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Comment votre projet s’inscrit-il dans votre parcours professionnel ? C’est un aboutissement, ce projet vient après la préparation d’une thèse dans le cadre d’un programme européen inti- tulé SILICERAM qui m’a amenée à côtoyer des chercheurs et des industriels. L’objectif était d’évaluer la toxicité de certaines particules issues de l’industrie céramique européenne, c’était à la fois de la recherche et du management de projet. Le programme impliquait 32 partenaires, la France, l’Allemagne et l’Angleterre étant les principaux ; Il m’a permis de communiquer avec des industriels et des chercheurs européens de différentes spécialités. Par ailleurs, j’ai aussi été amenée à travailler sur un deuxième sujet au sein de mon laboratoire : formulation et cytotoxicité des nano particules vierges et nano véhiculées de principes actifs. Avec la préparation de ma thèse et mon expérience post doctorat dans un domaine plus varié et dont l’intitulé est le développement de méthodes d’imagerie pour la compré- hension des interactions bactéries-antibiotiques, j’ai acquis une expérience importante pour un jeune chercheur, suffisante pour proposer mon projet qui est de créer une plate forme in vitro à des fins cyto-toxicologiques ». Quelles sont vos attentes à l’égard du programme PACEIM ? Normalement pour créer une entreprise, il faut avoir 5 ans d’expérience dans la recherche. PACEIM encourage les jeunes chercheurs comme moi qui n’ont que 2 ans d’expérience post doctorale. Je pense qu’il y a des collabora- tions à tisser dans mon domaine entre le Sud et la France. Or, PACEIM répond à des questions que je me suis posée il y a quelques mois. En effet, j’ai participé à une univer- sité permanente à Alger et j’ai discuté avec des jeunes chercheurs et des industriels qui m’ont dit qu’il n’y avait pas de laboratoires utilisés à des fins pharmaceutiques en Algérie. J’ai alors pensé à mettre en place des ateliers pour former des étudiants en pharmacie. Je ne pensais pas créer une entreprise, j’ai besoin d’être accompagnée, je suis une scientifique et même si j’ai eu la chance d’acquérir de l’expérience en management de projet et en gestion, la mise en route va être difficile. Avec PACEIM, je sais que l’on peut m’aider en me mettant en relation avec les bonnes personnes et à acquérir des brevets, s’il y a besoin. Projet : développement d’une plate-forme de culture cellulaire cyto-toxicologique et criblage Lieu d’implantation : Algérie Secteur d’activité : santé/bien-être Service/produit proposé : monter des pièces de culture en respectant toutes les normes de stérilité et de conservation des cultures services auprès des laboratoires de recherche par la réalisation d’études de cytotoxicité et de genotoxicité in vitro en utilisant les lignées cellulaires disponibles à la banque de la plate-forme orienter cette plate-forme vers le criblage haut contenu sur cellule, technique innovante permettant la recherche de nouveaux médicaments Équipe/partenaires : à constituer Avantages sur le marché : absence de véritable structure stérile pour les manipulations de culture cellulaire à Constantine Nom, prénom : ATTIK Nina Diplôme : doctorat en toxicologie Actuellement : en postdoctorat au CNRS de Nancy Programme d’aide à la création d’entreprises innovantes en Méditerranée LAURÉAT 2010 POUR ALLER PLUS LOIN [email protected] - www.ird.fr/paceim Institut de recherche pour le développement Agir avec le Sud Acting with the South

Programme d’aide à la création d’entreprises … · de deuxième vie au Maroc. Le but est de créer une filière complète de collecte, tri et valorisation des déchets,

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Comment votre projet s’inscrit-il dans votre parcours professionnel ?C’est un aboutissement, ce projet vient après la préparation d’une thèse dans le cadre d’un programme européen inti-tulé SILICERAM qui m’a amenée à côtoyer des chercheurs et des industriels. L’objectif était d’évaluer la toxicité de certaines particules issues de l’industrie céramique européenne, c’était à la fois de la recherche et du management de projet. Le programme impliquait 32 partenaires, la France, l’Allemagne et l’Angleterre étant les principaux ; Il m’a permis de communiquer avec des industriels et des chercheurs européens de différentes spécialités. Par ailleurs, j’ai aussi été amenée à travailler sur un deuxième sujet au sein de mon laboratoire : formulation et cytotoxicité des nano particules vierges et nano véhiculées de principes actifs. Avec la préparation de ma thèse et mon expérience post doctorat dans un domaine plus varié et dont l’intitulé est le développement de méthodes d’imagerie pour la compré-hension des interactions bactéries-antibiotiques, j’ai acquis une expérience importante pour un jeune chercheur, suffisante pour proposer mon projet qui est de créer une plate forme in vitro à des fins cyto-toxicologiques ».

Quelles sont vos attentes à l’égard du programme PACEIM ?Normalement pour créer une entreprise, il faut avoir 5 ans d’expérience dans la recherche. PACEIM encourage les jeunes chercheurs comme moi qui n’ont que 2 ans d’expérience post doctorale. Je pense qu’il y a des collabora-tions à tisser dans mon domaine entre le Sud et la France.Or, PACEIM répond à des questions que je me suis posée il y a quelques mois. En effet, j’ai participé à une univer-sité permanente à Alger et j’ai discuté avec des jeunes chercheurs et des industriels qui m’ont dit qu’il n’y avait pas de laboratoires utilisés à des fins pharmaceutiques en Algérie. J’ai alors pensé à mettre en place des ateliers pour former des étudiants en pharmacie. Je ne pensais pas créer une entreprise, j’ai besoin d’être accompagnée, je suis une scientifique et même si j’ai eu la chance d’acquérir de l’expérience en management de projet et en gestion, la mise en route va être difficile. Avec PACEIM, je sais que l’on peut m’aider en me mettant en relation avec les bonnes personnes et à acquérir des brevets, s’il y a besoin.

Projet : développement d’une plate-forme de culture cellulaire cyto-toxicologique et criblage

Lieu d’implantation : Algérie

Secteur d’activité : santé/bien-être

Service/produit proposé :

• monter des pièces de culture en respectant toutes les normes de stérilité et de conservation des cultures

• services auprès des laboratoires de recherche par la réalisation d’études de cytotoxicité et de genotoxicité in vitro en utilisant les lignées cellulaires disponibles à la banque de la plate-forme

• orienter cette plate-forme vers le criblage haut contenu sur cellule, technique innovante permettant la recherche de nouveaux médicaments

Équipe/partenaires : à constituer

Avantages sur le marché : absence de véritable structure stérile pour les manipulations de culture cellulaire à Constantine

Nom, prénom : ATTIK Nina

Diplôme : doctorat en toxicologie

Actuellement : en postdoctorat au CNRS de Nancy

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Comment votre projet s’inscrit-il dans votre parcours professionnel ?À partir de 1995, mon idée « fixe » a été de créer des activités dans le domaine de l’environnement. En 2003, j’ai quitté ma place de directeur de travaux pour créer l’entreprise VAR environnement (Valorisation aménagement et recyclage pour l’environnement) dans le Var, société spécialisée dans la collecte, le recyclage et la valorisation des inertes (déchets issus des BTP). En 2007, j’ai réalisé un partenariat avec une entreprise de travaux publics qui m’a permis de me dégager de la gérance et, pour l’entreprise, d’augmenter son chiffre d’affaires et de se développer. Actuellement, je suis porteur d’un projet pilote qui se veut social, innovant, et créateur d’emploi dans domaine du recyclage et de la valorisation des déchets de deuxième vie au Maroc. Le but est de créer une filière complète de collecte, tri et valorisation des déchets, en tenant compte d’un élément très important qui est le contexte socio-économique du pays. En effet, rien n’est proposé à l’heure actuelle au niveau de la collecte sélective des déchets et une grande partie (sauf quelques cas particuliers) se retrouvent dans des décharges sauvages. Au Maroc, le PNDM (Plan national des déchets ménagers) est lancé depuis l’année dernière. Une réglementation jeune en matière d’environnement est en cours de mise en place. Ce sont bien évidemment les pré-misses du code de l’environnement marocain. La charte de l’environnement (mars 2010) vient de voir le jour et c’est dans ce contexte que mon projet prend tout son sens. Par ailleurs, j’ai intégré le SITOM de Nîmes (Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères) depuis juin dernier en tant qu’intervenant, lequel regroupe 80 communes, gère les OM de 286 000 habitants et valorise 93 % des déchets collectés. En parallèle, j’ai repris des études à l’école sécurité qualité environnement de l’université Montpellier 1 (ESEQ) au niveau master afin d’avoir une formation pluridisciplinaire qui va de la prévention des risques en milieu du travail en passant par le droit de l’environnement jusqu’au système de management de la qualité. À la base, je suis diplômé de l’ESTP (école spéciale des travaux publics du bâtiment et de l’industrie) de Paris.

Quelles sont vos attentes à l’égard du programme PACEIM ?Mes attentes se situent au niveau de l’accompagnement, et notamment de coaching. Dans un premier temps, pour les phases de mise en place du bureau d’étude, du système de collecte et de l’unité de tri et de conditionnement des déchets (produits réutilisables). Ensuite pour la mise en relation avec les partenaires financiers au Maroc et en Europe. Et enfin pour la phase ultime de mon projet, à savoir tout ce qui relève de la valorisation des déchets comme le PEHD, le PVC et le PET, des produits destinés aux industries de la plasturgie et du textile, ces produits étant très demandés notamment en Asie du Sud-Est.

Projet : création d’un bureau d’étude environnement et d’une filière complète de collecte, de tri et de valorisation des déchets au Maroc

Lieu d’implantation : Maroc

Secteur d’activité : gestion des déchets

Service/produit proposé :

• conseils, étude, soutien aux récupérateurs des déchets individuels

• collecte, tri et conditionnement des déchets

Équipe/partenaires : à constituer

Avantages sur le marché : inexistence de filière complète dans le domaine de la collecte du tri et de la valorisation matière

Nom, prénom : OUASSOU Abdel Ilah

Diplôme : diplômé de l’ESTP de Paris

Actuellement : en master SQE à l’université de Montpellier 1

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Comment votre projet s’inscrit-il dans votre parcours professionnel ?

Mon projet de création de l’entreprise «Fbiolak» dédiée à la production des biopesticides fongiques au Maroc s’inscrit dans le cadre de la valorisation d’une technologie de l’IRD.Parallèlement à mon travail de thèse financé par l’IRD et réalisé au sein de l’équipe d’écologie microbienne et biotechnologie de l’Institut méditerranéen d’écologie et de paléoécologie (UMR IRD 193), université Paul Cézanne, j’ai réalisé la validation expérimentale de la technologie de production des spores fongiques par stress hydrique. Cette technologie, qui fait l’objet d’un brevet déposé par l’IRD, a été consolidée par la mise au point d’un nouveau prototype « PNEO », un dispositif de respirométrie qui permet le monitoring en ligne de la fermentation en milieu solide. Après ma thèse, j’ai décidé de valoriser ce brevet par son adaptation à la fabrication des biopesticides fongiques à usage agricole.

Quelles sont vos attentes à l’égard du programme PACEIM ?

Mes attentes a l’égard du programme PACEIM se résument en trois points :

- Un soutien financier et technique pour la réalisation des études préliminaires indispensables à la création de l’entreprise telles que l’étude de marché, l’établissement du business plan.

- L’accompagnement dans mes démarches de négociation avec mes futurs partenaires institutionnels et/ou industriels.

- M’assurer un coaching pour la gestion des tâches de la création de ma future entreprise.

Projet : « Fbiolak » production de biopesticides fongiques

Lieu d’implantation : Maroc

Secteur d’activité : agroalimentaire

Service/produit proposé : biopesticides fongiques utilisés contre les champignons phytopathogènes et contre les nématodes ainsi que contre des insectes

Équipe/partenaires : Sevastianos ROUSSOS, docteur d’état en biotechnologie des champignons filamenteux - Laboratoire IRD-IMEP - Laboratoire de biotechnologie de la valorisation et la protection des agroressources (Maroc)

Avantages sur le marché :

• approvisionnement du marché local en biopesticides au Maroc limité à l’importation auprès des firmes étrangères

• produits concurrentiels par leur prix

• valorisation des sous produits agroindustriels (bagasse de canne à sucre, grignons d’olives, bon de blé)

Nom, prénom : LAKTAHR Hicham

Diplôme : doctorat en biologie des populations, écologie

Actuellement : en postdoctorat à l’Institut méditerranéen d’écologie et de paléoécologie

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Comment votre projet s’inscrit-il dans votre parcours professionnel ?

J’ai pris connaissance du programme PACEIM par le biais de mon école doctorale, qui nous avait transmis l’appel à propositions en octobre 2010. Quelques semaines auparavant, en travaillant sur une potentielle application de mes travaux de recherche au Laboratoire Gaspard Monge, j’ai eu l’idée de Kleeke, un projet d’entreprise pluridisci-plinaire mêlant arts numériques, technologie et la culture Do It Yourself dans l’internet 3.0.Mes formations d’ingénieur et de master en informatique à l’USTHB en Algérie et à l’UPMC (université Paris 6) en France m’ont permis d’avoir les bases techniques pour appréhender les challenges technologiques de ce genre de projet. Mon intérêt pour l’art numérique et les cultures populaires m’a, quant à lui, fortement influencé dans le processus d’intégration de la technologie dans une perspective de produit interactif et tout public. Aussi, dans le cadre de ma thèse, je suis membre actif du consortium DiYSE.org : une initiative impliquant plus de 40 institutions européennes qui travaillent sur la démocratisation commerciale de l’internet des objets. J’ai eu l’occasion de bien étudier ce marché naissant et d’identifier les opportunités qu’il offre.Ayant depuis toujours une passion pour les métiers libéraux et pour l’entrepreneuriat, le programme PACEIM s’est inscrit parfaitement dans mon parcours. Un an avant la fin de ma thèse, il tombe à point nommé à un âge où l’on se pose tous la question de notre avenir professionnel.

Quelles sont vos attentes à l’égard du programme PACEIM ?

Mes attentes envers ce programme concernent les aides et formations aux différents processus managériaux, législatifs et administratifs de la création d’entreprise en France et en Algérie d’une part, et les préparations aux entretiens de recherche de financements auprès des différents acteurs de la promotion et de l’entrepreneuriat d’autre part (Business Angels, banques, organismes publiques, etc.).

Projet : « Kleeke », Réification des données numériques

Lieu d’implantation : Algérie

Secteur d’activité : technologies de l’information et de la communication

Service/produit proposé : fusion « utile » de l’espace social virtuel avec le monde réel à travers de nouvelles technologies permettant de faire communiquer des services ou des applications informatiques avec des objets du quotidien et des créations artistiques

Équipe/partenaires : Alicja Wojtczuk, ingénieure ergonome ; Florian Le Goff, ingénieur en informatique ; Amine Douagui, PDG de MAD-Diffusion

Avantages sur le marché : technologie novatrice absente sur le marché actuel

Nom, prénom : SALHI Ismaïl

Diplôme : master en informatique à l’université Paris 6 (UPMC)

Actuellement : doctorat en informatique à l’université Paris-Est

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Comment votre projet s’inscrit-il dans votre parcours professionnel ?

J’ai fait une thèse de doctorat à l’Institut matériaux microélectronique nanosciences de Provence à Marseille, le plus grand laboratoire de la région qui représente 470 personnes. On travaillait dans la micro-électronique, l’idée est venue naturellement. J’ai fait mon cycle d’ingénieur, j’ai continué avec une thèse tout en suivant des formations dans le cadre de l’école doctorale, notamment à Euromed Management .

Quelles sont vos attentes à l’égard du programme PACEIM ?

PACEIM c’est pour moi une reconnaissance, c’est le premier point. Très pragmatiquement, je me considère entre la France et la Tunisie. L’autre point, c’est l’accompagnement. On a vu à Montpellier des acteurs de toutes les régions, on a pu échanger avec des gens que l’on mettrait une ou deux semaines à rencontrer. Dans notre tête, c’est comme gagner un concours. On espère que PACEIM sera comme Oséo (soutien à la croissance et à l’inno-vation dans les PME). J’ai postulé aussi pour Oséo. Si j’arrive à être accompagné par PACEIM et gagner Oséo, c’est bien, c’est complémentaire. Pour moi, PACEIM c’est créer une richesse entre deux régions. Je dois être reconnaissant envers la France, j’ai été boursier pendant toutes mes études. PACEIM ça va être encore un plus pour moi. L’expertise en micro-électronique est assez peu développée en Tunisie, je vais garder l’idée de faire la R&D ici et la partie télécom en Tunisie. L’idée c’est de mutualiser les richesses entre les deux pays, la Tunisie est une vitrine du Maghreb, la France une vitrine de l’Europe.

Projet : « Contactless Innovation », solutions monétiques sans contact

Lieu d’implantation : Tunisie

Secteur d’activité : technologies de l’information et de la communication

Service/produit proposé : services aux entreprises en matière de solutions mobiles sans contact multiusage (paiemement, gestion, accès sécurisé…) : • assistance à maîtrise d’ouvrage• développement• formation des utilisateurs• maintenance

Équipe/partenaires : Hassen HAMDI, docteur de l’université Paul Cézanne en sciences de l’information et de la communication ; Samir BOUTAHAR, docteur de l’université de Provence en micro-technologies

Avantages sur le marché : rapport entre le prix concurentiel et la qualité des services supérieur par rapport aux concurrents

Nom, prénom : FRIOUI Oussama

Diplôme : doctorat en micro-électronique à l’Institut matériaux microélectronique

nanosciences de Provence (IM2MP) à Marseille

Actuellement : en fin de doctorat

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Comment votre projet s’inscrit-il dans votre parcours professionnel ?

Le projet arrive à maturité, j’ai une grande expérience concernant les projets de centres de la main. Entre 2000 et 2006, j’ai créé quatre centres de la main au niveau international, à la Réunion, à la Rochelle, en Toscane et à Nice. Chaque fois que je vais à Tunis, on me montre des cas alors j’opère, et je me suis dit : pourquoi il n’y aurait pas une égalité d’accès aux soins au Sud ?

Quelles sont vos attentes à l’égard du programme PACEIM ?

J’ai besoin qu’on m’aide à monter le dossier, je suis un spécialiste de la médecine mais nul en affaires. Pour Tunis, j’ai besoin qu’on m’aide à trouver des financements, du personnel, de la télémédecine. C’est important qu’il y ait une équipe dédiée parce que c’est loin et il faut pouvoir donner un avis immédiat. Il faut qu’on trouve sur place des gens pour suivre la pérennité du produit, je suis convaincu que d’ici 5 ans il y aura 6-7 chirurgiens de la main dans ce centre. On veut aussi faire de la formation et créer un grand pôle de formation dans la région.

Projet : centre de microchirurgie de la main et du membre supérieur

Lieu d’implantation : Tunisie

Secteur d’activité : santé/bien-être

Service/produit proposé : structure chirurgicale hyperspécialisée dotée d’équipements les plus performants pour une prise en charge globale de tout ce qui touche à la chirurgie du membre supérieur et notamment les urgences de la main

Équipe/partenaires : Dr Moez TURKI et Dr Walid BALTI

Avantages sur le marché : premier centre de référence structuré et hyperspécialisé en microchirurgie

Nom, prénom : BOULOUDHNINE Marouane

Diplôme : doctorat en médecine et chirurgie orthopédique

Actuellement : chirurgien orthopédiste et chirurgien de la main

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