QUELQUES HEURES DE PRINTEMPSDe Stéphane Brizé. France/2012/1h48. Avec Vincent Lindon, Hélène Vincent, E. Seigner.

Révélé grâce au succès de son 2ème film Je ne suis pas là pour être aimé, Stéphane Brizé a développé un cinéma d’auteur intimiste dont Mademoiselle Chambon était l’exemple le plus réussi. Ici, il retrouve Vincent Lindon 48 ans, obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée qui fait ressurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est condamnée par la maladie. Dans ces derniers mois de vie, seront-ils enfin capables de faire un pas l’un vers l’autre ? Par la grâce du jeu intériorisé des acteurs (dont la magnifique Hélène Vincent), le film nous fait ressentir toutes les contradictions de ces êtres blessés par la vie, dont les mots contredisent souvent les sentiments et se transforment en piques assassines. Le film évoque avec délicatesse le thème de la maladie et du suicide assisté, et parvient à réconcilier de manière bouleversante la mort et la vie en un seul plan...

CAMILLE REDOUBLEDe Noémie Lvovsky. France/2012/1h55. Avec Noémie Lvovsky, Samir Guesmi, Yolande Moreau, Denis Podalydès.

Rien ne va plus dans la vie de Camille, quadragénaire parisienne. Le soir du 31 décembre, Camille se trouve soudain renvoyée dans son passé. Elle se retrouve 25 ans plus tôt, lycéenne dans les années 80. Elle retrouve son premier amour, Eric. Va-t-elle l’aimer à nouveau alors qu’elle connaît la fin de leur histoire ?Noémie Lvovsky réussit ici un film à la fois grand public et osé. Comme dans Peggy Sus s’est mariée de Francis Ford Coppola auquel le film rend hommage, le comique et la magie du film naissent d’une situation fantasmatique, consistant à revivre son adolescence avec la maturité qui nous manquait alors. Noémie Lvovsky, interprète principale du film aux côtés d’une bande d’adolescentes, donne libre cours à sa fantaisie dans cette comédie habitée par la mélancolie, qui nous fait passer du rire aux larmes et qui touche par son énergie et sa sincérité…

MOBILE HOMEDe François Pirot. France/2012/1h35. Avec Arthur Dupont, Guillaume Gouix.

CHERCHER HORTENSE De Pascal Bonitzer. France/2012/1h40. Avec Jean-Pierre Bacri, Isabelle Carré, Kristin Scott Thomas.

L’ histoire d’amour de Damien et Iva s’est enlisée dans une routine empreinte de lassitude. Pour éviter à une certaine Zorica d’être expulsée, Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui le somme de demander l’aide de son père avec lequel il entretient une relation plus que distante. Cette mission hasardeuse plonge Damien dans une spirale qui va bouleverser sa vie…Pascal Bonitzer, qui nous avait habitués jusqu’ici à des comédies bourgeoises assez grinçantes nous séduit ici avec ce récit vif, acéré, caustique mais traversé de vrais enjeux. D’une invention et d’une drôlerie permanentes, le film est porté par un extraordinaire Jean Pierre Bacri, qui trouve ici un de ses meilleures rôles, bien au-delà de la figure du perpétuel bougon auquel on le réduit parfois : désenchanté, fatigué, puis bousculé, chamboulé, rendu à sa pleine humanité.

AG CINE 32MARDI 18 SEPTEMBRE

18h30 / Assemblée Générale20h30 / Avt Première

DANS LA MAISON de François Ozon

DU 5 au 25 septembre 2012

5 sept / 25 septwww.cine32.com05 62 60 61 04

PROGRAMMEN°7

CARTOON FORUMMARDI 11 SEPTEMBRE à 21h

Soirée courts métrages d’animation

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LES SAVEURS DU PALAISDe Christian Vincent. France/2012/1h35. Avec Catherine Frot, Jean D’ormesson, Hippolyte Girardot.

Prenez une histoire vraie, un scénario bien ficelé. Ajouter un zeste d’humour, un brin de poésie et faites la servir par un casting attachant. Vous obtenez un film savoureux et tendre concocté par Christian Vincent, Les Saveurs du Palais. C’est l’histoire d’Hortense Laborie (Catherine Frot), une cuisinière réputée du Périgord, qui va se retrouver propulsée, en quelques jours, responsable de la cuisine privée du président de la République, à l’Elysée. Avec son caractère bien trempé, elle va devoir se frotter à la lourdeur du protocole et éviter de se faire hâcher menu par les chefs de la cuisine centrale du palais en charge des repas officiels. Elle va surtout séduire un président à la recherche d’une cuisine authentique, familiale et chargée de souvenirs d’enfance. Un président inattendu puisqu’il est interprété par l’Académicien Jean d’Ormesson. L’histoire est librement inspirée de la vie de Danièle Delpeuch, qui officia dans la cuisine privée de l’Elysée à la demande de François Mitterrand. Une histoire qu’elle a racontée en 1997, dans un livre intitulé «Mes carnets de cuisine, du Périgord à l’Elysée».

CE QUE LE JOUR DOIT A LA NUITDe Alexandre Arcady. France/2012/1h39. Avec Nora Arnezeder, Fu’ad Ait Aattou, Anne Parillaud.

Le titre du nouveau film d’Alexandre Arcady n’est peut-être pas étranger à certains. «Ce que le jour doit à la nuit» est en effet un roman de Yasmina Khadra. Touchée par la grâce, l’adaptation ne trahit pas. Le romancier l’a confiée au réalisateur ” J’aurais pu écrire le roman, comme tu as fait ton adaptation”.Cette véritable fresque retrace les événements survenus en Algérie de 1930 à 1960, en suivant le parcours du jeune Younes. Alors qu’il n’a que 9 ans, son père ruiné le confie à son oncle, marié à une Française et intégré à la communauté pied-noir. Younes devient alors Jonas, se fait d’inséparables camarades parmi les jeunes colons… et rencontre Emilie. Débute une grande histoire d’amour, bientôt troublée par les conflits qui agitent le pays.

MOBILE HOMEDe François Pirot. France/2012/1h35. Avec Arthur Dupont, Guillaume Gouix.

Simon, la trentaine, revient dans son village natal. Il retrouve ses parents retraités, ainsi que Julien, son grand copain d’enfance, qui vit seul auprès de son père. Une idée saugrenue leur vient : les deux amis décident d’acheter un camping-car et de partir tenter l’aventure sur les routes. Une panne les retarde, puis le besoin d’argent. Le voyage ne commence pas. Il finit par commencer sur place. Joliment fantaisiste, dans ses ressorts comiques comme dans ses escapades sentimentales, Mobile Home est un divertissement de choix : léger, relevé d’un doux parfum d’absurde, bien joué. Nuancé, énergique, intéressant dans ses contrastes comme dans sa gémellité foncière : le duo Dupont-Gouix est un modèle d’équilibre, dont on s’attache sans mal à suivre les pérégrinations.Léger, Mobile Home ne l’est pourtant que dans sa première moitié, et jamais complètement. Très vite s’installe et se déploie une mélancolie posée sur une angoisse, dont on peut rire souvent, pas toujours...

KILLER JOEDe William Friedkin. EU/2011/1h42. Avec Matthew McConaughey, Emile Hirsch, Juno Temple. INTERDIT - 12 ans.

Chris, 22 ans, minable dealer de son état, doit trouver 6.000 dollars ou on ne donnera pas cher de sa peau. Une lueur d’espoir germe dans son esprit lorsque se présente à lui une arnaque à l’assurance vie. Celle que sa crapule de mère a contractée pour 50 000 dollars. Mais qui va se charger du sale boulot ? Killer Joe est appelé à la rescousse. Flic le jour, tueur à gages la nuit, il pourrait être la solution au problème.

William Friedkin grand exorciste de l’Amérique depuis quarante ans (French Connection, L’exorciste, Bug), signe un film noir et profondément sardonique avec pour héros un prince charmant psychopathe incarné par Matthew McConaughey. Jouissif, flippant et subversif, Killer Joe est une déconstruction de la famille américaine terriblement amorale et désespérée.

DARK HORSEDe Todd Solondz. EU/2012/1h25. Avec Jordan Gelber, Selma Blair, Justin Bartha.

Deux ans après Life During Wartime, le cinéaste – qui s’est imposé sans fracas comme l’un des plus sûrs talents du cinéma indépendant américain – livre une œuvre d’une mélancolie sans fond, délestée d’une certaine radicalité, mais forte d’une très grande acuité.Ayant jadis beaucoup observé les désastreux travers d’une société américaine malade de ses névroses et de ses obsessions, le cinéaste se fait ici moins grinçant, moins dérangeant, ce qui ne veut pas dire moins glaçant dans un registre très particulier de comédie dépressive.Voici donc Abe, trentenaire obèse habitant chez ses parents et employé à des tâches subalternes par son père, petit entrepreneur ayant réussi qui le considère depuis toujours comme un raté. Retenu par les fils de l’enfance, attaché à sa collection de jouets, roulant dans un 4×4 plus que voyant, Abe rencontre lors d’un mariage une jeune femme de son âge, visiblement très dépressive.

TROIS SOEURSDe Milagros Mumenthaler. Argentine/2011/1h32. Avec María Canale, Martina Juncadella

Du Tchekhov ? Presque. Comme dans la célèbre pièce de l’auteur russe, on retrouve 3 soeurs et une maison, mais à Buenos Aires. C’est l’été, il fait une chaleur écrasante. Marina, l’aînée, tente d’étudier ; Sofia passe son temps à se pomponner ; Violeta, la cadette, se traîne du lit au sofa, plongée dans une torpeur d’alligator. Entre elles, on sent de l’agacement, quelques signes de jalousie, une certaine affection aussi. Faut-il rester ensemble ou se séparer ?Milagros Mumenthaler, nouvelle réalisatrice venue d’Argentine, crée autour du lieu et des trois jeunes femmes un univers fascinant de doute et d’attente. Un certain étiolement menace, pourtant tout reste ouvert, possible... Le temps qu’on croyait arrêté se meut, on change de saison. Sans jamais quitter la maison et son jardin, on voit se dessiner en filigrane le destin probable des filles et la place que chacune s’est choisie au sein du trio.

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DU VENT DANS LES MOLLETS De Carine Tardieu. France/2012/1h28. Avec Agnès Jaoui, Denis Podalydès, Isabelle Carré, Isabella Rosselini …

Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d’amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté. Jusqu’au jour où son chemin croise celui de Valérie…Deuxième long-métrage de Carine Tardieu après La tête de maman, voici un délicieux portrait d’enfance au ton décalé, adapté du roman éponyme de Raphaële Moussafir. Bourré de trouvailles visuelles, Du vent dans les mollets est une petite fraîcheur à savourer cet été…

ASSOCIES CONTRE LE CRIMEDe Pascal Thomas. France/2012/1h44. Avec Catherine Frot, André Dussollier, Nicolas Marié.

Prudence et Bélisaire Beresford ont décidé de prendre un repos bien mérité. Mais une richissime héritière russe disparaît, et Prudence ne résiste pas à l’appel du danger. Bélisaire est bien obligé de suivre sa turbulente épouse. L’enquête va les conduire sur les traces d’un mystérieux savant qui détient le secret de l’éternelle jeunesse.Troisième volet des aventures du célèbre couple Beresford créé par Agatha Christie, cette nouvelle aventure réalisée par Pascal Thomas, interprétée par Catherine Frot et André Dussollier, mêle tous les ingrédients de la comédie policière, de « la fantaisie policière », avec ses incursions surprises dans la loufoquerie.

A PERDRE LA RAISONDe Joachim Lafosse. Belgique, France/2012/1h54. Avec Emilie Dequenne, Tahar Rahim, Niels Arestrup

Murielle et Mounir s’aiment passionnément. Depuis son enfance, le jeune homme d’origine marocaine vit chez le docteur Pinget, qui lui assure une vie matérielle aisée et l’élève comme si c’était son fils. Quand Mounir et Murielle décident de se marier et d’avoir des enfants, la dépendance du couple envers le médecin devient excessive. Murielle se retrouve alors enfermée dans un climat affectif irrespirable…Joachim Lafosse signe avec A perdre la raison son film le plus fort et le plus abouti, librement inspiré d’un fait divers intervenu en Belgique en 2007. Après Nue propriété et Elève libre, le réalisateur prolonge sa réflexion sur les rapports de pouvoir entre les êtres en s’emparant d’un fait divers tragique, qu’il transforme en un inéluctable drame familial et sociologique.

MONSIEUR LAZHARDe Philippe Falardeau. France/2012/1h35.Avec Mohamed Fellag, Sophie Nélisse, Émilien Néron.

Après C’est pas moi, je le jure !, Monsieur Lazhar est la seconde adaptation cinématographique d’une œuvre littéraire pour le réalisateur Philippe Falardeau, Le cinéaste nous offre ici un film réaliste et émouvant (sans tomber dans le pathos) à travers cet immigré algérien interprété par l’humoriste Mohamed Fellag. A Montréal, Bachir Lazhar, un immigré algérien, est embauché au pied levé pour remplacer une enseignante de primaire disparue subitement. Il apprend peu à peu à connaître et à s’attacher à ses élèves malgré le fossé culturel qui se manifeste dès la première leçon. Pendant que la classe amorce un lent processus de guérison, personne à l’école ne soupçonne le passé douloureux de Bachir, qui risque l’expulsion du pays à tout moment...

COMME UN HOMMEDe Safy Nebbou. France/2012/1h35. Avec Charles Berling, Emile Berling et Sarah Steml.

Louis, le fils du proviseur, est ami avec Greg, mauvais sujet menacé d’un renvoi pour avoir agressé sa prof d’anglais. Pour se venger, Greg décide de kidnapper la jeune femme. Louis suit. Mais, le jour où ils se décident enfin à la libérer, Greg ne vient pas au rendez-vous.Safy Nebbou (L’empreinte de l’ange, L’autre Dumas) s’est inspiré de Boileau- Narcejac, transposant l’intrigue à notre époque. Il ne s’agit pourtant pas d’illustrer le fléau de la violence en milieu scolaire, qui n’en est que le ressort de départ.Portée par Charles et Emile Berling, père et fils à la ville comme à l’écran, cette ambitieuse parenthèse initiatique écarte bien des facilités. Nuancier des états d’âme adolescents, méditation attentive sur les fragilités du rapport père-fils, sur l’amitié, le deuil, la cruauté trop présente, Ce film à la tension permanente s’inscrit parfaitement dans la tradition du film noir….

REBELLEDe Mark Andrews, Brenda Chapman. EU/2012/1h35. S’adresse aux enfants à partir de 6 ans.

Merida, l’impétueuse fille du roi, ne veut pas devenir princesse! Maniant l’arc comme personne, elle défie une tradition millénaire sacrée. Nouveau Pixar, le film orchestre de fort jolie façon la réconciliation entre enfants et parents, vivants et morts, monde sensible et univers magique.

LA PART DES ANGESDe Ken Loach. GB/2012/1h41. Prix du Jury Cannes 2012. Avec Paul Brannigan, John Henshaw, Gary Maitland.

On déguste en connaisseur ce film où des délinquants découvrent les délices du whisky de collection. Une comédie sociale revigorante sur fond de crise, emmenée par une bande de comédiens non professionnels, un film simple, touchant à l’humour communicatif.

SEXY DANCE 4De Scott Speer. EU/2012/1h39. Avec Adam G. Sevani, Kathryn McCormick, Ryan Guzman...

Émilie, fille d’un très riche homme d’affaires arrive à Miami où elle fait la connaissance de Sean, chef des MOB. Cette troupe organise des flash-mob décalés...4ème de la série, les chorégraphies sont époustouflantes, la musique entrainante, le divertissement complet...

SUPERSTARDe Xavier Giannoli. France/2012/1h40. Avec Kad Merad, Cécile de France, Mathieu Amalric.

Un anonyme devient soudain extraordinairement célèbre, sans comprendre pourquoi... « A partir d’une idée qui flirte avec le fantastique, Giannoli s’interroge profondément sur les paradoxes de la célébrité et les relations amour/haine que celle-ci entretient avec les médias, plus encore avec les gens, et plus que jamais depuis le début de l’ère du 2.0. C’est noir, grinçant, cinglant, et la descente aux enfers de ce monsieur tout-le-monde (impeccable Kad Merad), complètement paumé et bouffé par l’ogre médiatique, a quelque chose de tragique, de jubilatoire, de dérangeant... Passionnant. » Film De Culte

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CONFESSION D’UN ENFANT DU SIECLEDe Sylvie Verheyde. FR-GB/2012/2h. Avec Charlotte Gainsbourg, Pete Doherty.

Après Stella, largement autobiographique, Sylvie Verheyde se tourne vers la littérature pour réaliser son second long métrage. Inspiré d’un roman d’Alfred de Musset, le film, dont l’action se situe au XIXème siècle, présente d’étranges résonnances avec le monde d’aujourd’hui Pour incarner Oscar, le personnage principal, Sylvie Verheyde a choisi Pete Doherty car selon elle, «il symbolise le poète à la fois sacralisé et maudit, comme Musset en son temps».

Paris 1830. Octave, trahi par sa maîtresse, tombe dans le désespoir et la débauche : le “mal du siècle”. La mort de son père l’amène à la campagne où il rencontre Brigitte, c’est à nouveau la passion. Aura-t-il le courage d’y croire ?

EXPENDABLE 2De Simon West. EU/2012/1h42. Avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Jet Li.

The Expendables 2, second volet de la franchise Expendables que Stallone a lancée en 2010, est un impressionnant retour vers le passé, copie presque parfaite des films d’action des années 1980. À l’époque, Rocky et Rambo faisaient leur apparition sur les écrans, érigeant Stallone au rang de star hollywoodienne et de figure incontournable du genre. Trente ans plus tard, Sly n’arrive pas à raccrocher. Tout, dans ce film dont il cosigne le scénario et dans lequel il tient le rôle principal, a le goût des «eighties».

Les Expendables sont de retour pour sauver le monde et venger l’un des leurs, tué lors d’une opération. Fusillades et corps-à-corps s’enchaînent pendant 1 heure 45, un vrai festival de muscles et de testostérone.

JASON BOURNEDe Tony Gilroy. EU/2012/2h16. AvecJeremy Renner, Rachel Weisz, Edward Norton.

Jason Bourne : l’héritage est la suite indirecte de la trilogie avec Matt Damon qui a permis à l’acteur de gagner ses galons de mégastar et de s’imposer dans le genre action. Réalisé et écrit par Tony Gilroy, scénariste des trois précédents opus, le long-métrage étonne par sa rythmique et séduit, avec ses deux acteurs principaux.On croyait tout connaître de l’histoire de Jason Bourne et de son passé d’agent tueur malgré lui. Mais l’essentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye n’était que la partie émergée d’une conspiration plus ténébreuse, ourdie par d’autres branches du gouvernement et mettant en jeu d’autres agences de renseignement, d’autres programmes militaires, d’autres laboratoires secrets…

LE GUETTEURDe Michele Placido. France/2012/1h29. AvecDaniel Auteuil, Mathieu Kassovitz, Olivier Gourmet.

Le Guetteur est le premier film en français du cinéaste itialien Michele Placido, à qui l’on doit les polars transalpins Romanzo criminale et L’Ange du mal. Pour son nouveau thriller, l’ancien interprète du commissaire Corrado Cattani dans la série à succès La Mafia a décidé de replonger dans l’univers des malfrats le temps d’une chasse à l’homme gigantesque.

Le commissaire Mattei (Daniel Auteuil) est sur le point d’arrêter un célèbre gang de braqueurs de banques, lorsqu’un tireur d’élite (Mathieu Kassovitz), en couverture sur les toits, décime à lui seul une armée de flics et permet à ses complices de s’enfuir. Malheureusement, l’un d’eux est grièvement blessé et la suite de leur plan est compromis...

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LES TARIFS DU CINÉMAECRANS ENCHANTES ( -12 ans, 6ème place offerte ) /4 €

TARIF RSA : 3 € (6ème place offerte)CARNET DE 10 tickets / 55 €

Pass Culturel : 5,5 € (sur présentation du Pass)Adhésion : 20 € / Adhésion couple : 35 €

3D / supplément de 2 €12h15 et 10h / 4 €

LES TARIFS DU CINÉMATARIF PLEIN / 7 €

TARIF RÉDUIT / 5,50 €séances de 18h / lundi, mardi, mercredi, jeudi, sauf jours fériés étudiant, lycéen, - 15 ans, demandeur d’ emploi (sur justificatifs )

TARIF ADHÉRENT / 5 € (sur justificatifs )CARTE JLC (Jeunes Lycéens au Cinéma) / 3 €

Directeur de publication : Ciné 32 - Allée des Arts 32000 Auch - tél : 05 62 60 61 11 - Courriel : cine32@cine32.com Création : B.Bonnefrite design Impression : S3G imprimerie 47130 Estillac - ne pas jeter sur la voie publique

BARTABASdécouvrir ou revoir ses films.

En partenariat avec CIRCA, et à l’occasion de la venue de BARTABAS et du Cirque ZINGARO. Des séances sont organisées avant et après les représentations.

LE CAFE-CINE

son coin jeune public, son réseau wifi, ses journaux, ses jeux traditionnels et son équipe vous accueillent tous les jours :

en salle ou en TERRASSE, avant ou après les films,Du lundi au jeudi de 17h à 21h, Les vendredis et samedis de 16h à 22h Le dimanche de 10h30 à 20h et Le MIDI lors des séances de 12h15.

Vous y trouverez

Côté RESTO: Des produits bio, des produits locaux. Tartines-Salade ; Tartes-Salades ; Garbure ; Cassoulet gascon ; Planche de fromage et charcuterie… Des douceurs sucrées à l’heure du thé (tarte citron, tarte aux amandes, glaces…)

Côté BAR : Café Bio Ethiquable, Bière artisanale, une carte des vins concoctée par la cave Opera Vinalis . Du jus de Pomme bio (Les vergers de Paupène) + toutes les boissons habituelles…

GALOP ARRIEREDe Bartabas. France/2011/1h30.

DATES DE PROJECTIONS :Mercredi 5 septembre à 18h30 Vendredi 7 septembre à 17h15Dimanche 9 septembre à 20h30A partir d’extraits de films et de spectacles, Bartabas propose ici un condensé de 25 ans de créations équestres à l’occasion de l’anniversaire de la compagnie Zingaro. «J’ai voulu dans un galop arrière me re-tourner et me visiter avec curiosité. Tracer un parcours initiatique comme une mise en abîme».La fougue furieuse des Cabarets, les défis d’Opéra, la magie de Chimère, la beauté d’Éclipse, la célébration douloureuse de Triptyk, la méditation de Loungta, le dé-boulé iconoclaste de Battuta, tout est là, et pourtant un surcroît d’histoire secrète, intime, permet au film de ne pas seulement être une remémoration nostalgique, mais plutôt un voyage aux côtés de l’écuyer, du chorégraphe, du directeur de troupe, du no-made, du cinéaste et poète qu’est Bartabas.

CARTOON FORUMMARDI 11 SEPTEMBRE à 21h

Programme de courts-métrages d’animation d’une durée totale d’environ

1h20. En partenariat avec la Région Midi-Pyrénées.

Programme : Un film de présentation - suivi de deux à trois films produits par des sociétés d’animation en Midi-Pyrénées et 7 courts métrages nominés ou lauréat aux différentes éditions « Cartoon d’Or »

PROGRAMME :LES AS DE LA JUNGLE de David Alaux & Eric Tosti/4’30. FIREWALTZ de Marc Ménager et Mino Malan/05’44 LA THEORIE DU CHAT de Fred Gobin/6’43. LA REVOLUTION DES CRABES de Arthur de Pins/4’50. MADAGASCAR, CARNET DE VOYAGE de Bastien Dubois/12’00 THE PEARCE SISTERS de Luis Cook/09’27. MOBILE de Verena Fels/6’25. JOHN ET KAREN de Matthew Walker/04’00.

AG CINE 32MARDI 18 SEPTEMBRE

18h30 / Assemblée Générale20h30 / Avant Première du film

(ouvert au public, offert aux adhérents)

DANS LA MAISONDe François Ozon. France/2012. Avec Fabrice Luchini, Kristin Scott Thomas, E. Seigner.

Ce thriller raconte l’histoire d’un professeur de français qui pousse un adolescent à continuer à écrire. Le problème c’est que le jeune homme s’inspire de la vie de ses voisins pour ses travaux d’écriture et qu’il va se faire de plus en plus intrusif.C’est la deuxième fois que Fabrice Luchini tourne sous la direction de François Ozon, après Potiche en 2010.Le film est inspiré de la pièce de théâtre « Le garçon du dernier rang » de l’espagnol Juan Mayorga et sortira le 10 octobre prochain..