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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°207 - mars 2012 Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie Étude comparative sur l’interprétation des coloscopies virtuelles entre le manipulateur et le radiologue Mise en place de la réforme LMD confirmée pour septembre 2012 8 page

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°207 - mars 2012

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

Étude comparativesur l’interprétation des coloscopies virtuellesentre le manipulateur et le radiologue

Mise en place de la réforme LMDconfirmée pour septembre 20128page

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édito

Une affaire de spécialistes

En ce mois des Journées francophones d’IRM de l’AFPPE, qui vont une nouvelle fois faire“le plein” cette année, il me paraît intéressant de faire le bilan de l’évolution de cette techniqued’imagerie.

Les premiers examens d’IRM ont été réalisés en France il y a près de trente ans. La technique,non-irradiante, était révolutionnaire. Le manipulateur a dû y trouver sa place, dans un environne-ment archi-dominé, à l’époque, par le radiologue. Malgré tout, il s’est approprié peu à peu ce nou-veau système, montrant ainsi sa capacité d’adaptation. Dès les premières Journées d’IRM, en 1987,près de cent participants partageaient leurs expériences dans ce domaine, ce qui était remarquablecompte tenu du maigre parc de machines installées. Cet engouement pour la technique et le par-tage de ses concepts ne s’est jamais démenti.Aujourd’hui, environ 635 appareils ont été déployés en France (bilan de 2011). L’instrumen-tation a évolué. Le travail du manipulateur aussi. Il est devenu un spécialiste dans le pilotage d’unetechnique dense et particulièrement diversifiée. À l’heure de la baisse de la démographie médicale,il représente l’indispensable stabilité, le garant de la reproductibilité des examens, le profession-nel de la mise en pratique des principes physiques. D’où l’importance que revêtent ces Journéesfrancophones d’IRM permettant des échanges constructifs entre adeptes d’un même langage.Attention, il ne s’agit pas là d’une volonté élitiste mais du simple constat que, dans son vaste do-maine d’activité, le manipulateur est parfois amené à cibler l’une ou l’autre des techniques apprises(pas seulement l’IRM!) afin d’en développer une maîtrise avancée.

Si je reste sur l’exemple de l’IRM, en quoi consiste donc maintenant le rôle du manipulateur?Entre autres actions, il prend en charge le patient, sa préparation, sa surveillance, vérifie lescontre-indications, se documente, si nécessaire, sur la nature d’un implant par exemple, conduit laréalisation des séquences d’acquisition d’après le protocole établi par l’équipe médicale, ajuste lesparamètres en fonction du patient ou des pathologies recherchées, s’enquiert d’éventuels artefactset y remédie au besoin. Toujours dans le but de produire l’image la plus informative. Tout en ga-rantissant la sécurité du patient ou des professionnels externes à l’imagerie dans un environnementnécessitant des précautions particulières.

Cela ressemble fort à l’ébauche d’un “rôle propre”, celui que les textes ne nous ont pas attribuépour l’instant. Si ce type de compétence devait être légitimé à l’avenir, cela conduirait le mani-pulateur à assumer des obligations et une autonomie plus étendues. C’est aux professionnels de dé-cider, dans le contexte porteur de la réingénierie de la formation, si cette direction est pertinente.Une telle évolution suppose de nouvelles ambitions concernant la place du manipulateur et une cul-ture de la responsabilité qui demande à être développée. Mais j’ai la conviction que l’évolution estinéluctable. Le manipulateur peut devenir, dans tous ses domaines d’activité, ce spécialiste plusautonome et au champ d’action élargi. Les Journées francophones d’IRM, comme toutes les for-mations organisées par l’AFPPE, participent à forger ses connaissances mais aussi à lui faire pren-dre conscience de l’étendue de ses possibilités.

Daniel Vetter, responsable de la commission IRM de l’AFPPE

3Le Manipulateur n°207

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les “bonus”

4 Le Manipulateur n°207

< Dis, c’est quoi… le coloscanner ?

Le coloscanner ou coloscopie virtuelle (CV) est unexamen 3D non invasif qui étudie lumière et paroicoliques. Il dépiste certes les polypes mais aussitoute autre pathologie colique ou intra-abdominale :la CV permet en effet l’examen de l’ensemble de lasphère abdominopelvienne.

< Préparation

Une préparation minutieuse permettra de vider lecôlon des matières stercorales. Dès la prise derendez-vous, le patient doit être informé sur ledéroulement de l’examen et la préparation qu’ildevra suivre : régime sans résidu pendant trois jours,diète hydrique les dernières 24 heures, médicamentslaxatifs adaptés (produits différents selon que lepatient sera déshydraté ou cardiaque par exemple).Les résidus stercoraux peuvent être confondus avecdes tissus pathologiques : pour permettre leursoustraction numérique, nous réalisons unmarquage des selles et des liquides coliques paringestion d’un produit iodé (Gastrografine® parexemple) sur 24 heures. La préparation estcontraignante mais l’examen, non douloureux, estbien supporté par un patient entouré et informé.

< Comparatif Coloscopie virtuelle /Coloscopie optique

CV et CO permettent toutes deux l’explorationd’une pathologie colique. Elles nécessitent la mêmepréparation mais la CO est un examen invasif,souvent réalisé sous anesthésie générale au coursd’une hospitalisation de jour : elle est perçue commelourde par des patients qui peuvent refuser ce geste.En CV, le patient sera présent environ une heuredans la structure de scanographie puis regagnerason domicile. Dans les deux cas, le colon estdistendu par insufflation de CO2 sous pressioncontrôlée ou d’air. En CO, l’endoscope peutprovoquer des perforations digestives au cours de lanavigation, alors que la sonde souple utilisée en CVreste localisée au niveau rectal. La CV nécessitedeux acquisitions spiralées (KV et mAs faibles,coupes fines, en décubitus dorsal puis latéral droitpour mieux visualiser le sigmoïde). L’irradiation dupatient est peu importante avec les moyens actuels

de réduction de dose, sachant qu’une analyseabdominopelvienne complète est réalisée (organespleins et creux, lithiases, hernies, masses, basespleurales, ganglions, collection ou infiltration de lagraisse…) : la CO ne permet pour sa part que la seuleanalyse de la lumière colique.

< Indication

Il n’y a pas concurrence mais réorientation ethiérarchisation des examens. Nul doute que la CVsera à terme privilégiée pour le dépistage, une foiscette technique connue des cliniciens et maîtriséepar tous les radiologues (courbe d’apprentissagelongue - cinquante examens). Peu agressive,idéalement aidée d’un CAD (“Computed AidedDetection”), elle permet le dépistage, la localisationprécise des lésions (distance marge anale) et l’étudedes structures environnantes. La CO garde toutesses indications pour contrôler, biopsier, prélever unelésion endocolique. L’échec d’une CO, unenavigation difficile de l’endoscope (angle coliqueaigu, sténoses), profiteront d’une CV en “urgence”mettant à profit la préparation digestive réalisée.A contrario, la découverte d’une anomalie en CVdevrait pouvoir bénéficier d’une CO dans la foulée :une réflexion organisationnelle doit être menée ence sens.

< Post-traitement

Les reconstructions se font sur console avec unlogiciel dédié : reconstruction du cadre colique,retrait des résidus marqués à l’iode, navigationvirtuelle 3D avec vue endoscopique, étude de laparoi en mode “filet” (intestin ouvert), calcul de ladistance à la marge anale et du volume des lésions,étude abdominopelvienne axiale complète. Lesreconstructions peuvent être réalisées par desmanipulateurs ayant suivi une formation spécifiquedans le cadre du glissement de tâches, le radiologuegardant bien sûr son rôle d’interprétation.

Solenne Doussot (MERM), Stéphanie Weiller (MERM),

Michel Schmitt (radiologue)

Département d’imagerie - GHCA - Colmar

[email protected]

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5Le Manipulateur n°207

sommaire

DEPUIs 1966,rEvUE DE L’AssoCIAtIon FrAnçAIsE

DU PErsonnEL PArAMÉDICALD’ÉLECtrorADIoLogIE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger Husson

Rédactrices en chef :Roxane Sacuto - Cathy Thibaut

Comité de rédaction :Véronique Bazile - Céline Cadoret - Claire Costes -Josette Dubois - Dominique Ducout - Sylvie Duret -Valérie Foloppe - Antoine Jardel - Brigitte Jean-Pierre -Béatrice Lemaire - Olivier Marie-Anne -Sophie Oliveres - Edwige Péresse - Hugues Pennec -Marcellin Raffy - Véronique Sans - Michel Schmitt -Corinne Varin - Laurent Van Offel - Fabien Voix

Publication mensuelleTirage : 3000 exemplairesÉditeur délégué : Eding57 avenue du Plessis - 92350 Le Plessis RobinsonTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie CharlannesImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0315 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Entretien avec Madame Podeur, DG de la DGOS . . . . . . . . . . . . . . p 6Commissions : appel à candidature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 7Sur le “toit de l’Amérique”! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 7Agenda AFPPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . . . p 34

technique et profession

actions - infos de l’AFPPE

L’édito3

Le manipulateurd’électroradiologie médicaleet la perception de sa mission soignante12

Mise en place de la réforme LMD confirmée . . . . . . . . . . . . . . . . . p 8Fiche technique: Cameroun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 19Étude comparative sur l’interprétation des coloscopiesvirtuelles entre le manipulateur et le radiologue . . . . . . . . . . . . . . p 20Antonomase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 25Événements à ne pas manquer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 25-33Brèves du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 18-24-29-31

Les présidents régionaux et responsables de commissions . . . . . p 26Radioprotection et Contrôle de qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28

Ce mois-ci : les commissions

régions et commissions

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Liste des annonceurs

AFPPE II couvertureFujifilm III couvertureGuerbet IV couverture

Bracco pages 10-11MedicalProfessionals page 27

les “bonus”

Dis, c’est quoi… le coloscanner? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Note de lecture : Sophrologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 32Offres d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33

Portrait de manipulatrices aventurièresNeuf mois pour un rêve…30

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6

actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°207

L’entretien s’est articulé autour de trois axes :< point sur la réforme des études ;< les pratiques avancées ;< la réglementation encadrant l’exercice de la profession demanipulateur.

En ce qui concerne la réforme des études, nous avons rappelél’attente des professionnels de voir aboutir les travaux de ré-ingénierie de la formation. La confirmation de la mise enplace du nouveau dispositif dès septembre 2012 a dissipé nosinquiétudes.

Les échanges autour des pratiques avancées se sont orientéssur la gestion des réseaux d’images et la pratique de l’écho-graphie par les manipulateurs. Nous avons expliqué qu’ac-tuellement des manipulateurs sont en cours de formationdans le cadre du DIU d’échographie. Pour leur permettred’exercer, ils sont en attente de la validation par la HAS(Haute autorité de santé) du protocole déposé par la régionLorraine et soutenu par le G4* et l’AFPPE. En effet, sans pro-tocole de coopération validé, l’ARS (Agence régionale desanté) ne peut publier l’arrêté d’autorisation permettant lapratique par les manipulateurs inscrits dans le protocole.

La discussion relative au cadre d’exercice de la professions’est articulée autour de l’article L.4351-1 du Code de la santépublique: “Est considérée comme exerçant la profession demanipulateur en électroradiologie médicale toute personnequi, non-médecin, exécute habituellement, sous la respon-

sabilité et la surveillance d’un médecin en mesure d’encontrôler l’exécution et d’intervenir immédiatement, desactes professionnels d’électroradiologie médicale, définispar décret en Conseil d’État après avis de l’Académie natio-nale de médecine. Les manipulateurs d’électroradiologie mé-dicale exercent leur art sur prescription médicale.”Nous avons expliqué que cet article ne correspond plus à laréalité de l’exercice et qu’il est pour nous indispensable de re-définir le cadre réglementaire de la profession.

Madame Podeur reconnaît la réalité des faits, mais s’interrogesur la pertinence de passer par une modification simple destextes en raison des difficultés de remise à jour régulière desdécrets d’actes qui sont trop rapidement obsolètes.

Nous avons profité de cette rencontre pour saluer la qualitédes relations de travail que nous entretenons avec les équipesde la DGOS et nous avons invité Madame Podeur à participerà la matinée de réflexion lors des Journées scientifiques deLyon du mois de mai prochain.

Fabien Voix, 1er vice-président AFPPE

* Le G4 associe toutes les composantes de la radiologiefrançaise : le Collège des enseignants en radiologie deFrance (universitaires), la Fédération nationale desmédecins radiologues (médecins libéraux), la Sociétéfrançaise de radiologie (société savante) et le Syndicatdes radiologues hospitaliers.

Entretien avec Madame PodeurDirectrice générale de la DGOS

Le 9 février dernier, une délégation de l’AFPPE composée de Roger Husson, Élisabeth Moerschel, Jean-Maurice Puginet Fabien Voix, accompagnée du Pr Pruvo, secrétaire général de la SFR, ont été reçu par Madame Podeur, directrice généralede la DGOS (Direction générale de l’offre de soins).

Retrouvez les revues électroniquessur le site www.afppe.com 8

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actions - infos de l’AFPPE

7Le Manipulateur n°207

< sur le “toit de l’Amérique” !

Situé en Argentine, dans la Cordillères des Andes,l’Aconcagua est un des plus hauts sommets dumonde avec ses 6959 m. Partis à deux, sansassistance et sans oxygène, B. Estivals et P. Duthilont réalisé un véritable exploit en atteignant sonsommet en janvier dernier !

Le Bureau national et le Collège scientifique, ainsi que les membres du bureaurégional Midi-Pyrénées adressent toutes leurs félicitations à ces passionnés demontagne et apportent leur soutien et leur amitié à Bernard dans les momentsdifficiles qu’il connaît après avoir bravé le “colosse de l’Amérique”.Prompt rétablissement et à très bientôt à la tête de la commission Médecinenucléaire.

Avec la reconnaissance de tous ses partenaires, en tant qu’interlocuteur incontournable,l’AFPPE est de plus en plus sollicitée pour participer à de nombreux groupes de réflexionet de travail, au sein des institutions françaises et autres sociétés savantes du domainede l’imagerie médicale et de la radiothérapie.

Par conséquent, les commissions professionnelles souhaitent s’appuyer sur une pluslarge représentativité et recherchent des correspondants en région pour travailler sur les

dossiers pour lesquels l’AFPPE est appelée ou sera appelée à statuer.

L’actualité professionnelle est très riche notamment avec la réingénierie de la formation MERM.La formation des cadres de santé est également en réflexion et notre association y participe.Les travaux sur la radioprotection se font de plus en plus nombreux: blocs opératoires, formations.Le Développement professionnel continu (DPC) va devenir un axe de réflexion incontournable et ce dès cetteannée. L’AFPPE souhaite mobiliser un réseau de professionnels élargi pour continuer d’être un des acteursprincipaux de la formation continue des manipulateurs.

Si vous souhaitez vous investir dans la vie de votre association et de la profession, veuillez contacter lesdifférents responsables de commission qui vous présenteront les objectifs et travaux en cours.Vous pourrez ainsi mieux cibler vos missions avant de poser votre candidature pour participer activement à lapromotion de notre profession.

Pour la commission Cadre : Hervé Caous [email protected] la commission Formation: Joël Comte [email protected] la commission Radioprotection: Yann Le Faou [email protected]

Commissions

Appel àcandidature

< Commissions : pour une représentativité plus large, un appel à candidature est lancé !

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technique et profession

Le Manipulateur n°207

Licence Master DoctoratMise en place de la réforme confirméepour septembre 2012

Le 16 février dernier, l’ensemble des professionnels impliqués dans la formation des manipulateurs était conviépar la Direction générale de l’offre de soins et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, en présenced’un représentant de la Conférence des présidents d’université (CPU), afin de faire le point sur l’avancée des travauxde réingénierie des études de manipulateur.

Madame Lenoir Sarfati (Direction générale de l’offre de soins)a annoncé la mise en place du nouveau programme de for-mation pour l’ensemble des structures DE et DTS dès la ren-trée 2012.En effet, afin de répondre aux difficultés ayant entraîné le re-port de 2011 à 2012, un accord a été trouvé de façon transi-toire avec la CPU pour permettre aux centres DTS situésdans des lycées de conventionner avec l’université, conditionindispensable à la reconnaissance du grade licence à la for-mation. Dans ce cadre, il a été rappelé que les conventions de-vront être signées avant la rentrée 2012 pour permettre àl’université de tenir sa place dans le nouveau dispositif.Les différents acteurs ont également insisté sur le caractèretransitoire du dispositif mis en place, avec une volonté fortede sortir de la double filière pour aboutir à court terme (deuxans) à un diplôme unique.

< réforme des études :l’approche par compétences

La formation de manipulateur d’électroradiologie médicale afait l’objet d’une démarche de réingénierie pilotée par le mi-nistère chargé de la santé, dans le cadre de l’inscription decette formation dans le processus LMD suite aux accords deBologne.La démarche de réingénierie adoptée par le ministère de lasanté consiste à définir :< les activités du métier ;< les compétences nécessaires à leur réalisation ;< la formation permettant d’acquérir ces compétences.

Dans l’attente de la publication de l’arrêté de formation, ilnous paraît essentiel de présenter les activités et les compé-tences qui vont guider le dispositif qui va se mettre en place

en septembre de cette année. La réingénierie du diplômed’État de manipulateur d’électroradiologie médicale a étémenée dans le cadre de groupes de travail auxquels ont par-ticipé des représentants des professionnels (AFPPE), des ins-tituts de formation (Comité d’harmonisation des centres deformation de manipulateurs d’électroradiologie), des étu-diants, des médecins et des organisations syndicales.

Le nouveau référentiel de formation est articulé autour del’acquisition des compétences requises pour l’exercice desdifférentes activités du métier de manipulateur d’électrora-diologie médicale.

La philosophie de la réforme est de conduire les étudiants àtravers un parcours cumulatif de compétences. Il va donc de-venir essentiel pour les acteurs qui participent à la formationdes manipulateurs d’identifier les activités et les compétencesqui jalonneront le parcours des étudiants.

RéférentielActivités

RéférentielCompétences

RéférentielFormation

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technique et profession

9Le Manipulateur n°207

Les dix activités principales identifiées comme caractéris-tiques du métier et qui ont été retenues dans le référentield’activités sont :

C’est en plaçant l’étudiant dans des situations l’amenant àconduire ces activités que sera évaluée l’acquisition des com-pétences. Le référentiel de compétences a donc un ancragefort sur le référentiel d’activités en déclinant les compétencesnécessaires à leur exécution.

Les dix compétences retenues et qui seront à acquérir aucours de la formation sont :

Activités

1 : Accueil de la personne soignée et recueil desdonnées.

2: Information de la personne soignée et mise en œuvredes soins dans le cadre de la continuité des soins.

3: Réalisation de soins à visées diagnostique etthérapeutique dans le champ de l’imagerie, lamédecine nucléaire, la radiothérapie et lesexplorations fonctionnelles.

4: Exploitation, gestion et transfert des données etimages.

5: Mise en œuvre des mesures de radioprotection.

6: Mise en œuvre des mesures liées à la qualité et à laprévention des risques.

7: Organisation des activités et gestion administrative.

8: Contrôle et gestion des matériels, dispositifsmédicaux et produits.

9: Formation et information des professionnels etétudiants.

10: Veille professionnelle et recherche.

Compétences

1: Analyser la situation clinique de la personne etdéterminer les modalités des soins à réaliser.

2: Mettre en œuvre les soins à visées diagnostique etthérapeutique en imagerie, médecine nucléaire,radiothérapie et explorations fonctionnelles, enassurant la continuité des soins.

3: Gérer les informations liées à la réalisation des soinsà visées diagnostique et thérapeutique.

4: Mettre en œuvre les règles et les pratiques deradioprotection des personnes soignées, du personnelet du public.

5: Mettre en œuvre les normes et principes de qualité,d’hygiène et de sécurité pour assurer la qualité dessoins.

6: Conduire une relation avec la personne soignée.

7: Évaluer et améliorer ses pratiques professionnelles.

8: Organiser son activité et collaborer avec les autresprofessionnels de santé.

9: Informer et former.

10: Rechercher, traiter et exploiter les donnéesscientifiques et professionnelles.

La notion de compétence est la base sur laquelle repose le cœur de la réforme. La formation va se construire selon uneapproche par compétences. On ne va pas seulement amener l’étudiant à savoir faire des actes, mais il va devoir dé-velopper ses capacités d’analyse pour être capable de s’adapter aux contextes des situations qu’il rencontre.

Cette réforme correspond donc à un profond remodelage du processus de formation de nos futurs collègues. Cette trans-formation ne va pas impliquer exclusivement les centres de formation et les formateurs mais l’ensemble des acteursqui concourent à la formation des manipulateurs. Il s’agit d’une réforme systémique, impliquant tous les manipulateurs,qui devra permettre à notre profession de répondre aux défis actuels et à venir, en évoluant de façon conjointe avecnotre environnement.

Dans un prochain numéro de votre revue, nous vous présenterons plus en détail le programme ainsi que les grandsprincipes à connaître pour mieux appréhender les implications pour les étudiants, les formateurs, les tuteurs et tousles manipulateurs professionnels de proximité qui accompagnent au quotidien les jeunes professionnels dans leur par-cours de formation.

Fabien Voix, 1er vice-président AFPPE

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Quelle a été votre première impressionsur cet injecteur?Nous avons fait des tests avec cinq injec-teurs différents. L’injecteur Exprès 3D a faitl’unanimité auprès de l’équipe par son ergo-nomie, sa simplicité et sa rapidité d’utilisation.Quel injecteur utilisiez-vous avantle CT Exprès?Nous avions l’injecteur Tomojet (commercia-lisé par GE).Quel est le point remarquable qui vousa fait choisir le CT Exprès par rapportaux autres injecteurs évalués?C’est le seul injecteur où l’injection se fait di-rectement à partir du flacon ; plus de seringue,ni de poche. Il s’adapte à tous les types de fla-cons.Quelles sont pour vous les troisprincipales qualités de cet injecteur?Sa rapidité et sa simplicité d’utilisation facili-tent notre quotidien. Nous ne perdons plus detemps avec les seringues ; pas de remplissagede la seringue, pas de piston à monter, pas depurge manuelle, pas de double manipulationà faire lors des injections pulsées… Ce sys-tème est même plus rapide que les seringues

pré-remplies. Nous percutons directementles flacons sur l’injecteur et nous pouvonsnous consacrer entièrement à nos patients.J’ajouterai également sa fiabilité ; jamais desouci, juste une panne en six ans !Quel est le plus de cet injecteur en termesde sécurité?Grâce au détecteur automatique de bullesd’air situé à l’entrée du set patient, nous nepouvons pas injecter d’air.Utilisez-vous cet injecteur pour tousvos examens?Oui même pour les crânes, on n’injecte plusà la main.Avez-vous amélioré votre flux patientpar jour?L’activité a beaucoup augmenté depuis l’ou-verture puisqu’aujourd’hui nous sommestrois manipulateurs pour environ 60 à 70 pa-tients par jour (dont 80 % injectés). On estimequ’avec cet injecteur, nous pouvons faire en-viron cinq patients de plus par jour. Il facilitebeaucoup notre activité au quotidien. Sans cetinjecteur, l’activité du service serait dimi-nuée…Utilisez-vous systématiquement un boluspulsé grâce à la voie NaCl toujoursdisponible?Oui, étant donné que nous n’avons aucunemanipulation supplémentaire à faire, quel quesoit l’examen, nous pulsons avec 20 ml de sé-rum physiologique (30 ml pour les angio).La console répond-elle à votre attenteen termes d’utilisation?Oui, elle est très intuitive. Les deux consoles,celle en salle d’examen et celle à la console duscanner sont identiques et cela est très pra-tique !Utilisez-vous toujours le même PdCpour chaque voie?Oui, chaque radiologue utilise le même pro-duit de contraste pour toute sa vacation. On

travaille pour deux cabinets de radiologie ettrois laboratoires de PdC. Nous utilisons unflacon par patient.Avec quels types de conditionnementsde PdC travaillez-vous?Uniquement des flacons verre et plastique de150 ml.En termes de déchets, où jetez-vousces flacons?Nous n’avons pas de poubelle verre donc,malheureusement, nous ne pouvons pas fairede recyclage. Actuellement, nous jetons lesflacons dans les poubelles jaunes (DASRI).Savez-vous que les flacons de produits decontraste peuvent être jetés dans lespoubelles ménagères (poubelles noires -DAOM)? En effet, le flacon n’est pas encontact avec le patient.Non, merci pour cette information.Avez-vous enregistré des programmesd’injection dans votre injecteur?Oui, nous avons pré-enregistré un protocolepar examen pour tous les radiologues. Nousadaptons le volume de PdC en fonction dupoids du patient.Avez-vous déjà été en contact avec le SAV?La qualité de ce service vous convient-elle?Nous avons eu une panne en six ans. Dans lamatinée, nous avions un appareil de rempla-cement : notre activité n’a jamais été bloquée.Nous avons un contrat de maintenance pré-ventive une fois par an.Que diriez-vous aux personnes qui vontbientôt changer d’injecteur?Tout simplement, qu’il faut prendre celui-là !

L’injecteur CT ExprèsTM 3DLa clinique Saint-Claude à Saint-Quentin nous a ouvert ses portes un après-midi pour nous montrer leur quotidien avecl’injecteur Exprès 3D de Swiss Medical Care. Ouvert depuis juin 2003, le scanner accueille environ 20000 patients par an.

10

publi-reportage BRACCO

Le Manipulateur n°207

Un grand merci à Émilie Simon, Thomas Debraset Jérôme Malapert pour leur accueilet pour avoir répondu à nos questions.Merci également aux cabinetsdu Dr Zylbersztejnet des Drs Robache-Adams-Segard.

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Injecteur automatique unique pour scanner

Le seul injecteur à 3 voies sans seringue pour une productivité optimale

Sécurité

• Unidirectionnel, éliminant toutrisque de rétrocontaminationet contamination croisée.

• Détecteur d’air sur la ligne Patient.

• Détection d’occlusion.

• Set patient à usage unique.

• Rinçage automatique des axes veineux à la fin de chaque injection.

• Bolus pulsé pour optimiser la quantité de PdC injectée.

• Asepsie renforcée, pas detransfert de PdC (injectiondirecte à partir du flacon de PdC).

Simplicité

• Prêt en quelques secondes.

• Verrouillage et purgeautomatiques de la lignepatient.

• Manipulations simplifiées, sans seringue, injection àpartir de tous types deflacons de PdC.

• 3ème voie pour le NaCl toujours disponible.

Rapidité

• 2 voies d’injection pour 2 patients consécutifs + 1 voie NaCl disponible à tout moment.

• Chargement en un seul clic : pas de transfert du PdC du flacon à la seringue.

• Interface utilisateurergonomique.

• Non captif, compatible toustypes de PdC (flacons verre,plastique et poches, de 50 à 200 ml).

PX02

34 -

02/1

2 S

YSM

AGE

1985

www.swissmedcare.com

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12

technique et profession

Le Manipulateur n°207

Le manipulateurd’électroradiologie médicaleet la perception de sa mission soignante

< Introduction

Le manipulateur d’électroradiologie médicale exerce sousresponsabilité médicale dans un environnement hypertech-nicisé et en perpétuelle mutation. Il utilise divers agents phy-siques (rayons X, β, γ, ondes électromagnétiques et signauxélectriques) en vue de la recherche d’un diagnostic ou de laréalisation d’un traitement chez une personne potentielle-ment atteinte d’une pathologie, d’un handicap ou victimed’accident. À ce titre, le MERM est très fréquemment un ac-teur incontournable dans la prise en charge soignante despersonnes.La formation initiale s’attache donc à permettre à chaqueMERM en devenir d’acquérir les compétences répondant auxexigences de la profession et à la qualité des soins. Le projetpédagogique de l’Institut de formation de manipulateursd’électroradiologie médicale (IFMEM) s’ancre fortement dansle concept de “prendre soin”.Ce concept s’exprime, selon nous, par le fait de réaliser desactions qui visent à aider une personne à recouvrer ou conser-ver un bien-être, au-delà de l’aspect uniquement biologique,fondées sur une analyse de ses besoins (figure 1). Il guide lesorientations et choix pédagogiques. Pour exemple, les stagesréalisés par les étudiants de première année dans les unitéscliniques sont motivés par la connaissance des contextes etorganisations de soins pour, en définitive, favoriser l’inter-

disciplinarité, gage de la bonne coordination des soins. Ils ontégalement pour objectif de rendre le MERM plus performantdans la prise en compte de la situation globale dans laquellese trouvent les personnes rencontrées au cours de ces actesdiagnostiques ou thérapeutiques qui, pour la plupart d’entreeux, sont considérablement brefs : quelques minutes suffisenten effet pour effectuer par exemple un examen tomodensi-tométrique ou une séance de radiothérapie.Pour autant, la relation soignant/soigné doit être convena-blement entretenue, sur la base d’attitudes observables, tellesl’écoute, l’empathie, la disponibilité, l’implication, le non-ju-gement et les éléments du non-verbal comme le toucher (fi-gure 2) et d’habiletés en termes de raisonnement clinique. Lebut pour le MERM est de permettre aux personnes accueilliesde se sentir exister en dehors de leur problème de santétout en contribuant à la résolution de celui-ci.

< Méthodologie d’enquête

L’objectif était de recueillir l’idée que les MERM diplômés ouen cours de formation se font de leur mission soignante, deconstater s’il existe des nuances en fonction de leur expé-rience et si les contextes d’exercice, apparition de nouvellestechnologies et charge de travail en particulier, influencentson expression.

Ingrid Vasselin - Faisant fonction cadre de santé formateurInstitut de formation de manipulateurs d’électroradiologie médicale - CHU Amiens

Béatrice Jamault - Directrice des soinsDirectrice de l’Institut de formation de manipulateurs d’électroradiologie médicaleCoordinatrice des écoles et instituts - CHU Amiens

Le manipulateur d’électroradiologie médicale (MERM) est un professionnel paramédical de santé désignécomme “médico-technique”. Au-delà de la nécessaire et évidente maîtrise technique que ce métier impose, il exerceun métier du soin. Il est en effet en interaction avec la personne soignée à l’occasion d’actes diagnostiques ou thérapeutiques.Cet article a pour objectif de montrer quelle conscience a le MERM de sa mission soignante.Un travail d’enquête a été réalisé auprès de professionnels et étudiants MERM.

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L’entretien semi-directif a été l’outil choisi. Des manipulateurset des étudiants ont été sélectionnés en fonction de leur dis-ponibilité au moment où nous nous sommes présentées surleurs lieux d’activités. Le guide d’entretien a été élaboré envue d’aborder les thèmes suivants :

< Identification du concept de soin : le concept de soin a étéconsidéré comme identifié après que les trois notions pré-cédemment citées aient été retrouvées au cours de l’entre-tien (figure 1). Celles-ci pouvaient être évoquées de façonplus ou moins spontanée en début d’entretien (en réponseà la question directe et ouverte “Qu’est-ce que soigner ouprendre soin signifie selon vous?”) ou/et transparaître àl’analyse réflexive d’ “une situation de soin remarquable”plus tardivement au cours de l’échange. Nous avons en ef-fet demandé à chaque personne interrogée de nous relaterune de ses expériences professionnelles qui, selon elle, il-

lustre parfaitement la mission soignante du MERM, sur la-quelle nous nous sommes alors appuyées pour poursuivrel’entretien.

< Argumentation qui explique que le MERM est (ou n’est pas)un soignant.

< Reconnaissance des attitudes en lien direct avec la per-sonne soignée qui favorisent l’expression de la mission soi-gnante.

< Vision de la mission soignante du MERM face d’une part,aux nouvelles technologies, et d’autre part, à sa charge dutravail.

< résultats

Caractéristiques de l’échantillon (figure 3)

Une série de douze entretiens a été réalisée auprès de troisétudiants de l’IFMEM et de neuf professionnels exerçant aucentre hospitalier universitaire d’Amiens.Les étudiants sont issus des trois niveaux de formation.Les professionnels sont tous issus de l’IFMEM d’Amiens etont des durées d’expérience différentes. Les secteurs d’acti-

Figure 1 : Attributs retenus pour le concept de“prendre soin”.

Figure 2 : Le toucher, exemple d’attitude observable participantà la relation soignant/soigné.

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vités dans lesquels ils exercent au jour de l’entretien sont laradiologie, la médecine nucléaire et la radiothérapie. Les ma-nipulateurs de médecine nucléaire ont exercé dans d’autressecteurs (radiologie et radiothérapie) au cours de leur par-cours professionnel.Pour certains thèmes, seuls les propos de onze personnes ontété recueillis. L’entretien en début de formation avec l’étudiantde première année ne permettait pas toujours de recueillir desdonnées suffisantes pour l’analyse. Son argumentation étaiten effet limitée, manifestement liée à une inexpérience et àune connaissance trop faible du métier de MERM.

Durée des entretiens

Elle a été plus brève avec les étudiants et les MERM n’ayantexercé que dans le secteur d’imagerie, en moyenne 12 mi-nutes contre 18 minutes avec les MERM exerçant ou ayantexercé en radiothérapie.

< Identification du concept de soin

La moitié des personnes sollicitées a manifesté une grandehésitation au moment d’expliquer ce que soigner signifiait :temps de réflexion, ton de la voix non assuré, expression fa-ciale exprimant la réflexion.

- 1er déterminant : Réalisation d’actions qui visentà aider une personne…Huit personnes l’évoquent de façon explicite et exprimentspontanément les actions telles que “rassurer”, “expliquerl’examen” ou “écouter”. Pour les quatre autres, cette notiond’aide demeure implicite mais reste présente puisque lesmêmes verbes d’actions ont été utilisés.

- 2e déterminant : à recouvrer ou conserver un bien-êtreau-delà de l’aspect uniquement physique…Huit personnes disent explicitement que ces actions sont di-rigées vers et pour le bien de la personne dans ses diversesdimensions : physique de façon évidente mais aussi psy-chologique. Pour quatre autres, cette idée n’est pas si clai-rement exprimée mais leurs propos s’y rapportent : “resterauprès d’elle ou proposer une musique pour apaiser, pourdiminuer le stress”.

- 3e déterminant : fondées sur une analyse de ses besoinsSix des personnes rapportent le fait d’analyser les besoinsde la personne et de mettre en œuvre les actions adaptéesqui en découlent. Certaines l’expliquent de façon limpideavec l’appui de la situation clinique qu’elles ont choisie :“Elle paraissait tellement angoissée, elle était agitée et dou-loureuse, je suis donc resté à côté d’elle avec un tablierplombé et j’ai discuté avec elle pendant le reste de l’exa-men: elle s’est sentie moins abandonnée…”Quatre autres personnes ne l’expriment pas, mais certainesde leurs actions témoignent que cette analyse a été effec-tuée : “Tout en discutant et explorant attentivement l’en-semble des aspects de ses conditions de vie (ses amis, dis-tractions, relations familiales), la jeune fille m’a confié unlourd secret qu’elle n’avait encore jamais révélé…”Deux personnes ne font pas du tout référence à une analysedes besoins de la personne soignée.

Au total, trois personnes sont parvenues à identifier sponta-nément le concept : deux d’entre elles sont des étudiants etla dernière exerce depuis peu en radiothérapie. Six autres ontréussi à l’identifier dans le déroulement de l’entretien ens’appuyant sur l’analyse d’une situation de soin tirée de leur

Figure 3 : Profil des parcoursprofessionnels despersonnes interrogées.

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expérience. Il s’agit du dernier étudiant et des MERM ayant,ou ayant eu, l’expérience de la radiothérapie, ou exerçant de-puis peu en radiologie. Les deux dernières ne sont pas par-venues à évoquer l’ensemble des déterminants du concept,en particulier celui concernant l’analyse des besoins. Ellesn’ont, par ailleurs, pas été en mesure de relater très précisé-ment une situation de soin illustrant “parfaitement leur mis-sion soignante”. Il s’agit de deux MERM diplômés depuis plusde cinq ans et n’ayant exercé qu’en radiologie.

< Le MERM est-il un soignant?

La totalité des personnes sollicitées a été affirmative.Huit personnes l’ont été d’une manière très spontanée etfranche. Elles l’ont principalement argumenté par le fait d’êtreau contact direct des personnes soignées à l’occasion de la re-cherche d’un diagnostic et/ou de la réalisation d’un traite-ment. Certains MERM ont alors précisé qu’ils se considé-raient comme une aide et un accompagnateur pour lespersonnes soignées au cours de ces procédures.Deux ont été plus réservées tout en maintenant l’affirmationen la justifiant par le fait d’être au contact des personnes soi-gnées. Il s’agit de MERM expérimentés exerçant en radiolo-gie, les mêmes qui se sont trouvés en difficulté pour cernerla dimension du soin.

< Reconnaissance des attitudes en lien directavec la personne soignée favorisant l’expressionde la mission soignante du MERM

Plusieurs attitudes ont été citées (figure 4). Quatre per-sonnes n’ont relevé qu’une seule attitude (deux étudiants,deux MERM expérimentés en radiologie), cinq autres plusde trois attitudes (dont quatre exercent ou ont exercé en ra-diothérapie).

< Vision du MERM sur sa mission soignanteface aux nouvelles technologies

Six personnes perçoivent les nouvelles technologies plutôtcomme un obstacle à l’accomplissement de leur mission soi-gnante. Cela a été expliqué par différents sentiments dont laprésence d’un risque de négligence de la personne soignée(cité deux fois), une moins bonne disponibilité quand la tech-nique n’est pas maîtrisée (citée deux fois) et un temps réduitde contact direct avec la personne (cité trois fois).Une personne ne relève ni lien ni influence entre l’obsoles-cence technologique et la réalisation de sa mission soignante.Quatre personnes perçoivent les nouvelles technologiescomme un bénéfice : elles renforcent la légitimité du rôle duMERM pour “rassurer”, “expliquer” et “être justement plusproche de la personne” (évoqué deux fois). Pour d’autres,elles offrent un gain de confort pour la personne soignée

et/ou d’efficacité des techniques diagnostiques et thérapeu-tiques (évoqué deux fois).

< Vision du MERM sur sa mission soignanteface à sa charge de travail

Toutes les personnes jugent que la charge de travail influencenégativement leur mission soignante.Huit avouent, parfois et dans certaines circonstances, négli-ger, bâcler ou omettre l’échange avec la personne soignée:“Quand j’ai dix personnes qui attendent, je lâche un peu… jeprends moins de temps… je suis moins attentionné…”Le contexte des examens tomodensitométriques en urgencea été cité quatre fois. Les causes évoquées se rapportentd’une part au rythme soutenu d’enchaînement des rendez-vous, accentué par l’ajout de l’activité non programmée (rap-porté sept fois). D’autre part, le nombre de tâches à effectuertend à augmenter davantage que le temps imparti pour lesexécuter (rapporté trois fois).Ces remarques sont, selon les personnes interrogées, à nuan-cer selon le poste occupé: davantage de difficultés au scan-ner ou en radiologie conventionnelle d’urgence, moins en mé-decine nucléaire, en radiologie interventionnelle ou lors desconsultations paramédicales.Enfin, le terme de “rentabilité” ou “tarification à l’acte” a éténotifié par les manipulateurs d’électroradiologie médicaleles plus expérimentés comme facteur altérant les conditionsd’une bonne conduite de la relation soignante.

Figure 4 : Attitudes participant à l’expression soignantede l’activité du MErM retrouvéespar les personnes interrogées.

Attitudes en lien direct avec la personneparticipant à la mission soignante

Nombred’évocationsde cetteattitude

au cours desentretiens

Parler / Échanger 7

Prendre le temps / Être disponible 4

Chercher à la comprendre / à la connaître 4

Être à son écoute 3

Réaliser un accueil de qualité 2

Être proche / Toucher 2

Rester authentique 1

S’impliquer / S’investir 1

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< Analyses des résultats et discussion

Bien que l’échantillon soit relativement hétérogène avec lesdiverses expériences des personnes interrogées, il serait in-téressant d’élargir cette enquête à des étudiants et MERM is-sus d’établissements de formation et de santé différents.

< L’ensemble des personnes interrogées considère le MERMcomme “un soignant” bien que la conception du soin nesoit pas spontanément identifiée. Les MERM diplôméssemblent en effet avoir des difficultés à exprimer l’essencesoignante de leur activité. Cela n’est certainement pas siélémentaire à mettre en œuvre puisque “soigner repré-sente une variété infinie d’activités qui visent à maintenir,entretenir la vie et à lui permettre de se continuer…”[1].Pour ainsi dire, le simple fait d’être un professionnel desanté implique que toute activité réalisée par celui-ci parti-cipe au processus de conservation ou de recouvrement dela santé des personnes accueillies dans les différents sec-teurs d’activités. Un point de vue complémentaire consisteà considérer l’action soignante comme “l’attention parti-culière portée par le soignant à une personne ou à sesproches en vue de leur venir en aide dans la situation quiest la leur. Il comprend tout ce que les soignants font, dansles limites de leurs compétences, pour prendre soin despersonnes. Au regard de sa nature, il permet de toujoursfaire quelque chose pour quelqu’un afin de contribuer àson bien-être quel que soit son état…”[2] Ainsi l’action soi-gnante du MERM se manifeste aussi au cours des procé-dures diagnostiques ou thérapeutiques, par une prise encharge personnalisée et bienveillante s’appuyant sur un rai-sonnement clinique. Chez les MERM diplômés, le raison-nement clinique est souvent implicite et inconscient au re-

gard des difficultés d’explicitation des situations relatées aucours des entretiens. Les étudiants MERM maîtrisent tou-tefois plus aisément le concept de soin avec a contrario plusde difficultés pour l’illustrer à partir de faits issus de leurpratique en stage. Cet aspect peut s’expliquer assez facile-ment du fait de leur position d’apprenant.

< La durée d’exercice a peu d’influence sur la facilité à re-connaître la mission soignante du MERM et l’exercice en ra-diothérapie semble avoir une influence positive. Parmi lesMERM diplômés, il n’y a pas de différence selon le nombred’années d’exercice. Les MERM, qui ont le plus facilementet efficacement défini ce que soigner signifie (par l’identi-fication juste du concept et/ou l’analyse pertinente d’une si-tuation issue de leur expérience), exercent ou ont exercé enradiothérapie. Trois éléments évidents peuvent permettrede l’expliquer et sont parfois soulignés par les MERM in-terrogés. D’une part, la rencontre initiale de la personne soi-gnée à l’occasion d’un temps de consultation et l’interactionrépétée au cours des multiples séances renforcent la rela-tion soignant-soigné en permettant au MERM d’aiguiserson raisonnement clinique et d’orienter son action. En ef-fet, le raisonnement clinique “commence dès les premièresinformations concernant la personne soignée; […] se pour-suit lors de chaque rencontre et ne prend fin qu’avec la rup-ture définitive de la relation”[3]. D’autre part, l’action duMERM est purement en lien avec le traitement d’une ma-ladie. Celui-ci nécessite prévention et réactivité au regarddes risques d’apparition d’effets secondaires liés aux rayon-nements ionisants. Le MERM a, dans ce contexte, un rôled’éducation auprès des personnes soignées et participe àla réalisation de diagnostics cliniques faisant souvent l’ob-jet d’une surveillance et/ou traitement complémentaire.

Le dessin humoristiquede Laurent van offel !

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Pour illustrer leur action soignante, certains MERM inter-rogés citent ainsi l’attention portée à l’intégrité cutanée dela zone traitée. Enfin, la pathologie (quasi exclusivementmaligne) et les traitements qu’elle impose ont potentielle-ment des impacts forts sur la vie économique, sociale, fa-miliale des personnes soignées et celle de leur entourage.Les MERM l’intègrent indéniablement dans leur activité.

< Les attitudes en lien direct avec la personne soignée favo-risant la mission soignante du MERM ne sont que partiel-lement reconnues. Il est intéressant de remarquer la diffi-culté que les MERM ont à trouver et exprimer les attitudeset/ou comportements qui peuvent avoir un bénéfice sur lebien-être de la personne. Sans surprise, la parole etl’échange sont plusieurs fois évoqués puisqu’ils sont lesupport prépondérant de l’information quand une rencon-tre s’établit entre le soignant et le soigné. Cette relation peutalors être qualifiée de fonctionnelle c’est-à-dire répondantà la nécessité de la situation de soin : expliquer l’examen,vérifier l’absence de contre-indication par exemple. Mais lespostures professionnelles tournées vers la personne quiparticipent à l’instauration d’une relation de compréhen-sion, de soutien ou d’aide (écoute, empathie, authenticité,éléments du non-verbal - regard, sourire, toucher -, non-ju-gement, disponibilité, implication…) ne sont pas souventretrouvées. Qui plus est, quatre personnes parmi les onzeinterrogées, n’ont relevé qu’une seule de ces attitudes.Cette prise de conscience semble pourtant indispensable etfondamentale pour garantir une prise en soin de qualité etainsi préserver la personne soignée d’actes de maltrai-tance ordinaire comme “faire passer un scanner à un pa-tient cancéreux sans avoir attendu que la morphine […] aiteu le temps de produire son effet, […] le non-respect de nu-dité. […] les paroles sur la poitrine d’une femme, sur l’obé-sité d’un homme, de simples remarques faites […] maisprononcées assez fort pour que le patient l’entende, […] unregard qui fait mal”[4] ou “plus simplement, l’absence deprésence humaine et de bienveillance”[5]…

< Les nouvelles technologies présentent naturellement unbénéfice pour la personne soignée comme l’ont évoqué cer-tains MERM, en termes de confort et/ou d’efficacité. Il ne se-rait en effet pas difficile de démontrer l’apport positif desscanners ultra-rapides en imagerie diagnostique ou descollimateurs multi-lames en radiothérapie. Pour certains,elles peuvent malgré tout influencer négativement la mis-sion soignante du MERM. Leur apparition exige un effort deconcentration pour la maîtrise technique et l’assurance desécurité. L’attention et le temps nécessaires ne sont parconséquent pas dirigés directement vers la personne soi-gnée. Ainsi, la complexité combinée au rythme que sem-blent imposer ces technologies, serait un facteur de négli-gence envers la personne soignée bien que beaucoup des

MERM interrogés admettent tout de même que cela ne ledevrait pas. “L’association des savoirs soignants et tech-nologiques n’est parfois pas compatible en termes d’exi-gences. Le MERM est de plus en plus confronté à la diffi-culté et la complexité éthique des situations.”[6]

< Une charge de travail importante perturbe la mission soi-gnante du manipulateur d’électroradiologie médicale. Tousont avoué que, selon les circonstances et les postes de tra-vail, la qualité de la relation avec la personne soignée étaitdiminuée. Plusieurs ont évoqué leur frustration à ce sujet :“on aimerait faire autrement…”, “quelquefois on oubliemême de parler… c’est irrespectueux”, “c’est un équilibreà trouver… ce n’est pas facile…”, “ça ne devrait pas retentirsur le patient…” La combinaison de l’activité programméeà l’activité non programmée est souvent mise en cause.Certains postes de travail sont au contraire facilitateurscomme les consultations de pré-traitement (en radiothéra-pie, par exemple) ou l’exercice en médecine nucléaire ouencore en radiologie interventionnelle.

< Conclusion

L’ensemble des personnes interrogées au cours de cette en-quête s’affirme “soignant”. L’expression de ce que cela peutsignifier demeure néanmoins imprécise.Les étudiants parviennent plus facilement à l’énoncer certai-nement du fait de leur position d’apprenant, mais témoi-gnent d’un manque d’expérience pour en détecter sa traduc-tion pratique. À l’inverse, cette traduction pratique est plusaccessible aux MERM en exercice, d’autant plus s’ils ont, ouont eu, le bénéfice de l’exercice en radiothérapie, alors qu’ilsexpriment moins bien le concept de soin.Cette étude montre aussi que dans la pratique, c’est le défautd’expression de la mission soignante du MERM qui est plusfacilement énoncé. Celui-ci repose notamment sur le repéragede certaines situations clés où la charge de travail et la né-cessaire maîtrise de nouvelles technologies semblent in-fluencer le comportement soignant des MERM interrogés.

Ainsi, plus qu’une revendication, “être soignant” est connaî-tre et partager en équipe les démarches s’inscrivant au quo-tidien dans la conception du soin.Des actions sont donc à envisager pour conserver le conceptde soin dans la pratique du MERM diplômé, ce qui aura pro-bablement pour conséquence une meilleure visibilité pour lesétudiants et les autres professionnels. Réfléchir ainsi sur lesens de son action relève d’une éthique et d’une identité pro-fessionnelle, opération qui semble être indispensable pourconsolider un corps professionnel, prévenir la maltraitance etpromouvoir la bientraitance. “Une théorie permet de guiderl’action, c’est là son premier but.”[7]

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< Bibliographie

[1] Collière MF. Promouvoir la vie, de la pratique desfemmes soignantes aux soins infirmiers.Paris, Inter Éditions, 1982 : 241

[2] Hesbeen W. Prendre soin à l’Hôpital. Inscrire le soininfirmier dans une perspective soignante.Paris, Masson, 1997 : 66

[3] Marchal A, Psiuk T. Le diagnostic infirmier duraisonnement à la pratique.Paris, Lamarre, 1995 : 17

[4] Ghadi V. Enfin, on en parle.Manip Info octobre 2010 ; 32 : 26

[5] Schmitt M. Prévenir la maltraitance et tendre à labientraitance. Une prise de conscience et unenécessaire remise en cause de nos pratiques.Imaging Management 2010 ; 2 : 32-34

[6] Andersson BT, Fridlund B, Elgan C, Axelsson AB.Radiographers’ areas of professional competencerelated to good nursing care.Scand J. Caring Sci ; septembre 2008 ; 22(3) : 401-9

[7] Poletti R. Les soins infirmiers. Théories et Concepts.Paris, Le Centurion 1978 : 10-11

< Brèves “Actualités” recueillies par olivier Marie-Anne

Alzheimer, vers un dépistage plus précoce…Actuellement il n’existe que des traitements ralentissant la progression de cette maladie neurodégénérative quientraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales. Mais médecins et chercheurs attendentbeaucoup du diagnostic précoce. Dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012, un essai clinique de trois ans estmené en Touraine, sur cinquante patients, afin de détecter l’apparition de plaques amyloïdes dans le cerveau.Les chercheurs utilisent la technique TEP et un marqueur au Fluor 18 qui se fixe sur les peptides bétâ-amyloïdesanormaux.

L’IRM serait contributive pour poser un diagnostic précoce de l’autismeD’après une étude parue dans l’American Journal of Psychiatry,Jason Wolff et ses collègues de l’université de Caroline du Nord,ont étudié en IRM le cerveau de nourrissons de 6, 12 et 24 mois.Ces 92 enfants ont tous des frères ou des sœurs atteints d’autisme.Les chercheurs ont mis en évidence des divergences dans ledéveloppement du cerveau, notamment au niveau de la substanceblanche qui relie différentes aires de la matière grise. Ils ont observéque les fibres suivaient des trajectoires différentes, que l’enfant soitautiste ou pas. Cette découverte suggère que l’autisme n’est pasforcément lié à une zone particulière du cerveau et qu’une IRMcérébrale réalisée suffisamment tôt chez les enfants à risquespermettrait de poser un diagnostic précoce.

Recherche canadienne: un cyclotron pour la fabricationdu technétium utile en imagerie médicale

En 2009, le monde médical faisait face à une grave pénurie d’isotopes avec les pannes de plusieurs centralesnucléaires. Le Tc 99m était alors seulement fabriqué à l’aide de réacteurs nucléaires, par création d’un isotoperadioactif du molybdène qui se désintègre ensuite en technétium. Aujourd’hui, des chercheurs canadiens ontréussi à fabriquer du Tc 99m avec un accélérateur de particules circulaire. Les cyclotrons sont beaucoup plusnombreux que les réacteurs nucléaires dédiés à la fabrication des isotopes : en cas d’avarie, plus de problèmesd’approvisionnement… un gain de temps et d’argent.

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Pour découvrir le continent africain, la meilleure porte d’entrée est sans nul doute le Cameroun.De l’océan Atlantique aux confins du lac Tchad, dix régions constituent ce pays surnommé “l’Afrique en miniature”.Mosaïque de paysages, ce sont également près de deux cents ethnies qui font toute la richesse du patrimoine artistiqueet culturel du pays. Les traditions sont encore vivantes avec des dizaines de langues différentes et 40 % d’animistes.Marquée par son passé colonial franco-britannique, 80 % de la population parle français et 20 % anglais(dans deux régions proches du Nigéria). Le Cameroun dispose de structures sanitaires de haut niveau avec des hôpitauxde référence à Douala (capitale économique) et Yaoundé (capitale politique) et une bonne couverture sanitairesur l’ensemble du territoire national.

Cameroun Fiche techniqueRelations internationales Auteur : François Alric

Remerciements à Narcisse Fidele Nwedjiwe Nana

< Nom de la formation: Technicien médico-sanitaire (TMS) etIngénieur médico-sanitaire en imagerie médicale (Ing. MS).

< Formation: Pré-requis : baccalauréat scientifique.Trois diplômes différents : Technicien médico-sanitaire : troisannées d’études (ministère de la Santé) ; Ingénieur destravaux médico-sanitaires : niveau licence (ministère del’Enseignement supérieur) ; Ingénieur médico-sanitaire :niveau master (ministère de l’Enseignement supérieur).

< Compétences professionnelles : La profession n’est pasréglementée, aussi, parmi les 500 personnes qui exercent,seulement 150 sont formées et diplômées par les écoles.Radiodiagnostic, médecine nucléaire, radio-oncologie, toutesles disciplines sont accessibles. La présence d’un médecin estnécessaire seulement pour l’injection de produit de contraste.

< Salaire : Les impôts sont prélevés à la source. Le salaire dedébut est proche 150000 F CFA (230 euros) pour atteindre350000 F CFA (535 euros) en fin de carrière.

< Démarches : Il y aurait actuellement une dizaine demanipulateurs étrangers travaillant au Cameroun.Comme avant toute expatriation, il est recommandé de joindrel’ambassade en France afin de prévoir visa, vaccinations(fièvre jaune, méningite à méningocoque…) et traitements(paludisme…).

< Équivalent camerounais de l’AFPPE: Associationcamerounaise du personnel technique d’imagerie médicale etde radiothérapie (ACPTIMR).Adresse électronique : [email protected] web: www.acptimr.org

< témoignage denarcisse Fidelenwedjiwe nana

J’avoue avoir choisi ce métier sans le connaître, conseillé par unaîné, M. Tchankounte, aujourd’hui “manager”. Je suis diplômé del’École polytechnique de l’université d’Abomey-Clavi en Républiquedu Bénin. Je travaille depuis novembre 2001 à l’hôpital général deDouala. J’aime mon métier grâce auquel j’ai l’impression de parti-ciper à l’amélioration de la vie de chaque patient.La profession commence à être connue, mais il faut aujourd’hui uncadre réglementaire pour que tout professionnel soit diplômé.

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Étude comparative sur l’interprétationdes coloscopies virtuellesentre le manipulateur et le radiologue

Fabrice Dupont, manipulateurRadiologie digestive - Hôpital Édouard Herriot - Lyon

Le but de cette étude est d’évaluer la concordance des résultats de coloscopie virtuelle (CV)entre l’analyse des radiologues et celle des manipulateurs d’électroradiologie médicale (MER).

< Définition

La “coloscopie virtuelle” a été définie par Fenlon en 1998*comme se rapportant spécifiquement à la navigation inter-active en temps réel dans le côlon simulant ainsi la colosco-pie. La CV est un scanner hélicoïdal abdomino-pelvien encoupes fines, d’un côlon propre, distendu au dioxyde de car-bone, avec interprétation des données sur images 2D et re-constructions 3D simulant une endoscopie.

< Le matériel

Tous les examens ont été réalisés sur un scanner GeneralElectric Medical Light Speed® 32 coupes. Les logiciels de re-construction de coloscopie virtuelle, accessibles sur consoleAdvantage Windows et dédiés à ce scanner, ont été utiliséssans la détection automatique de lésions.Après l’étude, les MER ont noté leurs résultats sur des fichesd’auto-évaluation colique (fig. 1).

< La méthode

Description de la méthode

87 patients ont été sélectionnés pour cette étude entre 2007et 2010. Ils ont tous bénéficié d’une CV réalisée sans injectionde produit de contraste iodé, avec deux acquisitions, en dé-cubitus et en procubitus, après distension gazeuse du côlonpar insufflation de dioxyde de carbone (CO2).Pour la préparation colique, les patients ont suivi un régimesans résidu, trois jours avant l’examen. La veille de l’examen,

une purge colique a été absorbée afin de laver le côlon. Desproduits de contraste ont également été administrés : lesselles ont été marquées avec de la baryte afin de différencierpolypes et matières fécales, et les liquides résiduels avec deshydrosolubles iodés. Ces produits ont été ingérés à desheures bien précises en fonction de l’heure de la CV.

Trois MER et deux radiologues ont participé à cette étude.Le MER qui analysait les CV n’était pas celui qui avait réaliséles examens. Il ne disposait pas de renseignement cliniquesur le patient, récupérait chaque examen sur une console dé-

Figure 1 : Fiche d’auto-évaluation colique.

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portée et préparait deux reconstructions de CV: la premièrereconstruction était analysée par le MER et ses résultats et re-marques étaient consignés sur une fiche d’auto-évaluation co-lique; la deuxième CV était analysée par le radiologue qui fai-sait son compte rendu.Les résultats ont été comparés et, en cas de discordance, leradiologue expliquait au MER ses erreurs.

Analyse de la CV

L’analyse de la CV se fait suivant un protocole établi dans leservice.< Dans un premier temps, une étude rapide des reconstruc-tions 2D en décubitus et en procubitus permet d’apprécierla qualité de la CV c’est-à-dire la préparation et la distensioncolique. La longueur du colon est également évaluée. Cetteexploration a pour but de repérer les grosses lésions, lessténoses parfois mal visibles en 3D et les lésions mas-quées par les résidus liquides.

< Dans un second temps, les vues 3D sont étudiées avec at-tention : chaque fois qu’une lésion est détectée, on vérifiequ’elle est présente sur les deux incidences et surtout aumême endroit. Il est admis que pour être mentionnés lespolypes trouvés doivent être de taille supérieure à 5 mm.Sur la fiche de synthèse, sont notés : la localisation coliquede la lésion, sa taille, sa forme, sa distance par rapport à lamarge anale.

< Enfin, si une lésion extracolique est visualisée, elle est éga-lement signalée.

Images typiques de la coloscopie virtuelle (fig. 2 à 11).

Problèmes méthodologiques

Avant 2009, les résultats des coloscopies virtuelles n’étaientpas reportés sur la fiche d’auto-évaluation, les analyses desMER étaient donc probablement moins performantes carmoins systématisées.

Figure 2 : Polype sessile. Figure 3 : Polype pédiculé. Figure 4 : Polype plat.

Figure 5 : Diverticules remplisde contraste.

Figure 6 : Diverticules sur vue lumen.

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22

technique et profession

Le Manipulateur n°207

Le rôle des MER a évolué depuis les débuts de cette tech-nique. Initialement, celui-ci avait pour seule tâche de prépa-rer les reconstructions ce qui pouvait être assez long car lespremiers logiciels ne permettaient pas de passer automati-quement les sténoses coliques ou la stase liquidienne. Puis,il leur a été demandé de réaliser en plus une analyse de la CV.Comme cela donnait de bons résultats, l’analyse écrite com-parative avec les résultats du radiologue s’est imposée.

< Les résultats

87 patients ont participé à cette étude avec un âge moyen de59 ans pour une fourchette allant de 23 ans à 86 ans.

Le ratio homme-femme est relativement équilibré :41 femmes et 46 hommes ont été inclus.Chez 43 patients, les MER n’ont objectivé aucune pathologie.Chez les 44 patients restants, ont été décelés (fig. 12) :< des polypes (sessiles et pédiculés) de plus de 5 mm;< des cancers colorectaux;< des diverticules ;< un lipome de la valvule ;< une maladie chronique inflammatoire.

Sur toutes ces analyses, les divergences de résultats entre lesmanipulateurs d’électroradiologie médicale et les radiologuesont été comparées (fig. 13) et il ressort que les MER ont seu-lement 10,3 % d’erreurs sur cette étude.

Figure 7 : Diverticules. Figure 8 : Diverticulesvue aérique.

Figure 9 : Cancer du sigmoïde.

Figure 10 : vue aérique avecappendice caecale.

Figure 11 : valvule de Bauhin.

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technique et profession

23Le Manipulateur n°207

La répartition du pourcentage de ces erreurs dans le temps(fig. 14) a été analysée.< En 2007, peu d’erreurs ont été faites.< En 2008, ne voulant rien rater, les MER ont marqué tout cequi leur semblait susceptible d’être une lésion sans es-sayer d’affiner leur interprétation.

< En 2009, après avoir comparé leurs résultats à ceux des ra-diologues, les MER ont affiné leurs analyses afin de savoirrepérer et éliminer les faux-positifs.

< Enfin en décembre 2010, à la clôture de l’étude, aucune er-reur d’analyse n’avait été détectée.

Les erreurs ont été principalement la description des lésionsqui n’existaient pas et l’absence d’identification de lésions ja-mais rencontrées auparavant comme le premier cancer co-lorectal par exemple (fig. 15).

Le pourcentage de bonnes analyses des MER (fig. 16) est enaugmentation et la progression a été constante depuis 2008.

< Conclusion

L’évolution dans le temps montre que les écarts d’analysesdes coloscopies entre les radiologues et les MER sont demoins en moins importants et que la concordance est de89,7 % depuis quatre ans.L’apprentissage des MER a été assez long et fastidieux car audépart ils ne connaissaient pas les pathologies coliques. Deplus, le temps de reconstruction et d’analyse était au départd’environ 45 minutes alors qu’il avoisine les 15 minutes ac-tuellement quand la CV est de bonne qualité (bonne prépa-ration et bonne insufflation).

Figure 12 : répartition des pathologies.

Figure 13 : % d’analyses similaires. Figure 14 : répartition des erreurs dans le temps.

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24

technique et profession

Le Manipulateur n°207

Sous l’essor du chef de service et de l’encadrement, une for-mation dénommée “Ateliers de coloscopie pour les MER” àl’hôpital Édouard Herriot a été créée. Elle permet à tous lesMER d’identifier et d’éviter l’ensemble des pièges majeursrencontrés au cours de l’analyse de la CV.Pour le radiologue, la collaboration des MER est un gain detemps et probablement de performance. Cela permet de pen-ser que les MER pourront participer plus activement à l’ave-nir à un dépistage de masse du cancer colorectal par l’inter-médiaire de la coloscopie virtuelle.

< Bibliographie

* Détection de tumeur colorectale par coloscopie virtuelle :une étude de faisabilité - Colorectal neoplasm detectionusing virtual colonoscopy : a feasability studyFENLON HM, NUMES DP, CLARKE PD, FERRUCCI JTGut. 1998 Dec ; 43(6) : 806-11Le Dr Fenlon (Department of Radiology, Boston MedicalCenter, Boston University School of Medicine, Boston,Massachusetts, USA) est l’un des premiers radiologuesà avoir travaillé sur la coloscopie virtuelle.

Figure 15 : origines des erreurs.

Figure 16 : Progression dans les analyses de Cv.

< Brève “Actualités” recueillie par olivier Marie-Anne

Après la coloscopie virtuelle au scanner,la coloscopie par imagerie interne du colon!

Une méthode non invasive pour le dépistage du cancer colorectal.La pilule “Check-Cap” devrait arriver en Europe fin 2013. Cette petitecapsule de 30 mm de long et 11 mm de diamètre, est simplement avaléepar le patient. Un rayonnement X basse dose génère des images en 3D enhaute résolution, sur 360 degrés. Ces images sont transmises par ondesradio vers un récepteur porté au poignet ou à la ceinture du patient. Entermes de dosimétrie, un examen correspondrait à l’équivalent d’uneradiographie thoracique (entre 0,02 mSv et 0,05 mSv).

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technique et profession

25Le Manipulateur n°207

< Antonomase

Vous ne trouverez ce mot ni dans un atlas d’anatomie ni parmi les dernières pathologies identifiées…L’antonomase* est un phénomène par lequel un nom de marque est employé progressivement comme un nomcommun. D’abord accompagnées d’un caractère signalant qu’il s’agit d’une marque (® pour registered, selon uneconvention anglo-saxonne), certaines antonomases courantes finissent par figurer dans les dictionnaires usuels.Le monde médical ne déroge pas à cet écart de langage.

À la lecture d’un article de la revue n°206 de février (page 28), le Collège scientifique de l’AFPPE a relevé cettefigure de style…La technique qui consiste à prélever une quantité importante de tissu mammaire sous repérage radiologique estla macrobiopsie par aspiration, assistée par le vide. Elle est surtout indiquée pour l’étude des microcalcifications.La société Mammotome est la première à avoir mis ce matériel sur le marché: elle commercialise un pistolet etson système d’aspiration. La société Bard a ensuite commercialisé un système un peu différent, le générateur dedépression étant incorporé directement dans le pistolet de prélèvement et non déporté, le Vaccora. Puis sontarrivées d’autres procédures comme par exemple SénoRx…

Le Collège scientifique AFPPE

* Nom féminin, du grec anti (à la place de) et onoma (nom).

Colloque régional “Développement durable,soins et santé publique”

Ce colloque se tiendra le 4 avril 2012 à l’Institut desmétiers de la santé de l’hôpital Xavier Arnozan àPessac. Il traitera de la promotion de ce conceptdans la pratique des soins et dans le domaine de lasanté.

Consulter le programme en liensur la revue électronique www.afppe.net

Événements organisés par le CHU de Bordeaux

2e Colloque interrégional “Rechercheparamédicale” du Grand Sud-Ouest

Ce colloque se tiendra à Bordeaux le 28 septembre2012 et traitera de l’état de la recherche infirmièreet paramédicale en Europe et au Québec, avec pourfil rouge “Dialectique entre autonomie, liberté,valorisation et reconnaissance”.

Consulter le préprogramme en liensur la revue électronique www.afppe.net

Pour tout renseignement :[email protected]

Inscription :[email protected]

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26

régions et commissions

Le Manipulateur n°207

Région Alpes - Ain - Isère (01-38-73-74)Maryse Baudrey339 Chemin de Treilles38330 Saint-IsmierCourriel : [email protected]

Région Alsace (67-68)Pierre Moerschel27 rue des Faisans67370 TruchtersheimCourriel : [email protected] [email protected]

Région Aquitaine (24-33-40-47-64)Isabelle Ducasse1 rue Rabelais - 33700 MérignacCourriel : [email protected]

Région Auvergne (03-15-43-58-63)Poste à pourvoir : AFPPE47 avenue Verdier - 92120 MontrougeCourriel : [email protected]

Région Bourgogne - Franche-Comté(21-25-39-70-71-89-90)Josette Dubois73 bis, rue de la Corvée - 21000 DijonCourriel : [email protected]

Région Bretagne (22-29-35-44-56)Sandrine Perhirin13 rue Dumont d’Urville - 29200 BrestCourriel : [email protected]

Région Centre (18-28-36-37-41-45)Poste à pourvoir : AFPPE47 avenue Verdier - 92120 MontrougeCourriel : [email protected]

Région Champagne-Ardenne(02-08-10-51-52)Poste à pourvoir : AFPPE47 avenue Verdier - 92120 MontrougeCourriel : [email protected]

Région Guadeloupe (971)Sabrina Kicheta3 allée des Surettes - Bellevue97170 Petit BourgCourriel : [email protected]

Région Guyane (973)Poste à pourvoir : AFPPE47 avenue Verdier - 92120 MontrougeCourriel : [email protected]

Région Languedoc-Roussillon(07-11-30-34-48-66)Poste à pourvoir : AFPPE47 avenue Verdier - 92120 MontrougeCourriel : [email protected]

Région Limousin (19-23-87)Séquiné Traoré32 rue Anatole France - 87100 LimogesCourriel : [email protected]

Région Martinique (972)Monique LabonneQuartier Mignot Vert-Pré - 97231 Le RobertCourriel : [email protected]

Région Midi-Pyrénées(09-12-31-32-46-65-81-82)Christian SansCHU Purpan - Pavillon PutoisService central d’imagerie médicalePlace du Dr Bayla - TSA 4003131059 Toulouse CedexCourriel : [email protected]

Région Nord-Pas-de-Calais - Somme(59-62-80)Véronique Belot-ChevalCentre Oscar LambretDépartement universitaire de radiothérapie3 rue Frédéric CombemaleBP 307 - 59037 Lille CedexCourriel : [email protected]

Région Normandie (14-27-50-61-76)Hélène Godefroy4B rue Clovis Cappon76190 YvetotCourriel : [email protected]

Région Océanie - PacifiqueMarc-Christian PlaBP J5 98849 Nouméa Cedex - Nlle-CalédonieCourriel : [email protected]

Région Paris - Île-de-France - Oise(60-75-77-78-91-92-93-94-95)Zohra Ould-Saïd5 rue Marcel Sembat93600 Aulnay-sous-BoisCourriel : [email protected]

Région Poitou-Charentes - Vendée(16-17-79-85-86)Fabien VoixService de Médecine nucléaireet biophysique - CHU de PoitiersJean Bernard “niveau-3”BP 577 - 86021 Poitiers CedexCourriel : [email protected]

Région Réunion (974)Christian Wong-Ku12 rue des Poivres Roses - Lot Sucré-Salé97419 La PossessionCourriel : [email protected]

Région Rhône - Loire (42-69)Georges Dandis24 route de Lyon38230 Tignieu-JameyzieuCourriel : [email protected]

Région Sud-Est - Corse(04-05-06-20-83-Monaco)Jean-Marie RomanoRés. Romaine - 8 avenue des Platanes06100 NiceCourriel : [email protected]

Région Lorraine (54-55-57-88)Damien Petit19 rue Albert Lebrun - 54000 NancyCourriel : [email protected]

Région Maine-Anjou (49-53-72)Véronique Sortais-James14 rue des Iris - 72700 RouillonCourriel : [email protected]

Région Marseille-Provence (13-26-84)Marie-Dominique GalyEspace IX - Bât. C - Boulevard de la Gaye13009 MarseilleCourriel : [email protected]

Commission Informatique et Internet - C2iMickaël Maré[email protected]

Commission Réglementationet Imagerie médico-légaleHugues PennecService de radiologie - Centre hospitalier de Chartres28018 Chartres CedexCourriel Réglementation : [email protected] Imagerie médico-légale : [email protected]

Commission Relations internationalesPhilippe Gerson1 rue des Couloirs - 92260 [email protected]

Commission CadresHervé Caous - Cadre de santéCentre hospitalier universitaire de Nantes44093 Nantes [email protected]

Commission ÉtudiantsJérémy MaryÉtudiant DTSIMRT [email protected]

Commission FormationJoël Comte - Cadre de santéCentre hospitalier universitaire de Nancy54000 [email protected]

Commission IRMDaniel VetterService de radiologie - CHU HautepierreAvenue Molière - 67098 [email protected]

Commission Médecine nucléaireBernard EstivalsService de médecine nucléaireCHU Rangueil - 1 avenue Jean PoulhesTSA 50032 - 31059 Toulouse Cedex [email protected]

Commission Radioprotection et Contrôle qualitéYann Le Faou9A quai d’Ille et Rance - 35000 [email protected]

Commission RadiothérapiePhilippe Le TallecCadre médicotechnique - Centre Henri Becquerel76038 Rouen Cedex [email protected]

Commission RechercheChristine Fontaine47 avenue Verdier - 92120 [email protected]

Président national : Roger Husson - 3 Le Petit Pont - 51140 Breuil-sur-VesleTrésorière nationale et vice-présidente : Josette Dubois - 73 bis, rue de la Corvée - 21000 DijonSecrétaire nationale : Brigitte Jean-Pierre - 24 allée des Phalènes - 14540 Soliers

< Les présidents régionaux < Les responsables de commissions

< Les responsables descommissions professionnelles

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28

régions et commissions

Le Manipulateur n°207

séminaire Asn-division de Parisportant sur la “Radioprotection des travailleurset des patients lors d’actes interventionnels”

La population intéressée par cette journée est large, plu-sieurs métiers et fonctions coopérant pour la prise en chargedes patients lors de ces actes interventionnels. Les invitationsde l’ASN à ce séminaire visaient à regrouper l’ensemble desparties prenantes :< l’expertise radioprotection de l’IRSN (Institut de radiopro-tection et de sûreté nucléaire) ;

< les radiologues et cardiologues régulièrement exposés àproximité du patient ;

< les manipulateurs pour leur participation à ces actes ;< les PCR (Personnes compétentes en radioprotection) encharge de l’optimisation des doses délivrées aux travail-leurs ;

< et les PSRPM (Personnes spécialisées en radiophysiquemédicale) en charge de l’optimisation des doses délivréesaux patients.

Le programme de ce séminaire s’est ouvert sur un rappel desmissions de l’ASN, dont la participation à l’élaboration de laréglementation, le contrôle des installations et l’informationau public. C’est dans ce contexte que la division régionale deParis a exposé le bilan des inspections des installations de ra-diologie interventionnelle réalisées en Île-de-France.

Pour l’essentiel, nous retenons que:< Ce type d’actes radiologiques est en constante augmenta-tion.

< La proximité entre praticiens et patients implique des ni-veaux d’exposition supérieurs aux actes de radiologieconventionnelle.

< Dans le domaine de la radioprotection des travailleurs,l’ASN constate une mise en place incomplète des évalua-tions des risques, de la dosimétrie opérationnelle et du

suivi dosimétrique des extrémités, et une faible disponibi-lité des équipements de protection collectifs et individuels.

< Dans le domaine de la radioprotection des patients, l’ASNconstate un manque d’implication des PSRPM, uneconnaissance imparfaite des doses délivrées aux patientset une formation incomplète des intervenants.

< Les déclarations d’événements significatifs de radiopro-tection (ESR) sont encore très peu nombreuses et ne reflè-tent pas la réalité du terrain.

Les différents retours d’expérience des présentations réali-sées au cours de ce séminaire convergent vers ces constats.Ces retours mettent en avant quelques difficultés organisa-tionnelles et humaines en matière de radioprotection. Cespoints d’amélioration ne sauraient être levés sans une volontéforte et affichée des directions, et des médecins interven-tionnistes.En revanche, ils montrent que l’investissement des radio-physiciens et/ou une expertise externe (comme l’IRSN peut laproposer) ont des conséquences significatives et mesurablessur l’optimisation des doses délivrées aux patients et, par voiede conséquence, aux professionnels exposés.Enfin, il semble que la culture de la radioprotection se déliteà mesure que l’on s’éloigne des services d’imagerie médicale :dans les blocs opératoires, les écarts sont plus fréquents quedans les installations fixes.

>> Réflexions de la commission Radioprotectionet Contrôle de qualité de l’AFPPE sur ce séminaire

< Le manipulateur en électroradiologie médicale exerce sonmétier au sein des services de radiologie, mais aussi dansles services de soins périphériques. Il est le vecteur de la

commission Radioprotection et Contrôle de qualité

La division de Paris de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a organisé le mardi 7 février 2012 un séminaireautour des problématiques de radioprotection des travailleurs et des patients exposés lors d’actes interventionnels.Ces actes concernent les activités radiologiques pouvant se dérouler en salles spécifiques de radiologie interventionnellesouvent localisées dans les services d’imagerie médicale, voire de cardiologie, et dans les blocs opératoires.

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régions et commissions

29Le Manipulateur n°207

< Brève “Actualités” recueillie par olivier Marie-Anne

Voyage au cœur de l’hommehttp://www.lepoint.fr/html/les_dossiers/imagerie-medicale/imagerie-medicale.jsp

Comprendre le fonctionnementdu corps humain et visualiserles mouvements des organesen 3D…c’est ce que propose LePoint.frà l’aide de vidéos éducativesréalisées grâce à l’imageriemédicale.

culture de la radioprotection dans un établissement desanté. Il nous semble important de rappeler que le mani-pulateur a un rôle essentiel à exercer, notamment dans lesblocs opératoires, pour sensibiliser l’ensemble des profes-sionnels à l’optimisation de la radioprotection, au bénéficedes patients et des professionnels.Allons dans les blocs opératoires pour mettre à dispositionnotre compétence radioprotection.

< L’amélioration de la prise en charge du patient est efficacepar une coopération des différents professionnels. La ra-dioprotection ne peut s’exercer qu’en présence d’une di-rection investie, de médecins sensibilisés, de PCR, dePSRPM et de manipulateurs, a minima.Participons activement et communiquons avec tous nospartenaires.

< Nous constatons que l’ASN, ici dans sa division régionaled’Île-de-France, remplit sa mission d’information au pu-blic, donc de “transparence”. Ces séminaires contribuent àdonner des repères aux professionnels, à partager des ex-périences et contribuent à proposer des pistes d’améliora-tion de la qualité et de la sécurité des soins délivrés aux pa-tients. L’ASN communiquera prochainement sur ceséminaire via son site internet www.asn.fr.Exerçons notre veille réglementaire et technologique pouranticiper les évolutions de notre profession.

C’est pour remplir ces objectifs de démarche qualité que lacommission Radioprotection et Contrôle de qualité del’AFPPE se fera le relais des futures interventions de l’ASN.

Thomas Lemoine

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les “bonus”

Le Manipulateur n°207

“Au départ, nous avons en commun l’envie d’entreprendre, denous lancer des défis… nous sommes amies et nous nousrespectons. Mais nous sommes aussi collègues.”Sandrine Lasserre et Joëlle Lasserre (aucun lien de parentéentre elles) travaillent dans le même service d’Imagerie etsont référentes scanner / IRM; Marina Colsy est médecin ur-gentiste dans le même établissement.

Sandrine confie : “Joëlle est une très bonne kayakiste et courtbeaucoup. Marina est une sportive accomplie : elle a déjà

bouclé plusieurs marathons. Quant à moi, je garde la formeen participant à quelques épreuves de courses à pied avecmon conjoint… Comme il n’y a ni petite ni grande course,avec les filles nous avons couru trois raids multisports en-semble! Nous porterons les couleurs du Comité féminin deGironde : ce raid est uniquement féminin, aussi c’est l’occa-sion de sensibiliser public et médias, toujours et partout, à lalutte contre le cancer du sein.” Les filles sont déterminées :“Pas de moteur, que de la sueur! La bonne humeur et la re-cherche du dépassement de soi… nous sommes très moti-

neuf mois pour un rêve…Gazelles girondines et bientôt amazonespour le raid “L’Arbre Vert”

Portrait de manipulatrices aventurières

Les trois “amazones”.

De gauche à droite : Marina, sandrine,Joëlle (et Françoise, infirmière et coéquipièredu moment).

Sans même connaître dans quel pays elles partiront, deux manipulatrices du centre hospitalier de Langon projettentde participer à cette aventure de l’extrême. Pour sa 11e édition, le raid “L’Arbre Vert” aura lieu le dernier trimestre 2012,comme précédemment dans un des plus beaux endroits de la planète…Immersion totale dans la nature au cœur d’une contrée exotique pour soixante-quinze équipes de trois concurrentes.Au programme pendant cinq jours : épreuves de course à pieds, VTT, canoë, course d’orientation.

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les “bonus”

31Le Manipulateur n°207

vées et nous désirons vraiment mener à bien notre projet !Nous gardons des jours de congés, mais il faut aussi trouverle budget… Nos familles, nos amis et collègues sont nos sou-tiens de tous les instants.”

Pour ce voyage au bout d’elles-mêmes, les “raideuses” ontbesoin d’encouragements : toute aide, de quelque naturequ’elle soit, est nécessaire et bienvenue ([email protected]). Nous vous invitons à suivre leur aven-ture… dans un prochain numéro de la revue.

Propos recueillis par Dominique Ducout

< Portraits de manipulateurs

Vous êtes manipulateur en électroradiologie… vousexercez, vous avez exercé ou vous vous destinez àun métier en rapport avec l’imagerie médicale, laradiothérapie… En dehors de votre activitéprofessionnelle, vous avez une activité exaltante…ou simplement une passion.Vous souhaitez la partager avec nos lecteurs…

Contactez-nous : [email protected]

sandrine et Joëlle, entre course à pieds et vtt. Bravo les filles… vous êtes prêtes pour l’aventure !

< Brève “Actualités” recueillie par olivier Marie-Anne

Flash-back sur l’imagerie médicale historique…http://www.universcience.tv/media/4149/appareil-de-radiographie--1924.html

Le théâtre des machines nous convie à découvrir une pagede notre histoire : la découverte des rayons X et leursutilisations médicales. Un voyage dans le temps, au cœurdes appareils de radiologie en 1924…

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les “bonus”

Le Manipulateur n°207

La sophrologie, qui a cinquante ans d’existence, nous est présentée dans cetouvrage comme une technique d’accompagnement des soins qui prend encompte l’individu dans sa globalité.L’utilisation de cette pratique, dans un grand nombre de domaines, est iciexplicitée par des praticiens qui possèdent une longue expérience, chacundans leur secteur d’interventions : médecine générale, traitement de la douleur,soins infirmiers, orthophonie, kinésithérapie, psychomotricité…Il est toutefois à noter que cette manière de faire pourrait être également trèsutile en imagerie médicale en permettant aux manipulateurs de diminuerl’angoisse d’un patient qui est dans l’attente des résultats de l’examen encours, d’atténuer une claustrophobie fréquente avec certains appareils, voirede minimiser une douleur provoquée par des poses plus ou moins longuesmais nécessaires à la prise des clichés. Au final, la sophrologie, soucieuseavant tout du bien-être du patient, peut apparaître, d’une certaine façon,comme un élément non négligeable dans sa prise en charge.

Dr Claude Broussouloux

sophrologie : applications thérapeutiquesNote de lecture

Sophrologie : applications thérapeutiques (2e édition)Sous la direction de Bernard Etchelou

InterEditions - 288 pages - Prix : 26 eurosEn librairie depuis le 25 janvier 2012

“La sophrologie, soucieuse du bien-êtredu patient, peut apparaîtrecomme un élément non négligeabledans sa prise en charge ”

DR

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°207

Offres d’emploi Hôpital pédiatrique Robert Debréà Paris 19e arrondissement

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tions avant-ventes dans le cadre de visites sur sites ou de salons et congrès organisés par la profession.

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2 1

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Le sein aux frontières de nos connaissances

Du 7 au 9 juin 2012Centre international de Deauville

Inscription en liensur la revue électroniqueBénéficiez d’un tarif spécialavant le 15 avril 2012www.afppe.net

Programme en liensur la revue électroniquewww.afppe.net

29e Congrès annuel de la SFNR

Société française de neuroradiologie

Du 2 au 4 avril 2012Salons de l’Aveyron à Paris

Inscription et programmewww.cr2conseil.com/SFNR2012

Événements

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actions - infos de l’AFPPE

� M. � Mme � Mlle Nom .................................................................................. Prénom ...........................................................................Adresse personnelle .................................................................................................................................................................................................................Code postal ................................................................. Commune ...........................................................................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adresse soient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? � oui � non

* Avec le “contrat protection juridique professionnelle” au tarif préférentiel, le souscripteur est informé et assuré lors de litiges de la vie professionnelle, en secteurs privéet public : droit hospitalier, droit du travail, litiges de sécurité sociale. Il trouve une aide pour faire face aux conflits de la vie professionnelle (en dehors de la responsabilitéprofessionnelle) : il est informé sur ses droits, les solutions les plus adaptées seront mises en place dans le cadre amiable et/ou judiciaire, les frais de procédure seront pris encharge suivant les plafonds et limites de garanties… L’AFPPE participe à la protection de ses adhérents et prend en charge 1/3 de la cotisation MACSF, partenaire de cette offre.

Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant auprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

"

Agenda AFPPE 2012 - À suivre…

� 17 eurosAdhésion sans abonnement à la revue� 44 eurosAdhésion avec abonnement à la revue� 20 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et sans abonnement à la revue� 47 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et abonnement à la revue� 17 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue) Joindre un

justificatif de votre situation pour bénéficier du tarif réduit.

� 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)� 52 euros Abonnement à la revue, tarif individuel hors adhésion� 80 eurosAbonnement tarif individuel étranger� 100 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de

documentation, d’un hôpital, d’une société…

� Caducée adhérent AFPPE: 7 euros� Caducée non-adhérent AFPPE: 16 euros

Adhésion AFPPE - Abonnement Le Manipulateur - Vente de caducéesà adresser à AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrouge ou inscription en ligne par l’intermédiaire du site www.afppe.com

< recueil des formations AFPPE organisées dans les régions et par les commissions

Mai 2012

24-25-26 53e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Lyon Organisé par : Région Rhône-Loire

et Bureau national AFPPEInscriptions : www.afppe.com

Juin 2012

7 au 10 ISRRT World Congress and CAMRT70th Annual General ConferenceLieu: Sheraton Centre, TorontoRenseignements : www.2012isrrt.org

Avril 2012

2-3-4 39e Congrès SFNR14e Journées de neuroradiologiede langue françaiseLieu: Salons de l’Aveyron à ParisRenseignements : www.cr2conseil.com/SFNR2012

5 Soirée “Prise en charge de la douleur :quelles avancées en 2012?”Lieu: Amphithéâtre Lou Clapasdu centre hospitalier Princesse Grace de Monaco Organisé par : Région Sud-Est - Corseet Association monégasque de cancérologieRenseignements : Jean-Marie Romano

Octobre 2012

19 au 23 Journées “Manipulateurs” des JFR’2012Lieu: Palais des Congrès - Porte Maillot - Paris Organisé par : SFRRenseignements : www.afppe.com

Septembre 2012

13-14 Journées Cadres26e Rencontres des cadres de radiologiedu Grand SudLieu: Marseille Organisé par : Région Midi-PyrénéesRenseignements : [email protected]

[email protected]

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Capteurs plans FDR D-EVO : l’évolution de vos équipements de radiologie.Les capteurs plans s’insèrent facilement dans les tables télécommandées et les salles d’os grâce à leur format cassette et leur poids réduit. Leur système d’auto-détection des rayons X (SmartSwitch) les rend totalement indépendants du générateur et facilite leur installation. La technologie unique ISS de Fujifilm permet de réaliser des images en moins de 2 secondes, sans manipulation de cassette, tout en réduisant les doses de 30 %.

L’interface intuitive de la station d’acquisition FDR Advance permet d’enchaîner les clichés sans contrainte. Les capteurs peuvent également être utilisés avec vos mobiles analogiques grâce au système FDR Go Flex.

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Capteurs cassettes DRFDR D-EVO C24i/G35i/G43i

Les temps changent, les technologies évoluent.

FUJIFILM MEDICAL SYSTEMS FRANCEG35i G43iC24i

Technologie

ISS Sans fil Portable

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HEXABRIX 320 mg d’I/ml, solution injectable - COMPOSITION POUR 100 ml : Ioxaglate de méglumine : 39,30 g - Ioxaglate de sodium : 19,65 g - Quantité correspondant en iode :32,00 g - Quantité correspondant en sodium : 352 mg - Excipients : Méglumine, Calcium édétate de sodium, eau ppi, hydrohyde de sodium - Osmolalité : 600 mOsm/kg - Viscositéà 20°C : 15,7 mPa.s – Viscosité à 37°C : 7,5 mPa.s - DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Médicament à usage diagnostique uniquement. Produit de contraste destinéà être utilisé pour : urographie intraveineuse, angiographie de tous les territoires, y compris cérébral et coronaire, arthrographie, examen de l’appareil digestif, hystérosalpingographie,sialographie. Posologie et mode d’administration (*) : Les doses doivent être adaptées à l'examen et aux territoires à opacifier ainsi qu'au poids et à la fonction rénale du sujet,notamment chez l'enfant. Contre-Indications : Hypersensibilité à l’acide ioxaglique ou à l’un des excipients ; Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (cf. rubriqueEffets Indésirables) à l’injection d’HEXABRIX ; Thyréotoxicose manifeste ; Hystérosalpingographie en cas de grossesse. L’utilisation par voie sous-arachnoïdienne (ou épidurale) peutinduire des convulsions et entraîner le décès. Mises en garde et précautions particulières d’emploi (*) : Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe. Des effets systémiques peuvent être observés. Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés (*) Mises en garde : En l’absence d’études spécifiques,la myélographie n’est pas une indication d’HEXABRIX. Produits de contraste iodés et thyroïde(*) - Précautions d’Emploi (*) : Intolérance aux produits de contraste iodés(*), Insuffisancerénale(*), Insuffisance hépatique (*), Asthme (*), Dysthyroïdie (*), Maladies cardiovasculaires sévères (*), troubles du système nerveux central (*), Phéochromocytome (*), Myasthénie (*),Majoration des effets secondaires (*). Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions (*) : Médicaments : Metformine chez le diabétique – Radiopharmaceutiques -Béta-bloquants – Diurétiques - Interleukine-2. Grossesse et allaitement (*) - Effets indésirables (*): Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité (*) : Cutanéo-muqueux (très rare) ,Respiratoires (très rare) , Cardio-vasculaires (très rare) , Autres manifestations (très rare) . Autres effets indésirables (*) : Cardiovasculaires (très rare), Neurosensoriels (très rare), Digestifs(très rare), Respiratoires (très rare) , Rénaux (très rare), Thyroïdiens (très rare), Effets locaux (très rare), Non rapporté avec HEXABRIX : douleur et œdèmes locaux bénins et transitoirespeuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté - PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Propriétés pharmacodynamiques (*) : De par sespropriétés vis-à-vis de l’hémostase, HEXABRIX 320 diminue le risque de formation de caillots dans les cathéters et guides d’angioplastie. Plusieurs études cliniques en angioplastiecoronarienne transluminale percutanée suggèrent qu’HEXABRIX 320 contribue à réduire le risque thrombotique immédiatement lié à la procédure interventionnelle - DONNEESPHARMACEUTIQUES (*) - PRESENTATIONS ET NUMEROS D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE - 3400936075306 : 10 ml en flacon (verre), boîte de 1 : 6,61 € TTC - 3400956391035 :10 ml en flacon (verre), boîte de 25 - 3400932391387 : 20 ml en flacon (verre), boîte de 1 : 11,68 € TTC - 3400932304332 : 50 ml en flacon (verre), boîte de 1 : 26,10 € TTC -3400956046362 : 50 ml en flacon (verre), boîte de 25 - 3400932304790 : 100 ml en flacon (verre), boîte de 1 : 48,79 € TTC - 3400956046423 : 100 ml flacon (verre), boîtede 10 - 3400932304851 : 200 ml en flacon (verre), boîte de 1 - CLASSIFICATION EN MATIERE DE DELIVRANCE - Liste I. Remb. Séc. Soc. 65%. Agréé Collectivités - Agréé Coll - DATEDE REVISION : 2 avril 2010 (ref 04/10) - TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : GUERBET - BP 57400 - 95943 ROISSY CdG Cedex - Tel : 01.45.91.50.00 - (*) Pourune information complète, se reporter au RCP disponible sur demande auprès de Guerbet.

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