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QUE PEUT UNE IMAGE ? DOSSIER DE PRESSE LES CARNETS DU BAL 04 PARUTION NATIONALE JANVIER 2014

Que peut une image? Les Carnets du BAL N°4

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Dossier de presse Que peut une image? Les Carnets du BAL N°4 Editions Textuel Agence Anne & Arnaud

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LES CARNETS DU BAL 04

PARUTION NATIONALE JANVIER 2014

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QUE PEUT UNE IMAGE ?LES CARNETS DU BAL 04

S’INTERROGER SUR CE QUE PEUT UNE IMAGE, C’EST D’ABORD SE GARDER DE RÉPONDRE « RIEN » OU « TOUT ». C’EST REFU-SER D’ATTRIBUER AUX IMAGES UN POUVOIR QUI LES DÉPASSE OU DE VERSER DANS LE LIEU COMMUN D’UNE IMPUISSANCE CONSÉQUENTE AU FLUX ININTERROMPU D’IMAGES. ENTRE POSTURE DÉSENCHANTÉE ET CROYANCE EXCESSIVE DANS L’EFFICACITÉ DES IMAGES, LES TREIZE CONTRIBUTEURS DE CET OUVRAGE NOUS INVITENT À ADOPTER UN REGARD CRI-TIQUE. LES DIVERSES DISCIPLINES MOBILISÉES ICI – CINÉMA, PEINTURE, PHILOSOPHIE, PHOTOGRAPHIE, NEUROSCIENCES, DROIT... – EXPLORENT, À PARTIR DE CAS CONCRETS, CE QU’OPÈRENT RÉELLEMENT LES IMAGES SUR NOTRE PER-CEPTION ET NOTRE CONSCIENCE : LA VIDÉO COMME OUTIL DE STRATÉGIE MILITAIRE POUR LE COMMANDANT MASSOUD, LE TABLEAU COMME EXPÉRIENCE DE L’IMMATÉRIEL CHEZ LE CARAVAGE, LE MONTAGE CINÉMATOGRAPHIQUE SELON CHRIS MARKER...

Ce quatrième numéro des CARNETS DU BAL présente treize contributions inédites de Dork Zabunyan, François Boespflug, Agnès Devictor, Emmanuelle André, Giovanni Careri, Jacques Aumont, Thomas Hirschhorn, Ada Ackerman, Bruno Serralongue, Eyal Weizman, Pierre Cassou-Noguès, Eric Baudelaire, Cyril Béghin

Direction éditoriale : Dork Zabunyan (Maître de conférences en études cinématographiques à l’université Lille III)Direction de collection : Diane Dufour et Christine Vidal (LE BAL)

Parution : Janvier 2014224 pagesLivre brochéFormat : 15 x 20,5 cm85 images en couleur et 21 en noir et blanc22 eurosDisponible en librairie

L’OUVRAGE FAIT L’OBJET D’UNE COÉDITIONENTRE LE BAL, LES ÉDITIONS TEXTUEL ET LE CENTRE NATIONAL DES ARTS PLASTIQUES

LA COLLECTION DES CARNETS DU BAL :

Depuis 2010, la collection LES CARNETS DU BAL a pour ambition d’offrir des textes de référence sur les enjeux de la représenta-tion du monde par l’image, où contributions théoriques et analyses d’oeuvres se répondent.Artistes, commissaires d’exposition, historiens, théoriciens... nous livrent leur expérience et leur réflexion à partir d’études de cas historiques ou contemporains. À chaque contribution est associé un corpus d’images.

Cette collection intervient au moment où se multiplient les question-nements autour de la place et du rôle de l’image dans notre société. Elle rassemble des textes inédits de personnalités reconnues sur la scène internationale, dans un paysage pauvre en ouvrages collectifs de référence en français.

Cette collection a été réalisé grâce au soutien :du ministère de la Culture et de la Communication, secrétariat général, service de la coordination des politiques culturelles et de l’innovation ;du Ministère de l’Éducation nationale, direction générale de l’enseignement scolaire ; de l’École des hautes études en sciences sociales, EHESS.

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QUE PEUTUNE IMAGE ?SOMMAIRE

QUE PEUT UNE IMAGE ? LES CONDITIONS D’UNE QUESTIONDORK ZABUNYANmaître de conférences en études cinématographiques à l’université Lille III.

L’IMAGE PEUT-ELLE PRÊCHER ET ENSEIGNER ? LE CAS DES IMAGES DE L’INCARNATION DU CHRISTFRANÇOIS BOESPFLUGdominicain, professeur émérite d’histoire des religions à la faculté de théologie catholique de l’université de Strasbourg et spécialiste d’iconographie chrétienne.

MASSOUD, LE COMMANDANT À LA CAMÉRAAGNÈS DEVICTORmaître de conférences en histoire du cinéma à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ses recherches actuelles portent sur le cinéma iranienet l’analyse des images de guerre dans la région.

L’IMAGE ME TOUCHEEMMANUELLE ANDRÉmaître de conférences en études cinématographiques, habilitée à diriger les recherches, à l’université Paris VII Diderot. Ses travaux récents portent sur les technologies de la vision, accor-dées au motif de la main, au cinéma et dans les arts visuels.

HEUREUX CEUX QUI, SANS AVOIR VU, ONT CRU ! L’INCRÉDULITÉ DE SAINT THOMAS DU CARAVAGEGIOVANNI CARERIdirecteur du Centre d’histoire et de théorie des arts – CEHTA, directeur d’études à l’EHESS, membre associé du Laboratoire d’anthropologie sociale (EHESS, CNRS, Collège de France) et professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon.

LE CINÉMA, UN ART D’APPARITIONJACQUES AUMONTthéoricien de l’image, professeur émérite en études cinémato-graphiques à l’université Paris III Sorbonne-Nouvelle, directeur d’études à l’EHESS et professeur associé à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

POURQUOI EST-IL IMPORTANT, AUJOURD’HUI, DE MONTRER ET REGARDER DES IMAGES DE CORPS HUMAINS DÉTRUITS?THOMAS HIRSCHHORNartiste. Lauréat en 2000 du Prix Marcel Duchamp, il a représenté la Suisse à la Biennale de Venise en 2011.

PASSAGES ET TRANSPOSITIONS DE LA THÉORIE POLITIQUE À L’ÉCRANADA ACKERMANhistorienne de l’art, chargée de recherches au CNRS (ARIAS).

LE PHOTOGRAPHE, L’IMAGE ET L’ÉVÉNEMENTBRUNO SERRALONGUEphotographe, enseigne à la Haute École d’art et de design de Genève.

L’ARCHÉOLOGIE DES PIXELSEYAL WEIZMANarchitecte, directeur du Centre for Research Architecture au Goldsmiths College de l’université de Londres.

LES IMAGES DU CERVEAU : INSTRUMENTS OU SIMULACRES?PIERRE CASSOU-NOGUÈSprofesseur de philosophie à l’université Paris VIII.

PUISSANCES DU FAUX (JOURNAL)ÉRIC BAUDELAIREartiste et cinéaste.

CHRIS MARKER AU SINGULIERCYRIL BÉGHINcritique de cinéma, membre du comité de rédaction des Cahiers du cinéma.

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EXTRAITSDES CARNETS DU BAL 04

MASSOUD, LE COMMANDANT À LA CAMERA« Peu après son entrée dans la résistance en 1979, Massoud fait usage des caméras dans la préparation de ses combats et dans le contrôle de ses propres forces combattantes. S’il n’est pas le seul chef de guerre à avoir recours à des opérateurs, il est celui qui fera de l’image l’utilisation la plus systématisée et la plus organisée. Au point qu’à sa mort (par une arme cachée dans une caméra de télévision), le 9 septembre 2001, ce sont plusieurs milliers d’heures d’images enregistrées par ses opérateurs qui seront préservées et rigoureusement classées dans son agence de presse Ariana Films.Deux groupes d’opérateurs vont en fait travailler aux côtés de Massoud. Le premier groupe, constitué progressivement à partir de 1984-1985, enregistrera la préparation des combats et les offensives dans des films qui resteront à l’état de rushes. Un second groupe, formé à partir de 1988 quand la guerre deviendra plus statique et donc plus propice à une organisation de la propagande, réalisera des reportages pour un public de réfugiés dans les pays limitrophes de l’Afghanistan et en Occident, ainsi que pour les factions de combattants qui agissent sur un territoire éloigné du Panjshir et qui sont de ce fait coupées des informations en provenance du camp de Massoud. »

AGNES DEVICTORMaître de conférences en histoire du cinéma à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ses recherches actuelles portent sur le cinéma iranien et l’analyse des images de guerre dans la région.

3Commandant Massoud, image trouvée dans un bazar à Kaboul

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EXTRAITSDES CARNETS DU BAL 04

POURQUOI EST-IL IMPORTANT AUJOURD’HUI, DE MONTRER ET REGARDER DES IMAGES DE CORPS HUMAINS DÉTRUITS ?Point 1 - Provenance« Les images de corps humains détruits ont été réalisées par des non-photographes. La plupart d’entre elles ont été prises par des témoins, des passants, des soldats, des agents de sécurité ou de police, des sauveteurs ou des secouristes. La provenance de ces images n’est pas très claire, souvent invérifiable et la source manque, selon notre compréhension de ce qu’est une « source ». Cette provenance peu claire et cette invérifiabilité reflètent le flou de l’époque actuelle. C’est cela qui m’intéresse. Leur provenance est rarement garantie – mais qu’est-ce qui peut prétendre à garantie dans notre monde, aujourd’hui, et comment « sous garantie » peut-il encore avoir un sens ? Ces images peuvent être téléchargées sur Internet ; elles ont le statut de témoignage et ont été mises en ligne par leurs auteurs pour des raisons diverses et multiples. Par ailleurs, l’origine de ces images n’est pas mentionnée, elle est parfois confuse avec une adresse peu claire, voire manipulée ou volée, comme le sont souvent beaucoup de choses sur Internet et dans le réseau social de communication. Nous y sommes confrontés chaque jour. Cette provenance incertaine est l’une des raisons pour lesquelles il est important de regarder de telles images. » [...]

Point 3 - Invisibilité« Aujourd’hui, dans les journaux, les magazines et les journaux télévisés, nous voyons très peu d’images de corps détruits, parce qu’elles sont très rarement montrées. Ces photos sont non visibles et invisibles : le prétexte est de nous en protéger, présupposant qu’elles pourraient heurter la sensibilité du public ou satisfaire le voyeurisme. Mais l’invisibilité n’est pas innocente. L’invisibilité est une stratégie de soutien à, ou tout au moins, de non-dissuasion de l’effort de guerre. Il s’agit de rendre la guerre acceptable et ses conséquences commensurables, comme le déclarait Donald Rumsfeld, ancien secrétaire américain de la Défense (2001-2006) : « La mort tend à favoriser une vision démoralisante de la guerre. » Mais peut-on avoir une vision de la guerre autre que démorali-sante ? Regarder des images de corps humains détruits est une manière de s’engager contre la guerre et contre la justification de la guerre et sa propagande. Depuis le 11-Septembre, ce phénomène d’invisibilité s’est renforcé en Occident. Pour ne pas admettre cette invisibilité comme un fait ou comme une « protection », il est important de regarder de telles images. »

THOMAS HIRSCHHORN Artiste. Lauréat en 2000 du Prix Marcel Duchamp , il a représenté la Suisse à la Biennale de Venise en 2011.

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EXTRAITSDES CARNETS DU BAL 04

LA PHOTOGRAPHIE, L’IMAGE ET L’ÉVÉNEMENT« On peut croire ou douter de ses pouvoirs, malgré tout l’image est là. On peut même envisager qu’au bout d’un certain temps, l’image se détache de l’événement et qu’au lieu de lui être consécutive, elle occupe la première place et relègue l’événement au second plan. Quand une photographie devient un document (car elle ne l’est pas naturellement, elle le devient lorsqu’on lui adresse un certain regard), c’est cette opération qui nous est signifiée. Une photographie de presse est un document, elle prend donc la place de l’événement. Elle ne parle pas en son nom, elle prend le dessus. C’est là que réside son pouvoir. »

BRUNO SERRALONGUE Photographe, enseigne à la Haute École d’art et de design de Genève.

5Bruno Serralongue, Guy Eyermann, représentant CGT, annonce aux salariés les conditions de départ obtenues après un mois de lutte, New Fabris, Châtellerault, 31 juillet 2009, Lifochrome collé sur alluminium, cadre et verre © Air de Paris, France

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EXTRAITSDES CARNETS DU BAL 04

PASSAGES ET TRANSPOSITION DE LA THÉORIE POLITIQUE ÇÀ L’ÉCRAN « C’est aussi la piste de l’impossible que privilégie le plasticien israélien Michael Blum dans Wandering Marxwards (1999), un court-métrage de 20 minutes. Racontant au début du film avoir découvert Le Capital de Marx durant ses études à Paris, Blum explique avoir souhaité en tirer un film, avant d’être découragé, à la réflexion, par l’impossibilité de la tâche, une tâche que même le grand Eisenstein ne put accomplir.C’est pourquoi son film renonce d’emblée à porter à l’écran Le Capital, mais se présente comme un plaidoyer en faveur d’une relecture contemporaine de celui-ci. Comme l’explique l’auteur, omniprésent dans le film, il est nécessaire de rouvrir les poubelles de l’histoire pour y repêcher le cadavre de Marx, jeté aux oubliettes avec l’effondrement du bloc soviétique et de son idéologie. Pour Blum, la faillite manifeste de l’économie de marché implique de revenir à Marx (d’où le titre, Wandering Marxwards), dont les analyses restent extraordinairement actuelles, bien qu’il n’ait pu prévoir tous les débordements et excès du capitalisme d’au-jourd’hui. Ainsi, alors que la voix off de l’auteur énumère toutes les raisons pour lesquelles il est urgent de relire Marx, la caméra filme l’auteur dans plusieurs situations typiques de la société de consommation actuelle (supermarché, salle de gym…), en train de lire avec passion Le Capital. Il s’agit ainsi d’inciter le lecteur à se saisir lui aussi du Capital afin de mieux comprendre le monde actuel et, peut-être, de mieux lui résister. Le film de Blum ne se veut donc pas un substitut filmique au Capital, mais bien une introduction à celui-ci, au sens premier du terme : le film n’a de raison d’être que s’il conduit son spectateur à lire Marx. »

ADA ACKERMANHistorienne de l’art, chargée de recherches au CNRS (ARIAS).

6La Société du spectacle de Guy Debord, 1973, 88’, photogramme

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LES CARNETS DU BAL 04UNE COÉDITION INÉDITE

LE BAL Fondé par Raymond Depardon et Diane Dufour, LE BAL a ouvert ses portes en septembre 2010, à l’emplacement d’une ancienne salle de bal des Années folles, à deux pas de la Place de Clichy. LE BAL est une plate-forme indépendante d’exposition, de réflexion et de pédagogie consacrée aux représentations du réel par l’image (photo, vidéo, cinéma, nouveaux médias). Son soutien à la création et à la diffusion de livres, se traduit par des collaborations avec des artistes reconnus ou des talents prometteurs, en co-édition avec des maisons d’édition spécialisées autour de l’image (Steidl, Filigranes, Images en manoeuvres,…).

LE BAL a à ce jour publié 13 ouvrages : Les Carnets du BAL 01, 02 et 03; Anonymes, l’Amérique sans nom : Photographie et cinéma; Topogra-phies de la guerre; Criminal Investigation (Yukichi Watabe); Photo Express : Tokyo (Keizo Kitajima); Tefeulsberg (Marie Sommer); René et Jean (Lolita Bourdet); Turfisme (Malik Nejmi); RIP (Mohamed Bourouissa).

CENTRE NATIONAL DES ARTS PLASTIQUESLe Centre national des arts plastiques est l’un des principaux opérateurs de la politique du ministère de la Culture et de la Communication dans le domaine de l’art contemporain. Il accompagne les artistes ainsi que les professionnels par plusieurs dispositifs de soutien. Il acquiert, pour le compte de l’État, des œuvres d’art dont il assure la conservation et la diffusion. Il met également en œuvre la commande publique nationale. Partenaire de grandes manifestations d’art contemporain, il coproduit notamment le pavillon français de la Biennale de Venise.

Le CNAP en collaboration avec différents partenaires (éditeurs, opérateurs culturels, collectivités territoriales, etc.) développe une politique éditoriale qui s’orga-nise autour de deux grands axes : la valorisation et la diffusion de la collection et le soutien à la création. Le CNAP a coédité, avec les Éditions Loco, en 2013, Des images comme des oiseaux, un ouvrage qui témoigne de la diversité de son fonds photographique à travers le regard de Patrick Tosani invité à faire un choix dans la collection. Une nouvelle monographie de la collection Nouvelle Création contemporaine, coéditée avec Flammarion et consacrée à l’artiste français Jean-Luc Verna, avec un texte de Stéphanie Moisdon, paraîtra en mars 2014.

En 2012, le CNAP et le BAL se sont engagés pour une durée de trois ans à mener conjointement des actions permettant un plus large accès à la connaissance de la photographie contemporaine et notamment la coédition des CARNETS DU BAL qui, chaque année, met en perspective, grâce à de nombreuses contributions scientifiques et artistiques, les enjeux de l’image aujourd’hui.

ÉDITIONS TEXTUELLes Éditions Textuel reprennent la publication de la collection « LES CARNETS DU BAL ».Le catalogue de la maison, créée en 1994 et dirigée par Marianne Théry, compte de nombreux ouvrages consacrés à la photographie.Viennent de paraître, à la rentrée, deux livres dans la collection L’Écriture photographique, dirigée par Clément Chéroux. Un entretien avec Bernard Plossu, L’Abstraction invisible et l’autobiographie d’Erwin Blumenfeld, Jadis et Daguerre, épuisée depuis 10 ans et qui reparaît dans une nouvelle traduction, à l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée au Jeu de Paume cet automne.Paraissent également Les Non-Conformistes de Martin Parr (déjà parus aux Éditions Textuel, Notre sincère désir est votre plaisir, 2011 ; Le Mélange des genres, 2010 ; Luxe, 2009 ; Le Monde de Martin Parr, 2008 et Signes des temps, 2006) et Maroc d’Harry Gruyaert (déjà paru aux Éditions Textuel Rivages, 2008, rééd. 2010).À paraître en mars 2014, On Board de Jérôme Brézillon.

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VISUELS LIBRES DE DROIT POUR LA PRESSE

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Bruno Serralongue, Guy Eyermann, représentant CGT, annonce aux salariés les conditions de départ obtenues après un mois de lutte, New Fabris, Châtellerault, 31 juillet 2009, Lifochrome collé sur alluminium, cadre et verre © Air de Paris, France

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LA COLLECTIONDES CARNETS DU BALDepuis 2009, LE BAL organise chaque automne un seminaire de réflexion à l’EHESS, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de la Culture et de la Communication. Deux journées pour explorer les enjeux de l’image contemporaine et appréhender dans toute sa diversité la notion de « document « visuel.

Chaque sujet abordé donne lieu à des contributions théoriques, des présentations et analyses d’oeuvres dispensées par des artistes, philosophes,

historiens, anthropologues, et critiques de renom, à partir d’exemples choisis dans les champs de la photographie, de la vidéo et du cinéma.

Chaque année sont publiés les actes éditorialisés et augmentés du séminaire automnal précédent : LES CARNETS DU BAL.

LA COLLECTIONEN VERSION IPAD !

LES CARNETS DU BAL n°1, 2 et 3 sont désormais accessibles en format iPad sur l’application Artbook Magazine : http://www.artbookmagazine.com/

Prix : 4.49 euros, chaque titre au format numérique.Pour télécharger l’application : http://appstore.com/artbookmagazine

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LES CARNETS DU BAL 01 (2010)L’IMAGE-DOCUMENT, ENTRE RÉALITE ET FICTION

« Le n°1 des Carnets du BAL présente onze contributions inédites. Le document est d’essence informative, didactique : trace, témoignage, report d’une réalité observée, il pose d’emblée la question des forces ou des individus qui l’ont produit, ainsi que celle des voies par lesquelles il parvient à notre connaissance. Objet mémoriel, il croise en cela le « monu-ment » que constitue toute œuvre d’art, en laquelle libre cours peut être laissé à l’invention, à la composition, à la fiction. Les textes ici réunis reviennent sur les affinités et les tensions de ces deux modes d’appréhension du réel, que sont réalité et fiction, constitutives à des degrés divers de toute « œuvre documentaire ». Ce volume témoigne de la richesse théorique et artistique d’une telle intrication. »Jean-Pierre Criqui

Historien de l’art et critique, responsable du service de la parole au département du développement culturel du Centre Pompidou et rédacteur en chef des Cahiers du musée national d’Art moderne

SOMMAIRE Jean-Pierre Criqui,Avant-propos

Jean-Christophe Bailly, Document, indice, énigme, mémoire

Clément Chéroux , L’image comme point d’interrogation ou la valeur d’extase du document surréaliste

David Campany , Pour une politique des ruines : quelques réflexions sur la photographie de l’après

Georges Didi-Huberman, Remonter, refendre, restituer

Muriel Pic , W.G. Sebald. Les patiences de la mémoire

Alain Bergala, Wang Bing, sculpteur en cinéma

Gilles Mouëllic, Dérives improvisées

Jean-Paul Colleyn, La fiction dans le cinéma documentaire : tentative ou hantise ?

Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Aida, sauve-moi ….

Susan Meiselas, Voyages

Johan Grimonprez, en dialogue avec Catherine Bernard « It’s a poor sort of memory that only works backwards »

Coédition LE BAL / Images en Manœuvres Direction éditoriale : Jean-Pierre Criqui222 pages18 eurosPartenaires : Centre national des arts plastiques (aide à l’édition imprimée), ministère de la Culture et de la Communication – SCPCI, Ministère de l’Education nationale - DGESCO, Agence nationale de la Recherche « Filmer la création », – Université européenne de Bretagne.

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LES CARNETS DU BAL 02 (2011)L’IMAGE DÉJÀ LÀUSAGES DE L’OBJET TROUVÉ, PHOTOGRAPHIE ET CINÉMA.

« L’histoire de la photographie est aussi celle de sa prolifération, de son accession progressive à une quasi ubiquité grâce aux moyens de reproduction technique sur lesquels la presse et la publicité fondèrent leur efficacité. Dès lors il était inévitable que l’image photographique, comme à sa suite l’image en mouvement, devienne un matériau disponible pour d’autres images, d’autres usages. Remploi, collage, montage, readymade, détournement : la photographie, le cinéma et la vidéo ont ainsi donné lieu à de multiples opérations qui mirent l’accent sur leur caractère d’objet, et non plus seulement de médium. Les communications des deux journées proposent un tour d’horizon de ces pratiques qui constituent à elles seules une histoire parallèle de l’art et des images à l’ère moderne et contemporaine. »Jean-Pierre Criqui

Historien de l’art et critique, responsable du service de la parole au département du développement culturel du Centre Pompidou et rédacteur en chef des Cahiers du musée national d’Art moderne

SOMMAIRE Jean-Pierre Criqui, L’image déjà là, un préambule

Batia Suter, Parallel Encyclopedia, 2007

Larisa Dryansky, L’Ars memorandi de Hannah Höch

Thierry Davila, La condition photographique. Usage de la photographie, du déjà là et du readymade chez Gerhard Richter

Joachim Schmid, Les photographies des autres

Frédéric Paul,Carte postale prise et déprise d’Alban Berg à Allen Ruppersberg

Vincent Lavoie,Les familles recomposées d’Erik Kessels : un portrait presque parfait

André Gunthert, L’œuvre d’art à l’ère de son appropriabilité numérique

Didier Semin, Prends garde aux Zeppelins… (Notes sur l’exposition « Partners » à la Haus der Kunst de Munich en 2003)

Adam Broomberg et Oliver Chanarin, After life, 2009

Philippe-Alain Michaud, Rétroactions. Ken Jacobs, Jack Smith et le cinéma des chiffon-niers

Cédric de Veigy, Déjà encore bientôt plus là, ou filmer à travers la photographie

Anri Sala, Intervista, 1998only works backwards »

Coédition LE BAL / Images en Manœuvres Direction éditoriale : Jean-Pierre Criqui231 pages22 eurosLe numéro 2 des Carnets du BAL a été réalisé grâce au soutien du ministère de la Culture et de la Communication, secrétariat général, service de la coordination des politiques culturelles et de l’innovation - SCPCI ; du Centre national des arts plastiques (aide à l’édition imprimée) ; du ministère de l’Éducation nationale, direction générale de l’enseignement scolaire - DGESCO ; de l’Agence nationale de la recherche – ANR-08CREA-007-01 « Filmer la création artistique ».

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LES CARNETS DU BAL 03 (2012)LES IMAGES MANQUANTES

« À une époque où la dissémination des moyens de capture et de diffusion du réel s’affirme toujours davantage, est-il légitime de déclarer que des images sont man-quantes ou même susceptibles de l’être ? Sans doute plus que jamais, ne serait-ce que pour se situer à rebours d’un « tout montrer » qui occulte le devenir tourmenté des images, corrélat des discontinuités de l’Histoire. Encore faut-il distinguer plu-sieurs espèces d’images manquantes : les images qui n’ont jamais existé, celles qui ont existé, mais ne sont plus disponibles, celles qui ont rencontré trop d’obstacles pour pouvoir être prises ou enregistrées, celles que notre mémoire collective n’a pas retenues… Les Carnets du BAL analysent les effets de ces images manquantes, le vide qu’elles véhiculent ou l’imagination qu’elles suscitent. »Dork Zabunian

Coédition LE BAL / Images en Manœuvres / Le CNAPDirection éditoriale : Jean-Pierre Criqui231 pages22 eurosLe numéro 2 des Carnets du BAL a été réalisé grâce au soutien du ministère de la Culture et de la Communication, secrétariat général, service de la coordination des politiques culturelles et de l’innovation - SCPCI ; du Centre national des arts plastiques; du ministère de l’Éducation nationale, direction générale de l’enseignement scolaire - DGESCO ; de l’Agence nationale de la recherche – ANR-08CREA-007-01 « Filmer la création artistique ».

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SOMMAIRE Dork ZabunyanLes images manquantes, ouverture

Frédéric WormsVivre avec et sans les images :quelle différence ?

Denys RioutDes oeuvres invisiblesà l’ère du « musée imaginaire »

Maxime BoidyLa précarité du visible

Nathalie DelbardLes implicites de la sélectionphotojournalistique

Jürgen NefzgerAthènes, 2010

Frédéric BoyerWilliam howard mumleret sa machine mélancolique

Ariella AzoulayL’obligation de parlerdes photographies non prises

Sylvie LindepergDe l’absence au manque

Julien PrévieuxPoints de vue manquantspour images manquées

Raymond BellourLe cinéma, un art des images manquantes

Paul SztulmanUne « mosaïque éparpillée ». à propos de muriel ou le temps d’un retour, un film d’alain resnais et jean cayrol

Trevor PaglenLimit telephotography, 2005-2008

Sophie MendelsohnL’animal, une figure de l’image manquante

Abou Naddarafilmer la révolution,entretien avec dork zabunyan

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Arnaud LaboryTél: [email protected]

Anaïs HervéTél: [email protected]