Rappelsetcompléments SylvainPelletier PC-Descartespcsidescartes.fr/BeamerCours/rappelSeries.pdf · Sylvain Pelletier Séries numériques PC -Descartes 5 / 46. Généralités I Pourlesséries,onmontresouventlaconvergencesansêtrecapable

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  • Sries numriquesRappels et complments

    Sylvain Pelletier

    PC -Descartes

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 1 / 46

  • Gnralits

    Dfinition (Srie)Pour une suite (un)nN, on appelle srie de terme gnral un la suite(Sn)nN dfinie par :

    n N, Sn =n

    k=0uk .

    Pour n N, le terme Sn est appel la somme partielle dordre n.

    I Valable pour une srie de rels et de complexes. On largira aux sriesde fonctions.

    I La srie caractrise la suite puisque :

    u0 = S0 et n N, un = Sn Sn1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 2 / 46

  • Gnralits

    Dfinition (Srie)Pour une suite (un)nN, on appelle srie de terme gnral un la suite(Sn)nN dfinie par :

    n N, Sn =n

    k=0uk .

    Pour n N, le terme Sn est appel la somme partielle dordre n.

    I Valable pour une srie de rels et de complexes. On largira aux sriesde fonctions.

    I La srie caractrise la suite puisque :

    u0 = S0 et n N, un = Sn Sn1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 2 / 46

  • Gnralits

    Dfinition (Srie)Pour une suite (un)nN, on appelle srie de terme gnral un la suite(Sn)nN dfinie par :

    n N, Sn =n

    k=0uk .

    Pour n N, le terme Sn est appel la somme partielle dordre n.

    I Valable pour une srie de rels et de complexes. On largira aux sriesde fonctions.

    I La srie caractrise la suite puisque :

    u0 = S0 et n N, un = Sn Sn1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 2 / 46

  • Convergence dune srie

    I On dit que la srie

    uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0

    uk

    )nN

    admet une limite finie dans K.

    I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.

    I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.

    I Ne pas confondre la srie(

    uk)(= la suite des sommes partielles),

    et le scalaire+k=0

    uk (= la limite des sommes partielles)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 3 / 46

  • Convergence dune srie

    I On dit que la srie

    uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0

    uk

    )nN

    admet une limite finie dans K.

    I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.

    I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.

    I Ne pas confondre la srie(

    uk)(= la suite des sommes partielles),

    et le scalaire+k=0

    uk (= la limite des sommes partielles)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 3 / 46

  • Convergence dune srie

    I On dit que la srie

    uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0

    uk

    )nN

    admet une limite finie dans K.

    I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.

    I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.

    I Ne pas confondre la srie(

    uk)(= la suite des sommes partielles),

    et le scalaire+k=0

    uk (= la limite des sommes partielles)

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  • Convergence dune srie

    I On dit que la srie

    uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0

    uk

    )nN

    admet une limite finie dans K.

    I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.

    Si les sommes partielles tendent vers + la srie diverge, mais la suite dessommes partielles peut ne pas avoir de limite.

    I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.

    I Ne pas confondre la srie(

    uk)(= la suite des sommes partielles),

    et le scalaire+k=0

    uk (= la limite des sommes partielles)

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  • Convergence dune srie

    I On dit que la srie

    uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0

    uk

    )nN

    admet une limite finie dans K.

    I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.

    Si les sommes partielles tendent vers + la srie diverge, mais la suite dessommes partielles peut ne pas avoir de limite.

    I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.

    I Ne pas confondre la srie(

    uk)(= la suite des sommes partielles),

    et le scalaire+k=0

    uk (= la limite des sommes partielles)

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  • Convergence dune srie

    I On dit que la srie

    uk converge si la suite des sommes partielles( nk=0

    uk

    )nN

    admet une limite finie dans K.

    I Dans le cas contraire, on dit que la srie diverge.

    Si les sommes partielles tendent vers + la srie diverge, mais la suite dessommes partielles peut ne pas avoir de limite.

    I Cest une proprit asymptotique cela ne dpends pas des premierstermes.

    I Ne pas confondre la srie(

    uk)(= la suite des sommes partielles),

    et le scalaire+k=0

    uk (= la limite des sommes partielles)

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  • Gnralits

    Dans le cas dune srie convergente :I somme de la srie le scalaire

    +k=0

    uk = limn+

    nk=0

    uk

    I reste dordre n de la srie la valeur de :

    Rn =+k=0

    uk n

    k=0uk =

    +k=n+1

    uk .

    I La suite des restes(Rn)converge vers 0.

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  • Gnralits

    Dans le cas dune srie convergente :I somme de la srie le scalaire

    +k=0

    uk = limn+

    nk=0

    uk

    I reste dordre n de la srie la valeur de :

    Rn =+k=0

    uk n

    k=0uk =

    +k=n+1

    uk .

    I La suite des restes(Rn)converge vers 0.

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  • Gnralits

    Dans le cas dune srie convergente :I somme de la srie le scalaire

    +k=0

    uk = limn+

    nk=0

    uk

    I reste dordre n de la srie la valeur de :

    Rn =+k=0

    uk n

    k=0uk =

    +k=n+1

    uk .

    I La suite des restes(Rn)converge vers 0.

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  • Gnralits

    Dans le cas dune srie convergente :I somme de la srie le scalaire

    +k=0

    uk = limn+

    nk=0

    uk

    I reste dordre n de la srie la valeur de :

    Rn =+k=0

    uk n

    k=0uk =

    +k=n+1

    uk .

    I La suite des restes(Rn)converge vers 0.

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  • Gnralits

    I Si la srie

    uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.

    I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,

    I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie

    |uk | converge),

    soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)

    I 1

    k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers

    0. Au contraire 1

    k diverge.

    I (1)k

    k converge (srie alterne).

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  • Gnralits

    I Si la srie

    uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.

    I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,

    I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie

    |uk | converge),

    soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)

    I 1

    k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers

    0. Au contraire 1

    k diverge.

    I (1)k

    k converge (srie alterne).

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  • Gnralits

    I Si la srie

    uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.

    I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,

    I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie

    |uk | converge),

    soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)

    I 1

    k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers

    0. Au contraire 1

    k diverge.

    I (1)k

    k converge (srie alterne).

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  • Gnralits

    I Si la srie

    uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.

    I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,

    I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie

    |uk | converge),

    soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)

    I 1

    k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers

    0. Au contraire 1

    k diverge.

    I (1)k

    k converge (srie alterne).

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  • Gnralits

    I Si la srie

    uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.

    I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,

    I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie

    |uk | converge),

    soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)

    I 1

    k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers

    0. Au contraire 1

    k diverge.

    I (1)k

    k converge (srie alterne).

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  • Gnralits

    I Si la srie

    uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.

    I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,

    I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie

    |uk | converge),

    soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)

    I 1

    k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers

    0. Au contraire 1

    k diverge.

    I (1)k

    k converge (srie alterne).

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  • Gnralits

    I Si la srie

    uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.

    I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,

    I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie

    |uk | converge),

    soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)

    I 1

    k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers

    0. Au contraire 1

    k diverge.

    I (1)k

    k converge (srie alterne).

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  • Gnralits

    I Si la srie

    uk converge, alors la suite (un) tends vers 0. Dans le cascontraire, on parle de divergence grossire.

    I Une srie termes positifs converge si le terme gnral tends suffisamment vite vers 0,

    I Une srie termes de signe quelconque convergesoit parce quelle est absolument convergente (ie

    |uk | converge),

    soit parce quil y a une compensation entre les termes. (ex : sriealterne)

    I 1

    k2 converge car le terme gnral tends suffisamment vite vers

    0. Au contraire 1

    k diverge.

    I (1)k

    k converge (srie alterne).

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  • Gnralits

    I Pour les sries, on montre souvent la convergence sans tre capablede calculer la valeur de la somme !

    I Ex : en comparant une intgrale, on montre facilement que+k=1

    1k2

    converge, mais comment prouver que+k=1

    1k2 =

    2

    6 ?

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 6 / 46

  • Gnralits

    I Pour les sries, on montre souvent la convergence sans tre capablede calculer la valeur de la somme !

    I Ex : en comparant une intgrale, on montre facilement que+k=1

    1k2

    converge, mais comment prouver que+k=1

    1k2 =

    2

    6 ?

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 6 / 46

  • Gnralits

    I Pour les sries, on montre souvent la convergence sans tre capablede calculer la valeur de la somme !

    I Ex : en comparant une intgrale, on montre facilement que+k=1

    1k2

    converge, mais comment prouver que+k=1

    1k2 =

    2

    6 ?

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  • Gnralits

    I Pour les sries, on montre souvent la convergence sans tre capablede calculer la valeur de la somme !

    I Ex : en comparant une intgrale, on montre facilement que+k=1

    1k2

    converge, mais comment prouver que+k=1

    1k2 =

    2

    6 ?

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  • Combinaison linaire

    I Toute combinaison linaire de deux sries convergentes etconvergentes.

    I Si on sait que

    uk et

    vk converge, alors on sait que

    uk + vkconverge avec :

    +k=0

    (uk + vk) =+k=0

    uk + +k=0

    vk

    I Attention :+k=0

    (uk + vk) peut converger sans que+k=0

    uk et+k=0

    vk

    convergent !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 7 / 46

  • Combinaison linaire

    I Toute combinaison linaire de deux sries convergentes etconvergentes.

    I Si on sait que

    uk et

    vk converge, alors on sait que

    uk + vkconverge avec :

    +k=0

    (uk + vk) =+k=0

    uk + +k=0

    vk

    I Attention :+k=0

    (uk + vk) peut converger sans que+k=0

    uk et+k=0

    vk

    convergent !

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  • Combinaison linaire

    I Toute combinaison linaire de deux sries convergentes etconvergentes.

    I Si on sait que

    uk et

    vk converge, alors on sait que

    uk + vkconverge avec :

    +k=0

    (uk + vk) =+k=0

    uk + +k=0

    vk

    I Attention :+k=0

    (uk + vk) peut converger sans que+k=0

    uk et+k=0

    vk

    convergent !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 7 / 46

  • Combinaison linaire

    I Toute combinaison linaire de deux sries convergentes etconvergentes.

    I Si on sait que

    uk et

    vk converge, alors on sait que

    uk + vkconverge avec :

    +k=0

    (uk + vk) =+k=0

    uk + +k=0

    vk

    I Attention :+k=0

    (uk + vk) peut converger sans que+k=0

    uk et+k=0

    vk

    convergent !

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  • Sries termes complexes

    I Pour une srie termes complexes, la convergence est quivalente la convergence de la partie relle et de la partie imaginaire.

    I La srie complexe

    (ak + ibk) converge si et seulement si les deuxsries relles

    ak et

    bk converge.

    I On a alors :+k=0

    (ak + ibk) =+k=0

    ak + i+k=0

    bk

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  • Sries termes complexes

    I Pour une srie termes complexes, la convergence est quivalente la convergence de la partie relle et de la partie imaginaire.

    I La srie complexe

    (ak + ibk) converge si et seulement si les deuxsries relles

    ak et

    bk converge.

    I On a alors :+k=0

    (ak + ibk) =+k=0

    ak + i+k=0

    bk

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  • Sries termes complexes

    I Pour une srie termes complexes, la convergence est quivalente la convergence de la partie relle et de la partie imaginaire.

    I La srie complexe

    (ak + ibk) converge si et seulement si les deuxsries relles

    ak et

    bk converge.

    I On a alors :+k=0

    (ak + ibk) =+k=0

    ak + i+k=0

    bk

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  • Sries termes complexes

    I Pour une srie termes complexes, la convergence est quivalente la convergence de la partie relle et de la partie imaginaire.

    I La srie complexe

    (ak + ibk) converge si et seulement si les deuxsries relles

    ak et

    bk converge.

    I On a alors :+k=0

    (ak + ibk) =+k=0

    ak + i+k=0

    bk

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  • Srie gomtrique

    Soit C.I La srie

    k converge si et seulement si || < 1.

    I on a lexpression des sommes partielles :

    nk=0

    k =

    (n + 1) si = 11 n+11 si 6= 1.

    I et lexpression de la somme :

    si || < 1,+k=0

    k = 11

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  • Srie gomtrique

    Soit C.I La srie

    k converge si et seulement si || < 1.

    I on a lexpression des sommes partielles :

    nk=0

    k =

    (n + 1) si = 11 n+11 si 6= 1.

    I et lexpression de la somme :

    si || < 1,+k=0

    k = 11

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  • Srie gomtrique

    Soit C.I La srie

    k converge si et seulement si || < 1.

    I on a lexpression des sommes partielles :

    nk=0

    k =

    (n + 1) si = 11 n+11 si 6= 1.

    I et lexpression de la somme :

    si || < 1,+k=0

    k = 11

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  • Srie gomtrique

    Soit C.I La srie

    k converge si et seulement si || < 1.

    I on a lexpression des sommes partielles :

    nk=0

    k =

    (n + 1) si = 11 n+11 si 6= 1.

    I et lexpression de la somme :

    si || < 1,+k=0

    k = 11

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  • Srie gomtrique

    I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.

    somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes

    1 raison

    I Si || < 1 :

    somme = premier terme 11 raison

    I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 10 / 46

  • Srie gomtrique

    I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.

    somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes

    1 raison

    I Si || < 1 :

    somme = premier terme 11 raison

    I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 10 / 46

  • Srie gomtrique

    I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.

    somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes

    1 raison

    I Si || < 1 :

    somme = premier terme 11 raison

    I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 10 / 46

  • Srie gomtrique

    I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.

    somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes

    1 raison

    I Si || < 1 :

    somme = premier terme 11 raison

    I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !

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  • Srie gomtrique

    I Si la srie ne commence pas au premier terme, ne pas loublier !I Soit C \ {1}.

    somme partielle = premier terme 1 raisonnbr de termes

    1 raison

    I Si || < 1 :

    somme = premier terme 11 raison

    I Cest un des rares cas o on calcule la valeur de la somme et onmontre la convergence !

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  • Srie tlescopique

    DfinitionI Une srie

    un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une

    suite (vn) telle que :

    n N, un = vn+1 vn

    I les sommes partielles se calculent trs facilement :n

    k=0uk =

    nk=0

    vk+1 vk = vn+1 v0.

    I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie

    un converge.

    Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie

    (un+1 un) converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 11 / 46

  • Srie tlescopique

    DfinitionI Une srie

    un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une

    suite (vn) telle que :

    n N, un = vn+1 vn

    I les sommes partielles se calculent trs facilement :n

    k=0uk =

    nk=0

    vk+1 vk = vn+1 v0.

    I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie

    un converge.

    Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie

    (un+1 un) converge.

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  • Srie tlescopique

    DfinitionI Une srie

    un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une

    suite (vn) telle que :

    n N, un = vn+1 vn

    I les sommes partielles se calculent trs facilement :n

    k=0uk =

    nk=0

    vk+1 vk = vn+1 v0.

    I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie

    un converge.

    Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie

    (un+1 un) converge.

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  • Srie tlescopique

    DfinitionI Une srie

    un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une

    suite (vn) telle que :

    n N, un = vn+1 vn

    I les sommes partielles se calculent trs facilement :n

    k=0uk =

    nk=0

    vk+1 vk = vn+1 v0.

    I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie

    un converge.

    Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie

    (un+1 un) converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 11 / 46

  • Srie tlescopique

    DfinitionI Une srie

    un est dite tlescopique lorsque lon peut trouver une

    suite (vn) telle que :

    n N, un = vn+1 vn

    I les sommes partielles se calculent trs facilement :n

    k=0uk =

    nk=0

    vk+1 vk = vn+1 v0.

    I Ainsi, la suite (vn) converge si et seulement si la srie

    un converge.

    Dans lautre sens...Soit (un) une suite. Alors la suite (un) converge si et seulement si la srie

    (un+1 un) converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 11 / 46

  • Sries tlscopiques

    In>1

    1n(n + 1)

    In>1

    1

    n +

    n + 1

    In>1

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    )I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.

    I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46

  • Sries tlscopiques

    In>1

    1n(n + 1)

    Il faut crire :

    1n(n + 1) =

    1n

    1n + 1

    In>1

    1

    n +

    n + 1

    In>1

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    )I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.

    I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.

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  • Sries tlscopiques

    In>1

    1n(n + 1)

    In>1

    1

    n +

    n + 1

    In>1

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    )I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.

    I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46

  • Sries tlscopiques

    In>1

    1n(n + 1)

    In>1

    1

    n +

    n + 1Il faut crire :

    1

    n +

    n + 1=

    n + 1

    n

    In>1

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    )I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.

    I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46

  • Sries tlscopiques

    In>1

    1n(n + 1)

    In>1

    1

    n +

    n + 1

    In>1

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    )I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.

    I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46

  • Sries tlscopiques

    In>1

    1n(n + 1)

    In>1

    1

    n +

    n + 1

    In>1

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    )Il faut crire :

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    ) = tan 1n tan 1n + 1I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.

    I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46

  • Sries tlscopiques

    In>1

    1n(n + 1)

    In>1

    1

    n +

    n + 1

    In>1

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    )I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.

    I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46

  • Sries tlscopiques

    In>1

    1n(n + 1)

    In>1

    1

    n +

    n + 1

    In>1

    sin(

    1n(n+1)

    )cos

    (1n

    )cos

    (1

    n+1

    )I Chercher les simplifications en particulier pour les fractions.

    I Cest un des rares cas o on a lexpression de la somme partielle et oon calcule la limite de la somme partielle pour montrer la convergenceet obtenir la somme.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 12 / 46

  • Sries termes positifs

    Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.

    I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie

    un converge si et seulement si la suite des sommes

    partielles est majore.

    I Si la srie est termes ngatifs, on tudie

    k(uk),

    I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.

    I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 13 / 46

  • Sries termes positifs

    Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.

    I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie

    un converge si et seulement si la suite des sommes

    partielles est majore.

    I Si la srie est termes ngatifs, on tudie

    k(uk),

    I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.

    I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 13 / 46

  • Sries termes positifs

    Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.

    I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie

    un converge si et seulement si la suite des sommes

    partielles est majore.

    I Si la srie est termes ngatifs, on tudie

    k(uk),

    I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.

    I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 13 / 46

  • Sries termes positifs

    Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.

    I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie

    un converge si et seulement si la suite des sommes

    partielles est majore.

    I Si la srie est termes ngatifs, on tudie

    k(uk),

    I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.

    I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 13 / 46

  • Sries termes positifs

    Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.

    I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie

    un converge si et seulement si la suite des sommes

    partielles est majore.

    I Si la srie est termes ngatifs, on tudie

    k(uk), En fait cest

    srie termes de signe constant quil faudrait utiliser.I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certain

    rang.

    I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 13 / 46

  • Sries termes positifs

    Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.

    I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie

    un converge si et seulement si la suite des sommes

    partielles est majore.

    I Si la srie est termes ngatifs, on tudie

    k(uk),

    I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.

    I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 13 / 46

  • Sries termes positifs

    Soit (un) une suite termes positifs, alors la suite des sommes partiellesest croissante.

    I La suite des sommes partielles converge ou tends vers +.I La srie

    un converge si et seulement si la suite des sommes

    partielles est majore.

    I Si la srie est termes ngatifs, on tudie

    k(uk),

    I La srie peut tre termes positifs seulement partir dun certainrang.

    I Bien vrifier que le terme gnral de la srie est positif !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 13 / 46

  • Comparaison par majoration / minoration

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs, telles que :

    n N, 0 6 un 6 vn.

    On a alors :I Si

    vn converge alors

    un converge et :

    0 6+n=0

    un 6+n=0

    vn

    I Si

    un diverge (tends vers +) alors

    vn diverge (tends vers +).

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 14 / 46

  • Comparaison par majoration / minoration

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs, telles que :

    n N, 0 6 un 6 vn.

    On a alors :I Si

    vn converge alors

    un converge et :

    0 6+n=0

    un 6+n=0

    vn

    I Si

    un diverge (tends vers +) alors

    vn diverge (tends vers +).

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 14 / 46

  • Comparaison par majoration / minoration

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs, telles que :

    n N, 0 6 un 6 vn.

    On a alors :I Si

    vn converge alors

    un converge et :

    0 6+n=0

    un 6+n=0

    vn

    I Si

    un diverge (tends vers +) alors

    vn diverge (tends vers +).

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  • Comparaisons des sries termes positifs

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si

    vn converge alors

    un converge.

    I un n vn alors

    vn et

    un ont mme nature.

    I On en dduit : un = on (vn) alors si

    vn converge alors

    unconverge.

    I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )

    I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 15 / 46

  • Comparaisons des sries termes positifs

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si

    vn converge alors

    un converge.

    I un n vn alors

    vn et

    un ont mme nature.

    I On en dduit : un = on (vn) alors si

    vn converge alors

    unconverge.

    I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )

    I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 15 / 46

  • Comparaisons des sries termes positifs

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si

    vn converge alors

    un converge.

    I un n vn alors

    vn et

    un ont mme nature.

    I On en dduit : un = on (vn) alors si

    vn converge alors

    unconverge.

    I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )

    I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 15 / 46

  • Comparaisons des sries termes positifs

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si

    vn converge alors

    un converge.

    I un n vn alors

    vn et

    un ont mme nature.

    Il arrive de plus que lon montre en plus que la srie est termes positifs( partir dun certain rang) en utilisant un quivalent !

    I On en dduit : un = on (vn) alors si

    vn converge alors

    unconverge.

    I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )

    I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 15 / 46

  • Comparaisons des sries termes positifs

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si

    vn converge alors

    un converge.

    I un n vn alors

    vn et

    un ont mme nature.

    Il arrive de plus que lon montre en plus que la srie est termes positifs( partir dun certain rang) en utilisant un quivalent !

    I On en dduit : un = on (vn) alors si

    vn converge alors

    unconverge.

    I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )

    I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 15 / 46

  • Comparaisons des sries termes positifs

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si

    vn converge alors

    un converge.

    I un n vn alors

    vn et

    un ont mme nature.

    Il arrive de plus que lon montre en plus que la srie est termes positifs( partir dun certain rang) en utilisant un quivalent !

    I On en dduit : un = on (vn) alors si

    vn converge alors

    unconverge.

    I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )

    I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 15 / 46

  • Comparaisons des sries termes positifs

    Soit (un) et (vn) deux suites termes positifs vrifiant :I un = On (vn) alors Si

    vn converge alors

    un converge.

    I un n vn alors

    vn et

    un ont mme nature.

    Il arrive de plus que lon montre en plus que la srie est termes positifs( partir dun certain rang) en utilisant un quivalent !

    I On en dduit : un = on (vn) alors si

    vn converge alors

    unconverge.

    I Cela permet de se ramener aux sries pour lesquelles la convergenceest connue (srie gomtrique / srie de Riemann )

    I On estime la vitesse laquelle le terme gnral (un) tends vers 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 15 / 46

  • Exemple de comparaison pour les sries termes positifs

    In>1

    1n(cos2 n)

    In>1

    (sin 1n ln

    (1 + 1n

    ))In>1

    1n + arctan n avec R.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 16 / 46

  • Exemple de comparaison pour les sries termes positifs

    In>1

    1n(cos2 n)

    srie termes positifs et un > 1n donc la srie diverge.

    In>1

    (sin 1n ln

    (1 + 1n

    ))In>1

    1n + arctan n avec R.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 16 / 46

  • Exemple de comparaison pour les sries termes positifs

    In>1

    1n(cos2 n)

    In>1

    (sin 1n ln

    (1 + 1n

    ))In>1

    1n + arctan n avec R.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 16 / 46

  • Exemple de comparaison pour les sries termes positifs

    In>1

    1n(cos2 n)

    In>1

    (sin 1n ln

    (1 + 1n

    ))Dveloppement asymptotique

    un =(1

    n+o

    n

    ( 1n2))(1

    n 12n2 +

    on

    ( 1n2))

    = 12n2 +o

    n

    ( 1n2)

    n

    12n2

    cette srie est donc termes positifs ( partir dun certain rang) etconverge.

    In>1

    1n + arctan n avec R.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 16 / 46

  • Exemple de comparaison pour les sries termes positifs

    In>1

    1n(cos2 n)

    In>1

    (sin 1n ln

    (1 + 1n

    ))In>1

    1n + arctan n avec R.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 16 / 46

  • Exemple de comparaison pour les sries termes positifs

    In>1

    1n(cos2 n)

    In>1

    (sin 1n ln

    (1 + 1n

    ))In>1

    1n + arctan n avec R.

    Srie termes positifs.Si 6 0 la srie diverge grossirement.Si > 0, on a :

    1n + arctan n n

    1n

    et donc la srie est convergente si et seulement si > 1.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 16 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.

    On peut alors construire :

    la suite dintgrale :( n

    0f (t)dt

    )qui est une suite croissante

    la srien

    k=0f (k) qui est une srie termes positifs

    I un dessin des rectangles montre que ces deux suites ont lies.I Toujours bien avoir en tte ce lien ! Il est plus simple de retrouver la

    plupart des rsultats que de les apprendre.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 17 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.

    On peut alors construire :

    la suite dintgrale :( n

    0f (t)dt

    )qui est une suite croissante

    la srien

    k=0f (k) qui est une srie termes positifs

    I un dessin des rectangles montre que ces deux suites ont lies.I Toujours bien avoir en tte ce lien ! Il est plus simple de retrouver la

    plupart des rsultats que de les apprendre.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 17 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.

    On peut alors construire :

    la suite dintgrale :( n

    0f (t)dt

    )qui est une suite croissante

    la srien

    k=0f (k) qui est une srie termes positifs

    I un dessin des rectangles montre que ces deux suites ont lies.I Toujours bien avoir en tte ce lien ! Il est plus simple de retrouver la

    plupart des rsultats que de les apprendre.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 17 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.

    On peut alors construire :

    la suite dintgrale :( n

    0f (t)dt

    )qui est une suite croissante

    la srien

    k=0f (k) qui est une srie termes positifs

    I un dessin des rectangles montre que ces deux suites ont lies.I Toujours bien avoir en tte ce lien ! Il est plus simple de retrouver la

    plupart des rsultats que de les apprendre.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 17 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite

    ( n0

    f (t)dt)

    nNet la srie

    kN

    f (k) ont la mme nature.

    I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction

    dcroissante) :

    n N, n+1

    0f (t)dt 6

    nk=0

    f (k) 6 f (0) + n

    0f (t)dt

    I Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premiresvaleurs !

    I On verra que la srie converge

    f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 18 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite

    ( n0

    f (t)dt)

    nNet la srie

    kN

    f (k) ont la mme nature.

    La mme nature, pas la mme valeur !I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction

    dcroissante) :

    n N, n+1

    0f (t)dt 6

    nk=0

    f (k) 6 f (0) + n

    0f (t)dt

    I Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premiresvaleurs !

    I On verra que la srie converge

    f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 18 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite

    ( n0

    f (t)dt)

    nNet la srie

    kN

    f (k) ont la mme nature.

    I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction

    dcroissante) :

    n N, n+1

    0f (t)dt 6

    nk=0

    f (k) 6 f (0) + n

    0f (t)dt

    I Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premiresvaleurs !

    I On verra que la srie converge

    f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 18 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite

    ( n0

    f (t)dt)

    nNet la srie

    kN

    f (k) ont la mme nature.

    I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction

    dcroissante) :

    n N, n+1

    0f (t)dt 6

    nk=0

    f (k) 6 f (0) + n

    0f (t)dt

    I Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premiresvaleurs !

    I On verra que la srie converge

    f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 18 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite

    ( n0

    f (t)dt)

    nNet la srie

    kN

    f (k) ont la mme nature.

    I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction

    dcroissante) :

    n N, n+1

    0f (t)dt 6

    nk=0

    f (k) 6 f (0) + n

    0f (t)dt

    Rsultat que lon peut retrouver trs rapidement sur un dessinI Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premires

    valeurs !

    I On verra que la srie converge

    f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 18 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite

    ( n0

    f (t)dt)

    nNet la srie

    kN

    f (k) ont la mme nature.

    I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction

    dcroissante) :

    n N, n+1

    0f (t)dt 6

    nk=0

    f (k) 6 f (0) + n

    0f (t)dt

    Rsultat que lon peut retrouver trs rapidement sur un dessinI Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premires

    valeurs !

    I On verra que la srie converge

    f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 18 / 46

  • Lien srie intgrale

    Soit donc f une fonction dfinie sur R+ valeurs positives et dcroissante.Alors la suite

    ( n0

    f (t)dt)

    nNet la srie

    kN

    f (k) ont la mme nature.

    I Ici il sagit de suites qui convergent ou tendent vers +.I Prcisment, on a le rsultat suivant (dans le cas dune fonction

    dcroissante) :

    n N, n+1

    0f (t)dt 6

    nk=0

    f (k) 6 f (0) + n

    0f (t)dt

    Rsultat que lon peut retrouver trs rapidement sur un dessinI Dans les deux cas cest asymptotique : on peut enlever les premires

    valeurs !

    I On verra que la srie converge

    f (n) converge si et seulement si fest intgrable sur [0,+[.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 18 / 46

  • Lien srie intgrale

    tudiern>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 19 / 46

  • Lien srie intgrale

    tudiern>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    .

    I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2

    est dcroissante pour t > 3.

    I On calcule lintgrale :

    I Ainsi la suite( n

    3

    dtt ln(t) (ln(ln t))2

    )nN

    converge, donc la srie

    n>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 19 / 46

  • Lien srie intgrale

    tudiern>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    .

    I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2

    est dcroissante pour t > 3.

    I On calcule lintgrale :

    I Ainsi la suite( n

    3

    dtt ln(t) (ln(ln t))2

    )nN

    converge, donc la srie

    n>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 19 / 46

  • Lien srie intgrale

    tudiern>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    .

    I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2

    est dcroissante pour t > 3.

    On peut driver ou raisonner sur le sens de variations dun produit/quotient de fonctions positives et de composes.

    I On calcule lintgrale :

    I Ainsi la suite( n

    3

    dtt ln(t) (ln(ln t))2

    )nN

    converge, donc la srie

    n>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 19 / 46

  • Lien srie intgrale

    tudiern>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    .

    I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2

    est dcroissante pour t > 3.

    I On calcule lintgrale :

    I Ainsi la suite( n

    3

    dtt ln(t) (ln(ln t))2

    )nN

    converge, donc la srie

    n>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 19 / 46

  • Lien srie intgrale

    tudiern>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    .

    I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2

    est dcroissante pour t > 3.

    I On calcule lintgrale : n3

    dtt ln(t) (ln(ln t))2

    = ln(ln n)

    ln(ln 3)

    duu2 =

    [1u

    ]ln(ln n)ln(ln 3)

    = 1ln(ln(3)) 1

    ln(ln(n)) 1

    ln(ln(3))En utilisant le changement de variable u = ln(ln t).

    I Ainsi la suite( n

    3

    dtt ln(t) (ln(ln t))2

    )nN

    converge, donc la srie

    n>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 19 / 46

  • Lien srie intgrale

    tudiern>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    .

    I On a : t 7 1t ln(t) (ln(ln t))2

    est dcroissante pour t > 3.

    I On calcule lintgrale :

    I Ainsi la suite( n

    3

    dtt ln(t) (ln(ln t))2

    )nN

    converge, donc la srie

    n>2

    1n ln n (ln(ln n))2

    converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 19 / 46

  • La srie harmonique

    n1

    1t diverge donc

    nk=1

    1k diverge.

    I Plus prcisment :

    n N, n+1

    1

    1t dt 6

    nk=1

    1k 6 1 +

    n1

    1t dt

    I ce qui scrit :

    n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)

    I On en dduit alors :n

    k=1

    1k n ln(n)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 20 / 46

  • La srie harmonique

    n1

    1t diverge donc

    nk=1

    1k diverge.

    I Plus prcisment :

    n N, n+1

    1

    1t dt 6

    nk=1

    1k 6 1 +

    n1

    1t dt

    I ce qui scrit :

    n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)

    I On en dduit alors :n

    k=1

    1k n ln(n)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 20 / 46

  • La srie harmonique

    n1

    1t diverge donc

    nk=1

    1k diverge.

    I Plus prcisment :

    n N, n+1

    1

    1t dt 6

    nk=1

    1k 6 1 +

    n1

    1t dt

    Il faut savoir retrouver ce rsultat sur un dessinI ce qui scrit :

    n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)

    I On en dduit alors :n

    k=1

    1k n ln(n)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 20 / 46

  • La srie harmonique

    n1

    1t diverge donc

    nk=1

    1k diverge.

    I Plus prcisment :

    n N, n+1

    1

    1t dt 6

    nk=1

    1k 6 1 +

    n1

    1t dt

    I ce qui scrit :

    n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)

    I On en dduit alors :n

    k=1

    1k n ln(n)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 20 / 46

  • La srie harmonique

    n1

    1t diverge donc

    nk=1

    1k diverge.

    I Plus prcisment :

    n N, n+1

    1

    1t dt 6

    nk=1

    1k 6 1 +

    n1

    1t dt

    I ce qui scrit :

    n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)

    I On en dduit alors :n

    k=1

    1k n ln(n)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 20 / 46

  • La srie harmonique

    n1

    1t diverge donc

    nk=1

    1k diverge.

    I Plus prcisment :

    n N, n+1

    1

    1t dt 6

    nk=1

    1k 6 1 +

    n1

    1t dt

    I ce qui scrit :

    n N, ln(n + 1) 6 Sn 6 1 + ln(n)

    I On en dduit alors :n

    k=1

    1k n ln(n) Cet quivalent est connatre.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 20 / 46

  • On considren>2

    1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le

    reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.

    I Pour la convergence, on regarde : n2

    1x (ln x) dx en posant u = ln(x)

    I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :

    N+1n+1

    f (t)dt 6N

    k=n+1

    1k(ln k) 6

    Nn

    f (t)dt

    I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :

    Rn n1

    ( 1) (ln n)1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 21 / 46

  • On considren>2

    1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le

    reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.

    I Pour la convergence, on regarde : n2

    1x (ln x) dx en posant u = ln(x)

    I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :

    N+1n+1

    f (t)dt 6N

    k=n+1

    1k(ln k) 6

    Nn

    f (t)dt

    I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :

    Rn n1

    ( 1) (ln n)1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 21 / 46

  • On considren>2

    1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le

    reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.

    I Pour la convergence, on regarde : n2

    1x (ln x) dx en posant u = ln(x)

    I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :

    N+1n+1

    f (t)dt 6N

    k=n+1

    1k(ln k) 6

    Nn

    f (t)dt

    I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :

    Rn n1

    ( 1) (ln n)1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 21 / 46

  • On considren>2

    1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le

    reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.

    I Pour la convergence, on regarde : n2

    1x (ln x) dx en posant u = ln(x)

    Cette suite converge donc la srie est convergente.I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :

    N+1n+1

    f (t)dt 6N

    k=n+1

    1k(ln k) 6

    Nn

    f (t)dt

    I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :

    Rn n1

    ( 1) (ln n)1Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 21 / 46

  • On considren>2

    1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le

    reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.

    I Pour la convergence, on regarde : n2

    1x (ln x) dx en posant u = ln(x)

    I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :

    N+1n+1

    f (t)dt 6N

    k=n+1

    1k(ln k) 6

    Nn

    f (t)dt

    I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :

    Rn n1

    ( 1) (ln n)1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 21 / 46

  • On considren>2

    1n (ln n) o > 1. Montrer la convergence, encadrer le

    reste Rn, en dduire un quivalent de Rn.

    I Pour la convergence, on regarde : n2

    1x (ln x) dx en posant u = ln(x)

    I Pour lencadrement, on retrouve le rsultat sur le dessin pour n 6 N :

    N+1n+1

    f (t)dt 6N

    k=n+1

    1k(ln k) 6

    Nn

    f (t)dt

    I Il reste calculer ces intgrales par le changement de variables puis faire tendre N vers + pour obtenir :

    Rn n1

    ( 1) (ln n)1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 21 / 46

  • Sries de Riemann

    Soit R.La srie

    k>1

    1k converge si et seulement si > 1.

    La srie harmonique 1

    k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k

    converge.

    En effet : la sriek>1

    1k converge

    SSI la suite n

    1

    dtt =

    11

    ( 1n1 1

    )converge

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 22 / 46

  • Sries de Riemann

    Soit R.La srie

    k>1

    1k converge si et seulement si > 1.

    La srie harmonique 1

    k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k

    converge.

    En effet : la sriek>1

    1k converge

    SSI la suite n

    1

    dtt =

    11

    ( 1n1 1

    )converge

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 22 / 46

  • Sries de Riemann

    Soit R.La srie

    k>1

    1k converge si et seulement si > 1.

    La srie harmonique 1

    k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k

    converge.

    En effet : la sriek>1

    1k converge

    SSI la suite n

    1

    dtt =

    11

    ( 1n1 1

    )converge

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 22 / 46

  • Sries de Riemann

    Soit R.La srie

    k>1

    1k converge si et seulement si > 1.

    La srie harmonique 1

    k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k

    converge.

    En effet : la sriek>1

    1k converge

    SSI la suite n

    1

    dtt =

    11

    ( 1n1 1

    )converge

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 22 / 46

  • Sries de Riemann

    Soit R.La srie

    k>1

    1k converge si et seulement si > 1.

    La srie harmonique 1

    k (qui diverge) est donc un repre :I toute srie dont le terme gnral tends vers 0 moins vite que 1k divergeI toute srie dont le terme gnral tends vers 0 plus vite que 1k

    converge.

    En effet : la sriek>1

    1k converge

    SSI la suite n

    1

    dtt =

    11

    ( 1n1 1

    )converge

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 22 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie n

    un +, alorsuk diverge.

    I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl

    n ienun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie n

    un +, alorsuk diverge.

    I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl

    n ienun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.La srie

    1n converge, donc

    uk converge

    I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors

    uk diverge.I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un n

    ln ie

    nun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.La srie

    1n converge, donc

    uk converge

    I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors

    uk diverge.I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un n

    ln ie

    nun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.La srie

    1n converge, donc

    uk converge

    I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors

    uk diverge.La srie

    1n diverge et partir dun certain rang

    1n 6 un

    I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl

    n ienun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.La srie

    1n converge, donc

    uk converge

    I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors

    uk diverge.La srie

    1n diverge et partir dun certain rang

    1n 6 un

    I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl

    n ienun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.La srie

    1n converge, donc

    uk converge

    I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors

    uk diverge.La srie

    1n diverge et partir dun certain rang

    1n 6 un

    I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl

    n ienun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    La srie l

    n converge si et seulement si > 1

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.La srie

    1n converge, donc

    uk converge

    I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors

    uk diverge.La srie

    1n diverge et partir dun certain rang

    1n 6 un

    I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl

    n ienun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    La srie l

    n converge si et seulement si > 1

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Rgle du nun

    Soit

    uk une srie termes rels positifs.I Si il existe un rel > 1 tel que un = on

    (1

    n), ie nun 0, alors

    uk converge.La srie

    1n converge, donc

    uk converge

    I Si il existe un rel 6 1 tel que 1n = on (un), ie nun +, alors

    uk diverge.La srie

    1n diverge et partir dun certain rang

    1n 6 un

    I Si il existe un rel et un rel l R+ tel que un nl

    n ienun l 6= 0, alors

    uk converge si et seulement si > 1.

    La srie l

    n converge si et seulement si > 1

    I On calcule la limite de (nun) pour comparer un 1n en rflchissantcomment choisir .

    I On compare (un) aux repres 1n .Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 23 / 46

  • Exemples

    I Soit > 1. Montrer que la srie de terme gnral un = ln nn estconvergente.

    I Srie de terme gnral un = en avec R. Montrer que la srie

    converge si et seulement si > 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 24 / 46

  • Exemples

    I Soit > 1. Montrer que la srie de terme gnral un = ln nn estconvergente.

    On considre ]1, [ (par exemple = 1+2 ), on a alors :

    ln nn n

    = ln(n)n 0

    donc partir dun certain rang :

    ln nn 6 n

    Do la convergence.

    I Srie de terme gnral un = en avec R. Montrer que la srie

    converge si et seulement si > 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 24 / 46

  • Exemples

    I Soit > 1. Montrer que la srie de terme gnral un = ln nn estconvergente.

    I Srie de terme gnral un = en avec R. Montrer que la srie

    converge si et seulement si > 0.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 24 / 46

  • Exemples

    I Soit > 1. Montrer que la srie de terme gnral un = ln nn estconvergente.

    I Srie de terme gnral un = en avec R. Montrer que la srie

    converge si et seulement si > 0.

    Si = 0, alors un = 1 et la srie diverge grossirement.Si < 0, alors n 0 et donc un 1 et la srie diverge grossirement.Si > 0, alors en = o

    (1n2), donc la srie converge

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 24 / 46

  • Rgle de dAlembert

    Soit

    uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un

    a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :

    I Si l < 1 la srie

    uk est convergente.I Si l > 1 la srie

    uk diverge grossirement.

    I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le

    quotient se simplifie !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 25 / 46

  • Rgle de dAlembert

    Soit

    uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un

    a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :

    I Si l < 1 la srie

    uk est convergente.I Si l > 1 la srie

    uk diverge grossirement.

    I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le

    quotient se simplifie !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 25 / 46

  • Rgle de dAlembert

    Soit

    uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un

    a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :

    I Si l < 1 la srie

    uk est convergente.I Si l > 1 la srie

    uk diverge grossirement.

    I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le

    quotient se simplifie !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 25 / 46

  • Rgle de dAlembert

    Soit

    uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un

    a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :

    I Si l < 1 la srie

    uk est convergente.I Si l > 1 la srie

    uk diverge grossirement.

    I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le

    quotient se simplifie !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 25 / 46

  • Rgle de dAlembert

    Soit

    uk une srie termes positifs.On suppose que le rapport entre deux termes conscutifs un+1un

    a unelimite l lorsque n tends vers +.Alors :

    I Si l < 1 la srie

    uk est convergente.I Si l > 1 la srie

    uk diverge grossirement.

    I Si l = 1 on ne peut rien dire ! (idem si il ny a pas de limite)I Trs utile si le terme gnral est une factorielle ou une puissance : le

    quotient se simplifie !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 25 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

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  • Dmonstration du critre de dAlembertSoit (un) une suite telle que limn

    un+1un

    = l avec l < 1.

    I On pose = 1+l2 (entre 1 et l), si bien que ]l , 1[,I lim

    nun+1un

    = l , donc partir dun certain rang n0 : un+1 6 un

    I Et par rcurrence immdiate : un 6 nn0un0 ,I Or

    nn converge car 0 < < 1 donc

    n

    un converge.

    I On a compare

    un et la srie gomtriquen

    I Idem pour > 1.

    I Voir les dmonstrations des croissances compares :

    an = on

    (n!) n = on

    (n!) n = on

    (an)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 26 / 46

  • Exemples pour la rgle de dAlembert

    Convergence de

    n

    n!nn

    Convergence de

    n

    (2nn)

    2n

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 27 / 46

  • Exemples pour la rgle de dAlembert

    Convergence de

    n

    n!nn

    un+1un

    =( n

    n + 1

    )n= exp

    (n ln

    (1 1n + 1

    ))On met sous forme exponentielle pour obtenir : un+1un e

    1 < 1 La srieconverge

    Convergence de

    n

    (2nn)

    2n

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 27 / 46

  • Exemples pour la rgle de dAlembert

    Convergence de

    n

    n!nn

    Convergence de

    n

    (2nn)

    2n

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 27 / 46

  • Exemples pour la rgle de dAlembert

    Convergence de

    n

    n!nn

    Convergence de

    n

    (2nn)

    2n

    un+1un

    = 2n + 1n + 1 2.

    La srie diverge.

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  • Formule de Stirling

    On a :

    n! n

    (ne

    )n2n

    I Une des rares formules connatre par cur !

    I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie

    lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.

    I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 28 / 46

  • Formule de Stirling

    On a :

    n! n

    (ne

    )n2n

    I Une des rares formules connatre par cur !

    I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie

    lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.

    I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 28 / 46

  • Formule de Stirling

    On a :

    n! n

    (ne

    )n2n

    I Une des rares formules connatre par cur !

    I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie

    lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.

    I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 28 / 46

  • Formule de Stirling

    On a :

    n! n

    (ne

    )n2n

    I Une des rares formules connatre par cur !

    I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie

    lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.

    I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 28 / 46

  • Formule de Stirling

    On a :

    n! n

    (ne

    )n2n

    I Une des rares formules connatre par cur !

    I On verra la dmonstration en exercice.I Utile pour les sries : permet de donner un quivalent dune srie

    lorsquil y a des factorielles et que le critre de dAlembert ne permetpas de conclure.

    I Il y a souvent des factorielles dans les sries cause de la formule deTaylor !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 28 / 46

  • Comment utiliser la formule de Stirling

    I On a : n! n

    (ne)n2n.

    I Donc : (2n)! n

    4n(n

    e)2n4n.

    I On peut aussi faire :

    (n + 1)! = (n + 1)n! n

    nn! n

    nn+1en2n

    I Il est souvent plus simple dcrire (n + 1)! = (n + 1)n! plutt quedappliquer la formule en n + 1 .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 29 / 46

  • Comment utiliser la formule de Stirling

    I On a : n! n

    (ne)n2n.

    I Donc : (2n)! n

    4n(n

    e)2n4n.

    I On peut aussi faire :

    (n + 1)! = (n + 1)n! n

    nn! n

    nn+1en2n

    I Il est souvent plus simple dcrire (n + 1)! = (n + 1)n! plutt quedappliquer la formule en n + 1 .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 29 / 46

  • Comment utiliser la formule de Stirling

    I On a : n! n

    (ne)n2n.

    I Donc : (2n)! n

    4n(n

    e)2n4n.

    I On peut aussi faire :

    (n + 1)! = (n + 1)n! n

    nn! n

    nn+1en2n

    I Il est souvent plus simple dcrire (n + 1)! = (n + 1)n! plutt quedappliquer la formule en n + 1 .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 29 / 46

  • Comment utiliser la formule de Stirling

    I On a : n! n

    (ne)n2n.

    I Donc : (2n)! n

    4n(n

    e)2n4n.

    I On peut aussi faire :

    (n + 1)! = (n + 1)n! n

    nn! n

    nn+1en2n

    I Il est souvent plus simple dcrire (n + 1)! = (n + 1)n! plutt quedappliquer la formule en n + 1 .

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 29 / 46

  • Application de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (ln(n)n)n!

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 30 / 46

  • Application de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (ln(n)n)n!

    I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :

    un n(ln n)n

    nnen2n

    n

    ( ln(n)e1

    n

    )n 12

    1

    nn+1

    I limn

    ln(n)e1

    n = 0 (par forme exponentielle).

    I

    n > 2, donc 1nn+1

    6 12n+1 .

    I Au final un = on(

    12n), donc la srie converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 30 / 46

  • Application de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (ln(n)n)n!

    I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :

    un n(ln n)n

    nnen2n

    n

    ( ln(n)e1

    n

    )n 12

    1

    nn+1

    I limn

    ln(n)e1

    n = 0 (par forme exponentielle).

    I

    n > 2, donc 1nn+1

    6 12n+1 .

    I Au final un = on(

    12n), donc la srie converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 30 / 46

  • Application de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (ln(n)n)n!

    I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :

    un n(ln n)n

    nnen2n

    n

    ( ln(n)e1

    n

    )n 12

    1

    nn+1

    I limn

    ln(n)e1

    n = 0 (par forme exponentielle).

    I

    n > 2, donc 1nn+1

    6 12n+1 .

    I Au final un = on(

    12n), donc la srie converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 30 / 46

  • Application de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (ln(n)n)n!

    I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :

    un n(ln n)n

    nnen2n

    n

    ( ln(n)e1

    n

    )n 12

    1

    nn+1

    I limn

    ln(n)e1

    n = 0 (par forme exponentielle).

    I

    n > 2, donc 1nn+1

    6 12n+1 .

    I Au final un = on(

    12n), donc la srie converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 30 / 46

  • Application de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (ln(n)n)n!

    I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :

    un n(ln n)n

    nnen2n

    n

    ( ln(n)e1

    n

    )n 12

    1

    nn+1

    I limn

    ln(n)e1

    n = 0 (par forme exponentielle).

    I

    n > 2, donc 1nn+1

    6 12n+1 .

    I Au final un = on(

    12n), donc la srie converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 30 / 46

  • Application de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (ln(n)n)n!

    I Srie termes positifs. Clairement, le n! va lemporter sur ln(n)n.I On le montre avec la formule de Stirling :

    un n(ln n)n

    nnen2n

    n

    ( ln(n)e1

    n

    )n 12

    1

    nn+1

    I limn

    ln(n)e1

    n = 0 (par forme exponentielle).

    I

    n > 2, donc 1nn+1

    6 12n+1 .

    I Au final un = on(

    12n), donc la srie converge.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 30 / 46

  • Applications de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (2nn)

    22n(2n 1)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 31 / 46

  • Applications de la formule de Stirling

    Nature de la srie :n>1

    (2nn)

    22n(2n 1)

    Srie termes positifs.

    (2nn

    )=(2n)!(n!)2 n

    (2ne

    )2n4n((n

    e)n2n)2 n

    22nn

    Donc

    un n1

    (2n 1)n =

    12

    1n 32

    la srie

    un converge !

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 31 / 46

  • Stirling ou dAlembert ?

    Nature de la srie :n>1

    (2nn)

    22n(2n 1) avec la rgle de dAlembert.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 32 / 46

  • Stirling ou dAlembert ?

    Nature de la srie :n>1

    (2nn)

    22n(2n 1) avec la rgle de dAlembert.

    rapport de deux termes conscutifs :

    un+1un

    =(2n+2

    n+1)(2n

    n) 22n22n+2 (2n 1)(2n + 1)

    =(2n + 2)!2n!n!

    (n + 1)!n!

    (n + 1)!14

    (2n 1)(2n + 1)

    =(2n + 2)(2n + 1)4(n + 1)2(2n 1)(2n + 1) n

    4n24n2 n 1

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 32 / 46

  • Stirling ou dAlembert ?

    Nature de la srie :n>1

    (2nn)

    22n(2n 1) avec la rgle de dAlembert.

    rapport de deux termes conscutifs :

    un+1un

    =(2n+2

    n+1)(2n

    n) 22n22n+2 (2n 1)(2n + 1)

    =(2n + 2)!2n!n!

    (n + 1)!n!

    (n + 1)!14

    (2n 1)(2n + 1)

    =(2n + 2)(2n + 1)4(n + 1)2(2n 1)(2n + 1) n

    4n24n2 n 1

    La rgle de dAlembert ne permet pas de conclure.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 32 / 46

  • Sries absolument convergente

    Soit (un) une suite valeurs dans K et

    uk la srie de terme gnral un.

    On dit que la srie

    uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs

    |uk | converge.

    I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :

    +k=0

    uk

    6+k=0|uk |

    I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46

  • Sries absolument convergente

    Soit (un) une suite valeurs dans K et

    uk la srie de terme gnral un.

    On dit que la srie

    uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs

    |uk | converge.

    I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :

    +k=0

    uk

    6+k=0|uk |

    I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46

  • Sries absolument convergente

    Soit (un) une suite valeurs dans K et

    uk la srie de terme gnral un.

    On dit que la srie

    uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs

    |uk | converge.

    I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :

    +k=0

    uk

    6+k=0|uk |

    I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46

  • Sries absolument convergente

    Soit (un) une suite valeurs dans K et

    uk la srie de terme gnral un.

    On dit que la srie

    uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs

    |uk | converge.

    I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :

    +k=0

    uk

    6+k=0|uk |

    I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46

  • Sries absolument convergente

    Soit (un) une suite valeurs dans K et

    uk la srie de terme gnral un.

    On dit que la srie

    uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs

    |uk | converge.

    I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :

    +k=0

    uk

    6+k=0|uk |

    Valeur absolue ou module !

    I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46

  • Sries absolument convergente

    Soit (un) une suite valeurs dans K et

    uk la srie de terme gnral un.

    On dit que la srie

    uk converge absolument si et seulement si la srie termes rels positifs

    |uk | converge.

    I Toute suite absolument convergente est convergente.I On a de plus :

    +k=0

    uk

    6+k=0|uk |

    Valeur absolue ou module !

    I Toujours commencer par essayer de montrer la convergence absolue.

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 33 / 46

  • Srie absolument convergente

    Soit (un) une suite complexe, et (vn) une suite de rels positifs.Si un = On (vn) et si la srie termes positifs

    vn converge, alors

    un

    est absolument convergente.

    I Peut tre utilis pour des sries complexes (cest le module).I Permet donc dobtenir des convergence absolue par comparaison aux

    sries usuelles.

    Par exemple : si R,

    n

    einn2 converge puisque

    einn2 = On

    (1n2)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 34 / 46

  • Srie absolument convergente

    Soit (un) une suite complexe, et (vn) une suite de rels positifs.Si un = On (vn) (ie si

    unvn est born) et si la srie termes positifs vnconverge, alors

    un est absolument convergente.

    I Peut tre utilis pour des sries complexes (cest le module).I Permet donc dobtenir des convergence absolue par comparaison aux

    sries usuelles.

    Par exemple : si R,

    n

    einn2 converge puisque

    einn2 = On

    (1n2)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 34 / 46

  • Srie absolument convergente

    Soit (un) une suite complexe, et (vn) une suite de rels positifs.Si un = On (vn) (ie si

    unvn est born) et si la srie termes positifs vnconverge, alors

    un est absolument convergente.

    I Peut tre utilis pour des sries complexes (cest le module).I Permet donc dobtenir des convergence absolue par comparaison aux

    sries usuelles.

    Par exemple : si R,

    n

    einn2 converge puisque

    einn2 = On

    (1n2)

    Sylvain Pelletier Sries numriques PC -Descartes 34 / 46

  • Srie absolument convergente

    Soit (un) une suite complexe, et (vn) une suite de rels positifs.Si un = On (vn) (ie si

    unvn est born) et si la srie termes positifs vnconverge, alors

    un est absolument convergente.

    I Peut tre utilis