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LE JOURNAL D’INFORMATION DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE JUILLET/AOÛT/SEPTEMBRE 2012 NUMÉRO QUELLES PRÉCAUTIONS AVANT LA REPRISE D’UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE PAGE 2 LA REMED POUR REVUE DES ERREURS MÉDICAMENTEUSES, UN REMÈDE À L’ERREUR ? PAGE 15 LE RESPECT DES PRÉCAUTIONS STANDARD, UN PRÉ-REQUIS EN HYGIÈNE HOSPITALIÈRE PAGE 10 0 4 ANS 1 9 7 2 - 2 0 1 2 TOUT SAVOIR SUR LE PROGRAMME ANNIVERSAIRE DU 20 AU 26 OCTOBRE

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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T- É T I E N N E

JUILLET/AOÛT/SEPTEMBRE 2012

NUMÉRO

QUELLES PRÉCAUTIONS AVANT LA REPRISE D’UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE

PAGE2

LA REMED POUR REVUE DES ERREURS MÉDICAMENTEUSES, UN REMÈDE À L’ERREUR ?

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LE RESPECT DES PRÉCAUTIONS STANDARD,UN PRÉ-REQUIS EN HYGIÈNE HOSPITALIÈRE

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SEMAINE ANNIVERSAIRE20 > 26 OCTOBRE 2012

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DE PROGRÈS POUR MIEUX VOUS SOIGNER

TOUT SAVOIR

SUR LE PROGRAMME

ANNIVERSAIRE

DU 20 AU 26

OCTOBRE

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Quelques précautions avant la reprise d’une activité physique !

2 La prévention des risques cardiovasculaires liés à la pratique du sport : une

mesure de santé publiqueAu cours du bilan médical indispen-sable sur le versant général et locomo-teur, fonction de la discipline sportive pratiquée, le centre d’intérêt se situera autour de l’absence de contre indica-tion cardiovasculaire à l’exercice.

ACTUALITÉS

Le passage de l’été et le début d’une nouvelle saison sportive en septembre incitent très souvent à reprendre une activité physique. Elle peut être encadrée au sein d’une association sportive (licence) ou gérée de façon personnelle.Si le bienfait d’une telle démarche sur le plan de la santé physique et mentale des pratiquants n’est plus à démontrer, il n’en demeure pas moins que les postulants doivent s’entourer d’absence de contre-indication à cette pratique. Un examen médical doit être réalisé chez le médecin référent ou chez un médecin du sport.

Dr Roger Oullion – responsable de l’unité de Médecine du Sport /service de Physiologie clinique et de l’exercice

Deux cas De figure :> Soit la pratique d’activité physique a été poursuivie régulièrement chaque année et il importe alors de réaliser une visite de non contre-indication (VNCI) chez un médecin généraliste ou un médecin du sport qui sera seul juge de la nécessité d’examen complémentaire selon les facteurs de risques de son patient. Aujourd’hui nous estimons que le premier électrocardio-gramme d’effort doit être systématique vers l’âge de 35-40 ans et à fortiori plus tôt en cas de facteurs de risques personnels (hypertension, diabète, tabagisme, cholestérol élevé etc..) ou familiaux. Il est réalisé en particulier dans notre structure et sera renouvelé tous les 3 à 5 ans selon le profil du patient.

> Soit il s’agit du début d’une activité physique ou d’une reprise de celle-ci après une « lune de miel » plus ou moins longue : dans ce cas précis il faut s’assurer de l’intégrité de la fonction cardiaque et réaliser impérativement un électrocardiogramme d’exercice maximal. Celui-ci permettra, après un interrogatoire minutieux, un examen clinique et un test d’effort sous contrôle cardiaque continu, de déterminer si le pratiquant, quel que soit son âge, se trouve dans une population à risques ou pas et présente des stigmates électriques cardiaques devant nécessiter un bilan complémentaire ou devant adapter sa pratique.

Pour tout renseignement complémentaire, contacter :L’unité de Médecine du SportPavillon 9 – Hôpital BellevueSecrétariat : 04 77 12 79 85

La reprise d’une activité physique nécessite un examen médical.

Test d’effort sous contrôle cardiaque effectué dans l’unité de Médecine du Sport du CHU.

Source Ligue d’Athlétisme Rhône-Alpes

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Directeur de la publication : Frédéric Boiron - Directeur de la communication : Louis Courcol - Rédactrice en chef : Isabelle Zedda - Comité de rédaction : Dr René Allary, Olivier Astor, Danièle Brun, Dr Jean-Philippe Camdessanché, Philippe Catard, François Chord, Bernard Crozat, Delphine Delétoile, Véronique Delolme, Béatrice Deygas, Audrey Duburcq, Nicolas Meyniel, Stéphane Pacquier, Pierre-Joël Tachoires - Photos : Isabelle Duris, Jean-Marc Pils - Maquette, mise en page et impression : Créée communication - Imprimé sur papier offset 110 g - Tirage : 6500 exemplaires. CHU de Saint-Étienne - Direction générale - 42055 SAINT-ÉTIENNE Cedex 2 - Tél. 04 77 12 70 13 - E-mail : [email protected] - Site : www.chu-st-etienne.fr

S O M M A I R EActualités ............................. p.2Quelques précautions avant la reprise d’une activité physique !Éditorial ................................ p.3Actu CHU ...........................p.4-5Dossier ..............................p.6-9Les 40 ans du CHULe mot du CLIN .................... p.10Le respect des précautions standard, un pré-requis en hygiène hospitalièreLes rendez-vous de la Psychiatrie ................. p.11La réorganisation de la psychiatrie se poursuitPublireportage .................... p.12Crédit Mutuel Professions de SantéVotre journal ....................... p.13CHU’mag, vers une nouvelle versionGériatrie .............................. p.14Une charte pour la filière « personnes agées »Certification ........................ p.14Mais quelles sont les prochaines étapes avant l’échéance ?Certification plan d’actions ..................... p.15La REMED - pour Revue des Erreurs MÉDicamenteuses, un remède à l’erreur ?

Professeur, Docteur, Madame, Monsieur,

Il y a 40 ans maintenant, l’Université Jean Monnet, la Faculté de Médecine, et celui qui était alors « simplement » le Centre Hospitalier Régional de Saint-Étienne, signaient la convention Hospitalo-Universitaire qui donnait naissance au CHU de Saint-Étienne, notre établissement.

La quarantaine, une belle étape ! Jeunesse mais expérience, sagesse mais enthou-siasme : c’est aussi un événement, que nous fêterons au cours de la semaine du 20 au 26 octobre sous le triple signe de l’ouverture, de l’excellence et du déve-loppement du CHU.

Des milliers de femmes et d’hommes ont contribué au développement du CHU, sachant aussi faire face aux moments difficiles. Les progrès médicaux, soignants, techniques, managériaux accomplis à Saint-Étienne dans cette période sont consi-dérables, ils ont permis de conforter la place et le rôle du CHU dans la région et d’ouvrir l’avenir. Nous le devons aussi à celles et ceux qui ont su porter haut les projets ambitieux du CHU : à toutes et tous, je tiens à dire notre profonde gratitude.

40 ans, c’est la maturité. Les compétences ont grandi, l’établissement s’est trans-formé, nos équipes assurent efficacement les trois responsabilités fondamentales d’un CHU, le soin, l’enseignement, la recherche, avec l’appui des services support qui permettent la poursuite de ces missions.

40 ans, c’est l’avenir. L’essentiel est devant nous. Nous voulons montrer à nos usagers et à nos partenaires que le CHU est résolument tourné vers l’avenir, pour garantir la qualité des soins et développer encore les compétences hospitalo-universitaires.

40 ans, c’est l’ouverture. Les qualités du CHU et du territoire ligérien sont réelles, elles peuvent être mieux connues. Les conférences scientifiques ou grand public, les « portes ouvertes » prévues dans certains services, seront autant d’occasions de montrer notre volonté d’ouverture et nos savoir-faire.

L’anniversaire du CHU témoigne du niveau d’excellence que nous visons, mais aussi de la proximité que nous voulons offrir à la population ainsi qu’aux professionnels de santé de ville et des autres établissements.

Je vous invite à découvrir le programme de l’anniversaire et à proposer à vos proches et vos familles à y prendre part.

Je vous donne rendez-vous, le jeudi 25 octobre à 14 h 30 dans le hall AB de l’Hôpital Nord, pour souffler ensemble les 40 bougies du CHU.

Frédéric BOIRON,Directeur Général

ÉDITORIAL

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Dans le souci constant d’améliorer l’accueil des patients, le CHU de Saint-Étienne s’est inté-ressé à l’accueil des plus jeunes en cherchant à rendre ludique sa signalétique.

Cette préoccupation s’est traduite récemment par la per-sonnalisation de la signalétique de l’étage accueillant les services de Néonatologie et de Pédiatrie C par le collectif d’artistes « .CORP ». Cette réalisation, inaugurée le 3 juillet, a reçu le soutien des associations « Brins de soleil », « Père-Noël du Lundi » et de la MACSF, mutuelle d’assu-rances des professionnels de santé.

Frédéric Boiron, directeur général du CHU, a été promu chevalier de la Légion d’honneur le 11 avril dernier. C’est Edouard Couty, prési-dent de la Fédération Hospitalière de France région Rhône-Alpes, qui lui a remis les insignes le 5 juillet à l’hôtel Scipion (Paris). C’est dans ce même lieu que Frédéric Boiron prononçait il y a 10 ans son discours lors de son départ de l’AP-HP.

Le Pr Gilles Thuret, exerçant dans le service d’Ophtalmologie, a été nom-mé membre junior de l’Institut Universitaire de France pour cinq ans à compter du 1er octobre 2012. Il est le seul hospitalo-universitaire nommé dans sa catégorie. L’Institut universitaire de France a pour mission de favoriser le développement de la recherche universitaire de haut niveau et de renforcer l’interdisciplinarité.

Résultats de l’appel d’offre local Cette année, 8 projets de recherche (sur les 16 déposés) ont été sélectionnés par la Délégation à la Recherche Clinique et à l’Innovation dans le cadre de l’appel d’offre local du CHU de Saint-Étienne pour un montant total de 160 000 €.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la liste des projets à la rubrique « recherche » sur le site intranet.

Dans chaque numéro de CHU’mag, le Comité confidentialité vous présentera une recomman-dation en réponse aux différentes saisies du comité par les professionnels eux-mêmes. Si la recommandation concerne plus particulièrement une catégorie professionnelle, elle sera précédée d’un signe représentatif de ces professions.

Félicitations La recherche au CHU de Saint-Étienne

Recommanda-tion concernant plus particuliè-rement le per-sonnel médical, paramédical et soignant

Recommanda-tion concernant plus parti-culièrement le personnel technique et logistique

Recommanda-tion concernant plus parti-culièrement le personnel administratif

Comité Confidentialité

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Semaine nationale de l’AphasieDiffusion du film « Je suis » d’Emmanuel Finkiel (sortie en salles en avril 2012 / voir le site intranet) lundi 15 octobre à 14 h 30 - salle de réception - self du personnel à l’Hôpital Nord.

A cette occasion, vous pourrez échanger avec des praticiens du CHU et les représentants de l’associa-tion la « Voix du cœur » (Fédération nationale des aphasiques de France).

À vos agendas…

Le 12 septembre, le service d’Oncologie et Hématologie pédiatriques a été transféré de l’institut de Cancérologie Lucien Neuwirth à l’Hôpital Nord. Dans un premier temps, le service est installé au niveau +5 dans le bâtiment C, soit dans le même bâtiment que la Chirurgie infantile.Il rejoindra courant 2013 le bâtiment qui abrite les services du pôle Couple-Mère et Enfant (bâtiment E), dans une logique de prise en charge pluridisciplinaire.

L’agrandissement et la rénovation des locaux de la Pédiatrie ont démarré. L’exten-sion en façade du niveau +2 du bâti-ment E a occasionné la fermeture du hall E depuis fin août. Pendant toute la durée des travaux, l’accès au bâtiment se fera à proximité immédiate, par l’entrée des consultations pédiatriques (à droite du hall E).

Le s av i e z -vous ?

Pense-Bête : pensez à vous faire vacciner !Se vacciner contre la grippe c’est :

> se PROTEGER,

> PROTEGER sa famille et les patients

> LIMITER la transmis-sion nosocomiale … et la désorganisation des services de soins.

La vaccination, non obligatoire, est un moyen de prévention efficace. Les soignants ont un devoir éthique de protéger les patients fragiles vis-à-vis des maladies transmissibles.

Après 40 années consacrées à la fonction publique, dont 33 années passées dans les hôpitaux, Bernard Crozat, directeur général adjoint, a reçu de nombreux témoignages de sympathie lors de la cérémonie organisée le 13 sep-tembre pour son départ à la retraite.

Maurice Vincent, sénateur-maire de Saint-Étienne et président du conseil de surveillance, Jean de Savigny, ancien directeur à l’AP HP, Robert Reichert, ancien directeur général du CHU et délégué régional de la FHF, ainsi que Frédéric Boiron, directeur général du CHU, ont tour à tour salué sa grande loyauté et son engagement

indéfectible au service de l’institution publique et plus largement du patient. Au cours de sa carrière, il a occupé à plusieurs reprises des fonctions dans des établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées. Directeur Général Adjoint au CHU depuis 2007, point d’orgue de sa carrière, il a piloté le transfert des services de court séjour de l’Hôpital Bellevue à l’Hôpital Nord. Il a également assuré l’intérim de l’Institut de Cancérologie de la Loire et du CHU de Saint-Étienne en attendant la nomination de Frédéric Boiron.

Nous souhaitons la bienvenue à Didier Re-naut, directeur délégué, et Aurélie Chan-net, directrice des affaires médicales et de la recherche.

Didier Renaut, actuellement directeur délégué, occupera la fonction de directeur général ad-joint en mars 2013 lors du départ à la retraite de Bernard Crozat.

« Je suis heureux de rejoindre le CHU de Saint-Étienne et de pouvoir contribuer à son dévelop-

pement. J’ai été sensible à la qualité de l’accueil stéphanois au moment de mon installation. C’est avec enthousiasme que j’ai pris mes nouvelles fonctions et que je poursuivrai mon action avec vous. Directeur d’hôpital depuis vingt ans, j’ai exercé dans différents établissements en métropole et en outre-mer, que ce soit très récemment au Centre Hospitalier de Bourgoin-Jallieu ou précédemment au Centre Hospitalier de Mayotte. Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai favorisé le travail en équipe et le dialogue interne. Ces dernières semaines, j’ai eu le plaisir de pouvoir visiter plusieurs services du CHU et j’ai pu mesurer à chaque fois l’engagement des équipes et les efforts accomplis pour la qualité des prises en charges des patients, la performance des organisations et le développement des activités. Contribuer à soutenir la dynamique du CHU de Saint-Étienne pour porter haut les couleurs de l’hôpital public me motive particulièrement et j’y consacrerai toute l’énergie nécessaire. »

Didier Renaut

« J’ai rejoint le CHU de Saint-Étienne le 3 sep-tembre dernier, en qualité de directrice des Affaires Médicales et de la Recherche. Dijonnaise d’origine, j’ai fait mes études à Strasbourg et suis entrée dans la fonction publique hospita-lière en 2004. Après un premier poste au CHU de Montpellier, j’ai été formée à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique à Rennes, puis affectée au CH de Bourgoin-Jallieu en qualité de directrice des Ressources Humaines, des Affaires Médicales et de la Qualité-Gestion des Risques. Très motivée, j’espère activement contribuer, avec vous, aux projets du CHU de Saint-Étienne et me réjouis déjà de travailler à vos côtés ! »

Aurélie ChannetAu revoir

Bienvenue !

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DE PROGRÈS POUR MIEUX VOUS SOIGNER

2012 est une année exceptionnelle pour le CHUSE qui fête ses 40 ans. En effet, le 30 octobre 1972 le CHR et la toute nouvelle Faculté de Médecine de l’Université de Saint-Étienne signaient la convention hospitalo-universitaire qui allait donner naissance au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Saint-Étienne. Il y a 30 ans également, l’Hôpital Nord ouvrait ses portes.

Retour sur quelques évènements majeurs !« Une formidable aventure » Témoignage de René Bandelier, directeur général du CHR en 1972 (extraits du 30 ème anniversaire du CHU)

« En 1971, je prends mon poste de direc-teur à Saint-Étienne : le Ministre de la Santé me dicte ma mission : collaborer à la mise en place d’un Centre Hospita-lier Hospitalier Régional et Universi-taire. Il y avait de quoi être plein d’en-thousiasme.

J’ai quitté un hôpital alsacien (Sélestat) tout neuf, de six cent lits, imprégné de la culture médicale universitaire rayon-nante du CHU de Strasbourg… Et me voici visitant des pavillons vétustes, des salles communes, le pavillon 19/20 entre autres, pavillon de psychiatrie, mais qui ressemble aux unités fermées du siècle dernier.

J’avais la chance d’un héritage : une situation financière solide, permettant les emprunts futurs, et un magnifique terrain, au Nord de la ville, pour y construire le nouvel hôpital.

Ce qui me semble extraordinaire, c’est la cohésion qui nous a permis de faire face à trois objectifs : délivrer un ensei-gnement médical meilleur qu’ailleurs pour démontrer notre crédibilité, offrir un niveau de diagnostic et de soins de caractère universitaire et construire un nouvel hôpital. Notre progression ne fut ni facile ni rapide.

En 1982, après quelques centaines de signatures et 10 ans de travaux, nous avons ouvert l’Hôpital Nord. La Faculté s’était installée en d’autres locaux que l’école maternelle du début et nous avons pu lui offrir le pavillon Bérard, au sein de Bellevue. Le corps médical était relativement pourvu… et le per-sonnel pasait de 1 400 en 71 à près de 4 000 (…). »

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Le Dossier

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Pr Patrice Queneau

« Le tout premier cours fut donné un jour de novembre 1968, dans un gymnase de la Marandinière devant 134 étudiants. C’est dans ces locaux sommaires, étendus par la suite à une école maternelle que tout a commencé. L’objectif était de maintenir l’indépendance de la faculté. Chaque année a été obtenue de haute lutte auprès des différents ministres, jusqu’à l’obtention de la totalité du cursus.

En 1979, le Pr Patrice Queneau est élu doyen. Il a pour mission de construire la faculté. Il va mener un très long combat local et national soutenu par toute la communauté universitaire, les enseignants, les étudiants et les directeurs généraux successifs. Il va trouver un accueil formidable auprès de tous les élus de la région Rhône-Alpes, quelle que soit leur appartenance politique, ils vont faire front com-mun ! Il va également obtenir les emplois hospitalo-universitaires nécessaires au fonctionnement de la faculté de Saint-Étienne, à une époque où il n’y avait aucune création nationale, et défendre le numerus clausus sans lequel la faculté aurait été rapatriée à Lyon.

La presse apporte également son soutien. Le combat a été celui des stéphanois qui ont vraiment voulu leur faculté de médecine. Saint-Étienne était la seule ville de France de plus de 200 000 habitants à ne pas disposer de sa faculté. Pour finir, l’Etat, le Conseil général et le Conseil régional financent la construction de la faculté chacun à hauteur d’1/6 tandis que la ville de Saint-Étienne, grâce à son maire François Dubanchet, fortement impliqué, en finance l’autre moitié.

La toute nouvelle faculté est finalement construite à l’Hôpital Bellevue à la place du pavillon de Chirurgie thoracique et est inaugurée le 8 octobre 1988 par le Pr Jean Bernard. »

« Avant l’ouverture de l’Hôpital Saint-Jean-Bonnefonds en 1971, les patients relevant de la psychiatrie étaient hospitalisés à Saint-Jean de Dieu à Lyon et les patientes à Sainte-Marie au Puy en Velay. Alors que la loi obligeait chaque département à disposer d’un hôpital psychiatrique, la Loire n’a eu que très tardivement un hôpital spécialisé. Finalement Saint-Jean-Bon-nefonds a été l’un des derniers hôpitaux villages, conçu pour fonctionner en autarcie. D’emblée trop grand, des services médicaux sont venus rejoindre les services de psychiatrie. Le personnel au self côtoyait parfois sans le savoir des patients stabilisés.

Cette familiarité qui caractérisait Saint-Jean était moins stig-matisante pour la psychiatrie. La présence des services so-matiques sur le site a préparé l’installation des services d’hospitalisation à l’Hôpital Nord en 2004.

De multiples projets de transfert n’avaient jusqu’alors jamais abouti. Lorsque le déménagement a enfin été effectif, la psy-chiatrie avait beaucoup évolué : des structures extra-hospita-lières, alternatives à l’hospitalisation, avaient déjà été créées. Le changement de site ne s’est pas fait sans nostalgie. L’aban-don des espaces verts pour un environnement plus contraint a été difficile.

Néanmoins il était essentiel que la psychiatrie bénéficie également de la modernisation de l’établissement ! L’ar-chitecture des nouveaux locaux a fortement amélioré les conditions d’accueil et de confort des patients. En outre l’in-sertion de la psychiatrie dans l’hôpital général a permis la prise en charge globale du patient. »

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« Le transfert des services de court séjour de l’Hôpital Bellevue à l’Hôpital Nord a représenté une opération très lourde. C’est un hôpital que nous avons démé-nagé ! Pas moins de 72 unités étaient concernées, représentant 450 lits et environ 2 000 agents, dont des services plus sensibles comme les urgences et la réanimation. Je me souviens encore des motards escortant les ambulances qui transportaient les patients du service de Réanimation !

La dynamique de conduite du projet était déjà en marche lorsque j’ai pris mes fonc-tions. Elle reposait sur la mobilisation de groupes de travail portant sur des théma-

Dr Yves-Claude Blanchon

Bernard Crozat

tiques particulières ou transversales, ainsi que sur un comité de pilotage que nous avons ouvert aux principaux acteurs concernés.

L’objectif était à la fois de préparer matériellement le déménagement et de conduire une réflexion sur la réor-ganisation des services, notamment ceux qui existaient à la fois sur le site de l’Hôpital Bellevue et sur celui de l’Hôpital Nord, prémices du plan de retour à l’équi-libre.

Le calendrier était très contraint, nous menions tout de front : la mise en oeuvre d’une concertation la plus large possible et le passage des dossiers aux différentes

instances, en même temps que la gestion des chantiers qui avaient du retard. Autre difficulté : le déménagement s’est fait en deux phases entre 2008 et 2009. Heureu-sement, la mobilisation interne a été très forte, les équipes ont été remar-quables.

C’est une modernisation réussie qui a permis d’améliorer les conditions de travail des personnels et d’accueil des patients. Le CHU de Saint-Étienne a bénéficié les années suivantes d’une progression sensible de son activité et il a pris une longueur d’avance sur bon nombre d’hô-pitaux ! »

la faculté de médecine, une création faite de patience et de ténacité Témoignage du Pr Patrice Queneau, doyen de la faculté de médecine de 1979 à 1997, membre de l’Académie nationale de médecine

La modernisation, un événement majeur Témoignage de Bernard Crozat, directeur général adjoint de 2007 à 2012

30 ans de Psychiatrie Témoignage du Dr Yves-Claude Blanchon, chef du service de Psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent et président du Comité consultatif médical de Saint-Jean-Bonnefonds de 1997 à 2004

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Tout savoir sur

le programme anniversaire

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Deux conférences intéressant plus particulièrement les professionnels de santé vous sont proposées :

> mercredi 24 octobre à 20 h 30 à la Maison de l’Université : rencontres pro-fessionnelles ouvertes aux médecins hospitaliers et libéraux, autour du thème « Dispositifs médicaux et thérapeutiques innovantes » ;

> vendredi 26 octobre à 14 h à l’Hôpital Nord (salle de conférence A) ouvertes aux professionnels du CHU, autour du thème « 40 ans de soins, évolution et perspectives » par Walter Hesbeen, docteur en santé publique, membre fondateur et rédacteur en chef de la revue « Perspective soignante ».

Du 20 au 26 octobre, de nombreux événements vous sont proposés pour fêter les 40 ans du CHU. Ils ont été organisés par divers professionnels, mobilisés à mesure que le programme se construisait, en lien avec plusieurs partenaires*. De nombreuses manifestations sont ouvertes au public, d’autres vous sont en particulier dédiées.

Le Dossier

du Lycée Hôtelier Le Renouveau. Ensuite, vous êtes cordialement invités à 14 h 30 dans le hall AB de l’Hôpital Nord pour souffler les 40 bougies du CHU qui seront l’occasion de signer la convention entre le CHU et la Faculté de Mé-decine. Des personnalités seront pré-sentes comme Michel Cymes, médecin et présentateur du magazine de la santé sur France 5, grand témoin de la journée. D’autres surprises vous attendent dont un buffet pour partager le gâteau anniversaire du CHU.

L’événement majeur de la se-maine est la journée anniver-saire du 25 octobre à laquelle tous les personnels du CHU sont conviés.

Elle débutera par le repas anni-versaire préparé par les équipes de la Cuisine centrale et tous les selfs du CHU, en lien avec les élèves

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Tout savoir sur

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DE PROGRÈS POUR MIEUX VOUS SOIGNER

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SEMAINE ANNIVERSAIRE20 > 26 OCTOBRE 2012

Pour tout renseignement : Direction des Usagers, de la Communication et de l’Accueil

Tél. 04 77 12 70 03

Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Étienne42055 Saint-Étienne cedex 2 - www.chu-st-etienne.fr

PROGRAMME

Tout l’évènement surwww.40ansCHU.fr

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Vous pourrez également profiter des autres manifestations ouvertes au public et gratuites, telles que :

> les portes ouvertes prévues le samedi 20 octobre de 10 h à 16 h 30 qui permettront de présenter au plus grand nombre les coulisses de notre éta-blissement. Des services de l’Hôpital la Charité ouvriront également leurs portes le mercredi 24 octobre ;

> les visites historiques les 20 et 24 octobre avec les guides de Saint-Étienne Ville d’art et d’histoire. Samedi 20 octobre à 10 h et à 15 h : visites de l’Hôpital la Charité. Mercredi 24 octobre à 14 h : circuit sur « l’histoire hospitalière stéphanoise ». Ce circuit vous conduira de site en site, de l’Hôpital Bellevue à l’Hôpital Nord en passant par l’Hôpital la Charité (sur inscription pour cette visite au 04 77 48 76 27).

> le forum des associations le mer-credi 24 octobre de 10 h à 17 h 30 sera installé dans les halls AB et CDG de l’Hôpital Nord ainsi qu’à l’Hôpital la Charité (salle Café-Ciné). Plus d’une soixantaine d’associations interviennent au quotidien au CHU de Saint-Étienne pour apporter une aide aux patients. Le forum sera l’occasion pour le public et les professionnels de santé de les rencontrer et de s’informer.

> la conférence organisée en partena-riat avec la Mutualité française Loire sur « le médicament : entre effica-cité et risque » mardi 23 octobre à 18 h 30 au Centre des Congrès (inscrip-tion au 04 77 47 10 00)

www.40ansCHU.fr

Retrouvez tout l’événement sur www.40anschu.frInscription à certaines conférences également sur le site.

> la conférence grand public sur « les mystères du cerveau, la mé-moire » jeudi 25 octobre à 20 h. À l’occasion des 40 ans du CHU, le CHU et la Ville de Saint-Étienne ont le plaisir d’accueillir le Club Santé Débat, en par-tenariat avec La Mutuelle Générale, au Centre des Congrès, pour répondre à la question « comment préserver sa mémoire ? ». La conférence sera animée par Michel Cymes, médecin et présentateur du magazine de la santé sur France 5, qui donnera la parole aux spécialistes du CHU de Saint-Étienne.

> la Maison de Jonathan pourra être visitée le samedi 20 octobre et le mercredi 24 octobre toute la journée. Cet établissement, à proximité de l’Hôpital Nord, accueille toute l’année les proches des patients hospitalisés notamment au CHU.04

ANS1 9 7 2 - 2 0 1 2

SEMAINE ANNIVERSAIRE20 > 26 OCTOBRE 2012

www.40ansCHU.fr

DE PROGRÈS POUR MIEUX VOUS SOIGNER

*L’ensemble de cette semaine festive a reçu le soutien important de plusieurs partenaires institutionnels : la ville de Saint-Étienne, Ville d’Art et d’Histoire, le Centre des Congrès, Saint-Étienne Métropole, la Faculté de Médecine, l’Université Jean Monnet, l’ICLN, le Centre Hygée, le Pôle des Technologies Médicales, le Club Santé Débat et la Mutuelle Générale…

D’autres partenaires encore, comme le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel professions de santé, la MACSF, la MNH, Relais H, ont apporté un soutien financier aux différentes opérations.

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le respect des précautions standard, un pré-requis en hygiène hospitalière

10RÉSULTATS DE L’AUDITAu CHU, 61 unités de soins se sont vu proposer l’enquête, 56 ont ren-voyé les questionnaires, représentant un total de 364 personnes interve-nant auprès des patients. Les fiches ont été renseignées en fonction de la catégorie professionnelle à laquelle appartenait le personnel (infirmier, médecin, étudiant en médecine ou IFSI, aide-soignant, agent de service hospitalier, kiné…).

Un audit mixte de ressources (maté-riel, consommable) et de procédures (formation, attitude du personnel) a été proposé sous forme d’autoéva-luation.

78% des personnes déclarent avoir été formées, 65% dans les 5 dernières années.L’hygiène des mains est toujours réalisée chez 68% des personnels.Les gants sont utilisés de manière appropriée dans 73 % des situa-tions.Quant aux équipements de protec-tion, on passe respectivement à :

- 40% pour les surblouses ou tabliers à usage unique

- 54% pour les masques

- 32% pour les lunettes de protection

- 62% pour la bonne pratique des collecteurs OPTC

Pour en savoir plus : consultez les résultats complets de l’audit sur le site intranet, rubrique « Commis-sions-comités ».

Quelques rappelsLe bilan de cette auto-évaluation amène à rappeler les 5 opportunités d’hygiène des mains au sein d’un établissement de santé. Elle doit être réalisée avant et après tout contact avec le patient, avant un soin asep-tique, après exposition à un liquide biologique et après contact avec l’envi-ronnement du patient. L’utilisation large des produits hydro-alcoolique est à privilégier.

Les gants sont recommandés lors de contact avec des liquides biologiques et les muqueuses. Ils doivent être chan-gés entre deux soins chez un même patient et entre deux patients, jetés après utilisation et l’ablation doit être suivie d’une hygiène des mains.

LE MOT DU CLIN

Renforcer la prévention du risque infectieux soignant /soigné est un des objectifs du programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013, dont la promotion et l’évaluation de l’observance des précautions standard.C’est dans cette optique que le CHU de Saint-Étienne a participé à un audit national des précau-tions standard organisé par le Groupe d’évaluation des pratiques professionnelles en hygiène hospitalière.

Pr Philippe Berthelot – responsable de l’unité Inter-hospitalière d’HygièneDr Corinne Denis – médecin hygiéniste

L’utilisation des équipements de pro-tection est insuffisante. Les tabliers plastiques ou surblouses sont recommandés lors de soins souillants/mouillants, de contact avec des liquides biologiques. Quant aux masques et lunettes de protection, ils sont indis-pensables lors de soins à risque de pro-jection (ex : aspiration) - (Précautions standard I.HYG. Inc02).

Enfin une bonne pratique d’utilisation des collecteurs « OPTC » (pour les objets piquants et tranchants) permet dans de nombreuses situations de pré-venir les accidents d’exposition au sang.

L’importance de ces mesures bar-rière dans les pratiques de soin est indispensable pour minimiser le risque infectieux associé aux soins.

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Cette organisation, issue de l’ancien découpage, n’était plus efficiente ni conforme au projet médical du secteur.

Une recherche de nouveaux locaux, en partenariat avec l’office HLM, a permis de trouver une localisation en centre ville de Saint-Chamond. Depuis le mois de septembre, le CMP, le CATTP et l’hôpital de jour se sont installés chacun à un étage. C’est à proximité de ces installations, dans la même rue, que les appartements thérapeutiques ont été placés.

Les patients n’ont ainsi qu’un seul lieu de soins, les personnels peuvent travailler de manière plus coordonnée et les médecins éviter des déplacements.

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E

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A vant 2009, la psychiatrie au CHU de Saint-Étienne était organisée en sept secteurs, mais selon une

organisation territoriale ne correspon-dant plus aux bassins d’habitat.

Fin 2009, le pôle s’est complètement réorganisé autour de quatre secteurs, au plus proche de la réalité des voies de circulation : les secteurs ville de Saint-Étienne, Gier, Ondaine et Nord, compre-nant également Saint-Jean-Bonnefonds.

Pour réaliser ce projet il était nécessaire de positionner des structures externes à l’hospitalisation au cœur de chacun des secteurs. Ces structures, adaptées à un moment particulier de la prise en charge du patient, sont des hôpitaux de jour, des centres d’accueil thérapeutiques à temps partiels (CATTP) et des centres médico-psychologiques (CMP) pivots

du dispositif de secteur, lieux d’évalua-tion et de consultations par des médecins, des psychologues et des infirmiers.

Le premier des nouveaux secteurs à avoir installé et regroupé ces activités est celui de Saint-Étienne. Ainsi retrouve-t-on au bâtiment B de la Charité, rénové à cet effet, l’ensemble du dispositif.

Toutes les activités du secteur du Nord de la ville ont ensuite été regroupées sur le seul site d’Andrézieux.

Le secteur GierRécemment réorganisé, le secteur du Gier disposait d’un hôpital de jour sur le site du Centre Hospitalier de Saint-Chamond, un CATTP en ville dans des locaux loués à la municipalité, un hôpital de jour à l’Horme et des appartements thérapeutiques.

la réorganisation de la psychiatrie se poursuit

« On a souvent tort de croire, en hospitalier convaincu, que les soins en psychiatrie se limitent aux services d’hospitalisation. En effet, la prise en charge du patient psychiatrique est réalisée aussi et avant tout au plus près des patients. C’est bien pour cela que l’organisation des soins en psychiatrie est sectorisée par territoire. »

LES RENDEZ-VOUS

DE LA PSYCHIATRIEHervé Chapuis – directeur référent du pôle Psychiatrie

OUCHESOUCHES

Pradines

Combre

Saint-Victor

-sur-Rhins

Coutouvre

MontagnyPerreux

LeCoteau

Saint-Vincent

-de-BoissetCommelle

ROANNE

Saint-AlbanArcon

Saint-Léger-sur-Roanne

Renaison

Saint-André-d'Apchon

Riorges

Pouilly-les-Nonains

Saint-Haon-le-Vieux

Saint-Haon-le-Châtel

Saint-Romain-la-Motte

MablyVougy

Nandax

Jarnosse

Boyer

LaGresle

Sevelinges

VillersSaint

-Hilaire-sous-Charlieu

Arcinges

Cuinzier LeCergne

Belleroche

Saint-Germain-la-Montagne

Ecoche

Belmont-de-la-Loire

Chandon Mars

Saint-Denis-de-Cabanne

Maizilly

Charlieu

Saint-Bonnet

-des-Quarts

LeCrozet

Vivans

LaPacaudière

Saint-Martin-d'Estréaux

Sail-les-Bains

Urbise

Saint-Pierre-la-Noaille

Saint-Nizier-sous-Charlieu

Pouilly-sous

-Charlieu

LaBénisson

-Dieu

Briennon

Saint-Germain

-Lespinasse

Saint-Forgeux-

Lespinasse

Noailly

Saint-Rirand

Les Noës

Ambierle

Changy

Carte des 327 communes de la LoireCCI / 18-11-09

Champoly

Trelins

BoënLa Valla

-sur-RochefortLa Chamba

Chalain-d'Uzore

Pralong

Chalmazel

Sauvain

Saint-Georges-en-Couzan

MarcouxMarcilly

-le-Châtel

Saint-Paul

-d'UzoreMornand

-en-Forez

Saint-Laurent

-la-Conche

MarcloptMagneux-Haute-Rive

Chambéon

ViricellesMaringes

Saint-Cyr-les-Vignes

Virigneux

Valeille

Saint-Barthélemy

-Lestra

Saint-Martin-Lestra

Salt-en-

Donzy

Jas

FeursPoncins

Montverdun

Saint-Etienne

-le-Molard

Sainte-Agathe-la

-Bouteresse

LeigneuxSail-Sous

-Couzan

Palogneux

Jeansagnière Saint-Just-en-Bas

La Chambonie

Saint-Galmier Saint

-Médard

Cuzieu

Chazelles-sur-Lyon

Saint-Denis

-sur-Coise

Chevrières

Boisset-lès

-Montrond

Saint-André-le-Puy

Montrond-les-Bains

UniasL'Hôpital

Essertines-en-Châtelneuf

Grézieux-le-Fromental

Chalain-le-Comtal

Savigneux

ChampdieuChâtelneuf

Roche

Saint-Bonnet-le-Courreau

Bellegarde-en-Forez

Saint-Laurent-Rochefort

Essertines-en-DonzySalvizinet

CivensCleppéArthunDébats-Rivière-d'Orpra

L'Hôpital-Sous

-RochefortSaint-Sixte

Saint-Jean-la-Vêtre

La Côte-en-Couzan

Saint-Didier-sur-Rochefort

Saint-Priest-la-VêtreNoirétable

Saint-Julien-la-Vêtre

Saint-Thurin

AilleuxCezay

Saint-Germain

-LavalNollieux

Bussy-Albieux

Sainte-Foy-Saint-Sulpice

Epercieux-Saint-Paul

Mizérieux

Pouilly-lès

-Feurs

Rozier-en-Donzy

CottancePanissières

Sainte-Agathe-en-Donzy

Montchal

Bussières

Néronde

Balbigny

Nervieux

Pommiers

Saint-Julien-d'Oddes

Grézolles

Saint-Martin-la-Sauveté

Cervières LesSalles

Saint-Romain-d'Urfé

Saint-Marcel-d'Urfé

LuréSouternon

Saint-Paul-de

-VézelinAmions Pinay

Saint-Georges-de-Baroille

Violay

Sainte-Colombe-sur-Gand

Saint-Cyr-de-Valorges

Croizet-sur-Gand

Saint-Just-la-PendueSaint

-Jodard

Neulise

Saint-Marcel-de-Félines

DancéSaint

-Polgues

Juré

CremeauxSaint-Just-en-Chevalet

Chausseterre

Saint-Priest-la-Prugne

La Tuilière

Cherier

Villemontais

Bully

Cordelle

Saint-Jean-Saint-Maurice

-sur-Loire

Saint-Priest

-la-Roche

Neaux

Vendranges

Saint-Cyr-de-Favières Fourneaux

Saint-Symphorien-de-Lay

Machézal

Chirassimont

Lay

ParignyNotre-Dame-de-Boisset

Pradines Régny-sur-RhinsCommelle

-VernayVillerest

Saint-Alban-les-Eaux

Lentigny

Arcon

MONTBRISON

Saint-Étienne

Lorette

Lérigneux-Médard-en-Forez

Chamboeuf

VeaucheMarcenod

Roche-la-Molière

Estivareilles

La Chapelle-en-Lafaye

Montarcher

Aboën

Saint-Bonnet

-le-Château

La Tourette

Saint-Nizier-de-FornasUsson-

en-ForezApinac Saint-

Hilaire-Cusson-

la-ValmitteMerle-Leignec

Rozier-Côtes-d'Aurec

Saint-Maurice

*-en-Gourgois

Caloire

Fraisses

Unieux

Saint-Paul-en-

Cornillon Firminy Saint-Romain-

les-Atheux

LeChambon-Feugerolles

La Ricamarie

LaValla-en-Gier

Planfoy

Tarentaise

LeBessat

Colombier

Graix

Thélis-La

-CombeLaVersanne

Saint-Genest-Malifaux

Jonzieux

Saint-Sauveur-en-Rue

Saint-Régis

-du-Coin

Bourg-Argental

Saint-Julien-Molin

-Molette

Saint-Appolinard

Véranne

Roisey

Maclas

Lupé

Bessey

Saint-Pierre-de-Boeuf

Malleval

Villars

Saint-Priest-en-Jarez

Saint-Genest-Lerpt

Saint-Jean-Bonnefonds

ChamblesPérigneux

Luriecq

Marols

Chazelles-sur-Lavieu

Gumières

Saint-Jean-Soleymieux

Chenereilles

Soleymieux

Boisset-Saint-Priest

Saint-Marcellin-en-Forez

Andrézieux-Bouthéon

Sury-le-

ComtalSaint

Cyprien

Bonson

Saint-Just-Saint-Rambert

LaFouillouse

La Tour-en-JarezL'Etrat

LaTalaudière

Sorbiers

L'Horme Saint-Paul

-en-JarezSaint-Chamond

Doizieux

LaTerrasse

-sur-Dorlay

Pélussin Chavanay

Chuyer

Saint-Michel-sur-Rhône

Vérin

LaChapelle-Villars

Pavezin

Farnay Sainte-Croix

-en-Jarez

Cellieu

LaGrand-Croix

Rive-deGier

Châteauneuf

Genilac

Dargoire

Tartaras

Chagnon

Saint-Joseph

Saint-Martin

-la-Plaine

Saint-Romain-en-Jarez

ValfleurySaint-Christo

-en-Jarez

FontanèsSaint

-Héand

LaGimond

Saint-Bonnet

-les-Oules

Rivas

Craintilleux

Veauchette

Aveizieux

Grammond

ChevrièresL'Hôpital-le-Grand

Saint-Thomas-la-Garde

Saint-Romain-le-Puy

Ecotay-l'Olme

Saint-Georges

-Haute-Ville

Margerie-Chantagret

Lavieu

Lézigneux

Verrières-en-Forez

Bard Précieux

Burdignes

Marlhes

La-Chapelle-en-Lafaye

St-Victor-sur-Loire(St-Etienne)

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www.saint-etienne.cci.fr

HAUTE-LOIRE

Secteur 42G05 - ONDAINE

Secteur 42G06 - SAINT-ÉTIENNE

Secteur 42G07 - PLAINE

Secteur 42G08 - GIER

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CmPS : Une banque réservée au Monde de la Santé

DANIEL BERTRadiologue, Président du Conseil d’Administration

« Créé « pour » et « par » des Professionnels de Santé, le Crédit Mutuel des Professions de Santé Loire Haute-Loire (CMPS) apporte à ses clients/sociétaires, des solutions efficaces et pertinentes dans tous les domaines de la Banque et de l’Assurance.

Que vous soyez salarié ou libéral, vous trouverez dans le CMPS, le conseil approprié et les services les plus adaptés à vos besoins.

Notre organisation fortement décentralisée et orientée exclusivement vers vos métiers nous permet une relation personnalisée et une très grande réactivité (décision, mise en place, etc.)

Notre équipe, formée pour s’inscrire dans vos réalités, se tient à votre disposition et s’adapte à vos disponibilités. »

PUBLI-REPORTAGE

ADELE HADJALIChargée de clientèle au CMPS

« Je suis en charge des relations avec le CHU. Je vous ai sans doute déjà croisé dans vos locaux, que ce soit lors de permanences dans votre self ou bien lors de nos parutions dans « CHU’Mag ».

Cette année, pour être davantage au cœur de vos métiers, nous allons nous inscrire dans les 40 ans du CHU et en être un réel acteur.

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous faire confiance. Il existe une vraie recommandation au sein

des services. Ma priorité est votre satisfaction. Je reste donc à votre entière dispo-sition pour tous vos projets. »

JULIEN VASSALInfirmier Anesthésiste, Elu du CMPS

« Le CMPS a su aller au-delà de la simple relation ban-caire, montrant une réelle implication dans différents mouvements proches de nos métiers, et la volonté affirmée de s’inscrire véritablement au service du sec-teur de la santé.

Cette implication se ressent bien naturellement dans sa relation client. J’y ai trouvé quelque chose d’autre, un mode de fonctionnement, une compréhension, voire une anticipation qui m’ont apporté ce que j’at-

tendais : efficacité, disponibilité, réactivité et une réponse totalement en phase avec mes attentes. Consulter l’équipe CMPS vous permettra sans aucun doute de vous en rendre compte. »

Les collaborateurs à votre service :

35, Cours Fauriel 42100 Saint-ÉtienneTél : 04 77 42 06 20Email : [email protected]

PASCAL DREVETDirecteur

CHRISTINE COLLANGETTEChargée de clientèle patrimoniale

LUCIE SALLANONConseillère accueil

MARGOT JOUFFREConseillère accueil

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VOTREJOURNAL

Vous êtes pour la plupart de fi-dèles lecteurs de CHU’Mag, moins de 5% des personnes in-

terrogées ne le lisent jamais. Conçu pour être remis à chaque agent, le journal interne du CHU est lu en réalité sur le lieu de travail et non au domicile. Plus de 45% des répondants sou-haiteraient par exemple qu’une di-zaine d’exemplaires soit mise à dis-position dans chaque service.Ils le parcourent partiellement pour près de 75%, en fonction de l’intérêt des sujets. Ils trouvent d’ailleurs les articles intéressants, assez diversi-fiés (pour 91%) et suffisamment nombreux (près de 85%).Plus de 95% des lecteurs estiment le nombre de pages satisfaisant ou très satisfaisant et 92% trouvent la présen-tation générale attrayante ou très attrayante.La fréquence de parution d’un numéro par trimestre est suffisante pour 77% des personnes interrogées.Les insertions publicitaires qui contri-buent au financement de CHU’Mag ne sont pas jugées choquantes, 98% les jugent même acceptables !

Que ressort-il de cette enquête ?Les résultats de l’enquête sont plutôt satisfaisants et même encourageants. Néanmoins certaines réponses montrent qu’une marge de progression existe et notre journal interne peut être amélioré sur le fond et la forme.

CHU’mag, vers une nouvelle version

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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E

Après cinq années d’existence, il était important de connaître la satisfaction des lecteurs quant à CHU’Mag. Une enquête a été menée cet été auprès de 289 personnels, représentatifs des métiers exercés dans l’établissement. 44% des personnes ont répondu à l’enquête. 80% des sondés donnent à CHU’Mag une note de satisfaction globale entre 7 et 10.

Nous vous donnons rendez-vous dans le prochain numéro en fin d’année pour découvrir la nouvelle version de CHU’Mag !> La diffusion : diminuer le nombre d’exemplaires diffusés et éviter le sentiment de « gaspillage » souvent ressenti dans les services.

> Le nombre de pages : augmenter légèrement le nombre de pages pour diversifier les articles (9,5% ne trouvent pas les articles assez diversi-fiés) et répondre aux attentes des lecteurs en matière de sujets. Offrir quelques pages supplémentaires per-mettra d’aérer la mise en page et de laisser plus de place aux photos.

> La fréquence de parution : la publi- cation de numéros spéciaux pourrait satisfaire l’attente des 23,1% de per-sonnes qui trouvent la fréquence insuf-fisante.

> L’intérêt des articles : les articles peuvent mieux répondre aux attentes des personnels pour les 8,5% qui ne les trouvent pas très intéressants et pour les nombreux répondants qui ont demandé plus d’interactivité avec ses lecteurs. Une plus large place doit être laissée à l’expression des person-nels sous la forme d’interviews. L’en-quête montre l’importance que CHU’Mag soit plus proche de la vie des services et de leur réalité, qu’il valorise le travail des équipes. Certains sujets méritent d’être plus ap-profondis, par exemple les reportages médicaux. Des thèmes de société, comme le stress au travail, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, cor-respondent à une demande et pourront être abordés.

CmPS : Une banque réservée au Monde de la Santé

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T- É T I E N N E

« JE SUIS ARRIVÉ TROP TÔT, MAIS MOI JE FAIS DU PEAU À PEAU ! »

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A LA VEILLE DE L’ÉTÉ, QUE FAUT-IL PENSER DES RÉGIMES ?

PAGES16>17

LE CHU ET L’UNIVERSITÉ AU SERVICE DES SPORTIFS D’EXCEPTION

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NUMÉRO SPÉCIAL

CERTIFICATION

PAGES 10>13

AVRIL / MAI / JUIN 2012

NUMÉRO

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Quel est le 1er objectif de la Charte ?C’est le maintien à domicile de la per-sonne âgée. C’est le souhait de chacun, mais en pra-tique, que faire quand l’équilibre trouvé s’avère insuffisant dès lors que sur-viennent une chute, une dégradation brutale de l’état de santé.

L’admission à l’hôpital en urgence est-elle envisagée ?Il convient d’organiser sans tarder la suite de la prise en charge, car le contexte des urgences peut dégrader rapidement l’état d’une personne âgée : retour à domi- cile, admission dans un établissement de suite et réadaptation, installation en fa-mille d’accueil, hospitalisation à domicile,

Une charte pour la filière « personnes âgées »

Mais quelles sont les prochaines étapes avant l’échéance ?

GÉRIATRIE

CERTIFICATIONCALENDRIER

Chantal Cuer – directeur de la StratégieHervé Chapuis – directeur du pôle Gériatrie et Médecine interne

Le 5 septembre dernier, de nombreux acteurs se sont réunis pour signer la charte de la filière « personnes âgées ». Le dispositif de prise en charge des personnes âgées à Saint-Étienne et ses environs est à la fois complet et complexe. En effet, il fait intervenir de multiples acteurs issus des secteurs sanitaire, médico-social et social.

30 septembre 2012 : notre autoévalua-tion, enrichie des avancées du plan d’ac-tions en cours, a été envoyée à la Haute Autorité de Santé (HAS).

15 décembre 2012 : la HAS informe le CHU de Saint-Étienne de la composition de l’équipe d’experts-visiteurs, de la date exacte et de la durée de la visite de certification.

Les signataires de la charte sont issus de l’agglomération de Saint-Étienne et des communes voisines : le secteur sanitaire (CHU, Mutualité française Loire, hôpitaux locaux, établissements ayant une activité SSR), le secteur du domicile (CCAS, SSIAD, accueil familiaux, réseau libéraux, hospitalisation à domicile), le secteur médico-social (EHPAD, publics ou privés, Ville de Saint-Étienne), des associations d’usagers.

suivi en hôpital ou accueil de jour.. Les formules sont variées mais pas toujours faciles à mettre en œuvre !

La coordination est bien au cœur de la problématique de prise en charge des personnes qui devraient, au cours de leur parcours de soins, pouvoir bénéficier des services offerts en adéquation avec leur état de santé et son évolution.

La loi HPST nous incite à œuvrer en ce sens : créer du lien entre tous les acteurs de terrain, partager les savoirs et savoir-faire, structurer des relais entre les éta-blissements.

C’est pourquoi un travail a été mené par les acteurs de terrain regroupés en « comité de filière », en vue d‘élaborer un

plan d’actions sur la base d’un diagnostic de territoire partagé ainsi qu’une charte de filière désormais signée.

A désormais cinq mois de la visite du CHU par des experts-visiteurs, le plan d’actions d’amélioration validé à l’issue de l’autoévaluation suit son cours…

15 janvier 2013 : la HAS propose au CHU un calendrier de visite détaillé (notam-ment les services qui seront visités).

30 janvier 2013 : le CHU propose à la HAS le calendrier de visite finalisé.

8 février 2013 : la HAS informe le CHU des critères aléatoires qui seront investi-gués lors de la visite de certification. Sont systématiquement investigués les critères « Pratiques Exigibles Prioritaires », les cri-tères que nous avons cotés « C » ou « D »

dans notre autoévaluation, ainsi qu’un échantillon aléatoire de critères que nous avons notés « A » ou « B ».

1er mars 2013 : début de la visite de l’éta-blissement par les experts-visiteurs. En 2008, six experts-visiteurs étaient venus pendant 3 semaines.

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la Remed pour Revue des Erreurs MÉDicamenteuses,un remède à l’erreur ?

Depuis septembre 2011, une cel-lule REMED est mise en place au CHU. Elle s’insère dans le

contexte général de l’arrêté du 6 avril 2011 et de la gestion des risques, mais aussi de l’Evaluation des Pratiques Pro-fessionnelles (EPP) et de la Certification V2010. Le but de la REMED est d’ana-lyser les erreurs médicamenteuses et leurs conséquences éventuelles chez le patient afin de mettre en place des actions évitant leur réapparition. Elle contribue à développer une culture positive de l’erreur.

En pratique, la cellule REMED est déclen-chée suite à la déclaration ou à la dé-tection d’une erreur médicamenteuse dans un service de soins. Les profes-sionnels concernés par la prise en charge du patient au moment de l’incident (médecins, internes, cadres, infirmiers, pharmaciens, préparateurs en pharma-cie...) se réunissent et établissent :

- la chronologie des faits

- l’analyse des conséquences supposées pour le patient

- l’analyse des causes

- des actions correctives et un plan d’action.

CERTIFICATIONPLAN D’ACTIONS

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E

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Les erreurs médicamenteuses restent malheureusement trop fréquentes dans les hôpitaux... Elles peuvent survenir à toutes les étapes du circuit du médicament : la prescription, la dispensation, l’administration, en passant par le transport, la conservation, ou la préparation par la pharmacie... Elles sont rarement un acte isolé, mais le plus souvent le résultat d’une succession de dysfonctionnements impliquant plusieurs personnels de santé.

Dr Laetitia GRASSET – pharmacien

Comment faire pour déclarer une erreur médicamenteuse ?utiliser la fiche d’alerte institutionnelle ! La Direction de la Qualité transmettra ensuite aux référents REMED qui décideront s’il est nécessaire de déclencher une REMED :- Dr Laetitia GRASSET - pharmacien- Dr Michel ROY - médecin gestionnaire des risques - Pierre-Joël TACHOIRES - ingénieur qualité

BON MOMENT

BON MÉDICAMENT

BON PATIENT

BONNE DOSE

BONNEVOIE

(de gauche à droite) : Dr Lætitia Grasset, Dr Michel Roy et Pierre-Joêl Tachoires

Quelle différence avec la pharmaco-vigilance ?La REMED s’attache aux erreurs médicamenteuses évitables liées à un dysfonctionnement dans le circuit du médicament : cela la dif-férencie du Centre de Pharmacovi-gilance qui s’intéresse aux effets indésirables des médicaments.

Exemples : - Cas n°1 : Patient recevant 10 fois la dose d’un médicament et pré-sentant un malaise nécessitant une prise en charge urgente = erreur médicamenteuse- Cas n°2 : Patient présentant un urticaire suite à la prise d’un médi-cament utilisé à la bonne dose et la bonne posologie = effet indési-rable

Page 16: RAMME R SEMAINE RE 4 1 9 7 2 - 2 0 1 2 ANNIVERSAIRE ...20 > 26 OCTOBRE 2012 DE PROGRÈS POUR MIEUX VOUS SOIGNER RAMME R RE 6 LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT …