Upload
others
View
2
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Projet de ZAC sur l’ancien site du 42
Etude de potentiel en énergies renouvelables
Juin 2013
Projet de ZAC sur l’ancien site du 42°RT
Etude de potentiel en énergies renouvelables
SOMMAIREContexte et objet de l’étude1- Estimation des besoins
1-1 Données du projet1-2 La règlement thermique1-3 Hypothèses1-4 Synthèse des besoins
2- Potentiel EnR2-1 Méthodologie : première élimination2-2 La géothermie2-3 L’éolien2-4 Le solaire2-5 Le bois énergie
10003274-686439027 juin 2013
2-5 Le bois énergie2-6 Les réseaux de chaleur existants2-7 Récupération de la chaleur des eaux usées
3- Définition des scénarii énergétiques3-1 Prix des énergies3-2 Synthèse3-3 Piste à étudier
4- Les scénarii4-1 Critères d’analyse4-2 Comparaison des scénarii4-3 Réseau de chaleur4-4 Réflexion sur un scénario d’aménagement4-5 Réseau de chaleur jusqu’à la CRV ?
2
CONTEXTE ET OBJET DE L’ÉTUDE
• Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une obligation réglementaire (Loi Grenelle I) :
• Article L. 128-4 CU – « Toute action ou opération d'aménagement telle que définie à l'article L. 300faisant l'objet d'une étude d'impact doit faire l'objet d'une étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables de la zone, en particulier sur l'opportunité de la création ou du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid ayant recours aux énergies renouvelables et de récupération.
• Article L. 300-1 CU définissant les projets concernés
10003274-686439027 juin 2013
• Article L. 300-1 CU définissant les projets concernés pour objet de mettre en œuvre un projet urbain, une politique locale de l'habitat, d'organiser le maintien, l'extension ou l'accueil des activités économiques, de favoriser le développement des loisirs et du tourisme, de réaliser des équipements collectifs ou des locaux de recherche ou d'enseignement supérieur, de lutter contre l'insalubrité, de permettre le renouvellement urbain, de sauvegarder ou de mettre en valeur le patrimoine bâti ou non bâti et les espaces naturels.L'aménagement, au sens du présent livre, désigne l'ensemble des actes des collectivités locales ou des établissements publics de coopération intercommunale qui visent, dans le cadre de leurs compétences, d'une part, à conduire ou à autoriser des actions ou des opérations définies dans l'alinéa précédent et, d'autre part, à assurer l'harmonisation de ces actions ou de ces opérations.
CONTEXTE ET OBJET DE L’ÉTUDE
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une obligation réglementaire (Loi Grenelle I) :
Toute action ou opération d'aménagement telle que définie à l'article L. 300-1* et doit faire l'objet d'une étude de faisabilité sur le potentiel de développement
de la zone, en particulier sur l'opportunité de la création ou du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid ayant recours aux énergies renouvelables et de récupération. »
1 CU définissant les projets concernés – « Les actions ou opérations d'aménagement ont
3
1 CU définissant les projets concernés – « Les actions ou opérations d'aménagement ont pour objet de mettre en œuvre un projet urbain, une politique locale de l'habitat, d'organiser le maintien, l'extension ou l'accueil des activités économiques, de favoriser le développement des loisirs et du tourisme, de réaliser des équipements collectifs ou des locaux de recherche ou d'enseignement supérieur, de lutter contre l'insalubrité, de permettre le renouvellement urbain, de sauvegarder ou de mettre en valeur le patrimoine bâti
L'aménagement, au sens du présent livre, désigne l'ensemble des actes des collectivités locales ou des établissements publics de coopération intercommunale qui visent, dans le cadre de leurs compétences, d'une part, à conduire ou à autoriser des actions ou des opérations définies dans l'alinéa précédent et, d'autre part, à assurer l'harmonisation de ces actions ou de ces opérations. »
CONTEXTE ET OBJET DE L’ÉTUDE
• Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une obligation réglementaire (Loi Grenelle I) : • Concrètement, il s’agit d’étudier la pertinence
climatisation et de production d’eau chaude sanitairel’opération.
• La présente étude a pour objectifs : • D’estimer les besoins énergétiques des bâtiments
d’urbanisme ; Les surfaces des bâtiments et la répartition
10003274-686439027 juin 2013
d’urbanisme ; Les surfaces des bâtiments et la répartitiondu projet. L’étude devra donc être évolutive ;
• D’analyser la pertinence et le potentiel de chaque ENR• D’étudier les possibilités de dessertes énergétiques
de prévoir les impacts sur l’avant projet des travaux• De comparer de manière technique, économique
envisageables afin d’amener des éléments de décisions• Dans le cas de réseaux de chaleur, d’informer le
envisageables.
CONTEXTE ET OBJET DE L’ÉTUDE (suite)
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une obligation réglementaire (Loi Grenelle I) : de différents systèmes énergétiques de chauffage, de
sanitaire pour l’approvisionnement en énergie des bâtiments de
bâtiments en fonction des plans de ZAC, réalisés par le cabinetrépartition entre activités évoluent au cours de l’avancement
4
répartition entre activités évoluent au cours de l’avancement
ENR sur la zone d’aménagement ;énergétiques à différentes échelles (bâtiment, îlot, ZAC), ce qui permet
travaux d’infrastructures ;et environnementale les différentes solutions énergétiques
décisions pour la suite du projet ;le porteur de projet sur les différents montages juridiques
1. ESTIMATION DES BESOINS
10003274-686439027 juin 2013
1. ESTIMATION DES BESOINS
5
1-1 DONNÉES DU PROJET• Le projet de rénovation urbaine du secteur « 42°
interventions sur les bâtiments existants et de constructions neuves
10003274-686439027 juin 2013
Surface au sol de la ZAC = 50 HaSurface chauffée à terme = 24 Ha ;En première approche : tous les bureaux et commerces ont des besoins de climatisation
1 DONNÉES DU PROJET°RT » prévoit un certain nombre de démolitions,
interventions sur les bâtiments existants et de constructions neuves
6
tous les bureaux et commerces ont des besoins de climatisation ;
1-2 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE• Conformément à l'article 4 de la loi Grenelle 1, la règlementation thermique (RT) 2012 a pour objectif de
limiter la consommation d'énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWh EP/m²/an (valeur moyenne)
• Cette consommation englobe : • le chauffage et ses auxiliaires• la climatisation• l’éclairage• l’eau chaude sanitaire (ECS)• la ventilation
• Elle ne prend pas en compte l’« électricité spécifique
10003274-686439027 juin 2013
• Elle ne prend pas en compte l’« électricité spécifique
• Exemple pour du logement :
Répartition type par poste pour un bâtiment de logements
2 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUEConformément à l'article 4 de la loi Grenelle 1, la règlementation thermique (RT) 2012 a pour objectif de
d'énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWh EP/m²/an
Elle ne prend pas en compte l’« électricité spécifique » : informatiques, électroménager, ...
Ce seuil est modulé selon la localisation géographique, les caractéristiques et l’usage des bâtiments
� A Laval, il serait de l’ordre de 55 kWh EP/m² pour les bâtiments de logements
7
Elle ne prend pas en compte l’« électricité spécifique » : informatiques, électroménager, ...
Modulation géographique
1-2 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE• Remarques importantes :
• La RT fixe des objectifs en termes de consommations d’énergie, et non de besoins :• Les besoins en énergie sont la quantité de chaleur nécessaire à l’utilisateur final pour le chauffage, l’eau
chaude sanitaire, …. Ils sont fonction de la qualité d’isolation du bâtiment, de la ventilation et de l’utilisation des bâtiments
• Les consommations correspondant aux quantités de chaleur payées par l’utilisateur final ; elles sont fonctions des besoins mais également du rendement des équipements
• La RT fixe des objectifs en kWh d’énergie primaire : • L’énergie primaire est utilisée par opposition à l’
10003274-686439027 juin 2013
• L’énergie primaire est utilisée par opposition à l’• L’énergie finale est celle consommée et payée par l’utilisateur, alors que l’énergie primaire prend
également en compte les pertes liées à la production, à la distribution et au stockage de l’énergie en amont
• Le ratio de conversion énergie primaire / énergie finale varie selon le type d’énergie : • Le gaz et le fioul sont directement brûlés sur
l’énergie finale• Par contre, l’électricité est produite majoritairement
« primaire » d’énergie. Les rendements de ces1 kWh d’énergie finale consommée, 2,58 kWh
2 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE (suite)
La RT fixe des objectifs en termes de consommations d’énergie, et non de besoins :en énergie sont la quantité de chaleur nécessaire à l’utilisateur final pour le chauffage, l’eau
chaude sanitaire, …. Ils sont fonction de la qualité d’isolation du bâtiment, de la ventilation et de
correspondant aux quantités de chaleur payées par l’utilisateur final ; elles sont fonctions des besoins mais également du rendement des équipements
La RT fixe des objectifs en kWh d’énergie primaire : est utilisée par opposition à l’énergie finale
8
est utilisée par opposition à l’énergie finaleL’énergie finale est celle consommée et payée par l’utilisateur, alors que l’énergie primaire prend également en compte les pertes liées à la production, à la distribution et au stockage de l’énergie en
Le ratio de conversion énergie primaire / énergie finale varie selon le type d’énergie : sur le lieu de consommation et l’énergie primaire est égale à
majoritairement dans des centrales thermiques et n’est pas une sourceces centrales et les pertes liées aux transports font que pour
kWh d’énergie primaire sont nécessaires.
• De quelle énergie parle-t-on ?
Conversion et transformation,
livraison,
Energie primaire
Energie Finale
1-2 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE
10003274-686439027 juin 2013
Coefficient de conversions en
France
Electricité 2,58
Autres 1
Conversion = 1
59KWh/m².an
Conversion = 2.58
49KWh/m².an
Ou Consommations
Rendement,facture
Energie Ou Besoins
Energie utile
2 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE (suite)
9
Rendement chaudière + régulation
+ … = 85%
59 KWh/m².an
Chauffage de la pièce
50KWh/m².an
Rendement global avec Pompe à chaleur =
2,6
19 KWh/m².an
Chauffage de la pièce
50KWh/m².an
1-3 HYPOTHÈSES• Pour cette étude, nous fixons des besoins
avec les objectifs de consommations de la RT• Hypothèses pour les bâtiments :
Tertiaire Commerces Logements
Besoins chaudkWh/m²
30 25
Besoins clim 14,4 30
Besoins ECS cumulus cumulus
Puissance chaudW/m²
36 30
Puissance clim 36 57
10003274-686439027 juin 2013
• Remarques :• Il s’agit d’estimation pour définir un premier
chacun des projets dans la poursuite des études
• Certains types de bâtiments comme le tertiairen’est pas judicieux pour ce type d’établissementcentralisé. Nous faisons donc l’hypothèsecumulus électriques décentralisés, plus performants
Puissance ECS 0 0
besoins en chaleur (chauffage et ECS), en cohérenceRT 2012;
Logements Gymnase Scolaire Exposition EHPAD
16 13 20 25 20
0 0 10 30 12
25 20 cumulus 5 35
25 25 30 30 25
0 0 15 57 30
10
premier ordre de grandeur, ces données seront affinées pourétudes
tertiaire ou le commerce ont de faibles besoins d’ECS. Ild’établissement d’avoir recours à un système d’eau chaude
que ces consommations seront couvertes par desperformants et plus économiques
15 15 0 8 20
1-4 SYNTHESE DES BESOINS
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
SH
ON
m²
Evolution de la surface par activité
SHON Ehpad
SHON CRV
SHON santé
SHON gymnase
SHON logements
SHON commerces
10003274-686439027 juin 2013
0
10 000
Bâtiments existants
Bâtiments réhabilités
PHASE 1 PHASE 2 PHASE 3
SHON commerces
SHON tertiaire
79% de la surface de la ZAC serontSHON totale de 179 929 m².
Par conséquent, l’impact des besoins deschoix de la solution d’approvisionnement
4 SYNTHESE DES BESOINS
18 726; 8%
4 000; 2%1 399; 1%
9 499; 4%6 687; 3%
7 426; 3%
Répartition de l'activité de la ZAC en 2040
SHON tertiaire
SHON commerces
SHON logements
SHON gymnase
SHON santé
SHON CRV
SHON Ehpad
11
176 929; 79%
des bâtiments de logements, pour une
des logements sera fondamental dans led’approvisionnement énergétique
1-4 SYNTHESE DES BESOINS
SHONBesoins kWh Puissance KW
Existant Chaud Froid ECS Total kWh Chaud Froid ECS
Tertiaire 1 200 27 600 0 0 27 600 36 0
Logements 0 0 0 0 0 0 0
CRV 6 687 167 175 200 610 33 435 401 220 201 381
Réhabilitation
Tertiaire 17 526 525 776 252 372 0 778 148 631 631
commerces 1 525 38 129 45 754 0 83 883 46 87
Logements 14 023 224 368 0 350 575 574 943 351 0
gymnase 1 399 18 187 0 27 980 46 167 35 0
santé 9 499 189 980 94 990 0 284 970 285 142
Ehpad 0 0 0 0 0 0 0
Phase 1 - 2021
10003274-686439027 juin 2013
Phase 1 - 2021
Tertiaire 0 0 0 0 0 0 0
commerces 1 706 42 643 51 172 0 93 815 51 97
Logements 50 621 809 937 0 1 265 527 2 075 464 1 266 0
Ehpad 7 426 148 528 89 117 259 924 497 569 186 223
Phase 2 - 2030
Tertiaire 0 0 0 0 0 0 0
commerces 769 19 228 23 074 0 42 302 23 44
Logements 57 994 927 899 0 1 449 842 2 377 741 1 450 0
Phase 3 - 2040
Tertiaire 0 0 0 0 0 0 0
commerces 0 0 0 0 0 0 0
Logements 54 292 868 666 0 1 357 290 2 225 956 1 357 0
TOTAL 224 667 4 008 115 757 089 4 744 573 9 509 777 5 916 1 605
4 SYNTHESE DES BESOINS (suite)
Puissance KW
ECS Total kW
0 36
0 0
53 635
0 1 262
0 133
210 561
21 56
0 427
0 0
42%
8%
50%
Répartition des besoins sur
l'ensemble de la ZAC
Chaud
Froid
ECS
12
0 0
0 148
759 2 025
149 557
0 0
0 67
870 2 320
0 0
0 0
814 2 172
2 877 10 398
Les besoins hivernaux représenteront 92%des besoins climatiques de la ZAC pour unepuissance de 8,7MW. Les besoins d’eauchaude sanitaire sont constants toute l’annéeet représentent 50% des besoins.
Aujourd’hui, la construction de la ZAC est prévuesur 3 phases.
Les bâtiments post Phase1 seront soumis à la RT2020 ; Ils devront produire de l’énergie.
2. POTENTION ENERGIES RENOUVELABLES
10003274-686439027 juin 2013
2. POTENTION ENERGIES RENOUVELABLES
13
2-1 MÉTHODOLOGIE : PREMIERE ELIMINATION
• Les couleurs donnent une premièreindication de probabilité d'existence desENR à l'échelle de l'aménagement (vert :probable ; jaune : possible ; orange : peuprobable).
• Nous comparerons les solutions retenues àla solution de référence suivante :Chaudière gaz collective par bâtiment avecproduction d’eau chaude sanitairecentralisée
10003274-686439027 juin 2013
centralisée• Quelques systèmes peuvent déjà être
éliminés :• Grand éolien : impossible en milieu urbain,• Marine, hydraulique : pas de potentiel sur la
ZAC,• Hydrothermie : besoins de froid trop faibles,• Biogaz : pas de potentiel existant, pas de
place sur la ZAC,• Incinération des déchets : pas de place sur
la ZAC,• Chaleur fatale des industries : pas
d’industrie sur la ZAC.
1 MÉTHODOLOGIE : PREMIERE ELIMINATION
14
2-2 LA GEOTHERMIE• Les gisements géothermiques
La classification la plus courante concernant les gisements géothermiques est celle du Code Minier et distingue quatre grands types de gisements selon les températures :• La géothermie « très basse énergie » (T<30°C) est exploitée pour le chauffage et le rafraîchissement des
maisons ou des bâtiments collectifs et aussi pour la production de l’eau chaude sanitaire. La production de chaleur s’effectue à l’aide d’une pompe à chaleur qui prélève dans le sol l’énergie thermique.
• La géothermie « basse énergie » (30°C<T<90°C) correspond à une exploitation directe de la chaleur. Le rendement est trop faible pour pouvoir produire de l’électricité, mais elle permet de couvrir une large gamme d'usages : chauffage urbain, chauffage de serres, utilisation de chaleur dans les thermalisme...
• La géothermie « moyenne énergie » (90°C<T<150intermédiaire.
10003274-686439027 juin 2013
intermédiaire.• La géothermie « haute énergie » (T > 150°C) correspond à des gisements essentiellement rencontrés dans les
zones d’anomalies thermiques. La température supérieure à 150en électricité.
Géothermie «La Courneuve (1993)
Géothermie « basse énergie » Schéma de principe PAC sur sous sol et sur eaux souterraines (Source BRGM)
Sur la ZAC, seule la géothermie très basse énergie est envisageable
La classification la plus courante concernant les gisements géothermiques est celle du Code Minier et distingue quatre
C) est exploitée pour le chauffage et le rafraîchissement des maisons ou des bâtiments collectifs et aussi pour la production de l’eau chaude sanitaire. La production de chaleur s’effectue à l’aide d’une pompe à chaleur qui prélève dans le sol l’énergie thermique.
C) correspond à une exploitation directe de la chaleur. Le rendement est trop faible pour pouvoir produire de l’électricité, mais elle permet de couvrir une large gamme d'usages : chauffage urbain, chauffage de serres, utilisation de chaleur dans les process industriels,
C<T<150°C) s’applique pour la production de l’électricité avec un fluide
15
C) correspond à des gisements essentiellement rencontrés dans les zones d’anomalies thermiques. La température supérieure à 150°C permet de transformer directement la vapeur
Géothermie « haute énergie »Centrale de Bouillante (Guadeloupe)
Géothermie « basse énergie »La Courneuve (1993)
Sur la ZAC, seule la géothermie très basse énergie est envisageable
• 3 technologies de géothermie très basse énergie :• Sur nappe :
Les opérations avec pompes à chaleur sur aquifèrespermettent de valoriser le potentiel thermiqueeaux souterraines pour le chauffage et/ouL'eau souterraine est prélevée dans un aquifère200 m de profondeur. L'énergie de cette eauvalorisée à l'aide d'une pompe à chaleur, puisdans le même aquifère.
2-2 LA GEOTHERMIE (suite)
10003274-686439027 juin 2013
• Sur sondes verticales :L'eau (ou eau glycolée) circule dans des sondes géothermiques pouvant atteindre jusqu'à 200 m de profondeur.
• Sur sondes horizontales :Le principe de fonctionnement est le même que la géothermie verticale excepté que les capteurs sont disposés de manière horizontale. La surface de capteurs couvre généralement 2,5 à 3 fois la surface chauffée.
dans le même aquifère.
3 technologies de géothermie très basse énergie :
aquifères superficielsthermique de ressources en
le rafraichissement.aquifère situé à moins de
eau souterraine estpuis l’eau est réinjecté
(suite)
L'eau (ou eau glycolée) circule dans des sondes géothermiques pouvant atteindre jusqu'à 200 m de
Le principe de fonctionnement est le même que la géothermie verticale excepté que les capteurs sont disposés de manière horizontale. La surface de capteurs couvre généralement 2,5 à 3 fois la surface
16
Contexte géothermique
• À partir de cartes d’inventaire des aquifères existants et de leurs caractéristiques, le BRGM a élaboré, un système d’informations géographiques (SIG)l’ARENE et EDF. Cet outil permet d’indiquer, pour un endroit donné, si le débit qu’il est possible de soutirer grâce à l’installation de pompes à chaleur, permet d’envisager le chauffage de locaux par PAC.
• Potentiel pour l’opération� Sur nappe :
ForageEst Gare de 2005Arrosage 1998
2-2 LA GEOTHERMIE (suite)
10003274-686439027 juin 2013
Des forages à proximité de la ZAC laisse penser à un potentiel de débit de 14 m3/h maximum soutiré. Ce qui correspond à une puissance de chauffage de 100 kW, soit les besoins d’un bâtiment d’environ 2000 m² de logements.Etant donné les faibles débits, cette solution ne pourra pas être envisagée sur l’ensemble de la ZAC dans le cas d’un réseau de chaleur. Cette solution pourrait être installée à l’échelle d’un bâtiment tertiaire.
A noter que les informations de débit mentionnées dans le tableau ne doivent en aucun cas se substituer aux résultats d’un fotest ; il est possible que les débits soutirés soient différents pour deux forages de même profondeur distant de quelques mètres
Arrosage 1998Eau industrielLaval Ouest – géothermieLaval Nord - géothermie
À partir de cartes d’inventaire des aquifères existants et de leurs caractéristiques, le BRGM a élaboré, un système d’informations géographiques (SIG) dans le cadre d’un partenariat avec l’ADEME, l’ARENE et EDF. Cet outil permet d’indiquer, pour un endroit donné, si le débit qu’il est possible de soutirer grâce à l’installation de pompes à chaleur, permet d’envisager le chauffage de locaux par
Profondeur (m) Débit (m3/h)110 487 1,5
(suite)
17
Des forages à proximité de la ZAC laisse penser à un potentiel de débit de 14 m3/h maximum soutiré. Ce qui correspond à une puissance de chauffage de 100 kW, soit les besoins d’un bâtiment d’environ 2000 m² de
Etant donné les faibles débits, cette solution ne pourra pas être envisagée sur l’ensemble de la ZAC dans le cas d’un réseau de chaleur. Cette solution pourrait être installée à l’échelle d’un bâtiment tertiaire.
A noter que les informations de débit mentionnées dans le tableau ne doivent en aucun cas se substituer aux résultats d’un forage ; il est possible que les débits soutirés soient différents pour deux forages de même profondeur distant de quelques mètres !
87 1,576 360 1365 14
� Sur sondes verticales :• La puissance soutirée au sol est d’environ 50 W/ml
puissance de chauffage de 100 kW, il est nécessaire d’implanter 8 sondes verticales (COP de 4) de 200 mètres. Chaque forage doit être espacé de 10 mètres des autres. Ils doivent être placés en rang, ce qui signifie que le champ de sonde d’un bâtiment de 100 kW sera long de 70 mètres.
• Si les dimensions du terrain sont suffisamment grandes, cette solution peut être envisagée
2-2 LA GEOTHERMIE (suite)
10003274-686439027 juin 2013
• Si les dimensions du terrain sont suffisamment grandes, cette solution peut être envisagée à l’échelle du bâtiment tertiaire.
� Sur sondes horizontales :• En milieu urbain, cette solution est le moins adaptée et la moins performante des systèmes
de géothermie. La densité et l’emprise au sol des bâtiments de la ZAC excluent la faisabilité d’un tel système.
50 W/ml de sonde verticale. Pour obtenir une , il est nécessaire d’implanter 8 sondes verticales (COP
de 4) de 200 mètres. Chaque forage doit être espacé de 10 mètres des autres. Ils doivent être placés en rang, ce qui signifie que le champ de sonde d’un bâtiment de 100 kW sera
Si les dimensions du terrain sont suffisamment grandes, cette solution peut être envisagée
(suite)
Si les dimensions du terrain sont suffisamment grandes, cette solution peut être envisagée
En milieu urbain, cette solution est le moins adaptée et la moins performante des systèmes de géothermie. La densité et l’emprise au sol des bâtiments de la ZAC excluent la faisabilité
18
2-3 L’EOLIEN2.1 Le potentiel sur la commune• Le secteur ne se trouve pas en Zone de Développement
rachat de l’électricité produite;• Il est préférable d’avoir un site dégagé avec des vents
limité en milieu urbain;
2.2 Les caractéristiques de l’éolien :• En site isolé, il est intéressant de consommer directement
l’électricité produite est réinjectée avec deux options possiblesla revente totale;
• L’investissement est variable selon la gamme de puissance
10003274-686439027 juin 2013
• L’investissement est variable selon la gamme de puissancehorizontal sont les plus répandues et les plus matures. Anécessaire de déposer un permis de construire;
• Potentiel pour l’opération : Le micro-éolien est plus adaptésur des bâtiments d’équipements publics
Investissement initial et production annuelle selon la puissance éolienne installée
Puissance nominale 100 à
500 WDiamètre de l'éolienne
Prix de l'éolienne
(installation comprise) (HT)
100 à 500 kW 0,5 - 2 m 3000 - 5000 €
500 à 1 kW 2 - 3 m 5000 - 14 000
1 kW à 5 kW 3 - 6 m 14 000 - 35 000
5kW à 10 kW 6 - 8 m 35 000 - 45 000
10 kW à 20 kW 8 - 12 m 45 000 - 80 000
Développement de l’Eolien (ZDE) permettant de bénéficier d’un tarif de
vents majoritairement unidirectionnels. Le potentiel est donc
directement l’énergie produite. En présence d’un réseau électrique,possibles : l’autoconsommation avec revente du surplus ou
puissance et la technologie mais reste élevé. Les éoliennes à axe
19
19
puissance et la technologie mais reste élevé. Les éoliennes à axeA noter que pour des hauteurs supérieures à 12 m, il est
adapté pour une opération d’aménagement, en intégration
Deux types d’éoliennes à axe horizontal et vertical - Combourg (35)
Investissement initial et production annuelle selon la puissance éolienne installée
Prix de l'éolienne
(installation comprise) (HT)Production annuelle
€ 200 - 1000 kWh
14 000 € 1000 - 2000 kWh
35 000 € 2000 - 10 000 kWh
45 000 € 10 000 - 20 000 kWh
80 000 € 20 000 - 40 000 kWh
2-4 LE SOLAIRE3.1 Le potentiel sur la ZAC• La ressource est disponible à l’échelle nationale
Mayenne, le flux solaire incident est compris entrefaible
• L’énergie solaire a deux applications différentes• Solaire photovoltaïque : panneaux permettant
photoélectrique• Solaire thermique : panneaux permettant de
intermédiaire dans les capteurs solaires
10003274-686439027 juin 2013
Carte du potentiel solaire français
Exemple de panneaux solaires photovoltaïques
nationale et présente des différences selon les régions. Enentre 1 220 et 1 350 kWh/m², soit un potentiel solaire
:permettant de produire de l’électricité, grâce à une réaction
produire l’eau chaude, grâce à la circulation d’un fluide
20
Exemple de panneaux solaires photovoltaïques
Principe d’une installation solaire thermique
2-4 LE SOLAIRE (suite)3.2 Les caractéristiques du solaire photovoltaïque• L’objectif est la production d’électricité;• En site isolé, il est intéressant de consommer
d’un réseau électrique les panneaux sont utilisésrentabilité des projets est accrue grâce au tarifde rachat et une révision trimestrielle);
• L’association PV CYCLE a été créée en 2007 dansdéchets de panneaux photovoltaïques en fin de
• Potentiel pour l’opération : Toutes les surfacessur l’orientation et l’inclinaison des toitures. L’implantation
10003274-686439027 juin 2013
sur l’orientation et l’inclinaison des toitures. L’implantationSud;
3.3 Les caractéristiques du solaire thermique• L’objectif est la production d’eau chaude sanitaire• Les bâtiments ayant de fortes consommations
ce type de technologie : piscine, hôpitaux, maisons• Potentiel pour l’opération : application pour la production
voire des équipements selon les besoins;
photovoltaïque
directement l’énergie produite mais en présenceutilisés essentiellement pour la revente d’électricité. La
de rachat (à noter cependant une baisse du tarif
dans le but de mettre en application le recyclage desvie;de toiture mais implique une réflexion en amont
L’implantation optimale : inclinaison de 35°, orientéeL’implantation optimale : inclinaison de 35°, orientée
sanitaire;d’eau chaude sont particulièrement adaptés pour
maisons de retraite, logements collectifs, …production d’eau chaude des logements collectifs,
21
Les technologies adaptées aux espaces publics• L’éolien et le photovoltaïque peuvent être utilisés
publics et notamment sur les mâts d’éclairage public• Ils posent cependant deux problématiques :
• Dans le cas d’un fonctionnement en autonomie, il estéquipements fortement polluants. Cette technologieles sites isolés. La combinaison éolien et photovoltaïque
• Si le réseau électrique est présent, l’électricité produitede complexité du raccordement électrique à réalisertechnique/financier/intérêt environnemental n’est pas
2-4 LE SOLAIRE (suite)
10003274-686439027 juin 2013
technique/financier/intérêt environnemental n’est pas
� En présence d’un réseau électrique, l’utilisation de l’éolien et du photovoltaïque est à privilégier sur des équipements plus conséquents : intégration à des parkings couverts ou
Exemple de mâts d’éclairage public intégrant éoliennes et panneaux photovoltaïques
publicsutilisés (seul ou en combiné) sur les équipements d’espaces
public
est nécessaire de stocker l’énergie d’où la présence de batteries,technologie est donc à privilégier en l’absence de réseau électrique pourphotovoltaïque permet d’optimiser l’autonomie.
produite peut être réinjectée sur le réseau mais se pose le problèmeréaliser au niveau de l’ensemble des candélabres. L’équilibrepas évident.
22
pas évident.
En présence d’un réseau électrique, l’utilisation de l’éolien et du photovoltaïque est à privilégier sur des équipements plus conséquents : intégration à des parkings couverts ou abri-bus par exemple…
Exemple de panneaux photovoltaïques intégrés en ombrières de parking
2-5 LE BOIS ÉNERGIE4.1 Les ressources• Plusieurs types de combustibles :
• bois bûche ;• granulés ;• plaquettes forestières, bocagères ou issues de bois déchets
• La ressource en Mayenne est estimée d'après une étude de la FDCUMA 53 (2012) : • à 57 750 tonnes de bois :
• 28 500 tonnes de bois bocager • 14 250 tonnes de bois forestier• 15 000 tonnes de bois issu de l’industrie (Scierie, emballage, industrie papetière et de panneaux de bois, …)
10003274-686439027 juin 2013
plaquettes forestières, bocagères ou issues de bois déchets.
La ressource en Mayenne est estimée d'après une étude de la FDCUMA 53 (2012) :
000 tonnes de bois issu de l’industrie (Scierie, emballage, industrie papetière et de panneaux de bois, …)
Granulés Plaquettes
23
• Dans ce contexte, « La SCIC (Société Coopérative d’Intérêts Collectifs) HauteMayenne Bois Energie » a été créée en 2008 et dispose de 5 plateformes d’approvisionnement communautaires reparties en Mayenne.
2-5 LE BOIS ÉNERGIE (suite)
10003274-686439027 juin 2013
Dans ce contexte, « La SCIC (Société Coopérative d’Intérêts Collectifs) Haute-Mayenne Bois Energie » a été créée en 2008 et dispose de 5 plateformes d’approvisionnement communautaires reparties en Mayenne.
(suite)
24
La SCIC Haute-Mayenne Bois Energie, ainsi que la filière bois en Mayenne sont en plein développement;
C’est une énergie locale, pourvoyeuse d’emploi et à l’inflation maitrisée.
4.2 Les caractéristiques d’un projet bois énergie
• Le bois énergie a deux applications : • Chaudière bois dédiée ou individuelle, à l’échelle d’un bâtiment ou d’un logement individuel :
• Nécessité de ménager des voies de circulations adaptées aux modes de livraisons;• Exemple d’une chaudière granulés pour un petit équipement : chaufferie granulés, puissance 50 kW,
consommation annuelle d’environ 20 tonnes/an.
• Chaufferie bois centralisée avec réseau de chaleur pour un ensemble de bâtiments :
2-5 LE BOIS ÉNERGIE (suite)
10003274-686439027 juin 2013
• Nécessité d’une réserve foncière pour l’implantationaire de manœuvre;
• Exemple d’une petit réseau de chaleur : chaufferieannuelle de 700 à 900 tonnes de bois/ an.
• Quelques remarques concernant la création• Des consommateurs importants à faible
(type hôpital, piscine, maison de retraite, grand• Pour permettre une rentabilité technico-économique,
chaleur/longueur du réseau) doit être proche• Nécessité d’intégrer un phasage de construction
4.2 Les caractéristiques d’un projet bois énergie
Chaudière bois dédiée ou individuelle, à l’échelle d’un bâtiment ou d’un logement individuel : Nécessité de ménager des voies de circulations adaptées aux modes de livraisons;Exemple d’une chaudière granulés pour un petit équipement : chaufferie granulés, puissance 50 kW, consommation annuelle d’environ 20 tonnes/an.
Chaufferie bois centralisée avec réseau de chaleur pour un ensemble de bâtiments :
(suite)
25
l’implantation d’une chaufferie, d’un espace de stockage et d’une
chaufferie bois plaquette, puissance 800 kW, consommation
création d’un réseau de chaleur :faible intermittence doivent permettre de structurer le réseaugrand ensemble de logements collectifs, …);
économique, la densité énergétique (rapport entre besoins enproche voire supérieure à 1,5 MWh par mètre-linéaire;
construction de la ZAC qui soit favorable au réseau de chaleur.
2-6 LES RÉSEAUX DE CHALEUR EXISTANTS5.1 Le réseau de chaleur du 42°RT
Gymnase
10003274-686439027 juin 2013
Plan du réseau de chauffage – 1992
Chaufferie
Bât 007
Bât 18
6 LES RÉSEAUX DE CHALEUR EXISTANTS
Le réseau existant présente un potentiel intéressant :
• La puissance de la chaufferie est suffisante pour couvrir les besoins de la ZAC;
• Le réseau a été refait en 1995-1996 et n’est pas dimensionné pour alimenter en chauffage/eau chaude sanitaire toute la ZAC.
26
Chaufferie
ZAC.
En revanche, il sera nécessaire de :• Faire des travaux de mises au normes et
d’amélioration énergétique à faible temps de retour dans la chaufferie ;
• Passage du fioul au gaz ; remplacement d’un bruleur uniquement suffi
• Créer des réseaux de chaleur complémentaires.
2-6 LES RÉSEAUX DE CHALEUR EXISTANTS
5.2 Réseau de chaleur extérieur de la ZUP Saint Nicolas
• Il existe un réseau de chaleur urbain 100% gaz d’une longueur de 5 Km situé sur la ZUP Saint Nicolas au Sud de Laval;
• La fin de la délégation de service public est prévue• La chaufferie du réseau fonctionne majoritairement
lourd. La chaufferie est également équipée derevente de l’électricité à EDF, d’une duréeconsommation actuelle sur ce réseau est de 35
• La chaufferie est équipée des éléments suivants
10003274-686439027 juin 2013
• La chaufferie est équipée des éléments suivants
6 LES RÉSEAUX DE CHALEUR EXISTANTS (suite)
5.2 Réseau de chaleur extérieur de la ZUP Saint Nicolas
Il existe un réseau de chaleur urbain 100% gaz d’une longueur de 5 Km situé sur la ZUP Saint
prévue le 1er septembre 2014;majoritairement au gaz naturel avec un faible appoint au fioul
de moteurs gaz à cogénération dont le contrat dede 12 ans, a pris fin au 31 mars 2012. La
000 Mwh ;suivants :
27
suivants :
Ce réseau est aujourd’hui à environ 7 Km paritinéraire routier de la ZAC du 42°RT.
Sans consommateur(s) important(s) sur la ZACcapable de supporter l’investissement d’uneextension de réseau de chaleur les premièresannées, il est peu probable de trouver unfinancement du réseau aujourd’hui ou dans unavenir proche.
2-6 LES RÉSEAUX DE CHALEUR EXISTANTS
10003274-686439027 juin 2013
Le centre hospitalier pourrait jouer ce rôle. Danstous les cas, une interconnexion du réseau du42°RT et du réseau St Nicolas ne pourra pasêtre envisagée dans les 5 ans à venir. Il estnécessaire d’avoir recours à une solutiond’approvisionnement énergétique propre à laZAC en ayant à l’esprit un potentield’interconnexion des réseaux.
6 LES RÉSEAUX DE CHALEUR EXISTANTS (suite)
28
2-7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES TECHNOLOGIE DEGRÉS BLEUS
10003274-686439027 juin 2013
7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES
29
2-7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES TECHNOLOGIE DEGRÉS BLEUS (suite)
10003274-686439027 juin 2013
7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES
30
2-7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES TECHNOLOGIE DEGRÉS BLEUS (suite)
10003274-686439027 juin 2013
7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES
31
2-7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES TECHNOLOGIE ENERGIDO
10003274-686439027 juin 2013
7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES (suite)
32
2-7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES TECHNOLOGIE ENERGIDO (suite)
10003274-686439027 juin 2013
7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES
33
2-7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES
• Pour que ce système soit viable, des conditions de rentabilité économique minimum doivent être respectées :
• Puissance > 200 kW • Débit d’eaux usées > 10 l/s• Proximité de la canalisation d’eaux
usées du projet
10003274-686439027 juin 2013
usées du projet• Nécessité d’avoir au moins 2 des 3
usages (chauffage, ECS, climatisation) pour avoir un appel de puissance continu toute l’année et permettre ainsi de réaliser un maximum d’économies
7 RÉCUPÉRATION DE LA CHALEUR DES EAUX USÉES (SUITE)
34
Passage des réseaux d’eaux usées existants sur la partie Sud de la ZAC
3. Définition des scénarii énergétiques
10003274-686439027 juin 2013
3. Définition des scénarii énergétiques
35
3-1 PRIX DES ENERGIES
10003274-686439027 juin 2013
36
3-2 SYNTHÈSESystèmes Avantages du projet
Bois énergie
Filière bois d’approvisionnement locale déjà structurée ;Energie renouvelable ;Prix du bois déchiqueté intéressant ;Bonification CO2 pour les réseaux de chaleur par la RT2012 ;
Disposer de place pour une implantation en villeLivraisons régulières par les camionsFaible densité énergétique des bâtiments (RT2012 Investissement élevéPrix des granulés de bois pas adaptés en ville face au tarif du gaz ;
EolienPublicité / communication environnementale autour de la ZAC ;Energie gratuite ;
Pas de rentabilité économiqueImplantation en hauteur
Géothermie très basse énergie
Chauffage et climatisation sur le même système ;Adapté aux bâtiments tertiaires à climatiser ;Performance intéressante ;Nappe d’eau de potentiel intéressant ;
Nécessite la réalisation d’un forage testSystème de chauffage à basse température
Méthanisation / Biogaz
Gestion durable et de proximité des déchets d’un territoire ;Valorisation du digestat pour les agriculteurs ;Production d’une énergie renouvelable ;
ZAC en milieu urbain difficile à approvisionnerNécessite un emplacement de stockageGêne olfactiveSystème couteux
10003274-686439027 juin 2013
Raccordement à un réseau de chaleur /froid Réseaux existants donc investissement réduit ; Réseau existant 100% fioul ou gaz, mauvais bilan carbone
Marine, hydrauliqueEnergie gratuite ; Faibles coûts d’entretien ; Technologie éprouvée ;
Potentiel sur la ZAC
Cogénération biomasse
Filière bois d’approvisionnement locale déjà structurée ;Energie renouvelable ;Production d’électricité ;
Puissances importantes requisesImpossibilité d’implantation en centreSystème très couteuxSystème basse puissance en phase de commercialisation
Chaleur fatale des eaux usées Chauffage et climatisation sur le même système ;Performance très intéressante ;
Nécessité d’avoir des débits d’eaux usées >10l/s et à température constante à proximité de la ZAC (<300 m)Système de chauffage à basse température
Solaire thermique
Energie gratuite ;Indépendance énergétique par rapport aux énergies fossiles ;Adapté au besoin d’ECS des logements
Inadéquation des besoins de chauffage avec la période d’ensoleillementClimatisation solaire est couteuseNécessité d’avoir de grands espaces au sol et/ou des Conception des toitures à prévoirInvestissement lourd
Solaire photovoltaïque
Energie gratuite ;Indépendance énergétique par rapport aux énergies fossiles ;Tarif d’achat subventionné ;Production permettant d’atteindre la RT2020
Rendement faible (<20%)Surcoût important
Inconvénients du projet Avis INDDIGO
Disposer de place pour une implantation en ville ;Livraisons régulières par les camions ;Faible densité énergétique des bâtiments (RT2012 – RT2020) ;Investissement élevé ;Prix des granulés de bois pas adaptés en ville face au tarif du
Réseau de chaleur bois adapté à l’échelle de la ZAC ; Nécessité de trouver un terrain d’implantation ;Energie à étudier en phase 2 ;
Pas de rentabilité économique ;Implantation en hauteur ;
Implantation d’une petite éolienne verticale de quelques kW est envisageable ; Investissement autour de 30k€ ;
Nécessite la réalisation d’un forage test et d’analyse de l’eau ;Système de chauffage à basse température ;
Potentiel à l’échelle du bâtiment uniquement ;Système complexe pouvant difficilement être imposé aux futurs acquéreurs ;Etude à faire en phase opérationnelle par les opérateurs ;
ZAC en milieu urbain difficile à approvisionner ;Nécessite un emplacement de stockage ;Gêne olfactive ;Système couteux ;
Pas de projet aujourd’hui sur la ZAC ;Pas de potentiel, donc non retenu pour la phase 2 ;
Potentiel déjà présent sur la ZAC
37
Réseau existant 100% fioul ou gaz, mauvais bilan carbone ;Potentiel déjà présent sur la ZAC Opportunité de réutilisation, voir d’extension à étudier ;
Potentiel sur la ZAC ; Système inadapté qui n’est pas retenu pour la phase 2 ;
Puissances importantes requises ;Impossibilité d’implantation en centre-ville sur la ZAC ;Système très couteux ;Système basse puissance en phase de commercialisation ;
Pas de projet industriel in situ ;Pas d’opportunité sur la ZAC – solution non retenue pour la phase 2 ;
Nécessité d’avoir des débits d’eaux usées >10l/s et à température constante à proximité de la ZAC (<300 m)Système de chauffage à basse température ;
Pas assez de débit dans les canalisations à proximité de la ZAC - Solution à étudier en 2040.
Inadéquation des besoins de chauffage avec la période d’ensoleillement ;Climatisation solaire est couteuse et peu adaptée ;Nécessité d’avoir de grands espaces au sol et/ou des Conception des toitures à prévoir ;Investissement lourd ;
Système adapté pour tous les bâtiments de logements ;A étudier en phase 2 ;
Rendement faible (<20%) ;Surcoût important ;
Application à l’échelle du bâtiment uniquement, donc à installer par les acquéreurs dans un bâtiment privé ou par une collectivité sur un bâtiment publique ;
3-3 PISTE À ÉTUDIER
• Les scénarios suivants ont étémanière technique, économiquepartie suivante :
• Scénario de référence :Chaudières collective gaz à condensationd’eau chaude sanitaire;
10003274-686439027 juin 2013
d’eau chaude sanitaire;
• Scénario 1 : scénario de référence +
• Scénario 2 : Raccordement des bâtiments
• Scénario 3 : Réseau de chaleur bois
été retenus et seront étudiés deéconomique et environnementale dans la
condensation pour la production du chauffage et
38
+ panneaux solaires thermiques;
bâtiments au réseau de chaleur gaz existant ;
bois sur l’ensemble de la ZAC.
4. Les scénarii
10003274-686439027 juin 2013
A ce stade du projet, le phasage de
Les scénarii de réseaux de chaleurque l’ensemble de la ZAC est construite
4. Les scénarii
39
de construction de la ZAC n’est pas défini
sont étudiés « en statique » en considérantconstruite
4-1 CRITÈRES D’ANALYSE
• Aspect financier : Analyse en coût global (enLe coût global permet d’apprécier l’ensembleénergétiques (consommations, entretien, renouvellement,Il se décompose en 4 postes de dépenses• P1 : facture de combustible annuelle (gaz,• P2 : entretien et renouvellement du petit matériel• P3 : renouvellement du gros matériel• P4 : annuité d’emprunt sur 20 ans (investissement)
10003274-686439027 juin 2013
4
• Aspect environnemental : (en phase 2)Plusieurs critères pris en compte :• Impact sur les ressources: Consommation d’énergie• Impact climat : émissions de CO2 (gaz à effet• Impact sur la qualité de l’air : émissions
poussières• Déchets radioactifs générés
1 CRITÈRES D’ANALYSE
(en phase 2)l’ensemble des coûts liés aux différents postes
renouvellement, investissements)annuelles :bois, électricité, …)
matériel
(investissement)
d’énergie primaire non renouvelableeffet de serre)
de SO2 (dioxyde de souffre), Nox (oxydes d’azote),
4040
4-2 COMPARAISON DES SCENARII• Description technique des scénarios :
• Afin de faire des économies, le réseau de chaleurémetteurs (radiateurs par exemple) des bâtiments
• Cette première comparaison permet d’évaluer lesinvestissements est commune à l’ensemble des bâtiments
Scénario 01REF Gaz bâtiment Gaz bât. + solaire
Echelle bâtiment bâtimentChauffage :
Système de productionChaudière gaz collective
Chaudière gaz collective
Système de distribution primaire
10003274-686439027 juin 2013
Système de distribution secondaire
Réseau de chauffage classique dans le bâtiment
Réseau de chauffage classique dans le bâtiment
Système d'émission Radiateurs standards basse température
Eau chaude sanitaire :
Système de productionVia chauffage avec ballon de stockage
Via chauffage et panneaux solaires avec ballon de stockage
Système de distribution secondaire
Aménagement nécessaire :
Sur la ZAC Réseau de gaz de ville Réseau de gaz de ville
Sur le bâtimentRéserver un local technique chaufferie
SC01 + Orientation / inclinaison des toitures
Financement préféré
par GDF / par l'aménageur (dans le foncier) Solaire : par l'acquéreur
Estimation €HT
Aménagement ZAC de 200 à 500 k€ de 200 à 500 k
Production dans le bâtiment Env. 50 k€ Env. 80 k
2 COMPARAISON DES SCENARII
chaleur devrait être à basse température. Cela impose que tous lesbâtiments existants et futurs soient dimensionnés pour;
les investissements liés au choix énergétique. Une partie desbâtiments et n’est donc pas chiffrée (radiateurs, ...)Scénario 02 Scénario 03 Scénario 04
Gaz bât. + solaire Réseau Bois Réseau existantbâtiment ZAC ZAC
Chaudière gaz collective
Chaufferie centrale + échangeur de chaleur dans chaque bâtiment
Chaufferie centrale + échangeur de chaleur dans chaque bâtiment
Réseau de chaleur urbain
Réseau de chaleur urbain
41
Réseau de chauffage classique dans le bâtiment
Réseau de chauffage classique dans les bâtiments
Réseau de chauffage classique dans les bâtiments
Radiateurs standards basse température
Via chauffage et panneaux solaires avec ballon de stockage
Via réseau de chaleur urbain avec ballon de stockage
Via réseau de chaleur urbain avec ballon de stockage
Système classique avec bouclage
Réseau de gaz de ville Réseau de chaleur Réseau de chaleur
SC01 + Orientation / inclinaison des toitures
Solaire : par l'acquéreur
Chaufferie : DSPRéseau : DSP, aménageur
Chaufferie : DSPRéseau : DSP, aménageur
de 200 à 500 k€ de 2,5 à 3,5 M€ de 1 à 1,5 M€
Env. 80 k€ Env 15 k€ Env 15 k€
4-2 COMPARAISON DES SCENARII
• Synthèse en coût global – première estimation
Logement type REF Gaz bâtiment Gaz bât. + solaire
P4 €TTC 3 863 6 138
P1' €TTC 1 880 1 758
P1 €TTC 10 018 6 345
P2 €TTC 5 504 6 504
P3 €TTC 1 050 1 750
Total avec subventions €TTC 22 316 22 495
10003274-686439027 juin 2013
2 COMPARAISON DES SCENARII (suite)
première estimation
RDC Biomasse RDC Gaz
883 883
305 305
14 338 13 989
1 500 1 500
300 300
17 326 16 977
42
4-3 RÉSEAU DE CHALEURINFLUENCE DU PHASAGE SUR LE PRIX DE VENTE DE LA CHALEUR SOLUTION A ÉVITER
800
1 000
1 200
1 400
HT
/ M
Wh
co
nso
mm
é
Evolution du prix de l'énergie
10003274-686439027 juin 2013
• Le prix de l’énergie pour que le gestionnaire soit à l’équilibre budgétaire est la première année de 1000 € HT/MWh.
• Les premières années, le gestionnaire du réseau devra donc porter l’endettement lié au phasage.
-
200
400
600
2 0
15
2 0
16
2 0
17
2 0
18
2 0
19
2 0
20
2 0
21
2 0
22
2 0
23
2 0
24
2 0
25
2 0
26
2 0
27
2 0
28
2 0
29
2 0
30
2 0
31
2 0
32
2 0
33
2 0
34
2 0
35
2 0
36
2 0
37
2 0
38
€H
T /
MW
h c
on
som
mé
Années
3 RÉSEAU DE CHALEURINFLUENCE DU PHASAGE SUR LE PRIX DE VENTE DE LA CHALEUR
Simulation en statique
Prix du gaz 6%Prix de l'élec 4%Prix de la chaleur bois 2%Abonnement inflation 1,5%
Le prix de l’énergie pour que le gestionnaire soit à l’équilibre budgétaire est la première année de
Les premières années, le gestionnaire du réseau devra donc porter l’endettement lié au phasage.
43
2 0
38
2 0
39
2 0
40
2 0
41
2 0
42
2 0
43
2 0
44
2 0
45
2 0
46
2 0
47
2 0
48
2 0
49
2 0
50
Simulation en dynamique + 11 €/MWH de prix de revient de la chaleur
4-4 RÉFLEXION SUR UN SCÉNARIO D’AMÉNAGEMENT
2014 2015 2016 2017 2018 2019
Chaufferie gaz existante – Rénovation à entreprendre et
à inclure dans le programme fonctionnel de la DSP
Phase 1
Chaufferie
Réseau de chaleur inclus dans la DSP :
10003274-686439027 juin 2013
Réseau de chaleur existant conservé
Quelques travaux d’extension à l’Est à prévoir en même temps que la viabilisation des terrains, VRD.
Réseau de chaleur existant conservé
Quelques travaux d’extension à l’Est
Objectif : Connaître le prix deà celui du gaz de ville pour évaluer
Réseau de chaleur inclus dans la DSP :
Réseau payé par l’aménageur puis financé sur le foncier :
4 RÉFLEXION SUR UN SCÉNARIO D’AMÉNAGEMENT
2020 2025 2030 2035 2040 …
Création chaufferie bois avec montée en puissance prévue
Chaufferie bois Puissance maximum
Interconnexion des réseaux
Phase 2 Phase 3
Plusieurs tranches sur la viabilisation et VRD ?
Plusieurs tranches sur la viabilisation et VRD ?
44
Extension du réseau à prévoir dans le renouvellement de la DSP
Extension du réseau à prévoir dans le renouvellement de la DSP
revient de la chaleur puis le comparerévaluer la pertinence du business plan.
Réseau payé par l’aménageur puis financé sur le foncier :
4-5 RÉSEAU DE CHALEUR JUSQU’À LA CRV ?• La CRV :
• Puissance chaud de 250 kW• Consommation de 200 MWH
• Les deux réseaux existants dans sa direction sont :• Réseau n°1 :
• Bout de réseau : DN 80 = 400 kW maximum• Départ chaufferie : 95 m3/h = 2,2 MW et DN 150
10003274-686439027 juin 2013
• Départ chaufferie : 95 m3/h = 2,2 MW et DN 150• Réseau n°3 :
• Bout de réseau : DN 40 = 80kW maximum• Départ chaufferie : 50 m3/h = 1MW et DN 125
• Deux solutions :• Soit prolongation réseau 1 dont le potentiel ne pourra alors pas être utilisé
sur la ZAC…• Soit création d’un réseau depuis la chaufferie, sachant que celle
un usage temporaire à 10 ans
5 RÉSEAU DE CHALEUR JUSQU’À LA CRV ?
Les deux réseaux existants dans sa direction sont :
Bout de réseau : DN 80 = 400 kW maximumDépart chaufferie : 95 m3/h = 2,2 MW et DN 150Départ chaufferie : 95 m3/h = 2,2 MW et DN 150
Bout de réseau : DN 40 = 80kW maximumDépart chaufferie : 50 m3/h = 1MW et DN 125
Soit prolongation réseau 1 dont le potentiel ne pourra alors pas être utilisé
Soit création d’un réseau depuis la chaufferie, sachant que celle-ci a peut-être
45