Upload
others
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
PRÉVENTION CHEZ LE SPORTIFDEPISTAGE DE LA PRATIQUE A RISQUE
Prévention des blessures – dépistage de la pratique sportive à risque
PLAN :
Intérêt de l’échauffement dans la pratique sportive
Intérêt des étirements dans la pratique sportive
Syndrome de surentraînement
Entraînement sportif intensif chez l’enfant
Troubles du cycle chez la sportive
Bibliographie
Prévention des blessures
Question 1 :
Les exercices d’échauffement avant l’effort permettent de
diminuer le risque de blessure .
VRAI OU FAUX ?
Prévention des blessures
2 fonctions principales :- améliorer la dynamique musculaire (protéger des blessures) : un muscle chaud nécessite une force et un allongement plus importants pour être déchiré.- préparer aux contraintes de l’exercice
L’échauffement doit induire une légère sudation sans fatigue.
Le temps entre échauffement et compétition ne doit pas être trop long.Chez l’enfant, plus l’âge augmente, plus l’échauffement devra être long.
ÉchauffementVRAI
RETOUR
Prévention des blessures
Question 2 :
Quels sont les avantages des exercices d’étirements (stretching) ?
1) réalisés avant l’effort, ils permettent de diminuer le risque de blessure.
2) réalisés après l’effort, ils permettent d’améliorer la récupération.
3) réalisés à distance d’un effort, ils permettent d’améliorer la performance.
Prévention des blessures
Question 2 :
Quels sont les avantages des exercices d’étirements (stretching) ?
1) réalisés avant l’effort, ils permettent de diminuer le risque de blessure.
2) réalisés après l’effort, ils permettent d’améliorer la récupération.
3) réalisés à distance d’un effort, ils permettent d’améliorer la performance.
Prévention des blessures
- Pas de diminution du risque de lésion musculaire en cas d’exercice d’étirements juste avant l’effort- étirements : à l’origine de micro-lésions susceptibles de s’aggraver pendant l’effort- allongement du tendon → alignement des fibres → moins bonne efficacité → perte de performance- SAUF activités nécessitant des amplitudes extrêmes (danse, gymnastique, patinage...)
Les étirements (stretching) dans l’échauffement avant l’effort :
Stretching
Prévention des blessures
- Pas de diminution du risque de courbatures- étirements → compression vasculaire → nuisible au drainage des métabolites accumulés dans le muscle pendant l’effort
Les étirements dans le cadre de la récupération après l’effort :
Stretching
Prévention des blessures
- rééducation après lésion musculaire ++- gain d’amplitude articulaire : amélioration de courte durée (24h). - Intérêt de la pratique d’étirements au long cours, de façon répétitive : authentique allongement musculo-tendineux (exercices quotidiens, >6h après effort physique), permettent de reculer les limites de la blessure et d’augmenter la performance musculaire (force, puissance)
Effets différés des étirements :
Stretching
RETOUR
Dépister la pratique sportive à risque
Question 3 :
Une fatigue est physiologique chez le sportif si elle dure moins
de 24 heures après un entraînement.
VRAI OU FAUX ?
Temps de récupération
Baisse de performance
Symptomato-logie associée
Durée de repos nécessaire
Fatigue physiologique
< 1 nycthémère
non aucune
Fatigue aiguë ou passagère
functionnal overreaching
(FO)
≥ 1 jour(2 jours si
effort inhabituel ou compétition)
temporaire mineure Récupération complète en moins de 15
jours
Fatigue plus longue
non functionnal
overreaching (NFO)
bcp plus durable
psychologiques, et neuro-
endocriniens
récupération complète en
plusieurs semaines à
plusieurs moisEtat de
surentraînement =
Fatigue chronique du
sportif
Overtraining syndrome
(OTS)
Contre-performance
avérée de plus de 2
mois
sévère plusieurs mois, parfois jusqu’à 2
à 3 ans.
Dépister la pratique sportive à risque
VRAI
Dépister la pratique sportive à risque
Altération des performances : - contre-performances durables- fatigue non réversible par un repos minimum de 15 jours
Caractérisation de la fatigue :- impossibilité de maintenir les intensités (le nombre de séances est souvent maintenu)- difficulté de récupération- myalgies, crampes, jambes lourdes, baisse de force
Syndrome de surentraînement
Dépister la pratique sportive à risque
Symptômes d’accompagnement :Syndrome de surentraînementSignes physiques Signes psychologiquesinsomnie ou hypersomnie troubles de l’humeur : dépression, tristesse,
autodépréciation, irritabilité, instabilité émotionnelle
amaigrissement, perte de l’appétit troubles du comportement alimentaire : anorexie ou plus rarement boulimie
troubles du cycle menstruel Modifications du comportement :Apathie ou agitation, perte de motivation de ténacité, changement de personnalité…
blessures bénignes mais répétitives, fractures de fatigue anxiété
épisodes infectieux récidivants (virose, mycose…) troubles de la cognition : difficulté de concentration, mémorisation, baisse du rendement scolaire…
malaises, troubles digestifs, céphalée Troubles sensorimoteurs : baisse de l’habileté motrice, diminution de la capacité d’intégration de nombreuses informations…
augmentation de la sensibilité et de la sévérité des allergies
Dépister la pratique sportive à risque
Causes impliquées : - charge d’entraînement excessive- manque de variation des entraînements, uniformité- augmentation trop rapide du volume ou de l’intensité- compétitions trop fréquentes- nutrition inadéquate- stress psychologique ou environnemental- reprise trop rapide après blessure / maladie...
Syndrome de surentraînement
Dépister la pratique sportive à risque
Diagnostic cliniqueExemple de questionnaire de la société française de médecine du sport :Cotation de 1 à 5 pour chaque item ; 1 : jamais ; 2 : rarement ; 3 : parfois ; 4 : souvent ; 5 : toujours
- mon état de forme a diminué- j’ai de la difficulté à soutenir mon attention- mon entourage trouve que mon comportement a changé- j’ai une sensation de poids sur la poitrine- j’ai des sensations de palpitations- j’ai la gorge serrée- je somnole et baille toute la journée- j’ai perdu le goût de m’entraînerPlus le score est élevé, plus le risque de surentraînement est élevé.
autoquestionnaire (https://www.sfmes.org/monbilansportsante/sur-entrainement)Examens complémentaires : diagnostic différentiel (bilan d’asthénie)
Syndrome de surentraînement
https://www.sfmes.org/monbilansportsante/sur-entrainement
Dépister la pratique sportive à risque
Syndrome de surentraînement
Traitement : - prise en charge difficile- repos tout en continuant un entraînement d’endurance à faible intensité- Soutien psychologique parfois- Nutrition adéquate - Médicaments : limités aux troubles du sommeil
Prévention +++ : - suivi régulier de la performance- alimentation équilibrée adaptée aux exigences de l’effort- gérer les pb de santé (pas d’entraînement avec un état fébrile)
RETOUR
Dépister la pratique sportive à risque
Question 4 :
L’entraînement intensif chez l’enfant se définit à partir de :
- plus de 6 heures de sport par semaine ?
- plus de 10 heures de sport par semaine ?
Dépister la pratique sportive à risque
Question 4 :
L’entraînement intensif chez l’enfant se définit à partir de :
- plus de 6 heures de sport par semaine avant 10 ans
- plus de 10 heures de sport par semaine après 10 ans
Dépister la pratique sportive à risque
Définition : - plus de 10 heures par semaine chez l’enfant de plus de 10 ans- plus de 6 heures par semaine chez l’enfant de moins de 10 ans.
→ quantité d’heures d’entraînement à partir de laquelle les pathologies de surmenage sont très fréquemment observées.
Concerne les entraînements encadrés ; ne pas confondre avec l’activité ludique spontanée des enfants au cours de leurs loisirs.
Entraînement sportif intensif (ESI)
Dépister la pratique sportive à risque
Dépistage : Proposer de remplir un semainier d’entraînement :
Entraînement sportif intensif (ESI)
Semainier d’entraînementJours Sport Sports complémentaires EPS
LundiMardiMercrediJeudiVendrediSamediDimanche
Dépister la pratique sportive à risque
Evaluation du retentissement sur l’organisme de l’enfant :
- risques biomécaniques (périostites, rupture LCA, fractures fatigue…)- risque de cassure de la courbe de croissance- retentissement pubertaire- carences nutritionnelles- retentissement psychologique- dopage- entraînement abusif- maltraitance
Entraînement sportif intensif (ESI)
RETOUR
Dépister la pratique sportive à risque
Question 5 :
L’oligoménorrhée ou l’aménorrhée sont fréquentes chez les
sportives, et sans conséquence pathologique.
VRAI OU FAUX ?
Dépister la pratique sportive à risque
Triade de l’athlète féminine :Troubles du cycle chez la sportive
Faible disponibilité énergétique
Déminéralisation osseuseOstéopénie, ostéoporose
Hypogonadisme hypogonadotropeTroubles du cycle : oligoménorrhée,
aménorrhée
FAUX
Dépister la pratique sportive à risque
Triade de l’athlète féminine :- faible disponibilité énergétique : inadéquation entre les apports nutritionnels et les dépenses énergétiques. Etat d’hypométabolisme.
- hypogonadisme hypogonadotrope fonctionnel, secondaire à cet hypométabolisme.
- déminéralisation osseuse, affectée directement par l’hypométabolisme, et indirectement par l’hypoestrogénie et les autres perturbations hormonales hypothalamiques.
L’apparition d’une des 3 composantes de la triade doit faire rechercher les 2 autres.
Troubles du cycle chez la sportive
Dépister la pratique sportive à risque
Sports les plus à risque en cas d’entraînement intensif :- sports à catégorie de poids (fréquence aménorrhée 23,5%)- sports d’apparence, « esthétiques » (fréquence aménorrhée 34,5%)- sports d’endurance (fréquence aménorrhée 30,9%)
Troubles du cycle chez la sportive
Adolescence, période à risque :- Retard pubertaire et du développement staturo-pondéral (retard rattrapé lors de l’arrêt de l’entraînement intensif)
- aménorrhée primaire : risque de perte osseuse alors que le pic de masse osseuse n’est pas atteint.
Diagnostic d’élimination
RETOUR
A RETENIR
Savoir poser la question de la pratique sportive intensive, pour prévenir et dépister le syndrome de surentraînement et les risques du sport sur la santé.
S’il n’y avait qu’une idée à retenir ce matin :
RETOUR
Bibliographie
Médecine du sport pour le praticien, P. Rochcongar, D. Rivière, éditions Elsevier Masson
ww.lamedecinedusport.com
Les exercices d'étirement dans la pratique sportive ont-ils encore leur raison d'être ? Une revue de la littérature. G. Gremion Rev Med Suisse 2005; volume 1. 30581. https://www.revmed.ch/RMS/2005/RMS-28/30581 ETIREMENTS ET STRETCHING : DES IDEES RECUES AUX DONNEES EXPERIMENTALES (2009)https://www.lamedecinedusport.com/physiologie/etirements-stretching-des-idees-recues-aux-donnees-experimentales/?localisation
Fatigue et réduction de la performance motrice chez le sportif, syndrome du surentraînementRev Med Suisse 2014 ; 10 : 962-5 Surentraînement : comment le détecter et quels sont les risques ? Jean-Michel Serra, 2015. https://www.lamedecinedusport.com/surentrainement-comment-le-detecter-quels-sont-les-risques/ Fonction et satisfaction sexuelles des sportifs professionnels : évaluation par le SexFS Brief Profil, des sportifs
professionnels de sports collectifs de France. H. Richard, Thèse pour l’obtention du diplôme de Docteur en Médecine, 2019.
RETOUR
https://www.revmed.ch/RMS/2005/RMS-28/30581https://www.lamedecinedusport.com/physiologie/etirements-stretching-des-idees-recues-aux-donnees-experimentales/?localisationhttps://www.lamedecinedusport.com/physiologie/etirements-stretching-des-idees-recues-aux-donnees-experimentales/?localisationhttps://www.lamedecinedusport.com/surentrainement-comment-le-detecter-quels-sont-les-risques/
Diapo 1Diapo 2Diapo 3Diapo 4Diapo 5Diapo 6Diapo 7Diapo 8Diapo 9Diapo 10Diapo 11Diapo 12Diapo 13Diapo 14Diapo 15Diapo 16Diapo 17Diapo 18Diapo 19Diapo 20Diapo 21Diapo 22Diapo 23Diapo 24Diapo 25Diapo 26Diapo 27