Que faire en attendant... LE PLOMBIER, L'ÉLECTRICIEN

ET... QUELQUES AUTRES

C O L E T T E D O M I N I Q U E en collaboration avec Odette Garnier

LE PLOMBIER, L'ÉLECTRICIEN

ET... QUELQUES AUTRES

DESSINS DE RENÉE ESPÉRANCE

ÉDITIONS ROBERT LAFFONT PARIS

COEDITION ROBERT LAFFONT - OPERA MUNDI

Si vous désirez être tenu au courant des publications de l'éditeur de cet ouvrage, il vous suffit d'adresser votre carte de visite aux Editions Robert Laffont, Service « Bulletin », 6, place Saint-Sulpice, 75279 Paris Cedex 06. Vous recevrez régulièrement, et sans aucun engagement de votre part, leur bulletin illustré, où, chaque mois, sont présentées toutes les

nouveautés que vous trouverez chez votre libraire.

© Opera Mundi, Paris 1980

ISBN 2-221-003 87-X

INTRODUCTION

Ce livre est venu au monde parce qu'à la suite d'une inondation, j'ai attendu quarante-huit heures le plombier. Quand il est enfin arrivé, il a changé le clapet du robinet : une simple rondelle de caout- chouc. Le tout a duré, montre en main, six minutes... y compris la rédaction de la facture : 100 F!

Je me suis dit avec remords que depuis dix ans je tiens une rubrique de bricolage dans la presse pari- sienne, que changer moi-même un clapet me serait revenu à quelques centimes et ne m'aurait pas pris plus de temps qu'au spécialiste et que si j'avais payé cher un accès de paresse, c'était bien fait pour moi!...

Et puis, j'ai pensé à tous ceux qui ne savent pas ce que c'est qu'un clapet (ou joint) et qui, eux, sont bien obligés de payer la facture du plombier.

Je me suis rappelé tous les coups de fil d'amis me suppliant : « Dis-moi, comment monte-t-on une douille? — Ma machine à laver ne sait plus laver. — Mon séchoir à cheveux est en panne et le marchand me dit qu'il est irréparable, qu'il faut en acheter un autre, que ferais-tu à ma place? »

Mille petites pannes dont la réparation est en fait à la portée de toutes et de tous.

C'est pourquoi j'ai écrit Que faire en attendant... qui groupe en fait toutes les petites réparations qu'il peut y avoir à faire dans une maison, sans nécessiter pour autant la venue de l'homme de l'art... ou tout au moins permettant d'attendre sa visite, qu'il s'agisse de réparations classiques, ou de ces nouvelles fées du foyer que sont les appareils électro-ménagers.

J'ai voulu que ce livre soit à la portée de tous, donc clair et simple, même dans sa présentation. Il est divisé en deux grandes parties : la première com- portant tout ce qui touche à la plomberie, l'électri- cité, la peinture, etc., et la seconde consacrée unique-

ment aux machines ménagères modernes, grandes ou petites.

A l'intérieur, tout a été classé par ordre alphabé- tique. Rien de plus facile que de trouver immédia- tement la chose à réparer et la manière de le faire.

Un livre qui, me semble-t-il, devrait avoir sa place dans tous les ménages pour deux raisons : gagner du temps et... économiser!

C.D.

Que faire en attendant...

En attendant

LE CARRELEUR...

OUTILLAGE ET MATÉRIAUX INDISPENSABLES :

○ un ciseau (rien à voir avec des ciseaux. U n ciseau est un outil fait d 'une seule lame) ou un bur in

O un mar teau

O un taquet de bois O une éponge O des chiffons O du ciment blanc — ou ciment-colle — ou mastic

d 'assemblage ou colle spéciale (selon les matér iaux employés)

Dans une cuisine ou une salle de bains, un carreau de céramique qui se décolle, qui se casse, cela arrive encore assez fréquemment.

Un carreleur qui se déplace pour venir remettre le carreau, cela n'arrive jamais... même à prix d'or!

Alors, il faut soit se résigner à vivre dans une pièce endommagée, soit reposer soi-même le carreau; il n'y a pas d'autre alternative.

CARREAU TOMBÉ (mur)

Une fuite d'eau peut décoller un carreau — plus exactement aider à le décoller — car s'il a été bien posé, rien, en principe, ne le fera bouger. Seulement il arrive que même un carreleur professionnel se contente de l'aspect «joli » de son travail en s'inquié- tant peu de sa solidité; surtout s'il s'agit d'un artisan payé à la tâche.

En effet, la solidité du carrelage tient à deux choses :

● Qu'il y ait suffisamment de ciment-colle (spécial pour la pose des carreaux, et en vente dans toutes les maisons de carrelage);

● Que les carreaux aient suffisamment été « tapotés » pour qu'aucune bulle d'air ne reste entre le mur et eux. Ce sont ces bulles d'air qui, par la suite, seront responsables de leur décollage.

Le carreleur tapote les carreaux avec un taquet de bois assez grand pour faire trois ou quatre carreaux à la fois. C'est ce qui permet d'obtenir une surface parfaitement lisse.

Remplacement d'un carreau.

Si un carreau se décolle, il faut : 1. A l'aide d'un burin (dessin ci-dessus) et d'un mar-

teau enlever parfaitement le ciment resté collé au mur, ainsi que celui resté attaché au verso du carreau (y aller doucement pour ne pas casser celui-ci), en tra- vaillant des bords vers le centre;

2. Mettre le carreau à tremper dans de l'eau pen- dant une heure;

3. Préparer le ciment-colle selon le mode d'emploi; 4. Bien mouiller le mur avant la repose, si on utilise

du ciment blanc; 5. Mettre alors du ciment-colle sur le mur, en

faisant attention que son épaisseur soit égale à celle de l'enduit qui assure la pose des autres carreaux, sinon on aura un carreau en saillie ou en retrait;

6. Placer le carreau sur ce ciment frais. Prendre un taquet de bois, à défaut le bout du manche de bois d'un marteau et tapoter à petits coups le carreau posé, afin qu'aucune bulle d'air ne subsiste;

7. Il faut maintenant faire les joints. Pour cela préparer une pâte de ciment blanc (ciment que l'on trouve par paquets de 1 kg chez tous les droguistes) de la consistance d'une purée. L'étaler avec une éponge, que l'on a préalablement mouillée et ensuite essorée, sur les carreaux, en accentuant sur les joints. Laisser sécher légèrement, puis essuyer la surface du carrelage avec un chiffon sec ou très légèrement humide.

CARREAU CASSÉ

Un mouvement maladroit avec un objet dur et voilà un carreau fendu.

Pour le changer :

1. S'armer d'un burin, d'un marteau... et de beau- coup de patience, et faire sauter le carreau cassé;

2. Agir comme précédemment pour un carreau décollé.

LE CONSEIL DU TECHNICIEN : Si l'on n'a qu'un ou deux carreaux à changer, afin d'éviter une double dépense on peut remplacer le ciment-colle par du ciment blanc.

CARREAUX EN MATIÈRE PLASTIQUE

Ils sont en plaques de plusieurs carreaux dont la dimension varie selon les fabricants. Ils peuvent être aussi vendus par unité.

Très solides, ils n 'on t pourtant pas les qualités du carreau de céramique et, à la longue, certains particulièrement exposés peuvent se rayer ou se décoller. Rapidement, ils auront une apparence malpropre. Il faut donc pouvoir changer la partie abîmée.

Pour cela :

1. Enlever, à l 'aide d 'un ciseau, la plaque abîmée; 2. Nettoyer parfaitement l'emplacement où elle

était posée; 3. Si la plaque neuve est plus grande que celle

que l 'on vient d'enlever, la mettre aux mêmes propor- tions. Ces plaques, si elles sont sur un support Isorel, se scient très facilement;

4. Les carreaux en plastique sont fixés à l'aide de colle « contact » au néoprène (voir p. 226) par points de col- lage aux angles. Pour les plaques sur support Isorel, prendre du mastic d'assemblage (que l 'on trouve dans les magasins qui vendent ces plaques). L'étendre au verso de la plaque, la poser contre le mur en la maintenant fortement de manière qu'elle y adhère bien. Attendre quelques minutes, relâcher et appuyer à nouveau fortement sur la plaque avec la paume des mains.

ATTENTION! Il se peut que les plaques aient été ori- ginellement posées non directement sur le mur mais sur un lattis. Le collage se fera exactement de la même manière, mais en faisant attention de bien faire coïncider la colle avec les lattes que l 'on aura intérêt à enduire elles aussi d 'une légère couche de mastic.

CARREAUX AU SOL

Dans les vieilles maisons, les tomettes sont souvent cassées ou effritées. Dans les maisons neuves, les

beaux carreaux vernissés peuvent, eux aussi, à la suite d 'un choc, se fêler ou, s'ils ont été mal posés, se décol- ler exactement comme les carreaux sur le mur.

Dans l 'un et l 'autre cas, le processus pour les changer sera le même :

1. Se procurer des tomettes ou des carreaux exac- tement de la même grandeur (se méfier : même dans une qualité analogue, les dimensions varient);

2. Les faire tremper dans de l'eau, la veille de la pose;

3. Comme pour les carreaux au mur, gratter le ciment ou mortier resté au sol, sans en laisser même

une parcelle (voir p. 14); 4. Faire une bouillie de ciment blanc (attention :

refuser catégoriquement du ciment noir même si le commerçant vous explique que « c'est pareil »; le résultat serait très laid). Pour cela, délayer le ciment dans l 'eau jusqu 'à ce que l 'on obtienne comme pré- cédemment une pâte de la consistance d 'une purée;

5. Agir exactement comme précédemment; 6. Même si le ciment a été nettoyé parfaitement,

on aura la désagréable surprise de le voir « remon- ter ». C'est-à-dire qu 'une pellicule blanchâtre va recouvrir le carreau. On aura beau le laver et le rela-

ver, elle remontera à nouveau et mettra plusieurs semaines à disparaître.

MON CONSEIL : Si on a mal nettoyé les carreaux et que des taches de ciment soient restées, on peut les faire partir assez facilement en les frottant avec de l'esprit-de-sel dilué.

ATTENTION! L'esprit-de-sel pur est presque aussi dangereux que du vitriol; donc s'en servir avec beau- coup de précaution.

JOINTS (rebouchage de)

Surtout s'il a été fait il y a longtemps, fréquemment le joint qui unit l'évier ou le lavabo à un mur carrelé se distend ou se fissure, laissant ainsi pénétrer l 'humi- dité. C'est pourquoi il faut, lors d 'une installation

nouvelle, veiller à ce que ce joint soit fait d 'une matière élastique qui, en se dilatant, épargnera ces inconvé- nients.

Si les joints ont été faits en ciment ordinaire et qu'ils s'abîment, il faut :

1. Bien les gratter afin d'enlever le maximum de ciment. Nettoyer ce qui reste avec un détergent puissant ;

2. Acheter chez un droguiste ou au rayon brico- lage d 'un grand magasin un tube (ou plusieurs) de mastic aux silicones. Ce mastic a un double avantage : il assure une étanchéité parfaite et a une très grande élasticité ;

3. Injecter le mastic dans l'espace à jointer en un seul trait ininterrompu. L'enduit doit le remplir et adhérer au mur et à l 'appareil sanitaire;

4. De l'index préalablement mouillé bien lisser le mastic;

5. Avec un linge humide enlever les parcelles de l 'enduit qui pourraient s'être collées au mur ou sur l 'appareil sanitaire;

ATTENTION! Le mastic aux silicones est blanc ou

transparent. Pour les salles de bains de couleur il est préférable d'employer ce dernier.

CHAUFFAGE : En attendant le chauffagiste...

OUTILLAGE INDISPENSABLE :

O clef à molette ou clef plate O tournevis

Selon l'appareil, les appareils, ou l'installation que l'on possède, ce spécialiste est différent.

Ce peut être un électricien, un plombier spécialisé dans le chauffage central, un installateur de radiateur à gaz, etc.

CHAUFFAGE CENTRAL

Il est devenu si moderne qu'il peut s'arrêter pour un rien... C'est cela le progrès.

CONSEILS D'UTILISATION ET D'ENTRETIEN

● S'assurer que le niveau d'eau de l'installation (individuelle) est correct; on risquerait dans le cas contraire une surchauffe et une détérioration de l'ensemble.

● Si on constate qu'un radiateur est descellé du mur, ne pas tarder à faire effectuer la réparation. Cela peut, en effet, entraîner une rupture du joint de la canalisation qui nécessiterait alors un arrêt complet du chauffage.

● Réparer les robinets de radiateur dès qu'apparaît le premier suintement. Les dégripper dès qu'ils sont un peu durs, avant qu'ils ne soient complètement bloqués (voir plus loin).

● Si on n'utilise pas le chauffage (maison de cam- pagne par exemple), vidanger l'installation (indivi- duelle) avant le gel.

CHAUDIÈRE (à mazout)

Si elle ne se met pas en marche, il faut vérifier :

L'oeil électronique

Un peu de poussière dessus et il ne remplit plus son rôle. Cela m'est arrivé un Noël où je suis restée trois jours sans chauffage. Lorsque le plombier est — enfin — arrivé, il a haussé les épaules, a pris un chiffon et a essuyé l'œil électronique. « Il était sim- plement sale, m'a-t-il dit, alors évidemment il ne pouvait rien transmettre. »

C'était évident! A condition de le savoir... et l'ins- tallateur ne me l'avait jamais dit!

Alors ne pas oublier de nettoyer de temps en temps l'œil électronique de la chaudière si on ne veut pas voir son chauffage central s'arrêter d'une manière incompréhensible !

Pour cela : dévisser la vis qui bloque l'œil (ou cel- lule) électronique, nettoyer celui-ci avec un pinceau légèrement imbibé d'essence et le remettre en place.

Le thermostat

Il n'est peut-être pas suffisamment ouvert. Si la chaudière ne démarre toujours pas, vérifier

encore sur la notice d'entretien qu'on n'a pas fait une fausse manœuvre pour la mise en route, avant de faire appel à un professionnel.

RADIATEURS

Deux cas peuvent se présenter :

Un ou plusieurs d'entre eux chauffent insuffisamment

Si les radiateurs sont équipés de « purgeurs » (petite vis de vidange située en haut du radiateur à l'opposé du robinet) :

1. Placer un récipient sous le purgeur et ouvrir légèrement celui-ci. De l'air va très probablement s'en échapper, suivi de quelques gouttes d'eau.

2. Attendre que l'eau s'écoule normalement, ensuite refermer le purgeur.

3. Si malgré cela, le radiateur ne chauffe pas ou chauffe mal, c'est qu'il y a une poche d'air. Il faut recommencer.

ATTENTION! S'assurer que le robinet ne tourne pas à vide. Dans ce cas il faudrait le faire changer par le plombier.

Ils chauffent trop

Effectuer les mêmes vérifications que ci-dessus. Mais, en plus, faire vérifier le ou les thermostats.

ROBINET DU RADIATEUR

Il est dur à tourner

1. Retirer la vis qui maintient le volant ou la poi- gnée. Il suffit en général de la dévisser à l'aide d'un tournevis. Mais il peut arriver qu'elle soit masquée par un bouchon de plastique, il faut alors enlever ce dernier à l'aide d'un petit tournevis ou d'une pointe de couteau. Derrière le bouchon apparaît la tête de vis portant deux trous au lieu d'une fente. Pour la desserrer, introduire un clou dans l'un des trous de la tête de vis et frapper sur le clou avec un marteau, perpendiculairement à l'axe du robinet et par petits coups ;

2. Retirer le volant (ou la poignée) ainsi dégagé; 3. Graisser avec un peu de dégrippant (en vente

dans les quincailleries) la partie de l'axe située à la sortie du robinet;

4. Attendre un quart d'heure que le dégrippant agisse ;

5. Remonter le volant ou la poignée, le manœuvrer à plusieurs reprises, alternativement dans les deux sens.

Il suinte

Démonter le volant ou la poignée, comme indiqué ci-dessus.

Si un écrou à six pans presse-étoupe est vissé sur le corps du robinet, le resserrer sans le bloquer à l'aide d'une clef à molette ou d'une clef plate.

Si la fuite persiste : 1. Placer une cuvette sous le robinet et retirer le

presse-étoupe ; 2. Regarnir son filetage avec des brins de filasse

à défaut avec de la ficelle en fibre naturelle détorsadée (voir p. 105);

3. Graisser et remonter le presse-étoupe sans serrer à fond.

S'il n'y a pas d'écrou à six pans vissé sur le corps du robinet, on ne peut rien faire soi-même, c'est un travail de spécialiste.

TUYAUTERIE

Elle fuit

● La fuite a lieu au niveau d'un raccord vissé. Essayer de serrer l'écrou avec une grosse clef à

molette. Si on n'y parvient pas effectuer une répa- ration provisoire en colmatant la fuite. Pour cela gratter et essuyer le tuyau à l'endroit de la fuite, ensuite enduire largement l'emplacement de la fuite de colle époxyde (voir p. 227). ● La fuite est située sur la tuyauterie.

Faire un large pansement avec un ruban adhésif genre chatterton, sur un tube au préalable bien séché.

C'est un dépannage évidemment provisoire, mais qui tiendra un certain temps si le pansement est bien serré.

Elle fait du bruit

Il arrive que la tuyauterie, sous l'effet de la dila- tation fasse un bruit de claquement. Pour y remédier, il suffit d'intercaler, entre les colliers de fixation et le tuyau, des petits morceaux de feutre aux points où l'on aura localisé les claquements.

CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE (voir p. 160)

CHAUFFAGE A GAZ (voir p. 68)

POELE A MAZOUT

CONSEILS D'UTILISATION ET D'ENTRETIEN

Veiller à ce que le poêle soit bien de niveau et par- faitement calé.

Nettoyer sa cuve, son filtre, son gicleur et sa cana- lisation en début et en fin de saison, ainsi que de temps à autre en cas d'emploi prolongé.

Ne jamais laisser un poêle à mazout s'emballer (risque d'accidents, feu de cheminée, etc.) s'il ronfle, placer le régulateur sur la position « minimum », s'il continue à ronfler, l 'éteindre et ne le rallumer que lorsqu'il sera refroidi. Si cela se reproduit, faire régler le régulateur.

Penser toujours, en l 'arrêtant, à fermer le robinet placé sous le réservoir.

Les tuyaux d'évacuation vers la cheminée ne doivent pas être déformés sur les bords, pour conserver leur étanchéité. Ne pas hésiter à changer un tuyau qui jointerait mal.

Ne jamais utiliser pour un poêle à mazout de tuyau d'évacuation traversé d 'une clef pour volet de tirage.

En fin de saison, brosser l 'intérieur des tuyaux d'évacuation, pour faire tomber la suie.

Ne pas oublier de faire ramoner la cheminée ou le conduit d 'aérat ion tous les ans.

Le mazout ne descend pas dans la cuve

S'assurer que:

● le réservoir est normalement rempli;

● le robinet bien débloqué;

● le régulateur des allures de chauffe en position « allumage ».

Placer le régulateur sur la position « maximum » en surveillant très attentivement l'arrivée du mazout.

Dès que l 'on voit apparaître la première goutte, remettre aussitôt le régulateur en position « allumage » et allumer le poêle.

Si, même le régulateur grand ouvert, le mazout n'appa- raît pas :

1. Refermer le robinet et le régulateur; 2. Retirer en le dévissant le filtre situé en bas de

la cuve (devant ou derrière) et qui est protégé par une petite trappe;

3. Le nettoyer à l'essence et passer un fil de fer fin dans le gicleur (orifice d'arrivée du mazout dans la cuve) qui se trouve à l'arrivée de la canalisation sur la cuve;

4. Revisser le filtre; 5. Recommencer l 'opération « allumage ».

Si la panne persiste: 1. Retirer la partie de canalisation qui va du régu-

lateur au filtre, en dévissant les écrous à chaque extrémité ;

2. Passer un fil de fer dans la canalisation; 3. La nettoyer à l'essence et la remonter.

Si rien n'y fait , il faut appeler le spécialiste.

L POELE

Il chauffe mal, régulateur ouvert au maximum.

La cuve a-t-elle bien été débarrassée des scories

qui se forment après combustion du mazout, notam- ment près du gicleur? Sinon, la nettoyer comme indiqué ci-dessus (le filtre, le gicleur, et la canalisa- tion).

Si le défaut persiste, le régulateur doit être réglé, mais seul un spécialiste est compétent.

Il fume

La cheminée a-t-elle bien été ramonée?

Reprendre les opérations indiquées ci-dessus pour « le mazout ne descend pas » et « le poêle chauffe mal ».

Si le poêle fume certains jours seulement, ou tant que la cheminée n'est pas chaude, faire installer un système anti-refoulant.

En attendant

LE COUVREUR...

OUTILLAGE ET MATÉRIAUX INDISPENSABLES :

○ une échelle

O une truelle triangulaire O mort ier de ciment ou colle spéciale

TUILES (remplacement de)

Une tempête, un grand vent, peuvent déplacer — voire même casser — des tuiles du toit, pour tant en bon état, d 'une maison de campagne. Les toitures du Midi, en tuiles romaines non fixées, sont les plus sujettes à ce genre d'avaries légères mais qui peuvent, si elles ne sont pas tout de suite réparées, devenir importantes et coûteuses.

Résultat : ce petit bruit répété qui en pleine nuit vous réveille, toc... toc..., une gouttière, une deuxième, une troisième... Il n 'y a plus qu ' à aller chercher des seaux et les mettre aux points cruciaux en at tendant le couvreur qui ne viendra sans doute jamais — repla- cer quelques tuiles sur une bonne toiture ne présen- tant pour lui aucun intérêt.

Alors que faire? Eh bien, ne pas avoir le vertige, monter sur son toit et remettre en place les tuiles déplacées ou changer celles qui sont cassées.

Avant tout il faut savoir qu 'on a tout intérêt, sur- tout si le toit est en tuiles faites à la main, à en avoir quelques-unes chez soi dans le cas où il faudrait en remplacer.

Si l 'on n ' a pas pris cette précaution, ne pas oublier, du moins, en allant en acheter, de prendre une tuile