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saison 2012/2013 le lieu unique scène nationale de Nantes La Longue 5 octobre Nuit du Court 2012 de 19h30 à 2h30 Abbaye de Fontevraud Festival des 3 Continents Festival Premiers Plans Mire Les Films du Funambule les-films-du-camion Région des Pays de la Loire le lieu unique

Programme de La Longue Nuit du Court 2012

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Programme de La Longue Nuit du Court, le 5 octobre 2012 au lieu unique, scène nartionale de Nantes.

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saison2012/2013

le lieu uniquescène nationale

de Nantes

La Longue5 octobre

Nuitdu Court

2012

de 19h30 à 2h30Abbaye de Fontevraud Festival des 3 Continents

Festival Premiers Plans Mire

Les Films du Funambule les-films-du-camion

Région des Pays de la Loire

le lieu unique

La Longue Nuit du CourtLa 1re édition de La Longue Nuit du Court* au lieu unique la saison dernière a su séduire un public nombreux et passionné. Aussi sommes-nous heureux d’accueillir et de participer à nouveau à cette manifestation.Le temps d’une nuit, dans quatre espaces du lieu unique ainsi qu’à l’extérieur, retrouvez les principales structures qui ont fait la réussite de l’événement depuis ses débuts, de nouvelles propositions, la présence accrue de réalisateurs et une programmation qui mélange toujours plus les genres.

* créée par Philippe Coutant au Grand T en 2000

Tarif : 8 €

Le lieu uniqueEntrée quai Ferdinand-Favre (entre l’accès sud de la gare SNCF et La Cité, Le Centre des Congrès)+ 33 2 40 12 14 34www.lelieuunique.com

Pour vous restaurer tout au long de la nuit : Rue TabagaPetite restauration sucrée/salée, vous accueille au foyer haut, situé au premier étage à côté du Grand Atelier.Et aussi des sandwiches au bar et le restaurant du lieu unique pour une pause un peu plus longue. (02 51 72 05 55)

+ au bar du lieu unique à partir de 20h et en accès libre : Archivist passe quelques disques de musiques de films et autres B-O...

Ce pictogramme indique la présence des réalisateurs

Photo couverture © Les Frères Quay, «Stille Nacht I»

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In frames withProjection d’une série d’images issues de photogrammes choisis parmi des bandes-annonces altérées de films 35mm. Les images, chargées de grains, allégées d’émulsion, sont détournées de leur fonction originelle et nous emmènent dans un autre environnement cinématographique.

19h30 - 2h30 : entrée du lieu unique, sur la façade (accès libre)

le lieu unique présente : Un projet de Thomas Chatard et Antoine LedroitThomas Chatard et Antoine Ledroit collaborent à différents projets vidéo et cinéma depuis 2005, notamment au sein du laboratoire de développement de Mire. Leurs précédents métiers les ont amené à s’intéresser plus particulièrement à la matérialité de ces 2 médiums et à explorer leur potentiel sensible, poétique et politique trop souvent étouffé par les productions audiovisuelles, en se posant dans une tradition du found-footage.

19h30 - 2h30 : foyer hautle lieu unique et Mire présentent : 3 films de Cécile FontaineAprès des études d’art en France et aux Etats-Unis, Cécile Fontaine commence à réaliser des films en 1982. Elle est passée maître dans la technique du film lifting, qui consiste à décoller, manipuler puis transférer des images d’un support à l’autre.

China Girl (2010 - sil - 6’03)Chutes (2009 - 11’52) Réel (2009 - 17’26)

Collages kaléidoscopiques de divers éléments d’amorces 35 mm, déplacés, réorganisés sur la surface de la pellicule, scannés puis animés en de courtes séquences, elles-mêmes mécaniquement transformées dans un montage vidéo qui crée un univers abstrait..

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Adieu généralde Luis Briceno(Fr, 2009 - animation - 5’46)Retour avec humour et autodérision d’un Chilien sur le Chili des années 80.

Jeunesses françaises de Stéphan Castang (Fr, 2011 - fiction/documentaire - n&b - 19’)Des lycéens, cadre serré, répondent aux questions d’un conseiller d’orientation un peu agressif. Tour à tour, les adolescents se révèlent, plus dans la manière que dans l’anecdote... Entre le vrai et le faux… Entre fiction et documentaire.

La queue de la souris de Benjamin Renner(Fr, 2007 - animation - 4’09)Dans une forêt, un lion capture une souris et menace de la dévorer. Celle-ci lui propose un marché.

Anne et les tremblements de Solveig Anspach(Fr, 2010 - fiction - 20’)Anne et les tremblements est une histoire vraie, qui parle d’amour, de tremblements et de vibrations.

Pixels de Patrick Jean(Fr, 2010 - animation - 2’35)L’invasion de New York par des créatures 8 bits !

20h : Grand AtelierLes Films du Funambule présentent :Fiction, animation et documentaire pour un panorama du court métrage d’aujourd’hui, du Chili des années 80 au New York du futur… Vous croiserez ainsi une souris qui deale avec un lion, des ados plus vrais que nature qui répondent à un conseiller d’orientation et une Parisienne, dans le dernier film de Solveig Anspach qui traite d’amour, de tremblements et de vibrations…Les Films du Funambule proposent régulièrement à Nantes et Angers des programmes intitulés Courts toujours qui s’articulent autour de soirées thématiques et de films piochés au gré des meilleurs festivals de courts métrages.

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Pierrot (Fr, 2006 - 8’)D’après un conte de Guy de MaupassantMademoiselle Lefèvre ne supportera pas qu’on dévalise son potager une seconde fois. Elle est pingre, la demoiselle, et le cerbère qui montera la garde devant sa maisonnette sera un bâtard court sur pattes et geignard…

Le vélo d’Adèle (Fr, 2009 - 13’10)Un film sur la ville, un carnet de croquis animés, une flânerie dont le fil rouge est une bicyclette.

20h30 : la Courle lieu unique présente : 2 dessins animés de Raphaël LeraysRaphaël Lerays, architecte, dessinateur, réalisateur, totalement autodidacte en dessin et en animation, utilise une technique simple et une méthode assez intuitive, qu’il rapproche davantage de celle du musicien que de celle du réalisateur de cinéma.

21h : la CourLa Région des Pays de la Loire présente :Portraits d’adolescenceCe programme propose un documentaire et deux fictions produits ou tournés en Pays de la Loire mettant en avant des jeunes, de différents âges, dans cette période de transition souvent difficile entre l’enfance et l’âge adulte.Afin de promouvoir la diversité des expressions artistiques et d’accompagner la création, le Conseil régional des Pays de la Loire aide le cinéma au travers d’une politique globale, recouvrant le soutien à la production, à la diffusion et à la sensibilisation à l’image.

18 ansde Frédérique Pollet Rouyer(Fr, 2009 - documentaire - 22’)Morgane vient d’avoir 18 ans. Morgane est en colère. Elle n’accepte pas que sa mère soit malade. Elle se demande si sa mère l’a jamais aimée. Au travers de ce personnage, le film partage un moment de la vie d’une jeune fille, encore enfant et déjà adulte, un moment à la fois fébrile et intense, souvent douloureux mais aussi plein d’espoir.

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Nous ne serons plus jamais seuls de Yann Gonzalez (Fr, 2012 - n&b - 10’)Une fête, la nuit. Des adolescents dansent et s’aiment comme si c’était la première et la dernière fois.

Musique de chambre de Julia Kowalski(Fr, 2012 - 30’)C’est l’été. Rose, 12 ans, passe ses vacances en colonie musicale. Le jour, elle joue de la flûte traversière au sein d’un orchestre symphonique. La nuit, elle partage sa chambre avec deux clarinettistes de 16 ans, en pleine découverte de leur sexualité. Par procuration, Rose s’ouvre à des horizons nouveaux et s’efforce de sortir de l’enfance.

21h / 21h30 / 22h / 22h30 / 23h : sur le parvis (libre accès)

les-films-du-camion proposent :

Entre chien et loup (Fr, 2012 - 15’) Production : les-films-du-camion / Image : Harlin Ruiz / Post Production : Yan Rambaud / Bande Originale / mixage : Christophe Orsillia Création d’une « partition vidéo ». Dans un long travelling, le camion longe les bords de Loire et arpente les dix ponts de l’Ile de Nantes. Le trajet capte la lumière, la couleur, les promeneurs, l’herbe des berges, les barres des garde-corps… Le trafic module la progression du camion.Dans les virages l’image s’accélère, les ronds-points la renversent. Le film devient alors une sorte de partition graphique. Christophe Orsillia crée la bande originale de cette partition et l’interprète en direct au piano.

Les-films-du-camion organisent des rendez-vous vidéographiques dans l’espace public, se définissant comme des passeurs (montreurs) d’images. Les dispositifs de diffusion perturbent les habitudes de visionnage pour une autre réception des films. Christophe Orsillia est musicien et compositeur autodidacte. Il a créé entre autres des musiques pour plusieurs courts métrages et souhaite se spécialiser dans le domaine de la musique de films et de spectacles.

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21h15 : le Grand Atelierle lieu unique présente et invite :les Frères QuayJumeaux identiques profondément influencés par la culture de l’Europe centrale, les Frères Quay ont, depuis la fin des années 70, apporté une contribution unique au monde de l’animation en général et au film de marionnettes en particulier. Dans la tradition de cinéastes comme Walerian Borowczyk ou Jan Svankmajer, influencés par le graphisme des affichistes polonais des années 50 et 60, les Frères Quay réalisent depuis leur atelier londonien des merveilles de poésie, inspirées par la littérature (Kafka, Schulz, Walser…), la peinture, des petits miracles d’étrangeté dans lesquels la musique a bien plus de poids que les dialogues, habituellement relégués au rang de grommellements multilingues. Leurs protagonistes, poupées égratignées par le temps et un usage abusif, sont aussi vivantes et expressives que n’importe quelle créature de chair et d’os. La clé pour comprendre leur œuvre, si elle existe, consiste à abandonner toute notion de « sens » en laissant leurs images oniriques, leur monde de fantasmes et d’angoisses enfantines nous envahir.

Street of crocodiles(GB, 1986 - 21’)D’après une nouvelle de Bruno Schulz

Stille Nacht I : Dramolet (GB, 1988 - n&b - 2’)Cette œuvre renvoie à l’incarcération de l’écrivain suisse Robert Walser à l’asile de Herisau.

Stille Nacht II : « Are We Still Married ? (GB, 1992 - n&b - 3’)Sur une musique du groupe His Name Is Alive.

Stille Nacht III : Tales from Vienna Woods (GB, 1992 - n&b - 3’)

In Absentia (GB, 2000 - 19’)Une femme, seule, écrit une lettre de manière répétitive, avec des morceaux de mine de plomb…

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Le Loup blanc(Fr, 2006 - animation en papier découpé - 9’)Dans un village en lisière de la forêt, deux frères réussissent à apprivoiser un loup. Mais un jour, le père ramène de la chasse un gibier plus gros que d’habitude… Production : Sacrebleu Productions

Petite Escapade(Fr, 2001 - animation en papier mâché - muet - n&b - 6’)Du haut de son mur, l’enfant de la forêt observe les passants. En rentrant chez lui, il a la tête pleine de toutes les histoires de cette journée étrange… Production : Folimage avec la collaboration de l’école La Poudrière

22h - 23h : Salon de musiqueL’Abbaye de Fontevraud présente :Secrets de fabrication : Le temps de l’écriturePar Pierre-Luc GranjonC’est un moment unique auquel Pierre-Luc Granjon nous invite… Partager la naissance d’un film, découvrir la genèse d’un projet. Entre les premiers dessins et les premières notes griffonnés sur un carnet… c’est toute la démarche du réalisateur qui prend corps sous nos yeux en s’appuyant concrètement sur ses méthodes d’écriture et son cheminement créatif. Croquis, « partitions », notations scéniques, schémas, pages de carnet, serviront de support à ce temps de l’écriture.L’Abbaye de Fontevraud est aujourd’hui un lieu de référence dans le domaine des arts graphiques et de l’image en mouvement. Initiée en 2006, la résidence d’écriture en cinéma d’animation fait de l’Abbaye un lieu unique en Europe dans ce domaine.

Tour à tour modeleur, animateur et décorateur, Pierre-Luc Granjon réalise en 2001 son premier court métrage, Petite Escapade, en volume et dessin animé qui remporte le Grand Prix au Festival de Séoul. Puis il se lance dans le papier découpé et entreprend par la suite une tétralogie peuplée de personnages hauts en couleurs, plongés au cœur d’un univers médiéval dont l’esthétique fait écho à celle des enluminures. À travers des techniques différentes d’animation (volume, dessin animé, papiers découpés), Pierre-Luc Granjon conte des histoires à la fois simples et fortes qui pénètrent au plus profond des émotions enfantines.

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Portraitde Georges Rey (Fr, 1969 - 16 mm - n&b - sil - 3’)Initialement sous-titré Hollywood est mort, Portrait est un plan fixe sur une femme qui se retourne vers le spectateur.

L’homme nude Georges Rey (Fr, 1969 - 16 mm - n&b - sil - 3’)Travelling avant sur un homme nu qui disparaît dans la lumière. La conjugaison de deux mouvements - un travelling et une augmentation de la lumière - conduit à l’annulation du mouvement. À la limite du cinéma et de la photo.

Martial, dit l’homme busde Michel Etter (Suisse, 1983 - documentaire - 18’)En quoi le trolleybus qui fait partie du paysage lausannois comme le métro à Paris peut-il être cause de troubles graves, voire de maladie mentale ? La réponse est dans l’histoire véridique et dramatique de Martial, dit l’homme bus.

Le silence de la carpede Vincent Pouplard (Fr, 2009 - documentaire - 14’)« J’ai filmé des apnéistes lors de séances d’entraînement. Il y a dans leur discipline un travail solitaire qui convoque d’étranges contraintes de corps et d’esprit. J’ai souhaité approcher sans discours cette expérience du temps, du silence et du mouvement. »

22h15 : la CourMire et le lieu unique présentent : Portraits de vie

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Malou ou l’hostilité mécanique (en Ut majeur)de Evelien De Roeck(Belgique, 2011 - 5’)Malou lutte contre l’irritation et l’ennui qu’elle éprouve en bossant à l’usine, en suivant levagabondage animé et apaisant de ses pensées.

La Veuve Cailloud’Agnès Patron(Fr, 2001 - 8’)Craquements dans la montagne. La veuve Caillou casse du bois et il ne lui reste que ça. À moins qu’elle n’aille rejoindre ceux qui dorment au fond de sa mémoire.

Les Aimantsde Cerise Lopez(Fr, 2011 - 11’30)Quand l’amour déboussole, c’est la porte ouverte aux faux-semblants et aux trompe-l’œil. S’en remettre à la marguerite n’est-il pas un peu risqué ?

22h45 : Grand AtelierL’Abbaye de Fontevraud présente :Programme de 8 courts métrages réalisés par les auteurs en résidence.L’Abbaye de Fontevraud est aujourd’hui un lieu de référence dans le domaine des arts graphiques et de l’image en mouvement. Initiée en 2006, la résidence d’écriture en cinéma d’animation fait de l’Abbaye un lieu unique en Europe dans ce domaine, accueillant des artistes du monde entier en deux sessions, une au printemps et une autre durant l’automne.

Objectif : réussir ?de Michel Etter (Suisse, 2006 – documentaire - 20’)En retrouvant des images qu’il avait tournées en 1996, Michel Etter décide de terminer le portrait de Denis Fête, un vendeur de journaux de 64 ans qui se déplace en roller, avec une verve de colporteur mêlant humour et familiarités.

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Le Cirque de Nicolas Brault(Canada, 2010 - 7’15)Le cirque porte un regard d’une sincérité bouleversante sur le drame vécu par un enfant à la mort de sa mère. Employant la rotoscopie de façon à évoquer le dessin au fusain, Nicolas Brault signe une œuvre personnelle, traversée d’une pudeur toute poétique.

Moxie de Stephen Irwin(GB, 2011 - 5’45)Un ours pyromane regrette sa mère.

Libidinisde Rosa Peris(Espagne, 2011 - 4’15)Un homme et une femme se découvrent l’un à l’autre et s’enlèvent la peau comme un acte intime. Ils sont interrompus par deux enfants qui, innocemment, assistent comme témoins à l’école de l’amour.

Woman who stole fingers de Saori Shiroki (Japon, 2010 - 4’15)Un jour, un garçon est séparé de la main de sa mère et privé de ses doigts. Ils se transforment en larve et se séparent de sa main. Comment grandira-t-il sans ses doigts ?

The Tannery de Iain Gardner (GB, 2010 - 5’30)Un renard récemment décédé découvre la vie après la mort.

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Home Storiesde Matthias Müller(Allemagne, 1991 - 16 mm - 6’)Collage d’extraits tirés du cinéma hollywoodien des années 50 et 60. Un magnifique travail sur le rythme et la mémoire collective. « Elle crie. Elle tombe dans le silence. L’attente de la terreur la terrasse. Mais ce à quoi elle fait face n’est rien de plus que le point de vue de l’observateur. »

13 ou 14 de Jan Peters (Allemagne, 2004 - 22’45)À partir d’une déambulation solitaire et nocturne, Jan Peters propose une réflexion intérieure mêlant tendresse, philosophie, humour et nostalgie. Les images d’actualité des années 1980, autour de sujets se rapportant à son histoire personnelle, semblent alors illustrer les chemins et les détours d’un processus mental actif.

Her Fragrant Emulsion de Lewis Klahr(USA, 1987 - 16 mm - 10’)Ce film est un hommage obsessionnel à une actrice des années 60 : Mimsy Farmer.« Les images que j’utilise sont démodées et en un sens mortes. En les retravaillant je les ranime et leur rend une part de vie. »

23h30 : la CourMire présente :Portraits trouvésMire propose un programme de films de found footage - films qui emploient du matériel cinématographique déjà existant - qui explorent la thématique de la construction d’un portrait ou personnage. Le personnage et son image sont souvent la clé du récit et incarnent l’état psychique du film. Ces portraits constituent aussi un portrait en creux du cinéaste lui-même. Ici, c’est l’histoire même du cinéma que les cinéastes explorent pour créer leurs personnages.Mire, association de promotion de cinéma expérimental et d’images en mouvement, développe son projet autour de la diffusion, de la mise à disposition d’un laboratoire de pratique cinématographique et de la mise en place d’actions culturelles en lien avec un territoire.

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Las Mujeres de Pinochetde Eduardo Menz(Canada, 2004 - 12’)Dans ce film, le spectateur se voit forcé de jouer un rôle à travers le texte, le son et l’image. On y décortique les structures de classe et la signification de la beauté à travers l’histoire oubliée de deux femmes pendant le régime brutal de Pinochet vers la fin des années 1980. Une manière de revisiter le passé du Chili et de juxtaposer les différentes couches sociales d’un peuple.

Mirrorde Keith Sanborn(USA, 1999 - n&b - 6’)Une tentative d’atteindre Jeanne d’Arc dans ses derniers instants, alors qu’elle entrevoit la vision béatifique. Si Jeanne est le reflet de l’intelligence divine, le miroir fait allusion à l’idée de mirage historique, et bien sûr au stade du miroir de Jacques Lacan.

Release de Christoph Girardet (Allemagne, 1996 - 9’30)« Release est un film de destruction. Quatre séquences de King Kong ont été digitalisées, mises en pièce en mille fragments. Les gestes exagérés de la femme, hurlant en boucle, déploient sur un son synthétique et archaïque une narration propre parcourant toutes les étapes de la peur et du désir. » Marcel Shwieren

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Atlantiquesde Mati Diop(Sénégal/France, 2009 - documentaire - 16’)À la nuit tombée, autour d’un feu, Serigne, jeune Dakarois d’une vingtaine d’années, raconte à ses amis son odyssée clandestine.

River Ritesde Ben Russell(Suriname/USA, 2011 - docu/expérimental - 11’)Au bord du fleuve Suriname, Ben Russell filme une baignade, un pêcheur qui tire son filet de l’eau, une jeune fille lavant du linge sur une pierre. L’unité de temps est a priori close : c’est la durée d’une seule prise, une bobine de pellicule super-16.

Praça Walt Disney / Walt Disney Square de Renata Pinheiro & Sergio Oliveira (Brésil, 2011 - documentaire - 21’)À la manière de Jean Vigo dans À Propos de Nice, le film assemble la petite symphonie urbaine d’un quartier bordant la plage de Recife.

Sessiz-Be Deng / Silent (Silencieux) de L.Rezan Yesilbas(Turquie, 2012 - fiction - 14’)L’année 1984 à Diyarbakir. Zeynep, mère de trois enfants, veut visiter son mari en prison. Elle ne parle que kurde, sa langue maternelle, mais en prison celle-ci est strictement interdite. Sans l’usage du turc, elle se trouve dans l’impossibilité de prononcer un seul mot. Palme d’Or du court métrage Cannes 2012

0h : Grand AtelierLes 3 Continents présentent : Au fil de l’eauÀ travers des formes brèves et singulières, la sélection du Festival des 3 Continents nous promène d’Afrique en Amérique latine et en Asie. Une sorte d’introduction à la programmation du festival en défaisant aussi les frontières entre le documentaire, l’essai cinématographique et la fiction. Chaque année à la fin du mois de novembre le Festival des 3 Continents propose 80 à 100 films, fictions et documentaires, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Le 34e Festival aura lieu du 20 au 27 novembre 2012.

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1h15 : Grand AtelierFestival Premiers Plans présente : Best OfDepuis 1989, 100 jeunes réalisateurs viennent chaque année à Angers présenter leur film à un public toujours plus nombreux. Pour cette nouvelle édition de La Longue Nuit du Court, l’équipe a fait une sélection de courts métrages, films d’écoles de cinéma et travaux expérimentaux découverts et primés lors de la dernière édition du Festival Premiers Plans.La 25e édition du Festival aura lieu à Angers du 18 au 27 janvier 2013.

Juniorde Julia Ducournau(Fr, 2011 - fiction - 22’)Justine, dite Junior, 13 ans, des boutons et un sens de l’humour bien à elle, est un garçon manqué un brin misogyne. Alors qu’on lui a diagnostiqué une gastroentérite fulgurante, le corps de Junior devient le théâtre d’une métamorphose étrange …Prix du public, Prix des bibliothécaires et Prix d’interprétation féminine, Sélection officielle - Courts métrages français

Chacun son goût de Hyun Hee Kang (Fr, 2010 - animation - 3’)Poilu ou pas ? Une question de goût.Sélection officielle - Plans animés

Fais croquer de Yassine Qnia(Fr, 2011 - fiction - 22’)Yassine, jeune cinéphile passionné, veut tourner un film dans son quartier. Il souhaite associer ses amis d’enfance à son projet. Mais l’amitié a parfois ses travers…Prix CCAS, Sélection officielle - Courts métrages français

Kuhina de Joni Männistö(Finlande, 2011 - animation - 8’)Un enfant découvre la vie qui grouille à l’intérieur du cadavre d’un oiseau mort et commence à jouer avec.Sélection officielle - Films d’Ecoles

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