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BAG OFSP UFSP SFOPH Rapport annuel 2001 de la Division Radioprotection

Rapport annuel 2001 de la Division Radioprotection...de tirs avec de la munition à l’ura-nium appauvri ont été effectués, il y a plus de 30 ans, au lieu-dit Ochsen-boden (SZ),

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BAG OFSP UFSP SFOPH

Rapport annuel 2001de la Division Radioprotection

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La Division radioprotection 17Radioprotection et tendance à l’amélioration continue 17Nouveau service technique et d’information 17Strahlenschutz – Online 17Contacts avec la CPR 18

Evénements choisis 18DU – Depleted Uranium 18Uranium dans les perles de verre 18Contamination au PSI 18Anciens ateliers de posage 19Divers 19

Doses de rayonnements 19Population 19Personnes exposées dans leur profession 19

Radioactivité de l’environnement 20Surveillance de l’air 20RADAIR 20 Voisinage des centrales nucléaires 20

Radon 21

Autorisation et surveillance 21Procédures d’autorisation 21Activités de surveillance 22Médecine 22Recherche 23Déchets radioactifs 24

Rayonnements non ionisants 24Rayonnements optiques 24Champs électromagnétiques 25Son 26

Législation 26Nouvelles ordonnances 26Droit en vigueur 26En suspens 26

Contacts internationaux 27

Documentation 27Nouveaux produits 27Adresses Internet 27Commandes 28

Feedback 29

L’équipe 29

Sommaire

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LA DIVISION RADIOPROTECTION

Radioprotection et tendance à l’amélioration continueLa Division radioprotection a intro-duit en 2001 un système global degestion de la qualité. L’ensemble dela Division a été certifié le 2 juilletselon ISO 9001:2000 et le labora-toire d’essai pour la radioactivité del’environnement a été accrédité le 5 octobre selon ISO/IEC 17025. Ledomaine d’accréditation englobe laspectrométrie gamma en labora-toire et sur site (in-situ) ainsi que ladétermination du tritium par scintil-lation liquide.

La volonté de prouver la qualité vade pair avec l’acceptation d’amé-liorer constamment son travail. Lagestion de la qualité en est l’instru-ment. Pour la construction et l’intro-duction du système de gestion de laqualité, le choix s’est porté sur unesolution d’avenir. Le système est

entièrement informatisé. Seule ladocumentation sur le serveur faitfoi. Le tableau synoptique suivantdonne un aperçu des processus enquestion.

Nouveau service techniqueet d’informationUn nouveau service technique d’in-formation a été créé pour la théma-tique «Champs électromagnétiques(EMF) et santé». Il répond aux de-mandes de la population, participeaux études nationales et internatio-nales, élabore les principes pourune appréciation des risques etprend les dispositions qui s’impo-sent. Le service s’attache à donnerune information compétente et ou-verte concernant les effets desEMF sur la santé. Dès le printemps2002, les réponses aux questionsles plus fréquentes ainsi que des in-formations sur des thèmes actuelsseront disponibles sur Internet.

Strahlenschutz – OnlineLe projet «Strahlenschutz – Online»concernant le site Internet de la division de la radioprotection a dé-buté au début de l’année 2001. Lesmodifications et améliorations pourles internautes doivent intervenir audébut de l’année 2002.

Les diverses transformations ef-fectuées doivent permettre aux internautes de trouver plus rapide-ment et plus facilement les infor-mations souhaitées ainsi que de na-viguer avec plus d’aisance dans lesdifférents thèmes proposés. Despictogrammes faciliteront la naviga-tion et donneront les repères utilespour les internautes.

La division radioprotection aime-rait par le biais d’Internet offrir aupublic la possibilité de dialoguer oude prendre contact directementavec les personnes responsables

RadioprotectionRapport annuel 2001 de la Division radioprotection

3.1Orientation gén.et principes dir.

3.6Amélioration

3.5Innovation

3.4Communication

3.3Organisation et conduite

3.2Développement

de stratégies

5.1Système de

de management

5.2Services internes

5.3Entretien

6.1Engagement

6.2Encouragement etaccompagnement

4.1Autorisations

4.2Contrôles

4.3Surveillance

environnement

4.4Dosimétrie

4.5Formation

4.6Déchets

radioactifs

4.7Radon

4.8Gestion

des crises

Prestations Personnel

MaintenanceConduite

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concernant des ques-tions en rapportavec la santé publi-que. Ce nouvel outilinformatique per-mettra à tout unchacun de recevoirdes informations surla radioprotection,la radioactivité, leradon, la formation,les autorisations, lasurveillance, la ra-dioactivité dans l’en-vironnement, lesrayonnements non-ionisants et biend’autres thèmes en-core.

Nous espéronsvous voir nombreuxsur le nouveau sitede la division radio-protectionwww.str-rad.ch.

Contacts avec la CPR La collaboration avec la Commis-sion fédérale de la protection contreles radiations et de surveillance dela radioactivité (CPR), ses sous-commissions et ses groupes d’ex-perts a bien débuté. Le Conseilfédéral dispose ainsi d’un orga-nisme compétent de consultation.La Division radioprotection en as-sume le secrétariat scientifique.

ÉVÉNEMENTS CHOISIS

DU – Depleted UraniumEn mars 2000, l’OTAN a confirméavoir utilisé des munitions à ura-nium appauvri lors des attaquesaériennes contre des cibles serbes.Après que plusieurs soldats italiensengagés dans les Balkans soientdécédés en 1999 suite à des leucé-mies et que des cas de maladiessoient apparus dans d’autres pays,un lien avec la munition-uranium aété présumé («Syndrome des Bal-kans»).

En octobre, le DDPS informa queles près de 900 soldats suisses etenv. 250 civils, qui avaient été en-gagés dans les dernières annéesdans les Balkans, devaient subir unexamen médical. Le 10.1.01, leDDPS communiqua que les person-nes concernées avaient été contac-

tées et pouvaient se présenter pourun test sanguin.

Par la suite l’OFSP a analysé l’urine de 55 personnes ayant sé-journées dans les régions mention-nées. Toutes les valeurs se sont si-tuées dans le domaine de variationdes teneurs naturelles d’uranium.

En Suisse également des essaisde tirs avec de la munition à l’ura-nium appauvri ont été effectués, il ya plus de 30 ans, au lieu-dit Ochsen-boden (SZ), Oerlikon et à Genève.Les mesures à Ochsenboden et surdes débris du canal de tirs à Oerli-kon n’ont signalé aucune teneuraccrue en uranium. Des traces d’u-ranium appauvri ont par contre étémesurées dans un canal de tirs àGenève, qui a été assaini entre-temps.

L’OFSP a, sous réserve de dis-crétion, proposé de ramasser, demesurer et d’éliminer de manièreappropriée les éléments de muni-tion susceptibles de contenir de l’uranium, qui avaient été ramenésen Suisse comme «Souvenirs». Lesobjets reçus ne contenaient pasd’uranium appauvri.

L’OMS a publié un aide-mémoiresur l’uranium appauvri www.who.int/inf-s/en/fact257.html

Uranium dans les perles de verreEn 2001 comme déjà en 1993, desperles de verre contenant de l’ura-nium sont apparus sur le marché.0,1 à 1% d’uranium sont addition-nés au verre pour la coloration en jaune et en vert. Cet ajout pro-duit aussi une forte fluorescence.L’OFSP a rendu les laboratoires can-tonaux attentifs à l’interdiction d’im-portation et de vente de verre contenant de l’uranium en Suisse.Après une émission de la télévisionsuisse romande, de nombreux col-liers de verre pro-venant de collec-tions privéesont été exa-minés. L’u-ranium n’aété détectéqu’en de ra-res cas.

Contamination au PSILe 6 décembre 2001, une manipula-tion inadéquate d’un fût de déchetsa provoqué une contamination ra-

dioactive locale sur le gravier et l’as-phalte d’un site à l’intérieur de l’en-ceinte ouest du PSI. Cet incidents’est produit alors que l’eau de pluieétait pompée de containers prévuspour l’entreposage futur de déchetsradioactifs. Ces containers devaienttous être vides selon les registresdu PSI. Dans un des containers, unfût de 200 litres a été remarquésuite au pompage de la moitié del’eau de pluie. Quand le fût a étésoulevé avec la grue, le personnelde service a remarqué une fuite,d’où de l’eau s’écoulait.

Comme presque 1 m3 d’eau avaitdéjà été rejeté sur le gravier envi-ronnant, des échantillons ont étéprélevés dans le container ainsi quedans le sol pour analyses de spec-trométrie gamma. Celles-ci ont sur-tout mis en évidence du Cs-137,mais également des traces d’ura-nium et de cobalt-60. Grâce à unedécontamination immédiate du site,la radioactivité ne s’est pas répan-due plus loin. Aucune incorporationou dose individuelle accrue n’a étéconstatée. Les tenues de travail dedeux personnes ont été faiblementcontaminées. Le container a en-suite été transporté dans la cellulechaude de l’enceinte ATEC, spé-cialement conçue pour la manipula-tion de substances radioactives. Undébit de dose de l’ordre de 600micro-Sv/h a été mesuré à la sur-face du fût. A l’intérieur se trou-vaient 8 pièces métalliques, deuxmâchoires de collimateurs de 105kg (tungstène et cuivre) et six pla-ques d’uranium appauvri d’un poidstotal de 570 kg. Le débit de dosemaximum à 3 cm de distance étaitvoisin de 3,5 mSv/h. Ces élémentsprovenaient d’un collimateur quiétait installé au début des activitésdu SIN sur une des lignes du fais-ceau de protons.

Cet incident montre d’une partque le registre n’était pas tenu àjour et rempli correctement et d’au-tre part que la responsabilité de lagestion des containers n’était pasbien réglementée. Le PSI va pren-dre les mesures nécessaires en ac-cord avec l’OFSP pour que de telsévénements ne se reproduisentplus. Ainsi la formation continuedes collaborateurs respectifs dansla pratique de la radioprotection vaêtre effectuée à intervalles pluscourts; de même on attend du PSI

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la réalisation d’un site d’entrepo-sage avec un minimum de protec-tion contre les intempéries. L’OFSPva suivre avec attention l’exécutionde ces dispositions.

Anciens ateliers de posageDans un ancien atelier de posage,des concentrations extrêmementélevées de radon jusqu’à 100 000

ble un entreposage des sablagessous le respect de certaines précau-tions. Des demandes de personnesprivées ont porté sur des objets«suspects», découverts lors du dé-ménagement de maisons ou d’ap-partements. Dans la majorité descas, il s’agissait d’aiguilles et de ca-drans lumineux contenant de lapeinture luminescente au radium,qui ont été éliminés comme dé-chets radioactifs.

En outre l’OFSP a procédé à desmesures dans différents apparte-ments, en raison de craintes consé-cutives aux émissions de télévisionsur la radioactivité dans des catellesde cuisine et de salle de bain. Au-cune valeur accrue de radioactivitén’a été constatée.

DOSES DE RAYONNEMENTS

PopulationLes campagnes de mesures du ra-don réalisées jusqu’à présent mon-trent que dans 510 bâtiments laconcentration de radon estsupérieure à la valeur limite de 1000

Bq/m3. Ces maisons se trouvent es-sentiellement dans les régions desAlpes et du Jura. Des cas isolésavec des valeurs trop élevées exis-tent cependant aussi sur le plateausuisse.

Dans l’année couverte par ce rap-port, aucun dépassement des va-leurs limites pour les radionucléidesdans les aliments d’origine suissen’a été communiqué à l’OFSP. Lasurveillance indique par ailleurs au-cun dépassement de la dose limitepour la population de 1 milli-Sievert(mSv) par an pour les sources artifi-cielles de rayonnements.

L’exposition de la population auxrayonnements est en moyennecomme les années précédentesvoisine de 4 mSv par an. L’exposi-tion aux rayonnements encore attri-buable à l’accident de Tchernobyl de1986 peut toujours atteindre au Tes-sin jusqu’à 0,6 mSv/an.

Personnes exposées dans leur professionDans l’année sous revue, les dosesaccumulées de personnes ex-posées dans le cadre de leur pro-fession sont restées inférieures à lavaleur limite annuelle de 20 mSvpour la dose effective et de 500mSv pour celle aux extrémités.

Dans le domaine de surveillancede l’OFSP, 25 doses au corps entieront dépassé 2 mSv et 60 doses auxextrémités 10 mSv. La moitié deces communications a concernédes médecins, qui en raison de leur

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becquerels par mètre cube d’air(Bq/m3) ont été mesurées. Des me-sures détaillées de la Suva, de l’IRAet de l’OFSP ont en outre révéléesdes contaminations locales avec duradium. Les concentrations obser-vées jusqu’à présent n’expliquentcependant pas les teneurs extrê-mes en radon.

Une première étape d’assainisse-ment a permis une réduction tem-poraire mais pas durable du radon.Une deuxième étape d’assainisse-ment est indispensable.

Le radium dans le bâtiment, àl’extérieur et dans les canalisationsne se limite certainement pas à cetunique objet et exige de la part del’OFSP une initiative pour maîtriseret éliminer ces héritages radioac-tifs.

DiversL’OFSP a été contacté à plusieursreprises suite à des déclenche-ments d’alarme à l’entrée de sitesde ramassage de déchets spéciaux.Dans tous les cas, il s’agissait desablages contenant des substancesradioactives naturelles provenantdes séries de désintégration de l’u-ranium et du thorium. Les activitésen jeu ont néanmoins rendu possi-

applications médicales

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sources artificielles

radionucléides dans le corps

radon et descendants

exposition externe (cosmique + terrestre)

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moyennedomaine de variation

Expositions aux rayonnements de la population en Suisse

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activité professionnelle accumulentrégulièrement des doses accrues,par exemple en radiologie interven-tionnelle.

RADIOACTIVITÉ DEL’ENVIRONNEMENT

Surveillance de l’airA quelques exceptions près, lesconcentrations des radionucléidesartificiels ont été très faibles en2001 aussi bien dans les échantil-lons d’aérosols que dans ceux depluies. Les exceptions ont concernédes prélèvements de pluie du voisi-nage immédiat d’entreprises trai-tant du tritium ou d’installationsd’incinération de déchets.

Voilà 10 ans déjà que le premierdes 5 collecteurs d’aérosols à hautdébit (> 500 m3/h) a été installé enSuisse. Ces collecteurs font partied’un réseau européen de détectiondes traces de radionucléides artifi-ciels dans l’air.

RADAIR

L’année 2001 a été marquée parl’inauguration de la partie aérosolsdu réseau le 4 juillet à Fribourg. Acette occasion les divers systèmesdont la Suisse dispose pour la dé-tection d’une éventuelle contamina-tion par la voie des airs ont été pré-sentés.

Le réseau de mesures RADAIRn’a pas décelé de radioactivité artifi-cielle dans l’air. Le mécanisme decompensation � /� a permis de s’as-surer que les concentrations artifi-cielles sont restées en dessous dela limite de détection de 0,7 Bq/m3

malgré les fortes fluctuations diur-nes de la radioactivité naturelle. Lemaximum de radioactivité naturellea été observé au mois de novembreà la station de Sion avec près de 60Bq/m3. Les valeurs de radioactivitéartificielle fournies par le moniteurde Sion ont été difficile à compen-ser ces derniers temps car les ca-ractéristiques du détecteur se sontdégradées avec le temps.

L’intégration des moniteurs d’iodea nécessité une modification de lacentrale et de l’application client.Actuellement, une centrale et un lo-giciel prototypes sont installés à Fri-bourg en parallèle avec la centralede production.

Le moniteur spectroscopique dela station de Fribourg a confirméque les concentrations des princi-paux isotopes artificiels sont res-tées en dessous de la limite de détection de 0,01 Bq/m3 pour untemps d’accumulation de 24 h.

Toutes les stations ont eu un tauxde fonctionnement de plus de 90%dans l’ensemble.

Voisinage des centrales nucléairesDans le but de préserver la santé de

l’homme et l’environnement au voi-sinage des centrales nucléaires,l’OFSP poursuit depuis de longuesannées un programme de prélève-ments et de mesures. La surveil-lance englobe aussi les mesuresdes laboratoires cantonaux, de l’IRA,du laboratoire AC de Spiez, du PSI, de l’ETHZ, de l’EAWAG, de l’Université de Berne et du LfU deBaden-Württemberg. La prise encompte de tous ces examens per-met l’estimation pertinente de l’im-pact des centrales nucléaires sur lapopulation avoisinante et l’environ-nement.

Pour l’année 2001, on peut con-clure au respect par les exploitantsdes valeurs limites fixées dans laréglementation. La dose locale-ment attribuable à l’exploitation descentrales nucléaires suisses est del’ordre de 0,01 mSv. Si l’on exceptela contribution du rayonnement di-rect en certains points de la clôturedes centrales de Leibstadt et deMühleberg ainsi que les traces desrejets atmosphériques (C-14 dansles feuillages) et des rejets liquides(en particulier isotopes du cobaltdans les trappes à sédiment), unimpact mesurable des centralesnucléaires est difficile à mettre enévidence.

C’est pourquoi, l’estimation de ladose du public repose avant toutsur le calcul à partir des émissionsdes installations. En effet les niveaux de radioactivité à la sourcepermettent une détection aisée etplus exhaustive. En complément,les mesures dans l’environnementservent à vérifier les modèles uti-lisés et à établir un bilan local réa-liste de la radioactivité naturelle etartificielle. Comme le montre la figure ci-dessus, les résultats in situaux alentours des centrales nucléai-res indiquent que la contributiondes différents radionucléides à l’ex-position en plein air est comparableà celle observée dans les sites horsde leur influence. Ces résultats etceux obtenus sur les échantillonsenvironnementaux analysés en la-boratoire montrent que la radioac-tivité d’origine naturelle prédomineet que les contaminations détec-tables se résument pratiquementaux radionucléides de longue pé-riode issus des essais nucléaires et de l’accident de Tchernobyl.

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cosmique

débit de dose mesuré

Examens in situ dans le voisinage des centrales nucléaires

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RADON

Le gaz rare radioactif radon causeen Suisse entre 5 et 10% des at-teintes de cancers du poumon.Tous les cantons ont à présent initiédes campagnes de mesures des-tinées à déterminer les zones ra-don. Les cantons Argovie, Appen-zell Rhodes Intérieur, Bâle-Cam-pagne, Bâle-Ville, Genève, Glaris,Jura, Obwald, Nidwald, Schaffouse,Schwyz, Soleure, St-Gall, Tessin,Uri, Vaud, Valais et Zoug ont déjàterminé ce travail.

La banque de données suissessur le radon concerne quelques 45 000 maisons, avec environ 84 000 valeurs de mesures, dont 50 000 pour des pièces habitées.Près de 2400 du total des 2900communes ont été recensées.

La carte radon montre des zonesplus importantes avec des concen-trations accrues de radon dans les

régions des Alpes et du Jura. Descas isolés de valeurs accrues appa-raissent également sur le Plateau.Les mesures disponibles donnentdéjà une bonne image de la situa-tion radon dans les pièces habitées.La moyenne arithmétique pondéréepour la population en Suisse est de75 Bq/m3.

Dans l’année couverte par ce rap-port, ont eu lieu les premiers coursradon destinés aux enseignants des centres de formation profes-sionnelle en collaboration avec l’Ins-titut suisse de pédagogie profes-sionnelle. Le guide technique duradon de l’OFSP constitue la basede ces cours et d’autres program-mes de formation prévus pour lesprofessionnels du bâtiment. Cettedocumentation technique trans-posée aux conditions allemandessous manuel-radon «Deutschland»par le BMU et le BfS a été publiée.

En plus des nombreux assainisse-

ments, un nouveau panneau d’ex-position et une brochure pour lemarché immobilier ont été réalisés.

AUTORISATION ET SURVEIL-LANCE

Procédures d’autorisationDans le cadre des procédures d’au-torisation, la Division radioprotec-tion par le biais de procédures admi-nistratives et d’inspections (audits)sur place, veille dans les entreprisesbénéficiant d’une autorisation à ceque les prescriptions en matière deradioprotection soient transposéescorrectement pour la protection despatients, du personnel d’entrepriseet de la population.

Près de 1400 demandes d’autori-sation ont été déposées et 3300 autorisations nouvelles ou renou-velées ont été accordées. Sur l’en-semble de la Suisse, environ 900

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Carte Radon de la Suisse concentrations accrues de radon concentrations normales de radon recensement incomplet

Etat novembre 2001, L+T Geostat 1990

Carte Radon de la Suisse

Légende

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inspections d’entreprises ont étéréalisées. 143 infractions aux pres-criptions de radioprotection ont étéconstatées et punies par uneamende en application du droit ad-ministratif.

Activités de surveillance

Enquête dans les écolesFin 2000 toutes les entreprises, quidisposent d’une autorisation pour lamanipulation de sources radioac-

culièrement important, car ces fir-mes agissent aussi comme multipli-cateurs en matière de radioprotec-tion dans les entreprises.

Mesures de triagesL’ordonnance sur la dosimétrieexige que les entreprises effec-tuent des contrôles d’incorporationauprès de leur personnel, en cas demanipulation de substances radio-actives ouvertes; il s’agit en particu-lier de mesures de triages. En colla-boration avec la Suva et l’IRA unedirective-OFSP (L-06-01 Dosimétrie– Manipulation de substances radio-actives ouvertes) a été élaborée;elle décrit de plus près la réalisationpratique de la dosimétrie liée à lamanipulation des sources radioac-tives ouvertes. Il est prévu dansl’année à venir de transposer cettedirective dans les entreprises enquestion.

Mesures d’incorporationLorsqu’un seuil est dépassé pourun radionucléide lors d’une mesurede triage, une mesure d’incorpora-tion doit être effectuée par un service reconnu pour ce type demesure. Les premiers services ha-bilités ont été reconnus cette annéepar l’OFSP ou la DSN. Les résultatsde ces mesures d’incorporationsont également enregistrés dans leregistre central des doses.

Médecine

Entretien et examen d’état desinstallations médicales à rayons X Des installations radiographiquesnon entretenues et sans contrôlede leur état peuvent constituer unrisque considérable pour la santédes patients et du personnel en mi-lieu hospitalier. L’ordonnance sur laradioprotection exige par consé-

quent des utilisateurs de telles ins-tallations une exécution régulièrede contrôles de qualité. A cet effet,un entretien périodique accompa-gné d’un examen d’état de ces ins-tallations sont requis depuis 1995au minimum tous les 3 ans (pour lespetites installations dentaires tousles 6 ans).

Il n’en demeure pas moins que diverses installations n’ont pas faitl’objet des contrôles réglementairesd’entretien et d’examen malgré desinstructions et des rappels répétés.L’OFSP s’est donc vu contraint deretirer l’autorisation en matière deradioprotection à 235 médecins,dentistes, chiropracteurs et vétéri-naires. 21 médecins ont fait opposi-tion au retrait de l’autorisation au-près du Département fédéral del’intérieur. 20 de ces plaintes ontété retirées ou reconnues cadu-ques. Entre temps les installationsont soit été entretenues, rem-placées ou mises hors d’activité.

Le non-respect des dispositionsen matière de radioprotection a enoutre entraîné l’ouverture de 113procédures selon le droit pénal administratif. Les exploitants d’ins-tallations radiographiques en in-fraction doivent s’attendre à uneamende.

Examen des activimètresLes activimètres servent à détermi-ner l’activité des produits radiophar-maceutiques avant leur applicationau patient. Ils doivent chaque annéesatisfaire à un étalonnage ou à uneintercomparaison par un service demétrologie et d’accréditation (me-tas) reconnu par l’office fédéral dela santé publique.

Dans l’année couverte par ce rap-port, 42 activimètres ont été éta-lonnés; 29 ont participé aux me-sures d’intercomparaison. Quatreactivimètres se sont situés en de-hors de la tolérance et ont dû êtreréajustés et passer par un nouvelétalonnage ou intercomparaison.

Examens à doses intensives en médecineAfin d’optimiser les examens à do-ses intensives en radiologie, un re-censement pour certains d’entreeux doit être effectué sur la based’un questionnaire détaillé. En ra-diologie interventionnelle et en car-diologie, un accord a été trouvé

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tives ou d’appareils à rayons X dansl’enseignement (écoles, collèges,etc.) ont été contactées. On a cons-taté que la situation avait changédans beaucoup d’écoles. 15% desprès de 400 entreprises renoncentà l’avenir à la manipulation desrayonnements ionisants. Les ins-pecteurs en radioprotection del’OFSP ont retiré les sources derayonnements en question et ontpréparé leur élimination commedéchets radioactifs. Les autorisa-tions ont été actualisées dans prèsde 80 entreprises, avec en pluspour la moitié d’entre elles une ins-pection locale.

Séminaire pour entreprises spécia-lisées en rayonnementsDes séminaires de formation d’unedemi-journée sur des thèmes choi-sis de l’assurance de qualité ont étémis en place pour les installateursd’appareils à rayons X. Les autorisa-tions et les contrôles des activitésdes entreprises installant ce typed’appareils relèvent de l’OFSP. Il ar-rive aussi que certains contrôles deradioprotection soient délégués parl’OFSP à de telles entreprises. Undialogue constructif s’avère ici parti-

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avec les sociétés concernées (SSR,SSC, ASMTRA, SSRPM) sur le pro-cessus à suivre. Les hôpitaux uni-versitaires ainsi que certains hôpi-taux cantonaux et privés importantsont pris part à l’étude. Afin d’obtenirdes données précises sur les dosesaux patients, l’OFSP a participé àéquiper les appareils d’examens radiologiques avec des appareils de mesures correspondants. L’en-quête et son évaluation devrontêtre terminées d’ici mi-2002.

Dans le domaine de la tomogra-phie assistée par ordinateur (CT), laSuisse prend part comme parte-naire actif à une étude de la Com-munauté européenne. Dans le ca-dre de ce programme d’assurancede qualité européen, un protocoleconcernant 12 examens types deCT a été élaboré. L’OFSP a invité lesinstituts et cliniques concernées enSuisse à participer à cette étude.

FormationDébut 2001, 9 cours de formation-curricula FMH sont entrée en vi-gueur; ils règlent la spécialisationpour les examens à doses intensi-ves avant l’obtention du titre FMHcorrespondant. Deux systèmes ysont distingués:– Pour le titre FMH en pneumolo-

gie, la formation spécialisée estobligatoirement intégrée (pro-gramme de formation).

– Les médecins, qui entrent dansune formation en médecine géné-rale et interne, en pédiatrie et enmédecine pour les enfants, en oncologie et en neurologie, ainsiqu’en gynécologie et aide à lanaissance, en angiologie et encardiologie, peuvent opter pourcette spécialisation (programmed’aptitude). Ils obtiennent ainsi uncertificat d’aptitude concernant laspécialisation pour les examens àdoses intensives.

Le délai de transition fixé dans l’or-donnance sur les formations et lesactivités autorisées en radioprotec-tion s’étend jusqu’à fin 2001. Jus-qu’à cette date toutes les forma-tions proposées seront reconnuespar l’OFSP. Ainsi la continuité de la formation en radioprotection est garantie.

Produits radiopharmaceutiquesLa commission paritaire compétentede l’OFSP et le service intercantonal

de contrôle des médicaments (IKS) atraité au total 10 demandes d’enre-gistrement pour les produits radio-pharmaceutiques, dont 2 reconsi-dérations de demandes refusées. Lacommission a recommandé l’enre-gistrement par l’IKS et l’homolo-gation par l’OFSP de 9 produitsradiopharmaceutiques.

Dans l’année couverte par ce rap-port, 24 demandes ont été for-mulées pour la réalisation d’étudescliniques avec des médicaments oudes pharmacopées radioactivementmarqués. Parmi ces études, 6 ontpermis de tester de nouvelles appli-cations diagnostiques ou thérapeu-tiques avec les nucléides Tc-99m,In-111, Y-90 et Ra-224. 3 étudesavaient pour but l’examen pharma-cocinétique avec des médicamentsmarqués par du C-14. La moitié desétudes a concerné la tomographiepar émission de positrons (F-18-FDGou H2O-15), essentiellement pourl’examen du débit cérébral sanguinou pour la mesure de l’activitécérébrale en fonction des activités,des traitements et des maladies.

La collaboration avec le nouvelInstitut suisse des médicamentsdans le domaine des études clini-ques impliquant des produits radio-pharmaceutiques a été préparée.Une solution de transition a aussiété trou- vée pour régler conformé-ment à la nouvelle loi sur les médicaments l’utilisation des pro-duits radio-pharmaceutiques moinscourants.

Recherche

CERNLa surveillance de la radioactivité del’environnement et des doses derayonnements qui en résultent pourla population avoisinante est effec-tuée en parallèle par le CERN et parles autorités compétentes des deuxpays hôtes, l’OPRI (Office de pro-tection contre les rayonnements io-nisants) côté France et l’OFSP côtéSuisse. Le programme de prélève-ments et de mesures commence àla source par les inspections del’OFSP et se poursuit dans l’envi-ronnement de manière analogueaux contrôles opérés autour descentrales nucléaires. Le CERN esttenu de communiquer ses rapportstrimestriels à l’OFSP, qui coordonneles mesures avec l’IRA et l’Institut

F.-A. Forel de l’Université de Ge-nève. Bien que les activités du LEPaient cessé depuis novembre 2000,le programme de surveillance a étémaintenu dans son intégrité durantla période 2001-2002. L’objectif dela poursuite de ce programme du-rant toute la phase du démantèle-ment du LEP et d’installation duLHC est de fournir des données deréférence avant l’entrée en fonctiondu nouvel accélérateur.

� � � � � � Radioprotection

Pour l’année couverte par ce rapport, les contrôles en vigueurconfirment que le CERN a respectéles limites réglementaires et quel’impact de ses activités surl’homme et l’environnement esttrès faible. Côté Suisse, il se cons-tate avant tout par une contributiondu rayonnement direct à l’exposi-tion externe (gamma + neutrons) encertains points de la clôture. Pourles rejets liquides, les traces des ra-dioisotopes (Na-22, Sc-46, Mn-54,Fe-59, Co-60, Zn-65, Ba-133 et Eu-152) dans des compartiments (eau,matières en suspension, sédi-ments) du Nant d’Avril témoignentdes activités du CERN. Dans le mi-lieu atmosphérique, la contributiondu 7Be constitue un indicateur d’unfaible apport qui s’ajoute à la partd’origine naturelle. Par contre, dansles sites terrestres examinés parspectrométrie gamma in situ, seu-les les contributions d’origine natu-relle et des contaminations réma-nentes des essais nucléaires et del’accident de Tchernobyl ont été détectées.

Paul Scherrer Institut – PSI L’OFSP, en tant qu’autorité agréée,s’occupe de la surveillance et del’octroi d’autorisations en ce quiconcerne la radioprotection du PSI.

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Une partie des installations du PSI,notamment les installations nucléai-res à proprement parler, telles queles réacteurs de recherches ainsique certains dispositifs pour le con-ditionnement, l’entreposage et l’in-cinération des déchets radioactifs,est sous la responsabilité d’une au-tre autorité de surveillance, la DSN. L’exploitation de l’accélérateur deproton ainsi que ces expériences,dans lesquelles de nombreux ex-périmentateurs et chercheurs parti-cipent n’ont connu aucun incidentmajeur relevant de la radioprotec-tion. Plusieurs incidents mineursn’ayant aucune conséquence sur lasécurité des personnes ont été ce-pendant enregistrés par l’OFSP. Lesdoses les plus importantes ont étéenregistrées lors de la réparationdes accélérateurs et des lignes defaisceaux, en début d’année. Cesdoses étaient planifiées et ont étéoptimalisées à l’aide d’un plan de ra-dioprotection. La dose collectivepour ces travaux se monte à 64,3personnes-mSv; la dose individuellela plus élevée est de 3,1 mSv.

L’OFSP a délivré plusieurs autori-sations pour de nouvelles expérien-ces, notamment une pour la pro-duction de neutrons avec une ciblede métal liquide (LiSoR) et une au-tre concernant la production de gazradioactifs (PROTRAC).

La source de neutrons par spalla-tion SINQ n’a connu aucun pro-blème majeur durant l’année 2001.Le système mesurant le débit dedose des neutrons à l’intérieur de lazone expérimentale a été modifiéafin de satisfaire aux normes de latechnique et de la science.

L’OFSP a contrôlé et inspecté le système PSA (PersonenSicher-heitsAnlage) de la nouvelle sourcelumineuse synchrotron (SLS).L’OFSP a suivi avec attention les dif-férentes étapes et phases de testsde cette installation

En 2001, le PSI a annoncé àl’OFSP plus d’une dizaine de libéra-lisations de matériels ou équipe-ments ayant été utilisés à l’intérieurde zones contrôlées. Ces matériauxprésentaient des valeurs en des-sous des limites réglementaires etont pu être traités comme équipe-ments usuels ou comme déchetsnormaux. L’OFSP a également ef-fectué plusieurs mesures et con-trôles sur certains de ces échantil-

lons. Plusieurs zones contrôléesdont un ancien laboratoire de type Bet une baraque contenant desdéchets de tritium, ont été déconta-minés et libérés. Ces locaux sont àprésent utilisés à d’autres fins. Ceszones ont subies des contrôles etdes mesures de contaminations dela part du PSI et de la part des auto-rités de surveillance. Lors de cesmesures et contrôles, l’OFSP n’aconstaté aucun manquement auxexigences prescrites.

L’OFSP a également réalisé descontrôles de débits de dose auxalentours du PSI. Les résultats decette inspection n’ont montré au-cune valeur anormale.

D’après les contrôles et les sur-veillances réalisés, l’OFSP estimeque la radioprotection au PSI est debonne qualité. La compétence et laformation de l’ensemble du person-nel du PSI est bonne. Le PSI a pourde nombreux processus un sys-tème d’assurance de qualité décri-vant les responsabilités ainsi queles étapes à suivre.

Une précarité dans le nombre depersonnes travaillant pour la radio-protection a néanmoins été cons-tatée. La mise en place de ressour-ces nécessaires doit être prise ausérieux par le PSI afin qu’il puisserester compétent dans le domainede la radioprotection.

Déchets radioactifsL’action de ramassage des déchetsradioactifs de la médecine, de l’in-

dustrie et de la recherche a permisde livrer un volume brut d’environ 4 m3 au PSI, dépôt central de laConfédération. Près de 2 tiers de ce volume provenait d’un même client. Environ 0,5 m3 ont été remiscomme déchet préconditionné.

Le graphique ci-dessus retraceles quantités annuelles livrées de-puis 1974 dans le cadre des actionsde ramassage. Aucune actionn’ayant eu lieu en 1995, la quantitélivrée à été presque double en1996. Depuis l’entrée en vigueur del’ordonnance sur les déchets radio-actifs soumis à l’obligation de livrai-son, les exploitants procèdent à unmeilleur tri des déchets actifs et in-actifs, ce qui implique une diminu-tion de la quantité annuelle livrée.

RAYONNEMENTS NON IONISANTS

Rayonnements optiques

«Peau & Soleil»L’OFSP a renouvelé son soutien autravail de prévention du cancer de lapeau de la ligue suisse contre lecancer (LSC). Avec la campagne«Peau & Soleil», la LSC s’est avanttout adressée à tous les profes-sionnels et a mené des actionsdans plusieurs grandes entreprises.Des stands d’information ont étémis en place, des contributions ontété mises à disposition des jour-naux tout-ménage et sur Intranet et des conférences ont été pro-

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posées. La visite du bus solaire dela LSC a constitué l’attraction ma-jeure au programme. Des conseilsde spécialistes et un examen par undermatologue en faisaient partie. Lacampagne «Peau & Soleil» a égale-ment fait halte à l’OFSP, où elle aconnu un succès auprès de nom-breux collaborateurs.

Index-UVDe mai à octobre, le pronostic pourl’index UV a été publié quotidienne-ment sur la page Internet de l’OFSPwww.index-uv.ch. Les valeurs indi-viduelles du rayonnement UV pourles vingt-cinq régions se sontbasées sur des calculs de Météo-Suisse. La page Internet a été con-sultée à près de 4000 reprises.

Matériel didactique «rayonnementUV et santé»Suite au succès considérable de l’expérience solaire «atelier UV» en2000, l’atelier a été remis gratuite-ment aux écoles primaires. Ce sontsurtout des enseignants qui avaientdéjà conduit l’expérience qui ontprofité de l’offre.

Par cette expérience, des écoliè-res et écoliers apprennent à con-naître le pourquoi et le commentdes différentes mesures de protec-tion solaire. Le corps enseignant etles enfants ont été très impres-sionnés par «l’atelier UV». Sur labase de l’évaluation de la premièrephase, le dépliant d’information aété simplifié et formulé de manièreplus concise, ce qui l’a rendu plusattrayant.

Dans la prévention contre le can-cer de la peau, les enfants et lesjeunes représentent le groupe cri-tique d’importance. L’OFSP a initiéen collaboration avec la LSC la publication du matériel didactiquesur le thème «rayonnement UV etsanté». D’ici 2005 tous les niveauxdu jardin d’enfants à la classe de9ème devront être servis.

Jusqu’à présent le développe-ment a concerné un atelier pour lejardin d’enfants (thème «soleil») etles 1ère/2ème classes (thème «été»),ainsi qu’un illustré pour les enfants.Les aspects de la protection solaireont été intégrés sous forme de thè-mes à partir du plan d’étude. Lematériel didactique pour les deuxéchelons inférieurs seront disponi-bles dès le printemps 2002.

SolariumDepuis février 2001, la brochured’information «solarium» de la re-vue de l’OFSP «rayonnement etsanté» est disponible. L’écho duquestionnaire joint est prometteurpour la brochure. Elle a été jugéefort compréhensible et très infor-mative. Presque toutes les person-nes qui ont répondu prétendentqu’elles iront moins souvent et s’exposeront moins longtemps aubronzage et surtout qu’elles por-teront toujours des lunettes de pro-tection. Certaines ont même décidéde renoncer totalement au sola-rium.

Pointeur laserLes pointeurs laser ont donné lieu àdes débats publics, mais aussi àdes discussions sur le plan poli-tique. L’OFSP a initié une évaluation

des pointeurslaser et est ar-rivé à la conclu-sion que cer-tains pointeurssur le marchésont à consi-dérer commedangereux pourla santé. Enconséquence,

l’OFSP a demandé à l’autoritécompétente de contrôle du marchéune interdiction du commerce pourles pointeurs laser des classes 3A,3B et 4. La décision est imminente.

Champs électromagnétiques

Désagréments pour la santéDivers services compétents des autorités ou du secteur privé sontconfrontés périodiquement à desdemandes et des plaintes de la population en relation avec leschamps électromagnétiques. L’OFSPmène pour cette raison deux en-quêtes en collaboration avec l’insti-tut de médecine préventive et so-ciale de Bâle. Les résultats sontattendus pour fin 2002.

La première enquête par les servi-ces compétents recense le type dedemandes. Il s’agit de mettre enévidence les possibilités pour demeilleures mesures de coordina-tion, d’information et de prévention.La deuxième enquête vise à recen-ser par l’intermédiaire d’un ques-tionnaire la situation des personnes,

qui se plaignent de désagrémentssanitaires liés aux EMF. Cette étapeservira de base aux études épidé-miologiques et expérimentales àvenir.

Champ magnétique en voiturePour le moment les connaissancessont faibles sur les champs électro-magnétiques dans les automobiles.Afin de pouvoir évaluer d’éventuelsrisques sur la santé, le type, l’inten-sité et l’origine des champs électro-magnétiques dans les véhicules aété examiné en 2001 au coursd’une étude pilote. Celle-ci s’est ins-crite dans le cadre de deux travauxde diplôme en collaboration avecles hautes écoles pour la techniqueet l’architecture à Bienne. Les me-sures ont porté sur le spectre deschamps magnétiques en automo-bile dans le domaine de fréquencesde 5-2000 Hertz. Les résultats deces mesures sont attendus pour dé-but 2002.

Déclaration des rayonnementspour les téléphones portablesL’OFSP s’est fortement investi dansles dernières années pour unedéclaration de la charge en rayonne-ments des téléphones mobiles. En été 2001, la Commission euro-péenne a publié deux nouvelles nor-mes de sécurité pour les télépho-nes mobiles. Le but est de mesurerde manière harmonisée le rayonne-ment de tous les téléphones mo-biles estampillés du sigle CE etd’assurer que leur charge en rayon-nements est inférieure à la valeur li-mite recommandée sur le plan in-ternational. Selon la position du

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forum des fabriquants, la charge enrayonnements (valeur SAR) (Spe-cific Absorption Rate) devrait en ou-tre être spécifiée dans les donnéestechniques de tous les télépho-nes mobiles produits à partir du1.10.2001. Un aperçu des valeurs-SAR pour les différents modèlesn’est pas encore réalisé. La meil-leure comparaison disponible setrouve toujours sur la page Internetwww.sardata.com.

Son

Festival-Paléo de NyonL’OFSP, la Suva et le «Service del’environnement et de l’énergie» ducanton de Vaud ont étroitementcollaboré à l’organisation de mesu-res de l’exposition sonore. Pendant6 jours, 10 personnes ont enregis-tré en continu le niveau du son. Leniveau mesuré de la pression so-nore ambiante (Leq par jour) s’estsitué entre 87,2 et 103,7 dB(A), enmoyenne vers 95,4 dB(A).

Une enquête a révélé que pourenviron 80% des visiteurs ques-tionnés l’intensité sonore étaitagréable. Pour 15% c’était tropbruyant. L’analyse de cette enquêtesera publiée dans le bulletin del’OFSP.

Etude sur le bruit 2000L’OFSP participe à une étude de l’EPFZ concernant le recensementdes effets sur la santé du bruitcausé par les avions. Les résultatsdevraient être prêts pour fin 2003.

«Wie bitte?»L’OFSP a lancé avec le soutien de lafondation pour la promotion de lasanté et l’association des assu-rances le concours d’idées «Wiebitte?». Des jeunes doivent mettreen garde la jeunesse contre lesdommages auditifs sur la base d’af-fiches pertinentes, de contributionsradiophoniques, de spots TV, de si-tes Web et de tampons auriculairespour la protection de l’ouïe.

Un jury a évalué les idées en-voyées et a finalement sélectionnéneuf projets, qui ont été réalisésavec des professionnels. A partir deces projets une campagne multimé-dia haute en couleurs a vu le jour enseptembre et octobre.

Les produits et les manifestationsde cette campagne sont docu-

mentés sur Internet sous www.pro-tectyourears.com. Il a été possiblede voir les idées d’affiches dans 12villes de la Suisse alémanique. Onpouvait également voir des affichesdans les moyens de transport pu-blics, dans les discos, les écoles etles bâtiments publics.

LÉGISLATION

Nouvelles ordonnances

Installations non médicalesLe DFI a mis en vigueur le 1er avril2001 l’ordonnance sur la radiopro-tection pour les installations nonmédicales productrices de rayonne-ments ionisants (ordonnance radio-protection-installations). Cette dis-position d’exécution relative à l’or-donnance de radioprotection a étéélaborée en collaboration avec laSuva et les milieux concernés. L’or-donnance règle la manipulation sou-mise à autorisation des installationsà rayons X dans le secteur techni-que (recherche, industrie).

Sources de rayonnements ferméesen médecineL’ordonnance sur la manipulation desources radioactives scellées enmédecine contient les dispositionstechniques et les directives d’exé-cution pour le traitement des pa-tients. Elle est entrée en vigueur le1er décembre 2001.

L’ordonnance remplace et com-plète les directives contenues dans

l’ordonnance sur la manipulationdes unités médicales d’irradiationde 1977.

Droit en vigueurLes lois et les ordonnances en vi-gueur sont disponibles sur le ser-veur de la Chancellerie fédérale;(www.admin.ch/ch/f/rs/rs.html)il s’agit de:– Loi sur la radioprotection,

RS 814.50– Ordonnance sur la radioprotec-

tion, RS 814.501– Ordonnance sur la formation,

RS 814.501.261– Ordonnance sur la dosimétrie,

RS 814.501.43– Ordonnance sur les installations,

RS 814.501.51– Ordonnance sur les sources

médicales de rayonnements,RS 814.501.512

– Ordonnance sur les comprimésd’iode, RS 814.52

– Ordonnance sur les rayons X,RS 814.542.1

– Accélérateurs d’électrons,RS 814.542.7

– Sources ouvertes de rayonne-ments, RS 814.554

– Déchets radioactifs soumis àlivraison, RS 814.557

– Ordonnance sur les émoluments,RS 814.56

– Rayonnement non ionisants RS814.710

– Ordonnance son et laser RS814.49

En suspensLes deux dernières dispositionsd’exécution techniques prévues

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pour les accélérateurs d’électronsutilisés à des fins médicales et lessources scellées non médicalessont en préparation.

L’ordonnance sur le son et les la-sers entrée en vigueur en 1996(OSL) est mise en exécution dif-

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féremment selon les cantons. Unerévision de cette ordonnance s’im-pose et doit être entreprise en 2002sous la coordination de l’OFSP.

CONTACTS INTERNATIONAUX

NEA/OECDLa division radioprotection est ac-tive au sein du «Expert Group onthe Evolution of the System of Radiation Protection» AEN/OCDE.

37. «Berlin-Kolloquium»Des responsables en radioprotec-tion allemands, anglais, estoniens,finlandais, lituaniens, luxembour-geois, norvégiens, autrichiens, polo-nais, suédois, suisses, slovaques ettchèques se sont rencontrés au«Berlin-Kolloquium» organisé cha-que année par l’office fédéral alle-mand de radioprotection. Ils ontéchangé leurs expériences sur lesproblèmes de la radioactivité del’environnement et sur la radiopro-tection. Les discussions se sont essentiellement articulées sur les aspects de la sûreté des sources de rayonnements, les émissions desubstances radioactives par les installations, le rayonnement UV –les solariums, la radioactivité natu-relle dans l’eau et les eaux miné-rales, les expositions des patientset en recherche médicale.

Radon-DACHRadon-DACH est une plate-formeinformelle initiée par des représen-tants d’Allemagne, d’Autriche, deSuisse, de la province italienne deBozen, de Belgique, du Luxem-bourg et de Tchéquie.

Le sous-groupe s’occupant d’as-sainissements et de formation a or-ganisé sa deuxième réunion à Um-hausen en Autriche. Cette régionest connue pour des concentrationstrès élevées allant jusqu’à 270 000Bq/m3. La mise en commun d’ex-périences sans frontières est abso-lument indispensable et devraitcontinuer dans le futur.

Nord-Cotentin/La HagueL’OFSP a présenté en primeur lesrésultats de la semaine d’analysesde l’an 2000 par dix laboratoires eu-ropéens. Globalement les tracesd’origine artificielle (essais nucléai-res des années 60 et rejets de

l’usine de la Hague) sont faibles encomparaison des contributions d’origine naturelle dans les 12 sitesmarins et 12 sites terrestres exa-minés.

Le rapport rédigé par l’OFSP peut être consulté sur Internet,www.ipsn.fr/nord-cotentin ou com-mandé auprès de l’OFSP et del’IPSN. Le caractère particulier et in-novateur de cet exercice a sûre-ment été pour les scientifiques derépondre en direct aux préoccupa-tions de la population.

Projet OMS-CEMLa Suisse continue de participer auprojet international sur les champsélectromagnétiques et leur in-fluence sur la santé (projet OMS-CEM). Dans l’année couverte par cerapport, les résultats d’une enquêteréalisée par l’IARC (InternationalAgency of Research on Cancer) surmandat de l’OMS ont été publiés.Après un examen approfondi desrésultats de recherche disponibles,l’IARC a classifié les CEM de bas-ses fréquences comme «possiblycancerogenic» par rapport au risquede cancer. Le risque relatif concer-nant les leucémies infantiles a étéestimé à 2 pour des champs ma-gnétiques de 0,4 micro-Tesla, 50Hertz (lignes de haute tension). Desfeuilles de renseignements actuel-les sur ce thème se trouvent souswww.who.int/peh-emf.

Projet COST-281 Cette année un nouveau pro-gramme européen de recherche(Action COST 281) sous le titre «Po-tential Health Effects from Emerg-ing Wireless Communication Sys-tems» a été mis en place. La Suissey prend officiellement part. Lespoints forts sont «télécommunica-tion mobile», «nouvelle technologiesans fils» et «communication du ris-que».

Mortalité par cancers dansl’industrie nucléaireLa Suisse participe également à l’étude internationale sur la morta-lité par cancers chez les travailleursde l’industrie nucléaire. La cohortesuisse englobe tous les travailleursfaisant partie du personnel d’unecentrale nucléaire suisse avant fin1993. Sont concernées au total1822 personnes qui ont travaillé en

moyenne 12,6 ans et accumulé unedose collective de 112,5 personnes-sievert. Les données seront analy-sées avec celles de 16 autres pays.Les premiers résultats sont atten-dus pour 2002.

DOCUMENTATION

Nouveaux produits

Radon – un thème du marchéimmobilierLe marché immobilier est l’un desmoteurs de notre économie. Régu-lièrement ces biens changent depropriétaires ou de locataires. Lesautorités compétentes, les concep-teurs, les vendeurs et les acheteursdoivent absolument se préoccuperdu radon.

Afin d’attirer l’attention sur ceproblème une brochure spécifique aété réalisée. Sa diffusion sera réa-lisée au printemps 2002. L’informa-tion donnée au bon moment per-met d’économiser des sommesimportantes. Le prix des mesurespréventives lors de la constructionou d’une transformation est de l’or-dre de quelques milliers de francs.Celui-ci n’est pas comparable auxcoûts d’un assainissement qui peutatteindre plusieurs dizaines de mil-liers de francs.

Affiches «Wie bitte?»Les affiches réalisées par les jeunesdans le concours d’idées «Wiebitte?» (Comic-Stil, Plastilin-Köpfe,Fisch, Schloss am Ohr) peuventêtre chargées depuis internet(www.protectyourears.com) ou com-mandées auprès de l’OFSP.

Adresses InternetOFSP www.admin.ch/bag

www.str-rad.chRadon www.ch-radon.chIndex uv www.uv-index.chSon www.ganzohr.chE-mail [email protected]

[email protected] www.ksr-cpr.ch

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Commandes

Remplissez ce bon de commande et envoyez le à: BBL/EDMZ, 3003 Bern

Titre No de com. Langue Quantité

Radon – Informations sur un thème rayonnant. 311.341 � f � d � iBrochure gratuite avec l’essentiel sur le thème radon

CD-ROM Radon – présentation multimédia de la thématique 311.345 � f � d � ipour Macintosh et PC

Radioactivité et radioprotection – brochure gratuite avec des 311.322 � f � d � iinformations sur le rayonnement ionisant

Radon: documentation technique. Pour spécialiste du bâtiment, 311.346 � f � d � icommunes, cantons et propriétaires

Radon – un thème du marché immobilier – brochure avec des 311.347 � f � d � iinformations pour l’achat et la vente immobiliers

Télécommunication mobile 311.323 � f � d � i

Brochure Solarium 311.324 � f � d

Aide-mémoire Solarium 311.324.1 � f � d

Remplissez ce bon de commande et envoyez le à: OFSP, Division radioprotection, 3003 Berne

Titre Langue Quantité

Rapport annuel 1999: Radioactivité de l’environnement et doses de � d rayonnements en Suisse

Formulaire de déclaration pour les entreprises radiographiques pour � f � d � il’assurance de qualité, Formulaire pour l’expertise en radioprotection

Directives OFSP L-04-01, Application thérapeutique de I-131 � f � d � i

Directives OFSP R-09-01, Film/écrans (état de la technique) � d � f

Directives OFSP R-07-01, Caractéristiques des locaux radiographiques � f � d � i

Rapport sur les études-solarium de l’institut de médecine sociale et préventive � d � fde l’université de Bâle sur mandat de l’OFSP «Fréquentation des solariums en Suisse: trop souvent, trop longtemps», Bulletin OFSP 17, 25 avril 2000

«Wie bitte?», Affiches A2 � d

Fiche d’information gratuite «Son et laser dans les manifestations» � f � d � i

Aide-mémoire «Enjoy the Music» pour le niveau moyen et supérieur � d � f

Rapport sur la campagne de prévention «Oreille branchée» � d

Rapport résumé Oreille branchée � d � f

Wie laut soll Musik sein? Appréciation de l’intensité sonore lors de � d � fmanifestations musicales par la jeunesse, Bulletin OFSP 25, 19 juin 2000

Remplissez ce bon de commande et envoyez le à: Öko-mobil, Brambergstrasse 7, 6004 Lucerne

Titre Langue Quantité

Coffret média «Oreille branchée» pour les écoles � d � f

Page 15: Rapport annuel 2001 de la Division Radioprotection...de tirs avec de la munition à l’ura-nium appauvri ont été effectués, il y a plus de 30 ans, au lieu-dit Ochsen-boden (SZ),

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FEEDBACK

Vos attentes, vos critiques et vosréclamations envers la division ra-dioprotection sont en tout tempsles bienvenues ([email protected]).

L’ÉQUIPE

Andrey Jean-LouisBeuret PierreDiessa DianaElmer ErnstFerreri GiovanniFischer GeorgFrei DanielGerber BeatGfeller WaltherGhirardin MayaGobet MyriamGrossenbacher MarianneGurtner AndréHaag PeterImbaumgarten PeterJohner Hans-UeliJung HeinzJungck MatthiasKocher MarcelKramer CarolineKüttel BeatrixLandis RolandLäng BeatLiebi Doris Linder RetoMarconato MarcMarti JürgMeier MartinMercier VlastaMeyer FranzMoser MirjanaMurith ChristophePerewusnyk GloriaPiller GeorgesRibordy LouisRodriguez JoséRoserens Georges-AndréSchär MonikaStritt NicolasSurbeck Heinz Trueb PhilippVölkle HansruediZeller Werner

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