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Sries numriquesRappels et complments
Sylvain Pelletier
PC -Descartes
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 1 / 46
Gnralits
Dfinition (Srie)Pour une suite (un)nN, on appelle srie de terme gnral un la suite(Sn)nN dfinie par :
n N, Sn =n
k=0uk .
Pour n N, le terme Sn est appel la somme partielle dordre n.
I Valable pour une srie de rels et de complexes. On largira aux sriesde fonctions.
I La srie caractrise la suite puisque :
u0 = S0 et n N, un = Sn Sn1
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 2 / 46
Gnralits
Dfinition (Srie)Pour une suite (un)nN, on appelle srie de terme gnral un la suite(Sn)nN dfinie par :
n N, Sn =n
k=0uk .
Pour n N, le terme Sn est appel la somme partielle dordre n.
I Valable pour une srie de rels et de complexes. On largira aux sriesde fonctions.
I La srie caractrise la suite puisque :
u0 = S0 et n N, un = Sn Sn1
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Gnralits
Dfinition (Srie)Pour une suite (un)nN, on appelle srie de terme gnral un la suite(Sn)nN dfinie par :
n N, Sn =n
k=0uk .
Pour n N, le terme Sn est appel la somme partielle dordre n.
I Valable pour une srie de rels et de complexes. On largira aux sriesde fonctions.
I La srie caractrise la suite puisque :
u0 = S0 et n N, un = Sn Sn1
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Convergence dune srie
I On dit que la srie
uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0
uk
)nN
admet une limite finie dans K.
I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.
I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.
I Ne pas confondre la srie(
uk)(= la suite des sommes partielles),
et le scalaire+k=0
uk (= la limite des sommes partielles)
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Convergence dune srie
I On dit que la srie
uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0
uk
)nN
admet une limite finie dans K.
I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.
I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.
I Ne pas confondre la srie(
uk)(= la suite des sommes partielles),
et le scalaire+k=0
uk (= la limite des sommes partielles)
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Convergence dune srie
I On dit que la srie
uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0
uk
)nN
admet une limite finie dans K.
I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.
I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.
I Ne pas confondre la srie(
uk)(= la suite des sommes partielles),
et le scalaire+k=0
uk (= la limite des sommes partielles)
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Convergence dune srie
I On dit que la srie
uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0
uk
)nN
admet une limite finie dans K.
I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.
Si les sommes partielles tendent vers + la srie diverge, mais la suite dessommes partielles peut ne pas avoir de limite.
I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.
I Ne pas confondre la srie(
uk)(= la suite des sommes partielles),
et le scalaire+k=0
uk (= la limite des sommes partielles)
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Convergence dune srie
I On dit que la srie
uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0
uk
)nN
admet une limite finie dans K.
I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.
Si les sommes partielles tendent vers + la srie diverge, mais la suite dessommes partielles peut ne pas avoir de limite.
I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.
I Ne pas confondre la srie(
uk)(= la suite des sommes partielles),
et le scalaire+k=0
uk (= la limite des sommes partielles)
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Convergence dune srie
I On dit que la srie
uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0
uk
)nN
admet une limite finie dans K.
I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.
Si les sommes partielles tendent vers + la srie diverge, mais la suite dessommes partielles peut ne pas avoir de limite.
I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.
I Ne pas confondre la srie(
uk)(= la suite des sommes partielles),
et le scalaire+k=0
uk (= la limite des sommes partielles)
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Gnralits
Dans le cas dune srie convergente :I somme de la srie le scalaire
+k=0
uk = limn+
nk=0
uk
I reste dordre n de la srie la valeur de :
Rn =+k=0
uk n
k=0uk =
+k=n+1
uk .
I La suite des restes(Rn)converge vers 0.
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Gnralits
Dans le cas dune srie convergente :I somme de la srie le scalaire
+k=0
uk = limn+
nk=0
uk
I reste dordre n de la srie la valeur de :
Rn =+k=0
uk n
k=0uk =
+k=n+1
uk .
I La suite des restes(Rn)converge vers 0.
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Gnralits
Dans le cas dune srie convergente :I somme de la srie le scalaire
+k=0
uk = limn+
nk=0
uk
I reste dordre n de la srie la valeur de :
Rn =+k=0
uk n
k=0uk =
+k=n+1
uk .
I La suite des restes(Rn)converge vers 0.
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Gnralits
Dans le cas dune srie convergente :I somme de la srie le scalaire
+k=0
uk = limn+
nk=0
uk
I reste dordre n de la srie la valeur de :
Rn =+k=0
uk n
k=0uk =
+k=n+1
uk .
I La suite des restes(Rn)converge vers 0.
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Gnralits
I Si la srie
uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.
I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,
I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie
|uk | converge),
soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)
I 1
k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers
0. Au contraire 1
k diverge.
I (1)k
k converge (srie alterne).
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Gnralits
I Si la srie
uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.
I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,
I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie
|uk | converge),
soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)
I 1
k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers
0. Au contraire 1
k diverge.
I (1)k
k converge (srie alterne).
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Gnralits
I Si la srie
uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.
I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,
I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie
|uk | converge),
soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)
I 1
k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers
0. Au contraire 1
k diverge.
I (1)k
k converge (srie alterne).
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Gnralits
I Si la srie
uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.
I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,
I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie
|uk | converge),
soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)
I 1
k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers
0. Au contraire 1
k diverge.
I (1)k
k converge (srie alterne).
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Gnralits
I Si la srie
uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.
I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,
I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie
|uk | converge),
soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)
I 1
k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers
0. Au contraire 1
k diverge.
I (1)k
k converge (srie alterne).
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Gnralits
I Si la srie
uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.
I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,
I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie
|uk | converge),
soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)
I 1
k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers
0. Au contraire 1
k diverge.
I (1)k
k converge (srie alterne).
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Gnralits
I Si la srie
uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.
I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,
I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie
|uk | converge),
soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)
I 1
k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers
0. Au contraire 1
k diverge.
I (1)k
k converge (srie alterne).
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Gnralits
I Si la srie
uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.
I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,
I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie
|uk | converge),
soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)
I 1
k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers
0. Au contraire 1
k diverge.
I (1)k
k converge (srie alterne).
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Gnralits
I Pour les sries, on montre souvent la convergence sans tre capablede calculer la valeur de la somme !
I Ex : en comparant une intgrale, on montre facilement que+k=1
1k2
converge, mais comment prouver que+k=1
1k2 =
2
6 ?
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 6 / 46
Gnralits
I Pour les sries, on montre souvent la convergence sans tre capablede calculer la valeur de la somme !
I Ex : en comparant une intgrale, on montre facilement que+k=1
1k2
converge, mais comment prouver que+k=1
1k2 =
2
6 ?
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Gnralits
I Pour les sries, on montre souvent la convergence sans tre capablede calculer la valeur de la somme !
I Ex : en comparant une intgrale, on montre facilement que+k=1
1k2
converge, mais comment prouver que+k=1
1k2 =
2
6 ?
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Gnralits
I Pour les sries, on montre souvent la convergence sans tre capablede calculer la valeur de la somme !
I Ex : en comparant une intgrale, on montre facilement que+k=1
1k2
converge, mais comment prouver que+k=1
1k2 =
2
6 ?
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Combinaison linaire
I Toute combinaison linaire de deux sries convergentes etconvergentes.
I Si on sait que
uk et
vk converge, alors on sait que
uk + vkconverge avec :
+k=0
(uk + vk) =+k=0
uk + +k=0
vk
I Attention :+k=0
(uk + vk) peut converger sans que+k=0
uk et+k=0
vk
convergent !
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Combinaison linaire
I Toute combinaison linaire de deux sries convergentes etconvergentes.
I Si on sait que
uk et
vk converge, alors on sait que
uk + vkconverge avec :
+k=0
(uk + vk) =+k=0
uk + +k=0
vk
I Attention :+k=0
(uk + vk) peut converger sans que+k=0
uk et+k=0
vk
convergent !
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Combinaison linaire
I Toute combinaison linaire de deux sries convergentes etconvergentes.
I Si on sait que
uk et
vk converge, alors on sait que
uk + vkconverge avec :
+k=0
(uk + vk) =+k=0
uk + +k=0
vk
I Attention :+k=0
(uk + vk) peut converger sans que+k=0
uk et+k=0
vk
convergent !
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Combinaison linaire
I Toute combinaison linaire de deux sries convergentes etconvergentes.
I Si on sait que
uk et
vk converge, alors on sait que
uk + vkconverge avec :
+k=0
(uk + vk) =+k=0
uk + +k=0
vk
I Attention :+k=0
(uk + vk) peut converger sans que+k=0
uk et+k=0
vk
convergent !
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Sries termes complexes
I Pour une srie termes complexes, la convergence est quivalente la convergence de la partie relle et de la partie imaginaire.
I La srie complexe
(ak + ibk) converge si et seulement si les deuxsries relles
ak et
bk converge.
I On a alors :+k=0
(ak + ibk) =+k=0
ak + i+k=0
bk
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Sries termes complexes
I Pour une srie termes complexes, la convergence est quivalente la convergence de la partie relle et de la partie imaginaire.
I La srie complexe
(ak + ibk) converge si et seulement si les deuxsries relles
ak et
bk converge.
I On a alors :+k=0
(ak + ibk) =+k=0
ak + i+k=0
bk
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Sries termes complexes
I Pour une srie termes complexes, la convergence est quivalente la convergence de la partie relle et de la partie imaginaire.
I La srie complexe
(ak + ibk) converge si et seulement si les deuxsries relles
ak et
bk converge.
I On a alors :+k=0
(ak + ibk) =+k=0
ak + i+k=0
bk
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Sries termes complexes
I Pour une srie termes complexes, la convergence est quivalente la convergence de la partie relle et de la partie imaginaire.
I La srie complexe
(ak + ibk) converge si et seulement si les deuxsries relles
ak et
bk converge.
I On a alors :+k=0
(ak + ibk) =+k=0
ak + i+k=0
bk
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Srie gomtrique
Soit C.I La srie
k converge si et seulement si || < 1.
I on a lexpression des sommes partielles :
nk=0
k =
(n + 1) si = 11 n+11 si 6= 1.
I et lexpression de la somme :
si || < 1,+k=0
k = 11
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 9 / 46
Srie gomtrique
Soit C.I La srie
k converge si et seulement si || < 1.
I on a lexpression des sommes partielles :
nk=0
k =
(n + 1) si = 11 n+11 si 6= 1.
I et lexpression de la somme :
si || < 1,+k=0
k = 11
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Srie gomtrique
Soit C.I La srie
k converge si et seulement si || < 1.
I on a lexpression des sommes partielles :
nk=0
k =
(n + 1) si = 11 n+11 si 6= 1.
I et lexpression de la somme :
si || < 1,+k=0
k = 11
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Srie gomtrique
Soit C.I La srie
k converge si et seulement si || < 1.
I on a lexpression des sommes partielles :
nk=0
k =
(n + 1) si = 11 n+11 si 6= 1.
I et lexpression de la somme :
si || < 1,+k=0
k = 11
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Srie gomtrique
I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.
somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes
1 raison
I Si || < 1 :
somme = premier terme 11 raison
I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 10 / 46
Srie gomtrique
I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.
somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes
1 raison
I Si || < 1 :
somme = premier terme 11 raison
I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 10 / 46
Srie gomtrique
I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.
somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes
1 raison
I Si || < 1 :
somme = premier terme 11 raison
I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !
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Srie gomtrique
I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.
somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes
1 raison
I Si || < 1 :
somme = premier terme 11 raison
I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 10 / 46
Srie gomtrique
I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.
somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes
1 raison
I Si || < 1 :
somme = premier terme 11 raison
I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !
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Srie tlescopique
DfinitionI Une srie
un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une
suite (vn) telle que :
n N, un = vn+1 vn
I les sommes partielles se calculent trs facilement :n
k=0uk =
nk=0
vk+1 vk = vn+1 v0.
I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie
un converge.
Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie
(un+1 un) converge.
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Srie tlescopique
DfinitionI Une srie
un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une
suite (vn) telle que :
n N, un = vn+1 vn
I les sommes partielles se calculent trs facilement :n
k=0uk =
nk=0
vk+1 vk = vn+1 v0.
I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie
un converge.
Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie
(un+1 un) converge.
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Srie tlescopique
DfinitionI Une srie
un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une
suite (vn) telle que :
n N, un = vn+1 vn
I les sommes partielles se calculent trs facilement :n
k=0uk =
nk=0
vk+1 vk = vn+1 v0.
I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie
un converge.
Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie
(un+1 un) converge.
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Srie tlescopique
DfinitionI Une srie
un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une
suite (vn) telle que :
n N, un = vn+1 vn
I les sommes partielles se calculent trs facilement :n
k=0uk =
nk=0
vk+1 vk = vn+1 v0.
I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie
un converge.
Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie
(un+1 un) converge.
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Srie tlescopique
DfinitionI Une srie
un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une
suite (vn) telle que :
n N, un = vn+1 vn
I les sommes partielles se calculent trs facilement :n
k=0uk =
nk=0
vk+1 vk = vn+1 v0.
I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie
un converge.
Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie
(un+1 un) converge.
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Sries tlscopiques
In>1
1n(n + 1)
In>1
1
n +
n + 1
In>1
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
)I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.
I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46
Sries tlscopiques
In>1
1n(n + 1)
Il faut crire :
1n(n + 1) =
1n
1n + 1
In>1
1
n +
n + 1
In>1
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
)I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.
I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46
Sries tlscopiques
In>1
1n(n + 1)
In>1
1
n +
n + 1
In>1
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
)I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.
I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.
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Sries tlscopiques
In>1
1n(n + 1)
In>1
1
n +
n + 1Il faut crire :
1
n +
n + 1=
n + 1
n
In>1
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
)I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.
I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46
Sries tlscopiques
In>1
1n(n + 1)
In>1
1
n +
n + 1
In>1
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
)I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.
I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46
Sries tlscopiques
In>1
1n(n + 1)
In>1
1
n +
n + 1
In>1
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
)Il faut crire :
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
) = tan 1n tan 1n + 1I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.
I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46
Sries tlscopiques
In>1
1n(n + 1)
In>1
1
n +
n + 1
In>1
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
)I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.
I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46
Sries tlscopiques
In>1
1n(n + 1)
In>1
1
n +
n + 1
In>1
sin(
1n(n+1)
)cos
(1n
)cos
(1
n+1
)I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.
I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.
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Sries termes positifs
Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.
I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie
un converge si et seulement si la suite des sommes
partielles est majore.
I Si la srie est termes ngatifs, on tudie
k(uk),
I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.
I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !
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Sries termes positifs
Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.
I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie
un converge si et seulement si la suite des sommes
partielles est majore.
I Si la srie est termes ngatifs, on tudie
k(uk),
I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.
I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !
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Sries termes positifs
Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.
I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie
un converge si et seulement si la suite des sommes
partielles est majore.
I Si la srie est termes ngatifs, on tudie
k(uk),
I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.
I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !
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Sries termes positifs
Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.
I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie
un converge si et seulement si la suite des sommes
partielles est majore.
I Si la srie est termes ngatifs, on tudie
k(uk),
I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.
I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !
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Sries termes positifs
Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.
I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie
un converge si et seulement si la suite des sommes
partielles est majore.
I Si la srie est termes ngatifs, on tudie
k(uk), En fait cest
srie termes de signe constant quil faudrait utiliser.I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certain
rang.
I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !
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Sries termes positifs
Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.
I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie
un converge si et seulement si la suite des sommes
partielles est majore.
I Si la srie est termes ngatifs, on tudie
k(uk),
I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.
I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !
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Sries termes positifs
Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.
I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie
un converge si et seulement si la suite des sommes
partielles est majore.
I Si la srie est termes ngatifs, on tudie
k(uk),
I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.
I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !
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Comparaison par majoration / minoration
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs, telles que :
n N, 0 6 un 6 vn.
On a alors :I Si
vn converge alors
un converge et :
0 6+n=0
un 6+n=0
vn
I Si
un diverge (tends vers +) alors
vn diverge (tends vers +).
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 14 / 46
Comparaison par majoration / minoration
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs, telles que :
n N, 0 6 un 6 vn.
On a alors :I Si
vn converge alors
un converge et :
0 6+n=0
un 6+n=0
vn
I Si
un diverge (tends vers +) alors
vn diverge (tends vers +).
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Comparaison par majoration / minoration
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs, telles que :
n N, 0 6 un 6 vn.
On a alors :I Si
vn converge alors
un converge et :
0 6+n=0
un 6+n=0
vn
I Si
un diverge (tends vers +) alors
vn diverge (tends vers +).
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Comparaisons des sries termes positifs
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si
vn converge alors
un converge.
I un n vn alors
vn et
un ont mme nature.
I On en dduit : un = on (vn) alors si
vn converge alors
unconverge.
I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )
I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.
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Comparaisons des sries termes positifs
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si
vn converge alors
un converge.
I un n vn alors
vn et
un ont mme nature.
I On en dduit : un = on (vn) alors si
vn converge alors
unconverge.
I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )
I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 15 / 46
Comparaisons des sries termes positifs
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si
vn converge alors
un converge.
I un n vn alors
vn et
un ont mme nature.
I On en dduit : un = on (vn) alors si
vn converge alors
unconverge.
I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )
I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.
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Comparaisons des sries termes positifs
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si
vn converge alors
un converge.
I un n vn alors
vn et
un ont mme nature.
Il arrive de plus que lon montre en plus que la srie est termes positifs( partir dun certain rang) en utilisant un quivalent !
I On en dduit : un = on (vn) alors si
vn converge alors
unconverge.
I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )
I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.
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Comparaisons des sries termes positifs
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si
vn converge alors
un converge.
I un n vn alors
vn et
un ont mme nature.
Il arrive de plus que lon montre en plus que la srie est termes positifs( partir dun certain rang) en utilisant un quivalent !
I On en dduit : un = on (vn) alors si
vn converge alors
unconverge.
I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )
I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.
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Comparaisons des sries termes positifs
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si
vn converge alors
un converge.
I un n vn alors
vn et
un ont mme nature.
Il arrive de plus que lon montre en plus que la srie est termes positifs( partir dun certain rang) en utilisant un quivalent !
I On en dduit : un = on (vn) alors si
vn converge alors
unconverge.
I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )
I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.
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Comparaisons des sries termes positifs
Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si
vn converge alors
un converge.
I un n vn alors
vn et
un ont mme nature.
Il arrive de plus que lon montre en plus que la srie est termes positifs( partir dun certain rang) en utilisant un quivalent !
I On en dduit : un = on (vn) alors si
vn converge alors
unconverge.
I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )
I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.
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Exemple de comparaison pour les sries termes positifs
In>1
1n(cos2 n)
In>1
(sin 1n ln
(1 + 1n
))In>1
1n + arctan n avec R.
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Exemple de comparaison pour les sries termes positifs
In>1
1n(cos2 n)
srie termes positifs et un > 1n donc la srie diverge.
In>1
(sin 1n ln
(1 + 1n
))In>1
1n + arctan n avec R.
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Exemple de comparaison pour les sries termes positifs
In>1
1n(cos2 n)
In>1
(sin 1n ln
(1 + 1n
))In>1
1n + arctan n avec R.
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Exemple de comparaison pour les sries termes positifs
In>1
1n(cos2 n)
In>1
(sin 1n ln
(1 + 1n
))Dveloppement asymptotique
un =(1
n+o
n
( 1n2))(1
n 12n2 +
on
( 1n2))
= 12n2 +o
n
( 1n2)
n
12n2
cette srie est donc termes positifs ( partir dun certain rang) etconverge.
In>1
1n + arctan n avec R.
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Exemple de comparaison pour les sries termes positifs
In>1
1n(cos2 n)
In>1
(sin 1n ln
(1 + 1n
))In>1
1n + arctan n avec R.
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Exemple de comparaison pour les sries termes positifs
In>1
1n(cos2 n)
In>1
(sin 1n ln
(1 + 1n
))In>1
1n + arctan n avec R.
Srie termes positifs.Si 6 0 la srie diverge grossirement.Si > 0, on a :
1n + arctan n n
1n
et donc la srie est convergente si et seulement si > 1.
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Lien srie intgrale
Soit f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.
On peut alors construire :
la suite dintgrale :( n
0f (t)dt
)qui est une suite croissante
la srien
k=0f (k) qui est une srie termes positifs
I un dessin des rectangles montre que ces deux suites ont lies.I Toujours bien avoir en tte ce lien ! Il est plus simple de retrouver la
plupart des rsultats que de les apprendre.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 17 / 46
Lien srie intgrale
Soit f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.
On peut alors construire :
la suite dintgrale :( n
0f (t)dt
)qui est une suite croissante
la srien
k=0f (k) qui est une srie termes positifs
I un dessin des rectangles montre que ces deux suites ont lies.I Toujours bien avoir en tte ce lien ! Il est plus simple de retrouver la
plupart des rsultats que de les apprendre.
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Lien srie intgrale
Soit f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.
On peut alors construire :
la suite dintgrale :( n
0f (t)dt
)qui est une suite croissante
la srien
k=0f (k) qui est une srie termes positifs
I un dessin des rectangles montre que ces deux suites ont lies.I Toujours bien avoir en tte ce lien ! Il est plus simple de retrouver la
plupart des rsultats que de les apprendre.
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Lien srie intgrale
Soit f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.
On peut alors construire :
la suite dintgrale :( n
0f (t)dt
)qui est une suite croissante
la srien
k=0f (k) qui est une srie termes positifs
I un dessin des rectangles montre que ces deux suites ont lies.I Toujours bien avoir en tte ce lien ! Il est plus simple de retrouver la
plupart des rsultats que de les apprendre.
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Lien srie intgrale
Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite
( n0
f (t)dt)
nNet la srie
kN
f (k) ont la mme nature.
I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction
dcroissante) :
n N, n+1
0f (t)dt 6
nk=0
f (k) 6 f (0) + n
0f (t)dt
I Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premiresvaleurs !
I On verra que la srie converge
f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.
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Lien srie intgrale
Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite
( n0
f (t)dt)
nNet la srie
kN
f (k) ont la mme nature.
La mme nature, pas la mme valeur !I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction
dcroissante) :
n N, n+1
0f (t)dt 6
nk=0
f (k) 6 f (0) + n
0f (t)dt
I Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premiresvaleurs !
I On verra que la srie converge
f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.
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Lien srie intgrale
Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite
( n0
f (t)dt)
nNet la srie
kN
f (k) ont la mme nature.
I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction
dcroissante) :
n N, n+1
0f (t)dt 6
nk=0
f (k) 6 f (0) + n
0f (t)dt
I Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premiresvaleurs !
I On verra que la srie converge
f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.
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Lien srie intgrale
Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite
( n0
f (t)dt)
nNet la srie
kN
f (k) ont la mme nature.
I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction
dcroissante) :
n N, n+1
0f (t)dt 6
nk=0
f (k) 6 f (0) + n
0f (t)dt
I Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premiresvaleurs !
I On verra que la srie converge
f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.
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Lien srie intgrale
Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite
( n0
f (t)dt)
nNet la srie
kN
f (k) ont la mme nature.
I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction
dcroissante) :
n N, n+1
0f (t)dt 6
nk=0
f (k) 6 f (0) + n
0f (t)dt
Rsultat que lon peut retrouver trs rapidement sur un dessinI Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premires
valeurs !
I On verra que la srie converge
f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.
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Lien srie intgrale
Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite
( n0
f (t)dt)
nNet la srie
kN
f (k) ont la mme nature.
I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction
dcroissante) :
n N, n+1
0f (t)dt 6
nk=0
f (k) 6 f (0) + n
0f (t)dt
Rsultat que lon peut retrouver trs rapidement sur un dessinI Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premires
valeurs !
I On verra que la srie converge
f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.
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Lien srie intgrale
Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite
( n0
f (t)dt)
nNet la srie
kN
f (k) ont la mme nature.
I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction
dcroissante) :
n N, n+1
0f (t)dt 6
nk=0
f (k) 6 f (0) + n
0f (t)dt
Rsultat que lon peut retrouver trs rapidement sur un dessinI Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premires
valeurs !
I On verra que la srie converge
f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.
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Lien srie intgrale
tudiern>2
1n ln n (ln(ln n))2
.
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Lien srie intgrale
tudiern>2
1n ln n (ln(ln n))2
.
I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2
est dcroissante pour t > 3.
I On calcule lintgrale :
I Ainsi la suite( n
3
dtt ln(t) (ln(ln t))2
)nN
converge, donc la srie
n>2
1n ln n (ln(ln n))2
converge.
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Lien srie intgrale
tudiern>2
1n ln n (ln(ln n))2
.
I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2
est dcroissante pour t > 3.
I On calcule lintgrale :
I Ainsi la suite( n
3
dtt ln(t) (ln(ln t))2
)nN
converge, donc la srie
n>2
1n ln n (ln(ln n))2
converge.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 19 / 46
Lien srie intgrale
tudiern>2
1n ln n (ln(ln n))2
.
I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2
est dcroissante pour t > 3.
On peut driver ou raisonner sur le sens de variations dun produit/quotient de fonctions positives et de composes.
I On calcule lintgrale :
I Ainsi la suite( n
3
dtt ln(t) (ln(ln t))2
)nN
converge, donc la srie
n>2
1n ln n (ln(ln n))2
converge.
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Lien srie intgrale
tudiern>2
1n ln n (ln(ln n))2
.
I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2
est dcroissante pour t > 3.
I On calcule lintgrale :
I Ainsi la suite( n
3
dtt ln(t) (ln(ln t))2
)nN
converge, donc la srie
n>2
1n ln n (ln(ln n))2
converge.
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Lien srie intgrale
tudiern>2
1n ln n (ln(ln n))2
.
I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2
est dcroissante pour t > 3.
I On calcule lintgrale : n3
dtt ln(t) (ln(ln t))2
= ln(ln n)
ln(ln 3)
duu2 =
[1u
]ln(ln n)ln(ln 3)
= 1ln(ln(3)) 1
ln(ln(n)) 1
ln(ln(3))En utilisant le changement de variable u = ln(ln t).
I Ainsi la suite( n
3
dtt ln(t) (ln(ln t))2
)nN
converge, donc la srie
n>2
1n ln n (ln(ln n))2
converge.
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Lien srie intgrale
tudiern>2
1n ln n (ln(ln n))2
.
I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2
est dcroissante pour t > 3.
I On calcule lintgrale :
I Ainsi la suite( n
3
dtt ln(t) (ln(ln t))2
)nN
converge, donc la srie
n>2
1n ln n (ln(ln n))2
converge.
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La srie harmonique
n1
1t diverge donc
nk=1
1k diverge.
I Plus prcisment :
n N, n+1
1
1t dt 6
nk=1
1k 6 1 +
n1
1t dt
I ce qui scrit :
n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)
I On en dduit alors :n
k=1
1k n ln(n)
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La srie harmonique
n1
1t diverge donc
nk=1
1k diverge.
I Plus prcisment :
n N, n+1
1
1t dt 6
nk=1
1k 6 1 +
n1
1t dt
I ce qui scrit :
n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)
I On en dduit alors :n
k=1
1k n ln(n)
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La srie harmonique
n1
1t diverge donc
nk=1
1k diverge.
I Plus prcisment :
n N, n+1
1
1t dt 6
nk=1
1k 6 1 +
n1
1t dt
Il faut savoir retrouver ce rsultat sur un dessinI ce qui scrit :
n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)
I On en dduit alors :n
k=1
1k n ln(n)
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La srie harmonique
n1
1t diverge donc
nk=1
1k diverge.
I Plus prcisment :
n N, n+1
1
1t dt 6
nk=1
1k 6 1 +
n1
1t dt
I ce qui scrit :
n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)
I On en dduit alors :n
k=1
1k n ln(n)
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La srie harmonique
n1
1t diverge donc
nk=1
1k diverge.
I Plus prcisment :
n N, n+1
1
1t dt 6
nk=1
1k 6 1 +
n1
1t dt
I ce qui scrit :
n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)
I On en dduit alors :n
k=1
1k n ln(n)
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La srie harmonique
n1
1t diverge donc
nk=1
1k diverge.
I Plus prcisment :
n N, n+1
1
1t dt 6
nk=1
1k 6 1 +
n1
1t dt
I ce qui scrit :
n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)
I On en dduit alors :n
k=1
1k n ln(n) Cet quivalent est connatre.
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On considren>2
1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le
reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.
I Pour la convergence, on regarde : n2
1x (ln x) dx en posant u = ln(x)
I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :
N+1n+1
f (t)dt 6N
k=n+1
1k(ln k) 6
Nn
f (t)dt
I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :
Rn n1
( 1) (ln n)1
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On considren>2
1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le
reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.
I Pour la convergence, on regarde : n2
1x (ln x) dx en posant u = ln(x)
I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :
N+1n+1
f (t)dt 6N
k=n+1
1k(ln k) 6
Nn
f (t)dt
I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :
Rn n1
( 1) (ln n)1
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On considren>2
1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le
reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.
I Pour la convergence, on regarde : n2
1x (ln x) dx en posant u = ln(x)
I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :
N+1n+1
f (t)dt 6N
k=n+1
1k(ln k) 6
Nn
f (t)dt
I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :
Rn n1
( 1) (ln n)1
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 21 / 46
On considren>2
1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le
reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.
I Pour la convergence, on regarde : n2
1x (ln x) dx en posant u = ln(x)
Cette suite converge donc la srie est convergente.I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :
N+1n+1
f (t)dt 6N
k=n+1
1k(ln k) 6
Nn
f (t)dt
I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :
Rn n1
( 1) (ln n)1Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 21 / 46
On considren>2
1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le
reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.
I Pour la convergence, on regarde : n2
1x (ln x) dx en posant u = ln(x)
I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :
N+1n+1
f (t)dt 6N
k=n+1
1k(ln k) 6
Nn
f (t)dt
I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :
Rn n1
( 1) (ln n)1
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On considren>2
1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le
reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.
I Pour la convergence, on regarde : n2
1x (ln x) dx en posant u = ln(x)
I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :
N+1n+1
f (t)dt 6N
k=n+1
1k(ln k) 6
Nn
f (t)dt
I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :
Rn n1
( 1) (ln n)1
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Sries de Riemann
Soit R.La srie
k>1
1k converge si et seulement si > 1.
La srie harmonique 1
k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k
converge.
En effet : la sriek>1
1k converge
SSI la suite n
1
dtt =
11
( 1n1 1
)converge
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Sries de Riemann
Soit R.La srie
k>1
1k converge si et seulement si > 1.
La srie harmonique 1
k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k
converge.
En effet : la sriek>1
1k converge
SSI la suite n
1
dtt =
11
( 1n1 1
)converge
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Sries de Riemann
Soit R.La srie
k>1
1k converge si et seulement si > 1.
La srie harmonique 1
k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k
converge.
En effet : la sriek>1
1k converge
SSI la suite n
1
dtt =
11
( 1n1 1
)converge
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Sries de Riemann
Soit R.La srie
k>1
1k converge si et seulement si > 1.
La srie harmonique 1
k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k
converge.
En effet : la sriek>1
1k converge
SSI la suite n
1
dtt =
11
( 1n1 1
)converge
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Sries de Riemann
Soit R.La srie
k>1
1k converge si et seulement si > 1.
La srie harmonique 1
k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k
converge.
En effet : la sriek>1
1k converge
SSI la suite n
1
dtt =
11
( 1n1 1
)converge
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Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie n
un +, alorsuk diverge.
I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl
n ienun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .
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Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie n
un +, alorsuk diverge.
I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl
n ienun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .
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Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.La srie
1n converge, donc
uk converge
I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors
uk diverge.I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un n
ln ie
nun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .
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Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.La srie
1n converge, donc
uk converge
I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors
uk diverge.I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un n
ln ie
nun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .
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Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.La srie
1n converge, donc
uk converge
I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors
uk diverge.La srie
1n diverge et partir dun certain rang
1n 6 un
I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl
n ienun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .
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Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.La srie
1n converge, donc
uk converge
I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors
uk diverge.La srie
1n diverge et partir dun certain rang
1n 6 un
I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl
n ienun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .
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Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.La srie
1n converge, donc
uk converge
I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors
uk diverge.La srie
1n diverge et partir dun certain rang
1n 6 un
I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl
n ienun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
La srie l
n converge si et seulement si > 1
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46
Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.La srie
1n converge, donc
uk converge
I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors
uk diverge.La srie
1n diverge et partir dun certain rang
1n 6 un
I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl
n ienun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
La srie l
n converge si et seulement si > 1
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46
Rgle du nun
Soit
uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on
(1
n), ie nun 0, alors
uk converge.La srie
1n converge, donc
uk converge
I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors
uk diverge.La srie
1n diverge et partir dun certain rang
1n 6 un
I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl
n ienun l 6= 0, alors
uk converge si et seulement si > 1.
La srie l
n converge si et seulement si > 1
I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .
I On compare (un) aux repres 1n .Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46
Exemples
I Soit > 1. Montrer que la srie de terme gnral un = ln nn estconvergente.
I Srie de terme gnral un = en avec R. Montrer que la srie
converge si et seulement si > 0.
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Exemples
I Soit > 1. Montrer que la srie de terme gnral un = ln nn estconvergente.
On considre ]1, [ (par exemple = 1+2 ), on a alors :
ln nn n
= ln(n)n 0
donc partir dun certain rang :
ln nn 6 n
Do la convergence.
I Srie de terme gnral un = en avec R. Montrer que la srie
converge si et seulement si > 0.
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Exemples
I Soit > 1. Montrer que la srie de terme gnral un = ln nn estconvergente.
I Srie de terme gnral un = en avec R. Montrer que la srie
converge si et seulement si > 0.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 24 / 46
Exemples
I Soit > 1. Montrer que la srie de terme gnral un = ln nn estconvergente.
I Srie de terme gnral un = en avec R. Montrer que la srie
converge si et seulement si > 0.
Si = 0, alors un = 1 et la srie diverge grossirement.Si < 0, alors n 0 et donc un 1 et la srie diverge grossirement.Si > 0, alors en = o
(1n2), donc la srie converge
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Rgle de dAlembert
Soit
uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un
a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :
I Si l < 1 la srie
uk est convergente.I Si l > 1 la srie
uk diverge grossirement.
I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le
quotient se simplifie !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 25 / 46
Rgle de dAlembert
Soit
uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un
a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :
I Si l < 1 la srie
uk est convergente.I Si l > 1 la srie
uk diverge grossirement.
I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le
quotient se simplifie !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 25 / 46
Rgle de dAlembert
Soit
uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un
a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :
I Si l < 1 la srie
uk est convergente.I Si l > 1 la srie
uk diverge grossirement.
I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le
quotient se simplifie !
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Rgle de dAlembert
Soit
uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un
a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :
I Si l < 1 la srie
uk est convergente.I Si l > 1 la srie
uk diverge grossirement.
I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le
quotient se simplifie !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 25 / 46
Rgle de dAlembert
Soit
uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un
a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :
I Si l < 1 la srie
uk est convergente.I Si l > 1 la srie
uk diverge grossirement.
I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le
quotient se simplifie !
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Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46
Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46
Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46
Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46
Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46
Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
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Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
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Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
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Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
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Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn
un+1un
= l avec l < 1.
I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim
nun+1un
= l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un
I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or
nn converge car 0 < < 1 donc
n
un converge.
I On a compare
un et la srie gomtriquen
I Idem pour > 1.
I Voir les dmonstrations des croissances compares :
an = on
(n!) n = on
(n!) n = on
(an)
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Exemples pour la rgle de dAlembert
Convergence de
n
n!nn
Convergence de
n
(2nn)
2n
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 27 / 46
Exemples pour la rgle de dAlembert
Convergence de
n
n!nn
un+1un
=( n
n + 1
)n= exp
(n ln
(1 1n + 1
))On met sous forme exponentielle pour obtenir : un+1un e
1 < 1 La srieconverge
Convergence de
n
(2nn)
2n
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Exemples pour la rgle de dAlembert
Convergence de
n
n!nn
Convergence de
n
(2nn)
2n
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 27 / 46
Exemples pour la rgle de dAlembert
Convergence de
n
n!nn
Convergence de
n
(2nn)
2n
un+1un
= 2n + 1n + 1 2.
La srie diverge.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 27 / 46
Formule de Stirling
On a :
n! n
(ne
)n2n
I Une des rares formules connatre par cur !
I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie
lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.
I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 28 / 46
Formule de Stirling
On a :
n! n
(ne
)n2n
I Une des rares formules connatre par cur !
I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie
lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.
I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 28 / 46
Formule de Stirling
On a :
n! n
(ne
)n2n
I Une des rares formules connatre par cur !
I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie
lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.
I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 28 / 46
Formule de Stirling
On a :
n! n
(ne
)n2n
I Une des rares formules connatre par cur !
I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie
lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.
I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !
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Formule de Stirling
On a :
n! n
(ne
)n2n
I Une des rares formules connatre par cur !
I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie
lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.
I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !
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Comment utiliser la formule de Stirling
I On a : n! n
(ne)n2n.
I Donc : (2n)! n
4n(n
e)2n4n.
I On peut aussi faire :
(n + 1)! = (n + 1)n! n
nn! n
nn+1en2n
I Il est souvent plus simple dcrire (n + 1)! = (n + 1)n! plutt quedappliquer la formule en n + 1 .
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 29 / 46
Comment utiliser la formule de Stirling
I On a : n! n
(ne)n2n.
I Donc : (2n)! n
4n(n
e)2n4n.
I On peut aussi faire :
(n + 1)! = (n + 1)n! n
nn! n
nn+1en2n
I Il est souvent plus simple dcrire (n + 1)! = (n + 1)n! plutt quedappliquer la formule en n + 1 .
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Comment utiliser la formule de Stirling
I On a : n! n
(ne)n2n.
I Donc : (2n)! n
4n(n
e)2n4n.
I On peut aussi faire :
(n + 1)! = (n + 1)n! n
nn! n
nn+1en2n
I Il est souvent plus simple dcrire (n + 1)! = (n + 1)n! plutt quedappliquer la formule en n + 1 .
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Comment utiliser la formule de Stirling
I On a : n! n
(ne)n2n.
I Donc : (2n)! n
4n(n
e)2n4n.
I On peut aussi faire :
(n + 1)! = (n + 1)n! n
nn! n
nn+1en2n
I Il est souvent plus simple dcrire (n + 1)! = (n + 1)n! plutt quedappliquer la formule en n + 1 .
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Application de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(ln(n)n)n!
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Application de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(ln(n)n)n!
I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :
un n(ln n)n
nnen2n
n
( ln(n)e1
n
)n 12
1
nn+1
I limn
ln(n)e1
n = 0 (par forme exponentielle).
I
n > 2, donc 1nn+1
6 12n+1 .
I Au final un = on(
12n), donc la srie converge.
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Application de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(ln(n)n)n!
I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :
un n(ln n)n
nnen2n
n
( ln(n)e1
n
)n 12
1
nn+1
I limn
ln(n)e1
n = 0 (par forme exponentielle).
I
n > 2, donc 1nn+1
6 12n+1 .
I Au final un = on(
12n), donc la srie converge.
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Application de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(ln(n)n)n!
I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :
un n(ln n)n
nnen2n
n
( ln(n)e1
n
)n 12
1
nn+1
I limn
ln(n)e1
n = 0 (par forme exponentielle).
I
n > 2, donc 1nn+1
6 12n+1 .
I Au final un = on(
12n), donc la srie converge.
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Application de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(ln(n)n)n!
I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :
un n(ln n)n
nnen2n
n
( ln(n)e1
n
)n 12
1
nn+1
I limn
ln(n)e1
n = 0 (par forme exponentielle).
I
n > 2, donc 1nn+1
6 12n+1 .
I Au final un = on(
12n), donc la srie converge.
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Application de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(ln(n)n)n!
I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :
un n(ln n)n
nnen2n
n
( ln(n)e1
n
)n 12
1
nn+1
I limn
ln(n)e1
n = 0 (par forme exponentielle).
I
n > 2, donc 1nn+1
6 12n+1 .
I Au final un = on(
12n), donc la srie converge.
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Application de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(ln(n)n)n!
I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :
un n(ln n)n
nnen2n
n
( ln(n)e1
n
)n 12
1
nn+1
I limn
ln(n)e1
n = 0 (par forme exponentielle).
I
n > 2, donc 1nn+1
6 12n+1 .
I Au final un = on(
12n), donc la srie converge.
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Applications de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(2nn)
22n(2n 1)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 31 / 46
Applications de la formule de Stirling
Nature de la srie :n>1
(2nn)
22n(2n 1)
Srie termes positifs.
(2nn
)=(2n)!(n!)2 n
(2ne
)2n4n((n
e)n2n)2 n
22nn
Donc
un n1
(2n 1)n =
12
1n 32
la srie
un converge !
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Stirling ou dAlembert ?
Nature de la srie :n>1
(2nn)
22n(2n 1) avec la rgle de dAlembert.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 32 / 46
Stirling ou dAlembert ?
Nature de la srie :n>1
(2nn)
22n(2n 1) avec la rgle de dAlembert.
rapport de deux termes conscutifs :
un+1un
=(2n+2
n+1)(2n
n) 22n22n+2 (2n 1)(2n + 1)
=(2n + 2)!2n!n!
(n + 1)!n!
(n + 1)!14
(2n 1)(2n + 1)
=(2n + 2)(2n + 1)4(n + 1)2(2n 1)(2n + 1) n
4n24n2 n 1
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Stirling ou dAlembert ?
Nature de la srie :n>1
(2nn)
22n(2n 1) avec la rgle de dAlembert.
rapport de deux termes conscutifs :
un+1un
=(2n+2
n+1)(2n
n) 22n22n+2 (2n 1)(2n + 1)
=(2n + 2)!2n!n!
(n + 1)!n!
(n + 1)!14
(2n 1)(2n + 1)
=(2n + 2)(2n + 1)4(n + 1)2(2n 1)(2n + 1) n
4n24n2 n 1
La rgle de dAlembert ne permet pas de conclure.
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Sries absolument convergente
Soit (un) une suite valeurs dans K et
uk la srie de terme gnral un.
On dit que la srie
uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs
|uk | converge.
I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :
+k=0
uk
6+k=0|uk |
I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.
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Sries absolument convergente
Soit (un) une suite valeurs dans K et
uk la srie de terme gnral un.
On dit que la srie
uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs
|uk | converge.
I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :
+k=0
uk
6+k=0|uk |
I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.
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Sries absolument convergente
Soit (un) une suite valeurs dans K et
uk la srie de terme gnral un.
On dit que la srie
uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs
|uk | converge.
I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :
+k=0
uk
6+k=0|uk |
I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46
Sries absolument convergente
Soit (un) une suite valeurs dans K et
uk la srie de terme gnral un.
On dit que la srie
uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs
|uk | converge.
I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :
+k=0
uk
6+k=0|uk |
I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46
Sries absolument convergente
Soit (un) une suite valeurs dans K et
uk la srie de terme gnral un.
On dit que la srie
uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs
|uk | converge.
I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :
+k=0
uk
6+k=0|uk |
Valeur absolue ou module !
I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46
Sries absolument convergente
Soit (un) une suite valeurs dans K et
uk la srie de terme gnral un.
On dit que la srie
uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs
|uk | converge.
I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :
+k=0
uk
6+k=0|uk |
Valeur absolue ou module !
I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.
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Srie absolument convergente
Soit (un) une suite complexe, et (vn) une suite de rels positifs.Si un = On (vn) et si la srie termes positifs
vn converge, alors
un
est absolument convergente.
I Peut tre utilis pour des sries complexes (cest le module).I Permet donc dobtenir des convergence absolue par comparaison aux
sries usuelles.
Par exemple : si R,
n
einn2 converge puisque
einn2 = On
(1n2)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 34 / 46
Srie absolument convergente
Soit (un) une suite complexe, et (vn) une suite de rels positifs.Si un = On (vn) (ie si
unvn est born) et si la srie termes positifs vnconverge, alors
un est absolument convergente.
I Peut tre utilis pour des sries complexes (cest le module).I Permet donc dobtenir des convergence absolue par comparaison aux
sries usuelles.
Par exemple : si R,
n
einn2 converge puisque
einn2 = On
(1n2)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 34 / 46
Srie absolument convergente
Soit (un) une suite complexe, et (vn) une suite de rels positifs.Si un = On (vn) (ie si
unvn est born) et si la srie termes positifs vnconverge, alors
un est absolument convergente.
I Peut tre utilis pour des sries complexes (cest le module).I Permet donc dobtenir des convergence absolue par comparaison aux
sries usuelles.
Par exemple : si R,
n
einn2 converge puisque
einn2 = On
(1n2)
Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 34 / 46
Srie absolument convergente
Soit (un) une suite complexe, et (vn) une suite de rels positifs.Si un = On (vn) (ie si
unvn est born) et si la srie termes positifs vnconverge, alors
un est absolument convergente.
I Peut tre utilis