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Projets 2015/16 Travail en dignité Agir pour le développement

Projets 2015/16 - Le pont · améliorer les filières manioc et tomates. Le manioc, par exemple, est transformé en gari et en tapioca de haute qualité et se vend jusqu’au Bénin

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  • Projets 2015/16

    Travail en dignité Agir pour le développement

  • Commission de projets

    Une commission technique externe analyse tous les projets de Brücke · Le pont et conseille sur demande les responsables de programme sur des thèmes spécifiques.

    Actuellement, les membres de la commission technique sont :Monika Schneider (présidente), FIBLBarbara del Pozo, jadis DDC et SwissaidDaniel Ott Fröhlicher, SwissaidLionel Giron, Helvetas Swiss IntercooperationArmin Hürner, représentant KABMaja Rüegg, Helvetas Swiss IntercooperationUrs Schori, Croix-Rouge suisseFranziska Theiler, directrice de Brücke · Le pontDenis Torche, représentant de Travail.Suisse

    Photo de couverture :Projet Aného : Mettre sur le marché de belles tomates biologiques est un travail conséquent, mais gratifiant.

    Pour toute information plus détaillée sur nos projets, n’hésitez pas à nous contacter :[email protected]

  • Effet boule de neige et développement durable

    M4P ne se limite pas à donner une aide de départ. Il donne aux bénéfi-ciaires un rôle actif de soutien réci-proque en leur permettant à leur tour de former et de fournir des services. La mobilisation d’acteurs supplémen-taires génère un effet boule de neige. M4P favorise par ailleurs le dévelop-pement durable par le fait que les acteurs perçoivent mieux leurs diffé-rentes fonctions.

    Le projet Savalou, au Bénin, illustre bien ce phénomène : les groupes-cibles sont des cultivateurs de riz et des paysannes, mais le projet concerne cependant aussi des per-sonnes actives dans la transforma-tion, le transport et le commerce du riz ainsi que les artisans qui fabriquent les casseroles et les passoires néces-saires pour l’étuvage. Le projet tente également de convaincre les autori-tés locales et nationales de créer des conditions-cadres favorables pour la culture et le commerce du riz, par des lois et des décrets ou par l’appro-bation et le soutien d’infrastructures utiles.

    Travail en dignité

    Grâce au programme « Travail en di-gnité », Brücke · Le pont soutient des personnes défavorisées en Afrique et en Amérique latine. Ce programme qui comprend 35 projets est axé sur la formation professionnelle, la promo-tion des revenus et les droits du tra-vail. L’objectif : permettre aux bénéfi-ciaires de développer leurs capacités et d’acquérir des compétences pro-fessionnelles afin de pouvoir devenir autonomes.

    M4P : des marchés ouverts à tous

    M4P (Making Markets Work for the Poor) est une nouvelle approche de la promotion des revenus qui a pour but de faciliter l’accès au marché et de renforcer la capacité concurren-tielle de groupes de personnes défa-vorisées. L’approche est systémique, en d’autres termes les organisations partenaires de Brücke · Le pont réu-nissent sur place les acteurs qui four-nissent des services aux groupes-cibles. Il peut s’agir de particuliers, de personnes publiques ou d’institutions appartenant au secteur formel ou in-formel. M4P complète ainsi la promo-tion des filières.

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Le taux de chômage des jeunes est un problème majeur dans le monde entier, même en Suisse où il atteint 10 %. En Europe, 20 % en moyenne des jeunes sont sans travail. Dans certains pays en développement, ce fléau touche la plupart des jeunes. L’absence de perspectives génère la frustration et favorise la criminalité, la violence et la migration.

    La formation professionnelle est l’un des piliers du programme « Travail en dignité » de Brücke · Le pont. Grâce à des cours de courte durée orientés sur la pratique, des jeunes issus des quartiers pauvres acquièrent les ou-tils et le soutien nécessaires pour se lancer dans la vie active. Autres pi-liers : la promotion des revenus et les droits du travail. Choisissez le pro-jet que vous souhaitez soutenir et contactez-nous ! Sur demande, nous vous enverrons des informations dé-taillées sur Brücke · Le pont, ses pro-jets et son mode de fonctionnement.

    Quel que soit leur âge, les personnes défavorisées ont besoin de notre soutien. Donnez-leur une chance, grâce à un don, de se construire une vie dans la dignité. Nous vous remer-cions d’ores et déjà pour votre soli-darité.

    Franziska TheilerDirectrice de Brücke · Le pont

  • Togo/Bénin

    Dans ces deux petits pays d’Afrique de l’Ouest, riches en ressources naturelles, le nombre d’emplois formels est si limité que plus de 70 % de la population active jongle avec divers revenus informels. La stratégie de Brücke · Le pont consiste à promouvoir des filières agricoles avec un fort potentiel de croissance qui gé-nèrent durablement des emplois et des revenus. En résumé : établir les qualités les plus recherchées par les consomma-teurs puis soutenir l’intervention qui a le plus grand effet, par exemple la transfor-mation des produits ou leur commercia-lisation. Une dizaine de filières sont au-jourd’hui concernées, notamment le riz, l’huile rouge, la viande de poulet et des légumes. Notre partenariat gagnant-ga-gnant aide à améliorer les revenus des dizaines de milliers de personnes et ren-force la souveraineté alimentaire en pro-mouvant des aliments locaux, sains et à des prix abordables.

    Approche M4P – Making Markets Work for the Poor : Introduits et encouragés par Brücke · Le pont, deux partenaires intègreront à partir de 2015 l’approche M4P dans leur stratégie d’interven-tion (voir projets Mono et Savalou). Cette approche promeut la création et l’amélioration de diverses presta-tions de services dont les producteurs et productrices – les acteurs les plus défavorisés – ont besoin pour mieux accéder aux marchés et augmen-ter la compétitivité de leurs produits. Ce sont par exemple des services de santé vétérinaire, de livraison d’intrants agricoles, de transport, d’emballage, de promotion et de commercialisation, de crédit etc. La diversité des services offre aux acteurs et actrices de vrais choix et de véritables opportunités et améliore le climat d’investissement, d’innovations et de création d’emplois.

    Mono (M4P)Des poulets savoureux à un prix raisonnable

    Le projet promeut principalement la filière poulet local et, à partir de la troisième an-née, la filière huile rouge également. La de-mande pour les poulets locaux a fortement augmenté et le Bénin est obligé d’importer de la viande. En outre, 90 % de la popu-lation consomme l’huile rouge. Les deux filières sont donc une véritable source de revenus pour un grand nombre de per-sonnes. Les bénéficiaires principaux, un total de 6500 ménages ruraux dont 1100 femmes dans 15 communes au sud-ouest du pays, sont les éleveurs-euses de pou-lets et les producteurs-trices d’huile rouge. Par l’approche systémique M4P, le projet intègre aussi d’autres prestataires de ser-vices autour de ces deux filières.

    Partenaire : Capacités-21Coûts du projet 2015–2017 : 270 000.–

    Savalou (M4P)Stimuler la consommation du riz local

    Notre partenaire LDLD s’investit dans la promotion de la filière riz, aliment de base dans la région des Collines au centre du pays. Une centaine de femmes spéciali-sées dans l’étuvage du riz brut sont sou-tenues par ce projet. Le riz étuvé est très apprécié grâce à sa valeur nutritive et son goût. L’approche M4P, qui régit la nouvelle phase dès 2015, augmente le nombre de bénéficiaires par l’appui d’un grand éven-tail de prestataires du marché concerné. La démarche se base sur les principes de durabilité, de l’augmentation du nombre des bénéficiaires et du rôle de facilitation que LDLD joue dans le suivi des acteurs. Une autre filière, comme celle du poulet local, sera probablement appuyée à par-tir de 2017.

    Partenaire : Levier local pour le développement durable (LDLD)Coûts du projet 2015–2017 : 226 000.–

    SojaDévelopper la filière du soja

    Le soja remplace avantageusement le coton, plus rentable du tout et dont la culture a épuisé les sols. La culture de so-ja restaure la fertilité des terres. Il peut être consommé sous diverses formes, enrichis-sant l’alimentation en protéines. Après le succès d’une 1ère phase, qui a permis à 150 paysannes d’améliorer leur produc-tion et leurs revenus grâce à une bonne négociation avec leurs clientes, le pro-gramme s’étend à près de 350 familles paysannes. Nouveau : en réponse à la de-mande, la transformation se développe, mettant l’accent sur la qualité nutritive du tofu, du lait et des beignets de soja.

    Partenaire : ONG RAPIDELCoûts du projet 2014–2016 : 172 500.–

    Projet Soja : le soya, riche en protéines, améliore l’alimentation de la population et augmente le revenu des cultivatrices.

  • Projet Savalou : le riz étuvé génère d’importants débouchés. L’approche M4P en stimulera encore la production et la commercialisation.

    KopéDes conserves de tomates saines et rentables

    Chaque année, durant les quelques se-maines de surabondance, les tomates s’accumulent dans les champs. Les ma-raîchères les vendent alors au mieux à vil prix – ou au pire, les laissent pourrir dans les champs. Quelques mois plus tard, les tomates valent à nouveau très cher. Des recettes artisanales de tomates en con-serve ont été testées avec succès. Il s’agit maintenant de s’assurer que la production et la vente soient rentables malgré la con-currence des produits importés de Chine. En parallèle, la demande en charcuterie de porc locale sera testée.

    Partenaire : Association de groupe de dé-veloppement rural (AGRO-DR)Coûts du projet 2013–2015 : 155 250.–

    DanyiCultiver des choux et protéger les forêts

    Sur le plateau de Danyi, la production de café – source de revenus importants il y a 20 ans – n’est plus rentable. Pour y palier, les paysan-nes sont accompagnés dans la diversification de leur production, la re-cherche de nouveaux marchés et l’amélio-ration des produits. Choux et haricots verts sont particulièrement intéressants. Environ 500 maraîchères et maraîchers améliorent leur système de commercialisation en col-laboration avec les commerçant-es et les restaurateurs. La prévention des feux de brousse et le reboisement ménagent l’en-vironnement à long terme. La filière chèvre est également développée.

    Partenaire : Centre pour l’Ecologie et le Développement (CED)Coûts du projet 2013–2015 : 270 250.–

    KponnoLe pain de sorgho nourrit deux fois

    Comme partout en Afrique de l’Ouest, les Togolais-es consomment beaucoup de pain. Sa production et sa distribution sont source d’emplois, mais l’importation de blé est onéreuse. De nouveaux procédés ar-tisanaux permettent d’incorporer des fari-nes panifiables à base de céréales locales, comme le sorgho, ce qui crée des emplois au niveau de la production agricole et de la transformation. Le projet, conduit par la structure GTAPL-Togo depuis 2011, travail-le sur trois secteurs clés : la production de la farine locale, la production du pain enri-chi (les boulangères sont formées à cette recette) et l’éducation des consommateurs sur les effets positifs d’un bon comporte-ment alimentaire.

    Partenaire : Groupe des transformateurs des produits agricoles au Togo (GTPAL)Coûts du projet 2015 : 64 400.–

    Projet Kponno : le pain enrichi au sorgho, céréale locale, est un apport intéressant pour le marché de proximité.

  • Projet Aného : la transformation du manioc en gari et en tapioca augmente considérablement sa valeur.

    AnéhoManioc et tomates biologiques

    Les paysan-nes connaissent diverses so-lutions traditionnelles pour améliorer les récoltes. Des techniques naturelles et ef-ficaces permettent d’accroître la fertili-té des sols et de lutter contre les mala-dies. Les consommateurs demandent justement des aliments sains, à des prix abordables. Environ 1000 paysannes, transformatrices de produits agricoles et commerçantes travaillent ensemble pour améliorer les filières manioc et tomates. Le manioc, par exemple, est transformé en gari et en tapioca de haute qualité et se vend jusqu’au Bénin et au Nigeria.

    Partenaire : Mouvement pour la promo-tion des initiatives de base (MoPIB)Coûts du projet 2013–2015 : 189 750.–

    Projet Agou : les conseils et les services des vétérinaires améliorent significativement la santé des animaux.

    BassarElevage de poulets et culture du riz optimisés

    L’exportation aberrante de poulets surgelés européens vers l’Afrique se poursuit. Ces produits, bien que souvent avariés, sont achetés en raison de leur prix imbattable dû aux subventions européennes ! Mais des études récentes ont confirmé la forte préfé-rence pour le poulet local, à condition qu’il soit vendu à un prix abordable. Dans cette optique, environ 500 familles améliorent le système traditionnel d’élevage, avec l’ap-pui de vétérinaires indépendants. En outre, à partir 2014, le projet appuient une cen-taine de riziculteurs-trices afin de les aider à augmenter leurs rendements et à mieux vendre leurs récoltes dans les marchés de proximité.

    Partenaire : Parrains Tiers-Monde (PTM)Coûts du projet 2014–2016 : 276 000.–

    AgouDu poulet sain pour tout le monde

    En raison de leur faible pouvoir d’achat, la majorité des Togolais-es achètent des ali-ments bon marché, nourrissants mais de faible qualité nutritive. Cette malnutrition a des effets directs sur la santé. Une petite or-ganisation propose une méthode d’élevage de poulets simple et efficace, respectant les animaux et basée sur les connaissances locales. Des dizaines de familles pauvres ont déjà multiplié leur cheptel et dégagé des revenus, grâce à une bonne analyse de la qualité demandée. L’extension est en cours, la proximité de la capitale étant un fort atout.

    Partenaire : Option citoyenne pour la gestion de l’environnement et le développement (OCGED)Coûts du projet 2014–2016 : 172 500.–

  • Projet Palimé : l’organisation partenaire ADIL est garante de la haute qualité de l’huile de palme rouge, très riche en provitamine A.

    PaliméL’huile rouge prévient la cécité

    Contrairement à l’huile de palme raffinée, qui inonde les marchés africains et mon-diaux, l’huile de palme rouge traditionnelle possède de précieuses vertus nutrition-nelles. Riche en provitamine A, elle pré-vient la cécité nocturne qui fait des milliers de victimes. Des productrices artisanales ont identifié une demande suffisante et in-vesti dans une presse motorisée. Actuel-lement elles doivent fidéliser leur clientèle avec une huile de qualité supérieure, à un prix accessible. En plus des 400 produc-trices et 120 commerçantes d’huile, 160 planteurs améliorent la qualité des noix de palme, grâce à un choix de variétés spéci-fiques et un meilleur entretien des cultures.

    Partenaire : Association pour le développement des initiatives locales du Togo (ADIL-Togo)Coûts du projet 2013–2015 : 299 000.–

    Projet Mapto : le bol Mapto, unité de mesure officielle, s’utilise de plus en plus couramment et rend le commerce nettement plus équitable.

    CecavFinancer les filières agricoles

    13 caisses et 34 points de services offrent des possibilités d’épargne sécurisée et de crédit. Parmi les 48 000 clients, les femmes sont majoritaires et s’intéressent particu-lièrement à l’épargne. Leurs dépôts font office d’assurance mais aussi de capital à réinvestir dans leurs propres activités luc-ratives. Ce réseau de micro-finance rurale est devenu, avec l’appui de Brücke  · Le pont, un des plus performants du Togo. Une grande importance est donnée à la formation du personnel. De nouveaux types de crédit et d’épargne, bien adaptés aux spécificités agricoles sont diffusés.

    Partenaire : Faîtière des Entités des Caisses d’Epargne et de Crédit des Associations Villageoises (FECECAV)Coûts du projet 2014–2015 : 200 000.–

    MaptoLe bol du juste prix

    Le Mapto est un des syndicats paysans les plus dynamiques du Togo. Depuis sa création en 2003, environ 20 000 paysan-nes y ont adhéré. Pour leur permettre de mieux négocier la vente de maïs, de riz et de sorgho, le syndicat a introduit dans une cinquantaine de marchés un bol qui sert d’unité de mesure. Il a réussi à impliquer les autorités politiques et traditionnelles. Pour satisfaire les demandes nombreuses et pressantes, l’opération s’étend progres-sivement à plus de la moitié du pays. Le dialogue avec l’Etat dans le but de créer des conditions propices au développement agricole est renforcé.

    Partenaire : Mouvement alliance pay-sanne du Togo (MAPTO)Coûts du projet 2014–2016 : 310 500.–

  • Salvador

    Au Salvador, les femmes vivant dans la précarité cherchent le plus souvent une source de revenu dans le secteur infor-mel, l’industrie des maquilas ou le tra-vail à domicile rémunéré. La violation des droits du travail et des salaires de misère ne couvrant de loin pas les besoins fon-damentaux d’une famille sont leur lot quotidien. Face à une absence totale de perspectives professionnelles, de nom-breux jeunes défavorisés ne voient pas d’autre issue que d’intégrer des bandes criminelles ou de quitter le pays. L’accent porte donc sur l’amélioration des condi-tions de travail et de vie des ouvrières et des ouvriers ainsi que des jeunes mar-ginalisés de l’agglomération de San Sal-vador. Au vu du contexte de violence, la promotion de la paix et la prévention des conflits jouent un rôle important dans tous les projets.

    Derechos laboralesRespect des droits du travail

    Les tribunaux du Salvador règle aussi, quoique lentement et de manière incom-pétente, les litiges d’importance mineure. Les ouvrières des fabriques par ex., accu-sées pour une bagatelle et dont les droits du travail sont refusés, en souffrent. Le pro-jet améliore l’efficacité de la division du Par-quet pour les droits du travail et contribue à ce que les cas juridiques soient conclus plus rapidement et avec davantage de jus-tice. La qualité des prestations est amélio-rée grâce à une formation du personnel, un agencement du point d’accueil, une optimisation des procédures internes et un échange d’informations avec le ministère du travail. Le projet a comme effet que les droits ne sont plus négociables. Les tra-vailleurs et travailleuses peuvent également revendiquer des indemnisations de dédom-magement et de réparation.

    Partenaire : Organización de Mujeres Salvadoreñas por la Paz (ORMUSA) et Ministerio de Trabajo (PGR)Coûts du projet 2015–2016 : 161 000.–

    Abriendo puertasEmployées de maison : sortir de l’isolement

    De nombreuses femmes de milieux défa-vorisés, peu formées, cherchent un tra-vail à domicile rémunéré. Les journées de travail de 14 heures et les engagements sans contrat sont monnaie courante. Ces femmes ne bénéficient par ailleurs d’au-cune prestation sociale et sont livrées sans merci à la violence domestique. Grâce au projet Abriendo puertas, elles peuvent se constituer en réseaux et défendre leurs in-térêts en commun. Elles apprennent égale-ment à connaître leurs droits et améliorent leurs compétences professionnelles. Le projet fait un travail de lobby auprès du Parlement et de l’opinion publique pour améliorer la situation des personnes tra-vaillant à domicile.

    Partenaire : Movimiento de Mujeres Méli-da Anaya Montes (M.A.M.)Coûts du projet 2015–2016 : 115 000.–

    Projet Justicia laboral : les ouvrières à domicile et les employées de maison revendiquent le respect des droits du travail garantis par la loi.

    Justicia laboralDes femmes améliorent leurs conditions de travail

    Environ 40 % des femmes de Santo Tomás travaillent dans les zones industrielles de libre échange avoisinantes. Pour des rai-sons financières, certaines usines confient des tâches à des ouvrières à domicile. Or les risques d’exploitation et de problèmes de santé sont encore plus importants pour ces travailleuses que pour les ouvrières d’usine. Le projet Justicia laboral réunit des informations sur leur situation précaire afin d’en informer les autorités et le grand pu-blic. Parallèlement, les ouvrières à domicile reçoivent des informations sur les droits du travail afin qu’elles puissent s’organiser et faire valoir leurs droits.

    Partenaire : Mujeres Transformando (MT)Coûts du projet 2013–2015 : 166 750.–

  • Projet Vista hermosa : les meilleurs de leur volée : Xavier, María de los Angeles et Juan Pablo.

    Vista hermosaPerspectives d’avenir pour la jeunesse marginalisée

    Plus de cinquante pourcent de la popula-tion salvadorienne est âgée de moins de 30 ans et près de la moitié des adolescents de 16 à 18 ans ont quitté l’école sans certifi-cat. Pour ces jeunes, l’exode ou l’intégra-tion à des bandes de criminels constitue souvent la seule alternative au chômage. Le projet Vista hermosa ouvre de nouveaux horizons à 645 jeunes marginalisé-e-s en leur permettant de suivre une formation professionnelle et d’apprendre la manière de briguer un emploi. La constitution de réseaux avec des employeurs potentiels ainsi que la possibilité d’exercer une acti-vité indépendante figurent parmi les autres mesures du projet.

    Partenaire : Servicio Social Pasionista de El Salvador (SSPA)Coûts du projet 2015–2017 : 308 200.–

    Jóvenes por la pazDes jeunes s’engagent contre la violence

    Les formations scolaires interrompues et le chômage sont des maux très répandus chez les jeunes du Salvador. L’absence de repères et de perspectives les pousse souvent à rejoindre des gangs. Afin d’offrir une alternative à la répression, réponse la plus fréquente de l’Etat à cette situation, le projet Jóvenes por la paz incite les jeunes à s’organiser et à s’attaquer au problème de la violence en cherchant ensemble des solutions et des moyens de se construire un avenir. Des cours de formation profes-sionnelle adaptés à la demande locale leur offrent des chances de trouver une place de travail.

    Partenaire : Unión de Comunidades Rurales del Norte de San Salvador y La Libertad (UCRES)Coûts du projet 2013–2015 : 190 900.–

    Creando futuroLes jeunes prennent leur avenir en main

    Dans les environs de San Salvador, les jeunes sans emploi sont légion. Ayant sou-vent quitté l’école prématurément, ils contri-buent tant bien que mal au revenu familial grâce à des petits boulots. Le projet Crean-do futuro offre à 475 jeunes la possibilité de suivre une formation professionnelle. L’offre est calculée en fonction des besoins des entreprises locales. Actuellement les cours proposés portent sur l’entretien d’ordina-teurs, la conception de sites Internet et la comptabilité. S’y ajoutent une formation d’entreprenariat pour celles et ceux qui pla-nifient de travailler à leur compte. Même avec peu de moyens, les jeunes motivé-e-s développent des activités génératrices de revenus dans le secteur informel.

    Partenaire : Fundacion Salvador del Mundo (FUSALMO)Coûts du projet 2015–2017 : 297 390.–

    Projet Creando futuro : concentration totale ! Car, pour obtenir un emploi, il faut savoir utiliser un ordinateur.

  • Honduras

    En élaborant le nouveau programme « Travail en dignité 2013 – 2016 », Brücke · Le pont a décidé de restructurer son engagement en Amérique centrale et de constituer un programme régional cohé-rent Salvador/Honduras. Les deux défis relevés au Salvador sont au programme : le respect des droits du travail pour les travailleuses du textile particulièrement ainsi que la formation professionnelle et la promotion de la paix avec et pour les jeunes. Dans ces domaines, Brücke · Le pont a acquis de bonnes connaissan-ces et les exploitera au Honduras créant ainsi des synergies. En 2014, les premi-ers projets pilotes ont été lancés dans les périphéries de la capitale Tegucigal-pa. Une rencontre entre les partenaires des deux pays a déjà eu lieu. En revan-che, le programme Nicaragua, concentré sur l’agriculture, se terminera fin 2015.

    El PedregalFormation professionnelle pour les jeunes

    Ce projet offre des cours de formation pro-fessionnelle en couture, boulangerie/pâtis-serie, cosmétique, électronique, informa-tique et menuiserie à des jeunes vivant dans un environnement ravagé par la violence à la périphérie de Tegucigalpa. Les 16 cours auront lieu dans des unités mobiles, se dé-plaçant dans huit endroits différents. C’est tout à l’avantage des jeunes qui n’ont pas à pénétrer dans des zones hostiles et dan-gereuses. Un total de 320 jeunes à partir de 16 ans en bénéficieront. La perspective de trouver du travail et d’obtenir un reve-nu évite qu’ils ne rejoignent des gangs ou émigrent aux Etats-Unis. Le projet com-prend également des mesures d’intégra-tion au marché du travail.

    Organisation partenaire : Grupo Juvenil Dion (GJD)Coûts du projet 2014 / 7–2016 : 151 800.–

    Trabajo dignoLes lois du travail respectées

    Prévu sur une période de deux ans et de-mi, ce projet a pour but d’améliorer la si-tuation des employées de maison à Tegu-cigalpa et dans quatre communautés en-vironnantes. C’est par la formation d’une part, des employées en matière profes-sionnelle et droits du travail et d’autre part, par la sensibilisation des employeurs et employeuses sur ces droits du travail que la situation a des chances de s’amélio-rer. Une campagne par la radio ainsi que des événements publics contribueront à ce que de nombreuses employées de maison prennent connaissance de leurs droits et puissent se défendre contre les abus. Le projet est maintenu après la phase pilote.

    Organisation partenaire : Centro de Estu-dios de la Mujer – Honduras (CEM-H)Coûts du projet 2014 / 7–2016 : 177 100.–

    Projet Suyapa : la formation professionnelle : la porte ouverte vers l’indépendance et la vie active.

    Reyes IreneUn avenir pour les jeunes employées de maison

    A défaut d’autres possibilités de revenu, de nombreuses jeunes filles cherchent un emploi comme employée de maison ou vendeuse de rue. Leurs conditions de tra-vail sont difficiles : 15 heures de travail par jour, un salaire misérable, pas de contrat ni de prestations sociales… S’y ajoutent pour beaucoup d’entre elles la maltraitance et les abus sexuels. Pour leur ouvrir de meil-leures perspectives d’avenir, le projet leur permet de terminer leur formation scolaire, puis d’acquérir un métier. Ces jeunes filles bénéficient également de conseils psycho-logiques, médicaux et juridiques ainsi que de soutien pour la recherche d’un emploi.

    Organisation partenaire : Sociedad Ami-gos de los Niños (SAN)Coûts du projet 2015–2016 : 145 590.–

    SuyapaPerspectives professionnelles

    2000 adolescent-e-s de 17 à 25 ans re-çoivent des formations professionnelles axées sur la pratique. Il s’agit de jeunes issu-e-s de familles pauvres qui ont quitté la campagne pour s’installer à Tegucigalpa et Comayagüela et vivent à la périphérie dans des conditions précaires. La plupart n’ont pas terminé leur scolarité et sont sans perspective d’avenir. L’organisation parte-naire CFSJB travaille en étroite collabora-tion avec l’Institut national de formation professionnelle et avec des entreprises. Les cours portent non seulement sur des com-pétences techniques mais aussi sociales ; les jeunes apprennent aussi à résoudre les conflits et prévenir la violence.

    Organisation partenaire : Centro de For-mación San Juan Bosco (CFSJB)Coûts du projet 2014 / 10–2016 : 313 950.–

  • Projet Waslala : le regroupement en coopérative améliore la transformation et la commercialisation des produits agricoles, par ex. du café.

    Projet Cadenas de Esperanza : la jocote est un agrume rafraîchissant, qui est très apprécié par les populations indigènes ainsi que des pays voisins. Sa culture représente un débouché intéressant.

    Nicaragua

    Au Nicaragua, les paysan-nes ne dis-posent que d’une petite parcelle de ter-rain peu fertile pour nourrir leur nom-breuse famille. Le programme améliore les conditions de vie grâce à une agri-culture durable et diversifiée. Les fi-lières sont prises en compte dans leur intégralité : production orientée vers le marché, transformation des produits vi-sant à créer une plus-value, stockage optimisé et meilleure coopération avec les commerçant-es. En décembre 2015, Brücke · Le pont mettra un terme à son programme au Nicaragua pour s’enga-ger au Honduras. La période est propice car les projets actuels se trouvent dans leur phase finale. Le retrait du Nicaragua a été discuté avec les organisations par-tenaires de Brücke · Le pont et la popu-lation cible.

    WaslalaDe meilleurs revenus grâce aux coopératives

    Au Nord du Nicaragua, la répartition iné-quitable des terres et le prix dérisoire des produits du terroir conduisent à la paupé-risation de la population agricole, souvent contrainte de quitter le pays. Pour tenter d’enrayer ce phénomène, les paysan-nes du département de Matagalpa se sont as-sociés pour former des coopératives. Le projet soutient leurs efforts pour atteindre l’autonomie administrative et financière. Les membres de ces coopératives participent à des cours de gestion, de comptabilité et d’administration. Ils apprennent à agir dans une perspective commerciale, à mettre en œuvre des stratégies à long terme.

    Partenaire : Asociación para la Diversificación y el Desarrollo Agrícola Comunal (ADDAC)Coûts du projet 2014–2015 : 174 800.–

    Cadenas de Esperanza

    L’union fait la force

    Grâce au soutien de Brücke · Le pont, les paysans du département de Masaya sont parvenus, ces dernières années, à nourrir leur famille tout en diversifiant leur produc-tion. Dans le cadre du projet Cadenas de esperanza, les familles paysannes se con-centrent sur les jocotes et les tamarindes, des fruits de la région. D’entente avec des marchands et des vendeurs, les productri-ces exploitent toutes les idées et les pos-sibilités d’utiliser judicieusement ces fruits, au vu du potentiel croissant du marché. Elles se sont organisées en coopérative et transforment les tamarindes et améliorent la qualité des produits. Pour les jocotes, elles décrochent de nouveaux marchés.

    Partenaire : Asociación de Desarrollo Integral Comunitario (ADIC)Coûts du projet 2013–2015 : 297 850.–

  • Brésil

    Le programme du Brésil se concentre sur l’Etat du Piauí, situé dans la région aride et sèche du Nordeste. Il partage avec le Maranhão les indicateurs so-cio-économiques les plus bas du pays. C’est là, dans les villes de Teresina, Pi-cos et Oeiras que Brücke · Le pont mène son programme de lutte contre la pau-vreté en encourageant la qualification professionnelle des jeunes issus de mi-lieux défavorisés. Les cours proposés et les mesures d’accompagnement vers le marché du travail leur ouvrent de nou-velles possibilités d’emploi ou leur per-mettent de devenir autonomes, avec pour finalité la perspective d’un meilleur revenu économique et l’amélioration de leur qualité de vie. En milieu rural, Brücke · Le pont soutient des paysans sans terre et des ouvriers agricoles dans leur lutte pour la terre, des conditions de travail humaines et un salaire décent.

    SocopoUne formation en mécanique automobile

    Grande Socopo est une banlieue de Te-resina, la capitale de l’Etat du Piauí. Plus de cent mille personnes y vivent en situa-tion précaire. La plupart sont des jeunes, confrontés au chômage et aux nombreux problèmes propres aux périphéries des grandes villes brésiliennes : drogue, pros-titution, criminalité, problèmes d’insertion sociale et professionnelle. Le projet vise à former professionnellement 150 jeunes dé-favorisés de Grande Socopo en mécanique automobile – un secteur en manque de main-d’œuvre qualifiée – et à les appuyer dans leur intégration au marché du travail.

    Partenaire : FUNACI – Fundação Pe. An-tônio Dante CivieroCoûts du projet 2015–2017 : 209 300.–

    OeirasFormation professionnelle en milieu rural

    Ce nouveau projet se déroule dans une zone durement touchée par la séche-resse. Les populations rurales n’ont sou-vent d’autre choix que de se déplacer vers les villes, qui ne parviennent pas à absorber cette main-d’œuvre. Le chômage est im-portant, surtout chez les jeunes. L’inactivité les incite souvent à la petite délinquance et à la consommation de drogue. Le manque de perspectives s’explique notamment par le fait que les opportunités de formation professionnelle en milieu rural sont rares. Grâce aux cours proposés par notre par-tenaire, 270 jeunes hommes et femmes pourront se former à la maçonnerie, la mé-canique sur motos, la coiffure ou la cuisine et trouver un emploi qui leur permettra de gagner leur vie.

    Partenaire : Caritas Diocesana de OeirasCoûts du projet 2015–2016 : 138 000.–

    Projet Piauí : il faut des années jusqu’à ce que les familles chassées de chez elles retrouvent un lopin de terre.

    PiauíLes sans-terre s’organisent

    Dans le Piauí, le climat actuel est à l’heure des grands projets agroindustriels et mi-niers et le gouvernement se révèle impuis-sant à mettre un frein à l’achat de terres par les étrangers. Les petits paysans sont les grands perdants de cette course au développement et les conflits agraires et la violence dans les zones rurales sont en constante augmentation : avec la concen-tration des terres, beaucoup sont expulsés et obligés d’émigrer. D’autres sont exploités et subissent des pratiques assimilées à de l’esclavage moderne. La CPT accompagne plus de 10 000 paysans dans la conquête de leurs droits. Elle effectue également un important travail de prévention et d’in-fluence des politiques publiques pour faire cesser l’esclavage moderne.

    Partenaire : Comissão Pastoral da Terra Regional do Piauí (CPT)Coûts du projet 2013–2015 : 258 750.–

  • Projet Culinaria : grâce à leur formation, les jeunes des milieux défavorisés ont accès à un emploi et un revenu.

    CulinariaRéduire la pauvreté en formant des jeunes dans la restauration

    La situation précaire dans laquelle vit une majorité de la population de l’Etat du Piaui est notamment due au niveau de forma-tion peu élevé ainsi qu’à l’absence d’écoles professionnelles. La capitale du Piaui, Tere-sina, est favorablement située sur les axes de communication routiers du Nordeste, ce qui a pour conséquence notamment de dy-namiser les secteurs du commerce et de la restauration. De nombreux établissements ouvrent régulièrement, alors que le person-nel qualifié manque. Le projet permet à 300 jeunes issus de milieux défavorisés de se former dans le domaine de la restauration et de saisir cette opportunité d’intégrer le marché de l’emploi local.

    Partenaire : Cáritas Brasileira Regional do PiauíCoûts du projet 2013–2015 : 272 550.–

    Projet Fazenda : la formation et la vie professionnelle redonnent confiance aux anciens toxicodépendants ainsi qu’un sens à leur vie.

    ComRadioLa communication au service du développement

    ComRadio est une organisation dynamique et très engagée dans le développement de la zone semi-aride du Piauí, cet Etat du Nordeste parmi les plus pauvres du Bré-sil. Consciente du rôle de la communica-tion comme instrument d’éducation et de promotion pour un meilleur développement local, elle propose à 240 jeunes issus de milieux défavorisés de se former aux mé-tiers de la communication. Un atout dans leur recherche d’emploi, qui plus est dans un secteur en pleine expansion : radio, té-lévision, sans parler des entreprises et col-lectivités qui ont toujours plus besoin de spécialistes en communication.

    Partenaire : Instituto Comradio do BrasilCoûts du projet 2013–2015 : 246 100.–

    FazendaLa formation profes-sionnelle ouvre de nouvelles perspectives

    Au Brésil, les personnes sans forma-tion ont beaucoup de peine à trouver un emploi. Le chômage et la pauvreté font sombrer nombre d’entre elles dans l’alcoolisme et la toxicomanie, ce qui les isole socialement. Le projet Fazen-da permet à 291 jeunes hommes de re-prendre leur vie en main. Ils suivent une formation en menuiserie, tournage mé-canique, maintenance informatique ou agriculture et sont accompagnés dans l’ accès au marché du travail local en tant qu’employés ou indépendants. De quoi faciliter leur réinsertion sociale et professionnelle et leur donner des pers-pectives d’avenir.

    Partenaire : Fazenda da PazCoûts du projet 2014–2016 : 370 300.–

  • Bolivie

    Depuis 2005, la Bolivie enregistre une augmentation de ses revenus et connaît un essor économique sans précédent, principalement grâce à l’augmentation de ses exportations de gaz naturel, de pétrole et de produits miniers. L’Etat a ainsi pu mettre sur pied d’importants programmes sociaux qui ont permis de réduire la pauvreté. Malgré tout, la Boli-vie reste l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine. 51 % de sa popula- tion vit toujours sous le seuil de pau-vreté (2012) et le travail informel atteint plus de 65 %, un des taux les plus élevés du continent. Dans ce contexte, les deux axes majeurs du programme de Brücke · Le pont dans la région de Tarija sont les suivants : 1) contribuer au renforcement des compétences professionnelles et à une meilleure employabilité des travail-leurs et travailleuses, et 2) soutenir la création ou l’amélioration des opportu-nités d’emploi et de revenus.

    CertificadoDes compétences professionnelles reconnues

    La plupart des Boliviens n’ont pas accès à la formation professionnelle. Ils entrent dans la vie active en apprenant un métier sur le tas. Sans diplôme, ils sont vulnérables sur le marché de l’emploi. Le projet donne l’opportunité à ces personnes expérimen-tées de renforcer leur profil grâce à des cours visant à combler leurs lacunes. Elles peuvent ensuite faire valider leurs compé-tences par l’Etat et recevoir un diplôme, qui leur donne les moyens de négocier de meilleures conditions salariales et de travail. Des organisations de travailleurs, formées durant la phase précédente sont également accompagnées dans leur renforcement ins-titutionnel, dans le but qu’elles puissent bientôt aider elles-mêmes leurs membres à accéder à la reconnaissance de leurs compétences.

    Partenaire : Mujeres en acciónCoûts du projet 2013–2015 : 235 750.–

    Projet Trabajadoras del hogar : les employées de maison améliorent leurs compétences, se regroupent et luttent ensemble pour faire respecter leurs droits.

    Projet Certificado : un diplôme qui atteste les compétences des travailleuses et des tra-vailleurs et leur permet de négocier de meil-leures conditions de travail.

    Trabajadoras del hogar

    Une formation pour les employées de maison

    En Bolivie comme ailleurs en Amérique la-tine et plus généralement dans les pays en développement, le travail domestique est très répandu. Ces emplois, parmi les plus précaires, sont occupés le plus sou-vent par des femmes peu qualifiées, pour qui ils représentent une des seules possi-bilités d’entrer dans le marché du travail. A Tarija, le projet Trabajadoras del hogar vise à améliorer la situation de 370 employées de maison âgées de 15 ans et plus, en leur donnant la possibilité de renforcer leurs compétences techniques et personnelles. Ceci leur permettra par la suite de négo-cier de meilleurs contrats et de défendre leurs droits.

    Partenaire : Mujeres en acciónCoûts du projet 2014–2016 : 295 550.–

    Empleo dignoUn emploi digne pour les travailleurs-euses indépendant-e-s

    Travailler à son compte est la seule alter-native pour beaucoup de travailleurs et tra-vailleuses pauvres. C’est le cas pour plus de 70 % de la population active de Tarija, qui, sans formation ni accès aux prestations sociales, travaillent pour un revenu très bas. Parmi eux, 200 électriciens, plombiers et maçons sont appuyés par notre partenaire FAUTAPO, qui dans le cadre de ce pro-jet, leur propose des opportunités pour se former, renforcer et faire reconnaître leurs compétences ainsi qu’un cadre dans le-quel les conditions de travail sont sûres et stables. Un projet innovant qui contribue à un travail dans la dignité.

    Partenaire : FAUTAPOCoûts du projet 2014–2016 : 220 800.–

  • Responsables de programme

    Coordinatrices et coordinateurs locaux

    Stéphanie Roschi TraoréBolivie et Brésil

    Tanya BergerSalvador, Honduras et Nicaragua

    Arndt BrodkorbTogo et Bénin

    ONG CRISTO, dirigée par Gabriel BatawilaTogo et Bénin

    Mercedes CañasSalvador

    Javier CaberoBolivie

    Flor de María ZúnigaNicaragua

    Rosa Lidia MoraisBrésil

    Edna OrtegaHonduras

  • Brücke · Le pontRue St-Pierre 12 · 1700 Fribourg · T 026 425 51 51 · F 026 425 51 [email protected] · www.bruecke-lepont.ch · CCP 69-62947-2