117
0

PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

0

Page 2: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

1

PROJET DE CREATION D’UN BUREAU DE TRANSIT

FAHAIZANA SY FANAHY

Page 3: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

2

REMERCIEMENTS

Ce présent ouvrage parachève notre cursus universitaire de second cycle. C’est un travail de longue haleine qui a bénéficié de l’aide précieuse de plusieurs personnes qui nous ont conseillé et suggéré des exemples, fourni des données et qui ont, pour certains, relu et corrigés quelques passages de ce mémoire, en particulier Monsieur Roland Modongy, enseignant chercheur à l’université de Toamasina, notre encadreur enseignant, dont l’accompagnement indéfectible a permis l’aboutissement de ce travail. Que ce mémoire soit témoin de notre profonde gratitude à son encontre.

Nos sincères remerciements vont également à Monsieur Hans Legallant, Assistant au

Manager « Directeur des Opérations » FTL-PANALPINA Madagascar, notre professionnel encadreur, qui n’a pas ménagé son temps à nous diriger non seulement dans la recherche et l’exploitation des données mais aussi pour une meilleure insertion dans l’environnement professionnel.

Nous sommes également reconnaissants envers plusieurs de notre condisciple et amis,

en particulier Monsieur Davy Bezara, étudiant chercheur à l’université de Toamasina et Chef Comptable Orange Madagascar, qui a contribué à enrichir cet ouvrage.

Nous exprimons notre reconnaissance particulière à tous ceux qui nous ont encouragés

de près ou de loin à lancer ce projet et qui ont prodigué remarques, observations et enseignements tout au long de la rédaction en particulier notre grand frère, Monsieur Andriantiana Jacques Ulrich.

Nous tenons enfin à exprimer toute notre pleine et entière gratitude à notre vénéré

père, Monsieur Andriantiana Samosdine Mohajy et à toute notre famille, qui ont, chacun à leur manière, fait preuve d’une immense patience nous permettant de mener à bien la réalisation de ce mémoire de maîtrise.

ANDRIANTIANA Owel Mohajy

Page 4: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

3

LISTE DES SIGLES ET DES ABREVIATIONS

ACP: Afrique Caraïbe Pacifique

AGOA: Africa Growth and Opportunity

ASS: Afrique SubSaharienne

ATPSM : Association des Transitaires Professionnel des Société de Madagascar

BAD : Bon à Délivrer

BAE : Bon à Enlever

CAF : Capacité d'Autofinancement

CEE : Communauté Economique Européenne

CNaPS : Centre National pour la Prévention Sociale

COI : Commission de l’Océan Indien

COMESA: Community of Eastern and Southern Africa

CT : Commission de Transit

DAU : Document administratif Unique

DC : Direction Commerciale

DF : Direction Financière

DGA : Direction Générale Administrative

DV : Document relatif des valeurs en douane

EF: Enterprise Franche

FOB: Free On Board

GPCAD : Groupement Professionnel des Commissionnaire Agrée en Douane

GTM : Groupement des Transitaires Malgache

GUIDE : Guichet Unique des Investissements et du Développement des Entreprises

HAD : Honoraire Agrée en Douane

IBS : Impôt sur les Bénéfices de Société

IRSA : Impôt sur les Revenus Salariaux

LTA : Lettre de Transport Aérien

OT : Ordre de Transit

SADC: South Africa Development Community

SEAT Transit: Sea & Air Transport Transit

SGP : Système Général des Préférences

SMMC : Société de Manutention des Marchandises Conventionnels

ZFI : Zone Franche Industrielle

Page 5: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

4

INTRODUCTION

Le « libre échange » auquel Madagascar a orienté sa politique économique du fait de

la mondialisation a des impacts importants sur le volume de ses exportations et importations

avec une augmentation considérable de ces dernières.

En conséquence, la demande de prestations en transit connait également une hausse

proportionnelle.

Cette hausse a entraîné l’arrivée de nombreux opérateurs sur le marché de services et

de la qualité. Il s’en suit à cet effet un contexte de compétitivité accentué et de concurrence

accrue mais dont la qualité des services fournis par les nouveaux promoteurs qui investissent

dans le secteur est souvent en deçà des attentes des opérateurs commerciaux, et ne correspond

pas toujours aux exigences de rapidités imposées par les flux de marchandises et du

commerce. Avec la récente crise financière mondiale, les activités au niveau de la Douane et

du commerce international se trouvent certes au ralenti mais aussi, paradoxalement, de plus en

plus bousculer en raison du besoin important de liquidités et de finance pour assurer une

meilleure trésorerie et une stabilité comptable des entreprises. Les prestations en douane sont

de ce fait dans l’obligation de juguler entre une moindre rentabilité et une grande efficacité de

service. Comment alors concevoir ou mettre en place une unité de transit qui conjuguerait ces

deux paramètres : rentabilité et efficacité ? Le défi est énorme mais compte tenu du niveau de

la demande, la qualité des concurrents déjà présents sur le marché, notre expertise académique

et professionnelle dans ce domaine nous pensons qu’il existe encore des opportunités

inexploitées dans ce domaine.

Ce qui nous a conduit à monter cette présente étude basée sur la faisabilité et la

rentabilité d’un « PROJET DE CREATION D’UN BUREAU DE TRANSIT A TAMATAVE dénommé SEAT

Transit ».

Dans la réalisation de ce projet, nous avons choisi « TAMATAVE » comme première ville

d’implantation grâce à ses conditions démographique et économique favorables, mais aussi en

raison de l’envergure internationale de son Port avec une capacité unique d’embarquement et

de débarquement de plusieurs tonnes de marchandises. Cette intense activité portuaire

notamment en matière d’acconage a valu à cette partie Est de l’Ile sa place de deuxième

grande ville et de « CAPITALE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR ».

Comme ce projet mise sur l’efficacité des prestations pour percer dans ce marché, il

sera conduit dans un esprit où la modernisation technique et matériel serait une préoccupation

permanente bien qu’elle nécessite comme préalable une stabilité économique, point

Page 6: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

5

précurseur pour d’une viabilité économique saine notamment en matière d’investissement ou

développement de nouvelles technologies.

Pour intégrer le marché, l’élément central du projet est la satisfaction des

consommateurs en considérant leur pouvoir d’achat, d’estimer la compétitivité auprès des

autres bureaux afin de prévoir une meilleure valorisation commerciale de la filière transit.

Notre objectif est de réaliser un profit en obtenant une part assez importante de

marché pour se positionner au rang des sociétés déjà en croisière comme par exemple

MADAGASCAR LOGISTICS, FTL-PANALPINA, DHL, etc. ……

Le transit à Madagascar s’avère le moteur non négligeable qui stimule l’administration

fiscale malgache face au faible mouvement d’entrée et de sortie des devises pour couvrir

l’ensemble des recettes par la consignation qu’il émet en représentant son client au profit de

l’Etat malgache.

Cependant, la filière douanière et la relation entre importateur et exportateur doit être

soumis à un règlement sécurisé et fiable pour prévoir le risque d’impayé selon les obligations

et les termes du contrat. Ainsi, elle demande aussi des procédures assez minutieuses et

complexes sortant de l’ordinaire.

Nous avons effectué une enquête sur terrain pour trouver une solution et résoudre ce

problème là.

Pendant notre recherche, nous avons suivi quelques étapes qui décrivent la méthodologie de

notre travail.

La première consisterait à s’entretenir avec les encadreurs et à consulter les documents

relatifs à l’étude de marché. Citons entre autres :

- les statistiques de production douanière ;

- les statistiques relatives à l’estimation générale de la population de MADAGASCAR.

Nous avons aussi consulté des documents qui décrivent les techniques de production du

service transitaire « GUIDE D’UTILISATION DU DOCUMENT ADMINISTRATIF UNIQUE » et les variétés de

documents qui nous permettent de réaliser ce projet.

La seconde étape consisterait à effectuer des entrevues avec des responsables de

différent direction de service maritime, douaniers et transitaire.

La dernière étape est ainsi finalisée par la navigation sur « Google » qui est un moteur

de recherche le mieux adapter de notre temps dans le domaine de recherche et de

l’information dont elle nous fournisse .Une multitude de sites et de documents seraient ainsi

disponible dans un répertoire plus large et perfectionner.

Page 7: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

6

L’approche théorique et pratique que nous avons adoptée nous permet ainsi d’établir le plan

suivant pour l’accomplissement de notre ouvrage:

- Première partie : Identification du projet ;

- Deuxième partie : Conduite du projet ;

- Troisième partie : Etude financière du projet.

Page 8: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

7

PLAN GENERAL DE L’OUVRAGE

PARTIE I-IDENTIFICATION DU PROJET Chapitre I - PRESENTATION DU PROJET................................................................ 9

Section I - Identification du projet ................................................................................. 9 Section II - Constitution de la société .......................................................................... 13

Chapitre II - ETUDE DE MARCHE CIBLE ................ .............................................. 17 Section I.- Description du marché cible ....................................................................... 17 Section II - Analyse de l'offre ...................................................................................... 21 Section III - Présentation de la part du marché ............................................................ 22 Section IV – Analyse de la Concurence....................................................................... 24 Section V - Politique et stratégie marketing à adopter................................................. 25

PARTIE II-CONDUITE DU PROJET Chapitre I – METHODE DE PRODUCTIOn............................................................. 31

Section I – Traitement d’un dossier de transit.............................................................. 31 Section II – Assignation d’un régime douanier............................................................ 35 Section III – Phase de calcul ........................................................................................ 39 Section IV - Phase de déclaration ................................................................................ 42

Chapitre II- TECHNIQUE DE PRODUCTION......................................................... 47 Section I- Identification des matériels.......................................................................... 47 Section II- Capacité de production envisagée .............................................................. 48

Chapitre III - ETUDE ORGANISATIONNELLE ............. ........................................ 49 Section I- Organisation de travail................................................................................. 49 Section II- Politique de gestion des ressources humaines............................................ 54 Section IV - Compte de gestion ................................................................................... 57

Chapitre IV- ANALYSE DE RENTABILITE ................ ............................................ 60 Section I- Compte de résultat ....................................................................................... 60 Section II : Evaluation Economique............................................................................. 63 Section III : Evaluation Sociale.................................................................................... 65 Section IV : Les Impacts du Projet............................................................................... 65

PARTIE III-EVALUATION FINANCIERE DU PROJET Chapitre I- DECISION D’INVESTISSEMENT ET DE FINANCE MENT............. 70

Section I- Decision d’investissement ........................................................................... 70 Section II - Compte des Gestions et des Produits ........................................................ 74

Chapitre II - RENTABILITE ET DECISION DE FINANCEMEN T ...................... 82 Section I- Compte de résultat ....................................................................................... 82 Section II : Analyse de la rentabilité du projet indépendamment du mode de financement .................................................................................................................. 85 Section III : Autre etat financier et Analyse de la rentabilité du projet avec les modalités de financement externes .............................................................................. 91

CHAPITRE III-: EVALUATION ECONOMIQUE DU PROJET ..... .................... 100 Section I : Analyse de la Valeur Ajoutée ................................................................... 100 Section II : Evaluation Sociale ................................................................................... 102

Page 9: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

8

PARTIE I IDENTIFICATION DU PROJET

IDENTIFICATION DU PROJET

Page 10: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

9

CHAPITRE I - PRESENTATION DU PROJET

Ce chapitre nous permet de savoir en premier lieu les historiques du projet et en

second lieu ses caractéristiques.

SECTION I – IDENTIFICATION DU PROJET

11-Historique1 et genèse du commerce international et du transit Au moyen âge, le Continent européen était l’unique continent politiquement le mieux

organisé, la mythologie gréco romaine était l’un des attraits fulgurants de cette organisation.

En Asie, l’ère des grands Empires n’étant pas effective et ne s’étendait pas sur tout le

continent. Aux Amériques, les grands empires incas et les aztèques n’occupèrent qu’une

partie seulement du territoire.

En Afrique Noire, les confédérations de tribus ne sont naguère considérées comme des

Etats et les Européens n’avaient eu aucun contact avec les empires d’Amérique. Ainsi ils

établissaient uniquement avec l’empire chinois et l’empire turc des relations épisodiques en

ignorant l’empire du grand mongol.

L’évolution des relations internationales au cours de ces derniers siècles, nous permet

de distinguer deux traits essentiels :

• La mise en évidence de la permanence des rivalités et des conflits entre les

grands Etats, et

• L’initiative des européens à favoriser le progrès technique qui facilita le

déplacement des hommes, le transport des marchandises et les échanges des

idées.

L’histoire des relations internationales devrait de loin, chercher à marquer « comment

ces deux aspects se sont-ils complétés et dépendants ? » et de près, pour pouvoir exploiter les

ressources économiques inégalement réparties dans le monde entier.

Les aléas climatiques d’une région à une autre favorisent aussi cette grande révolution,

de même que la fertilité et les autres conditions naturelles. Certains pays ont la chance de

posséder de riches gisements de pétrole, de charbon, de cuivre, tandis que d’autres n’en ont

pratiquement pas. Certains ont de l’eau en abondance, mais d’autres subissent périodiquement

le fléau de la sécheresse.

Toutefois, ce ne sont pas seulement les ressources naturelles qui sont inégalement

reparties. Il en va de même pour l’homme et ses propres ressources qu’il avait créé lui-même.

1 Source : Pierre Renou Vin, histoire des relations internationales, 1953 Iv

Page 11: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

10

La population active est très nombreuse pour certains pays, alors que d’autres sont à court de

main-d’œuvre. Le poids de la culture dans la vie courante et les incidences sur les

comportements sociaux et psychologiques renforcent aussi cette capacité.

Enfin, certaines nations ont accumulé au court des années une grande quantité de biens

d’équipement tandis que les autres commencent à se doter des installations industrielles et des

machines qui sont indispensables pour porter la productivité au plus haut des échelles.

Cette répartition inégale des ressources économiques dans le monde explique pourquoi

les pays estiment que dans un intérêt proche, il est primordial de participer au commerce

international.

Les occidentaux ont apparemment douté qu’ils ne peuvent pas se suffire à eux-mêmes

c’est à dire qu’il est difficile de se satisfaire eux-mêmes pour tous les besoins qu’ils

produisent. Ils préfèrent s’orienter vers la production en quantité élevée pour la demande

intérieure et qu’ils vendent et exportent l’excédent à l’étranger. Cela leur permet d’acheter et

d’importer des biens provenant d’autres économies, encore mieux placés et qui se

perfectionnent en produisant d’autres types de produits qu’eux.

L’échange entre ces différents pays est l’essence du transit qui consiste à transborder

des marchandises le long des ports de déchargement ou de débarquement.

Suivant ses différentes formes, le transit en termes de profession couvre le mouvement

des marchandises. L’administration douanière est un organe de perception des droits et taxes

imposés sur les marchandises qui franchissent le territoire. Elle a pour mission de protéger

l’économie nationale contre la concurrence étrangère et d’assurer la règlementation sur la

mobilité des marchandises touchant les secteurs de la santé publique, de la sécurité publique,

l’agriculture, la moralité, etc.

Toutefois, il existe des personnes qui agissaient en tant qu’intermédiaires et exerçaient

des activités de commissionnaires en douane depuis 1935. Les commissionnaires en douane

peuvent accomplir les formalités douanières pour autrui qu’on appelle ici dans ce

mémoire « le Client ».

Voila en ce qui concerne l’historique du transit, nous allons maintenant voir les

caractéristiques du projet.

Page 12: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

11

1.2-Définition Le transit vient du mot latin Transito qui signifie " passage " ou " transfert".

Au sens du terme « Passage », on parle du passage des marchandises en douane. Les

opérations de transit sont constituées essentiellement par les opérations de passage en douane

où l'on parle de dédouanement à l'import ou à l'export.

« Transfert » dans le sens de transférer des marchandises d'un pays vers un autre ou

d'un bureau de douane vers un autre sans avoir encore à payer des droits et taxes en douane.

Un transitaire est celui qui exerce la profession de transit ou les opérations de transit.

Il intervient à l’occasion d’une rupture de charge entre deux modes de transport. Il

assure la continuité entre deux transports distincts dans le cadre d’une instruction précise.

D’après le code civil, la profession du transitaire est commerciale et classée dans le

commerce de services. Dans ce cas, le transitaire est soumis aux obligations légales de tout

commerçant : immatriculation aux registres de commerce, déclaration d’activité et paiement

de patente. Mais le transitaire n’a ni marchandises ni matériels à vendre. Ses activités sont

exclusivement des services.

Le code maritime identifie le transitaire au consignataire de marchandises qui

intervient entre le transporteur et le réceptionnaire. Ces obligations sont régies par les

obligations du mandataire.

Le code de douane considère le transitaire agréé comme auxiliaire de la douane,

mandataire de son client.

Le transitaire peut alors intervenir pour toute opération de chargement et de

déchargement (manutention), l’entreposage (mise en entrepôt de stockage), le transport et

surtout le dédouanement à l’import des marchandises à la douane.

1.3-Identité de l’entreprise Comme toute entreprise désirant exercer une activité économique, elle se doit de se

conformer à la loi et aux réglementations en vigueur.

1.4- Localisation La localisation de notre activité est dépendante à moyen terme,

• du volume de la demande et

• la fréquence d’entrée et de sortie des marchandises.

C’est pour cela que la ville de Toamasina a été choisie en prime à la réalisation de

notre projet.

Page 13: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

12

L’acquisition d’un agrément est indispensable pour pouvoir dédouaner les marchandises à

l’import dans une localité bien définie. Nous acquérions cependant un simple agrément

provenant de l’autorité locale (Toamasina ou Antananarivo).

Ainsi, à long terme, l’extension géographique sera prévue du fait que l’activité

présenterait un accroissement positif sur le plan financier, social et économique.

1.5- Objectifs du projet Le but de notre projet est la réalisation du programme en vue de satisfaire les besoins

des consommateurs et d’avoir le maximum de profit.

Plus spécifiquement, nous allons:

• Produire et vendre des services, notamment le dédouanement pour satisfaire les

besoins des importateurs ou exportateurs qui sont nos consommateurs primaire

en considérant leur pouvoir d'achat à tout moment,

• Augmenter le profit ainsi que la part de marché,

• Rentabiliser les ressources disponibles,

• Maintenir la stabilité et la performance en offrant un plus à nos clients afin de

les fidéliser,

• Assurer la qualité de service en recrutant des cadres performants.

1.6- Intérêts du projet Ce projet est d’une envergure incontestable dont plusieurs points ci-après ne peuvent

être pas négligés, à savoir :

- la création d'emplois : le présent projet diminue le taux de chômage et incite ceux

qui veulent s’intégrer dans le monde du commerce afin de promouvoir l’environnement

économique de notre pays ;

- le rapatriement de devises par l’Etat par le biais de l'exportateur (la caisse de 'Etat se

trouve ainsi alimentée par les impôts et taxes versés par la société)

- l’accessibilité dans le milieu professionnel et l’ouverture de débouchés pour les

étudiants en commerce international ;

- l’assurance des investisseurs et la recherche d’un nouvel partenariat aboutissant à

des accords multilatéraux entre plusieurs pays et la fructification des collaborations entre

Etats et les Organisations si on parle de la COI, COMESA, SGP, SADC (voir Annexes)

- la mise en place d’une politique commerciale favorable à l’échelle des relations

internationales.

Page 14: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

13

SECTION II – CONSTITUTION DE LA SOCIETE

2.1- Les contextes juridiques du projet Les conditions et les termes juridiques adoptés pour notre projet se font au niveau

d’une simple coopération qui se définit par une société civile particulière à capital variable

rassemblant des personnes qui se sont volontairement groupées pour atteindre un but commun

(voir en annexe le Statut de la société)

Selon la constitution d’une entreprise gérée collégialement, les parties concernées

acceptent une juste participation aux risques et aux fruits de la dite société au fonctionnement

de laquelle, les membres qui participent activement. La coopérative est dotée de la personne

morale.

En vue des dispositions légales en vigueur, pour créer une société, deux personnes au

moins doivent s’associer.

Les associés de la société sont choisis selon leurs compétences et surtout selon leur

influence au niveau des clients, c’est à dire, les associés sont des opérateurs dans ce domaine.

Ils ont des contacts privés auprès de nombreux dirigeants d’entreprises susceptibles d’utiliser

les services proposés par la société. Ils ont aussi des relations ultra professionnelles avec les

hauts responsables des organismes privés et publics nationaux et internationaux.

Les autres associés sont des transitaires de métier, qui sont des personnalités détenant

des postes importants dans les grandes sociétés de transit. Ils sont reconnus par leurs

compétences et appréciés par les clients de la filière. Ces qualités d’associés peuvent faciliter

le lancement de l’activité de la société.

2.2- Structure statutaire autour de l’ activité de la Société

2.21- Formalités pour la création de l’entreprise

La création d’une société nécessite de nombreuses démarches et de conditions qui sont

à la fois délicates, des procédures sine qua non engagées dans les différents bureaux

administratifs.

Le Guichet Unique des Investissements et du Développement des Entreprises

“GUIDE” a été créé pour faciliter les investissements nationaux et étrangers mais aussi pour

mettre en confiance les investisseurs.

Dans la pratique, les opérateurs n’ont qu’à fournir les dossiers nécessaires pour la création de

leurs sociétés.

Page 15: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

14

2.22- Justification du projet de création

En général, la profession de transitaire se traitait sous de multiples documents et de

procédures. Il existe cependant une constante dans ses occupations. Le transitaire est toujours

au service de ses clients et de ses marchandises : ce sont les importateurs et les exportateurs.

En conséquence, tout ce qui touche de loin ou de près l’importation et l’exportation

concerne directement ou indirectement les transitaires.

Depuis l’application de la politique de libéralisation, qui se base sur la libre circulation

des marchandises au niveau des pays partenaires, les volumes des marchandises importées et

exportées par Madagascar ne cessent de s’accroître annuellement.

Les activités des transitaires suivent la houle de cette croissance. Les opérateurs ont

toujours besoin de services des transitaires. Leurs charges sont allégées par les sociétés de

transit. Ces dernières prennent sous leurs responsabilités les transports, les magasinages, les

différentes formalités à remplir selon les besoins des opérateurs.

L’impact de l’absence des sociétés de transit est donc très grave sur le plan

économique. Notre pays connait une inflation au niveau des prix des biens importés, des

ruptures seront fréquentes en stocks d’où la pénurie.

Les produits exportés risqueraient d’être non compétitifs sur le marché extérieur à

cause du coût pouvant être très élevé et des délais requis de livraison non respectés.

Ce projet de création constitue aussi une lutte contre le chômage.

Dans la réalisation de ce projet, les opérateurs, les consommateurs et le transitaire ainsi que le

pays tirent chacun son profit.

2.23- Rôle et activités d’une Société de transit Plusieurs intervenants contribuent dans les mécanismes du commerce international.

On peut noter :

- les opérateurs économiques : ce sont les ayants droit à la marchandise constitués

par des personnes physiques ou morales, privées ou publiques. Ce sont les expéditeurs

initiaux, ou des destinataires finaux.

- les auxiliaires de commerce : ce sont les banques centrales, les banques primaires et

les assurances.

L’étendue du marché à l’échelle internationale ne permet pas aux acteurs ci-dessous

d’être présents à tous les lieux où leurs affaires pourraient les amener.

Le transitaire est indiqué pour les représenter. Il doit être le partenaire des opérateurs.

Page 16: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

15

LE ROLE DU TRANSITAIRE

Par définition un transitaire en douane est toute personne physique ou morale qui

effectue les opérations de dédouanement pour le compte d’un tiers moyennant une

rémunération appelée : “ Honoraire d’agréé en douane ”.

Il joue le rôle entre:

- les ayants droit à la marchandise et l’administration des douanes en tant que

Commissionnaire en douane.

- les ayants droit à la marchandise et les transporteurs, les assurances en tant que

Commissionnaire de transport.

ACTIVITES On peut classer les activités du transitaire en deux points du fait qu’elles se conçoivent

dans un système bipolaire :

- les activités au point de départ ;

- les activités au point d’arrivée.

Au point de départ, les activités sont le groupage, l’affrètement et le courtage de fret.

Les activités au point d’arrivée sont des opérations inverses de celles du départ :

réception des marchandises, dégroupage, livraison finale ou éventuellement la réexpédition.

Le transitaire peut intervenir à ce propos, à plusieurs titres.

Communes aux activités de départ et au point d’arrivée, les formalités douanières sont

inhérentes à tout passage de frontière. L’obligation légale de déclarer toute marchandise

entrante ou sortante d’un territoire donne naissance au Commissionnaire en douane. Il est

chargé d’accomplir les formalités douanières pour le compte d’autrui.

L’exercice de ces activités met le transitaire en une étroite liaison avec les opérateurs.

Cela lui impose une certaine obligation et responsabilité.

2.24- Obligations et responsabilités d’une société de transit Les obligations et responsabilités du transitaire sont déterminées à partir de la nature

du contrat passé avec le client. Il est recommandé de bien préciser le contrat par écrit, une fois

pour toutes, pour les opérations répétitives et contrat par contrat pour les opérations de grande

envergure.

Il peut arriver que le transitaire se contente d’assurer la continuité entre deux

transports distincts dans le cadre des instructions reçues de son mandat. Il agit en tant que

mandataire. Il n’a pas le choix des sous traitants.

Page 17: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

16

Son obligation est de faire passer les marchandises du camion dans la cale du navire, par

exemple. Le transitaire, en ce moment là, ne répond que sur sa propre défaillance; il n’est pas

responsable des fautes du manutentionnaire ou du transporteur parce qu’ils sont désignés par

le mandataire lui-même.

Et si le transitaire agit uniquement comme Commissionnaire en douane, il sera chargé

d’accomplir les formalités douanières de sortie ou d’entrée de marchandises du territoire

national, pour le compte de son client. Pour pouvoir déclarer pour autrui, il doit être un

Commissionnaire agréé auprès du bureau de douane auquel il va intervenir. Quant au

propriétaire des marchandises, il est obligé de donner des renseignements vrais et sincères et

que les documents qu’il remet soient authentiques et suffisants pour établir une déclaration

détaillée des marchandises conformes à la réalité. En matière de responsabilité, le

Commissionnaire est le seul responsable de la déclaration qu’il a effectué. Il est aussi le seul

redevable des droits et taxes dus aux marchandises que l’administration des douanes connaît.

Il les acquitte pour le compte de son client. Mais dans le cas où les renseignements et les

documents que son commis lui a remis, amènent au contraire le transitaire à établir une fausse

déclaration, la responsabilité de l’infraction et ses conséquences contentieuses ou financières

serait à la charge de ce commettant.

2.25- Procédure d’obtention d’agreement d’une société de transit Selon les lois et les règlements qui régissent les groupements de transitaire, une société

de transit en exercice de ses fonctions doit être membre actif de ces groupements afin de

consommer pleinement les droits d’exercer librement le métier de commissionnaire en

douane.

En général, un agreement s’obtient par l’aval d’un avis favorable de la Direction des

douanes à Antananarivo par l’intermédiaire du groupement choisi et c’est ce dernier qui est

responsable de toute les procédures engager au niveau de la Direction des douanes.

Page 18: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

17

CHAPITRE II - ETUDE DE MARCHE CIBLE

L'étude de marché est une clef ou donnée nécessaire à la mise en place de la société de

transit car la connaissance du marché permet de déceler des besoins clairement définis ou

seulement pressentis. Donc, le point de départ est le marché.

Si le marché est le terrain privilégié de l'action commerciale, il sera soumis comme

l'entreprise elle-même à des contraintes et des influences d'origines diverses.

Ces facteurs de contrainte et d'influence composent l'environnement de la société et,

par extension, celui de son marché.

L'environnement est à la fois une source de menace et d'opportunité pour la société.

Un marché n'a d'existence que si les quatre éléments suivants sont réunis:

- un besoin clairement défini ;

- une demande solvable liée à la satisfaction de ce besoin ;

- une offre répondant d'une manière plus ou moins complète à ce besoin ;

- un prix correspondant à la valeur d'échange observée du produit, exprimée en unités

monétaires.

SECTION I- DESCRIPTION DU MARCHE CIBLE

Le marché ici c'est le lieu de rencontre entre l’offreur (société de transit) et le

demandeur représenté par les importateurs et les exportateurs ainsi que les entreprises

franches.

Analyse de la demande La demande de service transitaire sur un marché ou une demande globale pour une

période donnée est égale à la somme de quantité de services donnés pour tous les

consommateurs avec une multitude de prix consultables à la carte (voir annexe).

Pour chaque introduction des marchandises, les importateurs disposeraient de quelques

régimes (situation juridique) qu’ils pourraient assigner à ses marchandises. C’est ce qu’on

appelle régime douanier. La commande de dédouanement au transitaire dépend alors de cette

situation.

- Mise à la consommation ou importation définitive La mise à la consommation est le type de situation que l’importateur pourra affecter à

ses marchandises. Ce régime est applicable lorsque l’importateur est prêt à payer les différents

droits et taxes douaniers. C’est après avoir payé ces droits et taxes que l’importateur aura le

droit de prendre ses marchandises qui sont encore sous la responsabilité de la douane elle-

Page 19: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

18

même. De ce fait, la mise à la consommation est un régime permettant à l’importateur de

saisir ses marchandises et les emmener sans souci, c'est-à-dire en libre circulation.

- Admission temporaire

Régime douanier qui permet de recevoir dans le territoire douanier, en suspension des

droits et taxes à l’importation, certaines marchandises importées dans un but défini et

destinées à être réexportées, dans un délai déterminé.

C’est le cas par exemple des voitures des ambassadeurs et organismes internationaux

(en plaque verte), les emballages pleins à réexporter vide.

- Entrepôt L’importateur, s’il dispose d’un local, pourra bénéficier du régime d’entrepôt. Ce qui

lui permettra de stocker ses marchandises sans avoir encore payé à la douane en attendant des

clients.

L’entrepôt est un local agréé, en principe surveillé par la douane dans lequel certaines

marchandises peuvent séjourner en suspension des droits et taxes dont elles sont passibles.

L’entrepôt réel : c’est la possibilité pour l’importateur de stocker des marchandises en

sous douane dans les magasins généraux ou les magasins de la chambre de commerce dans un

lieu agréé par l’administration des douanes pour un délai de 1 an renouvelable en une seul

fois.

L’entrepôt fictif : c’est la possibilité par un importateur de stocker des marchandises

en sous douane sous sa responsabilité personnelle dans un lieu agréé par l’administration de

douanes pour un délai de 6 mois renouvelables une seule fois

- Transit L’importateur peut demander au transitaire de déclarer ses marchandises sous le

régime de transit de son choix et de les transférer vers d’autres bureaux de douane pour le

dédouanement proprement dit.

Si par exemple, ses marchandises entrent au bureau de Tamatave et qu’il veut faire la

mise à la consommation ou la mise en entrepôt à Antananarivo, il peut nous demander de faire

à Tamatave une déclaration sous régime de transit. Ceci comportera toujours la suspension

des droits et taxes.

Le transit est alors le transport sous douane d’un bureau frontalier à un bureau

intérieur des marchandises à l’importation ou en cas d’exportation d’un bureau intérieur à un

bureau frontalier (délai maximum accordé : 15 jours)

Page 20: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

19

Les marchandises éligibles sont toutes les marchandises, sauf les voitures d’occasion,

les pièces détachées, les pneus d’occasion, les appareils électroménagers neufs ou d’occasion,

les articles de friperie.

1.1- Demande de l’exportateur

Comme à l’importation, quelques régimes aussi peuvent être appliqués à l’exportation.

- Exportation directe Ce régime douanier est applicable aux marchandises en libre circulation qui quittent le

territoire douanier et qui sont destinées à demeurer définitivement en dehors de celui-ci.

L’exportateur est obligé dans ce cas de rapatrier les devises contre valeur de son

exportation dans un délai de 180 jours, à compter de la date d’embarquement.

- Exportation temporaire

Ce régime permet d’exporter temporairement des marchandises qui se trouvent en

libre circulation dans le territoire douanier en vue de les transformer, les ouvrer et les réparer

à l’étranger, et de les réimporter ensuite en exonération totale ou partielle des droits et taxes à

l’importation.

- Réexportation Rapatriement des produits après avoir été importés et placés sous un régime suspensif.

1.2- Demande des entreprises franches et de zone franche industrielle

La zone franche industrielle (ZFI) est une zone géographique limitée bénéficiant

d'incitations à investir, dont l'exonération des droits de douane, et d'un traitement fiscal et

social préférentiel. Les buts recherchés sont inscrits comme priorités nationales:

- Créer des emplois ;

- Renforcer la balance commerciale par un apport de devises et une augmentation des

exportations.

- Contribuer à une plus intégration interindustrielle (pays développé - pays en

développement) et élever la compétitivité internationale de l'industrie nationale.

- Elever la compétence des travailleurs et impulser le développement et le transfert de

technologies.

- Maintenir la main d'œuvre sur place et donc freiner l’immigration.

Les entreprises qui s’installent sur ces zones s’appellent entreprise de ZFI. En dehors

de ces zones, on peut implanter des Entreprises Franches (EF) qui disposeront de tous les

Page 21: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

20

droits et obligations des entreprises de ZFI mais avec l’accord du ministère chargé de

l’industrie.

Les marchandises placées en ZFI ou en EF ne peuvent être réexportées ni versées à la

consommation, ni mutées sous d’autres régimes suspensifs en l’état. Le principe d’apurement

c’est l’exportation.

Cependant, la réexportation et la mise à la consommation sont possibles sous réserve

d’une autorisation de l’administration de douane.

Ainsi, le régime demandé par les entreprises de ZFI et EF sont les suivants:

- Importation des matières premières Deux types de régimes sont utilisés par les entreprises de ZFI et EF

AT dans le cadre de l’AGOA La loi américaine sur l’AGOA accorde aux pays de l’Afrique Subsaharienne (ASS) de

bénéficier de l’AGOA (Madagascar en fait partie) des avantages commerciaux dont la

franchise en douanes des vêtements tricotés ainsi que de l’augmentation du plafond pour les

quantités de vêtements confectionnés en Afrique.

Les entreprises de ZFI et EF traitant des textiles et bénéficiant de l’AGOA pourront

alors importer des matières premières en exonération des taxes. Les produis finis ainsi

terminés doivent alors tous être exportés aux USA.

AT dans le cadre de zone franche

Si les entreprises de ZFI et EF ne bénéficient pas de l’AGOA, les importations des

matières premières se font sous le régime de zone franche. Ce régime comportant toujours des

exonérations, oblige l’opérateur de passer à l’exportation des produits finis après

transformation.

- Exportation des produits finis

C’est le principe de l’apurement de l’admission temporaire pour AGOA et pour Zone

franche. La vente locale est interdite sauf pour les produits de second choix et les produits de

fin de série (avec l’accord de l’administration de douane). L’opérateur est tenu de rapatrier

aussi les devises 190 jours après l’exportation.

1.3- Caractéristique et comportement du consommateur

Le comportement du consommateur et de l'acheteur se trouve au cœur de l'étude de la

demande.

Par définition, le comportement du consommateur est comme le processus par lequel

l'individu élabore une réponse à un besoin. L’acheteur ou le consommateur est l'élément

Page 22: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

21

déterminant du marché, c'est vers lui que doivent converger directement ou indirectement

toutes les actions de la société.

Donc on a intérêt à étudier tout ce qui est susceptible d'expliquer comment tel

consommateur est amené à décider d'acheter le produit ou le service que la société propose et

pourquoi tel autre ne l'achète pas ?

L'objectif principal du consommateur est de satisfaire au mieux un besoin par l'acte

d'achat du produit ou de service de son choix. Mais de nombreuses influences de variables

induisent leurs motivations et leurs freins. Ce sont les variables internes et les variables

externes.

SECTION II- ANALYSE DE L'OFFRE

2.1- Caractéristique de l’offre

L’offre peut se définir comme un ensemble des services ou produits concurrents qui

satisfont les besoins du client. Mais dans notre cas, nous allons surtout étudier les services

offerts par les sociétés de transit concurrentes.

2.2- Type d’offre

La majorité des sociétés de transit offre à ses clients une prestation de service pour

l’accomplissement des formalités douanières d’importation et d’exportation accompagné des

différentes procédures y afférentes :

- Procédure de dédouanement à l’export ;

- Procédure de dédouanement à l’import.

Mais certaines sociétés peuvent offrir à ses clients des services en plus comme :

- prendre en charge des logistiques ;

- groupage et dégroupage des colis ;

-prendre en charge des marchandises conteneurisées, marchandises conventionnelles

- livraison à domicile ;

- apurement des dossiers.

L'analyse de l'offre doit permettre à l'entreprise de se situer par rapport à ses

concurrents en termes de part de marché, de type de clientèle, de capacité de production,

d'avance technologique, d'image et de politique de marketing (produit, prix, distribution, force

de vente, communication).

L'offre est constituée par l'ensemble des produits ou services qui satisfont les mêmes

besoins proposés par les opérateurs.

Page 23: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

22

Ici on offre toute sorte de service de transit y compris la déclaration en douane à

l'import et à l'export. L’étude de l'offre doit donc fournir à l'entreprise des informations sur les

circuits de distribution existants.

SECTION III - PRESENTATION DE LA PART DU MARCHE

3.1- Part du marché

C'est le pourcentage en valeur ou la qualité par rapport au total des ventes réalisées sur

le marché.

Pour s’assurer de l’efficacité de notre étude en termes de part de marché, on doit se

concentrer sur la consommation qui dépendra toujours de la structure géographique,

sociodémographique, économique et l’importance ou l’insuffisance de produit substituable et

complémentaire.

Nous sommes très confiants de la rentabilité en valeur absolue car le premier marché

ciblé serait celui d’Antananarivo qui est fortement aggloméré et premier consommateur en

importation.

La quantité de production en service varie ainsi selon la structure du régime

gouvernemental (taxe zéro, guichet unique), les intempéries et la période des catastrophes

naturelles.

3.2- Part de marché couvert par le projet

C’est notre pourcentage exprimant la part des ventes de la société par rapport à un

secteur professionnel. On calcule la part de marché de notre société par un service donné

La part de marché est l’ensemble de notre marché réel et du marché potentiel

3.21- Marché réel

Le marché réel d’un produit correspond aux ventes que nous avons réalisées par

l’ensemble de notre société et les concurrents auprès de la clientèle acquise de la production.

L’analyse du marché réel peut permettre de connaître les consommations réelles sur le

marché.

3.22- Marché potentiel

Le marché potentiel du produit correspond aux ventes pouvant être réalisées par

l’ensemble de producteurs auprès de la clientèle acquise augmentée de la clientèle encore non

acquise mais susceptible d’être intéressé par le produit proposé.

Page 24: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

23

Le marché potentiel dépend de la force de communication. C’est pourquoi, nous

devons engager l’étude de qualité des besoins satisfaisants pour assurer le marché potentiel et

le marché réel.

Page 25: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

24

SECTION IV : ANALYSE DE LA CONCCURENCE

Il existe aujourd’hui quatre façons de mener le combat concurrentiel telles que :

• Avoir une meilleure offre

• Disposer d’une offre différente

• Pratiquer une offre moins chère

• Et réagir plus rapidement que la concurrence

Mais engager un combat nécessite, en premier lieu l’identification de la concurrence à

différents niveaux.

4.1-Types de concurrent

La concurrence au niveau du secteur d’activités est composée de trois groupements de

transitaires à Madagascar : Le Groupement Professionnel des Commissionnaires Agrée en

Douanes ou GPCAD, l’Association des Transitaires Professionnels des Sociétés de

Madagascar ou ATPSM communément appelés “ transit maison ”, le Groupement des

Transitaires de Madagascar ou GTM.

La concurrence au niveau du marché en question n’est autre que les commissionnaires

agréés en douanes.

4.2-Atouts et faiblesses des concurrents

Les forces et les faiblesses des concurrents permettent d’apprécier les stratégies de

développement .Les objectifs fixés par les concurrents expliquent en grande partie ses

initiatives et ses réactions sur de prix. Plusieurs points suivants nous permettent d’évaluer les

forces et les faiblesses:

- Une notoriété importante sur la qualité des services alloués aux clients

- Une expérience dans le domaine du transit

- Une routine dans le traitement des dossiers pouvant induire en erreur

- Un important réseau au niveau de la douane sur le plan relationnel

- Changement de la conjoncture avec la lutte contre la corruption

- Une capacité de production élevée

- Une charge fixe élevée qui influence le prix à la hausse

En connaissant ces forces et ces faiblesses, nous pouvons mieux comprendre nos concurrents

et aussi mieux positionner sur le marché.

Page 26: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

25

SECTION V - POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING A ADOPTER

Comme tout processus de gestion, le marketing combine les séries d’analyses et les

interventions concrètes en un cycle fondamental articulant six étapes :

o Formulation des objectifs généraux ;

o Etudes du marché et du diagnostic à adopter ;

o Formulation de la stratégie marketing à adopter ;

o Traduction de la stratégie en décision opérationnelle ou tactique : politique

marketing.

o Mise en œuvre et évaluation des orientations stratégiques et des politiques

marketings.

Selon une formulation courante et particulièrement suggestive, la gestion de

différentes politiques apparaissent comme autant des composantes du MIX marketing. Il est

classique d’identifier ces politiques comme les « 4P » du MIX marketing.

5.1- Politique de produit

La politique de produit englobe l’ensemble des choix relatifs à la nature de

l’élaboration de la stratégie. Cette politique a été adoptée afin de faciliter l’accès au marché et

d’éviter le risque de mauvaise surprise lors de la concurrence et enfin d’offrir une alternative

aux consommateurs de service. Nous offrons à nos clients une bonne qualité de service et

respectons les normes exigées.

5.2- Politique de prix

Cette politique conduit à établir la tarification des services offerts par la société en

tenant compte des pratiques du marché et de la concurrence ainsi que de la réaction prévisible

des consommateurs.

Nous essayons d’être les plus rationnels possible dans l’établissement de nos prix de

service afin de garantir que l’activité ne court pas à sa perte.

Le système de tarification varie sous deux formes :

- Honoraire Agrée en Douane ;

- Commission de Transit.

Cette tarification suit le régime de tarif douanier

Les obligations et responsabilités du transitaire peuvent être définies par les deux

sortes de rémunérations qui lui sont dues:

Page 27: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

26

� La Commission de Transit :

C’est la rémunération de ses interventions pour les formalités de transport, les

formalités portuaires en vue du bon déroulement de l’expédition ou de la réception.

La commission de transit rémunère le transitaire comme intermédiaire, mandataire de

son client, auprès du Transporteur, du Port, du navire ou du Consignataire de manutention ou

de manipulation, et ce pour une meilleure démarche de l’expédition et/ ou de la livraison.

En d’autres termes, c’est la rémunération des formalités de transport (Bon

d’embarquement / Bon à délivrer) auprès des Consignataires de navire et les formalités

portuaires (opérations juridiques de règlements des frais portuaires) avant embarquement à

l’exportation et avant réception à l’importation

Cette rémunération de l’intermédiaire exclut toute autre obligation du transitaire,

notamment les opérations en douanes, les manipulations pour expertise…lesquelles font

l’objet de décompte distinct.

Le principe est que la CT ne se rémunère que sur les fonctions d’intermédiaire entre

deux personnes.

� Les honoraires Agréés en Douanes

Les tarifs appliqués par le GPCAD sont homologués par les Ministres de tutelles et

suivant la réglementation du prix. En cette période de libéralisation, les tarifs de 1992 sont

caducs, et chaque membre devrait pouvoir appliquer son propre tarification, en laissant jouer

la concurrence.

Le groupement ne s’est pas prononcé sur la question, il est tout de même intéressant de

comprendre les deux rubriques de la tarification, à savoir la Commission de Transit (CT) et

les Honoraires Agréés en Douanes (HAD). Pour l’application du tarif (CT/HAD), les

marchandises sont spécifiques ou ad valorem ; le taux de base varie suivant la catégorie.

Les HAD rémunèrent le CAD pour la préparation et le dépôt de la déclaration en

Douanes, puis de ses responsabilités personnelles sur les droits et taxes sur sa

déclaration, et enfin sur les effets de la déclaration en détail.

C’est la rémunération de la préparation du dépôt de la déclaration, ainsi que le suivi de

la procédure du dédouanement. Si le tarif de rémunération est ad valorem, l’assiette est

constituée par la valeur dédouanée de la marchandise, c'est-à-dire

- Valeur CAF + droits et taxes douanes : à l’Importation ;

- Valeur FOB : à l’Exportation.

Page 28: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

27

Les HAD rémunèrent ainsi l’intervention et/ou la représentation du client auprès de la

Douane, à l’exclusion de toute autre opération surtout matérielle telle que la manipulation

et/ou manutention pour reconnaissance ou visite en Douanes.

Les frais supportés par les marchandises sont en principe provisionnés par les clients

du transitaire et justifiés par des pièces appelées débours. Le groupement se réserve le droit

d’appliquer un intérêt d’avance de fonds en cas d’insuffisance ou d’absence de provision sur

les débours.

Le tableau de marges exprimées ci-dessous en pourcentage présente le taux des

prestations et opérations selon les différents processus indépendantes en transit import et

export

• En douane, de la déclaration jusqu’à la prestation Gasynet, nous prévoyons une

marge de 30% pour faire ressortir un Bon de Sortie (Importation) ou un Bon

d’Embarquement (Exportation) .La taxation à la SMMC ou à la MICTSL selon

le type de marchandises qu’elles soient en vrac, containerisées ou groupées

feraient ressortir des Gate Passes (des laissés passés pour l’embarquement ou

pour l’enlèvement à présenter à la porte de contrôle du Port).

• A la Ligne Maritime, une marge de 25% est prévue sur toute prestation au sein

de la compagnie de navigation en acquérant un Bon à Délivrer ou une

Autorisation d’Empotage

• Pour les charges Logistiques et Autres frais imprévus, nous prévoyons

également une marge de 20% du total des coûts engagés par notre prestation.

Mais comme nous ne sommes pas le seul transitaire sur le marché, nous ne pouvons

pas fixer nos prix uniquement à partir de ces facteurs inhérents à la société.

En effet, nous devons prendre en considération les prix affichés par les concurrents,

ainsi que le pouvoir d’achat des consommateurs mais il serait annotée que ces opérations sont

totalement indépendantes et peuvent faire l’objet de paiement par tranche.

Page 29: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

28

Tableau 1 : Récapitulation des marges tarifaires sur les prestations en Transit

Source : Selon notre propre recherche 2009

5.3- Politique de distribution

Suivant un objectif commercial bien défini, la politique de distribution extensive

consiste à viser des cibles assez larges, c'est-à-dire dépendant de l’étendue géographique afin

d’obtenir une couverture maximale du marché potentiel. Cette politique est caractérisée par la

mise en place d’un circuit de distribution ou d’un autre agencement hors d’Antananarivo.

DOUANE LIGNES MARITIMES LOGISTIQUES AUTRES FRAIS

PRESTATIONS DECLARATION

DROITS / TAXES

GASYNET BOOKING FRAIS DE DOSSIER

LIVRAISON / RESTITUTION

SURRESTARIES / FRAIS DE DETENTION

MAGASINAGE AUTRES

BREAK BULK CARGO / SMMC

en AR / Volume ou Poids

IMPORTATION Avis d’Arriver en AR / Volume ou Poids

en AR / Volume ou Poids / Lieu de Livraison

en AR / Volume ou Poids

EXPERTSE

EXPORTATION N°Booking/Nom du Navire

en AR / Volume ou Poids

en AR / Volume ou Poids / Lieu d'enlèvement

en AR / Volume ou Poids EXPERTSE

DOCUMENT SORTIE

Bon de Sortie / N° Bon d'Embarquement

Bon à Délivrer / Bon à Embarquer

MARGE 30% du Cout total x taux 25% du Cout total x Taux 20% CT x t 20% CT x t

CONTAINERS / MICTSL

en AR / Type de Container / Nombre de Containers

IMPORTATION Avis d'Arrivé en AR / Volume ou Poids

en AR / Volume ou Poids / Lieu de Livraison

en AR / Volume ou Poids

EXPORTATION

N°Booking/Nom du Navire/

Autorisation d’empotage -

Echo

en AR / Volume ou Poids

en AR / Volume ou Poids / Lieu d'enlèvement

en AR / Volume ou Poids

DOCUMENT SORTIE

Bon de Sortie / Bon d'Embarquement / Gate Pass

Bon à Délivrer / Bon à Embarquer / Feuille de

Temps

MARGE 30% du Cout total x taux 25% du Cout total x Taux 20% CT x t 20% CT x t

GROUPAGES / TRANSITAIRES

en AR / Volume ou Poids

IMPORTATION Avis d'Arrivé

en AR / Volume ou Poids

en AR / Volume ou Poids / Lieu de Livraison

en AR / Volume ou Poids

EXPORTATION

N°Booking/Nom du Navire

en AR / Volume ou Poids

en AR / Volume ou Poids / Lieu d'enlèvement

en AR / Volume ou Poids

DOCUMENT SORTIE

Bon de Sortie / N° Bon d'Embarquement

Bon à Délivrer / Bon à Embarquer

MARGE 30% 25% 20% 20%

Page 30: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

29

Les services sont offerts à un prix avantageux par notre société ainsi que pour les

consommateurs finaux. Ceci permet de recevoir très rapidement leurs réactions et d’éviter que

le prix de vente ne s’accroisse pas.

5.4- Politique de communication

Pour bien assurer l’écoulement de nos produits, il faut d’abord sensibiliser les

consommateurs. On doit, montrer l’existence de notre service sur le marché à l’aide de la

communication (exemple : Publicité) car une société aura des difficultés à vendre ses produit

sans la communication.

5.41- Stratégie de commercialisation

Définir une stratégie de commercialisation, c’est choisir un ou plusieurs segments de

marché et élaborer des programmes de commercialisation capables de les servir c'est-à-dire

capable de répondre à certains besoins suffisamment similaires et non encore satisfaits

5.42- Stratégie PUSH

C’est une stratégie qui s’appuie sur les distributeurs, et sur le marché potentiel.

La société veut adopter la stratégie « PUSH » pour les produits nouveaux mais cela

demande trop de dépenses qui s’avère très lourde pour une nouvelle société de taille moyenne

: pousser le produit vers les consommateurs.

5.43- Stratégie de PULL

C’est une stratégie que notre société adopte pour attirer les clients en faisant de la

publicité. Les consommateurs finaux, suffisamment motivés par la publicité, vont nous

demander et se sentent ainsi obligés de passer un contrat d’un ordre de transit afin que notre

société puisse effectuer les services demandés.

Notre société va adopter la stratégie « PULL » qui nécessite un investissement assez

élevé à l’intention des consommateurs de façon à développer chez eux une préférence pour la

qualité de service : créer des évènements PULL sous forme de publicité.

Page 31: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

30

PARTIE II CONDUITE DU PROJET

Page 32: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

31

CHAPITRE I – METHODE DE PRODUCTION

SECTION I – TRAITEMENT D’UN DOSSIER DE TRANSIT

1.1- Réception de l’ordre de transit

L'importateur ou l’exportateur donne ses instructions à la société afin que nous

puissions effectuer leur opération de dédouanement. C’est l’ordre de transit (OT).

L’OT est une commande de dédouanement fait par l’importateur ou l’exportateur auprès de

son transitaire. L’OT mentionne les ordres et les instructions sur le genre de dédouanement

que l’importateur ou l’exportateur souhaite avoir sur ses marchandises.

L’ordre de transit est un contrat qui lie le transitaire à son client. Il doit être dûment rempli et

signé par le mandant et détermine les obligations incombent au transitaire.

Les motions indispensables de l’ordre de transit sont :

� Le nom du donneur d’ordre avec ses coordonnées (client) ;

� Le lieu de livraison ;

� Le mode de paiement des frais de transit et expertise éventuelle ;

� Les listes des documents et autorisation nécessaire au dédouanement ;

� Les renseignements concernant les marchandises à dédouaner ;

� Les renseignements concernant les moyens de transport ;

� Les instructions particulières c'est-à-dire l’ordre proprement dit ;

� Le nombre de colis.

L’OT est accompagné de tous les documents nécessaires pour le dédouanement de la

marchandise en question.

Après réception, on vérifie la conformité de tous les documents transmis.

1.2- Recueil des documents nécessaires à l’export auprès des clients

La réception des documents demeure la base de l’opération de transit. Cependant, les

documents remis doivent être complets .Ce qui veut dire qu’ils doivent comporter tous les

renseignements nécessaires aux opérations d’importations et d’exportations.

Ces documents sont :

� La facture commerciale :

Les informations contenues sur ce document définissent la nature du lien contractuel

qui unit le vendeur et l’acheteur. Les éléments essentiels sont repris dans la déclaration en

douane, par exemple désignation et prix des marchandises, leur origine, les indications des

coûts de transport et d’assurance, les conditions de transfert de propriété, mention de

l’incoterm…

Page 33: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

32

� La liste de colisage :

Elle est en relation directe avec la facture et en principe, elle doit toujours

l’accompagner. Comme la facture, elle doit être aussi complète que possible. Elle indique

comment la marchandise est emballée, identifie le contenu du colis, donne le poids et les

dimensions de chaque colis composant l’envoi.

� Le certificat d’origine

Le certificat d’origine est un document qui indique la nature de la marchandise qui en

fait l’objet, ainsi que le lieu où elle a été fabriquée. C’est en principe l’exportateur qui

l’établit, souvent sur un formulaire dont le monde de présentation est prescrit par le pays

d’exportation. Selon son pays d’origine, la marchandise sera ou non exonérée de droits

d’entrée ou les taux de ces droits seront plus ou moins élevés. Il est donc important que les

énonciations du certificat d’origine soient complètes et exactes en conformité avec les règles

du pays importateur.

Exemple : certificat d’origine EUR 1, c’est un document qui permet la libre circulation

des marchandises entre le pays de Communauté Economique Européenne (C.E.E) et l’Afrique

Caraïbe Pacifique (A.C.P).

� La lettre de transport

Elle varie en fonction du mode de transport choisi par l’exportateur. En effet, il existe

deux types de lettre de transport :

� Le connaissement maritime

C’est une lettre de transport maritime ou un document délivré par la compagnie

maritime ou l’entreprise de transport de surface. Il est communément utilisé dans les liaisons

maritimes à longue distance et uniques dans le domaine de l’expédition. En ce sens, il

constitue « un titre représentatif de la marchandise », ce qui signifie que le porteur légitime du

document est en droit de revendiquer la propriété de la marchandise qui en fait l’objet. En

plus, il constitue une preuve de transport de la marchandise et contrat de transport.

Il est à noter que le consignataire possède un exemplaire de connaissement avant ou au

moment de l’arrivée de la marchandise et le transporteur ne remet la cargaison qu’en échange

du connaissement original.

Les contenus d’un connaissement :

- Le nom de la compagnie de navigation ;

- le nom du chargeur ou de l’expéditeur ;

- le nom et l’adresse du consignataire ou l’exportateur ;

- le nom du navire assurant le transport ;

Page 34: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

33

- le port de chargement (embarquement) et le port de destination (débarquement) ;

- le lieu où le fret doit être payé ;

- le montant du fret avec sa monnaie ;

- le nombre d’exemplaire(s) original (aux) ;

- la marque, numéro, le poids, le nombre, le volume et le poids des colis ;

- une brève description de la marchandise ;

- la signature du capitaine du navire ou de son représentant ;

- la date de réception de la marchandise pour l’embarquement ou la leur mise à bord.

� L a lettre de transport aérien (L.T.A)

C’est un document délivré au moment de la remise du colis par la compagnie de

transport aérien. Cela permet l’établissement d’un accord pour le transport de ces colis ainsi

que les obligations de la compagnie de transport envers ces marchandises (manutention,

chargement, déchargement, remis en magasin…).

La L.T.A est un document non négociable et établi en 3 exemples originaux et en 6

copies par la compagnie aérienne. Celle-ci constitue un véritable contrat de transport qui

servira de pièce justificative légale tant pour l’expéditeur que pour le chargeur ainsi que pour

la compagnie aérienne.

Elle contient les rubriques ci après :

- Le nom de l’expéditeur et celui du destinataire ;

- Le poids, le volume de la marchandise ;

- Le montant du fret ;

- Le mode de paiement (port dû ou port payé) ;

- L’aéroport de départ et d’arrivée.

Il est à préciser que la L.T.A peut être émise par un transitaire agréé tel que l’A.T.A.F

(Association des transports aériens et des zones Franches) et l’I.A.T.A (Association des

transporteurs Aérien Internationaux).

� L’autorisation de sortie :

Ce document permet la libre sortie des marchandises nécessitant une autorisation

auprès du Ministère concerné :

- Ministère de l’énergie et des mines : fossiles, pierres industrielles et pierres

précieuses ;

- Ministère des eaux et forêts : le bois et ses dérivés, plantes aquatiques, plantes

médicinales et ses dérivés, animaux et insectes vivants, peaux de crocodiles… ;

Page 35: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

34

- Ministère de la culture et de Tourisme : arts en fer forgé, en terre cuite et en cuivre,

tableaux, pièces de monnaie de collection, instruments de musique traditionnels, objets de

décor, médailles, bijoux anciens ;

- Ministère de la santé et du planning familial : médicaments ;

- Ministère de l’élevage : produits de l’élevage,

- Ministère de la pêche et des ressources halieutiques : produits de la pêche ;

- Ministère de l’intérieur : disques, films et bandes magnétiques.

� Le certificat d’assurance ou de non assurance

C’est un document qui décrit si la marchandise est assurée ou non.

� Attestation de valeur :

Si la marchandise à exporter ou à importer bénéficie de franchise du fait de leur nature

(don), alors le mandant aura à fournir ce document après vérification de tous les documents

à l’ouverture d’un dossier pour notre client.

1.3- Ouverture de dossier

Elle consiste à enregistrer dans le cahier de registre (répertoire de CAD) d’importation

et d’exportation, les dossiers que le client présent auprès de la société. Le dossier sera

enregistré par ordre chronologique et on attribue un numéro pour chaque dossier qui permettra

de faciliter la procédure douanière.

Prenons par exemple le 8ème dédouanement à l’importation traité pour l’année 2008.

Le N° du répertoire se présente alors comme suit : IMP 008/2008.

On enregistre dans le dossier les éléments suivants :

o La date d’arrivée et de départ de la marchandise ;

o Le nom du destinataire et celui de l’expéditeur ;

o Le numéro de la lettre de transport (le connaissement, la L.T.A) ;

o Le nombre de colis, le poids et la désignation de la marchandise ;

o Le numéro attribué à chaque dossier.

1.4- Reconnaissance de la marchandise

Cette phase consiste à prendre un échantillon de la marchandise à déclarer pour

pouvoir connaître la désignation tarifaire (ou espèce tarifaire), qu’on doit déclarer dans la

déclaration douanière, selon le Système Harmonisé de désignation et de codification des

marchandises ou S.H.

En effet, on doit déclarer à la douane la désignation tarifaire de la marchandise mais

non pas la désignation commerciale de cette marchandise.

Page 36: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

35

Par définition, l’espèce tarifaire d’une marchandise est une dénomination attribuée à

chaque marchandise, en fonction de ses caractéristiques et en relation avec la nomenclature

douanière répertoriant des milliers de produits.

Ce numéro apparaît sur la déclaration en douane et permet de déterminer :

- Les taux de droit de douane applicables ;

- Les taux de Droit de Douane DD, Droit d’Accise DA et le T.V.A. ;

- Le contrôle sanitaire ou phytosanitaire dans certains cas ;

- L’application de mesures communautaires éventuelles.

Une nomenclature est formée d’un code à huit caractères numériques. Une

nomenclature constitue un article.

SECTION II – ASSIGNATION D’UN REGIME DOUANIER

2.1- Présentation du régime douanier

Le régime douanier est la situation juridique de la marchandise importée et exportée.

Il s’agit de la situation de fait et de la situation de droit. C’est un élément très

important pour le dédouanement car il précise les obligations de l’importateur ou de

l’exportateur vis-à-vis de l’administration de douane : paiement ou non des droits et taxe de

douane, rapatriement de devise, interdiction de vente ou de manipulation….

2.2- Principaux régimes douaniers

Tableau 2 : Les principaux régimes en douane

A l’importation A l’exportation

◊ une mise à la consommation

◊ un perfectionnement actif

◊ une admission temporaire

◊ un transit

◊ une entrée en entrepôt

◊ une exportation définitive

◊ un perfectionnement passif

◊ une exportation temporaire

◊ une entrée en entrepôt

◊ un transit

Source : Selon notre propre recherche, Avril 2009

Page 37: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

36

Schéma 1 : Organigramme régime douanier

Source : Site web de la douane malgache 2009

Dans le DAU, trois cases ont relativement un lien avec les régimes douaniers :

- La case 1 mentionne le modèle de déclaration du D.A.U. Elle comporte deux

subdivisions et doit être obligatoirement remplie.

- La case 37 du DAU concerne le régime sous SYDONIA++. Celle-ci comporte deux

subdivisions. La première est composée d’un code à quatre chiffres appelé régime étendu qui

est le régime douanier proprement dit. Les deux premiers chiffres déterminent le régime

sollicité, tandis que les deux derniers mentionnent le régime précédent. La deuxième

subdivision, quant à elle, est composée d’un code à trois chiffres appelé code additionnel. Ce

code spécifie la taxation associée au régime douanier.

- La case 39 indique s’il y a eu ou non un mouvement de capitaux résultant de la

circulation des marchandises.

Service de

l'Inspection

La Direction

des Affaires

Juridiques et

de la Lutte

contre la

Fraude

La Direction des

Statistiques et

de la

Comptabilité

La Direction de

la Législation,

de la

Réglementation

et des Etudes

La Direction Nationale de la Formation Professionnelle

DIRECTION GENERAL DES

DOUANES

Service

Administratif et

Financier

Page 38: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

37

2.21- Modèle de déclaration

La case 1 du D.A.U. mentionne son utilisation. Elle donne également une idée sur le

régime douanier sollicité pour les marchandises déclarées.

Les différents régimes douaniers pour lesquels le D.A.U. peut être déposé sont les

suivants :

- A l’exportation

♦ EX 1 : Exportation définitive

♦ EX 2 : Exportation temporaire

♦ EX 3 : Réexportation

♦ EX 7 : Entrée en entrepôt de marchandises à l’exportation

♦ EX 8 : Transit de marchandises à l’exportation

♦ EX 9 : Autres procédures à l’exportation

- A l’importation

♦ IM 4 : Importation définitive

♦ IM 5 : Importation temporaire

♦ IM 6 : Réimportation

♦ IM 7 : Entrée en entrepôt de marchandises à l’importation

♦ IM 8 : Transit de marchandises à l’importation

♦ IM 9 : Autres procédures à l’exportation

a- Régime étendu

Le régime étendu est le régime proprement dit. Il est composé de 4 codes numériques ;

les deux premiers s’appellent « régime sollicité » et les deux derniers « régime précédant ».

- Les régimes sollicités

Case 37

s S

Les deux premiers chiffres de la première subdivision de la case 37 définissent le

régime sollicité, c’est-à-dire le régime pour lequel les marchandises sont déclarées.

Exemples :

- 10 Exportations définitives

- 20 Exportations temporaires

- 30 Réexportations

- 40 Mises à la consommation

Page 39: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

38

- 50 Admissions temporaires

- 60 Importations temporaires

- 70 Mise en entrepôt

- 80 Transit

- 90 Autres opérations comme la zone franche

- Les régimes précédents

Case 37

P p

C’est-à-dire le régime sous lequel les marchandises avaient été placées avant leur déclaration

pour le régime sollicité. S’il n’y a pas eu de régime précédent, le code à utiliser est le 00.

- Les régimes étendus

Case 37

S S p p

Le régime étendu est constitué du régime sollicité et du régime précédent

2.22- Code Additionnel

a1 A a

La deuxième subdivision est appelée « code additionnel ». Il sert à spécifier le genre

de taxation appliqué sur les marchandises douanières :

- Droit commun ou paiement total des droits et taxes (a1 = 0)

- Franchise des droits et taxes (a1 = 1)

Le Ministre chargé des douanes peut autoriser l’importation en franchise des droits et

taxes :

- des marchandises originaires du territoire douanier ou nationalisées dans ce territoire

par le paiement des droits et taxes, en retour de l’extérieur ;

- des dons offerts au Chef de l’Etat ;

- des dons offerts par des organismes d’Etats étrangers aux Ministres et

Parlementaires en exercice, à l’occasion des voyages officiels à l’extérieur ;

- des envois destinés aux ambassadeurs, aux services consulaires et aux membres

étrangers de certains organismes internationaux officiels siégeant à Madagascar ;

- des envois destinés à la Croix-Rouge et aux autres œuvres de solidarité financées par

des fonds d’origine extérieure;

Page 40: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

39

- des envois destinés aux œuvres de bienfaisance légalement constituées et reconnues

d’utilité publique par décret ;

- des dons de matériels et équipements en faveur des régions et communes ;

- des matériels et produits spécifiques entrant dans le cadre de la prospection, la

recherche et l’exploration d’hydrocarbures

- Paiement partiel des droits et taxes (a1 = 2)

2.23- Code du mouvement des capitaux

La case 39 indique s’il y a eu entrée ou sortie de devises suite aux mouvements de

marchandises douanières. Cette case n’est pas à remplir pour le moment.

SECTION III – PHASE DE CALCUL

3.1- Préparatif de calcul des valeurs à déclarer

La valeur à déclarer à l'exportation est la valeur de la marchandise au point de sortie

du territoire nationale c'est-à-dire la valeur FOB au point de sortie de la marchandise. Il est

constitué par le Prix à l’usine (Valeur Initiale) auquel s'ajoute les frais d'acheminement

jusqu’au point de sortie (Mise à FOB).

FOB = Valeur Initiale + Mise à FOB

La valeur déclarée à l'importation correspond au prix effectivement payé ou à payer

(valeur transactionnelle) à l'entrée sur le territoire douanier, soit le prix de vente indiqué sur la

facture auquel s'ajoute tous les frais engagés avant le passage de la frontière, emballage,

conteneur, chargement, manutention (Mise à FOB), les frais payer jusqu'au lieu d'entrée sur le

territoire (fret maritime ou aérien, assurance transport ainsi que les autres frais.

CAF = FOB + Fret + Assurance + Autres Frais

Un document DV, déclaration des éléments relatifs à la valeur en douane rempli par

l’importateur, permet aux services douaniers d'effectuer les contrôles nécessaires.

Il est quelquefois difficile de connaître la valeur transactionnelle d'une marchandise,

quand il n'existe pas de facture, en cas de relation de filiale à société mère par exemple. Il faut

donc procéder à l'évaluation de la valeur en douane : valeurs transactionnelles des

marchandises identiques et valeurs transactionnelles des marchandises similaires.

Page 41: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

40

Pour les voitures d’occasion, on utilise un document appelé ARGUS mais pas la

facture pour trouver la valeur CAF à déclarer. L’ARGUS est un catalogue qui présente la

valeur CAF (en dollars) d’une voiture d’occasion selon son ancienneté (année), sa marque

(Peugeot, Renault,) sa puissance (cylindre) et sa source d’énergie (diesel, essence).

De même pour les entreprises franches qui veulent vendre les déchets et les produits

de second choix sur les marchés locaux, une demande de valeur doit être déposée à notre

service déclarant pour trouver la valeur exacte à déclarer.

3.2- Etablissement du décompte de valeur ou note de valeur

Le décompte de valeur se traduit par une répartition des valeurs entre les différents

éléments relatifs à la déclaration des articles à importer et à exporter. Il consiste donc à

détailler les valeurs figurant dans la facture telle que la valeur FOB, l’assurance et fret…

Il est un instrument qui permet au déclarant de remplir correctement le Document

administrative Unique (D.A.U) et permet également aux agents douaniers d’effectuer une

vérification rapide et détaillée des valeurs à déclarer.

Dans le cas où il y a plusieurs articles dans une facture, il faut :

- Faire le dépouillement par article : déterminer le montant qui correspond à un

article ;

- Déterminer la valeur FOB par Article - Fret par Article – Assurance par article –et

autre frais par article ;

Détermination de la valeur CAF par article :

FOB par Article Fret par Article Assurance par arti cle autre frais par article

Valeur Initiale x Coeff. FOB FOB x Coeff. Fret FOB x Coeff. Assurance FOB x Coeff. Autre frais

Coeff. FOB FOB Total I Total

Coeff. Fret Fret Total FOB Total

Coeff. Ass Ass Total FOB Total

Coeff. AF AF Total FOB Total

CAF par article = FOB par Article + Fret par Article + Assurance par article + Autre frais par article

La valeur CAF ainsi trouvée doit être convertie en Ariary avec le cours en douane.

Le cours en douane est un cours de devise publié une fois par semaine par la douane

pour convertir la valeur à déclarer afin d’obtenir la valeur en douane

Valeur en douane = CAF par article x Cours en douane

La valeur en douane constitue en général la base de calcul des droits et taxes en

douane.

Page 42: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

41

3.3- Calcul des droits et taxes de douane

A l’importation, trois types de droits et taxes sont perçus par l’administration de la

douane à savoir :

- Droit de douane ;

- Droit d’accise ;

- Et la TVA.

En outre, une prestation appelée Prestation Gasynet est aussi payée au sein de ce

service.

Droit de douane Droit d’accise TVA

DD = Valeur en douane x Taux DD DA = (VD + DD) x Taux DA TVA = (VD + DD + DA) x Taux TVA

Une fois entrées au port, si la marchandise est destinée à l’importation ou à

l’exportation, elles doivent respecter la durée maximale de 14 jours pour l’embarquement ou

le débarquement.

Passé ce délai, les marchandises sont passibles de taxe et de frais de magasinage à

partir du 15è jour de transit.

A l’importation, les marchandises entrant dans le territoire douanier paient des droits

et taxes en douane (DD, DA, TVA,), en exception pour celles qui bénéficient d’un droit de

franchise.

Il est important de savoir que le service des douanes ou trésor peut accorder un crédit

aux transitaires : c’est le fait de bénéficier de l’enlèvement des marchandises avant le

paiement des droits et taxes.

Il y a deux sortes de crédit :

- Le crédit d’enlèvement : qui permet au déclarant bénéficiaire d’enlever les

marchandises sans attendre le paiement des droits et taxes et la délivrance de la quittance.

Le paiement serait effectué dans les 8 jours échéants, en numéraire (espèce ou cheque)

avec une remise de 0.3% du droit crédité.

- Le crédit des droits : qui permet au déclarant d’enlever les marchandises et de payer

par traite, dans un délai de un à deux mois (60jours), avec une remise de 0.50% les droits et

taxes crédités et un intérêt de 16% par an.

Page 43: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

42

SECTION IV - PHASE DE DECLARATION

Le point de départ des formalités de dédouanement à l'importation et à l'exportation est

constitué par le dépôt d'une déclaration. Cette déclaration est établie sur un formulaire

dénommé D.A.U. (Document Administratif Unique), utilisé dans l'ensemble de l'Union

européenne et dans plusieurs autres pays du monde entier comme les pays de l'AELE

(Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse) et notamment ici à Madagascar,…

4.1- Présentation du DAU

Fondé par la Commission des Communautés Européennes et mis en vigueur le

01/01/1988, le DAU a pour objectif de standardiser les documents de la douane, et

d’harmoniser la codification et simplification des procédures réglementant les échanges

commerciaux internationaux.

Ce document est utilisé à l’importation comme à l’exportation.

Le document administratif unique (DAU) se présente sous la forme d’une liasse

constituée de huit exemplaires.

4.11- Caractéristiques du DAU

Le DAU est unique, utilisé pour tous les régimes douaniers. Il est de Format A4 et est

constitué de trois exemplaires (Primata, BAE, Exemplaire).

Le DAU est codifié :

• Utilisation de codification ISO (Pays, Devises, Incoterms, Modes de transport…) ;

• Utilisation de codes nationaux (Déclarants, Entreprises, Entrepôts,

Magasins…).

4.12- Objectifs du DAU

Le DAU a essentiellement pour objet :

D’harmoniser les documents ;

De simplifier les procédures :

• Liasse unique pour tous les régimes ;

• Utilisation de codifications ;

De préparer à l’étape d’Echange de Données Informatisées (EDI)

4.13- Forme du DAU

Le DAU présente quelques particularités pour la forme :

A4 (21 x 29,7 cm) ;

Page 44: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

43

Liasse de 3 exemplaires :

• Primata comportant le verso ;

• Bon A Enlever (BAE) ;

• Exemplaire ;

Pourvu d’intercalaire de 3 articles ;

Présenté en chemise.

4.14- Enonciations du DAU

Pour le mode de remplissage du DAU, on distingue :

• Le remplissage obligatoire, facultatif, conditionnel, interdit ;

• La procédure automatique: génération de libellés ;

• La procédure manuelle: remplissage.

- Cases spécifiques DAU

4. Listes 9. Responsable financier 10. Pays de dernière provenance / première destination 11. Pays de transaction 12. Eléments de la valeur 19. Conteneur 22. Montant facturé 28. Conditions de paiement 36. Préférence 39. Option de paiement 42. Prix de l’article 45. Ajustement 47. MP B. Montant de la garantie (données comptables) 52. Montant de la garantie (cas de transit)

- Recto du DAU

Identification de la déclaration: Déclaration 37. Régime 39. Option de paiement

Déclarant 7. Numéro de répertoire du déclarant 14. Déclarant/Représentant

Marchandises: 5. Articles 6. Total colis 30. Localisation des marchandises 31. Nombre de colis, Nature, N° du (des) conteneur(s)

Désignation des marchandises : 32. N° article 33. Code des marchandises

Page 45: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

44

35. Masse brute 38. Masse nette 41. Unité supplémentaire 49. Identification de l’entrepôt

Pays d’origine ou de provenance :

2. Expéditeur / Exportateur 8. Destinataire / Importateur 10. Pays de dernière provenance / première destination 15. Pays d’exportation 15a. Code du pays d’exportation 16. Pays d’origine 34. Code du pays d’origine 36. Préférence

Moyens et modes de transport:

18. Identité et nationalité du moyen de transport à l’arrivée / départ 19. Conteneur 21. Identité et nationalité du moyen de transport actif à la frontière 25. Mode de transport frontière 26. Mode de transport intérieur 40. Déclaration sommaire/Document précédent

� Valeurs: 20. Conditions de livraison 22. Code devise et montant facturé 23. Taux de change 28. Données financières et bancaires 42. Prix article 43. Code méthode d’évaluation 45. Ajustement 46. Valeur en douane 47. Calcul des impositions

. Transit :

50. Principal obligé 51. Bureaux de passage prévus et pays 52. Montant garantie 53. Bureau de destination et pays

. Engagement juridique du déclarant:

54. Lieu, date, signature du déclarant ou de son représentant . Cases réservées au service:

A. Bureau de dédouanement C. Bureau de dédouanement D. Contrôle par le bureau de destination

. Données comptables: B. Données comptables

- Verso du DAU Reconnaissance du service et détails de la vérification Certificat de visite Acceptation de la reconnaissance du service Avis du Chef de visite

Page 46: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

45

Décision du Receveur Autres renseignements Engagement de la caution

Intercalaire du DAU

En-tête: Rubriques A, 1, 2, 3, 8 Segment article: Rubriques 31 à 47

4.2- Traitement de déclaration dans le Sydonia ++ Le Sydonia++ est un système de la douane dans le traitement dossier à l’import ainsi

qu’à l’import. Dans le Sydonia, les déclarants peuvent saisir une (ou plusieurs) déclaration(s)

et, en fin de saisie demander soit le stockage, le dépôt anticipé, l'enregistrement ou la

liquidation directe. Le système gère le circuit et le statut de chaque déclaration.

Stockage

SYDONIA++ permet de conserver des données saisies et qui se révèlent incorrectes au

contrôle, en attendant la résolution du problème.

Les données stockées peuvent être modifiées sans restriction, elles n'ont aucune valeur

légale. Le déclarant peut déposer une déclaration par anticipation en attendant l'arrivée des

marchandises. La déclaration fait référence (numéro de voyage si transport maritime, numéro

de vol si transport aérien) à un manifeste stocké (qui sera enregistré à l'arrivée du moyen de

transport) et un titre de transport.

A l'enregistrement du manifeste le système scrute les déclarations en dépôt anticipé, et

enregistre celles qui se réfèrent à ce manifeste. Lorsque les marchandises sont arrivées, les

données sont saisies et si la recevabilité le permet, le système re-effectue la totalité des

contrôles et réalise l'enregistrement. L'enregistrement marque l'acceptation légale de la

déclaration. La fonction d’enregistrement réalise les traitements suivants :

• écriture de la déclaration sur la base de données centrale du bureau ;

• attribution d' un numéro et d'une date d'enregistrement.

La liquidation de la déclaration indique que celle-ci est officiellement acceptée et que

les droits et taxes sont dus. Au cours du processus de liquidation, des contrôles concernant le

mode de paiement sont exécutés.

Si le paiement anticipé ou le crédit d'enlèvement sont utilisés, on contrôle le solde du

compte :

• si insuffisant, la liquidation est refusée, retour au déclarant;

• si suffisant, la liquidation est effectuée, le compte est imputé du montant des droits et

taxes liquidés.

Page 47: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

46

4.3– Processus de Liquidation des Dossiers en Douanes

Schéma 2 : Esquisse de la Liquidation des dossiers en douane

Source : Notre propre recherche, Mars 2009

DECLARATION EN DOUANE SOUS

LOGICIEL SYDONIA

OUVERTURE D’UN DOSSIER ANNEXE POUR LE SUIVI DE

LA LIQUIDATION EN DOUANE « Dossier Douane »

OUVERTURE DE DOSSIER

- Présentation des Documents Originaux (Factures, Packing List, Certificat d’Origine,…)

OUVERTURE D’UN DOSSIER ANNEXE POUR LA COMPTABILITE

« Dossier Débours » (SUIVANT CIRCUIT DE COMPTABILISATION)

OUVERTURE D’UN DOSSIER PRINCIPAL

« Dossier Mère »

DEPOT EN DOUANE DES DOCUMENTS

ORIGINAUX

LIQUIDATION EN DOUANE SUIVANT

CIRCUIT DE CANALISATION DES

MARCHANDISES

CIRCUIT JAUNE

« Encours de

Liquidation »

CIRCIUT VERT NON SUSPECT

« Liquidation Total »

CIRCUIT ROUGE SUSPECT « Non Liquidé, Attente Visite des

Inspecteurs »

PASSAGE SCAN GASYNET

VISITE DE L’INSPECTEUR ET LIQUIDATION

ENLEVEMENT Importation : Livraison au client Exportation : Préparation à l’embarquement

Page 48: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

47

CHAPITRE II- TECHNIQUE DE PRODUCTION

Dans cette partie, nous allons analyser minutieusement, les diverses techniques de

mise en œuvre pour le bon fonctionnement du projet, la qualité de production envisagée,

l’étude organisationnelle, ainsi que les besoins en divers facteurs de production.

Pour assurer la qualité de production et réaliser toutes les activités de la société ; les

techniques et la réalisation doivent être bien déterminées.

Ce premier chapitre se subdivise en deux sections; pour la première section nous allons voir

l'identification des matériels et ensuite nous analyserons la technique de production.

SECTION I- IDENTIFICATION DES MATERIELS

1.1- Moyens matériels

Pour exercer une activité comme le transit, on devrait avoir une précision au niveau

des matériels car ce sont les plus importants facteurs de réussite.

La société a besoin tout d'abord d’un terrain plus ou moins vaste c'est-à-dire à peu près

de 3.000 m2 pour la construction d’un bureau administratif et d’un entrepôt.

L'installation électrique est par ailleurs nécessaire à la mise en œuvre des documents

administratifs et à l'utilité quotidienne.

Un agrément est aussi essentiel pour être dans la liste des Commissionnaires Agréés

en Douane.

De plus, les matériels de bureaux et les matériels informatiques sont des outils

indispensables qui permettent de traiter les données intrants.

Enfin, il y a le matériel de transport comme la voiture de transport qui représente

40% des activités de transitaire.

1.2- Moyens matériels et infrastructure

Les moyens matériels concernent tout ce qui touche de près le système de production.

Pour ce faire, nous allons essayer de les énumérer et de définir leur éventuelle utilisation

Page 49: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

48

Tableau 3 : Liste des matériels et infrastructures

Equipements Fournisseurs

Camion Voitures Chariots Transpalettes Groupe électrogène Grue Aspirateur Ordinateurs Pince Gans Bottes Combinaison Casque

MATERAUTO SICAM

MATERAUTO MATERAUTO

BONNET & Fils SODIAMA

ELECTA BULL

AU MARCHE BONNET & Fils BONNET & Fils

QUINCAILLERIE CAP 3000

Source : Notre propre recherche, Mars 2009

1.3- Maintenance et équipements

Cette rubrique consiste à faire des entretiens de tous les matériels utilisés pour

production. L’achat des pièces détachées est nécessaire pour le tracteur au cas où il y aurait

une panne technique, ainsi que quelques lubrifiants,…

SECTION II- CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE

2.1- Capacité de production

Des le début ; nous savons que nous vendons seulement que des services donc tous les

services que le transitaire puisse effectuer. La calcule est difficile et peu longue mais on a une

méthode qui pourra définir la capacité de production et cette méthode est très favorable au

niveau de l’évolution du chiffre d’affaire.

La méthode est simple ; on garde constant la production de chiffre d’affaire durant

cinq ou six mois et on ne pense qu’à l’augmenter le six mois prochains. La méthode exige la

compétence en marketing surtout.

2.2- Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée

L’évolution de chiffre d’affaire de la société se déroule comme le montre le tableau

suivant

Page 50: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

49

CHAPITRE III - ETUDE ORGANISATIONNELLE

Le projet de la mise en place d’une société transitaire est une société moyenne

spécialisée dans le transit et douane, il envisage de commercialiser et de lancer ces services à

des clientèles particulières et peu sollicitées par la concurrence.

SECTION I- ORGANISATION DE TRAVAIL

1.1- Organigramme

Notre société à une organisation très planifier et cette organisation là est définie parla

hiérarchie et la distinction des postes prévus dans l’organigramme ci-dessous.

Pour une grande société comme celle-ci l’organigramme a été étudié et structuré pour

assurer l’efficacité de sa gestion.

Schéma 3 : Organigramme de la Direction Générale

Source : Notre propre recherche, Mai 2009

L’intermédiaire des documents administratifs. En dehors de ces différentes relations.

Les multiples relations informelles entre en jeu.

DIRECTION GENERAL

SECRETAIRE DE DIRECTION

DIRECTION ADMNISTRATIVE ET FINANCIERE

DIRECTION DES EXPLOITATION

SERVICE TRANSIT

SERVICE PERSONNEL

SERVICE COMMERCIAL SERVICE

CONTENTIEUX

COURSSIER

SERVICE COMPTABILITE

CHAUFFEUR FEMME

DE MENAGE

GARDIEN ET

SECURITE

CAISSE DECLARANT EN

DOUANE

AUTRES

Page 51: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

50

Les moyens organisationnels comprennent les ressources humaines nécessaires à

l’implantation de ce projet.

Les ressources humaines du projet regroupent l’ensemble de tout le personnel agissant

pour son compte.

Chaque individu est apprécié selon sa compétence et son aptitude technique pour le

poste de travail qu’il occupe

1.2- Description des attributions de chaque poste

� Direction Générale

Le Directeur General est le premier responsable, comme tout dirigeant des entreprises,

il représente l’image et les intérêts de la société.

C’est est un mentor, il dirige les opérations et prend des décisions pour la bonne

marche de la société. Son rôle principal au sein de la société est de superviser toutes les

Directions et de contrôler tous les services.

Le directeur Général est le premier responsable de toute partie de la société, c’est la

seule personne physique dans la société apte de signer les documents des clients. De ce fait

toutes les décisions viennent donc de lui. Outre ses diverses fonctions, il est aussi responsable

de :

- la prise de décision sur les démarches à faire ;

- la direction, la planification ;

- la confirmation, coordination du travail des subordonnés ;

- la supervision de la qualité des employés ;

- signature et suivi de toutes opérations existantes au sein de l’entreprise ;

- faire le bilan périodique et dirige la réunion avec les chefs de services ;et,

- de l’analyse des appels d’offres locales au sein de l’entreprise

� Direction d’Exploitation

Le service exploitation s’occupe du domaine technique.

Sa responsabilité est :

- de recevoir les dossiers venant du client

- d’enregistrer dans le répertoire douanier ces dossiers

- de faire les vérifications nécessaires

- de suivre les instructions du client

- d’étudier et d’analyser les dossiers

Page 52: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

51

- de réaliser et de saisir la déclaration en douane

- d’imprimer la déclaration

- de suivre ses acquis à caution ou les soumissions

- de donner des consignes au transporteur (date, heure du départ,…)

- de faire le suivi des dossiers

- d’établir le pré facturation en tenant compte les différents frais engendrés par un

dossier et la cotation venant du service commercial.

� Secrétariat

Assure tous travaux de secrétariat

� Agence Tamatave

Il assure le suivi de déroulement des opérations se l’agence de Tamatave :

- le transit, la manutention et le transport ;

- la consignation des navires

� Contentieux

Il s’occupe des affaires litigieuses et juridiques de la société et intervient également en

cas de conflit entre la société et ses clients.

� Service Transit

Ses principales taches consistent à :

- enregistrer les soumissions et les régularisations des rapports d’inspection, des

factures originales, de l’attestation de destination.

- envoyer des copies de TNR avec la déclaration en douane à Tamatave après avoir

dédouané les marchandises ;

- faire des relances pour les documents manquants

- recevoir les factures fournisseurs avec le titre de Transport routier, le bon de livraison

à Toamasina et aussi le reçu d’inter change de conteneur vide.

� Déclarant

C’est la que se passe la déclaration plus précisément :

-La saisie

-Le calcul des cotations (décompte de valeur, la liquidation, frais de dossiers…)

Ainsi que le calcul des droits et taxes à payer

- la saisie sur Sydonia + +

- Faire le recouvrement

- Se procurer les documents nécessaires au dédouanement des marchandises.

Page 53: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

52

� Commercial

Son rôle consiste à :

- assurer et améliorer la gestion du portefeuille commerciale, définir la politique

commerciale de la société,

- établir la liste de tous les clients (transit, consignation, activités diverses) avec la

détermination des bons et mauvais payeurs chez les clients,

- faire l’analyse des nouveaux clients potentiels dans la société,

- étudier la rentabilité des nouveaux produits à lancer sur le marché,

- augmenter le chiffre d’affaire d’un pourcentage bien déterminé suivant le budget

d’exploitation de la société,

- élaborer et négocier des contrats,

- établir les statistiques sur le chiffre d’affaire par clients et mettre en place la politique

de fidélisation de la clientèle,

- établir une conception et une élaboration d’un manuel de méthodologie de cotation

(transit et consignation),

- superviser le suivi de gestion informatisée des dossiers clients

� Direction Administrative et Financière

Il est garant du financement et de la comptabilité de la société. Son rôle et ses

attributions consistent à :

- définir avec le Directeur Général la politique financière de la société ; superviser et

contrôler les principales attributions du Chef de Service Financier orientées sur :

- Le plan financier des investissements,

- Le dossier de découvert,

- Le crédit des droits et taxes en douanes,

- La trésorerie,

- La banque, les chèques et colis postaux,

- Le dossier en attente de règlement,

- La rotation des crédits clients,

- L’intervention auprès clients et des agences ;

- Examiner et contrôler les principales attributions du chef de service comptable sur :

- L’accomplissement et le contrôle et de l’application des procédures comptables,

- L’élaboration des budgets et des plans de financement,

- La coordination des travaux de différentes sections de la centralisation comptable,

- La participation aux réunions conseil d’administration,

Page 54: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

53

- La supervision de la gestion du personnel rattachée à la Direction Financière.

Il est le supérieur hiérarchique du Directeur d’agence, aide le Directeur Général dans

la prise de décision concernant les activités de l’entreprise et le premier intérim en cas

d’absence de ce dernier.

� Service Comptabilité

Examiner et contrôler les principales attributions du chef de service comptable sur :

- L’accomplissement et le contrôle et de l’application des procédures comptables,

- L’élaboration des budgets et des plans de financement,

- La coordination des travaux de différentes sections de la centralisation comptable,

- la participation aux réunions conseil d’administration,

- la supervision de la gestion du personnel rattachée à la Direction Financière.

� Comptabilité

Enregistre les divers comptes selon les opérations effectuées par l’application des

diverses classes prévues dans le plan comptable.

Il s’occupe :

- la tenue de la comptabilité

- L’établissement des états financiers et l’élaboration des déclarations fiscales

- La production des états relatifs à la paie.

� Caisse

Tenu de la caisse de l’entreprise et la production des états relatifs à la paie.

� Service De Personnel

Cette branche est chargée de l’embauche, de la débauche, du licenciement, des congés

et des permissions exceptionnelles des employés.

Ce service est responsable de la mise en œuvre de l’application des droits et

obligations du personnel et s’occupe des relations avec les délégués du personnel et de

l’inspection du travail.

� Coursier

Assure tous les courses notamment le rôle de « passeur de pièce »

� Gardien

Assure la surveillance de l’entreprise : sécurité et protection des biens du projet.

Aide les ouvriers pour l’opération d’abattage et de nettoyage.

� Ménage

Elle assure le nettoyage des bureaux et les lieux de travail

Assure le nettoyage de l’usine et les matériaux utilisés.

Page 55: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

54

En somme, l’effectif total du personnel s’élève à 17 employés .Toutefois, notre mode

de gestion a été de telle sorte que la différence de catégorie professionnelle ne soit pas trop «

voyante » ceci pour ne pas ériger de barrières entre les employés.

SECTION II- POLITIQUE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

En théorie, ce qui est aussi vérifié en pratique toutes les actions de la société tournent

autour de l’homme. Effectivement, en aval, ce sont les clients qui achètent et consomment les

produits vendus. En amont, c’est l’homme qui fait tourner la grande roue de la production.

Ainsi, toute action doit alors tenir compte des besoins de capacités et des aspirations

du premier concerné.

Dans cette section, nous allons monter la particularité de notre gestion des ressources

humaines, ceci dès le recrutement jusqu’au divers système de motivation

2.1- Politique de recrutement

Le mode de recrutement est différent selon le recrutement de cadre ou non cadre.

- Recrutement cadre : On a besoin de recruter trois cadres au niveau de la société.

Ce ne sont que : DGA, DF et DC

Ces cadres là doivent réponds au critère exigeante comme suit :

o Ayant effectué des études spécialisées à ce poste disponible (BACC+5)

o Ayant au moins 5ans d’expériences dans un poste similaire

o Maîtrise parfaitement de la langue anglaise et française

o Maîtrise totale de technique de transit serait un atout

o Maîtrise de l’outil informatique

- Recrutement des agents de transit : Le mode de recrutement se repartit comme suit :

o Ayant au moins Bac+3 en commerce international

o Maîtrise de l’outil informatique

o Deux ans d’expérience dans un poste similaire

o Maîtrise de procédure de dédouanement.

o Très bonne capacité de négociation

o Maîtrise parfaitement de la langue anglaise et française

- Recrutement des comptables Profil :

Avoir un diplôme supérieur Bac+4 en Gestion, comptabilité ou autres ;

Page 56: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

55

- Minimum trois années d’expériences dans un poste similaire ;

- Dynamique, intègre et honnête ; Rigoureux, méthodique et organisé ;

- La maîtrise du logiciel comptable gestimum sera un atout

- Parfaite maîtrise de la langue française et l’anglaise

- Bonne capacité rédactionnelle

- notion des déclarations fiscales et sociales (TVA, IRSA, IBS, …)

- Agé de 30 à 40 ans

- Recrutement des commerciales Profil :

- Homme ou femme, bonne présentation, français courant, anglais exigé

- Bac + 4 en Commerce, action commerciale ou marketing

- Maîtrise de l’outil informatique

2.2- Politique de rémunération

Le salaire peut être considéré comme le prix pour un travail fourni. Il est aussi la

valorisation du travail mais constitue aussi une des motivations des salariés .La société

dispose d’une grille salariale interne pour la fixation les salaires des agents suivant leur

catégorie professionnelle et en fonction de leur ancienneté. Ceux-ci serviront de base pour le

calcul du salaire de chaque travailleur.

2.3- Système de motivation

Pour faciliter la vie des employés sur le site d’exploitation, la société adopte une

augmentation de salaire à chaque fin de l’année. Ceci dans le but que ces ouvriers puissent se

concentrer sur leur travail. L’autre élément de motivation dans l’équipe est aussi la

conscientisation c'est-à-dire, la direction porte à leur connaissance les objectifs poursuivis par

l’équipe tout entière.

2.4- Politique de développement des ressources humaines

La base fondamentale de toute société est de créer une atmosphère d’entente entre le

personnel et ses dirigeants, pour accomplir au mieux les services et les tâches au niveau de

chaque direction.

Il est plus bénéfique pour la gestion de ressources humaines de procéder à l’adoption

d’une stratégie de développement humain et social en harmonie avec leur stratégie

économique.

Page 57: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

56

La gestion des ressources humaines peut alors se définir comme visant à placer les

hommes qu’il faut (quantitativement et qualitativement), là où il faut (géographiquement et

selon la fonction), au moment où il faut (maintenant et dans l’avenir prévisible).

2.4.1- Formation interne

La société met en place un système de motivation par le biais de droits et avantages

accordés au personnel. Cette méthode incite les salariés à bien travailler, et à donner le

meilleur d’eux-mêmes.

D’abord, la société assure les soins médicaux de son personnel et ses membres de

famille. La famille des ouvriers non permanents ne bénéficie pas de ce soin.

Ensuite, le travailleur sujet à une maladie de longue durée bénéficie de son salaire

plein, ceci dans la limite de quatre mois selon le cas.

En outre, la société donne une formation complète au personnel de culture pour bien

maîtriser les techniques de culture. Face à l’évolution technologique actuelle, toute société est

obligée d’orienter ses salariés vers les nouvelles exigences pour qu’ils soient en phase et

qu’ils maîtrisent les diverses techniques spécifiques.

Ce qui veut dire que la formation est devenue un facteur clé de succès et sera

considéré comme un investissement pour pouvoir disposer d’un personnel qualifié

2.4.2- Formation externe

Trois cas peuvent se présenter pour la réalisation de la formation au niveau de la

société. Dans un premier temps, au début de l’année le gérant collecte tous les besoins en

formation des salariés. Après avoir analysé, il établit un planning de formation en triant les

priorités. Pour ce faire, tous les salariés avancent les besoins de formation à la gérance et c’est

à lui de décider sur la participation ou non d’un salarié (stage, séminaire, journée d’études…).

Page 58: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

57

SECTION IV - COMPTE DE GESTION

Pour bien expliquer l’origine des résultats : nous allons procéder aux comptes des

charges et les comptes des produits

4.1- Compte des charges

Tableau 4 : Les achats consommés

Nature des charges Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 DAU 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000 Ramettes des papiers A4 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000 Eau et électricité 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 Carburants 4 800 000 5 280 000 5 280 000 5 808 000 5 808 000 Autres fournitures 72 000 1 872 000 3 077 200 4 277 200 5 477 200 Total des achats consommés 17 592 000 19 872 000 21 077 200 22 805 200 24 005 200

Source : Notre propre recherche, Mai 2009

Le compte des charges remplace le système qui fait intervenir directement le compte

de résultat en respectant la règle suivante : le compte des charges comme le compte de l’actif

enregistre les augmentations au débit et les diminutions au crédit.

Dans le présent projet, les charges sont les suivantes :

Fournitures consommables: Ce poste est constitué essentiellement des diverses

fournitures nécessaires pour le bon fonctionnement du bureau, ce sont par exemple : des

stylos, gommes, feuilles de papier, … AR 250.000 par mois

Achats de matériels, équipements et travaux: ce poste est constitué par les divers outils

nécessaires dans la production soit à la maintenance des matériels (pince, clé). AR 300 000

par mois

Tableau 5 : Autres consommations

Charge par nature Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Débours 14 400 000 14 700 000 15 000 000 15 300 000 15 600 000 TS 7 200 000 7 600 000 8 000 000 8 400 000 8 800 000 Avance de Fonds 9 600 000 9 700 000 9 800 000 9 900 000 10 000 000 Transport 12 000 000 12 100 000 12 200 000 12 300 000 12 400 000 Totaux 43 200 000 44 100 000 45 000 000 45 900 000 46 800 000

Source : Notre propre recherche, Mai 2009

Page 59: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

58

- Eau et électricité :

Pour ce poste, nous prévoyons ainsi une consommation mensuelle d’Ar 1.500.000

carburants et lubrifiants : Le montant alloué à ce poste servira essentiellement à payer le

carburant du véhicule ainsi que divers matériel à entretenir tels : huile moteur, graisse.

- Primes d’assurance

Ce poste comprend l’assurance véhicule, assurance vol et incendie du site. Nous

prévoyons de les payer au début de l’exercice car sa date de paiement dépend essentiellement

de l’accord avec l’assureur.

Tableau 6 : Les charges externes

Charge par nature Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Loyer 9 600 000 9 600 000 9 600 000 9 600 000 9 600 000 Assurance 720 000 720 000 720 000 720 000 720 000 Entretien et réparations 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 Connections DTS 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 Postes et télécommunications 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 Total de charges externes 14 620 000 14 720 000 14 820 000 14 920 000 15 020 000

Source : Notre propre recherche, Mai 2009

- Publicités

Ce sont essentiellement des dépenses liées à la publication de quelques articles dans la

presse locale et nationale.

Des prospectus seront distribués pour les clients. La duplication de celle-ci coûte

environ Ar 100.000, sa fréquence sera dépendante du planning établi par le Responsable

Commercial. Le reste du budget sera utilisé pour financer les organes sociaux et caritatives

comme par exemple aide au plus démuni et les sans abri.

- Frais postaux et de télécommunications

La communication joue un rôle important dans la gestion de la société. Les réseaux de

communication pour gérer le contact avec les clients. Les frais de poste et télécommunication

sont évalués à AR 1.000.000 par mois.

- Impôts et taxes

C’est l’ensemble des impôts à payer, nous pouvons citer par exemple : la taxe

professionnelle, la vignette de l’automobile, l’IRSA, …AR 2.000.000.

Et comme nous devons les payer à différents moments, nous avons pris comme

échéance moyenne (pour le décaissement) le mois de juin de l’exercice.

Page 60: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

59

- Charges de personnel

Ce montant comprend le salaire des employés, la cotisation à la CNAPS et l’OSTIE.

La société distribue ainsi des vêtements de travail à son personnel. A chaque fin d’année, le personnel bénéficie de cadeaux comme des Stylos, des équipements, des designs et objets fétiches portant le Cigle de l’entreprise.

- Charges d’intérêt

Comme nous le savons, nous avons emprunté une somme d’Ar100.000.000 pour la mise en place de notre société. Ainsi, nous avons à payer un intérêt annuel de 17%.

- Dotation aux amortissements

C’est l’ensemble de l’évaluation des biens appartenant à la société. Ceci est nécessaire

afin de pouvoir renouveler ces dits bien à l’expiration de leur durée d’utilisation.

4.2- Compte de produits

Pour la production, nous avons respecté la HAD et le CT mensuel comme quoi une

fourchette de recette de qui ne doit strictement pas diminuer de AR 126 981 000 l’an.

4.3- Compte de gestion prévisionnelle de la première année

Après les investissements, la première année représente la charge le plus lourde de la

société.

Page 61: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

60

CHAPITRE IV- ANALYSE DE RENTABILITE

Ce chapitre nous permet de déterminer les résultats prévisionnels et d’analyser la

rentabilité. Pour ce faire, nous allons voir en premier lieu le compte de résultats prévisionnel

et en second lieu nous verrons le bilan prévisionnel.

SECTION I- COMPTE DE RESULTAT

Le compte de résultats permet d’apprécier la performance de la société à réaliser des

profits. Il ne tient pas compte des décalages d’encaissement ou de décaissements des produits

ou des charges engagées par la société. Le compte de résultat a donc pour objet de

détermination de résultat net comptable de la société à la fin de chaque période.

1.1- Produits

Les produits sont des opérations également commerciales dont la réalisation entraîne

la formation d’un bénéfice. Dans notre projet, ce sont des ventes de service.

1.2- Charges Les charges sont des opérations commerciales ayant comme tendance générale à la

formation d’un déficit ou d’une perte de la société ou diminuer le bénéfice. Dans notre projet,

ce sont des dépenses pour le bon fonctionnement de la société.

1.3- Comptes de résultats prévisionnels

Le compte de résultats est un état financier où sont visés les soldes de comptes de

produits et des charges à la fin de l’exercice comptable. Il permet de déterminer le bénéfice

net ou la perte de la période en gestion. Le compte de résultats permet aussi d’analyser la

formation du résultat obtenu ou bilan. Le compte de résultat ne tient pas compte de délai

d’encaissement ou de décaissement des charges ou des produits réalisés.

Le résultat peut-être positif dans le cas où les produits seraient supérieurs aux charges

et le projet réalise de bénéfice.

Dans le cas contraire, le projet rencontre une perte quand les produits sont inférieurs

aux charges.

Avant d’adopter le mode de financement favorable pour notre projet, nous allons

d’abord déterminer la rentabilité de notre projet sans considérer l’incidence du financement

que ce soit.

• Analyse de la rentabilité économique à court terme

Page 62: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

61

• Analyse de la rentabilité économique à long terme

Selon leur définition, les quatre critères d’évaluation d’investissement de la rentabilité

fondés sur l’actualisation des CASH FLOWS sont basés sur un raisonnement unique :

« l’investissement est considéré totalement financé par fonds propres ».

• La valeur actuelle nette

1.31- Définition

L’étude financière des projets, d’investissement conduit à les ramener à une

succession de mouvements monétaires, quel que soit par ailleurs les caractéristiques

techniques, sociales, commerciales et économiques de ces projets. Ces flux monétaires

comportent généralement :

- une ou plusieurs avances de fonds correspondant au coût initial de chaque

investissement ;

- une succession de revenus monétaires futurs dégagés par sa mise en œuvre.

Le coût initial d’un projet englobe les dépenses relatives à l’acquisition

d’immobilisations. En contrepartie de ce coût initial, l’investisseur espère des revenus futurs

plus ou moins durables. Ces revenus monétaires futurs sont mesurés par les « cash-flow »

prévisionnels (au surplus monétaires).

1.32- Formule

La Valeur Actuelle Nette (VAN) résume l’ensemble des éléments d’appréciation

mentionné. En effet, la VAN représente la différence entre la somme des surplus monétaires

cash-flow) prévisionnels actualisés que l’on peut associer à un projet d’investissement et le

coût initial de ce projet. Si le coût initial est noté I, les cash-flows futurs sont F1, F2,

…FN…et si le taux d’actualisation retenu est noté r, on peut définir la VAN comme :

VAN= F1 (1+r)-1 +F2 (1+r)-2 +……+Fn (1+r)-n -I

• L’indice de profitabilité

Pour voir la rentabilité de notre société, on va voir :

a- Définition L’indice de profitabilité d’un projet peut en effet être considéré comme l’indice

d’intérêt maximal que l’entreprise pourrait supporter pour financer sans perte l’investissement

considéré.

Page 63: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

62

Cet indice aussi est un moyen d’évaluation de la rentabilité attendue de

l’investissement.

b- Formule Il est donc nécessaire d’utiliser cet indice qui mesure la proportion entre les Cash

Flows actualisés et le montant de l’investissement. Sa formule se présente comme suit :

c- Interprétation Après le calcul, les résultats peuvent être :

� I.P est supérieur à 1 : le projet est rentable ;

� I.P est égale à 1: la rentabilité est supérieure au taux exigé par le promoteur ;

� I.P est négative : c’est un projet que l’on peut juger non rentable.

Après avoir analysé à fond en long et en large la présentation globale du présent

projet, il nous a été nécessaire fondamentalement d’aller plus loin sur l’analyse de la conduite

du projet. Cette conduite comprend divers volets interdépendants entre eux.

La présente rubrique est conçue à donner une certaine idée sur la technique de

production, la capacité de production envisagée, puis l’étude organisationnelle et les besoins

en facteurs production.

Le taux interne de la rentabilité, les résultats peuvent être :

� VAN est supérieur à 0 et a une valeur positive qui signifie que la rentabilité du

projet en question est supérieure au taux exigé ;

� VAN est égale à zéro signifie que la rentabilité est égale au taux exigé ;

� VAN est négative qui signifie que le projet envisagé n’est pas rentable.

• Taux de Rentabilité Interne (TRI) a- Définition

La notion de TRI est la méthode qu’elle inspire permettent de formuler une

appréciation financière sur les projets d’investissement. Dérivé de la notion de la valeur

actuelle nette (VAN), le TRI la complète en lui ajoutant indications généralement

complémentaires.

La définition du taux de rentabilité interne (TRI) d’un projet peut être dérivée de la

notion de VAN. Cette dernière comme suit.

On définit précisément le TRI comme le taux d’actualisation qui annule la Van d’un

projet d’investissement.

b- Formule Le taux de rentabilité interne TRI d’un investissement est le taux avec lequel, en

actualisant les cash-flows, on obtient le montant de l’investissement initial.

Page 64: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

63

c- Interprétation Pour qu’un projet soit rentable, il faut que le taux noté « i » utilisé soit supérieur au

taux « t » exigé par le promoteur (i>t).

• Le délai de récupération du capital investi

Après le TRI, on calcule le délai de récupération des capitaux investis.

a- Définition Il s’agit du calcul du délai nécessaire pour que la somme des flux supplémentaires

provenant de l’investissement soit égale à ce dernier. Plus le délai est court, plus le projet est

intéressant et moins il comporte de risque.

La méthode du DRCI est plus simple, elle est surtout utilisée pour les investissements

à haut risque dont le délai de récupération est le critère du choix. Cette méthode ne prend pas

en compte les flux monétaires postérieurs à ce délai, or ils sont souvent importants. De plus

elle retient dans le calcul une même valeur courante pour les flux quelle que soit leur date.

Elle a donc ses limites et ne peut être utilisée pour mesurer une rentabilité.

b- Formule Le délai de récupération des capitaux investis DRCI d’un investissement est le délai

avec lequel, en actualisant les cash-flows, on obtient le montant de l’investissement initial.

Sans considérer l’incidence de financement, passer à présent au calcul de la rentabilité

tenant compte des autres modalités de financement :

◊ La rentabilité à court terme (mesure de l’effet de levier financier) et

◊ La rentabilité à long terme

SECTION II : EVALUATION ECONOMIQUE

Dans cette évaluation économique, nous occuperons notre étude sur la valeur ajoutée

et de même pour les divers ratios.

2.1- Analyse de la valeur ajoutée

Comme nous vu au paravent, la valeur ajoutée représente la valeur de production,

déduction faite de celle des consommations intermédiaires.

Du point de vue économique, la valeur ajoutée exprime l’apport spécifique de

l’activité nationale. Elle est un concept très utilisé en comptabilité nationale.

Elle est aussi un indicateur de sa taille économique qui permet de mesurer la

Page 65: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

64

croissance de la firme au niveau des moyens mis en œuvre.

2.2- Ratio de performance économique

Les ratios qui suivent montrent l’efficacité du projet sur le plan économique.

Les indicateurs R1et R2 montrent que le facteur de travail engendre une productivité

toujours croissante. Cette situation est expliquée par la valeur ajoutée créée annuellement pour

chaque employé qui ne cesse d’augmenter progressivement.

Telle situation est favorable pour la performance économique de la firme. Une

situation satisfaisante est constatée à partir de la traduction du troisième indicateur. C'est-à-

dire une augmentation depuis le démarrage de notre projet. D’après ces analyses, on peut

conclure que ce projet est intéressant, car l’importance économique générée par ce projet est

très importante. Alors, nous pouvons effectuer l’évaluation sur le plan social.

Page 66: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

65

SECTION III : EVALUATION SOCIALE

Sur le plan social, on prévoit une création d’emplois et un développement social.

3.1- Création d’emplois

L’extension de cette activité donne naissance à une nouvelle création d’emplois. Les

agents économiques qui travaillent dans le cadre de ce projet s’élèvent au fur à mesure que

l’entreprise se développe. Il existe aussi d’autres personnes qui tirent des avantages de ce

projet en l’occurrence, celle des sociétés importatrices et exportatrices.

3.2 -Développement social

La société participera massivement à la collecte des droits et taxes des douanes qui

sont le rôle primordial de l’administration des douanes. Ces droits et taxes constituent plus de

la moitié des recettes de l’Etat. Ils alimentent, par la suite le budget de l’Etat, ils financent les

différentes charges dont certains servent à construire des barrages, des canaux d’irrigation, à

réhabiliter les infrastructures routières permettant de mieux évacuer les produits

d’exportations et d’écouler les produits de consommation à l’intérieur du pays.

La politique de coopération de la société avec la collaboration de l’Etat et des

organismes privés apportera des fruits aussi sur le plan de développement social. Les

agriculteurs qui seront ses fournisseurs que leurs revenus augmenteront. Ceci sera dû à

l’augmentation des ventes et à la hausse des prix. Leurs situations sociales seront améliorées.

Après avoir effectué l’évaluation du projet, nous pourrons déterminer ses impacts.

SECTION IV : LES IMPACTS DU PROJET

La détermination des impacts du projet devra être faite sur le plan financière,

économique et social.

4.1-Les impacts financiers

On peut prévoir un impact sur le taux de change après la réalisation du projet. Le

projet est dépendant des échanges internationaux. Un excédent sur l’importation signifie

qu’on perd de devises car les marchandises importées sont payées en monnaies étrangères.

Par contre, l’exportation procure des devises à l’Etat, les marchandises exportées sont, dans le

circuit contraire, payées en monnaies étrangères.

Comme la politique de coopération mentionnée ci-dessus fera augmenter le volume

des exportations. Cela entraîne un taux nombre assez important de devises qui rentrant au

Page 67: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

66

pays. Ceci pourrait améliorer le taux de change et revaloriser l’Ariary.

4.2- Les impacts économiques

La réalisation de ce projet aura des impacts sur le plan économique à savoir l’impact

sur la valeur ajoutée, l’effet sur le produit intérieur brut (PIB), l’impact sur la finance publique

et l’impact sur la balance commerciale.

4.21- L’impact sur la valeur ajoutée

La valeur ajoutée est l’ensemble de toutes les productions sur le territoire national

déduit des consommations intermédiaires. La société contribuera à la formation de la valeur

ajoutée de Madagascar. D’une part, elle fera augmenter par sa propre valeur ajoutée ; d’autre

part, elle participera à cette formation par l’intermédiaire des autres sociétés et de ses

partenaires. Selon les prévisions faites, elle devra acquérir un certain nombre

d’immobilisations corporelles et s’approvisionner de temps en temps diverses matières

consommables. Ses fournisseurs connaîtront une hausse au niveau de leur chiffre d’affaires

qui par la suite élèvera la valeur ajoutée nationale.

4.22- Impact sur le produit intérieur brut (PIB)

La prestation génère une valeur ajoutée positive et croissante à chaque exercice. Or, la

valeur ajoutée signifie l’apport spécifique d’une société dans l’économie nationale. La somme

des valeurs ajoutées de l’ensemble des activités économiques sur le territoire national

constitue le PIB. Par conséquent, les valeurs ajoutées générées par l’activité au cours des

années améliorent le PIB de notre pays (voir annexe 1) ;

4.23- Impact sur la finance publique

Le projet contribue aussi à l’amélioration des recettes fiscales publiques. En effet,

l’activité est soumise tant d’abord à la taxe sur la valeur ajoutée, l’IBS et l’ensemble des taxes

d’importation payées lors du dédouanement des marchandises. Tous ces impôts et taxes

améliorent les recettes de l’Etat.

4.24- Impact sur la balance commerciale

A l’ère de la mondialisation, les produits peuvent circuler librement dans n’importe

quel pays. Un pays qui n’arrive pas à restructurer à temps son économie sera sûrement la

victime de la libéralisation de l’économie mondiale. Il ne pourrait que constater l’arrivée

massive des marchandises ou des biens de toutes sortes sur son marché.

Page 68: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

67

La société devrait inscrire dans sa politique générale une coopération avec des jeunes.

Ceci consiste à motiver des jeunes diplômés en commerce international, d’exporter des

produits locaux. Cette coopération se fera avec la collaboration de l’Etat et des organismes

privés. Il s’agit de détecter un marché jugé exploitable parmi tant d’autres. Ensuite,

commencer la collecte dans les villages. C’est sur le plan de financement que la collaboration

de l’Etat et des organismes privés. Il s’agit de détecter un marché jugé exploitable parmi tant

d’autres. Ensuite, commencer la collecte dans les villages. C’est sur le plan de financement

que la collaboration de l’Etat et des Organismes privés comme la banque est sollicité. La

société prendra en charge l’expédition des marchandises avec la collaboration des

transporteurs. L’entreprise et certains collaborateurs ne seront pas remboursés qu’après le

paiement par l’acheteur. Ainsi, le volume des exportations malgaches augmente

progressivement et la balance commerciale s’améliorera peu à peu. L’Etat recevra plus de

devises. Ceci permettra de faire face aux paiements des importations qui ne cessent de croître.

Tels sont les impacts économiques du projet, quels sont les impacts sociaux ?

4.3- Les impacts sociaux

Sur le plan social, on prévoit des impacts sur le chômage et sur les opérateurs ;

4.31- Ralentissement du chômage

Le chômage se classe parmi l’un des obstacles à l’amélioration de la situation

économique et social d’un pays. Avant, le chômage était une affaire de l’Etat, mais ce n’est

plus le cas maintenant. L’Etat compte beaucoup plus sur les privées même s’il emploie

toujours beaucoup plus que le reste des employeurs. L’entreprise n’embauchera pas beaucoup

d’employés, mais ses activités, surtout sa politique de coopération feront créer des emplois

chez ses partenaires.

4.32- Impact sur les opérateurs

La livraison des marchandises au moment voulu est une variable déterminante de la

politique d’approvisionnement. Avec la rapidité de l’opération de dédouanement, une société

importatrice satisfait ses besoins que ceux soient des matières premières ou de produits finis.

En effet, la production ou la vente est impossible sans ces marchandises. De même par

les sociétés exportatrices, le retard de la livraison des marchandises pourrait emmener une

rupture de contrat. L’honoraire et la commission des transitaires peuvent influencer la

politique de prix pour ces opérateurs. Avec un coût compétitif de notre projet, ils peuvent

Page 69: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

68

diminuer leur coût de production ou leur prix de vente.

Page 70: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

69

PARTIE III EVALUATION FINANCIERE ECONOMIQUE DU

PROJET

Page 71: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

70

CHAPITRE I- DECISION D’INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT

SECTION I- DECISION D’INVESTISSEMENT

1.1- Coûts des investissements et le Besoin en Fonds de Roulement Initial Les coûts des investissements retenus tiennent compte des estimations effectuées par

les constructions, les installations et l’aménagement du terrain.

Les immobilisations sont des éléments incorporels ou corporels destinés à servir de

façon durable à l’activité de la société. Elles sont variées par leur nature et leur coût.

Les principaux investissements que l’on doit effectuer sont :

- les frais de développement des immobilisations

- le terrain

- la construction

- les matériels et équipements

- l’installation

- les matériels de transports

- les matériels et mobilier de bureau

- les équipements Informatiques

En conclusion, ce sont des biens durables pour la société avec une durée d’utilisation

dépassant un an.

1.11- Investissements immobiliers

L’investissement des activités techniques est donné comme suit :

• Les frais de développement des immobilisations L’investissement des activités techniques est donné comme suit :

• Terrain On dispose d’un terrain de 1000 m² soit 10 ares à l’intérieur duquel, on installe des

bâtiments, de magasin ou entrepôt. Le coût d’acquisition est évalué à Ar.20.000.000.

• Construction et aménagement Un aménagement sera nécessaire car c’est un terrain non bâti. Quant à la construction

de trois bâtiments :

- le premier pour l’administration (bureau)

- le second pour le gardiennage et l’entreposage des équipements immobiliers

- le troisième pour l’entreposage et le stockage des produits de client

D’où le coût d’aménagement et de construction s’élève à Ar.30.000.000

Page 72: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

71

1.12- Coûts des infrastructures

Tableau 7 : Coût total du matériel et mobilier de bureau

Désignation Quantité Prix Unitaire Montant Table 27 40 000 1 080 000 Chaise 27 20 000 540 000 Armoire 15 80 000 1 200 000 Classeur 200 4 000 800 000 Fournitures consommables 400 000 TOTAUX……………………………………………………………..4 020 000 Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Le coût de matériel et mobilier de bureau s’élève à AR 4.020.000

• Matériel informatique Nous avons besoin dix-sept ordinateurs, dix imprimante, et deux photocopieurs ; le coût

total de matériel informatique s’élève comme suit :

Tableau 8 : Coût total du matériel informatique

Désignations Quantité Prix Unitaire Montant

Ordinateur 17 1 000 000 17 000 000

Imprimante 10 100 000 1 000 000

Photocopieur 2 1 400 000 2 800 000

TOTAL………………………………………………..20 800 000

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

• Installations techniques

Le frais des installations techniques sont donnés comme suit :

Tableau 9 : Frais des installations techniques

Désignations Quantité Prix Unitaire Montant

Interrupteur 15 pièces 1 600 24 000

Fils 100 mètres 1 600 160 000

Poteau 06 pièces 60 000 360 000

Compteurs électriques 03 pièces 20 000 60 000

Frais d’installation 400 000

TOTAL………………………………………………………1 004 000

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Page 73: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

72

On constate que le coût d’installation de l’électricité s’élève à Ar 1 004 000.

• Matériel de transport

Pour assurer le transport de production quelconque et la ponctualité de service. La

société achètera un camion remorqué évalué à Ar.54.000.000 et trois voitures légères d’AR

4.000.000 l’unité pour la direction.

1.13- Investissement des activités administratives

L’investissement des activités administratives est l’une des bases pour avoir une bonne

réussite de projet

• Frais de développement immobilisations Ce sont des frais engagés soit au moment de la construction de la société, soit pour

l’acquisition des moyens permanents à l’exploitation.

Le frais de développement immobilisations s’élève à Ar.4.200.000 Il se qualifie

comme des immobilisations incorporelles au système de plan comptable 2005.

• Matériels de service Le matériel est l’ensemble des outillages nécessaires à l’exercice de transit. Le montant des

matériels s’élève à Ar.11.500.000.

• Récapitulatif des investissements techniques Voilà le tableau récapitulatif des investissements techniques

Tableau 10 : Récapitulatif des investissements techniques

Rubriques Quantité Prix Unitaire Montant

Immobilisations corporelles

Terrains 1000 m2 20 000 20 000 000

Constructions 30 000 000

Matériels de service

Chariot 4 100 000 400 000

Grue 1 6 000 000 6 000 000

Groupe électrogène 1 4 800 000 4 800 000

Transpalettes 2 150 000 300 000

Matériel de transport

Camion 1 54 000 000 54 000 000

Voitures légères 3 4 000 000 12 000 000

TOTAL……………………………………………………..… 127 500 000

Source : Nos propres calculs.

Page 74: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

73

D’après ce tableau, on constate que le coût total des investissements techniques s’élève à

Ar.127.500.000.

Pour avoir le montant du capital investi, il faut ajouter le besoin en fonds de roulement

initial.

1.2- Le besoin en fonds de roulement initial C’est l’ensemble des dépenses que cette entreprise devra engager pour son

fonctionnement en attendant l’encaissement des recettes. Pour ne pas perturber le

chronogramme des activités, la somme correspondante doit être disponible avant l’ouverture

de cette entité. Celles –ci concernent les dépenses énumérées dans le tableau suivant :

Tableau 11 : Tableau de calcul d u besoin en fonds de roulement initial Eléments Montant DAU 70 000 Ramette de papier 20 000 Carburant 1 000 000 Loyer 800 000 Assurance 60 000 Charges de personnel 2 017 800 Débours par dossier 1 200 000 Travaux supplémentaires 600 000 Fonds avancés 800 000 Autres charges 4 000 000 TOTAUX …………………………………………………..10 567 800

Source : Nos propres calculs, Septembre 2009

Tous les éléments sont indispensables pour le démarrage de l’activité de l’entreprise et

ils sont calculés pour subvenir le premier mois du début de l’exploitation effective.

Donc d’après ce tableau des fonds de roulement initial, on a besoin de 10 567 800

Ariary.

1.3- Détermination du capital investi Pour que l’étude soit bien planifiée, nous allons récapituler les coûts des

investissements dans un seul tableau dont le détail est le suivant :

Page 75: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

74

Tableau 12: Tableau de calcul du capital investi

Rubriques Total 1 Total 2 Immobilisations incorporelles 4 200 000 Frais de développement des immobilisations 4 200 000 Immobilisations corporelles 153 324 000 - Terrains 20 000 000 - Constructions 30 000 000 - Matériel de Bureau 4 020 000 - Matériel informatique 20 800 000 - Installations techniques 1 004 000 - Matériel de Transport 66 000 000 - Matériel de service 11 500 000 TOTAL DES IMMOBILISATIONS 157 524 000 Besoin en Fonds de Roulement Initial 10 567 800 CAPITAL INVESTI………………………… ...…………………..168 091 800 Source: Nos propres calculs

En tout, le coût total des investissements du projet de la mise en place d’une société de

transit est 168 091 800 Ariary.

SECTION II –COMPTE DE GESTION ET DES PRODUITS

Pour bien expliquer l’origine des résultats : nous allons procéder aux comptes des

charges et les comptes des produits

2.1- Compte des charges Le compte des charges remplace le système qui fait intervenir directement le compte

de résultat en respectant la règle suivante : sur le plan comptable, le compte des charges

comme le compte de l’actif enregistre les augmentations au débit et les diminutions au crédit.

2.11- Les achats consommés

Les achats consommés, c'est-à-dire comptes 60 du plan comptable général 2005

regroupent les charges en provenance des tiers : achats stockés et non stockés.

Ces charges comprennent essentiellement, les fournitures consommables, les petits

matériels, l’électricité et les lubrifiants ou de carburants.

Fournitures consommables: Ce poste est constitué essentiellement des diverses fournitures

nécessaires pour le bon fonctionnement du bureau, ce sont par exemple : des stylos, gommes,

feuilles de papier, … AR 250.000 par mois

Achats de matériels, équipements et travaux: ce poste est constitué par les divers outils

nécessaires dans la production soit à la maintenance des matériels (pince, clé). AR 300 000

par an.

Page 76: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

75

Eau et électricité : Pour ce poste, nous prévoyons ainsi une consommation mensuelle de

Ar 1.500.000

Carburants et lubrifiants : Le montant alloué à ce poste servira essentiellement à payer le

carburant du véhicule ainsi que divers matériel à entretenir tels : huile moteur, graisse.

Tableau 13 : Les achats consommés

RUBRUQUES 1 2 3 4 5 Fournitures consommables 3 000 000 3 000 000 4 950 000 4 950 000 7 425 000 Eau et électricité 18 000 000 18 000 000 29 700 000 29 700 000 44 550 000 Carburants, lubrifiants 12 000 000 12 000 000 19 800 000 19 800 000 29 700 000 Petit outillage 300 000 300 000 495 000 495 000 742 500 TOTUX 33 300 000 33 300 000 54 945 000 54 945 000 82 417 500

Source: Nos propres calculs

2.12- Les charges externes

Ils enregistrent des charges externes autres que les achats en provenance des tiers.

Les charges externes se décomposent en dépenses de locations immobilières, de prime

d’assurance, de publicité, postes et télécommunications et des autres services extérieurs.

Primes d’assurance : Ce poste comprend l’assurance véhicule, assurance vol et incendie

du site. Nous prévoyons de les payer au début de l’exercice car sa date de paiement dépend

essentiellement de l’accord avec l’assureur.

Publicité : Ce sont essentiellement des dépenses liées à l’annonce télévisée. En effet, un

spot mobile, au milieu d’un film, durant vingt (40) secondes, coûte environ Ar 100.000. Et on

publie 10 fois par mois. Le reste du budget sera utilisé pour aider les sans abris au nom de la

société.

Frais postaux et de télécommunications : La communication joue un rôle important dans la

gestion de la société. Les réseaux de communication pour gérer le contact avec les clients. Les

frais de poste et télécommunication sont évalués à AR 1.000.000 par mois.

L’ensemble des charges externes au cours des cinq premières années tout en

considérant les taux d’augmentation annuelle de :

- 65% en 3éme année et de 50% en 5éme année, pour les dépenses en location

immobilière ;

- 65 % en troisième année et reste inchangé au cours de deux ans pour les primes

d’assurance ;

- 50% en troisième année et un accroissement prévisionnel de 10% en cinquième par

rapport en 4ème année pour les frais de publication ;

Page 77: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

76

-65% en 3ème année et de 50% en 5ème année par rapport à la 4ème pour les

télécommunications ; se présentent comme suit :

Tableau 14: Tableau de calcul des achats consommés

RUBRIQUES 1 2 3 4 5 Locations immobilières 6 500 000 6 500 000 10 725 000 10 725 000 16 087 500 Prime d'assurance 500 000 500 000 825 000 825 000 825 000 Publicité, Publications 4 000 000 4 000 000 6 000 000 6 000 000 6 600 000 Postes et télécommunications 12 000 000 12 000 000 19 800 000 19 800 000 29 700 000 Autres 5 856 000 TOTAUX 28 856 000 23 000 000 37 350 000 37 350 000 53 212 500

Source : Nos propres calculs, Septembre 2009

Impôts et taxes : C’est l’ensemble des impôts à payer, nous pouvons citer par exemple :

la taxe professionnelle, la vignette de l’automobile, l’IRSA, …AR 2.000.000 par an pendant

les cinq premières années.

2.13- Charges de personnel

Les charges de personnel comprennent :

- les rémunérations du personnel, y compris les rémunérations des dirigeants sociaux ;

-les cotisations de sécurité sociale et de prévoyance, liées à ces rémunérations

(CNaPS, OMSI et IRSA).

Le calcul de la valeur de l'Impôt sur les revenus salariaux et assimilés s’effectue en

ajoutant un taux unique de 25% pour l'ensemble des revenus imposables supérieurs au seuil

des 180 000 Ariary. Des montants fixes, par contre, sont déduits pour chaque tranche de

revenu située en dessous de ce seuil : 200 Ariary pour la tranche de revenu jusqu'à 100 000

Ariary, 500 Ariary pour la tranche entre 100 000 Ariary et 140 000 Ariary, 2000 Ariary pour

la tranche entre 140 000 et 160 000 Ariary et 4000 Ariary pour la tranche entre 160 000 et 180

000 Ariary.

Les charges de personnel de la première année se présentent comme suivant :

Page 78: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

77

Tableau 15 : Charges de personnel de la première année

Fonctions / Services Salaire brut mensuel

CNaPS 1% OMSI 1,5% IRSA Salaire net mensuel

Salaire brut annuel

Direction générale 500'000.00 5'000.00 7'500.00 84'000.00 403'500.00 6'000'000.00 Direction administrative 400'000.00 4'000.00 6'000.00 59'000.00 331'000.00 4'800'000.00

Direction d’exploitation 400'000.00 4'000.00 6'000.00 59'000.00 331'000.00 4'800'000.00 Secrétariat 180'000.00 1'800.00 2'700.00 4'000.00 171'500.00 2'160'000.00 Service Personnel 320'000.00 3'200.00 4'800.00 39'000.00 273'000.00 3'840'000.00

Coursier 80'000.00 800.00 1'200.00 200.00 77'800.00 960'000.00

Gardien 80'000.00 800.00 1'200.00 200.00 77'800.00 960'000.00 Ménage 70'000.00 700.00 1'050.00 200.00 68'050.00 840'000.00 Service Comptabilité 320'000.00 3'200.00 4'800.00 39'000.00 273'000.00 3'840'000.00

Comptabilité 240'000.00 2'400.00 3'600.00 19'000.00 215'000.00 2'880'000.00

Caisse 200'000.00 2'000.00 3'000.00 9'000.00 186'000.00 2'400'000.00 Service Transit 320'000.00 3'200.00 4'800.00 39'000.00 273'000.00 3'840'000.00

Déclarant 280'000.00 2'800.00 4'200.00 29'000.00 244'000.00 3'360'000.00 Commercial 280'000.00 2'800.00 4'200.00 29'000.00 244'000.00 3'360'000.00 Autres 320'000.00 3'200.00 4'800.00 39'000.00 273'000.00 3'840'000.00 Déclarant 280'000.00 2'800.00 4'200.00 29'000.00 244'000.00 3'360'000.00

Contentieux 200'000.00 2'000.00 3'000.00 9'000.00 186'000.00 2'400'000.00

TOTAUX 4'470'000.00 44'700.00 67'050.00 486'600.00 53'640'000.00

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Si nous envisageons une augmentation annuelle en progression arithmétique de 5%

par an, les charges de personnel de cette entreprise se présentent ainsi :

Tableau 16 : Charges de personnel au cours de cinq ans

Années 1 2 3 4 5 Charges de personnel 53 640 000 56 322 000 59 138 100 62 095 005 65 199 755

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Les charges de personnel ci-dessus incluent toutes les charges et les cotisations

sociales annuelles.

2.14- Dotation aux amortissements

Avant de présenter les tableaux de calcul de dotation aux amortissements, nous allons

rappeler quelques généralités sur les amortissements en immobilisation.

Page 79: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

78

Définition2 :

Intitulé du compte 68 destiné à faire apparaître, dans la charges de la classe 6 les

dotations de l‘exercice aux compte d’amortissement et de provision .Les dotation au

amortissement et aux provisions constituent une charge calculé.

Rôles des amortissements :

Les amortissements ont d’importance tant sur le plan juridique, financier

qu’économique.

Rôle juridique :

L’amortissement constate la dépréciation des immobilisations de l’actif et régularise

donc le bilan. L’absence d’amortissement conduirait à un bilan inexact, donc l’actif est

surestimé et le résultat faussé (bénéfice fictif ou perte minorée).

Rôle économique : L’amortissement permet d’étaler dans le temps la consommation (en valeur) des

immobilisations, consommation dont le montant ne sera connu qu’à la fin de l’utilisation du

bien (cession ou mise au rebut).

Rôle financier :

Les amortissements permettent de maintenir intact son capital : les fonds ainsi retenus

sur le résultat (à titre de charges) donc non distribués, permettront de renouveler les

immobilisations lorsque celles-ci sont devenues inutilisables ou caduques ou remplacer par

des matériels plus modernes. En attendant cette utilisation, les fonds correspondants se

trouvent en fait « noyés » dans l’actif circulant (stocks, réalisable et disponible).

Le calcul de dotation aux amortissements nécessite une présentation au préalable d’un

plan d’amortissement.

C’est l’ensemble de l’évaluation des biens appartenant à la société. Ceci est nécessaire

afin de pouvoir renouveler ces dits bien à l’expiration de leur durée d’utilisation.

Système d’amortissement pratiqué Il existe plusieurs types d’amortissements mais dans le cadre de ce projet, nous

choisissons le mode linéaire. Ce choix a été faite puisque ce mode tient compte de la valeur

résiduelle d’après le calcul des éléments immobilisés amortissables .Nous supposons que cette

valeur représente 10% de la valeur d’origine des actifs immobilisés corporelles.

2 Dictionnaire de la comptabilité, Edition des publications Fiduciaires 54,rue Chabrol, 75010 Paris

Page 80: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

79

Le montant de la dépréciation (annuité d’amortissement) se calcule donc comme suit :

a = Base Amortissable / n

Avec :

- n : la durée d’utilité (n = 100/t et t = 100/n)

- Base Amortissable = Valeur d’origine ou Valeur d’acquisition – Valeur résiduelle

Tous les éléments immobilisés sont acquis et réalisés au début de l’année 1.

Pour commencer, nous allons présenter le plan d’amortissement des immobilisations

incorporelles. Ces frais sont amortis sur trois ans.

Tableau 17 : Amortissement des immobilisations incorporelles

Années Base A Annuité Cumuls VCN 1 4 200 000 1 400 000 1 400 000 2 800 000 2 4 200 000 1 400 000 2 800 000 1 400 000 3 4 200 000 1 400 000 4 200 000 0

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

� Amortissement des immobilisations des immobilisations incorporelles et des activités techniques :

Tableau d’amortissement des immobilisations des activités administratives se présente

comme suit :

Tableau 18 : Amortissements techniques

RUBRIQUES BA Durée Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Constructions 27 000 000 20 ans 1 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000 Matériel de service 10 350 000 10 ans 1 030 000 1 030 000 1 030 000 1 030 000 1 030 000 Matériel de transport 59 400 000 8 ans 7 425 000 7 425 000 7 425 000 7 425 000 7 425 000 Total des amortissements 9 805 000 9 805 000 9 805 000 9 805 000 9 805 000

Cumuls d'amortissement 9 805 000 19 610 000 29 415 000 39 220 000 49 025 000 Source : Nos propres calculs

Ce tableau montre les amortissements des immobilisations des activités techniques

durant les cinq années d'exercices considérées.

Page 81: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

80

� Amortissement des immobilisations des activités administratives

Tableau 19 : Amortissements des immobilisations des activités administratives

RUBRIQUES BA Durée Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 MMB 3 618 000 10 ans 361 800 361 800 361 800 361 800 361 800 Installations techniques 903 600 10 ans 90 360 90 360 90 360 90 360 90 360 Matériel informatique 18 720 000 10 ans 1 872 000 1 872 000 1 872 000 1 872 000 1 872 000 Total des amortissements 2 324 160 2 324 160 2 324 160 2 324 160 2 324 160 Cumuls des amortissements 2 324 160 4 648 320 6 972 480 9 296 640 11 620 800

Source : Nos propres calculs

Ce tableau ci-dessus montre les amortissements des immobilisations des activités

administratives durant les cinq années considérées.

2.2- Compte de produits Les produits sont des valeurs que cette entreprise va recevoir en contrepartie des

ventes de prestations de service qu’elle va fournir à ses clients.

Pour la production, nous avons respecté la HAD et le CT mensuel comme quoi une

fourchette de recette de qui ne doit strictement pas diminuer de AR 126 981 000 l’an.

La prévision des ventes en quantité et en valeur est une difficulté qui se présente aux

promoteurs d’entreprise. Sous forme d’un compromis permanent entre les possibilités et les

exigences. Ce travail de prévision repose sur la détermination au préalable des contraintes

intérieures à l’entreprise d’un côté et des contraintes extérieures de l’autre côté.

Dans le cadre de ce projet, les chiffres d’affaires prévisionnels ont été déterminés à

partir des données émanant de l’étude de l’offre. La facturation s’élevait en moyenne 270 000

Ariary par opération mais ceci variait en fonction du contrat et la valeur de la

marchandise. Il faut noter que les rubriques de la facture portaient sur :

• L’honoraire

• Les frais de dossier

• Les débours

On envisagé une vente annuelle composée en moyenne de 480 opérations. Ce qui nous

donne une moyenne de vente mensuelle de 40 opérations et 2 opérations par jour pour les 5

jours ouvrables. Cependant, des opérations pourraient être réalisées le week-end et les jours

fériés ainsi que la nuit par le biais des travaux supplémentaires.

Mais, il y avait aussi d’autres ressources pour les transitaires, en particulier les

commissions dont la commission sur le transport et la commission sur les avances de fonds.

Page 82: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

81

Compte tenu du planning de vente élaboré un plus loin, on peut présenter ci-dessous le

tableau récapitulatif des ventes totales annuelles de services :

Tableau 20 : Tableau récapitulatif de ventes de prestations au cours des cinq premières années

1 2 3 4 5 Chiffres d'affaires 173 231 000 203 252 200 238 815 140 280 981 918 331 022 427

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Page 83: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

82

CHAPITRE II – RENTABILITE ET DECISION DE FINANCEMENT

Ce chapitre nous permettre de déterminer les résultats prévisionnels et d’analyser la

rentabilité. Pour ce faire, nous allons voir en premier lieu le compte de résultats prévisionnel.

Puis nous verrons les autres états financiers prévisionnels.

SECTION I- COMPTE DE RESULTAT

1.1-Généralité du compte de résultat Le compte de résultat permet d’apprécier la performance de la société à réaliser des

profits. Il ne tient pas compte des décalages d’encaissement ou de décaissements des produits

ou des charges engagées par la société. Le compte de résultat a donc pour objet de

détermination de résultat net comptable de la société à la fin de chaque période.

Le compte de résultats est un état financier où sont visés les soldes de comptes de

produits et des charges à la fin de l’exercice comptable. Il permet de déterminer le bénéfice

net ou la perte de la période en gestion. Le compte de résultats permet aussi d’analyser la

formation du résultat obtenu ou bilan. Le compte de résultat ne tient pas compte de délai

d’encaissement ou de décaissement des charges ou des produits réalisés.

Le résultat peut-être positif dans le cas où les produits seraient supérieurs aux charges

et le projet réalise de bénéfice.

Dans le cas contraire, le projet rencontre une perte quand les produits sont inférieurs

aux charges.

Le tableau suivant nous fait apparaître la présentation de calcul du résultat annuel de notre

entreprise au cours des cinq premiers exercices comptables.

Page 84: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

83

Tableau 21: Le compte de résultat prévisionnel (sans incidence des emprunts)

1 2 3 4 5 Chiffres d'affaires 173 231 000 203 252 200 238 815 140 280 981 918 331 022 427

I- PRODUCTION DE L'EXERCICE 173 231 000 203 252 200 238 815 140 280 981 918 331 022 427

Achats consommes 33 300 000 33 300 000 54 945 000 54 945 000 82 417 500

Services extérieurs et autres consommations 28 856 000 23 000 000 37 350 000 37 350 000 53 212 500

II- CONSOMMATION DE L'EXERCICE 62 156 000 56 300 000 92 295 000 92 295 000 135 630 000

III- VALEUR AJOUTEE (I-II) 111 075 000 146 952 200 146 520 140 188 686 918 195 392 427

Charges de personnel 53 640 000 56 322 000 59 138 100 62 095 005 65 199 755

Impôts, taxes et versements assimiles 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000

IV- EXCÉDENT BRUT 55 435 000 88 630 200 85 382 040 124 591 913 128 192 671

DAP 13 529 160 13 529 160 13 529 160 12 129 160 12 129 160

VII- RESULTAT AVANT IMPOT 41 905 840 75 101 040 71 852 880 112 462 753 116 063 511

Impôts exigibles sur le résultat 10 476 460 18 775 260 17 963 220 28 115 688 29 015 878

VIII- RESULTAT NET D'EXPLOITATION 31 429 380 56 325 780 53 889 660 84 347 065 87 047 633

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

D’après ce tableau, le résultat net annuel d’exploitation de cette entreprise sera positif

depuis la première année de création.

Pour mieux appréhender l’évolution annuelle du résultat (sans tenir compte des

emprunts), il serait intéressant de le présenter à l’aide d’une représentation graphique.

Schéma 4 : Evolution du résultat net opérationnel au cours des cinq premières années

Année

-10'000'000.0020'000'000.0030'000'000.0040'000'000.0050'000'000.0060'000'000.0070'000'000.0080'000'000.0090'000'000.00

100'000'000.00

1 2 3 4 5

Evolution du resultat net d'exploitation

Série1

Page 85: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

84

Cette figure nous montre que les résultats nets opérationnels des deux premières et

deux dernières années se trouvent en accrus mais par contre il est en baisse pour l’année 3.

Cette baisse peut provenir d’une importance accroissement des charges par rapport aux

recettes prévisionnelles.

Avant d’adopter le mode de financement favorable pour notre projet, nous allons

d’abord déterminer la rentabilité de notre projet sans considérer l’incidence du financement.

Page 86: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

85

SECTION II : ANALYSE DE LA RENTABILITE DU PROJET INDEPENDAMMENT DU MODE DE FINANCEMENT

L’action d’une entreprise a une double finalité. Elle doit organiser son développement

(vendre, investir et innover) ; assumer des responsabilités sociales (distribuer des revenus,

créer des emplois).Sa capacité à remplir ces objectifs dépend de sa rentabilité.

2.1- Notion de la rentabilité Ensuite, quand on rapproche les indicateurs de résultats aux sommes investies, on

mesure non plus la profitabilité de l’entreprise mais sa rentabilité, car la performance de la

société équivaut à la rentabilité pour l’investisseur.

Pour mieux appréhender notre analyse, nous distinguons la rentabilité suivant la durée.

Il existe donc deux catégories de la rentabilité : la rentabilité à court terme et la rentabilité à

long terme.

2.2- La rentabilité économique à court terme Il nous semble dangereux de juger un investissement en tenant compte directement de

son mode de financement, dans la mesure où un effet de levier positif peut le rendre

intéressant, alors même que sa rentabilité économique est inférieure aux normes de

l’entreprise.

Le ratio de la rentabilité économique mesure donc la rentabilité du projet, sans tenir

compte de l’incidence du financement (les intérêts, remboursement d’emprunt, loyer du crédit

bail,...). Il est exprimé par la relation suivante :

L’évolution de ce ratio au cours des 5 premiers exercices se présente ainsi :

Tableau 22 : Tableau de calcul de ration de rentabilité économique

ELEMENTS 1 2 3 4 5

Résultat opérationnel avant impôt

41 905 840 75 101 040 71 852 880 112 462 753 116 063 511

Actif économique (Capital investi)

168 091 800 168 091 800 168 091 800 168 091 800 168 091 800

Rentabilité économique 24,93% 44,68% 42,75% 66,91% 69,05%

Source : Nos propres calculs, Septembre 2009

Ratio de rentabilité économique = Résultat opérationnel / [Actif immobilisé Brut + BFR] (capital investi)

Page 87: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

86

Si on se fixe comme le taux de rentabilité minimum exigé par les associés le taux

d’intérêt de 20%, l’activité de cette entreprise est déjà intéressant et ne cesse de croître sauf

en 3éme année.

2.3- La rentabilité économique à long terme Le calcul de la rentabilité économique nécessite un rappel de la notion de la capacité

d’autofinancement parce que cet indicateur constitue une grande rubrique de l’opération.

2.31- Notion de la CAF

La capacité d'autofinancement (CAF) représente la totalité des ressources internes que

l'entreprise pourrait consacrer à l'autofinancement. Ces ressources sont constituées par

l'encaissement des produits, diminué du paiement des charges. D'où la formule :

CAF = Produits encaissables - charges décaissables

Et lorsque la société décide de verser des dividendes aux associés, ceux-ci sont

prélevés sur la CAF. Ainsi, seule la partie non distribuée assure l'autofinancement. D'où :

Autofinancement = CAF - Dividendes

La CAF, précisent Pierre CONSO et Farouk HEMICI, n'est pas un concept comptable

mais financier. Il représente un surplus monétaire dégagé par l'exploitation dans l'hypothèse

où tout est encaissé, tout est payé, c'est-à-dire une encaisse finale supérieur à l'encaisse

initiale.

2.32- Calcul de la CAF

La capacité d'autofinancement (CAF) représente, pour l'entreprise l'excédent de

ressources internes ou le surplus monétaire potentiel dégagé durant l'exercice par l'ensemble

de son activité et qu'elle peut destiner à son autofinancement.

Pour le cas de notre entreprise, le tableau suivant nous permet de déterminer cette CAF

pour la période de notre prévision :

Tableau 23 : Tableau de calcul de la CAF (sans incidence des emprunts)

RUBRIQUES 1 2 3 4 5 Résultat opérationnel avant impôt 41 905 840 75 101 040 71 852 880 112 462 753 116 063 511 Impôt exigible sur résultat opération 10 476 460 18 775 260 17 963 220 28 115 688 29 015 878 Résultat net opérationnel 31 429 380 56 325 780 53 889 660 84 347 065 87 047 633 Dotation aux amortissements 13 529 160 13 529 160 13 529 160 12 129 160 12 129 160 Capacité d'autofinancement 44 958 540 69 854 940 67 418 820 96 476 225 99 176 793

Source : Nos propres calculs

Page 88: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

87

Les résultats trouvés dans ce tableau ci haut montrent que notre entreprise est

largement à mesure de s'autofinancer : 44 958 540Ar en première année ; 69 854 940 Ar en

deuxième ; et pour atteindre un montant de 99 176 793Ar en cinquième année.

Comme moyens d'autofinancement, ces chiffres sont considérables.

Selon leur définition, les quatre critères d’évaluation d’investissement de la rentabilité

fondés sur l’actualisation des cash flows sont basés sur un raisonnement unique :

« l’investissement est considéré totalement financé par fonds propres ».

2.33 –La Valeur Actuelle Nette

La VAN représente la différence entre la somme des surplus monétaires cash-flow)

prévisionnels actualisés que l’on peut associer à un projet d’investissement et le coût initial de

ce projet. Si le coût initial est noté I, les cash-flows futurs sont F1, F2, …FN…et si le taux

d’actualisation retenu est noté r, on peut définir la VAN comme :

VAN= F1 (1+r)-1 +F2 (1+r)-2 +……+Fn (1+r)-n –I

Le résultat peut être :

� VAN est supérieur à 0 et a une valeur positive qui signifie que la

rentabilité du projet en question est supérieure au taux exigé ;

� VAN est égale à zéro qui signifie que la rentabilité est égale au taux

exigé ;

� VAN est négative qui signifie que le projet envisagé n’est pas rentable.

Pour tout le calcul, on assimile le cash flow à la CAF en raison de deux choses :

- la variation du besoin en fonds de roulement est négligeable ;

- et, les valeurs résiduelles des immobilisations n’entrent pas dans le calcul puisque

l’activité de cette entreprise ne va pas s’arrêter en cinquième année et aucun actif immobilisé

n’est amorti à cette date.

Tableau 24 : Tableau de calcul de la CAF actualisé

Années (p) CAF annuelle CAF actualisée à 20% 1 44 958 540 37 465 450 2 69 854 940 48 510 375 3 67 418 820 39 015 521 4 96 476 225 46 525 957 5 99 176 793 39 856 929

TOTAL…………………………………………….211 374 232 Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Page 89: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

88

Donc :

VAN = 211 374 232 - 168 091 800 = 43 282 432

En utilisant le taux d’actualisation de 20 %, notre projet d’activité pourra générer la Valeur

Actuelle de + 43 282 432 Ariary. D’après la théorie, si la VAN est supérieure à 0, la

rentabilité est supérieure au taux exigé.

On peut dire que l’investissement est acceptable et le projet est donc faisable.

2.34- L’indice de profitabilité

L’indice de profitabilité d’un projet peut en effet être considéré comme l’indice

d’intérêt maximal que l’entreprise pourrait supporter pour financer sans perte l’investissement

considéré.

Cet indice aussi est un moyen d’évaluation de la rentabilité attendue de

l’investissement.

Il est donc nécessaire d’utiliser cet indice qui mesure la proportion entre les cash flows

actualisés et le montant de l’investissement. Sa formule se présente comme suit :

Après le calcul, les résultats peuvent être :

� I.P est supérieur à 1 : le projet est rentable ;

� I.P est égal à 1: la rentabilité est supérieure au taux exigé par le

promoteur ;

� I.P est négatif : c’est un projet que l’on peut juger non rentable.

I = 211 374 232 / 168 091 800 = 1,26

Nous avons donc un IP de 1,26. Cela signifie que, d’après la théorie, si l’IP est

supérieure à 1, alors la rentabilité est supérieure au taux exigé. Puisque nous avons un résultat

supérieur à 1. Donc, notre rentabilité est supérieure au taux d’emprunt.

Cette valeur signifie que 1 Ariary du capital investis procure 0,26 Ariary de marge

bénéficiaire.

Chaque année le projet peut générer proportionnellement à ce taux, le fonds investis à

titre de capacité d’autofinancement.

I = 1,26

VAN = 43 282 432 Ariary

Page 90: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

89

2.35- Taux de Rentabilité Interne (TRI)

La notion de TRI est la méthode qu’elle inspire permettant de formuler une

appréciation financière sur les projets d’investissement. Dérivé de la notion de la valeur

actuelle nette (VAN), le TRI la complète en lui ajoutant des indications générales

complémentaires.

La définition du taux de rentabilité interne (TRI) d’un projet peut être dérivée de la

notion de VAN. Cette dernière comme suit.

On définit précisément le TRI comme le taux d’actualisation qui annule la VAN d’un

projet d’investissement.

Le taux de rentabilité interne TRI d’un investissement est le taux avec lequel, en

actualisant les cash-flows, on obtient le montant de l’investissement initial.

Pour qu’un projet soit rentable, il faut que le taux noté « i » utilisé soit supérieur au

taux « t » exigé par le promoteur (i>t).

Tableau 26 : Actualisation au taux de 29%

Années CAF CAF actualisée à 29% 1 44 958 540 34 851 581 2 69 854 940 41 977 610 3 67 418 820 31 405 956 4 96 476 225 34 838 661 5 99 176 793 27 762 688

Total de CAF actualisée………………………………….… .170 836 496 Capital investi……………………………………………..….168 091 800 VAN au taux de 29%....................................................................2 744 696

Source : Nos propres calculs, Septembre 2009

Tableau 27 : Actualisation au taux de 30%

Années CAF CAF actualisé à 30% 1 44 958 540 34 583 492 2 69 854 940 41 334 284 3 67 418 820 30 686 764 4 96 476 225 33 779 008 5 99 176 793 26 711 194

Total de CAF actualisée………………………………..167 094 742 Capital investi…………………………………………..168 091 800 VAN au taux de 30%............................................................-997 058

Source : Nos propres calculs, Septembre 2009

∆°t = t2 – t1 = 30 – 29 =1

∆°VAN = VAN 1 – VAN2 = 2 744 696 – (-997 058) = 3 741 754

Page 91: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

90

TRI = 19 + 2 744 696 / 3 741 754 = 29,73%

TRI = 29,73%

Après avoir effectué le calcul, nous avons donc trouvé un TRI égal à 29,73%. Or d’après la

théorie, si le TRI est supérieur au taux d’emprunt, le projet est rentable et bancable.

Dans notre cas, notre TRI qui est de 29,73% est largement supérieur au taux d’emprunt de

20%.

Ainsi, nous disposons une marge de sécurité en faisant la différence entre le TRI et le

taux d’emprunt d’où

Marge de sécurité = 29,73 % - 20% = 9,73%

Marge de sécurité = 9,73%

Cette marge très positive montre la fiabilité de notre projet car elle nous permettra de nous

endetter davantage ou de trouver d’autre source d’autofinancement.

2.36 - Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)

Après le TRI, on calcule le délai de récupération des capitaux investis.

Il s’agit du calcul du délai nécessaire pour que la somme des flux supplémentaires

provenant de l’investissement soit égale à ce dernier. Plus le délai est court, plus le projet est

intéressant et comporte moins de risque.

La méthode du DRCI est la plus simple, elle est surtout utilisée pour les

investissements à risques très élevés dont le délai de récupération est le critère du choix. Cette

méthode ne prend pas en compte les flux monétaires postérieurs à ce délai, or ils sont souvent

importants. De plus elle retient dans le calcul une même valeur courante pour les flux quelle

que soit leur date. Elle a donc ses limites et ne peut être utilisée que pour mesurer une

rentabilité.

Le délai de récupération des capitaux investis DRCI d’un investissement est le délai

avec lequel, en actualisant les cash-flows, on obtient le montant de l’investissement initial.

Tableau 28 : Tableau de calcul du délai de récupération du capital investi

Années 1 2 3 4 5 Cash flow actualisé 37 465 450 48 510 375 39 015 521 46 525 957 39 856 929 Cumuls 37 465 450 85 975 825 124 991 346 171 517 303 211 374 232 Source : Nos propres calculs, septembre 2009

A la fin de la quatrième année, on aura récupéré 171 517 303 Ariary, c’est à dire une

somme supérieure au montant du capital investi. Le délai est donc compris entre 3 et 4 ans.

Une interpolation linéaire permet de trouver le délai exact :

Page 92: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

91

DRCI = 3 + (168 091 800 - 124 991 346) / 46 525 957 = 3,93 ans.

DRCI = 3 ans et 11 mois

D’après le calcul, la date exacte de la récupération des capitaux investis sera dans 3

ans et 11 mois. Elle est appréciable et fiable car elle ne dépasse pas 05 ans.

SECTION III : AUTRES ETATS FINANCIERS ET ANALYSE DE LA RENTABILITE DU PROJET AVEC LES MODALITES DE FINANCEMENT EXTERNES

L’analyse de la rentabilité sans tenir compte des modalités de financement étant faite,

à présent nous allons faire un choix sur les deux modalités de financement :

- financement par fonds propres (analyse faite) ;

- et, financement mixte (une partie par fonds propres et l’autre partie par des fonds

empruntés). Appelons cette deuxième mode de financement l’hypothèse 2.

1.1- Présentation de l’hypothèse 2 Cette hypothèse 2 est formée par deux modalités de financement : le financement par

des fonds propres et le financement par les fonds empruntés.

1.11- Financement par fonds propres

Apport en nature

C’est l’ensemble des biens mobiliers et immobiliers apportés pour former le

patrimoine de la société nouvellement constituée. Dans ce présent projet, c’est essentiellement

la valeur apportée par le promoteur. Le montant total des apports en nature s’élèvent à

87 493 244Ar.

Apport en numéraire

C’est la totalité de la somme d’argents apportée par le promoteur pour constituer la

trésorerie de la société. Ce genre d’apport doit être effectué séparément des apports en nature.

Le montant de cet apport est estimé à Ar 10 000.000

1.12- Ressources d’emprunt

Comme les promoteurs du projet n’ont pas la possibilité de financer la totalité des

investissements nécessaires à l’implantation de la société, alors on a du effectuer des

emprunts auprès d’un organisme financier ou à des partenaires financiers. Le taux d’intérêt

retenu est généralement de 20% l’an .Le remboursement est étalé sur cinq (5) ans.

D’où le montant emprunté s’élève à 80 598 556Ariary, le mode de remboursement

sera présenté dans le point réservé aux tableaux de remboursement des dettes.

Page 93: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

92

Compte tenu des modalités de financement ci-dessus, on peut maintenant présenter le

bilan de constitution.

Tableau 29: Bilan de constitution ACTIF au début de l’année 1

Rubriques Total 1 Total 2 ACTIFS NON COURANTS 157 524 000 Immobilisations incorporelles Frais de développement des immobilisations 4 200 000 Immobilisations corporelles - Terrains 20 000 000 - Constructions 30 000 000 - Matériel de Bureau 4 020 000 - Matériel informatique 20 800 000 - Installations techniques 1 004 000 - Matériel de Transport 66 000 000 - Matériel de service 11 500 000 Actifs courants 20 567 800 Besoin en Fonds de Roulement Initial 10 567 800 Disponibilités 10 000 000 Total général…………………………………………………….178 091 800

Source : Nos propres présentations, septembre 2009

Tableau 30: Bilan Passifs et Capitaux propres de constitution au début de l’année 1

Rubriques Total 1 Total 2 Capitaux propres - 97 493 244 Capital 97 493 244 Passifs non courants - Emprunts 80 598 556 80 598 556 Passifs courants - Total général …………………...………..………………..178 091 800

Source : Nos propres présentations, Septembre 2009

1.13 - Tableau de remboursement des emprunts

Le remboursement des dettes est l’une des calculs qu’on doit adopter.

Le remboursement commence dès la fin de la première année. Les annuités qu’on doit verser

incluent une part correspondante à un remboursement de dette et d’autre part correspondante à

des intérêts de la dette. Dans cette procédure de remboursement par amortissement obéit aux

deux principes majeurs de calcul. Calcul du montant d’amortissement et des intérêts.

Intérêt = Capital restant dû x Taux d’emprunt (20%)

Capital restant dû = Capital au début de la période x Amortissement de l’année

Amortissement constant = Montant de l’emprunt / Durée de remboursement (5)

Page 94: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

93

Le tableau de remboursement des emprunts se présente donc comme suit :

Tableau 31 : Tableau de remboursement des emprunts

Années CRDDP Intérêt à 20% Amortissement Annuités CRDFP 1 80 598 556 16 119 711 16 119 711 32 239 422 64 478 845 2 64 478 845 12 895 769 16 119 711 29 015 480 48 359 134 3 48 359 134 9 671 827 16 119 711 25 791 538 32 239 422 4 32 239 422 6 447 884 16 119 711 22 567 596 16 119 711 5 16 119 711 3 223 942 16 119 711 19 343 653 0

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

1.2- Rentabilité de l’hypothèse 2 Comme l’analyse de la rentabilité sans tenir compte de financement, nous pouvons

également analyser selon la périodicité (à long et à court terme).

1.21- La rentabilité financière

Ce ratio est couramment utilisé pour mesurer l’impact des financements à court sur

l’activité de l’entreprise.

Tableau 32 : Calcul de la rentabilité financière après impôt

Eléments 1 2 3 4 5 Résultat net de l'exercice 19 339 597 46 653 953 46 635 790 79 511 151 84 629 677 Capitaux propres 116 832 841 144 486 794 151 122 584 190 633 735 195 263 412 Rentabilité financière 16,55% 32,29% 30,86% 41,71% 43,34%

Source : Nos propres calculs

En faisant la comparaison entre le taux de rentabilité économique et le taux de

rentabilité financière, raisonnement à court terme, les emprunts ont un impact négatif sur la

rentabilité annuelle de l’entreprise. Mais cette situation n’est pas décourageante parce qu’on

mesure l’effet sur le long mais pas sur le court terme.

1.22- Rentabilité financière à long terme :

Cette analyse se fait à travers les quatre critères utilisés pour l’analyse de la rentabilité

d’un projet d’investissement.

Pour cette approche, on va calculer la VAN, l’IP, le TRI et le DRCI mais en tenant

compte de l’influence des emprunts contractés sur le calcul de la rentabilité.

Page 95: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

94

Tableau 33: Tableau de calcul des flux nets de trésorerie

RUBRIQUES 1 2 3 4 5 Résultat net de l'exercice 19 339 597 46 653 953 46 635 790 79 511 151 84 629 677 Dotation aux amortissements 13 529 160 13 529 160 13 529 160 12 129 160 12 129 160 CAF 32 868 757 60 183 113 60 164 950 91 640 311 96 758 837 Amortissement des emprunts 16 119 711 16 119 711 16 119 711 16 119 711 16 119 711 Flux net de trésorerie 16 749 045 44 063 402 44 045 239 75 520 600 80 639 126

Source : Nos propres calculs, Septembre 2009

A partir des flux nets de trésorerie annuels, on peut maintenant calculer ces critères

Valeur actuelle nette

Tableau 34 : Tableau de calcul de la VAN de l’hypothèse 2

Années Cash flow annuel Cash flow actualisé à 20% 1 16 749 045 13 957 538 2 44 063 402 30 599 585 3 44 045 239 25 489 143 4 75 520 600 36 420 043 5 80 639 126 32 407 056

Total de cash flow actualisé……………………………..……….138 873 364 Source : Nos propres calculs

VAN = 138 873 364 – (168 091 800 - 80 598 556) = 138 873 364 – 87493244 = 51 380 120

Récapitulation de la rentabilité suivant les deux hypothèses de financement retenues :

Indice de profitabilité de l’hypothèse 2

IP = 1 + 51 380 120 / 87 493 244 =1 + 0,59 = 1,59

Délai de récupération du capital investi

DRCI = 3 + (87 493 244 - 70 046 265) / 36 420 043 = 3,48 ans DRCI = 3 ans et 6 mois

Tableau 35: Tableau comparatif de la rentabilité des deux modalités de financement Années 1 2 3 4 5 Cash flow 13 957 538 30 599 585 25 489 143 36 420 043 32 407 056 Cumuls 13 957 538 44 557 123 70 046 265 106 466 308 138 873 364 Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Taux interne de la rentabilité de l’hypothèse 2 Ce deuxième TRI se trouve entre 38 et 39%. Donc le taux exact serait de :

VAN au taux de 38% = 1 476 265 VAN au taux de 39% = - 465 977

Page 96: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

95

∆°t = t2 – t1 = 39 – 38 =1

∆°VAN = VAN 1 – VAN2 = 1 476 265 – (-465 977) = 1 942 242

TRI = 38 + 1 476 265 / 1 942 242 = 38,76%

Tableau 35 : Tableau comparatif de la rentabilité des deux hypothèses :

VAN IP TRI DRCI Hypothèse 1 43 282 432 Ariary 1,26 29,73% 3 ans et 11 mois Hypothèse 2 51 380 120 Ariary 1,59 38,76% 3 ans et 6 mois

Source : Nos propres calculs.

Pour choisir deux modalités de financement dont le capital faisant l’objet de calcul est

le même, il faut choisir celui qui procure :

- la VAN la plus élevée de l’indice de profitabilités les plus élevées ;

- et, de TRI et DRCI moindre.

Au regard de ce tableau, les critères à long terme de la rentabilité nous montrent que

c’est l’hypothèse 2 qui est favorable pour cette entreprise mais lorsqu’il ne serait pas possible

pour les établissements de crédits de financer cet investissement il faut reprendre l’hypothèse

1(Financement 100% par fonds propres).

Pour tout ce qui suit, les analyses portent donc sur les comptes de situation et de

résultat élaborés à partir de la deuxième hypothèse.

13- Autres états financiers prévisionnels Ce sont le plan de financement à long terme, le bilan comptable annuel et le bilan

fonctionnel.

1.31-Plan de financement prévisionnel annuel

Le plan de financement est un document prévisionnel qui récapitule, sur plusieurs

années, les emplois et les ressources de l’entreprise 3». Il permet d’étudier les effets à long

terme des activités de cette entreprise sur la situation de trésorerie des années à venir.

3 E. Astien, Analyse comptable et Gestion prévisionnelle, FOUCHER, Paris, 1996, p.164

Page 97: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

96

Tableau 36: Plan de financement

RUBRIQUES 1 2 3 4 5 TRESORERIE INITIALE (A) 10 000 000 37 316 845 62 380 247 66 425 486 101 946 086 RESSOURCES Capacité d'Autofinancement 32 868 757 60 183 113 60 164 950 91 640 311 96 758 837 Apports en nature 87 493 244 - - - - Emprunts 80 598 556 - - - - TOTAL DES RESSOURCES (B) 200 960 557 60 183 113 60 164 950 91 640 311 96 758 837 EMPLOIS Immobilisations 157 524 000 - - - - Amortissement des emprunts 16 119 711 16 119 711 16 119 711 16 119 711 16 119 711 Dividende à payer - 19 000 000 40 000 000 40 000 000 80 000 000 TOTAL DES EMPLOIS 173 643 711 35 119 711 56 119 711 56 119 711 96 119 711

TRESORERIE FINALE (C) 37 316 845 62 380 247 66 425 486 101 946 086 102 585 212 Source : Nos propres calculs et présentation, Septembre 2009

Le solde en fin d’année de chaque exercice de cette entreprise constitue sa

disponibilité financière. Le montant annuel est très important. Pour éviter « l’argent qui dort »

il faut le placer dans un établissement de crédit par exemple.

1.32 - Bilan comptable prévisionnel :

La présentation du bilan comptable annuel présente de divers intérêts : la déclaration fiscale, la répartition des bénéfices, l’analyse financière, etc.

Tableau 37 : ACTIF DU BILAN COMPTABLE en fin d’années

RUBRIQUES BRUT Net 1 Net 2 Net 3 Net 4 Net 5 EMPLOIS STABLES Frais de dév.& réch. 4 200 000 2 800 000 1 400 000 0 0 0 Terrains 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000 Constructions 30 000 000 28 650 000 27 300 000 25 950 000 24 600 000 23 250 000 Matériel de service 11 500 000 10 470 000 9 440 000 8 410 000 7 380 000 6 350 000 Matériel de transport 66 000 000 58 575 000 51 150 000 43 725 000 36 300 000 28 875 000 MMB 4 020 000 3 658 200 3 296 400 2 934 600 2 572 800 2 211 000 Installations techniques 1 004 000 913 640 823 280 732 920 642 560 552 200 Matériel informatique 20 800 000 18 928 000 17 056 000 15 184 000 13 312 000 11 440 000 ACTIFS COURANTS Disponibilités 37 316 845 37 316 845 62 380 247 66 425 486 101 946 086 102 585 212 TOTAL GENERAL 194 840 845 181 311 685 192 845 927 183 362 006 206 753 446 195 263 412

Page 98: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

97

Tableau 38 : PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES en fin d’années

Capitaux propres et Passifs 1 2 3 4 5

Capitaux propres

Capital social 97 493 244 97 493 244 97 493 244 97 493 244 97 493 244

Réserve légale 966 980 3 268 308 5 600 098 9 575 655

Report à nouveau -627 383 3 725 242 8 029 242 3 564 836

Résultat net de l'exercice 19 339 597 46 653 953 46 635 790 79 511 151 84 629 677

PASSIFS NON COURANTS

Dettes financières 64 478 845 48 359 134 32 239 422 16 119 711 0

TOTAL DU BILAN 181 311 685 192 845 927 183 362 006 206 753 446 195 263 412 Source : Nos propres calculs et présentations, Septembre 2009

Partant de ce bilan comptable annuel on peut présenter le bilan fonctionnel.

1.33- Bilan fonctionnel :

Fondement

L'analyse financière fonctionnelle s'efforce de dépasser la conception patrimoniale de

l'entreprise pour :

• d'une part, prendre en compte la fonction des différentes opérations réalisées

par l'entreprise (exploitation, répartition, investissements, financement) et

• d'autre part, s'intéresser aux conséquences financières de ces opérations.

Cette analyse est une sorte des prix d'actions entre l'analyse financière effectuée par les

comptables nationaux et apports réalisés par les banquiers.

Analyse de l'approche fonctionnelle

Cette approche est centrée sur l'activité et non sur la solvabilité de l'entreprise. Elle

commence généralement par l'analyse du besoin de financement global d'exploitation

(BFGE).

L'objectif principal de cette approche est celui de la détermination de la rentabilité de

l'outil économique dans l'optique de continuité d'exploitation.

Cette analyse se fait par des bilans en valeur brute, avant affectation du résultat. On considère

que le résultat, les amortissements et les provisions représentent un financement stable pour

l'entreprise. Les amortissements en non valeur sont retranchés des capitaux propres.

Son principal souci est celui de la couverture du besoin de financement global

d'exploitation

Page 99: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

98

Cette approche est très bien adaptée pour mesurer le potentiel économique de l'entreprise.

Toutefois, elle demeure moins opérationnelle pour la mesure des risques que court

l'entreprise.

Au niveau de cette approche, les postes du passif sont regroupés en fonction de leur nature et

de leur destination selon les cycles de l'entreprise. Autrement dit, on distingue entre ce qui est

investissement, exploitation et hors exploitation.

Le principe de cette approche est celui de l'affectation des ressources stable aux emplois

stables et du financement d'une partie du besoin de financement global par des ressources

stables. Cette règle d'orthodoxie financière est difficilement respectée par les entreprises et

leur pose énormément de difficultés surtout lorsqu'elles sont soumises à l'appréciation du

banquier.

Représentation du bilan fonctionnel

Le Bilan Fonctionnel a pour objectif par le biais de l'analyse financière d'éclairer les

dirigeants et les tiers sur la structure et la solidité de la société et se scinde en plusieurs

soldes : le Fonds de Roulement Net Global, le Besoin en Fonds de Roulement et la Trésorerie

Nette. Le fonds de roulement net global correspond à la partie des ressources stables qui

finance l’actif circulant. Il correspond au surplus des capitaux permanents sur les actifs stables

(FRNG = Ressources Stables – Emplois stables) ; le besoin en fonds de roulement

correspond au besoin de financement lié au cycle d’exploitation. On distingue généralement le

besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE =Actif courant d’exploitation – Passif

courant d’exploitation) du besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE =Actif

circulant hors exploitation – Passif courant hors exploitation ) ; le plus souvent, le FRNG

et le BFR ne sont pas identiques. La différence correspond à la trésorerie nette (Trésorerie

nette = FRNG – BFR ou Trésorerie nette = Trésorerie positive – Trésorerie négative).

L’établissement du bilan fonctionnel est une étape indispensable, préalable à tout

diagnostic financier.

Page 100: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

99

Tableau 39 : Présentation du bilan fonctionnel simplifié

RUBRIQUES 1 2 3 4 5 Ressources stables Capitaux propres 116 832 841 144 486 794 151 122 584 190 633 735 195 263 412 Dettes financières 64 478 845 48 359 134 32 239 422 16 119 711 0 Amortissements des actifs 13 529 160 27 058 320 40 587 480 52 716 640 64 845 800 TOTAL RESS. STABLES 194 840 845 219 904 247 223 949 486 259 470 086 260 109 212 Emplois stables Immobilisations brutes 157 524 000 157 524 000 157 524 000 157 524 000 157 524 000 TOTAL EMPLOIS STABLES 157 524 000 157 524 000 157 524 000 157 524 000 157 524 000 FRNG 37 316 845 62 380 247 66 425 486 101 946 086 102 585 212 TRESORERIE NETTE 37 316 845 62 380 247 66 425 486 101 946 086 102 585 212

Source : Nos propres calculs et présentations, Septembre 2009

Au regard de ce tableau, on constate que :

- le FRNG annuel est toujours positif, ce qui signifie que l’entreprise dispose d’une

importante marge de sécurité pour le financement de son ce son cycle

d’exploitation ;

- le BFR annuel étant nul. Cette situation reflète la difficulté de déterminer les

paramètres constitutifs du BFR. En conséquence, la partie des ressources à long

terme non absorbées par les emplois stables sera directement versée dans la

trésorerie.

Page 101: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

100

CHAPITRE III : EVALUATION ECONOMIQUE DU PROJET

Dans cette évaluation économique, nous planchons sur la valeur ajoutée et de même pour les divers ratios.

SECTION I : ANALYSE DE LA VALEUR AJOUTEE

La valeur ajoutée est l’ensemble de toutes les productions sur le territoire national

déduit des consommations intermédiaires. La société contribuera à la formation de la valeur

ajoutée de Madagascar. D’une part, elle sera augmentée par sa propre valeur ajoutée ; d’autre

part, elle participera à cette formation par l’intermédiaire des autres sociétés et de ses

partenaires. Selon les prévisions faites, elle devra acquérir un certain nombre

d’immobilisations corporelles et s’approvisionner de temps en temps diverses matières

consommables. Ses fournisseurs connaîtront une hausse au niveau de leur chiffre d’affaires

qui, par la suite, élèvera la valeur ajoutée nationale.

Du point de vue économique, la valeur ajoutée exprime l’apport spécifique de

l’activité nationale. Elle est un concept très utilisé en comptabilité nationale. Elle est aussi un

indicateur de sa taille économique qui permet de mesurer la croissance de la firme au niveau

des moyens mis en œuvre.

11- Ratio de la valeur ajoutée Le ratio de valeur ajoutée exprime la proportion de valeur ajoutée dans le montant de

la production.

La formule et le tableau suivant représentent le ratio de la valeur ajoutée de ce projet.

Formule :

Le tableau ci-dessous nous présente le calcul de ce ratio.

Tableau 40 : Ratio de la valeur ajoutée

Eléments 1 2 3 4 5 Valeur ajoutée 111 075 000 146 952 200 146 520 140 188 686 918 195 392 427 Production de l'exercice 173 231 000 203 252 200 238 815 140 280 981 918 331 022 427 Ratio 0,6412 0,7230 0,6135 0,6715 0,5903

Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Production de l'exercice Ratio de la valeur ajouté = -----------------------------------------------

Valeur ajoutée

Page 102: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

101

D’après ce tableau, on assiste à un plus faible taux d’intégration de l’entreprise sur

l’économie en cinquième année et plus fort en deuxième année. Le taux annuel de valeur

ajoutée est toujours supérieur à ½, cela signifie que la part de la valeur ajoutée dans la

production de l’exercice est plus importante que de la proportion des consommations de

l’exercice.

1.2 - Ratios de performance économique Les ratios qui suivent montrent l’efficacité du projet sur le plan économique.

Le rendement apparent de la main d’œuvre

Valeur Ajoutée

R1= ------------------------ Effectif L’efficacité de l’investissement humain

Charges de personnel

R2 = -----------------------------------x 100 Valeur ajoutée

La performance économique

Résultat net de l’exercice

R3 = --------------------------------- x 100

Valeur ajoutée

Tableau 41 : Tableau de calcul des ratios de valeur ajoutée

Eléments 1 2 3 4 5 R1 6 533 824 8 644 247 8 618 832 11 099 230 11 493 672 R2 48,29 38,33 40,36 32,91 33,37 R3 17,41 31,75 31,83 42,14 43,31 Source : Nos propres calculs, septembre 2009

Les indicateurs R1et R2 montrent que le facteur travail engendre une productivité

toujours croissante (sauf une baisse légère en troisième et deuxième années).Cette situation

est expliquée par la valeur ajoutée créée annuellement pour chaque employé qui ne cesse

d’augmenter progressivement (sauf en troisième année).

Cette situation est favorable pour la performance économique de la firme. Une situation

satisfaisante est constatée à partir de la traduction du troisième indicateur c'est à dire une

augmentation depuis le démarrage de notre projet.

Page 103: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

102

D’après ces analyses, on peut conclure que ce projet est intéressant car l’utilité économique

générée par ce projet est très importante.

SECTION II : EVALUATION SOCIALE

Sur le plan social, on prévoit une création d’emplois et un développement social.

2.1.- Ralentissement du chômage

Le chômage se classe parmi l’un des obstacles à l’amélioration de la situation

économique et sociale d’un pays. Avant, le chômage était une affaire de l’Etat, mais ce n’est

plus le cas maintenant. L’Etat compte beaucoup plus sur les privés même s’il emploie

toujours beaucoup plus que le reste des employeurs. L’entreprise n’embauchera pas beaucoup

d’employés, mais ses activités, surtout sa politique de coopération feront créer des emplois

chez ses partenaires.

22- Impact sur les opérateurs

La livraison des marchandises au moment voulu est une variable déterminante de la

politique d’approvisionnement. Avec la rapidité de l’opération de dédouanement, une société

importatrice satisfait ses besoins que ce soit des matières premières ou des produits finis.

En effet, la production ou la vente est impossible sans ces marchandises. De même par

les sociétés exportatrices, le retard de la livraison des marchandises pourrait engendrer une

rupture de contrat. L’honoraire et la commission des transitaires peuvent influencer la

politique de prix pour ces opérateurs. Avec un coût compétitif de notre projet, ils peuvent

diminuer leur coût de production ou leur prix de vente.

L’extension de cette activité donne naissance à une nouvelle création d’emplois. Les

agents économiques qui travaillent dans le cadre de ce projet s’élèvent au fur à mesure que

l’entreprise se développe. Il existe aussi d’autres personnes qui tirent des avantages de ce

projet, en l’occurrence, celles des sociétés importatrices et exportatrices.

23- Développement social

La société participera massivement à la collecte des droits et taxes des douanes qui

s’avère le rôle primordial de l’administration des douanes. Ces droits et taxes constituent plus

de la moitié des recettes de l’Etat. Ils alimentent, par la suite le budget de l’Etat, ils financent

les différentes charges dont certains servent à construire des barrages, des canaux d’irrigation,

à réhabiliter les infrastructures routières permettant de mieux évacuer les produits

d’exportations et d’écouler les produits de consommation à l’intérieur du pays.

Page 104: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

103

La politique de coopération de la société avec la collaboration de l’Etat et des

organismes privés apportera des fruits aussi sur le plan de développement social. Les

agriculteurs qui seront ses fournisseurs que leurs revenus augmenteront. Ceci sera dû à

l’augmentation des ventes et à la hausse des prix. Leurs situations sociales seront améliorées.

Après avoir effectué l’évaluation du projet, nous pourrons déterminer ses impacts.

24- Les impacts financiers

On peut prévoir un impact sur le taux de change après la réalisation du projet. Il

dépend des échanges internationaux. Beaucoup trop d’importation signifie qu’on perd de

devises, les marchandises importées sont payées en monnaies étrangères. Par contre,

l’exportation procure des devises à l’Etat, car les marchandises exportées sont aussi payées en

monnaies étrangères.

Comme la politique de coopération mentionnée ci-dessus fera augmenter le volume

des exportations. Ce qui entraîne plus de devises rentrant au pays. Ceci pourrait améliorer le

taux de change et revaloriser l’Ariary.

25- Impact sur la finance publique

Le projet contribue aussi à l’amélioration des recettes fiscales publiques. En effet,

l’activité est soumise tant d’abord à la taxe sur la valeur ajoutée, l’Impôt sur le revenu et

l’ensemble des taxes d’importation payées lors du dédouanement des marchandises.

Tous ces impôts et taxes améliorent les recettes de l’Etat.

26 - Impact sur la balance commerciale A l’ère de la mondialisation, les produits peuvent circuler librement dans n’importe

quel pays. Un pays qui n’arrive pas à restructurer à temps son économie sera sûrement la

victime de la libéralisation de l’économie mondiale. Il ne pourrait que constater l’arrivée

massive des marchandises ou des biens de toutes sortes sur son marché.

La société devrait inscrire dans sa politique générale une coopération avec des jeunes.

Ceci consiste à motiver des jeunes diplômés en commerce international, d’exporter des

produits locaux. Cette coopération se fera avec la collaboration de l’Etat et des organismes

privés. Il s’agit de détecter un marché jugé exploitable et juteux parmi tant d’autres et ensuite,

commencer la collecte dans les villages. C’est sur le plan de financement que la collaboration

de l’Etat et des Organismes privés comme la banque est sollicité. La société prendra en charge

l’expédition des marchandises avec la collaboration des transporteurs. L’entreprise et certains

Page 105: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

104

collaborateurs ne seront pas remboursés qu’après le paiement par l’acheteur. Ainsi, le volume

des exportations malgaches augmente progressivement et la balance commerciale

s’améliorera peu à peu. L’Etat recevra plus de devises. Ceci permettra de faire face aux

paiements des importations qui ne cessent de croître.

Page 106: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

105

CONCLUSION

Le transitaire, commissionnaire agréé en douane peut effectuer pour le compte

d’autrui, toutes les opérations douanières. Recourir à son service présente des avantages

indéniables étant donné qu’il maîtrise la procédure douanière et connaît l’administration de la

douane. Il joue un peu le rôle de banquier en réglant, pour le compte de son client, les droits et

taxes à l’importation.

En outre, lorsqu’il propose un service transport, il apporte une continuité dans

l’intervention logistique dont l’intérêt n’est pas négligeable. Pour toutes ces raisons, bon

nombre d’entreprises lui délèguent totalement leur gestion douanière.

Etant commissionnaire vis-à-vis de la douane, le transitaire est personnellement

responsable des déclarations et de leurs conséquences financières. Il répond donc des droits

dus et des éventuelles amendes résultant d’une infraction ou d’une erreur. Etant mandataire de

son client, il peut exercer une action en garantie à son encontre lorsque les erreurs résultent du

défaut ou de l’inexactitude des instructions qui lui ont été données. D’où, il faut être prudent

dans ce domaine. Après avoir achevé l’étude de faisabilité de la société basée à Toamasina, il

est possible d’avancer que son existence pourra amener un multiple avantage pour le pays.

Madagascar se trouve parmi les pays les plus pauvres du monde. Son économie a

besoin de plus de dynamisme. Il doit s’intégrer beaucoup plus au sein de l’économie

mondiale. C’est cela qui a entraîné la société d’offrir, à part des services habituels, fournis par

des transitaires sa coopération à la formation pratique des exportateurs débutants, on choisit

des jeunes provenant de centres ou des instituts de formation en commerce international.

Ensuite, des organismes spécialisés dans la création et le financement des PME leurs

aident à constituer leurs sociétés ou entreprises individuelles. Auprès de la chambre de

commerce et d’industrie ou autres centres, on peut trouver beaucoup de demandes concernant

des produits existants à Madagascar. Mais rarement, ces demandes sont satisfaites. Les gens

pensent que c’est une affaire de gros opérateurs, or ce n’est pas le cas.

On peut donc mener une assistance en parallèle avec les activités du transitaire.

D’ailleurs, ces exportateurs renforceront plus tard l’effectif des clients de la société, et

sa mise en œuvre ne demande même pas d’effort complémentaire à l’entreprise.

Enfin, à part ce nouveau service offert par la société, il faut bien savoir qu’au bout de cinq ans

après sa création, elle sera en mesure de s’acquitter de toutes ses dettes qui ne constituent qu’à

peu près le tiers de sa trésorerie. Les frais financiers seront facilement compensés par

Page 107: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

106

l’exploitation annuelle de l’entreprise. L’investissement réalisé pour les immobilisations est

rentable. La gestion au sein de la société est aussi efficace parce que le rendement du capital

investi est assez important. Une structure légère est essentielle pour minimiser les charges

fixes et pour permettre aux clients de se familiariser plus rapidement avec la société.

����������������������������

Page 108: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

107

BIBLIOGRAPHIE

I- Ouvrages généraux

� Baugard Fabien, Gestion et création d’entreprise ; édition Foucher; Paris 1999

� Bruno Solnik, Gestion Financière, 6 è édition, Dunod Paris 2001

� Colasse Bernard, L’analyse financière de l’entreprise, Edition la découverte, Paris

2003

� Dictionnaire de la comptabilité, Edition des publications Fiduciaires, Paris 2001

� E. Astien, Analyse comptable et Gestion prévisionnelle, FOUCHER, Paris 1996

� Kotler et Dubois, Marketing Management 11è édition, Nouveaux horizon, Paris

2003

II- Journaux périodiques et cours académiques

� « Commerce International I et II » université de Toamasina, Boto Emile gestion

3ème et 4ème année

� « Droit Douanier III» CNTMAD, envoi N°1 D / 4 Deuxième cycle magistère

première partie, Toamasina 2008

� « Economie de l’environnement » université de Toamasina, Roland Modongy,

gestion 1ère année

� « Gestion de Trésorerie » université de Toamasina, Mohajy ANDRIATIANA,

Gestion 4ème année 2006

� « Lexique du droit douanier » de RAZANAMAHERY, Abecedaire Douanier,

édition Micao-Antananarivo, Mars 2003

III- Sitographie

� http//www.cci-tana.org : Site des Chambres de Commerce

� http//www.commerce-gov.mg : Site du Ministère de Commerce

� http//www.douane.gov : Site des Services de douane malgache

� http//www.moov.mg : Site de moov Madagascar

Page 109: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

108

ANNEXE I-CHOIX DE FORMES JURIDIQUES D’ENTREPRISES

LES DIFFERENTES FORMES JURIDIQUES D’ENTREPRISES

Entreprise

Individuelle SARL SA GIE*

Objet social

Tout objet sauf activités d’assurances et de capitalisation

Tout objet sauf activités d’assurances et de capitalisation

Tout objet se rattachant aux

activités économiques de ses membres

Capital minimum

SARL : 10.000.000 MGA / SARL Unipers. : 1.000.000 MGA

SA : 20.000.000 MGA / SA Unipers. : 2.000.000 MGA

Constitution avec ou sans capital

Part sociale par action

20.000 MGA valeur nominale minimum

20.000 MGA valeur nominale minimum

Sans réalisation ni partage de bénéfice

Resp. des Dirigeants Totale et infinie sur les biens personnels Limitée aux apports Limitée aux apports Solidaire

Associés Individuel Un ou plusieurs Un ou plusieurs Deux ou plusieurs

* GIE : Groupement d’Intérêt Economique

Page 110: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

109

ANNEXE II-SYNTHESE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR

Synthèse Economique de Madagascar, Année 2008 PIB 5499 M$

Taux de croissance 4.9 % par an

Taux d'inflation 10.80%

Dette extérieure 69 % du P.I.B.

Flux entrant I.D.E. 504 % du P.I.B.

A.P.D. : Aide publique au développement 0 % du P.I.B.

Page 111: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

110

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Récapitulation des marges tarifaires sur les prestations en Transit

Tableau 2 : Les principaux régimes en douane

Tableau 3 : Liste des moyens matériels et infrastructure

Tableau 4 : Les achats consommés

Tableau 5 : Autres consommations

Tableau 6 : Les charges externes

Tableau 7 : Coût total du matériel et mobilier de bureau

Tableau 8 : Coût total du matériel informatique

Tableau 9 : Frais des installations techniques

Tableau 10 : Récapitulatif des investissements techniques

Tableau 11 : Tableau de calcul d u besoin en fonds de roulement initial

Tableau 12: Tableau de calcul du capital investi

Tableau 13 : Les achats consommés

Tableau 14: Tableau de calcul des achats consommés

Tableau 15 : Charges de personnel de la première année

Tableau 16 : Charges de personnel au cours de cinq ans

Tableau 17 : Amortissement des immobilisations incorporelles

Tableau 18 : Amortissements techniques

Tableau 19 : Amortissements des immobilisations des activités administratives

Tableau 20 : Tableau récapitulatif de ventes de prestations au cours des cinq premières années

Tableau 21: Le compte de résultat prévisionnel (sans incidence des emprunts)

Tableau 22 : Tableau de calcul de ration de rentabilité économique

Tableau 23 : Tableau de calcul de la CAF (sans incidence des emprunts)

Tableau 24 : Tableau de calcul de la CAF actualisé

Tableau 26 : Actualisation au taux de 29%

Tableau 27 : Actualisation au taux de 30%

Tableau 28 : Tableau de calcul du délai de récupération du capital investi

Tableau 30: Bilan Passifs et Capitaux propres de constitution au début de l’année 1

Tableau 31 : Tableau de remboursement des emprunts

Tableau 32 : Calcul de la rentabilité financière après impôt

Tableau 33: Tableau de calcul des flux nets de trésorerie

Page 112: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

111

Tableau 34 : Tableau de calcul de la VAN de l’hypothèse 2

Tableau 35 : Tableau comparatif de la rentabilité des deux hypothèses :

Tableau 36: Plan de financement

Tableau 37 : ACTIF DU BILAN COMPTABLE en fin d’années

Tableau 38 : PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES en fin d’années

Tableau 39 : Présentation du bilan fonctionnel simplifié

Tableau 40 : Ratio de la valeur ajoutée

Tableau 41 : Tableau de calcul des ratios de valeur ajoutée

Page 113: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

112

LISTE DES SCHEMA

Schéma 1 : Organigramme régime douanier

Schéma 2 : Esquisse de la Liquidation des dossiers en douane

Schéma 3 : Organigramme de la Direction Générale

Schéma 4 : Evolution du résultat net opérationnel au cours des cinq premières années

Page 114: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

113

TABLE DES MATIERES

Remerciements ....................................................................................................................... 01 Liste des abréviations et des sigles ........................................................................................ 02 Introduction ............................................................................................................................ 03 Plan général de l’ouvrage ...................................................................................................... 05 PARTIE I-IDENTIFICATION DU PROJET Chapitre I - PRESENTATION DU PROJET........................................................................ 9

Section I – Identification du projet......................................................................................... 9 1.1-Historique..................................................................................................................... 9 1.2-Définition ................................................................................................................... 11 1.3-Identité de l’entreprise ............................................................................................... 11 1.4- Localisation............................................................................................................... 11 1.5- Objectifs du projet..................................................................................................... 12 1.6- Intérêts du projet ....................................................................................................... 12

Section II – Constitution de la société.................................................................................. 13 2.1- Les contextes juridiques du projet ............................................................................ 13 2.2- Procédures pour l’obtention de l’agrément............................................................... 13

Chapitre II - ETUDE DE MARCHE CIBLE ................ ...................................................... 17 Section I- Description du marché cible ................................................................................ 17

1.2- Demande des entreprises franches et de zone franche industrielle........................... 19 Section II- Analyse de l'offre ............................................................................................... 21

2.1- Caractéristique de l’offre .......................................................................................... 21 2.2- Type d’offre .............................................................................................................. 21

Section III - Présentation de la part du marché .................................................................... 22 3.1- Part du marché .......................................................................................................... 22 3.2- Part de marché couverte par le projet........................................................................ 22

Section IV : Analyse de la concurence................................................................................. 24 4.1-Types de concurrent ................................................................................................... 24 4.2-Atouts et faiblesses des concurrents .......................................................................... 24

Section V - Politique et stratégie marketing à adopter......................................................... 25 5.1- Politique de produit................................................................................................... 25 5.2- Politique de prix........................................................................................................ 25 5.3- Politique de distribution............................................................................................ 28 5.4- Politique de communication ..................................................................................... 29

PARTIE II-CONDUITE D PROJET Chapitre I – METHODE DE PRODUCTION ....................................................................31

Section I – Traitement d’un dossier de transit...................................................................... 31 1.1- Réception de l’ordre de transit .................................................................................. 31 1.2- Recueil des documents nécessaires à l’export auprès des clients ............................. 31 1.3- Ouverture de dossier ................................................................................................. 34 1.4- Reconnaissance de la marchandise ........................................................................... 34

Section II – Assignation d’un régime douanier.................................................................... 35 2.1- Présentation du régime douanier............................................................................... 35 2.2- Principaux régimes douaniers ................................................................................... 35

Section III – Phase de calcul ................................................................................................ 39 3.1- Préparatif de calcul des valeurs à déclarer ................................................................ 39

Page 115: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

114

3.2- Etablissement du décompte de valeur ou note de valeur .......................................... 40 3.3- Calcul des droits et taxes de douane ......................................................................... 41

Section IV - Phase de déclaration ........................................................................................ 42 4.1- Présentation du DAU ................................................................................................ 42 4.2- Traitement de déclaration dans le Sydonia ++ ......................................................... 45

Chapitre II- TECHNIQUE DE PRODUCTION................................................................. 47 Section I- Identification des matériels.................................................................................. 47

1.1- Moyens matériels ...................................................................................................... 47 1.2- Moyens matériels et infrastructure............................................................................ 47 1.3- Maintenance et équipements..................................................................................... 48

Section II- Capacité de production envisagée ...................................................................... 48 2.1- Capacité de production ............................................................................................. 48 2.2- Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée........................................... 48

Chapitre III - ETUDE ORGANISATIONNEL............... .................................................... 49 Section I- Organisation de Travail ....................................................................................... 49

1.1- Organigramme .......................................................................................................... 49 1.2- Description des attributions de chaque poste............................................................ 50

Section II- Politique de gestion des ressources humaines.................................................... 54 2.1- Politique de recrutement ........................................................................................... 54 2.2- Politique de rémunération ......................................................................................... 55 2.3- Système de motivation.............................................................................................. 55 2.4- Politique de développement des ressources humaines.............................................. 55

Section IV - Compte de gestion ........................................................................................... 57 4.1- Compte des charges .................................................................................................. 57 4.2- Compte de produits ................................................................................................... 59 4.3- Compte de gestion prévisionnelle de la première année........................................... 59

Chapitre IV- ANALYSE DE RENTABILITE ................ .................................................... 60 Section I- Compte de résultat ............................................................................................... 60

1.1- Produits ..................................................................................................................... 60 1.2- Charges ..................................................................................................................... 60 1.3- Comptes de résultats prévisionnels........................................................................... 60

Section II : EVALUATION ECONOMIQUE ..................................................................... 63 2.1- Analyse de la valeur ajoutée ..................................................................................... 63 2.2- Ratio de performance économique ........................................................................... 64

Section III : EVALUATION SOCIALE.............................................................................. 65 3.1- Création d’emplois.................................................................................................... 65 3.2 -Développement social ............................................................................................... 65

Section IV : LES IMPACTS DU PROJET .......................................................................... 65 4.1-Les impacts financiers................................................................................................ 65 4.2- Les impacts économiques ......................................................................................... 66 4.21- L’impact sur la valeur ajoutée................................................................................. 66 4.3- Les impacts sociaux .................................................................................................. 67

PARTIE III-EVALUATION FINANCIERE DU PROJET Chapitre I- DECISION D’INVESTISSEMENT ET DE FINANCE MENT..................... 70

Section I- Decision d’investissement ................................................................................... 70 1.1- Coûts des investissements et le Besoin en Fonds de Roulement Initial ................... 70 1.2- Le besoin en fonds de roulement initial .................................................................... 73 1.3- Détermination du capital investi ............................................................................... 73

Section II –COMPTE DE GESTION ET DES PRODUITS................................................ 74

Page 116: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

115

2.1- Compte des charges .................................................................................................. 74 2.2- Compte de produits ................................................................................................... 80

Chapitre II – RENTABILITE ET DECISION DE FINANCEMEN T.............................. 82 Section I- Compte de résultat ............................................................................................... 82

1.1-Généralité du compte de résultat................................................................................ 82 Section II- Analyse de la rentabilité du projet indépendamment du mode de financement. 85

2.1- Notion de la rentabilité.............................................................................................. 85 2.2- La rentabilité économique à court terme .................................................................. 85 2.3- La rentabilité économique à long terme.................................................................... 86

Section III : Autre etat financier et Analyse de la rentabilité du projet avec les modalités de financement externes............................................................................................................ 91

1.1- Présentation de l’hypothèse 2 ................................................................................... 91 1.2- Rentabilité de l’hypothèse 2...................................................................................... 93 1.3- Autres états financiers prévisionnels ........................................................................ 95

Chapitre III : EVALUATION ECONOMIQUE DU PROJET ..... .................................. 100 Section I : Analyse de la valeur ajoutée ............................................................................. 100

1.1- Ratio de la valeur ajoutée........................................................................................ 100 1.2 - Ratios de performance économique....................................................................... 101

Section II : Evaluation sociale............................................................................................ 102 2.1.- Ralentissement du chômage.................................................................................. 102 2.2- Impact sur les opérateurs ........................................................................................ 102 2.3- Développement social ............................................................................................. 102 2.4- Les impacts financiers............................................................................................ 103 2.5- Impact sur la finance publique................................................................................ 103 2.6 - Impact sur la balance commerciale........................................................................ 103

Conclusion............................................................................................................................. 105 Bibliographie......................................................................................................................... 107 Annexe I ................................................................................................................................ 108 Annexe II ............................................................................................................................... 109 Liste des Tableaux................................................................................................................ 110 Liste des Schéma................................................................................................................... 112

Page 117: PROJET DE CREATION D'UN BUREAU DE TRANSIT

116

« Service fiable et rapide, partenaire des grands operateurs »

Nos futures partenaires et collaborateurs :

Toamasina, 2010