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Maison des Arts de Saint-Herblain Entrée libre et gratuite Programme des débats Place Publique Échangez, dialoguez, participez 2020 - 2021 saint-herblain.fr 16 e édition

Programme des débats 2020 Place Publique 2021

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Page 1: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Maison des Arts de Saint-Herblain

Entrée libreet gratuite

Programme des débats Place PubliqueÉchangez, dialoguez, participez

2020 -

2021

saint-herblain.fr

16e édition

Page 2: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Cyberharcèlement, la résistance s’organise Jeudi 24 septembre 2020

OK boomer ! Salut les vieux, bonjour des jeunes Jeudi 22 octobre 2020

Cachez ces lobbies que je ne saurais voir Jeudi 19 novembre 2020

Le sucre, ce délicieux poison Jeudi 10 décembre 2020

Tous en procès : une justice à l’américaine Jeudi 12 janvier 2021

Bioéthique : science à la vie, à la mort Jeudi 11 février 2021

La fabrique des hommes violents Jeudi 11 mars 2021

Violences d’État, violences légitimes ? Jeudi 22 avril 2021

T’es de quelle origine ? Le racisme à la française Jeudi 20 mai 2021

Le libéralisme, à bout de souffle ? Jeudi 17 juin 2021

10 débats en un coup d’œil4567

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MESURES SANITAIRESLe public sera informé des conditions d’accès et des mesures sanitaires en vigueur, sus-

ceptibles d’évolution, en amont de chaque débat.

Dans l’hypothèse où la situation sanitaire exigerait l’annulation d’un débat, l’organisation

et la diffusion de celui-ci en ligne pourra être envisagée, sous réserve d’un délai suffisant.

Toutes les infos en temps réel sur saint-herblain.fr et sur Ville de Saint-Herblain.

Page 3: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Bertrand AffiléMaire de Saint-HerblainVice-président de Nantes Métropole

La société dans laquelle nous vivons est en perpétuelle évolution. La crise sanitaire vient ainsi renforcer l’incertitude de ce que seront demain les contours de notre vie sociale, le champ des interactions possibles, les limites physiques à nos rencontres. En somme, tout ce qui fait la richesse des relations humaines.

Plus que jamais, la participation du plus grand nombre aux débats qui traversent notre société est nécessaire. C’est ce que propose la Ville de Saint-Herblain aux habitant·e·s de l’agglomération avec Place Publique, depuis plus de 15 ans.

Nos invité·e·s, journalistes, militant·e·s, membres d’associations, universitaires, représentant·e·s d’institutions, dialogueront une fois par mois avec le public autour des grands enjeux de notre temps : l’impact des réseaux sociaux sur la jeunesse, la place de l’éthique dans la science, les questionnements sur notre modèle économique, les conflits intergénérationnels…

Place publique nous invite à réfléchir sur ces thèmes qui nous touchent tous, à analyser les ressorts de chaque situation, enfin et surtout, à débattre des solutions à apporter aux grandes problématiques qui traversent notre société. Car c’est bien le fil rouge de cette saison : offrir un espace de dialogue, d’échange de propositions, pour construire collectivement le futur.

Page 4: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Cyberharcèlement, la résistance s’organiseSMS, réseaux sociaux, messageries instan-tanées, chats, jeux en ligne, site de partage de vidéos… Avec l’usage tous azimuts des technologies numériques, le cyberharcè-lement touche particulièrement les jeunes. Ultra connectés, ils sont une cible facile pour ces attaques perpétrées dans le but d’humilier, insulter, propager des rumeurs, intimider voire menacer.

Face à ces violences d’un nouveau genre, les parents, la communauté éducative, la justice et les forces de l’ordre s’organisent.

Comment outiller les parents pour prévenir et repérer les situations à risque  ? Quelle place la communauté éducative doit-elle prendre dans la prévention mais aussi la protection et le soutien aux victimes  ? Les moyens de la justice et des forces de l’ordre sont-ils suffisants pour protéger les victimes et identifier et punir les auteurs des faits ?

Pour en débattre :

Romane Tirel, chargée de projet au sein de Fragil, association nantaise d’éducation aux médias et aux pratiques numériques

Agnès Bourgeais-Duhem, conseillère principale d’éducation au collège Salvador-Allende à Rezé

Frédéric Lunven, policier formateur et intervenant scolaire à la Direction départementale de la sécurité publique 44

Animé par Mathilde Chevré, journaliste. Un partenariat entre la Ville de Saint-Herblain et le CRIJ Pays de la Loire dans le cadre de la Nantes Digital Week..

Jeudi 24 sept.à la Maison des Arts

20h _ 22h

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Page 5: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

OK boomer ! Salut les vieux, bonjour les jeunes

Rapport à l’argent, à la réussite sociale, au monde du travail, à la citoyenneté, aux discriminations… Le clivage entre les baby-boomers et les générations Y et Z s’incarne aujourd’hui en deux mots : « Ok boomer ! ». Prononcée par la députée Chlöe Swarbrick, 25 ans, dans l’enceinte du parlement néo-zélandais, la sentence lapidaire vise ceux qui sont nés dans les années fastes de l’après deuxième guerre mondiale. Le message est clair : « Cause toujours mon vieux. Tu ne peux pas comprendre. »

Retour de bâton mérité pour les enfants gâtés des années 1950 et 1960 qui ont profité des ressources de la planète sans réfléchir aux générations futures ? Dégagisme justifié face à une classe politique incapable de changer de logiciel ? Ou rejet stérile des « vieux » qui confine à l’âgisme, et que certains qualifient de racisme ?

Comment, face à cette fracture, favoriser les lieux de rencontres et de débat entre générations ? Ne se trouve-t-on pas devant une simple invention du marketing ?

Pour en débattre :

Monique Dagnaud, sociologue, spécialiste de la jeunesse et des medias. Autrice de « Génération Y, les jeunes et les réseaux sociaux : de la dérision à la subversion »

Vincent Cocquebert, rédacteur en chef de « Twenty » et auteur de « Millenials, burn out, X, Y, Z- comment l’arnaque des générations consume la jeunesse. »

Yasmina Lamraoui, responsable de l’Observatoire de l’engagement des jeunes de l’association de la Fondation étudiante pour la ville (Afev)

Animé par Alexandra Jore, journaliste

Jeudi 22 oct.à la Maison des Arts

20h _ 22h

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Page 6: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Cachez ces lobbiesque je ne saurais voir !

Simple plaidoyer pour les uns, pression inadmissible mettant en danger la démo-cratie pour les autres, les lobbies jouent aujourd’hui un rôle central dans l’élabora-tion du corpus législatif des États. Pourtant, leur rôle demeure flou aux yeux du grand public pour lequel ces groupes renvoient bien souvent à l’image d’acteurs tapis dans l’ombre agissant pour le compte d’intérêts privés.

Selon la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, le lobbying se définit comme « l’exercice par une personne morale ou physique d’actions de représentation et d’intérêts prenant l’initiative de contacter un responsable public pour essayer d’influen-cer une décision publique ».

Où s’arrête le plaidoyer, où commence le lobbying  ? Qu’en est-il réellement du rayon d’action des lobbies  en France et en Europe ? Faut-il se méfier de ces groupes de pression ? Si oui, quels outils faut-il mettre en place pour encadrer (limiter  ?) leurs actions et préserver ainsi le libre des choix des peuples ?

Pour en débattre :

Eliezer Garcia-Rosado, responsable du contrôle des représentants d’intérêt, Haute autorité pour la transparence de la vie publique

Guillaume Courty, professeur de science politique à l’université de Lille 2, spécialiste des lobbies et auteur de l’ouvrage « Le lobbying en France »

Elsa Foucraut, responsable du plaidoyer vie publique, Transparency International France

Éric Andrieu, eurodéputé PS

Animé par Pascal Massiot, journaliste

Jeudi 19 nov.à la Maison des Arts

20h _ 22h

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Page 7: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Le sucre, ce délicieux poison

Au tournant du XXe siècle, la consommation de sucre s’élevait à 5 kg par an et par Français. Elle s’établit aujourd’hui à 35kg en moyenne. Le sucre est partout, parfois visible, souvent invisible. Boissons, bonbons et gâteaux, plats préparés, charcuteries et pâtisseries, jus de fruits… Tous en contiennent, sous des termes souvent sibyllins : sirop de glucose, dextrose, maltose, amidon, sirop de candi, sirop de blé…

Les conséquences sanitaires de la surcon- sommation de sucre ont pourtant été lar-gement documentées : obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, cancers…

Malgré ces alertes scientifiques, la dange-rosité du sucre tarde à émerger dans les messages de santé publique. Comment expliquer ce retard ? Quelles conséquences sur la santé des consommateurs, et notam-ment des populations fragiles ? Faut-il taxer davantage les produits sucrés  ? Comment sensibiliser les consommateurs à leurs dan-gers ?

Jeudi 10 déc.à la Maison des Arts

Pour en débattre :

Thierry Souccar, journaliste scientifique spécialiste de nutrition, membre de l’American College of Nutrition, traducteur de l’ouvrage de Robert Lustig, « Sucre, l’amère vérité »

Charlotte Debras, doctorante à l’université Paris-13, spécialiste du lien entre sucre et santé

Thomas d’Amico, diététicien nutritionniste à la Maison de la nutrition, association de prévention de l’obésité en Champagne-Ardenne

Animé par Pierre-Yves Lange, journaliste

20h _ 22h

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Page 8: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Traduction en langue des signesLes débats Place publique sont traduits en direct en langue des signes françaisesur simple demande préalableau plus tard 10 jours avant la date du débat :

par mail à l’adresse [email protected]

par téléphone au 02 28 25 20 31.

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Page 9: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

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Page 10: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Tous en procès : une justice à l’américaine

Depuis plusieurs années, le phénomène de judiciarisation s’amplifie. Derrière ce néologisme hérité des États-Unis, se cache le recours de plus en plus systématique à des instances juridictionnelles, pour le traitement de questions qui auparavant y échappaient.

Médecine, enseignement, culture, Internet, vie des familles, des entreprises, des asso-ciations, voisinage, relations avec les admi-nistrations, les institutions et les collectivi-tés locales... aucun domaine n’y échappe.

Avec des citoyen·nes de plus en plus au fait de leurs droits, la recherche des responsabi-lités (et des coupables ?) est devenue plus accessible aux uns et aux autres. Pourtant, d’autres solutions existent avec des modes alternatifs de règlement des conflits tels que la médiation, la conciliation, le conven-tionnement. Pourrait-on imaginer un recours plus important à ces techniques  ? Ou la société est-elle inéluctablement appelée à se judiciariser ?

Jeudi 21 janv.à la Maison des Arts

Pour en débattre :

Denis Salas, magistrat, professeur d’université, enseignant-chercheur, président de l’Association française pour l’histoire de la justice depuis 2015, auteur de « Le courage de juger » paru en 2014

Hervé Le Borgne, juriste, président de l’UFC Que Choisir Nantes

Fanny Gérard-Farchini, médiatrice, avocate et formatrice

Animé par Antony Torzec, journaliste.

20h _ 22h

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Page 11: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Bioéthique :science à la vie, à la mort

Avec l’accélération du développement de la science et de la médecine, a émergé depuis un demi-siècle un questionnement récurrent sur la place de la morale dans le progrès. Contraception et avortement, cellules souches, don d’organe, assistance médicale à la fin de vie… En plus d’inévitables débats politiques, tous ces sujets ont soulevé de profondes questions d’éthique.

En France, c’est en 1994 que les premières lois de bioéthique sont votées par le Parlement. Les progrès techniques et médicaux de ces vingt dernières années ont déjà rendu nécessaire la révision de ces lois à deux reprises, en 2011, puis en 2020. Les limites actuelles posées par la législation française permettent-elles à la fois de ménager la liberté de la recherche scientifique et la protection de la dignité humaine  ? Comment se situe la France sur ces questions par rapport à ses voisins européens ?

Jeudi 11 fév.à la Maison des Arts

Pour en débattre :

Tatina Gründler, maîtresse de conférence à l’université de Nanterre, copilote du groupe de travail « Santé et bioéthique » à la Ligue des droits de l’Homme, membre de l’Agence de la biomédecine

Madeleine Denis, déléguée ligérienne de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité

Paul Barrière, médecin de la reproduction, responsable du Centre médical d’aide à la procréation au CHU de Nantes

Animé par Pascal Massiot, journaliste.

20h _ 22h

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Page 12: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

La fabriquedes hommes violents

Chaque année, 220 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles. En 2019, entre 122 et 149 femmes, selon les sources, ont été tuées par leur compagnon ou ex-com-pagnon, pour 121 meurtres en 2018.

La violence masculine n’est pas naturelle.Elle est engendrée par tout un processus éducatif et social qui encourage le déve-loppement et l’expression d’une virilité toxique dès le plus jeune âge. De la famille à la cour d’école en passant par les poli-tiques publiques, chacun prend sa part de responsabilité dans la valorisation d’une certaine idée de la masculinité : recherche de domination, réalisation de soi dans la compétition, répression des émotions.

Quels sont les facteurs qui favorisent la violence masculine au sens large ? Pourquoi éduque-t-on différemment les filles et les garçons ? Comment inverser la tendance et retrouver des relations équilibrées entre les deux sexes ? Quelles initiatives peuvent éviter la récidive des hommes violents ?

Jeudi 11 marsà la Maison des Arts

Pour en débattre :

Camille Robert, conseillère du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de Nantes

Sébastien Douaud, chef de service du service pénal socio-judiciaire à l’ADAES 44

Sylvie Ayral, docteure en sciences sociales, co-autrice de « Pour en finir avec la fabrique des garçons »

Yves Raibaud, géographe, spécialiste du genre, co-auteur de « Pour en finir avec la fabrique des garçons »

Animé par Alexandra Jore, journaliste

20h _ 22h

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Page 13: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Violences d’État, violences légitimes ?

Selon le sociologue allemand Max Weber, l’État est la seule institution revendiquant avec succès sur un territoire donné « le monopole de l’usage légitime de la force physique. » Aujourd’hui, c’est la proportion-nalité de cette violence et les moyens de la mettre en œuvre qui interrogent. Comment garantir l’ordre dans une démocratie, régime politique par essence ouvert aux dialogues conflictuels  ? Des nombreux cas de muti-lations recensés ces dernières années lors des manifestations à la pratique routinière du contrôle au faciès, en passant par les traitements dégradants subis en garde à vue, force est de constater que les débats sur les violences d’État se multiplient.

Dans un État de droit, quelles formes prennent aujourd’hui les violences physiques exercées sur les citoyen·ne·s ? Qui touchent-elles en premier lieu et dans quelle mesure ?

Et comment ces violences d’État sont-elles aujourd’hui perçues par le corps social  ? Au final, faut-il refonder certaines méthodes de travail de la police pour rapprocher les gardiens de la paix des habitant.e.s dont ils sont censés assurer la sécurité au quotidien ?

Jeudi 22 avrilà la Maison des Arts

20h _ 22h

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Pour en débattre :

David Dufresne, journaliste indépendant, récipiendaire en 2019 du Grand Prix du journalisme pour son travail sur le mouvement des Gilets Jaunes, réalisateur du film « Un pays qui se tient sage » (2020)

Jacques de Maillard, sociologue au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales

Anne-Laure Maduraud, magistrate, membre du Syndicat de la magistrature

Animé par Jean Chabod, journaliste

Page 14: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

T’es de quelle origine ?Le racisme à la française

Tous les jours, en France, les personnes racisées sont victimes de discriminations. Dans les médias, en politique, elles souffrent d’un manque de visibilité. Sommé.e.s de se justifier ici de leur nationalité, là de leur attachement aux valeurs républicaines, elles sont considérées comme des citoyen·ne·s de seconde zone.

Mais la société française peine à analyser et à combattre le racisme qui la traverse. Et dans le camp antiraciste, les visions s’opposent entre les humanistes universalistes, insistant sur l’égalité de tous les êtres humains, et celles et ceux pour qui des identités parti-culières nécessitent une reconnaissance spécifique. Avec les mobilisations contre les violences policières, la question du racisme institution-nel revient sur le devant de la scène. Quels en sont les ressorts historiques notamment au regard de l’esclavage et de la colonisation ? Peut-on conjuguer l’idéal d’intégration répu-blicaine et la prise en compte des questions raciales  ? De quels leviers disposons-nous pour faire – enfin – société ?

Jeudi 20 maià la Maison des Arts

Pour en débattre :

Françoise Vergès, originaire de La Réunion, politologue, spécialiste des conséquences politiques culturelles et économiques de l’esclavage et de la colonisation, militante féministe antiraciste

Ahmed Boubeker, sociologue spécialiste de l’immigration postcoloniale et de la question mémorielle

Dominique Sopo, président de SOS racisme

Rokhaya Diallo, journaliste, autrice, réalisatrice du documentaire « Où sont les noirs ? » (2020)

Mame-Fatou Niang, maîtresse de conférence en littérature francophone et française à l’université de Pittsburg, réalisatrice de « Mariannes noires » (2017), autrice d’ « Identités françaises. Banlieues, féminités et universalisme. » (2019)

Animé par Mathilde Chevré, journaliste.

20h _ 22h

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Page 15: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Le libéralisme à bout de souffle ?

De toutes les crises essuyées ces dernières années par le libéralisme économique, celle imputée à l’épidémie mondiale de COVID-19 restera comme un révélateur redoutable des impuissances d’un sys-tème économique pourtant vieux de deux siècles. Augmentation de la pauvreté, dif-ficultés d’accès aux denrées alimentaires, affaiblissement des services publics, destruction des écosystèmes naturels et émergence de nouvelles maladies…

Pourtant, le système a encore ses défenseurs. D’aucuns le disent pourvoyeur de croissance et de prospérité ; certains le pensent même garant de paix. Pour d’autres en revanche, le libéralisme apparaît comme un système inégal, anti-écologique et structurellement inefficace dans la satisfaction des besoins essentiels (sécurité alimentaire, accès à l’eau et à un système de santé et d’éducation performant...). Faut-il conserver le libéralisme malgré ses errances ? Permet-il à chacun d’accéder à ses besoins essentiels ? Au final, l’idéologie libérale sur le plan économique est-elle soluble avec l’idée d’une société frugale et respectueuse de son environnement ?

Pour en débattre :

Christophe Ramaux, économiste, enseignant-chercheur à l’université Paris 1, membre des Économistes atterrés auteur de « L’État social. Pour sortir du chaos néolibéral »

Hélène Botreau, responsable de la campagne Climat et sécurité alimentaire, Oxfam France

Animé par Jean Chabod, journaliste

Jeudi 17 juinà la Maison des Arts

20h _ 22h

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Page 16: Programme des débats 2020 Place Publique 2021

Maison des Arts 26 rue de Saint-Nazaire

Infospratiques

VERS LE PONT DE CHEVIRÉ

Porte d’Atlantis

26 rue de Saint-Nazaire

ArrêtMendès France

Bellevue

ArrêtMaison des Arts

ArrêtRomanet

Arrêt Tertre

Arrêt Neruda

TRAMWAY L 1

Arrêt Frachon

Porte deSaint-Herblain

MAISON DES ARTS

02 28 25 20 [email protected]

Renseignements :

Accès transports en communÀ 250 m : bus lignes 23, 59, 81, 91, arrêt Maison des ArtsÀ 500 m : tramway ligne 1 et bus ligne 20, arrêt Romanet

Accès véloNombreux stationnements disponibles devant l’entrée de la Maison des Arts.

saint-herblain.fr

Ville de Saint-Herblain2 rue de l’Hôtel-de-Ville BP 50167 - 44802 Saint-Herblain cedex - 02 28 25 20 00

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