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SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 386–411 405 E. Khadraoui , C. Amrouch , S. Blouza Institut national de nutrition de Tunis, Tunisie Auteur correspondant. Objectif.– Étudier l’impact de l’insulinothérapie sur la satisfaction au traitement par l’insuline chez les diabétiques de type 2. Patients et méthode.– Il s’agit d’une étude prospective sur un an, concernant 94 patients diabétiques de type 2 mis sous insuline. Les patients ont bénéficié d’un bilan métabolique avant l’introduction de l’insuline, 3 mois, 6 mois et un an après. Par ailleurs, ils ont bénéficié de 2 questionnaires de satisfaction au traitement le DTSQs 3 mois et 6 mois après l’instauration de l’insuline et le DTSQc un an après. Résultats.– L’âge moyen des patients est de 59,11 ± 10,3 ans. Quarante-sept patients étaient sous insuline conventionnelle et 47 étaient sous analogues. Trente-cinq patients étaient sous une seule injection, 49 étaient sous 2 injections, 8 étaient sous 3 injections et 2 sous 4 injections. Vingt-sept patients ont bénéficié d’une association aux antidiabétique oraux. On note une amélioration de la satis- faction générale au traitement suite à l’insulinothérapie (score moyen du DTSQc à 9,6). La satisfaction au traitement (DTSQs) est significativement plus élevée chez les patients sous analogues (p = 0,02). Par ailleurs elle est inversement corrélée au nombre d’injection (p < 0,001) et à la dose d’insuline (p < 0,001). Toutefois aucune corrélation n’a été retrouvée avec l’HbA1c. Discussion.– Ces résultats incitent à diminuer la réticence des patients et des médecins avant l’instauration de l’insulinothérapie. Les analogues de l’insuline permettraient une meilleure satisfaction au traitement en diminuant, dans la majorité des cas, le nombre d’injection. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1012 P460 Les facteurs prédictifs de l’insulinothérapie au cours du diabète gestationnel H. Tertek , A. Temessek , M. Amina , H. Ibrahim , F. BenMami INN de Tunis, Tunisie Auteur correspondant. Le recours à l’insulinothérapie est parfois nécessaire au cours du diabète gestationnel pour assurer un bon équilibre glycémique afin de réduire les complications materno-fœtales. L’objectif de notre travail est de déterminer les facteurs prédictifs du recours à l’insuline chez des patientes suivies pour diabète gestationnel. Étude rétrospective réalisée chez 60 patientes hospitalisées pour prise en charge d’un diabète gestationnel. L’âge moyen est de 32, 7 ans (extrêmes de 20 à 44 ans). La glycémie à jeun moyenne et HbA1c moyennes sont respectivement de 5,8 mmol/L et 6,7 % Des antécédents de diabète gestationnel sont retrouvés chez 38,9 % des gestantes. Le diabète gestationnel est découvert sur un terme moyen de 25,1 ± 7,2 SA (extrêmes de 6 et 36 SA). L’indication de l’insulinothérapie n’était impéra- tivee que chez 35 % de nos patientes. Le terme de découverte du diabète, l’hémoglobine glyquée, la glycémie à jeun étaient des facteurs déterminants significatifs du recours à l’insuline (respectivement p = 0,05, p = 0,01, p = 0,01). En revanche, nous n’avons pas trouvé de relation statistiquement significative entre l’indication de l’insuline et l’antécédent de DG, le poids prégestationnel et l’apport calorique maternel. Les objectifs glycémiques sont plus strictes au cours de la grossesse ce qui nécessite une prise en charge active et une intensification thérapeutique rapide en cas d’échec des RHD seules afin de réduire les complications materno- fœtales. Le profil clinico-biologique seul ne permet pas de prédire le recours à l’insuline. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1013 P461 Consommation médicamenteuse chez le sujet âgé diabétique B. Ben Rhaiem Hôpital régional de Beja/hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Objectifs.– Le but de notre étude est d’évaluer la consommation médicamenteuse chez les personnes âgées diabétiques, en déterminant le nombre et les différentes classes thérapeutiques prescrites chez ces patients. Méthodes.– Nous avons mené une étude prospective portant sur 378 patients diabétiques âgés de plus de 65ans suivis en ambulatoire. L’âge moyen était de 73,6 ans (extrêmes : 65–90 ans), dont 68 % des femmes.Résultats.– Quatre-vingt-neuf pour cent des ordonnances comprenaient au moins deux médi- caments. Cette proportion est d’autant plus élevée que l’âge est avancé et que le patient est taré. Elle est de 63 % chez les personnes âgées de 65 à 74 ans, 68 % chez les 75–84 ans et 71 % chez les 85 ans et plus. Les médicaments les plus impliqués en dehors des antidiabétiques, sont ceux du système cardiovasculaire (64,7 %) : Les IEC et les ARA II (51,4 %) suivis des hypolipémiants (fibrates : 29,2 %, et statines 19,7 %). Les antiagrégants plaquettaires sont prescrits dans 89,3 % des cas. Dans la classe des antidiabétiques, les Sulfamides : 32 %, la metformine : 11 %, l’association Sulfamides-Metformine : 20 % et l’insuline : 37 %. Discussion.– Le premier déterminant de la polymédication chez le sujet âgé diabétique est la polypathologie, elle-même fortement liée à l’âge et aux complications dégénératives du diabète. La prise en charge du diabétique âgé exige, outre le contrôle glycémique, le traitement des complications et des patho- logies associées. Cette polymédication augmente le risque iatrogénique, diminue probablement l’observance des traitements, et a un coût élevé. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1014 P462 Pyélonéphrite emphysémateuse chez le diabétique : étude de 5 cas M. Ben Jmâa a , D. Lahiani b , I. Mâaloul b , B. Hammami b , C. Marrakchi b , E. Elleuch b , M. Ben Jemâa b a Service d’endocrinologie, hôpital Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie b Service de maladies infectieuses, hôpital Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie Introduction.– La pyélonéphrite emphysémateuse est une infection nécrosante et suppurative du parenchyme rénal. C’est une affection rare, survenant essen- tiellement chez le sujet diabétique et grevée d’une lourde mortalité. Objectif.– Afin de décrire les particularités des pyélonéphrites emphysémateuses chez le diabétique, nous rapportons 5 observations de pyélonéphrite emphysé- mateuse survenues chez des diabétiques. Résultats.– Il s’agissait de 3 hommes et 2 femmes d’âge moyen de 57 ans. Le diabète était de type 1 (1 cas), de type 2 traité par antidiabétiques oraux (1 cas) et insulino nécessitant (3 cas). Les chiffres glycémiques étaient élevés (valeur moyenne à l’admission : 20 mmol/L). Le germe en cause était : Escherichia coli (2 cas), Klebsiella oxytoka (1 cas) et candida (2 cas). Le diagnostic était confirmé par une tomodensitométrie dans tous les cas. En plus de l’insulinothérapie, nos malades étaient traités par une céphalosporines de 3 e génération+ fluoroquinolone ± métronidazole (3 cas), et par un antifongique (2 cas). Le recours à la chirurgie interventionnelle avec une montée de sonde était noté dans 3 cas (de néphrostomie : 2 cas et double J : 1 cas). Hormis 2 cas de décès précoce par état de choc septique, la durée moyenne de traitement médical pour les 3 cas restants était de 30 jours avec une évolution favorable. Conclusion.– Ces résultats soulignent l’intérêt chez tout diabétique, en cas d’infection urinaire avec des signes de gravité, d’évoquer précocement le diagnostic de pyélonéphrite emphysémateuse, afin d’entreprendre à temps un traitement conservateur. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1015 P463 Profil alimentaire spontané des femmes enceintes ayant un diabète gestationnel H. Tertek , A. Temessek , N. Fendri , A. Loukil , F. Ben Mami INN de Tunis, Tunisie Auteur correspondant. Le diabète gestationnel est une intolérance au glucose de sévérité variable. Sa prévalence est estimée entre 3 à 6 %. Les règles hygiéno-diététiques sont souvent

Profil alimentaire spontané des femmes enceintes ayant un diabète gestationnel

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. Khadraoui ∗, C. Amrouch , S. BlouzaInstitut national de nutrition de Tunis, TunisieAuteur correspondant.

bjectif.– Étudier l’impact de l’insulinothérapie sur la satisfaction au traitementar l’insuline chez les diabétiques de type 2.atients et méthode.– Il s’agit d’une étude prospective sur un an, concernant4 patients diabétiques de type 2 mis sous insuline. Les patients ont bénéficié’un bilan métabolique avant l’introduction de l’insuline, 3 mois, 6 mois et unn après. Par ailleurs, ils ont bénéficié de 2 questionnaires de satisfaction auraitement le DTSQs 3 mois et 6 mois après l’instauration de l’insuline et leTSQc un an après.ésultats.– L’âge moyen des patients est de 59,11 ± 10,3 ans. Quarante-septatients étaient sous insuline conventionnelle et 47 étaient sous analogues.rente-cinq patients étaient sous une seule injection, 49 étaient sous 2 injections,étaient sous 3 injections et 2 sous 4 injections. Vingt-sept patients ont bénéficié’une association aux antidiabétique oraux. On note une amélioration de la satis-action générale au traitement suite à l’insulinothérapie (score moyen du DTSQc9,6). La satisfaction au traitement (DTSQs) est significativement plus élevée

hez les patients sous analogues (p = 0,02). Par ailleurs elle est inversementorrélée au nombre d’injection (p < 0,001) et à la dose d’insuline (p < 0,001).outefois aucune corrélation n’a été retrouvée avec l’HbA1c.iscussion.– Ces résultats incitent à diminuer la réticence des patients et desédecins avant l’instauration de l’insulinothérapie. Les analogues de l’insuline

ermettraient une meilleure satisfaction au traitement en diminuant, dans laajorité des cas, le nombre d’injection.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.1012

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es facteurs prédictifs de l’insulinothérapie au cours duiabète gestationnel. Tertek ∗, A. Temessek , M. Amina , H. Ibrahim , F. BenMami

INN de Tunis, TunisieAuteur correspondant.

e recours à l’insulinothérapie est parfois nécessaire au cours du diabèteestationnel pour assurer un bon équilibre glycémique afin de réduire lesomplications materno-fœtales. L’objectif de notre travail est de déterminer lesacteurs prédictifs du recours à l’insuline chez des patientes suivies pour diabèteestationnel.tude rétrospective réalisée chez 60 patientes hospitalisées pour prise en charge’un diabète gestationnel.’âge moyen est de 32, 7 ans (extrêmes de 20 à 44 ans). La glycémie à jeunoyenne et HbA1c moyennes sont respectivement de 5,8 mmol/L et 6,7 % Des

ntécédents de diabète gestationnel sont retrouvés chez 38,9 % des gestantes.e diabète gestationnel est découvert sur un terme moyen de 25,1 ± 7,2 SA

extrêmes de 6 et 36 SA). L’indication de l’insulinothérapie n’était impéra-ivee que chez 35 % de nos patientes. Le terme de découverte du diabète,’hémoglobine glyquée, la glycémie à jeun étaient des facteurs déterminantsignificatifs du recours à l’insuline (respectivement p = 0,05, p = 0,01, p = 0,01).n revanche, nous n’avons pas trouvé de relation statistiquement significativentre l’indication de l’insuline et l’antécédent de DG, le poids prégestationnelt l’apport calorique maternel.es objectifs glycémiques sont plus strictes au cours de la grossesse ce quiécessite une prise en charge active et une intensification thérapeutique rapiden cas d’échec des RHD seules afin de réduire les complications materno-œtales. Le profil clinico-biologique seul ne permet pas de prédire le recours à’insuline.

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onsommation médicamenteuse chez le sujet âgé

iabétique. Ben Rhaiem

Hôpital régional de Beja/hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie

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crinologie 73 (2012) 386–411 405

bjectifs.– Le but de notre étude est d’évaluer la consommation médicamenteusehez les personnes âgées diabétiques, en déterminant le nombre et les différenteslasses thérapeutiques prescrites chez ces patients.éthodes.– Nous avons mené une étude prospective portant sur 378 patients

iabétiques âgés de plus de 65 ans suivis en ambulatoire. L’âge moyentait de 73,6 ans (extrêmes : 65–90 ans), dont 68 % des femmes.Résultats.–uatre-vingt-neuf pour cent des ordonnances comprenaient au moins deux médi-

aments. Cette proportion est d’autant plus élevée que l’âge est avancé et que leatient est taré. Elle est de 63 % chez les personnes âgées de 65 à 74 ans, 68 %hez les 75–84 ans et 71 % chez les 85 ans et plus. Les médicaments les plusmpliqués en dehors des antidiabétiques, sont ceux du système cardiovasculaire64,7 %) : Les IEC et les ARA II (51,4 %) suivis des hypolipémiants (fibrates :9,2 %, et statines 19,7 %). Les antiagrégants plaquettaires sont prescrits dans9,3 % des cas. Dans la classe des antidiabétiques, les Sulfamides : 32 %, laetformine : 11 %, l’association Sulfamides-Metformine : 20 % et l’insuline :

7 %.iscussion.– Le premier déterminant de la polymédication chez le sujet âgéiabétique est la polypathologie, elle-même fortement liée à l’âge et auxomplications dégénératives du diabète. La prise en charge du diabétique âgéxige, outre le contrôle glycémique, le traitement des complications et des patho-ogies associées. Cette polymédication augmente le risque iatrogénique, diminuerobablement l’observance des traitements, et a un coût élevé.

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yélonéphrite emphysémateuse chez le diabétique : étudee 5 cas. Ben Jmâa a, D. Lahiani b, I. Mâaloul b, B. Hammami b, C. Marrakchi b,

. Elleuch b, M. Ben Jemâa b

Service d’endocrinologie, hôpital Hédi-Chaker, Sfax, TunisieService de maladies infectieuses, hôpital Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie

ntroduction.– La pyélonéphrite emphysémateuse est une infection nécrosantet suppurative du parenchyme rénal. C’est une affection rare, survenant essen-iellement chez le sujet diabétique et grevée d’une lourde mortalité.bjectif.– Afin de décrire les particularités des pyélonéphrites emphysémateuses

hez le diabétique, nous rapportons 5 observations de pyélonéphrite emphysé-ateuse survenues chez des diabétiques.ésultats.– Il s’agissait de 3 hommes et 2 femmes d’âge moyen de 57 ans. Leiabète était de type 1 (1 cas), de type 2 traité par antidiabétiques oraux (1 cas)t insulino nécessitant (3 cas). Les chiffres glycémiques étaient élevés (valeuroyenne à l’admission : 20 mmol/L).e germe en cause était : Escherichia coli (2 cas), Klebsiella oxytoka (1 cas) etandida (2 cas). Le diagnostic était confirmé par une tomodensitométrie dansous les cas. En plus de l’insulinothérapie, nos malades étaient traités par uneéphalosporines de 3e génération+ fluoroquinolone ± métronidazole (3 cas), etar un antifongique (2 cas). Le recours à la chirurgie interventionnelle avec uneontée de sonde était noté dans 3 cas (de néphrostomie : 2 cas et double J : 1 cas).ormis 2 cas de décès précoce par état de choc septique, la durée moyenne de

raitement médical pour les 3 cas restants était de 30 jours avec une évolutionavorable.onclusion.– Ces résultats soulignent l’intérêt chez tout diabétique, en cas’infection urinaire avec des signes de gravité, d’évoquer précocement leiagnostic de pyélonéphrite emphysémateuse, afin d’entreprendre à temps unraitement conservateur.

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rofil alimentaire spontané des femmes enceintes ayant uniabète gestationnel. Tertek ∗, A. Temessek , N. Fendri , A. Loukil , F. Ben Mami

INN de Tunis, Tunisie

Auteur correspondant.

e diabète gestationnel est une intolérance au glucose de sévérité variable. Sarévalence est estimée entre 3 à 6 %. Les règles hygiéno-diététiques sont souvent

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uffisantes pour obtenir l’équilibre glycémique d’où l’intérêt de pratiquer unenquête alimentaire à toutes les patientes.’objectif est de déterminer le profil alimentaire spontané des femmes enceintesiabétiques et identifier les erreurs diététiques.tude menée sur 28 femmes prises en charge pour diabète gestationnel à l’institutational de nutrition de Tunis.’apport calorique total (ACT) moyen est de 2401 kcal/j. Les rations moyenneses lipides, glucides et protides représentent respectivement 30,4 %, 56,4 % et3,1 %. Le rapport PA/PV est de 0,8. Le déjeuner est le repas le plus importante la journée représentant 37,9 % de l’ACT, le petit déjeuner représente 16,8 %,t le dîner 31,5 %. L’apport en AGS est de 28,1 %, AGPI 26,3 % et AGMI5,4 %. PA/PV L’apport moyen en Ca est de 650,4 mg/j, en fer 11,9 mg/j, eng 218,8 mg/j, en vit C 151 mg/j, en vit E 6,7 mg/j, vitB1 0,84 mg/j, en folates

76 mg/j. Quant à l’apport en fibres il en moyenne à 24,11 mg/j et celui enholestérol est de 184,9 mg/j.ne enquête alimentaire bien menée paraît indispensable à la prise en chargeutritionnelle des femmes enceintes présentant un diabète gestationnel. Elle per-et d’identifier les anomalies alimentaires et les corriger, détecter les carences et

es supplémenter afin d’assurer une alimentation adaptée et équilibrée, et un bonquilibre glycémique.

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yperglycémie : un facteur de mauvais pronostic à la phaseiguë de l’AVC ischémique. Ben Rhaiem

Hôpital régional de Beja, hôpital la Rabta, Tunis, Tunisie

bjectifs.– Apprécier l’impact de l’hyperglycémie à la phase aiguë de l’accidentasculaire cérébral ischémique (AVCI) sur le pronostic de l’infarctus cérébral.éthodes.– Étude prospective portant sur 123 patients (73 H et 50 F) d’âgeoyen 74,13 ± 11,45 ans hospitalisés pour AVCI. Deux groupes ont été identi-és : un groupe ayant une glycémie normale et un groupe ayant une glycémielevée, qu’ils soient diabétiques connus ou non.ésultats.– L’hyperglycémie (glycémie ≥ 1,26 g/l) a été retrouvée à la phaseiguë de l’AVCI chez 83 patients : 49 patients étaient diabétiques connus et4 patients avaient une hyperglycémie aiguë. Les troubles neurologiques étaientlus sévères (score de Rankin 4–5) et le taux de mortalité était plus élevé danse groupe de patients ayant une hyperglycémie à la phase aiguë par rapport auroupe de patients ayant une glycémie normale (respectivement 65,5 % versus8,2 % et 26 % versus 12 %, p < 0,001). La sévérité de l’AVCI et la mortalitétaient significativement supérieures chez les patients ayant une hyperglycé-ie aiguë comparés à ceux ayant un diabète connu. (43,5 % versus. 19,3 %,< 0,001).iscussion.– À la phase aiguë de l’AVCI, l’hyperglycémie qu’elle soit chroniqueu aiguë majore les lésions neuronales, elle s’associe à une diminution du débitanguin cérébral, ainsi qu’à une augmentation de l’œdème et de la taille de’infarctus cérébral. L’hyperglycémie constitue un facteur de mauvais pronosticuisqu’elle est associée à une augmentation de la mortalité et de la morbidité.es constatations incitent à maintenir une normo-glycémie lors de l’admissiones malades ayant un AVCI.

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’atteinte rénale chez le diabétique âgé. Ben Rhaiem

Hôpital régional de Beja, hôpital la Rabta, Tunis, Tunisie

bjectifs.–Préciser le stade de la néphropathie chez le sujet âgé diabétique àa première consultation et apprécier son évolution après une prise en chargehérapeutique.atients et méthodes.– Étude rétrospective incluant 225 patients diabétiques de

ype 2 âgés plus de 65 ans suivis en ambulatoire. Nous avons évalué le stade de laéphropathie diabétique (ND) par le dosage de l’excrétion urinaire d’albuminee 24 heures et l’estimation de la fonction rénale par la clairance de la créatinineelon la formule modification of diet in renal disease (MDRD). Après un suivi

ftil

crinologie 73 (2012) 386–411

inimum de six mois, nous avons apprécié l’évolution de cette néphropathieiabétique après l’instauration des mesures de néphroprotection.ésultats.– L’âge moyen des patients était de 72,4 ans. À la première consulta-

ion, 79 % avaient une ND : débutante 43,7 %, au stade de macroalbuminurie8,3 % et compliquée d’insuffisance rénale 32 %. L’ancienneté du diabètetait de 17,5 ans. Le diabète était déséquilibré (63,1 %). Après un suivi de3,2 mois, 23 % ont passé du stade de microalbuminurie positive au stade deicroalbuminurie négative. La dégradation de la fonction rénale était ralen-

ie (39,8 ± 23,9 mL/min par 1,73 m2 versus 29,7 ± 18,2 mL/min par 1,73 m2).’atteinte rénale était associée à la rétinopathie (27 %) et la maladie coronaire18 %).iscussion.– La rétinopathie diabétique constitue un bon élément de l’origineiabétique rénale, l’HTA paraît un facteur de survenue et d’aggravation de laD. Un dépistage précoce et une prise en charge multifactorielle sont nécessairesour assurer la néphroprotection.

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mpact de l’éducation thérapeutique et du suivi régulierur l’équilibre glycémique du diabétique type 2. Khelifi a,∗, C. Amrouche a, O. Berriche a, A. Gamoudi a, I. Lahmer a,. Zouaoui b, H. Jammoussi a, K. Ounaissa a, C. Ben Rayana b, S. Blouza a

Service (A) de diabétologie, nutrition et maladies métaboliques, Institutational de nutrition, Tunis, TunisieService de biologie clinique, Institut national de nutrition, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

bjectif.– La prise en charge du diabétique associe plusieurs volets à savoir’éducation thérapeutique et nutritionnelle (ETN). Notre objectif est de déter-

iner l’impact de ETN et du suivi régulier sur l’équilibre métabolique chez leiabétique de type 2 (DT2).atériels et méthodes.– Étude transversale prospective à propos de

1 patients DT2 sous antidiabétiques oraux suivis à l’institut de nutrition entreovembre2011 et février 2012. Tous nos patients ont bénéficié d’un interroga-oire, d’un examen somatique complet et d’un bilan biologique.ésultats.– La moyenne d’âge de nos patients est de 53 ± 7,9 ans. Le sexe ratio

F/H) est de 1,53. La durée moyenne d’évolution du diabète est 5,9 ± 4,7 ans.elon l’interrogatoire de nos DT2, seulement 16 % font une auto-surveillancelycémique, 69,1 % signalent une mauvaise ETN et 17,3 % une mal observanceu traitement. De plus, 88,5 % ont un suivi régulier avec un nombre moyen deonsultation par an de 3 [0–6]. Les diabétiques ayant une mauvaise ETN, ont unauvais équilibre glycémique, p = 0,04. En outre, les DT2 qui adhèrent au suivi

égulier ont un meilleur équilibre métabolique attesté par des glycémies à jeunt un taux HbA1C plus bas (8,9 ± 2,1 versus 11,7 ± 3,1 % ; p = 0,001). En plus,e taux d’HbA1C est inversement corrélé au nombre de consultations par an etl’autosurveillance glycémique à domicile.iscussion.– Notre étude confirme l’impact positif du suivi régulier et de

’éducation thérapeutique et nutritionnelle sur l’équilibre métabolique du dia-étique. Ainsi, à chaque consultation, les différentes mesures thérapeutiquesoivent être rappelées afin de détecter les éventuelles erreurs et de les corrigerrécocement.

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rouble boulimique, troubles anxiodépressifs et diabète.G. Zouari a,∗, I. Farhat b, R. Damak b, R. Jomli b, F. Nacef b, N. Zouari a

Service d’explorations fonctionnelles et endocrinologie, CHU H. Bourguiba,fax, TunisieService de psychiatrie A, EPS Razi, La Mannouba, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ntroduction.– Les préoccupations alimentaires et les restrictions diététiques

ont partie intégrante de la gestion du diabète. Ils peuvent être à l’origine derouble du comportement alimentaire comme la boulimie. Ce trouble a unencidence particulière sur la santé du diabétique, car il interfère gravement avece traitement.