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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°182 ‐ décembre 2009 L’AFPPE présente son nouveau logo Résultat du concours L ’IRM fonctionnelle en temps réel accessible en routine pour la cartographie pré-opératoire des lésions cérébrales Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie Nouvelle coopération radiologue manipulateur en échographie : Nécessité d’une suite à l’expérimentation

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°182 ‐ décembre 2009

L’AFPPEprésenteson nouveaulogoRésultat du concours

L’IRM fonctionnelleen temps réel accessible en routinepour la cartographie pré-opératoiredes lésions cérébrales

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

Nouvelle coopérationradiologuemanipulateuren échographie :Nécessité d’une suiteà l’expérimentation

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2003

0-06

08

GADOVIST 1,0 mmol/ml, solution injectable en seringue préremplie - COMPOSITION : Gadobutrol 604,72 mg (1,0 mmol) - Equivalent à gadolinium : 157,25 mg pour

1 ml de solution. Osmolalité à 37°C : 1603 mOsm par kg H2O. Viscosité à 37°C : 4,96 mPa.s. FORME PHARMACEUTIQUE* : Solution injectable en seringue préremplie. DONNEES CLINIQUES. Indications thérapeutiques : Ce médicament est à usage diagnostique uniquement. Rehaus-

sement du contraste en imagerie par résonance magnétique (IRM) des territoires crâniens et rachidiens. Rehaussement du contraste en imagerie par résonance ma-gnétique (IRM) du foie ou des reins chez les patients avec une forte suspicion ou une présence évidente de lésions focalisées, afi n de classer ces lésions comme bénignes ou

malignes. Rehaussement du contraste en angiographie par résonance magnétique (ARM). Posologie et mode d’administration* : Informations générales : La dose nécessaire est admi-nistrée en bolus par voie IV. L’IRM avec rehaussement du contraste peut débuter immédiatement après l’injection. Le contraste est optimal pendant le premier passage artériel en angiographie et dans

les 15 minutes suivant l’injection pour les indications du SNC. Persistance du renforcement du contraste le plus souvent jusqu’à 45 minutes après l’injection. Le patient doit être, si possible, allongé lors de l’injection intravasculaire du produit de contraste et doit être surveillé pendant au moins 30 min après celle-ci. Dose*: Adultes. Indications dans le SNC : Dose recommandée chez l’adulte : 0,1 mmol/kg de poids,

équivalent à 0,1 ml/kg de la solution à 1,0 M. En cas de forte suspicion clinique d’une lésion non confi rmée à l’IRM ou de besoin d’informations plus précises, une seconde injection pouvant aller jusqu’à 0,2 mmol/kg au maximum peut être effectuée dans les 30 minutes suivant la première injection. IRM du foie et des reins : Dose recommandée chez l’adulte : 0,1 mmol/kg de poids, équivalent à 0,1 ml/kg de la solution à 1,0 M. Angiographie :

Image d’un champ de vue : 7,5 ml pour un patient de moins de 75 kg, 10 ml pour un patient de 75 kg et plus (équivalent à 0,1- 0,15 mmol/kg). Image de plus d’un champ de vue : 15 ml pour un patient de moins de 75 kg, 20 ml pour un patient de 75 kg ou plus (équivalent à 0,2-0,3 mmol/kg). Enfants : L’utilisation de Gadovist n’est pas recommandée chez les personnes de moins de 18 ans (données insuffi santes sur la sécurité et l’effi cacité du produit pour cette po-

pulation). Contre-indications : Hypersensibilité à l’un des composants. Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi* : Gadovist ne doit pas être utilisé chez des patients présentant une hypokaliémie non corrigée. Eva-luation soigneuse du rapport bénéfi ce/risque en cas de pathologie cardiovasculaire sévère. Gadovist doit être utilisé avec précaution chez les patients : - Présentant un syndrome congénital d’allongement de l’intervalle QT ou une histoire fami-liale de syndrome congénital d’intervalle QT long - Ayant présenté des arythmies après la prise de médicaments prolongeant la repolarisation cardiaque - Prenant actuellement des médicaments connus pour prolonger la repolarisation cardiaque comme les anti-arythmiques de classe III (amiodarone, sotalol). La possibilité que Gadovist puisse provoquer des arythmies et des torsades de pointe chez certains patients ne peut pas être exclue. Evaluer le rapport bénéfi ce/risque chez les patients en insuffi sance rénale sévère, car l’élimination du produit de contraste est retardée. Dans les cas les plus sévères, il est recommandé d’effectuer une hémodialyse extracorporelle afi n d’éliminer Gadovist de l’organisme. Cela nécessite au moins trois séances de dialyse dans les cinq jours suivant l’injection. Des cas de fi brose systémique néphrogénique (FSN) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients ayant une insuffi -sance rénale sévère (clairance estimée de la créatinine< 30 ml/min/1,73 m2). Etant donné qu’il est possible que des cas de FSN surviennent avec Gadovist, ce produit doit être utilisé avec précaution chez ces patients. Chez les patients réguliè-rement hémodialysés, la réalisation d’une hémodialyse peu de temps après l’administration de Gadovist peut s’avérer utile pour éliminer le produit. Cependant, il n’a pas été établi que l’hémodialyse puisse prévenir le risque de FSN ou la traiter. Elle ne doit donc pas être utilisée comme une mesure préventive ou curative chez les patients qui ne seraient pas déjà hémodialysés régulièrement. Eviter tout matériel ferromagnétique. Des réactions d’hypersensibilité ont été observées après l’administration de Gadovist. Les médicaments et équipements nécessaires à une situation d’urgence, doivent être à portée de main. Chez les patients présentant un terrain allergique, évaluer le rapport bénéfi ce/risque. Dans de rares cas, des réactions anaphylactoïdes retardées (de quelques heures à plusieurs jours) ont été observées. Comme avec les autres produits de contraste contenant du gadolinium, des précautions particulières s’imposent en cas de seuil épileptogène bas. L’injection de Gadovist dans des veines de petit calibre peut provoquer des effets indésirables tels que rougeur et gonfl ement. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction*. Grossesse et allaitement*: Gadovist ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte, sauf en cas d’absolue nécessité (absence de données appropriées). L’allaitement doit être interrompu pendant au moins 24 heures après l’administration de Gadovist (pas d’évaluation clinique à ce jour). Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines - Effets indésirables* : Des sensations de courte durée, légères à modérées, de froid ou de chaleur ou de douleurs au point d’injection ont été peu fréquemment observées lors de la ponction veineuse ou de l’administration du produit de contraste. L’extravasation de Gadovist peut provoquer des douleurs tissulaires pouvant durer plusieurs minutes. Des réactions d’hypersensibilité ont été peu fréquemment rapportées et ont été d’intensité légère à modérée. Dans de rares cas des réactions anaphylactoïdes pouvant aller jusqu’au choc peuvent survenir. Des réactions anaphylactoïdes retardées (de quelques heures à plusieurs jours) ont été observées rarement. Les réactions d’hypersensibilité sont plus fréquentes chez les patients à terrain allergique. Les effets indésirables observés peu fréquemment ( 1/1000, <1/100) incluent : des céphalées, des étourdissements, une paresthésie, une dysgueusie, une vasodilatation, des nausées, des douleurs et des réactions au point d’injection. Les effets indésirables rarement observés ( 1/10000, <1/1000) incluent une parosmie, une dyspnée, des vomissements, une hypotension, un urti-caire , un rash ainsi que des réactions anaphylactoïdes. Surdosage* : Aucun signe observé à ce jour en clinique. A cause des effets potentiels de Gadovist sur la repolarisation cardiaque en cas de surdosage, des troubles du rythme sont possibles. Une surveillance cardiovasculaire (incluant un ECG) et un contrôle de la fonction rénale sont recommandés à titre de précaution. En cas de surdosage, Gadovist peut être éliminé de l’organisme par dialyse extracorporelle. PROPRIETES PHARMA-COLOGIQUES. Propriétés pharmacodynamiques* : PRODUIT DE CONTRASTE POUR IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE. Code ATC : V08C A09. Propriétés pharmacocinétiques*- Données de sécurité précliniques* - DONNEES PHAR-MACEUTIQUES - Liste des excipients : Calcobutrol sodique, trométamol, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables. Incompatibilités : En l’absence d’études d’incompatibilités, ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments. Durée de conservation : Durée de conservation dans le conditionnement commercialisé : Trois ans. Précautions particulières de conservation : aucune. Nature et contenu de l’emballage extérieur* : 7,5 ml en seringue pré-remplie de 10 ml ; boîte de 1. 15 ml en seringue préremplie de 17 ml ; boîte de 1. Instructions pour l’utilisation, la manipulation et l’élimination : Ce médicament est une solution limpide incolore à jaune pâle. La solution doit être vérifi ée avant utilisation. Gadovist ne doit pas être utilisé en cas de coloration importante, de présence de particules ou en cas d’emballage défectueux. Gadovist doit être préparé extemporanément avant utilisation. Toute solution de produit de contraste restant après un examen doit être jetée. PRESENTATIONS ET NUMEROS D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : 370 142-4 : 7,5 ml en seringue préremplie (verre) ; boîte de 1. 360 803-8 : 15 ml en seringue préremplie (verre) ; boîte de 1. Liste I - Mé-dicament soumis à prescription médicale. Agréé Coll.- Remboursé Sec. Soc. 65% : • 7,5 ml en seringue préremplie (verre) ; boîte de 1. Prix : 61,52 € • 15 ml en seringue préremplie (verre) ; boîte de 1. Prix : 113,80 €. AMM : 12 février 2003. Révision du texte : janvier 2008 – BAYER SANTE 13 rue Jean Jaurès . 92807 Puteaux Cedex - Pharmacovigilance (N° vert : 0 800 87 54 54). *Consultez le Vidal pour une information détaillée.

La forcedu contraste

Gadovist®Gadobutrol

mmol/ml solution injectable

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La Conférence internationale sur la sécurité des traitements en radiothérapieorganisée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) me donne l’occasion de direl’engagement de notre Association pour garantir la sécurité des soins dans cedomaine ; elle demeure une démarche prioritaire pour tous.

L’AFPPE était invitée par André-Claude Lacoste, président de l’ASN, à participer du 2au 4 décembre à cette manifestation organisée en coopération avec l’AIEA (Agenceinternationale de l’énergie atomique), l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et laCommunauté européenne.

Les plus grands spécialistes de la radiothérapie, de la radioprotection, des organismesnationaux et internationaux ont voulu répondre à la question essentielle des “Défis etprogrès dans la radioprotection des patients”, fil conducteur des multiples thèmesabordés dans le cadre de la sécurité des traitements en radiothérapie : analyse des risques,enseignements tirés des accidents, programmes d’assurance qualité, audits qualité,éducation et formation, déclaration et analyse des événements, REX (Retourd’expérience), nouvelles techniques - nouveaux bénéfices - nouveaux risques, aveccomme objectif commun une efficiente culture de sûreté.Le rôle du manipulateur y est prépondérant puisqu’il constitue la dernière barrièreefficace sur le chemin qui mène à l’accident, en détectant les erreurs avant qu’elles nesoient commises (78 % selon le système ROSIS - Radiation Oncology SafetyInformation System).Cela est aussi vrai en imagerie, interventionnelle en particulier.Cette culture ne doit pas s’arrêter au risque radique, mais doit s’étendre à tous les actesde notre activité dans le cadre de la prise en charge du patient.

C’est notre objectif et, nous le savons bien, notre métier, au cœur du processus, estessentiel afin de répondre à ces défis.

Avant de relancer votre démarche avec encore plus d’ardeur dans une nouvelle année,je vous souhaite à tous une heureuse fin d’année 2009.

Roger Husson, Président de l’AFPPE

édito

3Le Manipulateur n°182

Sécurité des traitementsen radiothérapieUne démarche prioritaire pour tous

Nous apprenons avec plaisir la naissance de Pierrette au foyer de notre collègue Anne Bassali-Guillerm,ex-rédactrice en chef de la revue. Tous nos vœux de bonheur aux parents et au bébé.

La rédaction

Carnet rose

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les “bonus”

Le Manipulateur n°182

Thème de la question ‐ réponse : Précisions sur la loi n°2009‐879 du 21 juillet 2009

Question posée par un cadre manipulateur exerçant en secteur libéral (centre de radiothérapie) :La loi du 21 juillet 2009 modifie le Code de la santé publique et la déclar ation des incidents de radiothérapie.Pouvez-vous nous fournir quelques précisions ?

Réponse:

En effet, il s’agit de l’article L.1333-3 qui a été modifié par la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital,relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST) et se décomposant en quatre grands chapitres :modernisation des établissements de santé, accès de tous à des soins de qualité, prévention et santé publiqueet organisation territoriale du système de santé.

Article L.1333-3Modifié par loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 106 (V)“La personne responsable d’une des activités mentionnées à l’article L.1333-1 est tenue de déclarer sans délaià l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et au représentant de l’État dans le département tout incident ouaccident susceptible de porter atteinte à la santé des personnes par exposition aux rayonnements ionisants.Les professionnels de santé participant au traitement ou au suivi de patients exposés à des fins médicales àdes rayonnements ionisants, ayant connaissance d’un incide nt ou accident lié à cette exposition, en font ladéclaration sans délai à l’ASN et au directeur général de l’ARS (Agence régionale de santé), sans préjudice del’application de l’article L.5212-2.Le directeur général de l’ARS informe le représentant de l’État territorialement compétent dans les conditionsprévues à l’article L.1435-1.”

Le ministère de la Santé prépare actuellement un décret précisant les modalités d’application de ce t exte.À ne pas confondre avec l’article 9 de la décision n°2008-DC-0103 de l’ASN (Arrêté du 22 janvier 2009)concernant la déclaration interne des situations indésirables ou des dysfonctionnements.

Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur divers sujets professionnels.Parmi vous, certains ont sollicité les membres des commissions de l’AFPPE.

Ils ont trouvé, grâce aux précisions de ces “experts” en la matière, des réponses fiableset étayées sur les différents sujets qui les préoccupent.Peut-être y trouverez-vous, vous aussi, des réponses à vos propres problématiques,grâce à la publication de ces questions-réponses.

N’oublions pas que les membres des commissions de l’AFPPE, qui répondentà vos questions, travaillent bénévolement au nom de l’association.Or, l’AFPPE ne peut exister qu’au travers de vos adhésions !Plus vous serez nombreux à soutenir l’AFPPE et plus l’association sera à mêmede vous accompagner tout au long de votre parcours professionnel.

Question-réponse

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sommaire

5Le Manipulateur n°182

DEPUIS 1966,REVUE DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE

DU PERSONNEL PARAMÉDICALD’ÉLECTRORADIOLOGIE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92 120 MontrougeTéléphone : 01 49121320 - Fax : 01 49121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédactrices en chef : Roxane Sacuto - Cathy ThibautComité de rédaction- Édito : Roger Husson- Actions - Infos de l’AFPPE :

Josette Dubois - Brigitte Jean-Pier re- Technique et profession : Véronique Bazile -

Sylvie Duret - Valérie Foloppe - Béatrice Lemaire -Olivier Marie-Anne - Sophie Oliveres -Marcellin Raffy - Véronique Sans - Corinne Varin

- Régions et commissions :Véronique Ménard - Christian Depenweiller

- Les “bonus” : Claire Costes - Christian Depenweiller -Christophe Pizelle - Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding37 rue de Fontenay - 92 220 BagneuxTél. : 06 07676269Secrétaire de rédaction : Émilie GovinImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93 334 Neuilly-sur-MarneTél. : 01 43098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN : 1763-8674Commission paritaire : n°0310 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.

La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 34Décollage de la réforme de la formation de manipulateur . . . . . p 6Haut Conseil des professions paramédicales . . . . . . . . . . . . . . . . p 6Un nouveau logo pour l’AFPPERésultat du concours “Nouveau logo national” . . . . . . . . . . . . . . p 8JFR’2009: Le Père Noël avant l’heure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 9L’esprit associatif… Affiche “Femme enceinte” . . . . . . . . . . . . . . p 10

Alpes - Ain - Isère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29Lorraine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 30

Ce mois‐ci : les régions

technique et profession

les “bonus”

régions et commissions

Question - Réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Livre : Les relations hôpital, police, justice de V. Dujardin . . . . . p 32Musique: IRM de Charlotte Gainsbourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34

actions ‐ infos de l’AFPPE

Liste des annonceurs

. Bayer Schering II couverture

. Fuji III couverture

. Guerbet IV couverture

. Agfa Healthcare page 7

. Carestream Health Francepage 23

. Konica Minolta page 25

L’édito3

La prise en charge du détenuen imagerie médicale12

Affiche “Femme enceinte” téléchargeable . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 11L’IRM fonctionnelle en temps réel accessible en routinepour la cartographie pré-opératoire des lésions cérébrales . . . . p 16Une nouvelle coopérationradiologue-manipulateur en échographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20Fiche technique: La Suisse romande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 24Le CHU de Grenoble… à la pointe du progrès . . . . . . . . . . . . . . . p 26Brèves du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27Les 3es rencontres sur l’imagerie en coupedu cœur et des vaisseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28

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actions ‐ infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°182

La poursuite des travaux relatifs à la rénovation des diplômes,déjà initiée, se poursuit et a fait l’objet d’une concertation avecles professionnels. Ces travaux sont indispensables pour lepassage en LMD en raison de la nécessité de revoir les diplô-mes sous l’angle des compétences et des modules d’ensei-gnement.Le 10 décembre, ont été abordés, dans une démarche concer-tée, les enjeux, les principes, les résultats attendus et les dif-férentes étapes d’élaboration des trois diplômes de: manipulateurs d’électroradiologie médicale; orthophonistes; psychomotriciens.

Lors de cette rencontre, la méthodologie de travail et le rôle desdifférents acteurs ont également été traités.

La constitution des groupes de travail chargés d’élaborer les ré-férentiels d’activités et de compétences permet d’intégrer, aumieux, les travaux déjà effectués par les organisations.Le calendrier des séances de travail du 1er semestre 2010 a étéprésenté à l’issue de cette réunion, avec la composition de troisgroupes séparés, un par métier, pour les trois professions ci-tées ci-dessus. Les représentants de l’enseignement pr ofes-sionnel, ceux de l’enseignement supér ieur et de l’inser tionprofessionnelle seront associés à ces groupes.

Décollage de la réformede la formation de manipulateur

Une séance supplémentaire du Haut Conseil des professionsparamédicales, le 9 décembre 2009 de 14h30 à 18h00.

Nous venons d’être informés par le SGG (Secrétariat généraldu gouvernement) placé auprès du Premier ministre, que leHaut Conseil des professions paramédicales doit être consulté,en urgence, sur deux projets d’ordonnance: relative à la r econnaissance des qualifications pr ofession-

nelles, prise en application de l’article 70 de la loi HPSTn°2009-879 du 21 juillet 2009;

relative à l’enregistrement des professions de santé (RPPS),prise en application de l’article 66 de la loi HPST.

L’ordre du jour comporte deux points: Examen pour avis du projet d’ordonnance complétant la trans-

position de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et duConseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance desqualifications professionnelles et adaptant la législation à cettetransposition. Le présent projet d’ordonnance, pris sur le fon-dement du II de l’article 70 de la loi n°2009-879 du 21 juillet2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à

la santé et aux territoires, vise à étendre et adapter aux au-tres professions de santé régies par le Code de la santé pu-blique, le dispositif résultant de l’article 66 de la même loi, re-latif aux procédures d’enregistrement des membres desprofessions médicales.

Examen pour avis du projet d’ordonnance portant adaptation desdispositions des articles L.41 13-1, L.4113-1-1 et L.4113-1-2 duCode de la santé publique à la prof ession de pharmacien ainsiqu’aux autres professions de santé. La directive 2005/36/CE apour objet de simplifier le système de reconnaissance desqualifications professionnelles et de parvenir ainsi à uneplus grande automaticité dans la reconnaissance des quali-fications acquises dans un autre État membre. Elle s’ap-plique à tout ressortissant voulant exercer une profession ré-glementée, à titre indépendant ou à titre salarié, dans un Étatmembre autre que celui où il a acquis ses qualifications pro-fessionnelles.

Le présent projet d’ordonnance vise à modifier et à compléterles dispositions issues de l’ordonnance n°2008-507 du 30 mai2008 relative à la transposition de cette même directive.

Haut Conseil des professions paramédicales

Dans le cadre de la réingénierie des diplômes du secteur sanitaire, une première rencontre de lancement des travaux relatifsà la rénovation des diplômes, s’est tenue le jeudi 10 décembre 2009 au ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

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8

actions ‐ infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°182

Un nouveau logo pour l’AFPPERésultat du concours “Nouveau logo national”

Un jury composé de : Roger Husson, président national ; Dominique Zerroug, Monique Huard, Jean-Maurice Pugin,

représentants le Bureau national ; Christian Sans, Frédy Wagner, Claudine Montenot, Pierre

Montenot pour les présidents de région ou de commission ; Roxane Sacuto, Cathy Thibaut, Véronique Ménard pour le comité

de rédaction ; Emilie Govin pour l’éditeur ;s’est réuni le 14 octobre 2009 au Siège de l’association àMontrouge.

Quarante-deux logos ne portant aucun signe distinctif et auxquels avait été attribué un numéro dans l’ordrechronologique de leur arrivée, ont été présentés de façon anonyme.Trois d’entre eux ont réuni des suffrages : 3e position : LOGO0011 2e position : LOGO0045 1re position : LOGO0056

Après ce choix, les bulletins d’inscription et autorisations des candidats détenus au Siège ont dévoilé les quinzeparticipants composés de deux membres du Bureau national, trois membres des Bureaux régionaux, un membre ducomité de rédaction de la revue et neuf adhérents répartis dans les régions Alsace, Centre, Champagne-Ardenne,Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Somme et Rhône-Loire qui ont proposé les quarante-deux logos.L’auteur du logo retenu, Josette Dubois pour le LOGO0056, membre du Bureau national ne souhaitant pas recevoir leprix offert, l’auteur du logo en 2 e position, Fanny Schmuck, adhérente de la région Alsace sera donc récompensée par leNote Book.Le conseil d’administration réuni le 15 octobre 2009 a validé ce choix à l’unanimité.

Le logo retenu a été confié à une agence de publicité et de communication pour s’assurer que les objectifs fixés par leconseil d’administration étaient bien traduits dans le dessin.Le logo final proposé par l’agence a été validé en Bureau national le 7 novembre 2009.Nous remercions tous les participants qui recevront en cadeau une journée de formation aux JFR’2010.

Le Bureau national

En juillet 2009, un concours pour un nouveau logo national de l’Association française du personnel paramédicald’électroradiologie a été ouvert à tous les adhérents de l’AFPPE.

Le logo étant l’élément identifiant par excellence, il devait refléter l’image de l’AFPPE, intégrer le sigle “AFPPE”de l’association, reprendre le trèfle quelque soit son design et rester simple et décodable rapidement.

Ce concours ouvert sur le site de l’AFPPE récompensait le lauréat d’un Note Book.

Page 9: présente son nouveau logo - AFPPE

actions ‐ infos de l’AFPPE

9Le Manipulateur n°182

Dans le n°181 de la revue Le Manipulateur (pages 16 et 17),vous avez découvert les expériences des équipes qui ont étéprimées en octobre. Roxane Sacuto, rédactrice en chef de la re-vue, s’est rendue le 20novembre à l’hôpital Bichat à Paris: ellea remis en mains propres le prix AFPPE à Nicole Barrat, Dou-nia Sabri et Jamila Bouadel, les trois manipulatrices qui ontprésenté “La nouvelle approche diagnostique par IRM de lamaladie d’Alzheimer”. L’AFPPE remercie ses partenaires, leséditions Elsevier Masson et Seli Arslan, grâce à qui ont été of-ferts aux lauréates: IRM Cardiovasculaire facile par Anitha V arghese, Dudley

J. Pennel (Elsevier Masson)

TDM des urgences abdominales par Éric Delabrousse, avecla collaboration de Bruno Kastler, Régis Baulard, David Gui-nier (Elsevier Masson)

Netter. Précis d’anatomie clinique en imagerie médicale parEdward C. Weber, Joel A. Vilensky, Stephen W. Carmichael(Elsevier Masson)

Corps, imagerie médicale et relation soignant-soigné par Cé-cile Estival (Seli Arslan).

Ces livres n’ont pas été les seuls cadeaux… le Père Noël, plusdisponible à cette date, avait déposé une urne sur le standAFPPE situé dans le village institutionnel, lieu d’accueil des ins-

JFR’2009 : Le Père Noël avant l’heure

Présenter un sujet aux JFR est un long parcours. Il faut choisir le thème à traiter, rédiger un abstract, le soumettreau comité scientifique, attendre sa décision… Dès que le sujet est retenu il faut préparer l’intervention, la présentersi possible en public pour s’entraîner…Et c’est enfin le jour J : un parterre de manipulateurs et le plaisir de partager son travail avec des collègues venusde tous horizons, professionnels comme géographiques.Et débute une nouvelle attente : quelles communications obtiendront les meilleures évaluations?

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actions ‐ infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°182

Le monde associatif, c’est un état d’esprit. Adhérer à l’AFPPE,c’est être représenté, se former, s’informer, mais c’est aussi êtreactif : participer, être bénévole… être généreux! Et c’est le casde l’équipe de manipulat eurs de J ean-Paul Bres, cadre desanté d’un service d’imagerie de l’Hôtel Dieu de Lyon.Leur établissement était situé à proximité des principaux pointstouristiques de la ville. “Était” car aujourd’hui il cesse son ac-tivité hospitalière pour s’ouvrir vers de nouveaux horizonsculturels, artistiques et commerciaux (cf. le n°176, page30). Despatients en provenance d’horizons géographiques très variésétaient régulièrement pris en charge.

Afin de faciliter la communication, l’équipe d’imagerie élaboraune affiche “polyglotte”. La principale difficulté a été de trou-ver des traducteurs. Les manipulateurs ont sollicité différentsintervenants: des enseignants de l’Éducation nationale, des as-

sociations, les soignants inscrits sur la liste des “interprètes”de l’Hôtel Dieu de Lyon… et même l’ambassade du Japon à Pa-ris! Les échanges se sont faits par courriel, ce qui a permis derécupérer les polices “absentes” de nos ordinateurs occiden-taux, telles que les idéogrammes japonais.Chaque texte a été relu puis validé par deux traducteurs.D’abord affichée à l’Hôtel Dieu, cette fiche d’information a en-suite été diffusée à l’ensemble des services d’imagerie des Hos-pices civils.

Aujourd’hui nos collègues ly onnais souhaitent partager leurtravail avec toute la pr ofession par le biais de l’AFPPE. Ungrand merci à Jean-Paul Bres et à son équipe pour cette ini-tiative altruiste et cet esprit associatif grâce auquel les béné-voles trouvent ressources et motivations pour continuer à œu-vrer au sein de l’AFPPE et faire évoluer notre métier.

L’esprit associatif…Affiche “Femme enceinte” téléchargeable

titutions qui ont un lien privilégié avec la SFR (Société françaisede radiologie). Deux tirages au sort quotidiens ont été organi-sés afin de rappeler la mission de formation qu’assure l’AFPPE.Organisme agréé, l’association propose des sessions natio-nales et régionales : dix manipulateurs chanceux ont ainsi puchoisir, parmi les jour nées proposées, l’inscr iption qui leurétait offerte(*).

De plus, les adhérents ont bénéficié de cadeaux supplémen-taires, offerts par nos partenaires éditeurs que nous remercionspour leur générosité: Les éditions Casteilla ont offert cinq exemplaires des tomes

1 et 2 de Sciences physiques en imag erie médicale et r a-diologie thérapeutique par Jean-Marie Webert.

Les Études Hospitalières (LEH) ont offert deux exemplairesdes cinq livres suivants:. Les relations hôpital, police, justice par Valériane Dujardin. Guide pratique de la tar ification à l’activité (T2A) - Moded’emploi au quotidien par Kevin Doumail

. Guide pour l’évaluation continue des personnels de santéConcepts, outils, procédures et t echniques par Alain La-bruffe

. Guide pratique des lois du 2janvier 2002 et du 4mars 2002Comparaison entre les dr oits des malades et les dr oitsdes usag ers par Marie-Thérèse Pain Masbrenier , PatrickNicoleau

. C’est la crise par Seiler. Les éditions Seli Arslan qui ont offert dix exemplaires de

Corps, imagerie médicale et relation soignant-soigné par Cé-cile Estival.

(*) Cinq journées de formation nationales et internationales:

51e Journées scientifiques des manipulateurs - Grenoble du 18 au 20 mars 2010

XIIe Journées de neuroradiologie - Paris du 22 au 24 mars 2010

Journées francophones IRM - Genève du 15 au 16 mai 2010

Eurocancer - Paris du 22 au 24 juin 2010

JFR’2010 - Paris du 22 au 26 octobre 2010

et cinq journées de formation régionales au choix des lauréats.

L’affiche est téléchargeable sur le site : http://www.afppe.net/Un emplacement est réservé à l’insertion du logo du service ou de l’établissement quisouhaite utiliser la fiche d’information à l’attention des futures mamans.

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technique et profession

Le Manipulateur n°182

La prise en charge du détenuen imagerie médicale

Introduction

La loi du 18 janvier 1994 a amélioré la prise en charge médi-cale du détenu. Mon expérience de manipulatrice en image-rie médicale, en milieu hospitalier puis à l’UCSA m’a permisde prendre conscience de la complexité de cette prise encharge. Le transfert des détenus vers l’hôpital est soumis àdes pr otocoles de sécur ité, sous la r esponsabilité du c hefd’établissement pénitentiaire. L’hôpital Cochin et son per -sonnel doivent s’y soumettre. Malgré ces protocoles, cer -taines questions demeurent : quel doit être notre comporte -ment face à l’escorte, face au secret médical?

La population carcérale en imagerie médicale

Profil

La population carcérale est majoritairement âgée de moins dequarante ans, socialement défavorisée, illettrée. Les causes del’incarcération sont souvent le vol, le viol, les abus sexuels oul’homicide.

Pathologies

40 % de ces détenus sont des toxicomanes atteints du VIH (Vi-rus de l’immuno-déficience humaine). 80% sont fumeurs, ex-posés à des maladies cardio-vasculaires et à des cancers. Les

cas de tuberculose sont trois fois supérieurs à la moyenne.Les pathologies psychiatriques augmentent de façon signifi-cative.

Mortalité

La mortalité est due essentiellement au VIH par absence detraitement, aux affections cardio-vasculaires et aux suicidesen milieu carcéral liés à des pathologies psychiatriques.

État des lieux sanitaires

Avant la loi du 18 janvier 1994

La situation alarmante de l’état sanitaire de la populationcarcérale se traduisait notamment par l’absence de bilan mé-dical complet et par la carence des moyens de prise encharge.

Loi du 18 janvier 1994

Cette loi a créé la protection sociale pour les détenus avec ab-sence de suspension de droit. Cette prise en charge n’est plusfinancée par l’administration pénitentiaire mais par l’État.Des unités de soins spécialisés ont vu le jour : UCSA, UHSI,UHSA, SMPR. Des conventions et protocoles sont établisavec les hôpitaux les plus proches.

Aline Pichou, manipulatrice en radiologie à l’hôpital Cochin dans le pôle d’imagerie médicale.

La loi du 18 janvier 1994 crée la protection sociale des détenus et les unités de soins spécialisés afin d’améliorer leur qualitéde prise en charge médicale. L’UCSA (Unité de consultation et de soins ambulatoires), dans laquelle j’ai effectuédes vacations, est une unité médicale au sein de la maison d’arrêt de la Santé constituée de consultations médicales,stomatologiques et radiologiques. Pour les examens plus approfondis (scanner, IRM, échographie…),les détenus sont transférés à l’hôpital Cochin avec lequel des conventions ont été établies.Lors d’un transfert, le chef d’établissement pénitentiaire transmet la composition de l’escorte, indique le niveau de surveillanceet précise si le port de menottes et/ou entraves est nécessaire. Un problème reste entier, celui du secret médical,du fait de l’omniprésence de l’escorte. La relation soignant/détenu est plus facile à établir à l’UCSAcar le manipulateur entre dans l’univers du détenu, l’escorte est inexistante et les protocoles de sécurité sont moins pesants.La loi de 1994 a mis en place un cadre global qu’il faudrait faire évoluer pour répondre efficacement aux besoinsde cette population en constante augmentation.

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technique et profession

13Le Manipulateur n°182

Dix ans après la loi de 1994

La population carcérale bénéficie de la même éthique médi-cale et de la même qualité de prise en charge que le reste dela population.C’est le principe d’égalité et du respect du secret médical. Ledétenu accède à la CMU (Couverture de maladie universelle)pendant sa détention et conserve ce droit à sa libération.

Perspectives: Cette loi vise à surveiller l’état de santé des dé-tenus, à améliorer la continuité des soins au moment deleur libération, à prendre en compte les dépendances afinde lutter contre les drogues, le tabac et l’alcool, à poursui-vre la prévention et l’éducation face à la maladie.

Les unités spécialisées : Quatre unités spécialisées sontcréées afin d’améliorer cette prise en charge des détenus :UCSA: Unité de consultation et de soins ambulatoiresUHSI : Unité hospitalière sécurisée interrégionaleUHSA: Unité hospitalière spécialement aménagéeSMPR: Service médico-psychologique régional

Exemple de fonctionnement à l’UCSAde l’hôpital Cochin ‐ Paris

L’UCSA est une unité médicale assurant une prise en chargesanitaire avec une qualité de soins équivalente aux consulta-tions hospitalières. Des consultations spécialisées permettentégalement l’accès aux soins dentaires et aux techniques nou-velles d’imagerie (scanner, IRM…).Dès son arrivée, le détenu est reçu par un médecin afin d’éta-blir un dossier médical. La radiologie pulmonaire est systé-matique pour la recherche de tuberculose. Des prescriptionspeuvent être réalisées en prison (radios, analyses…).Après cette consultation, chaque détenu possède un dossiermédical classé au secrétariat de l’établissement pénitentiaireet mis à disposition des médecins.Les détenus peuvent renseigner des imprimés pour signalerleurs problèmes médicaux. Les infirmières les recueillentquotidiennement. Si la demande est urgente, le détenu estreçu en consultation le jour même. Dans le cas contraire, unrendez-vous est proposé pour une consultation et/ou une ra-dio au sein de la prison. La liste des rendez-vous est établieet donnée aux surveillants qui se chargent du transport desdétenus vers l’unité de soin.Pour les radios, un manipulateur est sur place et détient lesbons préétablis par le médecin lors de la consultation. Si lademande est urgente, les radios sont immédiatement re-mises au médecin. Dans le cas contraire, les radios sont in-terprétées ultérieurement par un radiologue affecté à l’unitédeux fois par semaine. Le détenu sera de nouveau reçu enconsultation avec les radios interprétées.

Le médecin peut demander des examens plus approfondis(scanner, échographie, IRM, coronarographie…) qui serontréalisés à l’hôpital Cochin.

Circuit double

La réglementation pénitentiaire suit le détenu dans ses dé-placements à l’extérieur de l’unité de santé.

Circuit de prise en chargedans le service de radiologie de Cochin

Des protocoles sont établis entre l’administration pénitentiaireet le service d’imagerie. Les rendez-vous sont pris sous X etsans programmation d’horaire.Dès son arrivée en service d’imagerie médicale, le détenu doitêtre pris en charge au plus vite pour éviter le contact avecd’autres patients. Le recours à la salle d’attente doit être évitéautant que possible.Le personnel paramédical doit avoir une approche relation-nelle adaptée malgré la faiblesse des échanges avec le dé-tenu. L’installation et le déroulement de l’examen doivent,dans la mesure du possible, s’approcher des standards.Le retour du détenu dans l’établissement pénitentiaire est ra-pide, son dossier radiologique est transmis ultérieurement.

Circuit de prise en chargedans un service hospitalier

Si le détenu est hospitalisé, des procédures de sécurité sontimposées. Deux gardiens au minimum sont présents en per-manence, la porte devant rester ouverte sauf au moment dessoins. Le verrouillage des fenêtres est obligatoire ainsi quel’absence de conteneurs à aiguilles ou ciseaux.Le détenu ne doit avoir aucune relation avec l’extérieur : pasde téléphone, pas de courrier.Le problème du secret professionnel se pose au personnelsoignant du fait de la présence permanente de l’escorte.

Relations avec le centre hospitalier

Il doit y avoir une parfaite circulation des informations entrele centre hospitalier et l’établissement pénitentiaire afin d’évi-ter les annulations tardives de rendez-vous, de limiter letemps de présence des détenus à l’hôpital, d’organiser desconditions d’accueil discrètes.

Escortes

Dès qu’un détenu quitte l’établissement pénitentiaire, desprécautions doivent être prises, afin d’éviter l’évasion ou tout

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technique et profession

Le Manipulateur n°182

autre incident de transfert. La fouille est mi-nutieuse avant chaque départ, le chef d’éta-blissement apprécie le degré de dangerositédu détenu et donne les ordres adaptés ausujet du port des menottes et/ou entraves.

Organisation des escortes

L’escorte est composée au minimum de deuxagents et d’un chauffeur. Le chef d’établisse-ment pénitentiaire décide de la compositionde l’escorte en fonction du détenu.En application de la circulaire du 8avril 1963,il peut faire appel aux forces de police ou degendarmerie pour renforcer l’escorte péni-tentiaire. Le recours à un véhicule sanitaire lé-ger peut être envisagé lorsque les établisse-ments n’en disposent pas.Chaque direction régionale établit un mo-dèle-type de cahier de charges qui permettrad’avoir des normes de références communes.

La sécurité

Avant chaque départ, et pour la durée dutransport, le chef d’établissement péniten-tiaire apprécie le niveau de sécurité à appli-quer. Pendant le trajet, les portes du véhi-cule sont verrouillées et il est interdit demenotter un détenu avec un surveillant.

Conduite à t enir au sein de l’hôpital : Pen-dant la consultation médicale trois niveauxde surveillance sont envisageables : Niveau de surv eillance I : la consultation

peut s’effectuer sans la présence du per -sonnel pénitentiaire, avec ou sanscontrainte ;

Niveau de surveillance II: la consultation sedéroule sous la surveillance constante dupersonnel pénitentiaire, mais sans moyende contrainte ;

Niveau de surv eillance III : la consultationse déroule sous la surveillance constantedu personnel pénitentiaire, et avec moyende contrainte.

C’est le chef d’établissement pénitentiaire quidécide (et notifie par écrit) du port ou non demenottes et/ou d’entraves, prenant encompte des risques d’évasion, de l’état dedangerosité et de la santé du détenu.

Quel que soit le niveau de surveillance choisi,le chef d’escorte doit veiller à ce que les me-sures de sécurité n’empêchent pas la confi-dentialité de l’entretien médical. Si, à l’occa-sion de la consultation, le détenu se trouvemomentanément sans surveillance, il doitêtre fouillé par palpation. Dans tous les cas,le chef d’escorte doit contrôler le local.

Les dessins humoristiquesde Laurent Van Offel !Au‐delà de la revue,découvrez son universen allant visiter ses blogs :http://vanologie.blogspot.comethttp://vanocroquis.blogspot.com

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15Le Manipulateur n°182

Expériences personnelles

Prise en charge en milieu hospitalierManipulateur face au détenu et face à l’escorte

Face au détenu : Le manipulateur doit avoir le même com-portement que vis-à-vis d’un patient ordinaire mais un pro-blème relationnel apparaît dès que la conversation s’en-gage : famille, profession… Il s’agit de rester sur uneconversation uniquement professionnelle. Selon la loi, ledétenu doit conserver ses menottes tant qu’elles ne gênentpas la réalisation de l’examen. Mais les agents de l’escortepeuvent refuser de les ôter , s’ils en ont reçu l’ordre. Quelcomportement doit avoir le manipulateur devant ce refus?

Face à l’escorte: Si le niveau III de sécurité doit être respecté,le manipulateur doit-il faire entrer l’escorte en salle de pré-paration, alors que le détenu est interrogé sur son état desanté? L’examen peut nécessiter que le détenu soit dé-vêtu (lavement, hystérographie, coronarographie). Derrièrela console, le courrier médical du détenu sur son état desanté est présenté, le protocole communiqué entre le mé-decin et le manipulateur . Comment garder le secret pro-fessionnel alors que le manipulateur est aux ordres de l’es-corte? Quel comportement adopter face à une escorteimpressionnante? Le manipulateur doit-il faire évacuer lasalle d’attente pour éviter qu’elle effraie les autres patients?

Prise en charge en milieu carcéral - UCSA CochinMaison d’arrêt de la SantéManipulateur face au détenu

Le contact avec le détenu est d’une autre nature. En effet, lemanipulateur entre dans “son univers”, la problématique del’escorte n’existe pas. Le détenu n’est ni entravé, ni menotté.

Le détenu se déplace seul, dans des locaux sécurisés, sous lecontrôle des surveillants. Il est donc plus facile d’établir unerelation patient/soignant normale, car le stress induit par lesuivi des procédures de sécurité, des réglementations et lerisque de tentative d’évasion est moindre.

Conclusion

Force est de constater que la loi du 18 janvier 1994 a permisd’améliorer de manière significative la prise en charge médi-cale des détenus. Un cadre global a été mis en place, qui doitmaintenant évoluer pour répondre plus efficacement aux be-soins de cette population en constante augmentation. Il seraitintéressant d’étudier le mode d’attribution des matériels mé-dicaux, d’imagerie par exemple, entre les services hospitaliersclassiques et les services hospitaliers en milieu carcéral.En d’autres termes, la mise à disposition d’un matériel mo-derne et efficace au sein du centre de détention n’est-elle pasla garantie d’une réelle égalité de traitement? Par exemple, unmatériel moderne de numérisation et de transfert d’imagespermettrait au radiologue d’interpréter les clichés en tempsréel, sans déplacement vers l’unité.

Bibliographie

Thèse De Commines ; Rapport de Fougier 1995 ; Textes de lois : 18/01/1994, Décret 94-929 du 27/10/1994; Rapport ministère de la Justice “ Conditions de détention

dans les établissements pénitentiaires en France” tome 1; Charte du patient hospitalisé ; Circulaire ministérielle du 06/05/1995; Dossier de presse : Nancy 2004, Bordeaux 2006.

Les relations hôpital, police, justice de Valériane Dujardin

Santé et justice prônent les mêmes valeurs humanistes, celles de la liberté, de la solidarité,de l’équité, de la protection de l’être humain en tant que sujet de droit. La philosophie a euà cet égard des excursions fort intéressantes. Ces deux mondes, au langage et missionsi différents, œuvrant dans notre République démocratique, amènent à faire se rencontrerhôpital, police, justice, la santé et la sécurité.

Valériane Dujardin est responsable de la cellule juridique de l’EPSM des Flandreset également formatrice spécialisée en droit de la santé.

En complément de cet article, lire page 33

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technique et profession

Le Manipulateur n°182

L’IRM fonctionnelle en temps réelaccessible en routine pourla cartographie pré-opératoire des lésions cérébrales

Introduction

Les développements récents des techniques d’imagerie ana-tomo-fonctionnelle cérébrale non invasive permettent unemeilleure prise en charge des patients. L’IRM fonctionnelledonne accès à l’étude du développement normal ou patho-logique des fonctions cognitives. Cet examen repose sur laparticipation du patient et les explications des épreuves à ef-fectuer, fournies par le manipulateur. De manière simple, enpeu de temps, une cartographie des zones fonctionnelles si-tuées à proximité de lésions cérébrales est réalisée. La qua-lité de l’examen pratiqué par le manipulateur permet au neu-roradiologue de donner toutes les informations au chirurgienavant la résection de tumeurs ou malformations vasculairescérébrales.

Bases physiologiques de l’IRM fonctionnelleen contraste BOLD

L’IRM fonctionnelle est fondée sur l’observation en temps réeldes modifications du signal liées aux v ariations d’oxygéna-tion du sang : c’est l’effet BOLD. L’augmentation de l’activiténeuronale se traduit par une augmentation de la consom-mation d’oxygène (environ 5%) et de glucose pour répondreà l’augmentation des besoins métaboliques et par une élé-vation du débit sanguin régional (environ 50 %).Cette augmentation exagérée des apports en oxygène en-traîne une hyperoxygénation du sang veineux reflétée par une

augmentation de la concentration en oxyhémoglobine et unediminution de la concentration en déoxyhémoglobine. Or, ladéoxyhémoglobine est paramagnétique. Cette propriété estresponsable d’une altération de l’homogénéité du champmagnétique intra et péri vasculaire. La déoxyhémoglobine di-minue donc l’intensité du signal en pondération T2* et consti-tue un véritable agent de contraste endogène. Ainsi, en ré-ponse à une activité neuronale, la diminution relative de laconcentration en déoxyhémoglobine par rapport à celle del’oxyhémoglobine s’accompagne d’une augmentation de si-gnal qui peut atteindre jusqu’à quelques pourcents. L’aug-mentation du signal est localisée dans la zone activée lors dela réalisation de la tâche par rapport à l’état de repos. C’estcette faible variation qui sera mesurée en IRM fonctionnelle.

La prise en charge du patient

Tout se passe en cabine!

Pour l’obtention des cartes fonctionnelles, le patient doit ef-fectuer plusieurs tâches en fonction de la localisation de sa tu-meur. La réussite de cet examen repose sur les explicationsdes épreuves à effectuer fournies par le manipulateur.

Installation du patient

Le patient doit être installé confortablement, l’immobilité dela tête est essentielle. Le patient est muni d’un casque audio

Nathalie Mabic, manipulatrice, service de neuroradiologie, Pitié Salpêtrière, Paris. Service du Pr Chiras.

L’IRM fonctionnelle est un moyen non invasif d’établir une cartographie fonctionnelle cérébrale.Elle est déjà utilisée en routine dans certains centres. Elle permet de localiser des régions fonctionnelles essentielles(motricité, langage) situées à proximité de lésions nécessitant une intervention chirurgicale et d’en apprécierle risque de déficit post-opératoire. Les indications sont le plus souvent : les tumeurs cérébrales, les malformations vasculaires(artério-veineuses ou cavernomes) ou encore les lésions responsables d’épilepsies rebelles au traitement médical.L’obtention des cartes fonctionnelles cérébrales est assez simple mais nécessite un soin particulierdepuis l’installation du patient, jusqu’au traitement des images.Nous aborderons dans un premier temps les bases physiologiques du signal BOLD (Blood Oxygenation Level Dependent)puis la prise en charge du patient et les procédures d’acquisition et de traitement des images.

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17Le Manipulateur n°182

qui lui transmet les différentes consignes via un logiciel de sti-mulation (figure 1).

Les séquences d’acquisition

Les séquences les plus sensibles à l’effet BOLD sont pondé-rées en T2* et donc réalisées en écho de gradient. Les sé-quences d’écho de gradient classiques ont des temps d’ac-quisition relativement longs, ce qui limite le nombre d’imagespouvant être acquis pendant une expérience.L’imagerie Echo Planar Imaging (EPI)permet, quant à elle, deproduire des images sensibles à l’effet BOLD quasi instanta-nément. Le principe de ce type d’acquisition est d’acquérirl’ensemble des informations (données brutes) nécessaires àla réalisation d’une image après une seule impulsion de ra-diofréquence. En pratique, cette séquence permet d’explorerle cerveau en quelques secondes (environ dix coupes par se-

conde selon la rapidité de l’IRM et les paramètres de la sé-quence) avec une excellente résolution temporelle et unemoins bonne résolution spatiale.Il est donc nécessaire de superposer les données fonction-nelles obtenues en EPI à des coupes anatomiques.On effectue ainsi une séquence 3D T1 en haute résolution spa-tiale (figure 2).

Cartographie préopératoiredes régions fonctionnelles

Précédée d’une étude anatomique indispensable, l’analysedes données de l’IRM fonctionnelle permet de situer les ré-gions corticales fonctionnelles par rapport à la lésion.Pendant les séquences fonctionnelles EPI, le patient doit ef-fectuer des tâches suivant un paradigme d’activation alternantdes phases de la tâche que l’on veut étudier et des phases de

Figure 1 : Installation du patient et essai du casque audio. À droite, le logiciel de stimulation du langage.

RésultatFusion du 3D IRSPGR et des séquences fonctionnelles

Figure 2 : La fusion des coupes fonctionnelles avec le 3Danatomique par un logiciel de traitement permet de mieuxvisualiser l’activation du lobe temporal lors de répétitionsmentales de phrases courtes par le patient.

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technique et profession

Le Manipulateur n°182

repos ou référence. Par exemple, une alternance de troisphases d’action et de quatre phases de repos est volontiersutilisée (figure 3).

Motricité

En utilisant des tâches simples: flexion/extension des doigtsou des orteils, contraction des lèvres, il est possible de repé-rer le cortex moteur primaire (figure 4) avec son organisationsomatotopique. La bonne capacité localisatrice de l’IRM fonc-tionnelle a été confirmée par plusieurs études comparativesutilisant les stimulations corticales préopératoires, la Tomo-graphie en émission de positrons (TEP) et la Magnéto encé-phalographie (MEG). L’IRM fonctionnelle permet égalementde repérer la zone à risque de l’Aire motrice supplémentaire(AMS), située sur la face médiale du lobe frontal en avant dulobule paracentral, dont l’exérèse s’accompagne d’un déficittransitoire.

Langage

Lorsqu’une lésion est située à proximité du gyrus frontal in-férieur (aire de Broca), du tiers postérieur du gyrus temporalsupérieur (aire de Wernicke), du gyrus supramarginal, du gy-rus angulaire, un déficit persistant du langage peut apparaî-tre au décours de l’intervention lorsque celle-ci intéresse l’hé-misphère dominant pour le langage. L’hémisphère gauche estprédominant pour le langage chez 91% des droitiers et 70%des gauchers. Cependant, un aspect plus bilatéral est possi-ble chez 5 % des droitiers et une prédominance droite chez15 % des gauchers.

Figure 3 : Exemple d’un paradigme d’activation alternant blocsde repos et blocs d’action pendant la durée d’un TR, le volumecérébral est couvert par une quarantaine d’images axialesde 3 mm jointives en EG‐EPI. La durée d’une séquencefonctionnelle est d’environ 3 minutes.

TR = 3000 ms TE = 30 ms (3 T) - 50/60 ms (1,5 T)

Durée 2min 27s, TR 3000 ms (1 volume = 40 coupes de 3 mn)4 phases de repos = 7 volumes de 3s x 4 = 283 phases d’action = 7 volumes de 3s x 3 = 21

Le protocole expérimental type

1960 images

Courbe d’activation

Signal

Temps (environ 2 - 3 minutes)

repos repos repos repos

action actionaction

21 s 21 s

280 images

280 images

Les épreuves motrices

Main

AMS

Aire motrice supplémentaire

Région sensorimotriceprimaire

PiedCortex sensorimoteurprimaire du pied

LèvresCortex sensorimoteurprimaire du visage

Pied Main Lèvres Langue

Figure 4 : Cartographie cérébrale fonctionnelledes aires motrices.

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19Le Manipulateur n°182

Différentes tâches permettent d’étudier les différentes fonc-tions du langage. Des tâches perceptives comme l’écouted’une histoire activent préférentiellement les régions posté-rieures impliquées dans la compréhension (figure 5).Des tâches productives, comme la fluence verbale activentpréférentiellement les régions antérieures “exécutives”, maisaussi l’AMS et la préAMS (située en avant de l’AMS) qui par-ticipent à l’initiation de la parole. L’exérèse de l’AMS et de lapréAMS conduit à un déficit de production du langage dèslors qu’elle intéresse l’hémisphère dominant pour le langage(figure 5). Dans la fluence verbale, nous demandons au pa-tient de citer mentalement des mots d’une même catégorie(noms de lieux, de fruits…).Des tâches mixtes, exécutives et perceptives, telles que la ré-pétition de phrases courtes activent à la fois les régions an-térieures et postérieures (figure 5).

En conclusion

L’IRM fonctionnelle est une technique non invasive d’accès fa-cile qui permet d’obtenir de manière simple, en peu de temps(30 minutes) et quasiment sans matériel supplémentaire, unecartographie des zones fonctionnelles situées à proximitédes lésions cérébrales avant résection chirurgicale. L’IRM 3Teslas augmente significativement le rapport signal/bruit etpermet d’obtenir les cartes d’activation en temps réel, c’est-à-dire au fur et à mesure que sont acquises les images.

Remerciements

Professeur Stéphane Lehéricy.Éric Bernard, cadre de santé.

Les épreuves de langage

Fluence : Activation d’un circuit à prédominance frontale + aire motrice supplémentaire

L’épreuve consiste à évoquermentalement des motscorrespondant à une catégorie(exemple : donner des nomsd’animaux, de sports, de fruits…).L’activation prédomine en frontalgauche chez les droitiers.

Figure 5 : Cartographie cérébralefonctionnelle du langage.

Répétition : Activation d’un circuità prédominance temporale et frontale

Répétition mentale de phrases courtes.

Histoire : Activation d’un circuit à prédominance temporale

Écoute passive d’une histoirealternant avec la même histoirepassée à l’envers.

Aire de Broca

Aire motricesupplémentaire

Cortex auditif ettemporal latéral

Cortex temporallatéral gauche

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Une nouvelle coopérationradiologue-manipulateur en échographie

Une expérience concluante en 2003

Dans les suites du rapport rédigé en 2003 par le professeurYvon Berland, une expérience a été menée sous l’égide de laHaute autorité de santé (HAS). En ce qui concerne l’échogra-phie et le doppler , le but était de t ester des tr ansferts detâches des médecins vers les manipulateurs. L’expérience aété menée dans trois sites caractérisés par une implicationhistorique des MER en échographie : le CHG de Metz (Dr Ul-rich), la clinique Pasteur de Toulouse (Dr Besse) et le CHU deRouen.Cette expérimentation a été menée en deux phases sur desactes fréquents comme l’échographie de l’abdomen, l’écho-graphie de la thyroïde, l’écho-doppler veineux des membresinférieurs, l’écho-doppler artériel des troncs supra aortiques,l’écho-doppler artériel des membres inférieurs.

Des examens bien protocolés

Un référentiel par examen a été rédigé avant le début del’expérience, permettant le recueil des données.En phase 1, l’ensemble de l’acte était fait par le MER, puis re-fait par le médecin (455 examens). La confrontation des ré-sultats se faisait a posteriori. En phase 2, l’acte était effectuépar le MER sous la houlette du médecin (450 examens). L’au-torisation du patient était sollicitée et son avis collecté. Le re-cueil des données visait à évaluer la qualité des explorationsréalisées par les MER et la productivité.

La méthode de comparaison reposait sur des rapports deconcordance et de mesure d’indices Kappa. ( NDLR: Le testnon paramétrique Kappa de Cohen permet de chiffrer l’accord en-

tre deux ou plusieurs observateurs ou techniques lorsque les ju-gements sont qualit atifs). Les résultats de cette expérienceont été présentés lors des journées de la HAS en décembre2007*.

En résumé, ont été mis en évidence les éléments suiv ants : Phase 1 : Les concordances des résultats MER-médecins

étaient excellentes. Les indices étaient particulièrementélevés (de l’ordre de 97 %) en matière d’écho doppler vei-neux des membres inférieurs, d’écho doppler artériel destroncs supra aortiques, et d’échographie de la thyroïde. Letemps moyen d’examen par le MER était toujours supérieurau temps moyen d’examen par le médecin.

Phase 2 : Celle-ci montrait dans tous les cas un gain detemps médecin de l’ordre de 50% sans altération de la qua-lité.

L’acceptation par les patients était excellente.

La motivation des MER à participer à l’étude était évidente, etcette expérience a été l’occasion d’un important effort de for-mation.

Que faut‐il en retenir ?

De façon générale, la délégation des actes d’échographie ap-paraît efficace dans les grands centres où plusieurs manipu-lateurs travaillent, chacun(e) avec son appareil sous la su-pervision d’un médecin qui valide à tour de rôle les résultatsobtenus et dicte les rapports. Il s’agit typiquement de la mé-thode de travail nord américaine.Avec deux MER et deux machines, la productivité du méde-cin augmente modérément.

Dans la pratique radiologique française, le manipulateur en électroradiologie (MER) acquiert le “signal”et présente le résultat au radiologue qui l’analyse et en fournit une interprétation médicale.Ceci est vrai pour toutes les modalités de l’imagerie à l’exception de l’échographie (décret 97-1059).Cette exception n’est pas en vigueur dans nombre de pays occidentaux comme les États-Unis ou le Canadaoù des manipulateurs ayant reçu une formation complémentaire (les “sonographers” dans le monde anglophone,les “technologues” au Québec) recueillent le signal échographique comme tout autre type d’image.

Nous vivons aujourd’hui une crise démographique inédite des professions médicales. Cette crise, qui atteindra son nadir dansles années 2010-2015 avec le départ en retraite des “baby-boomers”, devrait affecter l’exercice hospitalier autant que libéral.

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technique et profession

21Le Manipulateur n°182

Avec plus de trois couples MER/échographe par médecin, letemps dédié par le radiologue à chaque patient semble tropréduit et le risque est de voir chuter la qualité des soins et/oudu travail.À notre avis, une unité incluant un radiologue, trois MER tra-vaillant chacun(e) sur un échographe semblent représenter lemodule idéal pour assurer une qualité optimale des examenset augmenter la productivité médicale en préservant leconfort de travail des acteurs, médecins et manipulateurs.

En ce qui concerne la typologie des actes, la délégation estd’autant plus efficace que l’acte est stéréotypé et “protoco-lable”. Autrement dit, la technique et le plan de l’examen doi-vent être rédigés et disponibles, les données obtenues doi-vent pouvoir faire l’objet : d’un recueil écrit sur une fiche d’examen (idéalement des

items à cocher) ; d’une série d’images clés sur un support adapté générale-

ment électronique.

Le doppler veineux des membres inférieurs, le suivi abdomi-nal en cancérologie à la recherche de localisation secondaire,ou encore les échographies cérébrales systématiques (trans-fontanellaires) des prématurés, semblent autant d’actes écho-graphiques qui peuvent être délégués aux MER.Ces examens présentent l’ensemble des critères énoncésplus haut. Néanmoins, les échographies pratiquées au serviced’accueil urgences, les actes réalisés en salle de soins et aulit du malade, en unité de déchoquage ou en soins intensifs,certains actes spécialisés comme l’échographie obstétricale,

ne sont pas concernés par la délégation des tâches. La naturede l’examen dans ces différents cas est en effet d’un autretype: le médecin cherche une anomalie avec une stratégieéchographique plus aléatoire, souvent orientée par la cli-nique ou l’anamnèse.Le diagnostic se “construit” pendant l’examen, et le tempséchographique du médecin est souvent l’occasion d’une dis-cussion avec le patient et/ou ses soignants. C’est aussi untemps de recueil informel des données cliniques.

En conclusion

Cette expérimentation a clairement identifié deux groupesd’examens échographiques : les uns peuvent être délégués à des MER ayant reçu une

formation spécialisée initiale, et impliqués dans une dé-marche de formation continue;

les autres pourraient éventuellement l’être, mais cela neprésente pas d’intérêt évident puisqu’ils doivent être réali-sés en totalité par le radiologue.

Quelle devrait être la mission des MERdans un futur souhaité proche?

Depuis la fin de cette expérimentation, et malgré ses excel-lents résultats dans le cadre des limites indiquées, il n’a pasété observé d’évolution de la réglementation, et le sujet nesemble plus guère d’actualité. Il serait pourtant nécessaireque les pouvoirs publics se ré-emparent de ce problème de

Dans le cadre de cetteexpérimentation, Sylviane Roze,manipulatrice au CHU de Rouen,réalise une échographie.

Les dessins humoristiques de Laurent Van Offel !Au‐delà de la revue, découvrez son univers en allant visiterses blogs : http://vanologie.blogspot.com ethttp://vanocroquis.blogspot.com

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technique et profession

Le Manipulateur n°182

En complément de l’article du professeur Jean-Nicolas Dacher et pour prolonger sa conclusion évoquant“une évolution souhaitable de la réglementation”, il convient de rappeler que, depuis le mois de juillet,l’article 51 de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST)1 ouvre la possibilité de poursuivreces expérimentations de coopération entre professionnels de santé sous contrôle de l’Agence régionalede santé (ARS) et de la Haute autorité de santé (HAS).

Cet article de loi donne la possibilité aux directeurs généraux des ARS d’autoriser la mise en œuvre de protocolesde coopération entre professionnels de santé. Les projets de protocole à l’initiative des professionnels seronttransmis au directeur général de l’ARS. Un arrêté ministériel précisant les modalités d’application de cettemesure est en cours de validation.Il s’agit là d’une première évolution législative qui permet, en dérogation à l’article L.4351-1 du Code de lasanté publique2 faisant référence à notre cadre réglementaire d’exercice, de prolonger les expérimentations qui onteu lieu dans le cadre des arrêtés ministériels des 13 décembre 2004 (notamment la dosimétrie pour lesmanipulateurs) et 30 mars 2006 (dont l’échographie) et d’en initier de nouvelles en attendant la souhaitablerévision de notre cadre réglementaire d’exercice dans la dynamique de la réingéniérie de la formation demanipulateur d’électroradiologie médicale.

Cette nécessaire évolution des cadres réglementaires des professions de santé était soulignée dans lesrecommandations de l’HAS en avril 2008, Délégation, transferts, nouveaux métiers… Comment favoriser desformes nouvelles de coopération entre professionnels de santé ?3

Philippe Glorieux,

Directeur de l’Institut de formation de manipulateur d’électroradiologie médicale de l’APHP

(1) Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, JO du 22 juillet 2009.

(2) Article L.4351-1 : Est considérée comme exerçant la profession de manipulateur d'électroradiologie médicale toute personne qui, non-médecin,

exécute habituellement, sous la responsabilité et la surveillance d'un médecin en mesure d'en contrôler l'exécution et d'intervenir

immédiatement, des actes professionnels d'électroradiologie médicale, définis par décret en Conseil d'État pris après avis de l'Académie

nationale de médecine. Les manipulateurs d'électroradiologie médicale exercent leur art sur prescription médicale.

(3) Délégation, transferts, nouveaux métiers… Comment favoriser des formes nouvelles de coopération entre professionnels de santé?

Recommandation HAS, Avril 2008, pages 33 et 34.

Poursuivre ces expérimentationsde coopération entre professionnels de santé

manière concertée avec l’ensemble des acteurs, avant que lacrise démographique ne connaisse le maximum attendu. Unedélégation de tâches maîtrisée en échographie présente denombreux avantages : qualité des soins, augmentation de laproductivité, diminution des files d’attente.C’est aussi une voie intéressante de développement profes-sionnel des manipulateurs en électroradiologie, voie qui pour-rait passer par une V alidation des acquis de l’expérience(VAE), la mise en place de nouvelles filières de formation, ou

encore une adaptation aux manipulateurs de filières exis-tantes comme le Diplôme interuniversitaire d’échographie(DIUE).

Professeur Jean-Nicolas Dacher

Service de radiologie, CHU de Rouen

(*) http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_6737/affichage?text=dacher&cat-

Name=true&replaceFileDoc=false&searchInFiles=false&portlet=c_39085

La reproduction partielle de cet article a été rendue possible grâce à la générosité de Christian Marolt, éditeur de Imaging Management

édition française (Bruxelles - Belgique) et de Jean-Nicolas Dacher, auteur de l’article.

Dossier : Nouveaux métiers - Délégation de tâches aux manipulateurs - L’exemple de l’échographie - N°2/2009, éditions JFR (pages 10 et 11).

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technique et profession

Le Manipulateur n°182

Cette partie de la suisse est située dans l’ouest du pays avec sept cantons dont quatre sont unilingues français (Genève, Jura,Neuchâtel et Vaud) et trois bilingues français-allemand (Fribourg, Valais et Berne). La monnaie est le franc suisse.Ne ratez surtout pas, en passant la frontière, les belles chaînes de montagne et le lac Léman.

Témoignage: Jennifer Pilot, étudiante TRM HECV Santé de Lausanne - promotion 2007-2010

Je suis Française et j’ai choisi d’effectuer ma formation de Tech-nicienne en radiologie médicale (TRM) en Suisse. L’année pré-paratoire est éliminatoire pour la formation : elle doit être va-lidée du premier coup. Par la suite une année bachelor nepeut être redoublée qu’une seule fois. Actuellement, je suis en2e année bachelor.Lorsque nous suivons les cours magistraux, nous travaillons3h30 le matin et 3 h30 l’après-midi. En stage, nous sommessoumis aux mêmes conditions de travail que les TRM, soit42h30 par semaine y compris des gardes de jour 12heures etdes nuits.Nous avons l’obligation d’effectuer un stage de huit semainesdans chaque domaine de la radiologie : radiodiagnosticconventionnel, scanner, IRM, médecine nucléaire, radiothéra-pie. Nous sommes, sauf exception, un étudiant par établisse-ment. Dans le privé comme dans le public, nous disposonsd’une grande palette d’appareillages dernier cri: tomothérapie,

accélérateur linéaire, gamma-caméra 1, 2 ou 3 têtes, PET -CT,SPECT-CT, scanner 64 barrettes et plus, IRM de 1,5 T à 3 T…Tout au long des études, nous validons des crédits. En option,nous disposons de cours théoriques et pratiques pointus avecobtention d’expertise dans deux disciplines particulières: écho-graphie et radioprotection (le diplôme “d’expert en radiopro-tection” est délivré par l’IRA, Institut de radiophysique appli-quée). La difficulté des évaluations semestrielles n’est pasnégligeable: nous étions trente-cinq en année préparatoire,nous ne sommes plus que quatorze en 2 e année bachelor etnous pouvons encore être “éjectés” en dernière année! Un di-plôme de bachelor implique un “mémoire de fin d’étude”. Cetravail débute en 2e année bachelor: c’est une étude complète(acceptation de sujet, méthodologie de travail, entretiens, etc.)qui est remise en 3e année bachelor sous forme d’article scien-tifique de quarante pages maximum, soutenu devant un juryde trois personnes et présenté en public.Les étudiants diplômés cette année ont tous trouvé du travail.Je termine l’année prochaine et la retraite des TRM suisses dé-bute à 65 ans…

La Suisse romande Fiche technique

Nom de la profession : Technicien en radiologie médicale. Accès à la formation : Avoir la maturité suisse (18 ans) et un

baccalauréat (minimum pour les étrangers) ou un diplômeparamédical suisse.

Contenu de la formation : Elle se déroule en HES de santé(Haute école supérieure de santé). Le programme estglobalement identique à celui enseigné en France, avec en plusdes cours optionnels. Durée : quatre ans (une annéepréparatoire de sélection + trois années de bachelor) dont 50 %de cours magistraux et 50 % de stages.

Compétences professionnelles : Selon l’article 131 de la Loisur la santé publique (LSP) du 29 mai 1985 : “L’activité quedéploie le technicien en radiologie médicale sous le contrôle dumédecin consiste à collaborer aux examens de radiodiagnosticet de techniques similaires, à dispenser des traitements deradiothérapie. Pour les examens radiologiques courants, il

manipule de manière autonome les installations techniques deradiologie. Il assiste en outre le médecin pour les examens etles traitements de médecine nucléaire. Le technicien enradiologie est habilité à prendre des clichés pour leradiodiagnostic sous le contrôle du chiropraticien dans leslimites des compétences de ce dernier. Le technicien enradiologie pratique exclusivement à titre dépendant.”

Salaires : Le salaire de base dans le secteur public dépend ducanton et approche les 5 000 francs suisses, soit 3300 eurosbruts. Au maximum de la classe de salaire, la rémunérationpeut atteindre 7 000 francs suisses, soit 4700 euros bruts. Lesecteur privé pratique souvent les mêmes tarifs.

Démarches : Il n'existe aucune démarche particulière pourtravailler en Suisse avec un diplôme français. Cependant, il estparfois demandé une expérience professionnelle d’au moins unan.

Relations internationales Auteur :Vincent Barmoy

[email protected]

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technique et profession

25Le Manipulateur n°182

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technique et profession

Le Manipulateur n°182

Le CHU de Grenoble… à la pointe du progrèsAlpes ‐ Ain ‐ Isère

Qu’est‐ce que la version TX multitransmit ?

La version TX multitransmit est une double c haîne d’émis-sion. Le phénomène physique de l’effet diélectrique (artefactqui entraîne une réduction de signal) est plus prononcé à 3 Tdu fait de la longueur d’onde de la RF qui est d’environ 25cm,alors qu’elle est de 50 cm à 1,5 T.Cette dimension s’approche de celle d’une coupe axiale dupatient et peut créer des phénomènes d’ondes stationnairesqui perturbent, sur le “champ image”, l’homogénéité despulses RF d’excitation.

En d’autres termes, l’angle α n’est pas le même partout. La ré-ponse en terme d’amplitude du signal RMN est donc, elleaussi, inhomogène.Ce phénomène d’onde stationnaire peut être corrigé par ladouble émission. La deuxième chaîne d’émission visant à re-produire ce même phénomène de façon inversée. La sommedes deux permet de rétablir l’homogénéité de l’excitation RFdans tout le “champ image”.

Depuis 1985, le CHU bénéf icie d’équipement IRM :

1985 : Une IRM 0,5 Tesla est installée. L’équipement est rapidement changé pour une 0,5 Tesla plus performante. 1993 : Installation d’une deuxième machine dans le cadre d’une collaboration “public/privé”. C’est une machine 1,5 T. 1997 : Changement du matériel 0,5 T pour une IRM 1 T et “up-grade” de la deuxième machine. 2005 : Changement de l’IRM 1 T pour une 1,5 T. 2009 : Un équipement IRM 3 T a été installé dans le cour ant de l’été. Celui-ci bénéficie de toutes les nouveautés

technologiques, dont la double chaîne d’émission (version TX multitransmit). Depuis 2001 : La plate-forme de recherche bénéficie d’un équipement 3 T (hors carte sanitaire).

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technique et profession

27Le Manipulateur n°182

Ces dernières nouveautés, attendues avec intérêt par les ma-nipulateurs, ont nécessité des formations approfondies : Formations en interne : composées de cours théoriques et

d’applications pratiques, dispensées par l’ingénieur d’ap-plication ;

Formations sur site : une semaine à l’étranger par binômemanipulateur-médecin.

L’imagerie de l’IRM 3 T, associée à la version TX, donnera auxapplications abdominales, du cœur et du rachis des résultatsdiagnostiques très performants. Actuellement seuls quelquespatients ont pu en bénéficier.Les attentes des équipes médicales et paramédicales sontfortes pour une meilleure prise en charge des patients.

Marie-Laure Lassagne, cadre de santé IRM

Se tenir informés de l’actualité radiologique:les brèves du mois…

À propos du cancer du sein :

- En Suède, une étude montre que l’incidence des cancers du sein associés à la grossesse est enaugmentation (doublé en quarante ans). Ces chiffres suivent l’augmentation de l’âge maternel.

- Aux États-Unis, même si les recherches dans le dépistage du cancer du sein préconisent une initiationà 50 ans, la politique off icielle reste toujours préconisée dès l’âge de 40 ans.

- En France, le coût de la deuxième lecture des mammographies de dépistage représente plus de douzemillions d’euros.

- La technique du ganglion sentinelle pourra bientôt être officiellement recommandée.- Aux États-Unis, selon l’American Society for Radiation Oncology, une radiothérapie sur trois

semaines pourrait être aussi efficace que la stratégie habituelle sur cinq à sept semaines dans letraitement adjuvant du cancer du sein de stade précoce .

L’ASN surveille de près les installations : Après avoir suspendu le 1er octobre dernier lerenouvellement de l’autorisation du service de détenir et d’utiliser des sources radioactives, suite auxmanquements répétés en radioprotection ainsi qu’après la survenue d’un incident, l’ASN seprononcera dans quatre mois sur l’autorisation accordée au CH Sud Francilien de Corbeil-Essonnes.

L’étude rare menée dans vingt-et-un services de réanimation français montre que la radiographiethoracique quotidienne de routine chez les patients ventilés peut être abandonnée au profit d’uneprescription “à la demande” sans compromettre la santé des patients. Le nombre de clichésthoraciques serait ainsi réduit d’un tiers.

Les radiologues se mobilisent et demandent un “Plan Imag erie” pour une profonde réorganisationavec de réels moyens.

Brèves recueillies par Olivier Marie-Anne

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technique et profession

Le Manipulateur n°182

Les 3es rencontres sur l’imagerie en coupedu cœur et des vaisseaux

Le comité scientifique et le comité d’organisation, qui a réussià montrer la symbiose entr e r adiologues et car diologues,pouvait se réjouir de voir que la parité était aussi de mise dansun public majoritairement jeune.

Un programme très riche où se succédaient à la tribune les in-tervenants pour faire le point sur la place act uelle des tech-niques d’IRM et de scanner en pathologie car diovasculairepour visualiser les artères coronaires ou explorer les syn-dromes coronaires aigus. Hervé Rousseau de Toulouse a fait découvrir dans le sujet

sur la vélocité intr a-aortique en IRM ce que pourrait êtrel’avenir de l’étude des flux.

La place du scanner et de l’IRM avant et après implantationpercutanée des biopr othèses aor tiques a été largementdéveloppée par Jean-Nicolas Dacher de Rouen.

Jean-Marc Pernes (radiologue) et Jean-Nicolas Dacher (ra-diologue) ont insisté sur les risques ionisants des pr inci-pales procédures scanographiques en car diologie et rap-pelé les règles essentielles pour réduire les doses délivréesaux patients.

Jean-Nicolas Dacher a confirmé le rôle prépondérant desmanipulateurs pour améliorer les paramètres et diminuerles doses.

Le temps fort de ces 3es rencontres pour notre profession futla présentation du Guide de bonnes pr atiques et r ecom-mandations en imagerie cardiaque en coupe.La réalisation de ce guide a été confiée à un groupe bidisci-plinaire de radiologues et cardiologues convaincus de l’im-productivité des conflits corporatistes et de l’intérêt de faireévoluer les pratiques de scanner et d’IRM dans un environ-nement technologique spécifique et avec des équipes pos-sédant une expertise développée dans ce domaine.Les principaux objectifs de ce guide sont de proposer l’har-monisation des pratiques, définir les meilleures conditionspour réaliser ces examens aussi bien dans le domaine de la

formation que dans celui des équipements et de l’organisa -tion des structures. L’ensemble des orateurs présentant ceguide ont rappelé le travail de collaboration important engagédepuis 2004 avec les manipulateurs : Martine Gilard, cardiologue à Brest, a insisté sur le rôle des

manipulateurs et l’importance de formations spécifiques enimagerie cardiaque ainsi que sur leur rôle pour l’utilisationdes chariots d’urgence, indiquant la nécessité de disposeren permanence de deux paramédicaux:- soit 1 MER et 1 IDE pour mettre en œuvre les gestes d’ur-

gence ;- soit 2 MER dont au moins 1 formé aux gestes d’urgence*.

Le professeur Francis Joffre a expliqué l e contenu et l’or-ganisation de la formation médicale. Il a également insistésur le rôle incontournable des manipulateurs dans les do-maines de la sécurité, du contrôle qualité, de la radiopro-tection… en posant la question d’une formation spécifiquepour les manipulateurs et de l’évolution vers les transfertsd’activité.

* Afin d’assumer pleinement votre place de manipulateur dans ces structures, je

vous rappelle que la formation aux gestes et soins d’urgence est sanctionnée

par une attestation. Ce document valide l’acquisition, par les professionnels

destinés à travailler au sein des établissements de santé ou de structures

médico-sociales et par les professions de santé, des connaissances

nécessaires à :

- la prise en charge, seul ou en équipe, d’une personne en situation d’urgence

mettant en jeu le pronostic vit al ou fonctionnel ;

- l’application des mesures et l’utilisation des mo yens de protection individuels

et collectifs face à un risque à conséquences sanit aires.

Je vous engage à consulter la circulaire DHOS/P1 n°2007-453 du 31 décembre

2007 relative à l’obligation d’obtenir l’attestation de formation aux gestes et

soins d’urgence pour l’ex ercice de cer taines professions de santé qui v ous

apportera toutes précisions utiles.

Hugues Pennec

C’est sur l’initiative des professeurs P. Guéret et F. Joffre que les sociétés françaises de cardiologie et de radiologie(SFC et SFR) ont organisé en 2005 et 2007 les premières rencontres entre radiologues et cardiologuesautour des techniques d’imagerie en coupe - IRM et scanner - du cœur et des v aisseaux.Encouragés par le succès de ces manif estations qui réunirent un nombre important de médecins,le groupe d’interface bidisciplinaire des deux sociétés savantesa programmé la troisième rencontre qui s’est déroulée les 5 et 6 novembre 2009 à Paris.

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régions et commissions

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51e Journées scientifiquesGrenoble, les 18, 19 et 20 mars 2010

L’hiver s’installe timidement dans notre région…La récolte de la moisson est encore un peu lointaine.L’équipe grenobloise est en plein labour et prépare activement la semencedes 51e Journées scientifiques de Grenoble, les 18, 19 et 20 mars 2010, jour du printemps.

Nous vous attendons très nombreux à cette manifestation.Inscription uniquement en ligne : http://www.afppe.net/(tarif préférentiel jusqu’au 1er février 2010).

Que chaque intervenant mette à profit les mois qui nous séparent pour faire germer sonsavoir qui doit nourrir le cœur de notre métier qu’est l’imagerie ! Il est cependant l’heurepour chacun de préparer les fêtes de fin d’année…Le Bureau Alpes - Ain - Isère vous souhaite une belle année 2010.

région Alpes ‐ Ain ‐ Isère

Soirée de formationPrise en charge de la douleur

Nous étions plus de cinquant e per -sonnes le vendredi 13 novembre àécouter attentivement Angéline Nué etSophie Kinzelin, dans l’un des salonsdu Flo à Nancy.Respectivement infirmière référentedouleur et manipulatrice en électrora-diologie dans un centre de lutte contrele cancer , ces deux pr ofessionnellesnous ont f ait par tager leurs connais-sances et leurs expér iences sur lethème très actuel de la prise en chargede la douleur.Cet exposé, qui nous a captivés pen-dant 1 h30, fut précédé par une allocu-tion du président régional, Damien Petit,et du président national, Roger Husson.

Ce dernier, ayant spécialement fait ledéplacement, expliqua brièvement àl’assemblée les travaux en cours sur laréingénierie de la formation.

Cette soirée s’inscrit dans une dyna-mique du Bureau régional qui doit per-

mettre des rencontres et des par tagesd’expériences entr e pr ofessionnelsd’horizons divers. En effet, après avoirabordé les thèmes de l’hygiène, de la ra-dioprotection et de la douleur, nous netarderons pas à vous proposer d’autresrencontres autour de sujets tout aussiessentiels pour mener à bien nos acti-vités auprès des patients.

Nous remercions toutes les personnesqui se sont mobilisées lors de cette soi-rée et également les sociétés GeneralElectric Healthcare et UPSA pour leurcontribution.N’hésitez pas à nous r ejoindre lors denos prochaines rencontres.

région Lorraine

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régions et commissions

Le Manipulateur n°182

9e Journée de formationSamedi 28 novembre 2009 à Bordeaux

Nous avons eu le plaisir d’accueillir près de soixante-dix par-ticipants venant des cinq départements de notre région etmême d’Algérie ! La journée a été riche d’enseignementsgrâce à des thèmes éclectiques, des communications degrande qualité, un modérateur dynamique, un auditoire at-tentif qui a posé de nombreuses questions aux intervenants.

La radiologie interventionnelle

Le travail réalisé en transversal par l’unité d’imagerie vasculaireinterventionnelle permet une meilleure prise en charge dupatient : réduction des risques infectieux, de la douleur etamélioration des suites opératoires.

Nathalie Le Vaillant et Marie Michelle Garderet, dans le ca-dre de la pose de sonde de gastrostomie percut anée, expli-quent leur démarche avec l’harmonisation des pratiquesprofessionnelles des trois sites de radiologie intervention-nelle du CHU de Bordeaux.

Céline Clavery et Isabelle Ducasse présentent un protocoleinterservices visant à optimiser les résultats des fibrinolyses insitu des membres inférieurs , fruit d’un travail de collabora-tion constructif entre des unités d'imagerie vasculaire in-terventionnelle et les unités de soins hébergeant les pa-tients.

Les actualités dans les techniques d’imagerie

La technologie en imagerie scanographique progresseen fonc-tion de la rapidité d’acquisition des images et des capaci-tés de détection de structures anatomiques de très petitesdimensions. Xavier Pineau fait une présentation précise etcomplète du scanner bi-tube, exposant intérêts et limites decette nouvelle technologie.

Le rôle du MERM dans le traitement des fibromes utérins parultrasons f ocalisés sous l’IRM est abordé par BernardGourgues et Bruno Soulabaille. Conservateur et non inva-

sif, ce traitement est une nouvelle alternative à l’embolisa-tion utérine ou à la chirurgie. Il nécessite un grand inves-tissement des manipulateurs tant dans la prise en chargedes patientes que dans une technologie totalement inno-vante.

Le Dr Hervé Laumonier, radiologue, fait le point sur le co-loscanner et la nécessité d’une collaboration entre les ser -vices de soins et d’imagerie. Il insiste sur la formation des ra-diologues et évoque la délégation de tâches auxmanipulateurs dans le cadre des examens de dépistage.

La télémédecine permet, entre autres, d’effectuer des actesmédicaux dans le strict respect des règles de déontologiemais à distance sous le contrôle et la responsabilité d’unmédecin en contact avec le patient par des moyens decommunication appropriés à la réalisation d’actes. Chris-tophe Tacaille, cadre de santé, parle de tous les impacts dela téléradiologie, jusqu’à ceux concernant demain le métierdes MERM.

région Aquitaine

La 9e Journée de formation Aquitaine s’est déroulée à l’Institut des métiers de la santé Pellegrin à Bordeaux.Ce programme, constitué en partie d’interventions déjà présentées lors de diverses manifestations telles que les JFR’2009,a permis aux manipulateurs qui n’ont pas la possibilité de participer à des journées nationalesde profiter du travail de leurs collègues.

Olivier Marie‐Anne, vice‐président de la région Aquitaine,lance le débat en posant la première question

aux intervenants : Bruno Soulabaille et Bernard Gourgues.

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régions et commissions

31Le Manipulateur n°182

Au terme de cette journée de formation, Évelyne Jullien, ca-dre kinésithérapeute, fait un rappel très utile des bonnes pra-tiques professionnelles dans notre attitude quotidienne.

Enfin, une tombola ponctue la journée: des inscriptions à dessessions de formation nationales et régionales sont offertes.Les adhérents apprécient l’avantage qui leur est offert, telsque la participation aux trois journées manipulateurs desJFR’2010 (un seul jour pour un non-adhérent).Tous nos remerciements à nos partenaires : Bracco ImagingFrance, Micrus Endovascular , Guerbet, T erumo, MNH et leCHU de Bordeaux pour le prêt des locaux.

Assemblée générale annuelle

Le bilan annuel d’activité en Aquitaine et les dossiers natio-naux en cours sont présentés tout au long de la journée sousforme de “flash-infos”.

Catherine Thibaut laisse son poste de trésorière régionale afinde se consacrer pleinement à son nouveau rôle de rédactriceen chef de la revue Le Manipulateur d’imagerie médicale etde radiothérapie. Deux candidatures sont validées par vote etpermettent ainsi de compter des délégués AFPPE dans lescinq départements de la région : Marie-Christine Giraud re-présente dorénavant le secteur privé en Gironde et StéphaneProuvost le secteur public en Dordogne.

Pour le Bureau régional aquitain,

Soazig Bohuon-Tacaille - Céline Clavery - Catherine Thibaut

Les journées annuelles de la SOFMIS (Société française de mastologieet d’imagerie du sein) se dérouleront au Palais des Congrès d’Arcachondu 13 au 15 mai 2010.Lors de cette manifestation, la session manipulateur, co-organiséepar l’AFPPE Aquitaine, aura lieu le 14 mai 2010.

Le cancer du sein est une pathologie omniprésente, tant dans l’esprit du publicque celui des paramédicaux. Sa fréquence (la probabilité pour une femmefrançaise d’avoir un cancer du sein au cours de sa vie est de 10,1 %), expliquel’importante source de stress générée par l’examen mammographique. Le seinest investi d’une valeur symbolique et affective forte, que les techniques et lestraitements proposés doivent prendre en compte.

Le comité organisateur de cette journée dédiée aux manipulateursa sélectionné un programme qui aborde le sujet sous différentes facettes : le point de vue des femmes : leur ressenti, l’approche par des psycholo gues (La femme en son sein) ; leur prise en charge (Place de la prise en charge mammaire accélérée…) ; la technique pure : le contrôle qualité, la compression “v olontaire”, la macrobiopsie sous IRM, l’étude du

ganglion sentinelle, le “gating sein” en radiothérapie ; mais aussi l’art, grâce auquel nous redécouvrirons le sein avec ses “images et représentation”.

L’AFPPE Aquitaine sera heureuse de vous accueillir en Gironde en ce week-end de l’Ascension : ce pourraêtre également l’occasion de profiter du charme du bassin d’Arcachon. Venez nombreux !

Téléchargez programme, bulletin d’inscription (tarif préférentiel jusqu’au 1er février 2010)et réservation hôtelière sur : http://sofmis2010arcachon.apoles-sante.com

Femmes à haut risque de cancer mammaireVendredi 14 mai 2010 à Arcachon

En Inde, “clair de lune” se dit Neela… en Aquitaine, Neela est un rayon

de soleil ! Elle est venue éclairer de son doux sourire le foyer d’Alex et

Boza. Quant à Paul et Julie, il confie à Meyline la joie d’annoncer la

naissance de son petit frère Yloan. Toutes nos amitiés à nos collègues

membres du Bureau régional.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°182

Comment la loi articule-t-elle les relations entre le monde sanitaire et le mondejudiciaire au travers du serment d’Hippocrate, le ciment même de la relationentre le médecin et son patient autour d’un colloque singulier ? Quels sont lescadres d’intervention des services de police et de justice dans l’enceintehospitalière? Quelle est la légitimité desdites interventions ? Quellesinformations revêtent un caractère communicable ? Quel formalisme suivre etrespecter dans le cadre de ces interventions ? Quid des auxiliaires de justice ?Quid des demandes de communications de documents détenus par lesétablissements de santé des auditions de patients ou de salariés, destémoignages en justice ? Quelle conduite tenir en cas de découvertes deproduits illicites ou d’armes ? Qu’en est-il de la responsabilité civile et pénaledes patients auteurs d’actes de violence ou de dégradations volontaires ?Quelles démarches accomplir en cas de sorties de patient à l’insu du service, encas de suicide ou en cas de maltraitance ? Quid des obligations inhérentes à laprise en charge des personnes détenues ?

Autant de questions que l’auteur de cet ouvrage aborde dans un style à la f ois clair et précis et qui, unique en la matière,constitue le guide de référence destiné aux personnes concernées et intéressées par le sujet.

Les relations hôpital, police, justicede Valériane Dujardin

En complément… zoom sur un livre

Préface - Introduction

Chap. I : Intervenants et interventionsLes enquêtes des services de police à l’hôpital - Le rôle du procureur de la Répub lique - Les autres interventions des servicesde police - Les auditions - Les personnes asser mentées intervenant à l’hôpital - Les ar mes - Les produits stupéf iants -Les boissons alcoolisées - Les fouilles à cor ps et les palpations de sécurité - Les sor ties non autorisées de patients à l’insudu service - L’hospitalisation des personnes détenues - Le contrôleur général des lieux de pri vation de liberté

Chap. II : Documents et bases de renseignementsLes demandes de renseignements formulées par des tiers - Les demandes de renseignements for mulées par les officiersde police - La délivrance de certificats médicaux - La saisine de documents médicaux - Les réquisitions f aites aux médecins -Les expertises - Les enquêtes - Les témoignages en justice - Les dépôts de plainte - La responsabilité pénale des agentshospitaliers - La responsabilité pénale de l’étab lissement hospitalier personne morale

Conclusion - Annexes - Bibliographie - Remerciements

Santé et justice prônent les mêmes valeurs humanistes, celles de la liberté, de la solidarité,de l’équité, de la protection de l’être humain en tant que sujet de droit

Sommaire

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°182

Une quinzaine de morceaux pour s’échapper. Avec ce nouvelalbum, IRM, produit par le musicien américain Beck, CharlotteGainsbourg réussit son pari. Il faut dire que l’actrice et chan-teuse sait de quoi elle parle, elle, qui, en septembre 2007 aéchappé au pire. Quelques semaines après un accident de skinautique aux États-Unis, Charlotte Gainsbourg souffre demaux de tête et doit se faire opérer en France d’une hémor -ragie cérébrale. Elle ne le sait pas encore, mais c’est bel etbien durant ses examens post-opératoires que cette dernièreva dénicher certaines sonorités et le titre de son prochain al-bum. Dans les colonnes du magazine Elle, la chanteuse ex-

plique: “Au début, quand je passais une IRM, le bruit de mar-teau des machines avait quelque chose d’effrayant, mais, peuà peu, je m’y suis habituée. J’en ai passé une dizaine…”La fille du célèbre Serge a ainsi utilisé de véritables bruitsd’Imagerie par résonance magnétique, qui assurent notam-ment la rythmique du single IRM. “Je me disais qu’il fallaitfaire quelque chose de ses sons. R ythmiquement il y aquelque chose dans le bruit de ses machines. Ça ne m’a pasbercé, mais presque”, confie-t-elle aux Inrockuptibles.Charlotte Gainsbourg n’a pas oublié ses angoisses ressentieslors de cette période difficile : “ Les médecins me disaientqu’il n’y avait aucune raison pour que mon cerveau soit tou-ché, mais j’étais persuadée d’avoir des séquelles. Il arrive àtout le monde d’avoir un mot sur le bout de la langue et dene pas le trouver, mais dès que ça m’arrivait, je paniquais. J’aipassé neuf mois d’angoisse et de parano. Et chaque fois quej’allais faire une IRM, cela me rassurait. Pour faire entendreses sons à Beck, je lui ai montré un site qui prépare les pa-tients aux IRM, pour qu’ils soient moins angoissés.”De cette expérience est né un album très varié. Quinze chan-sons - pour l’édition collector - en anglais et en français, auxsonorités très distinctes les unes des autres. Et pour la pre-mière fois, la chanteuse est décidée à monter sur scène. Unévénement à ne pas rater… on n’a pas tous les jours l’occa-sion d’assister à la transformation d’une imagerie médicale enimagerie musicale.

Steeve Cupaiolo

IRM : De l’instrument médical à la thérapie musicale

Le nouvel album de Charlotte Gainsbourg est sorti le 7 décembre

Trois ans après le joli succès de 5:55, Charlotte Gainsbourg revient avec un nouvel album studio. Un CD que la chanteusea tout simplement décidé d’intituler IRM, en référence à l’accident cérébral dont elle a été victime en 2007.

Vous êtes manipulateur en électroradiologie… vous exercez, vous avez exercé ou vous vous destinez à unmétier en rapport avec l'imagerie médicale, la radiothérapie… En dehors de votre activité professionnelle,vous avez une activité exaltante… ou simplement une passion : sports, loisirs, bénévolat, humanitaire…

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Appel à portrait

Espace presse de Because music

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les “bonus”

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Conditions de parution “Offres et demandes d’emploi”

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- Le texte des annonces est à adresser par courrier : Société Eding - 37 rue de Fontenay - 92 220 Bagneuxou par mail : [email protected]

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- Tarifs d’insertion d’annonces“standard”, non-encadrées :Une facture de 150 euros TTC voussera adressée avec le justificatif depublication. Ce prix s’entend pour uneannonce de sept lignes, soit 300 signes(lettres, chiffres, ponctuation et espacescompris). Par ligne supplémentaire, ilsera facturé 30 euros TTC.

- Tarifs d’insertion d’annoncesencadrées :Encadré 55 x 55 mm(largeur x hauteur) 200 euros HTEncadré 55 x 75 mm(largeur x hauteur) 230 euros HTEncadré 115 x 75 mm(largeur x hauteur) 400 euros HT

r M. r Mme r Mlle Nom .................................................................................. Prénom ...........................................................................Adresse personnelle .................................................................................................................................................................................................................Code postal ................................................................. Commune ...........................................................................................................................................Courriel ........................................................................................................... Numéro ADELI ............................................................................................Lieu de travail .................................................................................................. Fonction ........................................................................................................Type de formation ...................................................... Lieu de formation ...............................................................................................................................Année d’obtention du diplôme ........................................................................ Date de naissance ..........................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adresse soient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? r oui r non

r 17 euros Adhésion sans abonnement à la revuer 44 euros Adhésion avec abonnement à la revuer 52 euros Abonnement à la revue,

tarif individuel hors adhésionr 17 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue) Joindre

impérativement un justificatif de votre situation pour bénéficier dutarif réduit.

r 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)r 80 euros Abonnement tarif individuel étrangerr 100 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de

documentation, d’un hôpital, d’une société…

r Caducée adhérent AFPPE: 7 eurosr Caducée non-adhérent AFPPE: 16 euros

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L A C A P T U R E D I R E C T E D E L’ I M A G EE N H A U T E R É S O L U T I O N

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FUJIFILM MEDICAL SYSTEMS FRANCEImmeuble Objectif II, 2, rue Louis Armand, 92600 Asnières

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DENOMINATION : XENETIX 350 (350 mg I/mL), solution injectable; XENETIX 300 (300 mg I/mL), solution injectable; XENETIX 250 (250 mg I/mL), solution injectable - COMPOSITION pour 100 ml : XENETIX 350 : 76,78 g de iobitridol (correspon-dant à 35,00 g d’iode), XENETIX 300 : 65,81 g de iobitridol (correspondant à 30,00 g d’iode), XENETIX 250 : 54,84 g de iobitridol (correspondant à 25,00 g d’iode) - DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.Produit de contraste destiné à être utilisé pour : XENETIX 350 : urographie intraveineuse, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, artériographie, angiocardiographie - XENETIX 300 : urographie intraveineuse, tomodensitométrie, angiographie numériséepar voie intraveineuse, artériographie, angiocardiographie, cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde, arthrographie, hystérosalpingographie - XENETIX 250 : phlébographie, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, cholangiopancréatographiepar endoscopie rétrograde - Posologie et mode d’administration : Les doses doivent être adaptées à l’examen et aux territoires à opacifier ainsi qu’au poids et à la fonction rénale du sujet notamment chez l’enfant. Contre-indications : Hypersensibilité au iobitridol ou à l’undes excipients, antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voir rubrique Effets indésirables) à l’injection de Xenetix, Thyréotoxicose manifeste, Hystérosalpingographie en cas de grossesse (XENETIX 250 et 300) - Mises en garde et précautions particu-lières d’emploi* : Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits iodés : En l’absence d’études spécifiques, la myélographie n’est pas une indication de XENETIX. Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvantmettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence. Produitsde contraste iodés et thyroïde (cf RCP)-Précautions d’Emploi : Intolérance aux produits de contraste iodés- Insuffisance rénale - Insuffisance hépatique – Asthme – Dysthyroïdie - Maladies cardiovasculaires sévères - Troubles du système nerveux central – Phéochromocytome –Myasthénie - Majoration des effets secondaires - Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions* : Associations nécessitant des précautions d’emploi : Bêtabloquants, Diurétiques, Metformine, Radiopharmaceutiques ; Associations à prendre encompte : Interleukine II. Grossesse et allaitement* - EFFETS INDESIRABLES* : Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité – Effets : Cutanéo-muqueux (très rares) - Respiratoires (très rares) - Cardio-vasculaires (très rares) - Neurosensoriels (très rares) - Digestifs (trèsrares) - Respiratoires (très rares) - Rénaux (peu fréquents) - Thyroïdiens (très rares) - Effets locaux (fréquents) : Douleur et œdème locaux bénins, transitoires peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté. En administration intra-artérielle,la sensation douloureuse au site d’injection dépend de l’osmolalité du produit injecté. En cas d’extravasation (< 0,01%), une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées - Douleurs articulaires en cas d’arthrographie - Douleurs pelviennes encas d’hystérosalpingographie. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES* - DONNEES PHARMACEUTIQUES* - PRESENTATION ET NUMERO D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : XENETIX 350 : 3377107 : flc 20 ml : 10,65 € - 3377113 : flc 50 ml : 25,82 € -5601543 : flc 50 ml (bte 25) - 3379106 : flc 60 ml (bte 1) - 3377136 : flc 100 ml : 47,26 € - 5601566 : flc 100 ml (bte 10) - 3377142 : flc 150 ml : 68,27 € - 3377159 : flc 200 ml : 83,99 € - 3377188 : flc 60 ml + nécessaire à perfusion (PP/PVC) : 31,37 € - 5708169 ou34009570 81690 : 100 ml en poche (PP), boîte de 10 - 5708175 ou 3400957081751 : 150 ml en poche (PP), boîte de 10 - 5708181 ou 3400957081812 : 200 ml en poche (PP), boîte de 10 - XENETIX 300 : 3377679 : flc 20 ml : 9,36 € - 3377685 : flc 50 ml : 22,58 € -5601572 : flc 50 ml (bte 25) - 3377691 : flc 60 ml (bte 1) - 3377716 : flc 100 ml : 42,01 € - 5601589 : flc100 ml (bte 10) - 3377722 : flc 150 ml : 60,41 € - 3377053 : flc 200 ml : 72,74 € - 3377099 : flc 60 ml + nécessaire à perfusion (PP/PVC) : 28,15€ - 5708206 ou3400957082062 : 100 mL en poche (PP), boîte de 10 - 5708212 ou 3400957082123: 150 mL en poche (PP), boîte de 10 - 5708229 ou 3400957082291: 200 mL en poche (PP), boîte de 10 - XENETIX 250 : 3377627 : flc 100 ml : 35,88 € - 5601603 : flc 100 ml (bte 10) -LISTE I. Remb. Séc. Soc à 65 % - Collectivités. (ref 09/09) GUERBET - BP 57400 - F-95943 Roissy CdG cedex - Tél : 01.45.91.50.00 – (*)Pour une information complète, se reporter au RCP disponible sur demande auprès de Guerbet.

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Diagnostic porté dans 99% des cas dans une populationde plus de 60 000 patients(1)

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Moyenne Mauvaise Très mauvaise

14,4 %

75,4 %

9,6 % 0,6 % 0,1 %

Etude post-marketing de Petersein(1):

� Objectif : évaluer la tolérance et l’efficacité de XenetiX®

en pratique quotidienne. � Etude réalisée chez 61 754 patients ayant subi un examen

de routine (TDM, UIV, DSA, angiographie conventionnelleet phlébographie).

• Age moyen des patients = 57,4 ans (quelques semaines -97 ans).

• 28,8% des patients avaient au moins un facteur de risque. � Recueil par questionnaire des données démographiques,

et des données relatives à l’examen.

Etude post-marketing de Vogl(2) :

� Objectif : confirmer le profil de tolérance de XenetiX® dans lapopulation générale et chez les patients à risque.

� Etude réalisée dans 210 centres de radiologie chez 52 057 patientsayant subi un examen radiologique de routine (TDM, UIV, DSA,angiographie conventionnelle et phlébographie) avec XenetiX®.

• Age moyen des patients = 58,96 +/- 15,22 ans (4 - 98 ans). • Sur les 52 057 patients, 14 068 (27,02%) ont été considérés

à risque.� Recueil par questionnaire des données démographiques et des

données relatives à l’examen

Etude post-marketing de Wendt-Nordahl(3) :

� Objectif : évaluer le taux d’évènements indésirables après injectionde XenetiX®.

� Etude réalisée chez 49 975 patients ayant subi un examen urologique. • Age moyen des patients = 56,6 ans (3 - 101 ans). � Données recueillies : âge, sexe, indication de l’examen, effets

indésirables.

Faible fréquence des effets indésirablesProfil de tolérance dans une vaste population de plus de 160 000 patientsau cours de 3 études observationnelles : 0,9 à 1,1% d’effets indésirableshors sensation de chaleur(1, 2, 3)

1) Petersein J, et al. Results of the safety and efficacy of iobitridol in more than 61 000 patients. Eur Radiol 2003; 13(8): 2006-11.

2) Vogl T J, et al. Safety of iobitridol in the general population and at-risk patients. Eur Radiol 2006; 16(6): 1288-97.

3) Wendt-Nordahl G, et al. Intravenous contrast media in uroradiology: evaluation of safety and tolerabilityin almost 50 000 patients. Med Princ Pract 2006; 15(5): 358-61.

Une qualité d’image “excellente” ou “bonne”dans 9 cas sur 10(1)

Une tolérance étudiée chez plus de 163 000 patients(1, 2, 3)

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