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Présentation dans le cadre
de la rencontre régionale
Agir pour se nourrir Par Maggy Roy, directrice REA
8 octobre 2015
1. Portrait global de la MRC des Appalaches
2. Portrait du Réseau d’entraide des Appalaches (REA)
3. Approches sensées
4. Notre approche
5. Les initiatives qui font preuves!
6. Défis organisationnels
7. Défis rencontrés par les individus en lien avec la sécurité
alimentaire
8. Pistes d’actions
9. Période de questions
1.Portrait global
de la MRC des Appalaches
Réalité Portrait global de la MRC des Appalaches
Les résidants de la MRC des Appalaches sont ceux qui reçoivent le plus en
transferts courants des administrations publiques. En 2011, ils ont reçu en
moyenne 6 800 $ en prestations sociales et crédits d’impôt remboursables.
Source : Institut de la statistique du Québec 2013
Le taux de décrochage scolaire chez les garçons de la Commission Scolaire des
Appalaches (22,5 %) est plus élevé que ceux des autres commissions scolaires de
la région.
Source : Agence de la santé et services sociaux Chaudière-Appalaches 2014
Réalité Portrait global de la MRC des Appalaches
(suite)
Le revenu médian des familles de la MRC des Appalaches se situe à 55 690 $ (la MRC se classe avant-dernière parmi les 10 MRC de la région Chaudière-Appalaches).
Source : Recensement Canada 2011
La MRC des Appalaches est le seul territoire de la région Chaudière-Appalaches où les services à la consommation occupent le premier rang, 29,2 % de l’ensemble des travailleurs. Entre autres, plus du tiers des femmes occupent des emplois dans ce secteur.
Source : Portrait socioéconomique CRE 2011
2. Portrait du Réseau
d’entraide des Appalaches (REA)
Réalité Portrait du Réseau d’entraide des Appalaches
Le REA a pour mission de :
• RÉPONDRE aux besoins des jeunes adultes de 16 à 35 ans;
• PRIORISER la prévention;
• FAVORISER l’insertion et la réinsertion sociale;
• OFFRIR des programmes et des réponses aux besoins des familles.
Réalité Portrait du Réseau d’entraide des Appalaches (suite)
53 %
17 %
59 %
64 %
28 %
13 %
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Moins de 25ans
Entre 25 et 36ans
Personnesseules
Hommes Familles avecenfant
Couples sansenfant
Pourc
enta
ge
Profil d’individus ayant recours à des demandes d’aide en dépannage alimentaire
• Participation aux cuisines collectives: Ce sont majoritairement les femmes qui y participent.
3. Approches sensées!
• Une approche vraiment globale répond le plus rapidement possible au besoin exprimé par la
personne qui fréquente ou s'adresse à un groupe communautaire. À partir de cette réponse
immédiate, elle se prolonge dans l'identification des déterminants d'une problématique
particulière et par l'analyse de ses effets probables sur l'intégralité des conditions de vie d'une
personne. (Note de présentation de l’auteur: Henri Lamoureux)
• L’approche communautaire fournit une perspective d’intervention qui consiste à supporter le
pouvoir des personnes, des groupes et des collectivités dans la recherche de solutions aux
difficultés qu’ils rencontrent ou dans leur volonté de répondre eux-mêmes à leurs besoins.
C’est une philosophie qui cherche à redonner aux personnes et aux collectivités le pouvoir qui
leur revient et qui peut inspirer en ce sens différents modes d’interventions. (Gingras, 1992)
4. Notre approche
5. Les initiatives qui font preuves!
Cuisines collectives Activités d’autonomie alimentaire dans le cadre de notre mission :
• Cuisines collectives familles
• Cuisines collectives papas
• Cuisines collectives jeunes
82 familles 271 bouches à nourrir 7425 repas
35 papas 217 bouches à nourrir 1485 repas
36 jeunes 38 bouches à nourrir 660 repas
Cuisines collectives Dans le cadre du projet SISCA :
• Cuisines collectives volantes
4 municipalités participantes:
Adstock (majoritairement âgé 50 et +)
East-Broughton (majoritairement âgé 50 et +)
Saint-Adrien-d’Irlande
St-Pierre-de-Broughton (majoritairement âgé entre 30 et 39 ans)
75 personnes ont participé et ont cuisiné pour plus de 220 bouches à nourrir.
Cuisines collectives
• Jardins collectifs (325 bénévoles la première année)
3 jardins collectifs
East-Broughton, St-Jacques-de-Leed et Disraëli et pour la deuxième année; East-Broughton,
Disraëli ainsi qu’au Centre-ville de Thetford Mines sur la rue St-Henri.
39 %
61 %
Sexe des participants
Masculin
Féminin 68%
24%
8%
Âge des participants
18 ans et +
19 à 39 ans
40 à 50 ans
Dépannage alimentaire
• Il s’agit d’une aide de dernier recours pour lequel le REA n’est pas financé à
même sa mission. Nos références proviennent majoritairement des organismes
communautaires et du CISSS.
• Il faut compter plus de 250 dons différents dans le cadre des activités de
dépannage alimentaire.
Resto-Jeunes
• Depuis le 7 mai 2001, le Resto-Jeunes offre l’opportunité aux jeunes de 16 à
30 ans de vivre un plateau de travail destiné à la restauration, au service
ainsi qu’à la transformation alimentaire. Une portion est consacrée à la
formation professionnelle et personnelle, et l’autre à l’expérience directe
chez différents employeurs.
• Les surplus sont rendus disponibles pour répondre aux dépannages
alimentaires et peuvent être vendus à 2 $ la livre.
• Dîner du lundi au jeudi 5 $ pour une repas trois services.
6. Défis organisationnels
• Vision commune de l’intervention auprès des individus ayant le besoin de se nourrir
• Augmentation de la demande
• Systématiser la référence et l’accompagnement
• Développer des réponses collectives
• Si nous souhaitons intervenir de manière inclusive, il faut que les préjugés soient laissés de côté
• Maintenir les initiatives mises en place
• Prendre en compte l’individu et aider sans créer de dépendance
• Accessibilité sans catégorisation!
Défis organisationnels
7. Défis rencontrés par les individus
en lien avec la sécurité alimentaire
Facteurs biologiques Plus d’individus avec une santé précaire, familles ayant l’incapacité de se procurer des
aliments donc facteurs influant sur le développement de l’enfant, ce sont des jeunes ayant
des maladies mentales, faible estime d’eux-mêmes…
Habitudes de vie Stigmatisation, ce sont à l’occasion des consommateurs, des individus pour lesquels il n’y a
eu aucun transfert des compétences culinaires et pour qui les saines habitudes de vie sont
limitées.
Environnement physique Peu d’agriculture maraîchère donc accessibilité faible à coût élevé, service
d’accompagnement ou de transport déficient et l’offre des supermarchés est centralisée.
Conditions de vie et
milieux de vie
Ce sont des jeunes de 16 à 25 ans n’ayant pas acquis les compétences d’un premier
secondaire, la plupart des familles sont monoparentales, n’ont peu ou pas de réseaux
sociaux.
Un grand nombre de ces familles sont en union et vivent d’un seul salaire moyen de
35 000 $, peu ou pas de moyen pour participer aux activités proposées ou d’acheter
d’avance des aliments en spéciaux. Grand besoin d’une aide alimentaire après le 7 de
chaque mois.
L'organisation du système
de soins et de services
Ce sont des jeunes avec des problèmes au niveau de leur santé mentale, en rupture avec les
services étatiques aux prises avec des histoires délictuelles, la complexité des services, de
dédoublement des services d’où un jeu de ping pong avec les gens.
8. Pistes d’action
Pistes d’action • Comme région avons-nous la volonté et/ou la capacité d’appuyer le développement des
communautés solidaires?
• Le développement des réponses collectives
• Agir en amont, c’est-à-dire agir sur les causes AVEC les individus
• Favoriser la capacité des individus et de leur milieu à être les principaux acteurs de leur développement (empowerment)
• Ne serait-il pas souhaitable de réunir en un seul lieu l’accueil, la référence, l’accompagnement par une réponse prioritaire à l’insécurité alimentaire?
• Privilégier une approche globale au détriment du fonctionnement en vase clos ou une approche par mesure
• Idéalement nous devrions agir de manière intersectorielle, décloisonner les services afin de tenir compte de toutes les dimensions des individus rencontrés.
Questions