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UNIVERSITE DE TOAMASINA
FACULTE DE DROIT DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET DE GESTION
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DEPARTEMENT DE GESTION
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MEMOIRE POUR L’OBTENTION DE DIPLOME DE MAITRISE ES SCIENCES DE GESTION
Présenté et soutenu par :
Achille Dimitri RANDRIANOMENJANAHARY
Option : Finances et Comptabilité
Promotion : 2007-2008
Sous la direction de :
PROJET DE CREATION D’UNE AGENCE DE LOCATION DE VOITURES POUR LE
DEVELOPPEMENT DU SECTEUR TOURISME A TOLIARA
Encadreur Enseignant Monsieur Henri ANDRIAMARO-RAOELISON, Enseignant chercheur à L’Université de Toamasina
Encadreur Professionnel Monsieur Jean Christophe RAMILISON GERANT de l’Agence Aventures et découverte.
TULEAR
22 Janvier 2010
UNIVERSITE DE TOAMASINA
FACULTE DE DROIT DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET DE GESTION
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DEPARTEMENT DE GESTION
����������
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DE DIPLOME DE MAITRISE ES SCIENCES DE GESTION
Présenté et soutenu par :
Achille Dimitri RANDRIANOMENJANAHARY
Option : Finances et Comptabilité
Promotion : 2007-2008
Sous la direction de :
Encadreur Enseignant Monsieur Henri ANDRIAMARO-RAOELISON, Enseignant chercheur à L’Université de Toamasina
Encadreur Professionnel Jean Christophe RAMILISON GERANT de l’Agence Aventures et decouverte
TULEAR
22 Janvier 2010
PROJET DE CREATION D’UNE AGENCE DE LOCATION DE VOITURES POUR LE
DEVELOPPEMENT DU SECTEUR TOURISME A TOLIARA
SOMMAIRE
SOMMAIRE.......................................................................................................................................................... 3
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................................. 4
LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES ......................................................................... 5
INTRODUCTION ............................................................................................................................................... 6
PREMIERE PARTIE : ETUDE CONCEPTUELLE DU PROJET .............................................................. 8
CHAPITRE I- PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET ..................................................................... 9 SECTION I : GÉNÉRALITÉS SUR LA VILLE DE TOLIARA ..................................................... 9
SECTION II : RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX SUR LE PROJET .................................... 20
SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET................................................ 23
CHAPITRE II : ÉTUDE TECHNIQUE DU PROJET .................................................................................. 29 SECTION I : LES DIFFÉRENTES GAMMES DE PRODUITS ..................................................... 29 SECTION II : LA CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE ................................................. 29
CHAPITRE III : ÉTUDE DE MARCHÉ ......................................................................................................... 31 SECTION I : MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE ............................................................................ 31 SECTION II : ÉTUDE DE L’OFFRE .............................................................................................. 32 SECTION III : ÉTUDE DE LA DEMANDE ................................................................................... 33 SECTION IV : ANALYSE DES CONCURRENTS ........................................................................ 34
CHAPITRE IV : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING ................................................................. 38 SECTION I : MARKETING MIX .................................................................................................... 38
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE FINANCIERE DU PROJET ..................................................... 45
CHAPITREI: ÉVALUATION DE L’INVESTISSEMENT ........................................................................... 46 SECTION I : NATURE ET COÛT DES INVESTISSEMENTS ..................................................... 46 SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION .................................... 52 SECTION III : COMPTE DE GESTION POUR LES PRODUITS ................................................. 57
CHAPITRE II : STRUCTURE DE FINANCEMENT .................................................................................. 58 SECTION I : FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS .......................................................... 58 SECTION II : LE BILAN D’OUVERTURE.................................................................................... 60
CHAPITRE III : LES ÉTATS FINANCIERS................................................................................................... 61 SECTION I : LES RÉSULTATS PRÉVISIONNELS ...................................................................... 61 SECTION II : PLANS DE TRÉSORERIE ....................................................................................... 63 SECTION III : LES BILANS PRÉVISIONNELS ........................................................................... 65
CHAPITRE IV : L’ÉVALUATION DU PROJET ......................................................................................... 71 SECTION I : ANALYSE DE LA RENTABILITÉ DE L’ACTIVITÉ ............................................. 71 SECTION II : ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET ......................................................... 74 SECTION III : EVALUATION SOCIALE ...................................................................................... 84
CONCLUSION .................................................................................................................................................. 85
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................................. 86
ANNEXES .......................................................................................................................................................... 88
LISTE DES ILLUSTRATIONS .........................................................................................................................96
LISTE DES SCHEMAS .....................................................................................................................................96
LISTE DES GRAPHIQUES .............................................................................................................................96
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................................................96
TABLE DES MATIÈRES .................................................................................................................................. 98
REMERCIEMENTS
La réalisation du présent mémoire n’aurait pas été possible sans la contribution de
nombreuses personnes, à qui nous adressons nos vifs et sincères remerciements, en
particulier :
- A Monsieur Henri ANDRIAMARO-RAOELISON, notre encadreur enseignant, qui
malgré ses multiples responsabilités, a bien voulu consacrer son temps pour encadrer avec
rigueur et compétence notre travail.
- A Monsieur Jean Christophe RAMILISON, notre encadreur professionnel qui a dirigé
nos travaux de recherches avec beaucoup de compréhension.
- A tous les Enseignants de la Faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion
de l’Université de Toamasina, notamment ceux sans qui nous n’aurions pas pu accéder à notre
niveau actuel d’études et de connaissances.
- A tout le personnel des différentes agences de location de voitures à Toliara, ainsi
qu’au personnel de l’agence de location de voitures SICAM pour leur disponibilité et leur
collaboration, tout au long de la collecte des données qui nous étaient nécessaires à ces
travaux de recherches.
- A nos Parents et à notre frère qui nous ont soutenu financièrement, matériellement,
moralement et qui nous ont également prodigué leurs encouragements et ont consenti des
sacrifices pour nous permettre de mener à bien ce travail.
- A tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, nous ont apporté leur aide et leurs
encouragements pour la réalisation de ce travail.
Que chacun trouve ici l’expression de notre sincère et profonde gratitude.
Dimitri Achille RANDRIANOMENJANAHARY
LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
ANGAP : Association Nationale de la Gestion des Aires Protégées
BFR : Besoin en fond de roulement
CV : Cout Variable
CA : Chiffre d’affaires
CAF : Capacité d’Autofinancement
CNAPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
CUT : Commune Urbaine de Toliara
DRCI : Délais de Récupérations du capital Investis
IP : Indice de profitabilité
INSTAT : Institut National de la Statistique
MAP : Madagascar Action Plan
MMB : Matériels et Mobiliers de Bureau
OSIE : Organisation Sanitaire Inter Entreprises
PPN : Produits de premières Nécessités
PRD : Plan Régional du Développement
PTT : Poste et Télécommunication
RLG : Ratio de Liquidité Générale
RN : Route National
SARL : Société A Responsabilité Limitée
SA : Société Anonyme
SARL : Société à Responsabilité Limité
SAU : Surface Agricole Utile
TRI : Taux de Rentabilité Interne
VAN : Valeur Actuel Nette
6
INTRODUCTION
Les performances macro-économiques de notre pays se sont améliorées, mais elles
restent encore insuffisantes, elles étaient caractérisées par un taux d’inflation de 11,4% en
2005. Le gouvernement malgache a cependant pour objectif de réduire ce taux à 5% en 2012.
En plus, la structure démographique en 2005 montre que la population active s’élève à
64,4% de la population totale. La productivité est faible, un manque de qualification et un sous-
emploi considérable des ressources sont constatés. Le marché de travail est caractérisé par une
inadéquation entre l’éducation et les besoins de l’emploi et le salaire minimum est environ d’Ar
70025,40.
En 2004, le taux de chômage à Madagascar était de 2,7%, Toliara avec un taux de 2,5%
se trouve au 2eme rang après Antananarivo. Pour la même année, 72,1% de la population
Malgache vivaient en dessous du seuil de la pauvreté qui est d’Ar 197 720.
L’un des grands objectifs de la politique nationale dans le MAP est de dynamiser et
d’accroitre l’investissement en entreprise et aussi de promouvoir et de développer
intensivement le secteur tourisme pour que nous puissions atteindre une croissance économique
à deux chiffres. Si Madagascar n’arrivera pas à atteindre son objectif, notre pays restera encore
dans le sous - développement
Cette étude s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, suivant l’engagement 6
du Madagascar Action Plan.
Dans la situation de pauvreté où vivent la majorité des familles malagasy, l’intérêt de
notre étude est de contribuer à trouver des solutions aux problèmes de sous - développement,
plus précisément au problème d’emploi.
Nous estimons alors que pour remédier à ce problème de chômage, la création d’une
société s’avère une solution pertinente et durable.
Menée au sein de la commune urbaine de Toliara, notre étude a pour thème :
« PROJET DE CREATION D’UNE AGENCE DE LOCATION DE VOITURES POUR LE
DEVELOPPEMENT DU SECTEUR TOURISME A TOLIARA ».
L’objectif de cette recherche consiste à créer une agence de location de voiture d’une
part, et de relancer le secteur tourisme, d’autre part.
Ce projet que nous envisageons de mettre en place touche à la fois le secteur secondaire
et le secteur tertiaire.
7
Le secteur secondaire, car ce projet pourrait créer des emplois et générer de la valeur
ajoutée pour l’économie du pays, et le secteur tertiaire car il s’agit du tourisme et met sur le
marché ses produits par le circuit direct et indirect.
A cet effet, notre travail comporte deux grandes parties :
La première présente l’étude conceptuelle du projet. Elle est composée de quatre
chapitres à savoir :
- présentation général du projet ;
- étude technique du projet ;
- étude de marché ;
- politique et stratégie marketing.
La deuxième partie traite l’étude financière du projet. Elle est divisée en quatre chapitres :
- évaluation de l’investissement ;
- structure de financement ;
- états financiers ;
- évaluation du projet.
PREMIERE PARTIE : ETUDE CONCEPTUELLE DU PROJET
PREMIÈRE PARTIE :
ÉTUDE CONCEPTUELLE DU PROJET
Etude conceptuelle du projet
9
CHAPITRE I- PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET
SECTION I : GÉNÉRALITÉS SUR LA VILLE DE TOLIARA
§1- Historique de la ville de Toliara
Dès le début du XVIIe Siècle, par la région du SUD-OUEST, plus particulièrement la
baie de Saint Augustin (Anatsono) entraient les pirates et les marchands européens. En tant que
commerçants, Ils cherchaient d’autres endroits pour s’installer où ils pouvaient effectuer des
échanges. Ils quittaient cet endroit et suivaient la partie nord de Saint Augustin. Arrivant à un
autre endroit, un trafiquant qui allait débarquer, avait demandé, à un piroguier Vezo le nom de
l’endroit où il allait débarquer. Et l’autre ne comprenant pas la question posée, le désignait des
lèvres tout en disant « TOLY eroa » (mouiller là bas).Ainsi, ce nom est obtenu par l’afflux des
marins de la route des épices et la tentative des Britanniques d’y établir une colonie mais sans
succès jusqu’en 1646. Et par les modifications successives, ce nom devenait la célèbre
toponymie nom appelée : TOLIARA.
Le village se composait d’une rangée de cases Vezo le long du virage. Une foret de
cactus tamarinier séculaires longée de maigres champs de poids du cap, de mais et de tabac2.
Le 20 juin 1868 « quatre traitants bourdonnais sont à cette époque installés à Toliara et la ville
compte plusieurs centaines d’habitations indigène3 ». Ce village devenait la capitale du Sud
Ouest en 1895, la région la plus déshérité de Madagascar.
Dès 1852, des traités étaient conclus entre les officiers français et les rois locaux.
Par mesure de prudence, Monsieur Estèbe était désigné Présidant Français à Nosy-Ve (ilot en
face d’anakao en 1885).En 1891, selon Monsieur Gaston Junot, le roi Rapay faisait piller tous
les comptoirs de la baie de Saint Augustin. La maison lackermance de la réunion y perdant de
grosses sommes et une partie de son personnel avait disparu. Monsieur Estèbe y faillit
s’installer au lac Tsimanampetsotsa en 1892. Vu les violences menées contre les comptoirs des
traitants étrangers et la vice-résidence de Nosy-Ve, la visite de gallieni à l’ilot en juin 1897
marqua pour l’histoire de Toliara un évènement puisqu’il fut décidé le transfert à Toliara les
services administratifs de la vice-résidence et des entrepôts de marchandises.
La ville de Toliara est bâtie sur le littoral Sud Ouest de Madagascar à 945 Km de la
capitale, sa belle rade naturelle lui rendant un site portuaire au temps des pirates. Les premiers
occupants fussent les Vezo et l’installation fut remontée vers le début du XVIème siècle. Plus
tard les vagues des migrants viennent s’installer tour à tour jusqu’à la formation de Toliara
actuelle.
Etude conceptuelle du projet
10
En 1903, Toliara était chef lieu de province, les premières constructions en durs
apparaissent dès 1910 et se développaient très rapidement à partir des années 30.
En 1922 l’agglomération de Toliara est devenue une commune composée d’un
périmètre urbain, suburbain et rural. Les quartiers étaient regroupés autours du centre
administratif.
En 1946, l’agglomération redevient chef lieu de province et garde cette fonction jusqu’à
nos jours. Les années 50 marquent l’expansion démographique galopante de la population et le
début de l’extension anarchique de la ville. Malgré la conception du plan d’urbanisme datant de
1967, les constructions illicites ont envahie la ville de Toliara.
§2 - Situation géo-climatique
A – Géographie
La ville de Toliara se trouve juste au nord du Tropique de Capricorne, dans la partie sud
ouest de Madagascar. Elle est au cœur de trois grands axes de communication qui sont le port,
l’axe RN7 et l’aéroport. La RN9, des routes d’intérêts provinciales et des pistes parfois en état
défectueux la relient avec les régions voisines. Cette position de carrefour lui rend la fonction
d’enrichissement et de prestige, ainsi l’économie de la région par de la commune urbaine de
Toliara.
Position par rapport à la capitale : 945Km dans la direction Sud Ouest.
Superficie 282Km².
Limites géographiques :
au Nord : Fleuve Fiherenana.
au Sud : Fleuve Onilahy.
à l’Ouest : Canal de Mozambique.
à l’Est : Commune rural de Toliara.
La ville de Toliara est située dans le 43 degré 41 minute Est, 23 degré 21 minute Sud
sur la cote Ouest de Madagascar. Cette cote au tropique du capricorne est constituée d’une
alternance de falaises calcaires et de place de sable blanc. L’embouchure de deux fleuves : le
Fiherenana au Nord, à moins de quatre kilomètres du centre de l’agglomération actuelle, et
l’Onilahy, bien plus important, à une vingtaine de kilomètre au sud délimite une échancrure de
la cote, une baie protégée par un récif, véritable port naturel. Ceci, on le verra plus tard, fut
décisif dans le choix de l’installation de la ville. La plaine littorale laisse vite la place au bassin
sédimentaire qui occupe l’intérieur du pays.
Etude conceptuelle du projet
11
B - Climat
Le climat tropical sec est marqué par la faiblesse des précipitations (500 à 800mm/an
pour la région, même un peu moins de 400mm pour les environs immédiats de la ville). Et
surtout par leur irrégularité tant intra annuelle qu’inter annuelle. On y trouve la classique
opposition entre la brève saison des pluies, de novembre-décembre à mars-avril et la longue
saison sèche le reste de l’année. Les transitions inter saisonnière sont brutales. Les cyclones qui
touchent en période la région de Morondava se font sentir sur certaine région jusqu’aux
alentours de Toliara, accentuant ainsi le caractère irrégulier des précipitations sur le long terme.
C-Températures
Les températures ont une moyenne annuelle de l’ordre de 23 à 24°C avec de maxima
de 27°C en saison humide (de décembre à février) et des minima de 19 à 20°C en saison sèche
(Juillet-Aout). Les situations anticycloniques sont majoritaires, avec en conséquence de types
de temps très peu variés, c’est surtout pendant l’hiver austral. Le plus important de ces centres
d’actions anticycloniques reste celui de Mascareignes, au Sud-est de l’ile. La sècheresse qui
secoue Toliara de toute la région ajuste avec la saison à forte température. L’insolation est plus
importante qu’elle continue à aggraver l’aridité. Et ceci continue à accentuer le niveau de vie
quotidienne de la majorité de la population. Les températures ont des valeurs extrêmes pendant
les deux saisons : les maxima en saison pluie et les minima en saison sèche. Les températures
sont excessives du fait de la faible humidité atmosphérique. La nébulosité est très faible. En
effet, les températures diurnes sont très élevées et les températures nocturnes peuvent ne pas
l’être. La ville de Toliara subit donc de très fortes températures, particulièrement pendant l’été
austral où elles peuvent atteindre 40°C en fréquences réelles. Toutefois en hiver austral, la ville
peut enregistrer 6°C de température peu avant le lever du soleil.
D- Les réseaux hydrographiques
Dans la ville de Toliara, les pluies sont enregistrées pendant l’été austral. Elles sont
occasionnées par un phénomène dépressionnaire. La durée de cette saison pluvieuse dépasse
rarement les quatre mois (Novembre à Février). La première victime de ce milieu précaire est la
végétation .Cette végétation sur la cote est une brousse xérophile à épineux (Raketa ou le cactée
du genre opiacée, Euphorbiacées …) laissant place par endroits à une flore plus variée et
adaptée au sous-sol vers l’intérieur. Le bush, la forêt sèche et d’autres formations forestières
constituent la végétation naturelle d’origine du sud-ouest. Les Katrafay (cedrelopis greve), le
palissandre, le tamarinier,…sont les arbres les plus répandus.
Etude conceptuelle du projet
12
E- La faible pluviométrie
La faible précipitation et son irrégularité sont les deux facteurs essentiels qui expliquent
La sècheresse dans el Sud-ouest Malagasy en générale et dans la ville de Toliara en particulier.
Les moyennes pluviométriques mensuelles sont relativement faibles. Par conséquent, elles
engendrent une régie pluviométrique annuelle très pauvre. Dans la ville de Toliara, les pluies
enregistrées tournent autour de 350 mm/an .Ce qui traduit bien cette faiblesse de précipitation.
A Toliara, le climat est subaride. De nombreux facteur interviennent dans l’exploitation de
cette situation. Par ailleurs nous pouvons citer la présence du tropique du capricorne aux
environs de Toliara. Le tropique est le domaine des anticyclones Sud tropicaux. On assiste à un
phénomène de subsidence atmosphérique ou les ascendances génératrices de pluies sont
limitées. Ce premier facteur est l’une des causes naturelles dues aux problèmes de la médiocrité
pluviométrique, d’autre sont propre à Toliara. Dans ce faible pluviométrie, s’ajoute un facteur
d’ordre anthropique.
L’enlèvement de la couverture végétale du milieu, multiplie sans doute ce problème
pluviométrique. La déforestation liée aux besoins de charbon de bois ou au système cultural des
paysans, constitue un facteur capital. Le problème de l’inexistence des éléments orographiques
qui peuvent engendrer des précipitations, joue ainsi un rôle important. Toliara se trouve sur une
forme continentale ou la présence du relief fait défaut.
F- La pluie et le sol
Dans la ville de Toliara, les pluies sont enregistrées pendant l’été austral. Elles sont un
phénomène dépressionnaire. Cette période est très courte. La durée de cette saison pluvieuse
dépasse rarement les quatre mois (Novembre – Février). Toliara connait une période sèche de
huit à neuf mois, parfois plus. La première victime de ce milieu précaire est la végétation. Il y a
aussi la mauvaise répartition des pluies à un laps de temps contribue à la dégradation des
conditions de vie et de la ville dans la mesure ou les eaux stagnent partout. Cette situation est
aggravée par l’absence de pente dans la ville d’une part et d’autre part la défaillance des canaux
d’évacuation. Les endroits les plus bas et marécageux sont les plus touchés. La ville est
constituée de plusieurs régions marécageuses donnant un mauvais aspect du passage dans l’eau
sur plusieurs endroits.
La ville de Toliara se trouve sur un ancien lit de Fiherenana. Il résulte que les dépôts
alluvionnaires laissés par ce fleuve constituent une couche difficilement perméable dans le sol
du fait que l’on a de l’argile et de limon un peut partout. De ce fait, on rencontre de la boue qui
bloque la circulation dans plusieurs quartiers notamment ceux d’Andaboly, d’Anketa, et
d’Amborogony. Cella provoque les dégradations du niveau de vie de la majorité des habitants
de la ville.
Etude conceptuelle du projet
13
§3 - Situation démographique
La population de la ville de Toliara est marquée par la jeunesse et la forte représentation
féminine. 58,1% des habitants ont moins de 20 ans e 2001, les femmes constituent 57,9% de la
population. Toliara est une ville cosmopolite et ouverte aux plusieurs cultures. Du points de
vues ethniques, 16,32% des habitants de la ville y compris Betsinjaka et Mitsinjo sont
constitués par des Tanalana, ce groupe est suivi par les Vezo avec 13,5% et les Antandroy avec
12,7%.
Ces trois groupes dominants influent largement la société. En effet les pratiques
ancestrales sont toujours maintenues dans cette ville et le développement des quartiers
claniques est manifesté dans l’agglomération. La population active représente 52% de
l’ensemble de la population. 1,63 % seulement de la superficie totale de la région est exploité.
Or que 30 000 ha sont par exemple cultivables dans le Bas-Mangoky et 100 000 ha sont
disponibles pour le maïs dans la zone de Sakaraha. Les procédures d’acquisition et de
délivrance des titres fonciers sont trop lourdes et les frais y afférant trop élevés. Or, les paysans
n’avaient jamais l’habitude de titrer leurs terrains car ils pensaient toujours que l’exploitation et
l’héritage suffisaient pour l’acquisition définitive des terrains. Le service des domaines n’est
pas encore déconcentré et reste encore localisé au seul chef-lieu de la région.
Il est difficile d’estimer le nombre réel des habitants de la commune urbaine de Toliara
le dernier recensement officiel issue de la préfecture de Toliara datant de décembre 2005 donne
202 408 habitants
§4 – Activités socio-économiques
La ville de Toliara et ses environs possèdent des ressources naturelles renouvelables et
des ressources minières importées sans oublier les potentialités touristiques et marines. Dans la
région côtière, surtout la partie littorale, les activités principales sont dominées par les pèches
traditionnelles et le tourisme.
D’ailleurs, la mer est bien protégée par l’existence des récifs coralliens qui sont le
support des ressources biologiques. Ainsi, la mer est une source de revenu surtout pour les
pécheurs.
A- Le port
Les activités liées au port de Toliara constituent une grande partie de l’économie locale
car il est le seul accès direct au canal de Mozambique. Le trafic portuaire a présenté une baisse
de 10% en 2002, malgré le trafic d’hydrocarbure qui avait augmenté de 69% par rapport à
2001. Pour l’année 2005 (donnée en cour d’exploitation) la tendance de la hausse pourra
atteindre le double de l’année 2001.
Etude conceptuelle du projet
14
Tableau n° I: Evolution du trafic (en tonnes)
Année 2001 2002 2003 2004 2005
M/ses générales
Hydrocarbures
Botry
132.877
13.089
4.041
107.528
22.110
5.393
127.778
37.454
2.974
151.556
32.038
7.676
-
-
-
TOTAL 150.010 135.031 168.206 191.270 -
Source : Capitainerie du port de Toliara en février 2009.
B- La pêche et l’aquaculture
Les Vezo utilisent la pirogue monoxyle à balancier et surtout avec de voile. La pèche
traditionnelle occupe une place prépondérante dans ce village où il existe différentes sortes de
pèches, à savoir : la pèche à pied, la pèche au filet, la pèche à ligne et la pèche à apnée. La
pèche à pieds (Mihake) : pratiquée depuis la nuit des temps, elle consiste à ramasser ou à
collecter les animaux marins sur le plaisir à marée. La pèche au filet : C’est la méthode la plus
simple qui consiste à capturer les poissons avec un filet de nylon pour retenir les poissons. La
pèche à ligne (Maminta) : La ligne est descendue près du fond pour capturer les poissons. Et la
pèche en apnée : C’est la pèche effectuée sous marine, utilisée par les plongeurs.
En 2005, le nombre de pêcheur dans ce village tourne autour de 400 qui utilisent ces
différentes techniques de pèches dont la répartition est vanillée dans cette figure :
Graphique n° 1: Répartition des pêcheurs par types de pèches
Source : AGIM et nos recherches en février 2009
La pèche est une activité commerciale et non activité d’autosubsistance car 95% des
prises sont destinés à la commercialisation. Les principaux fruits de la mer capturés sont les
suivants : les poulpes, les calmars, les holothuries et les trépangs. Dans la figure suivante, des
espèces capturées sont présentées en pourcentage.
Etude conceptuelle du projet
15
Graphique n° 2: Pourcentage des espèces capturées selon leur nature
Source : AGTM et nos recherches en février 2009.
A l’aide de la figure ci-dessus, le pourcentage des langoustes capturées est faible (2%
des espèces capturées), car les spécialistes sont très peu (les plongeurs).
De plus, on pèche les langoustes pour les hotels dont 1kg de langouste coute 10000 Ar
selon la qualité. Les hôteliers n’achètent que des langoustes qui ont un poids 1 kg de plus, de
même pour le poisson. Les petits commerçants (le Kinanga) prennent des poissons venant des
pêcheurs pour les vendre à Toliara-ville.
Ainsi, la pèche joue un rôle important pour la population de ce village surtout en
matière de développement socio-économique. Pourtant, les ménages n’assurent pas
essentiellement leur source de revenue de la pèche mais ils possèdent d’autres activités
complémentaires comme le stockage de charbon de bois.
C- La fabrication du charbon
Le charbon est un corps solide combustible, de couleur noire nécessaire à la cuisson des
aliments et concassable. Il est la seconde source de revenues pur la population de l’arrière pays.
On estime que 80% des manages pratiquant la pèche dont 30% s’associent avec la fabrication
de charbon de bois. Il constitue aussi un revenu supplémentaire car il est vendu aux différents
hôtels et restaurants ou aux autres ménages. Le prix d’un sac (50kg) varie entre Ar3000à Ar
4000 selon le type de matières premières utilisées. Chaque ménage vend en moyenne 3 sacs par
jour.
D – Artisanat
Le secteur artisanal est très présent et dynamique dans la ville de Toliara. Ce secteur est
orienté principalement vers 7 filières : le textile, le bois, l’orfèvrerie, les métaux précieux, la
vannerie, l’agro-alimentaire et le travail de coquillage.
Etude conceptuelle du projet
16
Actuellement, ce secteur est en cours de structuration par la multiplication des
associations des artisans dans cette ville. Ainsi, la chambre des métiers et l’espace pour la
promotion de l’artisanat viennent d’être implantés et des formations ont été également
organisées dans différentes filières avec la participation de centaines d’artisans.
E – Industrie
Toliara avait connu vers les années 80 une industrialisation importante. Et pourtant en
raison de mauvaise gestion d’entreprise, les sociétés ont généralement cessé leurs activités. La
fermeture de ces usines avait entraînée une conséquence grave dans cette région au niveau
social et économique. Nous pouvons dire que la ville de Toliara avait perdu des milliers
d’emplois, soit 15 000 personnes.
Les usines privatisées :
- SNHU est devenue INDOSUMA (huilerie et savonnerie) et est en activité
aujourd’hui.
L’usine privatisées et transférées :
- Brasserie STAR
- JIRAMA
Les usines privées :
- HASYMA : engrainage de coton brut
- BSO : brique industrielle.
- CHAUX TROPICALE : production des chaux
- SOMASEL : production du sel…
F - Elevage
La région Sud-ouest pratique l’élevage extensif et dans certaines filières, des éléments
d’intensification ou d’amélioration peuvent être envisagés comme le cas du projet DELSO.
Il intervient dans :
- l’introduction des animaux des races améliorées
- la mise en œuvre d’un programme d’insémination artificielle
Quatre types d’élevages existent dans la région :
- l’élevage bovin : exploitation extensive
- l’élevage laitier : un programme d’intensification a été échoué
- l’élevage porcin : peu répandue en raison d’interdits alimentaires
- l’élevage caprin : projet DELSO en cours
- l’aviculture : projet DELSO -8,148 pondeuses/20 000 têtes environs.
Etude conceptuelle du projet
17
§5 - Le secteur tourisme
On peut définir le tourisme comme un secteur d’activité qui est fondé par le tourisme
balnéaire et l’écotourisme. L’écotourisme joue des rôles important pour les botanistes et les
ornithologues.
§6-Les différents types de tourisme
A- Le tourisme balnéaire
Le tourisme balnéaire c’est le tourisme qui est basé à la plage et soleil. A Toliara ville,
la plage n’est pas bonne sur la partie littorale, parce qu’elle n’est pas propre. Mais à la sortie de
Toliara vers le nord, la plage est loin d’être mauvais, elle est bien caractéristique. Les touristes
qui viennent de la visite des parcs « Reniala » et le village des tortues, y vont pour dépenser
leurs atouts à la recherche des animaux marins et aussi de plaisir.
B- Tourisme balnéaire dans la ville de Toliara
La ville de Toliara est une ville carrefour ou les touristes arrivent pour la première fois
pour demande d’information sur les listes touristiques préférées. Dans la ville de Toliara, la
partie littorale n’est pas encore bonne pour la plage et le soleil à cause de la mer qui est
caractérisée par la marée haute.
Et aussi, sur la partie littoral n’est pas claire c'est-à-dire sale, parce que tous les riverains
de la mer y vont pour jeter leur poubelles, faire le WC et faire leurs besoins fécaux. Mais il
existe d’autres lieux ou le touriste balnéaire est plus développé comme la partie littorale qui
attire beaucoup de touriste ou des excursionnistes.
C- L’écotourisme
Définition
L’écotourisme est le voyage effectué dans le but de découvrir, d’apprécier et de
respecter les attraits naturels tout en favorisant leur conservation et l’épanouissement des
communautés humaines.
Ainsi, l’écotourisme est un secteur qui incite la population d’un pays et visiteur à
protéger les airs naturels terrestres et marines.
D– Les produits du tourisme
Dans la ville de Toliara, il y a des musées, de plage, des marchés et de jardin de la mer
qui y sont très célèbres car beaucoup de visiteurs les apprécient à cause de leurs caractères
spécifiques.
Etude conceptuelle du projet
18
a)- Musée des arts et traditions du sud Malgaches
Il se trouve à l’angle du boulevard Philibert Tsiranana et la rue Lucciardi. Ce Musée
présente la vie quotidienne, l’artisanat et l’art funéraire de la population Mahafaly, mais aussi
du Sakalava.
b)- Musée régional de l’Université de Toliara
Il se situe à l’angle du boulevard Philibert Tsiranana et rue Lucciardi, ce Musée, voisin
du précédant, abrite une petite collection éthologique, un énorme œuf de « l’oiseau éléphant »,
l’aepyornis, qui date de la préhistoire.
c)- Musée de la mer ou musée Rabesandratana
Il se trouve dans l’enceinte de l’IHSM entre l’avenue de France et le Port. Le petit
musée de la station de recherche océanographique recense les ressources les halieutiques de
lagon. Dans la salle centrale, un grand aquarium rempli de formol abrite un cœlacanthe, péché
en 1995 près d’Anakao. On y trouve aussi des coraux, les algues, les éponges, les coquillages,
les échinodermes, les poissons, les oiseaux, les tortues collectées, les désuètes de poisson en
alcool et squelettes de cacholot.
d)- Figuiers-Banian du Miary
A 7 km à l’Est de Toliara, ce village de vallée du Fiherenana est réputé pour ces figuiers
banian (Fihamy) arbre sacré de la dynastie Masikoro, des Andrevola et les tombeaux de ces
rois. Avec l’autorisation du conseil municipal, on peut aussi visiter celui de Tompomanana
(Roi mort en 1898) sur les buttes érigées par les fleuves. Sur le tombeau, un amas de pierre
sèche, se trouve un vieux sabre, une cloche de navire et un vaste Mig que l’on dit authentique,
attestant l’époque de la grande traite.
e)- Les festivités culturelles
1. Lutte traditionnelle ou « Ringa »
Pratiqué en majorité par les lutteurs Atandroy tous les dimanches à l’enceinte de la
direction interrégionale de la jeunesse et de sport à Betania. Un lieu très animé par la présence
des animations musicales et des danses traditionnelles tout au long des combats. C’est un lieu
qui commence à attirer beaucoup d’administrateur et surtout des touristes en ce moment
Etude conceptuelle du projet
19
2. Chant et danse
Il faut mentionner les folklores régionaux parfois très vivace comme : le « Tsapiky », le
« Golike », le « Kinetsanetsa », le « Kininike », le « Jihé » etc. qui sont des denses qui
distinguent le Sud-ouest des autres régions, en ce qui concerne les chants folkloriques, il y a : le
« Beko », le « Kolondoy », le « Soronoike » qui constitue des éléments d’attractions non
négligeable.
3. Les aires protégées privés
Il y a ces deux parcs qui abritent des faunes et des flores qui sont les bases de
l’écotourisme sur terre.
4. Le village des tortues
Dans un très beau parc de 7 hectares, lieu exceptionnel sauvage en biodiversité, les
tortues de Madagascar sont soignées, élevées et protégées. Ce sont des espèces menacées.
Lorsqu’elles sont saisies en douanes, elles sont placées à Ifaty pour des programmes de
conservation, et remis ensuite dans la nature soit à 25 km Nord de Toliara. Il joue donc le rôle
d’un seul centre de soins d’accueil et d’élevage des tortues du Sud de Madagascar. Ce parc
naturel a été réalisé par la SOPTOM et l’ASE, deux associations Franco-Malagasy.
5 .Le parc Reniala
Le parc Reniala se trouve à la sortie de Mangily en direction de Morombe où il est
ouvert toute l’année sept sur sept. Il abrite des faunes et des flores endémiques. On y trouve la
foret aux 1000 hectares et des plantes adamiques remarquables, et aussi plus de 60 espèce
d’oiseaux dont deux parmi eux sont très recherchés à savoir : l’uratelornis chimaera ou
« Tolohorato » et le monias de Benshi ou « Naka ».
6. Les aires protégées marines
Les voyages sous marins sont assurés par les plongeurs des clubs nautiques à l’aide de
leurs matériels spécifiques. Beaucoup de chercheurs y participent afin de mener de recherche
sur les récifs coralliens et leurs supports au fond de la mer. Les employeurs donnent alors, des
indications concernant des coraux dans la mer.
f)- Récifs coralliens
Un récif est une édifiée essentiellement par des êtres vivants s’élevant du fond de la mer
vers la surface, dont la structure est généralement en forme de banc. Sa consistance est assez
ferme pour résister à la vague. Les animaux se présentent sous formes des polypes qui
Etude conceptuelle du projet
20
dépendent de la nourriture apportée par l’eau de mer. Ce sont des organismes sessiles qui
croisent vers le haut et leurs tubes calcaires sont orientés vers l’eau libre.
g)- Formation des coraux
Les récifs coralliens sont des formations calcaires, à structures résistantes aux vagues,
établies dans la zone bien éclairée, peu profonde de la région tropicale. Ce sont des formations
biologiques (typique de la mer chaude et côtière) élaborées à partir de l’existence des
madréporaires ou scléractiniaires. Ces dernières sont des hexacoralliaires capables de sécréter
un squelette calcaire. Autrement dit un récif est formé par une masse de squelette calcaire des
madréporaires. La lumière est facteur nécessaire au développement des coraux, car les
madréporaires constructeur de récif vivent en symbiose avec des algues unicellulaires
appelées : zooxanthelles (stade végétatif des dinoflagellés). Ces dernières jouent un rôle
important dans la formation de calcaire en présence de la lumière.
SECTION II : RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX SUR LE PROJET
§1- Caractéristiques du projet
A- Objectifs et stratégies adoptés pour le projet
a) Objectifs du projet
« Par définition, l’objectif est un résultat précis assigné à l’action génération qualifiable
et fixe pour être atteint durant un certain délai déterminé ». Pour le cas de notre projet, nous
avons fixé deux objectifs principaux :
En premier lieu, la création d’infrastructure touristique (location de voitures), moderne
et de qualité. En deuxième, la rentabilité économique et financière de notre projet
Nous tenons à préciser que l’amélioration de la qualité de nos produits exige :
� des matériels et des véhicules sophistiqués ;
� des personnels de qualité et experts en matière ;
� d’un bon dirigeant.
Ces trois (03) conditions sont les clés de réussite de notre projet.
b) Les stratégies
« La stratégie, c’est une organisation de changement pour s’adapter au changement, plus
précisément une stratégie est un ensemble concret de choix à porter structurelle quand-aux buts
et objectifs de l’organisation et au moyens pour y parvenir ».
L’application de stratégie dans ce présent projet nécessite les trois (03) conditions
citées- ci après :
Etude conceptuelle du projet
21
- satisfaire les besoins du client ;
- conquérir un avantage concurrentiel durable ;
- capitaliser les points forts de notre projet en tenant compte du facteur temps, des
matériels et surtout de l’orientation de l’entreprise vers la spécialisation.
B - Forme juridique
Avant d’aborder les différentes formes juridiques des sociétés, il est important de
connaitre ce que c’est qu’une société. « La société est une institution qui rassemble et combine
entre eux un certain nombre de facteurs de production en vue de produire des biens ou des
services.»1
Pour créer une entreprise, il y a 3 possibilités de choix :
• Premièrement, l’entreprise individuelle ;
• Deuxièmement la SARL ;
• Troisièmement, la S.A.
Chaque statut présente des inconvénients et des avantages. Pour être crédible dans les
négociations, le statut de SARL conviendrait mieux au projet, même s’il faut souscrire et verser
le capital en totalité, d’autant plus que les extensions futures permettront à l’unité de se
transformer en S.A. La principale forme juridique de notre projet se résume comme suit :
� raison sociale : La grande aventure du Toliara
� forme juridique : SARL
� coût du projet : Ar 142.367.500
� nombre d’associés : 04
� siège social : Toliara I
� durée de vie : 99 ans
Notre agence sera donc une Société à Responsabilité Limitée (SARL). Il faut signaler
qu’en vertu de la loi n°2203-036 du 30 janvier 2004 sur les Sociétés Commerciales, et en
application du décret 2204-453 du 14 juin 2004, les nouvelles dispositions à suivre concernant
la SARL sont les suivantes :
- un capital minimum de 10 000 000 Ariary ;
- les apports doivent être immédiatement libérés, affirme l’article 33 de la loi du
10 décembre 2003 ;
- la valeur minimale d’une part sociale est fixée à 20 000Ariary ;
- la durée du mandat du gérant est de 4 ans (à défaut de nomination dans le statut).
1 Jacques GENERAUX, Economie politique, Micro économie 4 è édition, 2007, P 47
Etude conceptuelle du projet
22
C - Mission du projet
Ce projet a pour mission de faire une location de voiture de qualité pour relancer le
tourisme et aussi satisfaire les besoins de la population qui se trouve dans le district de Toliara .
Ce projet a aussi une autre mission, celle d’améliorer les produits offerts sur le marché et aussi
d’assurer le fonctionnement de l’entreprise.
Identification de la zone d’implantation
Avant de réaliser ce projet, nous nous sommes posé la question de connaitre le lieu où
s’implanter. La décision la plus convaincante était de rester dans la ville de Toliara pour les
raisons suivantes : cette ville est un des points stratégiques qui permet de maitriser la
production du fait de ces beaux produits touristiques. Cette ville est aussi facilement accessible
pour les différents véhicules, cela favorise donc le tourisme. La ville ne connait pas
d’enclavement car la RN7, le port et l’Aéroport, la relient au reste du monde. C’est un endroit
où l’on maitrise le mieux les coûts d’investissements parce que le terrain et les matériels y sont
encore accessibles c’est à dire à un prix abordable et disponible par rapport aux autres grandes
villes.
§2 – Etude de l’environnement du projet de l’entrep rise
Notre projet doit avoir des relations durables et efficaces avec son milieu extérieur et
intérieur pour pouvoir s’adapter aux réalités du marché aux différents secteurs de ses activités.
On peut donc dire que l’entreprise est un système ouvert sur l’environnement.
Il existe deux types d’environnement de l’entreprise :
- environnement interne ;
- environnement externe.
A - Environnement interne
L’environnement interne est caractérisé par les points forts et les points faibles de
l’entreprise afin d’évaluer les compétences et les faiblesses de l’entreprise.
Les différents domaines à analyser pour le milieu intérieur sont :
- domaine marketing ;
- domaine financier ;
- domaine de production ;
- domaine des ressources humaines.
Etude conceptuelle du projet
23
� Domaine marketing
Il se définit par l’analyse de la part de marché. Les produits de qualité les prix, le
lancement de publicité, l’efficacité de la distribution et aussi l’efficacité de la force de la vente
et la couverture géographique.
� Domaine financier
Il analyse le fond de roulement, le coût de capital, la stabilité financière et les résultats.
� Domaine de production.
Ce domaine étudie l’outil de production, la capacité de production, la performance de
production, la nécessité des technologies modernes et sa performance.
� Domaine des ressources humaines
C’est l’analyse du mode d’organisation, la capacité de gestion et l’esprit d’entreprise, la
capacité de leadership, ainsi que la qualification du personnel.
B - Environnement externe
Il est constitué par les opportunités et les nuances pour une entreprise. On peut vérifier
les opportunités et les nuances de l’entreprise selon l’étude des situations démographiques,
économiques, technologiques, socioculturelles et des autres environnements c'est-à-dire les
clients, les concurrents et les circuits de distribution. Or l’opportunité est un domaine d’action
dans lequel une entreprise peut espérer jouir d’un avantage différentiel. Cette opportunité est
liée à son attrait et à sa probabilité de succès. Notre étude permet de connaître l’assurance,
l’opportunité du coté environnemental, social et financier.
Par contre, une nuance est un problème posé par une perturbation de l’environnement
provoqué par une mauvaise position de l’entreprise dans son activité.
SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
§1 : Structures des ressources humaines
Les ressources nécessaires à la réalisation du projet doivent être définies et organisées.
Comme toute organisation, quelque soit leur but, l’entreprise a besoin du personnel pour
qu’elle fonctionne.
Les ressources humaines constituent alors la dimension la plus importante du
management. Il importe de connaître l’environnement dans lequel il évolue :
documents périodiques : contrat de travail, code de travail, convention
collective, règlement général du personnel ;
documents de gestion: dossier du personnel, description de poste, manière
d’organisation et les différentes procédures.
Etude conceptuelle du projet
24
Notre organisation, en ce qui concerne les ressources humaines nécessite un personnel
qualifié et compétent. Le tableau ci-dessous montre l’effectif du personnel de notre projet :
Tableau n° II: Effectif du personnel
Poste N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Gérant 1 1 1 1 1
Comptable 1 1 1 1 1
Secrétaire hôtesse 1 1 1 1 1
Chauffeurs 8 8 8 8 8
Agent de sécurité 1 1 1 1 1
TOTAL 12 12 12 12 12
Source : notre estimation, mars 2008
§2 - Organigramme
« La hiérarchisation et la coordination sont les principales éléments de l’approche
stratégique.»1. L’organigramme que nous allons présenter ci-après montre la répartition de la
hiérarchisation et de la coordination des tâches et des fonctions.
Schéma n° 1: Organigramme
Source : réflexion personnelle 2008
« La division de travail est caractérisée par diverses manières de répartir les tâches et le
travail pour atteindre les objectifs fixés ».
Le personnel que nous devons recruter doit avoir des qualifications pour assurer des
services de qualités et pour pouvoir participer au bon fonctionnement de l’entreprise.
1 Hayat F.P.FIEDLER ; Michel, Force de vente, 2004, page : 114
GERANT
Comptable
Secrétaire hôtesse Chauffeurs
Agent de sécurité
Etude conceptuelle du projet
25
§3 - Mission du personnel
A - Gérant
Ces tâches assurent la recherche de meilleurs emplois de ressources humaines afin que
les objectifs généraux soient atteints. Le poste de gérant constitue un centre de décision et de
coordination de toute activité, il en est ainsi des travaux de contrôle et de suivi indiqués pour
l’adaptation de la politique et de la stratégie adaptées au sein de l’entreprise. Le gérant occupe
le poste de direction qui est une fonction très importante.
Ces principales tâches sont les suivantes :
• Organiser : c’est à dire mettre en place une structure, un squelette avec des
articulations
• Animer : c'est-à-dire adopter un style de commandement, des principes de
direction, et stimuler le personnel.
• Finaliser : c'est-à-dire déterminer les objectifs ainsi que les voies et moyens
pour les atteindre, autrement dit planifier.
Ces trois grands points cités ci-dessus relèvent de la fonction de direction, le choix de la
structure, les problèmes liés au commandement et enfin tout ce qui a trait à la stratégie.
B – Comptable
Le comptable aura pour principales tâches de :
o occuper la gestion comptable et financière dans le but de finaliser tous
mouvements de flux monétaires ;
o finaliser tous mouvements de flux réels pour lesquels l’entreprise exerce et
entretient des relations permanentes avec son environnement c'est-à-dire les relations avec les
fournisseurs, les clients, l’Etat et les autres institutions pour s’informer sur l’évolution du
marché afin d’assurer le développement de son activité ;
o constituer les états financiers de l’entreprise en respectant les normes comptables
et les procédures en vigueur.
C – Secrétaire hôtesse
Comme son nom l’indique, elle partage les travaux de secrétaire de direction et de
l’hôtesse. Elle a pour rôle d’assurer :
- L’organisation de rendez-vous pour les personnes désirant rencontrer.
- Courrier arrivée et départ, et distribution
- Accueil des clients et communication externe
- Tenue de caisse
Etude conceptuelle du projet
26
- La saisie et les différents traitements en informatique.
D – Chauffeurs guides
Les chauffeurs guides assurent :
- Le rôle de mécanicien pour l’entretien et la réparation des véhicules,
- Le rôle de chauffeur et aussi des guides touristiques en fournissant des
informations sur les attractions touristiques des régions parcourues
E – Agent de sécurité
L’agent de sécurité a pour rôles de :
• Tenir la fiche de présence et de mouvement du personnel à l’intérieur de
l’entreprise ;
• Nettoyer le bureau et le domaine de l’entreprise ;
• Surveiller les biens de l’entreprise.
§4 - Le chronogramme des travaux et des activités
A – Préparation et mise en œuvre
Cette période correspond à l’implantation du projet, elle est envisagée pour
l’année 2010, après que toutes les formalités aient été accomplies. Cette tâche concerne
l’aménagement et la mise en place des infrastructures ainsi que l’acquisition des
différents matériels.
B – Temps de réalisation
Après l’aménagement et la mise en place des infrastructures, nous débuterons notre
activité au mois de janvier 2011. Vue sous cet angle, la mise en place du projet location de
voiture dans la ville de Toliara a sa raison d’être. Il faut maintenant se pencher de manière
approfondie sur les conditions techniques et rationnelles en termes de temps et d’espace.
C – Calendrier de réalisation
La vie de l’entreprise peut être groupée en deux étapes :
La première est caractérisée par l’étude du marché à l’obtention de financement. Elle est
constituée par les phases suivantes :
• étude préalable ou étude de marché : 1 mois
• évaluation du plan d’affaires : 1 mois
• constitution de la société : 1 mois
• recherche et obtention de financement : 3 mois
Le graphique suivant récapitule la première étape de la vie de l’entreprise :
Etude conceptuelle du projet
27
Graphique n° 3: La première étape de la vie de l’entreprise
Période
Etape
2010
Mai Juin Juillet Aout Septembre
Etude de marché
Elaboration du plan d’affaires
Constitution de la société
Recherche et obtention de financement
Source : notre estimation, année 2009.
Après avoir acquis le financement, nous pouvons passer à la deuxième étape. La
deuxième étape est l’obtention de financement durant la période où la quantité de vente est
importante et au moment du paiement des clients. Elle est caractérisée par:
- Construction du bâtiment : 2 mois
- Passation de la commande des matériels et équipements : 2 semaines
- Acquisition des matériels et équipements : 2 semaines
- Installation des matériels et équipements : 1 mois
- Recrutement et formation du personnel : 1 mois
- Début de l’activité : 5 mois
- Vente importante : A partir du mois de juin
Le graphique suivant résume la deuxième étape de la vie de l’entreprise :
Graphique n° 4: la deuxième étape de la vie de l’entreprise
Période
Etape
Oct.
2010
Nov.
Déc.
Janvier
Févier
2011
Mars
Mai Juin
Construction
Passation et acquisition
Installation
Recrutement et formation du
personnel
Activité
Vente
Source : notre estimation, avril 2009.
Dès qu’on aura le financement, on pourrait procéder aux investissements de différentes
immobilisations, mobilisations ainsi qu’aux besoins de fonctionnement. Ces matériels et
Avr
Etude conceptuelle du projet
28
équipements doivent être obtenus à la mi-novembre et doivent être installés au mois de
décembre de l’année 2010. Après le recrutement du personnel, nous passerons à leur formation.
Notre activité va commencer au mois de janvier de l’année 2011, mais ce n’est qu’au début de
mois de juin que l’affaire atteindra sa vitesse de croisière et à partir de ce moment là, le chiffre
d’affaires réalisé financera les charges d’exploitation.
D – Gestion de temps adoptée
La gestion de temps est un élément important dans l’organisation de l’entreprise car
c’est en fonction du temps qu’on peut déterminer la capacité de production envisagée.
Pour le cas de notre projet, nous avons adopté notre propre temps de travail pour
faciliter l’atteinte de l’objectif. Toutes les entreprises créées à Madagascar sont régies par le
code de travail malgache. Nous devons alors respecter ce code de travail qui
• Limite le temps de travail à 40 heures par semaines et 8 heures par jour. Notre
société envisage un emploi du temps de 7h 30 mn à 12h le matin et de 15h à 18h 30mn l’après
midi.
• Ordonne l’inscription à la CNAPS et l’OSIE
• Ordonne un congé annuel de 1 mois soit de 2,5 jours par mois payé. Les
employés sont libres de choisir leur temps de congé, commençant du mois de janvier jusqu’au
mois d’avril. Pendant cette période, il n’existe pas beaucoup de clients, d’où l’activité ralentit.
• Régit le salaire minimum d’embauche qui est d’Ar 70025,40. Notre société paie
les employés au dessus de ce montant
Etude conceptuelle du projet
29
CHAPITRE II : ÉTUDE TECHNIQUE DU PROJET
L’étude technique est un élément primordial à maitriser avant la mise en place du projet
car nous devons maitriser ce que nous voulons réaliser pour éviter la perte ou le déficit. Comme
il s’agit d’une entreprise de location de voitures nous analysons, en premier lieu, les différentes
voitures de notre entreprise avec leurs caractéristiques, en deuxième lieu la capacité de
production envisagée, et en dernier lieu, l’entretien et la réparation des voitures.
SECTION I : LES DIFFÉRENTES GAMMES DE PRODUITS
Les voitures de notre projet sont caractérisées par trois groupes de voitures : les voitures
légères : qui sont composées de Peugeot 405, 205, et de Renault super 5 et Renault Clio.
Les Minibus : sont de marque Toyota et Mazda
Les 4X4 : sont de marque Toyota Hi-lux et Hyundai Galoper
Les caractéristiques des voitures
Chaque voiture de notre projet doit remplir les deux critères suivants :
• La sécurité
C’est un élément important pour éviter toutes les risques qui peuvent se produire. Les
voitures doivent être bien entretenues pour éviter toutes les pannes techniques ; la vitesse
maximale ne doit pas dépasser 80km/h pour la prévention des accidents de circulation. Les
chauffeurs doivent être prudents, connaître tous les coins touristiques, avoir une bonne conduite
physique et morale.
• Le confort
L’extérieur de chaque voiture doit avoir une peinture présentable et propres ; les voiture
devront être en bon état avec des chaises confortables, et être équipées de matériel audio, et de
climatisation.
SECTION II : LA CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE
La location de voitures est une activité qui nécessite beaucoup de prudence et de
maîtrise des circuits touristiques et des conforts en voitures. Tout cela conditionne la capacité
de production : le programme de production que nous estimons pour le cas de notre projet
s’échelonne sur une période de 5 ans.
Pour la production, nous respectons les deux capacités suivantes :
• capacité de production de l’unité ;
• capacité de production sur le marché.
On envisage une augmentation annuelle de la production. Cela nous semble plus réel car
nous voulons être leader sur le marché.
Etude conceptuelle du projet
30
Le calendrier de production
Le planning de production sera réalisé pendant toutes les années d’exploitation. Le
tableau ci-après montre le nombre moyen de jours actifs par voiture estimé à partir de
l’évolution de la demande et de notre niveau d’activité.
Tableau n° III: Le planning de production pour la première année
Mois
Voiture J F M A M J J A S O N D Total
Légères 6 4 8 13 12 16 24 28 19 9 6 27 172
4 X 4 4 6 13 16 15 22 30 29 20 11 10 26 202
Muni-bus 2 8 13 14 15 23 32 34 13 14 14 32 214
Source : notre estimation, mai 2009.
D’après ce tableau, on constate que pendant le mois de juin, juillet, Aout et décembre,
il y a une forte demande. Cela est du aux grandes vacances et aux vacances de noël des
étudiants.
Nous allons maintenant voir le tableau récapitulatif de notre production, envisagée
pendant 5 ans.
Tableau n° IV: Production envisagée pendant 5 ans
Année
Voitures
N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Légères 688 720 756 792 832
4 X 4 404 424 444 466 490
Muni-bus 428 448 470 492 516
TOTAL 1520 1592 1670 1750 1838
Source : notre estimation ; mai 2009.
Rappelons qu’il y a une augmentation annuelle de 5% de la demande. De par ce tableau,
nous remarquons que les minibus sont plus demandés par rapport aux autres types de voitures.
Etude conceptuelle du projet
31
CHAPITRE III : ÉTUDE DE MARCHÉ
L’étude du marché permet de recueillir des données sur les intentions d’achat des
consommateurs lorsqu’on veut introduire un nouveau produit sur un marché. Le responsable
de production, le responsable commercial et le gestionnaire ont fait l’étude de marché pour
pouvoir prendre des décisions et pour réduire l’incertitude. Cette étude permet de savoir la part
de marché envisagée pour le nouveau projet et celle des concurrents. La stratégie marketing
adoptée est l’analyse concurrentielle. Avec un bon sens en marketing, tout entrepreneur affirme
qu’on ne peut pas créer une entreprise sans avoir au préalable des données sur les besoins, la
nature et l’importance de la future clientèle. « Sous l’expression d’étude de marché se classent
les moyens d’informations, collecte des données utilisées par les praticiens du marketing pour
prendre leurs décisions »1.
Cette étude est caractérisée par deux aspects :
• l’aspect qualitatif élaboré à partir des interviews : il est constitué par l’analyse de
la filière, l’accueil des services, l’étude de la clientèle. Cet aspect est important pour déterminer
la stratégie de commercialisation ;
• l’aspect quantitatif effectué à partir des études statistiques.
Pour la section suivante, nous évoquons la méthodologie de l’étude de l’offre et de la
demande, l’étude de la concurrence.
SECTION I : MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE
Pour la réalisation de ce projet, nous nous mettrons toujours en contact avec les clients
pour maintenir des relations durables. Dans cette section, nous interviewons les différents
concurrents existant à Toliara, et ainsi que leurs clients.
§1 - Mode de collecte des données
Rappelons que nous avons utilisé deux méthodes pour avoir les données :
• la recherche documentaire :
• l’enquête.
§2 - Etude des informations recueilles
Le recueil des informations nécessaires joue un rôle capital car la viabilité de ce présent
projet en dépend. Il est primordial de connaître le marché et son environnement avant de créer
un projet. Si on a des informations importées sur le marché, les risques sur les décisions sont
minimisés.
1 Pierres GREGORY, Marketing deuxième édition, 1996, page : 15
Etude conceptuelle du projet
32
Rappelons que nos produits sont les services de location de voitures, dans le but de
relancer les touristes de la CUT .Le respect du code sur les touristes et la location de voiture est
alors obligatoire. Les résultats de l’analyse des informations sont visibles dans diverses parties
et section de cet ouvrage. C’est le fruit de recherches effectuées durant une certaine période. Il
s’agit de l’étude de la demande, de l’offre, de la concurrence et de la stratégie marketing
adoptée.
SECTION II : ÉTUDE DE L’OFFRE
Cette section évoque l’offre sur le marché ainsi que les produits à offrir.
§1- Offre sur le marché
L’économie de marché exige qu’on respecte la loi de l’offre et de la demande, qu’il faut
prendre en compte la quantité des produits disponibles sur le marché ; c’est l’objet de cette
partie. Plusieurs sociétés ou même des particuliers pratiquent ce métier dans beaucoup de
localités de Madagascar et en particuliers à Toliara, mais la quantité et la présentation laissent
beaucoup à désirer. L’ensemble de l’offre sur le marché est donc présenté par le tableau ci-
après.
Tableau n° V: Offre sur le marché ; 2009
Fournisseurs Nombre des voitures actifs par an
Légères 4 X 4 Minibus Total
Locasoa 716 364 398 1478
Maderi - tour 576 370 336 1282
Rouge des aventures 604 248 190 1042
Aventures et découverte 392 268 90 750
Autres 516 330 430 1276
Total 2804 1580 1444 5828
Source : notre propre enquête décembre, 2009.
Pour l’année 2009, l’ensemble de la production s’élève à 2804 voitures actives par an
pour les voitures légères ,1580 pour les 4X4, et 1444 pour minibus.
L’offre sur le marché est représentée par 3 catégories de loueurs :
• la première catégorie est caractérisée par les grandes agences qui sont des
activités d’agence de voyage, et de tours opérateurs ainsi que de loueurs de voitures ; leurs
activités sont complémentaires ; ce qui leur permet d’occuper une part de marché aussi
importante. Ces grandes agences ont plus de force car ce sont des sociétés telles que les
Etude conceptuelle du projet
33
agences de voyage … ou des correspondants des représentants à l’extérieur qui travaillent avec
eux pour les touristes qui veulent passer leur séjour à Toliara ;
• la deuxième catégorie : elles sont caractérisées par les petites et moyennes
agences qui sont des concurrents non directs. Elles font appel à d’autres agences à cause de
l’insuffisance des moyens utilisés. C’est pour cela que leur prix est moins élève. Elles peuvent
être aussi des tours operateurs ;
• la troisième catégorie est constituée de loueurs individuels qui n’ont pas même
de bureau de travail, ni de local d’accueil et qui fonctionne surtout en sous traitance avec les
deux catégories citées-ci – dessus.
§2 - Produits à offrir
La qualité et la quantité joue un rôle essentiel sur la demande des clients. Notre but est
de mettre en bonne relation les clients et les producteurs. Nous essayerons de lancer sur le
marché les services de location de voiture de type légère ,4*4, et minibus. Elles seront
disponibles en qualité (respectant les normes), et quantité (une place importante sur le marché
par rapport aux autres) pour la première année de l’activité. Nous envisageons d’offrir sur le
marché: 4voitures légères ,3 voitures 4*4 ; et 4 voitures minibus. Pour les voitures légères, le
nombre de jour actif de voiture est de 688, pour les 4X4 404 et pour les minibus 428, pour la
première année d’exploitation. Nous pensons augmenter les productions de notre activité d’une
année à l’autre. Après avoir vu la section concernant l’étude de l’offre sur le marché, passons
maintenant à la section suivante.
SECTION III : ÉTUDE DE LA DEMANDE
L’analyse de la demande est un élément important pour ce présent projet, pour savoir la
part de marché disponible sur le marché de la location de voiture. Nous tenons compte de
toutes les catégories de clientèle pour réussir à faire fonctionner convenablement ce projet.
Nous évoquons maintenant dans cette section les clients cibles.
§1 - Les clients cibles
Rappelons que l’activité principale de ce projet concerne la location de voiture dans la
Commune Urbaine de Toliara(CUT) et ses périphéries, à l’attention des personnes morales et
ou physiques. La plus part de nos clients seront donc les touristes internationaux, nationaux, les
vacanciers, les hommes d’affaires, les entreprises, les sociétés d’agence de voyage, ainsi que
les tours operateurs. Ces clients peuvent être regroupés en deux :
� Soit, les clients qui approchent directement notre agence
Etude conceptuelle du projet
34
� Soit, les clients provenant des autres agences et tours operateurs à cause du
manque de voitures utilisées.
§2 - demandes de la CUT
Tout nos produits seront donc destinés à toutes les catégories de clientèle qui existent
.Nos principaux clients sont donc les touristes directs et les touristes provenant des autres
agences, sachant que le nombre de touristes internationaux dans la commune urbaine de Toliara
croit chaque année et que la durée moyenne de séjour est de 18j en moyenne. On distingue les
touristes nationaux selon : les visite d’affaires, mission de travail, visite familiale ou autres.
Voyons maintenant la répartition des touristes internationaux et nationaux.
Tableau n° VI : Répartition des touristes internationaux et nationaux
Année 2007 2008 2009
Internationaux 5760 6203 7130
Nationaux 575 896 1069
Total 6335 7099 8199
Source : Enquête personnelle déc. 2009
D’après ce tableau, nous remarquons que le nombre de résidents nationaux et étrangers
augmentent chaque année. Cette évolution est donc favorable à notre affaire. Les activités de
transports touristiques sont caractérisées par la fluctuation saisonnière qui est subdivisée en
deux (02) grandes saisons :
� la haute saison ;
� la basse saison.
La haute saison est située entre le mois de juillet et le mois de novembre. La basse
saison, quand elle s’étale du mois Janvier au mois de Mai. Pendant la haute saison, les
différentes agences de location de voiture n’arrivent pas à maximiser leurs activités, alors
qu’elles doivent le faire pour couvrir les charges fixes de la basse saison.
SECTION IV : ANALYSE DES CONCURRENTS
Notre projet doit connaître les adversaires et leurs points stratégiques, ainsi que les
différentes techniques qu’ils adoptent pour pouvoir préparer les attaques et les mouvements
défensifs. Nous devons alors savoir les principaux concurrents, leur part de marché, leurs forces
et faiblesses pour être le meilleur sur le marché. La concurrence est alors une préoccupation
majeure de l’entreprise. Passons maintenant à l’identification des concurrents.
Etude conceptuelle du projet
35
§1 - Identification des concurrents
Sur le marché de location de voiture, il existe deux (02) types de concurrents :
� les concurrents directs : ceux qui ont des produits similaires ou semblables au
produit que nous envisageons ;
� les concurrents indirects : ceux qui offrent d’autre produits, mais pouvant
répondre aux mêmes besoins des clients.
§2 - parts de marché
A - Sur le marché
Le but de cette sous section est de connaitre les parts déjà occupées par les concurrents,
et aussi d’envisager les part de ce projet sur le marché. Le tableau ci-après montre la
détermination de la part de marché des concurrents :
Tableau n° VII: Détermination des parts de marché (jour actif de voiture).
rubriques Quantités %
offres 5828 71,08%
demandes 8199 100%
déficits 2371 28,92%
Source : notre propre calcul mai, 2009.
Le calcul de la détermination du part de marché s’obtient par :
Déficit (en jour actif) = 8199 - 5828.
Demande – Offre = 2371
Déficit (en %) = 28,92 %
La demande par jour actif est de 8199, alors que l’offre totale est de l’ordre de5828. En
ce qui concerne notre projet, le marché a besoin de2371 jours actifs de voiture. Les concurrents
occupent une part de marché de 71,08%. Par conséquent, il y a encore une part de marché
disponible de 28,92%. Cette situation confirme encore la raison qui nous pousse à investir dans
ce domaine. Nous allons maintenant voir la détermination de la part de marché prévue dans ce
projet.
B - Pour notre projet
Pour la première année d’exploitation, nous envisageons d’offrir 1520 jours actifs de
voitures. Nous prenons les parties disponibles sur le marché dans le but de satisfaire les besoins
des clients non encore satisfais.
Etude conceptuelle du projet
36
Nous sommes dans une économie de marché et notre projet est à but lucratif. Nous
présentons ci-dessous le tableau montrant la part de marché envisagée pour la première
année d’exploitation.
Tableau n° VIII: Parts de marché envisagées
Désignation Quantité %
Parts de marché 1520 18,54
Source : notre propre calcul, mai2009.
La part de marché est le rapport de production envisagée et les quantités demandées.
Pour le cas de notre calcul :
Part de marché : 1520 x100 /8199
= 18,54%
Nous pouvons dire que notre projet occupe une part de marché importante sur le marché
de location de voiture, car elle tient le premier rang en ce qui concerne la capacité de
production. Notre projet occupe une part de marché de 18,54%. Après avoir vu les parts de
marché envisagées, analysons maintenant ses concurrents.
§3- Analyse des concurrents de notre projet
En termes de concurrence, il existe 4 grands centres de location de voiture à ToliaraI,
mais nous bénéficions d’un grand avantage sur cette part de marché considérable par rapport
aux concurrents. Les concurrents sont ceux qui cherchent à satisfaire les mêmes besoins à
travers le même produit, et ceux qui pourraient offrir de nouvelles façons pour y parvenir.
Quels sont ces concurrents ? La réponse à cette question est mentionnée dans la sous
section « offre sur le marché ». Nous connaissons très bien ces concurrents. Quelles sont alors
leurs forces et leurs faiblesses ?
Etude conceptuelle du projet
37
Le tableau ci-après montre et résume les forces et faiblesses des concurrents :
Tableau n° IX: les forces et les faiblesses des concurrents
Forces Faiblesses
� Proximité des clients
Dispose d’expériences et de techniques
modernes
� Utilisation de technologie
sophistiquée
Voitures neuves
� Pas de problèmes sur ventes
Capacité de trouver une opportunité sur le
marché.
� Coût de main d’œuvre élevé
� Mauvaise prestation de service
� Mauvaise qualité de voitures
� Prix trop cher
Source : notre propre enquête au mois de déc.2009.
Pour maintenir la viabilité de ce projet, notre projet cherche à trouver le maximum de
possibilité pour mieux satisfaire les clients.
Quelles politiques et stratégies devrons nous adopter dans ce projet ?
Pour répondre à cette question, nous allons analyser dans le chapitre suivant les
politiques et stratégies adoptées pour ce projet.
Etude conceptuelle du projet
38
CHAPITRE IV : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING
Par définition, la stratégie marketing est caractérisée par l’ensemble des moyens
permettant l’adéquation d’une société avec son environnent économique, politique et social.
SECTION I : MARKETING MIX
« Le marketing mix est la combinaison particulière que le responsable marketing peut faire
de ces variables »2. Ce marketing mix est caractérisé par quatre (04) variables différentes à
savoir :
- le prix ;
- la place ;
- la promotion ;
- le produit.
Nous analysons un à un ces variables pour mieux connaitre le marketing mix.
§1 - Produit
Le produit est une composante primordiale d’une politique de marketing, en ce sens
qu’on peut rarement compenser l’inadaptation d’un produit à son marché à l’aide des autres
composantes du marketing mix. Ces produits que nous essayons de lancer sur le marché sont le
service de location de voiture. Ces voitures doivent répondre aux besoins des clients, et c’est
pour cela que nous offrons (3) trois gammes de voitures différentes :
- Voitures légères
- 4*4
- Minibus
Les voitures Légères sont composées de deux (02) Peugeot (405) de 07 places et d’une
voiture Peugeot 205 de 04 places, d’une voiture Renault Clio. Les voitures 4*4 comprennent un
4*4 Toyota hi lux double cabine de 05 places et (02) 4*4 Hyundai Galoper de 12 places. Le
minibus est composé de deux (02) Toyota 5 places et turbo 14 places qui sert pour le transport
en commun. Pour faire face à la concurrence et pénétrer sur le marché, nous sommes obligés de
faire une recherche sur l’excellence , l’initiative des services et l’innovation. La qualité ou
l’excellence est l’aptitude d’un produit à satisfaire les besoins du client. Nous tenons toujours
compte des attentes de nos clients en termes de voitures et de services fournis. Pour nous, nous
contentons de la bonne marque des voitures.
Ainsi, nous avons vu les voitures des agences de location de voiture existantes à Toliara
et nous sommes convaincus qu’elles sont bonnes pour mieux satisfaire les clients.
2 Pettigrew DENNIS, Marketing, deuxième édition, 2000, page : 15
Etude conceptuelle du projet
39
Nous essayons d’employer les voitures qu’elles offrent, mais nous employons des
voitures plus puissantes et plus confortables.
Notons en plus que ses politiques et stratégies s’enrichissent au fil du temps car nos
produits passeront les phases de cycle de vie des produits :
- lancement ;
- croissance ;
- maturité ;
- déclin ;
Abordons maintenant la deuxième composante du marketing mix.
§2 - Place
La place que nous envisageons occuper par notre projet d’exploitation n’a pas été
choisie au hasard, car ce choix repose sur notre besoin d’activité. Il existe plusieurs types de
distribution, mais notre projet compte utiliser la distribution directe et indirecte.
La distribution est représentée par les deux circuits suivants :
• Circuits direct c'est-à-dire l’exploitant va vers directement les clients sans passer par
les différents intermédiaires, mais par les points de vente.
EXPLOITANT CLIENTS
• Circuits indirects c'est-à-dire l’exploitant vers les clients en passant par les autres
agences de location de voiture. Dans ce cas, les autres agences de voyage arrivent directement à
notre agence pour faire appel à des sous traitants.
EXPLOITANT AUTRES AGENCES CLIENTS
§3 - Promotion
Comme elle est une composante du marketing mix, elle est un élément essentiel du
marketing mix. Le mix communicationnel à utiliser dans notre projet est constitué par :
les relations publiques ;
les publicités sur les lieux d’exploitation ;
les publicités sur les véhicules ;
l’accueil promotionnel ;
les publicités par l’intermédiaire des canaux de communication ;
la promotion de vente.
Etude conceptuelle du projet
40
A- Les relations publiques
Nous essayons d’adopter les éléments suivants pour les relations publiques :
le publi-reportage qui consiste à connaitre les informations concernant nos
services et nos voitures ;
les journées portes ouvertes, c'est-à-dire créer une communication entre nos
services, notre société, et nos voitures et les clients nationaux. Lorsque les futurs clients
visiteront notre site, nous leur exposerons notre activité ainsi que ses avantages.
B – Publicité sur le lieu d’exploitation et sur les véhicules
Sur la façade de l’entreprise, sur le chantier, nous mettrons en évidence le nom et les
logos de notre société. Les retombées de cette publicité ne sont pas directes, mais elles
permettent d’imprimer le nom de l’entité dans leurs esprits et surtout d’associer ce nom à un
secteur d’activité et à ses réalisations concrètes. Le nom doit être lisible avec
éventuellement les coordonnées. Pour être visible de loin, l’enseigne ne doit pas être trop
surchargée et pourra être éclairée même la nuit. Pour les véhicules, nous allons coller nos
coordonnées et le nom de notre société pour attirer les clients nationaux.
C - Publicité par l’intermédiaire des canaux de com munication
Concernant la publicité, elle se fait par les canaux de communication suivants :
les spots radios ;
les spots télévisés ;
site WEB.
Nous utilisons les deux spots cités ci-dessus pour faire connaitre notre société ainsi que
pour attirer les clients nationaux. Nous envisageons de créer un site Web à cause de
l’éloignement géographique. Notre projet a pour objectif de communiquer avec les clients
internationaux dans le but de faire connaître notre agence et des produits. Cette étape est
vraiment importante pour faire connaître aux étrangers nos produits et notre agence et aussi
pour faciliter la transmission des messages entre notre agence et les clients internationaux.
L’annonce de notre produit et notre agence sera accompagnée par la publication des lieux
touristiques de la ville de Toliara I avec leur environnement, ainsi que la généralité sur la CUT
et ses environs.
D - Prix
La fixation du prix est un élément essentiel car le niveau du prix de notre service face
aux clients donne toujours une image du produit en question lors des achats des clients.
Actuellement, un individu peut fixer le prix de ses produits en fonction de ce que celui-ci coûte
réellement et en fonction du profit qu’il envisage tirer.
Etude conceptuelle du projet
41
« Le prix joue un rôle de tout premier plan dans le comportement d’achat, et il en est
encore ainsi dans les pays en voie de développement »1. Nous constatons que le prix de
location de voiture est bas, cela veut-dire que le produit en question est mauvais. Par contre, si
le prix est plus cher, cela veut dire que les produits sont réservés aux clients qui ont des revenus
suffisants. Nous devons maitriser les deux situations de prix, car il y a risque de faire perte
d’une partie de la clientèle de la société, si on ne maîtrise pas ce risque ; il y a risque de
diminution du chiffre d’affaire, d’augmentation des coûts. La fixation du prix est alors
fondamentale et même fatale pour ceux qui veulent résister sur le marché.
Dans ce projet, nous adaptons 4méthodes différentes pour fixer les prix des produits.
Les prix sont fixés en fonction :
- des concurrents ;
- des objectifs ;
- des coûts de revient ;
- des prix futurs.
a) En fonction des concurrents
Tous les individus sont libres de fixer les prix selon leurs convenances. Le prix de
location de voiture varie d’une agence à l’autre. Comme les concurrents sont déjà connus par la
plupart des clients, nous devons fixer les prix de nos produits en dessous des prix des
concurrents; c’est une stratégie de lutte concurrentielle. Les enquêtes effectuées auprès des
différentes agences de location de voitures nous ont permis d’obtenir les informations
concernant leurs prix
1 Phillip KOTLER et Bernard DUBOIS, Marketing management, 6è édition, 1998, P : 479.
Etude conceptuelle du projet
42
Tableau n° X: Variation de prix (en Ar)
Voiture Lieu Agence de location Loueurs
individuels
Légères En ville.
Hors ville
50000 à 77000
60000 à90000
40000 à 60000
50000 à 75000
4X4 En ville
Hors ville
120000 à 160000
130000 à 235000
90000 à 120000
100000 à 150000
Minibus En ville
Hors ville
70000 à 100000
80000 à 120000
60000 à 90000
70000 à 100000
Source : notre propre enquête en déc. 2009.
Ce tableau nous montre que les prix des agences de location de voiture sont plus élevés
par rapport au prix des loueurs individuels. Pour les voitures légères, le prix le moins cher est
de 40000 Ar en ville, et 60000Ar hors de la ville. Et pour les 4X4, le prix les moins chers sont
évalués à 90000 à 150000Ar. Les prix les moins chers pour les minibus sont de 60000 à
110000Ar. Ces prix sont, en général, les prix pratiqués par les loueurs individuels. Vu toutes
les contraintes, nous avons de larges choix en terme de prix, mais nous tenons toujours à
obtenir des profits et à atteindre les objectifs fixés.
b) En fonction des objectifs
La personne morale ou physique, fixe toujours des objectifs. Dans ce projet, notre
objectif est d’accroitre le revenu à un niveau supérieur à la croissance du marché, de donner
une notoriété aux produits, et de donner une bonne image de marque de la société grâce à la
prise en charge des nouvelles exigences des clients.
L’objectif financier de ce projet est d’obtenir un chiffre d’affaire d’Ar 134.000.000
environ. Pour pouvoir l’atteindre, les prix à pratiquer sont récapitulés par le tableau ci-après :
Tableau n° XI: Prix envisagés
Voiture Prix (en Ariary)
Légère 40 000
4*4 100 000
Minibus 80 000
Source : notre propre calcul, année 2009.
Nous avons fixé le prix en dessous de celui des agences et il est proportionnel aux
loueurs individuels. Rappelons que notre projet est une grande agence de location de voitures.
Etude conceptuelle du projet
43
c)- En fonction des couts
Rappelons que le prix est un élément important pour la viabilité d’une société car la
mauvaise fixation de prix peut entrainer une faillite d’où la société cessera ses activités en
fermant ses portes. Une société doit toujours tenir compte des couts de revient du produit pour
qu’il puisse fixer une marge, d’où le bénéfice. Le prix d’un produits s’obtient par la somme du
cout de revient d’un produit et la marge bénéficiaire.
Soit la formule suivante :
P : C + B
D’où P = prix d’un produit
C = coût de revient unitaire
B = marge bénéficiaire
La somme totale du cout de revient s’élève à Ar 63344 000.
On obtient la première équation suivante :
X + Y + Z = 63 344 000
Nous envisageons de produire, pour la première année ,688 de jours actifs pour les
voitures légères, 404 pour les 4X4 et 428 pour les de minibus. Au total, le nombre de jours
actifs s’élève à 1520
Nous avons réparti le coût de revient total comme suit :
• la charge commune pour les voitures s’élève à Ar 59 344 000 et nous avons
divisé par trois cette charge pour obtenir la charge commune pour chaque catégorie de voiture,
les charges communes pour les catégories de voitures sont de Ar 19.781.333 ;
• l’entretien et la réparation pour les voitures légères : Ar 1 400 000 ;
• l’entretien et la réparation pour les voitures 4x4 : Ar 1 600 000 ;
• l’entretien et la réparation pour les minibus : Ar 1 000 000 ;
• les coûts de revient pour chaque catégorie sont obtenus en divisant la somme de
l’entretien, réparation et la charge commune par le nombre moyen de jours actifs par voiture ;
• nous calculons en premier lieu le coût de revient d’une voiture légère :
X = 21 181 333
Soit CRx = 30 787
Le coût de revient unitaire pour les voitures légères est estimé à Ar 30 787.
• nous calculons en deuxième lieu le coût de revient d’une voiture 4 X 4 :
Y = 21 381 333.
Etude conceptuelle du projet
44
21 381 333
Soit CRy
404
Pour produire 404 jours actifs de voitures 4 X 4, il faudra en moyenne Ar 52924 du coût
de revient par voiture.
• en troisième lieu, nous abordons le calcul du coût de revient unitaire de minibus :
Z = 20 781 333
Soit CRz
428
En moyenne, le coût de fonctionnement pour un minibus est estimé à Ar 48 555.
Avec :
CRx : Coût de revient unitaire pour les voitures légères
CRy : Coût de revient unitaire pour les voitures 4x4
CRz : Coût de revient unitaire pour les voitures minibus
X : coût de revient pour les voitures légères
Y : coût de revient pour les voitures 4x4
Z : coût de revient pour les voitures minibus
d) – Prix futurs
Compte tenu de la conjoncture actuelle, les prix des produits instables ne cessent
d’augmenter sur le marché. Notre projet prévoit une augmentation bisannuelle de prix. Les prix
prévus pour les cinq années d’exercice sont les suivants :
Tableau n° XIIPrix prévus pour les cinq années d’exercice
Année Légères 4 X 4 Minibus
N 65000 115 000 100 000
N + 1 6 5000 115 000 100 000
N + 2 71 500 126 500 110 000
N + 3 71 500 126 500 110 000
N + 4 78 650 139 150 121 000
Source : notre estimation, année 2009.
20 781 333
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE FINANCIERE DU PROJET
Après avoir vu les généralités sur notre projet, la partie suivante est
consacrée à sa conduite financière. Cette partie montre l’investissement
nécessaire pour créer ce projet, et met l’accent sur la structure du financement.
Elle présente également les états financiers et l’évaluation du projet pour
montrer la rentabilité et les avantages économiques et sociaux de la mise en
place de ce présent projet.
DEUXIÈME PARTIE : LA CONDUITE FINANCIERE DU
PROJET
La conduite financière du projet
46
CHAPITREI: ÉVALUATION DE L’INVESTISSEMENT
« L’investissement est un engagement durable de capital que fait l’entreprise en vue
de maintenir ou d’améliorer sa situation économique »1. Nous pouvons dire alors que l’investissement est caractérisé par un acte
d’acquisition de biens matériels ou immatériels, résultant d’un critère de rentabilité en vue
de les fructifier pour les années à venir. Elle est aussi caractérisée par une sortie de fonds
initial qui doit avoir des effets attendus sous formes d’encaissement successif sur plusieurs
années. Les décisions d’emplois de capitaux sont sans doute les décisions les plus
importantes pour une société. Elles déterminent non seulement la classe de risque de la
firme, mais aussi sa rentabilité.
SECTION I : NATURE ET COÛT DES INVESTISSEMENTS
Il existe plusieurs types d’investissements à savoir :
- les investissements inscrits en immobilisation corporelle et incorporelle,
dont les conséquences s’étalent sur plusieurs années ;
- les échanges qui ont des conséquences immédiates.
§1- Les immobilisations
Pour mettre en œuvre un projet, il est primordial d’étudier la rentabilité et
l’efficacité du projet. La première étape est alors de définir les investissements à réaliser et
ensuite de les évaluer financièrement. Le montant des investissements est la somme des
immobilisations et du fonds de roulement initial. Cette somme est caractérisée par les
apports en numéraire et en nature des associés et les emprunts effectués auprès des
organismes financiers.
En général, les immobilisations sont constituées par :
- les immobilisations incorporelles ;
- les immobilisations corporelles ;
- les immobilisations financières.
Pour le cas de notre étude, nous pensons acquérir les deux premières catégories
d’immobilisations citées ci-dessus.
1 Glinger EDITH, Gestion financière de l’entreprise, Mémontos Dalloz, page : 44
La conduite financière du projet
47
A - Immobilisation incorporelle
L’investissement en immobilisation incorporelle est caractérisé par le frais de
développement. Cette immobilisation regroupe les dépenses engagées à l’occasion des
opérations qui conditionnent le développement de la société, mais dont le montant ne peut
être rapporté aux produits des biens et aux services bien déterminés. Le frais de
développement est évalué à Ar 400 000.
B – Immobilisation corporelle
Les investissements en immobilisations corporelles sont composées de :
Terrain : notre projet nécessite un terrain d’une surface de 900 m2 pour la
construction de bâtiment et du parking des voitures. Le coût du terrain est évalué à Ar
8 000 000.
Construction : la construction est caractérisée par la construction d’un
bâtiment équipé de 4 salles dont trois bureaux et un magasin. Nous construisons un parking
pour nos voitures. La somme de l’investissement de la construction de 4 salles et un
parking est de Ar 20 000 000.
Les matériels et mobiliers de bureau sont composés de :
- Dix chaises de bureau pour un montant de Ar 144 000
- Deux tables de bureau pour Ar 240 000
- Une armoire qui ont une valeur de Ar 126 000
- Trois machines à calculer pour une somme de Ar 40 000
- Deux appareils téléphoniques pour un montant de Ar 100 000
L’agencement, l’aménagement et l’installation constituent un élément
important pour la constitution du projet et aussi pour l’aménagement nécessaire pour
l’avancement des travaux. Leur coût est évalué à Ar 400 000.
Un ordinateur complet composé d’un écran, d’un clavier, d’une souris,
d’une imprimante, d’un onduleur et d’autres accessoires informatiques est estimé à
Ar1.000.000.
Les matériels de transport constituent les matériels les plus importants à la
réalisation de ce projet. Une enquête réalisée auprès des vendeurs de voitures nous a
permis d’estimer les prix des voitures, avec un montant total de Ar 91 400 000.
La conduite financière du projet
48
Le tableau ci-après montre les coûts et les natures des voitures.
Tableau n° XIII : Coûts des voitures (en Ar)
Types Nombre PU Montant total
Légères
Peugeot 205 1 3 600 000 3 600 000
Peugeot 405 2 5 000 000 10 000 000
Renault Clio 1 3 800 000 3 800 000
4 X 4 Toyota Hi lux 1 18 000 000 18 000 000
Hyundai Galoper 1 18 000 000 18 000 000
Minibus Toyota 1 19 000 000 19 000 000
Mazda 1 19 000 000 19 000 000
Total 8 91 400 000
Source : Notre propre estimation mai, 2009.
Nous allons résumer par le tableau ci-après les coûts des Immobilisations.
Tableau n° XIV: Tableau récapitulatif des coûts des matériels et équipements (en Ariary)
Postes Montant
IMMOBILISATION INCORPORELLE
Frais de développement 400 000
Sous total A 400 000
IMMOBILISATION CORPORELLE
Voitures 91 400 000
Terrain 8 000 000
Construction 20 000 000
Matériels et mobiliers de bureau 650 000
Matériel informatique 1 000 000
AAI 400 000
Sous Total B 121 450 000
TOTAL 121 850 000
Source : Notre estimation mai, 2009.
§2- Fonds de roulement initial
Le fonds de roulement est le montant utilisé en permanence pour couvrir les
besoins réels qui apparaissent au niveau de l’exploitation. Dés le démarrage, la société
La conduite financière du projet
49
engage des dépenses liées à l’exploitation en attente d’encaissement, or le produit de vente
pour le cas de notre société ne sera encaissé qu’au bout de six mois.
Les charges d’exploitation pour la première année sont récapitulées dans le tableau
ci-dessous.
Tableau n° XV: Récapitulation des charges pour la première année
Libellés Montant (en Ariary)
Matières consommables 160 000
Eau et électricité 600 000
Publicité 320 000
Primes d’assurances 980 000
PTT 60 000
Entretien et réparation 4 000 000,00
Carburant 1 265 400
Charges du personnel 32 709 600,00
Impôts et taxes 840 000
Imprévus 100 000
TOTAL 41 035 000
Source : notre propre calcul, mai 2009.
41 035 000 X 6
FRN =
12
Le fonds de roulement initial est estimé, pour les 6 premiers mois d’exercice, à un
montant d’Ar 20 517 500.
§3 - Investissement
L’investissement est la somme des immobilisations et le fonds de roulement initial.
Le tableau ci-après montre la répartition du montant des investissements.
FRN = Ar 20 517 500
La conduite financière du projet
50
Tableau n° XVI : Répartition du montant des investissements
Désignation Montant d’apports Montant à
financer TOTAL
Ressources
Apport en nature 99 400 000 99 400 000
Apport en numéraire 22 967 500 22 967 500
Emprunt 20 000 000 20 000 000
TOTAL 122 367 500 20 000 000 142 367 500
Emplois Immobilisation 111 693 775 10 156 225 121 850 000
FRI 11 169 378 9 348 123 20 517 500
TOTAL 122 863 153 19 504 348 142367500
TOTAL (en%) 86,3 13,7 100
Source : notre propre calcul année, 2008
L’apport en nature et numéraire constitue le capital 86,30% de l’investissement
total est financé par le capital, et le reste 13,70% sera financé par l’emprunt de Ar
20.000.000.
A - Amortissement
a)- Définition
Tout matériel acquis par la société ou une entreprise subit une dépréciation, une
dévalorisation au fil de temps. L’amortissement constate la dépréciation « irréversible » de
bien ou matériels regroupés sous l’application des immobilisations corporelles et de biens
immatériels de l’actif du bilan. L’amortissement est aussi une source de fonds pour le
renouvellement des équipements de l’entreprise.
« Le système de l’amortissement permet de constater comptablement un
amoindrissement de valeur d’un élément d’actif immobilisé »1. Il s’agit d’une charge
imputable à l’exercice, c'est-à-dire une charge calculée, non décaissables.
b)- Calculs préliminaires
L’amortissement se calcul essentiellement à partir de la valeur comptable d’origine
ou bien sur une base amortissable et la durée de vie économique du bien admis par les
services fiscaux.
Sur le plan économique, l’amortissement permet de répartir le coût initial de
l’investissement sur sa durée d’utilisation.
1 Guillot THIERRY et le Gars STEPHANE, Comptabilité et Gestion, édition Dalloz, 1994, page : 167
La conduite financière du projet
51
Selon le plan comptable 2005, il existe 03modes de calcul de l’amortissement à savoir :
- mode linéaire ;
- mode dégressif ;
- mode fonctionnel.
Nous appliquons le mode linéaire pour le cas de notre projet. Nous utilisons la formule
de la base de l’amortissement constant suivant :
Vo x t x n
a =
1200
Selon le PCG 2005, nous déduisons la valeur d’origine de la valeur résiduelle et
nous la multiplions par le taux d’amortissement.
Amortissement = (Vo-Vr) x t
A = amortissement
Vo =Valeur d’origine
Vr =Valeur résiduelle
t = taux d’amortissement
n = nombre de mois d’actualisation
Le tableau suivant montre le taux d’amortissement linéaire des immobilisations.
Tableau n° XVII: Taux d’amortissement linéaire des immobilisations
Rubrique Mode Taux
Construction linéaire 10 %
Frais de développement linéaire 20%
Matériel de bureau linéaire 20%
Matériel informatique linéaire 20%
Matériel de transport linéaire 20%
Source : notre estimation, année 2008
La construction a une durée de vie de10 ans, alors que les autres matériels et
mobiliers de bureau et le matériel informatique bénéficient d’une durée de vie de 5ans.
Nous allons récapituler dans le tableau ci-après les amortissements des immobilisations.
La conduite financière du projet
52
Tableau n° XVIII : Récapitulation des amortissements des immobilisations
Amortissement Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Frais de développement 80 000 80 000 80 000 80 000 80 000
Construction 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
MMB 117 000 117 000 117 000 117 000 117 000
Matériel informatique 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000
Matériel de transport 16 452 000 16 452 000 16 452 000 16 452 000 16 452 000
A.A.I 80 000 80 000 80 000 80 000 80 000
TOTAL 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000
Source : notre propre calcul, mai 2009
SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITA TION
§1- Les charges d’exploitation
Les charges sont des diminutions d’avantages économiques au cours de la période
sous forme de consommation. Les charges se caractérisent par les dépenses de la société
durant son exploitation et les charges calculées (amortissement).
A - Matières consommables
Ce sont des charges qui sont nécessaires pour le fonctionnement de l’entreprise. Il
existe des variétés de charges consommables à savoir, le papier à RAM, les stylos, les CD,
les outils de bureau … Ces charges sont estimées à Ar 160000 pour les deux premières
années.
B - Eau et électricité
Le lieu d’implantation de notre projet bénéficie de l’eau et de l’électricité de la
JIRAMA .Les charges relatives à l’eau et l’électricité sont estimées à 60000Ar pour la
première année. Pour assurer notre estimation, nous avons prévu une augmentation de
20000Ar pour chaque année à venir.
C - Publicité
Les coûts de publicité pour les deux premières années sont estimés à 320000Ar.
Les coûts sont très importants par rapport aux autres années à venir car la mise en place du
projet nécessite une grande compagne publicitaire.
La conduite financière du projet
53
D - Prime d’assurances
Ce sont des dépenses versées à un établissement d’assurance sis à Toliara
L’assurance est exigée par le code de location de voitures ainsi que par la loi en vigueur.
Pour la première année d’exploitation, la prime d’assurance est estimée à Ar 384000.
E - Poste Télécommunication
Ce sont des charges pour achat de crédits téléphoniques ou bien de carte de
recharge. Les charges correspondant à la communication téléphonique sont évaluées à
60000 Ar pour la première année. Les charges vont augmenter d’une année à l’autre.
F - Entretien et réparation
Ce sont des charges pour l’entretien et la réparation des voitures, des matériels et
équipements ainsi qu’à la construction. Les voitures ont plus besoin de réparation et
d’entretien. Les coûts des réparations s’élèvent à Ar 4.000.000 pour la première année, et
ces charges vont augmenter d’une année à l’autre. La réparation et l’entretien des voitures
nécessitent des pièces détachées à savoir bougies, plaquettes de freins, lubrifiants, filtre à
huile, filtres à gasoil, pneus …
G - Le carburant
Les voitures consomment du carburant lors par exemple du déplacement pour
l’achat de pièces, l’achat des carburants ; notre agence ne prend pas en charge le carburant
des clients. Les charges relatives au carburant au cours des cinq années d’exploitation
coutent Ar 1.265.400.
H - Les impôts et taxes
Toutes les sociétés formelles sont soumises à des taxes et impôts. Pour les deux
premières années d’exploitation, les impôts et taxes sont estimés à Ar 50000 et pour la
troisième et la quatrième année d’exploitation, les charges s’élèvent à Ar 100000. Nous
avons estimé les impôts et taxes pour la cinquième année à Ar 840.000.
I - Les imprévus
Ce sont les autres charges à l’exploitation de notre projet. Il se peut que toutes les
charges citées ci-dessus doivent insuffisantes, et c’est pour cela qu’on introduit les
imprévus qui s’élèvent à Ar 100.000 pour les deux premières années d’exploitation.
J - Les charges du personnel
Les charges du personnel sont égales à la somme des salaires annuels et des charges
sociales patronales. Ces charges sociales sont caractérisées par le CNaPS et l’OSEIM. Ces
charges permettent de financer le versement d’allocation qui remplace, pour une durée
déterminée, le revenu du travail.
La conduite financière du projet
54
Le tableau suivant présente les salaires annuels à payer par la société.
Tableau n° XIX: Les salaires annuels à payer
Postes N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant
Gérant 1 3 600 000 1 3 600 000 1 3 960 000 1 3 960 000 1 4 356 000
comptable 1 2 160 000 1 2 160 000 1 2 376 000 1 2 376 000 1 2 613 600
Chauffeur 8 19 200 000 8 19 200 000 8 21 120 000 8 21 120 000 8 23 232 000
Secrétaire 1 1 800 000 1 1 800 000 1 1 980 000 1 1 980 000 1 2 178 000
Agent de sécurité 1 960 000 1 960 000 1 1 056 000 1 1 056 000 1 1 161 600
Total 12 27 720 000 12 27 720 000 12 30 492 000 12 30 492 000 12 33 541 200
Source : notre propre calcul en juin, 2009
Pour la première année, les salaires mensuels restent constants. A partir de la troisième année, la société envisage une augmentation
bisannuelle de 10%.
La conduite financière du projet
55
Nous récapitulons dans le tableau suivant les charges du personnel.
Tableau n° XX : Tableau de la détermination de la charge du personnel
Rubriques
Salaires
N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
27 720 000 27 720 000 30 492 000 30 492 000 33 541 200
Charges sociales CNaPS13% 3 603 600 3 603 600 3 963 960 3 963 960 4 360 356
OSIEM 5% 1 386 000 1 386 000 1 524 600 1 524 600 1 677 060
Charges patronales 18% 4 989 600 4 989 600 5 488 560 5 488 560 6 037 416
TOTAL 32 709 600 32 709 600 35 980 560 35 980 560 39 578 616
Source : notre propre calcul, année 2009
En général, les charges sociales sont à la charge de la société, c’est pourquoi nous appelons les charges patronales. La CNAPS représente
13% des salaires et l’OSEIM 5%, au total, ses charges équivalentes à 18% des salaires. Nous allons récapituler dans le tableau ci-après
l’ensemble des différentes charges d’exploitation au cours des cinq années.
La conduite financière du projet
56
Tableau n° XXI : Récapitulation des charges d’exploitation au cours des cinq années
DESIGNATION N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Matières consommables 160 000 160 000 180 000 180 000 200 000
Eau et électricité 600 000 620 000 640 000 660 000 680 000
Publicité 320 000 320 000 300 000 300 000 280 000
Primes d'assurance 980 000 980 000 1 020 000 1 020 000 1 060 000
PTT 60 000 75 000 89 000 105 000 125 000
Entretien et réparation 4 000 000 4 500 000 5 000 000 5 500 000 6 000 000
Carburant 1 265 400 1 265 400 1 265 400 1 265 400 1 265 400
Sous Total A 7 385 400 7 920 400 8 494 400 9 030 400 9 610 400
Salaires 27 720 000 27 720 000 30 492 000 30 492 000 33 541 200
Charges sociales 4 989 600 4 989 600 5 488 560 5 488 560 6 037 416
Sous Total B 32 709 600 32 709 600 35 980 560 35 980 560 39 578 616
Impôts et taxes 840 000 840 000 1 050 000 1 050 000 1 260 000
Imprévus 100 000 100 000 120 000 120 000 140 000
Sous Total C 940 000 940 000 1 170 000 1 170 000 1 400 000
Intérêts 3 600 000 2 880 000 2 160 000 1 440 000 720 000
Amortissement 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000
Sous Total D 22 309 000 21 589 000 20 869 000 20 149 000 19 429 000
TOTAL 63 344 000 63 159 000 66 513 960 66 329 960 70 018 016
Source : notre propre calcul juin, 2009
La conduite financière du projet
57
SECTION III : COMPTE DE GESTION POUR LES PRODUITS
Les produits sont des accroissements d’avantages économiques sous forme de recettes
au cours de l’exercice. La vente effectuée annuellement pour chaque activité représente les
chiffres d’affaires pour la société. Les chiffres d’affaires prévisionnels pour les cinq années
sont représentés par le tableau ci-dessous.
Tableau n° XXII: Prévision de vente (en ariary)
Désignation
Types de voitures
N
N + 1
N + 2
N + 3
N + 4
Légères 44 720 00 46 860 000 54 054 000 56 628 000 65 436 800
4 x 4 46 460 000 48 760 000 56 166 000 58 949 000 68 183 500
Minibus 42 820 000 44 800 000 51 700 000 54 120 000 62 436 000
TOTAL 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
Source : notre propre calcul, année 2009
Nous constatons que les chiffres d’affaires de notre projet augmentent d’une année à
l’autre. Nous allons passer maintenant au chapitre suivant pour bien connaitre les sources de
financement de ce présent projet.
La conduite financière du projet
58
CHAPITRE II : STRUCTURE DE FINANCEMENT
SECTION I : FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS
Il existe deux sortes de financement :
- le financement interne ;
- le financement externe.
§1- Le financement interne
On distingue deux types de financement interne
� le capital social : c’est la valeur créée sous l’engagement de chaque associé à
maintenir à la disposition de la société pendant sa durée. Le montant des ressources propres
est évalué à Ar 126 051 800 dont : Apport en nature : Ar 99400000
Apport en numéraire : Ar 26651800
� l’auto financement : c’est un moyen de financement créé par l’entreprise elle-
même, sans recourir à des tiers. Il n’entraine donc pas de charges financières. La CAF pour la
première année est évaluée à Ar 71.701.000. Nous constatons que la CAF au cours des cinq
années augmentent de plus en plus.
§2 - Le financement externe
Il s’agit de financement par emprunt auprès des organismes financiers. Cet emprunt
est à long terme et engendre des charges financières ou intérêts, l’emprunt pour la création de
ce projet s’élève à Ar 20000000. Il est possible d’assurer le financement par le moyen de
financement interne. Mais pour démarrer le projet, le recours auprès des organismes
financiers est nécessaire à cause de l’insuffisance de moyens financiers dont disposent par les
associés.
A- Le choix de l’organisme
Des variétés d’organismes financiers ou bancaires peuvent financer notre projet. Apres
la discussion et l’entretien avec les responsables des organismes bancaires, nous avons opté la
BOA pour sa facilité d’octroi de crédit, ainsi que le taux qu’il applique par rapport aux autres
banques qui est moins cher.
La conduite financière du projet
59
B - Les conditions d’octroi de crédit
Les critères d’octroi de crédit par la banque sont énumérés ci-après :
a)- Les critères subjectifs
La banque exige la moralité, le savoir faire et l’expérience du promoteur en technique
et en gestion. En outre, elle n’accepte de financer le projet que si l’entreprise participe elle-
même à son financement.
b)- Les critères objectifs
Le banquier n’accepte jamais le crédit s’il n’est pas sûr de l’utilisation de fonds
demandé. Il va étudier notre projet, en particulièrement à partir de l’étude de marché et de
l’analyse financière .Il doit être convaincu que le marché des produits envisagés est favorable,
il en est de même pour la rentabilité économique et financière du projet.
c)- Les conditions d’emprunts
Elles sont caractérisées par les conditions suivantes :
- Emprunt à long et moyen terme
- Durée de remboursement : 5ans
- Différé de remboursement : 1an
- Taux d’intérêt : 18%
- Modalité de remboursement : amortissement constant
- Intérêt : montant de capital restant x i, avec i = t/100
- Total à verser : amortissement + intérêt
Le tableau suivant récapitule le plan de remboursement de l’emprunt
Tableau n° XXIII: Plan de remboursement de l’emprunt(en Ar)
Année Capital restant Intérêt Amortissement Annuité
N 20 000 000 3 600 000 4 000 000 7 600 000
N + 1 16 000 000 2 880 000 4 000 000 6 880 000
N + 2 12 000 000 2 160 000 4 000 000 6 160 000
N + 3 8 000 000 1 440 000 4 000 000 5 440 000
N + 4 4 000 000 720 000 4 000 000 4 720 000
Source : notre propre calcul, année 2009
La conduite financière du projet
60
SECTION II : LE BILAN D’OUVERTURE
Lors de la constitution de la société, un bilan d’ouverture doit être établi. Nous allons
présenter ce bilan par le tableau ci-dessous.
Tableau n° XXIV: Bilan d’ouverture (en Ar)
Actif Montant Passif Montant Net
Actif non courant Capitaux propres
Immobilisation
Incorporelle Capital 122 367 500
Frais de développement 400 000 Apport en nature 99 400 000
Immobilisation corporelle Apport en
numéraire 22 967 500
Terrain 8 000 000 Résultat net
Construction 20 000 000 Report à Nouveau
Installation 400 000 Total Capitaux
propres 122 367 500
MMB 650 000 Passif non courant
Matériel Informatique 1 000 000 Emprunts et dettes 20 000 000
Matériel de transport 91 400 000 Total passif non
courant 20 000 000
Total actif non courant 121 850 000 Passifs courants
Disponibilité 20 517 500 IBS
Total actif courant 20 517 500 Total passif
courant
Total actif 142 367 500 Total passif 142 367 500
Source : notre propre calcul, année 2009
Comme nous connaissons les dépenses d’investissement et de fonctionnement ainsi
que les charges financières y afférentes, nous pouvons alors établir les différents états
financiers prévisionnels existants.
La conduite financière du projet
61
CHAPITRE III : LES ÉTATS FINANCIERS
Les états financiers sont le reflet du patrimoine de la société et de sa situation
financière, de sa performance, de la variation de la situation de l’entreprise à la date de clôture
des comptes.
Les états financiers prévisionnels sont constitués par :
- les comptes de résultats prévisionnels ;
- les plans de trésorerie prévisionnels ;
- les bilans prévisionnels.
Ces états financiers ont été établis selon le PCG et ils regroupent les prévisions pour les
cinq années. Nous allons voir en premier les résultats prévisionnels.
SECTION I : LES RÉSULTATS PRÉVISIONNELS
L’un des éléments qui permet de confirmer la rentabilité du projet, c’est le compte de
résultat car il fournit des informations concernant le résultat de l’exploitation de la société. Ils
sont constitués alors par les états comptables de synthèse prévus par le plan comptable car le
compte de l’exploitation récapitule les produits d’exploitation et les charges engendrées par
l’activité d’une société au cours d’une période. Par conséquent, la différence entre les produits
et les charges d’exploitation constituent le résultat final de l’activité d’une société :
� d’une part, il nous permet de dégager le résultat de l’entreprise. Par
conséquent, ce document comptable nous permet d’affirmer les performances économiques au
cours d’une année pour le cas de notre projet ;
� d’autre part, Il récapitule les éléments des charges et des produits
d’exploitation. Le tableau ci-après récapitule le calcul des résultats prévisionnels pendant une
période de 5 ans.
La conduite financière du projet
62
Tableau n° XXV: Compte de résultats par nature (en Ariary)
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Chiffre d'affaires 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
Production de l'exercice 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
Achats consommés 160 000 160 000 180 000 180 000 200 000
Services extérieurs 7 225 400 7 760 400 8 314 400 8 850 400 9 410 400
Consommation de
l'exercice 7 385 400 7 920 400 8 494 400 9 030 400 9 610 400
Production de l'exercice 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
Consommation de
l'exercice 7 385 400 7 920 400 8 494 400 9 030 400 9 610 400
Valeur ajoutée 126 614 600 132 499 600 153 425 600 160 666 600 186 445 900
Charges du personnel 32 709 600 32 709 600 35 980 560 35 980 560 39 578 616
Impôts et taxes 840 000 840 000 1 050 000 1 050 000 1 260 000
EBE 93 065 000 98 950 000 116 395 040 123 636 040 145 607 284
Autres charges 100 000 100 000 120 000 120 000 140 000
Amortissement 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000
Résultat opérationnel 74 256 000 80 141 000 97 566 040 104 807 040 126 758 284
Charges financières 3 600 000 2 880 000 2 160 000 1 440 000 720 000
Résultat avant impôts 70 656 000 77 261 000 95 406 040 103 367 040 126 038 284
IBS 25% 17664000 19315250 23851510 25841760 31509571
Résultat net 52992000 57945750 71554530 77525280 94528713
Source : notre propre calcul, année 2009
D’après ce tableau, nous remarquons que les résultats sont positifs et ils évoluent
d’une année à l’autre. Cela montre alors la rentabilité au niveau des résultats. Mais c’est
encore insuffisant pour confirmer la rentabilité du projet. Nous devons voir d’autres critères
de rentabilité. Passons au plan de trésorerie prévisionnel.
La conduite financière du projet
63
SECTION II : PLANS DE TRÉSORERIE
La trésorerie se définit comme l’ensemble des actifs transformables en liquidité pour
le règlement des dettes. Le concept de trésorerie correspond à la nécessité d’éviter les
cessations de paiement pouvant conduire à la liquidation des besoins aux règlements
judiciaires. Le plan de trésorerie est donc un document permettant de connaître le niveau de
capacité de remboursement de la société. La trésorerie est déterminée par les flux des
encaissements et des décaissements relevant l’opération à court, à long et à moyen terme. Les
encaissements sont constitués par les apports en numéraires et les produits des ventes, tandis
que les décaissements seront représentés par les remboursements des emprunts, des intérêts,
des achats, des investissements et des différentes charges à payer. Nous allons présenter dans
le tableau ci-après les plans de trésorerie pour les cinq années d’exercice selon le PCG 2005.
La conduite financière du projet
64
Tableau n° XXVI: Plan de trésorerie prévisionnel (en Ariary)
Libellés N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Encaissements reçus des
clients 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
Somme versée aux
Fournisseurs et au personnel (40 195 000) (40 730 000) (44 594 960) (45 130 960) (49 329 016)
Intérêts payés (3 600 000) (2 880 000) (2 160 000) (1 440 000) (720 000)
Impôts sur les résultats payés (21 196 800) (23 178 300) (28 621 812) (31 010 112)
Impôts payés (840 000) (840 000) (1 050 000) (1 050 000) (1 260 000)
Flux de trésorerie net
provenant des activités
opérationnelles
89 365 000 74 773 200 90 936 740 93 454 228 113 737 172
Décaissements sur acquisition
des immobilisations (22 450 000)
Flux de trésorerie provenant
des investissements (22450 000)
Encaissement suite à
l'émission de l’action 22 967 500
Encaissement provenant de
l’emprunt 20 000 000
Remboursement de l'emprunt (4 000 000) (4 000 000) (4 000 000) (4 000 000) (4 000 000)
Flux de trésorerie provenant
des activités de financement 38 967 500
Trésorerie à l'ouverture de
l'exercice 105 882 500 176 655 700 263 592 440 353 046 668
Cumul 70 773 200 86 936 740 89 454 228 109 737 172
Trésorerie à la clôture de
l'exercice 105 882 500 176 655 700 263 592 440 353 046 668 462 783 840
Source : notre propre calcul, année 2009
La conduite financière du projet
65
D’après ce tableau, nous pouvons dire que la société a une trésorerie positive et
croissante en même temps. Les trésoreries cumulées traduisent la situation de trésorerie de la
société à chaque fin de période. La rentabilité commence à être confirmée. Voyons
maintenant le dernier état financier.
SECTION III : LES BILANS PRÉVISIONNELS
Le bilan donne une photographie instantanée de l’entreprise au dernier jour de l’exercice
écoulée. C’est un inventaire du patrimoine de l’entreprise. L’aspect positif du patrimoine
porte sur un ensemble de droit. Ces droits portent sur les objectifs réels (construction,
terrain,…etc.) et constituent des droits de propriété, mais ils peuvent porter aussi sur les
droits, sur d’autres personnes (clients auxquels on a consenti un délai de paiement…) ce sont
les droits de créance. L’ensemble des droits de propriété et de créance constitue l’actif. L’actif
se trouve à gauche du bilan. L’ensemble des engagements contractés à des tiers, pour la
plupart, est les apports de richesse qui constituent le passif. Ce passif se trouve à droite du
bilan. Le bilan de clôture de l’exercice N deviendra le bilan d’ouverture de l’exercice N +1
(c’est le principe de continuité de l’exercice selon le PCG 2005). C’est pour cela que nous
n’établissons pas tous les bilans d’ouverture.
L’actif du bilan est composé de :
Immobilisation : Cf. tableau N° 17 nature et coût des investissements.
Disponibilité : Total passif – Total actif non courant.
Capital : Apport en nature, évalué à Ar 99.400.000 et apport en
numéraire d’Ar 22.967.500.
Amortissements : C’est le montant du cumul des amortissements Cf. tableau
N°21
Résultat net : C’est le résultat de l’exercice en question Cf. le tableau N° 28
Dettes à LMT : C’est le montant du capital restant du Vo – Amortissement Cf.
Tableau N° 26 (plan de remboursement de l’emprunt).
Le passif courant est constitué par l’IBS (Cf. avant dernier du tableau du compte de
résultat). Nous allons montrer par les tableaux ci-après les bilans de clôture de chaque année
d’exercice.
La conduite financière du projet
66
Tableau n° XXVII: Bilan prévisionnel de la première année (montant en Ariary)
Actif Brut Amortissement Montant net Passif Montant net
Actif non courant Capitaux
propres
Immobilisation
Incorporelle Capital 122 367 500
Frais de
développement 400 000 80 000 320 000
Apport en
nature 99 400 000
Immobilisation
corporelle
Apport en
numéraire 22 967 500
Terrain 8 000 000 8 000 000 Résultat net 52 992 000
Construction 20 000 000 1 800 000 18 200 000 Report à
Nouveau -
Installation 400 000 80 000 320 000 Total Capitaux
propres 175 359 500
MMB 650 000 117 000 533 000 Passif non
courant
Matériel Info 1 000 000 180 000 820 000 Emprunts et
dettes 16 000 000
Matériel de
transport 91 400 000 16 452 000 74 948 000
Total passif
non courant 16 000 000
Total actif non
courant 121 850 000 18 709 000 103 141 000
Passifs
courants
Disponibilité 105 882 500 105 882 500 IBS 17 664 000
Total actif
courant 105 882 500 105 882 500
Total passif
courant 21 196 800
Source : Notre propre calcul, année2009
La conduite financière du projet
67
Tableau n° XXVIII: Bilan prévisionnel de la deuxième année (montant en Ariary)
Actif Brut Amortissement Montant net Passif Montant Net
Actif non courant Capitaux propres
Immobilisation
Incorporelle Capital 122 367 500
Frais de
développement 400 000 160 000 240 000 Apport en nature 99 400 000
Immobilisation
corporelle Apport en numéraire 22 967 500
Terrain 8 000 000 8 000 000 Résultat net 57 945 750
Construction 20 000 000 3 600 000 16 400 000 Report à Nouveau 49 459 200
Installation 400 000 160 000 240 000 Total Capitaux
propres 225 909 400
MMB 650 000 234 000 416 000 Passif non courant
Matériel
Informatique 1 000 000 360 000 640 000 Emprunts et dettes 12 000 000
Matériel de transport 91 400 000 32 904 000 58 496 000 Total passif non
courant 12 000 000
Total actif non
courant 121 850 000 37 418 000 84 432 000 Passifs courants
Disponibilité 176 655 700 176 655 700 IBS 19 315 250
Total actif courant 176 655 700 176 655 700 Total passif
courant 23 178 300
Total actifs 298 505 700 37 418 000 261 087 700 Total passifs 261 087 700
Source : Notre propre calcul, Année, 2009
La conduite financière du projet
68
Tableau n° XXIX : Bilan prévisionnel de la troisième année (montant en Ariary)
Actif Brut Amortissement Montant net Passif Montant Net
Actif non courant Capitaux propres
Immobilisation
Incorporelle Capital 122 367 500
Frais de
développement 400 000 240 000 160 000 Apport en nature 99 400 000
Immobilisation
corporelle Apport en numéraire 22 967 500
Terrain 8 000 000 8 000 000 Résultat net 71 554 530
Construction 20 000 000 5 400 000 14 600 000 Report à Nouveau 103 541 900
Installation 400 000 240 000 160 000 Total Capitaux
propres 297 463 930
MMB 650 000 351 000 299 000 Passif non courant
Matériel info 1 000 000 540 000 460 000 Emprunts et dettes 8 000 000
Matériel de
transport 91 400 000 49 356 000 42 044 000
Total passif non
courant 8 000 000
Total actif non
courant 121 850 000 56 127 000 65 723 000 Passifs courants
Disponibilité 263 592 440 263 592 440 IBS 23 851 510
Total actif courant 263 592 440 263 592 440 Total passif courant 28 621 812
Total actif 385 442 440 56 127 000 329 315 440 Total passif 329 315 440
Source : Notre propre calcul année, 2009
La conduite financière du projet
69
Tableau n° XXX : Bilan prévisionnel de la quatrième année (montant en Ariary)
Actif Brut Amortissement Montant net Passif Montant Net
Actif non
courant
Capitaux
propres
Immobilisation
Incorporelle Capital 122 367 500
Frais de
développement 400 000 320 000 80 000 Apport en nature 99 400 000
Immobilisation
corporelle
Apport en
numéraire 22 967 500
Terrain 8 000 000 8 000 000 Résultat net 77 525 280
Construction 20 000 000 7 200 000 12 800 000 Report à
Nouveau 170 326 128
Installation 400 000 320 000 80 000 Total Capitaux
propres 370 218 908
MMB 650 000 468 000 182 000 Passif non
courant
Matériel
Informatique 1 000 000 720 000 280 000
Emprunts et
dettes 4 000 000
Matériel de
transport 91 400 000 65 808 000 25 592 000
Total passif non
courant 4 000 000
Total actif non
courant 121 850 000 74 836 000 47 014 000 Passifs courants
Disponibilité 353 046 668 353 046 668 IBS 25 841 760
Total actif
courant 353 046 668 353 046 668
Total passif
courant 25 841 760
Total actifs 474 896 668 74 836 000 400 060 668 Total passifs 400 060 668
Source : Notre propre calcul année, 2009
La conduite financière du projet
70
Tableau n° XXXI: Bilan prévisionnel de la cinquième année (montant en Ariary)
Actif Brut Amortissement Montant net Passif Montant Net
Actif non courant Capitaux propres
Immobilisation
Incorporelle Capital 122 367 500
Frais de
développement 400 000 400 000 - Apport en nature 99 400 000
Immobilisation
corporelle
Apport en
numéraire 22 967 500
Terrain 8 000 000 8 000 000 Résultat net 94 528 713
Construction 20 000 000 9 000 000 11 000 000 Report à Nouveau 242 683 056
Installation 400 000 400 000 - Total Capitaux
propres 459 579 269
MMB 650 000 585 000 65 000 Passif non
courant
Matériel Info 1 000 000 900 000 100 000 Emprunts et dettes -
Matériel de
transport 91 400 000 82 260 000 9 140 000
Total passif non
courant -
Total actif non
courant 121 850 000 93 545 000 28 305 000 Passifs courants
Disponibilité 462 783 840 462 783 840 IBS 31 509 571
Total actif
courant 462 783 840 462 783 840
Total passif
courant 31 509 571
Total actif 584 633 840 93 545 000 491 088 840 Total passif 491 088 840
Source : Notre propre calcul, juin 2009
D’après ce tableau, nous pouvons dire que notre projet est rentable. L’analyse de
l’état financier n’est pas suffisante pour confirmer et mesurer la rentabilité du projet. Passons
alors à l’évaluation du projet.
La conduite financière du projet
71
CHAPITRE IV : L’ÉVALUATION DU PROJET
SECTION I : ANALYSE DE LA RENTABILITÉ DE L’ACTIVITÉ
« Le terme de rentabilité désigne la capacité qu’a une activité de dégager un revenu
supérieur à celui qui a été engagé pour mener à bien cette activité ».1 Il s’agit donc d’une
notion étroitement liée à l’effort fourni par l’entreprise. Pour mieux analyser la rentabilité de
notre projet, nous allons voir dans cette section :
- l’analyse de la CAF ;
- l’Analyse du SR.
§1 - La CAF
La CAF constitue un flux de ressources généré par l’entreprise au cours de l’exercice,
et qui restera à sa disposition lorsque tous les produits de la période qui doivent entrainer une
rentré de trésorerie auront été encaissés, et lorsque toute les charges qui doivent entrainer une
source de trésorerie auront été décaissées.
A - Mode de calcul de la CAF
Il existe deux manières pour le calcul de la CAF :
Se calcul à partir de l’EBE, les produits encaissables et les charges
décaissables, d’où la formule suivante :
CAF = EBE + produits encaissables (sauf produit de cession) – charges
décaissables.
Le calcul à partir du résultat net et de l’amortissement.
CAF = Résultat net + charges non décaissables (amortissement, valeur comptable
des actifs cédés) – produit non encaissable.
Pour notre étude, nous retenons la deuxième formule. Voici le tableau qui récapitule le
calcul de la CAF.
1 Jacques GENERAUX Economie politique, concepts de base et comptabilité nationale, 4è édition, 2006, Page : 28.
La conduite financière du projet
72
Tableau n° XXXII: Calcul de la CAF
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Résultat net 52992000 57945750 71554530 77525280 94528713
Dotation aux
amortissements 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000
CAF 71701000 76654750 90263530 96234288 113237713
Source : notre propre calcul année ,2009
Lorsque la CAF est grande, l’activité devient rentable. Le calcul de la CAF permet à
notre projet de faire face à ses dettes. Nous pouvons conclure que notre projet est rentable car
la CAF augmente d’une année à l’autre.
§2 – L’analyse du SR
Le point mort appelé encore le seuil de rentabilité est le niveau d’activité d’une
entreprise au bout duquel l’entreprise ne réalise ni profit, ni déficit, d’où le résultat est nul. A
ce moment là, le chiffre d’affaires couvre les charges fixes et variables. Pour le calcul du seuil
de rentabilité, nous avons intérêt à distinguer les charges variables et les charges fixes. Les
charges de structure appelées « couts fixes » sont constituées par les dépenses indépendantes
du volume d’activité réalisée, et les coûts variables sont représentés par des dépenses liées
étroitement au volume de l’activité, aux quantités vendues. La répartition des charges
variables et des charges fixes est donc représentée par le tableau ci-dessous
La conduite financière du projet
73
Tableau n° XXXIII: La répartition des charges variables et des charges fixes
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
CHARGES
VARIABLES
Matières
consommables 160 000 160 000 180 000 180 000 200 000
Entretien et réparation 4 000 000 4 500 000 5 000 000 5 500 000 6 000 000
IBS 25% 17664000 19315250 23851510 25841760 31509571
Imprévus 100 000 100 000 120 000 120 000 140 000
Total charges
variables 21924000 24075250 29151510 31641760 37849571
CHARGES FIXES
Carburant 1 265 400 1 265 400 1 265 400 1 265 400 1 265 400
Eau et électricité 600 000 620 000 640 000 660 000 680 000
Publicité 320 000 320 000 300 000 300 000 280 000
PTT 60 000 75 000 89 000 105 000 125 000
Primes d'assurance 980 000 980 000 1 020 000 1 020 000 1 060 000
Charges sociales 32 709 600 32 709 600 35 980 560 35 980 560 39 578 616
Impôts et taxes 840 000 840 000 1 050 000 1 050 000 1 260 000
Intérêts 3 600 000 2 880 000 2 160 000 1 440 000 720 000
Amortissement 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000
Total charges fixes 59 084 000 58 399 000 61 213 960 60 529 960 63 678 016
Source : notre propre calcul ; année2009
La formule du SR est :
Avec :
SR =Seuil de rentabilité
CA = Chiffre d’Affaires
CF = Coût Fixe
M/CV = Marge sur coût variable d’où M/cv = CA – CV
CA x CF SR = M/CV
La conduite financière du projet
74
Le calcul du SR en valeur et en période est résumé par le tableau ci-après :
Tableau n° XXXIV: Le calcul du seuil de rentabilité
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Chiffre d'affaires 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
Total charges
variables 21924000 24075250 29151510 31641760 37849571
Marge sur couts
variables 112076000 116344750 132768490 138055240 158206729
Coûts fixes 59 084 000 58 399 000 61 213 960 60 529 960 63 678 016
SR en valeur 70641850 70483520 74654494 74403207 78912422
SR en période 6,33 6,02 5,53 5,26 4,83
Source : notre propre calcul, année 2009
Nous remarquons que les SR ont tendance à diminuer au cours des 5années. Pour les
SR en valeur, le SR est facilement atteint par l’entreprise. Pour le SR en période, lé point mort
est atteint par notre projet dans une période de 6 mois et 10 jours pour la première année
d’exploitation.
SECTION II : ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET
Pour évaluer financièrement notre projet nous utilisons deux méthodes d’évaluation à
savoir :
- les outils des évaluations ;
- l’analyse à partir du ratio.
§1 - Les outils des évaluations
Les outils des évaluations sont caractérisés par les quatre outils suivants :
- la VAN ;
- le TRI ;
- l’IP ;
- la DRCI.
La conduite financière du projet
75
A – La VAN
La valeur actuelle nette (VAN) est la différence entre le cash flow actualisé, cumulé et
le capital investi. « La notion de valeur actuelle nette occupe une place centrale dans la
méthode de sélection et d’évaluation financière appliquée au projet d’investissements »1. Elle
nous permet de savoir si l’investissement est acceptable ou non par le cash flow au moment
de l’évaluation à l’aide du taux d’intérêt de l’emprunt.
La formule de la VAN est représentée par la formule suivante :
VAN = ∑ cash-flow actualisé – Investissement
Avec :
Io = Investissement initial
T = taux d’actualisation, avec t =18%
Cn = Cash flow de l’année avec p variant de 1à5
N = durée d’exploitation
La VAN peut être positive, négative ou nulle. Pour trouver la VAN, nous devons
calculer le cash flow actualisé.
Si la VAN est supérieure à 0, l’investissement en question a une rentabilité supérieure
au taux exigé.
Si la VAN est nulle, l’investissement à une rentabilité égale au taux exigé.
Si la VAN est négative, l’investissement en question à une rentabilité inférieure au
taux exigé. La VAN positive constitue un outil de sélection du projet. Mais entre plusieurs
projets, la VAN qui a une valeur plus élevée est le plus rentable. Pour trouver la VAN, nous
allons mettre en évidence le flux net dégagé par le projet.
1 Mohajy ANDRIANTIANA, Cours politique financière, en 4e année gestion, université de Toamasina, 2006
VAN = ∑∑∑∑ Cn (1 + t)-n - Io
La conduite financière du projet
76
Tableau n° XXXV: Calcul des cash-flows (montant en ariary).
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Chiffre d'affaires 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
Charges de
fonctionnement 41 035 000 41 570 000 45 644 960 46 180 960 50 589 016
Amortissement 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000
Intérêts 3 600 000 2 880 000 2 160 000 1 440 000 720 000
Résultats avant
Impôt 70 656 000 77 261 000 95 406 040 103 367 040 126 038 284
IR 25% 17664000 19315250 23851510 25841760 31509571
Résultat net 52992000 57945750 71554530 77525280 94528713
Amortissement 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000 18 709 000
CAF1 71701000 76654750 90263530 96234288 113237713
Remboursement 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000
Reprise au FRI 20 517 500
Valeur résiduelle 11 305 000
Cash flow 67 701 000 72 654 750 86 263 530 92 234 288 141 060 213
Source : notre propre calcul, année2009
On constate que ce projet dégage un flux net de trésorerie positive, c'est-à-dire que
notre projet est rentable et durable. Le tableau ci-après représente la détermination du cash
flow actualisé au taux de 20%.
1 CAF = Résultat net + Dotation aux amortissements
La conduite financière du projet
77
Tableau n° XXXVI: Détermination du cash flow actualisé au taux de 20%
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Cash flow 67701000 72654750 86263530 92234288 14060213
Coefficient
d’actualisation 0,8333333 0,694444 0,578704 0,482259 0,401878
Cash flow actualisé 56417498 50454655 49921050 44480815 56688996
Cumul 56 417 498 106 872 153 156793203 201274018 257963014
Source : notre propre calcul, année 2009
Le cash flow est obtenu multipliant le coefficient d’actualisation par la CAF d’une
année N par exemple.
Nous prenons comme exemple l’année N.
Cash Flow actualisé = 67701000 x 0, 833333
Cash Flow actualisé = 56417498
La VAN est obtenu en faisant la différence entre le cash flow actualisé cumulé qui est
de l’ordre d’Ar 257963014, et la somme des capitaux investis qui est égale à Ar 146051800.
D’où, VAN = 257963014 - 142 367 500
La VAN trouvée est positive, soit un gain d’Ar 115 595 514. La VAN mesure le gain
absolu que l’investisseur pourrait obtenir dans la mise en œuvre du projet. Le projet a une
rentabilité supérieure à 20%. La rentabilité du projet est toujours confirmée.
B - Le TRI
Le TRI est le taux d’actualisation t pour lequel il y a équivalence entre le cash flow
actualisé cumulé et la somme du capital investi. Il est le taux d’actualisation qui ramène la
VAN à zéro.
Il peut être obtenu en utilisant la formule suivante :
TRI VAN = 0
TRI ∑ Cn (1 + x) – n = Io
Cn : Cash-flow à la période n
x : C’est le taux (TRI) qui annule la VAN.
I0 : Investissement initial
VAN = Ar 115 595 514
La conduite financière du projet
78
Pour trouver le taux d’actualisation t, nous avons employé la méthode interpolation
qui est la plus fréquemment utilisée. Pour pouvoir entreprendre un tel projet, entre deux ou
plusieurs projets, la décision s’oriente toujours vers celui qui a le TRI le plus élevé. Si le taux
d’actualisation est élevé, la VAN diminue, par contre si le taux d’actualisation est bas, la
VAN augmente. Pour trouver la VAN négative, nous prenons le taux d’actualisation de 50%.
Le tableau ci-après récapitule le calcul du cash flow.
Tableau n° XXXVII: Détermination du cash flow au taux de 50%
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Cash flows 67 701 000 72 654 750 86 263 530 92 234 288 141 060 213
Coefficient
d'actualisation 0,6666670 0,444444 0,296296 0,197531 0,131687
Cash flows
actualisé 45134022 32290968 25559539 18219131 18575796
Cumul 45 134 022 77 424 990 102 984 529 121 203 660 139 779 456
Source : notre propre calcul, année 2009
Le cash flow de l’année est calculé de la manière suivante :
Cash flow = 67701000 x 0,666.667
Cash flow = 45.134. 022
VAN = 139 779 456 – 142 367 500
20% < TRI < 50%
-2588044 < 0 < 115595514
115595514 – 0 20 - TRI
TRI = =
115595514+ 2588044 20 – 50
(-30) x 0, 9781= 20 – TRI
-29,34 = 20 – TRI
On a trouvé un TRI égal à 49,34%. Nous devons retenir ce projet puisque son
rendement permet de compenser largement le coût des ressources et d’enrichir l’entreprise.
Plus l’écart entre les deux taux (TRI, - to) est grand, plus l’investissement est rentable. Pour le
VAN = - 2 588 044
TRI = 49,34%
La conduite financière du projet
79
cas de notre projet, nous disposons d’une marge de sécurité de 29,34%, ce qui nous permettra,
le cas échéant, de nous endetter d’avantage.
C - Indice de profitabilité
L’indice de profitabilité est le quotient entre la somme du cash flow actualisé, et le
capital investi. L’IP nous permet de connaitre une marge bénéficière obtenue par un
investissement d’un Ariary.
Soit la formule suivante :
Le taux de la marge t’où la valeur du profit est égale à la différence entre la valeur de
l’indice de profitabilité et la valeur unitaire (1).
Soit t’= IP-1
La rentabilité est donc la comparaison de l’indice de profitabilité et de la valeur
unitaire (1). Appliquons la formule précédente pour faire l’application numérique.
257963014
IP =
142 367 500
IP =1,81
Nous pouvons tirer de ce résultat le taux de profit t’ que nous aurons obtenu en faisant
la différence entre le résultat et la valeur unitaire.
Soit t’ = 0,81
Nous allons voir maintenant le dernier outil d’évaluation.
D - Le DRCI
Le DRCI est le délai au bout duquel l’investissement sera récupéré par l’encaissement
des cash flow. Il correspond au délai au bout duquel les flux de trésorerie générés par
l’investissement de remboursement des capitaux investis. D’après le calcul du cash flow
actualisé, l’investissement d’Ar 142 367 500 sera récupéré entre la deuxième et la troisième
année d’exploitation. Nous avons adopté le calcul suivant.
Dans ce projet, les inéquations ci-dessous traduisent la définition :
2 < DRCI < 3
∑ (cash-flows actualisé) ∑ Cn (1 + t)-n IP = =
Investissement I0
La conduite financière du projet
80
106872153 < 142.367.500 < 156793203
156793203 – 142 367 500 3 - DRCI
DRCI = =
156793203 – 106872153 3 – 2
3 – DRCI = 0,2890
DRCI = 2, 71
Année = 2
Mois = 0,71 x 12 = 8
Jours = 0,52 x 30 = 15
Le projet est rentable si le DRCI est plus court. Les capitaux investis seront récupéré le
15 Septembre de l’année N+2. Notre projet est rentable et profitable car les capitaux investis
seront récupérés avant la date de prévision. La rentabilité du projet.
§2 - Analyse à partir des ratios
Le ratio est le rapport entre les 2 grandeurs caractéristiques de gestion. Il berce la vie
des entreprises et l’analyse de leurs activités. Les directions financières, les banquiers, les
investisseurs en déploient des batteries lorsqu’il s’agit d’apprécier la qualité, la valeur, les
perspectives d’avenir d’une entreprise.
A - Ratio de solvabilité de l’entreprise
Le ratio de solvabilité de l’entreprise est obtenu à partir du rapport entre les charges
financières et les chiffre d’affaires. La formule est la suivante :
Nous allons montrer par le tableau ci-après le calcul du ratio de solvabilité de
l’entreprise.
DRCI = 2 ans 8 mois 15 jours
Charges financières RSE =
Chiffre d’affaires
La conduite financière du projet
81
Tableau n° XXXVIII: Calcul du ratio de solvabilité de l’entreprise
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Charges financières 3 600 000 2 880 000 2 160 000 1 440 000 720 000
Chiffre d'affaires 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
RSE 0,027 0,021 0,013 0,008 0,004
Source : notre propre calcul, année2009
D’après ce tableau, nous remarquons que la valeur des ratios diminue d’une année à
l’autre, et les charges financières ne représentent qu’une partie du chiffre d’affaires. Cela
confirme la solvabilité de l’entreprise vis-à-vis des banques.
B - La marge commerciale
Ce ratio permet de mesurer l’importance du résultat par rapport au chiffre d’affaires. Il
peut être donné par la formule suivante :
Le calcul de ce ratio est représenté par le tableau ci-dessous.
Tableau n° XXXIX: calcul de ratio sur la marge commerciale
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Résultat net 52992 000 57 945 750 71 554 530 77 525 280 94 528 713
Chiffre d'affaires 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
RMC 0,39 0,41 0,44 0,46 0,48
Source : notre propre calcul, juillet 2009
C - La rentabilité financière
Ce ratio mesure le poids du résultat net face aux capitaux propres. La formule peut être
résumée comme suit :
Le tableau suivant nous montre le calcul du ratio de rentabilité financière
Résultat net MC =
CA
Résultat net RF =
CP
La conduite financière du projet
82
Tableau n° XL: calcul du ratio de rentabilité financière
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Résultat net 52992000 57945750 71554530 77525280 94528713
Capitaux propres1 171 826 700 225 909 400 292 693 628 365 050 556 453 277 355
RF 0,31 0,25 0,24 0,21 0,20
Source : notre propre calcul, juillet 2009
La rentabilité des capitaux propres a un niveau excellent. On compare ces différents
taux au taux de déplacement ou au taux du marché des capitaux (10%).
D - Ratio d’indépendance financière
Ce ratio indique dans quelle mesure la société travaille avec ses fonds propres. Il
exprime le degré d’indépendance vis à vis de ses créances permanents. La banque exige que
ce ratio soit supérieur à 5.
La formule peut être présentée comme suit :
Nous allons montrer le tableau qui récapitule le calcul du ratio d’indépendance
financière :
Tableau n° XLI: calcul du ratio d’indépendance financière
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Capitaux propres 171 826 700 225 909 400 292 693 628 365 050 556 453 277 355
Capitaux
permanents2 187 826 700 237 909 400 300 693 628 369 050 556 453 277 355
RIF 0,91 0,95 0,97 0,99 1,00
Source : notre propre calcul, année 2009
Les ratios pendant les 5années d’exercice sont tous supérieurs à 0,5. La banque peut
nous octroyer au crédit pour notre société.
E - Ratio de liquidité générale
Ce ratio indique si l’entreprise assez de liquidité, et pourra faire face à ses échéances
les plus proches. On compare les actifs nets à CT aux dettes à CT pour obtenir ce ratio. Il
permet aussi de suivre le fonds de roulement dans le temps. La formule est donc la suivante :
1 Capitaux propres = Capital +Reserve+Résultat 2 Capitaux permanents = Capitaux propres +Dettes financières a long et moyen terme
Capitaux propres RIF =
Capitaux permanents
La conduite financière du projet
83
Ce ratio exige que ce taux doive être supérieur à 1 pour que l’actif courant puisse
couvrir les dettes à court terme. Si ce ratio est inférieur à 1, les dettes à court terme de cette
société peuvent financer les stocks et même une partie des actifs non courants. L’application
numérique est représentée ci-dessous :
Tableau n° XLII: calcul du ratio de liquidité générale
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Actif moins d'un an 105 882 500 176 655 700 263 592 440 353 046 668 462 783 840
Dettes moins d'un
an 21 196 800 23 178 300 28 621 812 31 010 112 37 811 485
RLG 5,00 7,62 9,21 11,38 12,24
Source : notre propre calcul, année2009
Pour le cas de notre projet, les ratios sont tous supérieurs à 5, cela veut dire que notre
trésorerie peut couvrir les dettes à court terme.
F - Le ratio sur la valeur ajoutée
La valeur ajoutée mesure la contribution de l’entreprise à l’activité économique
générale. Elle est l’un des éléments le plus significatif de la contribution réelle d’une
entreprise à l’économie nationale. La formule du ratio sur la valeur ajoutée est :
Le calcul est représenté comme suit :
Tableau n° XLIII: Calcul de ratio sur la valeur ajo utée
RUBRIQUE N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4
Valeur ajoutée 126 614 600 132 499 600 153 425 600 160 666 600 186 445 900
Production 134 000 000 140 420 000 161 920 000 169 697 000 196 056 300
RVA 0,945 0,944 0,948 0,947 0,951
Source : notre propre calcul, année 2009
Nous remarquons que le ratio sur la valeur ajoutée représente plus de la moitié de la
production. Notre projet a une importance dans le cadre du développement de l’économie,
plus précisément sur le plan macro-économique.
Actif moins d’un an RLG = Dettes moins d’un an
VA RVA = Production
La conduite financière du projet
84
SECTION III : EVALUATION SOCIALE
§1 - La répercussion sur la caisse de l’Etat
Ce projet contribue à la vie économique de la CUT ainsi que au développement de
notre pays. Grace aux impôts et taxes professionnelles versés auprès des centres fiscaux, ils
alimentent la caisse de l’état, et cela permet au gouvernement de réaliser son programme de
développement. Les exploitations commerciales génèrent des valeurs ajoutées qui permettent
d’augmenter la consommation future et de faire obtenir des devises à Madagascar par
l’intermédiaire des différents touristes qui vont arriver et louer nos voitures.
§2 - Le bien être social
Le projet a pour rôle de rendre service à nos clients afin d’apporter une solution aux
problèmes de location de voitures et d’augmenter le nombre des agences de location de
voitures qui n’arrivent pas à satisfaire la demande des clients.
En général, l’implantation de ce projet favorise la création d’emplois. Par conséquent,
il résout le problème de chômages. Les personnes qui vont travailler dans notre société
bénéficierons du bien être de notre projet, car nous offrons des emplois à des catégories de
personnes. D’autres personnes ou entreprises vont également travailler avec nous, mais ce
n’est pas notre société qui va les recruter comme personnel, mais nous collaborerons avec eux
pour qu’ils puissent être nos fournisseurs.
§3 - Le développement touristique
Ce projet a pour but de développer le tourisme à Toliara. La création de ce projet
améliorera l’activité touristique car notre société constituera une infrastructure touristique. La
présence des voitures avec des chauffeurs guides touristiques permettront de découvrir les
lieux touristiques de la ville et ses environs. Les agences de location de voitures sont encore
rares à Toliara; notre projet apporte des solutions face à la rareté des agences de location de
voitures pour le développement touristique.
85
CONCLUSION
En guise de conclusion, nous avons effectué cette recherche dans l’objectif de relancer
le secteur tourisme à partir de la création d’infrastructures touristiques, plus précisément la
création d’une agence de location de voiture. Le tourisme figure parmi les principales sources
de devises étrangères pour l’économie malgache. Les recettes générées par le secteur tourisme
est de 184millions US$ en 2005. Il est alors important d’élargir le réseau des agences
touristiques. Ce projet prend la forme juridique SARL en vue de louer des voitures dans la
commune urbaine de Toliara. Tout au long de ce travail, nous avons démontré la faisabilité,
l’importance, et la rentabilité de ce présent projet. La mise en place du projet nécessite
146051800 dont l’apport en nature des associés est d’Ar 99400000 et l’apport en numéraire
des associés s’élève à Ar 26651800, et le reste sera financé par un emprunt d’Ar 20 000 000.
Sur le plan technique, pour satisfaire les clients et aussi pour faire face à la
concurrence, les matériels et équipements que nous allons utiliser seront donc des matériels et
équipements sophistiqués et modernes. Commercialement, nous avons sur le marché de
location de voiture 3 gammes à savoir les voitures légères, les 4x4 et les minibus qui sont
estimés à 28,92 de la part de marché disponible. Pour le cas de notre étude, nous occupons
une part de marché de 18,54%. Le marché de location de voitures n’est pas encore saturé, et
l’offre n’arrive pas à satisfaire la demande.
Sur le plan financier, notre projet est rentable. Nous avons analysé à partir des
différents critères de rentabilité et l’évaluation financière, la rentabilité de notre projet. Du
point de vu national, la mise en place du projet fournira une valeur ajoutée importante
susceptible d’accroitre les recettes de l’Etat et des collectivités locales par le biais du
paiement des impôts et taxes. En plus, il pourra résoudre le problème de chômage. Il est
admis que le tourisme constitue un moteur de développement économique. Les bougies qui
feront démarrer ce moteur sont les investissements en infrastructures. La mise en place de ce
projet est primordiale du fait que ce projet contribue au développement du secteur tourisme et
au développement de notre pays par le biais de l’investissement. La politique de
l’investissement en entreprise se rapporte au cinquième défi à relever dans l’engagement 6 du
MAP.
Le secteur public doit assurer la promotion des investissements. L’Etat doit jouer un
rôle de facilitateur d’investissement. Il doit être inventif pour inciter les investissements
locaux et étrangers à venir.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES GENERAUX
� ABADIE Jean-Pierre : PME –Artisans : comment établir le diagnostic et le
plan de financement de notre entreprise, 1983 page : 259
� ANITA Brattina, Journal d’une création d’entreprise, 1996, page : 278
� CHANTAL Bussenault, MARITINE Pretet, Economie et gestion de
l’entreprise, 3è édition, 2002, page : 236
� DENNIS Pettigrew, Marketing, deuxième édition, 2000, page : 438
� DON Helbriegel - JOHN Slocum - RICHARD Woodam, Management des
organisations, 1ère édition, 9è tirage 2002, page : 693
� DUSSART Christian, Comportement du consommateur et stratégie de
marketing, 1999, page : 554
� EDITH Glinger, Gestion financière de l’entreprise, Mémontos Dalloz, page :
188
� FIELDER Hayat, Force de vente, édition Foucher, Paris, 1990, page : 216
� GREGORY Pierres, marketing deuxième édition, 1996, page : 205
� HANNEDOUCHE (J), Comptabilité et administration financière : corrigés
1990, page : 127
� JACQUES Généraux, économie politique, micro économie, 4è édition, 2007,
page : 159
� JACQUES Généraux, économie politique, concepts de base et comptabilité
nationale ,4è édition, 2006, page : 159
� LAUNOIS Serge, Comptabilité financière, page : 20
� MINTZBERG Henry, Le Manager au quotidienne, les 10 rôles du cadre,
édition 2002, page : 220
� PHILIP Kotler et BERNARD Dubois, Marketing management, 6è édit, 1998,
page : 741
� THIERRY Guillot et STEPHANE le Gars, comptabilité et gestion, édition
Dalloz, 1994, page : 441
II. COURS DISPENSES A LA FACULTE DE GESTION ET DOCUMENTS
� ANDRIANTIANA Mohajy, « Cours de finances des Entreprises et politique
financière », 3ème année et 4ème année gestion, Université de Toamasina, 2005 – 2007.
� HORACE Gatien, « Cours de Management II », 4ème année gestion, Université
de Toamasina, 2006 – 2007.
� RAVELOSON Vololonirina, « Cours de gestion budgétaire », et gestion
comptable, 3ème année gestion, Université de Toamasina, 2003 – 2004.
III. DOCUMENTS DIVERS
� Centre d’information et économique, GUIDE de la création d’entreprise a
Madagascar, Edition CITE-Novembre 2002, page : 190
� MADAGASCAR ACTION PLAN, 2007 – 2012, page : 112
IV. WEBLIOGRAPHIES
� www.plaisir de partir.com
� www.3dMadagascar.com
� www.Tourisme – Madagascar.com
� Travel Agency/Avertissement aspk – 43k
ANNEXES
ANNEXE I
Tableau d’Amortissement du frais de développement
Vo : Valeur d’origine
VNC : Valeur nette comptable
a : Annuité
t : taux d’amortissement
n : durée d’utilisation
t = 20%
Vo = 400.000 a = Vo x t = 80.000
Mode : Linéaire
Année Vo Annuité Amortissement
cumulé
VNC
1 400.000 80.000 80.000 320.000
2 400.000 80.000 160.000 240.000
3 400.000 80.000 240.000 160.000
4 400.000 80.000 320.000 80.000
5 400.000 80.000 400.000 0
Notre propre calcul, mai 2008
Tableau d’amortissement de construction
Vo : Valeur d’origine d’où Vo= 20.000.000
BA : Base Amortissable
VNC : Valeur nette comptable
a : Annuité
t : taux d’amortissement
n : durée d’utilisation
t = 10%
BA = Vo – Valeur résiduelle (10% de la valeur d’origine)
Annuité = BA x t = 18.000.000 x 0,1 = 1.800.000
Mode : Linéaire
Année Vo BA Annuité Amortissement
cumulé
VNC
1 20.000.000 18.000.000 1.800.000 1.800.000 16.200.000
2 20.000.000 18.000.000 1.800.000 3.600.000 14.400.000
3 20.000.000 18.000.000 1.800.000 5.400.000 12.600.000
4 20.000.000 18.000.000 1.800.000 7.200.000 10.800.000
5 20.000.000 18.000.000 1.800.000 9.000.000 9.000.000
6 20.000.000 18.000.000 1.800.000 10.800.000 7.200.000
7 20.000.000 18.000.000 1.800.000 12.600.000 5.400.000
8 20.000.000 18.000.000 1.800.000 14.400.000 3.600.000
9 20.000.000 18.000.000 1.800.000 16.200.000 1.800.000
10 20.000.000 18.000.000 1.800.000 18.000.000 0
Notre propre calcul, mai 2008
Tableau d’amortissement en installation
Vo : Valeur d’origine
VNC : Valeur nette comptable
a : Annuité
t : taux d’amortissement
n : durée d’utilisation
a = Vo x t = 400.000 x 0,2 = 80.000
t = 20%
Mode : Linéaire
Année Vo Annuité Amortissement
cumulé
VNC
1 400.000 80.000 80.000 320.000
2 400.000 80.000 160.000 240.000
3 400.000 80.000 240.000 160.000
4 400.000 80.000 320.000 80.000
5 400.000 80.000 400.000 0
Source : notre propre calcul ; mai 2009
Tableau d’amortissement du matériel informatique
Vo : Valeur d’origine
BA : Base Amortissable
a : annuité
t : taux d’amortissement
n : durée d’utilisation
t = 20%
BA = Vo – Valeurs résiduelles (10% de la valeur d’origine)
Annuité = BA x t = 900.000 x 0,2 = 180.000
Mode : Linéaire
Année Vo BA Annuité Amt cumulé VNC
1 1000000 900000 180000 180000 720000
2 1000000 900000 180000 360000 540000
3 1000000 900000 180000 540000 360000
4 1000000 900000 180000 720000 180000
5 1000000 900000 180000 900000 0
Source : notre propre calcul, mai 2009
Tableau d’amortissement de matériel et mobilier de bureau
Vo : Valeur d’origine
BA : Base Amortissable
VNC : Valeur nette comptable
a : Annuité
t : taux d’amortissement
n : durée d’utilisation
t = 20%
BA = Vo – Values résiduelles (10% de la valeur d’origine)
Annuité = BA x t = 585.000 x 0,2 = 117.000.
Mode : Linéaire
Année Vo BA Annuité At cumulé VNC
1 650.000 585.000 117.000 117.000 468.000
2 650.000 585.000 117.000 234.000 351.000
3 650.000 585.000 117.000 351.000 234.000
4 650.000 585.000 117.000 468.000 117.000
5 650.000 585.000 117.000 585.000 0
Source : nos propres calculs, mai 2009
Tableau d’amortissement de matériel de transport
Vo : Valeur d’origine
BA : Base Amortissable
VNC : Valeur nette comptable
a : Annuité
t : taux d’amortissement
n : durée d’utilisation
t = 20%
BA = Vo – Valeurs résiduelles (10% de la valeur d’origine)
Annuité = BA x t = 82.260.000 x 0,2 = 16.452.000
Mode : Linéaire
Année Vo BA Annuité At cumulé VNC
1 91.400.000 82.260.000 16.452.000 16.452.000 65.808.000
2 91.400.000 82.260.000 16.452.000 32.904.000 49.356.000
3 91.400.000 82.260.000 16.452.000 49.356.000 32.904.000
4 91.400.000 82.260.000 16.452.000 65.808.000 16.452.000
5 91.400.000 82.260.000 16.452.000 82.260.000 0
Source : notre propre calcul, année 2009
ANNEXE II
EXTRAIT DE LA TABLE FINANCIERE
Table 2 : Valeur actuelle d’un capital 1 franc payable dans n période.
C = (1 + 1)-n
t = 20% (pour calculer le cash flow – flow actualisé et la VAN).
n 20%
1 0,833.333
2 0,694.444
3 0,578.704
4 0,282.559
5 0,401.878
Source : notre propre calcul, année 2009
t = 45% et 50% (pour calculer le TRI)
N 45% 50%
1 0,689.655 0,666.666
2 0,475.624 0.444.444
3 0,328.016 0,296.296
4 0,226.218 0,197.530
5 0,156.012 0,136.872
Source : notre propre calcul, année2009
ANNEXE III
CADRE LEGAL POUR LA CREATION D’UNE UNITE DE LOCATIO N DE
VOITURES
La création d'une telle unité de location de voitures doit obéir aux règles émanant du
Ministère chargé du tourisme. L’arrêté N° 4912/2001/MINTOUR présente en:
Article 8 : Les entreprises de location de voitures doivent disposer de cinq voitures au
minimum et d’un parking pour les contenir ou d’un parc automobile
L’exploitation de trois voitures est acceptée à l’ouverture de l’établissement. Le
nombre de cinq voitures doit être atteint au terme de deux années de mise en
service de l’entreprise.
Article 9 : Les entreprises de locations de voitures sont tenues d’affecter à chacune des
voitures, une carte d’exploitation délivrée par le Ministère chargé du tourisme ou
par l’autorité à qui il délègue son pouvoir. La carte, dont le modèle figure en
annexe III doit être disponible à tout contrôle.
Article 10 : En cas de cessation d’activité, la carte d’exploitation doit être remise au Ministère
chargé du Tourisme.
ANNEXE IV
CONDITIONS GENERALES DE LOCATION DE VOITURES
La location se fait par tranche de 24 heures. La location se fait uniquement
avec chauffeur. Par sécurité, il est conseillé de ne plus rouler entre 22 h00 et 5 h00 du matin,
sauf circonstances exceptionnelles autorisées par la grande aventure du Sud-ouest. Le loueur
n’est pas responsable des dégâts occasionnés par le non respect de ces règlements.
Les garanties en responsabilités civiles et personnes transportées sont incluses
dans le tarif. En revanche, l’assurance ne couvre pas les dommages causés au contenu des
véhicules (marchandises ou objets transportés).
Le carburant est à la charge des clients. Les véhicules sont livrés avec le plein
et doivent être rendus dans les mêmes conditions.
Tout véhicule doit être restitué à son point de départ.
Règlement : le montant total de la facture doit être régularisé avant le départ.
Moyens de paiement : espèces, ou chèques.
Les clients doivent communiquer au loueur les endroits où ils souhaitent se
rendre. Certaines catégories de véhicules ne peuvent pas emprunter toutes les routes et pistes
de Madagascar (exemple : les véhicules de catégories A ne peuvent pas se rendre à fort
Dauphin).
Remplacement du véhicule en cas de panne majeure : le loueur s’engage à
mettre à disposition du locataire un véhicule de remplacement dans un délai de 24 h à 72 h,
selon la localisation du véhicule. Les journées de location non consommées seront
remboursées.
LISTE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES SCHEMAS
Schéma n° 1: Organigramme ................................................................................................... 24
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique n° 1: Répartition des pêcheurs par types de pèches................................................ 14 Graphique n° 2: Pourcentage des espèces capturées selon leur nature .................................... 15
Graphique n° 3: La première étape de la vie de l’entreprise .................................................... 27 Graphique n° 4: la deuxième étape de la vie de l’entreprise .................................................... 27
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n° I: Evolution du trafic (en tonnes) ........................................................................... 14 Tableau n° II: Effectif du personnel ......................................................................................... 24 Tableau n° III: Le planning de production pour la première année ......................................... 30 Tableau n° IV: Production envisagée pendant 5 ans ................................................................ 30 Tableau n° V: Offre sur le marché ; 2009 ................................................................................ 32 Tableau n° VI : Répartition des touristes internationaux et nationaux .................................... 34 Tableau n° VII: Détermination des parts de marché (jour actif de voiture). ............................ 35
Tableau n° VIII: Parts de marché envisagées ........................................................................... 36 Tableau n° IX: les forces et les faiblesses des concurrents ..................................................... 37 Tableau n° X: Variation de prix (en Ar) .................................................................................. 42 Tableau n° XI: Prix envisagés .................................................................................................. 42 Tableau n° XIIPrix prévus pour les cinq années d’exercice .................................................... 44 Tableau n° XIII : Coûts des voitures (en Ar) ........................................................................... 48 Tableau n° XIV: Tableau récapitulatif des coûts des matériels et équipements (en Ariary) ... 48
Tableau n° XV: Récapitulation des charges pour la première année ....................................... 49
Tableau n° XVI : Répartition du montant des investissements ................................................ 50 Tableau n° XVII: Taux d’amortissement linéaire des immobilisations ................................... 51
Tableau n° XVIII : Récapitulation des amortissements des immobilisations .......................... 52
Tableau n° XIX: Les salaires annuels à payer .......................................................................... 54 Tableau n° XX : Tableau de la détermination de la charge du personnel ................................ 55
Tableau n° XXI : Récapitulation des charges d’exploitation au cours des cinq années .......... 56
Tableau n° XXII: Prévision de vente (en ariary)...................................................................... 57 Tableau n° XXIII: Plan de remboursement de l’emprunt(en Ar)............................................. 59
Tableau n° XXIV: Bilan d’ouverture (en Ar) .......................................................................... 60 Tableau n° XXV: Compte de résultats par nature (en Ariary) ................................................. 62 Tableau n° XXVI: Plan de trésorerie prévisionnel (en Ariary) ................................................ 64 Tableau n° XXVII: Bilan prévisionnel de la première année (montant en Ariary) ................. 66
Tableau n° XXVIII: Bilan prévisionnel de la deuxième année (montant en Ariary) ............... 67
Tableau n° XXIX : Bilan prévisionnel de la troisième année (montant en Ariary) ................. 68
Tableau n° XXX : Bilan prévisionnel de la quatrième année (montant en Ariary) ................. 69
Tableau n° XXXI: Bilan prévisionnel de la cinquième année (montant en Ariary) ................ 70
Tableau n° XXXII: Calcul de la CAF ...................................................................................... 72 Tableau n° XXXIII: La répartition des charges variables et des charges fixes ........................ 73
Tableau n° XXXIV: Le calcul du seuil de rentabilité .............................................................. 74 Tableau n° XXXV: Calcul des cash-flows (montant en ariary). .............................................. 76
Tableau n° XXXVI: Détermination du cash flow actualisé au taux de 20% ........................... 77
Tableau n° XXXVII: Détermination du cash flow au taux de 50% ......................................... 78
Tableau n° XXXVIII: Calcul du ratio de solvabilité de l’entreprise........................................ 81 Tableau n° XXXIX: calcul de ratio sur la marge commerciale ............................................... 81 Tableau n° XL: calcul du ratio de rentabilité financière .......................................................... 82 Tableau n° XLI: calcul du ratio d’indépendance financière .................................................... 82 Tableau n° XLII: calcul du ratio de liquidité générale ............................................................. 83 Tableau n° XLIII: Calcul de ratio sur la valeur ajoutée ........................................................... 83
TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE.......................................................................................................................................................... 3
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................................. 4
LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES ......................................................................... 5
INTRODUCTION ............................................................................................................................................... 6
PREMIERE PARTIE : ETUDE CONCEPTUELLE DU PROJET .............................................................. 8
CHAPITRE I- PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET ..................................................................... 9
SECTION I : GÉNÉRALITÉS SUR LA VILLE DE TOLIARA ............................................................... 9
§1- Historique de la ville de Toliara ............................................................................................. 9
§2 - Situation géo-climatique .................................................................................................... 10
A – Géographie ............................................................................................................ 10
B - Climat .................................................................................................................... 11
C-Températures ........................................................................................................... 11
D- Les réseaux hydrographiques .................................................................................... 11
E- La faible pluviométrie ............................................................................................... 12
F- La pluie et le sol ........................................................................................................ 12
§3 - Situation démographique ................................................................................................... 13
§4 – Activités socio-économiques ............................................................................................. 13
A- Le port .............................................................................................................................. 13
B- La pêche et l’aquaculture .................................................................................................. 14
C- La fabrication du charbon ................................................................................................. 15
D – Artisanat .......................................................................................................................... 15
E – Industrie ........................................................................................................................... 16
F - Elevage .............................................................................................................................. 16
§5 - Le secteur tourisme ............................................................................................................ 17
§6-Les différents types de tourisme .......................................................................................... 17
A- Le tourisme balnéaire ....................................................................................................... 17
B- Tourisme balnéaire dans la ville de Toliara ....................................................................... 17
C- L’écotourisme .................................................................................................................... 17
D– Les produits du tourisme ................................................................................................. 17
a)- Musée des arts et traditions du sud Malgaches .......................................................... 18
b)- Musée régional de l’Université de Toliara ................................................................... 18
c)- Musée de la mer ou musée Rabesandratana .............................................................. 18
d)- Figuiers-Banian du Miary ............................................................................................. 18
e)- Les festivités culturelles ............................................................................................... 18
1. Lutte traditionnelle ou « Ringa » ............................................................................. 18
2. Chant et danse ......................................................................................................... 19
3. Les aires protégées privés ....................................................................................... 19
4. Le village des tortues ............................................................................................... 19
5 .Le parc Reniala ......................................................................................................... 19
6. Les aires protégées marines .................................................................................... 19
f)- Récifs coralliens ............................................................................................................ 19
g)- Formation des coraux................................................................................................... 20
SECTION II : RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX SUR LE PROJET .................................................. 20
§1- Caractéristiques du projet ................................................................................................... 20
A- Objectifs et stratégies adoptés pour le projet .................................................................. 20
a) Objectifs du projet ......................................................................................................... 20
b) Les stratégies ................................................................................................................ 20
B - Forme juridique ................................................................................................................ 21
C - Mission du projet ............................................................................................................. 22
a) Identification de la zone d’implantation ....................................................................... 22
§2 – Etude de l’environnement du projet de l’entreprise ........................................................ 22
A - Environnement interne .................................................................................................... 22
B - Environnement externe ................................................................................................... 23
SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET ......................................................... 23
§1 : Structures des ressources humaines .................................................................................. 23
§2 - Organigramme ................................................................................................................... 24
§3 - Mission du personnel ......................................................................................................... 25
A - Gérant ............................................................................................................................. 25
B – Comptable ....................................................................................................................... 25
C – Secrétaire hôtesse ........................................................................................................... 25
D – Chauffeurs guides............................................................................................................ 26
E – Agent de sécurité ............................................................................................................. 26
§4 - Le chronogramme des travaux et des activités .................................................................. 26
A – Préparation et mise en œuvre ....................................................................................... 26
B – Temps de réalisation ....................................................................................................... 26
C – Calendrier de réalisation ................................................................................................. 26
D – Gestion de temps adoptée .............................................................................................. 28
CHAPITRE II : ÉTUDE TECHNIQUE DU PROJET .................................................................................. 29
SECTION I : LES DIFFÉRENTES GAMMES DE PRODUITS .......................................................... 29
SECTION II : LA CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE ........................................................ 29
CHAPITRE III : ÉTUDE DE MARCHÉ ......................................................................................................... 31
SECTION I : MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE ............................................................................. 31
§1 - Mode de collecte des données .......................................................................................... 31
§2 - Etude des informations recueilles ...................................................................................... 31
SECTION II : ÉTUDE DE L’OFFRE ............................................................................................ 32
§1- Offre sur le marché ............................................................................................................. 32
§2 - Produits à offrir .................................................................................................................. 33
SECTION III : ÉTUDE DE LA DEMANDE .................................................................................. 33
§1 - Les clients cibles ................................................................................................................. 33
§2 - demandes de la CUT ........................................................................................................... 34
SECTION IV : ANALYSE DES CONCURRENTS .......................................................................... 34
§1 - Identification des concurrents ........................................................................................... 35
§2 - parts de marché ................................................................................................................. 35
A - Sur le marché .................................................................................................................. 35
B - Pour notre projet ............................................................................................................. 35
§3- Analyse des concurrents de notre projet ............................................................................ 36
CHAPITRE IV : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING ................................................................. 38
SECTION I : MARKETING MIX ............................................................................................... 38
§1 - Produit ................................................................................................................................ 38
§2 - Place ................................................................................................................................... 39
§3 - Promotion ........................................................................................................................... 39
A- Les relations publiques ..................................................................................................... 40
B – Publicité sur le lieu d’exploitation et sur les véhicules.................................................... 40
C - Publicité par l’intermédiaire des canaux de communication........................................... 40
D - Prix ................................................................................................................................... 40
a) En fonction des concurrents .......................................................................................... 41
b) En fonction des objectifs ............................................................................................... 42
c)- En fonction des couts ................................................................................................... 43
d) – Prix futurs ................................................................................................................... 44
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE FINANCIERE DU PROJET ..................................................... 45
CHAPITREI: ÉVALUATION DE L’INVESTISSEMENT ........................................................................... 46
SECTION I : NATURE ET COÛT DES INVESTISSEMENTS ........................................................... 46
§1- Les immobilisations ............................................................................................................. 46
A - Immobilisation incorporelle ............................................................................................. 47
B – Immobilisation corporelle ............................................................................................... 47
§2- Fonds de roulement initial .................................................................................................. 48
§3 - Investissement ................................................................................................................... 49
A - Amortissement ................................................................................................................. 50
a)- Définition ...................................................................................................................... 50
b)- Calculs préliminaires .................................................................................................... 50
SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION .............................................. 52
§1- Les charges d’exploitation ................................................................................................... 52
A - Matières consommables .................................................................................................. 52
B - Eau et électricité .............................................................................................................. 52
C - Publicité ............................................................................................................................ 52
D - Prime d’assurances ......................................................................................................... 53
E - Poste Télécommunication ............................................................................................... 53
F - Entretien et réparation .................................................................................................... 53
G - Le carburant .................................................................................................................... 53
H - Les impôts et taxes .......................................................................................................... 53
I - Les imprévus ...................................................................................................................... 53
J - Les charges du personnel .................................................................................................. 53
SECTION III : COMPTE DE GESTION POUR LES PRODUITS ...................................................... 57
CHAPITRE II : STRUCTURE DE FINANCEMENT .................................................................................. 58
SECTION I : FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS .............................................................. 58
§1- Le financement interne ....................................................................................................... 58
§2 - Le financement externe ..................................................................................................... 58
A- Le choix de l’organisme ..................................................................................................... 58
B - Les conditions d’octroi de crédit ...................................................................................... 59
a)- Les critères subjectifs ................................................................................................... 59
b)- Les critères objectifs .................................................................................................... 59
c)- Les conditions d’emprunts ........................................................................................... 59
SECTION II : LE BILAN D’OUVERTURE.................................................................................... 60
CHAPITRE III : LES ÉTATS FINANCIERS................................................................................................... 61
SECTION I : LES RÉSULTATS PRÉVISIONNELS ......................................................................... 61
SECTION II : PLANS DE TRÉSORERIE ...................................................................................... 63
SECTION III : LES BILANS PRÉVISIONNELS ............................................................................. 65
CHAPITRE IV : L’ÉVALUATION DU PROJET ......................................................................................... 71
SECTION I : ANALYSE DE LA RENTABILITÉ DE L’ACTIVITÉ ....................................................... 71
§1 - La CAF ................................................................................................................................. 71
A - Mode de calcul de la CAF ................................................................................................ 71
§2 – L’analyse du SR .................................................................................................................. 72
SECTION II : ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET .............................................................. 74
§1 - Les outils des évaluations ................................................................................................... 74
A – La VAN ............................................................................................................................. 75
B - Le TRI ................................................................................................................................ 77
C - Indice de profitabilité ....................................................................................................... 79
D - Le DRCI ............................................................................................................................. 79
§2 - Analyse à partir des ratios .................................................................................................. 80
A - Ratio de solvabilité de l’entreprise ................................................................................. 80
B - La marge commerciale ..................................................................................................... 81
C - La rentabilité financière ................................................................................................... 81
D - Ratio d’indépendance financière ..................................................................................... 82
E - Ratio de liquidité générale ............................................................................................... 82
F - Le ratio sur la valeur ajoutée ............................................................................................ 83
SECTION III : EVALUATION SOCIALE ..................................................................................... 84
§1 - La répercussion sur la caisse de l’Etat ................................................................................ 84
§2 - Le bien être social ............................................................................................................... 84
§3 - Le développement touristique ........................................................................................... 84
CONCLUSION .................................................................................................................................................. 85
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................................. 86
ANNEXES .......................................................................................................................................................... 88
LISTE DES ILLUSTRATIONS .........................................................................................................................96
LISTE DES SCHEMAS .....................................................................................................................................96
LISTE DES GRAPHIQUES .............................................................................................................................96
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................................................96