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CINEMA LEs 400 COUPs 4 rue Rasseteau 86100 Châtellerault Tél. 05 49 93 37 77 [email protected] les-400-coups.cine.allocine.fr www.facebook.com/cinemales400coups/ Du 5 au 30 Juin 2019 CINEMA Labellisé Jeune public Recherche & Découverte Répertoire & Patrimoine Penélope Cruz dans Douleur et gloire de Pedro Almodovar

Programme Juin 2019 - toile-libre.orgmyreader.toile-libre.org/uploads/My_5ced44a1455d5.pdf · de la star repris avec talent par Taron Egerton (l’acteur adoubé par la star pour

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  • CINEMA LEs 400 COUPs4 rue Rasseteau

    86100 Châtellerault

    Tél. 05 49 93 37 77

    [email protected]

    www.facebook.com/cinemales400coups/

    Chaque mercredi après-midi, le ilm est présenté aux enfants

    famille nombreuse, parent accompagnateur sur ilms P’tit

    ilms Ciné Pitchoun -

    sur présentation impérative de votre justiicatif à chaque séance ! à partir de

    ilm précédé d’un court métrage

    Avec L’Extra Court

    Du 5 au 30 Juin 2019

    C I N E M A

    Ces p’tites heures

    avant Lourdes

    Minnesota, et les voilà voguant vers

    Sergent ! « Réussir un ilm d’animation sur un chien héros de guerre en visant le jeune public sans que les adultes soient oubliés, c’est le pari que vient de gagner Richard Lanni, jusque-là producteur de ilms documentaires et de séries télévisées

    « Évitant le piège de l’anthropomorphisme et des animaux parlants, le grand mérite de ce ilm à l’animation et la direction artistique soignées est d’avoir cherché à rendre le

    les nuages !

    des images, de la musique et des bruitages offrent un réel

    Des vagues dans le cielle ciel, des oiseaux volent comme des danseurs, à l’unisson. L’un d’entre eux peine à effectuer ses exercices de voltige...Petite lamme réchauffe au coin du feu quand un soufle glacé éteint les braises ! Il sort dans la nuit étoilée à la recherche d’une petite lamme pour éclairer et réchauffer sa maison.Deux ballons

    à se croiser. Les aventuriers vont-ils réussir à se rencontrer ?

    de voler ? Qu’à cela ne tienne, il leur sufira d’inventer une

    pèlerins qui se mettent à nu, au propre - dans les piscines où ils se plongent dévêtus - comme au iguré - dans ce rapport direct, presque charnel à la Vierge…« L’incontestable réussite du ilm et l’émotion qui s’en dégage à de multiples reprises tiennent précisément au fait que Demaizière et Teurlai sont parvenus à «toucher» le cœur de Lourdes, tout au long de la saison de pèlerinage et des dix mois où ils y sont restés. Le respect qu’ils ont manifesté à l’égard du sujet, des malades et des bénévoles qu’ils ont rencontrés, transparaît de manière indéniable.»,« Pas facile de ilmer la foi sans se moquer, ni faire le procès de cette ville où une dévotion sincère côtoie un proit capitaliste de mauvais goût. Les cinéastes répondent par la distance, le cadre et le montage. Ils parviennent à ilmer la logistique, la solidarité, le décorum, sans jamais tomber dans les écueils de l’ironie, de l’apitoiement, du prosélytisme. Ils distinguent avec inesse la religion et ses dogmes discutables de la croyance intime, éminemment

    « En accrochant tous ces morceaux de vie tragi-comiques les uns aux autres, ne se contente pas de donner la parole à ceux que la société préfère habituellement cacher, mais en proite pour clamer haut et fort que face à l’adversité, l’union fait la force, et se transforme ainsi en un hymne au pouvoir de réconfort du vivre-ensemble. »,

    « Une mise en scène délicate atténue la lourdeur des tragédies relatées et réussit même à occulter ces invalidités, dérangeantes pour nos yeux accoutumés à la dictature de l’apparence, et parvient à nous époustouler, à partir d’une atmosphère qui suscite admiration et émotion. La caméra accorde la même attention aux intervenants et nous livre sans détour leurs réactions, leurs

    doutes et leurs craintes, leur maladresse, mais souligne aussi ce lien indéfectible d’amitié tissé entre malades et bénévoles, sans que jamais ne pointe la moindre once de pitié ou de servilité. (…) En accrochant tous ces morceaux de vie tragi-comiques les uns aux autres, contente pas de donner la parole à ceux que la société préfère habituellement cacher, mais en proite pour clamer haut et fort que face à l’adversité, l’union fait la force, et se transforme ainsi en un hymne au pouvoir de réconfort du vivre-ensemble. »,

    De Dexter Fletcher,

    Oficielle, Cannes 2019

    John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Le ilm retrace la métamorphose de

    possède toute la lamboyance et la joie qui manquaient à . À la façon d’une comédie musicale du West End transformant sa matière

    inalement pas une quelconque vérité sur Elton John, mais la beauté et la joie, un peu dans la lignée de ce que voulait faire Clint Eastwood avec « On ressort de la projection avec des paillettes collées sur la rétine, éblouis par ses costumes de scène lamboyants, rutilants, scintillants, dégoulinants. On en réchappe les oreilles bourdonnantes, électrisées par la dizaine (vingtaine ? on a arrêté de compter) de tubes de la star repris avec talent par Taron Egerton (l’acteur adoubé par la star pour jouer son rôle). On émerge étrangement étourdi, ébaubi de tant d’exubérance. Sans

    pétaradante ilm à la démesure d’Elton John. »,

    « La réalisation, s’amuse avec cette igure extravagante, embrassant sa démesure au travers d’une mise en scène débridée qui n’a pas peur de se tromper. Quitte à tenter

    débite ses scènes à une vitesse effarante, ne laissant pas au spectateur le temps de soufler, entre frénésie et pure

    « De l’enfant prodige à la star multi-millionaire, raconte avant tout la descente aux enfers

    d’Elton John, entre sexe, drogue et alcool. Peu importe si le ilm est idèle à la vie de l’artiste ; il s’en dégage une étonnante sincérité. Loin d’être un vrai feel-good

    est pourtant porteur d’une énergie communicative, emmenée par un Taron Edgerton en pleine forme. Une surprise rafraîchissante, dont on

    Labellisé Jeune publicRecherche & DécouverteRépertoire & Patrimoine

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  • inancier de l’année 2018

    avec Virginie Eira, Adèle Exarchopoulos,

    - Sélection Oficielle, Cannes 2019

    principal… qui est en couple avec la réalisatrice du ilm.

    à Stromboli pour la in du tournage, tout s’accélère à une

    « Virginie Eira, brillante dans , tient ici le rôle de sa vie. Elle n’est pas seulement Sibyl, le personnage

    , le ilm, son point de départ et son point d’arrivée, son alpha et son oméga. Comme Gena Rowlands, à laquelle on pense parfois, Virginie Eira est à l’aise dans tous les registres. Aussi funambulesque que le ilm, Virginie Eira invente son personnage en même temps qu’elle s’invente comme actrice. Ce qui donne le sentiment de voir, en temps réel, une véritable métamorphose à l’écran. Cette mue est également celle de Justine Triet, qui réussit l’exploit de faire un ilm de maturité sans rien perdre de sa folie. C’est cette double éclosion qui rend inalement

    « Avec un synopsis pareil, on se dit que ne peut être qu’une comédie. Et ce d’autant plus que les deux ilms

    compétition en Sélection oficielle ou à Un Certain regard… Il n’est pas plus possible ici de rendre compte des autres découvertes proposées par la Semaine de la Critique (dont le merveilleux dessin animé mélancolique pour adulte J’ai perdu mon corps), la sélection Acid (dont l’étonnant L’Angle mort de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic), la Quinzaine des réalisateurs (formellement très variée passant d’un ilm français comme Alice et le maire de Nicolas Pariser à des propositions de cinéma de genre y compris zombiesques, à une rareté géorgienne bouleversante And then we danced de Levan Akin). Tout au long des semaines et des mois à venir nous vous les signalerons sans faute.Malgré les multiples sollicitudes des écrans à images, ici et ailleurs, ou ici et chez-chacun – l’étroit chez-soi – nous comptons sur votre cinéphilie et votre curiosité pour partager avec nous le choix de la vision collective des œuvres en salle. Notre rôle est de susciter ce désir de cinéma. Que Cannes, caisse exceptionnelle de résonnance et de raisonnance du 7e Art, porte ses fruits au-delà des médiatiques marches rouges pour que les ilms les plus beaux, ceux qui nous aideront à vivre, des plus fragiles aux plus ambitieux, atteignent pleinement les spectateurs et offre longue vie au cinéma, et aux salles de cinéma.

    Pascal RobinDirecteur programmateur

    ATELIER « cinéma d’animation » en juilletLa MJC-cinéma les 400 coups organise, comme chaque été dans le cadre de Passeurs d’Images, un atelier de réalisation de ilm d’animation destiné aux enfants et adolescents de 12 à 15 ans.

    Cette activité consiste à réaliser un ilm d’animation, de l’écriture du scénario au montage en passant par la création des décors et des personnages, le tournage (image par image) et le bruitage. En fonction du ilm, les jeunes « réalisateurs-animateurs » seront amenés à utiliser des techniques comme le dessin animé, le papier découpé, les marionnettes animées ou encore le grattage sur pellicule.

    Cette activité ne nécessite aucune « qualité » artistique préalable, mais juste l’envie de découvrir et de participer activement à une activité créative collective.

    Cet atelier se déroulera du 8 au 19 juillet 2019 de 10h à 16h30 dans nos locaux en présence de l’artiste plasticienne Aurélie Mourier et de l’animateur de la MJC les 400 coups Raphaël Girardeau.

    Coût : 16€ (prix de l’adhésion à l’association)prise en charge possible en contactant votre maison de quartier

    Nombre de participants : 8Inscription et renseignement au cinéma les 400 coups

    auprès de Raphaël Girardeau : 05 49 93 37 77

    précédents de Justine Triet - - nous avaient convaincus qu’elle était

    sans doute la meilleure cinéaste française à œuvrer dans ce genre ô combien dificile - la comédie donc, et plus particulièrement la comédie loufoque. Plutôt que de remettre son titre en jeu, Justine Triet choisit une autre voie plus complexe, plus insaisissable, plus dépressive. Non qu’elle abandonne la comédie - le ilm frôle volontairement le vaudeville et fait rire plus d’une fois -, mais elle élargit considérablement sa palette en

    En fait, le nouveau ilm de Justine Triet c’est d’abord et surtout le récit d’une aventure intérieure. »,« Dans l’exploration de cette psyché dérangée, qu’est-ce qui relève de la réalité, du fantasme ou de la iction ? C’est toute l’habilité d’un scénario qui manipule à son tour le spectateur pour mieux créer le trouble. Il conirme en tout cas l’immense talent de Virginie Eira, sur lequel repose tout le ilm. Elle incarne une Sibyl poignante dont l’assurance tranquille se décompose graduellement, faisant déiler toute la gamme de ses émotions intérieures sur son beau visage. L’actrice, souvent cantonnée à des rôles de comédie prouve avec ce ilm qu’elle a été trop

    Prix d’interprétation masculine Antonio Banderas, Cannes 2019

    vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à

    romanesque, n’a jamais été aussi directe et épurée. Almodóvar n’écrira pas ses Mémoires, il vient de les ilmer. Sous son titre mi-Tolstoï, mi-soap opera,

    forme le hors-champ de toute son œuvre. Au sens littéral : un chef-d’œuvre. Cela aurait bien pu

    rampante qui contaminaient déjà les précédents ilms de

    « Le scénario d’mauvaise série B. Il recèle, en réalité, un véritable chef-d’œuvre. En faisant de son héros, un ouvrier au chômage, contraint de vivre dans un campement insalubre peuplé de tous les laissés-pour-compte de la société, le réalisateur en proite pour truffer son ilm d’allusions politiques, dénonçant les obsessions consuméristes de ces années

    de l’ère Trump. »,« Peu de ilms résonnent avec autant de force avec notre époque, notre société, que ce ilm de science-iction. est le ilm d’un homme en colère. Carpenter dénonce un système capitaliste sans vergogne qui s’enrichit sur le dos du peuple américain. Il décrit une Amérique cauchemardesque transformée en état totalitaire, avec une police fasciste, des banques toutes puissantes et des médias qui abrutissent

    est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de

    et le rappellent à l’ordre. Confronté à un terrible

    bouleverser sa vie à jamais. Mais qui va le faire entrer dans

    « On a échangé pas mal d’idées, même si on savait qu’on voulait se focaliser sur les semaines qui ont précédé son passage à l’Ouest. Au départ, je pensais que le scénario devait être linéaire. Mais au il de nos discussions, on

    mériter une palme d’or. »,, aussi splendide et iévreux que

    , est son jumeau plus apaisé. Le ilm est âpre mais chemine vers la réconciliation, le réveil des sensations perdues, la sortie de la dépression. Dificile de savoir pourquoi l’émotion nous assaille d’un bout à l’autre, mais l’évidence est là, auréolée d’un mystère. La quête de l’émotion, qu’elle soit douleur ou désir, est le grand sujet du ilm. (…) n’est pas un ilm-cerveau, plutôt un ilm-cœur, cœur mis à nu où il n’y a plus rien à cacher, où la vérité est là tout entière, sans faux-semblants. Le ilm est à cœur ouvert et c’est pour ça qu’il est si bouleversant. »,

    , son précédent ilm sélectionné à Cannes en 2016, Pedro Almodóvar s’inscrit dans une

    l’exubérance des sentiments et à la palette lamboyante de ses couleurs succèdent la nuance et les demi-teintes. La tonalité mélancolique et introspective du ilm pourra dérouter certains de ses plus idèles spectateurs. Elle n’en est que plus poignante et émouvante. Almodóvar trouve en Antonio Banderas un interprète à la mesure de la délicatesse de son scénario. Le cinéaste s’y met à nu comme jamais, solde avec douceur les comptes d’un parcours dans lequel la vie et le cinéma n’ont toujours fait qu’un, s’irriguant mutuellement. »,

    étonnant traic de lunettes. Une fois posées sur le nez,

    terrestres décidés à prendre le contrôle de la planète....« Avec son dispositif formel ludique, révélant une réalité anxiogène (ilmée en noir et blanc) sous le vernis d’illusion du monde moderne, anticapitaliste furieuse, et une satire désenchantée d’une Amérique reaganienne à bout de soufle, étouffée par une

    On y retrouve le pessimisme patenté et la paranoïa

    ÉDITOUne fois de plus, la récompense suprême échappe à Pedro Almodóvar. Douleur et Gloire était pourtant le favori de nombreux festivaliers du 72e Festival International du Film de Cannes. Le jury présidé par Alejandro Gonzalez Innaritu en a décidé autrement. C’est bien Parasite de Bong Joon-ho qui a reçu la Palme d’or.En réalité, ce palmarès n’est pas une surprise. Si c’est la première fois que la célèbre palme est attribuée à un cinéaste sud-coréen, Bong Joon-ho est un réalisateur des plus reconnus au monde.La veille du palmarès, Parasite recevait aussi le premier « Prix des cinémas Art et Essai » attribué par un jury international d’exploitants Art et essai. Parasite offre au spectateur un vrai grand ilm de cinéma, un thriller familial et politique mené avec un rythme impressionnant, une relecture cinématographique de la lutte des classes. Déroutant. Drôle. Violent. Passionnant. Parasite est à découvrir sans faute aux 400 coups dès le 19 juin prochain.

    Almodóvar aura été inalement récompensé indirectement par le biais d’Antonio Banderas, prix du meilleur acteur. Douleur et gloire, splendide et bouleversant ilm qui prolonge les grandes igures almodovariennes – les femmes, au premier rang desquelles sa mère en la belle personne de Penélope Cruz, la création et ses affres, la cinéphilie, la sublimation du réel – ouvre notre programme de juin.La qualité des ilms en compétition à Cannes était particulièrement exceptionnelle cette année. Et la présence française y compris féminine remarquable. Les Misérables – premier long métrage dément de Ladj Ly – repart de Cannes avec le Prix du Jury mérité. Le magistral Portrait de la jeune ille en feu de Céline Sciamma que nous découvrirons en septembre s’est vu attribué le Prix du scénario ; effectivement très inement écrit, il ne manque pourtant ni de mise en scène ni d’une prodigieuse direction d’actrices. Justine Triet offrait quant à elle son Sibyl, portrait de femme emballant, à la frontière des genres, avec une actrice que l’on sait incontournable depuis quelques temps, Virginie Eira. Sibyl est évidemment déjà dans votre programme, et ce jusqu’au 18 juin.Il y aurait tant à dire sur les cinéastes reconnus présents à Cannes et les nouveaux venus sur la croisette, en

    s’est rendu compte qu’il fallait éclater le récit sur trois temporalités : le Paris de 1961, la période 1955-61 à Leningrad et l’enfance à la in des années 40. Ces trois périodes s’enchevêtrent et permettent de comprendre l’évolution du garçon et ce qui l’a poussé à prendre sa décision en juin 1961 au Bourget. C’est à ce moment précis que les pièces du puzzle s’assemblent. »« Ralph Fiennes a fait appel à un inconnu, Oleg Ivenko, pour incarner le danseur étoile. Il a bien fait. En choisissant un véritable danseur, dont les traits du visage rappellent un peu ceux de Noureev, le cinéaste peut ainsi ilmer les entraînements et les ballets de façon crédible. Il émane aussi du jeune homme assez de charisme pour faire croire à l’ascendant que Noureev pouvait susciter. La richesse de la vie de Noureev après son passage à l’Ouest pourrait sans doute inspirer un autre ilm, mais en s’attardant uniquement aux jeunes années du personnage, le cinéaste a pu se concentrer sur une montée dramatique

    Park… - 2h12 - sortie : 5 juin 2019 - Corée du Sud – Prix des

    jour, leur ils réussit à se faire recommander pour donner

    « Malgré l’humour dévastateur du début, devient vite un ilm à suspense où la tragédie le dispute à la bouffonnerie : quand le destin s’abat sur cette maison de rêve le ilm bifurque vers la métaphysique et l’absurde kafkaïen. Tout cela est comme toujours chez le cinéaste, mis en boîte avec une maestria furieuse : les lents travellings dans la maison, la photographie glacée et luxuriante, le jeu subtil des acteurs entre agitation et hébétude, l’eficacité cinglante des cadres et la structure quasi théâtrale de la dramaturgie font de ce une œuvre jubilatoire en même temps qu’un instrument critique redoutable. »,

    « Force est de constater que l’auteur de (2003) et (2006) ne s’est jamais montré

    plus mordant, détonnant, incisif qu’à domicile, dans une Corée dont il s’est plu dès ses débuts à brocarder les travers, et où les inégalités sociales, la précarisation des emplois, la prédation inancière, la violence des rapports de classe, ont pris dernièrement des proportions alarmantes. C’est précisément de cela que parle ne laissant à ce titre aucun doute sur le fait que Bong Joon-ho n’est pas seulement un styliste virtuose, mais un

    feuilles ludique, cette tragi-comédie palpitante sur l’impasse des rapports de classe et sur une société - la coréenne autant que la nôtre - qui va droit dans le mur. Bong Joon-Ho encapsule le présent avec une acuité retorse et une ironie très chabrolienne : les a priori toxiques entre modestes et fortunés, notre dépendance à la technologie, et même les dérèglements climatiques. Courez voir ce ilm fou et in, ébouriffant de maîtrise. Un affreux, drôle et méchant, mais jamais nuisible. »

    En 1956, Betty et Jacques Villeminot partagèrent les derniers soufles de liberté des chasseurs-cueilleurs

    Tarif unique : 5,50 €

  • Assemblée générale de la MJC les 400 coupsJeudi 13 juin à 18h30

    18h30 : rapports moral, d’orientation, d’activités et inancier de l’année 2018

    Élections au Conseil d’AdministrationPot-pizza amical (participation demandée : 3€ / personne)20h45 : Film surprise en avant-première dans la limite

    des places disponibles

    SIBYLDe Justine Triet, avec Virginie Eira, Adèle Exarchopoulos, Gaspard Ulliel… - 1h40 - sortie : 24 mai 2019 - France / Belgique - Sélection Oficielle, Cannes 2019Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d’écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu’elle cherche l’inspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la recevoir. En plein tournage, elle est enceinte de l’acteur principal… qui est en couple avec la réalisatrice du ilm. Tandis qu’elle lui expose son dilemme passionnel, Sibyl, fascinée, l’enregistre secrètement. La parole de sa patiente nourrit son roman et la replonge dans le tourbillon de son passé. Quand Margot implore Sibyl de la rejoindre à Stromboli pour la in du tournage, tout s’accélère à une allure vertigineuse…« Virginie Eira, brillante dans Victoria, tient ici le rôle de sa vie. Elle n’est pas seulement Sibyl, le personnage principal, elle est Sibyl, le ilm, son point de départ et son point d’arrivée, son alpha et son oméga. Comme Gena Rowlands, à laquelle on pense parfois, Virginie Eira est à l’aise dans tous les registres. Aussi funambulesque que le ilm, Virginie Eira invente son personnage en même temps qu’elle s’invente comme actrice. Ce qui donne le sentiment de voir, en temps réel, une véritable métamorphose à l’écran. Cette mue est également celle de Justine Triet, qui réussit l’exploit de faire un ilm de maturité sans rien perdre de sa folie. C’est cette double éclosion qui rend inalement Sibyl si vivant et si réjouissant. », Les Inrocks.« Avec un synopsis pareil, on se dit que Sibyl ne peut être qu’une comédie. Et ce d’autant plus que les deux ilms

    compétition en Sélection oficielle ou à Un Certain regard… Il n’est pas plus possible ici de rendre compte des autres découvertes proposées par la Semaine de la Critique (dont le merveilleux dessin animé mélancolique pour adulte

    ), la sélection Acid (dont l’étonnant de Patrick Mario Bernard et Pierre

    Trividic), la Quinzaine des réalisateurs (formellement très variée passant d’un ilm français comme

    de Nicolas Pariser à des propositions de cinéma de genre y compris zombiesques, à une rareté géorgienne

    de Levan Akin). Tout au long des semaines et des mois à venir nous vous

    Malgré les multiples sollicitudes des écrans à images, ici et ailleurs, ou ici et chez-chacun – l’étroit chez-soi – nous

    partager avec nous le choix de la vision collective des œuvres en salle. Notre rôle est de susciter ce désir de cinéma. Que Cannes, caisse exceptionnelle de résonnance et de raisonnance du 7 Art, porte ses fruits au-delà des médiatiques marches rouges pour que les ilms les plus beaux, ceux qui nous aideront à vivre, des plus fragiles aux plus ambitieux, atteignent pleinement les spectateurs et offre longue vie au cinéma, et aux salles de cinéma.

    réalisation de ilm d’animation destiné aux enfants et

    Cette activité consiste à réaliser un ilm d’animation,

    par image) et le bruitage. En fonction du ilm, les jeunes « réalisateurs-animateurs » seront amenés à utiliser des

    activement à une activité créative collective.

    10h à 16h30 dans nos locaux en présence de l’artiste

    Coût : 16€ (prix de l’adhésion à l’association)prise en charge possible en contactant votre maison de quartier

    Nombre de participants : 8Inscription et renseignement au cinéma les 400 coups

    auprès de Raphaël Girardeau : 05 49 93 37 77

    précédents de Justine Triet - La Bataille de Solférino et, surtout, Victoria - nous avaient convaincus qu’elle était sans doute la meilleure cinéaste française à œuvrer dans ce genre ô combien dificile - la comédie donc, et plus particulièrement la comédie loufoque. Plutôt que de remettre son titre en jeu, Justine Triet choisit une autre voie plus complexe, plus insaisissable, plus dépressive. Non qu’elle abandonne la comédie - le ilm frôle volontairement le vaudeville et fait rire plus d’une fois -, mais elle élargit considérablement sa palette en mélangeant les genres avec un art souvent consommé. En fait, le nouveau ilm de Justine Triet c’est d’abord et surtout le récit d’une aventure intérieure. », Les Inrocks.« Dans l’exploration de cette psyché dérangée, qu’est-ce qui relève de la réalité, du fantasme ou de la iction ? C’est toute l’habilité d’un scénario qui manipule à son tour le spectateur pour mieux créer le trouble. Il conirme en tout cas l’immense talent de Virginie Eira, sur lequel repose tout le ilm. Elle incarne une Sibyl poignante dont l’assurance tranquille se décompose graduellement, faisant déiler toute la gamme de ses émotions intérieures sur son beau visage. L’actrice, souvent cantonnée à des rôles de comédie prouve avec ce ilm qu’elle a été trop longtemps sous-estimée. », La Croix.

    DOULEUR ET GLOIRE VOST De Pedro Almodóvar, avec Antonio Banderas, Penélope Cruz, Leonardo Sbaraglia… - 1h52 - sortie : 17 mai 2019 - Espagne - Prix d’interprétation masculine Antonio Banderas, Cannes 2019Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner…« Sa mise en scène, entre introspection clinique et vertige romanesque, n’a jamais été aussi directe et épurée. Almodóvar n’écrira pas ses Mémoires, il vient de les ilmer. Sous son titre mi-Tolstoï, mi-soap opera, Douleur et Gloire forme le hors-champ de toute son œuvre. Au sens littéral : un chef-d’œuvre. Cela aurait bien pu

    rampante qui contaminaient déjà les précédents ilms de

    « Le scénario d’mauvaise série B. Il recèle, en réalité, un véritable chef-d’œuvre. En faisant de son héros, un ouvrier au chômage, contraint de vivre dans un campement insalubre peuplé de tous les laissés-pour-compte de la société, le réalisateur en proite pour truffer son ilm d’allusions politiques, dénonçant les obsessions consuméristes de ces années

    de l’ère Trump. »,« Peu de ilms résonnent avec autant de force avec notre époque, notre société, que ce ilm de science-iction. est le ilm d’un homme en colère. Carpenter dénonce un système capitaliste sans vergogne qui s’enrichit sur le dos du peuple américain. Il décrit une Amérique cauchemardesque transformée en état totalitaire, avec une police fasciste, des banques toutes puissantes et des médias qui abrutissent

    est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de

    et le rappellent à l’ordre. Confronté à un terrible

    bouleverser sa vie à jamais. Mais qui va le faire entrer dans

    « On a échangé pas mal d’idées, même si on savait qu’on voulait se focaliser sur les semaines qui ont précédé son passage à l’Ouest. Au départ, je pensais que le scénario devait être linéaire. Mais au il de nos discussions, on

    mériter une palme d’or. »,, aussi splendide et iévreux que

    , est son jumeau plus apaisé. Le ilm est âpre mais chemine vers la réconciliation, le réveil des sensations perdues, la sortie de la dépression. Dificile de savoir pourquoi l’émotion nous assaille d’un bout à l’autre, mais l’évidence est là, auréolée d’un mystère. La quête de l’émotion, qu’elle soit douleur ou désir, est le grand sujet du ilm. (…) n’est pas un ilm-cerveau, plutôt un ilm-cœur, cœur mis à nu où il n’y a plus rien à cacher, où la vérité est là tout entière, sans faux-semblants. Le ilm est à cœur ouvert et c’est pour ça qu’il est si bouleversant. »,

    , son précédent ilm sélectionné à Cannes en 2016, Pedro Almodóvar s’inscrit dans une

    l’exubérance des sentiments et à la palette lamboyante de ses couleurs succèdent la nuance et les demi-teintes. La tonalité mélancolique et introspective du ilm pourra dérouter certains de ses plus idèles spectateurs. Elle n’en est que plus poignante et émouvante. Almodóvar trouve en Antonio Banderas un interprète à la mesure de la délicatesse de son scénario. Le cinéaste s’y met à nu comme jamais, solde avec douceur les comptes d’un parcours dans lequel la vie et le cinéma n’ont toujours fait qu’un, s’irriguant mutuellement. »,

    étonnant traic de lunettes. Une fois posées sur le nez,

    terrestres décidés à prendre le contrôle de la planète....« Avec son dispositif formel ludique, révélant une réalité anxiogène (ilmée en noir et blanc) sous le vernis d’illusion du monde moderne, anticapitaliste furieuse, et une satire désenchantée d’une Amérique reaganienne à bout de soufle, étouffée par une

    On y retrouve le pessimisme patenté et la paranoïa

    Une fois de plus, la récompense suprême échappe à Pedro Almodóvar. de nombreux festivaliers du 72 Festival International du Film de Cannes. Le jury présidé par Alejandro Gonzalez Innaritu en a décidé autrement. C’est bien de Bong Joon-ho qui a reçu la Palme d’or.En réalité, ce palmarès n’est pas une surprise. Si c’est la première fois que la célèbre palme est attribuée à un cinéaste sud-coréen, Bong Joon-ho est un réalisateur des plus reconnus au monde.La veille du palmarès, « Prix des cinémas Art et Essai » attribué par un jury international d’exploitants Art et essai. au spectateur un vrai grand ilm de cinéma, un thriller

    une relecture cinématographique de la lutte des classes. Déroutant. Drôle. Violent. Passionnant. est à découvrir sans faute aux 400 coups dès le 19 juin prochain.

    Almodóvar aura été inalement récompensé indirectement par le biais d’Antonio Banderas, prix du meilleur acteur.

    , splendide et bouleversant ilm qui prolonge les grandes igures almodovariennes – les femmes, au premier rang desquelles sa mère en la belle personne de Penélope Cruz, la création et ses affres, la cinéphilie, la sublimation du réel – ouvre notre programme de juin.La qualité des ilms en compétition à Cannes était particulièrement exceptionnelle cette année. Et la

    – premier long métrage dément de Ladj Ly – repart de Cannes avec le Prix du Jury mérité. Le magistral Portrait de la jeune ille en feu de Céline Sciamma que nous découvrirons en septembre s’est vu attribué le Prix du scénario ; effectivement très inement écrit, il ne manque pourtant ni de mise en scène ni d’une prodigieuse direction d’actrices. Justine Triet offrait quant à elle son , portrait de femme emballant, à la frontière des genres, avec une actrice que l’on sait incontournable depuis quelques temps, Virginie Eira.

    est évidemment déjà dans votre programme, et ce jusqu’au 18 juin.Il y aurait tant à dire sur les cinéastes reconnus présents à Cannes et les nouveaux venus sur la croisette, en

    s’est rendu compte qu’il fallait éclater le récit sur trois temporalités : le Paris de 1961, la période 1955-61 à Leningrad et l’enfance à la in des années 40. Ces trois périodes s’enchevêtrent et permettent de comprendre l’évolution du garçon et ce qui l’a poussé à prendre sa décision en juin 1961 au Bourget. C’est à ce moment précis que les pièces du puzzle s’assemblent. »« Ralph Fiennes a fait appel à un inconnu, Oleg Ivenko, pour incarner le danseur étoile. Il a bien fait. En choisissant un véritable danseur, dont les traits du visage rappellent un peu ceux de Noureev, le cinéaste peut ainsi ilmer les entraînements et les ballets de façon crédible. Il émane aussi du jeune homme assez de charisme pour faire croire à l’ascendant que Noureev pouvait susciter. La richesse de la vie de Noureev après son passage à l’Ouest pourrait sans doute inspirer un autre ilm, mais en s’attardant uniquement aux jeunes années du personnage, le cinéaste a pu se concentrer sur une montée dramatique

    Park… - 2h12 - sortie : 5 juin 2019 - Corée du Sud – Prix des

    jour, leur ils réussit à se faire recommander pour donner

    « Malgré l’humour dévastateur du début, devient vite un ilm à suspense où la tragédie le dispute à la bouffonnerie : quand le destin s’abat sur cette maison de rêve le ilm bifurque vers la métaphysique et l’absurde kafkaïen. Tout cela est comme toujours chez le cinéaste, mis en boîte avec une maestria furieuse : les lents travellings dans la maison, la photographie glacée et luxuriante, le jeu subtil des acteurs entre agitation et hébétude, l’eficacité cinglante des cadres et la structure quasi théâtrale de la dramaturgie font de ce une œuvre jubilatoire en même temps qu’un instrument critique redoutable. »,

    « Force est de constater que l’auteur de (2003) et (2006) ne s’est jamais montré

    plus mordant, détonnant, incisif qu’à domicile, dans une Corée dont il s’est plu dès ses débuts à brocarder les travers, et où les inégalités sociales, la précarisation des emplois, la prédation inancière, la violence des rapports de classe, ont pris dernièrement des proportions alarmantes. C’est précisément de cela que parle ne laissant à ce titre aucun doute sur le fait que Bong Joon-ho n’est pas seulement un styliste virtuose, mais un

    feuilles ludique, cette tragi-comédie palpitante sur l’impasse des rapports de classe et sur une société - la coréenne autant que la nôtre - qui va droit dans le mur. Bong Joon-Ho encapsule le présent avec une acuité retorse et une ironie très chabrolienne : les a priori toxiques entre modestes et fortunés, notre dépendance à la technologie, et même les dérèglements climatiques. Courez voir ce ilm fou et in, ébouriffant de maîtrise. Un affreux, drôle et méchant, mais jamais nuisible. »

    En 1956, Betty et Jacques Villeminot partagèrent les derniers soufles de liberté des chasseurs-cueilleurs

    Tarif unique : 5,50 €

    CM

  • inancier de l’année 2018

    avec Virginie Eira, Adèle Exarchopoulos,

    - Sélection Oficielle, Cannes 2019

    principal… qui est en couple avec la réalisatrice du ilm.

    à Stromboli pour la in du tournage, tout s’accélère à une

    « Virginie Eira, brillante dans , tient ici le rôle de sa vie. Elle n’est pas seulement Sibyl, le personnage

    , le ilm, son point de départ et son point d’arrivée, son alpha et son oméga. Comme Gena Rowlands, à laquelle on pense parfois, Virginie Eira est à l’aise dans tous les registres. Aussi funambulesque que le ilm, Virginie Eira invente son personnage en même temps qu’elle s’invente comme actrice. Ce qui donne le sentiment de voir, en temps réel, une véritable métamorphose à l’écran. Cette mue est également celle de Justine Triet, qui réussit l’exploit de faire un ilm de maturité sans rien perdre de sa folie. C’est cette double éclosion qui rend inalement

    « Avec un synopsis pareil, on se dit que ne peut être qu’une comédie. Et ce d’autant plus que les deux ilms

    compétition en Sélection oficielle ou à Un Certain regard… Il n’est pas plus possible ici de rendre compte des autres découvertes proposées par la Semaine de la Critique (dont le merveilleux dessin animé mélancolique pour adulte

    ), la sélection Acid (dont l’étonnant de Patrick Mario Bernard et Pierre

    Trividic), la Quinzaine des réalisateurs (formellement très variée passant d’un ilm français comme

    de Nicolas Pariser à des propositions de cinéma de genre y compris zombiesques, à une rareté géorgienne

    de Levan Akin). Tout au long des semaines et des mois à venir nous vous

    Malgré les multiples sollicitudes des écrans à images, ici et ailleurs, ou ici et chez-chacun – l’étroit chez-soi – nous

    partager avec nous le choix de la vision collective des œuvres en salle. Notre rôle est de susciter ce désir de cinéma. Que Cannes, caisse exceptionnelle de résonnance et de raisonnance du 7 Art, porte ses fruits au-delà des médiatiques marches rouges pour que les ilms les plus beaux, ceux qui nous aideront à vivre, des plus fragiles aux plus ambitieux, atteignent pleinement les spectateurs et offre longue vie au cinéma, et aux salles de cinéma.

    réalisation de ilm d’animation destiné aux enfants et

    Cette activité consiste à réaliser un ilm d’animation,

    par image) et le bruitage. En fonction du ilm, les jeunes « réalisateurs-animateurs » seront amenés à utiliser des

    activement à une activité créative collective.

    10h à 16h30 dans nos locaux en présence de l’artiste

    Coût : 16€ (prix de l’adhésion à l’association)prise en charge possible en contactant votre maison de quartier

    Nombre de participants : 8Inscription et renseignement au cinéma les 400 coups

    auprès de Raphaël Girardeau : 05 49 93 37 77

    précédents de Justine Triet - - nous avaient convaincus qu’elle était

    sans doute la meilleure cinéaste française à œuvrer dans ce genre ô combien dificile - la comédie donc, et plus particulièrement la comédie loufoque. Plutôt que de remettre son titre en jeu, Justine Triet choisit une autre voie plus complexe, plus insaisissable, plus dépressive. Non qu’elle abandonne la comédie - le ilm frôle volontairement le vaudeville et fait rire plus d’une fois -, mais elle élargit considérablement sa palette en

    En fait, le nouveau ilm de Justine Triet c’est d’abord et surtout le récit d’une aventure intérieure. »,« Dans l’exploration de cette psyché dérangée, qu’est-ce qui relève de la réalité, du fantasme ou de la iction ? C’est toute l’habilité d’un scénario qui manipule à son tour le spectateur pour mieux créer le trouble. Il conirme en tout cas l’immense talent de Virginie Eira, sur lequel repose tout le ilm. Elle incarne une Sibyl poignante dont l’assurance tranquille se décompose graduellement, faisant déiler toute la gamme de ses émotions intérieures sur son beau visage. L’actrice, souvent cantonnée à des rôles de comédie prouve avec ce ilm qu’elle a été trop

    Prix d’interprétation masculine Antonio Banderas, Cannes 2019

    vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à

    romanesque, n’a jamais été aussi directe et épurée. Almodóvar n’écrira pas ses Mémoires, il vient de les ilmer. Sous son titre mi-Tolstoï, mi-soap opera,

    forme le hors-champ de toute son œuvre. Au sens littéral : un chef-d’œuvre. Cela aurait bien pu

    rampante qui contaminaient déjà les précédents ilms de Carpenter. », Les Inrocks.« Le scénario d’Invasion Los Angeles laisse augurer une mauvaise série B. Il recèle, en réalité, un véritable chef-d’œuvre. En faisant de son héros, un ouvrier au chômage, contraint de vivre dans un campement insalubre peuplé de tous les laissés-pour-compte de la société, le réalisateur en proite pour truffer son ilm d’allusions politiques, dénonçant les obsessions consuméristes de ces années Reagan qui ressemblent rétrospectivement au «brouillon» de l’ère Trump. », Le Point.« Peu de ilms résonnent avec autant de force avec notre époque, notre société, que ce ilm de science-iction. Invasion Los Angeles est le ilm d’un homme en colère. Carpenter dénonce un système capitaliste sans vergogne qui s’enrichit sur le dos du peuple américain. Il décrit une Amérique cauchemardesque transformée en état totalitaire, avec une police fasciste, des banques toutes puissantes et des médias qui abrutissent les consommateurs. Du vrai cinéma prolétaire, et libertaire. », Arte.

    NOUREEV VOSTBiopicDe Ralph Fiennes, d’après la biographie de Julie Kavanagh, avec Oleg Ivenko, Ralph Fiennes, Louis Hofmann… - 2h02 - sortie : 19 juin 2019 - Royaume-Uni / France

    Jeune prodige du célèbre ballet du Kirov, Rudolf Noureev est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de l’Opéra. Fasciné par les folles nuits parisiennes et par la vie artistique et culturelle de la capitale, il se lie d’amitié avec Clara Saint, jeune femme introduite dans les milieux huppés. Mais les hommes du KGB chargés de le surveiller ne voient pas d’un bon œil ses fréquentations «occidentales» et le rappellent à l’ordre. Confronté à un terrible dilemme, Noureev devra faire un choix irrévocable, qui va bouleverser sa vie à jamais. Mais qui va le faire entrer dans l’Histoire…« On a échangé pas mal d’idées, même si on savait qu’on voulait se focaliser sur les semaines qui ont précédé son passage à l’Ouest. Au départ, je pensais que le scénario devait être linéaire. Mais au il de nos discussions, on

    mériter une palme d’or. », L’Obs.« Douleur et Gloire, aussi splendide et iévreux que Julieta, est son jumeau plus apaisé. Le ilm est âpre mais chemine vers la réconciliation, le réveil des sensations perdues, la sortie de la dépression. Dificile de savoir pourquoi l’émotion nous assaille d’un bout à l’autre, mais l’évidence est là, auréolée d’un mystère. La quête de l’émotion, qu’elle soit douleur ou désir, est le grand sujet du ilm. (…) Douleur et Gloire n’est pas un ilm-cerveau, plutôt un ilm-cœur, cœur mis à nu où il n’y a plus rien à cacher, où la vérité est là tout entière, sans faux-semblants. Le ilm est à cœur ouvert et c’est pour ça qu’il est si bouleversant. », Les Cahiers du Cinéma.« Depuis Julieta, son précédent ilm sélectionné à Cannes en 2016, Pedro Almodóvar s’inscrit dans une nouvelle veine narrative, plus sombre et plus sobre. À l’exubérance des sentiments et à la palette lamboyante de ses couleurs succèdent la nuance et les demi-teintes. La tonalité mélancolique et introspective du ilm pourra dérouter certains de ses plus idèles spectateurs. Elle n’en est que plus poignante et émouvante. Almodóvar trouve en Antonio Banderas un interprète à la mesure de la délicatesse de son scénario. Le cinéaste s’y met à nu comme jamais, solde avec douceur les comptes d’un parcours dans lequel la vie et le cinéma n’ont toujours fait qu’un, s’irriguant mutuellement. », La Croix.

    INVASION LOS ANGELES VOSTDe John Carpenter, avec Roddy Piper, Keith David, Meg Foster… - 1h33 - sortie : 19 avril 1989 ; version restaurée : 2 janvier 2019 - États-Unis

    À la recherche d’un travail, John Nada, découvre un étonnant traic de lunettes. Une fois posées sur le nez, elles permettent de détecter d’épouvantables extra-terrestres décidés à prendre le contrôle de la planète....« Avec son dispositif formel ludique, révélant une réalité anxiogène (ilmée en noir et blanc) sous le vernis d’illusion du monde moderne, Invasion Los Angeles est une charge anticapitaliste furieuse, et une satire désenchantée d’une Amérique reaganienne à bout de soufle, étouffée par une politique libérale agressive et un consumérisme forcené. On y retrouve le pessimisme patenté et la paranoïa

    Une fois de plus, la récompense suprême échappe à Pedro Almodóvar. de nombreux festivaliers du 72 Festival International du Film de Cannes. Le jury présidé par Alejandro Gonzalez Innaritu en a décidé autrement. C’est bien de Bong Joon-ho qui a reçu la Palme d’or.En réalité, ce palmarès n’est pas une surprise. Si c’est la première fois que la célèbre palme est attribuée à un cinéaste sud-coréen, Bong Joon-ho est un réalisateur des plus reconnus au monde.La veille du palmarès, « Prix des cinémas Art et Essai » attribué par un jury international d’exploitants Art et essai. au spectateur un vrai grand ilm de cinéma, un thriller

    une relecture cinématographique de la lutte des classes. Déroutant. Drôle. Violent. Passionnant. est à découvrir sans faute aux 400 coups dès le 19 juin prochain.

    Almodóvar aura été inalement récompensé indirectement par le biais d’Antonio Banderas, prix du meilleur acteur.

    , splendide et bouleversant ilm qui prolonge les grandes igures almodovariennes – les femmes, au premier rang desquelles sa mère en la belle personne de Penélope Cruz, la création et ses affres, la cinéphilie, la sublimation du réel – ouvre notre programme de juin.La qualité des ilms en compétition à Cannes était particulièrement exceptionnelle cette année. Et la

    – premier long métrage dément de Ladj Ly – repart de Cannes avec le Prix du Jury mérité. Le magistral Portrait de la jeune ille en feu de Céline Sciamma que nous découvrirons en septembre s’est vu attribué le Prix du scénario ; effectivement très inement écrit, il ne manque pourtant ni de mise en scène ni d’une prodigieuse direction d’actrices. Justine Triet offrait quant à elle son , portrait de femme emballant, à la frontière des genres, avec une actrice que l’on sait incontournable depuis quelques temps, Virginie Eira.

    est évidemment déjà dans votre programme, et ce jusqu’au 18 juin.Il y aurait tant à dire sur les cinéastes reconnus présents à Cannes et les nouveaux venus sur la croisette, en

    s’est rendu compte qu’il fallait éclater le récit sur trois temporalités : le Paris de 1961, la période 1955-61 à Leningrad et l’enfance à la in des années 40. Ces trois périodes s’enchevêtrent et permettent de comprendre l’évolution du garçon et ce qui l’a poussé à prendre sa décision en juin 1961 au Bourget. C’est à ce moment précis que les pièces du puzzle s’assemblent. »« Ralph Fiennes a fait appel à un inconnu, Oleg Ivenko, pour incarner le danseur étoile. Il a bien fait. En choisissant un véritable danseur, dont les traits du visage rappellent un peu ceux de Noureev, le cinéaste peut ainsi ilmer les entraînements et les ballets de façon crédible. Il émane aussi du jeune homme assez de charisme pour faire croire à l’ascendant que Noureev pouvait susciter. La richesse de la vie de Noureev après son passage à l’Ouest pourrait sans doute inspirer un autre ilm, mais en s’attardant uniquement aux jeunes années du personnage, le cinéaste a pu se concentrer sur une montée dramatique

    Park… - 2h12 - sortie : 5 juin 2019 - Corée du Sud – Prix des

    jour, leur ils réussit à se faire recommander pour donner

    « Malgré l’humour dévastateur du début, devient vite un ilm à suspense où la tragédie le dispute à la bouffonnerie : quand le destin s’abat sur cette maison de rêve le ilm bifurque vers la métaphysique et l’absurde kafkaïen. Tout cela est comme toujours chez le cinéaste, mis en boîte avec une maestria furieuse : les lents travellings dans la maison, la photographie glacée et luxuriante, le jeu subtil des acteurs entre agitation et hébétude, l’eficacité cinglante des cadres et la structure quasi théâtrale de la dramaturgie font de ce une œuvre jubilatoire en même temps qu’un instrument critique redoutable. »,

    « Force est de constater que l’auteur de (2003) et (2006) ne s’est jamais montré

    plus mordant, détonnant, incisif qu’à domicile, dans une Corée dont il s’est plu dès ses débuts à brocarder les travers, et où les inégalités sociales, la précarisation des emplois, la prédation inancière, la violence des rapports de classe, ont pris dernièrement des proportions alarmantes. C’est précisément de cela que parle ne laissant à ce titre aucun doute sur le fait que Bong Joon-ho n’est pas seulement un styliste virtuose, mais un

    feuilles ludique, cette tragi-comédie palpitante sur l’impasse des rapports de classe et sur une société - la coréenne autant que la nôtre - qui va droit dans le mur. Bong Joon-Ho encapsule le présent avec une acuité retorse et une ironie très chabrolienne : les a priori toxiques entre modestes et fortunés, notre dépendance à la technologie, et même les dérèglements climatiques. Courez voir ce ilm fou et in, ébouriffant de maîtrise. Un affreux, drôle et méchant, mais jamais nuisible. »

    En 1956, Betty et Jacques Villeminot partagèrent les derniers soufles de liberté des chasseurs-cueilleurs

    Tarif unique : 5,50 €

    Sortie nationale

  • inancier de l’année 2018

    avec Virginie Eira, Adèle Exarchopoulos,

    - Sélection Oficielle, Cannes 2019

    principal… qui est en couple avec la réalisatrice du ilm.

    à Stromboli pour la in du tournage, tout s’accélère à une

    « Virginie Eira, brillante dans , tient ici le rôle de sa vie. Elle n’est pas seulement Sibyl, le personnage

    , le ilm, son point de départ et son point d’arrivée, son alpha et son oméga. Comme Gena Rowlands, à laquelle on pense parfois, Virginie Eira est à l’aise dans tous les registres. Aussi funambulesque que le ilm, Virginie Eira invente son personnage en même temps qu’elle s’invente comme actrice. Ce qui donne le sentiment de voir, en temps réel, une véritable métamorphose à l’écran. Cette mue est également celle de Justine Triet, qui réussit l’exploit de faire un ilm de maturité sans rien perdre de sa folie. C’est cette double éclosion qui rend inalement

    « Avec un synopsis pareil, on se dit que ne peut être qu’une comédie. Et ce d’autant plus que les deux ilms

    compétition en Sélection oficielle ou à Un Certain regard… Il n’est pas plus possible ici de rendre compte des autres découvertes proposées par la Semaine de la Critique (dont le merveilleux dessin animé mélancolique pour adulte

    ), la sélection Acid (dont l’étonnant de Patrick Mario Bernard et Pierre

    Trividic), la Quinzaine des réalisateurs (formellement très variée passant d’un ilm français comme

    de Nicolas Pariser à des propositions de cinéma de genre y compris zombiesques, à une rareté géorgienne

    de Levan Akin). Tout au long des semaines et des mois à venir nous vous

    Malgré les multiples sollicitudes des écrans à images, ici et ailleurs, ou ici et chez-chacun – l’étroit chez-soi – nous

    partager avec nous le choix de la vision collective des œuvres en salle. Notre rôle est de susciter ce désir de cinéma. Que Cannes, caisse exceptionnelle de résonnance et de raisonnance du 7 Art, porte ses fruits au-delà des médiatiques marches rouges pour que les ilms les plus beaux, ceux qui nous aideront à vivre, des plus fragiles aux plus ambitieux, atteignent pleinement les spectateurs et offre longue vie au cinéma, et aux salles de cinéma.

    réalisation de ilm d’animation destiné aux enfants et

    Cette activité consiste à réaliser un ilm d’animation,

    par image) et le bruitage. En fonction du ilm, les jeunes « réalisateurs-animateurs » seront amenés à utiliser des

    activement à une activité créative collective.

    10h à 16h30 dans nos locaux en présence de l’artiste

    Coût : 16€ (prix de l’adhésion à l’association)prise en charge possible en contactant votre maison de quartier

    Nombre de participants : 8Inscription et renseignement au cinéma les 400 coups

    auprès de Raphaël Girardeau : 05 49 93 37 77

    précédents de Justine Triet - - nous avaient convaincus qu’elle était

    sans doute la meilleure cinéaste française à œuvrer dans ce genre ô combien dificile - la comédie donc, et plus particulièrement la comédie loufoque. Plutôt que de remettre son titre en jeu, Justine Triet choisit une autre voie plus complexe, plus insaisissable, plus dépressive. Non qu’elle abandonne la comédie - le ilm frôle volontairement le vaudeville et fait rire plus d’une fois -, mais elle élargit considérablement sa palette en

    En fait, le nouveau ilm de Justine Triet c’est d’abord et surtout le récit d’une aventure intérieure. »,« Dans l’exploration de cette psyché dérangée, qu’est-ce qui relève de la réalité, du fantasme ou de la iction ? C’est toute l’habilité d’un scénario qui manipule à son tour le spectateur pour mieux créer le trouble. Il conirme en tout cas l’immense talent de Virginie Eira, sur lequel repose tout le ilm. Elle incarne une Sibyl poignante dont l’assurance tranquille se décompose graduellement, faisant déiler toute la gamme de ses émotions intérieures sur son beau visage. L’actrice, souvent cantonnée à des rôles de comédie prouve avec ce ilm qu’elle a été trop

    Prix d’interprétation masculine Antonio Banderas, Cannes 2019

    vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à

    romanesque, n’a jamais été aussi directe et épurée. Almodóvar n’écrira pas ses Mémoires, il vient de les ilmer. Sous son titre mi-Tolstoï, mi-soap opera,

    forme le hors-champ de toute son œuvre. Au sens littéral : un chef-d’œuvre. Cela aurait bien pu

    rampante qui contaminaient déjà les précédents ilms de

    « Le scénario d’mauvaise série B. Il recèle, en réalité, un véritable chef-d’œuvre. En faisant de son héros, un ouvrier au chômage, contraint de vivre dans un campement insalubre peuplé de tous les laissés-pour-compte de la société, le réalisateur en proite pour truffer son ilm d’allusions politiques, dénonçant les obsessions consuméristes de ces années

    de l’ère Trump. »,« Peu de ilms résonnent avec autant de force avec notre époque, notre société, que ce ilm de science-iction. est le ilm d’un homme en colère. Carpenter dénonce un système capitaliste sans vergogne qui s’enrichit sur le dos du peuple américain. Il décrit une Amérique cauchemardesque transformée en état totalitaire, avec une police fasciste, des banques toutes puissantes et des médias qui abrutissent

    est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de

    et le rappellent à l’ordre. Confronté à un terrible

    bouleverser sa vie à jamais. Mais qui va le faire entrer dans

    « On a échangé pas mal d’idées, même si on savait qu’on voulait se focaliser sur les semaines qui ont précédé son passage à l’Ouest. Au départ, je pensais que le scénario devait être linéaire. Mais au il de nos discussions, on

    mériter une palme d’or. »,, aussi splendide et iévreux que

    , est son jumeau plus apaisé. Le ilm est âpre mais chemine vers la réconciliation, le réveil des sensations perdues, la sortie de la dépression. Dificile de savoir pourquoi l’émotion nous assaille d’un bout à l’autre, mais l’évidence est là, auréolée d’un mystère. La quête de l’émotion, qu’elle soit douleur ou désir, est le grand sujet du ilm. (…) n’est pas un ilm-cerveau, plutôt un ilm-cœur, cœur mis à nu où il n’y a plus rien à cacher, où la vérité est là tout entière, sans faux-semblants. Le ilm est à cœur ouvert et c’est pour ça qu’il est si bouleversant. »,

    , son précédent ilm sélectionné à Cannes en 2016, Pedro Almodóvar s’inscrit dans une

    l’exubérance des sentiments et à la palette lamboyante de ses couleurs succèdent la nuance et les demi-teintes. La tonalité mélancolique et introspective du ilm pourra dérouter certains de ses plus idèles spectateurs. Elle n’en est que plus poignante et émouvante. Almodóvar trouve en Antonio Banderas un interprète à la mesure de la délicatesse de son scénario. Le cinéaste s’y met à nu comme jamais, solde avec douceur les comptes d’un parcours dans lequel la vie et le cinéma n’ont toujours fait qu’un, s’irriguant mutuellement. »,

    étonnant traic de lunettes. Une fois posées sur le nez,

    terrestres décidés à prendre le contrôle de la planète....« Avec son dispositif formel ludique, révélant une réalité anxiogène (ilmée en noir et blanc) sous le vernis d’illusion du monde moderne, anticapitaliste furieuse, et une satire désenchantée d’une Amérique reaganienne à bout de soufle, étouffée par une

    On y retrouve le pessimisme patenté et la paranoïa

    Une fois de plus, la récompense suprême échappe à Pedro Almodóvar. de nombreux festivaliers du 72 Festival International du Film de Cannes. Le jury présidé par Alejandro Gonzalez Innaritu en a décidé autrement. C’est bien de Bong Joon-ho qui a reçu la Palme d’or.En réalité, ce palmarès n’est pas une surprise. Si c’est la première fois que la célèbre palme est attribuée à un cinéaste sud-coréen, Bong Joon-ho est un réalisateur des plus reconnus au monde.La veille du palmarès, « Prix des cinémas Art et Essai » attribué par un jury international d’exploitants Art et essai. au spectateur un vrai grand ilm de cinéma, un thriller

    une relecture cinématographique de la lutte des classes. Déroutant. Drôle. Violent. Passionnant. est à découvrir sans faute aux 400 coups dès le 19 juin prochain.

    Almodóvar aura été inalement récompensé indirectement par le biais d’Antonio Banderas, prix du meilleur acteur.

    , splendide et bouleversant ilm qui prolonge les grandes igures almodovariennes – les femmes, au premier rang desquelles sa mère en la belle personne de Penélope Cruz, la création et ses affres, la cinéphilie, la sublimation du réel – ouvre notre programme de juin.La qualité des ilms en compétition à Cannes était particulièrement exceptionnelle cette année. Et la

    – premier long métrage dément de Ladj Ly – repart de Cannes avec le Prix du Jury mérité. Le magistral Portrait de la jeune ille en feu de Céline Sciamma que nous découvrirons en septembre s’est vu attribué le Prix du scénario ; effectivement très inement écrit, il ne manque pourtant ni de mise en scène ni d’une prodigieuse direction d’actrices. Justine Triet offrait quant à elle son , portrait de femme emballant, à la frontière des genres, avec une actrice que l’on sait incontournable depuis quelques temps, Virginie Eira.

    est évidemment déjà dans votre programme, et ce jusqu’au 18 juin.Il y aurait tant à dire sur les cinéastes reconnus présents à Cannes et les nouveaux venus sur la croisette, en

    s’est rendu compte qu’il fallait éclater le récit sur trois temporalités : le Paris de 1961, la période 1955-61 à Leningrad et l’enfance à la in des années 40. Ces trois périodes s’enchevêtrent et permettent de comprendre l’évolution du garçon et ce qui l’a poussé à prendre sa décision en juin 1961 au Bourget. C’est à ce moment précis que les pièces du puzzle s’assemblent. », Ralph Fiennes.« Ralph Fiennes a fait appel à un inconnu, Oleg Ivenko, pour incarner le danseur étoile. Il a bien fait. En choisissant un véritable danseur, dont les traits du visage rappellent un peu ceux de Noureev, le cinéaste peut ainsi ilmer les entraînements et les ballets de façon crédible. Il émane aussi du jeune homme assez de charisme pour faire croire à l’ascendant que Noureev pouvait susciter. La richesse de la vie de Noureev après son passage à l’Ouest pourrait sans doute inspirer un autre ilm, mais en s’attardant uniquement aux jeunes années du personnage, le cinéaste a pu se concentrer sur une montée dramatique plus précise. », La Presse.

    PARASITE VOST De Bong Joon-Ho, avec Song Kang-Ho, Cho Yeo-Jeong, So-Dam Park… - 2h12 - sortie : 5 juin 2019 - Corée du Sud – Prix des cinémas Art et Essai, Palme d’or, Cannes 2019

    Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur ils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne... « Malgré l’humour dévastateur du début, Parasite devient vite un ilm à suspense où la tragédie le dispute à la bouffonnerie : quand le destin s’abat sur cette maison de rêve le ilm bifurque vers la métaphysique et l’absurde kafkaïen. Tout cela est comme toujours chez le cinéaste, mis en boîte avec une maestria furieuse : les lents travellings dans la maison, la photographie glacée et luxuriante, le jeu subtil des acteurs entre agitation et hébétude, l’eficacité cinglante des cadres et la structure quasi théâtrale de la dramaturgie font de ce Parasite une œuvre jubilatoire en même temps qu’un instrument critique redoutable. », Première.

    « Force est de constater que l’auteur de Memories of Murder (2003) et The Host (2006) ne s’est jamais montré plus mordant, détonnant, incisif qu’à domicile, dans une Corée dont il s’est plu dès ses débuts à brocarder les travers, et où les inégalités sociales, la précarisation des emplois, la prédation inancière, la violence des rapports de classe, ont pris dernièrement des proportions alarmantes. C’est précisément de cela que parle Parasite, ne laissant à ce titre aucun doute sur le fait que Bong Joon-ho n’est pas seulement un styliste virtuose, mais un véritable cinéaste politique. », Le Monde.« Moins vous en saurez, plus vous apprécierez ce mille-feuilles ludique, cette tragi-comédie palpitante sur l’impasse des rapports de classe et sur une société - la coréenne autant que la nôtre - qui va droit dans le mur. Bong Joon-Ho encapsule le présent avec une acuité retorse et une ironie très chabrolienne : les a priori toxiques entre modestes et fortunés, notre dépendance à la technologie, et même les dérèglements climatiques. Courez voir ce ilm fou et in, ébouriffant de maîtrise. Un Parasite affreux, drôle et méchant, mais jamais nuisible. », L’Obs.

    LE RÊVE BRISÉ DES ABORIGÈNES DocumentaireDe Patrick Bernard & Ken Ung - 50 min - France

    En 1956, Betty et Jacques Villeminot partagèrent les derniers soufles de liberté des chasseurs-cueilleurs aborigènes du centre rouge australien. Patrick Bernard et Ken Ung sont allés tout récemment retrouver les descendants de ces communautés. Les images tournées hier par ces deux pionniers de l’exploration ethnographique que sont Betty et Jacques Villeminot et celles réalisées aujourd’hui par l’équipe Anako nous éclairent d’un regard nouveau sur ce que furent il y a 60 ans et ce que sont devenus aujourd’hui les derniers Aborigènes du centre rouge australien…

    Ciné-débat jeudi 20 juin à 20h30animé par Patrick Bernard, producteur et réalisateur

    dans le cadre de la 5e édition du Festival Anako du Film Ethnographique.

    Tarif unique : 5,50 €

  • Chaque mercredi après-midi, le ilm est présenté aux enfants

    famille nombreuse, parent accompagnateur sur ilms P’tit

    ilms Ciné Pitchoun -

    sur présentation impérative de votre justiicatif à chaque séance ! à partir de

    ilm précédé d’un court métrage

    Avec L’Extra Court

    Ces p’tites heures

    avant Lourdes

    Minnesota, et les voilà voguant vers

    Sergent ! « Réussir un ilm d’animation sur un chien héros de guerre en visant le jeune public sans que les adultes soient oubliés, c’est le pari que vient de gagner Richard Lanni, jusque-là producteur de ilms documentaires et de séries télévisées

    « Évitant le piège de l’anthropomorphisme et des animaux parlants, le grand mérite de ce ilm à l’animation et la direction artistique soignées est d’avoir cherché à rendre le

    les nuages !

    des images, de la musique et des bruitages offrent un réel

    Des vagues dans le cielle ciel, des oiseaux volent comme des danseurs, à l’unisson. L’un d’entre eux peine à effectuer ses exercices de voltige...Petite lamme réchauffe au coin du feu quand un soufle glacé éteint les braises ! Il sort dans la nuit étoilée à la recherche d’une petite lamme pour éclairer et réchauffer sa maison.Deux ballons

    à se croiser. Les aventuriers vont-ils réussir à se rencontrer ?

    de voler ? Qu’à cela ne tienne, il leur sufira d’inventer une

    LOURDES DocumentaireDe Thierry Demaizière & Alban Teurlai - 1h31 - sortie : 8 mai 2019 - France

    Le rocher de la grotte de Lourdes est caressé par des dizaines de millions de personnes qui y ont laissé l’empreinte de leurs rêves, leurs attentes, leurs espoirs et leurs peines. À Lourdes convergent toutes les fragilités, toutes les pauvretés. Le sanctuaire est un refuge pour les pèlerins qui se mettent à nu, au propre - dans les piscines où ils se plongent dévêtus - comme au iguré - dans ce rapport direct, presque charnel à la Vierge…« L’incontestable réussite du ilm et l’émotion qui s’en dégage à de multiples reprises tiennent précisément au fait que Demaizière et Teurlai sont parvenus à «toucher» le cœur de Lourdes, tout au long de la saison de pèlerinage et des dix mois où ils y sont restés. Le respect qu’ils ont manifesté à l’égard du sujet, des malades et des bénévoles qu’ils ont rencontrés, transparaît de manière indéniable.», La Croix.« Pas facile de ilmer la foi sans se moquer, ni faire le procès de cette ville où une dévotion sincère côtoie un proit capitaliste de mauvais goût. Les cinéastes répondent par la distance, le cadre et le montage. Ils parviennent à ilmer la logistique, la solidarité, le décorum, sans jamais tomber dans les écueils de l’ironie, de l’apitoiement, du prosélytisme. Ils distinguent avec inesse la religion et ses dogmes discutables de la croyance intime, éminemment respectable. Pari réussi. », L’Obs.« En accrochant tous ces morceaux de vie tragi-comiques les uns aux autres, Lourdes ne se contente pas de donner la parole à ceux que la société préfère habituellement cacher, mais en proite pour clamer haut et fort que face à l’adversité, l’union fait la force, et se transforme ainsi en un hymne au pouvoir de réconfort du vivre-ensemble. », Avoir-Alire.com« Une mise en scène délicate atténue la lourdeur des tragédies relatées et réussit même à occulter ces invalidités, dérangeantes pour nos yeux accoutumés à la dictature de l’apparence, et parvient à nous époustouler, à partir d’une atmosphère qui suscite admiration et émotion. La caméra accorde la même attention aux intervenants et nous livre sans détour leurs réactions, leurs

    doutes et leurs craintes, leur maladresse, mais souligne aussi ce lien indéfectible d’amitié tissé entre malades et bénévoles, sans que jamais ne pointe la moindre once de pitié ou de servilité. (…) En accrochant tous ces morceaux de vie tragi-comiques les uns aux autres, Lourdes ne se contente pas de donner la parole à ceux que la société préfère habituellement cacher, mais en proite pour clamer haut et fort que face à l’adversité, l’union fait la force, et se transforme ainsi en un hymne au pouvoir de réconfort du vivre-ensemble. », Avoir-Alire.com

    ROCKETMAN VOSTBiopicDe Dexter Fletcher, avec Taron Egerton, Jamie Bell, Richard Madden… - 2h01 - sortie : 29 mai 2019 - Royaume-Uni - Sélection Oficielle, Cannes 2019Rocketman nous raconte la vie hors du commun d’Elton John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Le ilm retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale, connu aujourd’hui sous le nom d’Elton John. Son histoire inspirante - sur fond des plus belles chansons de la star – nous fait vivre l’incroyable succès d’un enfant d’une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale…« Rocketman possède toute la lamboyance et la joie qui manquaient à Bohemian Rhapsody. À la façon d’une comédie musicale du West End transformant sa matière musicale en énergie scénique pure, Rocketman ne cherche inalement pas une quelconque vérité sur Elton John, mais la beauté et la joie, un peu dans la lignée de ce que voulait faire Clint Eastwood avec Jersey Boys. », Première.« On ressort de la projection avec des paillettes collées sur la rétine, éblouis par ses costumes de scène lamboyants, rutilants, scintillants, dégoulinants. On en réchappe les oreilles bourdonnantes, électrisées par la dizaine (vingtaine ? on a arrêté de compter) de tubes de la star repris avec talent par Taron Egerton (l’acteur adoubé par la star pour jouer son rôle). On émerge étrangement étourdi, ébaubi de tant d’exubérance. Sans rien révolutionner, mais avec un talent certain, la fusée pétaradante Rocketman nous offre un spectacle XXL, un ilm à la démesure d’Elton John. », Le Point.

    « La réalisation, s’amuse avec cette igure extravagante, embrassant sa démesure au travers d’une mise en scène débridée qui n’a pas peur de se tromper. Quitte à tenter

    débite ses scènes à une vitesse effarante, ne laissant pas au spectateur le temps de soufler, entre frénésie et pure

    « De l’enfant prodige à la star multi-millionaire, raconte avant tout la descente aux enfers

    d’Elton John, entre sexe, drogue et alcool. Peu importe si le ilm est idèle à la vie de l’artiste ; il s’en dégage une étonnante sincérité. Loin d’être un vrai feel-good

    est pourtant porteur d’une énergie communicative, emmenée par un Taron Edgerton en pleine forme. Une surprise rafraîchissante, dont on

    CM

    CM

  • CINÉMA Jeune public Le P

    ’tit Cinoche

    Chaque mercredi après-midi, le ilm est présenté aux enfants

    TarifsPlein tarif : 7,90€ - Tarif réduit* : 6,90€ Senior, Carte Cezam - Tarif réduit spécial* : 5,50€ famille nombreuse, parent accompagnateur sur ilms P’tit Cinoche - Adhérent* : 4,90€ - Tarif jeunesse* : 4,30€ enfant, collégien, lycéen, étudiant, demandeur d’emploi, handicapé, invalide et pour tous sur les ilms Ciné Pitchoun - Adhésion : 16€ ou 20€ - Groupe : 3,20€ scolaires, centres de loisirs - Carnet comité d’entreprise (10 tickets) : 60€.CinéChèques, Chèques Cinéma Universel et Chèques Culture acceptés. Tarif réduit le lundi et le mercredi. * sur présentation impérative de votre justiicatif à chaque séance ! à partir de 7€

    VOST : version originale sous-titrée

    VF : version française CM ilm précédé

    d’un court métrage

    Les court-métrages Avec L’Extra Court

    Du 5 au 18 juin, avant Sibyl :Ces p’tites heures de Judith Herbeth, Inès Brini & Julien Cortey - France - 2017 - 4 min

    Du 14 au 24 juin, avant Lourdes :Ascension de Thomas Bourdis, Martin de Coudenhove & Caroline Domergue - France - 2013 - 7 min

    Du 26 au 30 juin, avant Rocketman :Metube 2 : August sings Carmina Burana de Daniel Moshel - Autriche - 2016 - 6 min

    Conseillé à partir de 6/7 ans

    STUBBYDe Richard Lanni - animation - 1h25 - Mai 2019 - États-UnisLe destin incroyable de Stubby, chien errant recueilli par John R. Conroy sur le campus de Yale où le soldat s’entraînait avec les troupes US avant de rejoindre les alliés lors de la Grande Guerre. John embarque clandestinement son protégé sur l’USS Minnesota, et les voilà voguant vers

    la France pour participer au combat... Par sa loyauté et sa bravoure, Stubby va conquérir tous ceux qui le côtoient, civils comme soldats. À son retour aux Etats-Unis, recevra même une médaille militaire, et deviendra le premier chien nommé Sergent ! « Réussir un ilm d’animation sur un chien héros de guerre en visant le jeune public sans que les adultes soient oubliés, c’est le pari que vient de gagner Richard Lanni, jusque-là producteur de ilms documentaires et de séries télévisées historiques. », Positif« Évitant le piège de l’anthropomorphisme et des animaux parlants, le grand mérite de ce ilm à l’animation et la direction artistique soignées est d’avoir cherché à rendre le plus réaliste possible son récit, tout en laissant la violence hors-champ. », La Croix

    Conseillé à partir de 3/4 ans

    LA PETITE FABRIQUE DE NUAGESProgramme de 5 court-métrages d’animation - 46 minutes - Mars 2019

    Vu d’en bas ou vu d’en haut, le ciel est toujours le théâtre de spectacles extraordinaires. Que l’on soit un oiseau migrateur, un lémurien explorateur, un chasseur d’étoiles ou une petite

    tortue de terre, il est toujours temps de rêver, la tête dans les nuages !Ces cinq courts métrages sans paroles reposant sur la poésie des images, de la musique et des bruitages offrent un réel enchantement !Des vagues dans le ciel de Gildardo Santoyo Del Castill - Dans le ciel, des oiseaux volent comme des danseurs, à l’unisson. L’un d’entre eux peine à effectuer ses exercices de voltige...Petite lamme de Vladislav Bayramgulov - Un petit garçon se réchauffe au coin du feu quand un soufle glacé éteint les braises ! Il sort dans la nuit étoilée à la recherche d’une petite lamme pour éclairer et réchauffer sa maison.Deux ballons de Mark C. Smith - Très haut dans le ciel, deux explorateurs font le tour du monde en ballon. Après des mois de navigation en solitaire, leurs deux dirigeables s’apprêtent à se croiser. Les aventuriers vont-ils réussir à se rencontrer ?Citron et Sureau de Ilenia Cotardo - Des oiseaux incapables de voler ? Qu’à cela ne tienne, il leur sufira d’inventer une machine volante…Nimbus de Marco Nick - Dans un pays lointain, au cœur d’une forêt, vit Nimbus, un chasseur de nuages...

    pèlerins qui se mettent à nu, au propre - dans les piscines où ils se plongent dévêtus - comme au iguré - dans ce rapport direct, presque charnel à la Vierge…« L’incontestable réussite du ilm et l’émotion qui s’en dégage à de multiples reprises tiennent précisément au fait que Demaizière et Teurlai sont parvenus à «toucher» le cœur de Lourdes, tout au long de la saison de pèlerinage et des dix mois où ils y sont restés. Le respect qu’ils ont manifesté à l’égard du sujet, des malades et des bénévoles qu’ils ont rencontrés, transparaît de manière indéniable.»,« Pas facile de ilmer la foi sans se moquer, ni faire le procès de cette ville où une dévotion sincère côtoie un proit capitaliste de mauvais goût. Les cinéastes répondent par la distance, le cadre et le montage. Ils parviennent à ilmer la logistique, la solidarité, le décorum, sans jamais tomber dans les écueils de l’ironie, de l’apitoiement, du prosélytisme. Ils distinguent avec inesse la religion et ses dogmes discutables de la croyance intime, éminemment

    « En accrochant tous ces morceaux de vie tragi-comiques les uns aux autres, ne se contente pas de donner la parole à ceux que la société préfère habituellement cacher, mais en proite pour clamer haut et fort que face à l’adversité, l’union fait la force, et se transforme ainsi en un hymne au pouvoir de réconfort du vivre-ensemble. »,

    « Une mise en scène délicate atténue la lourdeur des tragédies relatées et réussit même à occulter ces invalidités, dérangeantes pour nos yeux accoutumés à la dictature de l’apparence, et parvient à nous époustouler, à partir d’une atmosphère qui suscite admiration et émotion. La caméra accorde la même attention aux intervenants et nous livre sans détour leurs réactions, leurs

    doutes et leurs craintes, leur maladresse, mais souligne aussi ce lien indéfectible d’amitié tissé entre malades et bénévoles, sans que jamais ne pointe la moindre once de pitié ou de servilité. (…) En accrochant tous ces morceaux de vie tragi-comiques les uns aux autres, contente pas de donner la parole à ceux que la société préfère habituellement cacher, mais en proite pour clamer haut et fort que face à l’adversité, l’union fait la force, et se transforme ainsi en un hymne au pouvoir de réconfort du vivre-ensemble. »,

    De Dexter Fletcher,

    Oficielle, Cannes 2019

    John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Le ilm retrace la métamorphose de

    possède toute la lamboyance et la joie qui manquaient à . À la façon d’une comédie musicale du West End transformant sa matière

    inalement pas une quelconque vérité sur Elton John, mais la beauté et la joie, un peu dans la lignée de ce que voulait faire Clint Eastwood avec « On ressort de la projection avec des paillettes collées sur la rétine, éblouis par ses costumes de scène lamboyants, rutilants, scintillants, dégoulinants. On en réchappe les oreilles bourdonnantes, électrisées par la dizaine (vingtaine ? on a arrêté de compter) de tubes de la star repris avec talent par Taron Egerton (l’acteur adoubé par la star pour jouer son rôle). On émerge étrangement étourdi, ébaubi de tant d’exubérance. Sans

    pétaradante ilm à la démesure d’Elton John. »,

    « La réalisation, s’amuse avec cette igure extravagante, embrassant sa démesure au travers d’une mise en scène débridée qui n’a pas peur de se tromper. Quitte à tenter quelques folies visuelles kitchissimes. Rocketman débite ses scènes à une vitesse effarante, ne laissant pas au spectateur le temps de soufler, entre frénésie et pure émotion. », CinéSérie.com« De l’enfant prodige à la star multi-millionaire, Rocketman raconte avant tout la descente aux enfers d’Elton John, entre sexe, drogue et alcool. Peu importe si le ilm est idèle à la vie de l’artiste ; il s’en dégage une étonnante sincérité. Loin d’être un vrai feel-good movie, Rocketman est pourtant porteur d’une énergie communicative, emmenée par un Taron Edgerton en pleine forme. Une surprise rafraîchissante, dont on ressort revigoré. », LeBleuDuMiroir.fr

    Ciné-concert «Les Lois de l’hospitalité» de Buster Keaton, accompagné en direct au piano par Jacques Cambra : mercredi 17 juillet à 15h00

    Le Daim de Quentin Dupieux

    Nevada de Laure de Clermont-Tonnerre

    La Femme de mon frère de Monia Chokri

    Beau joueur de Delphine Gleize

    Rojo de Benjamin Naishtat

    Yuli de Iciar Bollain

    Prochainementsous réserve

  • L’Im

    prim

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    Du 5 au 11 juin Mer 5 Jeu 6 Ven 7 Sam 8 Dim 9 Lun 10 Mar 11Sibyl 20h30 18h15 15h00

    20h3017h30 20h30 18h15

    Douleur et gloire 18h00 18h00 20h30 17h30 15h0020h30 17h00 20h30

    Invasion Los Angeles 20h30

    Stubby 14h45 15h00

    Du 12 au 18 juin Mer 12 Jeu 13 Ven 14 Sam 15 Dim 16 Lun 17 Mar 18Sibyl 18h15 20h30 17h30 20h30 18h15 20h30

    Douleur et gloire 20h30 14h30 18h00 20h30 17h00 15h00 18h00

    Assemblée généraleFilm surprise

    18h3020h45 *

    Lourdes 15h00 20h30

    Stubby 14h45 15h00 15h00

    * Film présenté par Francis Garnier

    Du 19 au 25 juin Mer 19 Jeu 20 Ven 21 Sam 22 Dim 23 Lun 24 Mar 25Parasite 20h30 17h45 14h3020h30 20h30 17h00 20h30 17h45

    Noureev 14h0018h00 18h00 17h30 20h30 18h00 20h30

    Le Rêve brisé des aborigènes 20h30

    Lourdes 15h45 15h00 14h30

    La Petite fabrique des nuages 16h30 15h00

    Festival ANAKO, en présence de Patrick Bernard producteur réalisateur

    Du 26 juin au 2 juillet Mer 26 Jeu 27 Ven 28 Sam 29 Dim 30 Lun 1er Mar 2Rocketman 14h30 17h45 15h00 20h30 17h45

    Parasite 17h45 20h30 20h30 17h30 20h30

    Noureev 20h30 14h30 17h45 15h00 15h00

    Fermeture du cinéma pour travaux d’installationde la climatisation du 1er au 4 juillet inclus

    Fête du cinéma, dimanche 30 juin, tarif unique = 4€

    Chaque mercredi après-midi, le ilm est présenté aux enfants et une friandise, ou un gâteau, leur est offert à l’issue de la projection.

    famille nombreuse, parent accompagnateur sur ilms P’tit

    ilms Ciné Pitchoun -

    sur présentation impérative de votre justiicatif à chaque séance ! à partir de

    ilm précédé d’un court métrage

    Avec L’Extra Court

    Ces p’tites heures

    avant Lourdes

    Minnesota, et les voilà voguant vers

    Sergent ! « Réussir un ilm d’animation sur un chien héros de guerre en visant le jeune public sans que les adultes soient oubliés, c’est le pari que vient de gagner Richard Lanni, jusque-là producteur de ilms documentaires et de séries télévisées

    « Évitant le piège de l’anthropomorphisme et des animaux parlants, le grand mérite de ce ilm à l’animation et la direction artistique soignées est d’avoir cherché à rendre le

    les nuages !

    des images, de la musique et des bruitages offrent un réel

    Des vagues dans le cielle ciel, des oiseaux volent comme des danseurs, à l’unisson. L’un d’entre eux peine à effectuer ses exercices de voltige...Petite lamme réchauffe au coin du feu quand un soufle glacé éteint les braises ! Il sort dans la nuit étoilée à la recherche d’une petite lamme pour éclairer et réchauffer sa maison.Deux ballons

    à se croiser. Les aventuriers vont-ils réussir à se rencontrer ?

    de voler ? Qu’à cela ne tienne, il leur sufira d’inventer une

    pèlerins qui se mettent à nu, au propre - dans les piscines où ils se plongent dévêtus - comme au iguré - dans ce rapport direct, presque charnel à la Vierge…« L’incontestable réussite du ilm et l’émotion qui s’en dégage à de multiples reprises tiennent précisément au fait que Demaizière et Teurlai sont parvenus à «toucher» le cœur de Lourdes, tout au long de la saison de pèlerinage et des dix mois où ils y sont restés. Le respect qu’ils ont manifesté à l’égard du sujet, des malades et des bénévoles qu’ils ont rencontrés, transparaît de manière indéniable.»,« Pas facile de ilmer la foi sans se moquer, ni faire le procès de cette ville où une dévotion sincère côtoie un proit capitaliste de mauvais goût. Les cinéastes répondent par la distance, le cadre et le montage. Ils parviennent à ilmer la logistique, la solidarité, le décorum, sans jamais tomber dans les écueils de l’ironie, de l’apitoiement, du prosélytisme. Ils distinguent avec inesse la religion et ses dogmes discutables de la croyance intime, éminemment

    « En accrochant tous ces morceaux de vie tragi-comiques les uns aux autres, ne se contente pas de donner la parole à ceux que la société préfère habituellement cacher, mais en proite pour clamer haut et fort que face à l’adversité, l’union fait la force, et se transforme ainsi en un hymne au pouvoir de réconfort du vivre-ensemble. »,

    « Une mise en scène délicate atténue la lourdeur des tragédies relatées et réussit même à occulter ces invalidités, dérangeantes pour nos yeux accoutumés à la dictature de l’apparence, et parvient à nous époustouler, à partir d’une atmosphère qui suscite admiration et émotion. La caméra accorde la même attention aux intervenants et nous livre sans détour leurs réactions, leurs

    doutes et leurs craintes, leur maladresse, mais souligne aussi ce lien indéfectible d’amitié tissé entre malades et bénévoles, sans que jamais ne pointe la moindre once de pitié ou de servilité. (…) En accrochant tous ces morceaux de vie tragi-comiques les uns aux autres, contente pas de donner la parole à ceux que la société préfère habituellement cacher, mais en proite pour clamer haut et fort que face à l’adversité, l’union fait la force, et se transforme ainsi en un hymne au pouvoir de réconfort du vivre-ensemble. »,

    De Dexter Fletcher,

    Oficielle, Cannes 2019

    John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Le ilm retrace la métamorphose de

    possède toute la lamboyance et la joie qui manquaient à . À la façon d’une comédie musicale du West End transformant sa matière

    inalement pas une quelconque vérité sur Elton John, mais la beauté et la joie, un peu dans la lignée de ce que voulait faire Clint Eastwood avec « On ressort de la projection avec des paillettes collées sur la rétine, éblouis par ses costumes de scène lamboyants, rutilants, scintillants, dégoulinants. On en réchappe les oreilles bourdonnantes, électrisées par la dizaine (vingtaine ? on a arrêté de compter) de tubes de la star repris avec talent par Taron Egerton (l’acteur adoubé par la star pour jouer son rôle). On émerge étrangement étourdi, ébaubi de tant d’exubérance. Sans

    pétaradante ilm à la démesure d’Elton John. »,

    « La réalisation, s’amuse avec cette igure extravagante, embrassant sa démesure au travers d’une mise en scène débridée qui n’a pas peur de se tromper. Quitte à tenter

    débite ses scènes à une vitesse effarante, ne laissant pas au spectateur le temps de soufler, entre frénésie et pure

    « De l’enfant prodige à la star multi-millionaire, raconte avant tout la descente aux enfers

    d’Elton John, entre sexe, drogue et alcool. Peu importe si le ilm est idèle à la vie de l’artiste ; il s’en dégage une étonnante sincérité. Loin d’être un vrai feel-good

    est pourtant porteur d’une énergie communicative, emmenée par un Taron Edgerton en pleine forme. Une surprise rafraîchissante, dont on

    SMESous-titrageMal Entendant

    T

    Avant-premiere

    Sortie nationale