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Label Ouest et L’autre distribution présentent Philomène Irawaddy Cinderella’s notice Dossier de presse Sortie : 23 septembre 2016 06 86 99 64 12 [email protected] 02 47 50 79 79 [email protected] 01 55 28 32 10 [email protected] www.irawaddy.com

présentent Philomène Irawaddy Cinderella’s notice€¦ · Cinderella’s notice Un album de jazz vocal enchanteur de Philomène Irawaddy avec Alain Jean-Marie, Guillaume Naturel,

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  • Label Ouest et L’autre distribution présentent

    Philomène Irawaddy

    Cinderella’s notice

    Dossier de presse

    Sortie : 23 septembre 2016

    06 86 99 64 12

    [email protected] 02 47 50 79 79

    [email protected] 01 55 28 32 10

    [email protected]

    www.irawaddy.com

    http://www.irawaddy.com/

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    « Philomène Irawaddy a incontestablement du talent et une voix de rêve,

    parfaitement maîtrisée » Pascal Derathé

    Photo : Eddy Brière

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    Cinderella’s notice Un album de jazz vocal enchanteur de

    Philomène Irawaddy

    avec Alain Jean-Marie, Guillaume Naturel, Gilles Naturel, Philippe Soirat

    et la participation de Nicolas Folmer

    Présentation de l’album

    Libre évocation de l’histoire de Cendrillon, ce premier album de jazz vocal

    majoritairement constitué de compositions personnelles révèle une musicienne

    à la voix envoûtante. Le célèbre conte sert de fil conducteur. La musique,

    hardie et rutilante, s’en échappe au gré de l’inspiration : les mélodies

    s’envolent et les accords ont l’éclat du carrosse de Cendrillon. Plusieurs

    oeuvres de l’artiste peintre Eska Kayser accompagnent les textes du livret.

    Entretien avec Philomène Irawaddy

    « Cinderella’s notice » est votre premier album jazz de compositions

    personnelles. Quand avez-vous décidé d’adapter le conte de Cendrillon, et

    pour quelles raisons ?

    Il ne s’agit pas exactement d’une adaptation mais davantage d’une évocation.

    Mes compositions suivent la trame générale de l’histoire mais ne s’y enferment

    pas. Elles mettent en valeur une Cendrillon moderne et fantasque.

    J’avais depuis longtemps le désir de composer des thèmes de jazz autour de

    Cendrillon, une héroïne qui me parle par sa grâce, sa bonté, sa résilience.

    Lorsqu’Eska Kayser, une artiste peintre dont j’apprécie et admire les œuvres

    depuis de nombreuses années, m’a appelée pour me proposer de faire se

    rencontrer nos formes d’art respectives à l’occasion d’un concert, l’idée m’est

    venue de lui soumettre un point de départ, à partir duquel nous serions libres

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    d’emprunter les chemins qui nous ressemblent. Il ne s’agissait, ni pour l’une ni

    pour l’autre d’une illustration littérale mais bien d’une œuvre d’imagination,

    née d’un piano ou d’un pinceau.

    Quel était ce point de départ ?

    Il comprenait un ensemble de thèmes que je m’étais amusée à extraire de

    l’histoire de Cendrillon et que j’ai retrouvés récemment : la poussière, les

    cendres ; grâce et turpitudes ; un seau plein de larmes ; le don, l’imagination ;

    le transport, le ravissement ; l’éclat, le scintillement ; la danse, l’attirance ; le

    sablier ; le point de fuite ; la confiance ; prendre pied ; la clarté ; la fin

    heureuse. Partant de cette sorte de règle du jeu, chacune de nous a lancé les

    dés comme bon lui semblait.

    Composez-vous d’abord la musique ou les paroles ?

    Je serais incapable de vous le dire. En réalité, les deux sont souvent imbriquées.

    Je compose au piano et je chante en même temps. Mon oreille achoppe sur un

    trait qu’il soit instrumental, vocal ou même inhérent à la sonorité d’un mot. Je

    griffonne, j’essaie d’articuler les passages jusqu’au moment où je sens que le

    recul s’émousse. Je laisse reposer comme un pâtissier sa pâte. La séance

    suivante fait office de démêloir : elle offre une lucidité quasi-instantanée sur ce

    qu’il convient de garder ou non.

    Votre album est conçu de façon originale, il y a souvent une alternance de

    morceaux courts et de thèmes plus longs.

    C’est une des particularités du disque. Les morceaux courts (certains

    n’excèdent pas quelques secondes) fonctionnent parfois comme des arrêts sur

    image. D’autres fois, ils servent davantage l’action, la progression dramatique

    du conte. Ils alternent avec des morceaux qui s’étirent sur une durée plus

    conventionnelle de quelques minutes. Cela s’est fait naturellement, en fonction

    de l’histoire et de mon inspiration chantée.

    Quelle est la part du chant dans vos compositions ?

    Elle est évidemment centrale. Le chant n’a pas été ajouté après, tout est parti

    de lui. Je n’ai eu qu’à suivre le dessin de la mélodie et c’est elle qui m’a menée

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    vers des formats courts ou longs, sans tabous ni a priori. De ce point de vue

    c’est vraiment un disque de chanteuse !

    Comment avez-vous travaillé avec les musiciens ?

    Nous nous connaissons depuis de longues années. Alain Jean-Marie est un

    soliste exceptionnel qui a accompagné d’innombrables chanteuses. Il a accueilli

    ma Cendrillon avec beaucoup de bienveillance et nous nous sommes vus

    régulièrement tout au long du processus de création. Le reste du quartet est

    composé de Guillaume Naturel, Gilles Naturel et Philippe Soirat, rejoints sur

    deux morceaux par Nicolas Folmer. Tous sont des musiciens extraordinaires.

    Qu’ont-ils apporté à votre album ?

    Ma Cendrillon est en haillons. Ce sont eux qui lui offrent son carrosse

    étincelant. Chacun a apporté une pierre (précieuse) à l’édifice. Alain Jean-

    Marie, par sa présence, par la force de son jeu et de son humanité. Guillaume

    Naturel, par la beauté du son et un sens de la mélodie exceptionnel. Gilles

    Naturel, avec sa grande sensibilité et son oreille intransigeante. Philippe Soirat

    déploie pour vous un tapis de velours ou fait s’envoler la musique et Nicolas

    Folmer illumine des moments particuliers de l’histoire (le troisième soir de bal,

    le final). Nous avons enregistré en confiance, au Studio de Meudon, sous la

    houlette de Clément Gariel.

    Plusieurs titres ont des rythmes latins.

    Cela s’est fait naturellement, ce n’était pas un choix figé au préalable. La danse

    joue un rôle important dans l’histoire de Cendrillon et ces tempos latins s’y

    prêtent bien.

    Dans le disque certains morceaux sont chantés à la première personne,

    d’autres comme « Midnight on the wings of love » sont racontés à la

    troisième personne. Est-ce une histoire à plusieurs voix ?

    Hormis quelques exceptions (une intervention de la fée, de la marâtre, ou du

    prince par le biais d’un instrumental), la plupart des morceaux sont écrits à la

    première ou à la troisième personne. Mais c’est une troisième personne

    subjective : tout en prenant de la hauteur par rapport à l’histoire, elle

    fonctionne un peu comme un écho à cette première personne dont elle épouse

    le destin.

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    Il y aussi quelques standards.

    J’ai enregistré avec beaucoup de plaisir il y a quelques années un album de

    standards « Sun Side Songs ». Dans « Cinderella’s notice », il y en a assez peu, le

    plus représentatif étant « You and the night and the music » que j’ai choisi pour

    évoquer le troisième soir de bal. En revanche, à l’occasion de concerts, je

    panache toujours. J’aime insérer des standards dans le fil d’une histoire à

    ressorts variables car le répertoire de l’American Songbook est un véritable

    terreau nourricier pour moi.

    Votre Cendrillon ne ressemble pas à son image d’Epinal. C’est un personnage

    assez libre, un peu énigmatique. Comment la voyez-vous ?

    C’est le propre d’un personnage inventé. Il y a quelque chose d’universel dans

    un conte traditionnel, mais lorsqu’on s’y promène, on y met ce qu’on a envie et

    cela peut différer d’une personne à l’autre. Je pense par exemple au film

    « Blancanieves » (Blanche Neige) de Pablo Berger qui, par la seule force des

    images et de la musique, restitue d’une façon splendide et très personnelle,

    l’essence même du conte.

    Pour ce qui est de Cendrillon, je la vois cristalline, douce, songeuse. Elle est

    capable de s’oublier auprès des autres mais elle ne renonce pas à ses propres

    rêves. Cela lui est d’autant plus facile qu’en dépit de son dénuement, elle

    possède une chose que les autres n’ont pas : cette capacité à échapper au

    monde qui l’entoure par l’imagination. Elle communique avec les arbres, les

    animaux et, en dépit de l’injustice qu’elle a subie, elle accepte le bonheur, qu’il

    arrive par la baguette d’une fée ou par la main d’un prince.

    Vous avez écrit les textes de toutes vos compositions. Pourquoi en anglais ?

    Je suis franco-américaine. L’anglais est ma langue naturelle de chanteuse de

    jazz.

    Vous composez également pour un autre public…

    En effet. J’ai écrit beaucoup de chansons pour les enfants (en français !) et

    enregistré quatre disques dont je suis extrêmement fière. Je leur ai apporté le

    même soin que j’ai consacré à l’album de Cendrillon.

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    Qu’y a-t-il de Cendrillon qui vous ressemble ?

    Je ne sais pas ce qui me ressemble d’elle mais je sais en quoi son personnage

    m’attire. J’aime lui prêter une certaine légèreté, une forme de liberté

    intérieure.

    Dans le livret, vous évoquez un « point de bascule » dans le conte.

    Oui, c’est celui qui correspond à la chanson titre de l’album « Cinderella’s

    notice ». Il y a un moment où, sans l’avoir anticipé et par la force des choses,

    Cendrillon se retrouve seule avec toutes les cartes en main. C’est elle qui

    détient la clé de l’énigme et cela lui donne un accès à sa propre histoire. Elle

    sait qu’elle est la mystérieuse inconnue qui obnubile le palais et son cruel

    entourage, elle sait qu’elle a partagé des moments uniques avec le prince, elle

    sait qu’elle détient le précieux escarpin et elle espère (ou peut-être que son

    cœur « sait ») que le prince la retrouvera.

    N’est-ce pas là le propre d’une attitude passive puisque son bonheur dépend

    largement de l’arrivée du prince ?

    Je ne le crois pas. Parce que le bonheur du prince dépend aussi d’elle.

    Quelle serait la morale de l’histoire, s’il y en avait une ?

    Pour moi, c’est avant tout une histoire d’individuation. Cendrillon a une belle

    innocence, elle n’est pas calculatrice. Mais elle n’est pas non plus passive.

    « Deviens ce que tu es » diraient les philosophes et les psychanalystes. C’est ce

    qu’elle fait.

    Le disque s’appelle « Cinderella’s notice », pourquoi ce titre et comment le

    traduiriez-vous en français ?

    En français, cela donnerait quelque chose comme « le vœu de Cendrillon »

    dans lequel on peut voir une promesse librement consentie mais aussi un

    engagement pris envers soi-même. « Vœu » est un mot fort qui intime une

    résolution, un souhait qui contient aussi l’idée de désir.

    La connotation moderne du mot « notice » en anglais me plaît. Il peut signifier

    aussi bien « annonce » que « congé ». J’aime sa consonance et l’aspérité

    inhabituelle qu’il donne à entendre lorsqu’il est accolé avec le nom d’une

    héroïne de conte de fée. « To take notice » signifie aussi remarquer quelqu’un,

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    lui prêter attention. Dans le disque, Cendrillon fait entendre sa voix, et, d’une

    certaine manière, force l’attention.

    Œuvre sur papier : Eska Kayser

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    Track listing

    1. Ashen Whine 1’34

    2. Once upon a time 1’17

    3. Asturiana/Willow weep for me (M. de Falla-A. Ronell) 4’14

    4. Now for a coachman 1’04

    5. Magic Wand 3’19

    6. Shine 0’40

    7. Once upon a dance 4’04

    8. Sandglass 0’44

    9. Someday my prince 2’50

    10. CELLfishness 3’48

    11. Midnight on the wings of love 3’12

    12. The r(h)ope 0’49

    13. You and the night and the music (A. Schwartz-H. Dietz) 3’25

    14. Vanishing point 0’57

    15. Cinderella’s notice 3’35

    16. Virtu… oso ! 1’11

    17. Love (J. Mitchell) 3’38

    18. Take me places 5’48

    All compositions by Philomène Irawaddy except 3, 13, 17

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    Biographies

    Philomène Irawaddy, chant

    Née aux Etats-Unis (Massachusetts), Philomène Irawaddy a été attirée par le

    chant dès son plus jeune âge. Passant de longues heures auprès du pick-up, en

    compagnie d’Ella Fitzgerald (sa chanteuse préférée entre toutes), Doris Day et

    autres interprètes de comédies musicales américaines, elle a eu tout loisir d’y

    puiser les sources d’inspiration qui constituent les racines mêmes du jazz.

    Ainsi que ses illustres aînées, elle privilégie toujours la mélodie : des standards

    classiques du répertoire jusqu’à des compositions plus récentes sur lesquelles

    elle aime poser ses propres paroles (Chick Corea, Charles Mingus ou Wayne

    Shorter).

    Elle a travaillé avec de nombreux musiciens parmi lesquels les pianistes Alain

    Jean-Marie, Pierre de Bethmann, Franck Avitabile, Ludovic de Preissac, Hiroshi

    Murayama et Manuel Rocheman, les guitaristes Christian Brun et Noé

    Reinhardt, l’accordéoniste Ludovic Beier, le trompettiste Nicolas Folmer, les

    contrebassistes Gilles Naturel et Viktor Nyberg, les batteurs Philippe Soirat,

    Andrea Michelutti et Anne Pacéo, les saxophonistes Guillaume Naturel, Rick

    Margitza et David Prez.

    Interprète occasionnelle de musique baroque ou de mélodies espagnoles, elle

    compose également pour un jeune public : son disque de chansons « Une

    coccinelle sur mon violoncelle » (Enfance et Musique/Harmonia Mundi, 2005)

    a reçu les ffff du magazine Telerama. « Luxembourg ! », un disque de chansons

    pour enfants inspirées par le jardin du Luxembourg à Paris, comprend deux

    opus et un livret illustré par Christine Davenier : Automne-hiver (ADF-Bayard

    Musique, 2012) et Printemps-été (ADF-Bayard Musique, 2013). Suit « Je suis un

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    chat bleu », un conte musical « à chanter », d’après l’ouvrage éponyme d’Anne

    Mirman (ADF-Bayard/Harmonia Mundi, 2014).

    Autour d’un bouquet de standards de jazz, son répertoire de prédilection, elle

    enregistre l’album « Sun Side Songs » (Cine Nomine, 2009), avec Alain Jean-

    Marie (piano), Gilles Naturel (contrebasse) et Philippe Soirat (batterie), ses

    compagnons de route depuis de longues années. « Cinderella’s Notice » est

    son premier album de jazz vocal majoritairement constitué de compositions

    personnelles.

    Alain Jean-Marie, piano Né à Pointe-à-Pitre, Alain Jean-Marie aborde le piano en autodidacte dès l’âge de 8 ans, et fait ses débuts professionnels à l’adolescence dans les bals des Antilles. Il s’installe à Paris en 1973 et joue à La Cigale avec Robert Mavounzy et Al Lirvat. A partir de 1976, il accompagne de nombreux solistes, notamment : Chet Baker, Sonny Stitt, Art Farmer, Slide Hampton, Johnny Griffin, Clark Terry, Lee Konitz, Bill Coleman, Max Roach, Christian Escoudé…. Il reçoit en 1979, le prix Django Reinhardt de l’Académie du jazz. Il enregistre par ailleurs avec Lee Konitz, Charles Tolliver, Harry Edison, Eddie « Lockjaw » Davis, Cat Anderson. En 1986, il est chargé de la direction musicale de la pièce de théâtre « Lady Day » avec Dee Dee Bridgewater qu’il accompagnera également en concert et en tournée. Partenaire de Barney Wilen à partir de 1986, il figure sur de nombreux enregistrements du saxophoniste. La même année, il enregistre « Latin Alley » un album en duo avec le contrebassiste Niels-Henning Orsted Pedersen. En 1990, il enregistre également avec Abbey Lincoln, aux côtés de Clark Terry, Jackie Mc Lean, Billy Higgins et Charlie Haden. En 1991, il enregistre en trio avec Henri Texier et Aldo Romano. Il enregistre deux albums en duo avec Michel Graillier. En 1992, il est largement plébiscité par la critique pour deux disques exceptionnels : « Biguine Reflections » où il retrouve l’inspiration de ses racines antillaises, et « Dreamtime » en duo avec Barney Wilen, couronné par Télérama comme le meilleur enregistrement jazz de l’année. Au fil de quatre nouveaux albums : « Biguine Reflections 2 » (1996), « Sérénade » (1998), « Delirio » (Diapason d’or et R10 Répertoire, 2000) et « Tropical Blues » (2013), il continue d’explorer le répertoire des biguines traditionnelles et contemporaines, en compagnie de deux solistes antillais : le bassiste Eric Vinceno et le batteur/percussioniste Jean-Claude Montredon. En

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    2001, ce projet se développe en grand orchestre avec la création sur les Scènes Nationales de Fort-de-France et de Basse-Terre de « Chofé Biguine La », réunissant le Trio et le Caratini Jazz Ensemble. Le be-bop demeurant son territoire de prédilection, il se produit également avec le contrebassiste Gilles Naturel et le batteur John Betsch, qui tissent avec lui un discours tout en finesse, chargé de cette émotion complice propre aux grands trios. Il développe parallèlement un travail en solo, qui culmine en 1999 avec la sortie de l’album « Afterblue », réédité par Universal en 2009 (Choc Jazzman, Disque d’émoi Jazz Magazine, ffff Télérama). Pour cet enregistrement, il reçoit en 1999 le Prix Boris Vian de l’Académie du Jazz (meilleur album de jazz français de l’année) et le Django d’Or 2000 qui récompense le meilleur musicien de jazz français de l’année (autres nominés pour ce prix : Daniel Humair et Bernard Lubat). En 2004, il enregistre à nouveau en solo l’album « That’s What ». En 2008, le réalisateur Alexandre Lourié lui consacre un passionnant documentaire de 52 minutes : le DVD « Alain la parole » (Vaugi Productions, collection Jazzmen d’aujourd’hui), contient plusieurs séquences musicales et retrace une partie de sa carrière, illustrée par de nombreux témoignages. Il a également créé avec la chanteuse Morena Fattorini le duo « Abandon à la nuit » (né au Club des 7 Lézards en 1999), tissage original et inédit entre différents univers musicaux (chants baroques, airs d'opéra, lieder allemands, jazz, improvisation, polyrythmies afro-américaines et caribéennes...). «Personnage aussi discret qu’inspiré, Alain Jean-Marie possède la subtilité harmonique, l’assise rythmique, l’amour de la phrase mélodique et le sens du toucher qui sont la marque des grands pianistes et le distinguent à l’évidence comme un des solistes majeurs de la scène européenne. » Martine Palmé

    Guillaume Naturel, saxophone / flûte A partir de 7 ans, il étudie le violoncelle et se consacre au saxophone à partir de 16 ans, sur les conseils de François Jeanneau et Dave Liebman. En 1982, il entame sa carrière professionnelle au ''Caveau de la Bolée'' avec Jacky Terrasson. Il devient très vite un des saxophonistes les plus demandés sur la place parisienne et se produit avec : Jean-Loup Longnon, François Chassagnite, Emmanuel Bex, Dee-Dee Bridgewater, Aldo Romano, Eric Le Lann, André Ceccarelli, Toots Thielemans, Benny Carter, les Belmondo, François Theberge,

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    Daniel Humair, Olivier Hutman, Jean-Michel Pilc, Franck Avitabile... En 1996, il fonde avec son frère Gilles, contrebassiste, un quintet dans lequel évoluent notamment : Laurent De Wilde, Jacky Terrasson, Stéphane Belmondo, Simon Goubert... ce projet se concrétise par l'enregistrement de l'album ''Naturel'' paru chez JMS/Sony et de nombreux festivals (La Villette, Parc Floral...). Il participe également aux deux opus du « Contrapuntic Jazz Band » de Gilles Naturel, parus en 2011 et 2014 chez Space Time Records.

    Gilles Naturel, contrebasse

    Né en 1960 à Paris, dans une famille de musiciens. Il commence à jouer de la

    flute à bec à 3 ans, du piano à 6 ans et débute le violon à l'âge de 8 ans. Il

    apprend la contrebasse en autodidacte en et se produit en public dès 1976

    avec le batteur Georges Brown, et le guitariste Philippe Acquenin, "Chez

    Eugene", place du Tertre à Montmartre. En 1983, après des études de biologie

    et une année en DEA d'écologie à l'Ecole Normale Supérieure de Paris, il décide

    de réaliser son rêve : devenir contrebassiste de jazz professionnel. Il commence

    alors, à jouer régulièrement à L'hôtel Méridien, porte Maillot avec le groupe

    des "Slapscats": André Villeger, Daniel Huck, Patrick Bacqueville et Patrick Diaz.

    Le groupe accompagne des musiciens américains de passage tels que Slim

    Gaillard et Joe Newmann. En 1986, Gilles fait un remplacement dans le groupe

    d'André Condouant, avec Steve Grossman en invité, Georges Brown et Alain

    Jean-Marie sur une péniche à Paris. Il travaille avec Jean-Loup Longnon de 1986

    à 1989 en big band et en sextet. Il est le contrebassiste régulier de Barney

    Wilen de 1989 à 1996 avec qui il part en tournée internationale et enregistre

    quatre CD.

    En 1988 il enregistre un premier CD avec Manda Djinn: "You go to my

    head"(Nocturne 1989), qui marquera le début d'une collaboration de 30 ans

    avec Alain Jean-Marie. Il joue régulièrement dans les jazz clubs de Paris, ainsi

    qu’à l'étranger avec des musiciens prestigieux tels que Johnny Griffin, Lee

    Konitz, Steve Grossman, Tom Harrell, Horace Parland, Benny Golson, Eddy

    Henderson, Ray Briant, Jane Lee, Junior Mance. Il enregistre un grand nombre

    de CD pendant cette période. En 1993, le pianiste John Davis l'invite à le

    rejoindre à New York. De retour à Paris il part en tournée avec le guitariste

    Peter Bernstein. Entre les périodes de concerts, il étudie l'harmonie classique,

    et écrit un arrangement pour orchestre à cordes, sur "Two lonely people" de

    Bill Evans, pour un concert avec Toots Thielemans en invité. En 1996, il monte

    un quintet de jazz dont il compose la musique et enregistre un premier CD :

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    "Naturel"(JMS/Sony), avec son frère Guillaume Naturel, Jacky Terrasson, Simon

    Goubert, Stéphane Belmondo, nominé par l’Académie du Jazz. Il enregistre en

    1998 un deuxième CD, en sextet, dont il compose la musique, "Trop tard",

    autoproduit (Houdin records).

    En 1998, il accompagne Kenny Werner à la Villa en trio avec John Betsch puis

    au festival d’Antibes – Juan Les Pins en quartet avec Joe Lovano et Billy Hart. Il

    est le contrebassiste régulier du quartet de Sara Lazarus et des Voice

    Messengers. En 2000 il enregistre un troisième CD, en quintet, dont il compose

    la musique, avec Guillaume Naturel, Alexandre Tassel, Frank Avitabile, Dré

    Pallmaerts : « L’air de Paris », autoproduit (Houdin Records). Il joue en 2003 au

    Lincoln Center à New York avec Hervé Sellin, Jon Gordon, Brian Lynch, Steve

    Davis au cours d'une soirée exceptionnelle à laquelle participent Martial Solal

    et Steve Lacy. Il joue régulièrement en Europe avec le quartet de Johnny Griffin

    et Kirk Lightsey, le quartet de Rick Margitza. En 2005, il rencontre Lenny Popkin

    avec qui il enregistre plusieurs CD et joue régulièrement en Europe. Il

    enregistre un double CD : un avec Lenny Popkin et un Rick Margitza :

    «Belleville» (Cristal records). Nominé par l’académie du jazz en janvier 2008, il

    part en tournée internationale avec Stacey Kent, fin 2008, en emportant son

    violon, pour travailler dans les chambres d'hôtels.

    De retour à Paris, il fonde et dirige un petit ensemble baroque avec son fils

    Antoine Naturel au clavecin et Morena Fattorini au chant. Il compose un Stabat

    Mater pour voix et quintette à cordes, un concerto pour violon solo et 12

    cordes, cinq quatuors à cordes et un quintette à cordes. Passionné par l'étude

    du contrepoint, en 2010, il compose et enregistre la musique du premier CD du

    "Contrapuntic Jazz Band" (Space time records), nominé par l'Académie du jazz.

    Gilles invitera Lenny Popkin sur son deuxième CD "Contrapuntic Jazz Band

    Act 2"(Space time records), salué par la critique. Il compose un octet pour

    clarinette, basson, cor et quintet à cordes qu'il jouera en juin 2015, inspiré par

    l'épopée de Gilgamesh. Récemment, il rencontre le saxophoniste Luigi Grasso,

    né en 1986, avec qui il enregistre en trio, en septet. Il travaille régulièrement

    avec Champian Fulton, également née en 1986.

    Philippe Soirat, batterie Né en 1961 à Menton. Après des débuts en autodidacte, il étudie au

    conservatoire de Monaco et au Centre musical contemporain de Nice. Il

    s’installe à Paris en 1986 et fréquente l’école informelle du jazz faite de

    rencontres et d’expériences entre musiciens. Très vite les concerts se

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    multiplient et il accompagne la plupart des musiciens de la scène française et

    internationale tels que Barney Wilen, Ricky Ford, Lee Konitz, Yannick Rieu,

    Lionel et Stéphane Belmondo, Lou Donaldson, Dee DeeBridgewater, Ray

    Brown, Laurent de Wilde, Johnny Griffin, Mark Turner, Phil Woods ou Steve

    Grossman. Sa discographie compte à ce jour une soixantaine d'albums

    enregistrés avec Barry Harris, Yannick Rieu, Gordon Beck, Lenny Popkin, Ricky

    Ford, les frères Belmondo, Laurent Coq, Ted Curson, Christophe Dal Sasso,

    Georges Cables, Laurent Fickelson, François Théberge, Barney Wilen, Samy

    Thiébault etc. ainsi qu'un DVD avec Alain Jean Marie. C'est en Septembre 2015

    qu'il présente son premier disque en leader "You Know I Care" avec David Prez,

    saxophone, Vincent Bourgeyx, piano et Yoni Zelnik, contrebasse.

    Nicolas Folmer, trompette

    Nicolas Folmer est un trompettiste de jazz, compositeur et arrangeur, français.

    Artiste international, il est sollicité par les plus grands noms du jazz (Wynton

    Marsalis, Dee Dee Bridgewater, Diana Krall), et de la chanson française (Charles

    Aznavour, Henri Salvador). Distingué au fil de nombreux enregistrements,

    Nicolas Folmer poursuit aujourd’hui sa carrière de soliste avec la sortie de son

    dernier album « Horny Tonky » (Cristal Records) au début de l’année 2015. Il

    produit également plusieurs festivals en France et dispense des cours de jazz

    travaillant ainsi au développement de ce style musical et à l’émergence de

    jeunes talents.

    Œuvre sur papier : Eska Kayser

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    Cinderella’s notice

    Un album de Philomène Irawaddy

    produit par Cine Nomine

    distribué par Label Ouest/L’autre Distribution

    Philomène Irawaddy, chant

    Alain Jean-Marie, piano

    Guillaume Naturel, saxophone ténor et soprano, flûte

    Gilles Naturel, contrebasse, violoncelle

    Philippe Soirat, batterie

    Nicolas Folmer, trompette

    Enregistré au Studio de Meudon

    Ingénieur du son : Clément Gariel

    Mastering : Julien Bassères

    Dessins : Eska Kayser

    Photo : Eddy Brière

    Durée : 46’09’’

    Sortie : 23 septembre 2016