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DOSSIER
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ACTUALITÉS
Responsabilité sociétaleMise en oeuvre de l’ISO 26000page 10
QUALITÉ ET MANAGEMENT
Méthodes lean et 6 Sigma :que sont-elles devenues ?page 21
COMPÉTENCES
Résilience organisationnelle :rebondir en situation de crisepage 17
SYSTÈME D'INFORMATION ET QUALITÉ
Gestion des identités et sécurité réseau à l’ère du cloudpage 47
TRIBUNE
Green IT : les premiers enseignementspage 45
LE GUIDE 2010 DES ORGANISMES DE CONSEIL ETDE FORMATION
N° 50 d OCTOBRE - NOVEMBRE - DECEMBRE 2010 d TRIMESTRIEL d 20 €
page 31
NOTRE DOSSIER
Gabarit-couvQR50.indd 1Gabarit-couvQR50.indd 1 07/12/2010 15:33:1007/12/2010 15:33:10
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1
SOMMAIRE
ACTUALITÉS
OUTILS
QUALITÉ & MANAGEMENT
Plus d’infos sur notre site
Retrouvez d’autres informations concernant le management de la performance durable sur notre site internet
16 Controverse : La qualité a-t-ellefait fausse route ?
17 La résilience organisationnelle :Comment rebondir en situationde crise
19 Qualité fonctionnelle : Connaîtreet maîtriser les ressorts dufacteur humain
21 Amélioration continue : Pour une solution demodélisation des processus
23 Le Lean Managementaujourd’hui : Le lean n’a rien demagique : c’est une pratique !
24 Six Sigma aujourd’hui : UtiliserSix Sigma pour changerl’entreprise et créer de la valeur
26 Approche visuelle de six-sigma : Amélioration dela qualité dans un centre d’appel
28 Tribune : Un générateurd’excellence opérationnelle
29 Conseil : Pourquoi recourirà des consultants et autresintervenants externes ?
4 Révision de la norme ISO 9001 :Le système de management dela qualité sur la sellette
4 Colloque Minitab : Les démarchesde progrès à l’honneur
6 Le marché du eLearning : Encorefaible en valeur mais à très fortecroissance
6 Certification ISO 9001 – ISO 20000 : La DSI en secteurhospitalier
8 Responsabilité sociale : Un label pour les centresde relation client
10 Responsabilité sociétale :Mise en œuvre de la normeISO 26000
12 Vie de bureau : Plus de 4 heurespar jour devant un écran
14 Enseignement : Évaluerles enseignants en sciencesde gestion
SYSTÈMES D’INFORMATIONET QUALITÉ
46 Tribune : Conseils et formation
47 Gestion des identités : Quel contrôle pour le nouveauréseau ?
49 Sécurité : La nécessairesécurisation du CloudComputing
50 Contrôle d’accès : Pour un marché du contrôled’accès plus exigeant
52 Label idéNum : Le certificat électronique
54 Réseaux sociaux : Les medias sociaux en toutesécurité
60 Formation professionnelle :Comment passer àla formation en ligne
61 Agenda : Événements
62 Biblio
64 Répertoire des annonceurs
55 Système d’information : Gestion des logs
56 Tribune : Premiers enseignements de la démarche green IT
58 Logiciels d’aide à laperformance : Les nouveautés et les évolutions
DOSSIER
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➤ PAGE 31
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Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 3
ÉDITORIAL
Saisir les opportunités
En temps de crise, les entreprises sont naturellement attentives à réduire la voilure et à encadrer strictement leursdépenses et investissements non directement productifs. L’absence de visibilité n’encourage pas à remettre enquestion son mode de management. Il est certain que la gestion au jour le jour avec une courte visibilité rend ardule travail et la mission du manager. L’exercice peut s’avérer difficile entre assurer la survie de l’entreprise dans unenvironnement difficile tout en misant sur l’avenir pour en garantir la pérennité à plus long terme. C’est dans untel contexte que l’on doit néanmoins envisager le recours au consultant extérieur, il est le mieux placé pour offrirla vision de nouveaux horizons et le plus susceptible d’apporter le recul dont on est privé à l’interne.
Pour certaines entreprises, un ralentissement d’activité est également le moment propice pour relancer l’effortde formation. Elles saisissent cette opportunité pour renforcer des compétences stratégiques et différenciatricesvoire acquérir de nouveaux savoir faire. Outil de référence toujours attendu, l’annuaire des organismes de conseilet de formation présenté dans ce numéro pourra vous aider dans vos recherches concernant aussi bien les sociétésde conseil que les organismes de formation de votre région.
Autre sujet de ce numéro, le lean management et Six Sigma : élaborées et développées tout d’abord dans d’industriemanufacturière, ces méthodes de management se sont répandues dans tous les secteurs de l’économie jusque, plusrécemment, dans les activités tertiaires. Il nous a semblé que le moment était venu d’en tirer les enseignementset de dresser un bilan de ce que ces méthodes sont devenues voire ce qu’elles ont perdu en se banalisant.
L’utopie dangereuse de la transparence
Pas plus que le monde réel, le monde virtuel des réseaux intranet et internet n’est un monde idéal où tout le mondeserait beau et gentil ! L’affaire Wikileaks, site qui publiait récemment des documents confidentiels détournés de l’arméeet de la diplomatie américaines – excusez du peu ! - est venu très opportunément rappeler les risques d’une gestionnon sécurisée des accès aux réseaux informatiques.
L’utopie de la transparence peut être dangereuse pour les états, mais aussi pour les entreprises. Et la protectiondes frontières et des territoires, géographiques comme immatériels, demeure une nécessité. Prévu de longuedate, le thème de la gestion des identités au sein des systèmes d’information a ainsi été rattrapé par l’actualitéla plus récente.
Permettez-moi enfin de vous présenter, au nom de toute notre équipe et de nos contributeurs, nos meilleurs vœuxpour la nouvelle année.
Jean-François RomainRédacteur en chef
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 4
Plus de cent trente professionnels ont assisté
en septembre dernier à Paris au colloque
Minitab sur les démarches de progrès. Prati-
ciens de la qualité, experts innovation,
responsables de l’excellence opérationnelle,
Master Black Belts et Black Belts Lean Six
Sigma ont pu partager leurs expériences,
s’inspirer des applications présentées tant
dans le secteur industriel que dans le secteur
tertiaire par les intervenants des sociétés
AREVA Cezus, Honeywell Matériaux de Fric-
tion, RBC Dexia Investors Bank, Robert Bosch
France, France Telecom Orange, EADS
Astrium, Faurecia Automotive Seatings, Air
Liquide Grande Industrie Europe ; et décou-
vrir les derniers travaux de la recherche sur
l’application des statistiques à la maîtrise
des processus présentés par Maurice Pillet,
Professeur des Universités, auteur de nomb-
ACTUALITÉS
reux ouvrages réputés en la matière. Signa-
lons la satisfaction des participants. Ainsi
M. Sauvage, Master Black Belt Six Sigma
chez Air France Industries :« ce que j’ai vu
du colloque m’a particulièrement plu./…/ Les
intervenants ont présenté des cas d’une
grande richesse. » M. Tessitore, DirectorCentral Sales chez Emhart Glass « remercie
la société Minitab pour son invitation et une
organisation quasi parfaite avec des inter-
ventions très intéressantes, notamment celle
de Monsieur Pillet ; et un agenda très riche
et bien construit ».
L’évènement, unique en son genre en
France, aura également diffusé les concepts
et réflexions actuels sur les démarches de
progrès ■
Retrouvez les documents des intervenants
en écrivant à [email protected]
Marc Mortureux DG de l’Anses
Marc Mortureux (49 ans, ingénieur des Mines),
est le directeur général de la nouvelle Agence
nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,
de l’environnement et du travail (Anses). DG de
l’Afssa depuis août 2009, M. Mortureux a dirigé
en 2008 et 2009 le cabinet de Luc Chatel, alors
secrétaire d’Etat à l’Industrie et à la Consom-
mation et Porte-parole du gouvernement ■
F. Gaudin nouveau PDG de LRQA France
Frédéric Gaudin, 42 ans,
a été nommé le 18 octo-
bre 2010 Président-direc-
teur-général de LRQA
France.
Il avait rejoint LRQA en
2008 en tant que direc-
teur commercial et mar-
keting avant d’être nommé au poste de business
center manager et président du conseil d’ad-
ministration de LRQA France Sas.
M. Gaudin devrait notamment renforcer le posi-
tionnement de LRQA autour du concept de Busi-
ness Assurance, « notre approche méthodologique
sans équivalent, qui permet à nos clients d’amé-
liorer leur performance et de réduire le risque ».
Il succède à Alan Ducas, en poste depuis 2002,
nommé responsable des activités Marine du
groupe Lloyd’s Register pour la France. M. Ducas
conserve les fonctions de Chef de Pays pour
la France ■
LRQA est accrédité par l’aéronautique
LLOYD’S Register Quality Assurance (LRQA) a
obtenu l’accréditation pour vérifier les déclara-
tions d’émissions CO2 des compagnies aériennes
dans le cadre de la directive européenne
2008/101/CE.
Pour l’instant, LRQA est le seul vérificateur EU
ETS aviation accrédité par la Direction générale
de l’aviation civile (DGAC/DTA). Les récentes
réglementations de l’UE demandent aux compa-
gnies aériennes de surveiller et rapporter les
données vérifiées des émissions de CO2 résul-
tant des activités aériennes sur les vols intra-
UE et sur tous les vols au départ et à l’entrée
des aéroports de l’UE. Ce règlement de l’UE
(directive 2008/101/EC) est un amendement au
schéma de vérification des gaz à effet de serre
(GES) européen (Emissions Trading Scheme -
EU ETS) ■
DR
RÉVISION DE LA NORME ISO 9001
Le système de managementde la qualité sur la selletteEmblématique des exigences d’un système
de management de la qualité, la norme
ISO 900 concerne tous les secteurs d’ac-
tivités. En 2009, le nombre de certifications
ISO 9001 dans le monde a dépassé le
million ((au 12 décembre 2009, au moins
1 064 785 certificats ISO 9001 ont été déli-
vrés dans 178 pays, soit une augmentation
de 8% par rapport à 2008).
Le comité technique de normalisation de
l’ISO en charge de l’élaboration des normes
de la famille ISO 9000 (l’ISO/TC 176/SC2)
souhaite réexaminer en profondeur les
documents de la famille ISO 9000 et tout
particulièrement l’ISO 9001:2008 «Systèmes
de management de la qualité – Exigences».
Afin d’évaluer le périmètre et la nature de
la prochaine révision de cette norme, le
comité souhaite obtenir des retours d’ex-
périences et des commentaires de tous les
acteurs concernés par les exigences de la
normes ISO 9001 (entreprises, associations
et services publics certifiés ou non, donneurs
d’ordres, organismes de certification,
consultants, organismes de formation…)
pour prendre en compte leurs besoins et
attentes.
La norme ISO 9001 étant utilisée dans de
très nombreux pays, cette enquête a été
mise en ligne en 11 langues : français,
anglais, espagnol, coréen, chinois, allemand,
portugais, russe, arabe, japonais et italien ■
Pour participer à l’enquête qui se clôture
le 31 janvier 2011 :
➟ http://bit.ly/EnqueteISO9001
COLLOQUE MINITAB
Les démarches de progrès à l’honneur
[LES RÉFÉRENCES]
ALCATEL, APAVE, AREVA, ASTRIUM, DASSAULT AVIATION, DELPHI, DGA, EADS,
FAURECIA, GIAT INDUSTRIES, INRS, PLASTIC OMNIUM, RICOH, SANOFI, THALÈS,
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Decaweb, outil de gestion de la métrologie,multisite et multilingue.
Application unique pour l’ensemble des sites, Decaweb permet :
■ l’uniformisation des procédures ainsi que la cohérence de la politiquequalité pour l’ensemble du groupe,
■ l’uniformisation des indicateurs,■ la mutualisation des parcs d’instruments de mesure.
Proposée en hébergement, cette solution :■ permet à vos prestataires de mettre à jour les fiches de vie et de
joindre les documents électroniques,■ assure une disponibilité immédiate de l’application sur tous les sites,■ élimine les coûts internes d’infrastructure,■ élimine les coûts internes d’administration de l’application.
Fonctionnalités :■ Identification des instruments de mesure.■ Suivi des interventions techniques et administratives.■ Traçabilité automatique.■ Planification des contrôles.■ Gestion des procédures.■ Identification des retards.■ Analyse des coûts, des non conformités et des temps.■ Prévision des budgets et des plannings de charge.■ Nomenclatures multi-niveaux pour le suivi des bancs et des
ensembles.■ Association de tous types de documents Windows.■ Gestion multiparc avec accès sécurisé paramétrable par l’utilisateur.■ Gestion des entrées/sorties avec traçabilité des bons de livraison et de
réception.■ Gestion des plannings de réservation des instruments de mesure.
Opperet :■ Deca Web vous permet d’évaluer les périodicités d’étalonnage selon
cette méthode, développée par le Collège Français de Métrologie, etde prendre en compte différents paramètres tels que la famille, leprocessus, la qualité envisagée ou la demande client.
21 CFR part 11 :■ Les recommandations de la FDA recensées dans le 21 CFR Part 11 por-
tent sur deux axes principaux :• L’audit trail dont l’objectif est de conserver la trace de toute modifi-
cation survenue sur les données.• La signature électronique visant à certifier les opérations ou les
documents critiques.Cette réglementation s’attache à assurer l’authenticité, l’intégrité,la confidentialité et la pérennité des données.La certification NF Industrie Pharmaceutique délivrée par l’AFNORet renouvelée chaque année vous assure la conformité de Deca® àcette réglementation.
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ments à vérifier.■ Relance des correspondants en cas de retard.■ Envoi automatique des rapports par message-
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Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 6
ACTUALITÉS
CERTIFICATION ISO 9001 – ISO 20000
La DSI en secteur hospitalier
Réalisé par F. faur (cabinet d’études et de conseil
eLearning) pour CrossKnowledge, une étude dresse
un panorama du marché français du eLearning qui
intéressera directions formation, DRH et DSI. Il
apparaît que si ce marché est encore faible en
valeur (environ 115 millions d’euros en 2009, soit
1% du marché de la formation professionnelle
continue), sa croissance est forte et en nette accé-
lération (+15% entre 2008 et 2009 et +25% entre
2009 et 2010). Le marché du eLearning est un
marché des contenus : les contenus sur mesure
constituent le principal segment (44%), les
contenus sur étagère représentant le deuxième
segment (26%). 3ème segment, les Serious Games
ne représentent encore que 3% de l’offre, mais la
valeur moyenne d’un contrat de ce type est la plus
élevée (environ 82 857€ contre 26 737€ pour un
contrat de contenu sur mesure). Les clients restent
majoritairement des grandes entreprises (60%),
mais les PME (en particulier quand elles disposent
d’un réseau de distribution ou de franchise)
montent sérieusement en puissance.
Le cabinet F. faur anticipe des évolutions : simpli-
fication et industrialisation des offres pour
répondre à une réelle demande des clients ;
différentiation mono spécialistes / intégrateurs,
entre un marché favorable aux spécialistes et
l’émergence d’intégrateurs et de partenariats.
Cette étude menée en 2010 constitue la
première édition de ce benchmark. Devant l’in-
térêt suscité, elle pourrait être rééditée chaque
année et devenir un véritable observatoire du
marché du eLearning en France ■
➟ www.crossknowledge.com
LE MARCHÉ DU ELEARNING
Encore faible en valeur maisà très forte croissance
CH de Rouffach et la DSI coopèrent de longue date
avec les établissements hospitaliers de la région.
Dans ce cadre, l’objectif est de développer encore
davantage cette coopération inter-hospitalière et
de développer les technologies adéquates pour
gérer au mieux les équipements informatiques de
ces établissements.
La norme internationale ISO 20000 est basée
sur le standard ITIL qui définit les meilleures
pratiques pour la gestion des services informa-
tiques. Elle guide la mise en oeuvre des
processus et de la méthodologie garantissant
une meilleure performance et qualité des
services fournis. La DSI s’appuie sur la suite logi-
cielle de Pytheas qui lui offre la couverture fonc-
tionnelle et la souplesse de modèle nécessaires
pour implémenter les processus de son système
de management. Un investissement important
des équipes de l’éditeur et de la DSI aura permis
de déployer l’ensemble des modules nécessaires
à la certification en 6 mois.
L’association SQS, référente en matière de certifi-
cation, est officiellement et formellement reconnue
par l’association COFRAC en France et sur le plan
international par le biais du réseau IQnet ■
Au-delà de la certification V2 délivrée en 2005 au
CH de Rouffach (Haut-Rhin) par la Haute Autorité
de Santé, renouvelée récemment pour la version
V2010, l’établissement tend vers la mise en oeuvre
d’un système de management de la qualité de ses
services au travers d’un engagement de plusieurs
années dans de nombreuses actions d’amélioration
de la qualité et de certification. C’est ainsi que la
blanchisserie et le service de restauration sont égale-
ment certifiés ISO.
Récemment, c’est la direction des systèmes d’in-
formation qui se distingue comme l’une des
premières DSI d’un centre hospitalier français à
obtenir la certification intégrée ISO 9001 et
ISO 20000, décernée par l’association suisse pour
les systèmes de qualité et de Management (SQS).
La DSI du centre hospitalier de Rouffach (15 colla-
borateurs) a en charge les systèmes d’information
de son établissement pour assurer une bonne
adéquation entre l’outil informatique et la stratégie
de l’établissement. Elle met en oeuvre le schéma
directeur des systèmes d’information.
Outre la direction commune qui existe entre les
centres hospitaliers de Rouffach, de Pfastatt et la
maison de retraite de Soultzmatt, la direction du
Intelligence économiqueLa Fépie (Fédération des professionnels de l’in-
telligence économique) souhaite créer un
syndicat professionnel de l’Intelligence Econo-
mique en France afin de mieux défendre les
droits, intérêts sociaux et économiques des
professionnels du secteur. A suivre ■
Etudes et enquêtesConversoft et Grimmersoft fusionnent
Conversoft, éditeur de logiciels pour les études
et les sondages, filiale du groupe Business &
Decision, et Grimmersoft, éditeur de logiciels
pour les enquêtes et l’analyse statistique, fusion-
nent pour donner naissance à Feedback & Co,
une nouvelle entité positionnée sur le marché
de l’Enterprise Feedback Management (EFM).
Grâce à l’alliance du savoir-faire des deux
sociétés, cette nouvelle filiale de Business &
Decision dispose de la plate-forme la plus
complète et la plus puissante du secteur ■
Management de la sécuriteDe nouvelles certifications ISO 27001
La norme ISO 27001 définit la mise en œuvre, la
gestion, le suivi et l’exploitation d’un système de
management de la sécurité de l’information, le tout
dans une boucle d’amélioration continue. Acteur
majeur de l’infogérance en France, Atos Origin réalise
un CA supérieur au milliard d’euros. Ses activités
couvrent l’administration, le développement, la gestion
et l’exploitation de tout ou partie des systèmes d’in-
formation de ses clients. Avec la norme ISO 27001,
Atos Origin vise la plus haute protection des biens
et des ressources contre la perte de disponibilité,
d’intégrité ou de confidentialité au bénéfice de ses
propres systèmes d’information et de ceux que lui
confient ses clients. La certification porte sur l’en-
semble des moyens et services des infrastructures
mutualisées d’Atos Origin Infogérance, incluant les
équipes et les opérations de plusieurs milliers de
serveurs de trois datacenters en région Parisienne.
Ce projet de 200 j/h mené sur 6 mois consolide et
étend plusieurs certifications obtenues les années
précédentes. « Notre objectif majeur est de protéger
nos prestations de service et d’assurer la sécurité de
nos propres systèmes d’information et des biens
confiés par nos clients », commente Paul Bayle, direc-
teur de la sécurité. D’autres activités d’Atos Origin
ont déjà été certifiées à la norme ISO 27001 à travers
le monde.
L’éditeur StepStone Solutions (logiciels de gestion
des talents en mode SaaS) a également récemment
renouvelé avec succès la certification ISO/CEI 27000,
étendue pour couvrir le nouveau data center ouvert
à Francfort ■
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 8
Créée en 1999 pour développer des plates-
formes d’expertise à distance, IMA Tech-
nologies est une filiale à 100 % du groupe
Inter Mutuelle Assistance. L’entreprise est
structurée autour de plusieurs pôles
métier : la gestion de la relation client, l’in-
formation juridique, l’assistance et l’ex-
pertise technique automobile, le helpdeskinformatique, la délégation de services
supports… L’entreprise s’est engagée depuis
2004 dans une démarche de performance
globale visant un équilibre, économique,
social et un bien être en entreprise.
Auditée par le cabinet Ernst & Young mandaté par l’ARLS, IMA technologies,filiale d’Inter Mutuelle Assistance, s’est vu remettre le «Label ResponsabilitéSociale», le seul relatif au métier des centres de relation client.
le développement du Label de Responsa-
bilité Sociale) pour la réalisation d’un audit.
« Nous avons ressenti le besoin de struc-
turer notre démarche, de valider nos acquis
et de fixer des axes de progrès », expliquait
Christophe Collignon, directeur opéra-
tionnel.
Un véritable projet d’entreprise« Pour mener à bien ce projet, l’implication de
tous a été primordiale », souligne Ch. Collignon.
Avec une participation collective incluant
direction, salariés et instances représen-
tatives du personnel, l’audit a été
mené par un cabinet indépendant,
Ernst & Young.
Cette évaluation des performances
de l’entreprise en matière de respon-
sabilité sociale a été réalisée autour
de 14 domaines référents : recrute-
ment, accueil et intégration, suivi de
carrière, intégration des personnes handi-
capées, reconversion et rétention, baro-
mètre social, dialogue social, formation,
surveillance, observation électronique et
RESPONSABILITÉ SOCIALE
Un label pour les centres de relation client
ACTUALITÉS
vie privée, conditions de travail… Au total,
plusieurs entretiens ont été menés auprès
de la direction, des instances représenta-
tives du personnel (CE, CHSCT, DP), des
collaborateurs de chaque activité, et plus
de 170 questions ont fait l’objet d’une
réponse documentée auprès du cabinet.
Concernant le baromètre social, on a relevé
un indicateur de 88 % de satisfaction des
conseillers clients sur l’environnement de
travail. 4,5 % de la masse salariale est
allouée à la formation.
Très faible, le taux d’absentéisme est de
1,7 %. Plusieurs accords ont été passés et
signés : charte du droit d’expression, charte
sur la diversité, plan d’actions à destina-
tion de l’emploi des seniors.
L’entreprise s’est impliqué dans le parrai-
nage de la 11e promotion de la Job Academyavec le réseau FACE et Manpower pour l’in-
sertion des jeunes dans le monde du travail.
IMA Technologies a noué plusieurs parte-
nariats : avec les acteurs clefs du réseau
de l’insertion de personnes handicapés (par
exemple avec l’institut des Hauts Thébau-
dière pour les adultes connaissant une défi-
cience visuelle grave ou l’association
Handisup) ; partenariat avec les filières de
formation initiale come le lycée profes-
sionnel Pablo Neruda ou la faculté de droit
de Nantes…
En outre un parcours professionnel a été
mis en place à l’usage de l’ensemble des
conseillers clients présentant l’évolution,
les compétences et la rémunération asso-
ciée à chaque étape du parcours ■
F. P.
La responsabilité sociale des entreprises
Créé en 2004 sous l’égide du ministère du Travail, de l’emploi et de la cohésion sociale,
de l’AFRC (association française de la relation client) et du SP2C (syndicat professionnel
des centres de contacts), le “Label responsabilité sociale” se veut le garant éthique des
bonnes pratiques sociales des acteurs de la chaîne de la relation clients.
Après plus de trois ans d’existence, la légitimité du “Label Responsabilité Sociale” est
aujourd’hui renforcée avec la création d’une association destinée à la promotion et au
développement de la RSE dans le secteur de la relation clients : l’ALRS (association pour
la promotion et le développement du label responsabilité Sociale). Près de trente entre-
prises sont aujourd’hui labellisées. Catégorie “outsourceurs” : A Cappella, Acticall, Armatis,
Arvato Services, Bluelink, Bosch, B2S, CCA International, Convers Telemarketing, Coriolis
Télécom ; Intra Call Center, Laser Contact, Stream, The Marketing Group, Transcom, World-
Wide, Webhelp. Et les centres internes de Canal + Distribution, Carglass, France Télécom,
Gaz de France-Suez, Société Générale etc.
« Le développement ne serapossible que s’il estéconomiquement efficace etsocialement équitable »Pour valider ses acquis, sa démarche et les
pistes de progrès en matière de responsa-
bilité sociale, IMA Technologies a fait appel
à l’ALRS (Association pour la promotion, et
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1 0
Ce projet a été initié en 2001 par des organisa-
tions de consommateurs inquiets face aux
pratiques de certaines multinationales et des
conséquences que cela pouvait avoir sur les
conditions de travail et de vie des populations.
Par le biais du comité ISO en charge des rela-
tions avec les consommateurs (COPOLCO), elles
ont souhaité la réalisation d’une étude de faisa-
bilité sur la normalisation de la RS des entre-
prises. A la suite de cette étude, un groupe
consultatif stratégique composé de parties
prenantes diverses a émis des recommandations
pour finalement déboucher sur une décision d’ac-
tion : ainsi est née l’ISO 26000. Les travaux ont
débuté en 2005 : Plus de 500 experts de 99 pays
et de 40 organisations internationales y ont parti-
cipé, une mobilisation sans précédent. Le texte
a été approuvé et la norme internationale est
sortie en novembre 2010.
Par définition volontaire donc non contrai-
gnante, la norme éclaire, explique, donne des
compléments d’information, évite les incom-
préhensions ou l’arbitraire. Elle est élaborée
par consensus, c’est-à-dire qu’elle ne peut privi-
légier les intérêts d’un groupe d’acteurs
restreint mais bien au contraire du plus grand
nombre. 99 pays ont ainsi pris part à l’élabo-
ration de cette norme. En France, AFNOR a
associé plus de 100 organisations à sa rédac-
tion. La norme ISO 26000 est ainsi un outil
commun international pour tout acteur voulant
construire sa légitimité « responsable ».
Après cinq ans de négociation et une mobilisation internationale sansprécédent - plus de 500 experts de 99 pays et de grandes organisationstelles que l’OIT ou l’OCDE- les membres de l’ISO ont approuvé à une trèslarge majorité le texte de la norme ISO 26000. Ce document définit leconcept pour le rendre applicable à tout type d’organisation.
La France a pesé sur les grandeslignes directrices
Plus de 100 experts français se sont impli-
qués, oeuvrant notamment pour que la
responsabilité sociétale soit définie vis-à-vis
du développement durable. La France a
surtout obtenu qu’un chapitre de la future
norme soit dédié aux «questions centrales de
responsabilité sociétale» afin de garantir
qu’un certain nombre de thèmes deviennent
incontournables, comme le changement
climatique, la lutte contre la corruption, la
biodiversité, les relations avec les consom-
mateurs ou la prise en compte des besoins
des générations futures. La France a obtenu
la présidence et le secrétariat du groupe en
charge de la rédaction du chapitre sur les
questions centrales. C’est Pierre Mazeau,
secrétaire du réseau responsabilité sociale
du groupe EDF, qui préside ce groupe.
Pour définir le périmètre de leur responsa-
bilité sociétale, la norme invite ainsi les orga-
nisations à articuler leur démarche autour de
sept questions centrales :
- la gouvernance,
- les droits de l’Homme,
- les relations et conditions de travail,
- l’environnement,
- la loyauté des pratiques,
- les questions relatives aux consommateurs,
- la contribution au développement local.
RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE
Mise en œuvre de la norme ISO 26000
ACTUALITÉS
La dimension économique n’apparaît pas
comme une question centrale, car elle est
considérée comme transversale et devant
être intégrée dans chacune des questions de
responsabilité à aborder. Néanmoins, lors de
la mise en oeuvre de l’ISO 26000, les moyens
financiers propres à chaque organisation
détermineront la priorité des actions à mettre
en oeuvre.
L’objectif de la norme ISO 26000La norme ISO 26000 guide les organismes
dans la mise en place des bonnes pratiques
en responsabilité sociétale. Pour cela l’orga-
nisme doit déterminer les domaines d’action
pertinents à partir des impacts de ses acti-
vités et décisions, en considérant la chaîne
de valeur et le cycle de vie de ses produits,
en considérant de manière systématique et
globale les sept questions centrales, en consi-
dérant la contribution au développement
durable, les impacts indirects au sein d’un
périmètre étendu de sa responsabilité (sphère
d’influence). L’organisme doit aussi considérer
les attentes des parties prenantes, en les iden-
tifiant et formalisant un dialogue.
La mise en œuvre de la démarcheISO 26000 en trois étapesEtape 1 : état des lieux pour identifier
ses priorités
Pour mettre en place une démarche de
responsabilité sociétale (RS), il est primordial
de déterminer le périmètre de la démarche
et les contours de la responsabilité socié-
tale de l’organisation (§7.2), y compris dans
la sphère d’influence (§7.3) ; d’identifier les
attentes des parties prenantes de l’organisa-
tion (§5) ; de déterminer la pertinence et l’im-
portance des domaines d’action (§7.3) grâce
à la « bibliothèque » des thèmes de la RS (§6),
des attentes des parties prenantes, de la
réglementation. La norme ISO 26000 permet
d’établir les priorités d’action en intégrant les
moyens, les contraintes et opportunités de
l’organisation.
Etape 2 : Déployer les actions liées à la
RS au sein de l’organisation
- Définir les grandes orientations (§742) :
Deux pratiques fondamentalesl’ISO 26000 décrit deux pratiques fondamentales de responsabilité sociétale :- l’identification des impacts des décisions et activités de l’organisation au regard des
questions centrales de l’ISO 26000 ;- l’identification des parties prenantes et le dialogue avec celles-ci.
Ces deux pratiques visent à déterminer les domaines d’action pertinents et prioritairespour une organisation à partir des impacts sur l’ensemble de la chaîne de valeur (cycle devie de l’activité/produit/service), de la prise en compte systématique de sept questionscentrales, d’un périmètre étendu de sa responsabilité au sein de sa sphère d’influence, eten tenant compte de ses parties prenantes.
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ACTUALITÉS
les objectifs, les résultats. En externe, commu-
niquer avec les parties prenantes externes, le
public et autres sur le respect des engagements
de l’organisation, sur la prise en compte des
attentes des parties prenantes, en utilisant les
médias disponibles (rapport DD, site Internet,
etc.). Les trois étapes appuyées sur un dialogue
avec les parties prenantes apportent des garan-
ties de pertinence et d’efficacité de la démarche
pour assurer la crédibilité.
Le déploiement de l’ISO 26000Pour accompagner tous les organismes sur
la question de la responsabilité sociétale,
AFNOR a mis en place des plateformes régio-
nales qui rassemblent les différents acteurs
d’un territoire afin de partager la compré-
hension et l’interprétation de l’ISO 26000,
en approfondir les thèmes, les méthodes ou
les bonnes pratiques. AFNOR organise égale-
ment un tour de France :
(http://www.afnor.org/index.php//liste-des-
actualites/actualites/2010/avril-2010/tourde-
france-iso-26000-comprendre-deployer-
evaluer-votre-demarche-developpementdu-
rable). Voir aussi le document en ligne :
Définitions :
Parties prenantes : individu ou groupeayant un intérêt dans les décisions ou acti-vités d’une organisation : actionnaires,collaborateurs, clients, concurrents, four-nisseurs, communautés locales, riverains,pouvoirs publics, financiers, banques…Dialogue avec les parties prenantes :Activité entreprise pour créer des oppor-tunités de dialogue entre l’organisation etune ou plusieurs de ses parties prenantes,dans le but d’éclairer les décisions de l’or-ganisation.Sphères d’influences : portée et ampleurdes relations politiques, contractuelles,économiques (ou autres) à traverslesquelles une organisation a la capacitéd’influer sur les décisions ou les activitésde personnes ou d’autres organisations.
- Revisiter ses valeurs à l’aide des principes
de la RS (§4)
- Etablir sa politique
- Décliner les orientations en objectifs et plans
d’actions : Intégration (§741)
- Mettre en oeuvre les plans d’actions
- Actualiser les processus et procédures
- Sensibiliser et développer les compétences
en interne (§7.4.3) :
- Sensibiliser à la RS
- Former aux nouvelles compétences néces-
saires (techniques, managériales)
- s’assurer de l’amélioration continue des
actions : surveillance, indicateurs, perfor-
mance RS.
Etape 3 : Communiquer sur la responsa-
bilité sociétale (§7.5) :
L’objectif de cette 3ème phase est de rendre
compte et établir une base pour le dialogue avec
les parties prenantes et mettre en place une
communication exacte, accessible, actualisée,
complète… Cette communication diffuse diffé-
rents messages en fonction des cibles.
En interne, communiquer vers les collaborateurs
et les équipes sur les impacts des activités, sur
http://groupe.afnor.org/animation-iso26000/
index.html
Et pour tout savoir sur la responsabilité socié-
tale : http://www.afnor.org/index.php//
profils/centre-d-interet/rse-iso-26000.
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1 2
Selon une étude réalisée par Sciforma
(éditeur de PSNext, solutions web de gestion
de portefeuilles de projets), notre temps de
travail est de plus en plus morcelé. L’ordina-
teur est aujourd’hui l’outil de travail généra-
lisé et indispensable. 70% des répondants
déclarent l’utiliser au moins 6 heures durant
leur journée de travail. Au total, 93,3% des
collaborateurs passent plus de 4 heures sur
leur ordinateur chaque jour.
La messagerie électronique est omniprésente
et les sources de déconcentration multiples.
En moyenne, un collaborateur reçoit 34 cour-
riels par jour. 15,5% des personnes interro-
gées déclarent même recevoir plus de
60 courriels quotidiens. En y ajoutant les
SMS, chacun déclare recevoir en moyenne
40 messages par jour soit en moyenne un
message toutes les 12 minutes. Il est impor-
tant de noter que près d’un messages sur
trois revêt un caractère personnel.
Un message toutes les 12 minutesLes personnes interrogées disent être infor-
mées en temps réel de l’arrivée d’un
Dominés par l’informatique et les télécommunications, les salariés sontsollicités en permanence par la messagerie interne, les messagesinstantanés, les appels téléphoniques, les SMS et toutes sortes d’alertes.Conséquence : une évolution profonde de notre relation au travail, de sonorganisation et de ses valeurs.
nouveau message. 93% sont en effet aler-
tées immédiatement de l’arrivée d’un
nouveau courriel, 68% de la réception d’un
nouveau SMS, mais surtout 75% des
personnes sondées interrompent leurs
tâches en cours pour regarder le contenu
d’un nouveau message entrant. Impossible
donc de rester concentré sur une seule et
même mission sans être interrompu.
VIE DE BUREAU
Plus de 4 heures par jour devant un écran
ACTUALITÉS
33,9% à déclarer utiliser régulièrement leur
ordinateur au bureau pour se cultiver.
Ensuite, 57% avouent s’en servir occa-
sionnellement pour se distraire et 70%
déclarent l’utiliser pour gérer leurs affaires
personnelles (banque, factures, impôts
etc..). Enfin, plus d’une personne sondée
sur deux avoue se connecter à des réseaux
sociaux à partir de son lieu de travail.
Priorité aux urgences plutôt qu’aux tâches importantes Malgré la fréquence des interruptions, les
Français au travail gardent le cap et leurs
objectifs. Ils sont 91,4% à affirmer détenir une
liste professionnelle de
« choses à faire ». Ils sont
même 82,5% à savoir en
arrivant le matin au travail
ce qu’ils doivent ou veu-
lent réaliser comme
tâches. Mais l’urgence
l’emporte. En effet, s’ils
ont deux tâches à réaliser,
une importante et l’autre
urgente, 71,4% des répon-
dants réalisent la tâche
urgente en premier.
La majorité des personnes sondées, mis à part
quelques situations d’urgence imprévisibles,
estiment pouvoir planifier son travail correc-
tement, mais 25% des répondants se décla-
rent toutefois « en permanence sous pression »
et contraints de « ne gérer que des urgences ».
Etre au travail c’est avant tout « être à son
poste » : en France, les pauses sont rares
et expliquent peu les absences. Les fumeurs
sont de moins en moins nombreux et 77,4%
des répondants disent ne jamais « sortir
pour fumer ». Près des 2/3 reconnaissent
cependant utiliser les couloirs de l’entre-
prise pour parfois y discuter. 65% prennent
« parfois » un café et seulement 48,1% sont
« parfois en retard ». Les absences du poste
de travail s’expliquent « souvent » par une
réunion (57,4% des personnes interrogées),
ou un rendez-vous (42,6%) ou encore pour
aider un collègue (49,1%) ■
Impossible de rester concentré plus de 12 minutessur son travail sans être interrompu
- 93,3% des Français passent plus de 4 heures par jour sur leur ordinateur- 70% déclarent utiliser leur ordinateur pour gérer leurs affaires personnelles au bureau- Plus d’un Français sur deux se connecte à des réseaux sociaux durant ses heures de travail - Près d’un message sur 3 revêt un caractère non professionnel- 75% avouent interrompre leur travail pour regarder le contenu d’un nouveau message qu’ils
viennent de recevoir- Pour plus des deux tiers des Français, ce qui est urgent passe avant ce qui est important, et
25% des sondés estiment ne travailler que dans l’urgenceEtude auto-administrée en ligne réalisée auprès de 4 150 salariés en France du 15 au 25 juin2010 (65,5% d’hommes et 34,5% de femmes, 20% de 20 à 30 ans, 30,9% de 30 à 40 ans, 27,3%de 40 à 50 ans, 18,2% de 50 à 60 ans et 3,6% de plus de 60 ans. Résultats détaillés de l’étudeSciforma (www.sciforma.com) sont disponibles sur demande [email protected]).
« L’entreprise est de moins en moins un lieu de production au sens classique. Le travail devient une interaction, un échange, un dialogue permanent.L’entreprise favorise et exige cetteinteractivité dont elle fournit les outils» Jérôme Anrès, PDG de Sciforma. »
38,3% des répondants déclarent passer
plus d’une heure par jour sur leur ordina-
teur pour s’informer. Ils sont même 15% à
y consacrer plus de deux heures. Ils sont
Moody International Certification
CERTIFICATION QSE :ISO 9001 - ISO 14001 - OHSAS 18001
AGRO-ALIMENTAIRE :HACCP, GTP/CSA, Eurepgap, IFS/BRC, ISO 22000
AUTOMOBILE :ISO TS 16949
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Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1 4
ACTUALITÉS
Quels sont, selon vous, les enseigne-
ments à tirer du rapport de Bernard Pras
sur l’évaluation des enseignants-
chercheurs en gestion ?
Pierre-Louis Dubois. Les enseignements
sont nombreux : le rapport montre les
risques d’une évaluation « monocritère »,
uniquement fondée sur les revues scienti-
fiques à comité de lecture. Tout en mettant
en exergue leur rôle et leur importance, il
plaide pour une évaluation plus complète
du métier d’enseignant-chercheur en
sciences de gestion en en révélant toutes
les facettes : activités de recherche, acti-
vités pédagogiques, activités administra-
tives (direction de programme, par exemple),
activités liées aux entreprises, etc.
Pour chacune de ces activités, le rapport
note la réalité du travail accompli par les
professeurs en sciences de gestion. Par
exemple, pour les activités de recherche,
l’écriture d’articles dans des revues réfé-
rencées est un aspect central du métier.
Faut-il pour autant passer sous silence les
directions de thèse, la participation à des
jurys de thèses, la relecture d’articles, les
ouvrages, les chapitres d’ouvrages, les
communications dans des conférences
scientifiques, les responsabilités dans les
groupes de recherche et dans les associa-
tions scientifiques, la direction des labora-
toires, écoles doctorales, équipes de
recherche, etc. ?
Quels sont aujourd’hui les enjeux de cet
enseignement dans le contexte interna-
tional ?
Pierre-Louis Dubois. Les pratiques d’éva-
luation ont une tendance compréhensible
à s’orienter vers ce qui est le plus mesu-
Présidée par Bernard Pras, professeur à l’université Paris-Dauphine et àl’Essec, la commission d’évaluation des enseignants-chercheurs ensciences de gestion a remis un rapport que commente pour nous Pierre-Louis Dubois, délégué général de la Fondation nationale pourl’enseignement de la gestion des entreprises (Fnege).
rable ! Mais si l’on s’intéresse au contexte
international, on s’aperçoit que, dans le
domaine des sciences de gestion tout du
moins, il y a un réel discours, des grandes
instances d’accréditation internationale
(AACSB, EFMD), pour aller dans le sens
d’une évaluation plus complète et plus
adaptée des activités des enseignants-cher-
cheurs en sciences de gestion embrassant
toutes les facettes de leurs activités, admet-
tant aussi que la diversité des profils d’en-
seignant-chercheur dans le corps enseignant
d’une Business School est souhaitable. Le
rapport fait un constat de cette situation
et s’inscrit donc dans cette grande tendance
internationale. Mais il y a parfois loin de la
coupe aux lèvres et les pratiques « mono-
critère » ont encore la vie dure !
Quels sont les points d’amélioration et
les points de débat liés à l’évaluation des
enseignants et chercheurs ?
Pierre-Louis Dubois. La Fnege a produit
une note d’accompagnement du rapport à
ENSEIGNEMENT
Évaluer les enseignants en sciences de gestion
destination des chefs d’établissements qui
reprend certaines pistes essentielles issues
du rapport : proposer un document sur la
politique d’évaluation propre à chaque insti-
tution, ses références aux critères d’accré-
ditation des grands organismes nationaux
et internationaux (EFMD, AACSB, AERES,
CNU, CEFDG, etc.) pour définir une politique
d’établissement en matière d’évaluation
des enseignants-chercheurs, établir un
audit externe régulier de cette politique
d’évaluation, fonder l’évaluation sur l’en-
semble des composantes du métier d’en-
seignant-chercheur en tenant compte des
différents profils possibles, établir pour
chaque composante de l’évaluation des
critères clairs et recouvrant le mieux
possible l’ensemble des activités du profes-
seur, etc.
Nous avons conscience de la diversité des
statuts des enseignants-chercheurs en
sciences de gestion (public, consulaire,
privé) et de la variété des institutions.
Toutefois, ces propositions ont à ce jour
obtenu une adhésion des établissements
supérieurs d’enseignement de la gestion
que la Fnege a pour vocation de servir ■
➟ www.fnege.fr
Harmoniser les pratiques d’évaluationLe rapport sur l’évaluation des enseignants-chercheurs (E-C) concerne tant les grandes
écoles et les universités que les pouvoirs publics, les organismes d’évaluation et les
évalués eux-mêmes. Du rapport rédigé par le professeur Pras ressortent quelques prin-
cipes fondamentaux qui peuvent servir de lignes de conduite aux évaluateurs ; sont
mis en avant, à l’opposé, les risques inhérents à une évaluation mal comprise. Afin de
coordonner les actions préconisées par le rapport, la Fnege et son délégué général
ont établi des recommandations (disponibles sur le site de la Fnege) de quelques
principes et règles essentiels pour atteindre une certaine harmonisation des pratiques
par des institutions qui n’ont pas atteint le même niveau dans leur processus d’éva-
luation des E-C.
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1 5
ACTUALITÉS
Le1er juillet est née la plus grande agence
de sécurité sanitaire en Europe. Désigné
par l’acronyme Anses, le nouvel établisse-
ment fusionne et reprend les missions, les
moyens et le personnel de l’Agence fran-
çaise de sécurité sanitaire des aliments
(Afssa) et de l’Agence française de sécurité
sanitaire de l’environnement et du travail
(Afsset).
Avec l’Anses, la France se dote d’une agence
unique chargée d’évaluer, de prévenir et
de protéger contre le risque global. Grâce
à son large champ de compétences, l’Anses
est à même d’appréhender l’ensemble des
expositions auxquelles l’homme est soumis,
volontairement ou non, à chacun des âges
et à chacun des moments de sa vie – travail,
domicile, déplacements, loisirs. Elle assure
aussi des missions de veille, d’épidémio-
surveillance et d’alerte sur les risques émer-
gents et sur les crises sanitaires déclarées.
L’Agence contribue également à la santé
publique en assurant la protection et le
bien-être des animaux (étude, prévention
et traitement des maladies animales), la
protection de la santé des végétaux (évalua-
tion des produits de traitement des
cultures) et l’évaluation des propriétés
nutritionnelles et fonctionnelles des
aliments. Elle autorise enfin la mise en
marché des médicaments vétérinaires et
la pharmacovigilance associée.
Le conseil d’administration de l’Anses
comporte cinq collèges - pouvoirs publics,
partenaires sociaux, organisations profes-
sionnelles, ONG et mouvement associatif,
élus - auxquels s’ajoutent des personnalités
qualifiées et les représentants du personnel
de l’agence. Il est épaulé de quatre comités
d’orientations dédiés à la santé environ-
nement, la santé au travail, la sécurité
SÉCURITÉ SANITAIRE
La France crée la plus grande agencede sécurité sanitaire en Europe
alimentaire et la qualité nutritionnelle, la
santé animale et végétale.
Les comités d’experts spécialisés, qui
chapeautent la production de l’expertise,
mais aussi toutes les personnes collabo-
rant aux travaux de l’Agence vont devoir se
conformer à des règles éthiques strictes,
consignées dans un code de déontologie.
Leur application sera contrôlée par un
comité de déontologie et de prévention des
conflits d’intérêt, composé exclusivement
de personnalités extérieures.
Parmi les thèmes sur lesquels l’Anses est
d’ores et déjà très active, citons la qualité de
l’eau, l’impact des pesticides sur la santé des
agriculteurs, la qualité nutritionnelle des
aliments, la caractérisation des perturbateurs
endocriniens, l’évaluation sanitaire des nano-
matériaux ou encore l’intégration des sciences
humaines dans la conduite de l’expertise ■
www.anses.fr
tion sociale est certifié au niveau de ses
Instances, se félicitait Gisèle Ducher, directrice
des Instances Retraite et Groupe. Outils de pilo-
tage harmonisés et unifiés, et conventions
de services signées avec les Présidents et Vice-
Présidents des Institutions permettent aujour-
d’hui d’optimiser nos outils de production, en
faveur de la performance des services, et de
consacrer plus de temps au relationnel et à
l’humain. Un processus qualité déclinable par
la suite quelle que soit l’instance ». La
démarche qualité de Vauban Humanis est déjà
reconnue par cinq certificats ISO 9001 qui
couvrent tous les métiers du Groupe (Retraite,
Assurance de Personnes, Action Sociale). Après
les récentes certifications obtenues sur l’en-
semble de la gestion Santé et Prévoyance,
En 2006, le groupe Vauban Humanis lançait
un ambitieux projet d’entreprise baptisé
« Alliance 2010 » visant la qualité globale. Avec
les dernières certifications obtenues cette
année et qui concernent l’ensemble de la
gestion Santé et Prévoyance, la gestion
Retraite ou encore la certification des Instances
Groupe et Retraite, tous les métiers de Vauban
Humanis sont désormais certifiés ISO 9001.
« Une étape indispensable pour structurer les
services, optimiser le travail des équipes entre
elles et avec nos partenaires, et ainsi gagner
en efficacité, face notamment aux grands
rapprochements à venir des groupes de protec-
tion sociale », explique Éric Boutoille, respon-
sable qualité chez Vauban Humanis.
« C’est la première fois qu’un groupe de protec-
PROTECTION SOCIALE
Vauban Humanis vise la qualité globale
touchant 250 collaborateurs et les différents
sites de gestion, ou celle sur les Instances
Groupe, pas moins de cinq autres processus
qualité sont engagés, pour qu’à fin 2010 tous
les savoir-faire du Groupe soient certifiés. Ainsi,
le courtage est concerné, tout comme la
gestion de la trésorerie et des paiements, l’édi-
tique, la communication externe ou encore la
veille stratégique.
D’autres démarches qualité volontaristes sont
menées en parallèle autour des cinq centres
d’information, conseil et accueil des salariés
(CICAS) dont Vauban Humanis assure le pilo-
tage pour le compte de l’Agirc Arrco, ou encore
autour d’une politique d’investisseur respon-
sable. Enfin, une démarche de certification
ISO 14001 est à l’étude ■
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1 6
Controverse
La qualité a-t-elle faitfausse route ?
Les normes ISO 9000 n’ont pas eu les résul-
tats espérés en France. Ce constat est
évident : nos entreprises sont-elles renom-
mées aujourd’hui pour la qualité de leurs
produits industriels et de leurs services ? Clai-
rement non. L’exemple allemand le démontre
formidablement, les exportations allemandes
ayant continué à prospérer malgré la crise.
Acheter allemand, c’est acheter un produit
sûr, fiable et avec un service sans reproche.
Si nous savions faire de même, nous serions
bien moins en difficulté.
Nos employés aiment-ils aller au travail ?
L’ampleur récente des manifestations contre
la réforme des retraites apporte là-encore
la réponse. Nos entreprises regorgent de
dysfonctionnements qui rendent le travail
difficile et qui démotivent. Nos patrons ne
soignent pas leur personnel. Les maladies
dues au stress au travail progressent de
façon exponentielle. Les Français n’aiment
donc pas leurs entreprises et y vont à recu-
lons (ceci est surtout vrai des grandes
entreprises, de plus en plus inhumaines).
Ils ne rêvent que de prendre leur retraite
le plus tôt possible.
Où avons-nous fait l’erreur ?
D’abord, notre qualitique est déshumanisée.
Nous savons bien que la motivation est au
cœur de la qualité. La personne motivée,
qui aime son travail, le soigne, s’investit,
chouchoute ses clients. A l’inverse, en l’ab-
sence de motivation, la meilleure organi-
sation ne peut tourner correctement. On
tombe immédiatement dans les travers
précédents.
Il est temps que la qualitique prenne conscience de ses erreurs : le « coup de gueule » de Christian Doucet…
élevés. Bien souvent on pourrait avoir les
mêmes résultats de façon bien moins
coûteuse.
Alors que faire ?Tout simplement revenir sur terre. Revenir
au fait que c’est l’individu qui fait
la qualité et qu’il ne la fait que
s’il a envie de la faire (sinon il faut
que le management passe son
temps à suivre et à contrôler, et
l’efficacité comme la qualité s’ef-
fondrent). Il nous faut replacer
le personnel au centre de nos
démarches, voir l’entreprise par
ses yeux, viser en premier lieu la restau-
ration des valeurs (la bonne finition, la
rigueur de travail, l’esprit d’équipe, le souci
du client, le respect des engagements...),
former les managers à animer positivement
leurs équipes, traiter les problèmes et
mettre l’organisation au service des person-
nels afin qu’ils travaillent le mieux possible,
faire des documents utiles, donner le goût
de l’excellence...
Il nous faut coopérer étroitement avec les
opérationnels, eux, gérant le quotidien, et
nous, améliorant sans relâche l’organisation
pour que l’entreprise soit de plus en plus
performante et de plus en plus agréable. Car
les deux sont liés : un employé satisfait
soigne son travail. C’est le but de la
démarche fonctionnelle dont une rubrique
de la revue se fait l’écho depuis maintenant
plus de dix ans. Ce serait bien que tous ceux
qui se donnent tant de mal pour la qualité
prennent conscience des fausses routes
suivies ■
Christian Doucet
QUALITÉ ET MANAGEMENT
«La qualitique selon lesnormes ISO crée généralementun système à part, en grandepartie inutile »
Procédures, audits, indicateurs... renforcent
au contraire l’instrumentalisation des indi-
vidus et la déshumanisation. Si on suit nos
référentiels, la qualité est atteinte tout
simplement parce que les processus sont
documentés — comme si les personnels
suivaient réellement les procédures ! —, les
audits enfoncent le clou, les indicateurs
sont déconnectés des performances réelles
de l’entreprise, les responsables qualité trai-
tent les chiens écrasés et sont écartés des
« vrais » problèmes... Bref, la qualitique
selon les normes ISO crée généralement
un système à part, en grande partie inutile
et qui dort tranquillement dans les tiroirs
avant de se réveiller à chaque audit annuel.
Remarque : le succès de ces normes, si
souvent mis en exergue par leurs promo-
teurs, tient essentiellement au fait que toute
entreprise peut l’avoir sans problème. C’est
certainement le seul label qualité que l’on
peut obtenir sans faire réellement de
qualité. D’où son succès... Et si l’on prend
les autres méthodologies, le six sigma, le
lean, l’EFQM... la situation est parfois la
même, avec simplement des travers diffé-
rents : une grande complexité, des coûts
Or, dans nos multiples référentiels, rien sur
la motivation, rien sur les aspects réelle-
ment humains.
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1 7
La résilience organisationnelle
Comment rebondir en situation de crise
A la perte de sens créée par la crise, il y a
une reconstruction du sens. La résilience
est une porte ouverte à la reconstruction
de l’identité. Dans le langage courant, la
résilience se définit comme “l’art de
rebondir”.
Nous décrivons* la résilience en tant que
processus et nous énumérons les condi-
tions favorables à l’émergence de la rési-
lience au sein de l’organisation. Dans ce
contexte, on peut observer l’émergence
d’une sorte de “contrat psychologique”
dans lequel l’individu et l’organisation
peuvent s’investir différemment, à savoir
l’engagement. Celui-ci s’articule sur un
partenariat “émotion-pensée”.
Nous ouvrons ainsi des voies complémen-
taires aux théories du comportement orga-
nisationnel.
Le cycle de vie de la criseLes organisations sont mises à rude
épreuve, selon Shrivastava (voir la biblio-
graphie ci-dessous) elles évoluent dans un
contexte de turbulences, de crises et de
changements incessants. La stabilité côtoie
l’instabilité, la sécurité et l’incertitude se
conjuguent.
Les évolutions et les ruptures rythment de
plus en plus le quotidien des individus et
des équipes. Les événements peuvent
prendre des allures de crise et générer des
chocs ; ils rendent les individus et les
équipes hésitants sur la ligne de conduite
à tenir. Selon Ashforth, en situation de
“choc” les individus et les organisations
sont en recherche de repères.
Partant de la survenance d’un choc ou d’un
bouleversement au sein de l’organisation,
nous allons examiner ce qui se produit, iden-
tifier les phases de rupture, observer le
cycle de vie de l’organisation, apprécier les
processus de structure, de stratégie et de
management, ainsi que les résistances face
à un choc.
La crise peut adopter des formes diffé-
rentes : le choc, la tension ou la surprise.
Plusieurs formes de rebond sont possibles
en situation de crise : l’effondrement et la
résilience. Selon Sibony il y a un avant et
un après crise, et un entre deux.
Notre travail vise la mise en place de condi-
tions de résilience, à comprendre comment
s’effectue le processus de résilience en
entreprise.
Nous sommes dans une démarche proac-
tive. Pour suivre une trajectoire de rési-
lience, il peut être utile de disposer d’une
boîte à outils.
La boÎte à outils contient des modèles, des
moyens et des acteurs. Dans le texte suivant
nous allons illustrer deux des outils les plus
importants, le modèle CRC et le modèle
SRS ainsi qu’un acteur, le Toxic Handler.
Le modèle CRCNous avons constaté que le cycle de vie de
la crise était double, un cycle concernant
les individus et un cycle concernant l’or-
ganisation.
Lorsque la crise est présente, c’est en
premier lieu le cycle de vie organisationnel
qui est mis en exergue. La crise est
présente, mais les acteurs de l’entreprise
n’ont pas encore conscience de la crise.
Nous avons analysé cet effet particulier et
avons remarqué qu’ils existaient des signaux
“faibles” qui permettaient de donner l’alerte,
liée à la naissance d’une crise.
La principale orientation de nos travaux
était de saisir l’arrivée d’une Crise “C”. Puis
de réaliser les conditions de mise en œuvre
de la Résilience “R”. Et, permettre à l’en-
treprise de changer positivement, sans
turbulences pour les individus, afin de vivre
pleinement le Changement “C”.
L’identité de l’entreprise composée par la
structure, la stratégie et le management
ébranlée par la survenance d’une crise, est
par conséquent reconstruite.
Nous répondons à comment rebondir au
regard des turbulences ? Par conséquent
le modèle CRC permet d’appréhender le
processus de la résilience et de voir
comment intégrer la résilience dans le
changement organisationnel.
Le modèle SRSLe “Strategic Resiliency Scoring” (SRS)
permet d’apprécier le niveau de résilience
individuel et organisationnel.
Le SRS est un questionnaire directif fondé
sur une échelle de Lickert à 5 graduations.
L’ensemble des éléments proposés est
utilisé pour la mise en œuvre des condi-
tions de résilience.
Il s’agit de répondre en priorité à quatre
questions. Quand intervenir ? Quel outil
utiliser ? De quelle manière intervenir ?
Qui doit intervenir ? Le modèle SRS
QUALITÉ ET MANAGEMENT
Les bouleversements qui agitent une organisation peuvent prendre desallures de crise et ébranler l’identité des individus. Une perted’appartenance s’installe, laissant le choix de se replier sur soi et laisserl’événement prendre toute la place ou d’exploiter sa capacité de résiliencepour faire face et saisir l’opportunité de rebondir.
*Teneau G. & Koninckx G., “La résilience
organisationnelle, rebondir face aux turbulences”,
éditions De Boeck, 2010.
�
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1 8
permet de mettre en évidence les “toxic
handle” existant dans une entreprise.
Les “Toxics Handler”La capacité à rebondir au sein de l’organi-
sation est portée par certains individus,
appelés “toxic handlers”. Ceux-ci prennent
sur eux les “souffrances” des collabora-
teurs de l’organisation et participent à la
mise en place de la résilience.
Grâce à leur capacité de compassion, ils
peuvent devenir un point central et unique
au sein de l’organisation. Ils sont les cata-
lyseurs de leurs propres souffrances (crise
interne) et des souffrances de l’organisa-
tion (crise externe).
La mise en œuvre des conditions de résilienceAfin de mettre en place les conditions de
résilience, nous découpons le cycle de vie
en trois partie, “l’avant crise” ; “le pendant
la crise” ; “l’après-crise”.
Pendant “l’avant-crise”, lorsque le choc
de la crise ne se fait pas encore sentir une
cellule de résilience mettra en place les
conditions de résilience. Cette cellule
travaillera sur la composante comporte-
mentale “M.E.I” (la motivation, l’engage-
ment, l’implication).
Pour citer Weick, ce triptyque “M.E.I” sera
utile pour mettre en place une conscience
collective, développer une création de sens,
un partage commun.
Dans la phase de “pendant la crise”, le
choc rend les individus et les équipes vulné-
rables. Il y a une perte de représentation,
des repères, du sens.
La rupture des identités opère ; nous
parlons de crise d’identité. Dans la mesure
où cette perturbation se poursuit, le chaos
risque de s’installer.
La perte d’identité devient collective ; elle
peut se transmettre à toute l’organisation
et aboutir à une perte d’identité organisa-
tionnelle.
A partir du moment où rien n’est entrepris,
c’est l’écrasement, l’effondrement de l’or-
ganisation. Il devient important de mettre
en place un accompagnement afin de
redonner confiance aux équipes, de les
aider à retrouver du sens, et de créer une
conscience collective.
Elle relève d’un partage collectif du sens
dans une direction commune. A partir de
ce moment l’identité organisationnelle peut
se rétablir.
Au cours de la dernière étape, “l’après-
crise” l’organisation repartira dans une
nouvelle direction : le rebond.
Les individus retrouveront leurs repères,
redonneront du sens et du lien à la struc-
ture, à la stratégie et au management de
l’organisation.
Au regard du moment de la crise “avant”,
“pendant”, “après”, nous avons réalisé
plusieurs stratégies possibles. Selon le
moment de la crise, le moment de l’inter-
vention, nous utiliserons tel ou tel type
d’outil (moyen, modèle, acteur).
La résilience n’est pas un phénomène
nouveau. De tout temps les individus, les
collectivités, les organisations ont dû
affronter des situations difficiles voire
éprouvantes.
Certaines ont été qualifiées de crise. Là où
certains les traversent sans encombre appa-
rent d’autres se trouvent en difficulté ou
perdent pied.
Quoiqu’il en soit elles font partie de notre
quotidien. Des situations de ruptures font
de plus en plus souvent partie du décor et
interpellent l’organisation à tous les
niveaux.
Un même événement peut être perçu et
vécu sur des modes forts différents. Loin
d’avoir été exhaustif, nos travaux suscitent
des questions. Ils permettent d’envisager
des trajectoires différentes pour aborder
les bouleversements d’un monde en ques-
tionnement.
Aborder la résilience organisationnelle, c’est
s’atteler au quotidien et au futur de nos
organisations.
La résilience organisationnelle est un des
leviers pour aider les individus de l’orga-
nisation à rebondir, à faciliter le change-
ment organisationnel, à traverser les
turbulences et à garder le cap ou s’en
donner un nouveau ■
Gilles Teneau
�
QUALITÉ ET MANAGEMENT
Bibliographie : pour aller plus loin
Albert S. & Whetten D., “Organizational identity”, in L.L. Cummings et B.M. Staw (éd.),
Research in Organizational Behavior, Greenwich, CT, JAI PRESS, 1985, vol.7, pp. 262-295.
Ashforth B.E. & Mael. F, “Organizationnal identity and strategy as a context for the
individual”, in J.A.C. Baum et J.E. Dutton (éd.), Advances in strategic management,
Greenwich, CT, JAI, 1996
Bandura A, Auto-efficacité : sentiment d’efficacité personnelle, Bruxelles, Paris, De
Boeck, 2003
Dutton J.E., Frost P.J., Worline M.C., Lilius J.M. & Kanov “Leading in times of trauma”,
Harvard Business Review, January, 2002, pp. 54-61.
Frost P.J., Toxic emotions at work, Cambridge, Harvard Business School Press, 2003.
Kaës R., Crise, rupture et dépassement, Paris, Dunod, 1979.
Shrivastava P., “Crisis theory and pratice”, Industrial and environmental crisis quarterly,
n° 7, 1993.
Teneau G., La résistance au changement, perspective sociocognitive, Paris, l’Harmattan,
2006.
Teneau G., “Le toxic handler, empathie au travail”, Business Digest, juin 2009, pp. 30-33.
Teneau G. & Koninckx G., “Éthique et résilience”, in Madoz J.-P., Éthique d’entreprise :
100 questions, AFNOR, 2007.
Weick K., Sensemaking in organizations, Thousand Oaks, CA, Sage publications,
Fondations for organizational science, 1995.
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 1 9
Qualité fonctionnelle
Connaître et maîtriser les ressorts du facteur humain
Joël sortait d’une réunion qualité. On y
avait abordé les taux importants de défauts
dans l’atelier de finition des véhicules :
cloquage des peintures, tissus mal fixés ou
tachés, atelier en désordre,... Il avait été
décidé de renforcer les procédures et les
contrôles. Joël en discutait avec Fabien,
le chef d’atelier. Ce dernier n’y croyait pas :
« Encore plus de papiers et de contrôles !
Vous, les « hommes qualité », vous ne
pensez qu’à ça ! »
« Mais il faut bien réagir ! » s’étonna Joël,
« que ferais-tu ? »
« Comme je l’ai dit en réunion, le vrai
problème aujourd’hui est le manque de
motivation des équipes. Il y a eu trop de
changements, trop de procédures, trop de
critiques, trop de promesses non tenues...
Les ouvriers ont le sentiment que personne
ne les écoute et que tout le monde leur
tombe dessus. D’ailleurs les arrêts maladie
se multiplient et, s’il n’y avait pas le
chômage, la moitié partiraient... »
« Alors, que faire ? »
« Il faudrait davantage discuter avec eux
et mieux les comprendre » insista Fabien.
« On pourrait aller voir un spécialiste qui
m’a été recommandé, il nous donnera
certainement des pistes à suivre. En tant
qu’adjoint au directeur qualité, je peux le
proposer ». Fabien acquiesça. Ainsi fut fait.
Le consultant, qui avait été réquisitionné
pour une simple consultation, proposa de
lister les points essentiels qui sous-tendent
la motivation afin de leur permettre de faire
eux-mêmes leur propre diagnostic.
Règle 1 : la motivation est un contrat entre la personne et l’entrepriseSi la première n’y trouve pas son compte,
elle se motivera pour autre chose : sa vie
privée, le sport, les pauses avec les copains...
et passera sa journée à attendre l’heure du
départ. Vous ne pourrez la motiver que sous
la contrainte et cela vous coûtera beaucoup
de temps et d’efforts de management,
tandis que vos personnels profiteront de la
moindre faille pour dévier.
« Alors, je vous pose la question : les
ouvriers ont-ils l’impression aujourd’hui
d’avoir un juste retour de leurs efforts ? »
Fabien réagit vivement : « vous avez mis le
doigt sur le vrai problème. Aujourd’hui, on
ne se soucie que du rendement, on en
demande toujours plus, on ne les connaît
que pour les critiquer, jamais la direction
ne reconnaît les efforts faits. Au contraire,
des bruits de licenciements circulent »
« Et bien, la démotivation que vous cons-
tatez en est la conséquence directe et obli-
gatoire. Pourquoi voudriez-vous qu’ils
s’investissent davantage ? Il y a également
des règles « mathématiques » en mana-
gement, comme 1 + 1 = 2. Si on ne se soucie
pas de la motivation, il n’y a pas de moti-
vation ! »
Règle n° 2 : le besoin de dignité et de confiance
« L’individu a besoin d’être considéré comme
une personne. » C’est à ce prix qu’il s’in-
vestit. Sinon, lorsqu’il est ramené à l’état
d’objet qu’on manipule, il agit — et c’est bien
logique — comme un objet : il fait ce qu’on
dit et à minima, lorsqu’il y est forcé.
« Vous pourriez donner des exemples ? »
demanda Joël.
« Leur dites-vous bonjour lorsque vous les
rencontrez ? Les écoutez-vous lorsqu’ils
ont de remarques ou des suggestions ? Les
connaissez-vous personnellement suffi-
samment pour comprendre leur compor-
tement ? »
« Avez-vous toujours un à priori de défiance
(il va se tromper, il ne fera pas, il n’est pas
capable) ou bien faites-vous au contraire
confiance, quitte à réagir si les résultats
sont mauvais. Dans le premier cas, vous ne
les poussez pas à s’investir, à prendre des
initiatives. Ne vous étonnez pas ensuite s’ils
restent passifs ! »
Fabien s’insurgea : « je ne suis pas l’assis-
tante sociale ! Je n’ai pas le temps de m’oc-
cuper de leurs petites humeurs ! »
« Mais mettez-vous à leur place, reprit le
consultant. S’ils ne sentent pas estimés
de vous, ils ne vous estimeront pas non
plus. Pourquoi, alors, feraient-ils des efforts
sachant que vous en serez le premier béné-
ficiaire devant la direction Si vous ne les
aidez pas, ils ne vous aideront pas »
QUALITÉ ET MANAGEMENT
La qualité repose avant tout sur la motivation du personnel. Or la motivationrepose à son tour sur la bonne réponse du management aux attentes dupersonnel. Nos organisations, même et parfois surtout certifiées,s’apparentent souvent à des machines à démotiver : formalisme et contrôleexcessifs, pas de reconnaissance des efforts et des mérites, absences deperspectives de carrières, relations chefs-subordonnés déshumanisées...c’est le retour à l’aube de l’ère industrielle quand la main-d’œuvre n’estqu’un outil exploitable sans merci. Mais pas d’excellence possible dans cecontexte ! Les normes et référentiels actuels passent à côté de l’essentiel.
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 0
Règle n° 3 : le besoin de comprendre son travail et de faire fonctionner son intelligencePensez-vous qu’un individu qui passe son
temps à répéter des gestes mécaniques
toute la journée puisse se passionner pour
ce travail ?
« On ne leur demande pas de se passionner
mais de faire ce qu’on leur dit ! », tonna
Fabien.
« Passionner est une façon de parler,
répondit avec douceur le consultant, parlons
plutôt de soigner, de bien finir, de ranger, de
chercher à améliorer... »
« Mais comment ? » questionna encore
Joël.
« Et bien, commencez par leur donner de
petites responsabilités : vous les consultez
sur les améliorations utiles, sur les causes
des défauts rencontrés... Vous les laissez
libres d’organiser le rangement de leur
poste de travail, vous prévoyez de courtes
formations pour qu’ils comprennent mieux
les conséquences des défauts... »
« Et, lorsque vous constatez que certains
s’investissent, vous leur en donnez toujours
davantage : ils peuvent devenir chefs
d’équipes, tuteurs de nouveaux embauchés,
animateurs qualité locaux... ».
Joël commençait à bien adhérer à cette
façon de voir. On inversait la façon de traiter
le problème. Au lieu d’être toujours dans
une logique « top-down », on se mettait à
la place des ouvriers et cela permettait
d’identifier les causes réelles des problèmes
et d’avancer vers des solutions efficaces.
Règle n° 4 : Le principe de progression« Chacun doit pouvoir progresser au sein
de l’entreprise s’il travaille bien et réussit »,
continua le consultant. Un ouvrier serait
bien idiot de se donner du mal si cela ne
l’ui apporte rien à terme. N’oublions pas
que chacun pense à l’avenir, à la maison
qu’il veut bâtir, aux enfants, à la retraite,
au statut social... Si la seule perspective est
de stagner au même niveau, avec le même
salaire et le même grade, alors le simple
bon sens recommande d’en faire le
minimum.
Fabien était encore sceptique : « ils ont déjà
de la chance de travailler. Et puis vous
voulez dire qu’il faudrait qu’ils prennent ma
place ? »
« Bien sûr que non. D’ailleurs j’espère que
vous progresserez aussi. Mais pensez à
récompenser les meilleurs. Comme je l’ai
dit, on peut toujours trouver des moyens. »
Joël s’impatienta un peu car l’heure
passait : « On pourrait aller un peu plus
vite ? »
Règle n° 5 : Le besoin de liberté« Chacun doit avoir une responsabilité,
petite ou grande selon ses capacités, dans
le cadre de laquelle il dispose d’une certaine
liberté d’action » : cela rejoint les points
précédents. C’est cette petite liberté qui lui
donne sa dignité, fait tourner son intelli-
gence et lui donne des perspectives de
progression.
Jean confirma : « dans un autre service,
une assistante était impossible. Nous lui
avons donné à traiter les réclamations avec
une bonne liberté, elle devait enquêter
auprès des intéressés et préparer la
réponse. Cela l’a transformée. Aujourd’hui
elle fait partie des meilleures »
Fabien se taisait désormais.
Règle n° 6 : Le besoin d’équité« Le management doit être juste, sans
favoritisme. » La jalousie est souvent le
premier moteur de la discorde dans une
entreprise. Une petite différence de prime
injustifiée peut déclencher une guerre. Ce
peut même être un sourire ou un petit
privilège non justifié. Le manager doit
veiller à garder une certaine distance vis-
à-vis de ses personnels, à ne pas s’impli-
quer émotionnellement et à être toujours
juste. C’est ce qu’on appelle la distance
managériale. »
Fabien rompit son silence : « c’est difficile.
On a des atomes crochus avec certains
tandis que d’autres sont d’un contact
impossible ».
« Le management est en effet un rôle à
part entière, qui demande de la formation,
des efforts et du talent. Mais, si vous créez
des jalousies et des conflits, ne croyez-vous
pas que votre management deviendra
encore plus difficile ? ».
Règle n° 7 : L’esprit d’équipe et le collectif« Le personnel a besoin de se rattacher à
un groupe où il trouve sa place et du sens. »
Cela implique beaucoup de choses : d’abord
le souci de constituer des équipes convi-
viales. La convivialité est généralement la
première attente, avant même le salaire. Il
faut aussi donner du sens au travail : faisons
bien partager les objectifs, la stratégie et
les valeurs de l’entreprise en les expliquant
largement.
« Et, attention, « la chose la plus impor-
tante en communication, c’est d’entendre
ce qui n’est pas dit » analysait Peter
F. Drucker. Communiquer n’est pas diffuser
des informations, mais écouter et discuter
de façon à ce que chacun s’approprie la
stratégie et les valeurs. On appelle aussi
cela un projet d’entreprise. »
Joël sonna la fin de la récréation : « vous
nous avez réellement fait réfléchir. Nous
ne voyons plus la situation du même œil.
Beaucoup de choses sont à faire pour
ramener le calme et un bon dialogue dans
l’atelier. Vous avez en tous cas raison : La
motivation du personnel est le premier
moteur de la qualité et de l’efficacité. »
« Et se mettre à la place des personnels
est vraiment le secret pour aboutir à une
entreprise à la fois productive, excellente
et agréable »
« C’est tout simplement la démarche fonc-
tionnelle » conclut le consultant ■
Christian DOUCET
�
QUALITÉ ET MANAGEMENT
Pour aller plus loin
« La Qualité », éditions PUF, collection
Que Sais-je (nouvelle édition)», montre
comment mener une démarche simple
et naturelle
« Certification utile : sortir du forma-
lisme, remettre la qualité au service du
développement de l’entreprise» (Edi-
tions INSEP), montre comment utiliser
les normes de façon efficace, sans forma-
lisme inutile.
Le site de l’auteur contient nombre d’ar-
ticles, fiches pratiques, recommanda-
tions sur la démarche fonctionnelle.
http://www.doucetconseil.fr
�
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 1
Amélioration continue
Pour une solution de modélisation des processus
Quel est l’apport des solutions de modé-
lisation pour les entreprises dans une
démarche LSS ?
Avant de détailler l’intérêt d’une solution
de modélisation support d’une démarche
de Lean Six Sigma, il est à noter que l’op-
timisation des processus, au travers d’une
méthodologie Lean Six Sigma, est l’ac-
complissement de tout projet de cartogra-
phie des processus. En effet, ces derniers
visent à modéliser le fonctionnement (le
plus souvent existant) et l’organisation de
l’Entreprise. Après avoir documenté, capi-
talisé et sécurisé ses processus dans un
Référentiel d’Entreprise, la suite logique
est d’exploiter ses informations pour
améliorer et optimiser la chaine de valeur
et l’organisation. L’amélioration continue
À l’heure de la course à la performance, les entreprises cherchent à construire etpérenniser leurs projets d’amélioration autour d’une méthodologie structuranteet éprouvée. Pour mutualiser les coûts et les efforts de ces multiples initiatives,l’adoption d’une solution de modélisation devient alors un réel facteur clé de succès.
dictée par une démarche Lean Six Sigma
est donc l’aboutissement d’une approche
Business Process Analysis puisqu’elle tend
à structurer et concrétiser l’optimisation
de l’Entreprise.
De la même manière, une solution de modé-
lisation outille idéalement l’approche Lean
Six Sigma. En effet, voici quelques facteurs
clés de succès d’une démarche Lean Six
Sigma, grandement facilités par le support
d’une solution de modélisation :
Garantir la mise à jour desinformations recueillies et géréeslors de l’étude et l’optimisationd’un processusLa plupart des sociétés se lançant dans une
démarche Lean Six Sigma peinent à trans-
former leur projet en démarche. L’une des
raisons de ce constat est que l’ensemble des
livrables du projet sont réalisés sous des
formats bureautiques très difficile à maintenir.
Cartographier le processus étudié dans une
solution de modélisation et alimenter un Réfé-
rentiel permet de générer l’ensemble de la
documentation à la demande, mais surtout
de bénéficier d’une source unique, cohérente
et homogène de données rendant la mise à
jour aisée. Les différents interlocuteurs pour-
ront donc mutualiser leurs efforts et articuler
leur montée en compétence et maturité
autour d’une plateforme commune.
« En résumé, le support d’une solution
de modélisation assurera la pérennité de
la démarche Lean Six Sigma et facilitera
son implantation dans la culture d’En-
treprise ».
Communiquer autour des livrablesde la démarcheSouvent hétérogènes et sous différents
formats, il est difficile de communiquer
un message cohérent au-delà de la commu-
nication sur un projet particulier.
Le Référentiel assure l’homogénéité à la
fois des représentations graphiques mais
également du vocabulaire de la démarche
et garantit ainsi une communication cohé-
rente pour l’ensemble des initiatives Lean
Six Sigma. En prime, la solution de modé-
lisation vous permet de publier le contenu
du Référentiel. La création du matériel de
communication est donc concrètement
réalisée par l’outil.
Faciliter l’adoption de la démarchepar les équipesEn réduisant l’effort de modélisation et de
production des livrables de la démarche
DMAIC (Acronyme de la méthodologie Lean
Six Sigma : Définir, Mesurer, Analyser,
Améliorer, Contrôler), le support outillé de
la démarche sera un facteur clé de trans-
formation d’un projet Lean Six Sigma en
démarche d’amélioration continue.
La méthodologie Lean Six Sigma
Le Lean Six Sigma est une méthodologie provenant de l’industrie alliant deux méthodes (Le Leantrouvant ses sources dans les usines de Toyota et le Six Sigma venant de Motorola). Depuis lesannées 70, cette méthode a prouvé son efficacité dans l’industrie et depuis peu, dans les services. Les objectifs de la démarche Lean sont principalement la chasse aux gaspillages et la réductiondes coûts. Le Six Sigma, quant à lui, est avant tout une méthode de management basée sur unedémarche structurée et sa boîte à outils. Son principal objectif est l’amélioration de la capacité desprocessus en réduisant leur variabilité et leurs défauts.En partant de ces deux méthodes, le Lean Six Sigma déploie l’excellence opérationnelle endéclinant l’amélioration de la qualité, de l’efficacité (rapidité d’exécution, time to market…) et ladiminution des coûts.La méthode est une démarche structurée articulée en 5 étapes :- Définir : définir et quantifier les besoins du client- Mesurer : mesurer les processus- Analyser : analyser les causes réelles, les gaspillages- Innover : identifier un pilote, planifier les projets d’amélioration - Contrôler : déployer l’amélioration continue, mettre en place les tableaux visuels incluant les
indicateurs de qualité Le Lean Six Sigma est parfois qualifié de phénomène de mode. Avec la crise économique, un grandnombre de projets Lean Six Sigma se focalisent sur l’aspect réducteur de la baisse des coûts etempêchent les entreprises de comprendre le véritable potentiel de la méthode. Le bénéfice majeurdu Lean Six Sigma est en effet la mise en place au sein de l’entreprise d’une nouvelle manièred’appréhender le travail.
QUALITÉ ET MANAGEMENT
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 2
Un outil commun et structurant l’ensem-ble des initiativesLe SIPOC est réalisé dans le Référentiel et
permet de cadrer le périmètre et l’envi-
ronnement du processus étudié.
Chaque carte de processus détaillé est
modélisé dans le Référentiel (ou reprend
une modélisation existante).
Réutilisation facilitée du travail d’autruiChacun peut mettre à jour ou réutiliser le
travail d’un autre projet ce qui permet de
gagner du temps et de mutualiser les
efforts.
Automatisation des livrables clés de ladémarche tels que :
Tous ces éléments sont un ensemble de
supports facilitant la compréhension, la
réalisation, la communication et donc
l’adoption de la démarche d’amélioration
continue au sein des équipes.
Améliorer la traçabilitéde l’informationAu contraire de classiques livrables bureau-
tiques, une démarche outillée vous appor-
tera une traçabilité sur les propriétaires de
telle ou telle information, les dates de
dernière mise à jour et plus généralement,
qui participe à la démarche et comment.
Pour conclure, le Lean Six Sigma est une
démarche qui n’a plus à faire ses preuves.
Cependant, elle reste trop souvent un sujet
de spécialiste et a parfois du mal à se fondre
dans les cultures d’Entreprise. La solution
de modélisation sera à la fois le facilitateur
et le catalyseur de la démarche et de son
adoption par les organisations ■
Jérémie Dumond,
Directeur Services France – Casewise
Florence Bourjij, Black Belt
Lean Six Sigma – Torii Consulting
�
QUALITÉ ET MANAGEMENT
L’apport de la méthodologie Lean Six Sigmadans les entreprises
La déclinaison de la démarche au sein d’une entreprise apporte :- Une meilleure organisation des structures- Une implication des salariés dans l’amélioration de la chaîne de valeurs- Des économies ou des marges supplémentaires - Un suivi des processus de la structure- Une démarche interne d’amélioration continueCes apports sont la résultante d’une méthodologie plaçant l’humain au cœur de la démarche. LeLean Six Sigma est principalement un projet de conduite du changement et toute initiative sebasant uniquement sur les outils statistiques sans prendre en compte les attentes des clientsexternes comme internes (les salariés) ne peut aboutir sur une réussite d’entreprise. On peut sansdifficulté réduire les coûts, mais en se privant d’une démarche d’amélioration continue aucuneorganisation améliorée ne pourra être pérennisée.Le Lean Six Sigma ne révolutionne pas l’entreprise, mais l’organise de manière continue. Deuxapproches existent : certaines démarches sont initiées par la direction de l’entreprise qui y voit alorsun moyen de fédérer les équipes autour d’un projet unique, d’amener les équipes à travailler enmeilleure collaboration, ces projets sont clairement identifiés par un nom aux consonances «marketing » qui permettra à l’entreprise de communiquer auprès de ses clients, fournisseurs,auditeurs, actionnaires… D’un autre côté, on trouve des démarches plus discrètes qui peuvent êtreinitiées directement par les équipes opérationnelles et qui s’attachent dans un premier temps àoptimiser un seul processus, puis fort de la réussite de l’optimisation et chiffres à l’appui, l’efficacitéde la méthodologie est prouvée et déclinée ensuite à d’autres processus de l’entreprise. Chacune deses approches présente un intérêt selon le degré de sensibilisation de la direction et des équipes, àdécliner un projet d’entreprise engageant chacun dans une démarche d’amélioration continue.
Lean Six Sigma et le Développement
Durable
En chassant les gaspillages tels que la surpro-duction, les déplacements inutiles, la mauvaiseutilisation des ressources, la mauvaise gestiondes stocks, le Lean Six Sigma s’intègre parfai-tement dans une démarche de DéveloppementDurable. A ce titre, une notation des sociétésselon leur niveau d’amélioration de leurprocessus pourra mettre à disposition un critèrede sélection des fournisseurs et sous-traitants.Le Lean Six Sigma fort de ses 40 ans reste plusque jamais un outil performant pour répondreaux problématiques les plus récentes de nosentreprises.Pour appliquer cette orientation développe-ment durable à la démarche même du Lean SixSigma, le couplage avec un outil de modélisationpermet de remplacer les classiques livrablesbureautiques par un site intranet dynamique.
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 3
Le Lean Management aujourd’hui
Le lean n’a rien de magique :c’est une pratique !
Après un premier effet de mode au tournant des
années 2000, le management « agile » ou lean
management revient sur le devant de la scène en
France. De grandes entreprises et administrations
affirment vouloir adopter cette organisation plus
efficace qui fait la chasse aux gaspillages en tous
genres et aux processus trop lourds. Mais des
déclarations d’intention à la pratique, il existe un
fossé qui trouve son origine dans la peur de la
faute et la pesanteur hiérarchique.
Notre pays serait-il trop empreint du culte de la
raison et des concepts ? Certains cadres et diri-
geants semblent croire en effet qu’en pronon-
çant les mots magiques de lean management,
kaisen, 5 S, diagramme d’Ishikawa ou encore
sept gaspillages, tout rentrerait dans l’ordre au
sein de leurs organisations. Il n’en est rien. Sans
l’implication de tous les acteurs de l’entreprise
– dans la production comme dans les services –
le management agile restera lettre morte. Avant
d’entrer dans le détail de ces points d’achoppe-
ment, un bref retour sur l’origine de cette
méthode. On la doit aux dirigeants du cons-
tructeur automobile Toyota qui, depuis les années
1960, font en sorte que toute l’entreprise se pose
en permanence la question : comment s’amé-
liorer ? Comment faire en sorte que nos clients
soient satisfaits de la qualité de ce que nous
produisons ? Comment repérer et supprimer les
gaspillages qui ralentissent la production, les
défauts qui coûtent cher à l’entreprise ?
Point fondamental, qui explique en grande partie
la distorsion de cette méthode une fois importée
en France : la recherche des problèmes est valo-
risée. Identifier un problème et proposer une
solution sont promus et reconnus par l’entre-
prise, de sa base au sommet. On pourrait
proclamer, en quelque sorte : « Bienvenue aux
problèmes ! ». Ceci est évidemment à l’opposé
d’une certaine culture française, paralysée à
l’idée de révéler une défaillance ou un manque
de performance et qui, lorsque ce « scandale »
éclate, cherche à fuir ses responsabilités, voire
à désigner un coupable plutôt que de recher-
cher la cause. Pour couronner le tout, notre
culture de l’encadrement ne supporte pas qu’une
bonne idée puisse venir d’un échelon inférieur
(en général, un cadre français prend cela comme
un désaveu, puisque l’identification du problème
et la formulation de la solution ne sauraient
provenir que de lui…).
Changements culturelsSi l’on recourt à une métaphore sportive, le lean
management conçu par Toyota puis concep-
tualisé dans les années 1980 par le Massachu-
setts Institute of Technology (MIT) consiste donc
à transformer le gras en muscle, pour gagner
en performance. Bien comprise et bien mise
en œuvre, cette philosophie de management est
bénéfique à toutes les parties prenantes : sala-
riés, cadres, dirigeants, clients et partenaires.
Que manque-t-il alors pour que le management
agile (affûté) devienne enfin une réalité en
France ? Un profond et durable changement des
consciences.
Premièrement, il faut cesser de faire du lean
management un pansement sur une jambe de
bois ! Autrement dit, en parler ne sert à rien,
seul le pratiquer a du sens. Pour illustrer ce
propos, j’ai récemment animé un séminaire sur
la résolution de problèmes auprès de la direc-
tion générale d’une grande entreprise. À la fin
de la session, un des responsables est venu me
confier que la méthode exposée semblait certes
pertinente, mais que son entreprise avait trop
de problèmes pour pouvoir l’appliquer…
Deuxièmement, un changement culturel s’im-
pose, soit un virage à 180 degrés sur la percep-
tion des problèmes d’organisation. D’une vision
culpabilisante « nous faisons mal notre travail,
c’est de notre faute », il s’agit de passer à une
vision valorisante « nous avons la possibilité
d’améliorer nous-mêmes notre poste de travail ».
Troisièmement, renoncer à l’image du « chef
omniscient ». Combien de fois, sur le terrain
(dans un bureau, en atelier, dans une adminis-
tration ou sur une chaîne de production), j’ai
constaté que les « opératifs » avaient identifié
des sources de gaspillage et pensé à des solu-
tions efficaces. Combien de fois ai-je aussi cons-
taté que leur hiérarchie n’avait pas supporté
cette prise d’initiative, et s’était empressée d’en-
terrer l’idée, de peur que ses sacro-saints savoir
et pouvoir ne soient remis en cause.
Quatrièmement, reconnaître et gratifier les
personnes à l’origine d’améliorations, quel que
soit leur niveau hiérarchique. Attention cepen-
dant : la reconnaissance est un stimulant mais
ne doit pas devenir une finalité.
Cinquièmement, ne pas s’endormir sur ses
lauriers : resté agile signifie s’entraîner en perma-
nence pour ne pas reprendre du poids, en retom-
bant dans le travers de processus lourds voire
inutiles. La culture de l’amélioration continue
implique de créer des relais en interne – des
personnes à la fois lucides et attentives,
promptes à tirer le signal d’alarme et à former
en permanence aux nouveaux processus comme
aux bonnes pratiques. On le voit, les conditions
sont nombreuses. Mais lorsque la direction d’une
entreprise ou d’une administration se décide
à les appliquer avec constance et persévérance,
les résultats sont là : l’organisation est plus effi-
cace. Elle se vit mieux de l’intérieur. Et cela se
perçoit positivement à l’extérieur ■
Patrice Marvanne*
QUALITÉ ET MANAGEMENT
Le lean est passé de mode et c’est tant mieux. Le moment est propice pourrevenir aux fondamentaux du management agile … La tribune de l’expertest tenue par Patrice Marvanne : cadres et dirigeants, encore un effortpour faire du lean management une réalité…
*Patrice Marvanne a fondé le cabinet PLM
Conseil. Formateur pour Orsys, il a publié « Le
vade mecum de la qualité totale » aux éditions
EMS. Son prochain ouvrage portera sur le
management Lean Six Sigma. www.plmconseil.fr
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 4
En 2003, Georges Eckes parlait du Six Sigma
comme « une stratégie qui se répand dans le
monde comme une trainée de poudre ». L’ap-
proche s’est pourtant développée modérément
en France du fait d’une image de la qualité
souvent associée au management par les
contraintes. Le contexte actuel de la crise semble
redonner un nouvel élan à cette approche. La
qualité prend une dimension plus large : on parle
de performance, d’innovation sur l’organisation,
de conduite de changement, de rupture, d’amé-
lioration continue, de management. On parle
même de conduite de changement, de rupture,
d’amélioration continue, de management. Toutes
ces notions sont en train d’évoluer et trouvent
incontestablement leur réponse dans Six Sigma.
Les origines de Six Sigma s’inscrivent dans
l’évolution du management face à un marché
instable. L’ouverture des frontières après les
années 50 donne naissance à une économie
de marché. L’entreprise est confrontée à des
problématiques de réactivité, de qualité et
de gestion des coûts dans un marché qui
bouge, s’internationalise, se globalise, se diver-
sifie ! Dès lors, l’entreprise cherche de
nouveaux modes de gestion et de nouvelles
structures qui prennent en compte l’instabi-
lité et l’incertitude. L’organisation par projet
apparaît alors comme la forme organisa-
tionnelle privilégiée pour le développement
de produits, services ou procédés innovants.
Parallèlement, le management stratégique
des entreprises est influencée par le mana-
gement de la qualité pour lesquels les
modèles fleurissent : re-engineering, TQM
(Total Quality Management) et ses déclinai-
sons (5S, Kaizen..), ISO 9000…
L’entreprise est devenue un « terrain de jeu » transformant les individus ensportifs de haut niveaux au service du changement. Leur mission : créer dela performance et de la valeur en se focalisant sur les processus ayant unimpact direct sur la « satisfaction client » et, de manière générale, enaméliorant l’organisation.
Six Sigma et le nouveau visage de la qualité
La corrélation directe entre le nombre de
défauts sur un produit ou un service et le niveau
de satisfaction des clients a conduit à exprimer
la performance du processus en termes statis-
tiques : le « sigma » (écart type, significatif de
la dispersion par rapport à la moyenne).
Un processus Six Sigma (six fois l’écart type),
correspond à 3,4 défauts par million d’op-
portunités (quatre sigma : 6 210 défauts par
million, cinq sigma : 232 défauts par million).
À titre indicatif, la plupart des entreprises
se situent autour de 2,5 à 3,5 sigma, soit plus
de 66 000 défauts par million d’opportunités
.Une amélioration d’un sigma équivaut donc
à un grand bon en avant dans la qualité. Le
passage de trois à six sigma génère une
qualité 20 000 fois supérieure. La réduction
de la variation devenant un élément clé pour
l’amélioration des processus, la méthode s’ap-
puit sur des outils statistiques (études de
capabilité, test d’hypothèse, plan d’expérience,
régression, réclamation clients …). Tous les
processus ont de la variabilité, toutes les varia-
bilités ont des causes, généralement peu
nombreuses (20% cause = 80% des effets)
et si l’on connaît les causes, on doit pouvoir
les mesurer et les contrôler. Mais, d’’une
manière générale, il s’agit bien d’une disci-
pline de management, fondée sur des faits
vérifiables statistiquement, visant à améliorer
les processus de l’entreprise pour réaliser
durablement des profits par une « satisfac-
tion client » optimale. L’approche va bien plus
loin que la dernière version ISO (2000) car
en plus de cette nouvelle unité de mesure,
l’approche impose une méthode précise et
des indicateurs.
Une méthodologie claire et larecherche des causes premièresLa puissance de Six Sigma réside dans son
approche empirique, pilotée par des données
(et l’utilisation de mesures quantitatives) pour
atteindre l’objectif d’amélioration du
processus et la réduction de la dispersion. On
parle d’indicateurs opérationnels combiné
dans l’outil Minitab généralement utilisé.
Par exemple, en 2006, la SNCF décide d’ex-
périmenter la démarche pour améliorer la
propreté des trains face aux enjeux de qualité
imposés par les clients de plus en plus exigent.
Pour être considérées comme propres les
rames de TGV doivent passer tous les trois
jours dans un automate de lavage. Alors que
les indicateurs utilisés jusqu’alors donnaient
un résultat moyen de 3,2 jours (« plutôt bon
»), la mesure menée durant le projet à plutôt
révélé une forte dispersion : certaines rames
étaient lavées parfois deux fois par jour et
d’autres au-delà de 8 jours, avec même un
cas à 27 jours ! L’indicateur de suivi de la règle
Six Sigma à démontré un taux de conformité
de 48% seulement. Par la suite, une analyse
approfondie révélera une insuffisance de
maintenance préventive et une mauvaise
programmation des passages de l’automate
de lavage ou leur suppression en cas de retard
des trains. Cette révélation remettra en cause
la manière de mesurer une performance, le
processus associé à la maintenance d’un train
entre deux trajets et la manière de gérer les
prestataires extérieurs.
Cette amélioration des processus suit des
étapes selon la méthode « DMAIC » (Définir,
Mesurer, Analyser, Améliorer et Maîtriser)
permettant de rechercher à coup sûr les causes
et de trouver une solution aux problèmes. La
QUALITÉ ET MANAGEMENT
Six Sigma aujourd’hui
Utiliser Six Sigma pour changer l’entreprise et créer de la valeur
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 5
mise en oeuvre de cette méthode s’effectue
au cours de projets très encadrés et judicieu-
sement choisis, qui s’articulent autour d’une
même stratégie qui n’est pas sans rappeler la
roue de Deming, ou roue du PCDA (Plan, Do,
Check, Action). Certains essayent de distin-
guer la démarche de l’approche Lean. D’autres,
au contraire, préfère parler de « Lean Sigma
» ou de « Lean Six Sigma ». Ces débats n’ont
que très peu de sens dans la mesure où lorsque
l’on travaille sur l’amélioration et la qualité d’un
processus, tous les paramètres sont à prendre
en compte et notamment la notion de délais :
qualité du service rendu et des gains générés
dans des temps meilleurs. En d’autres termes,
avant de travailler sur la refonte du processus
(la phase « Improve » du DMAIC) on commen-
cera toujours par chercher à réduire les
gaspillages.
Mener un projet et conduire le changement autrementOn sait que le « mode projet » redistribue l’orien-
tation de l’entreprise vers sa première vocation
: satisfaire le client et produire un excédent
financier. Cette vocation est souvent oubliée du
fait des structures organisées par métiers et
concentrant leurs objectifs de manière verti-
cale sans se soucier de la « satisfaction client
». Le « mode projet » engendre systématique-
ment des résistances qu’il faut surmonter.
Ce qui différencie Six Sigma des autres appro-
ches, c’est la prise en compte de facteurs
permettant de rendre lisible le changement
au travers d’une structure et d’une méthode
nouvelles avec un langage nouveau, très
marketing. Selon O. Herbemont et B. Cesar
(Stratégie du projet Latéral, Dunod, 2005):
« pour changer réellement, il faut utiliser des
mots nouveaux car il est difficile de changer
les gens si l’on ne change pas les mots qui
désignent les choses ».
Par exemple, en tant que chef de projet, j’ai moi-
même utilisé la puissance de l’approche au sein
d’un grand groupe industriel. J’ai notamment
piloté certains projets d’amélioration des
processus commerciaux dont l’impact sur l’EBIT
était quasi immédiat. Incontestablement, l’ap-
proche favorise un élément souvent négligé
associé à la fameuse équation de la réussite
d’un projet : Réussite du projet = Qualité x
Acceptation
Ces projets sont en lien avec la stratégie et
décidés en comité de direction, ce qui vient
catalyser l’acceptation par tous de l’effort
qu’il faudra faire. En plus de cet aspect, la
force de l’approche réside dans les groupes
de travail constitués exclusivement de colla-
borateurs interne à l’entreprise, à tous les
niveaux. Le fait de proposer à ces collabora-
teurs d’intégrer ces projets constitue déjà un
motif de satisfaction. Ces collaborateurs sont
formés et sont directement impliqués dans
la réussite de leur propre performance. En
contribuant à l’amélioration de leur entre-
prise il gagne en compétence métiers et en
connaissance de l’entreprise et de sa culture
qu’il étoffe davantage. C’est un réel échange
sur le mode « gagnant-gagnant ». Ainsi, c’est
la fin des consultants externes et de leurs
questions qui fâchent, la fin des poses cafés
ou sont lancés des « rumeurs » désobli-
geantes sur des hommes en costumes qui
prônent le « donnez moi votre montre que je
puisse vous donner l’heure ».
Aussi, les termes changent. Les chefs de projet
et les sponsors deviennent des « Blacks Belts
» et des « champions ». Une nouvelle séman-
tique se répand dans l’entreprise créant une
rupture avec les termes usuels. Cette rupture
est associée à une nouvelle vision de la perfor-
mance et impulse une dynamique nouvelle.
Dans d’autre cas, cette sémantique incitent les
entreprises à réfléchir à une nouvelle séman-
tique plus en accord avec leur culture. C’est une
démarche saine et constructive qui encre davan-
tage la nécessité de changer. L’approche Six
Sigma rompt donc avec les débats et les hési-
tations portant sur le choix de la rupture ou de
l’amélioration continue. Elle montre l’utilité des
deux démarches en créant à la fois une rupture
et en améliorant de façon continue l’entreprise
toute entière.
Des valeurs culturelles partagées Six Sigma permet donc de diminuer les risques
de résistances au changement souvent liés à
un manque de vision du projet, à un faible
soutien de l’équipe dirigeante, à un manque
d’objectifs clairs et à la crainte naturelle du
changement. L’approche est souvent initiée
par l’équipe dirigeante et fondée sur la
mesure opérationnelle selon la méthode
DMAIC et sur l’implication du personnel de
l’entreprise.
A travers mes expériences, au travers de mes
rencontres j’ai pu débattre sur le thème de
Six Sigma et sur sa vocation concrète à
changer l’entreprise en l’orientant sur des
chemins simples et efficaces de performance
et d’efficience. Au fur et à mesure de la matu-
ration de mes réflexions ces hommes et ces
femmes m’ont aidé à alimenter ma vision. Les
résultats sont assez parlants. La généralisa-
tion de l’approche à toute la chaine de valeur
de l’entreprise permet incontestablement de
révéler la capacité d’une organisation à
s’orienter vers des valeurs qui lui permettront
d’évoluer dans un environnement fluctuant ! ■
Emmanuel Pascart*
QUALITÉ ET MANAGEMENT
* Emmanuel Pascart est titulaire d’un Exécutive
Master de ESCP Europe et Supélec en Business
consulting et d’un Master en gestion d’entreprise.
Il conjugue une expérience en stratégie marketing
et commerciale et dans la gestion de projet avec
l’approche Six Sigma. Après avoir mis en place les
prestations de services d’un grand constructeur
informatique et d’un éditeur de logiciels, il a géré
les projets des comptes clefs de multinationales
industrielles, avant d’intégrer un groupe de projet
Six Sigma sur l’Europe.
(Il est l’auteur de « Six Sigma, La force du
changement en période de crise ! », Afnor
éditions, 2009).
Six Sigma, une nouvelle organisation originale au sein de l’entreprise (Source Emmanuel Pascart)
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 6
Le six-sigma visuel permet à la fois d’élargir et d’ap-
profondir la façon de penser six-sigma en rendant les
outils intuitifs et faciles d’utilisation et les résultats
simple d’interprétation. Dans un premier temps, cette
approche utilise une gamme de techniques à la fois
puissantes et accessibles afin d’identifier les facteurs
influents que vous trouvez dans le logiciel JMP. Il est
aussi possible de faire appel à des statistiques rigou-
reuses, à la hauteur du problème à traiter et de cons-
truire rapidement un modèle. Ce modèle supporte la
réflexion et vous aide à envisager différentes possi-
bilités ou scénario et juger des opportunités d’amé-
liorations. Dans un second temps, il a été noté que
cette approche fonctionne particulièrement bien lors-
qu’arrive le moment de présenter des résultats. En
effet, l’un des défis souvent rencontré lors de la
conduite de projets six-sigma est de communiquer et
de convaincre. Grâce à des graphiques clairs et perti-
nents, les acteurs du projet tels que les green belts
ou black belts peuvent expliquer leurs conclusions et
justifier leurs recommandations de manière perti-
nente et convaincante. Ceci est d’autant plus impor-
tant que la capacité du projet à dégager de la valeur
tient aux actions qui seront mises en place.
Les enjeuxPour des raisons de protection de la confidentialité,
les données de cette étude ont été modifiées et le
nom du centre d’appel n’est pas communiqué. Avant
de contacter le centre d’appel, il est possible, mais pas
nécessaire, que le client ait essayé de trouver une
réponse à sa question ou de résoudre son problème
à travers d’autres moyen que le centre d’appel, par
exemple en utilisant le site internet du fournisseur de
services. Contrairement à d’autres centres d’appel où
la demande est prise en compte et traitée plus tard,
il y a une réelle attente de la part du client qu’une
solution soit trouvée lors de son appel. Une analyse
comparative, qui n’est pas présentée ici, a montré que
Qui ne désespère pas de naviguer dans les labyrinthes vocaux et d’être misen attente pour une durée tant indéterminée qu’interminable ? Ce fléau destemps modernes impacte la plupart des fournisseurs de services et leursclients, dans des domaines aussi variés que les banques, les assurances, lesservices après-vente ou les services publics. Dans cette étude de cas, voyezcomment une approche visuelle de six-sigma a été mise en œuvre afind’améliorer l’expérience du client.
la satisfaction des utilisateurs est bien inférieure à
celle d’autres centres d’appels et que les dimensions
les plus importantes de cette satisfaction sont la rapi-
dité avec laquelle un opérateur prend l’appel et la rapi-
dité de résolution du problème. Le centre d’appel s’est
donc fixé deux objectifs :
- Temps de réponse toujours inférieur à 2 minutes
- Temps de résolution en fonction du nombre de
cycles :
- Pour 1 itération 65% des problèmes résolus en
moins de 1,5 heures
- Pour 2 itérations 85% des problèmes résolus en
moins de 5 heures
- Pour 3 itérations 99% des problèmes résolus en
moins de 15 heures
Figure 1 résume les distributions du temps de réponse
le mois précédent et indique le niveau de performance.
Pour 93,7% des appels, le temps d’attente est supé-
rieur à 2 minutes et une amélioration considérable
est de ce fait nécessaire.
Analyse exploratoire simpleUne équipe a donc été mise en place afin d’étudier
le procédé et améliorer sacapabilité. Puisque l’équipe
souhaite être la plus efficace possible, elle choisit d’uti-
liser une approche lean de l’analyse de données qui
est décrite dans le livre “Visual Six Sigma, Making
Data Analysis Lean (2010)” (Voir Biblio) et commence
par décrire le problème pour identifier les causes
potentielles de temps d’attente excessifs. Elle décide
de créer un diagramme de causes et effets et d’en-
tourer les facteurs qui semblent à la fois les plus perti-
nents (Fig. 2). Les données sont ensuite extraites de
la base de données du dernier mois, ce qui représente
près de 3000 appels.
La première étape permettant de se familiariser avec
les données, vérifier l’intégrité des données et
commencer à voir des relations entre les facteurs
consiste à regarder les distributions. De simples histo-
grammes, grâce au lien dynamique entre les
graphiques de JMP (Fig. 3), permettent déjà d’émettre
des hypothèses et de poser des questions pertinentes.
Ici par exemple, nous avons mis en surbrillance le
temps d’attente inférieur à 2 minutes (gris-vert foncé)
et nous observons que ceci n’est le cas que le mardi
et le mercredi, l’après-midi, lorsqu’il y a 2 opérateurs.
Nous remarquons d’ailleurs que lorsqu’il y a 3 opéra-
teurs, nous n’arrivons jamais à obtenir des temps d’at-
tente inférieurs à 2 minutes, ce qui peut paraître
paradoxal. Cependant, l’explication est facile à trouver,
Approche visuelle de six-sigma
Amélioration de la qualitédans un centre d’appel
QUALITÉ ET MANAGEMENT
En brefLes apports de l’approche visuelle par rapportà 6 Sigma traditionnel :- Elle est mieux adaptée aux situations
réelles parfois compliquées- Elle souligne l’importance de la compré-
hension du contexte des données- Elle reconnait le rôle de la découverte et
son caractère empirique- Elle utilise l’analyse exploratoire comme
précurseur de l’analyse confirmatoire- Elle donne aux participants les moyens de
contribuer efficacement.
Fig. 1 : Analyse de capabilité Fig. 2 : Diagramme d’Ishikawa pour le temps d’attente
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 7
et en cliquant simplement sur 3 dans le graphique
« Nbr opérateurs », il est clair qu’il n’y a pas souvent
3 opérateurs. En effet, ceci n’est le cas que le vend-
redi matin qui est une des périodes les plus chargées.
Plus spécifiquement, nous pouvons voir qu’avec
3 opérateurs, le temps d’attente est de 2,6 minutes
et varie entre 2 et 3,2 minutes. Il apparaît donc que
le nombre d’opérateurs a déjà été ajusté en fonction
du volume d’appels, mais que cet ajustement n’a pas
été optimisé pour atteindre les objectifs fixés. Si nous
souhaitons optimiser le nombre d’opérateurs, il nous
faut connaître, en plus du volume d’appels en fonc-
tion du temps, l’impact de l’ajout d’un opérateur sur
le temps d’attente. Cet impact ne peut être estimé
qu’en comparant des volumes d’appels similaires.
En utilisant un tableau tel que celui présenté Figure 4,
il est possible de voir que le nombre d’appels le vend-
redi matin (572) avec 3 opérateurs est similaire au
nombre d’appels le lundi matin (552) avec 2 opéra-
teurs. Parce que ce tableau croisé dynamique est lié
aux distributions, il suffit de cliquer sur une cellule du
tableau pour que les données correspondantes se
mettent en surbrillance dans les histogrammes. Nous
pouvons donc conclure qu’une personne supplémen-
taire, à volume d’appels constant permet de diminuer
le temps d’attente d’une minute. De façon similaire,
il est possible de comparer mercredi après-midi (128
appels) et jeudi après-midi (144 appels) et ainsi
confirmer l’impact positif d’un opérateur supplé-
mentaire sur le temps d’attente.
Arbre de décisionL’arbre de décision est une technique de datamining
qui divise les données de manière répétée afin de modé-
liser la relation entre une réponse et plusieurs varia-
bles explicatives. Cette méthode permet d’identifier les
facteurs importants et les valeurs de ces facteurs qui
optimisent la réponse. Il y existe plusieurs variantes de
cette technique par exemple CART, CHAID, See5 ou
encore la Partition qui a été utilisée dans JMP pour cet
exemple (Fig. 5). La réponse à optimiser est le temps
de résolution et nous cherchons à expliquer quand ce
temps est suffisamment court, c’est-à-dire un temps
inférieur à 5 heures dans le cas de 2 itérations.
Nous trouvons grâce à cette technique que le niveau
de l’opérateur et le type de problème sont les varia-
bles moteurs de la variation du temps de résolution
et pouvons en particulier faire les observations
suivantes :
- Tous les appels pris par des opérateurs de niveau 3
sont conformes (résolus en moins de 5 heures).
- 56% des appels pris par les opérateurs de niveau 2 sont
conformes s’il s’agit de problèmes de types B ou C.
- 41% des appels pris par les opérateurs de niveau 2
sont conformes s’il s’agit de problèmes de types A.
- Les appels pris par les opérateurs de niveau 1 ne
remplissent jamais l’objectif de résolution en moins
de 5 heures.
DécouvertesLes méthodes d’analyses exploratoires ont avant tout
permis d’identifier les variables importantes, à savoir
que le temps d’attente dépend du jour de la semaine
et du nombre d’opérateurs, alors que le temps de réso-
lution dépend du type de problème et du niveau de
l’opérateur. Par ailleurs, l’analyse visuelle a aussi offert
des solutions potentielles. En ce qui concerne le temps
d’attente, nous avons établi une règle simple (1 opéra-
teur ≈ 1 minute), nous permettant d’ajuster le nombre
d’opérateurs en fonction du jour de la semaine. Quant
au temps de résolution, la mise en place d’un
programme de formation pour que tous les opéra-
teurs atteignent le niveau 3 permettra d’atteindre les
objectifs que le centre d’appel s’est fixé.
Certes, la relation entre les facteurs et les réponses
a été étudié par régression linéaire, mais il faut garder
à l’esprit que seuls certains facteurs sont du ressort
du centre d’appel. En effet, le centre d’appel ne peut
pas contrôler le jour de la semaine (!) ou le type de
problème. Afin de bien maîtriser les solutions poten-
tiellement acceptables, l’équipe a réalisé une simu-
lation de Monte-Carlo sur le modèle. Trouver une
solution c’est bien, néanmoins il s’agit pour notre
équipe de mettre en place un système à la fois fiable
et capable de durer, ce qui est possible avec la simu-
lation de Monte-Carlo.
Dans cet exemple, vous avez vu différentes techniques
d’exploration visuelle et de datamining qui ont permis
d’améliorer la satisfaction des clients du centre d’appel.
La modélisation et simulation de Monte-Carlo ont
permis en outre de garantir un processus robuste et
sans défaut. L’approche visuelle de six sigma est simple
à utiliser et facile à apprendre rendant possible son
déploiement à grande échelle dans votre organisa-
tion. C’est pourquoi, si vous trouvez que votre
programme d’amélioration n’avance pas assez vite,
ou que votre programme six sigma dépend trop large-
ment de quelques experts, seuls capables d’analyser
les données, nous suggérons que le six sigma visuel
représente pour vous une réelle alternative ■
Frank Baudet* et Malcolm Moore
*Frank Baudet est consultant senior à JMP France
(www.jmp.com/fr), une division commerciale de SAS. Fort de
10 ans d’expérience dans l’industrie en France, en Allemagne
et au Royaume-Uni, il a travaillé pour des entreprises de semi-
conducteurs tels que Motorola, Infineon et Atmel comme
responsable de l’amélioration des rendements et à la tête de
projets internationaux stratégiques. Ingénieur diplômé de
l’INSA de Rennes (génie physique), il poursuit le MBA de
l’Université de Strathclyde au Royaume-Uni
QUALITÉ ET MANAGEMENT
BiblioMikel Harry, le parrain du six sigma lui-même, recommande ce livre qu’il décritcomme bien écrit et facile à lire. Votreentreprise a besoin de nouveaux outilspour être plus proche de vos clients, iden-tifier les nouvelles tendances du marchéet saisir des opportunités de croissance.Visual Six Sigma est une ressource bienutile pour permettre des améliorationspérennes.(Visual Six Sigma, Making DataAnalysis Lean, Ian Cox et al.,publié parWiley, 2010, 492 pages).
Fig. 3 : Distributions avec liens dynamiques entre lesvariables.
Fig. 4 : Tableau croisé dynamique du volume d’appelsdans la semaine.
Fig. 5 : Arbre de partition sur la rapidité de résolution.
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 8
Si le Lean Six Sigma tend à se démocratiser dans le
paysage économique français, nous pouvons diffici-
lement occulter le fait que, d’une manière générale,
son utilisation reste marginale. L’étude des entreprises
qui ont su l’intégrer dans leur organisation, nous
démontre que son utilisation repose, avant tout, sur
leur niveau de maturité.
Maturité du secteur et maturité des entreprisesL’industrie automobile qui a contribué à la genèse du
Lean (Toyota étant à l’origine du Lean) est aujourd’hui
l’un des secteurs qui compte le plus de praticiens. Si
les plus grands constructeurs s’y sont mis depuis long-
temps, les constructeurs de deuxième et troisième
rang y viennent aujourd’hui sous la pression de leurs
clients. Plus globalement, le Lean, le Six Sigma, ou le
Lean Six Sigma se propagent assez facilement dans
l’industrie où les gains ont été prouvés depuis long-
temps par l’optimisation de l’outil de production.
Dans les autres secteurs, c’est la maturité des entre-
prises qui prend le pas sur l’impulsion sectorielle. Ainsi,
les grandes banques, assurances, ou les entreprises
de la pharmaceutique déploient, depuis quelques
années, des programmes d’amélioration continue de
Mais pourquoi donc la méthode Lean SixSgma n’est-elle pas plus souvent mise enœuvre et en quoi peut-elle être une réponse pour les industries touchées par la crise ?
grandes envergures, avec la formation de plusieurs
centaines de green belt (Praticien Lean Six Sigma
de premier niveau) par an. Dans ce contexte, l’inno-
vation de rupture du Lean Six Sigma est privilégiée
au Lean qui s’inscrit davantage dans la durée. Par
ailleurs, son fonctionnement en « mode projet »
permet d’enregistrer des gains à courte échéance.
Les freins qui subsistentA sa façon, le Lean Six Sigma est une innovation parmi
les méthodes de résolution de problème. Ainsi, sa
propagation dépendra de sa capacité à passer le fossé(1)
qui sépare les utilisateurs précoces (les secteurs iden-
tifiés plus haut) des pragmatiques qui composent la
grande majorité des entreprises.
Pour passer ce fossé, le Lean Six Sigma devra soulever,
à minima, deux freins importants :
- Par l’adoption d’un vocabulaire (en commençant par
sa terminologie) plus accessible. Les termes utilisés
dans le Lean Six Sigma en font une méthode d’ex-
perts. Or, même si la boite à outils comporte des
outils statistiques très poussés, dans la grande majo-
rité des projets, les outils utilisés sont à la portée de
n’importe quel manager. Bien souvent pour faire
tomber cette barrière, les entreprises décident de
Tribune
Un générateur d’excellenceopérationnelle
QUALITÉ ET MANAGEMENT
(1) Phénomène présenté dans le livre Crossing the
Chasm de Geoffrey A. Moore (1996)
« A la découverte du Lean Six Sigma » est le roman d’initiation au LeanSix Sigma de Florent Fouque. Le récit explique, de manière très détaillée,le déroulement d’un projet dont la problématique majeure porte surl’optimisation de la supply chain et des processus transactionnels (deuxproblématiques souvent écartées de ce type d’ouvrage). Les problèmesprésentés (ruptures de stock, fiabilité des prévisions de vente, retoursde produits, retards de livraison, gestion des litiges clients...etc.) se retro-uvent dans la plupart des entreprises industrielles. Si le DMAIC et lesoutils qu’il intègre peuvent être d’une incroyable complexité en fonctiondes problématiques rencontrées, dans la plupart des cas, cette méthode
de gestion de projets se déroule très simplement et peut être mise en œuvre par n’importe quelmanager, quel que soit son niveau de connaissance dans les statistiques. L’ouvrage intègre uncontenu interactif important avec le fichier powerpoint de suivi du projet, tous les fichiers sourcesdu projet, des interfaces graphiques pour accéder aux divers contenus et, en bonus, de nomb-reux autres fichiers. (www.a-la-decouverte-du-lean-six-sigma.fr)
Un roman d’initiation
donner un nom à leur programme (BNP Paribas :
ACE, La société Générale : IMPACT, Nestlé : Nestlé
Continuous Excellence, AXA : Axa way, Rhodia :
RHODIAWAY…etc.).
- En commençant petit. Les entreprises comme
General Electric ont déployé le Lean Six Sigma en
formant une armée de black belt et de green belt.
Ce déploiement est coûteux et les retombées finan-
cières ne sont pas forcément au rendez-vous, car
au-delà de la formation des employés et du lance-
ment des projets, une nouvelle problématique appa-
rait : celle de coordonner les efforts et de faire en
sorte que les projets ne s’arrêtent pas en cours de
chemin.
Les entreprises qui se lancent aujourd’hui savent que
le meilleur moyen de propager l’excellence opéra-
tionnelle au sein de leur équipe est de démarrer par
un petit projet et d’obtenir très vite des résultats conc-
rets. Sur la base d’un premier projet qui réussit, nous
arrivons souvent à générer un enthousiasme dans les
équipes, ce qui permet de pérenniser la méthode sur
le long terme.
Les gains en perspectivesLes ambitions du Lean Six Sigma en font une méthode
d’optimisation des processus qui permet de réduire
les délais et les coûts, tout en améliorant la qualité
des produits et des services apportés aux clients. De
fait, mettre en œuvre le lean six sigma permet d’ac-
croitre la compétitivité de nos entreprises. Dans un
contexte de mondialisation avec une concurrence qui
s’accroit et des périodes de crise de plus en plus
marquées, ces méthodes d’optimisation seront de plus
en plus nécessaires pour assurer la pérennité de nos
entreprises. Certaines entreprises, comme Rossignol,
qui ont récemment introduit du Lean Six Sigma dans
leurs outils de management en sont même arrivées
à la décision de rapatrier en France des outils de
productions qu’il avait délocalisés en Asie. Est-ce un
simple concours de circonstances ou le Lean Six Sigma
s’impose-t-il comme une réelle opportunité ? ■
Florent Fouque
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 2 9
Pourquoi une entreprise ou une organisation
souhaite-telle recourir à des tiers extérieurs à son
organisation ? Les raisons en sont multiples. On
peut cependant les classer dans une typologie
assez simple.
Répondre à un besoin ponctuel- Se doter temporairement sur une durée plus ou
moins longue d’une ressource dont on ne dispose
pas en interne,
- remplacer momentanément une ressource interne
non disponible,
- compléter une équipe interne qui a un pic de
charge,
- se doter d’une compétence dont on n’a qu’un
besoin ponctuel.
Acquérir ou renforcer des compétencesImporter ou consolider une compétence, un savoir
et un savoir-faire dans son organisation :
- faire former ses équipes sur des approches,
méthodes, outils, référentiels (mes fameux
AMORs) disponibles dans l’hypermarché désor-
mais mondial,
- former des formateurs internes pour démultipli-
cation subséquente,
- faire certifier des compétences dans des domaines
stratégiques,
- faire coacher ses managers ou experts internes.
Se remettre en questionSe donner une occasion de se remettre en ques-
tion sur un sujet :
- Avoir une vue externe pour se remettre en ques-
tion sur un sujet. Attention, sur ce point : certains
affirment que le consultant apporte une objecti-
vité ! C’est totalement faux. Il n’apporte qu’une
subjectivité tierce dont la confrontation avec
les subjectivités internes permet de bien analyser
les problèmes et de trouver les bonnes solutions.
- Avoir un aiguillon pour faire évoluer ses équipes.
Le monde de la qualité et de l’excellence durable grouille de conseillers,auditeurs, assesseurs, formateurs, coachs voire même de gourous et autressensei… comme en témoigne ce dossier de Qualité Références.Florent Meyer questionne leur vrai «valeur ajoutée».
C’est cas des Sensei dans les démarches Lean : ils
posent les questions qui font trouver les solutions
aux personnels internes de votre organisation.
- Se donner un benchmarking qui permet de penser
« hors de sa boîte » dans tous les sens du terme.
Si l’expert externe a été confronté au type de
sujet que vous voulez traiter avec lui, il peut
apporter son expérience sur ce qui marche et
ce qui ne marche pas et faire éviter ainsi des
essais et erreurs inutiles.
Un support tactique- Se donner des leviers tactiques dans des situa-
tions sensibles : conserver la confidentialité sur
un sujet en utilisant un externe (étude de la
concurrence, veille sur un sujet…), se procurer
une légitimité en faisant intervenir un tiers qui
fait autorité dans un domaine donné pour faire
passer ses idées ; utiliser un tiers sur un terrain
sensible dans lequel un intervenant interne serait
juge et partie.
Selon la catégorie dans laquelle vous vous trouvez,
les critères de sélection, la formalisation des résul-
tats à atteindre (les livrables attendus), les risques
encourus, la communication sur le début de
mission, les suivis de mission et les modalités d’éva-
luation, de bilan et de revue ne sont pas les mêmes.
Il existe suffisamment de commerciaux et de mana-
gers de sociétés de consulting pour vous apporter
toutes les bonnes raisons de recourir à leurs consul-
tants pour votre réussite ; et les consultants eux-
mêmes se sont mis à l’art de l’argumentaire
commercial. Le contact des références indiquées
sur leurs propositions et CV reste toujours un
élément indispensable pour confirmer la vraie
compétence, l’expérience et l’adaptabilité à des
situations particulières.
Les précautions à prendreBien moins nombreux sont ceux qui mettent en
garde sur le fait que le recours à un consultant
dépend autant de votre propre organisation que
de ce dernier, et ce, sur différents points dont, tout
d’abord, la capacité de votre organisation à bien
définir sa problématique et à fixer ses priorités sur
lesquelles faire travailler des consultants externes.
Faire intervenir un consultant pour « réaligner
les transats sur le pont supérieur du Titanic » coûte
cher et ne rapporte rien au final. Non seulement
vous aurez dépensé de l’argent pour rien, mais
en plus vous aurez détourné des ressources
internes de la résolution des vrais problèmes de
votre organisation.
Considérez ensuite la capacité de votre organisation
à interagir avec le consultant tout au long de sa mission
pour réaliser une coproduction adaptée, opération-
nelle, acceptée. Si votre organisation n’a pas en place
une maîtrise partenariale suffisante, une mission de
conseil ou autre peut facilement déraper.
Enfin, mesurez la maturité de votre organisation
pour assimiler et se nourrir du travail d’un consul-
tant. De nombreux exemples parfois caricaturaux
existent dans ce domaine. Citons-en quelques uns
: réaliser un gros chantier six-sigma avec des
externes et le « balancer » dans un environnement
qui n’a pas de système de management de la qualité
efficace en place pour maintenir les acquis d’un tel
projet peut s’avérer ruineux. Former des experts
dans tous les domaines et ne pas les faire prati-
quer dès la sortie de la formation, avec des étapes
de vérification de l’acquis des connaissances, c’est
s’exposer à une forte déperdition en ligne. Faire
réaliser une étude hyperspécialisée sur un sujet
avec des préconisations et des approches totale-
ment en décalage avec la capacité et la maturité
de l’organisation pour les mettre en œuvre revient
à jeter l’argent par les fenêtres.
La formule gagnanteIl vaut donc mieux, avant de recourir à un consul-
tant, non seulement évaluer l’adéquation de son
profil à votre besoin (x1), mais aussi auto-évaluer
votre organisation par rapport à votre intention (x2)
et vous assurer que l’articulation des deux variables
de l’équation de la réussite (a(x1, x2)) va bien produire
ce que vous en attendez : Y = f(x1, x2, a(x1, x2)). Et
si le compte est bon, alors bon marché ! ■
Florent Meyer
QUALITÉ ET MANAGEMENT
Conseil
Pourquoi recourir à des consultantset autres intervenants externes ?
DOSSIER
Les organismes de certification que vous pourriez retrouver dans cette liste proposent des prestations de formation,mais pas de conseil.
Organismes de conseil et de formation.
Retrouvez-les sur le web : www.qualityandco.com
Conseil - Formation
Notre sélection 2010Nous vous proposons cette année une sélection d’organismesde conseil et de formation pour vous accompagner dans vosdémarches d’amélioration, de performance, de conformité, d’audit,etc. Nous avons choisi cette année de vous présenter quelquesorganismes de conseil et de formation répartis d’abord pardomaine de compétence puis selon un tri géographique. Danscette édition papier, nous n’avons pas pu publier l’ensemble desorganismes de conseil et de formation. Pour consulter notre listeexhaustive, nous vous invitons à vous connecter sur notre siteQuality and Co pour effectuer très simplement votre recherchede prestataires selon les critères qui vous correspondent.
www.qualityandco.com
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 3 1
Mise à jour de vos coordonnéesEn dépit de tous les soins que Qualitéréférences a apportés à la réalisation de ceguide, des erreurs ou des omissions ont pu êtrecommises involontairement. Pour mettre à jourvos coordonnées, connectez-vous au siteQuality and Co et cliquez en page d’accueil sur“Référencez votre entreprise gratuitement”.
ISO 9000 ET
PERFORMANCE
ILLKIRCH
FISHER SCIENTIFIC
03 88 67 14 14
PCBIS
03 68 85 48 71
MITTELHAUSEN
CABINET A M C
03 88 51 44 20
REGUISHEIM
JCH CONSEIL
03 89 81 37 60
REICHSTETT
AEM CONSEIL
06 71 58 40 62
SCHILTIGHEIM
ALSACE QUALITÉ
03 88 19 16 78
SITA ALSACE
03 88 65 69 30
WATTWILLER
LINKS-INGÉNIERIE
03 89 75 60 72
BORDEAUX
CODESIOM CONSULTANTS
05 56 90 82 10
GICFO
05 56 79 52 00
DURDAT-LAREQUILLE
BCL CONSEILS
04 70 51 99 64
GAN
PRAGMA
06 03 09 03 62
GUJAN-MESTRAS
FM SANTÉ
05 56 66 22 94
MERIGNAC
ARSOL INGÉNIERIE
06 85 43 29 78
MIMBASTE
ACMID2
06 89 92 92 40
PESSAC
PYCONSULTING
06 87 74 10 49
AUBIÈRE
UNIVERSITÉ BLAISE PASCAL
04 73 40 72 00
SAINT ROMAINLACHALM
LEYGATECH
04 71 75 11 80
BEAUMONT HAGUE
ACPP
02 33 01 60 80
HEROUVILLE SAINTCLAIR
CVL CONSEIL - CHRISTELLE
LECHARPENTIER
02 31 53 55 55
BEAUNE
CCI BEAUNE
03 80 26 39 39
CHALON SUR SAONE
AIB VINCOTTE INTERNATIONAL
03 85 46 84 79
CHIVRES
AB CONSEIL
06 17 89 12 81
DIJON
BILANCIA
03 80 41 72 05
MACON
NOVILIS
06 81 40 80 32
MELLECEY
DIDIER BESSON CONSULTANT
06 76 98 03 14
CAUDAN
PERI G
02 97 76 99 79
CESSON-SEVIGNE
DAZONT
09 75 74 51 09
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
LE MINIHIC-SUR-RANCE
ITA COMETA CONSEIL
06 07 73 89 14
PACE
SOFTANDEM GPS
02 99 14 59 03
QUEVERT
QUALEOS CONSEIL
06 64 63 56 88
RENNES
CABINET BAUDOUIN
02 99 36 46 23
SAINTE ANNE D’AURAY
CL-C
06 08 34 28 23
BOURGES
PARC ROUTIER DE LA DDEA18
02 48 50 81 05
CHARTRES
PUIG
01 40 88 68 64
COULLONS
MARCAULTS CONSULTANT
02 38 29 22 59
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
DREUX
AVESCOM CONSEIL
06 71 25 28 50
LUCÉ
AFPPENN
02 37 91 80 35
MONTLOUIS-SUR-LOIRE
CFARGIERCONSULTANT
06 80 43 55 48
ORLEANS
LAURENCE FAGANELLO CONSEIL
ET FORMATION QUALITÉ ET
MANAGEMENT DE PROJET
06 33 74 41 43
ROMORANTIN-LANTHENAY
SDP QUALITÉ
02 54 76 82 25
SAINT-MARTIND’AUXIGNY
INFORGON
VASSELAY
DEXIA DS SERVICES
02 48 48 10 10
VILLIEU
P&N CONSULTING
06 31 87 78 66
HAUTVILLERS
HO CONSEIL
06 89 47 31 29
REIMS
IUT DE REIMS CHÂLONS
CHARLEVILLE
03 26 91 30 15
VITRY-LE-FRANCOIS
KADANT LAMORT
03 26 74 80 80
BESANÇON
FCI BESANÇON SA
03 81 54 54 00
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
DOLE
QUALIMS
01 75 43 86 66
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
VESOUL
ASSOCIATION QUALITÉ 70
03 84 96 71 15
CRIQUEBEUF SUR SEINE
SESA SYSTEMS
02 32 96 06 70
DIEPPE
SALSO ORGANISATION SARL
06 19 79 22 16
GONFREVILLE L’ORCHER
AIRCELLE
02 35 11 41 47
Haute-Normandie
Franche-Comté
Champagne-Ardenne
Centre
Bretagne
Bourgogne
Basse-Normandie
Auvergne
Aquitaine
Alsace
�
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 3 2
DOSSIER
LE HAVRE
SCOQI SARL
02 35 22 46 92
ND GRAVENCHON
GDU CONSEILS
06 80 60 29 25
NEUVILLE LES DIEPPE
TOSHIBA TEC EUROPE
02 35 06 70 31
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
EQUALEOS
06 61 51 75 65
ADAINVILLE
S CONSULTANTS
01 34 87 03 73
ALFORTVILLE
VALÉRIE DORLÉANS
06 63 48 41 09
ASNIÈRES
CEFICEM
01 46 13 46 13
CERGY PONTOISE
EBI - ÉCOLE DE BIOLOGIE
INDUSTRIELLE
01 30 75 62 45
CHARENTON-LE-PONT
QHS
01 78 28 14 51
CHATOU
TRIADIS
01 39 52 70 47
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
COURTABOEUF
DEXTRAL
01 69 18 19 95
DEUIL-LA-BARRE
PANNEKOUKE J.C. - INGÉNIEUR
CONSEIL
06 60 61 21 94
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE
03 81 38 29 50
GARGES-LES-GONESSE
ATTLAN
06 19 94 06 84
GENNEVILLIERS
BIPEA
01 47 33 54 60
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
ISSY-LES-MOULINEAUX
CEGOS
01 55 00 90 00
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
LIMOURS EN HUREPOIX
A.C. CONSEIL
06 08 65 71 08
MASSY
DOUCET CONSEIL
01 69 44 20 33
JEAN-BERNARD SANS
CONSULTANT
06 71 00 73 67
MEAUX
AMOVI
01 64 33 07 66
ANDRIEUX CONSULTING
06 03 26 29 95
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
CABINET DAUPHIN STRATÉGIES
01 30 43 08 05
NOISY-LE-GRAND
BLANCHARD JEAN-FRANÇOIS
01 45 92 18 18
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PALAISEAU
CPI CONSEIL
06 07 67 52 44
PARIS
A C E - CONSEIL D’ENTREPRISE
06 60 61 21 94
ACTION.D
06 76 46 33 96
ATOS WORLDLINE
06 83 20 07 10
BBQM
06 03 02 58 20
CASEWISE
01 70 95 00 05
CESI
08 25 06 90 00
CNAM - CACEMI
01 40 27 24 49
CSP FORMATION
08 10 12 12 62
DEMOS SA
01 44 94 16 16
ENORA CONSULTING
01 55 91 20 36
EURYNOME ASSOCIÉS
01 56 60 52 97
FCBA INSTITUT TECHNOLOGIQUE
01 40 19 49 19
GAALOUL CONSULTANT
01 45 89 85 32
KT CONSULTING & ASSOCIATES
01 42 06 62 16
LABORATOIRE NATIONAL DE
MÉTROLOGIE ET D’ESSAIS
01 40 43 37 00
MOODY INTERNATIONAL
CERTIFICATION FRANCE
01 42 54 01 21
MUTDIDACT DIMENSION-M
09 70 44 00 47
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
SYLVIE DURAND CONSULTANT
01 44 79 03 76
PARIS LA DÉFENSE
BERNARD JULHIET CONSULTING
01 40 99 23 00
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE
01 55 47 15 80
SAINT-ARNOULT-EN-YVELINES
F. NIMANBEG
06 73 75 46 14
SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS
LACROIX CONSULTANT
01 41 81 30 00
SAINT-MICHEL-SUR-ORGE
M8 INSTITUT
09 51 36 45 54
SAINT-OUEN
OCP R
01 49 18 74 12
SAINT-CLOUD
IDS SCHEER
01 55 39 39 55
SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON
TIERS CONSEIL SARL
01 60 84 81 46
SURESNES
KURZ
01 47 72 66 56
TRAPPES
DEKRA AUTOMOTIVE01 30 69 52 00
VILLEPINTE
BUREAU VERITAS /GSAC01 48 64 71 68
VITRY-SUR-SEINE
HF CONSULTANTS01 76 15 11 74
VOISINS-LE-BRETONNEUX
PLG CONSULTING06 75 85 67 13
BEZIERS
CARABASSE04 67 31 80 05
CANDILLARGUES(MONTPELLIER)
C-REG MEDICAL04 67 12 02 65
GARNERANS
DOMINIQUE VIOT06 72 45 53 88
MONTPELLIER
EVARISK09 52 84 08 22
SUD QUALITE CONSULTANTS06 10 13 03 02
MONTPEZAT
AMAE04 66 63 80 28
PERPIGNAN
EA CONSEIL04 68 66 60 71
PEZENAS
QSE ÉVOLUTION
04 67 35 14 71
ARS-LAQUENEXY
A2MCONSEILS
03 87 69 74 15
AYDOILLES
ACQT
03 29 65 82 23
FONTENAY
PRÉVISO
06 71 18 77 81
LAXOU
DIRECTION DE LA FORMATION ET
DE L’EMPLOI - GROUPE CCI
FORMATION 54
03 83 85 61 00
FELIX INFORMATIQUE
03 83 96 23 23
METZ
CCI DE LA MOSELLE
03 87 52 31 84
NANCY
OSIRIS 54 CONSEIL
06 18 81 12 63
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
XIROCOURT
M.C JOB CONSULTANTE QUALITÉ
06 25 92 16 13
ALBI
INFOCERT
05 63 58 69 65
AUREILHAN
SGDM-CONSULTING
05 62 38 37 49
BILLY
EQSECO
06 73 59 03 58
BLAGNAC
MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LA
QUALITÉ MIDI PYRÉNÉES
06 13 39 22 71
QUALIFRANCE
05 61 52 60 89
GARGAS
TROIS-PILIERS
05 61 59 97 15
GIMONT
ISOPHILE CONSEIL
06 07 46 26 87
MAZAMET
MARIE BENNE
05 63 61 93 99
PEGOMAS
SA SOMEDI
04 92 97 32 32
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
ASFO GRAND SUD
05 62 25 50 00
DACEO CONSEILS
05 81 76 00 20
GÉRARD LOUVES CONSULTANT
06 25 11 08 26
PARTITIO
05 34 60 42 90
ANNOEULLIN
VECTOR CONSEIL
06 83 18 80 46
CAPPELLE EN PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
COQUELLES
SCM BIOPATH
03 21 46 75 75
FEIGNIES
VESUVIUS FRANCE SA
03 27 69 10 10
FOREST-SUR-MARQUE
PIERRE GERVASI CONSULTANT
03 20 84 09 75
LAMBERSART
DIANE-SPIRALE
09 50 27 73 85
LILLE
APSODIE
03 20 55 45 44
HEI
03 28 38 48 58
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
MOUVAUX
MACOPHARMA
03 20 11 84 30
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
ANGERS
APLITECA
02 41 36 30 13
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
COURGENARD
OSMOS
02 43 93 90 21
NANTES
HYGIQUAL
02 40 13 29 98
SPÉCIFIC MANAGEMENT
02 40 48 73 33
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
SAINT-LAURENT-DES-AUTELS
PASCAL LE TEUFF CONSEILS
02 40 83 94 63
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES
NICOLE LAVEDRINE
06 74 65 88 95
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
AUBAGNE
IDDES
09 52 57 47 97
AVIGNON
AXIOME QSE
06 16 70 26 52
CRTA
04 90 13 46 00
CHATEAUNEUF LE ROUGE
AMPLITUDE
04 04 58 64 92
CUERS
DEGREANE HORIZON
04 98 16 31 75
GRASSE
EQUALOGIC
04 93 66 08 93
ISLE SUR LA SORGUE
GENEVOIS
04 90 20 79 61
LA VALETTE DU VAR
PHOSPHORE
04 94 14 12 60
LORGUES
CONVERGENCE QUALITÉ
06 08 47 22 94
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ
09 81 68 82 91
ML LEONI
06 62 23 63 77
PROTIS CONSULTING
04 91 11 77 16
SAINT-RAPHAËL
CATARINA BUISINE
04 94 82 37 09
TOULON
CQFD
04 94 21 72 02
TRANS-EN-PROVENCE
I3S
04 94 67 74 36
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
Île-de-France
�
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 3 3
DOSSIER
ABONDANCE
AMISIA
09 70 40 60 18
BONS-EN-CHABLAIS
NICOMATIC
04 50 36 13 85
CLUSES
MONT BLANC QUALITÉ
04 50 96 06 56
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL
06 08 63 83 01
ECULLY
3A CONSULTING
04 37 49 61 49
CTTN-IREN
04 78 33 06 61
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT
06 86 58 97 56
GRENOBLE
CHRISTIAN BERNENGO
CONSEIL_CBC
06 79 84 28 54
LA GRAND’CROIX
ADRIEN TARGE
04 77 29 20 50
LA MOTTE SERVOLEX
ROUTIN
04 79 25 68 76
LANS-EN-VERCORS
KIAORA
06 73 79 81 00
L’HORME
RLC LYON
04 77 31 21 11
L’ISLE D’ABEAU
ATOLL QUALITÉ
04 74 18 03 08
LYON
AD2 CONSULTANTS
04 78 25 12 44
CABINET BAUD
04 37 48 98 47
CHRISTIAN VALLET EC2A
06 81 92 14 30
OPTEAMIZ
09 61 43 67 40
ROUSSEAU CONSEIL
04 72 44 20 72
MEYLAN
GROUPE OMENDO (NEF OSMOSE
FORMACTION ET DFM)
04 76 26 62 82
MONTBRISON
THYLENEA
06 85 91 83 48
OULLINS
TRAJECTIS
04 72 66 87 87
QUAIX EN CHARTREUSE
CED CONSEIL
06 82 33 43 96
RUY
VIDAL FORM’ACTION CONSEIL
06 14 40 18 20
SAINT-ETIENNE
ACTUA CONSEIL
04 77 79 85 92
ISTP
04 77 91 16 30
SAINT-MARCELLIN
ITW FASTEX FRANCE
04 76 64 92 98
SAINT-PRIEST
ABMI
04 72 72 93 10
DNV CERTIFICATION FRANCE
04 78 90 91 40
TASSIN-LA-DEMI-LUNE
QUALINOVE
04 72 59 12 09
VILLEURBANNE
FARAL
04 37 48 81 30
GOURBEYRE
QSE CARAIBE
06 90 37 78 69
LE FRANÇOIS
CO’ACTIONS
06 96 70 37 20
SYSTÈME DEMANAGEMENTENVIRONNEMENTALET DÉVELOPPEMENTDURABLE
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
MITTELHAUSEN
CABINET A M C
03 88 51 44 20
REGUISHEIM
JCH CONSEIL
03 89 81 37 60
SCHILTIGHEIM
ALSACE QUALITÉ
03 88 19 16 78
SITA ALSACE
03 88 65 69 30
BORDEAUX
CODESIOM CONSULTANTS
05 56 90 82 10
GICFO
05 56 79 52 00
DURDAT-LAREQUILLE
BCL CONSEILS
04 70 51 99 64
GUJAN-MESTRAS
FM SANTÉ
05 56 66 22 94
MERIGNAC
ARSOL INGÉNIERIE
06 85 43 29 78
PESSAC
PYCONSULTING
06 87 74 10 49
AUBIÈRE
UNIVERSITÉ BLAISE PASCAL04 73 40 72 00
SAINT-ROMAIN-LACHALM
LEYGATECH
04 71 75 11 80
HEROUVILLE-SAINT-CLAIR
CVL CONSEIL - CHRISTELLE
LECHARPENTIER
02 31 53 55 55
BEAUNE
CCI BEAUNE
03 80 26 39 39
CHALON-SUR-SAONE
AIB VINCOTTE INTERNATIONAL
03 85 46 84 79
CHIVRES
AB CONSEIL
06 17 89 12 81
DIJON
BILANCIA
03 80 41 72 05
MACON
NOVILIS
06 81 40 80 32
CAUDAN
PERI G
02 97 76 99 79
Bretagne
Bourgogne
Basse-Normandie
Auvergne
Aquitaine
Alsace
DOM / TOMRhône-Alpes
�
BRAND CONSEIL
Coordonnées :
Adresse : 85, rue RemenaulatéCode Postal : 54230Ville : Neuves-MaisonsTéléphone : 06 07 67 85 46Téléphone / Fax : 03 83 47 79 54E-mail : [email protected] internet : www.brandconseil.com
Contact : Mihaela Paris Brand
Domaines de compétences :Conseil, audit, formation, gestion de projet,motivation - adhésion, management de projet,certification ISO 9001 / ISO 14001 / OHSAS1800, ISO 26000, outils de la qualité, évalua-tion des risques, formation sur mesure, aideà l'innovation, retour d'expérience et trans-fert de savoir-faire, communication, RH,Responsabilité sociétale, management territo-rial.
CESI-ENTREPRISES
Coordonnées :
Adresse : 30, rue CambronneCode Postal : 75015Ville : PARISTéléphone : 08 25 06 90 00E-mail : [email protected] internet : www.cesi-entreprise.fr
Contact : Carla GOMES
Domaines de compétences :Organisme de formation multi-spécialiste avec une offre souple etmodulaire : des parcours qualifiants, des formations en alternanceet en apprentissage, des stages courts, une offre intra-entreprise.- Avec 400 formations réparties en 9 domaines de compétences :
- Encadrement BTP / Construction durable - Formation et développement des compétences - Immobilier et diagnostics techniques - Informatique et systèmes d'information - Management / Efficacité personnelle - Management de projets et innovation - Organisation et performance industrielles - Qualité Sécurité Environnement Développement durable - Ressources Humaines
- 16 titres de niveau I, II ou III enregistrés au RNCP RépertoireNational des Certifications Professionnelles
- 25 centres régionaux
CPE
Coordonnées :Adresse : 31 place BellecourCode Postal : 69002Ville : LYONTéléphone : 04 72 32 50 60Fax : 04 72 32 51 29E-mail : [email protected] internet : [email protected]
Contact : Michel VIVIER
Domaines de compétences :EAQF, ISO 14001, OHSAS 18001, ILO-OSH2001, management intégré QSE, managementintégré QS, management intégré QE, mana-gement intégré ES, accompagnement à lagestion de projet, accompagnement à l’ac-créditation COFRAC, métrologie/étalonnage,MSP (SPC), management de la maintenanceindustrielle, validation des méthodes analy-tiques, estimation des incertitudes de mesure,BLP, BPF, BPPC, management de projet (4 mo-dules servant pour la certification SMAP).
DOSSIER
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CESSON-SEVIGNE
DAZONT09 75 74 51 09
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION02 99 37 63 63
PACE
SOFTANDEM GPS
02 99 14 59 03
QUIMPER
PERFORMANCE BRETAGNE
ENVIRONNEMENT PLUS02 98 98 29 09
SAINTE ANNE D’AURAY
CL-C
06 08 34 28 23
CHARTRES
PUIG
01 40 88 68 64
CHINON
TECHMAN INDUSTRIE
02 47 98 34 00
COULLONS
MARCAULTS CONSULTANT
02 38 29 22 59
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION06 62 36 00 39
ROMORANTIN-LANTHENAY
SDP QUALITÉ
02 54 76 82 25
SAINT-MARTIN D’AUXIGNY
INFORGON
VILLIEU
P&N CONSULTING06 31 87 78 66
BESANÇON
FCI BESANÇON SA03 81 54 54 00
LAURENT NOTE CONSULTANT06 08 81 12 84
GOUX-LES-USIERS
TDC SOFTWARE03 81 38 29 53
DIEPPE
SALSO ORGANISATION SARL
06 19 79 22 16
LE HAVRE
SCOQI SARL
02 35 22 46 92
ND GRAVENCHON
GDU CONSEILS
06 80 60 29 25
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
EQUALEOS
06 61 51 75 65
ADAINVILLE
S CONSULTANTS
01 34 87 03 73
ASNIÈRES
CEFICEM
01 46 13 46 13
CHARENTON-LE-PONT
QHS
01 78 28 14 51
CHATOU
TRIADIS
01 39 52 70 47
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
COURDIMANCHE
2LCA
01 34 32 17 64
COURTABOEUF
DEXTRAL
01 69 18 19 95
DEUIL-LA-BARRE
PANNEKOUKE J.C. - INGÉNIEUR
CONSEIL
06 60 61 21 94
ELANCOURT
THALES SYSTÈMES AÉROPORTÉS
01 34 81 99 16
GARGES LES GONESSE
ATTLAN
06 19 94 06 84
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
ISSY-LES-MOULINEAUX
CEGOS
01 55 00 90 00
LA PLAINE SAINT-DENIS
COTEBA
01 55 84 11 75
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
LIMOURS EN HUREPOIX
A.C. CONSEIL
06 08 65 71 08
MASSY
DOUCET CONSEIL
01 69 44 20 33
MEAUX
AMOVI
01 64 33 07 66
ANDRIEUX CONSULTING
06 03 26 29 95
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
CABINET DAUPHIN STRATÉGIES
01 30 43 08 05
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PALAISEAU
CPI CONSEIL
06 07 67 52 44
PARIS
A C E - CONSEIL D’ENTREPRISE
06 60 61 21 94
ACTION.D
06 76 46 33 96
BBQM
06 03 02 58 20
BERNARD JULHIET CONSULTING
01 40 99 23 00
CASEWISE
01 70 95 00 05
CESI
08 25 06 90 00
CSP FORMATION
08 10 12 12 62
DEMOS SA
01 44 94 16 16
ENORA CONSULTING
01 55 91 20 36
EURYNOME ASSOCIÉS
01 56 60 52 97
FCBA INSTITUT TECHNOLOGIQUE
01 40 19 49 19
GAALOUL CONSULTANT
01 45 89 85 32
KT CONSULTING & ASSOCIATES
01 42 06 62 16
LABORATOIRE NATIONAL DE
MÉTROLOGIE ET D’ESSAIS
01 40 43 37 00
MOODY INTERNATIONAL
CERTIFICATION FRANCE
01 42 54 01 21
MUTDIDACT DIMENSION-M
09 70 44 00 47
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
VITALIS CONSULTING
01 44 40 05 00
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE
01 55 47 15 80
SAINT-CLOUD
IDS SCHEER
01 55 39 39 55
SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON
TIERS CONSEIL SARL
01 60 84 81 46
SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS
LACROIX CONSULTANT
01 41 81 30 00
SAINT-MICHEL-SUR-ORGE
M8 INSTITUT
09 51 36 45 54
SURESNES
KURZ
01 47 72 66 56
VITRY-SUR-SEINE
HF CONSULTANTS01 76 15 11 74
VOISINS-LE-BRETONNEUX
PLG CONSULTING06 75 85 67 13
BEZIERS
CARABASSE04 67 31 80 05
GARNERANS
DOMINIQUE VIOT
06 72 45 53 88
MONTPELLIER
EVARISK
09 52 84 08 22
MONTPEZAT
AMAE
04 66 63 80 28
PERPIGNAN
EA CONSEIL
04 68 66 60 71
PÉZENAS
QSE ÉVOLUTION
04 67 35 14 71
ARS-LAQUENEXY
A2MCONSEILS
03 87 69 74 15
FONTENAY
PRÉVISO
06 71 18 77 81
LAXOU
FELIX INFORMATIQUE
03 83 96 23 23
ADHEO 109 “AUDIT & STRATÉGIE”
03 83 96 32 82
DIRECTION DE LA FORMATION ET
DE L’EMPLOI - GROUPE CCI
FORMATION 54
03 83 85 61 00
METZ
CCI DE LA MOSELLE
03 87 52 31 84
NANCY
OSIRIS 54 CONSEIL
06 18 81 12 63
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
AUCAMVILLE
ORQUE
05 62 75 01 70
BILLY
EQSECO
06 73 59 03 58
BLAGNAC
MOUVEMENT FRANÇAIS POUR
LA QUALITÉ MIDI PYRÉNÉES
06 13 39 22 71
QUALIFRANCE
05 61 52 60 89
GARGAS
TROIS-PILIERS
05 61 59 97 15
GIMONT
ISOPHILE CONSEIL
06 07 46 26 87
MAZAMET
MARIE BENNE
05 63 61 93 99
MONTAUBAN
CHAMBRE DE COMMERCE ET
D’INDUSTRIE
05 63 22 26 18
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
GÉRARD LOUVES CONSULTANT
06 25 11 08 26
ASFO GRAND SUD
05 62 25 50 00
ANNOEULLIN
VECTOR CONSEIL
06 83 18 80 46
CAPPELLE-EN-PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
COBRIEUX
SARL MP CONSULTANTS
09 77 51 00 64
COQUELLES
SCM BIOPATH
03 21 46 75 75
FEIGNIES
VESUVIUS FRANCE SA
03 27 69 10 10
LILLE
APSODIE
03 20 55 45 44
HEI
03 28 38 48 58
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
ANGERS
APLITECA
02 41 36 30 13
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
NANTES
CCI NANTES SAINT-NAZAIRE
02 40 44 60 53
HYGIQUAL
02 40 13 29 98
SAINT HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
SAINT-LAURENT-DES-AUTELS
PASCAL LE TEUFF CONSEILS
02 40 83 94 63
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
AUBAGNE
IDDES
09 52 57 47 97
AVIGNON
AXIOME QSE
06 16 70 26 52
CRTA
04 90 13 46 00
LA VALETTE DU VAR
PHOSPHORE
04 94 14 12 60
LORGUES
CONVERGENCE QUALITÉ
06 08 47 22 94
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ
09 81 68 82 91
PROTIS CONSULTING
04 91 11 77 16
ABONDANCE
AMISIA
09 70 40 60 18
CLUSES
MONT BLANC QUALITÉ
04 50 96 06 56
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL
06 08 63 83 01
ECULLY
3A CONSULTING
04 37 49 61 49
CTTN-IREN
04 78 33 06 61
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT
06 86 58 97 56
LANS EN VERCORS
KIAORA
06 73 79 81 00
L’HORME
RLC LYON
04 77 31 21 11
L’ISLE D’ABEAU
ATOLL QUALITÉ
04 74 18 03 08
LYON
OPTEAMIZ09 61 43 67 40
ROUSSEAU CONSEIL04 72 44 20 72
MEYLAN
GROUPE OMENDO (NEF OSMOSE
FORMACTION ET DFM)04 76 26 62 82
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Centre
DOSSIER
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 3 5
OULLINS
TRAJECTIS
04 72 66 87 87
QUINCIEUX
SAPAIC INDUSTRIES
04 78 91 10 10
SAINT-ETIENNE
ACTUA CONSEIL
04 77 79 85 92
SAINT MARCELLIN
ITW FASTEX FRANCE
04 76 64 92 98
SAINT-PRIEST
DNV CERTIFICATION FRANCE
04 78 90 91 40
VILLEURBANNE
FARAL
04 37 48 81 30
GOURBEYRE
QSE CARAIBE
06 90 37 78 69
LE FRANÇOIS
CO’ACTIONS
06 96 70 37 20
SANTÉ, SÉCURITÉET CONDITIONSDE TRAVAIL
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
MITTELHAUSEN
CABINET A M C
03 88 51 44 20
REGUISHEIM
JCH CONSEIL
03 89 81 37 60
SCHILTIGHEIM
SITA ALSACE
03 88 65 69 30
WATTWILLER
SIX.S
06 82 57 23 50
BORDEAUX
GICFO
05 56 79 52 00
DURDAT-LAREQUILLE
BCL CONSEILS
04 70 51 99 64
MIMBASTE
ACMID2
06 89 92 92 40
AUBIÈRE
UNIVERSITÉ BLAISE PASCAL04 73 40 72 00
BEAUMONT HAGUE
ACPP02 33 01 60 80
BEAUNE
CCI BEAUNE
03 80 26 39 39
CHIVRES
AB CONSEIL06 17 89 12 81
DIJON
BILANCIA03 80 41 72 05
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION02 99 37 63 63
SAINTE ANNE D’AURAY
CL-C
06 08 34 28 23
CHARTRES
PUIG
01 40 88 68 64
CHINON
TECHMAN INDUSTRIE
02 47 98 34 00
COULLONS
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
ROMORANTIN-LANTHENAY
SDP QUALITÉ
02 54 76 82 25
SAINT-MARTIN
D’AUXIGNY
INFORGON
VASSELAY
DEXIA DS SERVICES
02 48 48 10 10
VILLIEU
P&N CONSULTING
06 31 87 78 66
HAUTVILLERS
HO CONSEIL06 89 47 31 29
REIMS
IUT DE REIMS CHÂLONS
CHARLEVILLE03 26 91 30 15
BESANÇON
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
BESANÇON
FCI BESANÇON SA
03 81 54 54 00
DOLE
QUALIMS
01 75 43 86 66
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
DIEPPE
SALSO ORGANISATION SARL
06 19 79 22 16
ND GRAVENCHON
GDU CONSEILS
06 80 60 29 25
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
EQUALEOS
06 61 51 75 65
ASNIÈRES
CEFICEM
01 46 13 46 13
CERGY PONTOISE
EBI - ÉCOLE DE BIOLOGIE
INDUSTRIELLE
01 30 75 62 45
CHARENTON-LE-PONT
QHS
01 78 28 14 51
CHATOU
TRIADIS
01 39 52 70 47
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
COURDIMANCHE
2LCA
01 34 32 17 64
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Champagne-Ardenne
Centre
Bretagne
Bourgogne
Basse-Normandie
Auvergne
Aquitaine
Alsace
DOM / TOM
FERATDEXTRAL
Coordonnées :
Adresse : 19, rue de NorvègeCode Postal : 91953Ville : COURTABOEUFTéléphone : 01.69.18.19.95Fax : 01.69.18.19.96E-mail : [email protected] Site internet : www.dextral.fr
Contact : Brigitte DELOMME
Domaines de compétences :Dextral, pour améliorer la qualité et la compétitivité enPME : organiser et faire certifier ISO 9001 (ou autresréférentiels sectoriels – EN 9100 / ISO 22000,…), dyna-miser et améliorer l’efficacité de système qualité, amé-liorer la pratique – individuelle et/ou collective – defonctions managériales, apporter un support au mana-gement de la Qualité, de la Sécurité, de l’Environnement(QSE), réaliser des audits qualité de l’organisation(interne, fournisseur…), intégrer un système de mana-gement environnemental ISO 14001, améliorer les orga-nisations industrielles (Lean management – 5S,VSM…), établir les bases d’une bonne gestion des res-sources humaines, assister la maitrise d’ouvrage ainsique le pilotage de projet d’informatisation (PGI…)
DéClé Développement Durable
Coordonnées :
Adresse : 78 chemin du VernayCode postal : 69440Ville : St Laurent d’AgnyTéléphone : 0 648 283 921E-mail : [email protected] internet : www.decle.fr
Contact : Jean-Charles MAIRE
Domaines de compétences :Management avancé de la sécurité.Conceptions et audits systèmes parauditeur QSE tricertifié ICA.Réduction du stress augmentationefficacité par l’organisation.Conseil en énergie, environnementet éveloppement Durable.Editeur de logiciels notamment degestion des formations, visitesmédicales et habilitations.
DOSSIER
�
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COURTABOEUF
DEXTRAL
01 69 18 19 95
DEUIL-LA-BARRE
PANNEKOUKE J.C. - INGÉNIEUR
CONSEIL
06 60 61 21 94
ELANCOURT
THALES SYSTÈMES AÉROPORTÉS
01 34 81 99 16
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
ISSY-LES-MOULINEAUX
CEGOS
01 55 00 90 00
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
LIMOURS-EN-HUREPOIX
A.C. CONSEIL
06 08 65 71 08
MASSY
DOUCET CONSEIL
01 69 44 20 33
MEAUX
AMOVI
01 64 33 07 66
ANDRIEUX CONSULTING
06 03 26 29 95
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
CABINET DAUPHIN STRATÉGIES
01 30 43 08 05
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PALAISEAU
CPI CONSEIL
06 07 67 52 44
PARIS
A C E - CONSEIL D’ENTREPRISE
06 60 61 21 94
ACTION.D
06 76 46 33 96
CESI
08 25 06 90 00
CSP FORMATION
08 10 12 12 62
DEMOS S.A
01 44 94 16 16
GAALOUL CONSULTANT
01 45 89 85 32
KT CONSULTING & ASSOCIATES
01 42 06 62 16
MOODY INTERNATIONAL
CERTIFICATION FRANCE
01 42 54 01 21
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
LABORATOIRE NATIONAL DE
MÉTROLOGIE ET D’ESSAIS
01 40 43 37 00
PARIS LA DÉFENSE
BERNARD JULHIET CONSULTING
01 40 99 23 00
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE
01 55 47 15 80
SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON
TIERS CONSEIL SARL
01 60 84 81 46
SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS
LACROIX CONSULTANT
01 41 81 30 00
TRAPPES
DEKRA AUTOMOTIVE
01 30 69 52 00
VITRY-SUR-SEINE
HF CONSULTANTS
01 76 15 11 74
VOISINS-LE-BRETONNEUX
PLG CONSULTING
06 75 85 67 13
BEZIERS
CARABASSE
04 67 31 80 05
MONTPELLIER
EVARISK
09 52 84 08 22
MONTPEZAT
AMAE
04 66 63 80 28
PERPIGNAN
EA CONSEIL
04 68 66 60 71
PEZENAS
QSE ÉVOLUTION
04 67 35 14 71
ARS-LAQUENEXY
A2MCONSEILS
03 87 69 74 15
AYDOILLES
ACQT
03 29 65 82 23
FONTENAY
PRÉVISO
06 71 18 77 81
METZ
CCI DE LA MOSELLE
03 87 52 31 84
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
AUREILHAN
SGDM-CONSULTING
05 62 38 37 49
BILLY
EQSECO
06 73 59 03 58
BLAGNAC
MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LA
QUALITÉ MIDI PYRÉNÉES
06 13 39 22 71
QUALIFRANCE
0 5 61 52 60 89
GARGAS
TROIS-PILIERS
05 61 59 97 15
GIMONT
ISOPHILE CONSEIL
06 07 46 26 87
MAZAMET
MARIE BENNE
05 63 61 93 99
MONTAUBAN
CHAMBRE DE COMMERCE ET
D’INDUSTRIE
05 63 22 26 18
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
PARTITIO
05 34 60 42 90
ASFO GRAND SUD
05 62 25 50 00
CAPPELLE EN PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
COBRIEUX
SARL MP CONSULTANTS
09 77 51 00 64
LAMBERSART
DIANE-SPIRALE
09 50 27 73 85
LILLE
APSODIE
03 20 55 45 44
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
ANGERS
APLITECA
02 41 36 30 13
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
NANTES
SPÉCIFIC MANAGEMENT
02 40 48 73 33
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
AUBAGNE
IDDES
09 52 57 47 97
AVIGNON
AXIOME QSE
06 16 70 26 52
CRTA
04 90 13 46 00
CUERS
DEGREANE HORIZON
04 98 16 31 75
ISLE SUR LA SORGUE
GENEVOIS
04 90 20 79 61
LA VALETTE DU VAR
PHOSPHORE
04 94 14 12 60
LORGUES
CONVERGENCE QUALITÉ
06 08 47 22 94
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ
09 81 68 82 91
PROTIS CONSULTING
04 91 11 77 16
ABONDANCE
AMISIA
09 70 40 60 18
CLUSES
MONT BLANC QUALITÉ
04 50 96 06 56
ECULLY
3A CONSULTING
04 37 49 61 49
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT
06 86 58 97 56
LANS EN VERCORS
KIAORA
06 73 79 81 00
L’HORME
RLC LYON
04 77 31 21 11
L’ISLE D’ABEAU
ATOLL QUALITÉ
04 74 18 03 08
LYON
OPTEAMIZ
09 61 43 67 40
MEYLAN
GROUPE OMENDO (NEF OSMOSE
FORMACTION ET DFM)
04 76 26 62 82
OULLINS
TRAJECTIS
04 72 66 87 87
SAINT-PRIEST
ABMI
04 72 72 93 10
DNV CERTIFICATION FRANCE
04 78 90 91 40
VILLEURBANNE
FARAL
04 37 48 81 30
GOURBEYRE
QSE CARAIBE
06 90 37 78 69
GESTION DE PROJETS
GAN
PRAGMA
06 03 09 03 62
GUJAN-MESTRAS
FM SANTÉ
05 56 66 22 94
MERIGNAC
ARSOL INGÉNIERIE
06 85 43 29 78
AUBIÈRE
UNIVERSITÉ BLAISE PASCAL
04 73 40 72 00
DIJON
BILANCIA
03 80 41 72 05
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
LE MINIHIC-SUR-RANCE
ITA COMETA CONSEIL
06 07 73 89 14
PACE
SOFTANDEM GPS
02 99 14 59 03
COULLONS
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
MONTLOUIS-SUR-LOIRE
CFARGIERCONSULTANT
06 80 43 55 48
BESANÇON
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
DIEPPE
SALSO ORGANISATION SARL
06 19 79 22 16
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE
03 81 38 29 50
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
MASSY
DOUCET CONSEIL
01 69 44 20 33
JEAN-BERNARD SANS
CONSULTANT
06 71 00 73 67
NEUILLY-SUR-SEINE
PERFEA CONSEIL
06 72 11 05 79
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PARIS
CESI
08 25 06 90 00
DEMOS SA
01 44 94 16 16
EURYNOME ASSOCIÉS
01 56 60 52 97
FCBA INSTITUT TECHNOLOGIQUE
01 40 19 49 19
KT CONSULTING & ASSOCIATES
01 42 06 62 16
MUTDIDACT DIMENSION-M
09 70 44 00 47
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
SYLVIE DURAND CONSULTANT
01 44 79 03 76
RUEIL-MALMAISON
GLOBAL KNOWLEDGE
01 78 15 34 00
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
AUREILHAN
SGDM-CONSULTING
05 62 38 37 49
Midi-Pyrénées
Lorraine
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Centre
Bretagne
Bourgogne
Auvergne
Aquitaine
DOM / TOM
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
DOSSIER
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 3 7
BLAGNAC
QUALIFRANCE
05 61 52 60 89
LABEGE
MI-GSO
05 62 19 33 30
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
SAINT-ORENS
ORGANYSE
06 63 75 76 69
TOULOUSE
ASFO GRAND SUD
05 62 25 50 00
ANNOEULLIN
VECTOR CONSEIL
06 83 18 80 46
FOREST-SUR-MARQUE
PIERRE GERVASI CONSULTANT
03 20 84 09 75
LAMBERSART
DIANE-SPIRALE
09 50 27 73 85
LILLE
APSODIE
03 20 55 45 44
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
NANTES
SPÉCIFIC MANAGEMENT
02 40 48 73 33
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
LA VALETTE DU VAR
PHOSPHORE
04 94 14 12 60
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL
06 08 63 83 01
L’ISLE D’ABEAU
ATOLL QUALITÉ
04 74 18 03 08
MONTBRISON
THYLENEA
06 85 91 83 48
QUAIX EN CHARTREUSE
CED CONSEIL
06 82 33 43 96
SAINT PRIEST
RENAULT TRUCKS COMMERCIALE
EUROPE
04 37 23 79 66
LE FRANÇOIS
CO’ACTIONS
06 96 70 37 20
DOMAINE MÉDICAL
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
CHIVRES
AB CONSEIL
06 17 89 12 81
DIJON
BILANCIA
03 80 41 72 05
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
PACE
SOFTANDEM GPS
02 99 14 59 03
COULLONS
MARCAULTS CONSULTANT
02 38 29 22 59
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
BESANÇON
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
DOLE
QUALIMS
01 75 43 86 66
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
VESOUL
ASSOCIATION QUALITÉ 70
03 84 96 71 15
LE HAVRE
SCOQI SARL
02 35 22 46 92
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
COURTABOEUF
DEXTRAL
01 69 18 19 95
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PARIS
CESI
08 25 06 90 00
CSP FORMATION
08 10 12 12 62
DEMOS SA
01 44 94 16 16
GAALOUL CONSULTANT
01 45 89 85 32
ICMS
01 42 89 91 20
LABORATOIRE NATIONAL DE
MÉTROLOGIE ET D’ESSAIS
01 40 43 37 00
MOODY INTERNATIONAL
CERTIFICATION FRANCE
01 42 54 01 21
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE
01 55 47 15 80
SAINT-CLOUD
IDS SCHEER
01 55 39 39 55
CANDILLARGUES(MONTPELLIER)
C-REG MÉDICAL
04 67 12 02 65
FONTENAY
PRÉVISO
06 71 18 77 81
AUREILHAN
SGDM-CONSULTING
05 62 38 37 49
BILLY
EQSECO
06 73 59 03 58
GIMONT
ISOPHILE CONSEIL
06 07 46 26 87
MAZAMET
MARIE BENNE
05 63 61 93 99
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
CAPPELLE-EN-PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
LILLE
APSODIE
03 20 55 45 44
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
MOUVAUX
MACOPHARMA
03 20 11 84 30
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
SAINT LAURENT DESAUTELS
PASCAL LE TEUFF CONSEILS
02 40 83 94 63
CREIL
JJD CONSULTANT03 44 28 27 95
AUBAGNE
IDDES09 52 57 47 97
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ09 81 68 82 91
ML LEONI06 62 23 63 77
CLUSES
MONT BLANC QUALITÉ04 50 96 06 56
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL06 08 63 83 01
ECULLY
3A CONSULTING04 37 49 61 49
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT
06 86 58 97 56
LANS-EN-VERCORS
KIAORA06 73 79 81 00
L’HORME
RLC LYON04 77 31 21 11
LYON
OPTEAMIZ09 61 43 67 40
MONTBRISON
THYLENEA06 85 91 83 48
SAINT-PRIEST
DNV CERTIFICATION FRANCE04 78 90 91 40
TASSIN-LA-DEMI-LUNE
QUALINOVE04 72 59 12 09
LE FRANÇOIS
CO’ACTIONS06 96 70 37 20
AUTOMOBILE
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
REGUISHEIM
JCH CONSEIL
03 89 81 37 60
REICHSTETT
AEM CONSEIL
06 71 58 40 62
WATTWILLER
LINKS-INGÉNIERIE
03 89 75 60 72
DURDAT-LAREQUILLE
BCL CONSEILS
04 70 51 99 64
GAN
PRAGMA
06 03 09 03 62
MIMBASTE
ACMID2
06 89 92 92 40
PESSAC
PYCONSULTING
06 87 74 10 49
SAINT-ROMAINLACHALM
LEYGATECH
04 71 75 11 80
CHIVRES
AB CONSEIL
06 17 89 12 81
DIJON
BILANCIA
03 80 41 72 05
CESSON-SEVIGNE
DAZONT
09 75 74 51 09
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
COULLONS
MARCAULTS CONSULTANT
02 38 29 22 59
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
DREUX
AVESCOM CONSEIL
06 71 25 28 50
ORLEANS
LAURENCE FAGANELLO CONSEIL
ET FORMATION QUALITÉ ET
MANAGEMENT DE PROJET
06 33 74 41 43
VILLIEU
P&N CONSULTING
06 31 87 78 66
HAUTVILLERS
HO CONSEIL
06 89 47 31 29
REIMS
IUT DE REIMS CHÂLONS
CHARLEVILLE
03 26 91 30 15
BESANÇON
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
Franche-Comté
Champagne-Ardenne
Centre
Bretagne
Bourgogne
Auvergne
Aquitaine
Alsace
DOM / TOM
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Centre
Bretagne
Bourgogne
Alsace
DOM / TOM
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
�
�
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 3 8
DOSSIER
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
COURTABOEUF
DEXTRAL
01 69 18 19 95
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE
03 81 38 29 50
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
MONTIGNY LEBRETONNEUX
CABINET DAUPHIN STRATÉGIES
01 30 43 08 05
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PARIS
CESI
08 25 06 90 00
DEMOS SA
01 44 94 16 16
EURYNOME ASSOCIÉS
01 56 60 52 97
MOODY INTERNATIONAL
CERTIFICATION FRANCE
01 42 54 01 21
SAINT-ARNOULT-EN-YVELINES
F. NIMANBEG
06 73 75 46 14
SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS
LACROIX CONSULTANT
01 41 81 30 00
VOISINS-LE-BRETONNEUX
PLG CONSULTING
06 75 85 67 13
AYDOILLES
ACQT
03 29 65 82 23
FONTENAY
PRÉVISO
06 71 18 77 81
NANCY
OSIRIS 54 CONSEIL
06 18 81 12 63
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
BLAGNAC
MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LA
QUALITÉ MIDI PYRÉNÉES
06 13 39 22 71
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
GÉRARD LOUVES CONSULTANT
06 25 11 08 26
ASFO GRAND SUD
05 62 25 50 00
ANNOEULLIN
VECTOR CONSEIL
06 83 18 80 46
CAPPELLE-EN-PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
LILLE
APSODIE
03 20 55 45 44
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
COURGENARD
OSMOS
02 43 93 90 21
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
SAINT-LAURENT-DES-AUTELS
PASCAL LE TEUFF CONSEILS
02 40 83 94 63
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ
09 81 68 82 91
PROTIS CONSULTING
04 91 11 77 16
CLUSES
MONT BLANC QUALITÉ
04 50 96 06 56
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL
06 08 63 83 01
ECULLY
3A CONSULTING
04 37 49 61 49
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT
06 86 58 97 56
L’HORME
RLC LYON
04 77 31 21 11
LYON
OPTEAMIZ
09 61 43 67 40
MONTBRISON
THYLENEA
06 85 91 83 48
OULLINS
TRAJECTIS
04 72 66 87 87
QUAIX-EN-CHARTREUSE
CED CONSEIL
06 82 33 43 96
QUINCIEUX
SAPAIC INDUSTRIES
04 78 91 10 10
RUY
VIDAL FORM’ACTION CONSEIL
06 14 40 18 20
SAINT-ETIENNE
ACTUA CONSEIL
04 77 79 85 92
SAINT-PRIEST
DNV CERTIFICATION FRANCE
04 78 90 91 40
VILLEURBANNE
FARAL
04 37 48 81 30
AÉRONAUTIQUE
PESSAC
PYCONSULTING
06 87 74 10 49
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
COULLONS
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
DREUX
AVESCOM CONSEIL
06 71 25 28 50
ROMORANTIN-LANTHENAY
SDP QUALITÉ
02 54 76 82 25
BESANÇON
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
GONFREVILLE L’ORCHER
AIRCELLE
02 35 11 41 47
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
CHATOU
TRIADIS
01 39 52 70 47
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
COURTABOEUF
DEXTRAL
01 69 18 19 95
DEUIL-LA-BARRE
PANNEKOUKE J.C. - INGÉNIEUR
CONSEIL
06 60 61 21 94
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE
03 81 38 29 50
GARGES LES GONESSE
ATTLAN
06 19 94 06 84
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
MASSY
JEAN-BERNARD SANS
CONSULTANT
06 71 00 73 67
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
CABINET DAUPHIN STRATÉGIES
01 30 43 08 05
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PARIS
A C E - CONSEIL D’ENTREPRISE
06 60 61 21 94
CESI
08 25 06 90 00
DEMOS SA
01 44 94 16 16
MOODY INTERNATIONAL
CERTIFICATION FRANCE
01 42 54 01 21
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE
01 55 47 15 80
VOISINS-LE-BRETONNEUX
PLG CONSULTING
06 75 85 67 13
FONTENAY
PRÉVISO
06 71 18 77 81
AUREILHAN
SGDM-CONSULTING
05 62 38 37 49
BLAGNAC
MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LA
QUALITÉ MIDI PYRÉNÉES
06 13 39 22 71
QUALIFRANCE
05 61 52 60 89
MAZAMET
MARIE BENNE
05 63 61 93 99
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
GÉRARD LOUVES CONSULTANT
06 25 11 08 26
PARTITIO
05 34 60 42 90
LILLE
APSODIE03 20 55 45 44
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE02 51 13 13 00
COURGENARD
OSMOS02 43 93 90 21
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST02 40 38 81 79
CREIL
JJD CONSULTANT03 44 28 27 95
CUERS
DEGREANE HORIZON04 98 16 31 75
MARSEILLE
PROTIS CONSULTING04 91 11 77 16
BONS-EN-CHABLAIS
NICOMATIC04 50 36 13 85
CLUSES
MONT BLANC QUALITÉ04 50 96 06 56
ECULLY
3A CONSULTING04 37 49 61 49
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT06 86 58 97 56
OULLINS
TRAJECTIS04 72 66 87 87
RUY
VIDAL FORM’ACTION CONSEIL06 14 4 018 20
SAINT-ETIENNE
ACTUA CONSEIL04 77 79 85 92
SAINT-PRIEST
DNV CERTIFICATION FRANCE04 78 90 91 40
AGROALIMENTAIRE,HYGIÈNEET DISTRIBUTION
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
MITTELHAUSEN
CABINET A M C
03 88 51 44 20
SCHILTIGHEIM
ALSACE QUALITÉ
03 88 19 16 78
BORDEAUX
GICFO
05 56 79 52 00
DURDAT-LAREQUILLE
BCL CONSEILS
04 70 51 99 64
GAN
PRAGMA
06 03 09 03 62
MIMBASTE
ACMID2
06 89 92 92 40
Aquitaine
Alsace
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Centre
Bretagne
Aquitaine
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Île-de-France
Haute-Normandie
�
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 3 9
DOSSIER
PORT SAINTE FOY
EURALIS VIGNE
05 53 63 79 51
SAINT-ROMAIN-LACHALM
LEYGATECH
04 71 75 11 80
HEROUVILLE SAINT CLAIR
CVL CONSEIL - CHRISTELLE
LECHARPENTIER
02 31 53 55 55
BEAUNE
CCI BEAUNE
03 80 26 39 39
CHALON-SUR-SAONE
AIB VINCOTTE INTERNATIONAL
03 85 46 84 79
CHIVRES
AB CONSEIL
06 17 89 12 81
DIJON
BILANCIA
03 80 41 72 05
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
LE MINIHIC-SUR-RANCE
ITA COMETA CONSEIL
06 07 73 89 14
COULLONS
MARCAULTS CONSULTANT
02 38 29 22 59
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
FERRIÈRES
QUITIN VÉRONIQUE
04 73 94 10 91
HAUTVILLERS
HO CONSEIL
06 89 47 31 29
REIMS
IUT DE REIMS CHÂLONS
CHARLEVILLE
03 26 91 30 15
BESANÇON
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
ALFORTVILLE
VALÉRIE DORLÉANS
06 63 48 41 09
CERGY-PONTOISE
EBI - ÉCOLE DE BIOLOGIE
INDUSTRIELLE
01 30 75 62 45
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
COURDIMANCHE
2LCA
01 34 32 17 64
COURTABOEUF
DEXTRAL
01 69 18 19 95
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE
03 81 38 29 50
GARGES-LES-GONESSE
ATTLAN
06 19 94 06 84
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
MEAUX
ANDRIEUX CONSULTING
06 03 26 29 95
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PALAISEAU
CPI CONSEIL
06 07 67 52 44
PARIS
CASEWISE
01 70 95 00 05
CESI
08 25 06 90 00
CSP FORMATION
08 10 12 12 62
DEMOS SA
01 44 94 16 16
GAALOUL CONSULTANT
01 45 89 85 32
KT CONSULTING & ASSOCIATES
01 42 06 62 16
LABORATOIRE NATIONAL DE
MÉTROLOGIE ET D’ESSAIS
01 40 43 37 00
MOODY INTERNATIONAL
CERTIFICATION FRANCE
01 42 54 01 21
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE01 55 47 15 80
SURESNES
KURZ01 47 72 66 56
VITRY-SUR-SEINE
HF CONSULTANTS01 76 15 11 74
VOISINS-LE-BRETONNEUX
PLG CONSULTING06 75 85 67 13
BEZIERS
CARABASSE
04 67 31 80 05
PERPIGNAN
EA CONSEIL04 68 66 60 71
PÉZENAS
QSE ÉVOLUTION04 67 35 14 71
ARS-LAQUENEXY
A2MCONSEILS03 87 69 74 15
AYDOILLES
ACQT03 29 65 82 23
LAXOU
ADHEO 109 “AUDIT & STRATÉGIE”
03 83 96 32 82
DIRECTION DE LA FORMATION ET
DE L’EMPLOI - GROUPE CCI
FORMATION 54
03 83 85 61 00
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
XIROCOURT
M.C JOB CONSULTANTE QUALITÉ
06 25 92 16 13
BLAGNAC
MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LA
QUALITÉ MIDI PYRÉNÉES06 13 39 22 71
GIMONT
ISOPHILE CONSEIL06 07 46 26 87
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
PARTITIO
05 34 60 42 90
ASFO GRAND SUD
05 62 25 50 00
CAPPELLE-EN-PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
LILLE
APSODIE
03 20 55 45 44
MOUVAUX
MACOPHARMA
03 20 11 84 30
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
NANTES
HYGIQUAL
02 40 13 29 98
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES
NICOLE LAVEDRINE
06 74 65 88 95
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
TRUMILLY
SC2A
06 07 26 31 73
AUBAGNE
IDDES
09 52 57 47 97
AVIGNON
AXIOME QSE
06 16 70 26 52
CRTA
04 90 13 46 00
CHÂTEAUNEUF-LE-ROUGE
AMPLITUDE
04 04 58 64 92
LA VALETTE-DU-VAR
PHOSPHORE
04 94 14 12 60
LORGUES
CONVERGENCE QUALITÉ
06 08 47 22 94
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ
09 81 68 82 91
TRANS-EN-PROVENCE
I3S
04 94 67 74 36
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL
06 08 63 83 01
ECULLY
3A CONSULTING
04 37 49 61 49
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT
06 86 58 97 56
LA MOTTE SERVOLEX
ROUTIN
04 79 25 68 76
L’HORME
RLC LYON
04 77 31 21 11
LYON
ROUSSEAU CONSEIL
04 72 44 20 72
MEYLAN
GROUPE OMENDO (NEF OSMOSE
FORMACTION ET DFM)
04 76 26 62 82
SAINT-ETIENNE
ACTUA CONSEIL
04 77 79 85 92
SAINT-PRIEST
DNV CERTIFICATION FRANCE
04 78 90 91 40
TASSIN-LA-DEMI-LUNE
QUALINOVE
04 72 59 12 09
VILLEURBANNE
FARAL
04 37 48 81 30
LE FRANÇOIS
CO’ACTIONS
06 96 70 37 20
AUDIT
DURDAT-LAREQUILLE
BCL CONSEILS
04 70 51 99 64
MIMBASTE
ACMID2
06 89 92 92 40
DIJON
BILANCIA
03 80 41 72 05
MACON
NOVILIS
06 81 40 80 32
MELLECEY
DIDIER BESSON CONSULTANT
06 76 98 03 14
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
LE MINIHIC-SUR-RANCE
ITA COMETA CONSEIL
06 07 73 89 14
COULLONS
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
MONTLOUIS-SUR-LOIRE
CFARGIERCONSULTANT
06 80 43 55 48
ROMORANTIN-LANTHENAY
SDP QUALITÉ
02 54 76 82 25
SAINT-MARTIN-D’AUXIGNY
INFORGON
VASSELAY
DEXIA DS SERVICES
02 48 48 10 10
VILLIEU
P&N CONSULTING
06 31 877 866
REIMS
IUT DE REIMS CHÂLONS
CHARLEVILLE
03 26 91 30 15
BESANÇON
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
LE HAVRE
SCOQI SARL
02 35 22 46 92
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
ALFORTVILLE
VALÉRIE DORLÉANS
06 63 48 41 09
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Champagne-Ardenne
Centre
Bretagne
Bourgogne
Aquitaine
DOM / TOM
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Champagne-Ardenne
Centre
Bretagne
Bourgogne
Basse-Normandie
Auvergne
DOSSIER
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 4 0
CHARENTON-LE-PONT
QHS
01 78 28 14 51
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
COURTABOEUF
DEXTRAL
01 69 18 19 95
DEUIL-LA-BARRE
PANNEKOUKE J.C. - INGÉNIEUR
CONSEIL
06 60 61 21 94
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
LIMOURS-EN-HUREPOIX
AC CONSEIL
06 08 65 71 08
MASSY
DOUCET CONSEIL
01 69 44 20 33
MEAUX
AMOVI
01 64 33 07 66
ANDRIEUX CONSULTING
06 03 26 29 95
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
CABINET DAUPHIN STRATÉGIES
01 30 43 08 05
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PALAISEAU
CPI CONSEIL
06 07 67 52 44
PARIS
A C E - CONSEIL D’ENTREPRISE
06 60 61 21 94
ACTION.D
06 76 46 33 96
CESI
08 25 06 90 00
DEMOS SA
01 44 94 16 16
ICMS
01 42 89 91 20
KT CONSULTING & ASSOCIATES
01 42 06 62 16
MOODY INTERNATIONAL
CERTIFICATION FRANCE
01 42 54 01 21
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
LABORATOIRE NATIONAL DE
MÉTROLOGIE ET D’ESSAIS01 40 43 37 00
PARIS LA DÉFENSE
BERNARD JULHIET CONSULTING01 40 99 23 00
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE
01 55 47 15 80
SAINT-ARNOULT-EN-YVELINES
F. NIMANBEG
06 73 75 46 14
SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON
TIERS CONSEIL SARL
01 60 84 81 46
SAINT-MICHEL-SUR-ORGE
M8 INSTITUT
0951 36 45 54
TRAPPES
DEKRA AUTOMOTIVE
01 30 69 52 00
VITRY-SUR-SEINE
HF CONSULTANTS
01 76 15 11 74
VOISINS-LE-BRETONNEUX
PLG CONSULTING
06 75 85 67 13
MONTPELLIER
SUD QUALITÉ CONSULTANTS
06 10 13 03 02
MONTPEZAT
AMAE
04 66 63 80 28
PERPIGNAN
EA CONSEIL
04 68 66 60 71
FONTENAY
PRÉVISO
06 71 18 77 81
LAXOU
DIRECTION DE LA FORMATION ET
DE L’EMPLOI - GROUPE CCI
FORMATION 54
03 83 85 61 00
METZ
CCI DE LA MOSELLE
03 87 52 31 84
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
ALBI
INFOCERT
05 63 58 69 65
AUREILHAN
SGDM-CONSULTING
05 62 38 37 49
BILLY
EQSECO
06 73 59 03 58
BLAGNAC
QUALIFRANCE
05 61 52 60 89
GARGAS
TROIS-PILIERS
05 61 59 97 15
GIMONT
ISOPHILE CONSEIL
06 07 46 26 87
MAZAMET
MARIE BENNE
05 63 61 93 99
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
GÉRARD LOUVES CONSULTANT
06 25 11 08 26
ANNOEULLIN
VECTOR CONSEIL
06 83 18 80 46
CAPPELLE-EN-PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
COQUELLES
SCM BIOPATH
03 21 46 75 75
LILLE
APSODIE
03 20 55 45 44
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
ANGERS
APLITECA
02 41 36 30 13
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
NANTES
SPÉCIFIC MANAGEMENT
02 40 48 73 33
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES
NICOLE LAVEDRINE
06 74 65 88 95
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
AUBAGNE
IDDES
09 52 57 47 97
AVIGNON
CRTA
04 90 13 46 00
CUERS
DEGREANE HORIZON
04 98 16 31 75
ISLE-SUR-LA-SORGUE
GENEVOIS
04 90 20 79 61
LA VALETTE-DU-VAR
PHOSPHORE
04 94 14 12 60
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ
09 81 68 82 91
ML LEONI
06 62 23 63 77
PROTIS CONSULTING
04 91 11 77 16
ECULLY
3A CONSULTING
04 37 49 61 49
CTTN-IREN
04 78 33 06 61
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT
06 86 58 97 56
LANS EN VERCORS
KIAORA
06 73 79 81 00
LYON
AD2 CONSULTANTS
04 78 25 12 44
OPTEAMIZ
09 61 43 67 40
MONTBRISON
THYLENEA
06 85 91 83 48
OULLINS
TRAJECTIS
04 72 66 87 87
SAINT-ETIENNE
ACTUA CONSEIL
04 77 79 85 92
SAINT-PRIEST
DNV CERTIFICATION FRANCE
04 78 90 91 40
TASSIN-LA-DEMI-LUNE
QUALINOVE
04 72 59 12 09
VILLEURBANNE
FARAL
04 37 48 81 30
GOURBEYRE
QSE CARAIBE
06 90 37 78 69
LE FRANÇOIS
CO’ACTIONS
06 96 70 37 20
ISO 27001, ITSMET OUTILSINFORMATIQUES
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
MERIGNAC
ARSOL INGÉNIERIE
06 85 43 29 78
PESSAC
PYCONSULTING
06 87 74 10 49
BEAUMONT HAGUE
ACPP
02 33 01 60 80
REIMS
IUT DE REIMS CHÂLONS
CHARLEVILLE
03 26 91 30 15
SAINT-MARTIN D’AUXIGNY
INFORGON
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION01 75 43 88 00
ÉLANCOURT
THALES SYSTÈMES AÉROPORTÉS01 34 81 99 16
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES01 41 62 76 22
MEAUX
ANDRIEUX CONSULTING06 03 26 29 95
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS06 84 42 90 99
PALAISEAU
CPI CONSEIL
06 07 67 52 44
PARIS
CASEWISE
01 70 95 00 05
CESI
08 25 06 90 00
DEMOS SA
01 44 94 16 16
ENORA CONSULTING
01 55 91 20 36
EURYNOME ASSOCIÉS
01 56 60 52 97
SYLVIE DURAND CONSULTANT
01 44 79 03 76
RUEIL-MALMAISON
GLOBAL KNOWLEDGE
01 78 15 34 00
SAINT-CLOUD
IDS SCHEER
01 55 39 39 55
SAINT-MICHEL-SUR-ORGE
M8 INSTITUT
09 51 36 45 54
ALBI
INFOCERT
05 63 58 69 65
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
SAINT-LAURENT-DES-AUTELS
PASCAL LE TEUFF CONSEILS
02 40 83 94 63
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
GRASSE
EQUALOGIC
04 93 66 08 93
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Midi-Pyrénées
Île-de-France
Franche-Comté
Centre
Champagne-Ardenne
Basse-Normandie
Aquitaine
Alsace
DOM / TOM
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
DOSSIER
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 4 1
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL
06 08 63 83 01
MONTBRISON
THYLENEA
06 85 91 83 48
SAINT-PRIEST
DNV CERTIFICATION FRANCE
04 78 90 91 40
MSP/SPC Six Sigma
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
ILLKIRCH
FISHER SCIENTIFIC
03 88 67 14 14
GAN
PRAGMA
06 03 09 03 62
MERIGNAC
ARSOL INGÉNIERIE
06 85 43 29 78
MIMBASTE
ACMID2
06 89 92 92 40
PESSAC
PYCONSULTING
06 87 74 10 49
CHIVRES
AB CONSEIL
06 17 89 12 81
MELLECEY
DIDIER BESSON CONSULTANT
06 76 98 03 14
CESSON-SEVIGNE
DAZONT
09 75 74 51 09
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
QUEVERT
QUALEOS CONSEIL
06 64 63 56 88
BLOIS
CIMI
02 54 74 65 15
COULLONS
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
VILLIEU
P&N CONSULTING
06 31 87 78 66
HAUTVILLERS
HO CONSEIL
06 89 47 31 29
REIMS
IUT DE REIMS CHÂLONS
CHARLEVILLE
03 26 91 30 15
BESANÇON
FCI BESANÇON SA
03 81 54 54 00
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
GOUX-LES-USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
DIEPPE
SALSO ORGANISATION SARL
06 19 79 22 16
GONFREVILLE
L’ORCHER
AIRCELLE
02 35 11 41 47
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
ADAINVILLE
S CONSULTANTS
01 34 87 03 73
BOURG-LA-REINE
E-MEDIA MANAGEMENT
09 50 30 30 02
CHATOU
TRIADIS
01 39 52 70 47
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE
03 81 38 29 50
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
ISSY-LES-MOULINEAUX
CEGOS
01 55 00 90 00
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
MARNE-LA-VALLÉE
PLM CONSEIL
01 60 54 18 82
NEUILLY-SUR-SEINE
PERFEA CONSEIL
06 72 11 05 79
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PARIS
CASEWISE
01 70 95 00 05
CESI
08 25 06 90 00
DEMOS SA
01 44 94 16 16
EURYNOME ASSOCIÉS
01 56 60 52 97
MINITAB
01 55 33 12 36
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE
01 55 47 15 80
SAINT-CLOUD
IDS SCHEER
01 55 39 39 55
SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS
LACROIX CONSULTANT
01 41 81 30 00
VITRY-SUR-SEINE
HF CONSULTANTS
01 76 15 11 74
VOISINS-LE-
BRETONNEUX
PLG CONSULTING
06 75 85 67 13
LAXOU
FELIX INFORMATIQUE
03 83 96 23 23
Lorraine
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Champagne-Ardenne
Centre
Bretagne
Bourgogne
Aquitaine
Alsace
Rhône-Alpes
PLM CONSEILCoordonnées :
Adresse : 1, Villa PucciniCode Postal : F-77400 Ville : Saint Thibault des VignesTéléphone : 33(0)1 60 54 18 82E-mail : [email protected] internet : www.plmconseil.com
Contact : Patrice Marvanne
Domaines de compétences :Activité :Management & Organisation.Conseil. Audit. FormationSecteurs des services, de la santé, du commerce et de la distribution.Domaines d’expertise :Démarches d’amélioration des performances- Qualité- Lean management- Organisation- Gestion des processus- Accompagnement au changementManagement de proximité- Management d’équipe- Formation de formateurs internes- T.W.I.- Team LeaderProspective des métiers- Accompagnement- FormationIntervention France, Outre-mer, Pays d’Afrique Francophone.
MOODY INTERNATIONALCERTIFICATION France
Coordonnées :
Adresse : 89 Rue Damrémont Code Postal : 75018Ville : ParisTéléphone : 01 42 54 01 21Fax : 01 42 54 42 03E-mail : [email protected] internet : www.moody-certification.fr
Contact : Edouard KIENER
Domaines de compétences :MOODY INTERNATIONAL CERTIFICATION France fait partie dugroupe MOODY INTERNATIONAL (2400 personnes dans le monde).La société est implanté en France depuis 1924 sur la partieinspection et 1997 sur la partie Certification de systèmes.Entreprise spécialisée dans l'inspection d'installation pétro-chimique ; la certification de systèmes de management toussecteurs (ISO) ; Audit interne et seconde partie ; formationsagréées d'auditeurs QHSE validées par l'IRCA.Produits proposées : Inspection pétro-chimique ; inspectiond'installations ; audit API (american petroleum institute)Certification :Industrie : ISO 9001 / ISO 14001 / OHSAS 18001 / EN 9100 / ISO13485 / ISO TS 16949 / ISO 27000 / CMMI /RIP / WRAPAgroalimentaire : ISO 22000 / IFS / BRC / MSC / CSA-GTP /GLOBALGAP / HACCP / GMP+Divers : Produits phytosanitaires / Référentiels Eaux de BaignadeFormations auditeurs IRCA : ISO 9001 5 et 3 jours / ISO 140015 et 3 jours / OHSAS 18001 5 et 3 jours
HO CONSEIL
Coordonnées :
Adresse : 75, rue Dom PérignonCode Postal : 51160Ville : HAUTVILLERSTéléphone : 09.65.02.90.09Fax : 03.26.51.61.44E-mail : [email protected] internet : www.hoconseil.com
Contact : Olivier HEMART
Domaines de compétences :Conseil et Accompagnement sur les différents référentiels ISO TS16949, ISO 14001, OHSAS 18001, 9001Formation : QRQC, Méthode 8D, 5S,AMDEC, Management KAIZEN,basics Qualités, TPM, SPC,Formation aux normes ISO TS 16949 , 14001, OHSAS 18001 etISO 9001, ISO 22000, HACCPFormation à la réalisation d’audit système, audit de processus,Formation à l’approche processus et pilotageFormation à la conduite du document unique et à l’analyse envi-ronnementale,Formation à la norme ISO/CEI 17025, et conseil en métrologieMise en œuvre de systèmes intégrés QSEDiagnostic et l’audit de performance et de conformité des orga-nisations, des processus et des systèmesExternalisation de la fonction qualitéEtude bilan carbone
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Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 4 2
DOSSIER
BLAGNAC
QUALIFRANCE
05 61 52 60 89
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
ASFO GRAND SUD
05 62 25 50 00
ANNOEULLIN
VECTOR CONSEIL
06 83 18 80 46
CAPPELLE-EN-PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
COBRIEUX
SARL MP CONSULTANTS
09 77 51 00 64
COQUELLES
SCM BIOPATH
03 21 46 75 75
FOREST-SUR-MARQUE
PIERRE GERVASI CONSULTANT
03 20 84 09 75
LAMBERSART
DIANE-SPIRALE
09 50 27 73 85
LILLE
HEI
03 28 38 48 58
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
MOUVAUX
MACOPHARMA
03 20 11 84 30
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
ANGERS
APLITECA
02 41 36 30 13
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE
02 51 13 13 00
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST
02 40 38 81 79
CREIL
JJD CONSULTANT
03 44 28 27 95
CHÂTEAUNEUF-LE-ROUGE
AMPLITUDE
04 04 58 64 92
ISLE-SUR-LA-SORGUE
GENEVOIS
04 90 20 79 61
ABONDANCE
AMISIA
09 70 40 60 18
CALUIRE ET CUIRE
XAVIER GILLARD
04 78 08 38 06
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL
06 08 63 83 01
ECULLY
3A CONSULTING
04 37 49 61 49
LANS-EN-VERCORS
KIAORA
06 73 79 81 00
LYON
OPTEAMIZ
09 61 43 67 40
SOLADIS
04 72 83 86 70
MEYLAN
GROUPE OMENDO (NEF OSMOSE
FORMACTION ET DFM)
04 76 26 62 82
QUAIX EN CHARTREUSE
CED CONSEIL
06 82 33 43 96
RUY
VIDAL FORM’ACTION CONSEIL
06 14 40 18 20
SAINT-ETIENNE
ACTUA CONSEIL
04 77 79 85 92
ISTP
04 77 91 16 30
SAINT-PRIEST
RENAULT TRUCKS COMMERCIALE
EUROPE
04 37 23 79 66
VILLEURBANNE
FARAL
04 37 48 81 30
GESTIONDOCUMENTAIRE
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
MERIGNAC
ARSOL INGÉNIERIE
06 85 43 29 78
MIMBASTE
ACMID2
06 89 92 92 40
BEAUMONT HAGUE
ACPP
02 33 01 60 80
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
LE MINIHIC-SUR-RANCE
ITA COMETA CONSEIL
06 07 73 89 14
RENNES
CABINET BAUDOUIN
02 99 36 46 23
COULLONS
TRIANGLE MANAGEMENT ET
FORMATION
06 62 36 00 39
VASSELAY
DEXIA DS SERVICES
02 48 48 10 10
VILLIEU
P&N CONSULTING
06 31 87 78 66
DOLE
QUALIMS
01 75 43 86 66
DIEPPE
SALSO ORGANISATION SARL
06 19 79 22 16
LE HAVRE
SCOQI SARL02 35 22 46 92
CERGY-PONTOISE
EBI - ÉCOLE DE BIOLOGIE
INDUSTRIELLE01 30 75 62 45
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE03 81 38 29 50
GARGES-LES-GONESSE
ATTLAN06 19 94 06 84
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING01 41 98 09 39
MASSY
DOUCET CONSEIL01 69 44 20 33
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PARIS
CASEWISE
01 70 95 00 05
CESI
08 25 06 90 00
CSP FORMATION
08 10 12 12 62
DEMOS SA
01 44 94 16 16
ENORA CONSULTING
01 55 91 20 36
FCBA INSTITUT TECHNOLOGIQUE
01 40 19 49 19
ICMS
01 42 89 91 20
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
SAINT-MICHEL-SUR-ORGE
M8 INSTITUT
09 51 36 45 54
SAINT-OUEN
OCP R
01 49 18 74 12
TRAPPES
DEKRA AUTOMOTIVE
01 30 69 52 00
VOISINS-LE-BRETONNEUX
PLG CONSULTING
06 75 85 67 13
LAXOU
FELIX INFORMATIQUE
03 83 96 23 23
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
AUREILHAN
SGDM-CONSULTING
05 62 38 37 49
BLAGNAC
QUALIFRANCE
05 61 52 60 89
GIMONT
ISOPHILE CONSEIL
06 07 46 26 87
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
SAINT-ORENS
ORGANYSE
06 63 75 76 69
TOULOUSE
PARTITIO
05 34 60 42 90
CAPPELLE-EN-PEVELE
NEXEE - ACX CONSEIL
06 11 59 11 40
COBRIEUX
SARL MP CONSULTANTS
09 77 51 00 64
COQUELLES
SCM BIOPATH
03 21 46 75 75
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF
03 28 33 02 33
MOUVAUX
MACOPHARMA
03 20 11 84 30
NANTES
HYGIQUAL
02 40 13 29 98
SAINT-HERBLAIN
ISIWARE
02 40 92 09 72
AUBAGNE
OGMYOS
04 42 98 82 10
AVIGNON
CRTA
04 90 13 46 00
CUERS
DEGREANE HORIZON
04 98 16 31 75
LA VALETTE-DU-VAR
PHOSPHORE
04 94 14 12 60
LORGUES
CONVERGENCE QUALITÉ
06 08 47 22 94
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ
09 81 68 82 91
PROTIS CONSULTING
04 91 11 77 16
ABONDANCE
AMISIA
09 70 40 60 18
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL
06 08 63 83 01
LYON
CREATIVE IT
04 78 83 19 90
OPTEAMIZ
09 61 43 67 40
MEYLAN
GROUPE OMENDO (NEF OSMOSE
FORMACTION ET DFM)
04 76 26 62 82
SAINT-PRIEST
ABMI
04 72 72 93 10
SAINT-ETIENNE
ISTP
04 77 91 16 30
TASSIN-LA-DEMI-LUNE
QUALINOVE
04 72 59 12 09
INTELLIGENCEÉCONOMIQUE/KM
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
REGUISHEIM
JCH CONSEIL
03 89 81 37 60
WATTWILLER
SIX.S
06 82 57 23 50
BEAUMONT HAGUE
ACPP02 33 01 60 80
CHIVRES
AB CONSEIL06 17 89 12 81
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION02 99 37 63 63
FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE
ATHENA CONSULTING NORMANDIE09 71 55 51 67
BOURG-LA-REINE
E-MEDIA MANAGEMENT09 50 30 30 02
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE03 81 38 29 50
GARGES-LES-GONESSE
ATTLAN06 19 94 06 84
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES01 41 62 76 22
Île-de-France
Haute-Normandie
Bretagne
Bourgogne
Basse-Normandie
Alsace
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Centre
Bretagne
Basse-Normandie
Aquitaine
Alsace
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
�
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DOSSIER
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PARIS
A C E - CONSEIL D’ENTREPRISE
06 60 61 21 94
CESI
08 25 06 90 00
DEMOS SA
01 44 94 16 16
ENORA CONSULTING
01 55 91 20 36
ICMS
01 42 89 91 20
MUTDIDACT DIMENSION-M
09 70 44 00 47
PÔLE EUROPÉEN D’INTELLIGENCE
ÉCONOMIQUE
06 07 03 07 25
PARIS LA DÉFENSE
BERNARD JULHIET CONSULTING
01 40 99 23 00
SAINT-MICHEL-SUR-ORGE
M8 INSTITUT
09 51 36 45 54
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
SAINT-ORENS
ORGANYSE
06 63 75 76 69
COBRIEUX
SARL MP CONSULTANTS
09 77 51 00 64
LAMBERSART
DIANE-SPIRALE
09 50 27 73 85
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE
03 59 63 22 84
LA VALETTE DU VAR
PHOSPHORE
04 94 14 12 60
PEYNIER
CABINET HUBERT GREFFE
04 42 53 01 72
MEYLAN
ARKOS
04 76 44 61 44
GROUPE OMENDO (NEF OSMOSE
FORMACTION ET DFM)
04 76 26 62 82
SAINT-PRIEST
RENAULT TRUCKS COMMERCIALE
EUROPE
04 37 23 79 66
SATISFACTIONCLIENTS
BRUMATH
FERAT SAS
03 88 59 32 00
ILLKIRCH
FISHER SCIENTIFIC
03 88 67 14 14
MITTELHAUSEN
CABINET A M C
03 88 51 44 20
REGUISHEIM
JCH CONSEIL
03 89 81 37 60
WATTWILLER
LINKS-INGÉNIERIE
03 89 75 60 72
SIX.S
06 82 57 23 50
BORDEAUX
CODESIOM CONSULTANTS
05 56 90 82 10
DURDAT-LAREQUILLE
BCL CONSEILS
04 70 51 99 64
BEAUMONT HAGUE
ACPP
02 33 01 60 80
DIJON
BILANCIA
03 80 41 72 05
MELLECEY
DIDIER BESSON CONSULTANT
06 76 98 03 14
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION
02 99 37 63 63
QUEVERT
QUALEOS CONSEIL
06 64 63 56 88
RENNES
CABINET BAUDOUIN
02 99 36 46 23
MONTLOUIS-SUR-LOIRE
CFARGIER CONSULTANT
06 80 43 55 48
SAINT-MARTIND’AUXIGNY
INFORGON
VILLIEU
P&N CONSULTING
06 31 87 78 66
BESANÇON
LAURENT NOTE CONSULTANT
06 08 81 12 84
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE
03 81 38 29 53
DIEPPE
SALSO ORGANISATION SARL
06 19 79 22 16
FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE
ATHENA CONSULTING NORMANDIE
09 71 55 51 67
GONFREVILLEL’ORCHER
AIRCELLE
02 35 11 41 47
LE HAVRE
SCOQI SARL
02 35 22 46 92
ROUEN
CESI NORD NORMANDIE
02 32 81 85 60
BOURG-LA-REINE
E-MEDIA MANAGEMENT
09 50 30 30 02
CERGY PONTOISE
EBI - ÉCOLE DE BIOLOGIE
INDUSTRIELLE
01 30 75 62 45
CORBEIL-ESSONNES
ACCENDO FORMATION
01 75 43 88 00
DEUIL-LA-BARRE
PANNEKOUKE J.C. - INGÉNIEUR
CONSEIL
06 60 61 21 94
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE
03 81 38 29 50
GARGES-LES-GONESSE
ATTLAN
06 19 94 06 84
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING
01 41 98 09 39
ISSY-LES-MOULINEAUX
CEGOS
01 55 00 90 00
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES
01 41 62 76 22
MARNE-LA-VALLÉE
PLM CONSEIL
01 60 54 18 82
MASSY
DOUCET CONSEIL
01 69 44 20 33
MEAUX
AMOVI
01 64 33 07 66
ANDRIEUX CONSULTING
06 03 26 29 95
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
CABINET DAUPHIN STRATÉGIES
01 30 43 08 05
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS
06 84 42 90 99
PARIS
A C E - CONSEIL D’ENTREPRISE
06 60 61 21 94
ACTION.D
06 76 46 33 96
CESI
08 25 06 90 00
CSP FORMATION
08 10 12 12 62
DEMOS S.A
01 44 94 16 16
ENORA CONSULTING
01 55 91 20 36
FCBA INSTITUT TECHNOLOGIQUE
01 40 19 49 19
ICMS
01 42 89 91 20
RLCONSULTING
06 85 77 69 55
VITALIS CONSULTING
01 44 40 05 00
PARIS LA DÉFENSE
BERNARD JULHIET CONSULTING
01 40 99 23 00
RUEIL-MALMAISON
AXIQUALE
01 55 47 15 80
SAINT-OUEN
OCP R
01 49 18 74 12
SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON
TIERS CONSEIL SARL
01 60 84 81 46
SAINT-MICHEL-SUR-ORGE
M8 INSTITUT
09 51 36 45 54
TRAPPES
DEKRA AUTOMOTIVE
01 30 69 52 00
GARNERANS
DOMINIQUE VIOT
06 72 45 53 88
MONTPELLIER
SUD QUALITÉ CONSULTANTS
06 10 13 03 02
MONTPEZAT
AMAE
04 66 63 80 28
PERPIGNAN
EA CONSEIL
04 68 66 60 71
ARS-LAQUENEXY
A2MCONSEILS
03 87 69 74 15
AYDOILLES
ACQT
03 29 65 82 23
FONTENAY
PRÉVISO
06 71 18 77 81
LAXOU
FELIX INFORMATIQUE
03 83 96 23 23
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL
06 07 67 85 46
ALBI
INFOCERT
05 63 58 69 65
BLAGNAC
MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LA
QUALITÉ MIDI PYRÉNÉES
06 13 39 22 71
QUALIFRANCE
05 61 52 60 89
GIMONT
ISOPHILE CONSEIL
06 07 46 26 87
MAZAMET
MARIE BENNE
05 63 61 93 99
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE
05 65 75 56 82
TOULOUSE
APOGÉE PARTENAIRES
05 34 51 10 00
PARTITIO
05 34 60 42 90
ANNOEULLIN
VECTOR CONSEIL
06 83 18 80 46
COBRIEUX
SARL MP CONSULTANTS
09 77 51 00 64
COQUELLES
SCM BIOPATH
03 21 46 75 75
LILLE
HEI
03 28 38 48 58
MARCQ-EN-BAROEUL
BCF03 28 33 02 33
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE03 59 63 22 84
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE02 51 13 13 00
NANTES
HYGIQUAL02 40 13 29 98
SPÉCIFIC MANAGEMENT02 40 48 73 33
SAINT-HERBLAIN
APAVE NORD OUEST02 40 38 81 79
CREIL
JJD CONSULTANT03 44 28 27 95
AVIGNON
CRTA04 90 13 46 00
CUERS
DEGREANE HORIZON04 98 16 31 75
ISLE-SUR-LA-SORGUE
GENEVOIS04 90 20 79 61
LA VALETTE-DU-VAR
PHOSPHORE04 94 14 12 60
LORGUES
CONVERGENCE QUALITÉ06 08 47 22 94
MARSEILLE
AXESS QUALITÉ09 81 68 82 91
ML LEONI06 62 23 63 77
PEYNIER
CABINET HUBERT GREFFE04 42 53 01 72
CALUIRE ET CUIRE
XAVIER GILLARD04 78 08 38 06
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL06 08 63 83 01
ECULLY
3A CONSULTING04 37 49 61 49
ESPELUCHE
ALTEQ MANAGEMENT06 86 58 97 56
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Centre
Bretagne
Bourgogne
Basse-Normandie
Aquitaine
Alsace
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
DOSSIERDOSSIER
LANS EN VERCORS
KIAORA06 73 79 81 00
LYON
AD2 CONSULTANTS04 78 25 12 44
OPTEAMIZ09 61 43 67 40
MEYLAN
ARKOS04 76 44 61 44
RUY
VIDAL FORM’ACTION CONSEIL06 14 40 18 20
SAINT-PRIEST
ABMI04 72 72 93 10
DNV CERTIFICATION FRANCE04 78 90 91 40
RENAULT TRUCKS COMMERCIALE EUROPE04 37 23 79 66
SAINT-ETIENNE
ISTP04 77 91 16 30
TASSIN-LA-DEMI-LUNE
QUALINOVE04 72 59 12 09
LE FRANÇOIS
CO’ACTIONS06 96 70 37 20
GESTION DEL’INSTRUMENTATION
AUBIÈRE
UNIVERSITÉ BLAISE PASCAL04 73 40 72 00
MELLECEY
DIDIER BESSON CONSULTANT
06 76 98 03 14
CHÂTEAUGIRON
GALATA ORGANISATION02 99 37 63 63
VILLIEU
P&N CONSULTING06 31 87 78 66
DOLE
QUALIMS01 75 43 86 66
DIEPPE
SALSO ORGANISATION SARL
06 19 79 22 16
LE HAVRE
SCOQI SARL02 35 22 46 92
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING01 41 98 09 39
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
CABINET DAUPHIN STRATÉGIES01 30 43 08 05
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS06 84 42 90 99
PARIS
CESI08 25 06 90 00
DEMOS SA01 44 94 16 16
RLCONSULTING06 85 77 69 55
NIMES
SYMÉTRIE04 66 29 43 88
LAXOU
FELIX INFORMATIQUE03 83 96 23 23
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA QUALITÉ TOTALE05 65 75 56 82
ANNOEULLIN
VECTOR CONSEIL06 83 18 80 46
COQUELLES
SCM BIOPATH03 21 46 75 75
FOREST-SUR-MARQUE
PIERRE GERVASI CONSULTANT03 20 84 09 75
MOUVAUX
MACOPHARMA03 20 11 84 30
ANGERS
APLITECA02 41 36 30 13
CARQUEFOU
EURO-SYMBIOSE02 51 13 13 00
CREIL
JJD CONSULTANT03 44 28 27 95
CHÂTEAUNEUF-LE-ROUGE
AMPLITUDE04 04 58 64 92
ABONDANCE
AMISIA09 70 40 60 18
COUBLEVIE
FRECHET CONSEIL06 08 63 83 01
SAINT-PRIEST
RENAULT TRUCKS COMMERCIALE EUROPE04 37 23 79 66
AUTRE RÉFÉRENTIEL
PROPRIÉTAIRE
MITTELHAUSEN
CABINET A M C03 88 51 44 20
DURDAT-LAREQUILLE
BCL CONSEILS04 70 51 99 64
GUJAN-MESTRAS
FM SANTÉ05 56 66 22 94
MERIGNAC
ARSOL INGÉNIERIE06 85 43 29 78
MACON
NOVILIS06 81 40 80 32
CESSON-SEVIGNE
DAZONT09 75 74 51 09
DREUX
AVESCOM CONSEIL06 71 25 28 50
MONTLOUIS-SUR-LOIRE
CFARGIERCONSULTANT06 80 43 55 48
SAINT-MARTIN-D’AUXIGNY
INFORGON
VASSELAY
DEXIA DS SERVICES02 48 48 10 10
DOLE
QUALIMS01 75 43 86 66
GOUX LES USIERS
TDC SOFTWARE03 81 38 29 53
ALFORTVILLE
VALÉRIE DORLÉANS06 63 48 41 09
FRANCONVILLE
KNOWLLENCE03 81 38 29 50
GENTILLY
SOCOTEC CONSULTING01 41 98 09 39
LA PLAINE SAINT-DENIS
AFNOR COMPÉTENCES01 41 62 76 22
COTEBA01 55 84 11 75
LIMOURS-EN-HUREPOIX
AC CONSEIL06 08 65 71 08
MASSY
DOUCET CONSEIL01 69 44 20 33
NOISY-LE-SEC
AGROBINITH PRODUCTIONS06 84 42 90 99
PARIS
ACTION.D06 76 46 33 96
DEMOS SA01 44 94 16 16
FCBA INSTITUT TECHNOLOGIQUE01 40 19 49 19
ICMS01 42 89 91 20
MINITAB01 55 33 12 36
RLCONSULTING06 85 77 69 55
PARIS LA DÉFENSE
BERNARD JULHIET CONSULTING01 40 99 23 00
SAINT-MICHEL-SUR-ORGE
M8 INSTITUT09 51 36 45 54
SAINT-CLOUD
IDS SCHEER01 55 39 39 55
SURESNES
KURZ01 47 72 66 56
MONTPEZAT
AMAE04 66 63 80 28
FONTENAY
PRÉVISO06 71 18 77 81
LAXOU
ADHEO 109 “AUDIT & STRATÉGIE”03 83 96 32 82
FELIX INFORMATIQUE03 83 96 23 23
NEUVES-MAISONS
BRAND CONSEIL06 07 67 85 46
ALBI
INFOCERT05 63 58 69 65
BLAGNAC
MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LA
QUALITÉ MIDI PYRÉNÉES06 13 39 22 71
LABÈGE
MI-GSO05 62 19 33 30
MAZAMET
MARIE BENNE05 63 61 93 99
RODEZ
INSTITUT EUROPÉEN DE LA
QUALITÉ TOTALE05 65 75 56 82
VILLENEUVE D’ASCQ
IUT A DE LILLE 1 FORMATION
MASTER HSQE03 59 63 22 84
LAVAL
FORMAGIR01 44 10 73 70
NANTES
HYGIQUAL02 40 13 29 98
SPÉCIFIC MANAGEMENT02 40 48 73 33
CREIL
JJD CONSULTANT03 44 28 27 95
LA VALETTE-DU-VAR
PHOSPHORE04 94 14 12 60
LORGUES
CONVERGENCE QUALITÉ06 08 47 22 94
MARSEILLE
METAVISION06 87 47 39 17
ML LEONI06 62 23 63 77
TOULON
CQFD
04 94 21 72 02
ECULLY
3A CONSULTING04 37 49 61 49
MEYLAN
ARKOS04 76 44 61 44
SAINT-PRIEST
ABMI04 72 72 93 10
DNV CERTIFICATION FRANCE04 78 90 91 40
VILLEURBANNE
CETIAT04 72 44 49 00
LE FRANÇOIS
CO’ACTIONS06 96 70 37 20
DOM / TOM
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
Île-de-France
Franche-Comté
Centre
Bretagne
Bourgogne
Aquitaine
Alsace
Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Picardie
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
Lorraine
Languedoc-Roussillon
Île-de-France
Haute-Normandie
Franche-Comté
Centre
Bretagne
Bourgogne
Auvergne
DOM / TOM
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 4 4
�
PROQUALIS
Coordonnées :
Adresse : 16 Boulevard des Filles du CalvaireCode Postal : 75011Ville : PARISTéléphone : 01 48 05 23 02Fax : 01 43 75 15 48E-mail : [email protected] internet : pro.wanadoo.fr/proqualis
Contact : Yves LAUNAY
Domaines de compétences :Mise en place, maintenance, simplification de Système deManagement de la Qualité (ISO 9001), de la Sécurité (OHSAS18001) et de l’Environnement (ISO 14001).Mise en place de méthodologies d’amélioration des perfor-mances (Amélioration de processus, Relation Client –Fournisseur interne, Méthodes de résolution de problème,AMDEC, Plan d’expérience, Maîtrise Statistique desProcédés,…).Mesure des performances (indicateurs et tableaux de bord)Formation à l’animation de la qualité au quotidien.Formation à la maîtrise de la qualité des fournisseurs.Formation à l’audit
Sylvie Durand Consultant
Coordonnées :
Adresse : 43 boulevard de StrasbourgCode Postal : 75010Ville : ParisTéléphone : 01 44 79 03 76Fax : 01 44 79 03 76E-mail : [email protected] internet : www.sdconsultant.com
Contact : Sylvie DURAND
Domaines de compétences :Conseil, accompagnement, audit et formation en :- management par la qualité - norme ISO 9001,- management des services informatiques -
norme ISO 20000,- management de la sécurité de l’information -
norme ISO 27001,- management de projets – norme ISO 10006,- management des services – référentiels de
service.
SDP QUALITECoordonnées :
Adresse : 3 rue de la rocheCode postal : 41200Ville : Romorantin-LanthenayTéléphone : 02 54 76 82 25Télécopie : 02 54 76 44 29E-mail : [email protected]
Contact : Silvère DELFOUR-PEYRETHON
Domaines de compétences :Accompagnement à la mise en placed’un système qualitéFormation : Outils de la qualité – audi-teurs internesAudits Référentiels Qualité ISO 9001 –EN 9100 – EN 9120 et SécuritéILO-OSH 2001 – OHSAS 18001.
SIFARIS
Coordonnées :Adresse : 24, rue Firmin GillotCode postal : 75015Ville : ParisTéléphone : 01 53 68 68 68Télécopie : 01 53 68 68 69E-mail : [email protected] internet : www.sifaris.fr
Contact : Jean-François BEUZE
Domaines de compétences :Mission de conseil, audit sécurité etorganisationnel, direction de projet,infrastructure (architecture du SI,sécurité des systèmes), infogérancespécialisée dans les domaines régle-mentés Banque-Finance (CRBF,AMF),gestion des risques et du contrôleinterne du SI (contrôles dynamiques« embarqués »), CIL externalisé, RSSIexternalisé, préparation à la certifi-cation ISO 27001.
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 4 5
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 4 6
En période de crise, est-il bon defaire appel à un cabinet conseil ?L’entreprise évolue aujourd’hui selon une
dynamique qui prend ses racines dans l’in-
novation et dans la performance avec une
réelle capacité à faire des choix. C’est la clé
de sa pérennité et de sa rentabilité et la
crise ne fait qu’amplifier le phénomène.
Crise = restrictions budgétaires ?Le premier réflexe de l’entrepreneur est
bien, en période de crise, de reconsidérer
toute dépense et en particulier toute
dépense externe. C’est tout simplement
humain et s’il ne le faisait pas, ses action-
naires et même ses salariés se poseraient
des questions. Mais pour autant, faut- il
tout couper toute relation avec un conseil
extérieur ? La réponse dépend certaine-
ment de la situation économique et surtout
du stade où se trouve l’entreprise dans son
développement.
Si le développement programmé ou amorcé
est stratégique, faire l’économie d’un expert
est risqué. Prenons le cas d’une entreprise
qui a prévu de restructurer son SI, de lancer
une nouvelle ligne de produits ou d’ac-
compagner une croissance externe en
cours, parler d’architecture informatique,
de satisfaction client, gérer une intégration
d’équipes ou de systèmes ne s’improvise
pas. Les erreurs coûtent cher en temps et
en investissement.
Le conseil a la connaissance des technologies, des situations de crise, du choix et du coût des solutions Spécialiste de l’état de l’art, il a l’expérience
des dysfonctionnements et des combinai-
sons performantes. Il sait qu’une entreprise
doit gagner du temps et n’a pas le droit à
l’erreur quand il s’agit de prendre une déci-
sion stratégique. La crise fera que le conseil
ira à l’essentiel, aujourd’hui un intervenant
qui ne respecterait pas ce principe serait
balayé par la concurrence, le consulting
connaît aussi la crise et dans les structures
légères, la sélection s’opère encore plus vite.
Vous, décideur, souhaitez vous un conseil ou un coach ?Un conseil extérieur est un expert dans son
domaine, mais en plus il vous fera réfléchir
différemment au moment le plus opportun.
Il vous apportera une expérience et un
regard détaché des fortes contraintes qui
pèsent sur l’entrepreneur ou le manager
lorsqu’une décision s’impose. Le coût du
conseil est largement compensé par le gain
de productivité ou l’économie d’une crise
interne. Surtout si le cabinet conseil retenu
sait se mettre à la portée du client, de ses
enjeux de sa culture.
Le décideur sait également qu’une période
de crise rendra ses équipes, craignant pour
leur devenir professionnel, plus frileuses,
moins enclines à apporter la contradiction
voire à débattre tout court. Bref, un diri-
Tribune
Conseils et formation
*Stéphane Hugé est co-fondateur de Sifaris.
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Organismes de conseil et de formation.
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geant sera de plus en plus seul à décider.
Alors la crise rend l’apport du conseil encore
plus nécessaire. Le droit à l’erreur, même
revendiqué, n’existe plus alors le décideur
devra s’entourer sans tarder et choisir le
conseil qui lui donnera le soutien technique
mais aussi psychologique pour agir en
confiance. Le conseil est aussi un coach,
d’ailleurs le coaching sportif est il en crise
aujourd’hui ? Certainement pas c’est même
un créneau d’avenir.
La crise impose d’être sélectif Le conseil efficace connaît avant tout le client,
ses besoins, ce qu’il peut faire en fonction de
son environnement, de ses métiers et de sa
culture d’entreprise. Il sait qu’un euro de fonds
propre doit être judicieusement investi.
Le conseil veillera à avoir une approche person-
nalisée en connaissant non seulement la
volonté stratégique mais aussi la réalité opéra-
tionnelle, ce qui se passe réellement dans les
services et quelles sont les ressources dispo-
nibles, à la fois financières techniques et
humaines. Ayant apprécié cette culture (en
faisant de la « real politik »), il déterminera
quelle est la conduite du changement à opérer,
qui former, à quoi, avec quelle intensité et dans
quels délais pour des résultats optimisés ■
Stéphane Hugé*
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 4 7
Si le terme d’autoroute de l’information est
entré dans les moeurs, entérinant par là
même une métaphore urbaine, c’est prin-
cipalement car l’analogie entre un système
d’information et une ville est criante. A tel
point que le concept d’urbanisation du
système d’information est en plein essor.
En urbanisme comme en gestion des
systèmes d’information, la difficulté prin-
cipale est la gestion de l’historique : il est
beaucoup plus facile de construire un métro
souterrain à Dubai qu’à Rome où l’on est
sûr de tomber sur un monument antique
tout les 20 mètres (ou à Barcelone comme
c’est le cas actuellement).
L’évolution d’un système d’information est
donc un processus complexe où la gestion
de l’existant est un composant essentiel.
Pour des raisons diverses, des applications
anciennes peuvent être vitales (application
métier participant de l’avantage concur-
rentiel de la société) et inamovibles (appli-
cations développées par feu un prestataire
externe). Si une telle application existe, la
tentation de l’immobilité est grande. Cet
appel peut-être facilement entendu si on
ne pense qu’à des exigences fonctionnelles
mais si l’on prend en compte des paramè-
tres externes comme la sécurité, cela est
tout autre. Sans action, une application
fiable devient avec le temps une solution
en danger par le jeu des évolutions de l’en-
vironnement (multiplication des moyens
d’accès réseau) et surtout par celle de la
menace informatique.
La notion de sécurité a évoluéLa notion de niveau minimum de sécurité
évolue considérablement en termes de
fonctionnalités nécessaires. Si par exemple
il était envisageable il y a quelques années
Selon Eric Leblond, la sécurité informatique est le moteur actuel desévolutions du système d’information en entreprise. Les enjeux de la gestiondes identités sont ainsi devenus stratégiques.
d’avoir une application sans authentifica-
tion sur une base externe ou même sans
authentification, il est actuellement impen-
sable de rester avec une telle application
dans un système d’information.
Même si elles sont simples, les raisons de
ce changement de paradigme méritent
d’être rappelées pour savoir quelles sont
les menaces que l’on souhaite contrer (et
donc décider des mesures à mettre en
oeuvre). Dans un passé lointain, seules
quelques personnes, des opérateurs,
avaient accès aux applications (application
en mode console par exemple). Les réseaux
ont depuis cette époque évolué dans
plusieurs directions :
- la population ayant un accès au réseau
informatique est beaucoup plus large,
- les outils informatiques se sont diversi-
fiés.
vant multi-taches. Ceci introduit des risques
supplémentaires en particulier de prise de
contrôle (On peut par exemple penser aux
urgences dans un hôpital qui font un usage
massif des Pages Jaunes). L’ouverture vers
le monde extérieur rend les systèmes vulné-
rables puisque de nombreuses nouvelles
classes de menaces sont maintenant à
considérer (virus, cheval de troie,…).
Le réseau local n’est pas amicalSi les risques sur une application ances-
trale ne se limitent pas à ces deux vecteurs
de risques, ils font partis des éléments
majeurs à prendre en considération. Leur
présence conduit directement au besoin de
protection des accès vers les applications
sensibles : le réseau local ne peut plus être
considéré comme un monde ami.
La gestion de l’identité par la mise en place
d’une politique de gestion des accès en
fonction de l’identité des utilisateurs est
une des composantes essentielles de la rési-
lience du système d’information. La réali-
sation d’un tel projet
passe par des processus
centralisés qui irradient
dans toutes les couches
du système d’informa-
tion. Les enjeux sécuri-
taires de ces processus
sont nombreux :
- Assurer un niveau de protection globale
satisfaisant (le degré de résistance d’un
SI est égal à celui de son maillon le plus
faible)
- Assurer une réactivité maximale pour
gérer le changement interne (évolution
du personnel au sein de l’entreprise par
exemple) et externe (nouvelle menace).
Processus global, le processus d’IdentityAccess Management (IAM) doit être central.
Il doit être une plateforme pivot qui struc-
ture les méthodes de la société.
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Gestion des identités
Quel contrôle pour le nouveau réseau ?
�
«sus d’Identity Access Managementdoit être une plateforme pivot etstructurante »
Le premier point est trivial. Le réseau est
global, tout le monde a accès au réseau et
donc l’application informatique doit être
protégée contre les attaques volontaires
ou involontaires. La probabilité d’apparence
a d’ailleurs augmenté de manière plus que
linéaire par rapport à l’effectif des
personnes connectées au réseau.
Le second point est inhérent à la nature
des postes de travail. Mono applicatif dans
beaucoup de cas il y a quelques années, la
multiplication des services notamment
internet fait que les postes sont doréna-
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 4 8
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Le principal danger est d’obtenir une solution chapeautant la
société et figeant ses évolutions. Le défi est donc de mettre en
place des mécanismes à la fois flexibles et fiables.
Avantages et limites du système de filtrage par identitéLe but premier de l’IAM est de garantir une politique centrale
d’authentification dans le but de protéger les applications vis à
vis des menaces d’accès extérieur. Comme énoncé ci-dessus,
les applications ne sont pas toujours prêtes pour offrir l’authen-
tification.
La solution est donc de faire appel à un dispositif tiers pour
réaliser cette tâche. Cela est souvent effectué en proposant
une réponse protocolaire. Ainsi s’il s’agit (cas positif) d’une appli-
cation web, il est possible d’utiliser un système de reverse proxy.
Dans le cas d’autres protocoles moins souples (telnet, connexion
à une base de données par client lourd), il n’y a pas d’alterna-
tive aussi naturelle.
Si l’on prend un peu de recul pour regarder le cité informatique
en termes de flux, l’utilisation d’un système de contrôle réseau
est logique. Situé entre les clients et l’application, il filtre les accès
vers l’application et devrait donc pouvoir être utilisé pour limiter
les accès conformément à ce qui a été décidé dans la politique
de sécurité. En l’état actuel des filtres réseaux, peu de cons-
tructeurs offrent un réel filtrage par utilisateur et l’utilisation
de cette logique dans la sécurisation nécessite donc des équi-
pements adaptés. Cependant, leur avantage dans cette utilisa-
tion réside dans le coté non intrusif puisqu’ils permettent de ne
pas modifier les flux réseaux (fiabilité) et les habitudes des utili-
sateurs qui conservent leur méthode d’accès traditionnelle (accep-
tabilité). Leur installation ne remet donc pas en cause le SI et ils
s’y intègrent parfaitement.
L’un des intérêts principaux de l’utilisation d’un système de filtrage
par identité est d’être agnostique vis à vis du protocole et donc
adapté dans presque tous les cas. L’un des autres points majeurs
réside dans son coté central : point de passage obligé, il permet
une réactivité maximale en cas de modification nécessaire des
droits d’accès. Ainsi, si un utilisateur doit être exclu du réseau,
la prise en compte centrale permet un blocage immédiat des
accès sans attendre le jeu des publications de mise à jour de base
d’authentification et de droit (déclenchée par les processus d’IAM).
Aussi central que l’IAM, le dispositif de contrôle réseau, s’il intègre
l’identité, est donc une arme de choix dans la réalisation d’une
solution IAM performante et dynamique ■
Eric Leblond*
�
* Directeur technique et co-fondateur d’EdenWall Technologies,
Eric Leblond, est titulaire d’un DEA d’analyse numérique. Il a d’abord
travaillé chez Alcove, toute première SSLL européenne (société de services
dans le logiciel libre). Contributeur majeur au projet Netfilter (pare-feu de
GNU/Linux), il est reconnu comme expert en matière de sécurité des
systèmes d’information. www.edenwall.com.
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Si l’on en croit les augures, avec le Cloud,
le temps où une application mobilisait une
machine ou un cluster de machines semble
révolu. Premier pas vers cet Eldorado, la
virtualisation permet de mutualiser les
ressources matérielles et de déporter les
problématiques de tolérance de panne, de
haute disponibilité et de gestion de
ressources. Elle prend en compte les
besoins réels des applications et gère, en
fonction, les ressources.
Pour aller plus loin dans la virtualisation, il
est possible de rendre l’infrastructure dyna-
mique, et d’instancier ou de gérer les
ressources matérielles selon les besoins de
l’infrastructure. Cependant, même si la
virtualisation permet d’aller dans le sens
des nouvelles contraintes écologiques, l’in-
vestissement en ressources matérielles
reste inévitable et représente encore un
coût certain en termes de place, de refroi-
dissement et de consommation électrique.
La philosophie du Cloud va plus loin que
la virtualisation. Elle permet de s’affranchir
complètement des contraintes matérielles,
plus aucun serveur à acheter, plus aucune
licence, tout est disponible à la demande :
routeur, firewall, système d’exploitation,
base de données etc. Il est aujourd’hui
possible de créer une infrastructure
virtuelle dans le Cloud que l’on utilisera
selon les besoins et qui sera facturée sur
la base d’une consommation réelle. Une
vraie révolution.
Les éditeurs de Cloud se sont armés d’in-
frastructures puissantes pour répondre à
la demande. Elles sont optimisées,
travaillent vingt-quatre heures sur vingt-
quatre et sont partagées entre différents
pays. Quand l’Europe s’endort et que les
Déléguer un traitement métier à une entité externe, avec une opacité surles moyens et les méthodes, inquiète encore nombre de DSI et de RSSI. LeCloud n’est pas sans impact sur le management de l’information et lesproblèmes de sécurité posés ne peuvent pas être négligés.
besoins des infrastructures diminuent, les
ressources du Cloud local sont utilisés au
maximum par d’autres continents qui eux
démarrent leur journée. Cette mutualisa-
tion extrême à l’avantage de réduire au
maximum le coût des services proposés
mais induit certaines problématiques de
sécurité et juridiques.
Mais où est donc moninfrastructure ?Disposer d’une infrastructure virtuelle
lancée sur un cluster en Europe, aux Etats
Unis ou en Asie, et ceci de façon non
contrôlée selon les éditeurs, peut engen-
drer des problématiques légales liées aux
traitement effectué, au stockage et à l’uti-
lisation des données.
Les lois sur la protection des données ne
sont pas les mêmes en France, en Irlande
ou aux Etats Unis. En outre, comment s’as-
surer que les données introduites dans le
Cloud seront bien protégées ? Les éditeurs
restent assez flous sur ces problématiques
même si certains commencent à donner
quelques explications et à s’engager sur la
confidentialité.
L’infrastructure virtuelle nécessite les
mêmes équipements qu’une infrastructure
classique. Cependant, toutes les solutions
ne sont pas disponibles dans le Cloud. Peut-
on considérer que le réseau virtuel est
assez sécurisé au sein du Cloud ? Que
personne ne pourra écouter les communi-
cations entre les différents systèmes d’ex-
ploitation? Est-ce qu’une connexion VPN
reliant l’infrastructure virtuelle à l’infras-
tructure physique suffira à protéger les
informations échangées ?
Le Cloud oblige à repenser et à adapter le SI à de nouvelles contraintesLe transport sécurisé de l’information ne
suffit pas. Il est nécessaire de la protéger
lors de son introduction dans le Cloud, lors
de son traitement, de son stockage et lors
de son retour dans le système d’informa-
tion classique.
L’utilisation optimisée du Cloud impose une
utilisation de Web Services pour le piloter
et pour y traiter l’information. Les Web
Services sont capables de chiffrer l’infor-
mation et de la signer. L’utilisation de WS-
Security (Encryption, Signature) sécurisera
les données lors de leur transport et de leur
traitement. L’emploi d’un XML Firewall pour
la sécurisation des messages XML en prove-
nance et à destination du Cloud est par
ailleurs essentiel pour décharger les appli-
cations de ces traitements de sécurité.
Ils sont équivalents à ceux utilisés dans les
infrastructures classiques, mais sont cepen-
dant soumis aux contraintes du fournisseur,
du format de machines virtuelles, des inter-
faces réseaux, etc. Il est nécessaire d’as-
surer la sécurité des services en les
maintenant à jour et en utilisant des
versions non vulnérables. Le firewall réseau
présent par défaut sur l’offre d’Amazon
permet de sécuriser, dans un premier
temps, son périmètre, mais quid des problé-
matiques anti-virus, filtrage Web, etc. ? De
plus en plus d’éditeurs adaptent leurs offres
à la virtualisation du Cloud.
Les indéniables atouts du Cloud le placent
en position de devenir le modèle d’infras-
tructure du futur. Cependant, tant que la
sécurité ne sera pas assurée en son sein et
entre les différentes entités qui s’y connec-
tent, il ne deviendra pas une alternative
crédible pour les infrastructures critiques ■
Matthieu Estrade*
*Responsable innovations Bee Ware
Sécurité
La nécessaire sécurisationdu Cloud Computing
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 5 0
Des acteurs aux objectifs différentsCet énoncé simple sur le papier est difficile à
mettre en oeuvre sur le terrain. Une multitude
d’acteurs s’y intéresse pourtant et y apporte
des réponses. Le problème est que cette réponse
est souvent partielle, voire handicapante à terme
pour le client. Les fabricants de matériels y
répondent avec des badges et des lecteurs. Leur
force : savoir gérer la partie véritablement
physique de l’accès. Ils maîtrisent les techno-
logies d’impression et de lecture, avec ou sans
fil, simples ou complexes.
Les éditeurs de solutions y répondent avec leurs
logiciels spécialisés. Leur force : savoir gérer les
événements impromptus, la gestion des droits
d’accès, qu’ils soient ponctuels, à court ou à long
terme. Ils maîtrisent les problématiques « métier »
de l’accès. Les intégrateurs, eux, s’affirment capa-
bles de gérer la liaison entre le système d’infor-
mation « profond » de l’entreprise et les logiciels
des éditeurs de solutions métiers.
Le problème du contrôle d’accès physique vient de
l’absence de souplesse dans la liaison entre ces
acteurs. De facto les clients se retrouvent donc
condamnés à choisir par défaut, en fonction de leur
contexte. Qu’ils ne veuillent pas renouveler leur
matériel, et ils seront limités à certains logiciels, ou
ne pourront pas faire appel à leur intégrateur habi-
tuel. Qu’ils privilégient leur intégrateur, et ils devront
changer leurs logiciels métier. Et souvent qui dit
logiciel dit technologie spécifique, et donc difficulté
lors du changement… soit pour s’approprier la
nouvelle solution, soit pour quitter un ensemble
matériel & logiciel fortement imbriqués.
Que doit-on attendre d’un systèmede gestion des accès physiques ?Qu’attend-on, en théorie, d’un système infor-
matique aujourd’hui ? Qu’il soit communiquant,
Qu’est-ce que la gestion des contrôles d’accès physique ? Rien de biencompliqué sur le papier… Il s’agit de s’assurer de la validité que forme letriptyque suivant : une personne, un lieu, une période. Autrement dit, il s’agitde pouvoir répondre de manière efficace à la question : une personne donnéea-t-elle le droit de se trouver à un endroit précis à moment donné ? Si oui, ilfaut lui faciliter l’accès. Si non, il faut le lui interdire.
flexible et adaptable, en enfin qu’il soit person-
nalisable. Il n’y a aucune raison pour que les
solutions de contrôle physique des accès s’af-
franchissent de ces exigences.
ad hoc permettent de personnaliser l’utilisation
et le fonctionnement du logiciel.
Le contrôle d’accès est aujourd’hui considéré
comme un marché de renouvellement : à inter-
valles plus ou moins régulières, les entreprises
se mettent en recherche d’un nouveau four-
nisseur. Elles doivent devenir plus offensives,
plus exigeantes. C’est à elles de définir leurs
besoins, mais en partant de ce qu’elles connais-
sent et en listant quelques améliorations possi-
bles. Elles doivent oser la page blanche et exiger
de leurs prestataires un service qui
corresponde exactement à leurs besoins.
Leurs besoins, et non pas les capacités des
systèmes actuels.
Les trois acteurs du contrôle d’accèsLa construction d’un cahier des charges doit
tenir compte des trois parties prenantes de la
gestion de la sécurité des accès : le « visiteur »,
« l’accueillant », et « le surveillant ». Le premier
doit, d’une manière ou d’une autre, se déclarer.
Qui est-il ? Dans quelle partie des lieux doit-il
se rendre ? Rend-il une visite ponctuelle,
travaille-t-il là ? De quel service fait-il partie ?
Quelle fonction occupe-t-il ?
Le deuxième doit valider les déclarations de l’ac-
cueillant. « Oui, c’est un fournisseur, il doit me
rendre visite ». « Oui, il fait de la R&D, il doit
avoir accès au laboratoire d’essai ». « Oui, il est
intervenant à notre événement, il doit avoir
accès à la salle des Speakers VIP ». Cette vali-
dation peut être faite par une ou plusieurs
personnes ou services : le responsable hiérar-
chique, la gestion des ressources humaines, le
responsable sécurité… On les désignera sous le
terme des « autorités ad hoc ».
Le dernier intervenant, le superviseur, doit avoir
les moyens de vérifier si le visiteur qu’il a devant
lui est bien qui il prétend être, et si les droits
d’accès dont il se prévaut lui ont bien été
accordés par les autorités ad hoc. Cet interve-
nant peut être automatisé – une serrure électro-
nique, un portique, un terminal fixe, etc…– ou
humain – un agent de sécurité à l’accueil. Une
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Contrôle d’accès
Pour un marché du contrôled’accès plus exigeant
Etre communiquant : les données doivent
circuler. Une donnée isolée est une donnée
inutile. Elle doit pouvoir passer entre les appli-
cations, les terminaux, les utilisateurs. La gestion
des accès doit être capable de récupérer et
transmettre les données non seulement pour
remplir sa mission, mais pour faciliter la vie des
utilisateurs, et des gestionnaires informatiques.
Cela signifie, par exemple, être capable de récu-
pérer des données dans des applications exis-
tantes, sans imposer son propre stockage.
Etre flexible et adaptable : le système d’infor-
mation d’une entreprise est une succession de
strates variées. Les langages de programma-
tion varient, les mises à jour sont permanentes,
l’infrastructure évolue. La gestion des accès ne
doit pas être un bloc monolithique incapable de
se fondre dans un environnement particulier.
Cela signifie, par exemple, être capable de
s’adapter à un nouvel ERP, ou un nouvel outil
de gestion des emplois du temps des salariés,
sans effort rédhibitoire.
Qu’il soit personnalisable : chaque entreprise
est unique. Sa stratégie, son environnement
concurrentiel, son infrastructure,… il est impos-
sible de créer une solution de type « one size
fits all ». Certaines solutions, comme les progi-
ciels de gestion intégrés, ont réussi à imposer
leurs règles aux utilisateurs. Les grands modules
existent, les entreprises doivent les adopter. Mais
même dans ce contexte, des développements
« Il appartient aux clientsd’imposer leurs besoins. »
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 5 1
solution de gestion de contrôle d’accès moderne doit permettre à ces
trois intervenants de jouer chacun leur rôle de la manière la plus simple,
la plus transparente, la plus sécurisée et la plus efficace possible.
Penser à faciliter et améliorer le contrôle humainLe facteur humain est souvent désigné comme le maillon faible. Il peut
être débordé par les demandes, absent ou faire une erreur de lecture.
C’est pourquoi, en fonction du contexte, le contrôle doit être fait avec
un outil adapté au volume et à l’environnement du moment. Lors d’une
réunion de « taille humaine », des badges classiques, utilisant des impres-
sions holographiques et des codes couleurs peuvent satisfaire une grande
partie des besoins. Dans une implantation permanente, accueillant
quelques centaines de collaborateurs, des outils plus évolués (terminaux
mobiles pour la lecture de badge ou de lecture biométrique), peuvent
être plus adaptés.
Quel est le véritable enjeu derrière cela ? D’être capable de facilement
gérer l’information, pour permettre à la porte de s’ouvrir devant qui de
droit. Le visiteur doit facilement s’inscrire et s’annoncer. Les autorités
ad hoc doivent pouvoir facilement attribuer à chaque visiteur le profil
pertinent, et pouvoir le faire évoluer dans le temps. Le surveillant doit
enfin pouvoir vérifier facilement et efficacement les droits du visiteur,
sans l’importuner et sans diminuer le niveau de sécurité.
La facilitation et l’amélioration du contrôle humain sont directement
impactés par les dernières technologies, comme le RFID ou les diffé-
rents types de code-barre qui existent sur le marché. Fortement sécu-
risées, ces solutions permettent d’enrichir leur utilisation d’une dimension
de service… On passe alors du « simple » contrôle d’accès à un support
potentiellement complet de tout l’accueil avec une seule (série de) tech-
nologie… si les prestataires acceptent enrichir les fonctionnalités de
leurs solutions…
Garantir la fluidité des accèsLe critère principal des entreprises dans leur choix de prestataire doit
être la fluidité qu’apportent leurs fournisseurs dans la gestion des visi-
teurs. Et surtout, elles doivent refuser les systèmes trop contraignants.
Encore une fois, c’est à elles d’énumérer leurs besoins et aux fournis-
seurs de s’adapter. Un système trop rigide ou trop fermé les obligera à
créer des doublons lors de manifestations « hors les murs », alors que
la simple mise à jour d’un profil existant doit suffire.
De la même manière, elles doivent choisir des solutions qui permettent
de communiquer avec le maximum de périphériques, indépendam-
ment de leurs marques. Les technologies sont aujourd’hui ouvertes,
les systèmes de contrôle d’accès doivent l’être également, aussi para-
doxal que cette affirmation puisse paraître… Les systèmes de contrôle
d’accès physique ne doivent pas s’affranchir de la souplesse et de l’in-
teractivité que l’on exige aujourd’hui de tout le système d’information.
Le temps où ils pouvaient se considérer à part et aujourd’hui révolu.
La sécurité est un des domaines où les nouvelles technologies appor-
tent une plus-value, et elle passe par la souplesse et la réactivité… Même
dans le domaine de la sécurité ■
Sylvain Arts*
*Sylvain Arts est responsable de Novento – P&T Consulting.
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SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
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Qu’est-ce qu’IdéNum ?IDéNum doit servir à remplacer les mots
de passe et autres moyens utilisés par l’in-
ternaute pour accéder à ses comptes en
ligne, sur les sites web publics et privés. Il
vise à apporter plus de simplicité, plus de
sécurité ; en devenant le moyen d’accès
unique à tous les sites il favorisera le déve-
loppement de nouveaux usages.
Un certificat électronique permet d’asso-
cier une identité à un support physique et
à un code secret. Le certificat permet, après
avoir composé son code d’activation, de
Présentation du label idéNum et de ses enjeux, par Pascal Colin,Directeur Général de Keynectis, tiers de confiance de référence.
prouver l’identité de son titulaire et de se
connecter au service en ligne qui l’accepte.
Différents supports physiques peuvent être
associés au certificat. Il peut notamment
s’agir d’une clé USB à module cryptogra-
phique, d’une carte à puce associée à un
lecteur, lui-même connecté en USB à l’or-
dinateur, ou de la carte SIM associée à un
téléphone portable.
Pour être labellisés, les certificats « IdéNum »
devront répondre aux exigences de sécu-
rité et d’interopérabilité des référentiels
mis en place pour l’administration électro-
nique. Ainsi, pour obtenir le label IDéNum,
les organismes émetteurs devront se
conformer à un cahier des charges dont les
caractéristiques principales sont issues du
Référentiel Général de Sécurité publié par
l’administration. Les certificats labellisés
IDéNum ont pour objectif de garantir et de
protéger l’identité de l’internaute afin de
renforcer la confiance des transactions en
ligne et contribuer au développement de
l’économie numérique.
Qui fournira ces certificatslabellisés ?Les banques, les opérateurs téléphoniques,
La Poste, mais également des institutions
sectorielles comme des ordres profession-
nels sont les organismes qui pourront déli-
vrer ces certificats après avoir vérifier
l’identité des demandeurs. Ces organismes
s’appuieront sur des tiers de confiance
comme KEYNECTIS, aussi appelé Presta-
taires de Services de Certification Electro-
nique, pour la fabrication technique des
certificats IDéNum.
Sur quels services en lignel’internaute peut-il utiliser le certificat IDéNum ?L’internaute peut utiliser le certificat label-
lisé IDéNum sur tous les services web
publics et privés qui l’acceptent comme
moyen d’accès. Le label IDéNum est conçu
pour être utilisable sur tous les sites de l’ad-
ministration électronique qui aura l’obli-
gation à terme de l’accepter. Les avantages
pour l’internaute sont multiples: plus de
sécurité, plus de simplicité (un même code
et un même certificat pour tous les services
les acceptant), et de nouveaux services
notamment ceux qui nécessitaient jusqu’à
présent l’envoi par la poste de justificatifs
d’identité ou de formulaires papier signés.
Il est parfaitement possible de naviguer sur
Internet de manière anonyme ou avec des
pseudonymes.
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Label idéNum
Le certificat électronique et la labellisation
L’identité numérique multi-servicesIl est parfaitement possible de naviguer sur Internet de manière anonyme ou avec despseudonymes. Toutefois, l’internaute a également de plus en plus souvent besoin deprouver son identité, ne serait-ce que pour accéder à son compte bancaire et effectuerdes virements ou encore pour procéder à des démarches administratives en ligne.
Faute de moyens fiables d’identification, la France accuse un retard par rapport à sesvoisins européens en matière de services en ligne à forte valeur ajoutée, qui appellentun degré d’authentification bien supérieur à celui que procure le couple « identifiant/motde passe ». Afin de proposer ces services, les grands organismes (administrations,grandes entreprises, banques, assurances) ont été amenés à mettre en place des solu-tions propriétaires sécurisées (CD, SMS, liste de codes à usage unique, générateur demots de passe…) limitées à leurs seuls services.
Cette multiplicité des systèmes entraîne une inflation du nombre de mots de passe etde codes secrets à mémoriser pour l’internaute, des surcoûts pour l’entreprise ainsi quedes niveaux disparates de sécurité des données personnelles comme des transactions.Au final, ces inconvénients constituent un véritable frein au développement de servicespersonnalisés en ligne.
Alors secrétaire d’Etat à l’économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet présentaitainsi le label en lançant sa mise en œuvre en février dernier : « Le label IDéNum favo-risera le développement des usages d’Internet. Il permettra d’accéder à de nouveauxservices comme la souscription de contrats en ligne ou la demande d’allocations fami-liales ou sociales. IDéNum présente trois garanties essentielles pour l’internaute : laliberté d’usage et de choix du fournisseur, la simplicité d’utilisation et la confiance queprocure un système hautement sécurisé ».
Le système de sécurité répond à un cahier des charges validé par l’agence nationalede la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Issu de plusieurs mois de réflexionet de concertation, IDéNum rassemble, sous la houlette de l’État, plus de vingt parte-naires à ce jour, dont notamment la Fédération bancaire française (FBF), la Fédérationfrançaise des sociétés d’assurance (FFSA), la Poste, SFR, la Caisse des dépôts et consi-gnations (CDC).
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Toutefois, l’internaute a également de plus en plus souvent besoin
de prouver son identité, ne serait-ce que pour accéder à son
compte bancaire et effectuer des virements ou encore pour
procéder à des démarches administratives en ligne. Par ailleurs
l’internaute n’aura pas à ressaisir toute ses informations d’iden-
tité sur chaque nouveau site, ce qui est un avantage également
pour le site marchand car beaucoup de visiteurs abandonnent
leur démarche à ce stade.
Quels seront les nouveaux services proposés ?
Aujourd’hui, de nombreuses démarches administratives ou
privées peuvent être initiées en ligne, mais ne peuvent être
conclues que par l’envoi, par la poste ou par scan, de pièces justi-
ficatives de l’identité, ou par l’envoi d’un formulaire papier signé.
Le certificat IdéNum permettra de mener ces démarches en ligne
jusqu’au bout.
A titre d’exemples :
- Applications gouvernementales ou publiques : inscription sur
les listes électorales, gestion du personnel dans la fonction
publique, demande d’allocation CAF ou sociale, demande de
congé parental, de pension de retraite, d’allocation chômage…
- Applications privées : ouverture en ligne d’un compte bancaire
supplémentaire (livret d’épargne, compte pour les enfants…),
instructions à son conseiller bancaire, souscription d’emprunt,
souscription de contrat d’assurance, signature d’un contrat de
location ou d’abonnement ; accès à un site de e-commerce à
enchère (type EBay ou Price Minister), moyen de paiement en
ligne hautement sécurisé.
- Applications privées et professionnelles : réception de mails
avec accusé de réception électronique, signature d’e-mails
permettant entre autre l’anti-spam, sécurisation de l’accès distant
aux systèmes informatiques .
Quelle est la différence entre IDéNum et le projet deCarte Nationale d’Identité Electronique (CNIE) ?
La carte d’identité, qu’elle soit électronique ou pas, est d’abord
un document d’identité régalienne garanti par l’état et qui a pour
fonctions principales la preuve d’identité du citoyen français dans
les démarches ou contrôles administratifs et lors de passages de
frontières. IDéNum est une identité d’utilisateur ou de consom-
mateur qui ne nécessite pas une garantie de l’état. Dans certains
pays, la carte d’identité électronique sert également à prouver
son identité dans les services en ligne. Elle remplit alors la même
fonction que celle qui fait l’objet d’IDéNum, en utilisant les mêmes
technologies de certificat.
Le label IDéNum et la CNIE sont des projets complémentaires. Le
label IDéNum s’inspire de l’expérience de nos voisins européens
(Autriche, Norvège, Finlande, Estonie, Suède, Italie, Turquie,
Slovénie, Suisse) qui proposent à leurs citoyens des certificats
sur plusieurs supports – cartes à puce, clés USB, téléphones
mobiles – éventuellement émis par des entités non étatiques –
régions, chambres de commerce, employeurs, banques, postes,
opérateurs télécom… ■
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 5 4
Sensibiliser les employés : les gens ne
changeront leur façon de se comporter sur
les réseaux sociaux que lorsqu’ils auront
été sensibilisés aux risques de sécurité que
ces derniers présentent. Les entreprises
ont donc pour mission d’informer leurs
employés quant aux risques que repré-
sentent les réseaux sociaux. Ils doivent
également leur faire comprendre que même
une information qui paraît sans importance
risque d’en révéler déjà bien trop sur une
société ou la vie privée d’un individu.
Envoyer régulièrement des informations
concernant les dernières menaces et établir
une liste de règles à respecter permettront
de sensibiliser encore davantage les utili-
sateurs. Il est, par ailleurs, utile d’engager
en interne une personne en charge des
réseaux sociaux qui sera un référent pour
les employés.
Mettre en place des process stricts : les
administrateurs doivent être au courant
des dernières menaces repérées sur le web.
Il est ainsi conseillé de mettre en places des
process stricts en phase avec les workflowsquotidiens. Les administrateurs devront
donc être particulièrement attentifs et s’as-
surer que les dernières mises à jour de
sécurité sont bien téléchargées. Ces méca-
nismes, qui peuvent sembler quelque peu
« simplistes », permettront aux responsa-
bles IT d’identifier instantanément les
attaques réseaux ou même de les éviter
proactivement.
Définir des règles de sécurité solides : en
établissant des règles internes, les admi-
nistrateurs réseaux pourront définir des
zones et applications réseaux qui seront
L’usage des réseaux sociaux est en passe de dépasser les classiques emails.Le Gartner estime même qu’ils deviendront le principal moyen decommunication d’environ 20 % des collaborateurs en entreprise. Poursatisfaire au besoin de sécurité, voici dix recommandations élaborées parStonesoft pour une fréquentation sécurisée de ces réseaux sociaux.
accessibles par certaines personnes à
certains moments. Il sera ainsi plus facile
de contrôler, de superviser et de tracer
l’accès aux données critiques en perma-
nence. L’information ne risque donc pas de
tomber entre de mauvaises mains par des
moyens non autorisés. Les entreprises
doivent également prendre la conformité
en compte. Il est important de mettre les
politiques à jour et de les adapter aux diffé-
rents changements.
Bloquer les sites infectés : une personne
se connecte à un site infecté et télécharge
un cheval de Troie. Ce genre de chose arrive
souvent malgré des formations régulières
dispensées aux employés. Les filtres URL
permettent aux entreprises de bloquer
l’accès aux malwares connus et aux sites
de phishing. Cela s’applique également à
l’ensemble des autres sites malveillants. La
fonction de filtrage internet est constam-
ment mise à jour grâce à la surveillance
des listes noires et des listes blanches.
Utiliser des firewalls de dernière géné-
ration : les entreprises doivent s’assurer
que les technologies de sécurité en place
sont toujours à jour. Par exemple, un fire-wall moderne offre une analyse complète
de toutes les données concernant le trafic.
Une inspection approfondie du trafic
permet de surveiller tout type de données
trafic (navigation web, applications peer-to-peer, données trafic chiffrées dans un
tunnel SSL). Lors de l’inspection SSL, le
firewall déchiffre le flux de données SSL et
le chiffre de nouveau avant de renvoyer les
données vers le réseau. Ceci est un bon
moyen de protéger efficacement les postes
de travail, les réseaux internes, les hôtes
et les serveurs contre les attaques ayant
lieu à l’intérieur des tunnels SSL.
Définir des accès aux applications
métiers : les utilisateurs mobiles, les parte-
naires et les distributeurs ont souvent
besoin d’accéder au réseau de l’entreprise
de l’extérieur. Pour ces groupes d’utilisa-
teurs, il est très difficile ou quasiment
impossible de surveiller l’utilisation faite
des réseaux sociaux. Il devient ainsi essen-
tiel d’octroyer des droits d’accès réseau de
façon centralisée, en utilisant par exemple
un portail SSL/VPN. Parallèlement, le travail
de l’administrateur est amplement facilité
par une authentification forte via le SSO
au niveau de l’utilisateur. Ainsi, un identi-
fiant unique permet aux utilisateurs d’ac-
céder uniquement aux zones réseau et aux
services autorisés.
Parer aux vulnérabilités : sur tous les
réseaux, la gestion des vulnérabilités repré-
sente une mission essentielle puisque les
attaques exploitant ces dernières, notam-
ment via les réseaux sociaux, se multiplient.
Installer un IPS (système de prévention des
intrusions), comme StoneGate par exemple,
représente un excellent moyen d’établir
une barrière de défense. L’IPS permet d’ar-
rêter les vers, les virus ou tout autre type
de menaces et les empêche donc de se
répandre sur le réseau. L’IPS permet égale-
ment la mise à jour virtuelle des serveurs
et des services en sécurisant les serveurs
menacés, qui seront par la suite patchés
lors de la session de maintenance suivante.
Sécuriser l’intranet : l’intranet de chaque
entreprise réunit généralement des infor-
mations extrêmement sensibles. Ces zones
doivent être isolées du reste du réseau
interne. Pour ce faire, il est nécessaire de
segmenter l’intranet au moyen de pare-feu.
Ceci permet à l’entreprise d’isoler des
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Réseaux sociaux
Les medias sociaux en toute sécurité
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 5 5
services comme la comptabilité du reste de
l’intranet et donc d’éviter que les infections
n’atteignent ces zones sensibles du réseau
d’entreprise.
Intégrer les appareils mobiles dans les
politiques de sécurité : de nombreux utili-
sateurs surfent sur les réseaux sociaux via
des appareils mobiles (PC portable, PDA ou
smartphones). Ces mêmes outils qu’ils utili-
sent également pour se connecter au
réseau de l’entreprise. Il est important que
les administrateurs appliquent également
les politiques de sécurité aux appareils
mobiles. Il est possible de le faire, par
exemple, via la fonction d’évaluation,
capable de vérifier si le dispositif qui se
connecte au réseau est conforme aux poli-
tiques de l’entreprise et si les logiciels de
sécurité nécessaires y sont bien installés.
Cette fonctionnalité s’assure également
qu’un hôte firewall adapté et mis à jour est
bien installé et que le système d’exploita-
tion, le logiciel anti-virus et l’ensemble des
correctifs sont correctement updatés. Si
l’une de ces conditions n’est pas remplie,
l’appareil mobile voit son accès au réseau
limité voire refusé. Le cas échéant, l’appa-
reil mobile est redirigé vers un site web
de confiance où il pourra télécharger les
mises à jour requises.
Administrer de façon centralisée : une
gestion centralisée permet aux responsa-
bles informatiques d’administrer, de
surveiller et de configurer l’ensemble du
réseau et des appareils mobiles via une
console unique. Ils ont également accès à
des rapports leur permettant de voir qui a
accédé à quelles données et quand. Il est
ainsi plus aisé pour eux de se prémunir effi-
cacement contre les attaques et de garantir
une protection plus efficace aux applica-
tions vulnérables. Par ailleurs, une console
d’administration centralisée aide à la bonne
application et à la conservation des poli-
tiques de sécurité en vigueur sur l’ensemble
du réseau d’entreprise.
« La multiplication des réseaux sociaux
accroît les risques pesant sur les réseaux
d’entreprise », prévient Léonard Dahan,
Country Manager Stonesoft France et
Benelux, préconisant de combiner forma-
tions des utilisateurs et adaptation aux
nouvelles technologies dans une stratégie
de sécurité ■
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Comprendre les enjeux des entreprises pour réussir un projet de collecte etde gestion de logs dans un environnement en pleine mutation. La mise enplace d’une stratégie efficace de gestion des logs ne s’improvise pas.
*Julien Hoppenot est responsable marketing
sécurité SPIE Communications
si l’on prend en compte le fait que chaque
composant dispose de son propre format
de message. Il faut tenir compte également
de la conservation des données qui
demande des capacités de stockage
extrêmement importantes. Ces données
doivent par la suite être utilisées pour
superviser la sécurité du SI en temps réel
(corrélation d’informations qui génère des
alertes automatiques)
et fournir des tableaux de bord pour le
pilotage du SI aux différents acteurs de
l’entreprise (Auditeurs externes, RSSI,
Directeurs Informatique, DAF, DG…)
L’intégrité, la traçabilité et la conservation
des données font donc partie des
dispositions à mettre en place pour être en
phase avec les différentes contraintes
juridiques. Pour être synthétique, une
entreprise a l’obligation de conserver ces
logs pendant une durée qui varie en
fonction de la nature des données (dans le
cadre de la lutte anti-terroriste, la durée de
conservation est de 1 an maximum). Ces
projets seront souvent confiés à des
sociétés de services extérieures car ils
nécessitent une expertise très forte et
parce qu’ils n’impactent pas directement
le SI de l’entreprise (pas d’interaction forte
avec le traitement des données).
Débuter un projet de gestion de logs c’est
d’abord définir précisément ce qu’il est
possible de réaliser par rapport au service
attendu et à l’environnement du client.
Cette phase amont prendra en compte le
périmètre technique (quelles sont les
équipements collectés, leur localisation,
l’évaluation de la volumétrie des données
en fonction de la durée de rétention des
logs) et le périmètre fonctionnel (stockage,
troubleshooting, reporting en temps réel
ou différés, alerting…). Une fois seulement
ce travail effectué l’intégration et le
développement d’outils propres à chaque
client pourra être mis en place ■
Julien Hoppenot*
Système d’information
Gestion des logs
On assiste depuis ces cinq dernières années
à une révolution majeure dans la prise de
conscience des entreprises dans la mise en
oeuvre de leur politique de sécurité. Il ne
s’agit pas de l’apparition de super menaces,
même si celles-ci existent toujours, mais de
nouvelles réglementations et normes qui
définissent certaines obligations vis-à-vis
de la sécurité du système d’information
(SI). Cette évolution a pour conséquences
une répartition différente des budgets qui
vont être orientés en priorité sur la mise
en conformité réglementaire plutôt qu’à
des exigences de sécurité traditionnelle.
Les outils de collecte et d’analyse des logs
font partie de ces nouveaux enjeux.
La complexité de la collecte et de l’analyse de logsLa multiplicité des sources d’informations
et des modes de transfert de journaux
(Syslog, SNMP…) font que la collecte
devient une opération compliquée surtout
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 5 6
Mais qu’entend-on donc par green IT ?
Souvent employée, rarement comprise, la
notion même de green IT échappe encore à
la plupart des personnels IT, pourtant les
premiers concernés. De fait, elle reste prin-
cipalement employée par des sociétés tech-
nologiques innovantes de niche même si elle
est reprise depuis peu par quelques acteurs
majeurs tels que Google.
On peut également citer les sociétés qui dési-
rent surfer sur la vague « verte » et qui ajou-
tent avec plus ou moins de bonheur à leurs
offres existantes la notion de green IT. Si cela
est parfois pertinent et apporte une réelle valeur
ajoutée, la plupart de ces offres ne sont en fait
que l’évolution de démarches ou d’outils exis-
tants peu adaptés au contexte particulier du
green IT. En outre, nombre d’entreprises élabo-
rent d’importantes campagnes de communi-
cation dans le seul but de donner à l’opinion
publique une image « écologique responsable
» alors même que ces campagnes coûtent bien
plus cher que leurs actions réelles en faveur de
l’environnement. Ce « green washing » ou éco
blanchiment n’aide pas à la compréhension des
véritables enjeux qui lient les systèmes d’in-
formations avec la maîtrise et la diminution des
émissions de CO2.
La DSI à la fois acteur et contributeurIl faut d’abord comprendre que plus de 60% des
émissions de CO2 d’une société du secteur
tertiaire sont dues aux consommations élec-
triques, un quart aux transports et 10% aux
consommations de papier. Or, près de la moitié
de cette consommation électrique provient de
l’IT à travers l’alimentation des salles serveurs et
des postes de travail des utilisateurs. Contribuer
à la réduction de ces consommations a donc un
impact direct et important sur les émissions de
CO2. C’est cela que l’on appelle le green IT.
Depuis maintenant deux ans nous assistons à l’éclosion des démarches green IT dans
les rapports annuels des grandes entreprises. Effet crise aidant, les entreprises cher-
chent désormais à afficher une image éthique et, à ce titre, les démarches green IT
deviennent un enjeu majeur tant en termes de visibilité et de notoriété qu’en termes
d’atout commercial ou de performances financières.
Mais les technologies de l’information peuvent
également aider à réduire les émissions d’au-
tres postes émetteurs en CO2.
Les transports (petite et grande mobilité) et
la consommation de papier sont particuliè-
rement concernés. Classiquement, les en-
treprises ont envisagé, aussi pour des
problématiques de réduction de coûts, d’uti-
liser les outils de télé et visio conférence. En
pratique, celles-ci ne sont réellement utilisées
que ponctuellement du fait d’une qualité
souvent jugée insuffisante par rapport à une
réunion « classique ». Mais, les évolutions
technologiques et leur arrivée à maturité
permettent désormais de récréer des condi-
tions immersives très poussées au sein des
vidéoconférences (la « téléprésence » - voir
QR n°49, NDLR). Ceci, complété par la mise
à disposition d’outils de collaboration à
distance (web conférence, instant messaging,
etc.), des solutions de type partage d’une
flotte de véhicules professionnels et par la
rationalisation des moyens d’impressions
constitue le volet « IT for Green », ou, autre-
ment dit « la technologie au service du déve-
loppement durable ».
Le green IT, au sens dans lequel on l’entend,
comporte donc en réalité 2 volets distincts
et complémentaires, l’un directement sous
contrôle de la DSI, l’autre où la DSI est un
contributeur. Les enjeux sont donc trans-
verses et doivent s’inscrire dans une stratégie
qui dépasse le domaine de responsabilité des
DSI seules.
Structurer une démarche efficaceDès lors et à la vue de ces différents éléments,
la difficulté pour une entreprise donnée
consiste à définir et mettre en place sa propre
stratégie green IT. Et pour cela, il faut d’abord
se poser les mêmes questions de bon sens
que lors de tout programme de transforma-
tion : Pour quels objectifs ? Dans quels
délais ? Quelle gouvernance ? Quel pilotage ?
Avec quels moyens, etc.
Il est illusoire de penser que le green IT n’est
que la somme d’initiatives locales ou indivi-
duelles. En effet, à quoi cela sert-il qu’une DSI
s’évertue à choisir des composants moins
énergivores pour ses serveurs si, d’un autre
coté, les métiers continuent à réclamer des
puissances supplémentaires alors que nous
savons tous que celles-ci sont trop souvent
disproportionnées par rapport aux besoins ?
Et plus encore, par nature, le green IT est
transverse au sein d’une entreprise : les évolu-
tions qui vont être apportées touchent aussi
bien les infrastructures des applications
métiers que le poste de travail de l’utilisateur.
En conséquence, une démarche green IT se
doit d’être portée au plus haut niveau de l’en-
treprise, au delà de la zone d’influence habi-
tuelle de la DSI. Car, si les outils et leviers du
Green IT sont bien entre les mains de la DSI,
les impacts en vont bien au delà et doivent
faire l’objet d’un accompagnement spécifique
à travers une conduite du changement
adaptée. Et si un changement d’outil peut s’ef-
fectuer en l’espace d’une année, un change-
ment de mentalité, pour qu’il soit durable et
ancré, prend beaucoup plus de temps, de
l’ordre de 3 années.
Nous tenons donc ici l’ensemble des axes qui
structurent une démarche green IT efficace:
élaboration, gouvernance, pilotage, mise en
œuvre, et accompagnement. On retrouve la
même démarche que pour n’importe quel
autre programme mené au sein d’une entre-
prise mais adaptée au contexte green IT et
à ses enjeux. Au final, n’est-ce pas là, juste-
ment, le signe de la maturité ? ■
Guilhem Ribart et Frédéric Thomas
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Tribune
Premiers enseignements de la démarche green IT
*Guilhem Ribart est responsable de l’offre
Green IT et Frédéric Thomas, associé
co-fondateur de SterWen Consulting
Publi-reportage
dans chacune de leurs taches. Les
processus opérationnels sont
définis par la direction qualité à
l’aide d’un outil graphique. Ils sont
ensuite transformés
automatiquement
en logiciel pour être
exécutés dans les
ateliers : enregistrement
des données de production,
connexion aux automates, saisie des
contrôles qualité, libération des lots,
contrôles de poids, etc… Nous avons atteint un
très haut niveau d’intégration entre qualité et
production puisque comme les normes le
demandent nous assurons que les opérations
de production sont respectées à la lettre, étape
Fromagerie Guilloteau (220 personnes, 2 usines) produit chaque année 6 500 tonnes defromages dont le Pavé d’Affinois. L’entreprise est très soucieuse de la qualité et de larigueur de son organisation interne. Certifiée BRC, la société est régulièrement auditéepar les organismes extérieurs et les clients de tous pays.
Fromagerie Guilloteau utilise depuis 2002 le
progiciel Qubes pour sa gestion industrielle et
sa gestion qualité. L’application a été déployée
sur les deux sites (ainsi qu’au sein de sa filiale
Fromagerie du Pilat) pour la traçabi-
lité matière, les contrôles qualité
en atelier, le bilan matière.
Thierry Oriol, directeur
général, dresse un bilan
concret et positif de cette
informatisation : « Nous
sommes passés d’un système
d’information de production hétérogène à un
système homogène intégrant à la fois le suivi
de la production et le système qualité ». Depuis
plus de sept ans, le système Qubes guide les
opérateurs de production et les chefs d’équipe
Fromagerie GuilloteauNous avons intégré le système qualité dans nos ateliers
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2009 ➤ PAG E 5 9
DR
par étape. Un opérateur ne peut pas déroger
ou choisir une alternative si le système qualité
ne le permet pas. De la même façon l’ensemble
des documents qualité sont accessibles depuis
les écrans installés dans les ateliers :
« Les procédures et modes opéra-
toires sont accessibles soit depuis
l’intranet à l’aide d’un moteur de
recherche, soit au travers des
écrans de production : sur cer-
taines opérations comme le
conditionnement un lien permet
de consulter les instructions
concernant l’article et les emballages sur lequels
travaille l’équipe » �
Qubes est un progicielde Creative IT
14 rue Gorge de Loup69009 Lyon
Tél. : 04 78 83 19 90www.creative-it.net
Plus d’informations sur www.creative-it.net
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 5 8
AvanteamLa version 2011 de sa suite demanagement QSE est disponible
Cette version bénéficie de nombreuses
améliorations fonctionnelles et techniques,
en particulier : portail contextuel : à la mode
«iGoogle» permettant une personnalisation
avancée de l’interface utilisateur selon le
profil de chaque utilisateur ; Viewer
universel, permettant la consultation, l’an-
notation et l’impression contrôlée de plus
de 300 formats de documents depuis un
simple navigateur web et sans aucun logi-
ciel ou plug-in sur le poste de travail. Accé-
lérateurs de projet : un ensemble d’outils et
de modèles basés sur les meilleurs pratiques
du marché et 20 années d’expérience dans
la mise en œuvre de projets QSE.
➟ www.avanteam.fr
QualinoveL’application Qualibox évolue
« L’application informatique Qualibox est
dédiée à la gestion des Systèmes de Mana-
gement (Qualité, Sécurité, Environnement).
Ce produit déjà très complet comportant
une dizaine de modules (gestion documen-
taire, amélioration, suivi des indicateurs,
évaluation fournisseur,…) est complété par
un nouveau module « qualeval » qui permet
de s’auto-évaluer par rapport à un réfé-
rentiel et de générer/suivre des actions
d’amélioration.
Cet outil très simple d’utilisation permet
d’assurer un reporting sur l’état d’avance-
ment dans le déploiement d’un projet de
certification ou de toute autre démarche
d’évaluation par rapport à un référentiel
(modèle interne, norme de service, ….).
Qualibox est désormais disponible en
version anglaise.
Pour toute demande d’information :
Qual’Net Gestion Documentaire etWorkflow (management QSE)
Toujours à la recherche d’amélioration pour
sa suite logicielle, la société QUAL’NET a
développé plusieurs solutions verticalisées
dans le domaine de la gestion des risques
comme par exemple la gestion des risques
professionnelles,du Document Unique, de
la gestion des accidents du travail,…
Qual’Net a aussi étoffé son offre en matière
de management intégré QSE prêts à l’em-
ploi. La société propose aussi plus de pilo-
tage avec de nouvelles possibilités de
création de tableaux de bords et de repor-
ting multisources (base ERP et/ou Qual’Net)
et multisupports (word, Excel, PDF ou
Flash).
Qual’Net est depuis plus de 12 ans un des
leaders des logiciels QSE en France dans le
domaine de la GED, du workflow et des indi-
cateurs.
➟ www.qualnet.fr
Creative ITDe plus en plus de clientsconnectent leur application de gestion qualité sur leur annuaire d’entreprise
Les annuaires LDAP : les annuaires d’en-
treprise fonctionnent sous le protocole
LDAP (Lightweight Directory Access Protocol).
C’est un protocole standard permettant de
gérer des annuaires, c’est-à-dire d’accéder
à des bases d’informations sur les utilisa-
teurs d’un réseau.
Application concrète dans le logiciel Qubes :
lorsqu’un utilisateur se connecte à Qubes,
le logiciel vérifie que la personne existe
dans l’annuaire d’entreprise et que son
compte soit actif.
Depuis plusieurs années, Qubes proposait
une vérification de ses coordonnées par
une requête sur l’annuaire centralisé de
l’entreprise (annuaire « LDAP » Microsoft
Active Directory).
La nouvelle version Qubes 2010 étend cette
possibilité à tous les annuaires « LDAP »
qu’ils soient Microsoft ou non, pourvu qu’ils
répondent à la norme « LDAP ».
Thales (Thales Angénieux) utilise Qubes
pour la maîtrise de son système docu-
mentaire et un meilleur suivi des processus
clés : traitement des dérogations, traite-
ment des incidents, traitement des modifi-
cations...
Sanofi-Aventis (site de Sisteron) optimise
le partage de l’information sur la gestion
des demandes d’agréments matières
première de toutes les nouvelles références.
➟ www.creative-it.net
Böhme &Weihs Systemtechnik CASQ-it pour la gestion globalede la qualité
Le logiciel GQAO CASQ-it de la société
Böhme & Weihs Systemtechnik représente
une solution Internet de structure modu-
laire, permettant une gestion globale de la
qualité.
De la conception du produit jusqu’aux
processus de production et d’accompa-
gnement : CASQ-it vous assiste en optimi-
sant vos processus d’affaires, tout en
respectant les normes courantes.
Logiciels d’aide à la performance
Les nouveautés et les évolutions
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 5 9
➟ www.boehme-weihs.fr
Stonesoft Authentification sécurisée pour mobile
Le logiciel d’authentification StoneGate
MobileID est étendu à 5 nouvelles plate-
formes : Apple Mac OS, l’iPod, l’iPhone,
l’iPad et Google Androïd.
Intégrée à la solution StoneGate SSL VPN,
cette application client gratuite permet de
générer des mots de passe à usage unique
pour un accès sécurisé aux applications
d’entreprise, indispensable avec l’usage du
Cloud Computing dans les réseaux et les
datacenters d’entreprise. Le Single Sign-On (SSO) permet aux entreprises de
conserver une administration optimale de
la sécurité tout en assurant l’authentifica-
tion forte.StoneGate Mobile est une appli-
cation client gratuite qui génère des mots
de passe à usage unique (OTP).
Ceux-ci servent à délivrer l’identification
sécurisée aux systèmes critiques de l’en-
treprise, comme le CRM ou la messagerie.
La solution est téléchargeable via le site
http://www.stonesoft.com/en/down-
loads/index.html; via l’Appstore d’Apple
http://itunes.apple.com/us/app/stonegate-
mobileid/id380947172?mt=8 et sur Android
MarketPlace :
http : //www.andro l ib .com/andro id .
application.com-stonesoft-android-
mobileid-jnqiA.aspx.
Genius Project Genius Inside présente leurlogiciel de gestion de projetspour les services informatiquesavec support du Help Desk
Genius Inside a récemment conçu un
module Helpdesk spécialement pour les
DSI et SSII, qui sont largement les utilisa-
teurs de solution de gestion de projets. Le
module Helpdesk sert à gérer les requêtes
du support et mesurer la performance de
ce service.
L’intégration du module Helpdesk directe-
ment dans Genius Project, permet de n’avoir
qu’un logiciel qui comprend la gestion du
Helpdesk ainsi que la gestion de projets.
Les fonctions de reporting de Genius Project
permettent d’améliorer la visibilité et donne
plus d’information pour une meilleure
gestion de la performance du Helpdesk.
Genius Project comprend les fonctions
suivantes pour gérer les tickets IT: Saisie
et gestion des demandes de support,
gestion files d’attentes des demandes
(queues), gestion de la communication avec
le demandeur, et autres ; procédure d’es-
calade paramétrable, suivi des temps passé
par demandes, suivi de l’historique des
demandes.
FrontRange SolutionsUne nouvelle solution de catalogue de services
FrontRange Service Catalog facilite la créa-
tion d’offres de services informatiques, la
SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ
conception de workflows d’exécution et la
publication de portefeuilles de services
adaptés aux besoins des fonctionnels.
En permettant aux responsables métier
(paie, RH,…) de définir eux-mêmes les offres
proposées par leur département, le logiciel
favorise la qualité de service rendu aux
collaborateurs de l’entreprise.
Temps 2000Logiciel des activités de services
Temps 2000 est un logiciel qui apporte une
solution globale aux entreprises de services
pour la gestion administrative et opéra-
tionnelle de leur affaires.
Il réunit les fonctionnalités de gestion de
temps, des frais, devis et facturation,
gestion de la relation clients…
Améliorations récentes concernant la
gestion des temps passés ou prévus, la
saisie des temps passés, l’adaptation de la
facturation aux nouvelles règles commu-
nautaires de TVA, agenda télédistribué
collectivement aux collaborateurs et emails
collectifs aux clients etc.
➟ www.temps2000.net
Evernote, Bloc-notes en ligne
Bien plus qu’un simple bloc-notes, Evernote
est devenu une manière d’agrégateur de
vos propres contenus, disponible en toutes
circonstances.
Il s’agit d’un service web sur les aspects liés
à la mémorisation et à la nécessité de
centralisation des informations numériques.
Le site permet de capturer, noter, enregis-
trer facilement n’importe-quel élément sur
le web ou hors ligne (photo…) et de le
stocker sur un espace en l’organisant selon
ses propres préférences.
Le service propose une fonction unique de
recherche qui lui permet de retrouver du
texte dans des images grâce à un
programme de reconnaissance optique
d’écriture est activé et indexe le contenu
texte présent dans les photos.
Une version gratuite permet de stocker
40 Mo par mois et une version payante
pour stocker encore plus de notes, la limite
de chaque note étant fixée à 50 Mo ■
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 6 0
1. Recentrer et adapter le contenu. La
formation en ligne est un moyen de commu-
nication différent et doit être traitée comme
telle. Il est indispensable de modifier le
contenu des sessions de formation tradi-
tionnelles afin de l’adapter à l’environne-
ment virtuel. Il faut choisir un nouvel ordre
du jour, un nouveau fil conducteur, de
nouveaux supports visuels et de nouvelles
activités interactives.
2. Découper le contenu du cours en
modules. Dans un cours virtuel, le contenu
peut être dispensé dans des sessions plus
courtes mais sur une plus longue période.
Par exemple 16 heures de cours peuvent
Quelques trucs et astuces pour faciliter la transition entre l’apprentissageen salle de classe et une formation virtuelle, par Citrix Online éditeur dulogiciel GoToTraining.
être données sur deux jours dans une classe
alors qu’en ligne le même contenu peut être
dispensé par plages de deux heures quoti-
diennes réparties sur deux semaines. Il en
résulte que la formation est souvent plus
efficace et que la mémorisation des
connaissances et leur mise en application
en est améliorée. Les étudiants ont en effet
eu le temps d’intégrer les enseignements
dans leur travail quotidien, sur une période
de formation plus longue.
3. Rendre les supports plus attractifs.
En l’absence de présentateur, les supports
de cours deviennent encore plus importants.
Un contenu intéressant et un dialogue entre
enseignants et étudiants est primordial pour
ne pas perdre maintenir l’attention. Rem-
placez les contenus qui comprennent trop
de mots par des images et faites en sorte
qu’il se passe quelque chose à l’écran toutes
les 2 ou 3 minutes. Par exemple, au lieu de
n’utiliser que des diapositives, il est préfé-
rable de partager votre bureau et d’ouvrir
un document vierge que l’on utilisera
comme un tableau blanc virtuel.
4. Utiliser les sondages, les questions
ouvertes et les tests. Que ce soit virtuel-
lement ou physiquement, les « appre-
nants » s’ennuient rapidement si on leur
parle trop longtemps. Il faut les impliquer
à chaque étape du cours en menant régu-
lièrement des sondages, en posant des
questions pertinentes, en les invitant à faire
des commentaires sur un tchat. Par ailleurs,
afin de déterminer leur niveau et voir ce
qu’ils ont retenu, testez leurs connaissances
au début et à la fin de chaque session.
5. Maintenir un contact « visuel ». Même
si lors d’une formation en ligne, vous ne
pouvez pas voir physiquement les étudiants,
il est possible de les garder impliqués en
exploitant le tableau de bord de la forma-
tion en ligne. En plus des supports de
présentation, gardez en permanence sur
votre écran la boîte à questions, le tchat et
même une fenêtre Twitter. Si vous utilisez
GoToTraining, gardez un œil sur l’écran de
surveillance pour vérifier si l’attention d’un
étudiant se porte sur sa boite mail plutôt
que sur la formation. Quand vous perdez
l’attention de vos étudiants, relancez une
activité interactive.
En conclusion, souvenez-vous que le secret
d’un apprentissage efficace – en ligne ou
non – réside dans l’implication. Et pour impli-
quer, il faut constamment susciter l’intérêt ■
OUTILS
Formation professionnelle
Comment passer à la formation en ligne
Master professionnel CELSAManagement des ressources humaines et diagnostic social
Ce Master 2 forme aux problématiques RH centrales dans la stratégie des entreprises
aujourd’hui. Il initie les stagiaires aux méthodologies du diagnostic sociologique et à
l’analyse des situations managériales et communicationnelles en vue de l’accompa-
gnement du changement. « Ce programme offre une vision claire, complète et innovante
des enjeux sociaux, économiques et humains des entreprises. Grâce à cette formation,
les stagiaires acquièrent la maîtrise des outils d’analyse sociologique de l’entreprise, et
des méthodes d’accompagnement du changement » souligne Emmanuelle Lallement,
directrice du programme.
Ce master forme aux métiers du conseil, consultants internes ou externes spécialisés
en ressources humaines, chargés de missions auprès de DRH ou de directions générales
pour appréhender l’environnement économique, technologique, juridique et social dans
lequel se déploie la stratégie de l’entreprise ; analyser les dynamiques du corps social
de l’entreprise ; l’audit des ressources humaines à partir de données statistiques, d’en-
quêtes qualitatives et d’observations ; proposer des méthodes d’intervention sur le
terrain et d’accompagner les changements organisationnels.
Cours du 3 février au 10 juin 2011, stage du 14 juin au 14 septembre 2011. 503 heures
(cours, projets tutorés et examens). Le CELSA est rattaché à l’université Paris-Sorbonne
et membre de la Conférence des grandes écoles (CGE). Rens. [email protected]
sorbonne.fr et [email protected]
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 6 1
Mars 2011
Solutions Ressources Humaineset e-Learning expo / Le salon des outils et services dédiés aux
dirigeants d’entreprises, aux responsables
des ressources humaines, de la formation
et des systèmes d’information se déroulera
pour la 17e édition du 8 (à partir de 14h00)
au 10 mars 2011 dans le Hall 4.1 de la Porte
de Versailles à Paris. Quatre grands
domaines sont ainsi représentés pour une
meilleure efficacité de la gestion des RH :
le conseil et le management, la gestion
informatique des RH, la protection sociale
et la prévoyance, la formation.
La frontière entre formation et dévelop-
pement des compétences tendant à s’es-
tomper, e-Learning expo, le salon de la
formation à distance et en ligne, bénéficie
de sa proximité avec le salon Solutions RH :
les décideurs RH s’intéressent toujours plus
aux possibilités que leur offrent le eLear-
ning et les plateformes LMS. Le cycle de
conférences animées par Michel Diaz,
analyste et consultant eLearning, réunit
plusieurs centaines de participants chaque
année, occasion de tirer un bilan et de
dresser les perspectives du secteur. Les
salons Ludimat Expo et Serious Games
viennent compléter l’évènement.
➟ www.e-learning-expo.com
➟ www.solutions-ressources-humaines.com
Sécuriser les échanges sans les pénaliserOuvert à tous les acteurs la sécurité et de
la sûreté, le Forum Européen sur la sécurité
et la sûreté dans les grandes infrastructures
et les sites économiques « Global Security
Process 2011 » se tiendra sur une journée
à Roissy-en-France le 29 mars 2011.
400 professionnels de la sécurité, de la
sûreté et de la gestion des risques viendront
confronter les enjeux, les besoins et les
meilleures pratiques dans les grandes infras-
tructures. La croissance du marché de la
sécurité – sûreté et gestion des risques s’ins-
crit dans un mouvement profond de trans-
formation de la société et de mutations tech-
nologiques fortes. Le volume croissant des
flux de biens et de personnes implique une
gestion contraignante en termes d’organi-
sation et d’investissement pour contrer les
risques industriels, technologiques ou liés
au facteur humain. La notion de « service »
ne doit idéalement pas être impactée et cette
gestion des risques doit intégrer un facteur
« performance » faisant cohabiter les impé-
ratifs de sécurité et de continuité de service.
Le Forum a vocation à devenir le rendez-
vous technique annuel des décideurs en
charge de l’amélioration de la gestion des
risques de leur activité, d’optimiser les flux
liés à celle-ci, d’apporter des outils d’amé-
lioration du suivi et de contrôle et d’intégrer
des solutions « d’intelligence productive »
pour atteindre le point d’équilibre idéal
« sécurité/service rendu ».
Mardi 29 mars 2011, de 9H à 18H30Centre culturel L’Orangerie, Roissy-en-France (95)
➟ www.globalsecurityprocess.com
DocumationL’événement de référence pour la gestion
de contenu, GED, ECM, la gestion de docu-
ments et d’informations. Il présente toutes
les solutions pour dématérialiser, archiver,
rechercher, structurer, partager et diffuser
les documents et les contenus. Plus de
150 exposants spécialisés et un cyclec de
90 conférences.
Les E-DOC Awards récompenseront des
produits (logiciel ou matériel), services ou
procédures relatifs à la dématérialisation
dans les environnements privé et public,
en France et à l’étranger. Par dématériali-
sation, on entend la mise en place de procé-
dures dématérialisées en remplacement de
dispositifs traditionnels «papier». Au-delà
de la dématérialisation, le prix récompense
des sous-ensembles indispensables à cette
dématérialisation comme l’archivage
électronique ou la signature électronique.
Le concours est ouvert à tout candidat
ayant mis en place ou développé une solu-
tion présentant un aspect novateur et
apportant des gains significatifs et mesu-
rables en termes financiers et autres (visi-
bilité, efficacité, compétitivité).
Les 23 et 24 mars 2011 au CNIT – Paris LaDéfense
➟ www.documation.fr
Avril
Bureaux ExpoAnciennement SiSeg, « le salon des aména-
gements, services et solutions pour les envi-
ronnements de travail » change de nom
et devient Bureaux Expo. Parmi les secteurs
représentés, relevons l’immobilier et le faci-
lities management, les télécommunications
et matériels audiovisuels, la gestion docu-
mentaire et du courrier, les multiservices…
En parallèle, se tiendront les salons Euro-
propre et Multiservices Expo, « une vision
globale de tous les produits, matériels, solu-
tions et innovations pour un regard nova-
teur sur l’hygiène, la propreté et le
multiservice ».
Paris Expo Porte de Versaillesdu 5 au 7 avril 2011
➟ www.bureaux-expo.fr
Stratégies Clients Le salon de la relation client se tiendra
également à Paris Expo Porte de Versailles
du 5 au 7 avril prochain. Il s’agit en fait de
la réunion trois événements SeCA, CRMing
et DATAs proposant les solutions de réfé-
rence en matière d’acquisition, de relation,
de fidélisation et de gestion du client au
sein de l’entreprise.
➟ www.strategieclients.com
Mai
Solutions LINUX Open SourceLe rendez-vous européen de la scène des
logiciels libres, carrefour d’échanges
incontournable des acteurs du logiciel libre
et de l’open source.
Du 10 au 12 mai 2011 au CNIT Paris La Défensewww.solutionslinux.fr
OUTILS
Agenda
Evénements
Q U A L I T É R É F É R E N C E S ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAG E 6 2
Système d’information et développement durable
Le développement du-
rable est désormais
installé de manière
incontournable dans le
paysage mondial. Son
aspect médiatique est
tel qu’il influe considé-
rablement sur l’image
de marque des entre-
prises. Alors que le Green IT, qui est sa décli-
naison dans le domaine de la technologie
informatique, est essentiellement associé aux
problématiques environnementales, cette
étude présente les dimensions économique
et sociale, deux autres volets fondamentaux
du développement durable. Elle apprécie le
rôle des TIC sur l’essor et la croissance des
sociétés modernes et analyse la probléma-
tique, la réglementation et les usages en la
matière. Illustré de cas pratiques décrivant
des projets réussis et menés avec l’ambition
de créer les bases d’une entreprise pérenne,
cet ouvrage décline les aspects sociaux et
sociétaux, les aspects économiques, le rôle
de la fonction SI dans la démarche dévelop-
pement durable. ( Systèmes d’information et
développement durable : économie, société
et environnement, sous la direction de
Philippe Tassin, Berthault Gilles, Berthoud
Françoise, Bonnet Pierre, Bordage Frédéric,
Bordes François, Delsol Emmanuelle, préface
de Nathalie Kosciusko-Morizet, éd. Lavoisier,
coll Études informatiques et logiciels, 2010).
Le premier livre françaisdédié à la norme ISO 27005 Gestion des risques en sécuritéde l’information
Comme beaucoup de
normes, l’ISO 27005
est très structurée
mais peu didactique.
Le livre « Gestion des
risques en sécurité de
l’information » est
une aide indispen-
sable à la compré-
hension et l’application de la méthode
ISO 27005. Au travers d’un schéma de toutes
les activités décrites dans la norme, le livre
détaille chaque étape, avec des exemples et
des scénarios d’incidents réels. Destiné à tous
les responsables sécurité (RSSI), leurs équipes
et les personnes impliquées dans la mise en
œuvre ou l’audit d’un SMSI, ce livre sera aussi
utile aux DSI et chefs de projet devant
analyser les risques informatiques et la sécu-
rité de l’information. Et il aidera pour obtenir
la certification individuelle « ISO 27005 Risk
Manager ». Anne Lupfer est entrée chez HSC
avec une expérience de gestion des risques
dans l’assurance. Ingénieur (ECE), elle a créé
la formation à la gestion des risques en sécu-
rité chez HSC et a été une des premières à
mettre en œuvre concrètement la méthode
ISO 27005 en clientèle. Vous retrouverez dans
cet ouvrage à la fois son expérience sur le
terrain et ses échanges avec les stagiaires
qui étaient préparés à la certification
ISO 27005 Risk Manager. (« Gestion des
risques en sécurité de l’information, mise en
œuvre de la norme ISO 27005 », Anne Lupfer,
préface Hervé Schauer, éditions Eyrolles 2010,
252 pages).
Le Lean pour les DSILa multiplication des
départements et direc-
tions de l’entreprise qui
grandit s’accompagne
d’une mutualisation des
moyens permettant la
réduction des coûts. Le
système demeure ce-
pendant contraint par la
DSI et les départements transverses (RH,
finances, achats…) qui génèrent des frais
généraux sans pour autant améliorer son effi-
cience. Dans ce contexte de cloisonnement
où règne la méfiance, l’innovation, vécue
comme un acte de piraterie, suscite bien des
conflits. Comment faire évoluer les relations
entre départements transverses et commu-
nautés d’opérationnels vers plus de confiance
et au profit de tous ? Architecture, organi-
sation, agilité, Lean, théorie des contraintes,
cloud computing… Voici, à l’intention des DSI,
un roman pédagogique qui éclaire les voies
d’amélioration du fonctionnement de l’en-
treprise par le biais de l’informatique. Pour
travailler mieux et plus vite, avec les mêmes
personnes et à budget constant. L’auteur,
fondateur et directeur technique d’Octo Tech-
nology, a fondé l’initiative Octopus, première
plate-forme Open Source pour la microfinance
et communauté mondiale de savoir-faire en
méthodes Lean et agile, destinée à améliorer
l’accessibilité des services financiers aux plus
pauvres. (Lean Management - Mieux, plus vite,
avec les mêmes personnes, Pierre Pezziardi,
éditions Eyrolles, 180 pages, 2010).
La communication« durable » et responsable
Paru en 2009, « La
Communication respon-
sable » s’est imposée
comme un outil de réfé-
rence sur le développe-
ment durable et la
communication. Cette
nouvelle édition (2010)
intègre les dernières
initiatives et réflexions en matière de commu-
nication responsable. Contrairement à certains
pronostics, le développement durable ne s’est
pas trouvé affaibli par la crise économique. Au
sein des entreprises, il s’est maintenu voire
même renforcé. Meilleur contrôle du green-
washing, émergence d’un nouvel enjeu sociétal,
campagnes militantes contre les marques,
mobilisation du secteur de la production audio-
visuelle, nomination de responsables DD dans
les agences… autant de tendances exposées
par Alice Audouin et Agnès Rambaud-Paquin
qui proposent aussi une dizaine d’actions des
agences de communication les plus engagées
(BETC Euro RSCG, Inoxia, Sidièse, Le Public
Système, Havas Media France, Publicis, Icom...)
ainsi qu’un panorama exhaustif des initiatives
sectorielles et de nombreux exemples de
bonnes pratiques. « La communication respon-
sable - Intégrer le développement durable dans
les métiers de la communication », Alice
Audouin, Agnès Rambaud-Paquin et Anne
Courtois, éditions Eyrolles, nouvelle édition
2010, 240 pages.
La gestion de crise en entreprise Pragmatique et opérationnel, le livre de
M. Darsa est LE guide incontournable de la
Biblio
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gestion de ce risque spécifique en entreprise.
Quelle que soit la robustesse des dispositifs
de gestion des risques en entreprise, toute
organisation est susceptible d’être un jour
confrontée à une crise majeure. Une crise
peut, si elle n’est pas correctement gérée,
remettre en cause la pérennité de l’entreprise,
ou tout au moins dégrader de manière tempo-
raire ou longue, partielle ou totale, tout ou
partie de ses activités opérationnelles. Il est
donc essentiel que les sociétés, en complé-
ment de leur démarche méthodologique de
prise et de gestion des risques, soient capa-
bles de gérer au mieux une crise quelle qu’elle
soit. L’auteur explique, pour l’essentiel, les
notions simples associées au concept de crise,
les grands cycles composant une crise, et les
règles principales de gestion et de maîtrise
d’une situation sensible. Expert de la gestion
de risques en entreprise, Jean David Darsa
dirige sa propre société, spécialisée en
audit/conseil, formation et accompagnement
en gestion des risques des entreprises. « La
gestion de crise en entreprise » de Jean-David
Darsa, éditions Gereso.
Audit interne et référentiels de risques
Cet ouvrage traite des
risques, du contrôle in-
terne et de l’audit. À
travers des fiches syn-
thétiques et pratiques, il
expose la méthodologie
de conduite d’une mis-
sion d’audit interne. La
méthode proposée cor-
respond aux normes professionnelles de
l’audit et aux référentiels prescrits par l’AMF
et le COSO.
Guide pratique, il propose un référentiel de
risques de plusieurs grandes fonctions de l’en-
treprise et présente un outil innovant de
partage de connaissances. Illustré par de
nombreux exemples, cet ouvrage apporte des
solutions pratiques pour améliorer l’effica-
cité d’une mission. Olivier Bourrouilh-Parege
est président de la société ROK éditeur d’une
plateforme d’intelligence collaborative. Pierre
Schick enseigne l’audit, l’organisation et l’aide
à la décision en Master (IAE d’Aix-en-Provence,
de Bordeaux et de Paris 12) et à l’étranger.
Jacques Vera est consultant dans les
domaines du contrôle interne, de la qualité
et de l’audit. Il enseigne à l’IAE et à l’IFACI
(Institut français de l’audit et du contrôle
interne). « Audit interne et référentiels de
risques », Olivier Bourrouilh-Parege, Pierre
Schick et Jacques Vera. Editions Dunod, 2010,
320 pages.
La qualité, du produit au système
Les auteurs de « La
qualité, du produit au
système… » proposent
un véritable bilan de ces
vingt dernières années
passées en compagnie
des normes ISO 9000
et les premiers retours
d’expérience des plus
récentes évolutions d’ISO 9001 et d’ISO 9004,
ainsi que des pistes prospectives pour envisager
l’avenir des ISO 9000 et leurs futurs effets sur
la vie économique. « La qualité, du produit au
système - ISO 9001, 9004 et modèles d’excel-
lence : origines, retours d’expérience et perspec-
tives », B. Croguennec, F. Duperriez, J. Ségot,
éditions AFNOR, 2010, 150 pages.
Apprendre des erreurs des autres
Lehman Brothers : en
faillite après un siècle
et demi de croissance.
Fannie Mae : passée
sous la tutelle de l’État.
Bear Stearns : disparue.
L’actualité l’a prouvé,
les entreprises les plus
puissantes peuvent s’ef-
fondrer aussi vite qu’un château de cartes.
Après avoir longuement étudié les clés de la
réussite (sujet de ses précédents best-sellers),
Jim Collins a choisi de s’intéresser aux causes
de l’échec. S’appuyant sur l’observation
détaillée d’une soixantaine de sociétés, il
définit les cinq stades du déclin : 1) L’hubris
née de la réussite ; 2) La quête indisciplinée
du toujours plus ; 3) Le déni des risques et du
danger ; 4) Le salut à tout prix ; 5) La capi-
tulation. Chacun de ces stades, et le passage
de l’un à l’autre (qui peut être lent comme
fulgurant) sont commentés à travers les cas
des entreprises étudiées. Apprendre à iden-
tifier les signes précurseurs du déclin, c’est
avoir une chance de se relever. Cette capa-
cité de redressement tient avant tout dans le
retour à des pratiques de management disci-
plinées dont l’auteur expose les principes. «
Ces géants qui s’effondrent, Pourquoi
certaines entreprises déclinent quand d’au-
tres résistent », Jim Collins, Emily Borgeaud,
éditions Pearson, 256 pages.
Les organisations sous le regard de l’ethnographe
On assiste, depuis une
vingtaine d’années, à
une résurgence de la
méthode ethnographi-
que dans l’étude scien-
tifique du travail et des
organisations. Ethno-
logues et sociologues
observent le travail «
en train de se faire » afin d’enrichir les appro-
ches habituelles du travail organisé selon des
lignes originales et multiples. Cet ouvrage rend
compte, de manière vivante et informée, des
apports et des usages de la méthode ethno-
graphique dans l’étude du travail organisé. Il
ne s’agit donc ni d’un essai philosophique, ni
d’un manuel fixant des recettes à appliquer.
L’objectif est plutôt de montrer en acte, à
travers des exemples variés, les manières dont
les ethnographies du travail organisé enri-
chissent les possibilités d’étude et d’interpré-
tation des phénomènes sociaux contemporains
: les phénomènes organisationnels, le travail
artistique, les rapports sociaux de sexe ou les
résistances au travail. Cet ouvrage, riche en
exemples, expose avec finesse les manières
dont l’observation in situ enrichit l’analyse du
travail organisé dans une société contempo-
raine aux ressorts complexes. Marie Buscatto
est professeure en sociologie à l’Université
Paris 1 Panthéon Sorbonne (« La fabrique de
l’ethnographe. Dans les rouages du travail orga-
nisé », Marie Buscatto, éditions Octarès, 2010,
182 pages – site Octares.com)
48 exercices pour utiliser Internet au quotidienUn ouvrage sans bla-bla, clair et pédagogique,
fourmillant d’infos concrètes pour exploiter
le formidable potentiel d’Internet. Composé
de 48 exercices ludiques et pédagogiques où
chaque clic de souris est illustré par une
capture d’écran, ce livre fournit des méthodes
simples et efficaces pour découvrir les joies
du Web et ses astuces. Dénicher un hôtel,
écouter la radio, participer à un forum de
discussion, acheter de la musique, vendre et
acheter, découvrir les réseaux sociaux, créer
un blog, téléphoner avec Skype, utiliser sa
messagerie... tout ce que le Web a de meilleur
à offrir est détaillé dans cet ouvrage 100 %
pratique pour décomplexer les débutants et
étonner même ceux qui croient tout savoir !
(À la découverte d’Internet, Mathieu Lavant,
éditions Eyrolles, 152 pages, 2010) ■
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Répertoire des annonceursNuméro 50 - Octobre - Novembre - Décembre 2010
Afnor Developpement .........................................12Avanteam ...........................................................30Bohme & Weihs ...................................................7Creative IT .........................................................46Demos Formation ..............................................48DNV Certification France .....................................9Documation ..........................................................?Felix informatique / Decaweb ..............................5IBS ?.......................................................................I Expo .................................................................53Minitab ........................................2e de couvertureMoody Certification France .................................13Muskat..........................................3e de couvertureQualnet ..............................................................41 Renault Consulting ................................................SESA ....................................................................11
Sirom .................................................................59Solution RH .........................................................51
Annuaire conseil & formation :BRAND CONSEIL......................................................CESI........................................................................CPE Lyon.................................................................DECLE.....................................................................Dextral ...................................................................HO CONSEIL ............................................................PLM CONSEIL ..........................................................PROQUALIS .............................................................Sylvie Durand Consulting ........................................Sifaris.....................................................................
Au sommairedu prochain numéro
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Jérémie Roboh
Qualité références est édité par MRJ
24, rue Firmin-Gillot - 75015 Paris
Trimestriel - n°50
Octobre - Novembre - Décembre 2010
N° ISSN : 1293-2949
Dépôt légal : à parution
Prix au numéro : 20 €
Abonnement (4 numéros) : 58 €
Étranger : 80 euros
Règlement par chèque bancaire
à l’ordre de MRJ
Imprimeur : Jouve 2 (733, rue Saint Léonard,
BP3, 53100 Mayenne)
Toute reproduction partielle ou globale est soumise à l’autorisation écrite préalable de MRJ Presse.
CONCEPTION ÉDITORIALE & RÉALISATION
MRJ Presse
24, rue Firmin-Gillot - 75015 Paris
Tél. 01 56 08 59 00
Fax 01 56 08 59 01
(La rédaction n’est pas responsable des documents qui
lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne
sont pas retournés)
RÉDACTION
01 56 08 59 00
Rédacteur en chef
Jean-François Romain
Ont participé à ce numéro :
Sylvain Arts, Frank Baudet, Florence Bourjij,
Pascal Colin, Jérémie Dumond, Christian Doucet,
Matthieu Estrade, Florent Fouque,
Julien Hoppenot, Stéphane Hugé, Eric Leblond,
Patrice Marvanne, Florent A. Meyer, Malcolm Moore,
Emmanuel Pascart, Guilhem Ribart , Gilles Teneau,
Frédéric Thomas
Maquette
Graphaël (Paris)
(01 47 70 10 80)
PUBLICITÉ
01 56 08 59 00
Chargé de clientèle
Patrick Barlier
SOGI Communication
DIFFUSION ET ABONNEMENTS
01 56 08 59 00
Assistante marketing
Sonia Cheniti
Dossier Spécial Documation
Comment mieux gérer les contenus ?Les logiciels et les meilleures pratiques à la pointe de la gestion documentaire
Qualité et ManagementChoisir une solution logicielle :
la démarche et les critères de sélection en fonction de la stratégie de l’entreprise
Gestion des compétencesSpécial Solutions RH
Formation et e-learning : nouveaux défis, nouvelles opportunités
Système d’information et qualitéCybersécurité
La sécurité informatique à l’ère du cloud computing : Démarches et solutions
face aux nouveaux risques
Nouveautés des logiciels d’aide à la performance
Outils du manager, témoignages et retours d’expérience
Pour aller plus loin plus vite
Agenda
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23 & 24 MARS 2011 - CNIT PARIS LA DÉFENSE
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