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Rapport annuel 2012Fondation UBS pour le domaine social et la formation
« Nous remercions l’Institut Paul Scherrer, la Genossenschaft Mensch und Arbeit ainsi que la Fondation Schloss Regensberg qui nous ont permis de prendre quelques photos dans leurs locaux afin d’illustrer notre magazine. »
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Sommaire
Editorial 5
Retour sur l’année écoulée 6
Qui sommes-nous But de la fondation et organes 7
Ce que nous soutenonsAxes d’engagement thématiques et domaines d’encouragement 9
Projets soutenusExemples de projets 10
Notre actionAperçu global et statistiques 20
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Editorial
Madame, Monsieur,
Notre fondation a continué de s’engager en 2012 dans la promotion d’institutions et de projets prometteurs en Suisse. Mal-gré une situation économique toujours favorable, notre pays n’échappe pas à des défis importants de formation et d’intégration de personnes, parfois han-dicapées ou défavorisées, dans le marché du travail. Notre but est de permettre à ces personnes de trouver un soutien ou un encadrement favorisant le développe-ment de leurs connaissances et leurs ap-titudes afin d’être en mesure de prendre leur destin en main de manière aussi in-dépendante que possible.
Parallèlement, nous nous efforçons de favoriser l’ouverture des plus jeunes vers des activités de formation originales et intuitives. Ces approches didactiques se sont révélées très efficaces en fondant leurs méthodes sur le développement de la curiosité, de la réflexion et des apti-tudes analytiques. Nous nous réjouissons par conséquent d’apporter notre
concours à Explore-it et Swiss Nano Cube, deux institutions suisses ayant fait leurs preuves dans leur capacité à éveil-ler chez les enfants et les adolescents un intérêt pour les sciences naturelles au travers d’expériences pratiques suscitant les découvertes et l’enthousiasme.
Forts de cette expérience, nous avons décidé lors de l’année écoulée de soute-nir l’Institut Paul Scherrer à Villigen au travers d’un projet important. L’institut va permettre à des enfants et des ado-lescents de Suisse et de l’étranger d’ef-fectuer des recherches dans un labora-toire réservé aux élèves. Ils pourront no-tamment désormais grâce à notre contribution travailler avec des spectro-mètres et mener des expériences fasci-nantes sur tout ce qui a trait à la lu-mière.
La diversité et la qualité des projets qui nous sont présentés rendent notre sélec-tion particulièrement difficile. Nous nous efforçons de faire preuve de toute l’ob-jectivité requise dans le choix des projets
Alain RobertPrésident du Conseil de fondation, Fondation UBS pour le domaine social et la formation
que nous sélectionnons en optant pour ceux qui offrent les meilleures chances de réussite.
J’aimerais remercier ici les membres du Conseil de fondation ainsi que les colla-borateurs de l’administration pour leur engagement. Ils accomplissent leur tra-vail au service de la fondation avec dé-vouement et dans le respect des valeurs qui nous sont chères. Je suis heureux par ailleurs que Tom Ackerman ait pu re-joindre le Conseil de fondation en cours d’année et profite de l’occasion qui m’est offerte pour lui souhaiter de nom-breuses satisfactions dans cette nouvelle activité.
Alain Robert Président du Conseil de fondation
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Retour sur l’année écoulée
Chères lectrices, chers lecteurs,
Près de 200 candidats ont présenté leur projet à la Fondation UBS pour le do-maine social et la formation durant l’exer-cice 2012. La qualité et le caractère inno-vant des projets soumis étaient très éle-vés, ce qui a rendu le choix particulière-ment difficile. Au final, le Conseil de fon-dation a choisi de soutenir 34 projets. 13 relèvent du domaine d’engagement So-cial et insertion et 21 du domaine d’enga-gement Formation et perfectionnement.
Outre des projets à orientation de sciences naturelles comme Swiss Nano-Cube, iLab de l’Institut Paul Scherrer et Explore-it, la Fondation UBS pour le do-maine social et la formation a également soutenu divers autres projets visant à pro-
mouvoir l’intégration des jeunes et des adultes sur le marché du travail. C’est par exemple le cas du projet de restaurant scolaire schlipf@work à Bâle qui propose des places de stage aux jeunes ayant peu de perspectives de formation. De même, l’association Sinnenvoll de Pratteln et la fondation PLUSPUNKT de Gwatt s’adressent aussi aux jeunes défavorisés qui peuvent acquérir une formation là-bas. Nous avons soutenu ces trois projets financièrement pour l’équipement de leurs locaux.
Nous sommes toujours très impression-nés par la densité d’organisations et de personnes en Suisse (de Genève à St-Gall, de Bâle à Lugano) qui s’engagent dans des projets d’utilité publique et contribuent ainsi à une meilleure société.
Vous trouverez à la fin du présent rapport une statistique détaillée ainsi qu’un aper-çu de tous les projets que nous avons soutenus durant l’exercice 2012. Nous serions bien sûr également ravis que vous visitiez notre site web www.ubs.com/ stiftung-soziales-ausbildung.
Je vous souhaite une excellente lecture du rapport annuel.
Rainer Kirchhofer Directeur
Rainer KirchhoferDirecteur,Fondation UBS pour le domaine social et la formation
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But de la fondation et organes
Depuis sa création en 1999, la Fondation UBS pour le domaine social et la forma-tion utilise les revenus annuels du capital de fondation conformément à son but afin de « promouvoir le bien-être général sous toutes ses formes » en Suisse (statuts de la Fondation UBS pour le domaine so-cial et la formation 1999). La fondation est reconnue d’utilité publique et ne poursuit aucun objectif économique.
La Fondation UBS pour le domaine social et la formation est membre de Swiss-Foundations, l’association des fonda-tions donatrices suisses, et se conforme au « Swiss Foundation Code » qui com-porte des recommandations concernant la gestion des fondations donatrices.
La comptabilité et les comptes annuels de la Fondation UBS pour le domaine so-cial et la formation sont contrôlés chaque année par l’organe de révision Ernst & Young AG à Zurich. La fondation est placée en outre sous la surveillance de l’Autorité fédérale de surveillance des fondations.
AgenceRainer Kirchhofer Directeur
Isabelle Ehlers Directrice
Liselotte Huser Collaboratrice du projet
Karen Seifert Collaboratrice du projet
Conseil de fondationAlain RobertPrésident
Giovanni CrameriVice-président
Tom Ackermann
Markus Bechtiger
Karin Oertli Küng
Roger von Mentlen
Reto Wangler
Qui sommes-nousBut de la fondation et organes
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Axes d’engagement thématiques et domaines d’encouragement
Un emploi fixe peut contribuer de ma-nière décisive à une revalorisation de l’in-dividu. Lorsqu’on travaille, on est à même de subvenir à ses besoins et on fait ainsi partie de ce qui est considéré comme la norme sociale. La situation est d’autant plus difficile pour les personnes n’ayant que peu ou pas de qualifications et n’étant pas intégrées dans le monde du travail que ce soit en raison d’un handicap physique ou mental, de conditions d’ap-prentissage spécifiques requises ou d’un contexte social difficile. Sans aide exté-rieure, tous ne parviennent pas à s’inté-grer facilement dans le monde du travail.
C’est là qu’intervient la Fondation UBS pour le domaine social et la formation. Dans les domaines d’engagement « Social et insertion » et « Formation et perfection-nement » la fondation soutient par une contribution à des projets précis, des insti-tutions et des organisations dédiées à la formation initiale et continue ou à la créa-tion de possibilités d’emploi et de revenu.
Formation et perfectionnementNous soutenons des initiatives inno-vantes visant à promouvoir la forma-tion des jeunes et des adultes.
Par ailleurs, la fondation soutient des projets visant à offrir un ensei-gnement sur mesure et à renforcer l’esprit entrepreneurial et l’engage-ment chez les adolescents et les jeunes adultes.
➔ Objectif : qualification de groupes de personnes spécifiques
Social et insertionNous soutenons les initiatives et les projets ayant pour but d’améliorer l’insertion dans la société de per-sonnes défavorisés en leur permet-tant d’accéder plus facilement à l’embauche.
Ce groupe cible compte notamment des personnes ayant du mal à trou-ver un emploi en raison d’un handi-cap physique ou mental.
Nous soutenons par ailleurs égale-ment des initiatives pour les per-sonnes défavorisées ou présentant des conditions d’apprentissage so-cioculturelles particulières.
➔ Objectif : insertion de personnes défavorisées dans la société et sur le marché de l’emploi
C’est le Conseil de fondation qui décide de l’octroi d’un soutien et de la forme de ce soutien. Sont pris en compte notam-ment différents groupes cibles et diffé-rents critères positifs et négatifs :
Nous soutenons des projets …• assortis d’une preuve de besoin ;• ayant une pertinence d’utilité
publique ;• de qualité professionnelle
supérieure ;• ayant une exigence
professionnelle ;• ayant un profil innovant ;• avec un effet durable.
La fondation ne soutient pas les projets … • à l’étranger ou ne présentant au-
cun lien étroit avec la Suisse ;• auxquels d’autres départements de
l’entreprise fondatrice – par exemple le Sponsoring – accordent déjà un soutien ;
• destinés au financement de frais d’exploitation (périodiques), au remboursement de déficits ;
• destinés au financement de mani-festations individuelles ;
• destinés au financement de per-sonnes individuelles, p. ex. bourses, mémoires de fin d’études.
Ce que nous soutenonsAxes d’engagement thématiques et domaines d’encouragement
Projets soutenusExemples de projets
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Exemples de projets
Institut Paul Scherrer – laboratoire d’élèves iLab
Alea et Flavia observent avec fascination l’enceinte à vide qui se trouve sur la table devant elles. Il y a quelques ins-tants encore, on pouvait voir un ballon de baudruche faiblement gonflé sous la cloche de verre et, à présent, il remplit tout l’espace du récipient comme par magie.
Ces deux jeunes filles de 13 ans sont dans le laboratoire des élèves de l’Institut Paul Scherrer de Villigen – l’iLab. Ici, de-puis cinq ans, des jeunes peuvent faire toutes sortes d’expériences sous la hou-lette d’un professionnel dans un espace de laboratoire spécialement aménagé à cet effet. L’Institut Paul Scherrer parle d’un « laboratoire pour la génération
iPod» qui souhaite offrir aux jeunes un accès ludique aux sciences naturelles. Et ce avec succès. Au cours des dernières années, 11 000 élèves issus de toute la Suisse ont pu mener des expériences sur le vide et l’acoustique dans les deux salles de laboratoire.
Mardi dernier, Beat Henrich, le respon-sable du labo ratoire, a reçu la visite d’un groupe d’élèves de Würenlingen, le vil-lage voisin. Les jeunes gens, âgés de 12 à 17 ans, s’intéressent à l’air dans le cadre d’une semaine de projet. Le labo-ratoire du vide d’iLab est donc une véri-table aubaine. Après de brèves explica-tions fournies par Beat Henrich, les gar-çons et les filles répartis en groupes de
deux commencent leurs expériences, avec beaucoup d’enthousiasme. Ils ras-semblent les ustensiles dont ils ont be-soin qui se trouvent sur l’étagère. Le choix est vaste – il y a des boîtes avec des ballons, des ciseaux, des éprou-vettes, des béchers, du ruban adhésif, des sonnettes et bien plus encore.
De retour à leurs tables, les élèves effec-tuent des expériences à l’aide d’un ma-nuel explicatif en observant les différents objets dans des conditions de vide. Jessi-ca et son amie Ardijana placent une tête de chocolat sous la cloche de verre et pompent l’air sous la cloche. Le résultat fait bien rire les deux fillettes, car la gui-mauve prend des formes quasi abstraites
Par le biais d’un laboratoire destiné aux élèves aménagés par l’institut lui-même, l’Institut Paul Scherrer de Villigen vise à susciter l’enthousiasme des jeunes pour les sciences naturelles et la technique.
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A propos de l’Institut Paul ScherrerL’Institut Paul Scherrer (PSI) est le plus grand centre de recherche de sciences natu-relles et d’ingénierie de Suisse. Les travaux de recherche se concentrent sur trois axes thématiques principaux : la matière et les matériaux, l’énergie et l’environne-ment et l’homme et la santé. PSI développe, construit et exploite des installations de recherche d’envergure complexes. Chaque année, plus de 2000 scientifiques de toute la Suisse et du monde entier viennent à l’institut PSI pour effectuer des recherches et des expériences. Avec le laboratoire des élèves iLab, créé en 2008, l’institut voulu sortir des sentiers battus pour aborder la promotion de la relève dans les sciences naturelles et la technique. Au cours des prochaines années, il doit encore se développer. Outre les expériences réalisées dans iLab, les jeunes peuvent visiter le centre des visiteurs de PSI ainsi qu’une grande installation de re-cherche. Ils doivent ainsi voir que les petites expériences menées dans iLab consti-tuent la base des domaines de recherche actuels.
La Fondation UBS pour le domaine social et la formation soutient iLab pour l’achat de spectromètres permettant la réalisation ultérieure d’analyses biologiques et chimiques.
Exemples de projets
dans des conditions de vide. « Ouah, trop cool », s’exclame l’un des garçons de la table voisine fasciné. « Bon appétit », ajoute un autre.
Jessica et Ardijana sont lancées. Elles sortent un petit pain d’un sac et veulent voir comment il réagit dans des condi-tions de vide. Les autres élèves sont éga-lement très concentrés sur leur travail. Et toujours au centre : Beat Henrich, le res-ponsable du labo qui explique patiem-ment aux jeunes gens les réactions qui se produisent sous la cloche de verre et comment on explique cela d’un point de vue scientifique. Car, outre une expé-rience pratique, les jeunes visiteurs
doivent également acquérir des connais-sances théoriques. « Nous voulons qu’ils découvrent le monde des sciences natu-relles, mais aussi qu’ils comprennent les interactions passionnantes et comment cela peut influencer notre vie quoti-dienne », explique-t-il.
Pour cela, il faut que les élèves puissent mettre des mots sur les expériences qu’ils font. Beat Henrich leur demande donc de préparer une expérience par groupe de deux. Ils doivent ensuite la présenter et l’expliquer aux autres élèves. Ils accomplissent leur mission avec en-thousiasme. Lors de chaque présenta-tion, tout le monde écoute avec atten-
tion et pose des questions. Tous semblent beaucoup apprécier leur visite au laboratoire. « Le plus amusant, ce sont les expériences difficiles », explique Ardijana, avant de partir à la recherche du prochain objet avec lequel elle et sa copine Jessica pourront se lancer dans l’expérimentation.
Entre-temps Alea et Flavia ont placé trois ballons de baudruche dans l’enceinte à vide et les regardent grossir de plus en plus. « Enlève encore plus d’air » dit Fla-via. Alea actionne la pompe. Se produit alors ce qui devait se produire pour le plus grand plaisir des deux filles : les bal-lons éclatent. L’expérience est terminée.
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Exemples de projets
Fondation Schloss Regensberg – préparation professionnelle
On peut apercevoir le château Regensberg de très loin – il trône là-haut sur les contre-forts de la chaîne du Lägern dans l’Unter-land zurichois. Après de nombreux virages, les visiteurs arrivent sur la place du châ-teau située dans un cadre idyllique, au cœur historique du village de Regensberg.
Ce qui ressemble au premier abord à un lieu d’excursion est depuis plus de 130 ans le berceau de la Fondation Schloss Re-gensberg. Depuis 1883, les enfants et les jeunes présentant des troubles de l’ap-prentissage et des difficultés dans leur dé-veloppement social et psychique sont en-cadrés et stimulés. Actuellement, 40 filles et garçons âgés de 7 à 18 ans vivent au château durant la semaine. Ils vont en classe dans une école spécialisée créée par la fondation, apprennent à vivre en com-munauté dans des groupes thérapeu-tiques encadrés et se voient proposer des offres thérapeutiques si nécessaire. « Par ailleurs, nous proposons un programme de préparation professionnelle destiné à 20 jeunes garçons qui ont besoin de plus
de temps pour leur processus d’orienta-tion professionnelle », explique Esther Zinniker qui dirige la Fondation Schloss Regensberg depuis dix ans.
En dehors des heures de classe, les jeunes qui participent au programme de préparation professionnelle travaillent dans les ateliers de menuiserie et de construction métallique ou des ateliers de peinture internes à la fondation et y passent plusieurs mois afin de se prépa-rer à l’insertion professionnelle. Pour que leur travail soit aussi proche de la réalité que possible, ils disposent d’ateliers équipés professionnellement. L’an der-nier, par exemple, les locaux ont été ré-novés et un atelier de menuiserie a été construit. Avec l’aide de la Fondation UBS pour le domaine social et la forma-tion, un pont roulant a notamment pu être financé.
Dans l’atelier de menuiserie, les pan-neaux de bois s’empilent contre les murs, des ruches très travaillées at-
tendent qu’on vienne les chercher et, au milieu de la pièce, on peut admirer un cheval de bois à moitié terminé auquel travaille un jeune homme. A côté, dans l’atelier de construction métallique, une arche d’où se dessinent des roses attirant tous les regards : « C’est l’un des projets actuels – les jeunes sont en train de fa-briquer cette arche pour notre jardin et ils en sont très fiers », explique Esther Zinniker. Certains garçons prennent ici conscience pour la première fois de ce qu’ils sont capables de faire et ap-prennent à apprécier leur travail à sa juste valeur.
De manière générale, la préparation pro-fessionnelle pour les jeunes est très im-portante pour les accompagner dans la vraie vie professionnelle. Ils n’acquièrent pas seulement de nouvelles compé-tences, ils découvrent aussi un compor-tement social et le travail d’équipe. Par ailleurs, ils apprennent à accepter la cri-tique et à mieux évaluer leurs propres aptitudes. Dans le même temps, ils sont
Depuis plus de 130 ans, la Fondation Schloss Regensberg soutient des enfants et des jeunes rencontrant des difficultés d’apprentissage.
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Exemples de projets
instruits par le maître de l’atelier sur les questions de sécurité et de protection contre les accidents.
Le programme prévoit également que les garçons fassent une initiation à l’appren-tissage dans une entreprise partenaire s’ils le souhaitent. Dans l’idéal, ils peuvent suivre une formation intégrale par la suite. Rolf Broglie, le président de la fondation, forme par exemple un an-cien élève de la fondation dans son en-
La Fondation Schloss Regensberg est une institution de droit privé dont le siège se trouve à Regensberg dans le canton de Zurich. L’offre s’adresse aux enfants et aux jeunes présentant des troubles de l’apprentissage et des difficultés dans leur déve-loppement social et psychique. Près de 40 élèves suivent une scolarité dans l’école spécialisée de la fondation où ils sont stimulés selon leurs besoins et accompagnés jusqu’à l’obtention de leur certificat. Par ailleurs, il existe des groupes d’habitation thérapeutiques et des offres thérapeutiques individuelles.
Dans le cadre de la préparation professionnelle, 20 jeunes sont formés, afin que leur insertion dans le monde du travail soit plus aisée. Les participants travaillent, à côté de leurs cours visant à leur permettre de rattraper leur retard, dans des ateliers de menuiserie et de construction métallique, de peinture internes à la fondation ainsi que dans les jardins et extérieurs, conciergerie, agriculture et cuisine.
A propos de la Fondation Schloss Regensberg
treprise. « Il est vraiment formidable – il travaille vraiment très bien », explique-t-il. Le coaching de la Fondation Regens-berg y est certainement pour quelque chose. En cas de problèmes, elle inter-vient pour soutenir l’entreprise ou les jeunes. « Les entreprises peuvent à tout moment venir nous voir et nous aidons les jeunes à relever les défis qui sont les leurs au quotidien, comme gérer leur budget mensuel, le ménage, les sortie etc. », explique Esther Zinniker.
Même une fois leur scolarité terminée, les anciens élèves sont nombreux à res-ter en contact avec la fondation Regens-berg. « Ils sont nombreux à revenir nous voir lors de notre fête de l’été annuelle », raconte Esther Zinniker avec satisfaction. Pour elle, il est important de savoir ce que deviennent ses protégés à long terme. Même si tous n’ont pas forcé-ment toujours des cursus faciles, il est certain que ces jeunes parviennent mieux à faire face aux défis quotidiens grâce au travail de la fondation.
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Exemples de projets
ge.m.a. Genossenschaft Mensch und Arbeit – Fournil
Il fait encore nuit dans le quartier de Dreispitzareal de Bâle. La pendule affiche presque 2 heures du matin. Il n’y a qu’un seul bâtiment où la lumière est encore allumée et derrière les murs, l’activité bat son plein. Sur de longues tables de tra-vail sont posés des rouleaux de pâte à côté de brioches et de biscuits croustil-lants, l’odeur du pain frais remplit la pièce. Au milieu, on trouve Yves Jung, le
boulanger tout enfariné qui n’en finit pas de pétrir de nouvelles pâtes aux-quelles il donne de nouvelles formes. Gilles Gasse, son collègue pâtissier est occupé lui aussi à sortir du four des vien-noiseries tout juste cuites.
Ces deux professionnels travaillent de manière fixe au fournil exploité depuis 1984 par la ge.m.a Genossenschaft
Mensch und Arbeit, dans le cadre de mesures d’insertion professionnelle. Tous les jours, la petite boulangerie indus-trielle fournit les deux boulangeries rat-tachées dans le centre-ville de Bâle : ba-chegge et bachspitz. Yves Jung et Gilles Gasse sont soutenus dans leur travail par jusqu’à cinq participants à un pro-gramme spécial de la ge.m.a visant à l’insertion professionnelle.
La ge.m.a. Genossenschaft Mensch und Arbeit exploite diverses entreprises de restauration où les demandeurs d’emploi peuvent trouver une occupation utile.
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Exemples de projets
Dans le cadre de ce programme, des de-mandeurs d’emploi sont affectés à la coopérative par l’Office du travail, l’aide social, l’AI et autres administrations. Ils travaillent alors pendant trois à six mois dans le fournil ou en tant que vendeurs/vendeuses dans les boulangeries. Par ail-leurs, ils reçoivent une formation spé-ciale qui vise à les aider à postuler cor-rectement et à se préparer à un entretien d’embauche. « La fourchette d’âge des participants va de 18 à 60 ans », explique Peter Paulmichl, gérant de la ge.m.a., dans un entretien accordé dans l’une des boulangeries Erasmusplatz de Bâle. Il est 10 heures du matin et les vendeuses sont très occupées. Le café attenant est aussi plein et pourtant l’ambiance est détendue. « La plupart des clients ha-bitent tout près. Notre deuxième boulan-gerie est située à un carrefour pour les navetteurs – là-bas c’est un peu plus stressant », explique Peter Paulmichl.
Il est convaincu que l’activité au sein de l’entreprise de boulangerie est une grande chance pour les demandeurs d’emploi : « Ils ont ainsi une journée structurée et acquièrent de nouvelles compétences comme, par exemple, l’uti-lisation d’une caisse ou la préparation de différentes spécialités de café. On leur témoigne de l’estime et ils reçoivent un certificat de travail à l’issue de leur pas-sage. Tous ces points les aident dans leur recherche d’un nouvel emploi. »
Dans nos boulangeries, ce sont au total 15 à 18 participants à ce programme qui travaillent comme vendeurs/vendeuses ou dans les bureaux. « Tous n’ont pas forcément d’expérience dans le domaine de la vente ou n’ont pas travaillé dans une boulangerie. Tout ne se passe pas toujours sans heurt. Mais en cas de pro-blème, chaque participant dispose d’un interlocuteur personnel vers qui il peut se tourner », explique Peter Paulmichl. Le travail se fait par équipe de roulement, afin que les demandeurs d’emploi aient encore suffisamment de temps pour se concentrer sur leur recherche d’emploi.
Le projet est essentiellement financé par la vente des produits qui sont aussi nom-breux que dans la plupart des boulange-ries : du croissant à la Linzer Torte en pas-sant par des tartes en tout genre, ou en-core des petits fours, des truffes et du chocolat. Chaque jour, les deux boulan-geries de la ge.m.a. ouvertes en continu pendant 12 heures accueillent près de 400 clients. Le matin, on vend surtout des croissants et des cafés, puis vers midi, on passe aux sandwichs faits maison. On
livre également des entreprises. L’an der-nier, le chiffre d’affaires a atteint 1 mil-lion de francs suisses. Pourtant, le projet reste tributaire des aides financières. « Grâce à la vente, nous pouvons financer le quotidien, mais dès que de gros inves-tissements sont nécessaires, par exemple, l’achat d’une voiture de livraison, de mo-bilier pour les cafés ou de machines pour le fournil, nous touchons à nos limites fi-nancières », explique le gérant.
Ce n’est que tout récemment qu’ils ont pu acheter une voiture de livraison grâce à l’aide de la Fondation UBS pour le do-maine social et la formation. Il devenait urgent d’acquérir cette voiture pour effec-tuer les livraisons de marchandises. Outre la vente des articles quotidiens de la bou-langerie, les livraisons constituent égale-ment une part importante de l’activité. Ne serait-ce que pour Pâques, le fournil a fa-briqué près de 1200 lapins en chocolat.
A propos de la Genossenschaft Mensch und ArbeitLa ge.m.a. Genossenschaft Mensch und Arbeit œuvre depuis 1984 dans le do-maine de l’insertion sur le marché du travail. C’est une entreprise de services qui promeut les compétences personnelles et professionnelles et aide les individus à trouver du travail. Grâce à un programme sur mesure – basé sur les qualifica-tions, la formation et le coaching – elle aide les demandeurs d’emploi à s’insérer sur le marché du travail.
Notre actionAperçu global et statistiques
Domaine d’encouragement : Social et insertion
20
Aperçu global et statistiques
Projet Montant en CHF
Fondation Aladdin Zurich
Formation de bénévoles dans le cadre du soutien aux parents de la Fondation Aladdin (service de prise en charge pour les enfants hospitalisés)
15 000
Association Enfance & Maladies OrphelinesMonthey VS
Mise à niveau des systèmes informatiques en vue de professionnaliser le traitement des requêtes
16 000
BrüggliRomanshorn TG
Foyer-résidence pour les apprenants présentant un handicap physique ou mental : financement de l’équipement de la cuisine d’une unité de logement
20 000
Coopérative L’autre tempsSainte-Croix VD
Achat de machines pour la fabrication de montres en tant que mesure de réadaptation pour les bénéficiaires de rente AI ou d’aide sociale
5 800
ge.m.a. Genossenschaft Mensch und ArbeitBâle
Programme d’insertion sur le marché du travail de Bâle « Fournil » : financement d’un véhicule utilitaire pour la livraison des marchandisesg
20 000
MEILESTEI Maur ZH
Places d’insertion supplémentaires : création de différentes machines pour le développement de proLOGISTIK dans le domaine de la confection
20 000
Sailability.ch* Arbon TG
Supprimer les obstacles pour passer son examen de voile avec accès au boatsharing dans toute la Suisse – financement d’un voilier comme bateau scolaire
95 000
Fondation BRUNEGG –foyer et jardinerieHombrechtikon ZH
Construction et aménagement d’un bâtiment polyvalent – financement de la cuisine dans un nouveau restaurant
25 000
Fondation Sozialwerke Pfarrer Ernst SieberZurich
Contribution à l’aménagement du foyer communautaire « Brot-Huuse » offrant des places de résidence encadrées pour les personnes en difficulté
10 000
Fondation WG Mühligässli Bottighofen TG
Aménagement de postes de travail dans l’atelier « ComPUTTeria » pour le démontage de déchets électroniques à l’attention des personnes handicapées suite à un traumatisme cérébral – financement d’établis et d’outils
15 000
SucréSalé Fribourg
Création d’appareils de travail mobiles pour la fabrication de crêpes afin d’étendre les interventions de bénéficiaires de l’AI.
20 000
Association Verein Kirchliche Gassenarbeit LuzernLucerne
Projet « Listino » destiné aux enfants de familles défavorisées en vue de les accompagner et de stimuler leur développement
15 000
Association tipitiZurich
Mobilier pour deux nouveaux foyers de résidence à l’attention de jeunes ayant un cursus particulier
20 000
Total Social et insertion (13 contributions) CHF 296 800
* Les contributions ont été financées grâce à un don de la Fondation Bertarelli.
21
Aperçu global et statistiques
Domaine d’encouragement : Formation et perfectionnementProjet Montant en CHF
Association des fabricants de décolletages et de taillages Colombier NE
Développement du Centre d’apprentissage de l’arc jurassien (CAAJ) à Moutier par la création de places d’apprentissage de mécaniciens, po-lymécaniciens et tourneurs sur machines automatisées – financement de deux machines
50 000
Die Innovationsgesellschaft mbHSaint-Gall
Implémentation et développement d’une plate-forme de connaissances et de formation pour les micro-technologies et nanotechnologies « Swiss Nano-Cube » 2012 – 2014
150 000
Elternverein für hochbegabte Kinder (Association de parents d’enfants précoces)Uerikon ZH
Organisation d’un camp d’été 2013 avec des cours adaptés aux enfants ayant un QI supérieur à la moyenne
30 000
Haute école spécialisée de la Suisse du Nord- Ouest FHNW – Haute école d’économie de BâleBâle
Activités de formation, conseil et coaching de la FHNW en faveur des jeunes entrepreneurs dans le cadre de la « Startup Academy » 2012 – 2014
45 000
Fondation EdukiBellevue GE
Organisation d’un concours visant à promouvoir la compréhension des coopérations internationales
15 000
Institut Paul Scherrer Villigen AG
Achat de spectomètres permettant des expériences sur le thème de la lumière dans le domaine de la biologie et la chimie dans un laboratoire destiné aux élèves, iLab.
100 000
Robo-Si Muralto TI
Organisation d’activités pédagogiques dans le domaine de la robotique pour les jeunes 2012 – 2014
21 600
Schlaufenschule Hardwald Greifensee ZH
Extension de l’offre scolaire en vue de stimuler le développement de jeunes présentant des difficultés d’apprentissage – financement de mobilier d’atelier
10 000
Fondation ChanceSchlieren ZH
Extension du réseau des entreprises formatrices par la création de places d’apprentissage (formation de base professionnelle avec attesta-tion professionnelle) pour les jeunes en difficulté scolaire
20 000
Fondation EDENZurich
Mobilier pour trois salles de classe dans le nouveau bâtiment scolaire de l’école juive de garçons
54 000
Fondation ElternseinZurich
Développement de compétences dans le domaine « apprendre avec les enfants »
40 000
Fondation Village d’enfants PestalozziTrogen AR
Organisation de projets scolaires 2012 – offres parascolaires en vue de développer l’apprentissage interculturel
50 000
Fondation PLUSPUNKTGwatt BE
Achat de différents ustensiles et appareils de cuisine en vue d’étendre les horaires de production et d’aménager de nouveaux postes de tra-vail et de formation pour les jeunes
20 000
Fondation Schloss RegensbergRegensberg ZH
Achat d’un appareil élévateur dans le cadre de l’assainissement et de l’agrandissement de l’atelier proposant des places de préparation professionnelles à des jeunes ayant des troubles de l’apprentissage
18 000
Fondation La science appelle les jeunesBerne
Organisation et mise en place de la semaine d’étude des sciences économiques « La Suisse – place financière » 2012 – 2013
50 000
Swiss Sailing*Ittigen près de Berne
Promotion de la voile en tant que sport – Talent Pool & Youth Team Training Sessions
50 000
Swiss Sailing*Ittigen près de Berne
Promotion de la voile en tant que sport – « New Kids on the Water » 50 000
Association explore-itWünnewil FR
éveloppement de l’initiative pour la formation « Explore-it » afin d’en-courager les élèves d’école primaire dans le domaine de la technique et des sciences naturelles 2012
150 000
Association LebensträumeBâle
Développement du restaurant scolaire « schlipf@work » proposant des places de stage pour les jeunes sans perspectives de formation – finan-cement de matériel d’entreprise
20 000
Association LernwerkVogelsang AG
Aménagement de l’entreprise de restauration « Kantine Wassers-chloss » en vue de l’intégration professionnelle de jeunes sans forma-tion ou avec restrictions – financement d’une installation de fours
29 000
Association SinnenvollPratteln BL
Aménagement de l’entreprise formatrice Restaurant Landhof offrant des places d’apprentissage aux jeunes défavorisés – financement d’us-tensiles de cuisine et équipement de la salle de formation
20 000
Total Formation et perfectionnement (21 contributions) CHF 963 600
Total (34 cotisations) CHF 1 260 400* Les contributions ont été financées grâce à un don de la Fondation Bertarelli.
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Aperçu global et statistiques
Analyse des contributions par région
Projets Contribution en CHFen
pourcentage
Dans toute la Suisse 8 611 000 47,4
Suisse alémanique 21 566 000 43,9
Suisse romande 4 90 800 7,0
Tessin 1 21 600 1,7
Ensemble 34 1 289 400 100
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
Tessin
Romandie
Deutschschweiz
nationale Projekte
201220112010
� National � Suisse alémanique � Romandie � Tessin
Ratios financiers
2012 2011
Total des contributions CHF 1 289 400 CHF 1 146 900
Contributions aux projets 34 32
Refus 185 199
Taux d’acceptation 15,5% 13,9%
Fondation UBS pour le domaine social et la formationAugustinerhof 1Case postale8098 ZurichTéléphone +41-44-234 44 52
www.ubs.com/stiftung-soziales-ausbildung
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