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CO – Sexe, genre et politique Muriel Salle – Maîtresse de conférences (Université Claude Bernard – Lyon1) [email protected] Année universitaire 2015-2016 (2 e semestre) Dans le cadre de ce cours d’ouverture, c’est une approche résolument transdisciplinaire qui est adoptée, pour envisager les enjeux de la politisation des questions sexuelles, depuis les années 1990, et plus particulièrement, en France, depuis l’adoption de la loi autorisant le mariage pour les couples de même sexe (loi du 17 mai 2013). Dans le contexte politique de ces dernières années, des enjeux politiques contemporains (autour des évolutions de la famille, de la question de la prostitution, du droit à l’IVG, etc .) posent un certain nombre de questions qui introduisent le trouble dans les catégories (masculin/féminin, privé/public, légal/légitime), suscitent des débats passionnés et mobilisent des réflexions complexes. Il existe une nette politisation des questions sexuelles et sexuées, touchant au genre et aux sexualités. La dénaturalisation de la différence des sexes et des sexualités conduit à interroger les normes qui les encadrent. Genre et sexualités apparaissant comme des constructions sociales, on peut les mettre en question : ce sont des données historiques, donc on peut donc envisager de les faire changer… L’ordre sexuel n’est pas inscrit dans la nature des choses, il résulte d’une histoire, et dans une société démocratique, il devient possible (et même nécessaire) de s’interroger sur les principes fondateurs de normes qui ne s’imposent plus comme des évidences : les valeurs qui les sous-tendent sont désormais soumises à délibération politique. On s’interrogera donc sur leur élaboration et sur leur mise en question. Horaire : 18 h-20 h le mardi à l’IEP (salle 402) Évaluation : Un dossier à rendre, au terme du semestre. Programme indicatif : DATE THEME Séance n°1 19 janvier Présentation générale, bibliographie et présentation des ressources. Mise au point de vocabulaire Séance n°2 26 janvier Histoire du féminisme : la conquête de la citoyenneté Séance n°3 2 février Histoire du féminisme : la maîtrise de la fécondité Séance n°4 9 février Egalités et inégalités de sexe au travail Séance n°5 16 février Le sexe de la représentation politique VACANCES UNIVERSITAIRES Séance n°6 1 er mars Mises en scènes médiatiques du sexe/genre Séance n°7 15 mars Familles : entre normes et pratiques Séance n°8 22 mars Politisation des questions sexuelles : problèmes et enjeux Séance n°9 29 mars Le genre à l’épreuve de la mondialisation (colonisation, immigration et analyses post-coloniales) Séance n°10 5 avril Sexe, race, classe et pratique du pouvoir : les apports de l’intersectionnalité Séance n°11 12 avril Sexe, race, classe et pratique du pouvoir : les apports de l’intersectionnalité (RENDU DU DOSSIER) Séance n°12 26 avril Conclusion du semestre. Evaluation de l’enseignement

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CO – Sexe, genre et politique Muriel Salle – Maîtresse de conférences (Université Claude Bernard – Lyon1)

[email protected] Année universitaire 2015-2016 (2e semestre)

Dans le cadre de ce cours d’ouverture, c’est une approche résolument transdisciplinaire qui est adoptée, pour envisager les enjeux de la politisation des questions sexuelles, depuis les années 1990, et plus particulièrement, en France, depuis l’adoption de la loi autorisant le mariage pour les couples de même sexe (loi du 17 mai 2013). Dans le contexte politique de ces dernières années, des enjeux politiques contemporains (autour des évolutions de la famille, de la question de la prostitution, du droit à l’IVG, etc .) posent un certain nombre de questions qui introduisent le trouble dans les catégories (masculin/féminin, privé/public, légal/légitime), suscitent des débats passionnés et mobilisent des réflexions complexes. Il existe une nette politisation des questions sexuelles et sexuées, touchant au genre et aux sexualités. La dénaturalisation de la différence des sexes et des sexualités conduit à interroger les normes qui les encadrent. Genre et sexualités apparaissant comme des constructions sociales, on peut les mettre en question : ce sont des données historiques, donc on peut donc envisager de les faire changer… L’ordre sexuel n’est pas inscrit dans la nature des choses, il résulte d’une histoire, et dans une société démocratique, il devient possible (et même nécessaire) de s’interroger sur les principes fondateurs de normes qui ne s’imposent plus comme des évidences : les valeurs qui les sous-tendent sont désormais soumises à délibération politique. On s’interrogera donc sur leur élaboration et sur leur mise en question. Horaire : 18 h-20 h le mardi à l’IEP (salle 402) Évaluation :

Un dossier à rendre, au terme du semestre. Programme indicatif :

DATE THEME Séance n°1 19 janvier

Présentation générale, bibliographie et présentation des ressources. Mise au point de vocabulaire

Séance n°2 26 janvier

Histoire du féminisme : la conquête de la citoyenneté

Séance n°3 2 février

Histoire du féminisme : la maîtrise de la fécondité

Séance n°4 9 février

Egalités et inégalités de sexe au travail

Séance n°5 16 février

Le sexe de la représentation politique

VACANCES UNIVERSITAIRES Séance n°6

1er mars Mises en scènes médiatiques du sexe/genre

Séance n°7 15 mars

Familles : entre normes et pratiques

Séance n°8 22 mars

Politisation des questions sexuelles : problèmes et enjeux

Séance n°9 29 mars

Le genre à l’épreuve de la mondialisation (colonisation, immigration et analyses post-coloniales)

Séance n°10 5 avril

Sexe, race, classe et pratique du pouvoir : les apports de l’intersectionnalité

Séance n°11 12 avril

Sexe, race, classe et pratique du pouvoir : les apports de l’intersectionnalité (RENDU DU DOSSIER)

Séance n°12 26 avril

Conclusion du semestre. Evaluation de l’enseignement