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Psychomot’ 1 Spécial hiver Mars 2016 Sommaire Vie associative p. 3 Psychomot’ p. 7 Institut jeunes sourds p. 7 Mini-mémoire p. 8 Ecole de La Réunion p.12 Mots croisés p. 13 Culture p. 14 Oté La Réunion p. 14 Du miel dans nos oreilles p. 15 Le dernier coup de ciseaux p. 16 Agnès Obel p. 17 Mélodrame sur papier p. 17 Poésie photos p. 18 Horoscope p. 20

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Psychomot’ 1

Spécial hiver Mars 2016

Sommaire

Vie associative p. 3

Psychomot’ p. 7Institut jeunes sourds p. 7

Mini-mémoire p. 8

Ecole de La Réunion p.12

Mots croisés p. 13

Culture p. 14Oté La Réunion p. 14

Du miel dans nos oreilles p. 15

Le dernier coup de ciseaux p. 16

Agnès Obel p. 17

Mélodrame sur papier p. 17

Poésie photos p. 18

Horoscope p. 20

2 Psychomot’2. Vie associative

Le bureau de ELP!!

Le bureau se compose cette année de :Une présidente : Marème Diop, [email protected] secrétaire : Cloé Faynot, [email protected] duo de trésorières : Nolwenn Pellay accompagée de Caroline Pharabot, [email protected] VP générale : Justine Cordel, [email protected]

La VP produits dérivés : Léa Apestéguy, [email protected] VP sortie : Hélène Diot, [email protected] VP partenariat : Théophile Le Moigne , [email protected] VP stages obligatoires : Claire Bernard, [email protected] VP communication : Marie Guegant, [email protected] VP stages exceptionnels : Charlotte Meunier, [email protected] VP bibliothèque : Aurélia Hässig, [email protected] VP PCS : Ella Pattalochi, [email protected] VP soirée : Amélie Rollin, [email protected] une représentante 3A : Estelle Glattard

Une belle équipe composée de 1A, 2A et 3A avec des projets plein la tête pour continuer à faire de ELP une asso de psycho-mot bien vivante !

Edito :Au diapason de cet hiver étrangement absent, nous vous livrons un journal à la thématique hiver curieusement adaptée. Quoi de mieux pour oublier le nez qui coule, les rhumes et les devoirs qui s’accumulent qu’un séjour au ski ? Un séjour à La Réunion ! Nous vous emmenons donc faire le tour du monde pour découvrir la psychomotricité de métropole et d’ailleurs. Il nous semblait en effet important pour ce numéro, distribué aux participants du concours en psychomotricité, de donner un aperçu concret à la fois de notre métier et de notre formation encore méconnue. La partie psychomot’ s’est ainsi vue étoffer par de nombreuses participations.Nous tenons par ailleurs à remercier tous les étudiants et les enseignants qui nous ont soutenues, par leurs dons, par leurs articles et par leur relecture. Nous sommes très touchés de votre soutien et de votre enthousiasme !

Marie, Marianne, Emma, Margaux, Noémie

Vie associative 3

événements de l’année

N’oubliez pas, les CA sont ouverts à tous les adhérents ! Les dates sont disponibles sur le calendrier et l’armoire de l’association : vous pouvez nous envoyer, par avance, des questions ou des projets pour qu’ils puissent être débattus et ajoutés à l’ordre du jour.

Beaucoup de projets à venir pour la commission Soirée ! Sortez vos agendas vous allez gratter :Une soirée post-concours aura lieu le mardi 22 mars au Ninkasi (2 rue Léon Fabre) à la Doua pour rencontrer nos futurs collègues et leur remonter le moral ! Une soirée pour la Saint-Patrick sera également organisée sous peu et consistera en un barathon de cinq bars. Un grand repas au Flam’s ainsi qu’une soirée GC en avril sont également au programme. Plus de détails à venir sur le calendrier de l’association !Enfin, comme chaque année, la commission se prépare à l’organisation du gala qui aura lieu le vendredi 20 mai 2016 ! Un appel aux volontaires est donc lancé afin d’organiser cette dernière soirée de l’année ! Vous pouvez vous y investir selon vos talents, vos envies et vos disponibilités. Toute aide sera la bienvenue depuis la super recette de votre punch favori jusqu’aux dessins permettant d’embellir la salle en passant par l’investissement dans l’organisation proprement dite. Tous les gens talentueux de cette formation (et il y en a beaucoup) peuvent également participer au spectacle de la soirée. Acrobates, danseurs, chanteurs, humoristes, vous pouvez participer seuls ou en groupe. N’hésitez donc pas à envoyer votre candidature par mail en indiquant vos noms, prénoms, promotions, disponibilités, vos envies ou vos talents.

Cette année, la commission sortie a proposé à nouveau la sortie ski, si populaire l’année dernière  ! Départ matinal à Lyon pour une arrivée au 7-Laux en milieu de matinée. La journée s’est déroulée sous un grand soleil. Neige fraîche et bonne humeur au rendez-vous, de quoi se forger de beaux souvenirs !

4 Vie associative

Seulement 47 livres commandés cette année malgré la mobilisation de la commission bibliothèque et les 15 % de réduction pour les adhérents  ! Pour l’année prochaine, d’autres options sont envisagées pour faciliter la commande des étudiants : possibilité de faire deux commandes dans l’année, changement de fournisseur pour améliorer les délais… N’hésitez pas à renvoyer un mail à l’équipe pour donner votre avis.

Une belle diffusion pour le premier journal Ecrivons Les Potins avec 150 exemplaires distribués à l’ensemble des trois promotions et au réseau étudiants. Il a également reçu le soutien de nombres d’enseignants. Une opération de promotion de la psychomotricité a pu être menée lors de la journée d’orientation des PACES. De son côté, le site Internet reste régulièrement mis à jour. Plusieurs articles sont publiés sur les activités de l’association, les photos des événements sont téléchargées sur une page privée. Vous pouvez suivre tout notre programme à venir sur notre calendrier ! À venir : constitution d’une bibliothèque de fiches de lecture en ligne ! N’hésitez pas à nous contacter pour nous aider à le mettre à jour.

Un faible score pour la commission stages obligatoires avec seulement une trentaine de fiches rendues pour le premier trimestre. N’oubliez pas de les retourner à l’association, nous en avons besoin pour garder une banque de données utile à tous les étudiants !

Mardi 22 mars aura lieu le concours en psychomotricité à Lyon : comme tous les ans, la commission PCS ira soutenir nos futurs collègues le jour J, à la Doua. N’hésitez pas à vous joindre à nous pour danser, distribuer gâteaux, bonbons, journaux... Vous pouvez également participer en nous confiant vos créations culinaires !Attention  : la journée ne pourra pas être banalisée par l’administration  ! Chaque promotion devra donc s’organiser pour prévenir les enseignants et désigner un(e) secrétaire pour prendre les cours des absents.

Petit focus sur la commission stages exceptionnels qui se donne pour objectif principal d’attiser la curiosité des étudiant-e-s en psychomotricité. Elle n’a pas pour vocation de répondre à des manques de la formation, mais plutôt d’ouvrir des portes sur des façons d’appréhender corps et esprit, et ainsi d’enrichir nos expériences personnelles et notre réflexion.Pour se faire une idée : petite rétrospectiveVoyons un petit peu comment la commission stages exceptionnels s’est pliée en quatre pendant ces dix dernières années pour vous concocter des temps de formation à petit prix ! On a ouvert les archives et voilà ce qu’on a trouvé : - Les stages indétrônables (quasi tous les ans): le toucher relationnel, shiatsu- Les stages ça s’en va et ça revient (fréquents mais pas tous les ans) : cirque, t’chi clown, voix- Les stages exceptionnels exceptionnels : danse (orientale, contemporaine), massage (californien, gestalt sensitive), art thérapie

Vie associative 5 - Des conférences depuis 4 ansDepuis l’année dernière, nous avons essayé de renouveler notre répertoire afin de proposer des stages différents durant les trois années de formations pour que chaque promo puisse accéder à un maximum de stages  ! Au titre des nouveautés  : danse africaine-yoga, percussions corporelles, pédagogie sensorielle… De plus, nous avons varié les formats : ateliers de 3h, stage d’une journée, stage d’un week-end, conférence… Nous avons également choisi de garder les stages « classiques », plébiscités tous les ans et dont le peu de place limite la possibilité d’y participer.

C’est à vous !C’est à ce moment que vous entrez en jeu ! On aimerait savoir quelles sont vos envies, vos attentes, mot d’ordre «  a pas peur », envoyez-nous tout ce qui vous passe par la tête, que ça fasse référence à votre passion ou à un truc dont vous avez juste vaguement entendu parler. On se débrouillera pour faire le tri et voir ce qu’il est possible d’organiser, alors à vos boîtes mails : [email protected] !

Soutenu par l’association : projet APOR

L’association A.P.O.R a été déclarée le 14 avril 2000, selon la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, par des étudiants en 2ème année de psychomotricité à Toulouse, qui souhaitaient mettre à profit leurs compétences dans un cadre humanitaire. Son siège social est donc situé à la Faculté de Médecine de Toulouse Rangueil. Depuis 2001, tous les ans, une nouvelle équipe d’étudiants en psychomotricité (et maintenant en ergothérapie et kinésithérapie) fait le voyage en Roumanie.L’objectif principal est de se centrer sur l’orphelinat d’Hunedoara, afin d’effectuer un suivi des enfants pendant la période sensible de l’été. Ils ont, en effet, trois mois de vacances au cours desquels ils ne bénéficient ni d’activités, ni de stimulations au sein de l’orphelinat, ce qui occasionne une forte régression. Un autre de nos objectifs est de mettre en place un service de visite à domicile s’adressant aux familles démunies face au handicap de leurs enfants, ceci en collaboration avec des professionnels roumains.Lors de notre séjour nous intervenons dans 3 lieux : La scola (centre scolaire d’éducation et d’intégration), La casa (Le centre de placement pour l’enfant Handicapé), et la maison de retraite.

On ouvre son agenda- 18,19 et 20 mars stage sur le toucher relationnel (complet) animé par Jean-Marie Noubia- 16 et 17 avril stage rythme et voix animé par Marie Rubens, stage transdisciplinaire avec l’AEOL ! - Lundi 25 avril : 19h30 conférence Comment le questionnement éthique guide le soignant dans sa pratique au quotidien auprès des patients ? (plus d’informations bientôt !)

6 Vie associative

TémoignagesPlus qu’un projet solidaire, APOR a été aussi un voyage. J’entends par voyage une multitude de découvertes et d’expériences que l’on laisse venir à soi, qu’on se met en disposition de recevoir. Faisons le tri. Une découverte majeure : un pays, la Roumanie. Ces habitants, d’abord, chaleureux, accueillants, qui n’hésitent pas à vous tendre la main, à venir à votre rencontre, à vous questionner, à partager. Qui en France, peut se vanter d’avoir offert le taxi à deux inconnues fraichement débarquées sur un sol étranger, sachant à peine bredouiller un « s’il-vous-plait-merci  » dans la langue du pays ? La générosité se révèle souvent là où on ne l’attend pas. La Roumanie, c’est aussi une langue: parfois mâchonnée, incompréhensible, parfois très appliquée, mais toujours belle et chantante…. Communicante. C’est un patchwork, à peine exploré encore, de cultures multiples : de l’orthodoxie au catholicisme, en passant par le judaïsme. La vie roumaine est baignée de religions. On y trouve des traditions slaves, venant de la Russie, de la Hongrie (même s’ils n’aiment pas beaucoup leurs voisins un peu… envahissants !), mais c’est aussi un pays latin … D’ailleurs nous sommes toujours à la recherche des thermes romains ! C’est un pays de contrastes, pris entre les restes du régime communiste, inerte et pesant, et le capitalisme débordant. Bien entendu, ce voyage a aussi été coloré par une amitié : une belle alchimie. Un ensemble d’idées, d’improvisations, de rires, de temps à étudier les menus, de lectures aussi. Nadja, Vernon et Annie Ernaux font partie du voyage. Sur la mission en elle-même … A Hunedoara, ville où sont situés les orphelinats et la maison de retraite, c’est d’abord la misère qui m’a sauté au visage. La ville est grise, terne. Les immeubles délabrés, il doit y faire froid l’hiver et chaud l’été. Les poubelles sont dehors, ça pue. Lorsque nous débarquons dans la ville, nous sommes un groupe de 10 nénettes, françaises et arrogantes. Bruyantes. Nous sommes déjà le 3e groupe à débarquer là depuis le début de l’été. Nous sommes repérées par les habitants du quartier, on vient nous dragouiller, pavaner. Le sentiment d’étrangeté m’étreint : alors qu’à deux nous nous fondions dans le paysage, j’ai l’impression d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine. APOR ça a aussi été ma première expérience en animation et ma première rencontre avec le handicap. Beaucoup de responsabilités d’un coup. Cette rencontre avec les enfants fut trop brève. Beaucoup trop : une rencontre à peine ébauchée, et déjà il fallait repartir. Il y a eu beaucoup de colère : contre moi-même, contre ces femmes qui laissent les enfants livrés à eux-mêmes, contre la politique, contre la vie même, contre nos partenaires de mission dont je ne comprenais pas le fonctionnement. Il y a eu aussi de la tristesse, voire du désespoir, de la frustration et un sentiment d’impuissance. Le tout, complètement refoulé et gardé comme un boule au fond du cœur, car la priorité, c’était d’aller jusqu’au bout du projet, pour les enfants, pour les personnes âgées. Mais j’ai aussi compris et appris  : que le pays sort doucement des griffes de Ceauscescu, que les femmes ont des semaines de 60 heures (et encore, je suis sympa), qu’elles sont mal payées et pas formées, qu’il y a un fossé entre ma formation et celle des autres écoles. Et surtout : que les enfants, eux, malgré tous les défauts que comporte le projet, sont heureux de nous voir arriver ! Je me souviens de ce petit singe qui nous est passé de bras en bras lors de notre arrivée à la Scoala ! Et de ces adolescents qui ont couru jusqu’à la grille pour nous accueillir à la Casa.

Vie associative 7 Nous avions une heure à leur offrir chaque jour. Ils s’en sont saisi, chacun goulûment, à leur manière : parfois en faisant tout voler dans la pièce, souvent en jouant, à cache-cache, avec l’eau, au ballon, à la peinture… mais aussi en cherchant à apprivoiser son image, comme cette adolescente, ravie de voir des fleurs d’aquarelle s’épanouir sur son visage. La semaine suivant mon départ, une autre étudiante a pris ma place à ses côtés, comme j’avais pris la place de quelqu’un d’autre. Une inconnue pour elle, une inconnue pour moi. Tant pis, une personne chasse l’autre. Elle, cette ado, elle avait quelqu’un pour elle toute seule, juste pour une heure, et n’était plus contrainte de s’occuper des plus petits, elle pouvait être et faire ce qu’elle aimait. C’est ça qui donne du sens au projet APOR.

Adèle

Si l’on me demande ce qu’il me reste aujourd’hui de la Roumanie… je dirais une multitude de souvenirs mais le tout dans un magnifique maelstrom.Un voyage comme celui-ci ne laisse pas indemne. Il demande du temps pour être préparé, il demande du temps pour le vivre, il demande du temps pour être digéré. C’est une expérience d’être et non d’avoir, les souvenirs sont tellement emprunts d’émotions, qu’ils restent encore là, vivants dans le corps, sortant difficilement de manière articulée… Alors je vais vous parler des images, ces images qui viennent toutes seules : le visage rayonnant de cette jeune ado pendant que nous dansions lors du goûter de départ. Les affiches publicitaires pour lesquelles nous nous arrêtions, plusieurs fois par jour, pour tenter de les décrypter à l’aide de notre petit dictionnaire de poche, les repas du soir dans la salle commune, avec toutes les autres bénévoles, dans la gaieté et la chaleur, les voix qui portent, les rires hauts. Ce vieux train de 7h du matin pris avec les ouvriers allant à l’usine, pour se rendre dans un village désert, le contrôleur nous demandant ce qu’on allait bien faire là-bas ! Le pincement au cœur à chaque fois que nous ouvrions le couloir pour aller chercher les enfants, et cet étouffement à chaque fois que nous les ramenions. Ce chien, fidèle compagnon de route qui a gambadé avec nous pendant toute une après-midi. Les pique-niques du midi, pris sur les hauteurs d’Hunedoara, comme un bol d’air (chaud). Les après-midis, les mains dans l’eau, avec ce petit garçon qui ne se lassait pas de faire des bulles avec une paille. Le goût des épis de maïs croqués le soir lors des festivités. Dire non à une palincă (eau de vie de prune) chaleureusement offerte à 10h du matin. La surprise, la découverte et l’intérêt portés par cette petite fille pour une marionnette que nous avions bricolée. Le retour en France et ne plus savoir comment dire au revoir à ma chère acolyte de voyage, après avoir partagé trois semaines qui resteront à jamais gravées dans ma mémoire…Puisqu’en 1765 on disait déjà «  Les voyages sont nécessaires à la jeunesse pour apprendre à vivre dans le monde. » (Dictionnaire Universel de Furetière), je finirai simplement par vous dire : c’est le moment de faire son sac à dos et d’oser partir !

Manddy

Cette année, le projet est porté à Lyon par quatre étudiantes de deuxième année Léa Lazzarotto, Claire Caratelli , Héloïse Dubois et Julie dos Santos. Pour les contacter, vous pouvez leur envoyer un mail à l’adresse : [email protected]

8 Psychomot’

Stage en institut pour jeunes sourds

Paul Chonavel

Je fais mon stage clinique du second trimestre dans un Institut pour enfants et Jeunes sourds (IJS). L’institut possède trois pôles, dont on pourrait assimiler les fonctionnements à : un IME, un SESSAD et un pôle pour les tout petits. La structure possède un internat.

J’effectue mon stage dans le pôle qui fonctionne comme un IME. Plus précisément, je vois les enfants du service « adapté » (il y a également un service «  classique »). Il concerne les jeunes malentendants entre 7 et 20 ans avec des troubles associés à leur surdité. Il ne s’agit pas de grosses pathologies mais plutôt de troubles comportementaux ou relationnels. Dans ce service, les jeunes sont en petites classes de 4 à 7 élèves. En plus des apprentissages classiques, ils ont des cours de Langue de Signe Française (LSF) et des cours de pédagogie. Pour les plus grands, il y a des formations professionnalisantes, dans le domaine culinaire par exemple.

Ce qui m’a le plus étonné quand je suis arrivé, c’est l’hétérogénéité des profils des jeunes  : leur niveau de surdité et leurs modes de communication (langage parlé, LSF, Langage Parlé Complété, mimo-gestualité...) varient beaucoup. Je trouve vraiment intéressant le fait d’évoluer avec un public de malentendants. La communication, et par conséquent la relation, sont vraiment particulières. Le rapport au corps et à l’espace intime de l’autre sont modifiés : on est obligé d’interpeller physiquement l’autre pour avoir son attention. De plus, du fait de l’utilisation de la LSF, le regard et les mains prennent une importance prépondérante. La quasi totalité des professionnels et des enfants utilisant la LSF, je me sens souvent en difficulté pour communiquer avec le groupe. Finalement, c’est moi qui suis en situation de handicap dans le groupe d’enfants malentendants .

Pour communiquer avec les enfants, j’utilise les quelques signes que je connais pour exprimer des choses très simples (« bonjour, comment ça va ?, oui/non, bravo, tu aimes ou tu n’aimes pas, encore »…). Sinon, j’utilise beaucoup la mimo-gestualité, ce qui

me renvoie à des expériences de voyage dans des pays étrangers dont je ne parlais pas la langue. Enfin, lorsque je veux exprimer des notions plus complexes, les adultes bilingues traduisent pour moi. Il y a deux psychomotriciennes dans l’établissement.

Ma maître de stage reçoit les jeunes dans une salle dédiée, très bien équipée. Ils peuvent être seuls ou en groupe de 2 ou 3. Généralement, la séance commence par un temps de discussion sur les séances précédentes. Ensuite, nous effectuons une ou deux activités (relaxation, jeux manuels, jeux sensoriels, jeux de ballons, parcours) choisies par l’enfant ou proposées par la psychomotricienne. Les problématiques sont généralement d’ordre relationnel ou comportemental.

Je trouve ce stage auprès d’enfants sourds très intéressant et le conseille à la fois aux personnes qui s’intéressent à la surdité mais également à ceux qui n’en ont pas une vision concrète. C’était mon cas, et j’ai déjà beaucoup appris.

Psychomot’ 9

VALENTIN, UN CORPS AVEC

« UN PEU » DU CORPS DE L’AUTRE

Adriane Chamerlin

En deuxième année de psychomotricité, j’ai effectué mon stage de deuxième trimestre au sein d’un institut médico-éducatif (IME) accueillant des jeunes enfants et adolescents autistes. J’ai donc suivi ma maître de stage, Fleur, pendant ces quelques journées riches d’expériences.Il y a lors des séances, un travail de soutien du développement grâce à une transformation ludique des difficultés de l’enfant. Fleur enrichit et étoffe ce qu’apporte l’enfant, et participe à la mise en sens des différents vécus corporels, psychiques et émotionnels perçus. Elle permet une approche privilégiée de la construction de la personne et du sentiment d’identité, et par conséquent du travail de la pensée, habituellement en souffrance dans l’autisme infantile.

ValentinValentin est né avant terme le 2 décembre 2002 en Russie, il a été placé en orphelinat à l’âge de 4 mois pour défaut de soin. Valentin est adopté en France en 2004, à l’âge de 22 mois. À son arrivée en France, Valentin est suivi en kinésithérapie puis en CAMPS trois fois par semaine où il commence une prise en charge en psychomotricité en avril 2005. A 22 mois, il rampe avec une jambe raide, mais ne tient pas assis et ne marche pas. Il acquerra la marche à 27 mois. Un retrait relationnel important, avec des échanges brefs et fluctuants, des activités sensorielles et motrices stéréotypées sont rapportés par ses parents et par les professionnels du CAMPS. En 2006 et en 2008, il est hospitalisé pour un mal épileptique. Une exploration neuropédiatrique révèle des lésions du tissu cérébral ayant des conséquences sur l’habileté motrice. Le diagnostic d’autisme infantile est confirmé en mars 2009 par le CEDA (Centre d’évaluation et de diagnostic de l’autisme) avec un score positif dans chacune des quatre aires qui sont : la communication, la réciprocité des interactions sociales, le comportement/activités restreintes ou stéréotypées, une anomalie de développement avant 36 mois. Valentin est un beau garçon de 13 ans, brun à la peau très claire, qui contraste avec ses grands yeux noirs. Il a une allure fluette - flottant dans des vêtements

larges et confortables - me faisant au premier abord lui attribuer une certaine fragilité. Valentin a une démarche raide sur la pointe des pieds, il fait des petits pas, les bras écartés de son tronc. Il est fortement engagé corporellement dans son environnement, aime grimper, sauter, mais ses manipulations fines sont assez pauvres. Il est hypotonique, ce qu’il compense par une raideur musculaire et articulaire importante qui influe sur ses coordinations. Valentin semble désarticulé dans ses postures et déplacements, une hyperlaxité des hanches est rapportée dans le bilan psychomoteur.Au niveau du langage et des interactions sociales, Valentin connait quelques mots, il dit « oui », « non », il prononce surtout les voyelles mais ne fait pas de phrase. Il a une compréhension orale limitée aux situations et aux objets du quotidien dépendants du contexte. Valentin est un garçon qui se montre curieux, notamment pour la musique et les comptines, pour les activités aquatiques et sensori-motrices. Ses émotions sont manifestes, notamment lors des séparations et retrouvailles, des expériences de frustrations et expériences gratifiantes. Lorsqu’il est disponible et en confiance, le regard direct est possible, il s’ouvre à la relation et adresse des sourires. D’abord fuyant, une confiance peut se créer petit à petit et permettre des moments de plaisir avec l’autre. Valentin présente des troubles du comportement importants  : lors de ses crises, il a des mouvements d’hétéro-agressivité envers l’adulte qu’il pince ou mord, il déchire ses T-shirt avec sa bouche et ses mains. Ses crises arrivent lorsqu’il doit attendre, lorsqu’il est frustré. Il a besoin de l’étayage, de l’attention constante de l’adulte, dans toute situation.

Mes observations et hypothèses Lors de ma rencontre avec Valentin, Fleur me présente mais je suis alors ignorée. Au fil de la séance, il m’adresse des regards et s’intéresse à mes déplacements. Généralement, lorsqu’il arrive en séance, il éteint la lumière, enlève sa veste, demande à ce qu’on débarrasse le bureau. Il installe une couverture et demande ensuite à être porté pour être allongé sur le « lit de docteur ». Cette demande de portage est récurrente d’une séance à l’autre et au sein même des séances. En plus de ce lien, un autre élément de relation récurrent à toutes les séances a été instauré entre eux : le lien sonore. Valentin initie un son et attend que Fleur le reprenne, sinon il le répète jusqu’à qu’il soit repris. Ce

10 Psychomot’dialogue en écho, Valentin l’a exporté de la salle de psychomotricité et semble s’en être saisi pour être en lien avec l’autre, notamment dans des moments où il commence à être mal. Valentin est dans un rythme sonore incessant, ces stimulations auditives continues forment une bulle sonore qui pourrait contribuer à un maintien de continuité d’exister. Dernièrement, Fleur et Valentin ont pu élaborer une scène où il est assis et frappe un rythme au tambourin en adressant des sons à Fleur, qu’elle reprend debout face à lui en tapant le rythme avec ses pieds sur le sol. Il montre alors un corps investi dans la relation, source de plaisir partagé. Dans cette scène, Fleur n’est plus seulement l’écho et le miroir de Valentin. J’ai remarqué que les séances où le lien était plus discontinu suivaient généralement une semaine d’absence de psychomotricité. L’absence d’une semaine sur l’autre pourrait venir faire rupture dans la relation et dans le sentiment de continuité jusque-là établi. De même, même si je n’y ai jamais assisté, le fait qu’il casse les objets de relations en fin de séance, pourrait exprimer symboliquement le sentiment de rupture qu’il ressent. Cette rupture difficile pourrait témoigner d’une capacité de représentation mentale et d’objets imaginaires fragile. S’il ne peut faire exister Fleur dans ses représentations internes et la faire exister en dehors de sa présence, chaque au revoir sera un adieu.Valentin garde toujours une maîtrise sur l’autre et sur les séances de psychomotricité. Valentin prend la main de l’adulte et le déplace, lui fait prendre les objets qu’il convoite. Je n’ai vu Valentin quitter la séance à l’heure qu’à la première et la dernière auxquelles j’ai assistées. Pour les autres, il quitte automatiquement la pièce 10 minutes à l’avance, sans ranger, sans regard ni pour Fleur ni pour moi. Cette fin prématurée pourrait permettre à Valentin de la maîtriser, et dans le même temps de maîtriser la séparation à venir. À la fin de séance, nous raccompagnons Valentin à son groupe le temps d’attendre la prochaine activité. C’est dans ce contexte d’attente et de vide que j’ai pu assister à l’une de ses crises. Il crie très fort, déchire son T-shirt avec ses dents et ses mains, mâche des lambeaux de tissu, il renverse le matériel autour de lui. Il nous pince les avant-bras mais cherche, à certains moments brefs, à trouver une contenance en s’asseyant sur nos genoux et en s’entourant de nos bras, qu’il pince de nouveau. Valentin oscille cependant de plus en plus entre maîtrise et lâcher prise, équilibre avec lequel il

jongle dans la relation et/ou avec son corps. En effet, régulièrement, il joue concrètement à perdre l’équilibre en montant sur le basculo ou en utilisant le gros ballon. Lors d’une séance, Fleur porte Valentin et le berce devant le miroir. En voyant l’image spéculaire de la scène, Valentin sourit. C’est alors qu’il se relâche et se laisse davantage aller dans les bras de Fleur dans une position d’enroulement. Lors de la dernière séance à laquelle j’ai assisté, Valentin va très vite se mettre dans le hamac, les pieds en contact avec Fleur. Il se laisse porter et balancer dans une expérience régressive, une ambiance intra-utérine avec très peu de sons. J’ai pu observer un grand relâchement musculaire, beaucoup de détente et un visage apaisé, tendre. J’ai pu remarquer que sa marche était bien plus ancrée dans le sol. Valentin a quitté la séance à l’heure et sans encombre. L’enroulement sur soi, qui est un schème moteur primaire du bébé, a pu lui permettre un retour à soi. Le fait qu’il puisse mieux moduler son tonus le rend plus disponible au dialogue tonico-émotionnel, aux échanges et à la relation. Il peut alors faire preuve de davantage de souplesse dans le jeu avec Fleur. Il la laisse prendre des initiatives dans les jeux qu’il maitrise, il accepte ses propositions d’objets et il s’amuse de la surprise que Fleur amène dans les jeux de chatouilles qu’il peut prévoir. L’élargissement de sa palette d’états toniques pourraient à l’avenir aider Valentin à accéder aux représentations des modifications toniques de son corps et donc mieux repérer et prévoir ses propres émotions. Valentin se montre également particulièrement en recherche d’expériences sensorielles comme s’il était à un stade de développement de la petite enfance dans son rapport au monde. Il explore les caractéristiques des objets et des matières. Valentin semble être dans l’apprentissage de son environnement, dans une expérimentation active, il appréhende le monde de manière concrète. Ses expériences corporelles prennent peu à peu sens grâce à Fleur qui peut les commenter, les expliquer. Ses explorations sont source de partage et d’échange. Au fur et à mesure de ses nouvelles expériences, Valentin va pouvoir multiplier ses réponses corporelles en étayant son recrutement tonique, en complexifiant sa locomotion… Malgré son allure et ses explorations enfantines, Valentin entre dans la période difficile qu’est la puberté. Lors de la première séance à laquelle j’ai assisté, Valentin a déshabillé une poupée, l’a jetée en l’air et l’a laissée retomber sur le sol. Il la ramasse

Psychomot’ 11 puis la frotte sur son sexe avant d’aller s’allonger sur le tapis sur le ventre, avec un coussin entre son sexe et le sol en souriant. Cette façon de se masturber est revenue à plusieurs reprises dans les séances. Dans ces cas, Fleur lui dit calmement « Non, ce n’est ni le lieu, ni le moment. Il faut attendre que tu sois seul. ». Les modifications hormonales et physiques dues à la puberté jouent probablement sur le comportement de Valentin, comme pour tout pré-adolescent de son âge : ses émotions sont plus vives, il est plus irritable. Ses sensations corporelles nouvelles font effraction à son corps peu imagé.

ThéorieÀ mon arrivée à l’IME, ce qui m’a aveuglée en premier lieu sont les comportements stéréotypés des enfants. Au fil des journées passées auprès d’eux, mon regard a changé sur ces comportements et je me suis petit à petit questionnée non plus seulement sur le comportement stéréotypé en lui-même mais sur son rôle, sa fonctionnalité. La construction de l’image du corps « Il ne suffit pas d’avoir une peau « tout autour » pour se sentir enveloppé, un squelette pour s’imaginer solide, des organes sensoriels pour communiquer et des orifices corporels pour être capable de maîtriser et apprécier les échanges avec son environnement. » dit Anne Marie Latour. La construction du sentiment d’être est dépendante à la fois des expériences du corps propre et des interactions. Dans un grand nombre de psychopathologies, le sentiment d’être vivant et entier, en relation avec soi-même et autrui, d’être affecté (en bien ou en mal) par son environnement, est une expérience difficile, inachevée, voire parfois impossible. Les enfants autistes rendent lisibles les impasses dans l’élaboration de leurs perceptions et de leur image du corps par un véritable phénomène « d’arrêt sur image  ». Leur image du corps est essentiellement sensorielle, floue et non permanente. Ainsi la stimulation sensorielle stéréotypée, par l’accrochage d’éléments externes et internes, entretient une certaine continuité artificielle. De plus, leur image du corps bloquée à un stade très précaire, comme celle du bébé, laisse l’enfant autiste en proie aux angoisses archaïques du tout petit.

Angoisses et fonctions défensive des stéréotypies Une angoisse est une anxiété profonde, un état d’alerte, une attente d’un danger imminent mais vague. Les

principales angoisses archaïques sont l’angoisse de chute et/ou de liquéfaction, dans un sentiment d’anéantissement. Selon G. Haag, les rythmes incessants, les tournoiements, les autostimulations sensorielles auditives ou visuelles sont les principales stéréotypies tentant de maîtriser les sensations de chute, en maintenant un minimum de sentiment de continuité d’exister. De même, des jeux stéréotypés de grimper/glisser ou d’équilibriste peuvent servir à maîtriser l’angoisse de chute. F. Tustin attribue cette sensation de chute à « une prise de conscience prématurée de la séparation corporelle », et conclut que l’une des réactions à la menace de chute est d’agripper quelque chose. L’image du corps défaillante de l’enfant autiste lui fait ressentir une béance, un « trou » au niveau de la bouche qu’il faudrait combler. Cette sensation d’amputation de la zone corporelle de contact – ici la bouche – pourrait être exprimée au travers de tapotements des dents comme recherche de sensation dure, tout comme de l’agrippement d’objets autistiques durs tenus dans la main. Les angoisses de peau arrachée surviennent au moment de la récupération d’un sentiment d’enveloppe. Cette angoisse s’exprime à travers l’équivalent symbolique de la peau que constituent les vêtements. La dénudation compulsionnelle ou au contraire l’intolérance à la dénudation en sont une traduction. Les stéréotypies permettent d’entretenir un sentiment de continuité d’exister afin de contrer la non constitution du sentiment d’enveloppe après la naissance. E.Bick compare les pratiques autistiques stéréotypées à de véritables camisoles de force pour empêcher la dissolution. On comprend donc que la véritable manifestation d’angoisse sous forme de crise émotionnelle survient lorsque les personnes ou les circonstances dérangent ou empêchent les stéréotypies. Elles permettent également de contenir le ressenti des mouvements pulsionnels et émotionnels primitifs en l’absence de peau suffisamment établie. En effet, F.Tustin démontre que l’état primitif des pulsions et des émotions est ressenti comme eau jaillissante ou fluides et gaz corporels explosifs. Les enfants sans langage tentent de maitriser eux-mêmes le débordement qui les habite en faisant couler les robinet à plein débit, déborder les contenants, en jetant les objets ou en reversant les contenus des boîtes. Ces affects exprimés corporellement et spatialement de façon concrète ne sont donc pas à confondre avec des attaques agressives ayant une intention destructrice.

12 Psychomot’

La psychomotricité à la Réunion“Petites perles d’or chaudes roulant sous mes piedsDouce chaleur caressant mon visageGrande étendue bleue qui surprend à tout âgeLa mer et le sable à l’ombre d’un cocotier”

Un cadre idyllique pour une profession naissante. La psychomot à la Réunion est encore jeune et quelque peu méconnue du grand public. Elle compte 101 participants à son expansion et à son exercice. Il existe 56 établissements sanitaires et 128 établissements médico-sociaux à la Réunion. Cependant certaines problématiques locales ne sont pas encore suffisamment investies, telles que le diabète, le SAF (syndrome d’alcoolisation fœtal) ainsi que le secteur d’addictologie.

EMAP-IRFPL’EMAP (école des métiers de l’accompagnement de la personne) est une structure contribuant à la formation des professionnels des branches sanitaire, sociale et médico-sociale. L’école regroupe un EFTS (établissement de formation au travail), un pôle de formation continue et de recherche et l’IRFP. Située dans la région Sud de l’île (Bois d’Olive, Saint-Pierre), au cœur du foyer Albert Barbot, l’EMAP permet une proximité entre les étudiants et les patients qui font aussi partie du foyer.

Institut régional de formation en psychomotricitéL’IRFP a ouvert ses portes le 5 octobre 2012 et permet donc de renforcer le pôle santé de l’EMAP. L’IRFP veut nous offrir une vision très large de la psychomotricité, du fait de la richesse et l’orientation des différentes intervenants de la métropole ou de la Réunion. Il se compose de deux salles de cours, dont une pour la pratique, avec le matériel adapté. Nous avons la chance d’expérimenter beaucoup de médiations différentes, mêlant musique, danse africaine, tai-chi, théâtre, expression voix ou encore cirque. On apprécie bien !Nous pouvons féliciter la première promotion de diplômés en 2015. Il y a environ 25 étudiants par promotion, une prépa est intégrée à l’école. L’accès à la formation se fait par concours externe ou par la PACES. La richesse de cette école, c’est aussi les différences d’âge et de milieu entre les étudiants, chacun ayant son propre bagage d’expérience.

Psychomot’îleFondée en 2013, l’association des étudiants en psychomotricité de l’IRFP, Psychomot’île, se veut à l’écoute des étudiants dans leurs projets, et souhaite valoriser le métier et la formation de psychomotricien auprès des professionnels et du grand public. Le nouveau bureau a désigné Julie Fontaine en tant que présidente.

FB : Association Psychomot’île Mail : [email protected]

Bêtisier 13 Jeu psychomot’ 13 Ce petit mot croisé a été réalisé exprès pour tous ceux qui n’ont jamais réussi à en finir un. C’est plutôt une épreuve de rapidité que de performance. Vous y trouverez des petits repères psychomot’, physio et plein d’autres encore.

Alors à vos crayons et pour le fun, n’oubliez pas de noter votre temps.

Horizontal

1. Coutumes. On y est souvent accoudé. Une thérapie des plus créatives. 2. Sa richesse étaye le langage. 3. Réduite, elle est souvent handicapante. Post-scriptum. 4. Les apaiser serait un bon début. Infarctus cérébral. 5. Met à plat. Issue de la loi du 11 Février 2005. 6. Roumanie. « Poux » chez les Amérindiens. 7. Sans échauffements, c’est un écart qu’on peut vite regretter. Elle tire la sonnette d’alarme en cas d’urgence ou de situation préoccupante. 8. Assez ! 9. Pour la vision diurne. Boxeur américain. 10. Carte minimale ou maximale. Habillé comme jamais. Pas recommandé avant 3 ans. 11. « Plus » sur la partition. Rayonnement électromagnétique. Entouré d’un péricarde. 12. Pas dorsale. 13. « Chandelier » l’a mise en lumière. Mesure judiciaire civile en faveur des enfants. 14. La céphalo-caudale en est une. Son score informe sur l’état général du nouveau-né. 15. Le repère des plus studieux. Bonne connaisseuse. 16. Ensemble d’os du pied. Il qualifie un tonus qui tend vers la verticalité.

Verticale

I. Facteur de risque des cancers de la peau. Peut traiter l’anémie. Capitaine de vaisseau. Le clinophile ne peut s’en séparer. II. Connaissances de son propre corps. III. Pas une syncope. D’une seule couleur. Brome. IV. « Baba… mama… dada ». Os astragale. V. Sécrétée par le foie. Les plus culottés n’en manque pas. VI. « Red », il donne des ailes. Peut être constructive, idéatoire ou encore visuo-spatiale. VII. Qui a l’esprit dérangé. VIII. Petits, ils brillent à l’Opéra de Paris. Méthode comportementale d’éducation des autismes. Cours élémentaire. Publicateur du DSM depuis 1952. IX. C’est-à-dire. Tour complet autour de son axe horizontal. Extrémité d’un organe. X. Argon. Identification où la main de l’autre devient le prolongement du corps. Connu pour son traité sur la dramaturgie. XI. Trompé à nouveau. Meneur de jeu à Manchester United. XII. Intimement lié à l’investissement du corps et de l’espace.

Temps : min Stéphanie 2A

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14 Culture

« Oté la Réunion »Notre unité rime avec diversité…

par BENARD Marine

« Nou lé mélanzé, métissé, réyoné »« Nous sommes mélangés, métissés, Réunionnais »

Surnommée l’île intense, la Réunion se situe en plein cœur du Sud-Ouest de l’océan Indien. Ce DOM TOM se situe à près de 10 000 km de l’hexagone. Bien que le français y soit la langue officielle, on y parle le créole Réunionnais, langue créée au contact de plusieurs cultures.De ses deux massifs volcaniques à ses plages paradisiaques en passant par ses montagnes vertigineuses, la Réunion offre une kyrielle de paysages uniques au monde.Sa devise : « je fleurirai partout où on me portera »Que l’on soit au bord d’une falaise de lave noire comme du charbon, face à des multiples cascades, perdu dans un cirque sauvage, au bord d’un lagon vert et bleu ou au-dessus du volcan, la Réunion nous surprend par son immense diversité.40% des paysages de l’île (dont ses pitons, remparts et cirques) ont été inscrits aux patrimoines mondiaux de l’UNESCO en 2010, parmi les sites les plus prestigieux au monde.Date clé : 20 Décembre 1848. Il s’agit de la date de l’abolition de l’esclavage à la Réunion.« dan l’esclavaz zot la viv, lenfer zot la souffert, 20 Décemb la arrivé, kass la chaine jet la clé, le vent la liberté la levé »« Ils ont vécu dans l’esclavage, ils ont subi l’enfer, le 20 Décembre est arrivé : cassez les chaînes et jetez la clef, le vent de la liberté a soufflé. »Ce jour est maintenant férié à l’occasion d’une fête, appelée « fet kaf ». Nombreuses sont les façons de célébrer ce jour : défilés, reconstitutions historiques…

UNE REUNION DES PEUPLESLa Réunion est caractérisée par une culture cosmopolite bien vivante. En effet l’île possède une culture riche et métissée, portée par la langue créole, la musique et la danse.

UNE REUNION DES RELIGIONS Le Christianisme, l’hindouisme, l’islam, le bouddhisme cohabitent harmonieusement au sein de l’île. La pluralité de ses rites et de ses croyances est l’un des traits originaux du peuple Réunionnais. Il y subsiste un véritable mélange de culture. Il est merveilleux de voir dans une même ville, les clochers d'une église, le minaret de la mosquée, le temple chinois, et le temple malbar (hindou), rivalisant tous dans leur beauté. Toutes les religions sont librement pratiquées et respectées de tous.

UNE REUNION DES SAVEURSLa Réunion rayonne également par la diversité de sa gastronomie. Mélange d'influences malgaches, françaises, indiennes, africaines et chinoises, la cuisine réunionnaise est une alchimie de saveurs chaudes, colorées et épicées. Dès l'apéritif, les samoussas, les bonbons piment, les bouchons, les piments farcis nous ouvrent l'appétit pour déguster le cari réunionnais à base de poissons ou de viande toujours accompagné de « riz, grains, rougail ».

Culture 15

Du miel dans nos oreilles.

par Adèle

Winter is coming, paraît-il. Ouais. On l’attend toujours. Bien que cette année ne soit pas marquée par le sceau du grand froid, rien n’empêche de se ménager de petits moments bien au chaud, tisane en main, grosses chaussettes aux pieds et plaid sur les genoux. Le chat et la cheminée crépitante sont en option, en fonction de votre installation. Pour accompagner ces délicieux moments, j’ai une suggestion à vous faire. Pour une fois, il s’agit de laisser ses mirettes au repos : ce sont vos esgourdes qui seront sollicitées ! Je voudrais en effet vous présenter l’émission Sur les épaules de Darwin, présentée par Jean- Claude Ameisen tous les samedis de 11h à midi sur France Inter. (pas de panique, je ne suis JAMAIS derrière la radio à cette heure : vive les podcasts sur le web !) C’est un récit que nous livre Ameisen de sa douce voix de baryton. Il nous présente, comme le suggère le nom de l’émission, des sujets scientifiques,

d’actualité, mais toujours en nous invitant à voir plus loin, « à travers le temps et à travers l’espace », pour reprendre ses mots. Ainsi, ces sujets sont explorés, par le biais de la littérature, la musique, la sculpture, la philosophie… l’Art en général. Le rythme est lent et régulier, la voix berce. Le regard, toujours émerveillé, porté sur la vie est un souffle d’air frais qui dénote du climat médiatique actuel… En effet, cette émission généreuse ne cherche pas à faire la réclame de tel ou tel ouvrage sorti dernièrement ou la publicité d’un auteur en vogue : elle s’écoute juste pour le plaisir de se cultiver et de se délasser. Elle incite à une ouverture d’esprit qui convient bien à notre positionnement de psychomot’. Seul bémol de l’émission, à mon avis, la programmation musicale qui ponctue le récit… il arrive très souvent qu’elle ne soit point à mon goût ! Voilà, maintenant, il ne vous reste plus qu’à passer l’hiver en toute sérénité, bercé par la voix d’Ameisen ! (sans mentir, c’est aussi une invitation à la sieste !) L’hiver peut venir.

Références de l’émission : “Sur les épaules de Darwin”, écrite et présentée par Jean-Claude Ameisen, sur France Inter le samedi, de 11h à 12H. En podcast, sur franceinter.fr « (ré)écouter » . Par où commencer ? N’importe où de préférence !

UNE PETITE LEÇON DE CREOLE REUNIONNAIS

Kréol Réyoné FrançaisBone zourné zot toute ! Bonne journée à vous

tous !Komen i lé ? Comment ça va ?Lé la, ou mèm ? Ca va et toi ?Mi aim a ou Je t’aimeTienbo larg’pa Tiens bon, ne lâche rien,

sois fortMi lé pala ek sa Je m’en ficheKosa i vé dir …? Qu’est-ce que ça signi-

fie…. ?Appréciali Profites-en, apprécieOu mank amoin Tu me manquesAppren amoin coz créole Apprend moi à parler

créoleMi aim la Réunion J’aime la RéunionMoin lé fièr dét kréol Je suis fière d’être créole

16 Culture

Le dernier coup de ciseauxLe dernier coup de ciseaux est une pièce de théâtre qui se veut Cluedo interactif. Termes obscurs à associer, et c’est ce qui fait tout l’intérêt de la pièce, qui se démarque du théâtre classique. En effet, cette comédie policière, de la compagnie Sébastien Azzopardi, a la particularité de se jouer en interaction avec le public.Un salon de coiffure, deux gérants, deux clients, deux policiers, le décor est posé avec six acteurs jouant des personnages caricaturaux qui font l’âme de cette comédie. La pièce se déroule en trois parties : la première consiste en les vas et viens des différents personnages dans le salon de coiffure qui discutent, entre autres, à propos de la voisine du dessus qui fait du bruit. Le premier acte se termine sur le meurtre de cette dernière suivi par l’arrivée des deux policiers.C’est la deuxième partie de la pièce qui fait tomber le 4e mur de la pièce de théâtre, à savoir le mur invisible dressé entre ce qui se passe sur scène et le public. En effet, celui-ci est directement interpellé par le capitaine de police pour résoudre le meurtre. Le public sait que le tueur est l’un des personnages de la pièce, et est donc

face à quatre suspects. A partir de là, il est invité à poser des questions aux acteurs, sur le même modèle que le Cluedo. Si l’on ajoute à cela le contexte comique, qui fait que les acteurs peuvent réagir parfois de manière farfelue ou insolite à ce qui est dit, on a vraiment droit à un public actif, qui fait presque partie de la pièce. L’enquête se poursuit d’ailleurs même pendant l’entracte qui suit, où les questions continuent à fuser vers des acteurs qui restent disponibles.Au terme de l’entracte, c’est donc au public de voter sur qui est le coupable de l’affaire.C’est lors de la troisième partie que les acteurs font fort, lorsqu’ils jouent la scène pour clôturer la pièce. Ils donnent la solution de l’énigme en jouant ce qu’il s’est passé, mais en adaptant celle-ci au vote qui a la majorité du public ! Ils disposent d’un scénario différent pour chacun des personnages, et selon celui qui a eu le plus de votes du public, c’est le scénario de ce personnage qu’ils jouent.

C’est donc une pièce dont le déroulement dépend entièrement des spectateurs, qui se font acteurs à leur tour. C’est ce qui en fait une pièce de théâtre d’une grande originalité, très drôle, avec la certitude d’y passer un excellent moment.

Culture 17 Agnès Obel

Marie G.

Agnès Obel est une musicienne, compositrice et interprète danoise que j'aime tout particulièrement pour ses mélodies douces et hypnotiques. Ses chansons sont souvent lentes, un peu mélancoliques et m'évoquent les vieux films sépia dans lesquels on voit de jeunes filles se balancer en riant. Elle joue sur la lenteur, les silences cassés par une soudaine vivacité

pour créer un bercement presque onirique. L'ambiance est solennelle mais jamais empruntée. Sérieuse mais sans sévérité. Sa voix, un peu grave, est très fluide et se marie à la perfection à l'accompagnement au piano. Dans l'une de ses chansons les plus connues, et ma préférée, Riverside, elle réussit à créer un univers bien particulier et tendre. Depuis la sortie de son premier album en 2011, elle a raflé plusieurs grands prix notamment le prix du meilleur album, de la meilleure interprète féminine et de la meilleure auteure-compositrice aux Danish Music Awards.

« Mélodrame sur bout de papier » Voici le thème de votre improvistion. Au jeu !

par Camille et Emmi

Je laisse ma coéquipière se diriger vers le centre de la scène. Elle pose le décor, fait mine de s’asseoir et de taper à la machine à écrire.Alors là, au fond des coulisses, je la regarde et me demande bien comment je vais pouvoir rentrer et intervenir. Un peu cette même sensation lorsque l’on m’a demandé de rédiger cet article. « Qu’est-ce que l’improvisation ?» m’a-t-on demandé. Belle question. Je dirais que l’improvisation c’est partir de rien pour construire une histoire. En général, ça fait peur mais finalement c’est pas si compliqué. Il suffit d’intégrer et d’appliquer quelques règles en toutes circonstances et l’histoire (quelquefois un peu rocambolesque…) fonctionne. Je me décide donc à entrer sur scène, aucune idée en tête, tant pis. Je me dirige à côté de ma coéquipière, qui semble être une secrétaire. Règle n°1 (qu’elle a déjà appliquée) : tu es qui ? (une secrétaire) tu es où ? (dans un bureau) tu fais quoi  ? (elle tape à la machine à écrire)/ Je fais mine de prendre un café. Règle n°2 : établir un lien particulier entre nous deux, nous serons collègues./ J’énonce simplement après un silence puis quelques regards échangés avec mon collègue : « Vous voulez un café patron ? » Règle n°3 : ne pas avoir peur des silences (…et les

assumer ce qui est autrement plus difficile), il permet de rendre en général la scène un peu plus réaliste.Règle n°4 : introduire la notion de dominant/dominé, cela permet d’apporter plein de possibilités d’évolution à l’histoire.Règle n°5 : poser une question, c’est comme tendre un piège à son partenaire : s’il ne sait pas quoi répondre, s’il sèche, à toi de rattraper le coup et débrouille toi avec l’histoire. Bref à éviter.Voilà quelques exemples de règles qui aident tout d’abord à poser une base, un contexte à ton improvisation. D’autres règles doivent être appliquées, comme de toujours réagir à ce que ton partenaire propose : répondre avec une émotion, ne jamais dire non, ne jamais dévaloriser ses idées, tout accepter et assumer parfois des trucs complètement nazes, il faut le dire, mais qui prennent une dimension, une ampleur différente selon la réaction de ton partenaire. Du coup, le théâtre d’improvisation te permet de développer l’écoute et la bienveillance envers les membres de ton équipe.Voilà de bonnes bases qui te mènent en groupe à des histoires parfois complètement extravagantes, tout droit sorties du fin fond de ton imagination. Le théâtre d’improvisation, c’est aussi savoir s’assumer en toutes circonstances, sans peur du ridicule. Rien n’est ridicule. C’est parfois aussi des histoires belles, sincères, chargées d’émotions qui respirent le spontané. Il s’agit donc d’un bel apprentissage afin de s’assumer et de lâcher prise.

Fin de l’impro !

Une fin de journée particulière

Mathilde Catrouillet

Nous vivons dans un monde de l’image, dans lequel les photos abondent et se ressemblent toutes, perdant ainsi à nos yeux leur valeur particulière. Dans un monde où, paradoxalement, nous prenons davantage le temps de « liker » ces clichés que de les regarder. Il en devient même difficile pour beaucoup de s’arrêter plus de quelques secondes pour regarder quelque chose attirant leur attention. Ce n’est pourtant pas comme si nous manquions de merveilles à voir, nous manquons simplement d’émerveillement. Et dans ce monde de la vitesse et de la productivité, nous avons du mal, à nous arrêter quelques instants, et à profiter de cette odeur, de ce bruit, cette vue, ce moment. Lorsque j’ai mon appareil à la main, c’est à ce problème que je tente de remédier. Capturer quelque chose, qui ne serait de l’ordre que de quelques secondes voire millièmes de seconde si le déclenchement de la photo n’interrompait pas le fil du temps pour garder le moment, immortalisé dans un cliché. C’est pour cela d’ailleurs que j’aime photographier tant les paysages que les personnes. Parce que cette lumière, ces couleurs, qui sont si belles, poétiques voire même magiques, transparaissent aussi bien dans un coucher de soleil irisé que dans le regard d’une personne amusée. Le tout est de parvenir à capturer cet instant, cette lumière, cette beauté. Et le moment a beau se passer très promptement, réussir à le remarquer grâce à un regard affûté, à le mettre en valeur et à le saisir dans l’immédiateté, ça en prend, du temps.C’est pourquoi, il y a trois mois et demi, j’y ai accordé tout un après-midi. Nous étions tout début Novembre, l’automne était à son apogée, l’une de mes périodes préférées de l’année. Là où se crée le paradoxe absolument saisissant de la nature se préparant à dormir, tout en adoptant des couleurs et odeurs qui éveillent nos sens et le désir d’en profiter. C’était donc lors d’un dimanche en fin de journée que je suis sortie, lorsque je savais que le soleil allait peu tarder à décliner, et que les couleurs n’en seraient que sublimées. Il était environ 16h il me semble, quand j’ai pris un vélo, et que je suis allée me promener, à la Tête d’Or, juste à côté. Les familles étaient de sortie, comme ce père et son fils jouant au football entre les sapins, ou ce jeune couple circulant à vélo devant moi dans l’allée, et leur bébé sur le siège arrière, qui me regardait fixement de ses yeux tout interloqués lorsque je me trouvais à côté. La multitude d’arbres de toutes les espèces offrait un arc-en-ciel de couleurs toutes plus chatoyantes les unes que les autres et se mariaient à la perfection, sublimées d’autant plus par un soleil qui lentement baissait. Et toujours sur mon vélo, j’observais voire m’arrêtais pour prendre en photo ces enfants qui sautaient sur des tas de feuilles tombées, ces amis, installés dans l’herbe, qui discutaient du sens de la vie, ou encore ces mariés venus à l’occasion pour réaliser leurs photos de mariage, que le cadre du parc ne pouvait que magnifier.Et enfin, pour terminer, je me suis rendue jusqu’à la Croix Rousse, au panorama, pour assister aux derniers et plus beaux instants de ce crépuscule dans son intégralité, appareil photo dégainé. Il me semble que c’est vraiment la plus belle vue de Lyon. J’ai beau y avoir été un bon nombre de fois, j’y retourne toujours avec les mêmes étoiles dans les yeux. Chaque fois. Pourtant c’est la même vue quasiment, la même ville, les mêmes infrastructures. Mais j’ai l’impression de la redécouvrir à chaque fois. Je me devais alors, d’immortaliser cette vue, cette douce lumière naturelle qui diminuait pour laisser place à celle, plus artificielle, des lampadaires, qui achevait cette fin de journée particulière.

20 Bêtisier

L’Horoscope De Mme Eve Voilavnir(qui attend encore l’hiver)

Bélier (21 mars au 20 avril) On se moquera de vous aujourd’hui, et vous sourirez d’un air un peu bête en ne sachant pas quoi répondre. C’est seulement ce soir que vous vous exclamerez « c’est ça que j’aurai du dire ! »

Taureau (21 avril au 21 mai)En ce jour, un être vous portera énormément d’affection, et donnera tout ce qu’il peut pour vous. Dommage que cet être soit une mouche.

Gémeaux (22 mai au 21 juin)Oh mon dieu c’est affreux !!!! Ah non c’est juste votre tête au réveil.

Cancer (22 juin au 22 juillet)Je sais que vous allez regarder un autre horoscope si celui-ci ne vous plaît pas…

Lion (23 juillet au 23 août)Tu veux savoir s’il/elle t’aime encore ? Envoie-lui un texto.

Vierge (24 août au 23 septembre)Faire des blagues c’est bien, faire rire c’est mieux.

Balance (24 septembre au 23 octobre)L’amour ? kezako ? Ah cette génération qui croit encore au prince charmant. De nos jours l’idéal c’est Tinder !

Scorpion (24 octobre au 21 novembre)Une impression de lourdeur vous habite en ce moment, vous me direz il aurait peut-être mieux fallu ne pas se resservir en foie gras et en bûche pendant les fêtes.

Sagittaire (23 novembre au 21 décembre)Si jamais vous croisez un pigeon en ce jour, prenez garde amis Sagittaires. Selon la religion Saiyan de Tatooine, cet animal est la réincarnation de Belzebuth !

Capricorne (22 décembre au 20 janvier)Faites attention à la surcharge cognitive, si vous commencez à apprécier l’album de chants de noël version yodle trouvé dans le placard de votre grand-mère, je pense qu’il est temps d’aller se coucher.

Verseau (21 janvier au 18 février)Pensez à prendre du repos, vos cernes sont tellement marqués que l’on va commencer à vous confondre avec un panda.

Poissons (19 février au 20 mars)Votre Moi censeur vous joue des tours, veillez à vérifier si celui-ci n’a pas un frère tout de même…… ce n’est pas drôle ? Bon bah tant pis.

La citation du mois :

« Mozart est mort mais quand j’ouvre mon frigo.....Mozzarella » - Platon