QUESTION 1 Atamna TD1307dossier6

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  • 8/14/2019 QUESTION 1 Atamna TD1307dossier6

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    Largumentation DAdam Smith prfigure-telle lanalyse moderne des gains de lchange ?

    Peut-on considrer quelle va plus loin ?

    Afin de rpondre cette problmatique, il est ncessaire de revenir sur le principe de la maininvisible (I), qui dbouche sur la vision no-classique(II), keynsienne et marxiste de

    lconomie(III).

    I Le principe de la main invisible

    Dans ce texte, extrait Des recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations

    (1776) A.S nous prsente sa thorie sur le principe de la main invisible .En effet, selon lui les

    individus cherchent avant tout leur intrt personnel autrement dit chaque individu recherche

    son propre bnfice. Pour se faire, il est conduit par une main invisible employer son capital de

    la manire la plus avantageuse pour lui (c'est--dire sur le territoire national et de la manire laplus productive), ce qui entraine une augmentation des richesses de la socit donc contribue l

    intrt public (gnral). Autrement dit, la somme des intrts individuels constitue donc lintrt

    gnral.

    Pour A.S, lintervention de lEtat nest pas ncessaire car chaque individu est apte choisir les

    moyens de production les plus avantageux.

    La thorie de la main invisible sannonce comme un prmisse de lanalyse no-classique.

    II- lallocation optimale des ressources chez les no classiques

    A.S entraine lanalyse no classique. Sa pense est traduite scientifiquement. En effet les

    noclassiques saccordent sur la thorie de la valeur sur lhomo oeconomicus (lhomme prend

    des dcisions rationnelles pour atteindre certains buts) mais leur thorie se base

    essentiellement sur le rle privilgi attribu aux situations dquilibre :

    - loffre et la demande sgalisent dans un quilibre gnral , avec un prix et une quantit

    dquilibre qui assurent le revenu maximum (optimal) de la socit. Les institutions doivent

    permettre le bon fonctionnement du march et cest son unique rle. Cest en cela que cette

    thorie prolonge les ides de Keynes. Lunivers des noclassiques est un univers dchanges

    marchands car les individus procdent aux changes qui leur procureront la plus grande

    satisfaction possible, le plus grand gain possible.

    Afin de raliser cet quilibre, Marx et Keynes prconisent quant eux une planification de

    lconomie.

    III-Marx(1818), Keynes (1930) et la planification de lconomie

    Le capital, Marx (1818)

    En effet pour Marx les capitalistes exploitent les proltaires. Les capitalistes utilisent lesmoyens de production dans leur propre intrt et non dans lintrt gnral, ce qui nuit la

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    socit, dans ce cas les proltaires ne sont considrs que comme des forces de travail.

    Pourtant, daprs lui, cest aux proltaires de choisir comment est organise lconomie .Cela

    donnera naissance la planification de lconomie par lEtat, dans les pays sovitiques.

    Pour Keynes le march laiss lui-mme ne permet pas lallocation optimale .Il propose dinciter

    les entrepreneurs investir dans les secteurs les plus utiles la socit. Sa Thorie gnrale

    delemploi, de lintrt et de la monnaie(1936) donnera naissance au relance keynsienne des

    annes 1930 et celle que connat lconomie franaise aujourdhui.

    A partir de la thorie de la main invisible, plusieurs thories conomiques sont venues succder

    celle dAdam Smith avec comme fil conducteur lintrt public et le gain lchange. Il a donn

    naissance aux ides de la thorie no classique auxquelles sopposeront par la suite des

    conomistes aussi divers que Karl Marx ou John Maynard Keynes