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Prévention et secours civiques de niveau 1
Table des matières :
1ère
partie
La protection …………………………………………………………………….. p. 2
2ème
partie
L’alerte …..………………………………………………………………..………p 4
3ème
partie
La victime s’étouffe ………………………………………………………………p 5
4ème
partie
La victime saigne abondamment ….…………………………….…………………p 7
5ème
partie
La victime est inconsciente. ………………………………………………………p 9
6ème
partie
La victime ne respire plus ……………………………………………………….. p 11
7ème
partie
La victime se plaint d’un malaise …………………………………………………p 16
8ème
partie
La victime se plaint après un traumatisme ………………………………………..p 17
Annexes …………………………………………………………………………...p 20
2
PARTIE 1 : La protection
1- La protection : généralités :
Il est indispensable de protéger afin d’éviter le sur-accident et de limiter les risques pour tous.
Pour cela, il convient de réaliser une approche prudente du lieu de l’accident afin d’en évaluer
précisément les risques.
2- La protection : 3 cas de figure peuvent être rencontrés :
* Danger contrôlable : supprimer le danger de façon permanente
Qui ? Soi-même
Les témoins
La victime
Protéger Comment ? Délimiter une zone de danger
Allumer les feux de détresse
Interdire toute approche
Interdire de fumer
Enlever les objets au sol (avec précaution)
Couper le courant
De quoi ? Du sur-accident
* Danger non contrôlable avec impossibilité d’accès à la victime sans mise en
danger : devant l’impossibilité de dégager la victime ou de supprimer le danger, alerter
ou faire alerter, assurer la surveillance de la zone de danger et empêcher toute personne
de pénétrer jusqu’à l’arrivée des secours.
* Danger non contrôlable avec accès rapide à la victime possible : Dégagements
d’urgence :
Manœuvre exceptionnelle :
Impossibilité de supprimer le danger (DANGER NON-CONTROLABLE),
Si la victime est incapable de se soustraire elle-même à ce danger qui est REEL, VITAL
ET IMMEDIAT, il faut effectuer un DEGAGEMENT D’URGENCE le plus vite
possible.
Les 2 techniques
1. Traction par les chevilles
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2. Traction par les poignets
La technique ne s’effectuera que sur une victime visible et facile à atteindre
La RAPIDITE de la manœuvre du dégagement est PRIORITAIRE.
3- La protection : Cas particuliers :
4- Autres précisions :
Pour pénétrer dans un local enfumé : retenir sa respiration, manœuvre 30 secondes MAX
S’il y a un risque d’explosion (par fuite de gaz …) : ne pas provoquer d’étincelles
En cas de risque électrique : couper le courant
En atelier, sur une machine en fonctionnement : appuyer tout d’abord sur l’arrêt
d’urgence (avant de couper le courant).
Alerte aux populations :
La sirène : son modulé sur 1 minute puis 5 secondes de silence puis sirène modulée (1 min)
puis 5 s de silence puis 1 min de sirène modulée.
Il faut se mettre à l’abri, écouter la radio (France inter), ne pas se déplacer, ne pas fumer,
fermer les fenêtres et ne pas téléphoner.
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PARTIE 2 : L’alerte
1- L’alerte : Généralités :
La chaîne des secours ne peut pas fonctionner sans son premier maillon : le témoin qui
fera l’alerte précoce.
Le témoin, après avoir protégé, alertera les secours le plus rapidement possible.
2-L’alerte : Les numéros d’urgence :
Qui ? un témoin
Quand ? à l’occasion de toute situation qui présente un risque
* 18 Pompiers pour accident / risque sur la voie
publique, incendie, etc.… Tout problème de secours.
* 15 Problème médical : S.A.M.U.
* 17 Ordre public : Police
A qui ? * 112 Numéro d’appel européen (français en Europe,
européen en France, quand le 18 et le 15 ne
fonctionnent pas sur le portable car il ne trouve pas le
réseau).
* 115 Samu social pour une détresse sociale.
Remarques : le 18 et le 15 fonctionnent sur un portable (sauf problème de réseau).
Possibilité d’appeler les secours d’un portable même sans le code PIN (en particulier
avec le 112).
Avec quoi ?
18 / 15 / 17 : ils sont interconnectés, donc travaillent ensemble. Ce sont des numéros
GRATUITS.
3-L’alerte : Transmettre les informations :
Se présenter
Nature du problème
Donner son adresse EXACTE et complète
Son numéro de téléphone
Nombre de personnes concernées (et éventuellement
sexes et âges approximativement)
Etat et gravité des victimes, risques persistants
Premières mesures prises (gestes effectués)
ATTENDRE LES INSTRUCTIONS AVANT DE RACCROCHER !!!
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PARTIE 3 : La victime s’étouffe
1-La victime s’étouffe : Obstruction totale des voies aériennes chez l’adulte :
Situation : la respiration spontanée de la victime consciente est
brutalement et complètement empêchée à cause d’une obstruction
totale des voies aériennes due à un corps étranger.
Les signes : la victime a la bouche ouverte à la recherche de l’air.
Pas un son, pas un souffle d’air.
Demander à la victime « est-ce que tu t’étouffe », pencher la
victime (angle droit)
Faire jusqu’à 5 claques (maximum) dans le dos, entre les omoplates, de manière ferme
(le but est de provoquer un réflexe de toux, de débloquer et d’expulser le corps étranger
qui obstrue les voies aériennes)
Appeler le 15
Si la technique ne fonctionne pas, effectuer des compressions abdominales (5 au
maximum) :
Mettre un poing entre le nombril et le bas du sternum (au-dessus de la ceinture), le dos du
poing (de la main) vers le ciel
La victime est plaquée contre le sauveteur
Tirer vers soi (vers l’arrière) et vers le haut
(Le but de cette manœuvre est de comprimer l’air dans les poumons et d’expulser le
corps étranger par un effet de piston)
Appeler le 15
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Lorsque la technique fonctionne, mettre la victime en position de repos, alerter pour
demander conseil au médecin.
Lorsque la technique ne fonctionne pas et que la victime perd connaissance pratiquer
les procédures de la réanimation cardio-pulmonaire.
2-Cas particuliers : L’obstruction totale chez le nourrisson (moins de 1 an) :
La procédure à respecter est identique mais la technique change, maintenir la tête lors des
tapes dans le dos et des compressions sternales.
3-cas particuliers : L’obstruction partielle des voies aériennes :
La victime a du mal à respirer, fait des efforts de toux, présente parfois, un sifflement
respiratoire. L’amplitude respiratoire est suffisante pour que la victime reste consciente et
puisse attendre l’arrivée des secours.
Il NE faut PAS pratiquer les gestes vus précédemment en cas d’obstruction partielle.
Laisser la victime dans la position où elle se sent le mieux.
Demander un avis médical au 15.
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PARTIE 4 : La victime saigne abondamment
1-La victime saigne abondamment : Généralités :
La victime présente un saignement abondant visible à l’œil nu par le sauveteur.
Il faut arrêter l’hémorragie pour limiter la perte de sang de la victime et éviter l’installation
d’une détresse qui peut entraîner son décès.
2-Saignement abondant : Compression de l’endroit qui saigne.
Appuyer directement sur l’endroit qui saigne. Eventuellement (si nécessaire) faire un tampon
relais, se protéger à l’aide de gants, d’un sac plastique ou à défaut un tissu épais.
Si la compression n’est pas suffisante, ou qu’il y a plusieurs victime ou que le sauveteur est
obliger de se déplacer, il réalise un tampon relais.
Afin d’assurer son efficacité il pourra faire un deuxième tampon relais par-dessus.
Compression manuelle directe
Tampon relais
Mettre la victime en position de repos, allongé de préférence afin de limiter l’installation
d’une détresse vitale et de se prémunir contre une chute.
Alerter les secours le plus rapidement possible.
Surveiller de façon régulière que le saignement est bien arrêté (le sang ne coule plus autour de
la compression).
Ne pas donner à boire.
Protéger du froid, couvrir la victime.
3-Cas particuliers : Présence d’un corps étranger :
Ne jamais retirer le corps étranger.
Compresser en respectant les consignes du SAMU.
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4-Cas particuliers : Saignement de nez :
Laisser la victime assise penchée en avant, lui demander de comprimer la narine qui saigne
avec son doigt pendant 10 minutes. Si le saignement ne s’arrête pas, reproduire cette action en
cas de nouvel échec consulter le médecin si nécessaire.
5-Cas particuliers : Vomissement de sang :
La victime crache et vomit du sang : alerte le 15 ou le médecin traitant, installer la victime
dans la position où elle se sent le mieux, conserver les crachats ou vomissements, parler à la
victime, rappeler les secours si aggravation.
Penser à couvrir la victime et à la surveiller.
6-Cas particuliers : Autres hémorragies :
Autres hémorragies : toutes pertes de sang nécessitent d’allonger la victime, d’alerter les
secours, de surveiller la victime.
Penser à se protéger du sang (risques de maladies transmissibles) : gants, plastique, etc. Se
laver toujours les mains et les désinfecter (eau de javel, Dakin, …). Oter rapidement les
vêtements souillés par le sang. En cas d’inquiétude : consulter un service d’urgence.
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PARTIE 5 : La victime inconsciente
1-La victime inconsciente qui respire : Généralités :
La victime inconsciente ne répond pas aux questions, ne réagit pas mais respire.
Laissée sur le dos, la victime est exposée aux risques d’asphyxie :
par la chute de la langue en arrière,
par l’écoulement dans les voies respiratoires de liquides présents dans la gorge.
Il est nécessaire de l’installer en Position Latérale de Sécurité.
2-La victime inconsciente qui respire : La technique :
Apprécier l’état de conscience : « Comment ça va ? » « Vous m’entendez ? » « Serrez moi
la main » « Ouvrez les yeux »
Désobstruer les voies aériennes
Basculer prudente de la tête en arrière
Apprécier la respiration
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Placer la victime en position latérale de sécurité (PLS)
Surveiller la respiration.
3-La victime inconsciente qui respire : Cas particuliers :
1. Le nouveau-né et l’enfant : conduite à tenir identique à celle de l’adulte.
2. La femme enceinte : Faire la PLS sur le côté gauche (côté cœur)
3. Le traumatisé : PLS sur le côté atteint (lésions thoraciques, membre)
4. Victime couchée sur le ventre : retourner prudemment la victime sur le dos et
réaliser la procédure face à la victime inconsciente qui respire.
5. Victime de convulsions : pendant la crise pousser les objets autour de la
victime, ensuite pratiquer les manœuvres de libération des voies aériennes.
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PARTIE 6 : La victime qui ne respire pas
1-La victime qui ne respire pas: Conduite à tenir chez l’adulte :
Victime consciente ? Non
Appeler à l’aide, basculer prudemment la tête en arrière, vérifier l’absence de corps
étranger, vérifier la respiration.
Présence de mouvements respiratoires ? Non
Faire alerter rapidement les secours (le « 15 ») et pratiquer immédiatement le massage
cardiaque.
Mettre en place le plus vite possible un défibrillateur.
Rechercher les signes de respiration sur 10 secondes au maximum : toux, mouvements
de la victime, etc.
Alerte précoce.
Débuter immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire.
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2-La victime ne respire plus : Réaliser un massage cardiaque externe :
SI ces signes sont absents : commencer les compressions thoraciques, sur un PLAN DUR
ET UNE POITRINE NUE.
a) Localiser la zone d’appui sur le sternum :
Placer le talon de la main Milieu de la poitrine
b) Repérer le talon de sa main et positionner les mains :
ou
c) Pratiquer les compressions thoraciques (30) en alternance avec les insufflations (2)
Compressions de 4 à 5 cm avec relâchement complet, fréquence de 100/minute.
Boucher le nez pour les insufflations.
Compressions thoraciques insufflations
Tous les 5 cycles de « 30 compressions et 2 insufflations », rechercher les signes de
circulation.
d) Positionner le défibrillateur automatisé externe
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Mettre le défibrillateur en fonction.
Mettre en place les électrodes.
Brancher si besoin le connecteur, suivre les instructions.
Mise en place des électrodes
Sortir les électrodes
Le défibrillateur lance une analyse, ne pas toucher la victime.
Suivre les instructions et délivrer le choc si c’est recommandé.
* Suivre les instructions du défibrillateur.
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Poursuivre les manœuvres de réanimation cardio-pulmonaires jusqu’à l’arrivée des
secours.
Le défibrillateur doit rester allumé et en place.
En aucun cas le sauveteur ne doit retirer les électrodes ou éteindre le défibrillateur.
En cas de reprise de la respiration placer la victime en P.L.S.
3-La victime ne respire plus : Réanimation chez l’enfant de 1 à 8 ans
a) Si on est seul (pas de témoin)
Après avoir constaté l’arrêt respiratoire, réaliser 5 insufflations, puis démarrer un 5 cycles de
réanimation cardio-pulmonaire (30 compressions et 2 insufflations) avant d’alerter les
secours.
b) S’il y a un témoin
Après avoir constaté l’arrêt respiratoire, demander au témoin d’alerter les secours et si
possible de se procurer le défibrillateur.
Commencer les manœuvres de réanimation cardio-pulmonaire par 5 insufflations, puis des
cycles de 5 fois 30 compressions suivies de 2 insufflations.
Dès l’arrivé du défibrillateur celui-ci est mis en place.
c) La technique chez l’enfant
Les insufflations sont réalisées jusqu’au soulèvement de la poitrine.
Les compressions thoraciques peuvent êtres réalisées à une seule main, l’enfoncement de la
poitrine est de 1/3 de l’épaisseur du thorax.
Compressions thoraciques chez l’enfant
4-La victime ne respire plus : Réanimation chez le nourrisson de moins de 1 an
a) Si on est seul (pas de témoin)
Après avoir constaté l’arrêt respiratoire, réaliser 5 insufflations, puis démarrer un 5 cycles de
réanimation cardio-pulmonaire (30 compressions et 2 insufflations) avant d’alerter les
secours.
b) S’il y a un témoin
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Après avoir constaté l’arrêt respiratoire, demander au témoin d’alerter les secours et si
possible de se procurer le défibrillateur.
Commencer les manœuvres de réanimation cardio-pulmonaire par 5 insufflations, puis des
cycles de 5 fois 30 compressions suivies de 2 insufflations.
PAS DE DEFIBRILLATION CHEZ LE NOURRISSON !!!
c) La technique chez le nourrisson
Les insufflations sont réalisées jusqu’au soulèvement de la poitrine grâce à un bouche à
bouche et nez.
Les compressions thoraciques sont réalisées avec 2 doigts (pulpe des doigts) sur la partie
basse du sternum, l’enfoncement de la poitrine est de 1/3 de l’épaisseur du thorax.
5-Cas particuliers : Sur la réanimation cardio-pulmonaire :
* La poitrine ne se soulève pas aux 2 premières insufflations
Après chaque série de 30 compressions, vérifier la présence d’un corps étranger dans la
bouche et l’enlever (s’il est présent).
6-Cas particuliers : Sur l’utilisation du défibrillateur :
* La victime présente un timbre autocollant médicamenteux sur la zone de pose des
électrodes, poser les électrodes après l’avoir retiré.
* Le sauveteur perçoit un boîtier sous la peau à l’endroit de la pose des électrodes, il place
l’électrode à 1cm environ au dessous du boîtier.
* La victime est sur une surface métallique, la déplacer.
* La victime est allongée sur une surface mouillée, sécher la victime avant d’utiliser le
défibrillateur.
PARTIE 7 : La victime se plaint d’un malaise
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1-La victime se plaint d’un malaise: Généralités :
Le malaise est la sensation pénible traduisant un trouble de fonctionnement de
l’organisme.
2-La victime se plaint d’un malaise : Conduite à tenir :
a) Déterminer les signes de malaise (écouter la victime, et l’observer)
Douleurs serrant la poitrine, douleurs intense au ventre.
Sueurs abondantes, pâleur, froid intense (et non normal).
Difficultés à respirer, ne peut plus parler.
Paralysie d’un bras, de la jambe, déformation de la bouche, a du mal à parler, faiblesse subite,
paralysie, difficulté de langage, perte de vision ou d’équilibre.
b) Mettre au repos
La rassurer, lui parler, l’isoler.
L’installer dans la position où elle se sent le mieux (allongée, demi-assise, assise).
c) S’enquérir de son état habituel : poser 4 questions + âge de la victime
Depuis combien de temps dure ce malaise ?
Avez-vous déjà présenté ce type de malaise ?
Prenez-vous les médicaments ?
Avez-vous été gravement malade ou hospitalisé ?
d) Prendre un avis médical
Auprès d’un médecin ou appeler le 15.
e) Surveiller la victime
Lui parler.
Si son état change, adapter la conduite à tenir.
Rappeler les secours pour signaler toute aggravation.
3-La victime se plaint d’un malaise : Cas particuliers :
Si la victime le demande, l’aider à prendre son traitement prescrit par son médecin.
Si la victime le demande, lui donner du sucre, en morceaux, de préférence.
PARTIE 8 : La victime se plaint après un traumatisme
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1-La victime présente une plaie : Généralités :
Une plaie est une lésion de la peau : coupures, éraflures, piqûres.
Risques : hémorragie, défaillance de la respiration, infection, en fonction de sa localisation, de
son importance, etc…
2-La victime présente une plaie : Type de plaie :
a) Plaie grave : localisation b) plaie simple : superficielle
aspect localisation (sans risque)
origine / cause
a) Plaie grave :
Après avoir identifié la gravité de la plaie, installer la victime dans la position d’attente
adaptée. Prévenir les secours et surveiller la victime.
Plaie au thorax : Plaie à l’abdomen :
Position demi assise. Position à plat dos, cuisses
fléchies.
Plaie à l’œil : victime allongée, tête calée (maintien tête), yeux fermés, sans bouger, lui parler.
Autres types de plaies : demander un avis médical, couvrir, rassurer, agir en fonction de la
situation.
b) plaie simple :
Se laver les mains (avec du savon).
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Nettoyer la plaie à l’eau et au savon, avec une compresse.
Protéger par un pansement adhésif.
Demander si la vaccination contre le tétanos de la victime est à jour.
Si la plaie devient rouge, gonflée : consulter un médecin.
Remarque : Des maladies peuvent être transmises par le sang en cas de plaie même minime
des mains du sauveteur. Dans ce cas, il convient de porter des gants, de toujours se laver les
mains et les désinfecter (eau de javel, Dakin) le plus tôt possible.
3-La victime présente une brûlure : Généralités :
Définition : Lésion due à la chaleur, certaines substances chimiques, l’électricité, le frottement
ou des radiations.
Risques liés à l’étendue, la profondeur, la localisation, la douleur, l’infection.
4-La victime présente une brûlure : Type de brûlure :
a) Brûlure grave Aspect (cloque, noirâtre …) b) Brûlure simple : rougeur
Superficie > à la moitié de superficie < à la
la paume de la victime moitié de la paume de la victime
Localisation (visage …)
- Supprimer la cause
- Refroidir rapidement la surface brûlée : 5 minutes en laissant ruisseler l’eau (10 à 25°C) sans
pression, sur la surface brûlée.
- Retirer les vêtements de la victime sauf ceux qui adhèrent à la peau
Arrosage à l’eau froide :
Puis :
a) brûlure grave : allonger b) brûlure simple : protéger par un pansement
alerter s’assurer que la victime est
surveiller, parler, vaccinée contre le tétanos
adapter la conduite consulter un médecin pour
à tenir à la situation tout signe d’infection
TOUJOURS appeler les secours médicalisés pour l’enfant et le nourrisson et suivre leurs
conseils.
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5-La victime présente une brûlure : Cas particuliers :
* brûlure par produit chimique : arroser abondamment, retirer les vêtements.
* Brûlure à l’œil, rincer à l’eau abondamment.
* Brûlures par injection, ne pas faire vomir ni manger ou boire.
* Tout autre type de brûlure respecter l’avis médical.
6-La victime se plaint après un traumatisme des os ou des articulations : Généralités :
Origine : résultat d’un coup, d’une chute, d’un faux mouvement.
Risques : douleurs, complications et séquelles.
Signes : douleur, impossibilité à bouger, parfois gonflement ou déformation.
Conduite à tenir : Ne pas mobiliser, appeler les secours et surveiller la victime.
- Interdire tout mouvement du membre blessé.
- Alerter.
Traumatisme d’un membre - Respecter les consignes des secours.
- Surveiller, parler.
- Couvrir.
7-La victime se plaint après un traumatisme au dos, à la nuque, tête : Généralités :
- Conseiller à la victime de ne faire aucun mouvement.
- NE PAS LA BOUGER.
Traumatisme du dos : - Maintenir fermement la tête.
- Surveiller, parler, couvrir.
- Adapter les gestes à la situation et signaler aux secours toute
aggravation.
- Demander un avis médical.
Coup sur la tête - Surveiller, parler.
- Adapter les gestes à la situation.