Prévention des risques pour la santé - INMA › wp-content › uploads › 2017 › 12 › Certificat...2016/05/30 · prévention des risques chimiques est puni d’une amende

Risque CHIMIQUE

Risque phytosanitaire : prévention des

risques pour la santé

Crédits photo CCMSA

Version v1.2016

Programme

Présentation du service SST

Approche générale du risque chimique

Identifier les risques pour les humains et les principales voies de pénétration

Identifier le danger

Identifier les expositions aux dangers

Les risques pour la santé

Distinguer les grands types de mesures à prendre pour réduire les risques pour les opérateurs

Limiter le danger

Prévenir ou réduire les contaminations

Médecins du travail

Infirmiers en santé travail

Conseillers en prévention

Assistantes …

au service des entreprises et des salariés du monde agricole

Le service Santé Sécurité au Travail de la MSA

Prévenir toute altération de la santé humaine du fait du

travail

Diminuer les Accidents du Travail (AT)

Leur fréquence

Leur gravité

Diminuer les Maladies Professionnelles (MP)

Améliorer les Conditions de Travail

Le service Santé Sécurité au Travail de la MSA Les missions

Intervention « PRE-PAYE »

(prise en charge par le biais des cotisations MSA)

Rôle de CONSEIL et D’APPUI technique

et non de contrôle

Le service Santé Sécurité au Travail de la MSA Des moyens … Des missions

Le conseiller en prévention :

Conseils et preconisations, visites et diagnostics, étude de

poste, formations, dossier d’aide financiere incitative…

L’équipe pluridisciplinaire santé travail (Médecins,

Infirmiers) :

Visite d’entreprise, étude de poste, aménagement de poste,

reclassement, surveillance medicale, …

Diagnostics

Études de

postes

Mesures

d'ambiances

Visites

médicalesVisites

d'entreprises

Analyses

d'accidentsInformations

Formations

Conseils en

entreprises

Pour une prise en compte réelle des conditions de travail

D4

Le service Santé Sécurité au Travail de la MSA

Entreprise

S S T

Concepteurs

Ministère de

l ’AgricultureCentres de

formation

SalariéRéseau de

compétences

Le service Santé Sécurité au Travail de la MSALes interlocuteurs

Le service Santé Sécurité au Travail de la MSALa base documentaire

Exposition professionnelle aux produits chimiques :

rappel …

Voie respiratoire

PRODUITS CHIMIQUES

essence, engrais,

fuel,

produits solvants,

désinfectants,

biocides …

virus

bactéries

champignons

prions

poussières organiques

et inorganiques

PRODUITS

PHYTOSANITAIRES :

insecticides

fongicides

herbicides

…

produits

vétérinaires

ultra

violets

gaz d’échappement

Approche générale de prévention des risques chimiques

Agents chimiques:

Fibres / Amiante

…


Les produits chimiques naturels ou de synthèse représentent > 100 familles > 1000 matières actives > 10000 spécialités commerciales

Sources d’exposition

Professionnelle (agriculture, fabrication …)

Alimentaire (fruits, légumes, eau …)

Environnementale (agriculture, lutte antivectorielle …)

Domestique (jardins, fourmi, moustiques …)

Médicaments Pour l’homme : anti-poux, antimycoses …

Pour les animaux : antitiques, antipuces …

Traitement du bois (charpentes, fenêtres …)


1°) EVALUER

2°) SUPPRIMER ou SUBSTITUER

3°) REDUIRE L’EXPOSITION au niveau le plus bas possible

Toute démarche de prévention des risques chimiques doit

nécessairement s’accompagner des mesures suivantes

complémentaires :

information et formation des salariés,

application de mesures d’hygiène (individuelle et collective),

définition et diffusion des procédures d’urgences,

suivi médical des salariés exposés.

L’outil d’Evaluation des Risques Chimiques

SEIRICH (Système d’Evaluation et d’Information sur les

Risques Chimiques en milieu professionnel)

Un outil GRATUIT

Un outil pour TOUS (néophyte, initié, expert)

Formations et accompagnements MSA : à partir de 2017

Teaser Seirich .mov


pour vous aider à:

Répondre aux obligations légales

Sécuriser votre activité

Améliorer les conditions de travail

Préserver la santé des exploitants et des salariés


La démarche:

Vous s’inscrire dans cette démarche témoigne de votre

engagement à préserver votre santé et celle de vos salariés,

CONTACTER votre MSA (INSCRIVEZ VOUS dès 2017)

Identifier les risques pour les humains et

les principales voies de pénétration

1. Identifier le danger

2. Identifier l’exposition aux dangers

3. Les risques pour la santé

Inrs.fr

Le risque phytosanitaire : c’est quoi ?

-Supprimer le Danger

-Utiliser une solution

alternative

-Choisir un produit

moins dangereux

PREVENIR

-Conception

-Organisation des installations

-Matériel (de préparation,

d’application…)

-Organisation du chantier

-Équipements de protection

RISQUE EXPOSITIONDANGER X=

EVALUER

Activités de travail

contaminantes-Identifier et inventorier

les dangers

Effets du produit sur la

santé

-Analyse des Activités de

travail réelles

-Supprimer, Réduire les

expositions

Formation, Information, Instruction

Que contient un produit phytosanitaire ?

+ autres composants

Exemples:

Solvants: dissolution de la substance active. Hydrocarbures aromatiques (benzène), cétones,ethers, alcools,..

Tensioactifs: favorisent l’étalement de la goutte sur les feuilles (mouillant, surfactant, …)

Dispersants: évitent l’agglomération des particules

Emulgateurs: favorisent la formation de gouttelettes de solvants dans l'eau

- Pas d’action phytopharmaceutique

- Renforce l’efficacité du produit

-Réduit les éventuels effets

phytotoxiques

Substance(s) active(s)


Homologation

Étiquetage produit

phytosanitaire


Tous les produits phytosanitaires sont évalués sur :

Leur efficacité agronomique

Leur toxicité pour l’environnement

Leur toxicité pour l’Homme


Homologation: Les études nécessaires …

Concernent sur un grand nombre de domaines pour la toxicité

humaine :

Toxicité aiguë (suite à une ou peu d’expositions sur un temps court),

Test de sensibilisation et d’irritation cutanée

Toxicité chronique (suite à des expositions répétées sur une longue période),

Génotoxicité,

Cancérogénèse,

Toxicologie du développement,

Toxicologie de la reproduction

Neurotoxicité,

….

Cré

dits p

ho

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rs.f

r

Le règlement CLP utilise une nouvelle terminologie

Classification et étiquetage harmonisés pour certaines

substances dangereuses (Annexe VI et VII du CLP)

Beaucoup de substances ne possèdent pas de classification

harmonisée : auto-classification du fabricant

Le terme de substance est conservé, le reste change


Préparation Mélange

Catégoriede danger

Classe deDanger (nature)

Divisées en catégories de danger

(degré du danger)

X

X

A ne pas confondre avec le

mélange de deux spécialités

commerciales

Source : inrs



La « mention d’avertissement » est un mot indiquant le

degré relatif d’un danger

2 mentions d’avertissement :

DANGER : utilisé pour les catégories de danger les plus

sévères.

ATTENTION


Mention H : Hazardous

MENTION de DANGER

X=2Dangers

Physiques

X=3Dangers pour

la Santé

X=4Dangers pour

l’Environnement

H X YZNuméro spécifique du danger


Conseil de Prudence P: Precautionay Statement:

CONSEIL de PRUDENCE

X=1Conseils généraux

X=3Conseils pour l’intervention

X=4Conseils pour le

stockage

P X YZNuméro spécifique du conseil

X=2Conseils de prévention

X=5Conseils pour l’élimination

Informations supplémentaires « EU »:


C: Cancérigène

M : Mutagène, qui peut produire des défauts

génétiques héréditaires ou en augmenter la

fréquence.

R : Reprotoxique, qui peut produire ou augmenter

la fréquence d’effets nocifs non hériditaires dans la

progéniture ou porter atteinte aux fonctions ou

capacités reproductives.


C.M.R.


Les effets des CR (Cancérigènes et Reprotoxiques) sont actuellement considérés

comme des effets à seuils. Ils ne surviennent qu’au-delà d’un certain niveau

d’exposition. Les mutagènes sont considérés comme des effets sans seuil.


Les effets seuils

Effet toxique

Seuil de toxicité

Exposition

Effet cumulatifs


Conseils de prudence

Nom de la substance active,

et concentration

Numéros d’urgence

Numéro Phyt’attitude

Pictogramme de

danger

Mentions de danger

1. Identifier le danger : l’étiquette de sécurité

Mention d’avertissement

Cré

dits p

ho

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yn

ge

nta


La FICHE DE DONNEES DE SECURITE (FDS), exigée

par le règlement REACH, est le document que le

fournisseur d’une substance ou d’un mélange remet au

destinataire pour l’informer sur les dangers et les

propriétés du produit, ses risques pour la santé humaine

et l’environnement, les mesures de protection à prendre

et les conditions d’utilisation.

Complémentaire de l’étiquetage, la FDS constitue une

source d’information précieuse pour l’évaluation des

risques chimiques et les différents acteurs de la

prévention.


Obligatoire pour toute substance ou produit dangereux.

Obligatoirement délivrée par le fournisseur au moment de la première livraison et après chaque actualisation.

Gratuite, datée, actualisée (date de création ou de révision indiquée sur la FDS)

Transmise par l’employeur au médecin du travail.

La fiche de données de sécurité



Le fait de ne pas fournir au destinataire d’une substance ou d’un mélange une FDS ainsi que ses annexes, établies et mises à jour conformément aux exigences prévues à l’article 31 de REACH, est puni de

3 mois d’emprisonnement et 20 000 € d’amende en vertu

de l’article L.521-21 II 1° du Code de l’environnement.

Au titre du Code du travail, un manquement aux règles de

prévention des risques chimiques est puni d’une

amende de 3 500 euros (article L. 4741-1).


Identification du produit chimique

et de la personne physique ou

morale responsable de sa mise

sur le marché

1

Identification des dangers2

Description des premiers secours

à porter en cas d’urgence4

Mesures de lutte contre l’incendie5

Mesures à prendre en cas de dispersion

accidentelle6

Précautions de stockage,

d’emploi et de manipulation

7

Procédures de contrôle de

l’exposition des travailleurs et

caractéristiques des équipements

de protection individuelle

8


Informations sur les composants3

Propriétés physico-chimiques9

Stabilité du produit et réactivité10

Informations toxicologiques11

Informations écotoxicologiques12

Information sur les possibilités

d’élimination des déchets13

Informations relatives au transport14

Informations

réglementaires

15

Autres informations pouvant

contribuer à la sécurité ou à

la santé des utilisateurs

16



… Exemple de FDS …

Pour en savoir + :

Inrs, document ED954, « La fiche de données de

sécurité »



Renseignez- vous sur la toxicité des produits

AVANT d’acheter,

Attention: les publicités ne sont pas toutes égales en terme

de lisibilité directe…

Certaines:

- font juste un renvoi vers un site internet sans permettre

d’identifier directement la toxicité du produit

- Indiquent des classes de danger

- Indiquent les codes de mentions de danger seuls

- Indiquent les pictogrammes, les codes et mentions de

danger, conseils de prudence, en toutes lettres

D’autres sources d’information

Agritox

http://www.agritox.anses.fr/

Index ACTA

Site du ministère de l’ANSES

https://ephy.anses.fr/

Site de l’Institut National de Recherche et de

Sécurité http://inrs.fr

Quick FDS

http://www.quickfds.com







Cré

dits p

ho

to c

cm

sa

Cré

dits p

ho

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cm

sa

Exposition PRIMAIRE

Exposition SECONDAIREwww.observatoire-pesticides.gouv.fr

2. Identifier l’exposition au danger

Expositions primaires et secondaires

Ne pas fumer, ne pas boire,

ne pas manger pendant les

activités de traitement


Situations exposantes:

préparation de la bouillie et remplissage du matériel de traitement

traitement de la culture

nettoyage du matériel et équipement de pulvérisation

stockage des produits phytopharmaceutiques

transport des produits phytopharmaceutiques …

Facteurs d’exposition:

conditions climatiques (vent fort, température élevée, ensoleillement)

incidents techniques

contamination via des éléments souillés

hygiène

se ronger les ongles …


VTS_01_1.avi


Type de pulvérisateur

pulvérisateur à rampe

(avec cabine)

pulvérisateur

pneumatique

(sans cabine)

Atomiseur

(sans cabine)

Pulvérisateur dos

Type de pulvérisation Basse Haute Haute Basse - Haute

Intensité de la

contamination

(globale)

Faible à Modérée Importante Importante Très Importante

Partie du corps la

plus contaminée

(modèle POEM)*

65% mains

10% tronc et tête

25% jambes

10 % mains

65% tronc et tête

25% jambes

10 % mains

65% tronc et tête

25% jambes

25% mains

25% tronc et tête

50% jambes

(*) POEM (Predictive Operator Exposure Model): modèle européen utilisé pour l’évaluation des risques des

applicateurs dans le cadre de la procédure d’autorisation de mise sur le marché.

Remarque : la contamination cutanée est beaucoup plus importante que la contamination respiratoire (par

inhalation).

Sources :

Enquêtes SUMER

Publications DARES

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

CONSTRUCTION INDUSTRIE AGRICULTURE TERTIARE

2003

2010

Exposition à au moins un agent

chimique

Sa

larié

s e

xp

osé

s

SUMER


Sources :

Enquêtes SUMER 2010

ENSST - CCMSA

25,9%

74,1%

Avec exposition Phyto

Sans exposition Phyto

Salariés de l'agriculture exposés au

risque chimique au cours de

la dernière semaine d'activité

31,6 % des salariés

agricoles sont exposés

à au moins un agent

chimique en 201082,9%

17,1%

Avec exposition Phyto

Sans exposition Phyto

Salariés de l'agriculture exposés au

risque chimique au cours des

douze derniers mois d'activité






3. Les risques pour la santéC

réd

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ho

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rs

Les voies de pénétration dans le corps

Voie cutanée

Voie conjonctivale

Voie respiratoire

Voie digestive

Voie muqueuse


• par projection

• par contact avec mains souillées

• par inhalation de poussières,

aérosols et vapeurs

• par ingestion accidentelle

• par contact avec mains souillées

• par déglutition de particules inhalées

• par contact direct accidentel ou non

• par projections, éclaboussures...

Les circonstances


Les facteurs favorisant la pénétration cutanée

• temps de contact

• composition du produit

(huileux,solvants…)

• transpiration

• chaleur

• peau lésée : plaies, excoriations


Tous les organes

peuvent donc être

atteints

Quelque soit

la voie de pénétration,

les produits sont transportés

par le sang

Devenir des produits dans le corps humain



Cré

dits p

ho

to in

rs

Napo dans attention produits chimiques !

Ces toxiques sont transformés par le foie et les reins, puis :

soit éliminés par soit principalement

stockés dans :

sueur

selles

urines

système nerveux

(cerveau, moelle

épinière, nerfs)

foie

os

muscles

graisse

expiration

lait maternel


Effets à long terme

Dans un délai de

quelques semaines à

40 années

- Nausées

- Irritation de la peau

- Brûlure grave avec séquelles

- Perte de la vue

- Parfois décès

- Autres….

- Cancers

- Maladies neurologiques

- Troubles de la reproduction

- Altérations de fonctionnement d’un organe

(rein, foie …)

- Autres...

Dans un délai de

quelques heures à

quelques jours

Effets immédiats



Effets à court terme

Selon les produits en cause (matières actives et coformulants), les voies de pénétration et l'importance de l'exposition, de nombreux symptômes peuvent être observés :

Troubles cutanés (irritation, brûlures, allergies, …) Troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs, diarrhée,

…) Troubles ORL (irritation, rhinorrhée…) Troubles respiratoires (dyspnée, toux, allergies, fibrose aiguë,

…) Troubles neurologiques (céphalées, asthénie, paralysies,

convulsion, coma, …) Troubles hépatiques (cytolyse hépatique, insuffisance

hépatique…) Troubles rénaux (insuffisance rénale, …) Troubles cardiaques (troubles du rythme, …)


Phyt'attitude est un réseau de vigilance

de la MSA axé sur les produits

phytosanitaires.

Créé en 1991 et généralisé en 1997 à

toute la France métropolitaine.

Basé sur des signalements volontaires,

anonymes et gratuits.

Alimenté essentiellement par les

services SST de la MSA et des

signalements spontanés.

Permet une diffusion descendante (aux

intéressés) et montante (aux

industriels)

des résultats des expertises

toxicologiques.

Événement indésirable

Déclaration directe

Services SST de la MSA

Dossier anonymisé codifié

CCMSA

Expertise

Pouvoirs publics

ANSES-DPR

Communication

Information

signaleur

N° Vert

CCMSA MSA

Effets à court terme


Répartition des signalements (nombre de dossiers) par année

607 dossiers reçus

2 5

16

do

ss

iers

re

çu

s a

u t

ota

l

Résultats suivants

Phyt'attitude - Résultats préliminaires 2008-2010


Répartition selon les tâches effectuées (%)


Répartition selon les symptômes déclarés (%)

Hospitalisations : 6 % - Arrêts de travail (salariés) : 19 % - Durée moy. Arrêts : 18 j (médiane 13 j)



Répartition selon la catégorie de produits (%)

32,0 31,4

20,1

6,8 5,7

1,4 1,4 0,5 0,3 0,3 0,30,0

5,0

10,0

15,0

20,0

25,0

30,0

35,0



Répartition selon le secteur d'activité (%)

39,2

19,6

18,4

8,2

5,3

3,7

3,7

1,2

0,4

0,4

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0

Cultures spécialisées* (hors Viticulture)

Viticulture

Polyculture

Coopératives

Elevage

Entreprises de travaux agricoles dont paysagistes

Conventions locales

Travaux forestiers

Divers agricoles

Mutuelles agricoles




En cas de projection :

Yeux : retirer les verres de contact. Lavage immédiatet prolongé (10 min) à l'eau. Avis d'un ophtalmologiste

Peau : enlever les vêtements souillés. Lavage immédiatet prolongé (10 min) à l'eau. Avis médical si lésions

Documenter le produit en cause. Déclaration AT

En cas d'ingestion et dans les autres cas (signes généraux, malaise, troubles de conscience, …) :

Ne pas faire vomir. Ne pas faire absorber de liquide

Documenter le produit en cause

Appel des secours (15 de préférence)

Déclaration AT

Conduite à tenir en cas d’intoxication aigüe

Mesures en cas de projection

Appeler le 15

En cas de contact

avec les yeux

Retirer les

verres de contact

Laver

immédiatement

et abondamment

(pendant 15 mn)

à l’eau

et consulter un

ophtalmologiste

au moindre doute.

En cas de contact

avec la peau

Enlever tout vêtement souillé

ou éclaboussé

Se laver

abondamment

avec de l’eau

(pendant 15 minutes)

Si lésion cutanée

ou tout autre symptôme

> consulter son médecin traitant


Gestes à ne pas faire en cas d’intoxication

ne pas provoquer

de vomissements

ne faire absorber aucun

liquide : lait, eau...

Mesures en cas d’ingestion

Consulter immédiatement un professionnel de santé


Identifiés par des mentions de danger :

CMR (H350, H351, H340, H341, H360, H361)

Toxicité chronique: sources d’information

Ou suspectés par les résultats d’études scientifiques :Ex : lien suspecté entre maladie de Parkinson / produits phytosanitaires


Cancer & travail agricole : les études épidémiologiques

Nombreuses études menées dans le monde ces 20 dernières

années sur cancer/population agricole.

Les principaux résultats pour la population agricole sont :

son espérance de vie est supérieure à la moyenne de la

population générale

sous-mortalité globale par cancers

sur-représentation de certains cancers (plutôt rares): cerveau,

sang, estomac, prostate, peau

MAIS les facteurs incriminés n’ont pas pu être identifiés:

Produits phytosanitaires ? Autres produits chimiques ?

Exposition solaire ? Agents infectieux du bétail ? Poussières ?

….



Résumé des connaissances internationales sur cancers et

agriculture

Rapport Inserm "Pesticides - Effets sur la santé" -

Expertise collective - 2013 :

Synthèse et recommandations (145 pages)

Rapport intégral (1 000 pages)

http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-

expertise-collective-de-l-inserm

Un document de référence sur les effets sur la santé …



A ce jour, les effets sanitaires à long terme les plus fréquemment évoqués et documentés sont :

Les pathologies cutanées et respiratoires

les pathologies neurologiques

les affections cancéreuses

les troubles de la reproduction

D'autres manifestations sont aussi évoquées (données fragmentaires, parfois discordantes) :

Troubles immunitaires

Pathologies cardio-vasculaires

Hypersensibilité chimique

Effets à long terme des pesticides …


Il s'agit essentiellement de manifestations liées au

pouvoir sensibilisant (allergisant) de certains produits :

Urticaire, eczéma, rhinite, asthme, …

Surtout les fongicides (chlorathonil, dithiocarbamates, …)

Excès de bronchites chroniques (Cohorte AHS)

Cancers de la peau ou des bronches (Arsenic)

Sans lien avec les produits chimiques, mais en relation

avec les tâches effectuées : cancers de la peau UV-

dépendants (mélanome).

Effets cutanés et respiratoires à long terme …


Troubles psychiatriques :

Influence sur l'humeur (dépression suspectée), mais peu de

résultats significatifs (nombreux facteurs de confusion).

Troubles cognitifs :

Altération des fonctions cognitives suspectées, notamment en

lien avec les organophosphorés

Etude "Phytoner" (I. Baldi) : suivi de 1 000 agriculteurs

(viticulteurs) - Détérioration des capacités d'attention et de

conceptualisation.

Affections neurodégénératives : Alzheimer

(Affection fréquente : 880 000 personnes malades en 2010, 225

000 nouveaux cas par an, prévisions 2020 : 1 200 000 cas,

prévisions 2040 : 2 100 000 cas).

Etudes discordantes : RR > 1 mais non significatif. Etude "Cache

County" : RR de 1,4. Conclusions impossibles à ce jour.

Effets neurologiques à long terme …


Affections neurodégénératives : Maladie de Parkinson

(Affection fréquente : 100 000 personnes malades, 10 000

nouveaux cas par an, incidence de l'âge ++ avec 1 cas / 10 5

avant 50 ans et 85 cas / 10 5 après 80 ans).

Nombreuses études à ce jour : Terre, Partage, Paquid, Paquest,

plusieurs méta-analyses, …

Risque relatif significatif de 1,4 à 1,8.

Plausibilité biologique ( à partir de données de l'AHS).

Au total : données convergentes pour un lien entre exposition

professionnelle aux pesticides et Maladie de Parkinson.

Mais pas ou peu d'informations sur les produits en cause ou les

durées d'exposition.

France : Création d'un tableau de Maladie Professionnelle

Agricole le 7 mai 2012 (RA N°58).



Tableau de la maladie de Parkinson


Effets sur la reproduction à long terme


Troubles de la reproduction :

Peu de données

Baisse de la fertilité :

Lien avéré pour certaines matières actives qui ne sont plus

utilisées actuellement:

Dibromochloropropane et Chloredécone - effet sur la

baisse de fertilité masculine [2]

Sinon, résultats contradictoires : pas de conclusions

possibles aujourd’hui

L’enquête AGRICAN


Population de l’étude = adhérents MSA

180 000 participants

Sur 12 départements (ceux qui ont un registre des

cancers)

Début en 2005

Durée prévue > 10ans

Nous en sommes aux 1ers résultats …

L’enquête AGRICAN : premiers résultats


1ers résultats qui devront être confirmés dans les

prochaines années:

Sous-mortalité globale par cancer de la population agricole

par rapport à la population générale

Sous mortalité en particuliers pour les cancers liés à la

consommation de tabac

Cancers de certains organes demandent des

compléments d’information (peau, sang,…)

L’enquête AGRICAN : premiers résultats


Premiers résultats sur la mortalité:

Confirmation d’une sous mortalité par cancer dans la

population agricole

(-30% des décès chez l’homme et -24% chez la femme)

sauf pour le cancer du sein chez l’ homme mais résultat

fragile car effectif très faible

Sous mortalité en particuliers pour les cancers liés à la

consommation de tabac

3. Les risques pour la santé Deuxièmes résultats AGRICAN (nov 2014) sur l’incidences de

survenue des cancers dans la population agricole/population

générale :

+26% de mélanome de la peau chez les femmes

+26% de myélome multiple chez les hommes

- de cancers du poumon, de la cavité orale et du pharynx pour les 2

sexes

- de cancers du sein et du rectum chez la femme

- de cancers du colon, de la vessie, du foie, du pancréas, de

l’œsophage, du larynx chez l’homme

3. Les risques pour la santé Deuxièmes résultats AGRICAN (suite):

Cancer broncho-pulmonaire :

2x- de risque : bovins-durée de travail>30 ans

2x- de risque : chevaux-durée du travail >20 ans

2x+ de risque : pois fourragers-durée du travail>20 ans

La taille en arboriculture augmenterait le risque Bronchite chronique

1.5x+ de risque bovins-durée du travail> 20 ans et < 20 bovins (petit cheptel)

1.6x+ de risque intoxication aux pesticides

3x+ de risque pomme de terre-durée de travail>20 ans et >20 hectares

Bronchite chronique :

1.5x+ de risque bovins-durée du travail> 20 ans et < 20 bovins (petit cheptel)

1.6x+ de risque intoxication aux pesticides

3x+ de risque pomme de terre-durée de travail>20 ans et >20 hectares


Effets à long terme : cancers … Rapport AFSSET 2009

Expositions professionnelles aux pesticides plus

particulièrement mises en cause dans les hémopathies

malignes lymphoïdes.

Etudes en populations agricoles suggérant leur implication

dans les tumeurs cérébrales et dans les cancers

hormonodépendants (cancers de la prostate, du sein, de

l’ovaire).

Eléments plus ténus concernant le cancer des testicules et de

la thyroïde.

Exposition domestique aux pesticides, notamment les

insecticides pendant la grossesse et durant la petite enfance,

associée aux leucémies et à un moindre degré, aux tumeurs

cérébrales de l’enfant.

TRA 59 Hémopathies malignes provoquées par les pesticides(1)

L’exposition indirecte aux pesticides par contact avec les végétaux traités est notifiée dans le liste des travaux considérés comme exposants

Désignation des maladies Délai de prise en

charge

Liste indicative des principaux travaux susceptibles de

provoquer ces maladies

Lymphome malin non hodgkinien

10 ans (sous réserve

d’une durée d’exposition

de 10 ans)

Travaux exposant habituellement aux composés organochlorés, aux

composés organophosphorés, au carbaryl, au toxaphène ou à

l’atrazine :

- Lors de la manipulation ou l’emploi de ces produits, par contact ou

par inhalation ;

- Par contact avec les cultures, les surfaces, les animaux traités ou

lors de l’entretien des machines destinées à l’application des

pesticides

(1) Le terme pesticide se rapporte aux produits à usages agricoles et aux produits destinés à l’entretien des espaces verts (produits

phytosanitaires ou produits phytopharmaceutiques) ainsi qu’aux biocides et aux antiparasitaires vétérinaires, qu’ils soient autorisés ou non

au moment de la demande.

Date de création : décret du 5 juin 2015


Effets à long terme : Cancer …

Populations sensibles qui ne doivent pas être exposées au

travail à certains produits phytosanitaires:

Jeunes de moins de 18 ans (pour tous les produits

phytosanitaires)

Femmes enceintes (si les produits sont classés CM

R)

Femmes allaitantes (CMR et H362)

Le médecin du travail est le

professionnel qualifié pour définir

précisément une sensibilité

particulière des personnes exposées


Distinguer les grands types de mesures à prendre pour réduire les risques pour les

opérateurs

1. Limiter le danger

2. Prévenir ou réduire les contaminations

ccmsa

Réduire l’utilisation de produits phytosanitaires ou

ne pas traiter

Agriculture « raisonnée », « intégrée »,…

Choisir le produit le moins dangereux

Sources d’information : étiquette, FDS

1. Limiter le danger

Identifier les tâches exposantes

Former les opérateurs

L'organisation dans l'aménagement des

installations : la base phyto

Choisir le matériel, l'entretenir et le

préparer

L’organisation du chantier

Les équipements de protection collective

et individuelle

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2. Prévenir les contaminations


Les 7 étapes du traitement :

Gestion des déchets, respect des délais

Application du produit

Pause hygiène

Gestion de la panne

Infrastructure,transport

Préparation

Nettoyage / rangement

Du matérielDu produit

De l’opérateur

Commandes,choix des produits

Réception des produits/rangement

Organisation,

Sécurité…

../CERTIPHYTO/versionbonne2010.ppt

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Crédits photo CCMSACrédits photo CCMSA










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préparer



et individuelle

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Un lieu

de préparation

des opérateurs

Une aire de

préparation

du produit

Une aire de

remplissage du

pulvérisateur

et de lavage

du matériel

Une aire de

récupération

et de traitement

des déchets(systèmes de

traitements des

effluents, EPI souillés

…)

Un local

réservé

au stockage

des produits

L'organisation dans l'aménagement des installations : la base phyto

Local de préparation de l’applicateur

Lavabo, douche

et toilettes

Aération basse

Poubelle

Éclairage

Stockage des

EPI propres

Aération

haute

Siège pour

faciliter habillage/

déshabillage

Stockage des

vêtements


Aire de préparation des produits


Point d’eau

Pédale

d’actionnement

d’arrivée d’eau

Sol étanche

Plan de

travail

imperméable,

lavable

Balance

dédiée aux

produits

phytosanitaires


Aire de remplissage et de lavage du pulvérisateur



Exemple d’aire de remplissage

Egouttoir

Présence d’un

biobac(non visible sur la photo à la

sortie de l’égouttoir)Point d’eau avec

nettoyant mains

Local phyto

proche

Réserve d’eau

Sol étanche

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et individuelle

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Choix Ex: opter pour une cabine filtrée

(catégorie 4), pour un accès

pratique au trou d’homme de la

cuve,…

PréparationEx: changer régulièrement l’eau

du bidon rince-mains, prendre des

buses de rechange,…

EntretienEx: rinçage externe et interne

après chaque utilisation,

vérification des réglages,…

Le matériel: choix, préparation, entretien

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préparer



et individuelle

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Penser à la contamination indirecte

Elle concerne les opérateurs n'effectuant

pas le traitement :

Co-activité

Contact avec matériel

ou EPI souillés

Rentrée



Arrêté du 12 juin 2015 modifiant l’arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à

l'utilisation des produits phytosanitaires

De manière générale:

> 6 H min sur cultures à l'extérieur, après la fin de la pulvérisation

> 8 H min sur cultures à l'intérieur, après la fin de la pulvérisation

au moins une des phrases de risque H319, H315, H318 :

> 24 H min après la fin de la pulvérisation

H319 : provoque une sévère irritation des yeux

H315 : provoque une irritation cutanée

H318 : provoque des lésions oculaires graves

au moins une des phrases de risque H334, H317 :

> 48 H min après la fin de la pulvérisation

H334 : peut provoquer des symptômes allergiques ou asthme ou des

difficultés respiratoires par inhalation

H317 : peut provoquer une allergie cutanée

Délais de rentrée après traitement


Les conditions météorologiques

Pas de

traitement si vent

fort (> 19 km/h)

Pas de traitement

en cas de forte

chaleur; traiter le

matin ou le soir



La gestion des incidents


Un incident = une d’exposition







préparer



et individuelle

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1-Tracteur avec cabine

(filtration cabine)2- Hotte

d’aspiration

3- Isolation des postes

de travail contaminants

La protection collective

Exemples:

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Méconnaissance de la norme

Problème d’accès aux filtres

Mon tracteur a moins d’un an : « il y a un filtre de

charbon actif donc nous pouvons traiter »

Je manque de renseignements sur la durée de vie d’un

filtre

« Trop de références de filtres… »

« Je ne comprends pas vraiment les indications figurant

sur le filtre que j’achète »

…

La protection collective : les questions que se posent

les professionnels


Pour tous les tracteurs dont « on peut raisonnablement estimer »

qu’ils seront utilisés pour les traitements et les pulvérisateurs

automoteurs :

Évaluation des performances des cabines selon la norme EN

15695-1 d’application obligatoire depuis 2012.

Application :

2 mars 2011 pour les nouveaux types de tracteur

2 mars 2012 pour tous les tracteurs neufs

La protection collective : choisir sa cabine de filtration


Seules les cabines de catégorie 4 sont adaptées aux traitements phtytosanitaires


4 catégories de cabine (norme EN 15695-1:2009)


Étanchéité des passages de commandes (câbles,

flexibles,…) et bon état des joints

Climatisation (évite d’avoir à ouvrir pendant le

traitement en cas de chaleur)

Essuie-glace avant et arrière en bon état de marche

Ne pas stocker de produits et d ’EPI souillés dans la cabine

En plus d’un filtre, certains éléments sont

nécessaires pour garantir son efficacité :

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Les équipements de protection collectiveLa protection collective : choisir sa cabine de filtration

Obligation d’information uniquement

Inscription dans le manuel d’instruction de la catégorie

du tracteur

Dans des « conditions susceptibles d’engendrer un

risque de contact avec des substances dangereuses »,

….

Marquage (plaque, frappe à froid, autocollant…)




Cabines des pulvérisateurs

automoteurs :

Pas d’obligation spécifique

pour constructeurs autre que

principes généraux: ne pas

mettre de machines

dangereuses sur le marché

…mais il est déjà proposé

des engins disposant de

cabines de catégorie 4


Limiter l’introduction de polluants

Étanchéité : des passages de commandes, bon état des joints de portes et fenêtres,

Surpression minimale de 20 Pascal,

Travailler portes et fenêtres fermées

Climatisation fiable et efficace,

Visibilité: essuie-glaces avant et arrière,

Étanchéité au bruit…



LES POINTS CLES

Support filtrant correspondant aux exigences de la cabine de catégorie 4

Un pré-filtre (toile métallique et feutre)

Un filtre anti-aérosol et poussière (plissé microfibre ou mousse) en amont et en aval du filtre antigaz

Un filtre antigaz (couche de charbon actif tassé)

Placé dans un cadre rigide et étanche équipé de joints extérieurs.

Marquage CE et notice


Un dispositif de filtration adapté

Arrêt des grosses poussières

et aérosols

Filtre

grosses

poussières

Charbon

actif

Absorption des vapeurs

et gaz

Filtre fines

poussières

Filtre fines

poussières

AIR POLLUE

AIR FILTRE

Arrêt des fines particules

Descriptif d'un filtre cabine



Quelques filtres à charbon actif

Changer le filtre après 150 h d’utilisation maximum et au moins 1 fois par an,

Remplacer les joints extérieurs dès les premiers signes d’usure,

Sortir le filtre après chaque utilisation (gants spécifiques),

Laisser sécher le filtre naturellement et le stocker dans un sac hermétique,

Ne jamais nettoyer un filtre à la soufflette ni le passer à l’eau.



LES POINTS CLES

Éviter toute sortie en cours de traitement :

Bien rincer son matériel (tracteur, pulvérisateur) après chaque utilisation,

nettoyer les filtres des rampes

Si une sortie est nécessaire :

Attendre que le produit se soit déposé avant de sortir,

Avancer le tracteur sur une zone non traitée,

Utiliser des gants pour toute manip,

Avant d’entrer dans la cabine se laver les mains, vérifier que les vêtements et

chaussures ne soient pas souillés

Ne pas stocker de vêtements souillés et transporter de bidons de produits dans la

cabine

Entretenir les essuie glaces, la climatisation, …

…



Entretien de la cabine

Plusieurs études : Efficacité de 31 à 99% - différentes

variables

Efficacité des cabines > 50% (Grimbuhler, 2005)

5 essais pleins champs : 94,4 – 99,6 % (Bémer et al., 2009)

En viticulture, effet protecteur de la cabine de 82 à 98 %

avec du matériel :

de moins de 2 ans,

des filtres spécifiques (neufs à âgés de moins de 2 ans),

en absence de fuite dans la cabine.


Point sur l’efficacité des cabines

Les EPI sont les

derniers moyens

de protection dont

dispose

l'opérateur

Le choix des EPI

est à raisonner en

fonction de

l’activité de travail

et du danger du

produit

Les obligations de l'employeur

Il doit assurer :

La fourniture des EPI

La formation à l'utilisation des EPI

La vérification des EPI

Le remplacement des EPI usagés et

défectueux

Les E.P.I.

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Les équipements de protection individuelle

Les appareils de protection respiratoire

Les différents types d'appareils

Les appareils

à ventilation libre

+

Les appareils

à ventilation assistée

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Les filtres anti-gaz

Type Couleur ProduitsDomaine d'utilisation

B Gris Chlore (Cl)Gaz et vapeurs inorganiques

K Vert Ammoniac(NH3)Ammoniac et dérivés organiques aminés

E Jaune Anhydride sulfureux

(SO2)

Dioxyde de soufre (SO2) et autres gaz et vapeurs acides désignés par le fabricant

AX Marron Gaz et vapeurs organiquesdont le point d'ébullitionest inférieur à 65°C

Bromure de méthyle

A Marron Gaz et vapeurs organiques

dont le point d'ébullition

est supérieur à 65°C

Produits phytosanitairesorganiquesDérivés du pétroleSolvant - Alcool


Les filtres A2P3

Les filtres à particules (antiaérosols)

Ils présentent un marquage de type "P"

3 classes d'efficacité

> P1 arrête au moins 80% des particules

> P2 arrête au moins 94% des particules

> P3 arrête au moins 99,9% des particules


L’effet « anti-gaz » est obtenu par fixation des gaz

sur du charbon actif: « capacité de piégeage »

> Classe 1 : faible capacité

> Classe 2: capacité moyenne

> Classe 3: la plus grande capacité

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Les filtres à particules

augmentation de la résistance à la

respiration : colmatage


Si le produit est odorant, perceptions d'odeurs :

saturation charbon actif : claquage

Choc important du filtre

Filtre mouillé

Filtre exposé à la chaleur (soleil, radiant…)

Tous les six mois après l'ouverture de l'opercule

Quand changer un filtre?

Respecter la date de péremption : La date de péremption ≠ temps d‘utilisation

Tout dépend des conditions d’utilisation, de stockage et de nettoyage


L'entretien de l'appareil de protection respiratoire

Après chaque utilisation

Et pour les appareils à ventilation

assistée > Le tuyau de raccordement

> Le niveau de charge de la batterie

> Le débit d'air

Dans tous les cas, respecter les préconisations du fabricant

Oter le ou les filtres1

2 Nettoyer la pièce faciale

3 Vérifier > L'étanchéité

> Les raccords

> Les soupapes

4 Replacer l’opercule

sur les cartouches


L'entretien de l'appareil de protection respiratoire

Le masque et les filtres doivent être séparés et rangés dans :

Un endroit sec

Un emballage hermétique

pour éviter que les

cartouches se saturent en

filtrant l’air ambiant

Le stockage


Marquage

Taille

Pictogramme risque chimique

Les informations à vérifier:

Vêtements de protection

Catégorie III


Préparation

Type PB (3)

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CM

SA


Préparation, traitement, lavage

EN 465Types

3,4,5,6C

réd

its p

ho

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SA


Le TYPE de protection : performances du vêtement jetable

Choisir en fonction

du type

d’exposition

Type 3: étanches aux liquides sous

forme de jet continu

Type 4: étanches aux brouillards

(liquides pulvérisés)

Type 5: étanches aux particules solides

Type 6: étanches aux projections

accidentelles



Marquage

Taille: de 6 à 11

Présence de manchettes

Matière : néoprène ou nitrile

Pictogramme risque chimique

Gants de protection


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5

La protection des yeux

Ecran facial Lunettes masque de

protection étanches

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5

Marquage:

Norme EN 13832-3

La protection des pieds

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A


Collecte des EPI usagers

Adivalor collecte depuis avril 2016 les EPI usagers (en complément des collectes EVPP et PPNU).

Seront collectés les équipements de protection individuelle chimique, utilisés lors de l’emploi de produits phytopharmaceutiques ou de semences traitées du type suivant :

Gants nitrile ou néoprène,

Masques anti-poussières très toxiques (de type FFP3),

Masques respiratoires à cartouches FFP3 ou A2P3,

Cagoules ou visières de protection, lunettes,

Filtres, cartouches,

Tabliers et combinaisons à usage limité,

Bottes, surbottes et manchettes à usage limité.

La procédure d'habillage

Recouvrir les

bottes et les gants

par la combinaison

Avant le traitement, mettre :

la combinaison,

la capuche,

les gants,

1

2

3

les bottes,4 la protection respiratoire équipée de cartouches,

5

la

protection

des yeux

6


La procédure de déshabillage

Rincer les gants

et les bottes (et combinaison si

elle est lavable)

1 Retirer

le masque

et les

cartouches,

2

Nettoyer et stocker

le masque

Ne pas laver les

cartouches ni les

passer à la soufflette

3

Les ranger

et/ou éliminer

les saturés

4Rincer les

gants

Enlever

la capuche

5

6


La procédure de déshabillage

Retirer

la combinaison,

la ranger

ou la jeter

si usagée

7 Oter

les bottes

8

Rincer et ôter les

gants en les

retournant et les

faire sécher

(éliminer les gants

à usage unique)

9 Se laver les mains nues

à l'eau et au savon,

Prendre une douche

10

11


L’hygiène

Ne pas fumer, ne pas boire,

ne pas manger pendant le traitement

Se laver les mains avec les gants

au préalable

Ne jamais laver le vêtement

contaminé avec les vêtements

familiaux

Se laver systématiquement

les mains ensuite


Identifier mes points forts et mes points

d’efforts pour améliorer mes pratiques !

Merci de votre attention

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Prévention des risques pour la santé - INMA › wp-content › uploads › 2017 › 12 › Certificat...2016/05/30 · prévention des risques chimiques est puni d’une amende