Présidentielle le Minat se déchirent devant le conseil ... · Kamto portait sur l’article 286 du Code électoral relatif au financement de la cam - pagne présidentielle refusé

Thursday/Jeudi 18 Octobre 2018 - Edité par Marketing Communication - Siège: Yaoundé, Elig-Essono, entrée Gare voyageur - BP 11845 Yaoundé - Tél. 237 677 69 70 96 - Email: [email protected]

Directeur de la Publication / Publisher: Magnus BIAGAPrix : 400 FCFA

Fraude électorale

L’information pour l’action et le développement 1 bilingual private daily in Cameroon Information for action and developmentst1 quotidien privé bilingue au Camerouner

N°: 1327

B I L I N G U A L D A I L YQUOTIDIEN

Unicef

P.2

Organization announces humanitarian emergency plan for the Anglophone regions

Contentieux postélectoral

P.3

Les camerounaispréoccupés

Le Mrc, le Rdpc, Elecam et le Minat se déchirent devant le conseil constitutionnel

P.5

Le nom d’EmmanuelBonde disparaît du site du Rdpc

Présidentielle

P.3

Hier, les neufs moyens de défense soulevés par le parti de MauriceKamto ont provoqué une levée de boucliers aussi bien au sein duparti au pouvoir que de l’organe en charge des élections.

.

P.9

Prices of basic commodities skyrocketto about 20%

World Food Day 2018

Dans la ville de Yaoundé, que ce soit dans leschaumières, les buvettes, les entreprises…, chacun a les yeux rivés sur son petit écran.

“The situation of thechildren in theNorth West andSouth West regionsis very serious and

deplorable and calls for ur-gent response”, these arethe words of the Director,Office of Emergency Pro-grammes, Unicef, ManuelFontaine who just roundedoff a working visit to theseregions. The visiting direc-tor, expressed regrets thatinnocent children are suf-fering this way with theirrights violated. Some ha-venfallen out of school,others losing their parentsand others homeless withno food to eat. He there fo-recondemned whoso everis carrying out atrocitiesthat put children at risk bethey the Ambazonians orthe government.It is within this context thatthe French national ManuelFontaine declared that hisorganization is launchingan emergency humanita-rian plan rescue the chil-dren of these regions. Hehow everindicated that thisemergency plan highly counts on good will a ges-ture that is donors to

achieve the set goals.The Unicef Director, Officeof Emergency Pro-grammes is some bodywho masters Cameroonvery well, prior to his ap-pointment to head this pre-sent post, he was servingas Regional Director forthe West and Central Afri-can Region (WCAR).It should be noted that thisis not the only internationalresponse to the crisis.Since 2017 the UN HighCommissioner for HumanRights, Zeid Ra’ad Al Hus-sein, called on the govern-ment of Cameroon toconduct impartial investi-gations into violence in theAnglophone regions. On 17November 2017 six UNSpecial Rapporteurs is-sued a joint state mentur-ging the government toengage in meaningful dia-logue and halt violence inNorthwest and SouthwestCameroon and on 20 Junethe European Union calledupon the government toallow UN bodies’ access tothe South West and NorthWest Cameroon.

By Amos Muang Nsah

2 DERNIÈRE HEURE/HOT NEWS

Quotidien Emergence N°1327 du Jeudi 18 Octobre 2018

The organization has just made an assessment of the situation on the ground.

United Nations Children’s Fund (UNICEF)announces a humanitarian emergencyplan for the Anglophone regions

Manuel Fontaine.

La cérémonie, très cou-rue, a eu lieu dans uneatmosphère sereine.Des dons constituéspour la plupart de ta-

bles-bancs et autres matérielsont été remis aux écoles et auxapprenants. Ce geste vise àaméliorer les conditions detransmission des connaissancesaux enfants. Deux cérémoniesconcernant les deux écoles pu-bliques ont ainsi eu lieu, et lesresponsables de ces établisse-

ments scolaires ont affiché leurreconnaissance. Pour Mbounwé Joséphine, direc-trice de l’école publique bilinguede Baladji II, ces dons vont amé-liorer les conditions d’apprentis-sage des enfants. Même son decloche de la part de la directricede l’école publique de Mbideng,Shey Hortense. Elle a en outreespéré que ces dons puissentgalvaniser les jeunes appre-nants dans leur labeur scolaire.Elle a en outre appelé le Bir à ré-

péter son geste dans l’avenir,surtout, l’étendre à d’autres for-mations scolaires. Des doléances qui ont rencontrél’oreille attentive du chef de Ba-taillon Ndongui Esso, représen-tant le commandant du 5è BIRqui a promis que ce corps del’armée fera plus d’efforts pourassurer l’éducation des enfants. Dès lors, 150 tables-bancs ontété réparties entre les 2 établis-sements.

Louis Baassid

CommuniquéLe Directeur de publication du quotidienbilingue Emergence, informe ses lecteursque le sieur Zéphirin Koloko, ne fait pluspartie de l’équipe rédactionnelle duditjournal. Ce faisant, il ne peut plus se pré-valoir de ce statut auprès de quiconque. Par conséquent, la rédaction se désen-gage de tout acte qu’il pourrait poser enson nom.

Ngaoundéré

Le 5è BIR a offert des tables-bancs et du matériel di-dactique aux écoles publiques de Mbideng et Baladji II.

Le Bir fait des dons de matérieldidactique aux écoles

DAILY/AU JOUR LE JOUR 3


With risingf o o dp r i c e sand som a n y

mouths to feed, Came-roon is grappling with aserious crisis. The Inter-national Monetary Fund(IMF) reports that pricesof main food items haveskyrocketed overtheyears, some by up to20% from last year’sprices. The price of sor-ghum, for example, roseby 4%, maize by 5% andrice by a whopping 22%,according to the Food andAgriculture Organization. For Cameroonians, the re-cent spike has not comeas a surprise because ofthe ongoing crisis in theAnglophone regions , re-fugee crisis in the Eastand Boko Haram in theFar North regions. Wehighlight here that maize,beans and most foods-tuffs are produced in thegrass field , the NorthWest region inclusive.Farming activities hadbeen disturbed and sup-plies limited therefore set-ting in scarcity whichindirectly leads to price

hikes.Out of Cameroon’s morethan 23 million inhabi-tants, a vast majority ofthe peoplelive below the

poverty line, according tothe World Food Pro-gramme. The countryranks 150 out of 186countries on the 2013

UNDP’s Human Develop-ment Index, which mea-sures countries based onincome, life expectancyand education. There are

fears that the sharp in-crease in food prices willworsen Cameroon’s po-verty situation.By Amos Muang Nsah

Some food items

World Food Day 2018: Celebration in Cameroon,comes at a time prices of food items are skyrocketing

Présidentielle

La présence de certains pontes du parti au pouvoir au sein de la collégialité du conseil constitu-tionnel a été l’un des alibis du Mrc pour réclamer la récusation de 6 des 11 membres du conseil.

Le nom d’Emmanuel Bonde disparaît du site du Rdpc

Sur le site duRdpc, le nomd’EmmanuelBonde, mem-bre du conseil

constitutionnel, figuraitjusqu’à un passé récentaussi bien sur la liste desmembres du bureau poli-tique que sur celle desmembres du comité cen-tral. Ce, en violation fla-grante de la loi 2004instituant les membres duconseil constitutionnel etles incompatibilités. Le

nom d’Emmanuel Bondefigurait bien en deuxièmeposition juste après celuide Cavaye Yeguie Djibrilcomme membre du bu-reau politique du RDPCsuivi de celui de AyangLuc.Ainsi, après la dénoncia-tion publique du campKamto, le Rdpc s’est em-pressé d’effacer de ma-nière virtuelle son nom dusite. Mais, Emmanuel Bondén’est pas le seul membre

frappé par la violation dela loi. On peut citer iciJean-Baptiste Baskoudaet Ahmadou Tidjani quisont aussi membres ducomité central, nommésdepuis 2011. L’article 5 dela loi de 2004 cité ci-des-sus mentionne bien qu’ilest interdit aux membresdu conseil « d’occuper ausein d’un parti ou d’uneformation politique, d’uneassociation partisane ousyndicale, tout poste deresponsabilité ou de di-

rection et, de façon plusgénérale, de faire apparaî-tre de quelque manièreque ce soit leur apparte-nance politique ou syndi-cale ». Tout comme il leur estégalement interdit de «plaider ou de participer àun arbitrage ». Joseph Bi-poun Woum est le prési-dent de la chambre deconciliation et d’arbitragedu Comité national olym-pique et sportif du Came-roun (CNOSC). Il est aussi

membre du RDPC. La même loi interdit aussiaux membres du conseil,« l’exercice de tout autreemploi public, civil ou mili-taire ». Jean FoumaneAkame, qui avait d’ailleurssigné une motion de sou-tien appelant à la candida-ture de Paul Biya, est iciconcerné, lui qui est pré-sident du conseil d’admi-nistration de l’universitéde Yaoundé I.

Kami Jefferson

4 ADVERT/MESSAGE


POLITICS/POLITIQUE 5


Réponse du ber-ger à la bergère,peut-on dire. Lemouvement pourla renaissance

du Cameroun (Mrc) a en effeteu droit à des réactions quiont finalement quitté lechamp du droit pour investirle terrain politique.Parlant du droit, le premiermoyen de défense soulevé eneffet par le parti de MauriceKamto portait sur l’article286 du Code électoral relatifau financement de la cam-pagne présidentielle refusé-par le Mrc. Et pour cause, ceparti estime qu’il est arrivétrop tard, soit à trois jours duscrutin. Un délai insuffisantpour une utilisation ration-nelle et efficace.Concernant la violation del’article 91 qui est relatif auxaffiches de campagne, le Mrcestime qu’il y a eu un usagedisproportionné et que lesCommunes n’ont pas jouéleur rôle.Le parti de l’opposition metégalement au-devant de lascène « les mesures restric-tives » d’aller et venir des po-pulations le jour du scrutin auregard de l’arrêté du minis-tère de l’administration terri-toriale (Minat) qui limitait lacirculation dans certainszones, notamment à partir de18 heures en prélude auscrutin du 07 Octobre 2018.Le Mrc reproche en outre laviolation de l’article 97 duCode électoral sur l’affichagede la liste des bureaux devote dans les bureaux com-munaux d’Elecam (article98). Dans la foulée, le Mrc s’estprévalu de la violation de l’ar-ticle 100 (2)en constatant laréduction drastique de sesbulletins de vote dans cer-tains bureaux de vote avecpour conséquence un préju-dice pour le candidat Kamto.La coalition d’AkereMuna auMrc et le retrait de sa candi-dature ont de même été dé-battus. Ici, le Mrc rappellequ’on aurait pu, comme dansles années antérieures(comme ce fut le cas pourJean Jacques Ekindi ouAntar Gasagay), confirmerles retraits de candidatureset des bulletins de vote.L’article 104 du Code électo-ral sur le vote unique del’électeur a été un élément dela requête. Le cas de l’écoleMaternelle du secteur mili-taire II à Buea ayant été lethéâtre de plusieurs votes

des militaires dans uncontexte sécuritaire particu-lier.Et enfin, l’article 54 du CodeElectoral a été violé car lesreprésentants du Mrcont étéexpulsés des bureaux de votedans certaines régions no-tamment dans le Nord, l’Ada-maoua, etc.

Arguments politiquesTous ces griefs contenusdans le document de six pa-gesà l’origine de la demanded’annulation partielle duscrutin présidentiel du partide l’opposition sont complé-tés par des arguments poli-tiques. Prenant la parole endernière position pour conso-lider les premiers coups deboutoir, Maurice Kamto a in-diqué à l’endroit du Conseilque les messages haineux àcaractère tribal ont envahi lascène publique. Bien avant,l’équipe du Mrc avait déjàrappelé au président Clé-ment Atangana et les 10 au-tres membres qu’ils devrontdéfendre l’image d’une juri-diction qui doit inscrire sonnom dans « l’histoire ».Comme l’a dit Me Claude As-sira, les faits sont sincères etil existe un faisceau d’élé-ments qui l’y contraignent,encore queles pièces pré-sentées la veille par Me Ndo-kisont venues mettre del’huile sur le feu. Uneflammeravivée par Me Nkongo FelixAgbor qui a évoqué la situa-tion particulière du Nord-Ouest et du Sud-Ouest etsoutenue par Me Ekouemanequi ne s’est pas empêché derappeler que le Burundi et leRwanda ont connu bien pire.

Les ripostes d’Elecam…Comme il fallait s’y attendre,le directeur général adjointd’ElectionsCameroon (Ele-cam) a noté en quatre pointsque la demande en annula-tion partielle n’est pas possi-ble : la circonscriptionélectorale pour la Présiden-tielle est nationale, que le re-trait de candidature n’est pasprévu par la loi. Et conformé-ment à l’article 188 du Codeélectoral, le candidat Akere-Muna ne pouvait plus se reti-rer. Il aurait dû le faire àl’étape du cautionnementremboursable prévu à l’arti-cle 147 du Code électoral. Ilest allé plus loin en notantque les chiffres concernantles régions du Nord-Ouest etle Sud-Ouest ont été évaluésen valeur absolue de 5% avec

malheureusement à la clé,des responsables d’Elecamqui ont perdu la vie.Le conseil de l’organe encharge des élections, MeAtanganaAmougou Paul, aconstaté à son grand regretque tous les candidats ontreçu les 15 millions le mêmejour et que, refusant ce finan-cement, l’on devrait se pen-cher sur le plafond desfinancements de campagne.Pour lui, il n’y a pas eu de vio-lation des dispositions del’article 95 sur l’affiche desimages des candidatspuisque la loi reste imprécisesur certains points. Il a dansle même temps rappelé aucandidat Kamto qu’il a clô-turé sa campagne par ungiga meeting à Douala avantde prendre la route deYaoundé pour exprimer sonvote. La mesure du Minat au-rait pu le frapper selon lestermes de la requête dépo-sée au Conseil Constitution-nel.De même, il ne comprend pasl’épuisement des bulletins devote évoqué par le Mrc dèslors que les quantités sontidentiques pour tous les can-didats.Concernant l’école mater-nelle du secteur militaire 2 àBuea, on attend toujours lespreuves matérielles toutcomme c’est le cas pour ledossier relatif aux huissiersdont la vocation n’est en réa-lité que de gonfler le dossier.Il ajoute en outre qu’il estbien difficile de prouver queles représentants du Mrc ontété chassés des bureaux devote dans les régions incrimi-

nées, à moins de reconnaitreleur incapacité à mobiliserles moyens dont le parti d’op-position se prévaut.A son grand regret, alors que« les uns préparent les élec-tions, les autres préparent lecontentieux post-électoral»incriminant par ailleurs la vic-toire revendiquée à tort parKamto Maurice.

Du Minat…Essomba Pierrea ouvert, Se-crétaire général du Minat aégalement pris la parole.Pour lui, il est curieux que leMrc se serve du prétoirecomme une tribune politique,que sa stratégie en réalité vi-sait simplement à « biaiser »la procédure en l’habillantd’artifices « malicieux ». Ilsont les résultats de la Com-mission nationale de recen-sement général des votes aumême titre que l’administra-tion.Jean Claude Tcheuwa, lechef de la cellule juridiquedu Minat soutient alors quele rapport du Conseiller étaitéquilibré et que la longueurde la plaidoirie ne changerien à la vérité. Pour lui, leMinat a pris un acte adminis-tratif « traditionnel » légalpour la circonstance. Il inviteles membres du Conseil à nepas s’écarter des faits. Justement, pour les intérêtsdu Minat, Me AshetNagnigniconstate que si l’indisponibi-lité de l’argent avait été leproblème, on aurait compris.Sur la restriction des liber-tés de circulation du Minaten période électorale, il noteque l’arrêté n’était pas appli-

cable en zone rurale et péri-urbaine. Ce qui a facilité ledéploiement des responsa-bles politiques tels qu’ils lereconnaissent eux-mêmes.Et qu’en ce qui concerne laCommission nationale de re-censement général desvotes, le Mrc a reçu le mêmedocument qui a été signépar le Pr AlainFogueTe-domdu Mrc. Et que, sou-ligne-t-il, la commissionnationale compile les don-nées de toutes les autres quilui sont subordonnées.C’estàce titre que Me MandengAlexandre du même cabinet,parlant pour le compte desmandataires du ministère del’administration territoriale,précise « qu’on ne vient pasdevant le juge sans rien enmain ».

Enfin le RdpcDans la même lancée, Gré-goire Owona, représentantdu candidat Biya, a fustigé lecomportement de MauriceKamto qui a consisté à op-poser Buluet bamiléké. Pourlui, on a quitté le droit pouratterrir dans « le politique ».Or, seuls les procès-verbauxqu’il a présentés, font foi.Pour lui, le Mrc s’est toutsimplement inscrit dans la «ruse » en appelant en outrela rue à se révolter et queMaurice Kamto tente defaire croire que les régionsdu Nord-Ouest et du Sud-Ouest ne tiennent pas àcœur au chef de l’Etat.A titre de rappel, au momentoù allions sous presse, l’au-dience suivait son cours.

Hervé Ndombong

Les membres du Conseil constitutionnel

Conseil constitutionnel/ Contentieux post-électoral

Les neufs moyens de défense soulevés par le parti de Maurice Kamto ont provoqué une levée de boucliersaussi bien au sein du parti au pouvoir que de l’organe en charge des élections au deuxième jour d’audience.

Mrc, Rdpc, Elecam et Minat : la guerre

6 L’ECO/ECONOMY


Selon la directiongénérale desdouanes du mi-nistère des Fi-nances, qui

révèle cette informationdans sa newsletter du 11octobre 2018, cette équipesera opérationnelle danscette partie du paysjusqu’au 7 novembre 2018,et entre dans le cadre durenforcement des mesuresde lutte contre le com-merce illicite et la contre-bande des véhicules entrele Cameroun, le Gabon et laGuinée équatoriale.En effet, depuis quelquesannées, en plus des pro-duits cosmétiques et desboissons, il s’est développéun important commerce devéhicules (parfois volés)entre les trois pays del’Afrique centrale susmen-tionnés, avec pour plaquetournante la ville camerou-naise de Kyé-Ossi où lesvoitures sont généralementlivrées aux acheteurs venusde la Guinée équatoriale etdu Gabon.

Oscar Onana

Contrebande des véhicules

Depuis le 15 octobre 2018, une équipe spéciale de contrôle à la détention et à la circulation des vé-hicules et autres matériels roulants est à pied d’œuvre dans les villes de Kyé-Ossi et d’Ambam,deux localités de la région du Sud du Cameroun, frontalières au Gabon et à la Guinée équatoriale.

Le Cameroun intensifie la lutte aux frontièresavec le Gabon et la Guinée équatoriale

Un véhicule

Recettes fiscales

Ces chiffres sont attendus au 4ème trimestre 2018.

La capitale économique du Camerounproduira à elle seule plus de 70%

La directiongénérale desdouanes duministère ca-m e ro u n a i s

des Finances projettede collecter un volumede recettes douanièresde 261,5 milliards defrancs Cfa au cours du4ème trimestre de l’an-née 2018 courante, ap-prend-on officiellement.Sur cette enveloppe, lessecteurs des douanesdu Littoral I et II, quicouvrent le territoire de

la capitale économiquedu Cameroun, ambition-nent de mobiliser unpeu plus de 238 mil-liards de francs Cfa, soitplus de 70% de l’enve-loppe globale.Dans le détail, 85 mil-liards de francs Cfa se-ront collectés au moisd’octobre 2018, contre87,5 milliards de francsCfa en novembre et 89milliards de francs Cfaau mois de décembre2018.

O.O

L’ECO/ECONOMY 7


«Le long deso p é r a t i o n sd’essai, du 18au 25 octobre2018, les

clients de Sangmélima,Meyomessala, Zoétélé,Meyomessi, Mvangan,Metet, Endom pourrontconnaître des perturba-tions se traduisant pardes interruptions plus oumoins brèves et répétéesdans les deux villes etleurs environs », prévientEneo. Cette deuxième séried’essais fait suite à unepremière réalisée en avril2018.L’objectif de ces es-sais, explique le conces-sionnaire du secteur del'électricité, est qu’aprèssignature, sous la hou-lette du gouvernement,des différents accordsd’exploitation entre Eneoet Hydro Mekin, les locali-tés sus-citées soientconnectées à deuxsources de transportd’énergie. A savoir : le ré-seau interconnecté sud etla ligne Mekin-Njom-Ye-kombo. Ces connexions

amélioreront la disponibi-lité de l’énergie et lacontinuité du servicedans ces localités.

Construit par la China Na-tional Electric Enginee-ring Co (CNEEC), lebarrage de Mékin est fi-

nancé à hauteur d’envi-ron 25 milliards FCFA parla Chine. L’aménagementhydroélectrique com-

prend également laconstruction d’une lignede transport sur 33 km.

Oscar Onana

Barrage de Mekin

EneoCameroon, filiale du britannique Actis, informe que ses équipes techniques et cellesde la société Hydro Mekin procéderont, du 18 au 25 octobre 2018, à de nouveaux testsd’injection des capacités produites dans la centrale hydroélectrique de Mekin (15 MW)dans le réseau qui alimente les localités environnantes de Meyomessala et Sangmélima.

Nouveaux essais d’injection de l’énergie de la centrale

Des installations

Comptes nationaux

Le deuxième trimestre de l’année 2018 est marqué par une croissance de 3,9% par rapport à la même période en 2017.

Une activité économique en hausse

Aen croire lerapport del’Institut Natio-nal de la Sta-t istique(Ins)

sur les comptes nationauxtrimestriels, toutes lesbranches d’activité dusecteur primaire du côtéde l’offre se sont biencomportées. À la seule ex-ception de l’agriculture in-dustrielle et d’exportation.Certaines branches d’acti-vité ont en effet porté lacroissance dans ce sec-teur, à l’instar des activitésde construction (BTP) etdes autres industries ma-nufacturières. Soit la

transformation du bois, lafabrication de boissons, leraffinage du pétrole brut etla production de caout-chouc. Le repli des activi-tés dont «d’extraction depétrole brut» et «agroali-mentaires» ont cependantfreiné la croissance dansce secteur. Quoique lesbranches d’activité dusecteur tertiaire enregis-trent des contributions po-sitives à la croissance; cesecteur a été impulsé parles activités de commerceet réparation, les servicesprofessionnels aux entre-prises et le transport.La croissance écono-

mique du côté de la de-mande est, selon le rap-port, essentiellementsoutenue par la consom-mation finale et l’investis-sement privé. Elle qui estralentie par un repli en vo-lume des exportations de10,8% et une hausse de8,3% en volume des impor-tations. Ce qui vaut unefois encore une balancecommerciale en détériora-tion.Le secteur primaireconnait en effet un regaind’activité. Par rapport audeuxième trimestre de2017, ledit secteur a crude 4,6% cette année. Ceci

grâce au sous-secteur dela sylviculture et l’exploita-tion forestière qui contri-buent de 0,5 point à lacroissance du PIB. Il fautégalement noter que l’évo-lution du secteur primaireest soutenue par labranche de l’agriculture vi-vrière (0,3point à la crois-sance du PIB). Lui qui abénéficié de plusieurs dis-tributions dont celle dessemences améliorées auxproducteurs, parmi les-quelles le riz et le maïs. Sa-chant que les activitésd’élevage, de chasse et depêche contribuent de 0,1point à la croissance du

PIB. Les activités de l’agri-culture industrielle et d’ex-portation quant à ellesenregistrent une contribu-tion négative de 0,2point.La baisse d’activité dansles filières banane d’ex-portation, café, coton etcacao en sont la cause,alors que la crise sécuri-taire dans les zones deforte production de cer-taines de ces spéculationsexpliquerait le mauvaiscomportement de ce sous-secteur. En somme, le sec-teur primaire contribue de0,7point à la croissance duPIB.

Michèle Ebongue

8 SOCIÉTÉ /SOCIETY


Le fait que Mau-rice Kamto, can-didat du Mrc à laprésidentielle,ait revendiqué la

victoire n’a pas encore finide faire des vagues qui ontatteint les contrées loin-taines du Cameroun. C’estce qui a poussé le lamidode Ngaoundéré à sortir desa réserve, pour appeler àla paix et au vivre-ensem-ble, dans un contexte oùles messages haineux ontdésormais pignon sur ruenotamment sur les ré-seaux sociaux. L’autoritétraditionnelle en a ainsiprofité pour appeler lesdifférentes communautésvivant dans la ville deNgaoundéré de cultiver latolérance, de lutter contrele repli indentitaire, desfléaux dangereux pourl’équilibre social au Came-roun. Un message qui n’apas laissé indifférents lesparticipants à cette Fada.

‘’Sa majesté a demandé àla population de l’Ada-maoua en général et cellede Ngaoundéré en parti-culier d’être calme, se-reine, et d’attendre lesrésultats de l’élection pré-sidentielle dans la tranquil-lité et dans la paix’’, adéclaré un participant.Souvent visée par les cri-tiques via les aspirationsde Maurice Kamto, la com-munauté bamiléké a forte-ment apprécié le messagede paix du lamido Moha-madou Hayatou Issa. La-dite communauté asouhaité que bien qu’à l’is-sue de la présidentielle, onait noté des déclarations àl’emporte-pièce et de lé-gers soubresauts, il est im-portant de se pencher surles problèmes qui nous di-visent afin d’y apporterdes solutions. D’autres communautésont également réagi àcette initiative, notamment

la communauté béti, pourappeler à la pérennisation

de la paix ; accepter les ré-sultats à venir de la prési-

dentielle, par la retenue. K.J.

Adamaoua

Le chef traditionnel a profité d’une cérémonie pour faire la promotion du vivre-ensemble au Cameroun.

Le lamido de Ngaoundéré fait campagne pour la paix

Le lamido de Ngaoundéré fait campagne pour la paix

Mortalité infantile

45% des décès des enfants de moins de 5 ans sont causés par ce fléau.La faim cachée est l’une des causes

Al’occasion duforum sur la nu-trition, le minis-tère de la santéa tiré la son-

nette d’alarme. Surfant surla vague de la journée del’alimentation, il était aussiquestion de trouver des me-sures idoines pour combat-tre la faim cachée. Lestravaux se tenaient sous lethème : «La fortification ali-mentaire: enjeux et défispour réduire la faim cachéed’ici 2035 au Cameroun»,en présence des spécia-listes de la nutrition et despédiatres. Mais que signifie la faim ca-chée ? C’est une notion plu-tôt inconnue du public. Onnote cependant qu’elle estsource de ravages au seindes enfants. Est prise encompte ici la qualité de l’ali-mentation car même si lesenfants sont nourris, il sepose la question de la qua-lité des nutriments qu’ils

consomment pour leurcroissance. Le Camerounn’est pas le seul pays à faireface au phénomène de faimcachée. On estime que plusde deux milliards de per-sonnes dans le monde sontconcernées, et qu’elle a uncoût humain et économiquecertain. Au Cameroun, plus de 68%des enfants de 0 à 5 anssouffrent d’anémie ferri-prive et 39% des enfants dela même tranche d’âgesouffrent de carence en vi-tamine A. Du coup, on sepose la question de savoir sila fortification alimentairepourrait être une solutionde combat. Pour le ministrede la santé, cette luttepasse par la consommationde la farine, des huiles vé-gétales de cuisson, leslaits…«L’enfant de 0 à 6 mois n’estpas concernée car il estcensé être nourri au seindonc avoir tous les nutri-

ments par sa maman. C’estl’alimentation de cette der-nière qui doit être de qualitépour couvrir les besoins dupetit», précise-t-il.L’Etat joue sa partition danscette lutte, à travers les

campagnes à domicile pourl’administration des vita-mines pour élaguer les ca-rences. Seulement, lecombat doit être collectif,chacun doit jouer sa parti-tion. «La douane par exem-

ple doit s’assurer que lespopulations ne reçoiventpas des produits deconsommation de la contre-bande, etc.», soutientAndré Mama Fouda.

K.J.

Mortalité infantile: La faim cachée est l’une des causes

SOCIÉTÉ /SOCIETY 9


Contentieux postélectoral

Dans la ville de Yaoundé, que ce soit dans les chaumières, les buvettes, les en-treprises…, chacun a les yeux rivés sur son petit écran.

Il préoccupe la majeure partie des camerounais

Brice Ebonguè estinscrit cetteannée en pre-mière année ensciences écono-

miques et de gestion à l’uni-versité de Yaoundé II. Hiermatin, il a failli ne pas se ren-dre en Fac. Et pour cause, ilétait déterminé à suivre lefeuilleton du contentieux postélectoral, qui a débuté mardidernier et qui s’est poursuivihier matin à partir de9h30mn. A l’exemple de Brice, beau-coup de camerounais ont lesyeux fixés sur le petit écran,si ce n’est les oreilles tenduesvers un poste radio. Même lematch Cameroun/Malawicomptant pour les élimina-toires de la Can 2019 qui s’estjoué mardi, n’a pas tant inté-ressé les camerounais. Car,c’est chacun qui a hâte de sa-voir le verdict du contentieuxpost électoral. Sans oublierque le déroulement mêmedes débats semble très capti-vant, avec le passage des dif-férents avocats desrequérants, ainsi que la réac-tion de temps à autre du pré-sident du ConseilConstitutionnel. Tant il estvrai que c’est une grande pre-mière pour la nation came-rounaise tout entière, d’oùl’émoi de plus d’un. « Le

contentieux post électoral esten train de réveiller en nousune passion parfois long-temps refoulée : celle de lachose juridique », déclareAmidou Nsangou.Va lui emboiter le pas Ber-nard Bangda, pour qui leConseil Constitutionnel as-sure bien la gestion des au-diences. « On est dans un

pays qui se bat pour la démo-cratie. La parole est donnée àtous », argue-t-il.Rappelons que c’est mardi 16octobre dernier que s’est ou-vert à Yaoundé l’audience re-lative au contentieux postélectoral, sous la coordina-tion du président du Conseilconstitutionnel.En effet, dix-huit recours ont

été introduits par certainscandidats à l'élection prési-dentielle du dimanche 7 octo-bre. Et ce, en raison desirrégularités dont ils soutien-nent que le scrutin a étéémaillé. Ces candidats de-mandent l'annulation totaleou partielle du scrutin. Pour lajournée de mardi 16 octobre2018, 16 requêtes ont été re-

jetées. La 17ème du Mrcayant provoqué une suspen-sion d’audience pour hiermatin.Nous avons approchéquelques camerounais quinous livrent leurs avis sur ledéroulement du contentieuxpost électoral.

Rosette Ombessack

À l’audience

Réactions... Réactions... Réactions... Réactions... Réactions...Babis Yelem

«J’adresse un bravo au Professeur Maurice Kamto »

J’apprécie à sajuste valeur lecontentieux post

électoral qui se dérouledepuis mardi dernier.Pour moi, c’est la dé-monstration d’uneavancée de la démo-cratie dans notrepays. Et c’est éga-lement une tenta-

tive de redresser notrepays qui tend à s’écrouler.

J’adresse un bravo au Professeur MauriceKamto qui pour moi a éveillé beaucoup laconscience des camerounais.

Sonwa Taylor

« C’est l’impact sur la culture de participationpolitique des camerounais qui importe »

Ce que nous vivonsdepuis mardi der-nier au Conseil

Constitutionnel est ledébut d’une finale de «champions league » dudroit en matière decontentieux électoraldans notre pays. Cespectacle que nousoffrent les acteursdu scrutin dernierconnaitra son apo-

théose le jour de la procla-mation des résultats dudit scrutin.

Plus que ce contentieux électoral en lui-même,ce qui est en mon sens plus intéressant, c’estson impact sur la culture de participation poli-tique des camerounais.

Ibrahim Djingui

« C’est une véritable avancéedémocratique dans notre pays»

C’est une véritableavancée démocra-tique dans notre

pays. Le contentieux estpublic donc susceptiblede donner les garantiesd’une transparence.Devant la cour, on faitvaloir des preuves quidoivent revêtir uneforme. Après le jugeva trancher en der-nier ressort sur la

base des pièces qu’il trou-vera conforme à des pièces à convic-

tion. Nous devons faire confiance à cette cour,même si nous trouvons que les règles qui l’or-ganisent ne sont pas bonnes.

Propos recueillis par R. O.

10 SOCIÉTÉ /SOCIETY


The teachers’ let-ter to MinisterPauline Nalova-Lyonga des-cribes the

financial crises that schooladministrators are facingat this moment as “se-rious”. SNAES argued thatthe administrative and pe-dagogic functioning ofschools is being affectedand if nothing is done thesmooth functioning of theacademic year 2018-2019will be greatly affected.The only reason advancedby the teachers’ tradeunion for this financialhard ship is due to the factthat the school administra-tors are unable to accessthe funds collected asschool fees by the part-ners of the Ministry of Se-condary Education, thatis:Campost, Express Union,MTN and Orange Came-roun.

SNAES in the letter said in-formation it gathered fromthe regions point to thefact that activities in se-condary schools are in astandstill even with the de-licate ones narrating that-lack of chalk, no insurancefor students, lack of medi-cine in first aid, impossibi-lities to manageworkshops in technicalschoolsjust to name a fewhave emerged.The teacherslamented-thatthey no longer knowwhat to do as nobodyiscla-rifyinganything. Theyurgedthe Minister of SecondaryEducation to treatthis as amatter of urgency to makethe schoolyear go on hitchfree. It shouldberecalledthatNa-lovaLyongatook the deci-sionmonths back followingthe signing of a conventionin Yaoundebetweenher Mi-nistry and somefinancial

and mobile telecommuni-cations institutions on thepayment of tuition and

examinationfees and themeasurewastaken tocheck againstembezzle-

ment and misuse ofschoolfunds.By Amos Muang Nsah

School administrators complain of the inability torun their institutions due to lack of finances broughtin by the electronic payment of school fees

Pauline Nalova Lyonga

Their worries are contained in a letter addressed by the National Autonomous Trade Unionof Secondary and High School Teachers (SNAES) to the Minister of Secondary Education.

SPORT 11


Indomitable Lionesses continue training at theCAF Excellence Centre Mbankomo ahead of the2018 African Women’s Cup of Nations in Ghana

Indomitable Lionesseshead coach, JosephBrian Ndoko, has invi-ted 26 local and foreignbase players to the

teams 5th camping ahead ofthis year’s AFCON in Ghana.The 26 lionesses to Camp in-clude former Delta Queensstar, Tantoh Melvis Ngifor stillplaying her football in Nigeriawith League side, NasarawaAmazone FC.This comes days after theteam was white washed 6 nilby France in an Internationalfriendly.The 16 day training camp thatstarted on Monday in Mban-komo involves home base up-coming stars,MbappeEtoundi and Alexandre Engo-loTakounda plus abroadbased Sunsdvalls star,Is isSonkeng and German basedstar Marlyse Aghokeng whois still to write her script inthe Den. Stars Gaelle Enga-namouit,Gabrielle Aboudihave been left out along sideTurkish based striker,AdaJacquette.Following recent media re-

ports, the Confederation ofAfrican Football (CAF) autho-ritatively confirmed thatthere has been no decisionregarding the hosting rights

of the Total Women’s Africa-Cup of Nations Ghana 2018scheduled for 17 Novemberto 1 December.The subject was discussed

at a meeting grouping the or-ganizing Committee for Wo-men's Football to beheld inCairo, Egypt, on Wednesday,12 September 2018. So the

Lionesses are sure that theywill participate in this tourna-ment in Ghana as confirmedby CAF.

By Amos Muang Nsah

File photo of Lionesses

Former Indomitable Lion,Guy Feutchine is one of few Africanserving as a head coach of a professional Club in Europe

Former UnionSportive ofDouala and In-domitable Lionsmidfielder, Guy

Armand Feuctchine has re-cently been appointed ma-nager of second DivisionGreek side,P.A.S.AIrodo-tos, a very strange one fora black footballer fromAfrica but a serious xamplefor others to emulate.Born in Douala, Littoral Re-gion of Cameroon, Guy Ar-mand won 20 caps forCameroon and scored 2goals but had a more suc-cessful club career withspells in over 10 clubs in 6countries around the worldwhich lasted until the 1stof July when he ended aplaying career that beganat Union Sportive Douala atGreek side GS kalhithea.In all, the 41 year old really

had a good time as a playerin Greece as he playedover 100 super league-games for 4 different clubsand a handful of secondtier club games before reti-ringin 2013.His new Chal-lenge in the Greek regionof Nea Alikarnassos is ahuge one not made easierby the fact that it is his firstmajor job. His new clubwon the GammaEthniki(Greece 3rd Divi-sion Title) in the 2017/2018season to return to the se-cond tier of Greek footballand end a 36 years ab-sence.Guy Armand has just twoAfrican players in;BrahimaBruno Kone fromIvory-Coast and Ghanian DanielArjelesi in his Greek domi-nated P.A.S.A squad.

By A. M. N.Guy Armand Feutchine

En faisant la tour-née des établis-s e m e n t spublics deuxsemaines après

le lancement de la rentrée,le ministre de l'Education aconstaté la fermeture deceux-ci et demandé qu'uneliste des enseignants gré-vistes soit dressée.Dansles sept établissements pu-blics qu’il a visités, le minis-tre de l’Education nationaleAboubakar Assidick aconstaté l’absence d’en-seignants. Très peud’élèves inscrits, mais laprésence du personnel ad-ministratif.Constatant la non-reprisedes cours pour cause degrève, le ministre annonce

qu’une liste sera dresséepour pointer les absents : «J’en appelle d’abord à leursens des responsabilités,mais d’autre part, j’aidonné des instructions auxinspecteurs, aux déléguéset aux chefs d’établisse-ments, d’établir des listesde présence. Les ensei-gnants qui ne seront pas là,on les considère commedes grévistes et on trans-met la liste à qui de droit ».Cela ne nous fait pas peurlui répondent les syndicats,qui estiment que le gouver-nement devrait plutôt favo-riser le dialogue pour lesecrétaire général pour laville de Ndjamena du Syn-dicat des enseignants duTchad : « Nous sommes en

grève, parce qu’on nous acoupé injustement le sa-laire. Cela ne nous permetplus de vivre. Cela ne nouspermet même pas de met-tre de l’essence dans lesengins et d'aller au travail».Il y a deux semaines, legouvernement a demandéaux travailleurs du secteurpublic de reprendre le tra-vail en échange d’une pro-messe de rétablissementprogressif de leur salaireamputé. Mais ceux-ci,échaudés par plusieurspromesses non tenues, ontdécidé de poursuivre leurmouvement, enchaînantainsi cinq mois d’interrup-tion du secteur public.

Source Rfi Afrique

12 ETRANGER/FOREIGN NEWS

Avec 46,4% auxrégionales et36,2% aux mu-nicipales, lestaux de partici-

pations sont peu élevésmais similaires à ceux de201.Aux municipales, avec46% des voix, le RHDP(Rassemblement des hou-phouëtistes pour la démo-cratie et la paix, parti aupouvoir) remporte 92 com-munes, dont sept des treizeabidjanaises, parmi les-quelles Abobo, Yopougon,Koumassi ou Treichville. Lecandidat RHDP est aussivainqueur à Bouaké, SanPedro, Korhogo et officielle-ment Bassam où le mairesortant PDCI (Parti démo-cratique de Côte d’Ivoire),Georges Ezaley, contestesa défaite et déposera unrecours devant la Cour su-prême.L'ancien allié du parti prési-dentiel de son côté l'em-porte dans 50 communesavec 28% des voix. Le partid'Henri Konan Bedié ravit lacommune de Cocody à

Abidjan à son rival et l'em-porte aussi à Marcory ou auPlateau. Il conserve son fiefde Yamoussoukro notam-ment.Pour relativiser ces chif-fres, il faut toutefois garderà l'esprit que les deux partisn'ont pas présenté des can-didats partout. Le RHDPétait présent dans 180 com-munes, le PDCI seulementdans une centaine.Parmi les 389 candidats in-dépendants, 56 ont étéélus. Ils pèsent 28% dessuffrages. Quant au FPI(Front populaire ivoirien), ill'emporte dans deux com-munes.A noter que le vote a été an-nulé dans la commune dePort-Bouët à Abidjan, àcause de la destructiond'urnes et de procès-ver-baux. La Commission élec-torale indépendante a unmois pour y organiser unnouveau scrutin.Aux régionales, le RHDPl'emporte largement avec60% des voix et 18 des 31régions. Le PDCI en prend

six, avec 20% des suf-frages. Les candidats indé-pendants totalisent 10%des voix avec trois régions.Deux régions reviennent à

des candidats qui portaientles deux étiquettes RHDP etPDCI. Quant au FPI, il enobtient une.La région du Guémon n'a

pas été comptabiliséepuisque le scrutin devra serejouer dans l’un de ses dé-partements.

Source Rfi Afrique


Elections locales en Côte d'Ivoire

Après les élections municipales et régionales de samedi, les Ivoiriens connaissent le nomde leurs maires et de leurs conseillers régionaux. La CEI a achevé de proclamer les résultatscomplets mardi 16 octobre. Le RHDP est en tête des deux scrutins.

Large victoire du parti présidentiel

Le RHDP est en tête des deux scrutins

Grève dans l’éducation au Tchad

Au Tchad, le ministre de l'Education nationale menace les enseignants qui refusent de reprendre les cours alors que la rentréea officiellement eu lieu le 1er octobre. Les enseignants tchadiens comme la plupart des travailleurs du secteur public sont engrève depuis plusieurs mois pour revendiquer le remboursement de leurs salaires coupés dans le cadre des mesures d'austérité.

Le ministre fait la tournée des établissements

Documents

Présidentielle le Minat se déchirent devant le conseil ... · Kamto portait sur l’article 286 du Code électoral relatif au financement de la cam - pagne présidentielle refusé