luxy.ivry94.fr 77 avenue Georges Gosnat 94200 Ivry-sur-Seine

PROGRAMME du 24

au 30 juin 2020

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Que le cinéma recommence !Voilà ! C’est maintenant ! Plus de trois mois que nous attendions ce moment et il est arrivé ! Pour autant, tout à la joie de retrouver le cinéma – le vrai, le seul qui peut s’appeler ainsi, fait de salles obscures (fussent-elles celles que dessine la nuit), de grands écrans, de son adapté, de regards et d’écoutes partagés -, nous ne pouvons oublier

que si le cinéma s’était arrêté, c’est pour une réalité qui le dé-passe, bien plus importante que lui, et surtout dramatique. Alors, nous voulons avoir une pensée, qui ne s’arrêtera jamais, pour celles et ceux qui ne sont plus avec nous, celles et ceux qui ont traversé, ô combien douloureuse-ment, la maladie, et tous leurs proches. Ce programme, qui raconte, bien modestement, que la vie conti-nue, leur est dédié. Oui, le cinéma recommence et c’est d’autant plus une fête qu’il a, trois mois durant, été bien malmené. Il y a eu les « salles de cinéma virtuelles » : ces pages que des salles de cinéma – des vraies –

ont créé sur un site, leur donnant leur nom pour y proposer des films en VàD. Cela porte un nom, et ce n’est pas « cinéma » : cela s’appelle « plateforme VàD ». Ce n’est pas honteux, ce n’est pas critiquable, mais ce n’est pas du cinéma. Il y a aussi eu les « séances géolocalisées » : ces films accessibles en streaming, à une heure précise, moyennant le paiement d’une « place de cinéma », lorsque l’on habite dans un rayon de 30 km autour de la salle de cinéma – la vraie – qui propose cette « séance ». Un film diffusé à une heure précise sur petit écran, cela porte aussi un nom, et ce n’est pas « cinéma » : cela s’appelle « télévision » (et le fait de monnayer et circonscrire son accès ne changent rien). Ce n’est pas honteux, ce n’est pas critiquable, mais ce n’est pas du cinéma. Il y a 25 ans, en 1995, on célébrait les 100 ans du cinéma et on avait choisi, pour cette célébration, la date du 28 décembre : les 100 ans de la première projection payante de cinéma organisée par les frères Lumière (sachant qu’une projection de démonstration avait été effectuée le 22 mars 1895 et que celle du 28 décembre n’était donc pas la première). Jean-Luc Godard avait alors fait remarquer que ce n’était pas le cinéma – comme forme d’art – que l’on célébrait, mais le cinéma comme commerce (ou le commerce du cinéma). Si l’on voulait célébrer le cinéma, disait-il, il fallait retenir le jour où a été tourné le premier film : le 19 mars 1895. Au final, ce que nous venons de vivre, avec ces « salles de cinéma virtuelles » et ces « séances géolocalisées », raconte la même chose…QQ

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Au Luxy, nous sommes partis d’un constat : le cinéma, comme forme d’art qui néces-site la salle de cinéma avec ses caractéristiques propres, s’était arrêté. Nous nous sommes alors interrogés sur la manière de faire perdurer, sans lui, l’esprit d’une salle de cinéma (en tant que lieu de partage, de complicité, de dialogue) en utilisant l’espace virtuel qui pouvait alors nous lier. Et nous nous sommes dit qu’il fallait inventer « autre chose ». D’où notre choix de ne rien monnayer – tous les liens de films que nous avons adressés à celles et ceux qui nous avaient laissé leur adresse élec-tronique étaient en accès libre – et de ne pas imposer un horaire fixe pour les voir. Nous maintenions ainsi le lien qui nous unissait toutes et tous autour du Luxy, en continuant à vous propo-ser de découvrir des films, mais tout en sachant que tout cela n’était pas du cinéma, de l’art cinématographique. Aujourd’hui, les salles de cinéma rou-vrent, le cinéma reprend et nous avons le sentiment que ces trois mois qui viennent de s’écouler nous ont de-mandé d’affirmer et de vivre sans dé-tour notre désir d’un certain cinéma, d’une certaine nature et d’une cer-taine identité de la salle de cinéma. Ce modeste programme d’une seule se-maine est peut-être la première mani-festation de notre réponse. « Rien de nouveau » nous direz-vous ? Sans doute. Nous n’avons finalement pas changé d’idée sur le cinéma. Mais nous avons peut-être ressenti plus fortement le be-soin de l’affirmer et de vous inviter, si vous la partagez, à l’affirmer avec nous.

Sommaire du 24 au 30 juin 2020 p. 4 Soirées de réouverture p. 5 À la (re)découverte d’Alice Guy Be Natural Six films courts d’Alice Guy p. 6-7 Ce grand cinéma qui nous a tant manqué Atlantique Bacurau Histoire d’un regard p. 8 Ces films qui se sont arrêtés le samedi 14 mars Dark Waters La Fille au bracelet p. 9 Ces films que l’on a failli ne pas voir Nuestras Madres p. 10 Ciné classique en version restaurée Elephant Man p. 11 Ciné famille Ernest et Célestine Pat et Mat p. 12 Grille horaire Informations pratiques

4 € la séance Pass soirée : 5 €

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Lundi 22 et Mardi 23 juin On fête la réouverture du Luxy !

Lundi et Mardi à 18h Programmes de courts métrages

choisis par les Ami(e)s du Luxy

Lundi et Mardi à 20h30 Avant-premières surprises... N’insistez pas, on ne vous dira rien !

Pour fêter nos retrouvailles au Luxy, nous vous avons concocté - avec votre compli-cité (merci !)- un programme exceptionnel : des courts métrages (choisis par les Ami(e)s du Luxy) et des avant-premières surprises. Le déroulé est identique pour les deux soirées mais les films sont différents !

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Lundi 29 juin à 20h30 : SIX FILMS COURTS D’ ALICE GUY suivi d’une rencontre avec VÉRONIQUE LE BRIS, journaliste, spécialiste

de la place des femmes au cinéma, fondatrice du Prix Alice Guy Pass Soirée : 5 € (Amis du Luxy / 7 € (Autres spectateurs)

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Lundi 29 juin À la (re)découverte d’Alice Guy

Alice Guy n’est pas seulement la première réalisatrice et la première productrice de l’histoire du cinéma. C’est aussi une pionnière, qui réalisa des films dès 1896 et laissa une œuvre étonnante et foisonnante qui contribua à élaborer le langage ciné-matographique. Étrangement tombée dans l’oubli (à moins que le fait qu’elle soit une femme ait fa-vorisé cette amnésie), elle est enfin redécouverte à la faveur d’un documentaire passionnant que nous avons choisi, grâce à la complicité de l’Agence du court mé-trage, d’accompagner de la présentation de six films courts restaurés avec bonheur.

à 18h : Be Natural, L’histoire cachée d’Alice Guy-Blaché De Pamela B. Green - États-Unis - 2020 - 1h42 - vo Ce film met en lumière le fantastique travail d’Alice Guy-Blaché, la première femme réa-lisatrice, productrice et directrice de studio de l’histoire du cinéma. Au fil des images d’archives et de différents extraits, Be Natural peint le portrait d’une artiste talentueuse et terriblement inven-tive, qui fut trop injustement oubliée.

à 20h30 : Six films courts d’Alice Guy De Alice Guy - France - 1911 / 1913 - 1h20 Ce programme exceptionnel et inédit est une occasion à ne pas manquer pour décou-vrir le cinéma, étonnant et parfois époustou-flant, d’Alice Guy. Novateurs et à la mise en scène soignée, ces films mettent en lumière l’immense talent de réalisatrice de cette pionnière du cinéma.

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Ce grand cinéma qui nous a tant manqué

Pendant ces trois mois sans cinéma, des scènes, des images, des sons n’ont cessé de nous accompagner. Le grand écran nous manquait et, plus encore, nous man-quaient ces films qui nous avaient impressionné ces derniers mois : on emporte avec soi les souvenirs les plus forts… Dès que nous avons su que les cinémas allaient rouvrir, ce sont ces trois films, si beaux, si forts, que nous avons eu envie de revoir avant tout : pour la grandeur du cinéma mais aussi pour reprendre un fil interrompu là où il était si intense…

Atlantique De Mati Diop - Sénégal / France - 2019 - 1h45 - vo Avec Mama Sané, Amadou Mbow, Ibrahima Traoré Dans une banlieue de Dakar, des ouvriers décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meil-leur. Parmi eux, Souleiman, qui laisse derrière lui celle qu’il aime, promise à un autre homme… Premier long métrage de Mati Diop après une série de films courts fort justement remarqués, Atlan-tique est une œuvre ambitieuse qui fait parcourir un souffle épique dans un quotidien que la réalisatrice traite avec réalisme autant qu’elle le transfigure. Mêlant histoire d’amour impossible, destins brisés et croyances ancestrales, alternant les moments de grâce, de doutes et d’émotions, Mati Diop offre aux specta-teurs un film fort en sensations et en émotions, tout autant qu’une puissante réflexion sur la question de l’émigration et sur la place que l’on laisse aux femmes. Grand Prix au dernier Festival de Cannes, Atlan-tique aurait pu prétendre à une belle Palme d’Or. CCee

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“En 2012, quelques mois après le printemps arabe, des émeutes se-couent Dakar, un soulèvement citoyen advient au Sénégal, propulsé par le mouvement «Y’en a marre ». La plu-part des jeunes sénégalais veulent en finir avec Abdoulaye Wade et impo-sent sa démission. Ce réveil citoyen m’a marquée car symboliquement il nous rappelait que la jeunesse séné-galaise n’avait pas entièrement dispa-rue. (...). Pour moi, quelque part, il n’y avait pas les morts en mer d’un côté et les jeunes en marche de l’autre. Les vivants portaient en eux les disparus, qui en partant avaient emporté quelque chose de nous avec eux. Il s’agissait d’une seule et même histoire collective. C’est ce que j’ai voulu expri-mer dans Atlantique”. (Mati Diop)

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Histoire d’un regard De Mariana Otero - France - 2020 - 1h33 Lorsque Mariana Otero découvre le travail de Gilles Caron, photojournaliste disparu bruta-lement en 1970 après avoir été, six années durant, un des témoins majeurs de son époque, elle est frappée par la force et l’im-portance de son travail, mais aussi par la manière dont il lui est familier. Ellle se plonge alors dans les 100 000 clichés du photorepor-ter pour lui redonner une présence et comprendre la fabrication de son regard. C’est avec une précision infinie et au cours d’un travail titanesque que la réalisatrice réa-nime les clichés si précieux de Gilles Caron. Son travail est aussi impressionnant et remar-quable par les réalités qu’elle rappelle à notre mémoire que par la force et l’intelligence de son analyse du travail du photographe.

Bacurau De Kleber Mendonça Filho, Juliano Dornelles Brésil - 2019 - 2h10 - vo Avec Sônia Braga, Udo Kier, Bárbara Colen Déstabilisant et passionnant, Bacurau est tout à la fois un western moderne explosif et un manifeste de résistance. Les ci-néastes Kleber Mendonça Filho (Aqua-rius) et Juliano Dornelles nous entraînent de manière étonnante dans un Brésil as-siégé de l’intérieur où, dans un futur proche, la paisible communauté d’un vil-lage isolé se retrouve, après le décès de sa matriarche, confrontée à des événements de plus en plus étranges. Ciné thé sans thé vendredi 26 juin à 14h

“Bacurau c’est la dernière chance de rentrer chez soi. C’est un oiseau aux habitudes noc-turnes, qui se camoufle très bien quand il se repose sur une branche d’arbre. C’est un mot court et fort qui m’évoque le mystère de quelque chose qui est là, vivant, dans le noir, mais que personne ne voit.” (Juliano Dor-nelles)

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Ces films qui se sont arrêtés le samedi 14 mars

Subitement, le 14 mars, le cinéma s’est arrêté. Des films arrivés juste, et parfois même tout juste, sur les écrans se retrouvaient dans l’impossibilité de rencontrer les spectateurs… Certains de ces films, nous avions choisi de vous les présenter en mars. Notre désir est intact et ils reviendront donc, au fil des semaines, sur les écrans du Luxy.

Dark Waters De Todd Haynes - États-Unis - 2020 - 2h08 - vo Avec Mark Ruffalo, Anne Hathaway, Tim Robbins Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Inter-pellé par un paysan, voisin de sa mère, il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont... S’appuyant sur des fais réels et remarquabla-ment documenté, Dark Waters entraîne le spectateur au cœur d’une investigation aussi troublante que dérangeante. Sous ses allures de thriller captivant, au suspense haletant, cette chronique politique sur fond de scandale éco-logique est une interrogation sans conces-sion d’un monde où le profit passe avant toute autre considération.

La Fille au bracelet De Stéphane Demoustier - France - 2020 - 1h36 Avec Melissa Guers, Roschdy Zem, Anaïs Demoustier, Chiara Mastroianni Lise, 18 ans, vient d’avoir son bac et mène une vie sans histoires. Jusqu’au jour où elle est subitement accusée d’avoir assassiné sa meilleure amie… Conçu comme un film d’investigation et de procès, la Fille au bracelet est en fait autre chose. Car en s’intéressant à Lise, à son procès et à sa famille, Stéphane De-moustier brosse en creux le portrait d’une jeunesse parfois mystérieuse, qui se dérobe à mesure que l’on cherche à la connaître. Juste et subtil, son film parle d’un fossé intergéné-rationnel d’aujourd’hui et de toujours.

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Ces films que l’on a failli ne pas voir

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Durant ces trois mois sans cinéma, des films dont la sortie en salles était prévue (et pour certains déjà annoncée dans le programme du Luxy) ont été retirés du cir-cuit de distribution pour sortir en “e-cinéma” (sic) ou en VàD. Même si ces films ne bénéficieront d’aucun support médiatique (ne serait-ce que les articles de la presse du mercredi de la sortie), nous avons décidé, pour ceux que nous avons toujours voulu vous présenter, de ne pas renoncer à le faire. Voici donc, qui s’étalera sur plusieurs semaines, un cycle hors normes de films que l’on a failli ne jamais voir sur grand écran et que nous pouvons vous présenter de manière exceptionnelle. Comme un symbole de l’importance des films qui ont été éloignés des écrans, le premier n’est rien de moins que la Caméra d’Or de Cannes 2019 : c’est dire si les membres du Jury cannois ont jugé que ses qualités méri-taient d’être saluées et admirées sur grand écran…

Nuestras Madres De César Díaz - Guatemala - 2020 - 1h15 - vo Avec Armando Espitia, Emma Dib, Aurelia Caal Impressionnant premier film (Caméra d’or du der-nier festival de Cannes), Nuestras Madres se confronte, avec recul et respect, à l’histoire dou-loureuse du Guatemala. Nous sommes en 2018 et le pays vit au rythme du procès des militaires à l’origine de la guerre civile. Ernesto, jeune anthropologue, travaille à l’identifi-cation des disparus et découvre les témoignages des victimes qui émergent. L’un deux le met sur la piste de son père, disparu pendant le génocide… César Díaz fait de son personnage un passeur de mémoire et nous lance à ses côtés, avec humanité et rigueur, dans une difficile enquête.

“Je faisais des repérages pour un film documentaire dans un village qui s’ap-pelle Uspantan, qui fut victime d’un énorme massacre durant la dictature militaire. (…) Dans la tradition orale in-dienne guatémaltèque, on doit dire les choses pour qu’elles existent. Quand un nouveau venu arrive dans un tel village, on lui raconte ce qui s’est passé sur les lieux mêmes, pour que cela ne s’oublie jamais. Il est projeté dans l’intimité d’une histoire qui peut être très violente. Les témoignages de ces villageois m’ont bouleversé et j’ai eu envie d’en faire un film et de parler de l’Histoire du Guate-mala avec un grand H.” (César Díaz)

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Ciné classique en version restaurée

Elephant Man De David Lynch - États-Unis - 1980 - 2h05 - vo Avec Anthony Hopkins, John Hurt, Anne Bancroft Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves dé-couvre un homme complètement défiguré et dif-forme, devenu une attraction de foire. Ce «monstre» c’est John Merrick, surnommé Ele-phant Man qui vit dans un quotidien de violence et de terreur. Complètement bouleversé par le destin de ce pauvre homme, Treves décide de le prendre sous son aile. Premier véritable succès de David Lynch, Elephant Man est devenue une œuvre culte, aussi bien pour les fans du grand réalisateur que pour ceux qui sont plus éloignés de son cinéma mais qui ont été marqués par le trouble que dégage le film et la force de son propos. Surprenant de modernité autant dans sa réalisation que son univers si particulier, ce film, inspiré de l’histoire vraie de Joseph Merrick, sonde les tré-fonds de l’âme humaine. Le cinéaste interroge à merveille la sociéte voyeuriste, les exclus et le re-gard des autres en faisant le portrait d’un homme blessé dont le seul rêve est de vivre comme mon-sieur tout le monde.

David Lynch, créateur de génie Peintre, photographe, musicien, réalisa-teur de courts et de long métrages mais également de séries télévisées, David Lynch est l’un des artistes les plus créa-tifs de notre époque. Parfois labyrhintiques, souvent méta-physiques et d’une force visuelle im-pressionnante, les œuvres de David Lynch sont de véritables fresques ci-nématographiques où le ressenti prend parfois le pas sur la compré-hension, où il est bon de se laisser aller aux situations irréelles mais tellement proches de notre monde. D’Eraserhead à Inland Empire, de Blue Velvelt à Sailor et Lula en pas-sant par l’incontournable Twin Peaks, la magie fantasmagorique de David Lynch facsine autant qu’elle in-terroge sur les travers de notre société.

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Ciné famille des films pour petits et grands

Ernest et Célestine

Pat et Mat

De Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier - France - 2012 - 1h16

Dans le monde souterrain des rongeurs, de terribles histoires circulent à propos des ours. Il faut dire que ces derniers et les souris se détestent. Célestine, petite souris courageuse, est la seule à ne pas avoir peur quand on raconte aux en-fants l’histoire du grand méchant ours. Un jour, elle tombe dans une poubelle et manque de se faire dévorer par un ours mal léché nommé Ernest... Leurs mondes vont trembler face à la nais-sance d’une amitié entre ces deux soli-taires que tout oppose.

De Marek Beneš République Tchèque - 2014 - 40 min

Retrouvez nos deux inséparables héros bricoleurs dans leurs toutes premières aventures ! Avec leur imagination débor-dante et une logique qui n’appartient qu’à eux, Pat et Mat ont des idées à la pelle pour améliorer leur quotidien. Dans ce programme de cinq courts mé-trages pleins de bonne humeur, ils vont essayer de recycler du papier, s’improvi-ser plombiers, gonfler tant bien que mal leur piscine, moderniser un aspirateur ou encore tenter de faire fonctionner un projecteur de cinéma…

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dès 5 ans

dès 3 ans

Salles accessibles aux personnes en situation de handicap et équipées d’appareils spécifiques pour les personnes malentendantes

Les séances du 24 au 30 juin 2020 Pour savoir dans quelle salle se joue un film, consultez le site internet www.luxy.ivry94.fr ou reportez-vous au tableau de programmation quotidien à l’accueil du Luxy.

Du 24 au 30 juin p a g e

mercredi 24

jeudi 25

vendredi 26

samedi 27

dimanche 28

lundi 29

mardi 30

Atlantique 6 18h45 21h 15h 18h

Bacurau 7 20h30 14h 18h 20h

Be Natural, l’histoire cachée d’Alice Guy-Blaché 5 18h

Dark Waters 8 18h 21h 20h30 17h30 18h30

Elephant Man 10 20h45 18h30 18h30 21h

Ernest et Célestine 11 14h30 14h30 15h

La Fille au bracelet 8 14h 18h (*ST) 21h 15h30 21h (*ST)

Histoire d’un regard 7 18h30 20h30 15h30 (*ST) 21h

Nuestras Madres 9 21h15 18h 18h45 16h45 20h30

Pat et Mat 11 10h30 17h30

Six films courts d’Alice Guy 5 20h30

Lundi 22 & Mardi 23 juin : c’est la réouverture du Luxy ! à 18h : Programmes de courts métrages choisis par les Ami(e)s du Luxy à 20h30 : Avant-premières surprises

L’indication (*ST) dans la grille horaire signale les séances auxquelles les films peuvent, sur demande formulée 10mn avant le début de la séance, être projetés en ver-sion sous-titrées à destina-tion des personnes sourdes et malentendantes.

Cinéma classé Art et Essai avec les labels Jeune public, Patrimoine et Recherche et découverte 77 avenue Georges Gosnat 94200 Ivry-sur-Seine 01 72 04 64 60 leluxy@ivry94.fr https://luxy.ivry94.fr - Fb : @leluxycinema

Le Luxy

Avec le soutien du CNC

Tarif unique

4 €

Dispositions sanitaires exceptionnelles Veillez à arriver 5 à 20 minutes avant l’heure de la séance. Une fois la séance commencée, il ne sera plus possible d’accéder à la salle.

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