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003 www.transparency.org La coalition contre la corruption Rapport Annuel 2 avec un GROS PLAN SUR L’AFRIQUE Dix années de lutte contre la corruption

Rapport Annuel 2003

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TI's Annual Report looks back on 2003: it considers developments in building an international coalition against corruption by involving governments, the private sector, international organisations and civil society. The Annual Report also contains the Corruption Perception Index, Bribe Payer's Index and Global Corruption Barometer for 2003.

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Page 1: Rapport Annuel 2003

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La coalition contre la corruption

Rapport Annuel 2

avec un GROS PLAN SUR L’AFRIQUE

Dix années de lutte contre la corruption

Page 2: Rapport Annuel 2003

S O M M A I R E

AVA N T - P R O P O S 1

É V E I L L E R L E S C O N S C I E N C E S 2

C O N C E VO I R D E S O U T I LS 4

F O R M E R D E S C OA L I T I O N SL A S O C I É T É C I V I L E 6

F O R M E R D E S C OA L I T I O N SL E S G O U V E R N E M E N T S E T L E S E C T E U R P U B L I C 8

F O R M E R D E S C OA L I T I O N SL E S E C T E U R P R I V É 10

F O R M E R D E S C OA L I T I O N SL E S O R G A N I SAT I O N S I N T E R N AT I O N A L E S 1 2

G R O S P L A N S U R L’A F R I Q U E 1 6

P O R T R A I T S 2 4

O R I E N TAT I O N S S T R AT É G I Q U E S 2 6

I N D I C E D E P E R C E P T I O N S D E L A C O R R U P T I O N 2 0 0 3 2 8

I N D I C E D E C O R R U P T I O N D E S PAY S E X P O R TAT E U R S 2 0 0 2 3 0

BA R O M È T R E D E L A C O R R U P T I O N DA N S L E M O N D E 2 0 0 3 31

BA I L L E U R S D E F O N D S 3 2

D O N N É E S F I N A N C I È R E S 3 3

S E C T I O N S N AT I O N A L E S 3 4

C O N S E I L D ’A D M I N I S T R AT I O N 3 8

C O N S E I L C O N S U LTAT I F E T S E C R É TA R I AT 3 9

P U B L I C AT I O N S 4 0

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l’Allemagne. En 2002, au Lesotho, la condamnation d’une sociétéd’ingénierie canadienne pour avoir payé des pots-de-vin à unfonctionnaire local a résonné comme un avertissement pour lesentreprises qui opèrent à l’étranger. Jamais auparavant, un paysen développement n’avait demandé des comptes à une entre-prise multinationale reconnue pour ses pratiques corrompues. TI continue de réclamer plus de transparence dans les affaires,notamment par la promotion des « Principes pour contrer lacorruption dans le secteur privé » et la campagne “Publish whatyou pay” (publiez ce que vous payez).

Dix ans après la naissance de TI, le Secrétariat a consulté lemouvement à l’échelle internationale en dirigeant un exercice de planification stratégique visant à mieux positionner notremouvement pour faire face aux défis futurs. Nous avons égale-ment révisé notre Charte pour qu’elle reflète la réalité de notremouvement en pleine expansion et, afin d’établir nos financessur une base plus solide, nous avons créé un Fonds de Dotation.

Il y a dix ans encore, le thème de la corruption était taboudans le secteur de l’aide au développement. Aujourd’hui, celle-ciest de plus en plus reconnue comme l’un des principaux obsta-cles au développement et à la croissance économique. L’éradi-cation de la corruption est un enjeu capital. Le bien-être demillions de personnes à travers le monde en dépend.

1Transparency International Rapport Annuel 2003

Notre combat acquiert une dimension réellement mondiale. Lasignature de la Convention des Nations Unies en décembre 2003est un grand tournant pour le mouvement de lutte contre lacorruption. Pour la première fois, des pays du monde entier sesont accordés sur un acte instrumentaire. TI a fait pression, lorsdes longues séances de négociation, pour que la convention soit aussi efficace que possible. Nous avons également faitcampagne pour fixer une Journée internationale annuelle delutte contre la corruption, tous les 9 décembre.

Les instruments régionaux de lutte contre la corruption ontégalement fait du chemin depuis 2002. Le premier cycle de suivi de la Convention Interaméricaine contre la Corruption acommencé. La Convention pénale sur la corruption du Conseilde l’Europe a recueilli le nombre de ratifications requis pour son entrée en vigueur. Les chefs d’Etat de l’Union Africaine ontadopté la Convention de l’UA sur la prévention et la lutte contrela corruption et infractions assimilées à Maputo en juillet.Parallèlement, TI a continué à contrôler les pays de l’OCDE pours’assurer qu’ils respectent leurs engagements aux termes de laConvention de l’OCDE pour la lutte contre la corruption de 1997.

Le premier Baromètre Mondial de la Corruption de TI, unenouvelle enquête réalisée auprès de l’opinion publique dans 48 pays, a fait clairement comprendre aux hommes politiques qu’ils doivent regagner la confiance des citoyens ordinaires. Le Baromètre a révélé que, dans trois pays sur quatre, les partispolitiques étaient l’institution que les citoyens aimeraient le plus

voir débarrassée de la corruption. Dans le monde entier, TI s’estefforcé d’inciter les partis politiques à rendre des comptes sur lefinancement de leurs campagnes et d’inviter les dirigeants élus àrespecter leurs promesses de campagne en matière de lutte con-tre la corruption. C’est dans cet esprit que le prochain RapportMondial sur la Corruption 2004 de TI portera essentiellement surla corruption politique.

Au niveau du secteur public, les sections de TI continuent, del’Argentine à la Zambie, à travailler avec les pouvoirs publics surleurs programmes de réformes. TI a joué un rôle prépondéranten matière d’appel à la transparence dans les marchés publics etce, tout récemment encore, lors de la réunion ministérielle del’OMC à Cancún. L’année écoulée a vu des personnalités clés dessections de TI, telles que John Githongo au Kenya, Luis Bates auChili et Goh Kun en Corée, quitter leurs responsabilités au seindu mouvement pour rejoindre des fonctions importantes au seindes instances gouvernantes de leur pays, montrant ainsi quenotre voix est relayée dans les allées du pouvoir. Luis MorenoOcampo, ancien membre du Conseil d’Administration de TI etdirecteur de la section nationale argentine, a été choisi, en mai2003, pour être le premier Procureur Général de la Cour PénaleInternationale et il a déclaré publiquement qu’il tenterait deremonter la piste des biens pillés par les dictateurs.

Au cours de l’année écoulée, les affaires de corruption ontébranlé le secteur privé, impliquant souvent des entreprises depays riches tels que les Etats-Unis, la Norvège, la Finlande et

Vers un monde sans corruptionLa signature de la Convention des Nations Unies contre la corruption et le choix de sa date de signature, le 9 décembre, comme Journée internationale annuelle de lutte contre la corruption, sont des événements marquants dans la campagne de sensibilisation au problème de la corruption et à ses conséquences désastreuses. Toutefois, la lutte contre la corruption ne doit pas perdre de sa vivacité. Alors que Transparency International a fêté son dixième anniversaire, nous continuons, par l’intermédiaire de près de 90 sections nationales, à œuvrer à la perpétuation de cette dynamique extraordinaire.

Peter Eigen, Président du Conseil d’Administration

A V A N T - P R O P O S :

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2Transparency International Rapport Annuel 2003

C O N F É R E N C E I N T E R N AT I O N A L E D E L U T T EC O N T R E L A C O R R U P T I O NEn mai 2003, les militants de la lutte contre la corruption dumonde entier se sont retrouvés à Séoul (Corée du Sud) sous leslogan “Cultures différentes, valeurs communes” pour la 11èmeConférence Internationale bisannuelle de Lutte contre la Cor-ruption (CILC). Quelques 900 participants de 108 pays, représen-tant les pouvoirs publics, la société civile et le secteur privé, sesont réunis à Séoul du 25 au 28 mai 2003 pour échanger leursexpériences et élaborer de nouvelles stratégies de lutte contre la corruption. Les délégués ont abordé un large éventail dequestions, des lacunes de l’auto réglementation des entreprisesà l’iniquité de l’immunité politique. Les conclusions de la con-férence ont été présentées aux Ministres qui se réunissaient àSéoul du 29 au 31 mai pour le Troisième Forum Mondial. TI, quifait office de Secrétariat du Conseil de la CILC, a apporté sonsoutien au gouvernement coréen qui accueillait l’évènement.Pour plus de détails, cf. www.11iacc.org.

Parallèlement à la conférence de Séoul, TI a également organiséle second festival international « Film pour la Transparence ». Le public pouvait choisir parmi 29 œuvres du monde entier. En outre, Clean Korea 21, un programme artistique organisé par TI Corée, faisait la part belle à la danse, au body-painting, au théâtre et aux arts visuels.

P R I X D E L ’ I N T É G R I T E D E T ILe Prix de l’Intégrité de TI est remis chaque année pour saluer le courage d’acteurs de la lutte contre la corruption à travers lemonde qui mettent en jeu leur gagne-pain pour démasquer etattirer l’attention sur des faits de corruption. Les lauréats 2003étaient le Dr Dora Akunyili, Directrice Générale de l’autorité de contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques duNigeria (NAFDAC), Sua Rimoni Ah Chong, ancienne InspectriceGénérale des Samoa, et Anna Hazare, militant contre la corrup-tion dans les pouvoirs publics en Inde. En 2003, TI a aussi renduun hommage posthume à deux personnalités qui ont perdu lavie alors qu’elles luttaient contre la corruption : Abdelhai Beliar-douh, journaliste d’investigation en Algérie, et Antonio Siba-SibaMacuacua, président de la plus grande banque commerciale duMozambique.

P R I X D U J O U R N A L I S M E D ’ I N V E S T I G AT I O NTI soutient également le travail des journalistes d’investigation.En avril 2003, Jorge Loáisiga, journaliste à La Prensa auNicaragua, qui a enquêté sur le détournement des fonds publicspar l’ancien Président nicaraguayen Arnoldo Alemán, a reçu le premier Prix pour le meilleur reportage d’investigation sur lacorruption en Amérique Latine et aux Caraïbes. Ce prix annuel,d’une valeur de 25 000 $ US, est coordonné par TI et l’InstitutoPrensa y Sociedad, l’une des organisations membres de TI Pérou.

Notre organisation a elle-même été récompensée par deux prix internationaux en 2002 : TI a reçu le Prix Carl Bertelsmannpour son innovante formation de coalitions, et l’Agenda-SettingAward de Media Tenor pour avoir favorisé une meilleure couver-ture de la corruption dans les médias internationaux.

En 2003, TI a reçu le Prix de la Conférence sur l’investissementsocialement responsable (TBLI), qui reconnaît le travail accomplipar TI pour identifier la corruption comme une menace pour lesactivités économiques durables et l’investissement socialementresponsable.

Les lauréats du Prix de l’Intégrité (de gauche à droite) :Sua Rimoni Ah Chong, le Dr Dora Akunyili et Anna Hazare, lauréats 2003Jana Dubovcová, Luis Roberto Mesquita et le Dr Peter Schönhofer, lauréats 2002

« Le citoyen moyen peut faire beaucoup pour participer à la Luis Roberto Mesquita, homme d’affaires brésilien et lauréat du Prix de l’Intégrité de TI en 2002

Maintenir le thème de la corruption à l’ordre du jour

E V E I L L E R L E S C O N S C I E N C E S :

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Transparency International Rapport Annuel 2003

A r m é n i e / I n d o n é s i e / P a n a m a :

La corruption est l’un des sujetspréférés des dessinateurs hu-moristiques du monde entier.Les sections de TI de pays aussivariés que le Brésil, le BurkinaFaso, le Cambodge, le Camer-oun, le Kenya, le Maroc et laRoumanie ont travaillé avecdes artistes pour créer et utilis-er les dessins humoristiques envue de sensibiliser le grandpublic. En Moldavie, au print-emps 2003, la section de TI a

organisé une exposition intit-ulée « Artistes contre la corrup-tion » au Musée national d’his-toire de Chisinau. Cette collec-tion présentait plus de 500dessins contre la corruption,réalisés par des artistes de larégion. Les artistes exposésavaient participé à un concoursorganisé par TI Moldavie.

M o l d o v i e / I n t e r n a t i o n a l :

Les sections nationales de TI dumonde entier ont utilisé latélévision pour sensibiliser lepublic aux conséquences de lacorruption sur la vie quotidi-enne des populations et inciterles téléspectateurs à lutter con-tre ce fléau. En Arménie, la sec-tion de TI a travaillé avec unesociété de tournage indépen-dante pour produire des mes-sages d’intérêt public. De soncôté, TI Indonésie a travaillé

avec une troupe de théâtre trèspopulaire pour produire les 13épisodes d’une sitcom intituléeKomedi Nusa Getir (“comédie del’île de l’amertume” en Bahasa).L’histoire se déroule dans un vil-lage fictif, sensé constituer unmicrocosme de l’Indonésie, etmontre comment les habitantss’efforcent d’endiguer la cor-ruption dans le village.

Au Panama, la section de TI aparticipé à un réseau local decitoyens contre la corruptionpour diffuser un débat télévisémensuel d’une heure sur latransparence et la responsa-bilité.

Lumières, camera, action !

Faire pression pour amener les dirigeants corrompus devant la justiceTI continue de réclamer l’extra-dition par le Japon de l’ancienPrésident du Pérou Alberto Fuji-mori pour qu’il réponde desaccusations de corruption et deviolation des Droits de l’Hommeportées contre lui. Pendant l’été2003, les sections nationales deTI ont écrit au Ministre de laJustice japonais pour solliciterde Tokyo l’extradition Fujimorivers le Pérou. Malgré despreuves solides de l’implication

de Fujimori dans des affaires decorruption et des atteintes auxDroits de l’Homme pendant ses10 ans d’exercice du pouvoir, legouvernement du Japon refuseà ce jour de l’extrader. Lesenquêtes menées au Pérou ontrévélé que Fujimori et son con-seiller, Vladimiro Montesinos,avaient créé une vaste organi-sation criminelle. Ce réseau s’é-tendait jusqu’aux plus hautessphères du pouvoir et est à

l’origine d’un pillage sansprécédent des ressources duPérou, d’actes de corruption,d’assassinats et de gravesatteintes aux Droits del’Homme. Quelques 1 400 mem-bres présumés de l’organisationcriminelle dirigée par Fujimoriet Montesinos, dont un grandnombre d’anciens hauts fonc-tionnaires et responsables de l’armée, font actuellementl’objet d’une enquête.

Des artistes contre la corruption

P é r o u / J a p o n :

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lutte contre la corruption. »

D E S R A P P O R T S S A N S C O M P L A I S A N C ELe Rapport Mondial sur la Corruption 2003, dont le thème prin-cipal est l’accès à l’information, est la seconde édition de cettepublication annuelle phare de TI. Publié en janvier 2003, lerapport a bénéficié d’une promotion mondiale par les sectionsnationales de TI et a fait l’objet d’une couverture médiatiqueimportante. Une version française du rapport a été lancée àParis en juillet et certains chapitres ont également été traduitsen arabe, en portugais et en espagnol.

Le Rapport Mondial sur la Corruption 2004 mettra l’accent sur la corruption politique et portera notamment sur le financementdes partis politiques et des campagnes électorales et sur lesefforts de rapatriement de fonds usurpés. Une nouvelle section– les rapports nationaux – offre une évaluation critique desproblèmes liés à la corruption dans 34 pays. Pour plus de détails,cf.www.globalcorruptionreport.org.

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4Transparency International Rapport Annuel 2003

D E S R E S S O U R C E S P O U R L E S P O U V O I R S P U B L I C SMettre des outils à la disposition des pouvoirspublics est l’une des composantes essentiellesd’une stratégie globale de lutte contre la cor-ruption. TI continue d’aider l’Institut norvégien

Christian Michelsen à développer l’Utstein Anti-CorruptionResource Centre (www.u4.no) à l’intention des ministres encharge du développement international qui font partie dugroupe Utstein (Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Royaume-Uni,Suède et Canada). Le service d’assistance contre la corruption de l’U4 est géré via le bureau de Londres du Secrétariat de TI.

E N Q U Ê T E S E T I N D I C E SLes enquêtes et indices sont très efficaces pour attirer l’atten-tion générale du public sur le problème. Des conclusions simpleset concises permettent de rendre le problème accessible auxcitoyens ordinaires et fournissent des références pratiques pourmesurer les progrès accomplis. Les sections de TI en Colombie,au Mexique, au Kenya et en Zambie, ont publié des enquêtesnationales sur la corruption. Les enquêtes auprès des ménagespubliées en 2002 par les sections du Bangladesh, d’Inde, duNépal, du Pakistan et du Sri Lanka ont révélé de hauts niveauxde corruption dans les institutions publiques en Asie du Sud.Parmi sept institutions importantes, la police est apparuecomme la plus corrompue dans les cinq pays.

L E S Y S T È M E N AT I O N A L D ’ I N T É G R I T É ( S N I )Le cadre du SNI constitue un outil efficace, qui a guidé une grandepartie des activités de recherche de TI. Le modèle existant décritl’intégrité nationale comme une base soutenue par des «piliers».Les piliers sont toutes ces institutions et pratiques dont l’effetconjugué permet de se prémunir contre la corruption. Depuis2001, TI a publié une série de rapports qui analysent la situationde pays spécifiques sur la base de ce modèle. Au cours de l’annéeécoulée, des études sur le SNI de la Zambie, de la NouvelleZélande et de la Papouasie Nouvelle-Guinée ont été publiées,soulignant les faiblesses des mécanismes mis en place en matièrede gouvernance et proposant des solutions pratiques. Les rapportsattendus pour début 2004 porteront notamment sur le Bangla-desh, l’Inde, le Malawi, le Sri Lanka, l’Ouganda et le Zimbabwe.

L E S O U R C E B O O K D E T ILe Source Book de TI continue d’être un document clé pour lesmilitants de la lutte contre la corruption à travers le monde. Le travail consacré au Source Book est entré dans une nouvellephase cette année, avec le développement de pages de docu-mentation qui seront accessibles sur le site Internet de TI. En2002, les traductions en albanais, en bahasa et en népalais ontété achevées et le Source Book est en cours d’adaptation aucontexte arabe, avec la participation des représentations de TI en Algérie, à Bahreïn, en Egypte, en Jordanie, au Liban, au Maroc,en Palestine et au Yémen.

L E C O R R U P T I O N F I G H T E R S ’ TO O L K I TEn tant que compendium des expériencesde la société civile, le Corruption Fighters’Tool Kit de TI témoigne de la diversité etde l’ingéniosité du mouvement de luttecontre la corruption. En octobre 2003, TI a publié la dernière extension du ToolKit, sous la forme de 18 nouveaux outils.

Désormais disponible dans sa troisième édition et répertoriantplus de 60 outils concrets de la société civile, dans des domainesaussi variés que la réforme du système judiciaire et le contrôlede la corruption dans les marchés publics, le Tool Kit a été dis-tribué dans le monde entier et a suscité des réactions très posi-tives.

C O R I S W E BLes chercheurs qui travaillent sur lethème de la corruption peuvent

désormais bénéficier d’un outil important avec le lancementofficiel du portail CORISweb (www.corisweb.org), lors de la11ème CILC de Séoul en mai 2003. Grâce au “Coris” (systèmed’information et de recherche en ligne) ils peuvent maintenantaccéder à plus de 16 000 documents sur la corruption et lagouvernance. Un système décentralisé permet aux utilisateurs du monde entier d’ajouter directement des informations et auxéditeurs, où qu’ils se trouvent, de passer au crible le contenu.

Renforcer les efforts des citoyensDes outils efficaces permettent de renforcer le travail des militants de la lutte contre la corruption. En modélisant les problèmeset en documentant nos expériences, nous permettront à la prochaine génération de militants d’être plus forts. Les outils permet-tent aussi de mesurer l’étendue et la nature du problème. Ils rendent compte des progrès accomplis et des secteurs où le travailest le plus urgent.

C O N C E V O I R D E S O U T I L S :

Système d’information et de recherche en ligne

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5Transparency International Rapport Annuel 2003

L ’ I N D I C E D E P E R C E P T I O N S D E L A C O R R U P T I O NEn octobre 2003, TI a publié son neuvième Indice annuel dePerceptions de la Corruption, qui a joui d’une couverture média-tique sans précédent à l’échelle internationale. La toute dernière« analyse de sondages » répertorie le nombre record de 133 pays,avec 15 “nouveaux venus” au Moyen-Orient. L’indice souligne le fait que la corruption est encore perçue comme une menaceimportante, sept pays sur dix obtenant une note inférieure à 5sur un score maximal de 10. Cf. page 20.

L E B A R O M È T R E M O N D I A L D E L A C O R R U P T I O NLe premier Baromètre Mondial de la Corruption a été publié enjuillet 2003. Cette enquête, commandée par TI et réalisée parGallup International, évalue la disposition générale des répon-dants face à la corruption et les pronostics quant aux niveaux decorruption futurs dans 48 pays. L’enquête s’est égalementintéressée à la vision de l’opinion publique sur des secteurs par-ticuliers. Dans trois pays sur quatre, les répondants ont identifiéles partis politiques comme l’institution qu’ils aimeraient le plusvoir débarrassée de la corruption. Pour des résultats plus com-plets, voir page 23.

E u r o p e O r i e n t a l e e t e x - U n i o n S o v i é t i q u e :

Les Centres de Documentation contre la Corruption de TI

Pour combattre la corruption, ilfaut connaître son ennemi. En 2002, TI a lancé un projet de Centres de documentationcontre la corruption (ACRC)pour créer des carrefours de laconnaissance dans les paysd’Europe Orientale et de l’anci-enne Union Soviétique. Pen-dant l’été 2003, les premierscentres ont ouvert leurs portes

dans huit pays de la région :l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Bul-garie, le Kazakhstan, la Lituanie,la Moldavie, la Russie et la Slo-vaquie. Chaque centre possèdeson propre site Internet, sa bib-liothèque et ses archives médi-atiques et est relié à CORISweb,le portail mondial de lutte con-tre la corruption de TI. CertainsACRC organisent déjà des réu-nions et des séminaires. Lescentres servent à donner nais-sance à des initiatives plus effi-caces contre la corruption, encoordonnant les activités desONG locales. Le programmesera étendu à d’autres pays dela région au cours des deuxprochaines années.

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13.7

Le baromètre mondial de la corruption a posé à 30 487personnes dans 44 pays la question suivante : Si vous aviez une baguette magique et pouviez éliminer la corruption de l’une des institutions suivantes, quel serait votre premier choix ?

En juillet 2003, TransparênciaBrasil a lancé la base de don-nées Às Claras. Elle fournit aupublic des informations struc-turées, avec des référencescroisées, sur le financementpolitique au Brésil en se basantsur des données brutes collec-tées par le Tribunal ElectoralSupérieur. Bien que la loi exigeque les partis et les candidats,au niveau régional et fédéral,communiquent leurs donnéesfinancières aux Tribunaux Elec-toraux, ces informations n’ontjamais été présentées de man-ière accessible au public. Les or-ganisations de la société civile,les journalistes et les citoyensordinaires peuvent utiliser la

base de données pour savoirquels bailleurs de fonds finan-cent tel ou tel candidat, ou d’oùvient le financement de chaquecandidat, et étudier les schémasde financement par région oupar secteur économique. Labase de données est accessiblesur le site :www.asclaras.org.br.

B r é s i l :

Faire la lumière sur les financements politiques

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6Transparency International Rapport Annuel 2003

S O U T E N I R L E T R AV A I L D E S J O U R N A L I S T E SLes médias sont un important partenaire de la lutte contre la corruption. Au cours de l’année écoulée, TI a organisé ousoutenu des formations en journalisme d’investigation et encommunication de l’information financière dans différents paysdu globe tels que l’Afghanistan, l’Argentine, le Ghana, le Sénégal,le Tadjikistan et le Zimbabwe.

I N V I T E R L A C L A S S E P O L I T I Q U E À R E N D R ED E S C O M P T E SSur le front mondial, TI a rejoint d’autres militants de la luttecontre la corruption emmenés par l’ancienne juge d’investiga-tion de l’affaire Elf Eva Joly, pour rédiger et signer, en juin 2003,la Déclaration de Paris, qui propose une série de mesures pourcontrer la corruption internationale. En dix points, cet appel àagir contre la grande corruption presse les gouvernements derenforcer les procédures judiciaires contre l’utilisation oppor-tuniste d’immunités spéciales et règles de prescription. Il appelleaussi les banques à garder des registres détaillés de toutes lestransactions et à surveiller les clients « à haut risque » et réclameque les sociétés cotées en Bourse soient obligées de publiertoutes les sommes versées à des entités publiques.

Anna Hazare, l’un des lauréats du Prix de l’Intégrité de TI, s’estcourageusement insurgé contre la corruption qui mine les pou-voirs publics locaux et l’industrie forestière de son Etat de rési-dence, le Maharashtra, en Inde. Il a réussi à mobiliser en masseles citoyens et a provoqué des réformes législatives importantesgrâce à ses protestations, notamment après sa grève de la faim « jusqu’à ce que mort s’ensuive ». M. Hazare et les autres lauréatsdu Prix de l’Intégrité témoignent de la force des particuliers etde la société civile.

F A I R E P R E S S I O N P O U R L ’ A C C È S À L ’ I N F O R M AT I O NLa disponibilité des informations est une condition indispensableà l’émergence d’une société informée, à même de participersignificativement au débat public et de demander des comptes à ceux qui la gouvernent. L’accès à l’information était le thèmecentral du Rapport Mondial sur la Corruption 2003 de TI.

Les sections de TI ont fait campagne pour l’adoption et la miseen application de lois efficaces sur la liberté de l’information. Au Mexique, après sept ans de lobbying par une coalition d’or-ganisations de la société civile incluant Transparencia Mexicana,

cette année a finalement vu la promulgation d’une loi nationalesur la liberté de l’information qui étend considérablement l’éten-due des informations à déclarer par les pouvoirs publics. TIRussie a rédigé un règlement sur l’accès à l’information pour la ville de Kaliningrad, qui a été promulgué en 2002. Pendant cetemps, d’autres sections de TI ont ouvert des ‘bureaux d’accèsà l’information’ pour aider les citoyens ordinaires à requérir des

informations de l’Etat : Forum Civil (la section de TI au Sénégal)a ouvert deux de ces bureaux en 2002 et, la même année auPérou, l’Instituto Prensa y Sociedad, l’une des organisationsmembres de TI Pérou, a créé un bureau qui aide les citoyens àtirer parti de la nouvelle loi péruvienne sur l’accès à l’informa-tion. La Lebanese Transparency Association (TI Liban) a, quant àelle, lancé le site Internet www.arabaccess.org, une plate-formedestinée aux militants promouvant l’accès à l’information dansle Monde Arabe. Les sections de TI en Bosnie-Herzégovine, enCroatie, en Macédoine et en Serbie mettent en œuvre le « Pro-gramme pour la Responsabilité dans les Balkans Occidentaux »,qui vise à remédier aux déficiences en matière de responsabilitédes autorités publiques en proposant des solutions en matièrede libre accès à l’information et de conflits d’intérêts des fonc-tionnaires.

Agir à la baseLa stratégie de formation de coalitions de TI met en contact les pouvoirs publics, les entreprises, les universités, les professionnels,les médias et la grande diversité des organisations de la société civile. Les sections nationales de TI sont des organisationsenregistrées localement, qui mobilisent des particuliers et travaillent avec d’autres groupes pour promouvoir la transparence, surveiller les finances publiques et appeler les dirigeants à rendre des comptes.

F O R M E R D E S C O A L I T I O N S : L A S O C I É T É C I V I L E

« La corruption frappe le plus durement les plus pauvres. »Mary Robinson dans le Rapport Mondial sur la Corruption 2004

Page 9: Rapport Annuel 2003

Transparency International Rapport Annuel 2003

M e x i q u e :

Les sections de TI travaillentsouvent dans des conditionsdifficiles. Cette année a étémarquée par le traitement bru-tal infligé par les autorités zim-babwéennes à John Makumbe,Président de TI Zimbabwe et

membre du Conseil d’adminis-tration international de TI. Le DrMakumbe a été arbitrairementdétenu par la police en février2003 et brutalisé, alors qu’ilétait menotté, avant d’êtrerelâché. Il faisait partie d’ungroupe de leaders de la sociétécivile arrêtés alors que la police,armée de matraques, a vouluempêcher la tenue d’une réu-nion dans une église d’Harare.Les sections nationales de TI, duCosta Rica au Kenya en passantpar la Papouasie Nouvelle-Guinée, ont envoyé des lettresde soutien au Dr Makumbe et se

sont jointes au Secrétariat de TIpour condamner le traitementqu’il a subi aux mains des au-torités zimbabwéennes. Toute-fois, en novembre 2003, cesautorités ont, une nouvelle fois,fait étalage de leur force. Le 18 novembre, M. Makumbe aété arrêté lors d’une réunionpacifique de leaders de la so-ciété civile et de responsablessyndicaux à Harare. Ces arresta-tions sont un signe alarmant de la détérioration constante du traitement réservé aux lea-ders de la société civile au Zim-babwe.

Z i m b a b w e :

Condamner les mesures de répression contre les leaders de la société civile

Garder à l’œil les dépenses publiques

Un manque d’informationspubliques et de faibles niveauxde participation des citoyensimpliquent souvent que lesfonds publics destinés à desactions sociales sont soit dé-tournés, soit manipulés pourdes motifs politiques. Pour s’at-taquer à ce problème, Trans-parencia Mexicana (la sectionnationale de TI au Mexique) et leMinistère mexicain du Déve-loppement Social (Sedesol) ont

lancé un Manuel des citoyens,en septembre 2002, pour aiderles particuliers et les organisa-tions de la société civile à con-trôler le financement et la miseen œuvre des programmessociaux publics.

Ce manuel permet aux citoyensde demander plus facilementdes comptes aux pouvoirspublics quant à l’utilisation ouau détournement de ces fonds.Le livret décrit chaque pro-gramme social en détail, à l’aidede textes et de diagrammes. Il permet non seulement auxcitoyens de mieux comprendreles objectifs particuliers, lesprocédures et le financementdisponible pour chaque pro-

gramme, mais leur apprendaussi comment déposer uneplainte en cas de suspiciond’une irrégularité.Pour promouvoir l’utilisationextensive de ce manuel et as-surer son efficacité, Transpa-rencia Mexicana et le Sedesolont également organisé unatelier de formation pour 320organisations de la société civilemexicaine et fourni à chacuneun mot de passe, qu’elles peu-vent utiliser pour suivre leursplaintes au sein du systèmepublic par voie électronique. Lemanuel est mis à jour annuelle-ment et est à la fois disponiblesur papier et sur Internet :www.manualciudadano.org.mx.

S E B AT T R E P O U R D E S F O R Ê T S P R O P R E SEn 2003, TI a continué d’héberger le Forest Integrity Network(FIN) - un réseau de groupes à intérêts multiples s’attachant àformer des coalitions pour lutter contre la corruption dans lasylviculture. Fortement soutenu par le Secrétariat de TI, le FIN a pu améliorer la visibilité du problème de la corruption dans lesecteur forestier et préparer le terrain pour de futures activitésdu FIN dans différents pays.Cf. www.transparency.org/fin.

D E S M I C R O - P R O J E T S C O N T R E L A C O R R U P T I O N TI a poursuivi son travail avec le Fonds de Partenariat pour laTransparence (PTF), une ONG finançant de petits projets pourendiguer la corruption. En mai 2003, le PTF a annoncé le lance-ment d’un nouveau programme mondial de lutte contre la cor-ruption de trois ans, pour subventionner des projets peu coû-teux de la société civile en Afrique, en Asie, en Amérique Latineet en Europe Orientale. En 2003, une telle subvention a permis à TI Indonésie d’aider les autorités publiques locales à réduire lacorruption dans les marchés publics. D’autres projets couvrantdivers problèmes liés à la transparence sont en cours dans unedouzaine de pays, dont le Costa Rica, la Mongolie, le Népal, lesPhilippines et la Tanzanie.

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Le pouvoir du Peuple (2000), titre d’un film documen-taire de la République de Corée du sud, qui était en

compétition lors du Festival 2003 du film pour la Transparence, le deuxième festival du film sur

la lutte contre la corruption de TI.

Page 10: Rapport Annuel 2003

8

J E T E R L A L U M I È R E S U R L E S É L E C T I O N S E N A R G E N T I N E

Durant la campagne présidentielle de2003 en Argentine, Poder Ciudadano(TI Argentine) a lancé une campagneintitulée Iluminemos el CuartoOscuro («Eclairer la chambre noire»)pour encourager des élections trans-parentes. Cette campagne prévoyaitnotamment la création d’une base de

données contenant des informations clés sur les candidats etles dépenses électorales et qui a été largement répandue avecl’aide d’ONG de l’ensemble du pays. Poder Ciudadano a ouvertun service téléphonique 24h/24, que les citoyens pouvaientappeler gratuitement pour en savoir plus sur le processusélectoral, rapporter des irrégularités et déposer des plaintes.Deux mois avant les élections, Poder Ciudadano a égalementsurveillé les médias pour déterminer l’ampleur de la couver-ture accordée à chaque candidat.

L A C O R R U P T I O N P O L I T I Q U ELa corruption politique revêt de nombreuses formes, de l’achatde votes et de l’abus de biens publics aux fonctionnaires qui exi-gent une « contrepartie » à la tranquillité (“protection money”). Le Baromètre Mondial de la Corruption 2003 de TI, une enquêtemenée auprès du grand public dans le monde entier, a révéléque, dans trois pays sur quatre, les partis politiques sont choisiscomme l’institution que les citoyens aimeraient le plus voir librede toute la corruption. Le Rapport Mondial sur la Corruption2004 de TI, qui sera publié au mois de mars, fournira de nouvel-les perspectives sur cette question. Les articles phares compren-dront une liste des dirigeants les plus corrompus de l’histoirerécente et des sommes qu’ils sont présumés avoir détournéesainsi qu’un tableau révélant que, sur les 34 pays étudiés, un plusgrand nombre a choisi, au cours des dernières années, d’étendrel’immunité de poursuite des dirigeants politiques plutôt que dela limiter. L’ouvrage contiendra également les nouvelles Normesde TI en matière de financement et de faveurs politiques.

TI élabore des solutions pratiques pour contrôler la corruptiondans les financements politiques. Au cours de l’année écoulée,les sections de TI en Argentine, en Colombie, au Costa Rica, enEquateur et au Panama ont encouragé une plus grande trans-parence des campagnes électorales grâce à la méthode des « candidats visibles », qui incite les candidats à déclarer leurslettres de créances, leurs avoirs personnels et leurs financements

électoraux. En Argentine, au Brésil, en République Tchèque, auGuatemala, au Népal, au Pakistan, en Slovaquie, à Taiwan et enTurquie, les sections de TI ont mis au défi les candidats aux élec-tions et les hommes politiques élus de s’exprimer publiquementsur leurs politiques de lutte contre la corruption. TI Bulgarie acréé un index du financement des partis politiques. En Europe eten Amérique Latine, les sections de TI ont étudié collectivementla législation régissant le financement des partis politiques tan-dis que la Bahrain Transparency Society, TI Cameroun et TI Kenyaont observé les élections dans leurs pays et que la section cam-bodgienne de TI a publié un guide de l’électeur pour aider lescitoyens à faire des choix éclairés sur leurs futurs dirigeants.

Assainir le secteur publicLa participation du secteur public est indispensable pour réaliser tout progrès dans la lutte contre la corruption. Les Gouvernements ont la capacité de montrer l’exemple, en plus du pouvoir de promulguer et, finalement, de faire respecter des lois contre la corruption. TI travaille donc avec les gouvernements et la fonction publique pour promouvoir l’intégrité, la transparence et la responsabilité financière.

F O R M E R D E S C O A L I T I O N S : L E S G O U V E R N E M E N T S E T L E S E C T E U R P U B L I C

TI Zambie présente au ministre du développement des collectivités locales ses recommandations pour des réformes.

Transparency International Rapport Annuel 2003

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9Transparency International Rapport Annuel 2003

L E P R O G R A M M E “ PA C T E D ’ I N T É G R I T É E T M A R C H É S P U B L I C S ”Le Pacte d’Intégrité (PI) de TI, un engagement de refus des pots-de-vin visant à préserver les marchés publics de la corruption, a désormais été mis en œuvre dans plus d’une douzaine de payset dans des projets d’infrastructure de grande échelle allant des télécommunications aux transports publics. Cette année, le Secrétariat de TI a défini un Programme “Pacte d’Intégrité etmarchés publics”.

Plusieurs nouveaux Pactes d’Intégrité ont récemment été adop-tés. TI Equateur a appliqué avec succès deux PI aux procéduresd’adjudication de services de télécommunication. TI Colombie aintroduit le PI pour l’adjudication de médicaments et de servicesmédicaux pour l’organisme de sécurité sociale et dans un con-trat portant sur la conception du système de concession del’aéroport international de Bogotá. De son côté, TI Chili travailleavec le Ministère des Finances à l’introduction du PI dans plus-ieurs procédures d’adjudication. En Argentine, au Mexique etau Pakistan, les sections de TI ont également des initiatives de

ce type en cours. En Grèce, au Kenya, au Paraguay, et à Trinité&Tobago, les sections nationales de TI sont à la tête d’initiativesvisant à introduire des dispositions relatives à la transparence età la prévention de la corruption dans la législation régissant lesmarchés publics dans leurs pays.

L O I S D E L U T T E C O N T R E L A C O R R U P T I O N E T L E U R E X É C U T I O NLes Gouvernements ont la capacité unique de renforcer le pou-voir des politiques de lutte contre la corruption. En 2002, TICambodge, le Centre pour le Développement Social a travaillé,au sein d’une large coalition impliquant la société civile et lespouvoirs publics, à la rédaction d’une loi contre la corruptionlongtemps attendue. Le texte sera présenté au parlement cetteannée. En décembre 2002, TI Moldavie a remporté une grandevictoire quand le gouvernement moldave a choisi d’adopter saproposition de programme national sur deux ans de lutte contrela corruption et le crime. TI Madagascar a joint ses efforts à ceuxdes secteurs public et privé et de la société civile pour élaborerune stratégie nationale de lutte contre la corruption.

C O D E S D E C O N D U I T ETI travaille avec les gouvernements et les services publics àl’élaboration de codes de conduite pour les fonctionnaires. Enjuillet 2003, TI a aidé le Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo,à organiser un séminaire d’éthique pour son nouveau gouver-nement. A cette occasion, les membres de ce nouveau gouver-nement ont révisé et renforcé le Code de Conduite des Ministres.Par ailleurs, dans le cadre d’une initiative visant à renforcer laconfiance du public dans le système judiciaire, TI Bulgarie arédigé un Code de Conduite pour l’administration judiciaire.

La corruption dans les écono-mies d’après-guerre est surtoutrépandue dans les recettes bud-gétaires et fiscales, notammentdans les recettes douanières, lestransferts d’espèces fourniespar les bailleurs de fonds et les rentes de monopoles. Cesrevenus sont souvent gardés«hors budget» et dilapidés. Enoutre, la corruption peut com-promettre une paix fragile.Au Sri Lanka, des milliards dedollars d’aide internationale ontété promis pour la reconstruc-tion et la réinstallation des per-sonnes déplacées. Les pourpar-lers de paix continuent parintermittence et l’aide des bail-leurs de fonds est considéréecomme une bonne raison demettre fin au conflit. TI Sri Lan-ka a pressé à la fois les bailleursde fonds et le Gouvernement degarantir l’intégration de mesu-res de transparence et de res-ponsabilité dans le processus de

reconstruction.De même, la transparence et laresponsabilité doivent être lesmaîtres mots de la reconstruc-tion en Irak. TI a réclamé, àplusieurs reprises, un processusd’appel d’offres internationalouvert pour la reconstruction del’industrie pétrolière irakienneet, notamment, des règlesstrictes sur les conflits d’in-térêts. TI a également incité lescompagnies pétrolières multi-nationales de publier tous leursversements au gouvernementirakien ou à toute administra-tion intérimaire en matière decontrats pétroliers.Le Liban, où la guerre civile s’estachevée en 1991, a mis son ex-périence au service du réseau deTI. Le processus de reconstruc-tion y a été miné par la corrup-tion, décourageant les investis-sements étrangers et étouffantl’économie.

La corruption dans les périodes de reconstruction d’après-guerre

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« La corruption du secteur public est l’un des plus grands obstacles au développement. Elle coûte au Kenya largement plus d’un milliard d’euros par an. »John Githongo, Secrétaire permanent pour les questions de gouvernance et d’éthique auprès du Bureau du Président kenyan et ancien Directeur exécutif de TI Kenya

K e n y a :

S r i L a n k a / I r a k / L i b a n :

Un nouveau départ

En juillet, TI Kenya a pu rassem-bler une large coalition impli-quant les pouvoirs publics, lesecteur privé et la société civile,

pour un atelier national contrela corruption. Le Président MwaiKibaki a profité de l’occasionpour lancer sa Loi sur l’éthiquedans la fonction publique, quiprévoit la déclaration obligatoiredes biens de tous les agentspublics, y compris le Présidentlui-même. La fin du régime duPrésident Moi a impliqué unchangement de stratégie pourTI Kenya : la mission de l’organ-isation évolue pour passer del’exercice de pressions et de lasensibilisation à la propositionde solutions concrètes pourréduire la corruption.

Le Président de la Banque Mondiale,James Wolfensohn, le Président de TI,Peter Eigen, et le Président kenyan,Mwai Kibaki.

Page 12: Rapport Annuel 2003

10Transparency International Rapport Annuel 2003

TA R I R L E F L U X D E S F O N D S D E L A C O R R U P T I O NTransparency International et certaines des plus grandes ban-ques privées du monde se sont réunies en 1999 pour formulerdes lignes directrices contre le blanchiment d’argent dans lesopérations bancaires internationales. Le rôle de TI a été de créerune atmosphère de confiance mutuelle dans laquelle les ban-ques se sont avérées prêtes à discuter d’informations sensibles.En 2000, le Groupe de Wolfsberg (baptisé ainsi après une ses-sion d’information à Wolfsberg en Suisse) a publié un ensemblede normes connues sous le nom de « Principes de Wolfsbergpour les Banques Privées » (www.wolfsberg-principles.com). Ces principes donnent aux banques des repères pour déterminer l’identité de leurs clients et la nature des transactions effectuéespour ces clients. En novembre 2002, le groupe a élargi ses attri-butions en publiant les Principes contre le blanchiment d’argentpour les banques correspondantes.

Le rôle de TI auprès du Groupe de Wolfsberg reste centré surl’exercice de pressions. TI souhaiterait que le groupe étende sesactivités à l’échelle mondiale car nous sommes convaincus qu’ilne sera pas possible d’éviter les scandales tant que les centresfinanciers les moins bien réglementés du monde n’auront pasamélioré leurs normes.

L E S P R I N C I P E S P O U R C O N T R E R L A C O R R U P T I O N D A N S L E S E C T E U R P R I V ÉPubliés en décembre 2002, les Principes pour contrer la corrup-tion dans le secteur privé sont une initiative soutenue par Trans-parency International et Social Accountability International. Ces Principes visent à fournir aux entreprises un outil complet et pratique de lutte contre la corruption, qui peut être utilisécomme un système prêt à l’emploi ou comme une référencepour les pratiques existantes. Leur élaboration a été superviséepar un comité de pilotage issu du secteur privé, du monde uni-versitaire, des ONG et des syndicats.

Les Principes ont été présentés à divers publics du secteur desaffaires lors d’ateliers et de séminaires de lancement dansplusieurs dizaines de grandes villes du monde entier. Ces atelierssont conçus comme une première étape dans un processus quiengage les entreprises à lutter sérieusement contre la corruptiondans l’ensemble de leur organisation.

En France, le grand fabricant de matériaux de constructionLafarge s’est engagé à mettre en œuvre les Principes et à rendrecompte des progrès accomplis dans son rapport annuel del’année prochaine. En Belgique, les deux grandes entreprisesSolvay et Bekaert ont évalué et amélioré leurs systèmes sur labase des Principes. Le Forum Economique Mondial de Davos a

engagé un processus dans les secteurs de l’énergie, de la métal-lurgie et de l’exploitation minière, de même que dans le domainede l’ingénierie et de la construction, utilisant les Principes pourdéterminer la nécessité de lignes directrices sectorielles.

Les Principes ont également servi de guide pour la mise enœuvre pratique des dispositions de textes tels que la Conventionde l’OCDE pour la lutte contre la corruption des fonctionnairesétrangers dans les transactions commerciales internationales,les Règles de conduite de la Chambre de Commerce Interna-tionale (CCI) pour combattre l’extorsion et la corruption et lesdispositions de lutte contre la corruption de la version réviséedes Directives de l’OCDE pour les Entreprises Multinationales.

La CCI a également publié un manuel des pratiques des entre-prises pour lutter contre la corruption (www.iccwbo.org). Celivre, intitulé “Fighting Corruption”, a été rédigé par deux mem-bres de la commission anti-corruption de la CCI, François Vincke(de TI Bruxelles) et Fritz Heimann (de TI Etats-Unis), et com-prend une contribution de Michael Davies de TI Canada. Il invitenotamment les entreprises à encourager la dénonciation desactes de corruption en instaurant des politiques internes permettant aux employés d’exprimer leurs inquiétudes sanscraindre de représailles.

Promouvoir l’intégrité dans les affaires

F O R M E R D E S C O A L I T I O N S : L E S E C T E U R P R I V É

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11Transparency International Rapport Annuel 2003

R E S T I T U E R L E S B I E N S P I L L É S A U X PAY S E N D É V E L O P P E M E N TTI s’est efforcé de définir par quels moyens les banques peuventcollectivement contribuer à la lutte contre le pillage de bienspublics par des politiciens corrompus, leurs associés et lestenants d’intérêts économiques.

En corollaire d’initiatives mondiales, les sections africaines de TIont continué de travailler à une stratégie globale de lutte contrele blanchiment d’argent et le pillage des biens publics dans larégion. Le « Plan d’action de Nyanga » (d’après la ville de Nyanga,au Zimbabwe, d’où les sections ont lancé cette campagne en2001) comprend des mesures de communication et de promo-tion ainsi qu’une partie consacrée à la documentation et à larecherche. Le groupe de Nyanga cherche à évaluer et à exercerdes pressions sur les gouvernements de la région mais aussi sur les organisations intergouvernementales dans le monde.

Lors des négociations des conventions de l’ONU et de l’UA, TI aplaidé pour l’introduction de dispositions visant à accroître l’as-sistance juridique mutuelle en matière de recouvrement d’avoirs.

R É C L A M E R L A T R A N S PA R E N C E D E S R E V E N U SP É T R O L I E R S En tant qu’initiateur de la campagne Publish What You Pay(PWYP), « Publiez ce que vous payez », qui réunit désormais plus de 150 ONG à travers le monde, TI continue de s’efforcerd’améliorer la gestion financière du secteur public des paysriches en ressources. En 2003, TI et ses partenaires de PWYP ont rencontré des représentants des compagnies pétrolières etminières, des pouvoirs publics et de la société civile pour obtenirleur soutien à cette initiative. La coalition se concentre égale-ment sur le rôle des institutions financières internationales, desbanques, des investisseurs et des bailleurs de fonds et étudiedivers mécanismes de réglementation potentiels.

TI salue l’Initiative pour la transparence dans la gestion desindustries extractives (EITI) lancée par le gouvernement du Royaume-Uni en 2002. Toutefois, il existe des réserves quant à l’efficacité d’un système facultatif plutôt qu’obligatoire, danslequel les données déclarées seront fortement condensées et non présentées entreprise par entreprise. TI-RU et les sec-tions de TI dans des pays tels que l’Azerbaïdjan, l’Indonésie, leKazakhstan et la Norvège ont pris la tête des pressions exercéespour la transparence des revenus pétroliers. En novembre 2003,le Président nigérian Olusegun Obasanjo a envoyé un messagefort à Berlin, quand il a promis que son pays publierait ouver-tement tous les revenus versés par l’industrie pétrolière.

Cette année, TransparencyMauritius a maintenu sonattention privilégiée pour lesecteur privé en s’appliquant àfaire connaître les Principespour contrer la corruption dansle secteur privé. A l’échellenationale, l’organisation a tra-vaillé avec le Comité sur la Gou-vernance d’Entreprise, le JointEconomic Council, la Chambremauricienne de Commerce etd’Industrie et l’American Ma-nagement Services Company.

La section nationale de TI enGambie a choisi une autre ap-proche. TI Gambie a collaboréavec TI RU pour élaborer unGuide des affaires pour lesentreprises du RU travaillant enGambie. Ce guide pratique in-dique comment les entreprisespeuvent éviter d’être impliquéesdans des actes de corruption. Ilservira d’expérience pilote decollaboration entre sections de TI, en s’attaquant à la fois à l’offre et à la demande enmatière de corruption.

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Travailler avec les entreprises en Afrique

Vu le rôle de Londres en tantque place financière interna-tionale majeure, en 2002, TI RUa établi un Groupe de travail surle blanchiment d’argent poursuperviser la préparation d’unrapport d’enquête sur les activ-ités de blanchiment d’argentparmi les professionnels et les entreprises du monde de lafinance. Le résultat, publié enjuin 2003 et intitulé “CleanMoney, Dirty Money – MoneyLaundering in the UK” (Argentpropre, argent sale – le blanchi-ment d’argent au Royaume-Uni), émet 18 recommandationsspécifiques sur la dissuasion etla détection des blanchisseursd’argent, l’extension des acti-vités couvertes par le systèmede lutte contre le blanchimentd’argent du RU et l’améliorationde l’approche actuellement tropfragmentaire pour sa mise enœuvre.

TI RU s’inquiète que le blanchi-ment d’argent est non seule-ment utilisé pour traiter lesgains découlant d’activitéscriminelles, telles que le traficde drogues ou d’êtres humains,mais aussi pour légitimer lefruit d’actes de corruption. Laprévention du blanchimentd’argent devrait faire partie dela capacité des pouvoirs publicsà lutter contre la corruption.

Argent propre, argent saleR U :

I l e M a u r i c e / G a m b i e :

« Les investisseurs ont tendance à fuir les pays présentant de hautsniveaux de corruption et les pays qui ont le plus besoin d’investissementsétrangers sont souvent ceux qui souffrent le plus de corruption. »Peter Eigen, Président de Transparency International, dans le Bulletin d’information de la Fondation Carnegie, 2002, n° 4

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12Transparency International Rapport Annuel 2003

Le processus de contrôle par les pairs pour assurer le suivi de laConvention revêt également une importance fondamentale et TI s’est efforcé de soutenir son fonctionnement. Après avoir prisconscience que le manque de personnel et de financementsmettait en jeu le succès de l’opération (Phase II du suivi), TI alancé une campagne à l’automne 2002 pour protester contrel’insuffisance du budget alloué au Secrétariat du Groupe deTravail de l’OCDE. Cette campagne a porté ses fruits : les payssignataires ont ratifié le financement intégral du processus desuivi pour 2003 et 2004. Ainsi, après l’unique pays contrôlé en2001 (la Finlande) et les trois pays contrôlés en 2002 (les Etats-Unis, l’Islande et l’Allemagne), quatre autres pays ont été con-trôlés par le Groupe de Travail de l’OCDE en 2003 (la Bulgarie, leCanada, la France et la Norvège) et sept évaluations supplémen-taires sont prévues pour 2004. Les sections nationales de TI onttransmis leurs conclusions au Groupe de Travail de l’OCDE pourla plupart de ces contrôles.

Pour parer à la faiblesse persistante de la sensibilisation àla Convention, notamment parmi les entreprises des pays

développés, TI s’est efforcé de rendre disponible une plus grandequantité d’informations sur la Convention et les législationsnationales contre la corruption (via les médias et lors de con-férences et d’ateliers organisés partout dans le monde).

N AT I O N S U N I E STI s’est engagé dans un certain nombre d’initiatives de lutte con-tre la corruption lancées par les agences de l’ONU, notamment laphase de rédaction et de négociation ayant conduit à l’adoptionde la Convention des Nations Unies contre la Corruption (voirencadré ci-contre).

Le “Global Compact” (pacte global), auquel plus de 1 000 entre-prises et organisations ont souscrit, est une initiative mondialelancée par l’ONU pour définir des lignes directrices volontaire-ment consenties pour des entreprises citoyennes. TI a étroite-ment collaboré avec le bureau du Global Compact pour étudiercomment refléter la Convention des Nations Unies contre la cor-ruption dans le pacte. TI a défendu l’introduction de la trans-parence comme dixième principe clé du pacte.

En 2003, TI a également obtenu le Statut Consultatif Spécialauprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies(ECOSOC).

B A N Q U E M O N D I A L EEn mars 2003, TI a organisé, avec le Président de la BanqueMondiale James Wolfensohn et son équipe, une réunion d’unejournée à Washington sur la lutte contre la corruption. TI aappelé la Banque Mondiale à se concentrer davantage sur lalutte contre la corruption dans le secteur privé et à améliorerla lutte contre la corruption dans les marchés publics. Les

représentants de TI ont présenté des outils tels que le Pacte d’In-tégrité de TI et les Principes pour contrer la corruption dans lesecteur privé et ont identifié un certain nombre de pistes pourune future coopération.

O C D ELe niveau d’engagement des pays envers l’historique Conventionde l’OCDE pour la lutte contre la corruption de 1997, qui incri-mine le versement de pots-de-vin aux fonctionnaires étrangers, estdécevant. Bien que 35 pays aient ratifié la Convention et adoptédes lois de transposition, l’exécution de ces nouvelles lois estrestée faible voire inexistante. TI a examiné l’attitude des Etatssignataires et a fait pression sur eux pour qu’ils améliorent lamise en œuvre de la Convention. Durant l’été 2003, les sectionsnationales de TI ont réalisé des enquêtes sur le niveau d’applica-tion dans leur pays et préparé 11 rapports nationaux écrits. Aprèsune réunion de 39 experts de 19 pays à Paris, en octobre 2003, TI a soumis un rapport au Groupe de Travail de l’OCDE sur lacorruption contenant des recommandations pour surmonter lesobstacles à l’exécution. TI a pressé les gouvernements de prendreune série de mesures telles que l’instauration d’autorités natio-nales centrales chargées de la mise en application, l’affectationde ressources plus importantes pour cette mise en application et la sensibilisation, la mise en place d’un plus grand nombre devoies de dénonciation et l’amélioration de la coopération juridi-que internationale, notamment avec les pays en développement.

Engager les organisations mondiales

Au cours de l’année écoulée, Transparency International a contribué à donner forme au cadre international de lutte contre la corruption. Nous avons participé à rédiger des conventions et continué de contrôler leur mise en œuvre. Nous avons exercé des pressions sur leurs détracteurs, qui sous-estiment l’importance de normes universellement applicables contre des crimescondamnés dans toutes les cultures et toutes les sociétés.

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13Transparency International Rapport Annuel 2003

M E T T R E D E L ’ O R D R E D A N S L E S C R É D I T S À L ’ E X P O R TAT I O NAu cours de l’année écoulée, TI a coopéré avec le Groupe de Tra-vail de l’OCDE sur les crédits et assurances crédit à l’exportation(ECG) pour surveiller les progrès de l’application de la Conven-tion de l’OCDE pour la lutte contre la corruption au niveau destransactions commerciales bénéficiant d’un soutien officiel ducrédit à l’exportation. Les sections nationales des pays signa-taires de la Convention ont enquêté sur les progrès récentsauprès de leurs Agences de Crédit à l’Exportation respectives etdes ministères concernés. Dans son rapport d’avril 2003 à l’ECG,TI a souligné que, si la plupart des Agences de Crédit à l’Expor-tation avaient pris des mesures de lutte contre la corruptiondepuis 2000, des mesures plus sévères étaient nécessaires,notamment en cas de “preuves suffisantes de corruption”.

D É V E L O P P E R D E S N O R M E S U N I V E R S E L L E SP O U R L E S Y S T È M E J U D I C I A I R E . . .Le Baromètre Mondial de la Corruption 2003 a montré quel’opinion percevait largement le système judiciaire comme cor-rompu. En novembre 2002, TI et le Programme mondial desNations Unies contre la corruption ont favorisé la réunion dehauts magistrats d’une sélection de pays à La Haye. Ce groupe a finalisé le texte des “Principes de Bangalore sur la déontologiejudiciaire”. Param Cumaraswamy, le Rapporteur Spécial desNations Unies sur l’indépendance des juges et des avocats (etVice-président de TI Malaisie) assistait à la réunion et a joint lesPrincipes de Bangalore à son rapport à la Commission des Droitsde l’Homme de l’ONU. Les Principes ont ensuite été approuvéspar les Etats Membres de la Commission en avril 2003.

. . . E T L E S M A R C H É S P U B L I C STI a vivement invité l’Organisation Mondiale du Commerce(OMC) à reconnaître l’importance de la lutte contre la corruptionliée au commerce transfrontalier. L’OMC est la seule des grandesinstitutions de gouvernance mondiale à n’avoir pas encore lancéde programme de lutte contre la corruption. Lors de la réuniondes ministres de l’OMC à Cancún, en septembre 2003, de nom-breux pays ont refusé d’engager les négociations sur un accordsur la Transparence des Marchés Publics. Malgré l’occasion ratéede Cancún, TI presse l’OMC de continuer à travailler vers unaccord multilatéral sur la transparence des marchés publics.

Les négociations sur la Con-vention des Nations Uniescontre la Corruption ont étécouronnées de succès cetautomne à Vienne et sa signa-ture par les Etats devait avoirlieu à Mérida, au Mexique, du 9 au 11 décembre 2003.Cette Convention entrera envigueur après avoir été ratifiéepar 30 pays.

La Convention innove en étab-lissant des normes et desdirectives pour la lutte contrela corruption à l’échelle mon-diale et en encourageant lacoopération internationale enmatière de prévention et d’in-crimination de la corruptionainsi que le recouvrement desfonds volés. TI a participé àtoutes les séances de négocia-tion en tant qu’observateur eta soumis, à chaque fois, despropositions au comité derédaction.

Toutefois, ces deux années etdemi de négociation ont con-nu des revers. Un importantarticle réclamant des réformeslégislatives et politiques pourassurer la transparence et laresponsabilité en matière definancement des partis poli-tiques a été remplacé par unepâlotte disposition option-nelle. Bien qu’elle demeure

une avancée, une autre dispo-sition appelant les Etats àincriminer la corruption dansle secteur privé a été renduefacultative. En outre, le suivide la Convention sera laissé àla discrétion des Etats Mem-bres, qui se rassembleront unan après l’entrée en vigueur dela Convention.

En tant que premier acte uni-versel de lutte contre la cor-ruption, la Convention offreune occasion unique de sensi-biliser le public et de susciterun engagement à lutter contrela corruption. Toutefois, lavolonté politique est essen-tielle au succès de la Con-vention, en particulier pourgarantir l’efficacité de la pré-vention de la corruption et dela mise en œuvre de la Con-vention. TI a la ferme volontéde participer, avec l’Office desNations Unies pour le contrôledes drogues et la préventiondes crimes, à un travail desuivi constructif visant à en-courager les Etats à signer,ratifier et mettre en œuvre laConvention et à surveillerleurs progrès. Dans l’immé-diat, il convient d’inciter lesEtats de ratifier la Conventionle plus vite possible, afinqu’elle devienne un acte valideet ayant force d’obligation.

La Convention des Nations Unies, un tournant pour le mouvement de luttecontre la corruption

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A M É R I Q U E SLa Convention Interaméricaine contre la Corruption de 1996 adésormais été ratifiée par 29 des 34 membres de l’Organisationdes Etats Américains. Cette convention fournit un schémadirecteur pour réduire la corruption dans le secteur public dansl’ensemble des Amériques. Elle réclame l’incrimination d’unesérie d’actes de corruption, une exécution accrue de la législa-tion, l’amélioration de la coopération judiciaire et des mesurespréventives plus fortes (ex : codes de conduite, déclaration desavoirs et protection des personnes qui dénoncent un acte decorruption).

Les 29 signataires, sauf deux, participent à un processus de suivipour promouvoir la transposition et la mise en œuvre de laConvention. Dans une première phase, les gouvernements ontrépondu à un questionnaire sur des dispositions spécifiquestelles que les mesures préventives, les organismes de surveil-lance et l’implication de la société civile. Un Comité d’Expertsintégrant des représentants de tous les pays participants a com-mencé à contrôler le respect de ces dispositions par les pays.

En 2003, le Comité a mené à bien le contrôle de l’Argentine, de la Colombie, du Nicaragua et du Paraguay. Les sections de TI dechacun de ces pays ont soumis une évaluation indépendante desréalisations de leurs pouvoirs publics au Comité. Celui-ci a publié

ses rapports définitifs, qui indiquent qu’il a tenu compte desconclusions de TI. En 2004, le Chili, l’Equateur, le Panama et l’Uruguay seront contrôlés à leur tour. Les sections de TI de cespays ont déjà soumis leur évaluation au Comité.

TI a encouragé une large participation de la société civile et latransparence du processus de suivi. Plusieurs sujets d’inquiétudedemeurent. Si le Comité a publié un grand nombre de docu-ments sur le site Internet de l’OEA, certains des pays participantau processus ont refusé l’accès du public à leurs réponses auquestionnaire. La lenteur excessive des contrôles est un autreproblème. Au rythme actuel, la première phase du suivi ne serapas achevée avant 2006. Le financement du processus doitégalement être assuré pour fournir le personnel nécessaire envue de réaliser des évaluations approfondies, sérieuses et dansles délais.

A F R I Q U EDu 10 au 12 juillet 2003, lors du sommet de Maputo, les chefsd’Etat de l’Union Africaine (UA) ont adopté la Convention de l’UAsur la prévention et la lutte contre la corruption, ouvrant ainsi la voie à un acte instrumentaire africain pour lutter contre lacorruption et aider les pays à respecter les promesses qu’ils ontfaites aux termes du Nouveau Partenariat pour le Développe-ment de l’Afrique (NEPAD). La Convention de l’UA est désormaisouverte à la signature et à la ratification par les Etats Membresde l’UA et TI presse ces pays de faire preuve de leadership ens’engageant à respecter ce nouvel instrument. La Conventiongarantit l’accès à l’information et la participation de la sociétécivile et des médias au contrôle de cet accès. Elle proscrit l’utili-sation de fonds acquis par des pratiques illicites ou corrompuespour financer les partis politiques et exige des Etats parties qu’ilsadoptent une législation favorisant le rapatriement des revenusde la corruption. Les sections africaines de TI ont participéactivement aux délibérations et à la rédaction de la Conventionet nombre de leurs recommandations ont été intégrées au textedéfinitif. La Convention doit être ratifiée par 15 pays avant d’en-trer en vigueur. En vue d’accroître la sensibilisation à la Conven-tion et l’engagement des citoyens dans le processus, TI a publié,en octobre 2003, une version en langage clair du texte de laConvention.

« La corruption sape les fondements même de la démocratie et de l’Etat de droit, entraîne des distortions dans les transactions commerciales, entrave la croissance économique et privebeaucoup de leur droit à un partage équitable des ressources économiques et de l’aideindispensable à leur survie. »Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies, Juin 2003

F O R M E R D E S C O A L I T I O N S : L E S O R G A N I S A T I O N S I N T E R N A T I O N A L E S

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15Transparency International Rapport Annuel 2003

A S I E - PA C I F I Q U ELes Etats de la région Asie-Pacifique ont progressé dans lesengagements qu’ils ont pris en vertu du Plan d’action de luttecontre la corruption en Asie et dans le Pacifique. Cette initiative,à laquelle 18 pays avaient souscrit en novembre 2003, définitles mesures prioritaires à prendre au niveau national dans lessecteurs public et privé et la société civile. TI est représenté ausein du Comité de Pilotage depuis le départ et toutes les sec-tions nationales de la région ont participé à la réunion annuelledu Plan, à Kuala Lumpur, en décembre 2003. Des représentantsde TI Australie et de TI Indonésie ont assisté à la réunion duComité de Pilotage en mars 2003 à Jakarta, laquelle était ou-verte pour la première fois aux observateurs publics. L’exposépréparé par TI soulignait les articulations potentielles entre lePlan d’Action, la nouvelle Convention des Nations Unies contrela corruption et d’autres initiatives telles que l’Accord de trans-parence de la CEAP (Coopération Economique Asie-Pacifique).

E U R O P EAlors que l’Union Européenne (UE) se prépare à accepter 10 nou-veaux membres en 2004, la corruption figure toujours au som-met du calendrier. En Bulgarie, en République Tchèque, enEstonie, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne, en Roumanie et enSlovaquie, les sections de TI ont surveillé les progrès de leur paysen matière de transposition de la législation européenne, toutspécialement en ce qui concerne les politiques de lutte contre lacorruption. En novembre 2002, l’Open Society Institute a publié,en partenariat avec TI, dix études nationales sur les pays post-communistes candidats à l’adhésion. Ce rapport soulignait que,malgré de récents progrès, des failles persistent en matière demarchés publics et de corruption politique et concluait que l’UEdevait étudier d’urgence comment contrôler les politiques delutte contre la corruption, aussi bien jusqu’à l’adhésion qu’ulté-rieurement. En 2003, les sections de TI ont, une nouvelle fois,fourni des avis d’experts à la Direction de l’élargissement de laCommission Européenne pour ses rapports de progrès annuelssur les pays candidats à l’adhésion.

Par ailleurs, TI Bruxelles a surveillé l’évolution des politiques delutte contre la corruption de la Commission Européenne elle-même et a fourni une contribution importante. Si la plupart deséléments du cadre juridique européen et international sont enplace dans les pays de l’UE, on n’a, à ce jour, pas connaissance decas présentés devant les tribunaux en vertu de la nouvelle légis-lation sur la corruption transfrontalière. Cependant, depuis 2003,la Commission Européenne peut mettre à l’index une personneou une entreprise impliquée dans des actes de corruption, mêmesi elle n’a pas été condamnée par le verdict définitif d’un tri-bunal. Cette sanction exclut la partie concernée de tout contratfutur.

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Transparency International Rapport Annuel 2003

Gros Plan sur l’AfriqueAC T I V I T É S R É G I O N A L E S

En collaboration avec la Banque Africaine de développement etl’Union Africaine, Transparency International a organisé deuxgrands ateliers régionaux d’étude sur « Les Stratégies nationalesde lutte contre la corruption et les programmes d’action ».

Le premier atelier a eu lieu à Addis-Abéda, en Éthiopie, du 27 au 30 janvier 2003. Cette rencontre a rassemblé des délégationsde dix pays africains anglophones (l’Égypte, la Gambie, la SierraLeone, le Soudan, l’Éthiopie, le Rwanda, le Malawi, le Mozam-bique, le Lesotho le Swaziland). Y ont convergé des personnesressources venues d’Ouganda, d’Afrique du Sud, du Botswana,du Zimbabwe, du Nigeria et du Ghana.

Le second atelier s’est tenu à Yaoundé, au Cameroun, du 6 au 9 octobre 2003. Ce forum a regroupé des délégations venues de 16 pays africains francophones. Les pays représentés étaientl’Algérie, l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Cape Vert, la République Centrafricaine, la Côte d’Ivoire, Madagascar, la Mauritanie, le Sénégal, la République Démocratique duCongo, ainsi que la Tunisie, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun et le Rwanda.

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Participants à l’atelier de TI, BAD et UA de Yaoundé

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Stratégies pour la définition d’une approche transnationale de lutte contre la corruption en Afrique :

L’objectif de ces deux ateliers était double : 1. élaborer des stratégies à partir de l’expertise régionale et

internationale acquise par les trois institutions partenairesdans le domaine de la prévention et de la lutte contre lacorruption considérées sous leurs différents aspects.

2. aider les participants à élaborer des stratégies et desprogrammes d’action anti-corruption au niveau national.Cette assistance permettrait également de soutenir lesefforts qu’ils déploient pour renforcer les chances de miseen œuvre des stratégies déjà existantes ; cela aurait aussipour corrolaire de pouvoir mieux déterminer où se situentles limites en termes de ressources et de capacités, dans le cadre de la lutte contre la corruption.

La délégation de chaque pays était composée d’acteurs divers,tels qu’avocats et décideurs politiques, représentants desagences anti-corruption spécialisées, hauts fonctionnairesdélégués par le ministère de la Justice et des Finances de leurpays respectif, de représentants élus des différents parlements,mais aussi de représentants du secteur privé, des médias etd’autres sphères de la société civile. Outre les spécialistesdélégués par TI, par la Banque Africaine de Développement etpar l’Union Africaine, des experts reconnus de l’Institut de laBanque Mondiale (WBI) et de la Coalition Globale pour l’Afrique(GCA) ont participé à ces forums.

L’un des principaux aboutissements de ces ateliers a étéd’obtenir un consensus au sein de la délégation de chaque payssur le cadre dans lequel doivent s’inscrirent les stratégies et lesprogrammes nationaux anti-corruption, l’objectif étant de nepas s’incliner devant ce défi que constitue la corruption, mais de la combatre systématiquement, d’améliorer l’efficience etl’efficacité des mesures prises, de renforcer la coopérationtransnationale et de réduire la duplication des activités despartenaires bilatéraux et multilatéraux dans leurs efforts poursoutenir la lutte contre la corruption.

Les deux ateliers ont été organisés dans un environnement quifavorise la lutte contre la corruption au niveau continental enAfrique, avec l’adoption, dans un premier temps par le ConseilExécutif de l’Union Africaine à N’djamena, au Tchad, les 5 et 6 mars 2003, de la Convention de l’Union Africaine pour laPrévention et la Lutte contre la Corruption et infractions assi-milées. La Convention a été finalement adoptée par les Chefsd’État lors de leur sommet à Maputo, au mois de juillet 2003 au Mozambique.

C O O P É R A T I O N E N T R E L A B A N Q U E A F R I C A I N E D E D É V E L O P P E M E N T ( B A D ) , L ’ U N I O N A F R I C A I N E ( U A ) E T T R A N S P A R E N C Y I N T E R N A T I O N A L ( T I )

Participants à l’atelier TI, BAD et UA de Yaoundé

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3 È M E R E N C O N T R E R É G I O N A L E D E S S E C T I O N S A F R I C A I N E S D E T R A N S PA R E N C Y I N T E R N AT I O N A LÀ YAO U N D É , C A M E R O U N 9 - 11 O C T O B R E 2 0 0 3

La 3ème Rencontre Régionale s’est tenue au Palais des Congrès de Yaoundé du 9 au 11octobre 2003 sous le haut patronage de M. Peter Mafany Musonge, Premier Ministre de la République du Cameroun. La rencontre a réuni des membres actifs de TI venus de 22 pays africains, mais également certains desprincipaux partenaires de TI, dont Ireland Aidet l’Agence Américaine pour le DéveloppementInternational (USAID), qui participaient à ceforum en qualité d’observateurs. La rencontre a mis l’accent sur la Convention de l’UnionAfricaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption et infractions assimilées, récem-ment adoptée par l’Union africaine, et sur leNouveau Partenariat pour le Développementde l’Afrique (NEPAD). Les participants ontégalement débattu des stratégies pour la cam-pagne de ratification de la convention, quirequiert la signature de quinze Etats-partiespour pouvoir entrer en vigueur. Ils ont aussisaisi cette occasion pour procéder à une éva-luation des stratégies de TI au niveau inter-national et à l’échelle du continent africain. En outre, ils ont présenté d’importants rap-ports nationaux (Algérie, Burkina Faso, Ghana,

Kénya, Niger, Afrique du Sud, Sierra Leone,Sénégal, Ouganda, et Zimbabwe) et partagéleurs analyses de l’expérience qu’ils ont de lalutte contre la corruption au niveau national. La conférence a également donné aux parti-cipants l’occasion d’en apprendre plus surl’expérience acquise en Amérique latine enmatière de suivi d’une convention. C’est lethème développé par M. Roberto Courtney,directeur exécutif de la Fundacion Etica trans-parencia, qui s’est exprimé sur la mise enœuvre de la convention anti-corruption de l’ Organisation des États Américains (OEA). M. Courtney a souligné les difficultés rencon-trées dans la mise en place du processus desuivi de cette convention et donné son pointde vue sur les pratiques exemplaires dans la

région latino-américaine, qui convergeait aveccelui des autres participants.

Durant les sessions plénières Messieurs DavidNussbaum, Directeur Exécutif de TI, MuzongKodi, Directeur Exécutif pour l’Afrique et leMoyen-Orient, Akere Muna, Président de TICameroon, Madame Moutngui, déléguée par le Ministère de la Justice et M. Gabriel Nevillede TI Afrique du Sud, ont présenté respective-ment des communications sur les change-ments stratégiques que TI est en train d’opérer,sur la stratégie de TI à l’échelle internationale,les Conventions de l’Union africaine, de l’ONUet le NEPAD. Ces présentations ont permis auxparticipants de connaître l’objet des différentsgroupes de travail. Ceux-ci étaient orientésselon quatre axes principaux :1. Axe 1 :

vision, mission, valeurs et approches de TItels qu’ils figurent dans l’ébauche de planstratégique ;

2. Axe 2 : formulation d’un Plan Stratégique et éva-luation de sa pertinence par rapport

à la vision qu’ont les participants desidéaux de TI ;

3. Axe 3: stratégie régionale du DépartementAfrique de TI ;

4. L’axe 4 portait sur le NEPAD et son AfricanPeer Review Mechanisms (mécanismes decontrôle des pairs)

La rencontre de Yaoundé comprenait égale-ment un programme culturel. Des concoursintéressants ont ponctué ce forum, dans lesdomaines musical, littéraire et théatral, ainsiqu’un concours de bande dessinée, tous ayantpour thème la corruption. Les lauréats des différentes compétitions sont :dans la catégorie musique: 1er prix : Ngow-gang Mbomen ; essai : 1er prix : Eric FonjeJowg ; théâtre: Victor Epie Ngome ; BD : Essama Jean Aime

C’EST LE KÉNYA QUI VA ACCUEILLIR

LA PROCHAINE RENCONTRE

RÉGIONALE DES SECTIONS

AFRICAINES EN 2004.

Stratégies pour une approche transnationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées

Me Akere Muna, M. David Nussbaum,M. Peter Mafany Musongue et M. JohnMakumbe lors de la cérémonie d’ouverture de la rencontre des sectionsafricaines de TI.

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TI Cameroon vient, sous la direction de Me AkereMuna, président de la section, de produire laversion condensée de la Convention de l’UnionAfricaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption et infractions assimilées. Au vu de l’importance de ce document et durôle prépondérant des citoyens dans la cadrede la lutte contre la corruption, il était indis-pensable de rendre la convention accessible à tous les acteurs de la lutte contre la corrup-tion sur le continent. L’ouvrage ainsi finalisés’adresse à tous les acteurs de la lutte contre la corruption en Afrique, aux instituts de re-cherches, universités et à tous ceux qui sontdésireux de mieux comprendre la Conventionde l’Union Africaine et d’en faire un outil detravail dans le cadre de leurs activités de plai-doyer. La présente version condensée de laconvention de l’Union Africaine sur la Préven-tion et la lutte contre la corruption a été pub-liée en anglais et en français et sera égalementdisponible en arabe et portugais. Vous pouvez commander le manuel en vousadressant au Secrétariat International ou à TI Cameroon dont les coordonnées figurent à la fin du présent rapport.

De novembre à décembre 2003, la FondationHeritage pour Haiti a réalisé, avec l’aide ducabinet de consultants Francis Gratia, Consul-tants, & Ass, deux sondages nationaux à petiteéchelle auprès de 315 ménages et 40 entre-prises des secteurs formels ( 25) et informels(15).

Les enquêtes avaient pour objectifs principaux de :● Recueillir un ensemble de données factuel-

les susceptibles d’aider à mieux appréhen-der et éclairer le phénomène de la cor-ruption en Haïti dans ses manifestationsdiverses, sa fréquence, mais égalementd’évaluer son impact au niveau socio-économique du pays.

● Fournir à la Fondation Heritage pour Haitides éléments propres à aider à la concep-tion et à l’élaboration de stratégies deréponse et d’instruments de lutte appro-priés sur la base desquels la Fondationpouvait fonder son travail de plaidoyer.

Le rapport préliminaire des deux enquêtes est arrivé aux conclusions suivantes : ● Le grand public et les opérateurs écono-

miques dans les centres urbains et peri-urbains perçoivent bien la réalité duphénomène de la corruption, répanduedans les secteurs public et privé, mais n’en appréhendent pas toujours les consé-quences véritables, d’où la nécessité demener une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale à ce sujet.

● La corruption dans les zones rurales dé-pourvues de société de prestations deservices reste difficile à cerner.

● L’attitude face au problème de la corrup-tion est assez ambivalente et fonction dustatut social des personnes interrogées. Les personnes de souches aisées sontbeaucoup plus ouvertes et en parlent sansambages, contrairement à celles qui appar-tiennent aux groupes sociaux moins privi-légiés. Les conclusions définitives de cettepremière initiative seront disponibles dansun avenir proche et la Fondation Heritagepour Haiti entend réitérer l’exercice à uneplus grande échelle.

TI Kenya a mené une enquête sur l’IndiceKenyan de Corruption en milieu urbain en2001 et 2002, dont les objectifs principauxétaient doubles : répertorier les cas de verse-ment de pots de vin rencontrés par le public au sein d’institutions publiques ou privées ;mais également, établir des statistiques suf-fisamment substantielles sur l’amplitude etl’incidence de paiement des pots de vin. Cesdernières données devraient en effet permettred’apporter conseils et soutien aux instancescompétentes dans le but de définir des objec-tifs de résultat et d’assurer le suivi des réfor-mes, et de sensibiser le public. Un échantillonde 1,164 personnes dans 6 villes avait participéà ce sondage en 2001 et 2,321 (dont 1,461 en zone urbaine et 860 en zone rurale) lors de sa seconde édition en 2002.

Les grandes tendances qui se dégagent sont similaires pour les deux éditions : ✔ En matière de corruption, l’offre et la

demande convergent lors de 2 rencontressur 3 avec des représentants du secteurpublic ;

Quelques activités des sections en Afrique et Haiti

CAMEROUN : Brochure de présentation de la Convention del’Union Africaine sur la Prévention et la luttecontre la Corruption et infractions assimilées.

HAITI : Enquêtes nationales d’intégrité de laFondation Heritage pour Haiti

KENYA : Indice Kenyan sur le versement des pots de vin

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✔ Les autorités chargées du respect de la loiapparaissent comme très corrompues dans9 cas sur 10, suivies par les instances régu-latrices (8 cas sur 10) et les institutions encharge de l’emploi (7 cas sur 10).

✔ La police est l’institution publique qui dé-tient le plus triste record, suivie par lesservices chargés de l’immigration.

Parmi les principales retombées de cette en-quête, l’on peut mentionner l’instauration et le renforcement d’un partenariat entre TI et lesecteur public, les autorités portuaires, les ser-vices de police chargés de la circulation. À celas’ajoutent, entre autres, les nouvelles possibi-lités qui s’offrent à TI Kenya de défendre sespositions et d’émettre des recommandations et l’assistance que requièrent d’autres sectionstelles que celle du Botswana ou le Ghana.L’enquête a été menée sur une base annuelle et la taille de l’échantillon doit augmenter pourles éditions suivantes. L’édition 2004 doit êtrepubliée début février 2004.

Du 16 décembre 2002 au 4 janvier 2003, leForum Civil, section de TI au Sénégal et l’Insti-tut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC) ontorganisé un atelier de formation sur le jour-nalisme d’investigation.

La formation a passé en revue des enquêtesréalisées par les journalistes au cours de leursactivités professionnelles. Ces enquêtes ontfourni une image étonnante de la corruptionsystémique, qui lèse avant tout les intérêts du public, et a une incidence négative sur lesactivités économiques de tous les secteurs(public et privé) :

● Il existe de nombreux types de corruptiondont les caractéristiques varient : les dif-férentes enquêtes ont fait état d’un grandnombre de types de corruption, allant dudétournement de fonds de l’Etat, au vol de biens publics sans oublier la corruptiondestinée à réduire les délais d’attente et la corruption pour obtenir un pouvoir demonopole ou pour la passation de marchésde l’Etat

● Les causes institutionnelles de corruptionvarient et incitent à définir des prioritésdifférentes pour les réformes : la fragilitédes institutions judiciaires est l’une desprincipales causes de la corruption. Lesinsuffisances de la réglementation ont une importance moindre.

● Les entreprises paieraient moins d’impôtssi la corruption était éliminée : la corrup-tion a des incidences lourdes pour lesfinances publiques. Un grand nombre de pots-de vin sont versés aux agents de l’Etat, pour éviter d’avoir à payer desimpôts, des droits de douane et d’autresdettes envers l’Etat. En outre, d’autrestypes de paiements illicites peuvent l’em-porter sur le paiement des impôts et desautres dettes à l’Etat.

Cet atelier de formation destiné à 22 journal-istes de la presse sénégalaise, s’est égalementbeaucoup penché sur les notions de liberté et de responsabilité des hommes de média. En effet, si l’on considère le principe de la li-berté d’expression, fondement des libertés de lapresse et de l’information, le journaliste placé

au carrefour de cette liberté et de celle de l’in-dividu est gravement interpellé. Se croit-il toutpermis ? Jusqu’où peut-il aller ? Est-il tenu parle respect des convenances ? Comment doit-ilse comporter pour éviter de tomber dans lejournalisme de connivence avec ce penchant àvivre en état de complicité et de complaisanceavec les sources d’information et les milieux deson domaine d’activité ?

Seulement trois mois après la tenue de cetteformation des médias, le Forum Civil a notéune nette amélioration du traitement de l’in-formation au Sénégal. Auparavant, le ForumCivil était très souvent sollicité pour prendreposition et fournir des analyses sur les cas de corruption, considéré au Sénégal commel’interlocuteur privilégié sur ces sujets, il l’estbeaucoup moins depuis un ou deux mois. Le Forum Civil considère que les médias pro-duisent désormais leur propre réflexion, cer-tains journalistes devenant même des spécia-listes.

SÉNÉGAL: Formation en journalisme d’investigation

Participants à la forma-tion en développement de compétence sur la communication, Dakar, Sénégal

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RENFORCER LES CAPACITÉS DES ORGANISATIONS

DE LA SOCIÉTÉ CIVILE EN AFRIQUE FRANCOPHONE

DANS LE CADRE DE LEUR LUTTE CONTRE LA

CORRUPTION

L’objectif du programme de renforcement des capacités desorganisations de la société civile en Afrique francophone est de doter les sections nationales et les contacts officiels deTransparency International (TI) dans certains pays de l’Afriquesubsaharienne francophone des moyens leur permettant demener à bien leur travail de lutte contre la corruption. Le butultime du programme est de promouvoir des réformes quiréduiraient la corruption et renforceraient la transparence,l’obligation redditionnelle et la bonne gouvernance dans lespays considérés. Les groupes bénéficiaires du programme sontles suivants : le Bénin, le Burkina-Faso, le Burundi, le Came-roun, le Tchad, la Guinée le Gabon, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, l’Ile Maurice, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Les composantes du programme se présentent comme suit : Le renforcement institutionnel, en apportant aux sectionsnationales et aux contacts officiels les compétences, les tech-niques et l’infrastructure de base pour qu’ils puissent promou-voir les réformes institutionnelles et politiques nécessaires à laréduction de la corruption en Afrique francophone en mettant à la disposition des groupes cibles

● les moyens généraux nécessaires à l’organisation, la gestion,l’expansion et au financement d’une ONG, ci-après appelés « compétences de l’ONG »; et échanges de section à section.

● les techniques particulières spécifiques à la lutte contre lacorruption à travers des formations ou des missions d’assis-tance technique. De plus, afin d’utiliser efficacement cescompétences, les sections nationales ont besoin aussi d’unminimum d’infrastructure de fonctionnement, fourni par un fonds d’appui institutionnel.

Le développement de la base de la connaissance et de l’infor-mation sur la corruption, à la disposition des pays de l’Afriquefrancophone par la réalisation des versions perfectionnées del’enquête nationale sur la corruption et la traduction et la diffu-sion de matériel de TI et d’autre matériel en rapport avec la luttecontre la corruption.

PROMOUVOIR L’ADOPTION ET LA RATIFICATION, LE

SUIVI ET LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION

DE L’UNION AFRICAINE SUR LA PRÉVENTION ET

LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

L’objectif global de cette initiative est de promouvoir l’adoption,la ratification, la mise en place et le suivi de la Convention del’Union Africaine sur la Prévention et la lutte contre la Corrup-

Programmes régionaux du département Afrique du Secrétariat International

Participants à la formation en planification stratégique, Ouagadougou, Burkina Faso

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tion, tout en s’efforçant d’encourager les acteurs de la sociétécivile, les journalistes et les parlementaires en les dotant desmoyens nécessaires pour utiliser cet instrument ; le but pour-suivi est de rendre les gouvernements responsables devant leursconcitoyens, et l’idée, de renforcer la capacité de ces groupesd’acteurs et de les encourager à adopter un rôle plus visibledans cette approche nouvelle. Avec la récente adoption de l’ébauche de Convention de l’UnionAfricaine (UA) sur la Prévention et la lutte contre la Corruptionet inbfractions assimilées en Afrique, l’on dispose maintenantd’une plate-forme appropriée pour la coopération et la collabo-ration. En effet, ce texte est un instrument efficace pour assisterles gouvernements dans la mise en place de pratiques permet-tant la promotion de la responsabilité et de la transparence.

L’objectif étant :● d’élaborer et de diffuser des versions de la convention de

l’UA rédigées dans un style simple, direct et convivial ; ● de mener des études sur les pays membres de l’Union

Africaine, de procéder à leur évaluation et à leur diffusion ; ● de préparer et de diffuser le Kit Media ;● d’organiser des conférences de presse et d’autres évène-

ments destinés à la diffusion de la Convention par lespartenaires nationaux de TI ;

● d’organiser deux ateliers pour les journalistes ; ● d’organiser deux ateliers pour les activistes de la société civile ;

● de préparer et de diffuser un guide pour la ratification ;● d’appuyer l’action des parlementaires en les guidant dans

leurs travaux d’évaluation et de ratification de la Conven-tion, en collaboration avec APNAC ( L’Association desparlementaires Africains);

● pour TI et ses partenaires en Afrique, de mener des actionsde lobbying auprès des représentants du gouvernement et des partenaires avant la signature et la ratification de la Convention ;.

● d’organiser un atelier dévaluation et d’élaborer un pro-gramme d’action pour le suivi ainsi qu’un processus decontrôle qui puissent recevoir l’assentiment de tous ;

● de traduire en français, en portugais et en arabe, voire enanglais si nécessaire tous les documents requis, voire tousceux qui ont fait l’objet d’une publication.

SUIVRE LA MISE EN ŒUVRE DU NEPAD ET

ANALYSER SON IMPACT POUR LES ACTIONS

ANTI-CORRUPTION EN AFRIQUE

L’un des axes prioritaires des Sections nationales de TI en Afriqueest de mettre en exergue le rôle de la société civile dans le pro-cessus de mise en place du NEPAD. À cette fin, les partenaires deTI en Afrique ont donné mandat à TI Afrique du Sud, lors de leurréunion annuelle à Accra, au Ghana en avril 2002, pour devenirle fer de lance de la coordination des approches de TI concer-

nant le NEPAD. Deux composantes fondamentales du NEPADsont d’un intérêt particulier pour le mouvement de TI : ● promouvoir et protéger la démocratie et les Droits humains

en élaborant des normes claires de responsabilité, de trans-parence et de gouvernance dans un cadre participatif.

● Institutionnaliser un cadre légal et régulateur transparentpour les marchés financiers ainsi que pour la vérificationdes comptes des entreprises privées et publiques.

Les objectifs principaux du programme sont les suivants :● faire avancer le processus consultatif- échanges en matière

d’expertise et d’expérience - au sein des sections africainesde TI au sujet du NEPAD ;

● renforcer les sections africaines de TI et leur donner lacapacité de s’engager dans le processus du NEPAD ;

● renforcer la compréhension des implications du NEPADdans le domaine de la lutte anti-corruption, au sein dessections de TI ;

● donner aux sections africaines de TI les approches stratégi-ques requises en matière de défense des objectifs au coursdes débats constitutifs sur le NEPAD et la lutte anti-corrup-tion et

● créer un groupe de travail consultatif sur les intérêts dessections africaines, chargé spécifiquement des questionsrelatives au NEPAD et à ses implications.

P R O G R A M M E S R É G I O N A U X D U D É P A R T E M E N T A F R I Q U E

Page 25: Rapport Annuel 2003

23Transparency International Rapport Annuel 2003

P R O M O U VO I R L’AC C È S À L’ I N F O R M AT I O N

L’objectif primordial de notre Initiative pour l’accès à l’informa-tion est de créer une nouvelle dynamique pour une gestion de l’État moins opaque dans les pays africains, tout en encou-rageant des spécialistes responsables et qualifiés afin qu’ilsutilisent cet instrument qu’est la transparence pour rendre lesgouvernements et l’administration responsables devant leursconcitoyens. Le volet « renforcement des capacités » de ce pro-gramme est d’une importance croissante dans ce sens où TIconsidère qu’au niveau de la société civile, c’est une des condi-tions sine qua non pour mener la lutte contre la corruption. Le programme proposé ne s’attache pas spécifiquement auxquestions relatives au genre ou à l’environnement ; cependant, il pourrait contribuer indirectement à réduire la pauvreté. La responsabilité de ce programme revient exclusivement auxsections nationales de TI et le suivi devrait être aisé à organiser.Étant donné que l’objectif de cette initiative est de faire en sorteque les acteurs locaux aient la capacité d’opérer, il n’est nulbesoin d’une stratégie spécifique de désengagement. Le pro-gramme en lui-même permet l’émergence et la diffusion desconnaissances en Afrique, par les Africains et pour les Africains.

Le programme a pour objectifs :● d’atteindre un haut degré de compréhension de la dyna-

mique des phénomènes de corruption, en particulier dansles pays africains et de rassembler les connaissances ac-quises en matière de corruption dans ces pays ;

● d’acquérir des connaissances précises sur l’état actuel de la législation et de la pratique en termes d’accès à l’infor-mation dans les différents pays africains ;

● de donner à la société civile la capacité d’agir en matièred’accès à l’information, en utilisant les connaissancesrécemment acquises pour décider des programmes d’actionconcrets pour l’avenir ;

● de créer un réseau de spécialistes engagés (d’acteurs de la société civile, de journalistes, de juristes, etc.) qui s’inté-ressent aux questions relatives à l’accès à l’information et à la transparence dans l’administration et

● d’augmenter les connaissances techniques ainsi que leniveau de conscience éthique des journalistes d’investiga-tion afin de les encourager à enquêter, mais également de les aider à suivre efficacement le développement de lapolitique générale et administrative de leur pays.

D U S E C R É T A R I A T I N T E R N A T I O N A L

Page 26: Rapport Annuel 2003

24Transparency International Rapport Annuel 2003

Selon Christine Munalula, il est impossible de « rater » lacorruption en Zambie. « Il suffitd’entrer dans n’importe quelleinstitution publique pour la voir »,dit-elle, « elle est endémique ».

Dans son précédent travailde sensibilisation des citoyens à la gouvernance et aux droits del’homme, Christine Munalula aréalisé qu’un grand nombre desproblèmes auxquels ils étaient

confrontés pouvaient être impu-tée à la corruption. « A quoi bonfaire de l’éducation civique si les structures et les institutionselles-mêmes sont pourries ? »s’interroge-t-elle ?

A 34 ans, la Directrice Exécu-tive de TI Zambie est impliquéedans la section nationale de TIdans ce pays depuis sa création.Assistante sociale de formation,Christine Munalula s’est vue con-fier la tâche de coordonner untout jeune groupe de contact deTI et l’a développé jusqu’à créer lasection. Aujourd’hui, après seule-ment deux ans, TI Zambie est uneONG indépendante employant sixpersonnes et soutenue par unlarge réseau de bénévoles.

Toutefois, le groupe a degrands défis à relever. ChristineMunalula souligne que les 10années de gouvernement de l’an-cien président Frederick Chilubaont été accompagnées d’une « érosion quasi-totale du droit ».L’étude du Système Nationald’Intégrité de la Zambie, ré-cemment publiée par TI, a révéléque « la corruption a infiltré lesstructures de l’Etat, de la Prési-dence aux plus petits fonction-naires ».

Christine Munalula note quele gouvernement actuel du Pré-sident Levy Mwanawasa a jus-qu’ici inscrit la lutte contre lacorruption dans ses priorités. Il adonné son feu vert aux enquêtessur des présomptions de corrup-

tion pendant l’ère Chiluba et aréclamé la levée de l’immunité del’ancien président.

Interrogée sur la réforme laplus urgente à mener en Zambie,Christine Munalula répond que laconstitution, qui concentre lepouvoir aux mains du président,doit être amendée. « Si vous avezun bon président, ça peut aller.Mais si vous avez un mauvaisprésident, vous avez vraiment un problème », dit-elle. « Nous ne pouvons pas dépendre de labonne volonté des personnes au pouvoir. Nous avons besoind’institutions plus fortes que lesindividus ».

TI Zambie s’efforce de rendreles lois et les institutions plusefficaces en prévenant la corrup-

tion. L’étude la plus récente dugroupe se concentre sur l’utili-sation et la gestion des fondspublics.

« Aujourd’hui, quand noussoulevons un problème, le gou-vernement nous répond » ajoute-t-elle. En 2002, quand la section apublié son Indice National dePerceptions de la Corruption, quiévalue la vision du public sur lesinstitutions du pays, la police,jugée l’institution la plus cor-rompue, et l’organisme de ges-tion des pensions ont réagi pardes campagnes d’image. « C’estprometteur », estime Mme Muna-lula. TI Zambie a maintenant l’op-portunité de s’engager auprèsdes pouvoirs publics. Le groupecherche aussi à mobiliser le pub-

lic à l’aide de brochures, de piècesde théâtre et d’ateliers au niveaucommunautaire.

Mais si l’avenir semble ra-dieux, Christine Munalula se re-fuse catégoriquement à êtreoptimiste et dit qu’elle tire seule-ment parti de la situation actu-elle. La volonté politique de luttercontre la corruption est actu-ellement forte en Zambie. « Nousen profitons pour essayer d’ob-tenir un grand nombre des ré-formes que nous souhaitons...Avant qu’ils ne changent d’avis ! »conclut-elle.

Yuri Baturin est l’un des raresprivilégiés à pouvoir inscrire dansla liste de ses professions : avo-cat, mathématicien, politologue,journaliste, écrivain et cosmo-naute ! Dans son rôle de cosmo-naute, Yuri Baturin comptemême parmi ses attributions dehaut vol le patronage de DennisTito, le premier touriste de l’es-pace, dans la Station SpatialeInternationale. Toutefois, le

dernier catapultage de YuriBaturin s’est déroulé sur Terrepuisqu’il a atterri à TransparencyInternational Russie, dont il est lePrésident depuis 2000.

Yuri est né en 1949, a unefemme et une fille et a passé unegrande partie de sa vie à Moscou.Il a étudié le génie aérospatial, ledroit et le journalisme en plus defréquenter l’Académie Militairede l’Etat-major. Il a été consul-

tant auprès de la Fondation Gor-batchev au début des années1990 et a reçu de nombreux prix,y compris le titre de « Héro de laFédération de Russie » (2001).

Interrogé sur le nombre demétiers qu’il a exercé, il répond :« Le changement fait partie inté-grante de la vie. Si vous utilisezbien ces changements, vous neressentirez pas de regrets lors-qu’un chapitre se ferme mais

vous prendrez vos nouvellesfonctions avec enthousiasme eténergie ». Et qu’est-ce qui lui afait endosser la casquette de mil-itant de la lutte contre la cor-ruption comme nouveau métier ?Il admet qu’il s’y sent obligé : « Entre accepter le statu quo etlutter contre la corruption, quedevais-je faire ? »

P O R T R A I T SC H R I S T I N E M U N A L U L A :

Y U R I B A T U R I N :

Saisir les opportunités en Zambie

Un autre pas de géant pour Yuri Baturin, Président de TI Russie

Page 27: Rapport Annuel 2003

25Transparency International Rapport Annuel 2003

L’exploitation forestière illé-gale a un lourd impact sur l’en-vironnement de l’Indonésie,affirme Emmy Hafild. La Secré-taire Générale de TI Indonésie, 41 ans, brosse un tableau sombrede la gestion forestière enIndonésie. La majeure partie desforêts naturelles du pays a dis-paru, dit-elle, et le petit nombrerestant dans les parcs nationauxest menacé. Et quelle est la prin-cipale raison du taux de dé-forestation astronomique del’Indonésie ? La corruption.

La situation ne fait qu’em-pirer, prévient Emmy Hafild. Par le passé, l’octroi de permisd’abattage ainsi que le contrôledes plans de production et de re-boisement dépendait du Mi-nistère de la Sylviculture. C’étaitun processus fermé ; les conces-sions étaient attribuées aux amisde l’ancien Président MohamedSuharto et à des entreprisesappartenant à l’armée. Si la cor-ruption se limitait auparavant aupetit cercle des alliés de Suharto,elle s’étend désormais à tous lessecteurs et même les citoyensordinaires sont contraints d’yparticiper par la mafia.

Après deux décennies delutte pour la protection de l’envi-ronnement, Emmy Hafild expli-que que la transition vers la luttecontre la corruption était toute

naturelle, puisque la corruptionest au cœur des mauvaises poli-tiques environnementales. « Toutle système est actuellement cor-rompu », dit-elle. « Un change-ment de politique n’aura que peud’effets tant que la corruptionpersiste ».Mais TI Indonésie, qu’EmmyHafild a co-fondé en 2000, nes’attache pas seulement auxproblèmes environnementaux.Notre principal objectif, dit-elle,est de sensibiliser les Indonésiensà l’importance de la lutte contrela corruption pour qu’ils repar-tent avec ce message : « la cor-ruption, c’est le vol de l’argentdes citoyens ». La section exerceun contrôle et des pressions pourla transparence et la redditiondes comptes dans la gestion desfonds publics, notamment au

niveau des impôts fonciers, de lacaisse de sécurité sociale des tra-vailleurs et du fonds pour lespèlerinages des Musulmans gérépar l’Etat. Sur ces projets, et surd’autres, la section coopère avecles pouvoirs publics locaux.Récemment, trois districts ontaccepté de participer à des pro-jets pilotes qui introduisent unestratégie globale de lutte contrela corruption en établissant lebudget de manière participative.

Interrogée avec insistance,Emmy Hafild admet qu’elle prenddes risques personnels. Son télé-phone et son portable sont surécoute, nous dit-elle. Toutefois, lefait que la section ne réalise paselle-même des enquêtes de cor-ruption décharge un peu TIIndonésie de la pression. Par con-tre, ses amis d’Indonesia Corrup-

tion Watch et d’autres ONGlocales font face à des menacesconstantes et sont notammentharcelés par des gangs de « voy-ous » embauchés par les partispolitiques.

Emmy Hafild fait preuve d’unoptimisme prudent quant àl’avenir. Elle se souvient desdéceptions connues depuis 1998,quand les Indonésiens avaient eul’espoir d’une rapide transitionvers un système propre et démo-cratique. « La réduction de la cor-ruption est une longue marche,pas un sprint » dit-elle. Si certainsprogrès ont été faits – par exem-ple l’approbation tant attendueen décembre 2002 de la loi créantune commission de lutte contrela corruption – la volonté poli-tique fait toujours défaut.

Dans la perspective des élec-tions présidentielles et généralesde l’an prochain, TI Indonésiemilite ardemment pour la trans-parence et la reddition descomptes en politique et surtoutpour la présence des candidatsintègres à l’élection présiden-tielle. « Avec un peu de chance,les élections de l’année prochaineseront propres et nos nouveauxdirigeants seront plus respon-sables que les dirigeants actuels ».

L’année où Yuri Baturin arejoint TI, la Russie se classait82ème sur 90 dans l’Indice de Per-ceptions de la Corruption 2000.Les années écoulées ont vu unelégère amélioration. Le Baro-mètre Mondial de la Corruptionpublié cette année brosse untableau plus nuancé et identifieles partis politiques et la policecomme les institutions les plus

corrompues du pays. Le RapportMondial sur la Corruption 2003souligne que « dans ces circons-tances, les gens sont tout prêts à s’entraider mais hésitent à es-sayer de faire mieux fonctionnerdes institutions démocratiquesdont ils se méfient ».

Yuri Baturin en a parfaite-ment conscience mais entrevoitune solution dans la corrélationentre corruption et développe-ment : « Plus l’économie s’amé-liorera, moins il y aura de corrup-tion ; plus la vraie démocratie sedéveloppera, moins il y aura decorruption et plus l’Etat de droitsera sain, moins il y aura de cor-ruption ». Yuri Baturin croit que

la Russie n’a pas besoin deréformes spécifiques pour luttercontre la corruption. Il s’attacheplutôt aux recherches sur la cor-ruption et à la liberté de l’infor-mation, avec la conviction quecelles-ci permettront automa-tiquement d’étouffer la corrup-tion et de stimuler le développe-ment. Ces convictions se reflè-tent dans le travail de TI Russie et

la recherche d’informationsdétermine les projets de la sec-tion à l’échelle nationale etrégionale.

Les multiples talents, l’en-gagement et la richesse de l’ex-périence de Yuri Baturin le pla-cent dans une situation idéalepour combattre la corruption en Russie et Transparency Inter-national est enchanté de le

compter parmi ses membres. « Une période éprouvante nousattend », dit-il, « mais l’avenirs’annonce bien, croyez-moi ! »

E M M Y H A F I L D : Se battre pour une Indonésie propre P O R T R A I T S

Page 28: Rapport Annuel 2003

26Transparency International Rapport Annuel 2003

Planifier l’avenir« A l’heure où TI entre dans sa deuxième décennie d’existence, l’organisation doit faire face à un paysage mondial en pleines mutations » estime David Nussbaum, Directeur Général du Secrétariat de TI. Pour structurer son développement au cours des trois à cinq années à venir, TI a entrepris un processus de planification stratégique.

En 2003, Transparency International a célébré son dixièmeanniversaire. TI a accompli beaucoup au cours de la décennieécoulée et est aujourd’hui reconnu comme la plus grande ONGde promotion engagée dans la lutte contre la corruption auniveau national et international. Malgré les progrès accomplis,la corruption reste une force malveillante qui entraîne lapauvreté et mine la vie politique, économique et sociale.

U N C A D R E S T R AT É G I Q U ELe processus de planification stratégique a occasionné des con-sultations étendues au sein même du mouvement et avec despartenaires. Le plan nous a permis de définir la vision et la mis-sion de TI et de développer un consensus sur l’objectif et lespriorités du travail de TI.

Par ce dialogue, TI a pu exprimer clairement sa vision commecelle d’un monde dans lequel les pouvoirs publics, la politique,l’économie, la société civile et la vie quotidienne des gens nesont pas touchés par la corruption.

TI souhaite développer une expertise de plus en plus ciblée tout en favorisant une participation et un soutien plus larges,en particulier par l’intermédiaire de ses Sections Nationales.Pour réaliser cette vision, TI définit sa mission comme le faitd’œuvrer à créer le changement vers un monde dénué decorruption.

Le processus de planification a également impliqué une réflex-ion sur les caractéristiques distinctives de l’organisation. TIs’appuiera sur les forces ci-dessous pour accomplir sa mission :• Accent clairement placé sur la corruption• Expertise nationale et internationale via le vaste réseau

de Sections Nationales, le Secrétariat International, les bénévoles et les conseillers

• Développement d’outils et de ressources documentaires à l’échelle nationale et internationale

• Concentration sur la formation de coalitions.

Les délibérations ont dégagé des domaines spécifiques surlesquels TI devra se concentrer au cours des trois à cinq pro-chaines années à savoir les programmes, la comptabilité et le financement et l’organisation.

O R I E N T A T I O N S S T R A T É G I Q U E S :

Integrité

Gouvernement et secteur public

Société civileSecteur privé Dimension nationale

Dimension internationale

Page 29: Rapport Annuel 2003

27Transparency International Rapport Annuel 2003

P R O G R A M M E SLe processus de planification stratégique a fourni l’opportunitéd’établir la liste des domaines prioritaires dans la lutte contre la corruption. Quatre « priorités universelles clés » ont été identi-fiées :• Réduire la corruption en politique• Réduire la corruption dans la passation des marchés publics• Améliorer les normes de lutte contre la corruption du

secteur privé• Promouvoir les conventions internationales contre

la corruption

En allant de l’avant, TI continuera de développer des program-mes à l’échelle nationale et internationale. L’organisation in-sistera davantage sur le développement de stratégies et d’initia-tives basées sur des recherches solides. TI renforcera sa voix en se concentrant davantage sur la définition, l’expression et la promotion de ses stratégies et perspectives.

C O M P TA B I L I T É & F I N A N C E M E N TDes lignes directrices stratégiques ont également vu le jour en termes de comptabilité et de financement. Pour garantir à TI un avenir stable, diverses stratégies de financement serontdéveloppées pour soutenir sa mission et son travail program-matique. L’organisation améliorera la clarté de ses rapportsfinanciers et de ses opérations internes.

O R G A N I S AT I O NEn tant qu’organisation traitant essentiellement de questionsrelatives à la responsabilité et à la gouvernance, il est primordialque TI développe et améliore ses propres structures de gouver-nance. TI encouragera la transparence au sein de son conseild’administration, sa direction et ses activités, de même qu’ausein de la direction, des structures et des activités des ses sec-tions nationales. TI travaillera également avec des spécialistesextérieurs bénévoles et mettra en œuvre une nouvelle structureorganisationnelle pour le secrétariat.

TI définit sa mission comme le fait d’œuvrer à créer le changement vers un monde dénué de corruption.

L E C H E M I N D E L ’ AV E N I RAlors que TI se développe et mûrit en poursuivant sa luttecontre la corruption, l’organisation fait face à de nouveaux défis qui s’ajoutent aux anciens. Le cadre stratégique, soumis à l’approbation du Conseil d’Administration après une vasteconsultation organisée au sein du mouvement, cherche às’appuyer sur les réalisations et les forces de TI. L’organisationgarde le regard fermement tourné vers l’avenir, prête à répondreaux futurs défis de sa lutte pour un monde débarrassé de lacorruption.

Entraîne la réduction

de la pauvreté et des inégalités

sociales

Consolide la démocratie

et participe à l’avènement

d’un gouvernementdémocratique

Et consolide la sécurité sur le plan

international

Contribue à l’assainissement

de l’environnementet au développement

durable

Apporte la transparence

dans les transactions commerciales

internationales

La lutte contre la corruption

Page 30: Rapport Annuel 2003

28Transparency International Rapport Annuel 2003

Rang du Pays Note de Enquêtes Écart Margepays L’IPC 2003 utilisées type haut-bas

1 Finlande 9.7 8 0.3 9.2 - 10.02 Islande 9.6 7 0.3 9.2 - 10.03 Danemark 9.5 9 0.4 8.8 - 9.9

Nouvelle-Zélande 9.5 8 0.2 9.2 - 9.65 Singapour 9.4 12 0.1 9.2 - 9.56 Suède 9.3 11 0.2 8.8 - 9.67 Pays-Bas 8.9 9 0.3 8.5 - 9.38 Australie 8.8 12 0.9 6.7 - 9.5

Norvège 8.8 8 0.5 8.0 - 9.3Suisse 8.8 9 0.8 6.9 - 9.4

11 Canada 8.7 12 0.9 6.5 - 9.4Luxembourg 8.7 6 0.4 8.0 - 9.2Royaume-Uni 8.7 13 0.5 7.8 - 9.2

14 Autriche 8.0 9 0.7 7.3 - 9.3Hong Kong 8.0 11 1.1 5.6 - 9.3

16 Allemagne 7.7 11 1.2 4.9 - 9.217 Belgique 7.6 9 0.9 6.6 - 9.218 Irlande 7.5 9 0.7 6.5 - 8.8

États-Unis 7.5 13 1.2 4.9 - 9.220 Chili 7.4 12 0.9 5.6 - 8.821 Israël 7.0 10 1.2 4.7 - 8.1

Japon 7.0 13 1.1 5.5 - 8.823 France 6.9 12 1.1 4.8 - 9.0

Espagne 6.9 11 0.8 5.2 - 7.825 Portugal 6.6 9 1.2 4.9 - 8.126 Oman 6.3 4 0.9 5.5 - 7.327 Bahreïn 6.1 3 1.1 5.5 - 7.4

Chypre 6.1 3 1.6 4.7 - 7.829 Slovénie 5.9 12 1.2 4.7 - 8.830 Botswana 5.7 6 0.9 4.7 - 7.3

Taiwan 5.7 13 1.0 3.6 - 7.832 Qatar 5.6 3 0.1 5.5 - 5.733 Estonie 5.5 12 0.6 4.7 - 6.6

Uruguay 5.5 7 1.1 4.1 - 7.4

Neuf pays en développement sur dix ontun besoin urgent de soutien pratiquepour lutter contre la corruption, soulignele nouvel Indice « Sept pays sur dix atteignent une note de moins de 5 sur 10

dans l’IPC 2003 de TI, indice qui reflète les niveaux de corrup-tion perçus parmi les politiques, les fonctionnaires, les univer-sitaires et les analyses risque pays dans 133 pays. Sept pays sur dix atteignent une note de moins de 5 sur 10 tandis que cinq pays en développement sur dix obtiennent une note demoins de 3 sur 10

« L’IPC 2003 fait ressortir que ce n’est pas seulement dans les pays pauvres que la corruption progresse, elle atteint desniveaux alarmants dans les pays européens comme la Grèce,l’Italie, et dans les pays riches en pétrole tels que le Nigeria,l’Angola, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, la Libye, le Venezuela et l’Irak. »

I N D I C E D E P E R C E P T I O N S D E L A C O R R U P T I O N 2 0 0 3

Page 31: Rapport Annuel 2003

29Transparency International Rapport Annuel 2003

Rang du Pays Note de Enquêtes Écart Margepays L’IPC 2003 utilisées type haut-bas

35 Italie 5.3 11 1.1 3.3 - 7.3Koweït 5.3 4 1.7 3.3 - 7.4

37 Malaisie 5.2 13 1.1 3.6 - 8.0Émirats arabes unis 5.2 3 0.5 4.6 - 5.6

39 Tunisie 4.9 6 0.7 3.6 - 5.640 Hongrie 4.8 13 0.6 4.0 - 5.641 Lithuanie 4.7 10 1.6 3.0 - 7.7

Namibie 4.7 6 1.3 3.6 - 6.643 Cuba 4.6 3 1.0 3.6 - 5.5

Jordanie 4.6 7 1.1 3.6 - 6.5Trinité-et-tobago 4.6 6 1.3 3.4 - 6.9

46 Belize 4.5 3 0.9 3.6 - 5.5Arabie saoudite 4.5 4 2.0 2.8 - 7.4

48 Maurice 4.4 5 0.7 3.6 - 5.5Afrique du Sud 4.4 12 0.6 3.6 - 5.5

50 Costa Rica 4.3 8 0.7 3.5 - 5.5Grèce 4.3 9 0.8 3.7 - 5.6Corée du Sud 4.3 12 1.0 2.0 - 5.6

53 Bélarus 4.2 5 1.8 2.0 - 5.854 Brésil 3.9 12 0.5 3.3 - 4.7

Bulgarie 3.9 10 0.9 2.8 - 5.7République Tchèque 3.9 12 0.9 2.6 - 5.6

57 Jamaïque 3.8 5 0.4 3.3 - 4.3Lettonie 3.8 7 0.4 3.4 - 4.7

59 Colombie 3.7 11 0.5 2.7 - 4.4Croatie 3.7 8 0.6 2.6 - 4.7El Salvador 3.7 7 1.5 2.0 - 6.3Pérou 3.7 9 0.6 2.7 - 4.9Slovaquie 3.7 11 0.7 2.9 - 4.7

64 Mexique 3.6 12 0.6 2.4 - 4.9Pologne 3.6 14 1.1 2.4 - 5.6

66 Chine 3.4 13 1.0 2.0 - 5.5Panama 3.4 7 0.8 2.7 - 5.0Sri Lanka 3.4 7 0.7 2.4 - 4.4

Rang du Pays Note de Enquêtes Écart Margepays L’IPC 2003 utilisées type haut-bas

Syrie 3.4 4 1.3 2.0 - 5.070 Bosnie-Herzégovine 3.3 6 0.7 2.2 - 3.9

Rép. Dominicaine 3.3 6 0.4 2.7 - 3.8Égypte 3.3 9 1.3 1.8 - 5.3Ghana 3.3 6 0.9 2.7 - 5.0Maroc 3.3 5 1.3 2.4 - 5.5Thaïlande 3.3 13 0.9 1.4 - 4.4

76 Sénégal 3.2 6 1.2 2.2 - 5.577 Turquie 3.1 14 0.9 1.8 - 5.478 Arménie 3.0 5 0.8 2.2 - 4.1

Iran 3.0 4 1.0 1.5 - 3.6Liban 3.0 4 0.8 2.1 - 3.6Mali 3.0 3 1.8 1.4 - 5.0Palestine 3.0 3 1.2 2.0 - 4.3

83 Inde 2.8 14 0.4 2.1 - 3.6Malawi 2.8 4 1.2 2.0 - 4.4Roumanie 2.8 12 1.0 1.6 - 5.0

86 Mozambique 2.7 5 0.7 2.0 - 3.6Russie 2.7 16 0.8 1.4 - 4.9

88 Algérie 2.6 4 0.5 2.0 - 3.0Madagascar 2.6 3 1.8 1.2 - 4.7Nicaragua 2.6 7 0.5 2.0 - 3.3Yémen 2.6 4 0.7 2.0 - 3.4

92 Albanie 2.5 5 0.6 1.9 - 3.2Argentine 2.5 12 0.5 1.6 - 3.2Éthiopie 2.5 5 0.8 1.5 - 3.6Gambie 2.5 4 0.9 1.5 - 3.6Pakistan 2.5 7 0.9 1.5 - 3.9Philippines 2.5 12 0.5 1.6 - 3.6Tanzanie 2.5 6 0.6 2.0 - 3.3Zambie 2.5 5 0.6 2.0 - 3.3

100 Guatemala 2.4 8 0.6 1.5 - 3.4Kazakhstan 2.4 7 0.9 1.6 - 3.8Moldavie 2.4 5 0.8 1.6 - 3.6

Rang du Pays Note de Enquêtes Écart Margepays L’IPC 2003 utilisées type haut-bas

Ouzbékistan 2.4 6 0.5 2.0 - 3.3Venezuela 2.4 12 0.5 1.4 - 3.1Vietnam 2.4 8 0.8 1.4 - 3.6

106 Bolivie 2.3 6 0.4 1.9 - 2.9Honduras 2.3 7 0.6 1.4 - 3.3Macédonie 2.3 5 0.3 2.0 - 2.7Serbie Monténégro 2.3 5 0.5 2.0 - 3.2Soudan 2.3 4 0.3 2.0 - 2.7Ukraine 2.3 10 0.6 1.6 - 3.8Zimbabwe 2.3 7 0.3 2.0 - 2.7

113 Congo, Répub. du 2.2 3 0.5 2.0 - 2.8Équateur 2.2 8 0.3 1.8 - 2.6Irak 2.2 3 1.1 1.2 - 3.4Sierra Leone 2.2 3 0.5 2.0 - 2.8Ouganda 2.2 6 0.7 1.8 - 3.5

118 Côte d´Ivoire 2.1 5 0.5 1.5 - 2.7Kirghizstan 2.1 5 0.4 1.6 - 2.7Libye 2.1 3 0.5 1.7 - 2.7Papouasie N. Guinée 2.1 3 0.6 1.5 - 2.7

122 Indonésie 1.9 13 0.5 0.7 - 2.9Kenya 1.9 7 0.3 1.5 - 2.4

124 Angola 1.8 3 0.3 1.4 - 2.0Azerbaïdjan 1.8 7 0.3 1.4 - 2.3Cameroun 1.8 5 0.2 1.4 - 2.0Géorgie 1.8 6 0.7 0.9 - 2.8Tadjikistan 1.8 3 0.3 1.5 - 2.0

129 Myanmar 1.6 3 0.3 1.4 - 2.0Paraguay 1.6 6 0.3 1.2 - 2.0

131 Haïti 1.5 5 0.6 0.7 - 2.3132 Nigeria 1.4 9 0.4 0.9 - 2.0133 Bangladesh 1.3 8 0.7 0.3 - 2.2

« La lutte contre la corruption est un combat de longue haleine durant lequel on ne devraitpas se décourager. (...) En fin de compte, aucun pays n’obtient une note de 10 sur 10 dans leclassement de Transparency International. »Cameroon Tribune 2003

Page 32: Rapport Annuel 2003

30Transparency International Rapport Annuel 2003

Classement par secteur d’activité

Dans quelle mesure les hauts fonctionnaires de ce pays sont-ils susceptibles d’ex-iger ou d’accepter des pots-de-vin par exemple pour les soumissions publiques, la réglementation, l’octroi de licences dans les secteurs d’activité suivants ?Les barèmes correspondent aux moyennes de toutes les réponses allant de 0 à 10. 0 indique de très hauts niveaux de corruption et 10, une absence de corruption

Secteur d’activité Note

Travaux publics et construction 1.3Armement et défense 1.9Pétrole et gaz 2.7Biens fonciers/ immobiliers 3.5Télécommunications 3.7Production/ transmission d’énergie 3.7Industrie minière 4.0Transports/ stockage 4.3Ind. pharmaceutique/ Soins médicaux 4.3Industrie lourde 4.5Banques et finances 4.7Aérospatiale civile 4.9Industrie forestière 5.1Informatique 5.1Pêche 5.9Industrie légère 5.9Agriculture 5.9

Les barèmes notes correspondent aux moyennes de toutes les réponses allant de 0 à 10. La note de 0 indique la perception de très hauts niveaux de corruption etcelle de 10 correspond à un niveau de corruption perçu comme nul.

En guise de complément à l’indice de perceptions de la cor-ruption, l’indice de corruption des pays exportateurs de TIreflète la propension des entreprises des pays industrialisés àpayer des pots-de-vin dans les pays émergents. L’IPCE estune enquête biennale dont la dernière édition a été publiéeen 2002. Plus de 800 spécialistes des affaires dans 15 prin-cipaux pays émergents ont été interviewés. Les résultatsmontrent que un grand nombre de pays classés ont signé laConvention de l’OCDE contre la corruption des fonctionnairesdans les transactions commerciales à l’étranger.

Classement par pays

Pour les secteurs d’activités que vous connaissez, veuillez indiquer à quel point les entreprises des pays suivants sont susceptibles de payer ou d’offrir des pots-de-vin pour gagner ou conserver les contrats dans le pays considéré ?

Rang Pays Note

1 Australie 8.52 Suède 8.4

Suisse 8.44 Autriche 8.25 Canada 8.16 Pays-Bas 7.8

Belgique 7.88 Royaume-Uni 6.99 Singapour 6.3

Allemagne 6.311 Espagne 5.812 France 5.513 Etats-Unis 5.3

Japon 5.315 Malaisie 4.3

Hongkong 4.317 Italie 4.118 Corée du Sud 3.919 Taiwan 3.820 République Populaire de Chine 3.521 Russie 3.222 Sociétés nationales 1.9

Une note parfaite indiquant qu’il n’existe aucune propension à verser des pots-de-vin est de 10 points et par conséquent, le classement ci-dessus commence par lesentreprises des pays qui sont perçus comme ayant une faible propension à payerdes pots-de-vin à l’étranger.

Toutes les informations sur L’IPC et l’IPCE sont disponibles sur le site de TI àl’adresse www.transparency.org

L’ICPE montre que les secteurs des travaux publics, de construction, de l’armementet de la défense sont ceux où les cas de corruption sont les plus flagrants. Ces secteurs apparaissent comme les plus minés par la corruption endémiquepratiquée par les entreprises étrangères

L ’ I N D I C E D E C O R R U P T I O N D E S P A Y S E X P O R T A T E U R S I C P E

Page 33: Rapport Annuel 2003

Pays Permis Tribu- Douanes Secteur de Partis Serv. publ. Services Immigration, Police Secteur Recettes Autresd’exploit. naux l’éducation politiques (tél. etc.) médicaux passeports Privé fiscales

% % % % % % % % % % % %

Afrique du Sud 2,1 3,9 0,2 14,4 21,1 5,5 11,3 6,0 23,8 3,5 5,1 3,1Allemagne 4,9 8,6 0,8 3,1 39,2 3,9 9,9 7,8 2,9 7,2 10,5 1,2Argentine 3,6 19,2 3,2 4,3 58,2 0,5 0,9 0,2 3,1 0,6 3,4 2,7Autorité palestinienne 7,4 8,6 3,2 16,4 10,4 4,7 4,6 2,4 23,8 1,5 3,8 8,5Autriche 7,5 8,4 2,7 2,7 35,7 3,9 5,7 6,9 10,8 2,7 12,0 0,9Bolivie 18,2 7,7 10,8 2,4 34,8 2,2 1,2 1,2 16,0 0,9 3,7 0,9Bosnie-Herzégovine 14,5 17,0 4,2 6,6 24,2 2,4 20,4 0,3 4,8 1,7 3,5 0,3Bulgarie 9,9 19,8 16,5 4,8 20,2 3,3 14,3 0,9 4,1 1,8 2,7 1,7Cameroun 3,8 31,0 6,5 11,1 10,4 1,2 11,2 2,1 13,7 3,2 4,3 1,4Canada 3,2 8,3 1,8 6,5 39,7 2,3 9,7 8,8 5,7 4,4 5,7 3,8Colombie 2,4 3,4 3,4 8,8 38,0 8,1 8,8 1,0 8,5 1,4 12,9 3,4Corée (du Sud) 19,1 10,3 3,0 15,7 27,9 6,2 3,7 0,1 5,0 2,9 6,0 0,1Costa Rica 4,3 8,6 14,0 3,2 29,0 1,1 2,2 12,9 5,4 4,3 15,1 0Croatie 12,9 21,6 0,4 2,8 18,6 4,2 22,5 1,9 4,9 3,4 2,5 4,2Danemark 4,0 16,3 1,8 2,2 36,1 2,2 11,5 4,8 7,7 6,2 3,3 4,0Espagne 4,7 26,6 2,3 3,8 34,8 0,9 3,4 11,3 1,6 2,3 6,8 1,6Fédération de Russie 5,3 10,9 1,1 8,8 24,5 8,3 15,3 2,0 17,9 0,4 4,2 1,3Finlande 9,5 27,7 0,7 1,3 38,0 1,6 6,1 3,6 4,2 3,1 3,9 0,3Géorgie 4,8 18,1 8,2 6,0 12,4 4,5 19,7 0,9 13,4 0,4 6,0 5,7Guatemala 3,0 8,0 14,0 12,0 27,0 6,0 4,0 8,0 10,0 6,0 2,0 0Hong Kong 1,7 8,9 5,4 3,9 15,4 4,8 3,3 1,3 35,4 12,1 5,0 2,8Inde 2,0 3,8 1,8 24,9 41,2 4,4 4,0 0,5 12,8 1,4 2,1 1,2Indonésie 5,8 32,8 3,2 8,7 16,3 11,1 1,8 0,4 10,2 2,8 6,4 0,7Irlande 3,9 8,8 0,8 3,7 38,3 0,8 13,4 5,1 10,3 2,7 10,7 1,4Israël 2,5 14,8 1,0 10,2 33,4 9,6 8,4 3,3 7,1 1,7 5,6 2,3Italie 10,4 18,0 1,1 4,4 29,0 4,4 15,0 4,0 3,8 1,3 7,2 1,5Japon 8,7 3,7 1,4 3,8 51,9 4,0 7,3 0,2 9,6 1,2 2,8 5,4Luxembourg 9,8 18,1 1,6 4,9 15,6 5,3 9,3 7,9 5,8 4,9 12,6 4,2Macédoine 8,5 15,4 17,9 9,4 28,2 2,7 8,5 0,9 2,8 0,6 3,3 1,8Malaisie 6,8 8,5 8,0 5,0 24,6 0,8 1,3 4,0 32,0 3,5 3,6 1,9Mexique 2,9 6,6 3,3 8,7 19,9 9,0 3,5 1,4 36,5 0,8 6,1 1,1Nigeria 4,3 4,8 3,0 12,6 27,0 7,4 3,4 1,1 32,1 0,7 2,5 1,2Norvège 12,5 12,3 2,8 1,4 19,7 1,6 4,9 17,2 6,0 17,2 3,0 1,4Panama 3,0 15,0 6,0 2,0 35,0 10,0 3,0 3,0 11,0 2,0 2,0 8,0Pays-Bas 4,0 10,0 1,0 0,6 27,1 0,8 6,7 11,5 7,7 26,3 3,5 0,8Pérou 2,6 35,0 3,1 2,3 15,9 10,0 2,0 3,1 10,0 2,3 9,7 4,1Pologne 5,8 15,4 2,2 5,0 27,2 3,5 21,6 0,7 11,1 1,8 4,5 1,2Portugal 9,2 14,8 1,4 4,2 18,7 4,6 18,7 6,2 6,7 0,7 14,5 0,2Répub. dominicaine 2,0 12,1 6,1 8,1 25,3 13,1 0 2,0 4,0 0 8,1 19,2Roumanie 15,1 20,2 2,7 2,9 24,3 1,6 12,6 1,2 6,4 1,9 9,3 1,7Suède 8,2 16,2 2,4 1,7 19,3 2,9 12,8 11,6 9,7 7,5 6,3 1,4Suisse 5,8 9,8 1,3 4,9 23,0 4,1 13,6 11,5 6,2 6,0 10,2 3,6Turquie 7,1 6,6 3,4 11,7 42,5 5,1 7,3 0,8 6,2 1,5 4,8 3,0R.-U. 2,7 8,6 1,7 4,0 41,2 1,1 10,5 8,8 11,8 3,6 4,8 1,3États-Unis 3,4 9,1 1,1 8,6 39,1 1,6 10,1 8,3 7,2 4,4 3,8 3,2

Total global (%) 7,0 13,7 4,2 7,5 29,7 4,1 8,4 3,3 11,5 3,1 5,2 2,2

31Transparency International Rapport Annuel 2003

Le Baromètre mondial de la corruption de TI est nouveausondage réalisé auprès du grand public dans 48 pays à travers le monde. Initié par Transparency International (TI), ce sondage a été confié à Gallup International. Le Baromètre mondial de lacorruption de TI mesure les attitudes face à la corruption et lestendances prévisibles des niveaux de corruption dans l’avenir. Au fil des ans, le sondage donnera une idée de l’évolution des attitudes. Dans trois pays sur quatre, les partis politiquesarrivent en tête des institutions au sein desquelles les citoyensaimeraient éliminer la corruption, et cela plus particulièrementen Argentine et au Japon. Les tribunaux – plus spécialement au Pérou et en Indonésie – arrivent en deuxième place, et sontsuivis par les services médicaux et le secteur de l’éducation.

La question suivante* a été posée à 30 487 personnes dans 44pays : Si vous aviez une baguette magique et pouviez éliminerla corruption de l’une des institutions suivantes, quel seraitvotre premier choix ?

*Certaines données relatives à cette question ne sont pas disponibles, de même que pour d’autresquestions du sondage Gallup International, pour le Pakistan, la Chine et le Brésil.

B A R O M È T R E M O N D I A L D E L A C O R R U P T I O N 2 0 0 3

Page 34: Rapport Annuel 2003

32

B A I L L E U R S D E F O N D S AYA N T V E R S É

2 5 0 0 0 0 € O U P L U S E N 2 0 02

¬ AVINA Group, Suisse

¬ Ministère Allemand de Coopération Économique et

de Développement (BMZ)

¬ Ministère de Coopération et de Développement

du Royaume Uni (DFID)

¬ Commission Européenne

¬ Ministère des Affaires Etrangères de Finlande

¬ Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas

¬ Agence Norvégienne de Coopération au Développement

(NORAD)

¬ Direction du Développement et de la Coopération

(DDC - Suisse)

¬ Agence Américan de Développement International (USAID)

Nous exprimons toute notre reconnaissance aux partenaires ci-dessous, dont le soutien au Secrétariat de Transparency Internationala rendu notre travail possible.

10 0 0 0 0 € - 2 4 9 9 9 9 €

¬ Fondation Bertelsmann, Allemagne

¬ Agence Canadienne de Développement International (ACDI)

¬ Agence Allemande de Coopération Technique (GTZ)

¬ Fondation John D. and Catherine T. MacArthur, Etats-Unis

¬ Open Society Institute, Hongrie

¬ Ministère Royal danois des Affaires Etrangères

¬ Agence suédoise pour la coopération au développement

(SIDA)

¬ Fondation Ford, Etats-Unis

10 0 0 0 € - 9 9 9 9 9 €

¬ Center for International Private Enterprise, Etats-Unis

¬ Institut Christian Michelsen, Norvège

¬ General Electric Corporate, Etats-Unis

¬ Ministère des affaires étrangères et du commerce

international de Nouvelle-Zélande

¬ Shell UK Limited, Royaume-Uni

¬ Société Générale, France

1 0 0 0 € - 9 9 9 9 €

¬ Agence Australienne pour le Développement International

(AusAID)

¬ Banco Santander, Espagne

¬ British Council, Royaume-Uni

¬ Crédit Suisse Private Banking, Suisse

¬ Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement

¬ Banque Mondiale (IBRD)

¬ Tinker Foundation, Inc., Etats-Unis

¬ Tiruchinapalli Maheshwar, Etats-Unis

¬ Transparency International Australie

¬ William F. Biggs, Etats-Unis

Nous remercions sincèrement les nombreux donateurs qui ont

versé jusqu’à 1 000 € au Secrétariat de TI en 2002.

Transparency International Rapport Annuel 2003

D O N S

Page 35: Rapport Annuel 2003

Europe Occidentale etAmérique du Nord

Amérique Latine

Proche Orient etAfrique du Nord

Europe Central,de l'est etAncienne UnionSoviétique

Asie

1998 1999 2000 2001 20020

1

2

3

4

5

6

Mill

ion

Euro

Projets spéciaux et autres

Administration et gouvernance

Gestion des connaissances

Informations/Publications

Destination des fonds

Thématiques générales

Soutien aux régions

1998 1999 2000 2001 20020

1

2

3

4

5

6

Mill

ion

Euro

Projets spéciaux et autres

Secteur privé

Fondations

Institutions gouvernementales

Provenance des fonds

33Transparency International Rapport Annuel 2003

Dépenses 2002 2001Soutien aux régionsAmérique Latine et Caraïbes 654 665Afrique/Moyen Orient 862 696Asie/Pacifique 442 389Europe Centrale et de l’Est/ 508 378Ancienne Union SoviétiqueEurope Occidentale et Amérique du Nord 98 2.564 68 2.195

Thématiques générales 308 197Information et publications 1.385 1.266Gestion des connaissances 1.008 375Administration et gouvernance 477 614Projets spéciaux et autres 159 574

Dépenses Totales 5.901 5.221

Recettes 2002 2001

Institutions Governementales 4.482 2.652dont financement de projets 3.236 1.797

Fondations 936 1.693dont financement de projets 825 1.283

Secteur Privé 126 139

Projets spéciaux et autres 340 627

Recettes Totales 5.884 5.111

Les projets spéciaux comprennent la Conférence International de lutte contre la Corruption dont les revenus et les dépenses varient d’une année à l’autre.

TI est une organisation non gouvernementale enrégistrée à Berlinen Allemangne. Conformément à sa charte, TI est une organisationà but non lucratif et exempte d’impôts. Les comptes audités del’organisation sont disponibles sur le site internet de TI à l’adresse :http://www.transparency.org.

D O N N É E S F I N A N C I È R E S ( L E S C H I F F R E S S O N T D O N N É S E N M I L L I E R S D ’ E U R O )

Page 36: Rapport Annuel 2003

34Transparency International Rapport Annuel 2003

� Afrique du SudM. Daryl Balia, PrésidentTransparency International South AfricaCommission HouseCnr Hamilton and Ziervogel StreetsArcadia Prétoria

Tel : 27-12-352 1008Fax : 27-12-325 83 23Email : [email protected] Internet : www.tisa.org.za

� Algérie Association Algérienne de lutte contre la CorruptionCentre Familial de Ben Aknoun, Alger 16

Tel : 213 2191 45 87Fax : 213 2167 0656Email : [email protected]

� AllemagneTI DeutschlandM. Hansjoerg Elshorst, PrésidentMme Dagmar, Directrice généraleAlte Schönhauser Str. 4410119 Berlin

Tel : 49-30 549 898 0Fax : 49-30 5498 9822Email : [email protected] internet : www.ti-deutschland.de

� Argentine Poder CiudadanoMaio Retjman Farah, Président Laura Alfonso, coordonnateur des programmes politiquesAction Unit, Piedras 547 «2 »Buenos Aires 1070AAJ

Tel : 54-11-4331 4925Fax : 54-11-4331 4925Email: fundacion@

[email protected]@poderciudadano.org.ar

Site Internet : www.poderciudadano.org.ar

� Arménie Center for RegionalDevelopment/Transparency International ArmeniaAmalia KostanyanArevik SaribekyanCRD/TI Armenia5 Nalbandyan Str. Room 35Yerevan 375010 Armenia

Tel : 374 1 585 578374 1 5326 914

Fax : 374 1 585 578Email : [email protected]

[email protected]@cornet.am

� Australie Transparency International - AustraliaGrahame Leonard, DirecteurP.O.Box 41, Blackburn SouthVIC 3130, Australia

Tel : 61-3-9527 4595Fax : 61-3-9527 4595Email : [email protected] Internet :www.transparency.org.au

AutrichePour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Azerbaïdjan Transparency Azerbaïdjan Rena Safaralieva, DirectriceAhmed, Javad Street 5 Floor, flat 6Baku 370 004

Tel : 994 12 920 422Fax : 994 12 473 497Email : [email protected];

[email protected]@transparency-az.org

Site Internet: www.transparency-az.org

� BahreinBahrain Transparency Society Dr. Jasim Al -Ajmi BP: 30174 Duraz

Tel : 973 94 44 284Fax : 9734 44 97 76Email : [email protected]

� Bangladesh Transparency International –BangladeshRejaul Haque, Directeur administratifet financierProgress Tower ( 5th & 6th Floors)House # 1 Road # 23Gulshan, -1Dhaka-1212

Tel : 880-2-988 4811; 882 60 36Fax : 880-2-988 4811Email : [email protected] Internet : www.ti-bangladesh.org

� Belgique Transparency International BrusselsBaron Jean Godeaux, PrésidentBruxelles, 39, Square Vergote1030 Bruxelles

Tel : 32-2-735 6558Fax : 32-2-732 9026Email : [email protected]

� Bénin Tansparency International – BéninRoger Gbegnonvi03 BP 2174 Cotonou

Tel : 229 32 42 93 ; 34 12 77 Email : [email protected]

Bolivie Pour toute information,veuillezcontacter le Secrétariat International

� Bosnie and Herzégovine TI Bosnia I HercegovinaBoris Divjak, PrésidentL. Lekovic, CoordonnateurKninska 5/79 78000 Banja Luka

Tel/ Fax : 387 51 216 779Email : [email protected] Internet : www.ti-bih.org

� Botswana Transparency International Botswana Christopher Hermans, Membre duConseil d’AdminsitrationTrevor Burnet, DirecteurUni-Span BuildingLot 54, Gaborone InternationalCommerce Park,Gaborone

Tel : 267 39 19 673Fax : 267 319 745Email : [email protected]

� Brésil Transparência BrasilEduardo Capobianco, PrésidentCláudio Weber Abramo, SecrétairegénéralRua Franscisco Leitao 339, cj 12205414-025 Sao Paulo (SP)

Tel : 55 11 3062 34 36Fax : 55 11 3062 34 75 Email : [email protected] Internet : www.transparencia.org.br

� Bulgarie Transparency International - BulgariaOgnyan Minchev, PrésidentDiana, Kovatcheva, Directrice3 Bistriza Str., 4 floorSofia 1000

Tel : 359-2 986 79 20Fax : 359-2 986 77 13Email : [email protected] Internet : www.transparency-bg.org

� Burkina Faso Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� BurundiAssociation Burundaise des Consom-mateurs (ABUCO)Nestor Bikorimana, PrésidentAvenue dui 28 Novembre No 4611/C,Bujumbura

Tel : 257 237 686 257 97 0 5555257 23 36 40

Email : [email protected]

� Cambodge Center for Social DevelopmentChea Vannath, PrésidentePO Box : 1346 Phnom Penh

Tel : 855 2336 47 35 Fax : 885 2336 47 36Email : [email protected] Internet : www.bigpond.com.kh/users/csd

� Cameroun Transparency International CameroonMaître Akere T. Muna, PrésidentBP 307 Yaoundé

Tel : 237 222 45 05Fax : 237 222 66 85Email : : [email protected]

� Canada Transparency International CanadaWes Cragg, PrésidentBronwyn Best, Coordonnatricec/o Business Ethics OfficeRoom 200F, SSBYork University,4700 Keele StreetToronto, Ontario M3J 1P3

Tel : 1-416-488 3939Fax : 1-416-483 5128Email : [email protected] Internet : www.transparency.ca

� Chili Cororacion Chile TransparenceSebastián Cox, Membre du Conseild’AdministrationAndrea Fernandez, CoordonnateurCalle Ernesto Reyes 065Providencia/ Santiago de Chile

Tel : 56 2 777 6196Télécopie : 56 2 735 4845Email : [email protected] Internet : www.chiletransparente.cl

� Colombie Transparencia por ColombiaRosa Ines Ospina, PrésidenteCalle 92 No. 16-30, Piso 5Bogotá D.C.

Tel : 57 1 622 6562 Fax : 57 1 531 1114Email : [email protected] Internet :www.transparenciacolombia.org.co

� Costa Rica Transparencia Costa RicaMme Roxana SalazarAvenidas 0 y 8, Calle 33,Apt. 8ASan José, Costa Rica

Tel : 506-253 5027Fax : 506-296 1986Email : [email protected] Internet :www.transparenciacr.org

� Corée du Sud Transparency International KoreaPère Kim, Seong-SooPrésident du Conseil d’AdministrationRev. Kim, Geo-Sung, Secrétaire GénéralTI- Korea (South)209 Naengcheon-Dong.Seodaenum-Gu, Seoul 120-050

Tel : 82 2 393 6211Fax : 82 2 393 6212Email : [email protected] Interent : www.ti.or.kr

Côte d’Ivoire Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� CroatieTI Croatia (TI Hrvatska)Zorislav Antun Petrovic, PrésidentAna Milovcic, DirectriceTrg Stjepana Radica 3/II10000 Zagreb

Tel : 385 1 611 32 63Fax : 385 1 613 00 64Email : [email protected] Internet : www.transparency.hr

� Danemark Transparency International DenmarkTorben Ishoy, PrésidentVendersgade 22, 1363 Kobenhavn K

Tel : 45 3312 1838Fax: 45 3312 5078Email : [email protected] Internet : www.transparency.dk

� Egypte Ahmed Sakr Ashour31, Manyheyet El bakry St,Helipolis, Cairo, Egypt

Tel : 202 455 31 60Fax : 202 258 8314Email : [email protected]

��

Sections nationales

Sections Nationales en formation

Contacts officielsS E C T I O N S N A T I O N A L E S

Page 37: Rapport Annuel 2003

35Transparency International Rapport Annuel 2003

El Salvador Pour toute information, veuilezcontacter le Secrétariat International

� EquateurTransparency EcuadorCorporación Latinoamericana parael Desarrollo (CLD)Valeria Merino Dirani, DirectricePO Box: 17-12-00609 / Quito

Tel : 593 22 468 227 593 22 259 031 / 593 22 468 212

Fax : 593 22 468 229Email : [email protected] Internet : www.cld.org.ec

� EspagneTransparencia International en Espana,Sociedad civilM. Rafael Calvo, Secrétaire généralSecretariat General de la Fundacio Jose Ortega y Gasset, c/ Fortuny 53 28010 Madrid

Tel : 34 91 70041 100Email : [email protected]

� Estonie Jaan Tõnisson InstituteTarmu Tammerk, Vice-présidentTiit, Järve, Vice PrésidentTriin Reinsalu, CoordonnateurEndla 4EE-0001 Tallinn

Tel : 372-262 31 50Fax : 372-626 31 52Email : [email protected]; [email protected] Internet : www.ngonet.ee/jti/

� Etats Unis d’AmériquesFritz Heimann, PrésidentNancy Zucker Boswell, DirectricegénéraleTransparency International-USA1112 16th Street, NWSuite 500, Washington, DC 20036

Tel : 1 202 296 7730Télécopie : 1 202 296 8125Email : [email protected]@[email protected] Internet : www.transparency-usa.org

� Ethiopie Dr. Konjit Fekade, PrésidentAddis Abéba

Tel : 251 9 211 236Email : [email protected]

� Fidji Transparency International FIJIWinston Thompson, PrésidentHari Pal Singh, Vice présidentApenisa Naigulevu, DirecteurPO Box 8 , Suva

Tel : 679 338 0336Télécopie : 679 330 1925Email : [email protected]

� Finlande Leila MustanojaMustanoja Consulting OyHiiralantie 1102160 Espoo

Tel : 358 9 68 445 91391358 50 461 70 13

Fax : 358 9 612 44 938 Email : [email protected] Internet :www.mustanojaconsulting.fi

� France Transparence-International FranceDaniel Lebegue, Président12 rue de Penthièvre75008 Paris

Tel : 33-1-5377 3787Fax : 33-1-5377 3507Email : [email protected]

GabonPour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat

� GambieTransparency International GambiaBa Trawale, PrésidentPO Box 94 Banjul

Tel : 220 391 629Fax : 220-224 851Email : [email protected]

� GeorgieTransparency International GeorgiaLana Ghvinjilia , Directeur18, Rustaveli Ave38008, Tbilisi, Georgia

Tel : 995 32 996 615Fax : 995 32 996 615Email : [email protected]

[email protected] Internet :www.transparency.ge

� Ghana Ghana Integrity InitiativeDaniel Batidam, Secrétaire généralPO Box : LG 404 Legon, Accra

Tel : 233 21 782 364 Fax : 233 21 782 365Email : [email protected]

� Grèce Transparency International Greece/Diethnis Diafieai-Hellas Virginia Tsouderos, Présidente6-7, Efroniou Str.11634 Athens

Tel : 30-210 722 4940Fax : 30-210 722 4947Email : [email protected] Internet :www.transparency.gr

� Guatemala Acción CiudadanaManfredo Marroquín, DirecteurAvenida La Reforma 12-01Zona 10Edificio Reforma MontúfarNivel 17; Officina 1701Ciudad de Guatemala C.A. 01010

Tel : 502 331 75 66 Fax: 502 331 7576Email : [email protected] Site Internet : www.quik.guate.com/acciongt/

Guinée ConakryPour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Haiti La Fondation Héritage pour Haïti Le Centre pour l’Ethique et l’IntégritéPublique et Privée (LFHH)Mme Marilyn B. Allien, PrésidenteBP 16136 ; Petion Ville Haiti HT 61 40

Tel : (509) 513 7089Fax : 509 256 35 14 Email : [email protected]

[email protected]

Honduras Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Hongrie Transparency International HungaryMagyarorszagi Tagozata EgyesületDr. Zolna Berki, PrésidentAkadémia Utca 1Budapest 1051

Tel : 36 1 311 3662Fax : 36 1 315 0201Email : [email protected] Internet : www.c3.hu/~tihun/

� Île MauriceTransparency MauritiusMme Josie Lapierre, Secrétaire généraleConsultant to Group Chief ExecutiveThe Anglo-Mauritius Assurance SocietyLtd.Swan Group Centre10 Intendance StreetPort Louis Mauritius

Tel : 230 202 8653Fax : 230 208 8956Email : [email protected]

[email protected] Internet : www.transparencymauritius.intnet.mu

� Iles SalomonAnthony HuguesP.O Box : 1665 Honiara

Tel : 667 28 318Télécopie : 667 28319Email : [email protected]

Iles SamoaM. Epa TuiotiR. Vaai House, Taufusi Street.P.O. Box. 1882, Apia

Tel : 685 25345Fax : 685 22087Email : [email protected]

� Inde Transparency International IndiaAdmiral R. H. Tahiliani, PrésidentM. S. D. Sharma, Vice-PrésidentLok Sevak SanghLajpat Bhawan, Lajpat NagarNew Delhi 110 024

Tel : 91-11-2622 4519 Fax : 91-11-2646 0825Email : [email protected]

[email protected] Internet : www.ti-bangladesh.org/ti-india

� Indonésie Transparency International IndonesiaMme Emmy Hafild, Secrétaire généraleJalan Tudolong Bawah C2Jakarta 12190

Tel : 62 21 573 642862 21 917 43 60

Fax : 62 21 573 6428Email : [email protected] Internet : www.ti.or.id

IrakPout toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

IranPout toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

IrlandePout toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Israel SHVIL- Transparency International (TI)IsraelTel Aviv UniversityFaculty of Management69978 Tel Aviv

Tel : 972-3-640 9176Fax : 972-3-640 6321Email : [email protected] Internet : www.ti-israel.org

� Italie Transparency International ItaliaMaria Teresa BrassioloVia Zamagna 1920148 Milano

Tel : 39-02-4009 3560Fax : 39-02-406829Email : [email protected] Internet : www.transparency.it

� JamaïquePout toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Japon Transparency International JapanYukiko Miki, Directeur108 Kiunkaku- Bildg, 3Aizumicho, Shinjuku-kuTokyo, 160-0005

Tel : 81 3 52 69 1846Fax: 81 3 52 69 0944Email : [email protected] Internet : www.ti-j.org

� Jordanie Saeda KilaniArab Archives InstituteB.P 815454, Amman

Tel : 962 6 465 6682962 795 630 012

Fax : 962 6 465 6694Email : [email protected]

� Kazakhstan Transparency KazakhstanSergey Zlotnikov, DirecteurCivic Foundation“Interlegal”Sofia Issenova, Directrice adjointeVitaly Voronov, Président83 Gagarin Avenue, Office 13480009 Almaty

Tel/Fax : +7 3272 775 150Email : [email protected]

[email protected] Internet : www.transparencykazakhstan.org

Page 38: Rapport Annuel 2003

36Transparency International Rapport Annuel 2003

� Kenya Transparency International KenyaGladwell Otieno, Directrice PO Box : 198-00200City Square Nairobi, Kenya

Tel : 254 2 72 77 63 / 5Fax : 254 2 72 95 30 Email : [email protected] Internet : www.tikenya.org

� Kirgirstan Aigul AkmatjanovaScientists Group, Bishkek

Tel/Fax : 996 312 289 387Email : [email protected]

� LesothoDr. N L MahaoNational University opf Lesotho

Tel : 266 22 21 37 02266 22 34 0 702

Email : [email protected]

� Lettonie - Delna Transparency International LatviaInese Voika, PrésidenteDiaga Rutka, CoordonnatriceGertrudes Street 34-5, Riga 1011

Tel : 371 7 506 454Fax : 371 7 506 455Email : [email protected]; Site Internet : www.delna.lv

� Liban Charles De Gaulle AdwanThe Lebanese Transparency AssociationBank El Rif SquareBaaklini Center 4th FloorPO Box 50 552 ; Ain El RemmanehBaabda

Tel : 961 1 29 30 45Fax : 961 1 28 22 38Email : [email protected] Internet : www.transparency-lebanon.org

� Lituanie Transparency International LithuaniaLaima Zilinskiene, DirectriceTi-LithuaniaJaksto 9,2001 Vilnius, Lithuania

Tel : 370 5 212 69 51Fax : 370 5 212 1687Email : [email protected]

[email protected] Internet : www.transparency.lt

� MacedoineTransparency Macedonia Zoran Jacev, PrésidentSlagjana Taseva, DirectriceMarsal Tito No 21/2 1000 Skopje

Tel : 389 2 321 7000Fax : 389 2 321 7000Email : [email protected]

� Madagascar Transparency International InitiativeMadagascarYveline Rakotondramboa, PrésidenteAnnick Ranmisahantanrina, Secrétaire généraleLot M 98 B ( 2 étage) Antsakaviro101 Antananarivo

Tel : 261 20 226 5357Fax : 261 20 222 5495Email : [email protected]

� Malawi Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Malaisie The Kuala Lumpur Society for Trans-parency and Integrity (TI Malaysia)Tunku Abdul AzizPrésident, TI Malaysia2-2-49 Wisma Rampai, Jalan 34/26Taman Sri Rampai, Setapak53300 Kuala Lumpur

Tel : 603 4149 5576Fax : 603 4143 5968Email : [email protected] Internet : www.transparency.org.my

Mali Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� MarocTransparency MarocM. Bachir Rachid, Secrétaire Général24 et 26 Bd de Khouribga Casablanca20 000

Tel : +212-22 542 699Fax : +212-22 306 615Email :[email protected] Internet :www.transparency.maroc.org

Mauritanie Pour toute information, s’adresser au Secrétariat

� Mexique Transparencia MexicanaFederico Reyes Heroles, PrésidentEduardo A. Bohórquez, SecrétaireGénéralDulce Olivia 73 Colonia Villa CoyoacánDF, 04000

Tel : 52-55 56 59 999652-55-5659 9991

Fax : 52-55 5659 4714Email : [email protected] Internet : www.transparenciamexicana.org.mx

� Moldavie Transparency International MoldaviaMihail Buruiana, PrésidentLilia Carascuic, Directrice98, 31 August St, office 204MD-2004 Chisnau

Tel : 373 2 210 595Fax : 373 2 210 595Email : [email protected] Internet : www.transparency.md

� Mongolie M Tumur-Ochir ErdenebilegMember of the State Great Hural(Parliament) State HouseP.O. Box 1085Ulaanbaatar 13Oyun Sanjaasurengin MPGovernment House - 424Ulaanbaatar - 12

Tel : 976-1-321 345Fax : 976-1-322 866Tel/Fax : 9761-323 645Email : [email protected]@mail.parl.gov.mn

MontenegroPour toute information, contacter le Secrétariat International

Mozambique Pour toute information, contacter le Secrétariat International

Namibie Pour toute information, contacter le Secrétariat International

� Népal Transparency International NepalKul Shekhar Sharma, PrésidentP. O. Box 11486New Plaza PutalisadakKathmandu

Tel : 977-1-436 462Fax : 977-1-420 412Email : [email protected] internet : www.tinepal.org

� NicaraguaGrupo Civico Etica y Transparencia Planes de AltimiraDe la embaja China 75 mts al lagoNo 16 Managua

Tel : 505 270 36 60Fax : 505 270 35 56Email : [email protected] Internet : www.eyt.org.ni

� Niger Association Nigerienne de lutte contrela corruption (ANLC)Aissata Fall Bagna, PrésidenteANLC BP 10423Niamey

Email : [email protected]

� Nigéria Transparency in Nigeria2nd Floor, 302 Iju Water Works RoadIju-Ishaga, AgegeLagos

Tel : 234-1-471 3697Fax : 234-1- 801 321 3342Email : [email protected]

� NorvègeJan Borgen, Secrétaire généralPO Box 1385Vika 0114 Oslo

Tel : 47-2201 2369Fax : 47-2201 2202Email : [email protected] Internet : www.transparency.no

� Nouvelle Zélande Transparency International New ZealandMurray Petrie, DirecteurShane Cave, Coordonnateur34 Harbour view RdWellington

Tel : 64-4-475 610964 4 905 79 28

Fax : 64-4-475 6108Email : [email protected]

[email protected]

� Ouganda Transparency UgandaWafula Oguttu, Présidentc/o APNAC-Uganda1-4 Parliament AvenueParliament House, Room 410PO Box : 24335Kampala, Uganda

Tel : 256-77 200060Email : [email protected]

� PalestineThe Coalition For Accountability and Integrity - AMANDr. Azmi Al Shuaibio, Secrétaire généralP.O.Box 38588Jerusalem 97 800

Tel : 972 2 298 9506Fax : 972 2 298 9492Email : [email protected] Internet : www.aman-palestine.org

� Pakistan Transparency International PakistanShaukat Omari, Directeur général65-C National Highway, Phase IIDefense Housing AuthorityKarachi 75 500

Tel: 92-21 5803518Fax : 92-21 4559152Email : [email protected] Internet : www.transparency.org.pk

� Panama Fundacio para el Desearollo de las Libertad CiudadanaFernado Berguido, PrésidentAngélica Maytín, Directrice Apartado 810-266, Zona 10

Tel : 507 229-4207507 229-4213

Fax : 507 229 0294Email : [email protected] Internet : www.saga.com.pa/libertad/transparency.htm

� Papouasie Nouvelle Guinée Transparency International Papua NewGuineaHon. Anthony Siaguru, PrésidentTI Papua New GuineaP.O. Box 591, Port Moresby

Tel : 675-320 2188Fax : 675-320 2189Email : [email protected] Internet :www.transparencypng.org.pg

��

Sections nationales

Sections Nationales en formation

Contacts officielsS E C T I O N S N A T I O N A L E S

Page 39: Rapport Annuel 2003

37Transparency International Rapport Annuel 2003

� Paraguay Transparencia ParaguayMaria del Pilar Callizo, PrésidenteStella Garcia Barros, DirectriceDefensa Nacional 849 c/ Padre Cardozo1er. Piso, Ofic. 1 Asunción, Paraguay

Tel : 595-21 228 194Fax : 595-21 228 194Email : [email protected] Internet : www.transparenciapy.org.py

� Pays - Bas Fred H. Horbeek, PrésidentP.O. Box 171003500 HG, Utrecht

Tel : 31 30 216 21 05Fax : 31 30 216 1393Email : [email protected] Internet :www.transparencyinternational.nl

� PérouProeticaConsorcio Nacional para la EticaPublicaJose Ugaz Sanchez -Moreno, PrésidentLaura Petras, DirectriceChamberi 161Dpto D, Miraflores, Lima

Tel : 511 440 1915Fax: 511 421 7894Email : [email protected] Internet : www.proetica.org.pe

� Philippines Transparency International PhilippinesDolores Español, Présidente2nd Floor, UP WILOCI Bldg.Manila Lions RoadArroceros St, Manila 1000

Tel : 63-2 527 0573Fax : 63-2 871 9752Email : [email protected] Internet : www.ti-ph.tripod.com

� Pologne Transparency international PolandJulia Pitera, Présidenteul. Ordynacka 9, lok. 3300-364 Warsaw

Tel : 48-22 828 9244Fax : 48-22 828 9243Email : [email protected] Internet : www.transparency.pl

République DominicainePour toute information, contacter le Secrétariat International

� République TchèqueTransparency International CzechRepublic Vaclav Perich , PrésidentAda Krnacova, DirectriceFrantiska Krizka 4170 000 Praha 7

Tel : 420 233 37 24 14Fax : 420 233 37 89 00Email : [email protected] Internet : www.transparency.cz

� Roumanie Romanian Association forTransparency - ARTMarian Popa, PrésidenteOana Zabava, Directrice15 Eroii Sanitari Blvd. Apt. 27624111 Bucharest, Sector 4

Tel : 40 21 411 5500Fax : 40 21 411 5500Email : [email protected] Internet : www.transparency.go.ro

� Royaume-UniTransparency International UKLaurence Cockcroft, Président2nd Floor, Tower Building11 York Road, London SE1 7 NX

Tel : 44-207 981 0345Fax : 44 207 981 0346Email : [email protected] Internet :www.transparency.org.uk

� RussieElena Panfilova, Directrice1, Nikoloyamskaya st.109189 Moscow, Russia

Tel/Fax : 7-095- 915 0019Email : [email protected] Internet : www.transparency.org.ru

� SénégalForum CivilMame Adama Gueye, PrésidentImmeuble M.K.R.Corniche Ouest x Rue 92eme Etage, MédinaDakar B.P. 28554

Tel : 221 842 4044/45Fax : 221 842 4045Email : [email protected] Internet : www.Forum.civil.sn

� Sierra Leone National Accountability Group LeoneConsultantsEmile Carr, PrésidentIncome Tax Accountants and AuditorsP.O. Box 1278 Freetown

Tel : 232-2222 5321Fax : 232 2222 7941Email : [email protected]

SingapourPour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Slovaquie Transparency International SlovakiaEugen Jurzyca, Président du Conseild’AdministrationEmilia Sicakova, PrésidenteAndrea Gajdosova, CoodonnateurBajkalská 25, 82718 Bratislava

Tel : 421 2 5341 1020Fax : 421 2 5823 3487Email : [email protected] Internet : www.transparency.sk

� Slovénie Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Sri Lanka Transparency International Sri Lanka Weilamuna, Directeur39/4 Jayasinghe RoadColombo 6

Tel : 94 1 8538 74Email : [email protected]

Suède Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� SuisseTransparency SwitzerlandPhilippe Lévy, PrésidentZora Ledergerber, CoordonnatriceMonbijoustrasse 29; P.O. Box 8509CH 3011 Bern

Tel : 41-31-382 3550Fax : 41-31-382 3550Email : [email protected]

[email protected] Internet : www.transparency.ch

� Tanzanie Transparency International TanzaniaWallace Shundi, Présidente

Tel : 255-51-133 100Fax : +255-51-133 200Email :[email protected]

� TchadAction Tchadienne pour l’intégritéYaldet Begoto Oulatar, PrésidentOdette Monembaye Tolmbaye, VicePrésidenteBP. 1084, N’Djamena

Tel : 235 52 44 98/86Fax : 235 52 44 96Email : [email protected]

� Thailande Transparency International ThailandeJuree Vichit-VadakanCenter for Philanthropy andCivil SocietyNational Institute of DevelopmentAdministration; 118 Seri Thai RoadKlongchanBangkapi, Bangkok 10240

Tel : 662-377 7206Fax : 662-374 7399Email : [email protected] Internet :www.transparency-thailand.org

Togo Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Trinité-et -TobagoThe Trinidad & Tobago TransparencyInstituteBoyd Reid, PrésidentSuite 120 Bretton Hall16, Victoria AvenuePort of Spain

Tel : 1 868 627 2950Fax : 1 868 627 2950Email : [email protected]

� Turquie Transparency International TurkeyErcis Kurtulus, PrésidentToplumsal Sadamilk HareketiDernegi, Matbaaci OsmanbeySokak No. 46 Sisli/ Istanbul

Tel : 90 212 282 4025Fax : 90 212 279 0516Email : [email protected] Internet : www.saydamlik.org

� Ukraine Transparency International UkraineUkranian Transparency and IntegrityLarysa Denyssenko,Directeur des Programmes, Ukrainian Legal Foundation “CleanHands”Saksaganskogo 41,01033 Kiev

Tel : 380-44-227 22 07Fax : 380-44-227 22 20Email : [email protected] Internet : www.Transparency.org.ua

� Uruguay Uruguay TransparenteHector Lescano, CoordonnateurCalle Rio Branco 13771 er Piso, Montevideo

Tel : 598 2 908 0043Email : [email protected]

� Vanuatu Transparency International VanatuMarie-Noelle Ferrieux-Patterson,PrésidenteBougainville HouseP.O.Box. 355, Port Vila

Tel : 678 25715Fax : 678 25 716Email : [email protected]

Vénézuela Pour toute information, veuillezcontacter le Secrétariat International

� Yemen Transparency Yémen Jamal Adimi, PrésidentForum for Civil SocietyP.O. Box 19458Hadda TowersBuilding No 8, Flat No. 5 Sanaa, Yemen

Tél : 967 1 421 482Fax : 967 1 421 484Email : [email protected]

� Zambie Transparency International ZambiaAlfred ChandaMme Christine Munalula, DirectriceStand no 3880Kwacha Road, Olympia ParkP.O. Box 37475, Lusaka

Tel : 260 1 290 080 Fax : 260 1 293 649 Email : [email protected]

� Zimbabwe Transparency International ZimbabweJohn MW Makumbe, Président,96, Central Avenue,Harare, Zimbabwe

Tel : 263 4 793 246/47Fax : 263 4 793 247Email : [email protected]

[email protected] Internet : www.kubatana.net/tiz/index.htm

Page 40: Rapport Annuel 2003

38Transparency International Rapport Annuel 2003

Peter EigenPrésident, Allemagne

Peter Eigen est avocat de formation. Il atravaillé dans le développement écono-mique pendant 25 ans, essentiellement entant que Directeur de Programmes pour laBanque Mondiale en Afrique et enAmérique Latine. De 1988 à 1991, il étaitle Directeur de la Mission Régionale de laBanque Mondiale en Afrique orientale. Il afondé Transparency International en1993. Il a enseigné dans les Universités deFrancfort et de Georgetown, à la JohnsHopkins University/SAIS, à l’Ecole d’ad-ministration John F. Kennedy de l’Univer-sité de Harvard et à la l’université libre deBerlin. Peter Eigen est membre du Conseild’Administration de la Crown AgentsFoundation et membre de la Commissionsur la mondialisation et de la Commissionconsultative du Global Compact desNations Unies.

Rosa Inés Ospina RobledoVice-présidente, Colombie

Rosa Inés Ospina Robledo est titulaired’un diplôme de Sciences Sociales Appli-quées de l’Universidad Externado deColombia et a une expérience d’ensei-gnante d’université. Elle a été conseillèreauprès d’un certain nombre d’institutionspubliques sur des sujets tels que ledéveloppement social en milieu rural eten fonction des sexes. Elle a soutenu ledéveloppement de diverses ONG impli-quées dans ce domaine et a travaillécomme consultante auprès de plusieursorganisations nationales et internatio-nales. Elle a co-fondé TransparenciaColombia, la section de TI dans son pays,où elle occupe la fonction de DirectriceExécutive.

Cláudio Weber AbramoBrésil

Cláudio Weber Abramo est titulaire d’undiplôme en mathématique et en philoso-phie. Il a essentiellement travaillé dans lescommunications et comme journaliste. Ila été secrétaire général du principal quo-tidien économique de son pays et se con-sacre désormais entièrement à la direc-tion de Transparência Brasil en tant queSecrétaire Général. Avant d’être officielle-ment lié à la section brésilienne de TI, il acollaboré avec l’organisation en 1997-1998 en tant que co-auteur du chapitreconsacré aux marchés publics dansl’adaptation du Source Book de TI pourl’Amérique Latine. M. Abramo assure unechronique bimensuelle dans un pério-dique en ligne de surveillance des médiaset contribue fréquemment à divers jour-naux. Il a également écrit un ouvrage surla traduction de la poésie.

Jermyn BrooksRoyaume-Uni, Allemagne

Jermyn Brooks a rejoint PriceWaterhouseen 1962 et il y assumait la fonction de“Global Managing Partner” lors de sondépart en retraite en 2000. Après 1989, ila supervisé l’expansion de l’entreprisedans l’Allemagne réunifiée et en EuropeOrientale. En 1997, il a été nommé Prési-dent des opérations conjointes de l’en-treprise aux États-Unis et en Europe.Durant l’été 2000, Jeremyn Brooks arejoint le Secrétariat de TI en tant queDirecteur Exécutif et Directeur Financier. Ils’est impliqué dans les initiatives de TIvisant le secteur privé : les Principes deWolfsberg contre le blanchiment d’argent,les principes du secteur privé contre lacorruption, les initiatives spécifiques àcertaines industries et le soutien des pro-jets du Global Compact et de la GlobalReporting Initiative.

Laurence CockcroftRoyaume-Uni

Laurence Cockcroft est économiste endéveloppement. Il a travaillé pour lesgouvernements zambien et tanzanien, en tant que consultant auprès de diversesorganisations internationales (ONU, OAA,Banque Mondiale, etc.), pour une grandeentreprise agroalimentaire privée baséeau RU (Booker) et pour la Gatsby Charita-ble Foundation. Il est l’un des membresfondateurs des Conseils d’Administrationde TI et de TI RU et a déjà effectué deuxmandats au sein du premier. De 2000 à2002, il a présidé le groupe internationalqui a élaboré les principes du secteurprivé contre la corruption. Il est devenuPrésident de TI RU en 2000 et a initié letravail de la section sur la corruption dansle commerce légal des armes.

Mame Adama GueyeSénégal

Maître Mame Adama Gueye est AssociéDirecteur de l’un des plus principaux cabi-nets d’avocats d’affaires du Sénégal. Il estégalement consultant et arbitre agrééauprès du Centre de Médiation, de Conci-liation et d’Arbitrage de la Chambre deCommerce, d’Industrie et d’Agriculture deDakar. Suite à des études de troisièmecycle en droit, il a rempli trois mandatsconsécutifs en tant que membre du Con-seil du Barreau du Sénégal. Mame AdamaGueye est Vice-président de la commis-sion “La Société face à l’AdministrationPublique”, une initiative de gouvernancenationale. Il est l’auteur de plusieurs rap-ports sur la gouvernance au Sénégal,publiés par le PNUD et TI. Maître Gueyeest Président de Forum Civil, la section deTI au Sénégal.

Huguette LabelleCanada

Huguette Labelle est titulaire d’un Doc-torat en Education. Elle est l’anciennePrésidente de l’Agence Canadienne deDéveloppement International et Com-pagnon de l’Ordre du Canada. HuguetteLabelle a reçu un diplôme honoraire de dixuniversités canadiennes et s’est vuedécerner, entre autres, la Médaille Vanierde l’Institut d’Administration Publique duCanada. Elle a été Directrice Adjointe dedivers services publics canadiens dontTransport Canada. Elle est actuellementPrésidente de l’Université d’Ottawa et est membre du conseil d’administration d’un certain nombre d’organisations, dontl’Institut International du DéveloppementDurable, ainsi que membre de la Commis-sion Mondiale sur la Mondialisation.

John Makumbe Zimbabwe

John Makumbe est Maître de Conférenceen Science Politique à l’Université du Zim-babwe et Président de TI Zimbabwe. Il estégalement membre du Conseil d’Adminis-tration de la coalition “Crisis in Zimba-bwe” et Président de l’Association desAlbinos du Zimbabwe. Il a travaillé avecTrans World Radio, l’Association zimba-bwéenne pour la prévention du crime et la réhabilitation des délinquants et lesRéseau des Educateurs en Développe-ment en Afrique. John Makumbe est co-auteur de “Behind the Smokescreen : ThePolitics of Zimbabwe’s 1995 General Elec-tions” et a travaillé comme consultant enmatière de formation à la gestion, dedémocratie et de bonne gouvernance.

Emília Sicáková-BeblaváRépublique Slovaque

Emília Sicáková-Beblavá est titulaire d’undiplôme de la Faculté de Commerce del’Université des Sciences Économiques deBratislava et achève actuellement un doc-torat. De janvier 1997 à octobre 1998, ellea travaillé en tant que chercheur pour leCentre pour le Développement Écono-mique de Slovaquie, se concentrant prin-cipalement sur les questions de trans-parence, de corruption et de gouver-nance. Elle est Présidente de TransparencyInternational Slovaquie depuis 1998.Dans le cadre de ses autres activités pro-fessionnelles, elle enseigne à temps par-tiel sur les réformes économiques etsociales et la transparence à la Faculté deSciences Politiques de l’Université Come-nius de Bratislava.

Amiral R.H.Tahiliani (à la retraite)Inde

R.H. Tahiliani a rejoint la Marine indienneen 1948. Il a obtenu son diplôme depilote, d’instructeur de vol puis de piloted’essai. Il a commandé une escadrille dechasseurs embarqués et trois navires deguerre, la Flotte de l’Ouest et les Com-mandements Navals du Sud et de l’Ouestavant de devenir Chef du Personnel Navalen 1984. Après son départ en retraite, il arejoint la “Servants of the Peoples So-ciety”, une ONG se consacrant aux défa-vorisés et a occupé la fonction de Gou-verneur de l’Etat frontalier du Sikkim. Ilest l’un des membres fondateurs de TIInde et l’actuel Président de la section. Ilest également Membre du Conseild’Administration du “Memorial Fund forDisaster Relief” et Président de la SociétéSymphonique de Delhi.

Inese VoikaLettonie

Inese Voika est la fondatrice et présidenteactuelle de DELNA, la section lettone de Transparency International. Elle estjournaliste d’investigation et professeur àl’Université de Lettonie. Depuis 1998, TILettonie est devenu l’une des ONG les plusen vue du pays et joue un rôle phare dansla société civile lettone. Parmi ses activitésfigurent le contrôle de la privatisation desgrandes entreprises publiques, l’exercicede pressions pour une réforme du finan-cement des partis et la promotion de laliberté d’information et de la transpa-rence des marchés publics. Inese Voika estl’auteur d’un livre intitulé “Qui a volé lestrois millions”, qui rend compte de sonenquête sur un cas de grande corruptionen Lettonie.

Nancy Zucker BoswellEtats-Unis

Nancy Zucker Boswell est devenue Direc-trice Générale de TI Etats-Unis peu aprèssa création. Elle a obtenu son diplôme dedroit avec mention très honorable àl’American University Washington Collegeof Law de Washington, DC. Elle est l’unedes administratrices de PACT et de l’Inter-national Senior Lawyers Project et a co-présidé le Groupe de Travail de l’Associa-tion du Barreau Américaine sur les actesde corruption à l’étranger. Elle est conseil-lère agréée auprès du Gouvernementaméricain, intervenant au sein du ComitéConsultatif du Département d’Etat sur laPolitique Economique Internationale etdu Comité consultatif des politiques enmatière d’échanges et d’environnement(TEPAC) de la Représentation américainepour les négociations commerciales(USTR).

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C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R A T I O N

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Page 41: Rapport Annuel 2003

39Transparency International Rapport Annuel 2003

Kamal Hossain (Président)BangladeshAncien Ministre de la Loi et desFinances

Oscar Arias Sánchez Costa RicaAncien Président, Lauréat duPrix Nobel de la Paix, Présidentde la Fondation Arias

Paul BatchelorRoyaume-UniVice-Président deGlobal Geographies,PricewaterhouseCoopers

Peter BerryRoyaume-UniPrésident Exécutif de CrownAgents

John BrademasEtats-UnisPrésident éméritede l’Université de New York

Jimmy CarterEtats-UnisAncien Président

Ugo DraettaItalieProfesseur à l’UniversitéCatholique de Milan

Dolores L. EspañolPhilippinesPrésidente du tribunal régionalde première instance

Dieter FrischAllemagneAncien Directeur Général auDéveloppement de la Commis-sion des CommunautésEuropéennes

Ekaterina GenievaRussieDirectrice Générale de la Biblio-thèque d’Etat de LittératureEtrangère

Frene GinwalaAfrique du SudPrésidente de l’AssembléeNationale

Fritz HeimannEtats-UnisMembre fondateur de TI etPrésident de TI Etats-Unis

Ronald MacLean AbaroaBolivieAncien Maire de La Paz, ancienMinistre des AffairesEtrangères

Hans MatthöferAllemagneAncien Ministre des Finances,ancien DG de la Beteiligungs-gesellschaft der Gew-erkschaften

Ira MillsteinEtats-UnisAssocié principal de WeilGotshal & Manges

Festus MogaeBotswanaPrésident

George Moody-StuartRoyaume-UniAncien Président deWorldaware

Miklós NémethHongrieAncien Premier Ministre,Ancien Vice-Président de laBERD

John NoonanEtats-UnisJuge de la Cour d’AppelFédérale des Etats-Unis

Olusegun ObasanjoNigeriaPrésident

Abdullah Mohamed OmarAfrique du SudMinistre des Transports

Wiktor OsiatynskiPologneOpen Society Institute

Ahmedou Ould-AbdallahMauritanieAncien Ministre des AffairesEtrangères, ancien SecrétaireExécutif de la Coalition Mondi-ale pour l’Afrique

Devendra Raj PandayNépalAncien Ministre des Finances

Khun Anan PanyarachunThaïlandeAncien Premier Ministre,Président de Saha-UnionPublic Co, Ltd.

Jean-Claude PayeFranceAncien Secrétaire Général del’OCDE, Conseiller d’Etat

Mary RobinsonIrlandeAncienne Présidente,Ancienne Haut Commissairedes Nations Uniesaux droits de l’homme

Peter RookeAustralieAncien associé de CliffordChance

Hartmut RuppelNamibieConseil des Membres du Par-lement,Ancien Procureur Général

Augustine Ruzindana OugandaDéputé

Sir Anthony Siaguru Papouasie Nouvelle-GuinéeAncien Ministre et Secrétairedes Affaires Etrangères

Soli J. SorabjeeIndeProcureur Général

Virginia TsouderosGrèceAncienne Ministre déléguéeaux Affaires Etrangères

Jessica Tuchmann MathewsEtats-UnisPrésidente de la FondationCarnegie pour le Paix Interna-tionale

Frank VoglEtats-UnisAncien Vice-président de TI,Président de Vogl Communica-tions, Inc.

Joe WanjuiKenyaPrésident de Bawan Roses Ltd,Président de l’Université deNairobi

Richard von WeizsäckerAllemagneAncien Président

Michael WiehenAllemagneAncien cadre de la BanqueMondiale, avocat

Peter Eigen David NussbaumPrésident du Conseil Directeur Générald’Administration

T R AV A I L D E P R O M OT I O N

Politique & Robin Hodess Anna Hakobyan Carolin SchlippeRecherche Directrice du Département

Politique et Recherche

Communications Jeff LovittDirecteur de la Communication

Relations avec les médias Jesse Garcia Jana Kotalik Sarah Tyler

Ressources en ligne Roberto Perez Rocha Andrew Kelly Lene Møller JensenKristina Spaar Renata Trowers

Rapport Mondial Tania Inowlocki Rachel Rank Diana Rodriguezsur la Corruption Toby Wolfe

I N T E R N AT I O N A L

Programmes Carin Norberg Susan Côté-Freeman Gillian Dell Bettina Meierinternationaux Directrice des Programmes Juanita Olaya Ute Siebert Aled Williams

internationaux

Afrique & Muzong Kodi Julien Attakla-Ayinon Arwa Hassan Perrine LhuillierMoyen-Orient Directeur pour la Région Nelson Muffuh Françoise-Nicole Ndoume Babatunde Olugboji

Afrique/Moyen Orient Stéphane Stassen Chantal Uwimana Marie Wolkers

Amériques Silke Pfeiffer Jessica Berns Marta Erquicia Andrea FigariDirectrice pour la Région Alejandro SalasAmériques/Caraibes

Asie-Pacifique Manzoor Hasan Ran Liao Lisa Prevenslik TakedaDirecteur pour la RégionAsie/Pacifique

Europe & Miklos Marschall Stian Christensen Ben Elers Sara MoranteAsie Centrale Directeur pour la Région Kate Sturgess Sergei Tscherejkin

Europe/Asie Centrale

R E S S O U R C E SSteve KingDirecteur Financier

Finances & Technologies de Monika Ebert Sylvia Fiebig Vanesa Kohl-Salazar Nüket Kiliclil’Information Responsable Finances et Kerstin Mercalov Dean Rogers

Technologies de l’Information

Collecte de Fonds Johannes Seybold Nathalie HobeicaResponsable du DépartementRelations avec les Bailleurs

Ressources Humaines/ Margit van Ham Leticia Andreu Hannelore Deimling Jeremy Elsworth Organisation Directrice des Ressources Anke Goldammerdes fonctions Humaines

Gouvernance Stan Cutzach

C O N S E I L C O N S U L T A T I F S E C R É T A R I A T

Page 42: Rapport Annuel 2003

40Transparency International Rapport Annuel 2003

Rapport mondial sur la corruption 2004Ed. Robin Hodess, introduction de Peter Eigen, publié auxÉditions Karthala, ISBN : 2-84586-490-6 / 28 Euros, fraisde port compris.

Le Global Corruption Report (GCR) est l’analyse annuellesystématique de la corruption à travers le monde parTransparency International. L’édition 2004 du Rapportmondial sur la corruption qui paraitra au printemps 2004met l’accent sur la corruption politique. La nouvelle édi-tion du rapport contient des rapports d’experts sur lesfinancements politiques, le rapatriement des biensusurpés, l’abus de l’umminité et la corruption dans lessecteurs de l’armement et du pétrole. Le Rapport mondial

2004 présente également des rapports régionaux, des rapports sur 34 pays et unelarge sélection d’études et de recherches et données les plus récentes sur la corrup-tion, incluant l’indice de perceptions de la Corruption 2003.

Rapport mondial sur la corruption 2003Ed. Robin Hodess, introduction de Peter Eigen, ÉditionsKarthala, ISBN 2-84586-405-1, 423 pages, EUR 28

Le Global Corruption Report (GCR) est l’analyse annuellesystématique de la corruption à travers le monde parTransparency International. L’édition 2003 du Rapport seconcentre sur l’accès à l’information dans la lutte contrela corruption et présente une évaluation spéciale du scan-dale Enron. Il étudie la façon dont la société civile, lessecteurs public et privé et les médias utilisent et contrô-lent l’information pour combattre - ou dissimuler - la cor-ruption. Le GCR 2003 comprend un chapitre Données etrecherches et 16 rapports régionaux sur l’état de la cor-

ruption et des mesures de lutte contre la corruption dans le monde. Le Rapport mon-dial sur la corruption 2004, dont la publication est escomptée pour mars 2004, aurapour thème principal la corruption politique. Pour télécharger gratuitement toutesles éditions du Rapport mondial sur la corruption, rendez-vous surwww.globalcorruptionreport.org.

Global Corruption Report 2001 Ed. Robin Hodess, introduction de Peter Eigen, 314 pp.,ISBN 3-935711-00-X. EUR20.

Le premier de la série de rapports annuels sur l’état de lacorruption dans le monde. L’ouvrage comprend 12 rap-ports régionaux et des sections thématiques sur lefinancement des partis politiques, le blanchiment d’ar-gent, le commerce des diamants et la mise en œuvre de laconvention de l’OCDE.

Corruption Fighters’ Tool Kit 2003Civil society experiences and emerging strategies

Publié par Transparency International, octobre2003, 432 pp., ISBN 3935711-08-5. EUR 13/US$15.

Le”Corruption Fighters’ Tool Kit 2003” de TI (unecompilation d’initiatives de 2001 à 2003) docu-mente plus de 60 expériences concrètes de lasociété civile relevées par Transparency Interna-tional. Le Tool Kit, disponible sur papier et CD-ROM,présente, de manière accessible, une large paletted’initiatives de lutte contre la corruption engagées

par les sections nationales de TI et d’autres organisations de la société civile. Cesexpériences peuvent être reproduites ou adaptées dans d’autres pays, dans desdomaines allant de la réforme du système judiciaire au contrôle de la corruptiondans les marchés publics. Egalement disponible en espagnol.

TI Source Book 2000Confronting Corruption: The Elements of a NationalIntegrity System

Ed. Jeremy Pope, 2000, 3ème ed., entièrement revue etactualisée, 364 pp., ISBN 3-980 5657-8-5.EUR/US$95 pour les institutions, EUR/US$50 pour lesparticuliers.

Le Source Book de TI est un guide indispensable de la cor-ruption et des efforts entrepris pour la combattre. Cetouvrage est devenu le manuel de référence des acteurs dela lutte contre la corruption et des gardiens des bonnes

pratiques au niveau des pouvoirs publics et, de plus en plus, dans le secteur privé. Lapremière édition a été traduite en plus de 20 langues.

Pour plus d’information sur la commande des publications de TI, veuillez contacter :Transparency International Secrétariat, Otto-Suhr-Allee 97-99, 10585 Berlin, Germany

Tel : (+49-30) 343 820-0, Fax : (+49-30) 3470 3912, Email : [email protected]

Une bibliographie complète avec une liste des prix est disponible sur www.transparency.org/publications

Combattre la corruption - enjeux et perspectivesEd. Djilali Hadjadj, Éditions Karthala, 2002, 360 pp., ISBN 2-84586-311-X. EUR25.

Le premier guide de lutte contre la corruption adaptée aucontexte de l’Afrique francophone. Cet ouvrage est uneadaptation, par les sections nationales de TI, du principalouvrage de référence en matière de lutte contre la cor-ruption, le Source Book de TI, au contexte sociopolitiqueet législatif de l’Afrique francophone.

TI G, la Gazette trimestrielle de TIDisponible en anglais et en français, la gazette met enlumière les récents scandales liés à la corruption ainsique les réformes et initiatives engagées dans le mondeentier pour améliorer la transparence et la responsabilité.TI G rend également compte du travail des sectionsnationales de TI à travers le monde.

Études pays sur le Système National d’IntégritéTI a publié des études sur le Système National d’Intégrité des pays suivants : en 2003,Papouasie Nouvelle-Guinée, Nouvelle Zélande et Zambie ; en 2001, Argentine,Botswana, Brésil, Bulgarie, Canada, Colombie, Fidji, Ghana, Jordanie, Kazakhstan,République de Corée, Lituanie, Mexique, Mongolie, Népal, Pays-Bas, Sénégal et Trinité& Tobago.

P U B L I C A T I O N S D E T I

Pour télécharger gratuitement toutes les éditions du Rapport mondial sur la corruption, rendez-vous surwww.globalcorruptionreport.org.

Page 43: Rapport Annuel 2003

A I D E Z - N O U S À F A I R E L A D I F F É R E N C E

>> Rejoindre Transparency InternationalPour participer à l’action de Transparency International, vous pouvez devenir membre de la

section de TI dans votre pays ou contribuer à en créer une s’il n’en existe pas encore. Pour

obtenir la liste des sections nationales de TI, rendez-vous sur www.transparency.org/contact-

ing_ti/chapters.

>> Faire un donVous pouvez également soutenir TI en faisant un don au Secrétariat de TI. Pour en savoir plus,

visitez notre site Internet sur www.transparency.org. Les dons par cartes de crédit sont les

moins onéreux à traiter pour nous. Merci de toujours associer une référence claire à votre

versement (par ex. votre nom et votre adresse).

Par virement bancaire :

Titulaire du compte : Transparency International

Nom de l’institut bancaire : Dresdner Bank AG

Code bancaire : 100 800 00

Numéro de compte : 09 33 21 45 00

Code SWIFT (BIC) : DRES DE BB

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Transparency InternationalRapport Annuel 2003

Publié par Transparency International

Editeurs : Jana Kotalik, Jesse Garcia, Françoise Nicole Ndoume

En collaboration avec : Marie Wolkers, Julien Attaklaa Ayinon

Traduction : Muriel Raoux, Marianne Balle, Françoise Nicole Ndoume

Conception Graphique : Tanja Lemke, Keil:Scheiffele, Berlin

Impression : Kollen Druck + Verlag GmbH, Berlin

Crédits photo: Sabine Steputat, Berlin, page de couverture et pages 4, 5, 6, 7, 9, 11, 14, 15, 18Jini Kim : pages 2, 10, 13, 19Jacob Otieno, East African Standard page 9Liao Ran : page 13Carofoto : pages 10, 19.

La publication du rapport annuel 2003 a été rendue possible grâce aufinancement de l’Agence Canadienne de Développement International ACDI

ISBN 3-935711-11-5

Page 44: Rapport Annuel 2003

Secrétariat International , Otto-Suhr-Allee 97-99, 10585 Berlin, Allemagne

Tel. : +49-30-34 38 200, Fax : +49-30-34 70 39 12, Email : [email protected]

www.transparency.org

Transparency International est la seule organisation international qui s’emploie

exclusivement à enrayer la corruption. TI promeut la formation de coalitions entre

la société civile, les secteurs public et privé en une puissante coalition mondiale.

Grâce à son Secrétariat International basé à Berlin et quelques 90 sections

nationales à travers le monde, TI travaille aux niveaux national et international,

afin d’endiguer l’offre et la demande en matière de corruption.