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RAPPORT ANNUEL GROUPE BCP 2015

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RAPPORT ANNUEL GROUPE BCP

2015

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SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU LE GLORIFIE

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14

8

98

SOMMAIRE

MOT DU PRESIDENT

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

60GOUVERNANCE D'ENTREPRISE

FONCTIONS SUPPORT : ACTIVITE 2015

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32

10

108

66

Présentation du Groupe

Dates clés

Faits marquants

Chiffres clés

Stratégie du Groupe : Elan 2020

Une Banque de détail mutualiste profondément ancrée dans ses régions

Une Banque de Financement etd’Investissement de référence au Maroc

Une Banque universelle multi-métiers à l’échelle du continent africain

Des moyens et plateformes mutualisés au cœur des enjeux stratégiques du Groupe

La Communication Groupe

Le Capital Humain, facteur de la performance du Groupe

Poursuite du déploiement de la politique RSE

16

20

22

24

28

35

48

55

100

103

104

107

GESTIONDES RISQUES

ETATSFINANCIERS

ACTIVITÉ DU GROUPE

ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL ET NATIONAL

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RAPPORT ANNUEL 2015

Durant les cinq dernières années, le Groupe Banque Centrale Populaire a connu une évolution remarquable, portée par trois accomplissements majeurs : le renforcement du leadership du Groupe sur le marché de la Banque de Détail, l’enrichissement de son offre destinée aux entreprises et l’affirmation de sa dimension africaine.

En matière de Banque de Détail, notre stratégie de conquête commerciale a permis de consolider l’ancrage régional à travers un rythme soutenu d’ouvertures d’agences, portant leur nombre à près de 1400, faisant du Groupe Banque Centrale Populaire le premier réseau du secteur bancaire national au service de plus de 5 millions de clients. Ce maillage territorial renforce la dimension régionale de notre Groupe et accompagne le projet national de régionalisation avancée aux enjeux socio-économiques forts.

Notre Groupe a également étoffé son offre destinée aux entreprises, en accélérant le

développement des entités dédiées au financement des Grandes Entreprises, au conseil financier et aux marchés des capitaux, qui ont atteint sur cette période des positions de référence en matière de parts de marché.

Parallèlement, le Groupe Banque Centrale Populaire a consolidé sa dimension africaine par l’extension de son développement sur le continent (il est désormais présent dans 11 pays africains) et par le renforcement de sa participation dans la holding Atlantic Business International, une participation portée aujourd’hui à 75% du capital.

Le raffermissement du positionnement continental du Groupe s’est également traduit par de nouvelles acquisitions, ainsi que par la création de nouvelles filiales : Atlantic Microfinance for Africa (Amifa) qui est dédiée au développement du microcrédit en Afrique ou encore Payment Center for Africa (PCA) qui se positionne d’ores et déjà comme leader dans le domaine des services monétiques.

MOT DU PRESIDENT

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RAPPORT ANNUEL 2015

9

En dehors du continent, le GBCP, déjà présent en Europe, au Moyen-Orient et au Canada, a renforcé sa présence en Amérique du Nord à travers l’ouverture d’un Bureau de représentation à Washington D.C.

Les efforts considérables déployés par notre Banque ont permis de réaliser d’excellentes performances qui ont conforté notre position de premier collecteur de dépôts et de premier distributeur de crédits à l’échelle nationale en 2015 et permis à notre groupe d’être élu « African Bank of the Year » lors des African Banker Awards.

Je tiens, à ce titre, à rendre un hommage appuyé à l’ensemble de nos collaborateurs au Maroc, en Afrique subsaharienne, en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord, pour leur engagement et leur fidélité.

Fort de ces accomplissements, notre Groupe souhaite aujourd’hui amorcer un nouveau cycle de croissance dont les orientations stratégiques majeures ont été baptisées plan « Elan 2020 ».

Dans le cadre de cette nouvelle vision, notre institution prendra la dimension d’un groupe

financier universel à vocation régionale, avec une stratégie articulée autour de trois axes prioritaires qui constituent le ciment de notre développement pour les années à venir ainsi que les fondements de notre nouvelle organisation managériale : une banque de détail mutualiste profondément ancrée dans les régions, une banque de financement et d’investissement de référence au Maroc et une banque universelle multi-métiers à l’échelle du continent.

Cette dynamique de conquête sera engagée via de nombreux projets de grande envergure permettant de renforcer notre présence sur nos marchés-cibles, d’améliorer notre efficacité opérationnelle, et de réaffirmer notre ambition d’être pionniers dans l’innovation technologique au service de notre clientèle.

C’est donc un nouveau défi qui se profile à l’horizon pour notre Groupe et qui nous engage à renforcer notre implication et notre dynamisme pour un élan d’envergure à l’échelle nationale et internationale. Il appelle donc à une mobilisation certaine des femmes et des hommes qui contribuent à l’essor de notre Groupe mus par les valeurs distinctives du Groupe Banque Centrale Populaire : Solidarité, Proximité, Citoyenneté et Performance.

Mohamed BENCHAABOUN

« Les efforts considérables déployés par notre Banque ont permis de réaliser d’excellentes

performances qui ont conforté notre position de premier collecteur de dépôts et de premier

distributeur de crédits à l’échelle nationale en 2015.

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ENVIRONNEMENT

ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL

ET NATIONAL

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RAPPORT ANNUEL 2015

MONDE : UNE ACTIVITÉ QUI PEINE A REPRENDRE

Quoique soutenue par la baisse des cours du pétrole et par le maintien de politiques monétaires extrêmement accommodantes, l’activité économique mondiale aura finalement été peu favorable en 2015 : elle a été caractérisée par un ralentissement du commerce international et par une décélération du rythme de croissance.

En lien avec une contraction imprévue de la production aux Etats-Unis, notamment durant le premier trimestre 2015 (hiver assez rigoureux, fermetures de ports, baisse des dépenses d’équipement dans les activités pétrolières...), et un PIB des pays émergents & en développement en perte de vitesse, l’activité économique mondiale s’est achevée, d’après le FMI, sur un ralentissement à 3,1%, contre 3,4% en 2014.

Aux Etats-Unis, la croissance s’est stabilisée à 2,5%, contre 2,4% en 2014, du fait d'une consommation des ménages toujours solide, notamment en investissement résidentiel. En revanche, elle a souffert d’un affaiblissement des échanges extérieurs, sur fond d’appréciation du dollar.

Pour sa part, la zone euro semble maintenir plus ou moins en bonne voie sa reprise économique estimée à 1,5% en 2015, contre 0,9% en 2014, profitant d’un environnement économique particulièrement propice (faiblesse du prix du pétrole et de l’euro et politique monétaire très accommodante). Par principaux pays, la France a enregistré une nette reprise de son PIB à 1,1% (Vs. 0,2% en 2014), alors que l’Espagne a réussi à doper son PIB à 3,2% (Vs. 1,4% en 2014). L’activité s’est inscrite, par ailleurs, en léger ralentissement en Allemagne à 1,5% (Vs. 1,6% un an auparavant), et en amélioration pour l’Italie à 0,8% (Vs. -0,4% en 2014).

S’agissant des pays émergents & en développement (qui représentent 70% de la croissance mondiale), le PIB a ralenti pour la cinquième année consécutive pour se situer à 4,0%, au lieu de 4,6% en 2014, en raison notamment des répercussions du recul des cours des produits de base, de la baisse de la confiance des investisseurs et de la hausse de la volatilité sur les marchés financiers.

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’activité économique s’est affichée en décélération avec une hausse limitée de 2,5% en 2015, contre 2,8% un an auparavant, en lien particulièrement avec la décrue brutale des prix du pétrole, le repli des cours des autres produits de base et les tensions géopolitiques et conflits internes qui touchent de nombreux pays.

En Afrique subsaharienne, la croissance a sensiblement ralenti pour se situer à 3,5% en 2015, soit le taux le plus faible observé au cours des six dernières années. Une situation qui s’explique principalement par la chute des prix pétroliers ayant lourdement pesé sur quelques-unes des plus importantes économies de la région (Nigéria, Afrique du Sud et Angola).

ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL ET NATIONAL

Croissance économique annuelle

Zone Euro

Etats-Unis

Emerg & en dév

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Afrique subsaharienne

2,8

7,3

6,4

5,3

1,51,8

6,2

4,9 4,95,1

-0,7 -0,4

2,22,3

5 5 5

3,54

2,5

1,5

4,6

2,4

0,9

2,42

-3,5-4,3

Evolution du cours du pétrole en moyenne annuelle (USD/baril)

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

72,45

96,99

61,48

79,44

111,22 111,66104,07

96,25

52,36

Sources : Statistiques du Fonds Monétaire International et Bloomberg

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RAPPORT ANNUEL 2015

13

MAROC : BONNE ORIENTATION D’ENSEMBLE DE L’ ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

En dépit d’un contexte marqué par une reprise modérée de l’activité au sein de la zone euro et par une gestion macro-économique prudente, dictée par la nécessité de poursuivre les réformes structurelles, l’économie marocaine continue de générer de la croissance.

Au terme de l’exercice 2015, le PIB national a crû de 4,4% selon le HCP, contre 2,4% en 2014. Cette performance s’explique principalement par une campagne agricole très favorable couplée à une baisse importante des prix des matières premières, notamment du pétrole. Néanmoins, la reprise des activités non agricoles (1,7% au lieu de 2% en 2014) reste limitée, en raison d’une reprise économique plus lente que prévue dans la zone euro (notre principal partenaire commercial) et du ralentissement de la demande intérieure.

Par principaux secteurs, les industries de transformation ont enregistré une légère reprise de 1,5% (Vs. 1% en 2014), en lien particulièrement avec l’évolution favorable des industries chimiques & para-chimiques et des industries alimentaires. A contrario, une fragilité a été relevée dans les secteurs du textile et de la métallurgie.

S’agissant des activités du BTP, elles ont marqué une croissance modeste de 1,3%. Une morosité qui trouve son origine dans le ralentissement de l’activité du bâtiment (recul de l’investissement privé).

Dans la même tendance, le secteur tertiaire a affiché une décélération de son rythme de progression avec une hausse de 1,9% (Vs. 2,2% en 2014), attribuable notamment au recul de 1,9% du tourisme, contre une hausse de 5% en moyenne durant la période 2007-2014.

Pour ce qui est du secteur minier, il a accusé un fléchissement de 3,1%, au lieu de 4,2% en 2014, en lien avec le repli de la production des phosphates bruts (baisse de la demande mondiale sur les fertilisants).

Par ailleurs, l’inflation reste maîtrisée (1,6%), le déficit de la balance courante continue de se réduire pour atteindre 2,3% du PIB en 2015 (5,8% en 2014), les réserves en devises s’affermissent à près de 6,8 mois d’importations (5,3 mois d’importations à fin 2014) et le déficit budgétaire continue de se réduire à près de 4,4% du PIB (4,6% en 2014). Toutefois, le taux d’endettement du Trésor a atteint 64,2% du PIB, contre 63,4% en 2014, et la progression du crédit bancaire demeure modérée (plus de 2%).

Il convient de souligner, en définitive, que la configuration économique reste globalement positive, confirmant la bonne orientation des principaux secteurs d’activité, notamment les métiers mondiaux du Maroc. Outre ces transformations sectorielles, le Royaume s’est inscrit également dans une dynamique régionale visant à compenser l’essoufflement relatif des régions qui ont porté par le passé l’effort productif national. Une dynamique confirmée par la mise en place de la régionalisation avancée et son corollaire, à savoir la spatialisation des politiques publiques.

Evolution de la croissance du PIB(% en volume)

2015

2014

2013

2012

2011

2010

2009

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

3,3

6,3

4,8

3

7,8

2,7

5,6

4,8

3,8

5,2

3

4,7

2,4

4,4

Evolution du solde de la balance courante(en% du PIB)

3,5

1,42

3,7 4,2

-5,4

-0,9

-4,3

-7,7

-9,9

-7,6

-5,8

-2,3

2015

2014

2013

2012

2011

2010

2009

2008

2007

2006

2005

2004

2003

Source : Statistiques du Haut-Commissariat au Plan

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Présentation du Groupe

Dates clés

Faits marquants

Chiffres clés

Stratégie du Groupe

LE GROUPE BANQUE

CENTRALE POPULAIRE

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RAPPORT ANNUEL 2015

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIREPRÉSENTATION

Le Groupe Banque Centrale Populaire (GBCP) tire sa force de ses valeurs de solidarité et de mutualité, et également de son organisation et de son fonctionnement unique au Maroc. Il se compose de Banques Populaires Régionales (BPR) à vocation coopérative, de la Banque Centrale Populaire en tant qu’organe central de forme de société anonyme cotée en Bourse, de filiales spécialisées, de fondations et de banques et représentations à l’étranger. Cet ensemble opère en synergie.

Ces particularités du Groupe prennent source dans le caractère tridimensionnel de la structure organisationnelle du Crédit Populaire du Maroc (CPM), formée par le Comité Directeur – organe suprême du Groupe–, la BCP et les BPR. Une triple dimension coopérative, capitalistique et fédérale, avec des fondements reposant sur une gouvernance partenariale entre les clients-sociétaires et les actionnaires.

FONDATIONSEXTERNALISATION ET

SOUS-TRAITANCEMETIÈRS SPECIALISÉS FILIALES INTERNATIONALES

BP SHORE GROUP

BP REM

BP SHORE BACK-OFFICE

CHAABI DOC NET

PAYMENT CENTER FOR AFRICA

MAROC TRAITEMENT DETRANSACTIONS (M2T)

VIVALIS

MAROC LEASING

CHAABI LLD

DAR ADDAMANE

ABI

BABF

BABN

BACI

BAML

BANE

BASN

BATG

BPMC

BPMG

CHAABI BANK

AMIFA (HOLDING MAROCAIN)

AA CI IARDT

AA CI VIE

GTA-C2A IARDT

GTA-C2A VIE

MAROC ASSISTANCEINTERNATIONALE

ATTA’MINE CHAABI

BANQUE CENTRALE POPULAIRE

COMITÉ DIRECTEUR DU

CRÉDIT POPULAIRE DU MAROC

BANQUES POPULAIRES

RÉGIONALES

AMIFA CI

AMIFA MALI

Banque Populaire du Centre Sud

Banque Populaire d’El Jadida-Safi

Banque Populaire de Fès-Taza

Banque Populaire de Laâyoune

Banque Populaire de Nador-Al Hoceima

Banque Populaire d’Oujda

Banque Populaire de Rabat-Kénitra

Banque Populaire de Tanger-Tétouan

Banque Populaire de Marrakech-Béni Mellal

Banque Populaire de Meknès

Fondation Banque Populaire

Fondation Création d’Entreprises

Fondation Attawfiq Micro-Finance

CIB OFFSHORE

UPLINE GROUP

MÉDIA FINANCE

CHAABI CAPITAL INV

BANK AL AMAL

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RAPPORT ANNUEL 2015

17

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIREPRÉSENTATION

Les Banques Populaires Régionales sont de forme coopérative. C’est cette dimension qui marque la différence institutionnelle du CPM au sein du système bancaire marocain, notamment du fait des particularités suivantes :

- Le capital des BPR est détenu par leurs clients-sociétaires et par la Banque Centrale Populaire ;

- La collectivité des sociétaires est représentée par le Conseil de Surveillance chargé de suivi et du contrôle des activités de la BPR.

Cotée en Bourse depuis le 8 juillet 2004, la Banque Centrale Populaire (BCP) agit notamment en qualité de compensateur central du Groupe, gère les excédents de trésorerie des Banques Populaires Régionales et assure le refinancement ainsi que la gestion des services d’intérêt commun pour le compte des organismes du Crédit Populaire du Maroc.

FONDATIONSEXTERNALISATION ET

SOUS-TRAITANCEMETIÈRS SPECIALISÉS FILIALES INTERNATIONALES

BP SHORE GROUP

BP REM

BP SHORE BACK-OFFICE

CHAABI DOC NET

PAYMENT CENTER FOR AFRICA

MAROC TRAITEMENT DETRANSACTIONS (M2T)

VIVALIS

MAROC LEASING

CHAABI LLD

DAR ADDAMANE

ABI

BABF

BABN

BACI

BAML

BANE

BASN

BATG

BPMC

BPMG

CHAABI BANK

AMIFA (HOLDING MAROCAIN)

AA CI IARDT

AA CI VIE

GTA-C2A IARDT

GTA-C2A VIE

MAROC ASSISTANCEINTERNATIONALE

ATTA’MINE CHAABI

BANQUE CENTRALE POPULAIRE

COMITÉ DIRECTEUR DU

CRÉDIT POPULAIRE DU MAROC

BANQUES POPULAIRES

RÉGIONALES

AMIFA CI

AMIFA MALI

Banque Populaire du Centre Sud

Banque Populaire d’El Jadida-Safi

Banque Populaire de Fès-Taza

Banque Populaire de Laâyoune

Banque Populaire de Nador-Al Hoceima

Banque Populaire d’Oujda

Banque Populaire de Rabat-Kénitra

Banque Populaire de Tanger-Tétouan

Banque Populaire de Marrakech-Béni Mellal

Banque Populaire de Meknès

Fondation Banque Populaire

Fondation Création d’Entreprises

Fondation Attawfiq Micro-Finance

CIB OFFSHORE

UPLINE GROUP

MÉDIA FINANCE

CHAABI CAPITAL INV

BANK AL AMAL

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RAPPORT ANNUEL 2015

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIREVALEURS D’UN MODÈLE BANCAIRE UNIQUE

Solidarité, Proximité, Citoyenneté et

Performance sont les valeurs qui caractérisent

le Groupe Banque Centrale Populaire. Ces

valeurs trouvent leur source dans le

modèle coopératif et mutualiste

du Groupe, proclament ses atouts

identitaires, reflètent sa culture,

portent sa vision, renforcent la cohésion

entre ses différentes entités et traduisent

ses engagements pour le développement

économique et social de notre pays.

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RAPPORT ANNUEL 2015

19

Elle est ancrée dans l’histoire du Groupe Banque Centrale Populaire et constitue l’une de ses valeurs fondamentales. Elle permet au Groupe d’assurer sa mission d’intérêt général de bancarisation et de développement socioéconomique, à travers des actions à fortes retombées sociales et économiques en faveur des régions et des différents secteurs d’activité.

Le Groupe veille à la promotion de la culture de l’efficacité, du professionnalisme, de la satisfaction du client et de l’innovation tout en améliorant ses modes de fonctionnement. C’est ainsi que le Capital humain et le Système d’information ont été érigés en piliers de l’organisation du Groupe.

La structure régionale du Groupe Banque Centrale Populaire, la densité de son réseau et sa forte présence lui permettent d’être en contact permanent avec les réalités et spécificités locales.Cette proximité lui permet de contribuer grandement et efficacement à la mobilisation de l’épargne, à son utilisation au profit du développement des régions où elle est collectée et à la promotion des activités bancaires à l’échelle locale et régionale.

Le Groupe Banque Centrale Populaire veille à mettre en œuvre des actions qui s’inscrivent dans une démarche globale de développement durable.L’engagement citoyen du Groupe est essentiellement porté par ses trois fondations. La Fondation Banque Populaire promeut la culture et la scolarisation – notamment celle des filles – dans le monde rural. La Fondation Création d’Entreprises encourage l’esprit entrepreneurial aussi bien pour la clientèle locale que pour les MDM. Attawfiq Micro-Finance, quant à elle, contribue à l’inclusion bancaire et financière en accompagnant les micro-entrepreneurs.

La solidarité

La proximité

La citoyenneté

La performance

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Dahir portant créationdu modèle organisationnelde la Banque.

25 mai

1926

Ouverture à l’international, avec la création de la Banque Chaabi du Maroc (BCDM) à Paris (devenue Chaabi Bank).

1972

• Prise de contrôle de la banque d’affaires Upline Group.• Obtention du passeport européen pour Chaabi Bank

2008

• Désengagement de l’Etatdu capital de la BCP.• Obtention de l’agrément pourla création de Atta’mine Chaabi.

2014

2015

Réforme du Crédit Populairedu Maroc portant sur :

• la valorisation de la dimension régionale des BPR ;• l’élargissement des prérogativesdu Comité Directeur.

2000

• Prise de participation de la Banque Centrale Populaire dans des Banques internationales : British Arab Commercial Bank (Royaume-Uni), Union des Banques Arabes et Françaises (France) et Banca UBAE (Italie).• Fusion de la Banque Centrale Populaire et de la Banque Populaire de Casablanca.

2010

Création de filialesmétiers spécialisées.

1990

Introduction en Bourse de la Banque Centrale Populaire.

2004

• Ouverture du capital à la BPCE et IFC (filiale de la Banque Mondiale).• Prise de contrôle de Banque Atlantique dans sept pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine.

• Prise de participation majoritaire de la BCP dans les BPR.• Augmentation de capital réservée aux salariés.

2012

• Participation minoritaire croisée OCP/BCP.• Fusion entre la Fondation Banque Populaire pour le Micro-Crédit et la Fondation Zakoura Micro-Crédit.• Prise de participation majoritaire de 53 % dans le capital de Maroc Leasing.

2009

2 février

1961

Refonte du CPM.

RAPPORT ANNUEL 2015

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIREHISTOIRE DU GROUPE EN QUELQUES DATES

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Dahir portant créationdu modèle organisationnelde la Banque.

25 mai

1926

Ouverture à l’international, avec la création de la Banque Chaabi du Maroc (BCDM) à Paris (devenue Chaabi Bank).

1972

• Prise de contrôle de la banque d’affaires Upline Group.• Obtention du passeport européen pour Chaabi Bank

2008

• Désengagement de l’Etatdu capital de la BCP.• Obtention de l’agrément pourla création de Atta’mine Chaabi.

2014

2015

Réforme du Crédit Populairedu Maroc portant sur :

• la valorisation de la dimension régionale des BPR ;• l’élargissement des prérogativesdu Comité Directeur.

2000

• Prise de participation de la Banque Centrale Populaire dans des Banques internationales : British Arab Commercial Bank (Royaume-Uni), Union des Banques Arabes et Françaises (France) et Banca UBAE (Italie).• Fusion de la Banque Centrale Populaire et de la Banque Populaire de Casablanca.

2010

Création de filialesmétiers spécialisées.

1990

Introduction en Bourse de la Banque Centrale Populaire.

2004

• Ouverture du capital à la BPCE et IFC (filiale de la Banque Mondiale).• Prise de contrôle de Banque Atlantique dans sept pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine.

• Prise de participation majoritaire de la BCP dans les BPR.• Augmentation de capital réservée aux salariés.

2012

• Participation minoritaire croisée OCP/BCP.• Fusion entre la Fondation Banque Populaire pour le Micro-Crédit et la Fondation Zakoura Micro-Crédit.• Prise de participation majoritaire de 53 % dans le capital de Maroc Leasing.

2009

2 février

1961

Refonte du CPM.

RAPPORT ANNUEL 2015

21

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RAPPORT ANNUEL 2015

Mise en place d'une nouvelle structure organisationnelle

Afin d’accompagner sa nouvelle ambition de développement tracée par le nouveau plan stratégique «Elan 2020» et faire face aux nouveaux enjeux, le Groupe Banque Centrale Populaire a procédé à une refonte de son organigramme.La nouvelle organisation mise en place permettra de jeter les bases d’un développement accéléré du Groupe aussi bien sur le plan national qu’international.

Concrétisation de la prise de contrôle croisée majoritaire BCP-BPR

Le Comité Directeur du CPM et le Conseil d’Administration de la BCP ont décidé de porter la participation de la BCP dans le capital de chaque BPR à hauteur de 52%. Cette augmentation de capital des BPR par la BCP, de l’ordre de 11,4 milliards de dirhams, est de nature à renforcer la cohésion, la solidarité et les capacités financières des entités composant le Groupe Banque Centrale Populaire.

Participation au capital de la holding ABI portée à 75%

Le Groupe Banque Centrale Populaire (GBCP) a conclu en 2015 la transaction d’acquisition de 10% supplémentaires du capital de la holding ABI. Cette nouvelle montée dans le capital de sa filiale subsaharienne intervient après celle de 15% opérée en octobre 2014 et qui lui avait permis de contrôler majoritairement ABI. Aujourd’hui, avec cette nouvelle participation de 10%, le GBP passe de 65% à 75 % dans le tour de table du groupe ABI présent dans 7 pays d’Afrique de l’Ouest. Le Groupe réaffirme ainsi sa politique de développement sur le continent africain, plus particulièrement en Afrique subsaharienne.

Inauguration d'un bureau de représentation à Washington

Le GBP a inauguré un bureau de représentation à Washington, dont l’objectif majeur est de servir de trait d’union entre les Marocains du monde et leur pays d’origine, d’une part, et de contribuer au renforcement des relations d’affaires entre le Maroc et les Etats-Unis, d’autre part.

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIREFAITS MARQUANTS

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RAPPORT ANNUEL 2015

23

African Banker Awards 2015 • Trophée « Banque Africaine de l’Année » décerné au Groupe Banque Centrale Populaire.• « Trophée de l’Inclusion financière » remporté par la filiale Attawfiq Micro-Finance.

Cartes Afrique Awards 2015Obtention du trophée « Best Innovative Card Programme » attribué à « GlobalCard », une carte monétique prépayée destinée aux voyageurs de passage au Maroc et qui constitue un moyen de substitution à la monnaie fiduciaire.

Morocco MasterCard Customers Meetings 2015 Le Groupe Banque Centrale Populaire a remporté à cette occasion le trophée de champion national d’activation des cartes de paiement TPE « Pos Usage Activation Champion ».

DISTINCTIONS ET TROPHÉES

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RAPPORT ANNUEL 2015

PERFORMANCES FINANCIERES CONSOLIDEESPRODUIT NET BANCAIRE 15,3 MILLIARDS DE DH + 4 %

RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP 2,5 MILLIARDS DE DH + 14,4 %

RESULTAT NET SOCIAL DE LA BCP 1,8 MILLIARD DE DH + 6,1 %

ACTIVITE COMMERCIALE BIEN ORIENTEEFORTE CAPACITE DE MOBILISATION DE L’EPARGNE

DEPOTS DE LA CLIENTELE CONSOLIDES 250,3 MILLIARDS DE DH + 8,9 %

BANQUES POPULAIRES MAROC : + 7,8 % AVEC UNE PART DE MARCHE DE 27 %

INTERNATIONAL : + 15,6 %

MEILLEURE MOBILISATION DU FINANCEMENT AU SERVICE DE L’ECONOMIE

CREANCES SUR LA CLIENTELE CONSOLIDEES 210,1 MILLIARDS DE DH + 2 %

BANQUES POPULAIRES MAROC : + 1,3 % AVEC UNE PART DE MARCHE DE 24,6 %

INTERNATIONAL : + 13,6 %

RECRUTEMENT CLIENTELE EN 2015 : + 420 000 RELATIONS

RESEAU DE PROXIMITE : 3 770 POINTS DE DISTRIBUTION

RESEAU BANCAIRE LE PLUS DENSE AU MAROC : 1 396 AGENCES

POINTS DE DISTRIBUTION ADDITIONNELS : 2 374

RATING & DISTINCTIONS MEILLEUR RATING BANCAIRE MAROCAIN ET MAGHREBIN ATTRIBUE PAR STANDARD AND POOR’S

TROPHEE « BANQUE AFRICAINE DE I’ANNEE » DECERNE LORS DE LA 9EME EDITION DES AFRICAN BANKER AWARDS

RENFORCEMENT DE LA SOLIDITE FINANCIERE DU GROUPE FONDS PROPRES CONSOLIDES 38,8 MILLIARDS DE DH + 11,9 %

TOTAL BILAN 328,8 MILLIARDS DE DH + 6,2 %

CONCRETISATION DE LA PRISE DE PARTICIPATION MAJORITAIRE DE LA BCP DANS LE CAPITAL DES BANQUES POPULAIRES REGIONALES

Le 9 mars 2016, le Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc et le Conseil d’Administration de la Banque Centrale Populaire, sous la présidence de Monsieur Mohamed BENCHAABOUN, ont examiné l’évolution de l’activité & des résultats et arrêté les comptes du Groupe au 31 Décembre 2015.Le Groupe, clôture l’exercice 2015 avec de bonnes performances commerciales et financières, dans un environnement économique peu porteur pour l’activité de crédit.

PERFORMANCES FINANCIERES SOUTENUES

PRODUIT NET BANCAIRE : 15,3 milliards de DH ≥ +4,0% Le produit net bancaire a enregistré une progression de 4,0% à 15,3 milliards de DH, illustrant la capacité du business-model Banque Populaire à créer de la valeur ajoutée aussi bien sur le plan national qu’international. Cette amélioration est tirée par une contribution vigoureuse de toutes les filiales du Groupe, notamment celles opérant en Afrique Subsaharienne. En effet, notre filiale ABI a vu sa contribution dans la valeur ajoutée du Groupe s’accroître à 14,4% contre 14,1%, un an auparavant.

PRODUIT NET BANCAIRE

En millions de DH

+ 4 %

Déc 2015 Déc 2014

15 3

41

14 7

47

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRECHIFFRES CLÉS

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RAPPORT ANNUEL 2015

25

RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP : 2,5 milliards de DH ≥ +14,4% Le résultat net part du Groupe BCP s’est inscrit en net accroissement de 14,4% à 2,5 milliards de DH, performance soutenue par les réformes institutionnelles du Groupe. Quant au résultat net consolidé, il s’est maintenu à plus de 3 milliards de DH, en dépit de l’effort de provisionnement suite à l’augmentation des risques à l’échelle du secteur bancaire.

Sur une base sociale, le résultat net de la BCP affiche une amélioration de 6,1% à 1,8 milliard de DH.

RENFORCEMENT DE LA GESTION PRUDENTIELLE

Le Groupe a poursuivi en 2015 sa politique volontariste et prudente de couverture des risques visant à sécuriser ses engagements et ses sources de rentabilité. Il a ainsi constitué une provision pour risque pays relative à la zone UEMOA et affecté une provision additionnelle pour risques généraux de 105 millions de DH, portant son encours à 2,4 milliards de DH. Le taux de couverture consolidé est près de 73%.

Par ailleurs, le GBCP dispose d’un fonds de soutien dont l’encours s’élève à 2,6 milliards de DH, permettant le renforcement de sa solidité financière et la consolidation de la cohésion intra-groupe.

En millions de DH

+ 14,4 %2 51

1

2 19

5

RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP

Déc 2015 Déc 2014

RENFORCEMENT DE L’ASSISE FINANCIERE : Fonds propres ≥ +11,9%

La dimension du Groupe a été davantage renforcée avec un total bilan en augmentation de 6,2% à 328,8 milliards de DH. Les fonds propres consolidés, pour leur part, ont atteint 38,9 milliards de DH en progression de 11,9%, conférant au Groupe une assise financère solide. Signalons à ce niveau que l’année 2015 a été caractérisée par l’augmentation de capital réservée au personnel de 1,7 milliard de dirhams, en vue de faire participer davantage le capital humain du Groupe aux fruits de la croissance.

En millions de DH

+ 11,9 %38 8

40

34 7

24

FONDS PROPRES

Déc 2015 Déc 2014

Collecte des depots : 250,3 milliards de DH ≥ +8,9%

1er collecteur des dépôts au Maroc 27% de part de marché L’encours de dépôts de la clientèle a atteint 250,3 milliards de DH à fin 2015, en progression de 20,5 milliards de DH par rapport à 2014, témoignant de la forte capacité du Groupe à mobiliser de l’épargne, tirant profit de la densité de son réseau de distribution, tant au Maroc qu’à l’étranger, et de son image de marque. La contribution de la banque en Afrique subsaharienne dans l’encours des dépôts se situe à 10,2% contre 9,5% un an auparavant.

Sur le marché national, le Groupe consolide son statut de premier collecteur de dépôts, améliorant son positionnement de 15 points de base avec une part de marché de 26,7%. Cette dynamique de collecte a permis au Groupe de recruter 420 000 nouveaux clients en 2015, portant son portefeuille à près de 5,2 millions de relations. La banque bénéficie d’une large base de dépôts non rémunérés qu’elle continue à optimiser en vue de préserver la meilleure structure des ressources de la place, soit 63,3% de ressources non rémunérées.

Dans le cadre de sa politique de proximité, engagée depuis plusieurs décennies, le Groupe continue d’étendre son réseau de distribution au service de la bancarisation du pays et de l’inclusion financière, avec l’implantation de 70 agences bancaires au Maroc, portant leur nombre à 1 396. Ce réseau est soutenu par 2 374 points de distribution additionnels, dont 2 135 au Maroc et 239 à l’international. Rappelons que le Groupe a acquis, courant 2015, la société M2T (Maroc Traitement de Transactions) lui permettant d’étendre sa gamme de produits et services offerts à sa clientèle. Par ailleurs, le Groupe met à la disposition de la clientèle un large réseau de guichets automatiques bancaires

(1 911 GAB) et des services innovants via les canaux de la banque digitale.

BANQUE DE PROXIMITE AVEC FORTE CAPACITE DE MOBILISATION DE L’EPARGNE

En millions de DH

+ 8,9 %250

313

229

821

DEPOTS DELA CLIENTELE

Déc 2015 Déc 2014

1 39

6

1 32

6

NOMBRE D’ AGENCES

Déc 2015 Déc 2014

+ 70 Agences

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RAPPORT ANNUEL 2015

Depots des particuliers locaux : ≥ +12% avec une part de marché de 21,8% La consolidation du leadership du Goupe en matière de mobilisation des dépôts des particuliers locaux continue de constituer un axe prioritaire majeur. Au terme de cet exercice, le Groupe a renforcé son positionnement de 104 points, portant sa part de marché à 21,8%, avec une collecte additionnelle de 9,9 milliards de dirhams. Cette performance confirme la pertinence de ses choix et la vigueur de son action commerciale.

Annee remarquable en matiere de depots des Marocains du Monde : collecte additionnelle de 4 milliards de dirhams portant l’encours a 83,1 milliards de DH, avec 51% de part de marche

Sur le marché des Marocains du Monde, le Groupe a réalisé des performances remarquables avec une collecte additionnelle de 4 milliards de dirhams, soit +5%, lui permettant de consolider son positionnement dominant, avec un volume de dépôts de 83,1 milliards de DH et une part de marché de 51%. Ces réalisations sont sous-tendues par une multitude de canaux de distribution et de transfert ainsi que par le dynamisme commercial du réseau de proximité.

Creances sur la clientele : 210,1 milliards de DH ≥ +2,0% 24,5% de part de marché Au cours de l’année 2015, notre Groupe a réaffirmé son engagement en faveur du financement du tissu productif à l’échelle du Maroc et de l’Afrique subsaharienne. L’encours des créances sur la clientèle a ainsi été porté à 210,1 milliards de dirhams contre 206 milliards un an auparavant. La répartition de cet encours fait apparaître une montée de la part de l’Afrique subsaharienne dans le total des crédits à l’économie, passant à 10,6% contre 9,6% en 2014.

Au niveau national, la banque a conquis une place de choix en matière de financement de l’économie affichant une part de marché de 24,5%. Par catégorie de contrepartie, l’année 2015 a été décrétée « Année de la PME » à travers le renforcement de l’innovation et l’accompagnement dédié à cette clientèle en matière d’information, de recherches d’opportunités d’investissement et de financement (offres à taux préférentiels, crédit TVA, …). Le Groupe a, par ailleurs, contracté un prêt de 100 millions d’euros auprès de la BERD destiné à financer les PME industrielles dans le cadre de leur expansion, avec l’assistance technique nécessaire. Le Groupe a aussi participé de manière soutenue au Fonds de Soutien aux PME, programme pour la restructuration des entreprises en difficulté, en contribuant à plus de 45% aux encours dédiés à soutenir cette catégorie d’entreprises. Dans la lignée de sa stratégie, la TPE constitue également un axe stratégique prioritaire pour le Groupe qui a mis en place, en 2015, un réseau expert dédié aux TPE afin de leur procurer un accompagnement ciblé.

Gestion d’actifs : 32,5 milliards de DH ≥ +4,6% Toujours en matière de mobilisation de l’épargne au plan national, le Groupe a poursuivi en 2015 le développement de la gestion d’actifs, à travers sa filiale - métier Upline Group. L’encours des actifs sous gestion s’est amélioré de 4,6% à 32,5 milliards de DH. Au plan de l’intermédiation boursière, notre filiale a enregistré un volume de transactions de 16 milliards de DH, en progression de 12,8%.

DEVELOPPEMENT SOUTENU EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE L’exercice 2015 a été marqué par la poursuite de la croissance enclenchée depuis deux ans en Afrique subsaharienne visant la bancarisation et l’inclusion financière des populations, avec notamment la création de deux entités de microfinance et la prise de contrôle de quatre compagnies d’assurance. En matière d’activité, le Groupe ABI a enregistré une progression remarquable des dépôts de la clientèle (16,5%) et des crédits (11,8%).

ENGAGEMENT REAFFIRME EN FAVEUR DU FINANCEMENT DE L’ECONOMIE ET DE SES REGIONS

32 5

42

31 0

13

GESTIOND’ACTIFS

Déc 2015 Déc 2014

En millions de DH

+ 4,6 %

210

134

206

082

CREANCES SUR LA CLIENTELE

Déc 2015 Déc 2014

En millions de DH

+ 2 %

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

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RAPPORT ANNUEL 2015

27

MASI : Une reprise avortée en 2015

Malgré un début d’année prometteur, la place casablancaise a clôturé l’exercice 2015 sur une contreperformance de -7,22% à 8 925,71 pts. En effet, à partir de la mi-mars, le MASI a entamé un mouvement baissier consécutif à la publication des résultats annuels (baisse de la masse bénéficiaire de -11,8% en 2014) et accentué par l’évolution défavorable de quelques valeurs qui pâtissent d’une conjoncture sectorielle difficile, en l’occurrence l’immobilier et le raffinage.

En ce qui concerne les flux, la Bourse de Casablanca a réalisé en 2015 un volume de 40,5 MMDH, soit une progression de 2,8% par rapport à une année auparavant. Au 31 décembre 2015, la capitalisation du marché boursier marocain ressort à 453,2 MMDH, soit 19,8 fois la masse bénéficiaire des sociétés cotées.

La BCP semble avoir bien résisté au mouvement baissier qui a caractérisé le marché boursier marocain en 2015. En effet, le titre BCP est le seul du secteur bancaire coté à avoir clôturé l’exercice sur une note positive, soit une croissance de 0,8% à 215 DH contre une baisse de -2,7% pour l’indice des banques et une contraction de -7,22% pour le MASI.

Côté volumes, la BCP demeure parmi les valeurs les plus dynamiques de la place casablancaise en 2015 : elle s’est classée 3ème valeur la plus active de l’année après avoir enregistré 9,2% des échanges sur le marché central, soit 2 646,6 MDH.

Elle s’est également classée 3ème en termes de valorisation (avec une valeur de 39,2 MMDH), soit un gain d’une place au classement des capitalisations boursières, grâce notamment à l’augmentation de capital de 1,7 MMDH réservée au personnel.

Sources : Bourse de Casablanca et Division Analyses et Recherches

EVOLUTION DU MASI EN 2015

80

90

100

110

120

130

BCP MASI Banques

BCP : +0,8%

MASI : -7,2%Plus bas de l'année 2015 :208,3 Dhs

Plus haut de l'année 2015 : 238 Dhs

Banques : -2,7%

FORCE RELATIVE BCP VS MASI VS INDICE DES BANQUES EN 2015

7 800,00

8 300,00

8 800,00

9 300,00

9 800,00

10 300,00

10 800,00

11 300,00

janv.-15 févr.-15 mars-15 avr.-15 mai-15 juin-15 juil.-15 août-15 sept.-15 oct.-15 nov.-15 déc.-15

IPO d'AFMA

Plus haut de l'année 2015 : 10 527,3 pts

Plus bas de l'année 2015 : 8 796,7 pts

IPO de TOTAL MAROC

Phase I : +9,4%

Phase II : -15,8%

Retrait de la CGI

Retrait de MEDIACO

Sources : Bourse de Casablanca et Division Analyses et Recherches

PE 2014 PB 2014 DY 2014

BCP 17,8x 1,5x 2,44%

Banques 17,8x 1,8x 2,89%

MASI 19,8x 2,2x 4,5%

Principaux ratios boursiers au 31/12/2015

LE TITRE BCP RÉSISTE AU MOUVEMENT BAISSIER DE LA PLACE

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RAPPORT ANNUEL 2015

Durant les cinq dernières années, le Groupe Banque Centrale Populaire a connu une évolution remarquable marquée par trois accomplissements majeurs.

• Le renforcement du leadership sur le marché de la Banque de Détail, à travers la consolidation de l’ancrage régional du Groupe et un rythme soutenu d’ouvertures d’agences dont le nombre avoisine 1400. Le Groupe Banque Centrale Populaire est ainsi le premier réseau bancaire national, au service d’environ 5 millions de clients à fin décembre 2015.

• L’enrichissement de l’offre destinée aux entreprises, à travers le développement des entités dédiées aux financements structurés, au conseil financier et aux marchés des capitaux, qui ont atteint sur cette période des positions de référence.

• Le raffermissement de la dimension panafricaine en synergie avec le Groupe Banque Atlantique.

En 2015, le Groupe Banque Centrale Populaire a adopté une nouvelle vision stratégique baptisée plan « Elan 2020 », qui consacre son entrée dans un nouveau cycle de croissance faisant écho aux avancées significatives réalisées sur les cinq dernières années.

En effet, le Groupe ambitionne d'améliorer sensiblement ses principaux indicateurs financiers et de consolider durablement son poinds stratégique de reférence.

Par ailleurs, le Groupe veillera à conserver une solidité et une attractivité financières de premier ordre, et ce, dans le cadre d’une gestion équilibrée de ses différentes activités, notamment à l’international.

La vision Elan 2020 est soutenue par quatre axes stratégiques majeurs :

I. Renforcer la banque de détail mutualiste, profondément ancrée dans les régions et moteur de liquidités pour le Groupe :

• Mettre les atouts coopératifs du Groupe au service de la nouvelle politique de régionalisation ;

• Consolider sa position de référence dans ses métiers bancaires classiques ;

• Renforcer son positionnement sur les métiers spécialisés ;

• Devenir leader national en matière d’innovation, grâce notamment au digital.

II. Poursuivre le développement d’une banque de financement et d’investissement de référence au Maroc, moteur de rentabilité et d’emploi des ressources

• Consolider les positions du Groupe en tant que Banque de Financement de référence pour les Grandes Entreprises ;

• Poursuivre le développement sur les activités de marché et de banque d’affaires.

III. Devenir un acteur financier de référence en Afrique subsaharienne

• Etendre et renforcer l’implantation africaine du Groupe ;

• Consolider l’activité Corporate de ses filiales africaines ;

• Développer la banque de détail en Afrique.

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRESTRATÉGIE DU GROUPE : ÉLAN 2020

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RAPPORT ANNUEL 2015

29

IV. Renforcer les fonctions support et régaliennes

• Optimiser l’approche globale des risques ;

• Œuvrer pour une gestion mobilisatrice et valorisante du Capital humain ;

• Renforcer le socle de moyens et les plateformes mutualisées.

I. RENFORCER LA BANQUE DE DETAIL MUTUALISTE, PROFONDEMENT ANCRÉE DANS SES RÉGIONS ET MOTEUR DE LIQUIDITÉS POUR LE GROUPE

a) Mettre les atouts coopératifs au service de la nouvelle politique de régionalisation

Le plan Elan 2020 consacre la dimension citoyenne et régionale de la Banque des Particuliers et de la TPME en cohérence avec sa mission originelle de proximité au service du tissu économique régional.

En effet, le Groupe mettra ses atouts coopératifs au

service de la nouvelle politique de régionalisation avancée, dans l’objectif de contribuer activement à la réussite de ce chantier institutionnel.

Le Groupe prévoit dans ce sens d’impliquer davantage les sociétaires dans la vie de leur région et renforcer leur sentiment d’appartenance et leur statut particulier au sein de leurs banques régionales respectives.

Plan Élan 2020

Fonctions support et régaliennes renforcées

Une Banque de détail mutualiste, profondément ancrée dans ses régions et moteur de liquidités pour le Groupe.

Une Banque Universelle multi-métiers à l’échelle du continent, véritable relais de croissance du Groupe

Une Banque de financement et d’investissement de référence au Maroc, moteur de rentabilité et d’emploi des ressources

12

3

4

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RAPPORT ANNUEL 2015

b) Consolider la position de référence dans les métiers bancaires classiques

» Marché des particuliers

Le Groupe vise, dans le cadre du plan Elan 2020, à consolider son leadership concurrentiel sur les segments de la Banque des Particuliers, à travers notamment un renforcement de ses offres et un positionnement différencié sur les différents segments de clientèle.

» Marché de la TPME et des Professionnels

L’accompagnement intégré et une capture maîtrisée du potentiel TPME régional constituent un axe majeur du plan Elan 2020. En effet, le segment global TPME est identifié comme un contributeur clé aux performances de la banque. A ce titre, il continuera de faire l’objet d’une politique adossée à différents leviers portant sur l’offre de produits et services et le modèle distributif.

» Marocains du Monde

Le plan Elan 2020 consacre l’importance des Marocains du Monde, un segment sur lequel le Groupe entend réaffirmer son leadership historique.

A cet effet, le plan Elan 2020 prévoit notamment de renforcer les offres destinées aux Marocains du Monde aussi bien au sein des marchés historiques (Europe) que dans ceux des pays d’émigration récente (Moyen-Orient, Amérique du Nord).

c) Renforcer le positionnement sur les métiers spécialisés

Dans le cadre du plan Elan 2020, le Groupe entend poursuivre le développement de ses métiers et filiales spécialisés. Dans ce sens, la bancassurance et la finance participative ont été identifiées comme des relais de croissance majeurs.

Concernant les métiers du leasing et du crédit à la consommation, un projet d’approfondissement de l’intégration avec le réseau bancaire sera déployé en synergie avec les filiales.

d) Devenir leader national de l’innovation client

Le plan Elan 2020 comporte un important volet digital qui consacre l’ambition du Groupe de se hisser à la position de leader de l’innovation client.

II. DÉVELOPPEMENT D’UNE BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT DE RÉFÉRENCE AU MAROC

La Banque de Financement et d’Investissement constitue un important moteur d’emploi des ressources et de profitabilité pour le Groupe. C’est à ce titre que, dans le cadre du plan Elan 2020, une stratégie de développement ambitieuse lui a été consacrée.

a) Consolider les positions sur le marché des Grandes Entreprises

La Banque de Financement et d’Investissement prévoit de consolider son activité de financement des Grandes Entreprises en portant une attention particulière à la valorisation de sa base de clientèle d’une part, et d’autre part à une maîtrise des risques de premier ordre.

Différents leviers ont été identifiés pour soutenir cet objectif autour notamment de la politique de distribution et le développement du cross-selling.

b) Poursuivre le développement sur les activités de marché et de banque d’affaires

La Banque de Financement et d’Investissement poursuivra son développement sur les marchés de capitaux dans le cadre de l’inflexion stratégique déjà entamée.

En outre, le plan Elan 2020 s’appuiera sur l’approfondissement des synergies entre la Banque de Financement et d’Investissement et la filiale dédiée aux activités de banque d’affaires et de gestion d’actifs : Upline Capital Management.

LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

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RAPPORT ANNUEL 2015

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III. DEVENIR UN ACTEUR FINANCIER DE RÉFÉRENCE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE

IV. RENFORCER LES FONCTIONS RÉGALIENNES ET LES PLATEFORMES MUTUALISÉES DU GROUPE

Le développement international est un relais de croissance majeur sur les cinq prochaines années. Ainsi, le Groupe envisage un développement maîtrisé de son empreinte stratégique en Afrique subsaharienne en s’appuyant particulièrement sur la synergie avec la Banque Atlantique et les autres entités.

Et pour permettre un développement maîtrisé des activités du Groupe en Afrique subsaharienne, un plan de renforcement des outils informatiques et de gestion des risques sera déployé.

a) Etendre et renforcer l’implantation africaine

Le Groupe envisage, dans le cadre du plan Elan 2020, d’étendre sa présence régionale tout en développant au sein de ses différentes implantations en Afrique subsaharienne une offre complète de produits et services.

b) Consolider l’activité Corporate des filiales subsahariennes

Dans le cadre du plan Elan 2020, le Groupe entend consolider et rentabiliser ses positions acquises sur le segment Corporate en mettant à profit la forte synergie intragroupe. A ce titre, une plateforme de partage de compétences sera notamment mise en place.

c) Développer la banque de détail

Le développement continental du Groupe prévoit également d’explorer le potentiel important que présente la bancarisation croissante des pays d’implantation. Le Groupe entend aussi développer et déployer des offres ciblées et adaptées localement.

a) Optimiser l’approche globale des risques

Pour accompagner le développement maîtrisé du Groupe, la gestion des risques bénéficiera d’un renforcement global des outils et des processus.

A ce titre, un important volet du plan Elan 2020 est consacré au renforcement des outils de prévention et de gestion des risques, dans le respect total des normes prudentielles de Bâle III.

b) Œuvrer pour une gestion mobilisatrice et valorisante du Capital humain

Les Ressources humaines bénéficieront également d’une attention particulière dans le cadre du plan Elan 2020, avec notamment le développement d’une politique de formation innovante.

c) Renforcer le socle des moyens et plateformes mutualisés

Dans le cadre de l’accompagnent des choix et ambitions stratégiques du Groupe, Elan 2020 consacre un volet important au renforcement des moyens et plateformes mutualisés.

Constituant le principal moteur des différents chantiers support, l’innovation s’appuiera sur deux leviers principaux :

• l’alignement des outils et infrastructures informatiques sur les ambitions du plan Elan 2020 ;

• l’excellence opérationnelle appliquée à l’ensemble des processus clés du Groupe.

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Une Banque de détail mutualiste profondément ancrée dans ses régions

Une Banque de Financement et d’Investissement de référence au Maroc

Une Banque universelle multi-métiers à l’échelle du continent africain

ACTIVITÉ DU GROUPE

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RAPPORT ANNUEL 2015

ACTIVITE DU GROUPE

Une nouvelle organisation managériale pour porter les nouvelles ambitions Trois axes prioritaires constituent le ciment de la stratégie de développement du Groupe pour les années à venir : une banque de détail mutualiste profondément ancrée dans les régions, une banque de financement et d’investissement de référence au Maroc et une banque universelle multi-métiers à l’échelle du continent.

Ces piliers sont aujourd’hui ancrés au sein de deux Pôles stratégiques et exécutifs qui portent la nouvelle organisation managériale.

SOCIÉTAIRES

BANQUES POPULAIRESRÉGIONALES

BCP S.A.

INSTITUTIONNELS FLOTTANT

PSE BPMP

ACT

IVIT

ÉSFI

LIA

LES

PSE BFII

Pilier I : Banque de DétailPilier II : Banque de Financement etd’Investissement de référence au Maroc

Pilier III : Une Banque Universellemulti-métiers à l’échelle du continent

Financement Grandes Entreprises

Financement de Projets

Banque d’Affaires

Banque Transactionnelle

• Gestion d’actifs• Conseil et ingénierie financière• Intermédiation boursière• Capital investissement• Courtage en assurance

FINANCEMENT BANQUE D’AFFAIRES BANQUES & ASSURANCES

MICROFINANCE

BANQUE D’AFFAIRES

BANQUE OFFSHORE

BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVEST. BANQUE DE L’INTERNATIONAL

ASSURANCE

MAROCAINS DU MONDE

DISTRIBUTION

BABF

BACI

BANE

BATG

BAML

BASN BP

MC

BP

MG

BABN

GTA Togo

C2A Togo

AFIN

Banque d’Affaires en Afrique

Banque de la Petite et MoyenneEntreprise et des Professionnels

Banque des Particuliers

Banque de détail en Afrique

Banque des Marocains du Monde

Banque Privée

Métiers Spécialisés en Afrique

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RAPPORT ANNUEL 2015

35

Le plan « Elan 2020 » consacre la dimension citoyenne et régionale de la Banque des Particuliers et de la TPME, et met l’accent sur le renforcement du leadership du GBP sur les différents segments de clientèle : particuliers, professionnels et entreprises. Le développement de la banque de détail repose sur 3 leviers prioritaires:

• l’approfondissement des bastions historiques que sont la clientèle des Particuliers résidents et non-résidents ;

• l’accompagnement intégré de la TPE et PME régionale ;

• la mise à l’échelle et l’optimisation des infrastructures soutenant le service bancaire.

Renforcement de la position du Groupe sur la Banque de Détail

La Banque de Détail a progressé de manière importante sur l’ensemble de ses lignes métiers affichant une progression notable de ses indicateurs d’activité et de rentabilité. En effet, 2015 consacre le rôle moteur de liquidités et de mobilisation de ressources de la Banque de Détail et confirme sa position de leader avec plus de 175 milliards d’encours1.

BANQUE DES PARTICULIERS ET DES PROFESSIONNELS

Dynamique commerciale affirmée de la Banque des Particuliers & des Professionnels

Le Groupe confirme la vigueur de son action commerciale sur le marché domestique, en préservant son statut de premier collecteur de dépôts avec une part de marché dépassant les 27%.

• Premier contributeur à la collecte d’épargne

En 2015, les dépôts de la clientèle des particuliers résidents ont totalisé 92 milliards de DH, enregistrant une progression de près de 12%. Cette performance est particulièrement portée par le concours actif du réseau de proximité et l'élargissement de la base clientèle avec le recrutement en 2015 de plus de 365 000 nouveaux clients.

En 2015, le Groupe a étoffé son réseau à l’échelle nationale à travers l’ouverture de 70 agences bancaires au Maroc, portant leur nombre à 1396. Ce réseau est soutenu par 415 branches de la Fondation Attawfiq Micro-Finance et par 1698 guichets automatiques bancaires.

Le développement de ces réseaux de distribution témoigne de l’engagement du Groupe à renforcer la proximité et l’inclusion financière.

• Repositionnement sur le financement acquéreur

En matière de distribution des crédits, la Banque confirme son implication continue dans le financement des prêts aux particuliers. Tirant bénéfice du bon comportement des prêts immobiliers.

En effet, la production du crédit acquéreur a atteint une enveloppe de 5,7 milliards de DH et son encours a progressé de 6,1% à 43 milliards de DH, renforçant ainsi la position du Groupe sur cette activité avec une part de marché de 24,2%.

• Premier émetteur de cartes de paiement

Acteur majeur du paysage monétique national, le Groupe a mis en œuvre un ensemble de dispositifs techniques, organisationnels et commerciaux pour assurer un développement continu et pérenne de cette activité. Le Groupe a émis pour le compte des particuliers résidents plus de 3,2 millions de cartes mvonétiques, dont plus de 320 000 cartes en 2015. Ce dynamisme sur le marché monétique a été récompensé à l’occasion de la première édition du « Morocco MasterCard Customers Meetings ».

• Amélioration et enrichissement de la gamme de produits et services

En 2015, la Banque a poursuivi sa stratégie de proximité à travers notamment la mise en place de nouveaux produits et services. Cette mise à niveau de l’offre packagée, ainsi que la dynamique commerciale soutenue qui l’a accompagnée, ont permis de toucher près de 2 millions de clients.

1 Inclut les encours auprès de la clientèle Particuliers et Professionnels Résidents et Marocains du Monde.

UNE BANQUE DE DÉTAIL MUTUALISTE PROFONDÉMENT ANCRÉE DANS SES RÉGIONS

BCP S.A.

PSE BPMP

ACT

IVIT

ÉSFI

LIA

LES

PSE BFII

Pilier I : Banque de DétailPilier II : Banque de Financement etd’Investissement de référence au Maroc

Pilier III : Une Banque Universellemulti-métiers à l’échelle du continent

Financement Grandes Entreprises

Financement de Projets

Banque d’Affaires

Banque Transactionnelle

• Gestion d’actifs• Conseil et ingénierie financière• Intermédiation boursière• Capital investissement• Courtage en assurance

FINANCEMENT BANQUE D’AFFAIRES BANQUES & ASSURANCES

MICROFINANCE

BANQUE D’AFFAIRES

BANQUE OFFSHORE

BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVEST. BANQUE DE L’INTERNATIONAL

ASSURANCE

MAROCAINS DU MONDE

DISTRIBUTION

BABF

BACI

BANE

BATG

BAML

BASN BP

MC

BP

MG

BABN

GTA Togo

C2A Togo

AFIN

Banque d’Affaires en Afrique

Banque de la Petite et MoyenneEntreprise et des Professionnels

Banque des Particuliers

Banque de détail en Afrique

Banque des Marocains du Monde

Banque Privée

Métiers Spécialisés en Afrique

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RAPPORT ANNUEL 2015

RESTRUCTURATION DE L’OFFRE DESTINÉE AUX FONCTIONNAIRES « PACK PUBLIC »

L’offre à destination des fonctionnaires se décline en trois types de packages :

• Pack Public Essentiel ;

• Pack Public Plus ;

• Pack Public Premium.

Chaque package offre une gamme complète de services regroupant deux grandes catégories de prestations :

• La Banque au quotidien qui propose à la clientèle des fonctionnaires différents services pour optimiser la gestion de leur compte (compte chèque, carte de paiement, opérations de caisse et banque à distance) ;

• Les solutions de financement qui englobent le crédit à la consommation et le crédit immobilier à des taux avantageux.

L’offre monétique a été enrichie par la mise en place d’une carte prépayée « GlobalCard » co-brandée « Groupe Banque Centrale Populaire » et « Global Exchange », qui permet à son porteur d’avoir la provision résultante d’une opération de change manuel en dirhams directement sur cette carte. Elle est destinée aux voyageurs de passage au Maroc et constitue un moyen de substitution à la monnaie fiduciaire. Cette carte a été récompensée par le Trophée « Best Innovative Card Programme » lors de la dixième édition des Cartes Afrique Awards 2015.

• Mise en marche de la transformation digitale

Un ensemble de programmes a été engagé dans l’objectif d’élargir le spectre fonctionnel des canaux digitaux. Cette mise à niveau a été couronnée par des innovations bancaires aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

Les services de banque à distance se sont ainsi étoffés sur tous les canaux : internet, mobile, guichets bancaires automatiques et centre de relation client, affichant un niveau d’activité important.

Au titre de l’exercice 2015, le nombre de clients en ligne a dépassé les 2,9 millions avec un taux de croissance de 17%, générant ainsi plus de 50 millions de transactions, soit une progression de 11%. L’ambition du Groupe étant de préparer la transition vers une offre omnicanale optimisée.

• Renforcement de la position sur le marché des jeunes

Dans le cadre de l’enrichissement de l’offre destinée aux jeunes et afin de consolider sa synergie avec le réseau

Chaabi Bank, le Groupe Banque Centrale Populaire a lancé une nouvelle offre packagée destinée aux jeunes étudiants Marocains en Europe, à travers le réseau Chaabi Bank : « Pack Chaabi Bank Etudiant ».

Il s’agit d’un bouquet de produits et services bancaires 100% Groupe Banque Centrale Populaire, proposés à un tarif préférentiel, pour mieux accompagner les étudiants et répondre à leurs besoins à l’étranger comme au Maroc.

L’offre « Pack Chaabi Bank Etudiant » donne aux clients l'accès à un compte au Maroc et à un compte auprès des agences Chaabi Bank en Europe.

Dans l’optique de renforcer son positionnement sur le marché des jeunes, la Banque a conclu plusieurs conventions de partenariat avec les universités et grands établissements publics et privés de l’Enseignement supérieur au Maroc. A travers ces conventions, plus de 85 000 étudiants bénéficient du « Pack 18-25 », une offre qui propose une panoplie de services bancaires et d’avantages para-bancaires à travers divers partenariats et conventions.

Par ailleurs et dans le cadre de la stratégie nationale d’intégration de la jeunesse, la Banque a lancé en 2015 de nouveaux produits d’assistance. Cette nouvelle offre vient enrichir la gamme des produits et services à destination des jeunes et renforcer le positionnement du Groupe sur un segment de marché à fort potentiel. Elle se décline en deux nouveaux produits d’assistance : JAYLE-E et JAYLE-E Junior

• Nouvelle dynamique pour la conquête du marché de la bancassurance

La publication au Bulletin Officiel de l’arrêté ministériel portant sur l’agrément de l’entreprise d’assurances et de réassurance « Mutuelle Atta'mine Chaabi » marque un nouveau tournant pour le Groupe Banque Centrale Populaire.

Cette nouvelle entité intervient dans les domaines de l’assurance-vie et de l’épargne , en s’appuyant sur un réseau d’agences dense et efficace, privilégiant la proximité et la qualité de

UNE BANQUE DE DÉTAIL MUTUALISTE PROFONDÉMENT ANCRÉE DANS SES RÉGIONS

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RAPPORT ANNUEL 2015

37

service. Elle a pour ambition d’optimiser le bénéfice client, notamment à travers la garantie d’une prestation aux meilleurs standards du marché, et la maîtrise de l’ensemble des traitements liés aux différents événements qui jalonnent le cycle de vie d’un contrat d’assurance.

En plus des produits d’épargne et de retraite existants, le Groupe se positionne sur de nouveaux produits porteurs, notamment ceux de la prévoyance. L’année 2015 a été ainsi marquée par le lancement de la nouvelle gamme des produits de prévoyance Atta’mine Chaabi. Cette offre englobe les trois nouveaux produits déclinés ci-après :

− Atta’mine Chaabi Hissab : assurance décès liée au compte ;

− Atta’mine Chaabi Ousra : assurance prévoyance famille ;

− Atta’mine Chaabi Hayat : assurance décès accidentel.

• Contribution continue à l’inclusion financière des populations les plus défavorisées

La stratégie Low Income Banking développée par le Groupe s’est traduite par la captation en 2015 d’une nouvelle clientèle estimée à plus de 260 000 individus,

portant le portefeuille global à environ 1,6 million de clients.

En 2015, le Groupe Banque Centrale Populaire a élargi son réseau d’intermédiaires en opérations bancaires à travers le partenariat avec le réseau de proximité de Maroc Traitement des Transactions - M2t (Point service Proximo-Tasshilat).

Compte tenu de la capillarité de leur réseau, les points services de M2t permettent un accès de forte proximité aux produits et services financiers et la prise en charge des opérations bancaires de base, facilitant l’inclusion financière des populations les plus défavorisées.

En outre, conscient que l’éducation financière constitue un des mécanismes incontournables pour la promotion d’une finance plus inclusive, le Groupe Banque Centrale Populaire a contribué à la 4e édition des Journées de la Finance pour les Enfants, organisée du 09 au 17 mars 2015 par la Fondation Marocaine pour l’Education Financière, en partenariat avec Bank Al-Maghrib.

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RAPPORT ANNUEL 2015

Dans un contexte économique marqué par une relance timide dans les principaux pays d’accueil, le Groupe Banque Centrale Populaire a repris l'initiative sur le marché des Marocains du Monde et accentué son positionnement en matière de flux de transferts et de collecte des ressources. Cette évolution traduit une montée en puissance de l’activité du réseau sur les différents compartiments du marché.

Grâce à la nouvelle organisation commerciale du réseau à l’étranger et à la densification des partenariats internationaux, le Groupe renforce sa présence de proximité auprès de la clientèle des Marocains du Monde.

Par ailleurs, l’année 2015 a été marquée par l’ouverture d’un Bureau de Représentation à Washington, le lancement de l’offre de bi-bancarisation avec la Caisse Desjardins (Canada) ainsi que la mise en place du programme de fidélité Bladi F’bali, en collaboration avec l’Office National Marocain du Tourisme.

Consolidation des dépôts de la clientèle MDMLa dynamique commerciale du réseau a permis d’enregistrer, au terme de 2015, un accroissement de +4,8% des dépôts MDM, portant ainsi l’encours à 83 milliards de dirhams, soit un additionnel de 3,8 milliards de dirhams. Avec une part de marché de 51%, le Groupe conforte ainsi sa position de leader.

L’encours global des crédits s’est élevé à 8 milliards de dirhams dont l’essentiel est destiné au financement de l’acquisition ou à la construction de logements.

Enfin, le portefeuille clients s’est apprécié de 3,5% par rapport à l’exercice 2014 avec près de 50 000 nouvelles relations, portant le total à 940 000 clients.

Cet élargissement de la base clientèle du Groupe est le fruit de sa stratégie de proximité aussi bien dans les pays d’accueil traditionnels que dans ceux d’émigration récente.

Raffermissement du volume des transferts Les flux de transfert canalisés par le réseau du Groupe Banque Centrale Populaire se sont élevés à 26,6 milliards de dirhams, portant ainsi la part de marché du Groupe à 36,5%, en amélioration de 91 points de base par rapport à 2014.

Cette performance s’inscrit dans la continuité de la mobilisation de la force de vente au Maroc et à l’étranger, le lancement de nouvelles offres de transfert, la promotion des canaux de rapatriement de l'épargne, ainsi que le développement de nouveaux partenariats à l’international.

Réaffirmation du positionnement sur le marché des MDM

2014

79,283

+ 4,8 %

2015

Dépôts de la clientéle MDM en MMdhs

2014

25,5 26,6

+ 4,5 %

2015

Transferts en MMdhs

UNE BANQUE DE DÉTAIL MUTUALISTE PROFONDÉMENT ANCRÉE DANS SES RÉGIONS

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RAPPORT ANNUEL 2015

39

Lancement de nouveaux services de transfertLes Marocains résidant en Italie ont désormais à leur disposition un nouveau canal de transfert rapide et sécurisé : Bladi Postale, qui vient s’ajouter à la panoplie des services assurés par la succursale Chaabi Bank. Cette solution de transfert, fruit de la collaboration avec la Poste Italienne, met à leur disposition des titres de transfert précompilés et personnalisés selon leurs exigences, permettant d’envoyer des montants prédéfinis à un compte Banque Populaire au Maroc.

Développement de nouveaux partenariats L’année 2015 a été marquée par la signature de nouvelles conventions de partenariat avec des intermédiaires de transfert de fonds pour développer davantage les flux en provenance de l’ensemble des pays d’accueil, en particulier ceux du Moyen-Orient.

Offre de bi-bancarisation avec la Caisse Desjardins au CanadaDans le cadre de la politique de renforcement de l’offre à destination des pays d’immigration récente, le Groupe a lancé, en 2015, d'un commun accord avec la Caisse Desjardins, une offre à destination des MDM et des étudiants marocains au Canada. Cette offre propose, en sus des services bancaires, certains avantages complémentaires répondant aux attentes de cette catégorie de clients. Ainsi, au-delà des services bancaires proposés, l’offre s’étend à l’accompagnement juridique pour les MDM, et à l’assurance santé pour les étudiants Marocains au Canada.

Des offres de fidélisation à destination de la clientèle MDMSoucieus de pérenniser les liens entre les Marocains du Monde et leur pays d’origine, le Groupe Banque Centrale Populaire, en partenariat avec l’ONMT, a mis en place un programme de fidélité destiné à ses clients MDM : Bladi F’BALI.

Le Groupe Banque Centrale Populaire met ainsi à l’honneur sa clientèle tout en contribuant au développement d'un secteur stratégique tel que le tourisme.

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RAPPORT ANNUEL 2015

Accompagnement des MDM désireux d’investir au MarocLe Groupe, fidèle à sa vocation de banque de référence de la diaspora marocaine et de partenaire bancaire de l’entrepreneuriat, a reconduit le produit Bladi Invest, une solution destinée aux Marocains du Monde désireux d’entreprendre des projets au Maroc.

Cette nouvelle formule tient compte des améliorations introduites par le fonds étatique, notamment la possibilité pour le MDM porteur de projet d’investir au Maroc, seul ou associé à des Marocains ou à des étrangers, tout en bénéficiant à titre gracieux de l’assistance et du conseil de la Fondation Création d’Entreprises.

Nouvelle organisation commerciale à l’étranger pour mieux servir la clientèle MDMEn droite ligne de sa position de premier partenaire bancaire des MDM dans le monde, le groupe assoit la nouvelle organisation de son réseau commercial qui, outre la France, couvre à présent l’Espagne et la Belgique également.

Proximité renforcée par l'implantation de points de vente à l'étranger L’année 2015 a été marquée par l’ouverture d’un bureau de représentation à Washington, positionnant ainsi le Groupe Banque Centrale Populaire comme étant le seul Groupe Marocain présent sur le marché américain.

Enfin, le réseau d’implantation en Europe a été étoffé par l’ouverture de trois points de vente en France, à Orléans, et en Italie, à Modène et à Padoue.

Approche multicanale et large dispositif de communicationEn plus du large dispositif d’accueil mis en place pour accueillir les MDM pendant les mois de fortes affluences, le Groupe a été présent aux différents événements organisés au Maroc et à l’étranger, notamment à travers la participation à la « Semaine du Maroc en Allemagne » en collaboration avec le Ministère Chargé des Marocains Résidant à l'Etranger et des Affaires de la Migration.

UNE BANQUE DE DÉTAIL MUTUALISTE PROFONDÉMENT ANCRÉE DANS SES RÉGIONS

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RAPPORT ANNUEL 2015

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Banque de la PME : 2015 décrétée « Année de la PME » par le Groupe

La sphère économique nationale a été marquée, en 2015, par le déploiement opérationnel du Plan National d’Accélération Industrielle ainsi que par l’avancée technologique pour la facilitation des échanges internationaux à travers le lancement de « Portnet », guichet unique virtuel visant à renforcer la dématérialisation des procédures de commerce extérieur et à améliorer la compétitivité des entreprises.

Durant cette année, la Banque Populaire a poursuivi sa politique de soutien à l’économie, ce qui s’est traduit notamment par un encours de crédit dépassant 120 milliards de dirhams consacrés au financement des entreprises.

Dans un contexte où les PME marocaines évoluent dans un environnement de plus en plus concurrentiel et en mutation rapide, la Banque Populaire se démarque par une stratégie différenciée pour apporter à ces entreprises un soutien aussi bien en matière d’information qu’en matière de recherche d’opportunités, et de leur permettre ainsi de se me mettre à niveau sur le plan de la compétitivité et du développement.

Ainsi, le Groupe Banque Centrale Populaire a décrété 2015 « année de la PME », à travers le renforcement de l’innovation et de l’accompagnement dédié.

Un Soutien renforcé à la PME

La consécration de la PME s’est accompagnée, dès le mois de janvier, d’une première mesure visant à favoriser l’investissement à travers une offre de taux promotionnel pour l’ensemble des crédits à moyen terme.

D’autres actions, en phase avec les évolutions et attentes immédiates des PME tant sur le plan de l’offre bancaire que sur celui de l’accompagnement, ont suivi.

Face au resserrement de la trésorerie des entreprises, et en réponse aux besoins des PME industrielles et exportatrices de disposer plus rapidement du remboursement de leur crédit TVA, la Banque Centrale Populaire a innové en lançant, en mars 2015, un financement relais.

Par ailleurs, le Groupe Banque Populaire a contracté un nouveau prêt de 100 millions d’euros auprès de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD). Ce montant est destiné à financer les PME

industrielles dans le cadre de leur expansion, tout en leur permettant de bénéficier d’une assistance technique pour l’optimisation de leur compétitivité.

Écosystèmes industriels : priorité du développement économique nationalVéritable levier de la stratégie industrielle nationale, le développement des écosystèmes industriels a été marqué par la signature de deux conventions sectorielles. Ainsi, les secteurs du textile et de l’automobile bénéficient désormais d’un accompagnement privilégié de la part du Groupe Banque Centrale Populaire en vue d’atteindre les

objectifs économiques assignés à l’horizon 2020.

Dans le même sens, le Groupe a soutenu l’organisation d’événements pour le compte des opérateurs précités. Cet accompagnement a concerné le salon de la sous-traitance de l’AMICA et celui du Textile « Maroc in Mode ». Ce dernier a été l’occasion pour la Banque de provoquer des rencontres inter écosystèmes (automobile-textile) dans le but de contribuer au développement de leur complémentarité.

Cela a été également une opportunité pour le Groupe Banque Populaire de proposer les services de l’ensemble des lignes métiers notamment pour le développement des activités des entreprises faisant partie des écosystèmes , aussi bien au Maroc que dans les autres pays

de présence du Groupe.

Par ailleurs, la Banque Populaire a également participé à plusieurs évènements, dont le salon « ELECTRITEC » consacré aux technologies de l’électricité.

Enfin, en novembre 2015, la Banque Populaire a accompagné le 1er Congrès africain des Transports et de la Logistique en étant le sponsor exclusif du Salon Africain des Transports et des Infrastructures Economiques.

Accompagnement à l’échelle régionale2015 confirme la contribution effective du Groupe Banque Centrale Populaire au chantier de la régionalisation avancée dans son volet économique. La tenue à Laâyoune du Forum de l’Investissement dans les Régions du Sud, à l’initiative du Ministère de l’Intérieur et de la CGEM, a constitué, à cet égard, un temps fort en ce sens que

PME, le secret de la réussitec’est de savoir jouer les bonnes cartes.

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RAPPORT ANNUEL 2015

ce forum a permis à la Banque Populaire Régionale d’organiser des rendez-vous commerciaux qualifiés entre les opérateurs du Sud et ceux du Nord et en les assistant pour le financement de leurs projets.

Développement internationalL’accompagnement à l’international n’a pas été en reste : plusieurs actions ont été menées en faveur des clients exportateurs, dont la deuxième édition de la mission

B to B in Africa, qui est une mission commerciale avec pour objectif d’ouvrir de nouvelles opportunités aux entreprises marocaines en leur permettant de rencontrer les opérateurs clés à chaque étape et d’intensifier les échanges entre le Maroc et les pays visités. Le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso ont été les trois destinations de l’édition 2015.

Dans cette même ligne, la participation à la Foire Internationale d’Abidjan est venue réaffirmer l’engagement du Groupe en matière d’accompagnement des entreprises sur les marchés internationaux.

Renforcement de l’offrePartenaire de référence des PME, le Groupe Banque Centrale Populaire s’est également attaché à déployer de nouveaux services innovants en phase avec leurs besoins.

Le dispositif d’accompagnement a été enrichi pour apporter des solutions aux différentes thématiques d’actualité impactant la croissance, la pérennité et la compétitivité de l’entreprise marocaine, notamment via le lancement du crédit TVA et de l'offre de transmission.

Par ailleurs, la Banque Centrale Populaire a renforcé son engagement en faveur du développement durable en lançant une offre sur mesure et complète pour accompagner les investissements des entreprises dans leur démarche d’optimisation de leur efficacité

énergétique. Cette offre, qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle Ligne Marocaine de Financement de l’Energie Durable (MorSEFF), est destinée à financer les équipements et projets liés à l'efficacité énergétique et aux énergies renouvelables.

Parallèlement, et dans une optique d’amélioration continue, les offres et services existants ont été enrichis par de nouvelles fonctionnalités et ce dans l’objectif

d’accompagner les besoins évolutifs des entreprises.

Enfin pour appuyer le positionnement de la BCP sur le marché de l’entreprise et mettre en avant toutes ses forces et ses atouts, une campagne institutionnelle a été lancée fin mai 2015.

Accélération de la stratégie en faveur des TPELe développement de la TPE dans les différentes régions du Maroc constitue également un axe stratégique pour le Groupe.

C’est dans ce cadre que la Banque a défini un dispositif complet afin de répondre précisément aux besoins de ces entreprises qui constituent une pépinière pour la multiplication des PME.

Ainsi, en 2015, la Banque Centrale Populaire s’est distinguée par la mise en place d’un réseau expert dédié aux TPE afin de leur procurer un accompagnement ciblé permettant de soutenir les entreprises justifiant des projets porteurs.

L’année aura également connu le lancement de la 1ère

édition du programme "ISTITMAR CROISSANCE".

La Banque s’est imposée en étant leader pour cette première édition lancée en partenariat avec Maroc PME, puisqu’elle a accompagné plus de 50% des dossiers de candidature de TPE.

UNE BANQUE DE DÉTAIL MUTUALISTE PROFONDÉMENT ANCRÉE DANS SES RÉGIONS

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RAPPORT ANNUEL 2015

43

Par ailleurs, 2015 a été marquée par le lancement de l’enregistrement des auto-entrepreneurs. A travers son réseau regroupant des ressources dédiées et expertes, la Banque a accompagné le projet de mise en œuvre du statut de l’auto-entrepreneur, à la fois par la sensibilisation de cette population aux avantages du statut et par leur intégration au registre national de l’auto-entrepreneur.

Participation significative au fonds de soutien aux TPMEDans le cadre du programme conjoint de Bank Al-Maghrib et du GPBM pour la restructuration des entreprises rencontrant des difficultés conjoncturelles, le Groupe s'est fortement impliqué dans ce nouveau programme.Sa participation soutenue dans l'ensemble des régions du Maroc lui a permis de contribuer à plus de 45% aux encours dédiés à la restructuration des TPME.

Private Banking

Le Private Banking : partenaire de choix dans l’accompagnement de ses clients pour l’après «Contribution Libératoire »Suite à l’opération « contribution libératoire » en 2014, l’équipe du Private Banking s’est fixé un nouvel objectif : l’accompagnement de ses clients dans le placement des avoirs rapatriés, le conseil relatif aux déclarations fiscales nécessaires et la gestion des autorisations spécifiques demandées à l’Office des Changes.

Le Private Banking : partenaire dans le développement des activités du Groupe Banque Centrale Populaire en Afrique. Depuis le renforcement de la présence du Groupe Banque Centrale Populaire sur le continent africain avec l’acquisition de la Banque Atlantique (ABI), le Private Banking a pour mission de créer une synergie effective avec les entités concernées afin de servir au mieux la clientèle patrimoniale d’ABI.

Une série de missions ont été effectuées au Sénégal et en Côte d’Ivoire entre les différents représentants de la banque privée BCP et les responsables de la clientèle VIP d’ABI afin de mettre en place une collaboration efficace et efficiente.

En effet, le potentiel du marché de la gestion de patrimoine au niveau du continent africain présente une opportunité stratégique pour le Groupe, et le Private Banking a aujourd’hui pour objectif prioritaire d’assister notre partenaire bancaire ABI dans la mise en place d’une filière banque privée.

Le Private Banking : partenaire expert pour l’optimisation du patrimoine de ses clientsToujours à la recherche de la satisfaction client, l’ingénierie patrimoniale du Private Banking a mis en place une panoplie d'outils d'aide à la décision spécifique au métier de « gestion de patrimoine ».

En effet, à l’image des banques privées internationales, des outils ont été conçus afin de munir les conseillers patrimoniaux des meilleurs moyens pour répondre avec célérité et efficacité aux requêtes des clients.

• Le "KYC" (Know Your Client), également connu sous le nom de « Risk Profile », a pour objectif de déterminer le degré de sensibilité du client au risque par rapport à son horizon de placement, une étape importante préalable à tout choix d’investissement financier.

• Le « bilan patrimonial » recense les données complètes du client, ses ressources et objectifs financiers, actuels et futurs. Il permet aussi d’effectuer des simulations sur des éléments d’investissement, d’optimisation fiscale, d’assurance-vie et d’héritage. Les résultats de cet outil se présentent sous forme d’une proposition de placement spécifiquement dédiée au client.

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RAPPORT ANNUEL 2015

FILIALES :

La Banque de Détail, des Marocains du Mondes et de la TPME offre à ses clients particuliers et entreprises une palette de produits et services complète et à très forte valeur ajoutée. Elle s’appuie à ce titre sur ses filiales spécialisées qui constituent de réels centres d’expertises dédiées dans différents domaines :

- Sociétés de Financement : Vivalis SALAF, Maroc Leasing, Dar Addamane ;

- Assistance : Maroc Assistance Internationale ;

- Marocains du Monde : Chaabi Bank ;

- Société de location longue durée : Chaabi LLD.

VIVALIS SALAF a été créée en 1989 pour répondre à une demande de plus en plus accrue du marché national du crédit à la consommation.

Avec pour principale mission de mettre à la disposition de sa clientèle des offres de crédit variées et répondant aux attentes immédiates des bénéficiaires.

Les produits commercialisés par VIVALIS SALAF sont :

• Prêt Personnel

• Crédit Auto

• Location avec Option d’Achat

Dans un contexte de mutations profondes et rapides, où le secteur du crédit à la consommation connaît une stagnation de ses principaux indicateurs d’activité, Vivalis Salaf a opéré des réalisations appréciables et a consolidé sa position sur son marché.

Ainsi et malgré le resserrement des conditions d’octroi, la production brute a enregistré une croissance de 7,1% à 2.601 millions de dirhams, tandis que l’encours brut s'est établi à 5.427 millions de dirhams.

Quant aux indicateurs de résultat, Vivalis Salaf a vu son PNB progresser de 8,1% en une année en se situant à 305 MDH.

Animée par la volonté d’un développement soutenu et le souci de consolider les bases d’une croissance saine, rentable et durable, Vivalis Salaf œuvre pour la construction d’un centre d’expertise métier et de savoir-faire industriel qui vise à créer de la valeur et à contribuer de façon significative aux résultats du Groupe.

Sur le plan du Capital humain, Vivalis Salaf consolide l’adoption d’une politique Ressources Humaines de plus en plus valorisante des compétences et alliant la performance à l’efficacité.

Dans le cadre des actions citoyennes visant l’accompagnement par notre Groupe d’un programme pilote d’insertion socio-professionnelle au profit des jeunes en situation de handicap mental, Vivalis Salaf a versé un don au profit de la fondation de gestion du centre national Mohammed VI des handicapés pour la construction et l’aménagement d’un centre dédié à leur insertion.

Grâce au développement d'un pôle d’expertise et de savoir-faire et s’appuyant sur une éthique forte, Vivalis Salaf consolide sa position sur son marché et s’affirme comme un acteur référent en se projetant dans l’avenir avec sérénité et responsabilité.

UNE BANQUE DE DÉTAIL MUTUALISTE PROFONDÉMENT ANCRÉE DANS SES RÉGIONS

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RAPPORT ANNUEL 2015

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Pionnier du crédit-bail au Maroc avec une expérience de plus de 45 ans, Maroc Leasing accompagne les entreprises marocaines dans la réalisation de leurs projets d’investissement.

Contrôlée par le Groupe Banque Centrale Populaire à hauteur de 53,11%, Maroc Leasing dispose du premier réseau de distribution au Maroc constitué par les agences de la BCP et des Banques Populaires Régionales.

Sur le plan de l’activité, Maroc Leasing a poursuivi son développement en accentuant la synergie développée avec le réseau BP et en organisant auprès des cibles professionnelles des missions pour le financement en crédit-bail mobilier et immobilier.

Concernant les indicateurs d’activité et de résultats, il y a lieu de préciser que l’encours financier de la société se situe à 10,90 milliards de DH à fin décembre 2015. Le crédit-bail mobilier représente 54% du total et le reste pour le crédit-bail immobilier.

Maroc Leasing a amélioré le niveau de sa rentabilité en dépit d’une conjoncture jugée difficile en 2015. Le PNB à fin décembre 2015 a affiché une progression de près de 11% pour s’établir à 296,3 millions de DH.

Filiale du groupe Banque Populaire, DAR ADDAMANE est une institution de garantie créée en 1989 par l’ensemble des établissements bancaires.

Société Anonyme de droit privé, membre de l’association professionnelle des sociétés de financement «APSF», sa mission principale est :

- Faciliter à l’entreprise, la PME et la TPE en particulier, l’accès au financement en garantissant : les crédits d’investissement bancaires et de leasing, ainsi que les crédits de fonctionnement finançant le cycle d’exploitation ;

- Accompagner l’entreprise dans chacune des étapes de son existence, à savoir de sa création à son développement ou sa mise à niveau.

Ses principaux produits sont : - Force Leasing : garantie du crédit –bail finançant les opérations d’extension et de mise à niveau ;- Attahfiz Leasing : garantie du crédit –bail finançant les opérations de création.

L’année 2015 a été globalement marquée par une évolution de la production et du chiffre d’affaires en ligne avec les objectifs fixés.

Ainsi, en termes de production, les garanties affectées s’élèvent à près de 600 MDH.

Créée en 1976, Maroc Assistance Internationale (M.A.I) occupe une position de leader sur le marché de l’assistance au Maroc.

Considérée comme une des filiales stratégiques du Groupe Banque Centrale Populaire, M.A.I s’inscrit dans une stratégie d’amélioration continue de la qualité de ses produits et services, à travers une politique d’innovation constante.

Son objectif premier est d’apporter à ses assurés une assistance humaine, médicale et technique, dans leur quotidien et lors de leurs voyages dans le monde entier, à travers un réseau de prestataires qualifiés.

Pour ce faire, les missions de Maroc Assistance Internationale s’articulent autour de quatre volets :• assister et accompagner le client face aux aléas de la vie en temps réel, 24h/24 et 7j/7 ;• écouter pour mieux comprendre et évaluer la situation dans laquelle se trouve l’assuré ;• agir vite et avec efficacité, grâce à une équipe de professionnels ;• intervenir dans le monde entier grâce à un réseau de prestataires rigoureusement sélectionnés.

Les principaux produits de M.A.I sont :• marocains du monde : injad achamil et injad salama ;• particuliers : injad monde, schengen visa… ;

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RAPPORT ANNUEL 2015

CHAABI LLD est une filiale du Groupe Banque Centrale Populaire qui opère dans la location longue durée et offre des solutions flexibles associant l'acquisition de véhicules et leur gestion. Elle offre une panoplie de prestations et de services avantageux moyennant un loyer mensuel forfaitaire calculé selon une durée et un kilométrage initialement déterminés.

Les produits commercialisés par Chaabi LLD sont :• la location longue durée ;• la location moyenne durée ;• le fleet management.

Les performances régulières et ascendantes de Chaabi LLD lui ont permis de renouer avec la rentabilité, de consolider ses fonds propres et d’asseoir une bonne image auprès de ses clients et de ceux du Groupe.

En adaptant son offre aux exigences de sa clientèle, de plus en plus intéressée par une solution à forte valeur ajoutée, Chaabi LLD clôture l’exercice 2015 avec un chiffre d’affaires en augmentation de 21% par rapport à l’exercice 2014.

Déjà certifiée ISO 9001 version 2008, Chaabi LLD a pu passer avec succès l’audit de suivi pour le maintien de sa certification pour l’ensemble de ses activités.

Résolument tournée vers l’amélioration continue de son système de management de la qualité, Chaabi LLD envisage de passer à une version plus récente de certification de ses activités.

UNE BANQUE DE DÉTAIL MUTUALISTE PROFONDÉMENT ANCRÉE DANS SES RÉGIONS

CHAABI BANK est une filiale du GBP créée en 1972 en France. Elle assure une présence du Groupe dans les principaux pays d’accueil des Marocains en Europe, à savoir : France, Belgique, Espagne, Italie, Allemagne, Pays Bas et Grande Bretagne.

Jusqu’au début de la décennie 1990, la mission de Chaabi Bank consistait en la promotion des opérations de collecte et de transfert de l’épargne des MDM vers le Maroc, cette mission a été ensuite élargie à l’exercice d’autres activités de banque commerciale en vue de mieux accompagner cette clientèle.

L’obtention du passeport européen en 2007 et le déploiement de la marque « Chaabi Bank » en Europe ont mis cette filiale au centre du plan stratégique du Groupe. Ces faits constituent en effet une étape majeure dans l'évolution de Chaabi Bank.

Par ailleurs, l’année 2015 a été marquée pour cette filiale par :• l’obtention de l’agrément de la BCP auprès de l’ACPR pour la commercialisation de l’offre MDM en France ;• Le développement du réseau et le déploiement de la nouvelle démarche commerciale au niveau des

succursales ;• La poursuite des efforts de recrutement de la clientèle pour le compte du Groupe qui a permis d'enregistrer

une évolution remarquable de 24 % par rapport à la même période de l’année précédente ; • La poursuite de la promotion des transferts via le réseau Chaabi Bank vers le Maroc, ce qui a permis d’assurer

une progression positive en montant et en volume ;• Depuis le lancement des activités avec le réseau Banque Atlantique à fin mai 2014, on enregistre une évolution

des transferts de 65% en valeurs et de 157% en nombre.

• groupes et institutionnels : al amane plus, contrats spécifiques à la demande des entreprises et des institutionnels... ;

• clientele bancaire locale : injad chaabi, injad al moumtaz… ;• compagnies d'assurance : MAMDA/MCMA/maem auto.

En ce qui concerne les indicateurs, le chiffre d’affaires 2015, y compris les acceptations en réassurance, s’est élevé à 442 MDH contre 433 MDH à fin décembre 2014, soit une évolution de 2%. Cette amélioration est due essentiellement au marché local, lequel est passé de 155 MDH en 2014 à 169 MDH à fin décembre 2015, soit une hausse de 9%.

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RAPPORT ANNUEL 2015

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Créée en 1989, Bank Al-Âmal (BAA) a pour mission de contribuer à la concrétisation des projets portés par les entrepreneurs MDM, au Maroc, en leur assurant le conseil, l’assistance et le financement adéquats.

Ses équipes de seniors bankers constituent une task-force dédiée à cette catégorie de clientèle exigeante.

Depuis sa création, la banque a contribué à la création et au développement de 1200 entreprises initiées par des entrepreneurs MDM. Cela a permis de créer plus de 26 400 emplois directs.

Les principaux produits de BAA sont :

- les crédits d’investissement à moyen et à long termes, destinés à assurer le financement partiel des projets d’investissement présentés par les entrepreneurs MDM ;

- les prêts à la promotion immobilière pour le financement partiel des projets immobiliers initiés par les promoteurs immobiliers MDM ;

- l’assistance-conseil et ingénierie financière au profit des entrepreneurs MDM.

Au terme de l’exercice 2015, les principales activités de la banque font ressortir :

- l’activité de conseil, d’assistance et d’accompagnement a concerné plus de 300 entrepreneurs MDM. La majorité des clients ont sollicité un accompagnement juridique et administratif ;

- plus de 130 projets ont été étudiés, et une grande partie de ces projets a bénéficié du financement partiel de la banque.

Le Groupe Banque Centrale Populaire a pris le contrôle de la société Maroc Traitement de Transactions (M2T) en 2015 en vue de renforcer le partenariat industriel entre le CPM et M2T qui porte, entre autres, sur les services de bancarisation (commercialisation des offres Hissab Chaabi et cartes associées).

Pour rappel, Maroc Traitement de Transactions est la première entreprise marocaine à avoir mis en place au Maroc un concept unique et breveté de gestion déléguée de services.

Aujourd’hui, M2T est le leader spécialisé dans les services d’encaissement de factures sur des réseaux propres et tiers. Elle se positionne comme un partenaire incontournable pour plus de 150 entreprises, réparties dans des secteurs importants, au Maroc, en France et au Sénégal, en tant que prestataire multiservices, multicanal, tels que l’encaissement de factures et de billets de transport, le transfert d’argent, la recharge télécoms et de cartes, l'émission et l'acceptation de moyens de paiement privatifs, etc....

M2T agit également en tant qu'éditeur et fournisseur de solutions monétique classiques et de solutions de nouvelle génération axées sur l'internet, le mobile et le NFC.

En 2009, M2T, SARL a été transformée en SA, avec une centaine de collaborateurs, d'experts et de professionnels dont l'objectif est d'offrir des solutions performantes et sécurisées. M2T est en passe de devenir un maillon incontournable de la chaîne de valeur de l’industrie de la monétique au Maroc.

Son réseau «Proximo-Tasshilat» reste un véritable point fort, reposant sur une expertise des processus opérationnels et des compensations, ainsi que sur une solution technologique d’avant-garde, développée en interne et certifiée «ISO 27001 et PCI-DSS».

Avec plus de 3000 points de paiement, la franchise opère dans plus de 310 villes et villages au Maroc, et plus d'une centaine au Sénégal et en France, et gère aujourd’hui plus de 100 millions de transactions annuelles pour quelque 2,5 millions de clients par mois.

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RAPPORT ANNUEL 2015

UNE BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT DE RÉFÉRENCE AU MAROC

BCP S.A.

PSE BPMP

ACT

IVIT

ÉSFI

LIA

LES

PSE BFII

Pilier I : Banque de DétailPilier II : Banque de Financement etd’Investissement de référence au Maroc

Pilier III : Une Banque Universellemulti-métiers à l’échelle du continent

Financement Grandes Entreprises

Financement de Projets

Banque d’Affaires

Banque Transactionnelle

• Gestion d’actifs• Conseil et ingénierie financière• Intermédiation boursière• Capital investissement• Courtage en assurance

FINANCEMENT BANQUE D’AFFAIRES BANQUES & ASSURANCES

MICROFINANCE

BANQUE D’AFFAIRES

BANQUE OFFSHORE

BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVEST. BANQUE DE L’INTERNATIONAL

ASSURANCE

MAROCAINS DU MONDE

DISTRIBUTION

BABF

BACI

BANE

BATG

BAML

BASN BP

MC

BP

MG

BABN

GTA Togo

C2A Togo

AFIN

Banque d’Affaires en Afrique

Banque de la Petite et MoyenneEntreprise et des Professionnels

Banque des Particuliers

Banque de détail en Afrique

Banque des Marocains du Monde

Banque Privée

Métiers Spécialisés en Afrique

Ayant connu un développement significatif de ses activités, la Banque de Financement et d’Investissement constitue aujourd’hui un important moteur d’emploi des ressources et de rentabilité pour le Groupe. Elle porte à ce titre, dans le cadre du plan Elan 2020, une stratégie de développement ambitieuse qui accorde une attention particulière à la valorisation de sa base de clientèle d’une part, et d’autre part à une maîtrise des risques de premier ordre.

La Banque de Financement et d’Investissement prévoit par ailleurs de poursuivre son développement sur les marchés de capitaux dans le cadre de l’inflexion stratégique déjà entamée.

L’exercice 2015 a conforté les importantes réalisations de la Banque de Financement et d’Investissement qui consolide ainsi sa position de financeur de référence des Grandes Entreprises (GE) au Maroc.

Banque Corporate et d’InvestissementDurant l’exercice 2015, la Banque Corporate et d’Investissement (Corporate & Investment Bank - CIB) a poursuivi l’accompagnement des besoins de financement des Grandes Entreprises, en leur proposant des solutions sur mesure, grâce à l’expertise sectorielle des Senior Bankers et des équipes de financements structurés.

Ainsi, la CIB a confirmé sa vocation d’acteur de référence dans le financement des Grandes Entreprises, notamment à travers :

• la mise en place de nouveaux crédits d’investissement et de trésorerie en faveur des grandes entreprises ;

• la concrétisation de 40 nouvelles entrées en relation dont le potentiel de crédits additionnels dépasse les 2 milliards MAD ;

• le déblocage de financements relatifs aux projets énergétiques.

Financement structures

En 2015, la CIB a renforcé son positionnement stratégique en project finance en décrochant de nombreux mandats d’arrangeur en tant que chef de file pour des projets d’envergure nationale.

La CIB a réussi à concrétiser d’importantes opérations, principalement dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie. Elle a ainsi joué un rôle actif dans le financement des grands projets suivants :

• Safi Energy Company : financement du projet de construction et d’exploitation de deux centrales à

charbon d’une puissance cumulée nette de 1 250 MW pour un coût de 2,6 milliards USD. En qualité de co-arrangeur mandaté et d’agent de sûreté, la BCP a financé ce projet à hauteur de 2,25 milliards MAD ;

• Energie Eolienne du Maroc « EEM » : financement du projet d’extension du parc éolien d’Akhfennir situé dans la région sud du pays, permettant de porter la capacité installée d’EEM de 200 MW à 300 MW pour un coût de 1,4 milliard MAD. En qualité de co-arrangeur et co-chef de file mandaté, la BCP a financé ce projet à hauteur de 600 millions MAD ;

• Office Chérifien des Phosphates : financement du projet d’extension de la capacité de production à hauteur de 2 milliards MAD ;

• ONEE et ONCF : accompagnement dans la structuration de crédits de TVA et mise en place de lignes de 1,4 milliard MAD afin de relayer la créance TVA envers l’Etat marocain.

Cash management

Rehaussant sa qualité de service, la CIB a étoffé sa chaine de valeur avec une offre technologique répondant aux besoins spécifiques de ses clients corporate. L’activité de Cash Management de la CIB s’est illustrée en 2015 par la mise sur le marché d’un portail d’e-banking - BP E-corporate - taillé sur mesure pour la clientèle Grande Entreprise (GE). Conçu pour répondre aux besoins de consultation et de transaction les plus pointus, il ambitionne de devenir un outil bancaire incontournable pour les trésoriers des GE de la place.

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RAPPORT ANNUEL 2015

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Parmi les fonctionnalités phares du portail, notons le service E-valeurs, la navigation multicanale, et la matrice de signature.

Avec le module E-valeurs, BP E-corporate offre un service de consultation des valeurs et des impayés. Ce module riche en informations permettra aux clients adhérents de visualiser un ensemble de données pertinentes de leur portefeuille de valeurs, et ce, dans des délais.

Tirant parti des dernières technologies web et mobile, BP E-corporate offre également une navigation multicanale (Web, smartphone, tablette tactile) et assure une sécurité accrue des transactions, par le biais d’un Token digital de signature distribué à chaque signataire. De fait, les délais d’initiation et de transmission des ordres à la banque sont sensiblement améliorés, et tout collaborateur est en mesure de se connecter et de suivre ses comptes de manière optimale

Un accent particulier a été mis sur la matrice de signature des transactions, qui permet de définir différentes combinaisons de signataires, pour chaque type d’opération et par montant plafond. Avec cette matrice paramétrable, le portail s’adapte à tout type de structure organisationnelle.

Toujours dans une optique d’amélioration des services de gestion de flux, la CIB a doté ses clients « Grands Remettants » d’une solution innovante de dématérialisation de chèques et effets. Outre l’amélioration des délais d’encaissement inhérente à ce produit, les clients bénéficient d’un reporting complet par point de vente, participant à l’amélioration de la gestion des impayés.

Correspondent BankingL’activité de Correspondent Banking s’est illustrée par le renforcement des relations avec les correspondants étrangers et la consolidation de la visibilité internationale de la banque, notamment à travers son implantation en Afrique subsaharienne.

Ainsi, la Banque Centrale Populaire a été la seule banque d’Afrique du Nord à exposer cette année au SIBOS, le plus grand salon bancaire mondial tenu en octobre 2015 à Singapour. Cette présence permet à la BCP d’insuffler un nouvel élan à ses relations d’affaires avec ses correspondants internationaux. Elle témoigne, par ailleurs, du dynamisme de l’institution sur la scène africaine et internationale.

L’année 2015 a également été marquée par la mise en application des accords de coopération signés en 2014 avec ICBC Chine et Alfa-Bank en Russie.

2015 a connu aussi la reconduction, pour une année, du prêt syndiqué d’un montant équivalent à 227 millions USD, consenti par un pool de banques internationales de premier ordre avec comme chef de file Standard Chartered Bank, témoignant de la confiance des acteurs de la finance internationale à l’égard du Groupe.

A l’instar des années précédentes, le Groupe Banque Centrale Populaire s’est vu décerner des prix de performance « STP Excellence Award Clearing », par Deutsche Bank pour les transferts en euro, et « STP Excellence Trade Award » par Commerzbank, pour les transactions trade, couronnant la qualité du partenariat avec le Groupe.

L’activité Trade Finance continue sur sa lancée progressive, en corrélation avec l’évolution de la demande globale du marché. Elle s’est inscrite durant l’exercice 2015 dans une tendance haussière, réaffirmant son rôle dans l’accompagnement des entreprises marocaines dans leur développement à l’international.

Animée par la mise en œuvre de sa stratégie orientée client et grâce à ses professionnels dédiés et à son offre sur mesure, le Groupe a réussi à enregistrer de bonnes performances en financements des opérations d’importation et d’exportation.

Dans cette perspective, et en dépit de l’impact de la baisse du prix du baril de pétrole et des cours des matières premières, l’activité Trade Finance a enregistré des progressions remarquables aussi bien à l’import qu’à l’export.

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RAPPORT ANNUEL 2015

Marché des CapitauxMarché des changes

L’année 2015 a été caractérisée par la poursuite de la baisse des prix des matières premières, notamment ceux de l’or noir qui ont chuté à plus de 40% depuis fin 2014.

Les Etats-Unis ont pu tirer profit de cette conjoncture avec des perspectives de croissance qui devraient s’établir à 2,6%, un taux d’inflation de 0,5% et une vigueur du marché de l’emploi s’établissant à 5%. Alors que la zone euro reste pour sa part confinée dans une phase de stagnation caractérisée par la faiblesse de sa croissance (1,5% selon les données du FMI), le recul de l’inflation à 0,20% et la persistance d’un niveau de chômage élevé à 10,7%.

Face à cette conjoncture, la Réserve Fédérale Américaine a procédé, le 16 décembre, à une hausse des taux directeurs de 25 points de base dans une fourchette allant de 0,25% à 0,5%, alors que la Banque Centrale Européenne a maintenu sa politique d’assouplissement monétaire avec notamment un abaissement du taux des facilités de dépôts à -0,30% et un prolongement de la durée de son programme d’achat d’actifs à mars 2017 avec son élargissements à d’autres actifs.

Dans ce contexte, le dollar US a poursuivi son appréciation se hissant à 1.0450 pour un euro après avoir débuté l’année à 1.2130, et le baril de Brent s’est inscrit sur une tendance baissière touchant un plus bas à 36,5 USD/BBL en décembre contre un pic de 66 USD/BBL en avril.

Marché monétaire

A l’instar de 2014, le marché monétaire a été marqué en 2015 par l’amélioration de la situation de liquidité en raison notamment d’un fort soulagement du déficit commercial et d’une progression des transferts MDM et des IDE.

Cette situation s’est traduite par une baisse de la pression sur la liquidité illustrée par la dégringolade du financement central. Ainsi, le montant moyen des avances BAM à 7 jours est passé de 36 MMDH à environ 19 MMDH en 2015. A noter que cette moyenne a frôlé les 7 MMDH durant les deux derniers mois de l’année. Quant au refinancement des banques par les prêts garantis, le montant est passé 18,9 MMDH en 2014 à 13,5 MMDH en 2015.

Marché obligataire

L’année 2015 a été marquée par une évolution mitigée des rendements souverains sur les marchés primaire et secondaire. En effet, après une baisse importante des taux obligataires en 2014, l’année 2015 a été marquée par une consolidation des niveaux sur la partie courte et une poursuite de la baisse concernant la maturité 5 ans et 15 ans. Néanmoins, la maturité 10 ans s’est inscrite dans une tendance haussière.

Ainsi, les rendements sur le marché secondaire des maturités 5 ans et 15 ans ont connu une baisse moyenne de 13 pbs pour se situer respectivement à 3,10% et 3,92%. Quant aux maturités 10 ans et 20 ans, celles-ci ont connu une hausse respective de 10 pbs à 3,54% et 2 pbs à 4,37%.

Les montants proposés lors des adjudications des bons du Trésor se sont inscrits en légère baisse en 2015 pour s’établir à 521 MMDH contre 553,2 MMDH une année auparavant. La répartition des soumissions fait ressortir une prédominance des maturités courtes et moyennes et ce à hauteur de 41.5% et 44.3%.

Les montants adjugés ont enregistré, quant à eux, une hausse de plus de 14% pour se situer à 124,8 MMDH en 2015. Le segment moyen terme s’accapare 49,1%, suivi du court terme avec 29,2%.

A l'image des années précédentes, le GBCP demeure un acteur incontournable sur le marché obligataire local en réalisant 14% des adjudications des bons du Trésor sur le marché primaire et un volume négocié de 140,9 MMDH sur le marché secondaire.

UNE BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT DE RÉFÉRENCE AU MAROC

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RAPPORT ANNUEL 2015

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FILIALES :

La Banque de Financement et d’Investissement s’appuie sur l’expertise significative développée au sein de ses filiales afin de délivrer à ses clients un service à très forte valeur ajoutée. A ce titre, la BFI dispose de trois filiales spécialisées leaders dans leurs domaines :

- Upline Groupe ;

- Chaabi International Bank Offshore ;

- MEDIAFINANCE.

Désignée, depuis début 1997, comme Intermédiaire en Valeurs du Trésor (IVT), MEDIAFINANCE est un intervenant confirmé sur les marchés primaire et secondaire de la dette publique négociable.

Disposant du statut de banque agréée, l’activité de cette filiale se focalise sur l’intermédiation en valeurs de Trésor (IVT) :

- Gestion pour compte propre de tous les instruments offerts sur le marché ;

- Market-making de la dette publique dans le cadre du statut d’IVT ;

- Conseil et assistance en placement et gestion pour compte de tiers ;

- Corporate : conseil et ingénierie pour le compte d’émetteurs privés ;

- Conseil en placement sur les produits de taux ;

- Intermédiation sur le marché secondaire des BDT ;

- Tenue de comptes.

Par ailleurs, la conjoncture du marché de taux durant l’année 2015 a été marquée par :

- Le maintien par Bank Al-Maghrib du taux directeur stable à 2,50% ;

- La croissance devrait ressortir à 4,5% avec une hausse de 14,6% de la valeur ajoutée agricole et une progression du PIB non agricole limitée à 3,3% pour l’ensemble de l’année 2015 ;

- L’allègement de l’insuffisance de liquidité du système bancaire de 14,2 milliards DH durant le quatrième trimestre de l’année 2015. Ce déficit étant intégralement financé par la Banque Centrale. Ainsi, le taux interbancaire s’est situé à 2,52% et les taux Repos ont traité dans une fourchette de [2.40% - 2.60%] ;

- Une hausse significative des levées brutes du Trésor qui se sont chiffrées à 127 milliards DH en 2015 contre 79 milliards DH un an auparavant, soit un croissement de 61%. L’essentiel de ces levées a porté sur les maturités du moyen terme (48%) suivies de celles du court terme (29%) ;

- Un léger repli de l’activité sur le marché secondaire des bons du Trésor enregistrant un volume transactionnel à fin 2015 de 177 milliards DH contre 184 milliards DH en 2014, soit une baisse de 4%.

Dans ce contexte, Mediafinance s’est adjugé sur le marché primaire un volume de souscriptions de 341 millions DH. Sur le marché secondaire, la banque a réalisé un volume transactionnel de près de 2 milliards de DH.

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RAPPORT ANNUEL 2015

UNE BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT DE RÉFÉRENCE AU MAROC

Filiale du Groupe Banque Centrale Populaire depuis 2009, Upline Group regroupe les métiers de la banque d’investissement.

Upline Group contrôle plusieurs filiales et participations dans différents secteurs d’activités :

• Ingénierie financière ;• Intermédiation boursière ;• Gestion d’actifs ;• Capital investissement ;• Courtage en assurances.

GESTION D’ACTIFSLe marché de la gestion collective sous la forme d’OPCVM a clôturé l’année 2015 avec un encours sous gestion de 330,09 milliards DH, en progression annuelle de +9,84% avec 405 fonds commercialisés et 18 sociétés de gestion.Les encours des OPCVM Diversifiés, Obligataires Court Terme et Moyen Long Terme ont connu les plus fortes évolutions avec des progressions respectives de +18,10% à 12,85 milliards DH, +10,96% à 48,34 milliards DH et +16,87% à 175,11 milliards DH.La répartition par classification d’OPCVM fait ressortir une part prépondérante des OPCVM Obligataires Moyen Long terme (OMLT) à hauteur de 53%, suivi des OPCVM Monétaires et Obligataires Court Terme (OCT) pour respectivement 22% et 15%. Les OPCVM Actions, Diversifiés et Contractuels restent limités avec des contributions respectives de 6%, 4% et 0,5%.Les actifs gérés par la société de gestion UPLINE Capital Management atteignent 32,45 milliards DH à fin décembre 2015, en progression annuelle de +4,64%.En matière de répartition, les OPCVM OMLT drainent 65% du total encours, suivi des OPCVM Monétaires et OCT respectivement à hauteur de 17% et 14% ; faisant ressortir la contribution des OPCVM investis en produits à 95% de l’encours global géré. L’année 2015 aura été marquée par une nouvelle adjudication d’un fonds dédié à un grand institutionnel de la place dans la catégorie OMLT ainsi que l’obtention de la notation Fitch (AAAmmf) pour le fonds Alistitmar Chaabi Trésorerie dans la gamme monétaire. Il s’agit de la plus haute note pouvant être attribuée à un fonds monétaire sur le marché marocain.

CONSEIL & INGENIERIE FINANCIEREL’année 2015 a été marquée par :

• Un marché action caractérisé par de faibles volumes, une contre-performance et peu d’opérations sur capital (opérations de taille moyenne : Total et AFMA) ;

• Un marché de la dette privée limité : peu d’émissions, notamment celles réalisées par les banques et des opérateurs de signature reconnue ;

• Un marché de titrisation fortement impacté par celui de la dette privée ; • Un marché marqué par des opérations de restructuration financière essentiellement chez les banques

d’affaires adossées aux groupes bancaires ;• Des opérations liées au régime dérogatoire du Code Général des Impôts concernant les Holdings (article

247 - XXIV) afin de profiter de l’avantage fiscal ;• Des appels d’offres restreints caractérisés par de faibles rémunérations ;• Quelques opérations d’implantation d'investisseurs marocains en Afrique pour l’essentiel en Greenfield.

Néanmoins, Upline Corporate Finance (UCF) a connu une année soutenue en termes d’activité. Elle a réalisé avec succès différentes missions de conseil, malgré le contexte difficile.L’évolution de l’activité est le fruit des stratégies qui s’appuient essentiellement sur :

• Un travail d'origination soutenu, permettant à UCF de signer des mandats dans différents types d'opérations et dans différents secteurs d'activité ;

• Un accompagnement personnalisé de sa clientèle dans leurs opérations stratégiques.En 2015, Upline Corporate Finance a été marquée par :

• Poursuite de la stratégie Afrique de UCF, à travers l’accompagnement de ses clients marocains dans des opérations d’acquisitions de cibles en Afrique subsaharienne ainsi que le conseil de clients locaux ;

• Diversification sectorielle : finances, énergie, BTP, immobilier, agro-alimentaire, industrie et services ;• Diversification transactionnelle : M&A, ECM, DCM et conseil financier.

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RAPPORT ANNUEL 2015

53

INTERMEDIATION BOURSIEREAprès un début d’année haussier, le marché boursier marocain à enregistré à fin novembre 2015 une baisse de 8,85%. Cette tendance baissière à partir de la mi-mars fait suite à la publication de résultats annuels en baisse (contraction de la masse bénéficiaire de 11,8% en 2014), tendance confirmée également après la publication des résultats semestriels.

Sur le plan transactionnel, le volume quotidien moyen enregistré sur le marché à fin novembre 2015 est de l’ordre de 282 millions DH, en baisse 12,97% par rapport à la même période de l’année dernière. Ce recul s’explique essentiellement par la baisse sur les opérations de capital ainsi que du volume enregistré sur le marché de blocs (près de -70%).

Notons que l’exercice 2015 a enregistré l’introduction des valeurs TOTAL MAROC et AFMA qui ont levé 7,1 Mrd MAD sur le marché Actions.

Quant à la capitalisation boursière, elle a atteint 458,36 Mrd. MAD en baisse de 7.2%.

A fin novembre 2015, Upline Securities a réalisé un volume transactionnel de l’ordre de 5,5 Mrd MAD.

S’agissant de l’activité « Bourse en ligne » du Groupe Banque Centrale Populaire, elle a enregistré, au terme de l'exercice 2015, une progression par rapport à 2014 et a pu doubler sa part de marché. Le nombre d’ordres a enregistré également une évolution de 43%.

La plateforme d’intermédiation Boursière en Ligne du Groupe Banque Centrale Populaire a poursuivi ses efforts d’amélioration offrant des fonctionnalités en phase avec les technologies d’information. A ce titre, les clients ont pu participer via cette plateforme aux introductions en Bourse de TOTAL MAROC et d'AFMA via le module Offre Publique de Vente du site.

Il y a lieu de souligner par ailleurs que la plateforme Bourse en Ligne du Groupe Banque Centrale Populaire est en harmonie avec la nouvelle plateforme V6 de Maroclear et la nouvelle plateforme de cotation de la Bourse de Casablanca.

CAPITAL INVESTISSEMENTEn 2015, l’activité du Capital Investissement a été marquée par les éléments suivants :

• Accroissement constant de la taille moyenne des fonds suite à l’émergence de fonds transrégionaux et attrait de plus en plus important des institutions financières multilatérales internationales (BEI, SFI, BERD, BAD etc.) pour le financement des activités des fonds en private equity opérant au Maroc ;

• Intérêt croissant des opérateurs pour l’investissement/accompagnement des entreprises en Afrique ;• Aucun désinvestissement par cession sur les marchés financiers ;• Prémices d’une dynamique de la demande relative aux fonds immobiliers locatifs, suite à l’intérêt manifesté

par plusieurs multinationales dans le secteur automobile pour s’installer à Tanger (TFZ), Kénitra (AFZ) et l’Agropole de Meknès ;

• Dynamisme lié à la stratégie énergétique nationale et son impact sur l’investissement en infrastructure.

Pour accompagner la dynamique économique que connaît le Maroc, le Groupe Banque Centrale Populaire (GBCP) a mis en place et contribué à la structuration de plusieurs fonds d’investissement généralistes et sectoriels couvrant tous les secteurs porteurs de l’économie marocaine : Industrie, Agriculture, Infrastructure, Tourisme, Immobilier Industriel, Nouvelles Technologies, etc.

L’activité de ces fonds est gérée par plusieurs sociétés de gestion de fonds affiliées à « Upline Alternative Investments », avec un actif sous gestion d’environ 6,5 milliards de dirhams à fin 2015.

COURTAGE EN ASSURANCE Pour Upline Courtage, l’assureur-conseil du Groupe, l’année 2015 a été marquée par la consolidation de la synergie développée avec la BCP et les BPR. A la faveur des conventions de co-courtage signées avec des assureurs-conseil leaders de la place, d’importants groupes industriels ont fait confiance à Upline Courtage pour la couverture de leur patrimoine et de leur personnel.

L’effort commercial du réseau du Groupe, conjugué à l’innovation avérée des équipes d’Upline Courtage, particulièrement en matière de la bancassurance, ont été à l’origine d’une augmentation de 61% et 76% respectivement du montant global des primes émises et du chiffre d’affaires au cours de la période 2009 à 2015. Avec un montant global des primes émises en 2015 de l’ordre de 522 millions DH, Upline Courtage consolide son positionnement en tant que challenger sur le marché.

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RAPPORT ANNUEL 2015

UNE BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT DE RÉFÉRENCE AU MAROC

CIB Offshore, en tant que plateforme offshore du groupe Banque Centrale Populaire, aspire à devenir un acteur de premier plan dans le segment du marché des zones franches, contribuer au rayonnement du Groupe à l’étranger et suivre sa stratégie consistant à promouvoir la coopération Sud-Sud via ses filiales en Afrique.

Pour ce faire, les missions de CIB Offshore s’articulent autour de quatre volets :- accompagnement des investisseurs en zones franches en matière de services financiers et concours bancaires

en devises ;- constitution d’un levier de développement de l’activité de commerce extérieur du Groupe du fait de son statut de

banque à vocation internationale ;- extension de la gamme des produits à l’International du Groupe BCP par la mise en place de solutions de

financements en devises défiscalisées ;- renforcement de la synergie intra-groupe en matière de financements et opérations à l’international.

CIB Offshore propose une multitude de produits, à savoir :- ouverture et gestion des comptes en devises, opérations de transfert et de rapatriement de fonds, opérations de

placement en devises et de couverture des risques de change, opérations de forfaiting, mobilisation des créances à l’exportation ;

- financement en devises des opérations de commerce international, émission des garanties, cautions et avals ; - assistance, conseil et financement des investissements et de l’exploitation des entreprises en zones franches ;- clearing, financement des opérations de trade, forfaiting, placements, refinancements, co-financements et risk-

sharing pour le compte des filiales bancaires en Afrique subsaharienne.

Par ailleurs, l’année 2015 a été marquée par le lancement de plusieurs chantiers structurants afin d’accompagner le développement et la diversification de l’activité de CIB Offshore :

- lancement et suivi du projet d’extension et de rénovation du siège social de la Banque ;- implémentation du nouveau système d’information ;- lancement du projet de refonte de l’organisation de CIB Offshore pour accompagner le développement des

opérations du Groupe à l’International et aligner son activité sur les meilleures pratiques et sur les standards internationaux ;

- lancement du processus de mise en conformité aux directives FATCA ;- renforcement de l’effectif de la Banque par de nouveaux collaborateurs répondant à différents profils.

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RAPPORT ANNUEL 2015

55

La holding Atlantique Business International, détenue à 75% par la BCP, a vocation à fédérer les activités du Groupe dans les métiers de la banque, de l’assurance et de l’ingénierie financière dans 7 pays d’Afrique de l’Ouest

ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL est une holding financière, de contrôle et de développement portant les participations majoritaires dans :

UNE BANQUE UNIVERSELLE MULTI-MÉTIERS À L’ÉCHELLE DU CONTINENT AFRICAIN

BCP S.A.

PSE BPMP

ACT

IVIT

ÉSFI

LIA

LES

PSE BFII

Pilier I : Banque de DétailPilier II : Banque de Financement etd’Investissement de référence au Maroc

Pilier III : Une Banque Universellemulti-métiers à l’échelle du continent

Financement Grandes Entreprises

Financement de Projets

Banque d’Affaires

Banque Transactionnelle

• Gestion d’actifs• Conseil et ingénierie financière• Intermédiation boursière• Capital investissement• Courtage en assurance

FINANCEMENT BANQUE D’AFFAIRES BANQUES & ASSURANCES

MICROFINANCE

BANQUE D’AFFAIRES

BANQUE OFFSHORE

BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVEST. BANQUE DE L’INTERNATIONAL

ASSURANCE

MAROCAINS DU MONDE

DISTRIBUTION

BABF

BACI

BANE

BATG

BAML

BASN BP

MC

BP

MG

BABN

GTA Togo

C2A Togo

AFIN

Banque d’Affaires en Afrique

Banque de la Petite et MoyenneEntreprise et des Professionnels

Banque des Particuliers

Banque de détail en Afrique

Banque des Marocains du Monde

Banque Privée

Métiers Spécialisés en Afrique

Le plan Elan 2020 consacre le développement international du Groupe comme un relais de croissance majeur sur les cinq prochaines années. Le Groupe Banque Centrale Populaire ambitionne de se hisser au rang de Groupe financier universel à l’échelle du continent africain à travers l’extension accrue de ses activités de banque et d’assurance.

Sa stratégie de développement africain s’appuie fortement sur l’élan de développement porté par le Groupe Banque Atlantique et la dynamisation des synergies avec ses autres entités. Le développement africain est érigé en pilier de la nouvelle organisation du Groupe Banque Centrale Populaire avec une structure dédiée au développement international.

ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL

Banques d'affaires etBanques Assurances

Atlantique Asset Management

Atlantique Finance

Banque Atlantique Burkina Faso

Banque Atlantique Bénin

Atlantique Assurances Côte d’Ivoire

GTA-C2A IARD

Atlantique Assurances Vie Côte D’Ivoire

GTA-C2A VIE

Banque Atlantique Côte d’Ivoire

Banque Atlantique Mali

Banque Atlantique Niger

Banque Atlantique Sénégal

Banque Atlantique Togo

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RAPPORT ANNUEL 2015

1. Principaux faits marquants du Groupe ABI au titre de l’exercice 2015

- Acquisition par la BCP d’une participation supplémentaire de 9,6% dans le capital d’ABI.

- Finalisation de la prise de participation d’ABI dans les compagnies d’assurance ;

- Accord de la Commission Bancaire-UEMOA pour l’ouverture d’une succursale de la BACI en Guinée Bissau (BAGB) ;

- Début de l’arrimage opérationnel avec les filiales du Groupe Banque Centrale Populaire, BPMG et BPMC ;

- Poursuite des chantiers de transformation au sein du Groupe ABI initiés au début du dernier trimestre 2012 et couvrant l'ensemble des fonctions ;

- Refonte du système d’information ;

- Migration de la plateforme monétique sur Powercard à Casablanca via la filiale du Groupe Payment Center for Africa (PCA).

2. Activités 2015 des filiales bancaires du Groupe Banque Atlantique

Le Groupe Banque Atlantique est implanté dans 7 pays pour ses activités bancaires : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Bénin, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

L’exercice 2015 a été particulièrement dynamique sur le plan de l’activité commerciale, avec un portefeuille de clients en hausse de 12%, un encours de ressources collectées en hausse de 22%, et un encours des crédits accordés à la clientèle en hausse de 16%.

Activités commerciales

Les filiales bancaires du Groupe Banque Atlantique à travers leurs 7 pays d’implantation ont connu une activité commerciale soutenue lors de l’exercice 2015.

En effet, le recrutement net de nouveaux clients s’est élevé à 56 800 portant le portefeuille à 542 300 relations, en hausse de 12% sur un an.

A l’image du recrutement de clients, le nombre de cartes bancaires actives a progressé de 20% pour dépasser 420 000 unités. Enfin, le nombre d’offres packagées distribuées à la clientèle a plus que doublé depuis 2014 pour dépasser les 38 000 packs.

Collecte de ressources

Les performances commerciales du Groupe ont permis de réaliser une collecte additionnelle nette de FCFA 280 milliards, soit une croissance de plus de 22% de l’encours des dépôts de la clientèle qui ont atteint FCFA 1 567 milliards à fin 2015.

UNE BANQUE UNIVERSELLE MULTI-MÉTIERS À L’ÉCHELLE DU CONTINENT AFRICAIN

Stock de clients déc-15

Stock de clients déc-14

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150 000

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BABF BABN BACI BAML BANE BASN BATG

BABF : Burkina Faso

BABN : Bénin

BACI : Côte d'Ivoire

BAML : Mali

BANE : Niger

BASN : Sénégal

BATG : Togo

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RAPPORT ANNUEL 2015

57

Crédits à la clientèle

Les crédits accordés à la clientèle ont connu une croissance vigoureuse de +16% en glissement annuel. L’encours brut progresse de FCFA 193 milliards, dont FCFA 123 milliards pour les crédits à court terme avec un additionnel de FCFA + 110 milliards réalisé par la BACI , et 45 milliards FCFA pour les crédits à moyen et long termes.

3. Activités 2015 des filiales en assurance

Le Groupe Banque Atlantique est implanté dans 2 pays pour ses activités d’assurance : filiales d’assurance non- vie et d’assurance vie en Côte d’Ivoire (Atlantique Assurance Vie et IARD) et au Togo (GTA C2A Vie et IARD).

Les primes collectées en assurance non-vie en Côte d’Ivoire ont atteint 8,2 milliards FCFA et ont connu une hausse de 36% par rapport à l’exercice précédent, avec des progressions importantes sur les branches automobile (+24%), accident corporel (+35%) et incendie (+63%).

Les primes collectées en assurance non-vie par la filiale togolaise GTA C2A IARD ont atteint 2,9 milliards FCFA.

Les primes collectées en assurance vie ont atteint 12,1 milliards FCFA, en hausse de 10% par rapport à l’exercice précédent, avec des progressions de 20 % en Côte d’Ivoire et de 7% au Togo.

4. Responsabilité Sociale de l’Entreprise

Atlantic Business International a pu concrétiser au cours de l’année 2015 plusieurs actions citoyennes à fort impact sur son environnement :

- sponsoring du dîner de gala de collecte de fonds pour prise en charge de 3000 enfants en détresse du programme SOS Village d’enfants de Côte d’Ivoire par la BACI, ABI et AACI, AAVIE ;

- distribution de vivres et journée d’activités en faveur de l’orphelinat de l’ONG AVENIR ENFANCE TOGO par la BATG ;

- don de médicaments, vivres, moustiquaires, aide financière et journée d’activités à l’orphelinat la Fontaine Divine par la BABN ;

- dons et journée d’activités en faveur des pensionnaires de l’Institut National des Aveugles du Mali par la BAML ;

- prise en charge par la BASN de 2 athlètes mondialistes vivant avec une déficience intellectuelle lors des jeux mondiaux d’été de Spécial Olympics.

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RAPPORT ANNUEL 2015

La Banque Populaire Maroco-Guinéenne est une société coopérative de banque et de crédit à capital variable de droit guinéen, créée en 1991, elle compte à ce jour huit agences dont deux à l'intérieur du pays. La BPMG a été créée dans le cadre du développement des relations sud-sud, notamment, la participation à la promotion de l’économie de la République de Guinée, mais également pour soutenir les échanges commerciaux entre le Royaume du Maroc et la République de Guinée.

La stratégie du Groupe Banque Centrale Populaire pour sa filiale guinéenne est axée sur le transfert de son savoir-faire avéré dans les domaines de la bancarisation de la population, du financement de la PME / PMI, de l’artisanat et de la pêche.

Par ailleurs, l’exercice 2015 a été marqué par les éléments cités ci-après :

- ralentissement et non éradication de l’épidémie Ebola, et fermeture des frontières par certains pays voisins ;

- morosité du climat d’affaires suite au retrait de grandes sociétés minières du pays ;

- baisse considérable des recettes liées à l’exportation de l’or suite à la chute des prix sur le marché international ;

- arrivée sur le marché guinéen de certaines entreprises marocaines ayant bénéficié d’un accompagnement du Groupe ;

- financement d’importants projets en faveur de grandes sociétés locales et étrangères.

En matière d’activité, les principaux indicateurs d'activité et de résultat de la banque ont affiché une nette amélioration par rapport à 2014 :

- augmentation de 19,2% des dépôts ;

- hausse des emplois productifs de 56% portés par les crédits accordés à des clients importants et garantis par la Banque Centrale de la République de Guinée ;

- baisse des créances en souffrance de 14,3% ramenant leur taux à 2,90% contre 6,50% un an auparavant, attribuable à l'effort de recouvrement ;

- progression du PNB de 31,5%, en liaison avec l’évolution de l’activité de la banque.

UNE BANQUE UNIVERSELLE MULTI-MÉTIERS À L’ÉCHELLE DU CONTINENT AFRICAIN

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RAPPORT ANNUEL 2015

59

Amifa est une holding créée par le groupe Banque Populaire pour piloter son ambitieux programme de microfinance en Afrique. Sa création est consécutive à la convention conclue entre le groupe, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Gabon et la République de Guinée, portant sur le développement des activités de microfinance dans ces pays.

Pour ce faire, le groupe entend tirer parti de l’expérience réussie de sa filiale marocaine Attawfiq Micro-Finance – qui est une référence en la matière – et aligner les activités d’Amifa sur les meilleures pratiques mondiales en matière de microfinance et de microcrédit.

Atlantic Microfinance For Africa a pour principales missions de:

- favoriser la création de à travers le financement des activités génératrices de revenus ;

- soutenir et accompagner les micro-entrepreneurs en facilitant leur passage progressif de l’informel vers le secteur organisé de l’économie ;

- participer à l’inclusion financière des populations non bancarisées en proposant des produits d’épargne adaptés ;

- participer à la concrétisation d’actions citoyennes au profit de la clientèle.

Les principaux faits marquants d’Amifa au titre de l’année 2015 concernent :

- la création de deux filiales en Côte d’Ivoire et au Mali suite à l’obtention de l’accord de Bank Al-Maghrib ;

- l’obtention du statut CFC ;

- l’inauguration de l’agence pilote Yopougon-Impôt en Côte d’Ivoire ;

- le lancement des activités des premières agences en Afrique.

De droit centrafricain, la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine (BPMC) est née d’un protocole d’accord signé le 13 février 1989 entre le Royaume du Maroc et la République Centrafricaine en vue de renforcer les liens économiques et financiers entre les deux pays.

La BCP assure, en sa qualité d’actionnaire de référence, la gestion de la banque par le redéploiement de cadres qualifiés auprès de sa filiale.

Avec pour principale mission de bancariser la population et de participer au développement de la PME-PMI, la BPMC axe ses interventions essentiellement sur les secteurs de l'artisanat, de l'agriculture, du commerce extérieur…

Compte tenu de la crise militaro-politique que connait le pays depuis 2012, la conjoncture socio-économique centrafricaine a été marquée au cours de l’année 2015 par la persistance des effets de cette crise avec une légère reprise des activités économiques qui reste toutefois insuffisante pour la relance effective de l’économie.

Le système bancaire a continué à subir les effets de la crise à travers l’augmentation des frais généraux sous l’effet des charges inhérentes à la sécurité ainsi que l’aggravation du volume des créances en souffrance comme corolaire aux difficultés rencontrées par les différents acteurs économiques.

La BPMC a poursuivi la mise en œuvre du plan d’urgence visant la restructuration de la Banque, l’assainissement du portefeuille et le respect des normes prudentielles réglementaires.

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GOUVERNANCE

D'ENTREPRISE

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RAPPORT ANNUEL 2015

Le Crédit Populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est régi par la loi 12-96 portant réforme du Crédit Populaire du Maroc.

La Banque Centrale Populaire (BCP) est une société anonyme cotée à la Bourse de Casablanca à conseil d'administration et à capital fixe. Elle est habilitée à effectuer toutes les opérations susceptibles d'être pratiquées par les banques. La BCP est l'organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales. A ce titre, elle est chargée de gérer les services d'intérêt commun aux organismes du Crédit Populaire du Maroc.

Les Banques Populaires Régionales (BPR) sont des banques de forme coopérative à capital variable, à directoire et à conseil de surveillance. Les BPR peuvent effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives.

Le CPM est placé sous la tutelle d'un Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc.

I. Le Comité Directeur du CPMLe Comité Directeur est l’organe suprême du Crédit Populaire du Maroc (CPM). Il est composé de manière paritaire de représentants des conseils de surveillance des Banques Populaires Régionales (BPR) et de représentants du Conseil d’administration de la Banque Centrale Populaire (BCP).

Le Comité Directeur a pour mission de :

• définir les orientations stratégiques du Groupe ;

• exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des organismes du CPM ;

• définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe ;

• prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde de leur équilibre financier.

Composition du Comité Directeur du CPM

• M. Mohamed BENCHAABOUN : Président du Comité Directeur du CPM ;

• M. Jalil SEBTI : Président du Directoire de la Banque Populaire de Rabat-Kénitra ;

• M. Abdelhadi BENALLAL : Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Tanger-Tétouan ;

• M. Ahmed ZERKDI : Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire du Centre Sud ;

• M. Larbi LARAICHI : Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Meknès ;

• M. Abdelhadi BERRADA EL AZIZI : Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Marrakech- Beni Mellal ;

• M. Abdellah BOURKADI : Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Fès-Taza ;

• M. Noureddine BELMAHJOUBI : Président du Directoire de la Banque Populaire de Tanger - Tétouan.

GOUVERNANCE D'ENTREPRISESYSTEME DE GOUVERNANCE AU NIVEAU DU CPM

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RAPPORT ANNUEL 2015

63

II. Système de gouvernance au niveau de la BCP

Règles de fonctionnement du Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre. Il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Il procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.

Composition du Conseil d’Administration de la BCP:

NOM ET PRENOM FONCTION AUTRES MANDATS

M. Mohamed BENCHAABOUN

Président Directeur Général de la BCP

Président du Conseil d'Administration de : • VIVALIS SALAF • MAROC LEASING • MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE • CHAABI BANK (BCDM) • ATLANTIC MICROFINANCE FOR AFRICA (AMIFA) • AMIFA MALI • AMIFA COTE D'IVOIRE • ATTAWFIQ MICRO-FINANCE • UPLINE GROUP • CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT (CCI)Administrateur de : • OCP SA • UBAF • UBAE • CASABLANCA FINANCE CITY AUTHORITY • FONDS AM INVEST MOROCCO (AMI) • ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI) • BANQUE ATLANTIQUE COTE D'IVOIRE (BACI)

M. Aziz ALOUANE Représentant de l’EtatChef de la division de l’activité bancaire et de la stabilité financière à la Direction du Trésor et des Finances Extérieures au Ministère de l’Economie et des Finances

M. Mostafa TERRAB Représentant de l’OCP S.A

Président Directeur Général de l’OCP S.A.Il est administrateur ou Président du Conseil d’Administration de plusieurs sociétés dont notamment : • MAROC PHOSPHORE (MP) • PHOSBOUCRAA • JACOBS ENGINEERING SA (JESA)

M. François PEROL

Représentant de la BPCE MAROC Président du Directoire de la Banque Populaire et Caisse d’Epargne

Président du Conseil d’Administration de • Natexis • Crédit Foncier de France.Président de la SAS + Administrateur de CE Holding PromotionReprésentant permanent de BPCE, Président de SCI PONANTPrésident du Groupement Européen des Caisses d’Epargne (ESBG)Administrateur de • CNP Assurances, • Musée d’Orsay • SopassureVice-président de FBF

M. Mohamed BELGHAZI Administrateur indépendant

Administrateur indépendant

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RAPPORT ANNUEL 2015

GOUVERNANCE D'ENTREPRISE

NOM ET PRENOM FONCTION AUTRES MANDATS

M. Adriano ARIETTI Administrateur indépendant

Membre du Conseil de Surveillance de • Privredna banka Zagreb • Croatie et VUB Banka SlovakieMembre du Conseil d’Administration de • ATB Asia Pacific Bank – Russie • Banca Intesa Beograd, Serbie

M. Hicham BELMRAH

Représentant de la Mutuelle Centrale Marocaine d’Assurances Président du Directoire

Membre du Conseil de Surveillance de : •Crédit Agricole du Maroc • RismaAdministrateur de : • CAT • Maghrebail • Alliance Développement Immobilier • Lesieur • Sonasid • Afriquia SMDC • Resort Co • Medi1Sat…

M. Jalil SEBTI Représentant de la Banque Populaire de Rabat-Kénitra

Président du Directoire BP Rabat-KénitraAdministrateur de : • Vivalis Salaf, • Bank Al Amal, • Chaabi Doc net, • BP Shore Group, • BP Shore Back Office, • BP Shore Immo, • Attawfiq Micro-Finance, • Fondation Banque Populaire, • Fondation Création d’Entreprises, • Heuler Hermès (ACMAR), • Banque Atlantique Niger, • UPLINE CAPITAL MANAGEMENT (UCM) • CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT (CCI)

M. Abdelkhalek BENDRISS

Représentant de la Banque Populaire de Marrakech-Béni Mellal

Président du Directoire BP Marrakech-Béni MellalAdministrateur de : • VIVALIS SALAF • CHAABI DOC NET • BP SHORE GROUP • BP SHORE BACK OFFICE "BPSBO" • BP SHORE IMMO "BPSIMMO" • ATTAWFIQ MICRO-FINANCE • FONDATION CREATION D’ENTREPRISES • CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT (CCI)

M. Noureddine BELMAHJOUBI

Représentant de la Banque Populaire de Tanger-Tétouan

Président du Directoire BP Tanger-TétouanAdministrateur de : • VIVALIS SALAF • CHAABI INTERNATIONAL BANK OFFSHORE (CIB) • CHAABI DOC NET • BP SHORE GROUP • BP SHORE BACK OFFICE "BPSBO" • BP SHORE IMMO "BPSIMMO" • FONDATION CREATION D’ENTREPRISES • FONDATION BANQUE POPULAIRE

M. Mohamed ADIB Représentant de la Banque Populaire d’El Jadida-Safi

Président du Directoire BP d’El Jadida-Safi Administrateur de : • BP SHORE GROUP • BP SHORE BACK OFFICE "BPSBO" • BP SHORE IMMO "BPSIMMO"

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RAPPORT ANNUEL 2015

65

Critères d’indépendance

En application des critères d’indépendance retenus par la directive de Bank Al-Maghrib N° 1/W/2014 relative à la gouvernance au sein des établissements de crédit, le Conseil d’Administration de la Banque Centrale Populaire comprend en son sein deux Administrateurs indépendants. Il s’agit de :

• Monsieur Mohammed BELGHAZI

• Monsieur Adriano ARIETTI.

Processus de sélection

Les membres du Conseil d’Administration sont désignés par l’Assemblée Générale Ordinaire.

Le processus de nomination et de renouvellement des membres du Conseil d'administration est pris en charge par le Comité des Nominations et de Rémunération qui soumet ses propositions au Conseil d’Administration, et à charge pour ce dernier de les soumettre à l’Assemblée Générale Ordinaire.

Comités spécialisés

Le Conseil d’Administration de la BCP a procédé à la mise en place des comités techniques suivants :

1- Comité d’Audit :

Le Comité d’Audit assure notamment la surveillance et l’évaluation de la mise en œuvre des dispositifs du contrôle interne de la Banque ainsi que la conduite de l’activité de l’Audit.

Composition du Comité d’Audit

Nom et prénom QualitéM. Mohammed BELGHAZI PrésidentMme Ghizlaine GUEDIRAreprésentant l’OCP S.A

Membre

M. Jalil SEBTI Membre

2- Comité des Risques

Le Comité des risques est chargé notamment d’assister le Conseil d’Administration dans son rôle de surveillance des risques auxquels la Banque Centrale Populaire est exposée, du respect de la stratégie et des politiques générales de gestion des risques et de la conformité à la réglementation relative au risque.

Composition du Comité des Risques

Nom et prénom QualitéM. Hicham BELMRAH PrésidentM. Noureddine BELMAHJOUBI MembreM. Mohamed ADIB Membre

3- Comité des Nominations et de Rémunération

Le Comité des Nominations et de Rémunération est chargé d’accompagner le Conseil d’Administration dans :

• la conception et le suivi du bon système de rémunération ;

• le processus de nomination et de renouvellement des membres du Conseil d'administration et des membres de la Direction Générale de la Banque (Directeurs Généraux et Directeurs Généraux Adjoints).

Composition du Comité des Nominations et de Rémunération

Nom et prénom QualitéM. Mohamed BENCHAABOUN PrésidentM. François PEROL MembreM. Adriano ARIETTI Membre

III. Système de gouvernance au niveau des BPRLe CPM compte 10 Banques Populaires Régionales qui sont dotées d’un mode de gouvernance dualiste avec un Conseil de Surveillance et un Directoire.

Le Conseil de Surveillance de la BPR est chargé de contrôler la gestion, de participer à la définition des orientations stratégiques de la Banque en cohérence avec la stratégie globale du Groupe, et d’exercer certaines attributions spéciales arrêtées par les statuts.

Il vérifie et présente à l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle ses observations sur le rapport du Directoire et sur les comptes de l’exercice.

La gestion de la BPR est assurée par un Directoire responsable collégialement des réalisations et des performances de la Banque.

BPR Président du Conseil de Surveillance Président du DirectoireRabat - Kénitra Abdelhai BESSA JALIL SEBTI

Centre - Sud Ahmed ZERKDI Mohamed BOULGHAIR

Tanger - Tétouan Abdelhadi BENALLAL Mouna LEBNIOURY

Fès - Taza Abdellah BOURKADI AHMED REDA TADILI

Marrakech - Béni-Mellal Abdelhadi BERRADA EL AZIZI Noureddine BELMAHJOUBI

Nador - Al Hoceima Mohamed BOUAMARA BENYOUNES HAJJI

El Jadida - Safi Jamal BEN RABIA MOHAMED ADIB

Meknès Larbi LARAICHI Khalid TAZI

Oujda El Bachir HOUCHI Samir KLAOUA

Laâyoune Mohamed Salem EL JOUMANI Ahmed EL JAMRI

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GESTION DES RISQUES

La gestion des risques érigée en outil de planification stratégique

Contrôle Permanent

Le respect de la conformité

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RAPPORT ANNUEL 2015

Eriger le Risk

Management

comme outil de

planification

stratégique

du Groupe Accroître l'efficacité

du dispositif de

gestion des risques et

l'utilisation des outils

d'aide à la décision

Accélérer la capacité

d'anticipation et

de réaction lors de la mise

en oeuvre de la

politique Risque

Converger le dsipositif

du Risk Management

des filiales avec

celui du CPM

Renforcer le dispositif de

surveillance des

engagements

Renforcer les outils

de gestion des

risques sur les

activités de marché

La gestion des risques constitue un pilier fondamental de la stratégie du Groupe, soutenant sa trajectoire de croissance pérenne et maîtrisée. Les ressources considérables, investies depuis 2008 dans ce domaine, ont permis de répandre au sein de l’ensemble de ses entités une culture solidement ancrée à l’égard des risques et d’asseoir un dispositif de gestion des risques efficient et robuste. Le tout s’intégrant dans une politique efficace et un programme d’actions soutenu, suivi par les organes de gouvernance et de direction au plus haut niveau.

Compte tenu de l’ampleur des défis et malgré un environnement peu favorable, le Groupe a réussi à maintenir une assise financière solide et un niveau élevé de maîtrise et de couverture des risques. Les ratios prudentiels de solvabilité sont au-delà des minimas exigés. Le ratio des créances en souffrance, malgré sa dégradation, reste parmi les plus bas de la place.

En matière de provisionnement, en plus du respect des règles édictées par la circulaire 19/G relative aux créances en souffrance, la Banque applique une politique prudente et proactive pour l’anticipation et la couverture des risques non avérés à travers, d’une part, l’activation des mécanismes de solidarité propres au Groupe, et d’autre part, le renforcement continu du matelas de provisions pour risques généraux. Cette politique procure plus de résilience face aux situations de crise ou de dégradation de conjoncture.

Pour soutenir les ambitions futures, le Plan Elan 2020 consacre un volet significatif au renforcement des outils de gestion des risques et à leur harmonisation à l’échelle du Groupe. Les changements de dimension et de périmètre escomptés rendent nécessaire le rehaussement à un niveau d’excellence la gestion des risques afin d’atteindre les ambitions attendues sur des bases pérennes.

GESTION DES RISQUESLA GESTION DES RISQUES ÉRIGÉE EN OUTIL DE PLANIFICATION STRATÉGIQUE

L’année 2015 a été placée sous le signe de la poursuite des chantiers structurants engagés par le Groupe et répondant aux enjeux prioritaires en matière de gestion des risques :

• la pérennité de la culture de gestion des risques à tous les échelons du Groupe ;

• le maintien de l’indépendance et de l’efficacité du processus d’examen et de surveillance des risques ;

• le perfectionnement de l’infrastructure de gestion des risques et des plateformes technologiques ;

• l’uniformisation et la mise à niveau des pratiques de risques à l’échelle du Groupe, conformément aux meilleures pratiques et standards internationaux ;

• la mise en place d’un dispositif de gestion du risque pays ;

• une gestion efficace des risques réglementaires.

Le Groupe ambitionne de déployer un plan de risque management construit autour des

principes directeurs suivants

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RAPPORT ANNUEL 2015

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Le GBP est doté d’une organisation en ligne avec les meilleures pratiques et les meilleurs standards internationaux. Sa structure de gouvernance intégrée lui permet de repérer les risques auxquels il est confronté, de mettre en œuvre un système de contrôle interne adéquat et efficace, et d’établir enfin un système de suivi et de réajustements.

La responsabilité du contrôle, de la mesure et de la supervision des risques est partagée entre :

• les instances de gouvernance et de pilotage (Comité Directeur, Conseil d'Administration, Comité d’Audit, Comité Gestion des Risques, Comité de Surveillance des Engagements, Comité Placement...) ;

• la Direction Générale Risques Groupe et les autres fonctions dédiées et/ou impliquées dans le suivi des risques (crédit, marché, liquidité et opérationnel) ;

• les instances relevant du dispositif de contrôle interne.

Risques financiers et de marché Risques de crédit Risques

opérationnels

Gestion Risques GroupeUne gestion par nature du risque

Comité DirecteurDu Crédit Populaire du Maroc

Conseil d’Administration de la BCP

Inspection Générale

Comité de gestion des risques et

de la conformité

Comitéde surveillance

des engagements

Comité decoordination pour l’audit

et les comptes

Comité Placement

Commissionde contrôle interne

Top Management

Comité des Risques

Comité d’Audit

Comité d’Audit etdes Risques

Business units opérationnelles

STRUCTURE DE GOUVERNANCE

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La politique de gestion des risques s’est concrétisée par de nombreuses réalisations ayant trait principalement à :

La gouvernance des risques : nouvelle loi organisant le CPM n°77-14 modifiant et complétant la loi n°12-96, et consacrant définitivement l’orientation mutualiste du Groupe, donnant lieu à des participations croisées et majoritaires entre la BCP et les BPR. Ainsi, les attributions des Comités et organes de gouvernance ont été revisitées afin de les aligner sur l’esprit de la nouvelle loi tout en respectant les dispositions de la nouvelle circulaire de Bank Al-Maghrib régissant le contrôle interne des établissements de crédit.

La gestion du risque pays : renforcement du dispositif global de gestion du risque pays aussi bien sur les aspects qualitatifs que quantitatifs. En plus, la nouvelle organisation du Groupe consacre une entité dédiée au suivi des risques des filiales subsahariennes.

Mise à niveau des dispositifs risques des filiales africaines : accompagnement des filiales africaines dans la construction et l’amélioration de leur dispositif de gestion des risques, pour leur permettre de se mettre au niveau des standards du Groupe. Cela passe par la mise en place d’outils d’aide à la décision (notation et scoring), l’élaboration d’un reporting de surveillance intégré, et le pilotage du recouvrement des risques sensibles et des créances douteuses et litigieuses.

Respect des nouvelles exigences réglementaires Bâle III : adoption définitive des normes Bâle III et mise à niveau de l’ensemble des outils de gestion des risques en conformité avec ces normes. Pour la gestion des fonds propres, le Groupe continue à renforcer ses fonds propres de base qui, en 2015, représentent plus de 90% du total de ses fonds propres. La gestion de la liquidité, quant à elle, reste un sujet prioritaire d’évolution à l’horizon 2019 et la Banque respecte amplement les minimas réglementaires.

I- PRINCIPALES RÉALISATIONS DE L’EXERCICE PAR NATURE DE RISQUE

RAPPORT ANNUEL 2015

GESTION DES RISQUES

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RAPPORT ANNUEL 2015

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I.1 Risques de crédit et surveillance des engagementsLe risque de crédit représente une composante principale de l’activité de la Banque, compte tenu de ses impacts significatifs. Au cours de l’année 2015, le Groupe a poursuivi ses efforts visant à renforcer ses politiques et à se doter des outils et normes lui permettant de disposer d’un bon niveau de maîtrise de ses risques. Les principales réalisations pour cette année sont :

• La finalisation des modèles EAD (exposition en cas de défaut) pour la clientèle retail et l’engagement du projet d’implémentation de l’ensemble des paramètres de risque sur cette clientèle au niveau du système d’information. Ce projet structurant répond à un double objectif de qualification des risques et de développement d’une stratégie retail orientée par segment de marché et profil de risque. Il permettra dans une seconde phase de mieux allouer les fonds propres à ce périmètre de clientèle.

• La poursuite des travaux engagés pour asseoir un dispositif efficace de gestion du risque pays et de surveillance des engagements sur nos filiales subsahariennes. Des limites d’exposition par pays de risque final ont été ainsi définies, des processus de remontée d’informations ont été instaurés et une surveillance particulière des grands risques

et risques sensibles est opérée d’une manière très rapprochée au niveau central.

• Le renforcement du dispositif de gestion des risques majeurs, avec le déploiement de nouvelles versions des outils de gestion de ces risques avec (i) une version améliorée de la gestion des groupes de contreparties liées, (ii) une version enrichie du moteur de notation, et la base de gestion des projets immobiliers. Cela permet d'une part, de disposer de données pertinentes sur l'état d'avancement des projets et des promoteurs et d'autre part, de réaliser un suivi rapproché de la qualité du portefeuille.

• Le renforcement du dispositif de surveillance des engagements et la détection des créances sensibles. Des travaux de revue de portefeuille sont réalisés et permettent de passer au crible les expositions sur les principaux secteurs d’activité, en vue de définir des politiques de crédit appropriées (mesures d’accompagnement, désengagement…). Cette démarche constitue une étape importante pour la construction de notre modèle d’appétence au risque.

• La production régulière des reportings relatifs aux exercices réglementaires de stress-test sur le portefeuille crédit et quantification des impacts sur les provisions, les fonds propres, et la politique du Crédit.

I.2 Risques financiers et de marché Le Groupe a continué à élargir son infrastructure de gestion des risques financiers et de marché en veillant à l’amélioration constante des outils d’analyse et de surveillance conformément aux meilleures pratiques en la matière.

En ce qui concerne la gestion actif-passif, une plateforme de données et un moteur de calcul ont été mis en place (en pré-production); ce qui permettra à la Banque de mieux piloter le risque global de taux et de liquidité. En parallèle, les méthodologies relatives aux conventions d’écoulement ont été revues, et la modélisation des principales options cachées a été finalisée.

Les principaux projets et actions réalisés sont relatifs à :

• La poursuite du projet de convergence visant l’intégration des modèles internes dans le dispositif de gestion des risques de marché. Dans ce cadre, les différents contrôles des paramètres de marché opérés au jour le jour ont été formalisés.

• L’élaboration d’une méthodologie pour la détermination des limites des nouveaux produits, permettant ainsi de gérer de manière appropriée les niveaux de tolérance au risque et les expositions.

• La poursuite du projet d’implémentation de l’outil ALM. Ce projet, dont la partie récupération des

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RAPPORT ANNUEL 2015

GESTION DES RISQUES

données des SI a été finalisée, permettra à la Banque de disposer d’outils d’analyse automatiques et performants tenant compte de la nature des activités et des traitements effectués.

• La participation aux travaux de mise en place des nouvelles normes Bâle III avec Bank Al-Maghrib. Pour les fonds propres, des études d’impact ont été menées. Elles portent sur l’adaptation des dispositions transitoires des discrétions nationales. Quant au nouveau ratio de liquidité réglementaire (le LCR) entré en vigueur le 1er juillet 2015, le minimum réglementaire est largement respecté.

• L’implémentation des stress tests relatifs aux risques de marché au niveau de la plateforme.

I.3 Risques opérationnelsA l’image de l’année précédente, 2015 a connu la poursuite de la revue de la cartographie des risques pour la majorité des processus opérationnels et supports critiques. Les nouvelles cartographies des risques permettent de se concentrer sur les évènements de risques critiques pour lesquels le dispositif de maîtrise doit être amélioré en accordant la priorité aux plans d’action à mettre en place par les métiers afin de réduire le niveau des risques.

L’année 2015 a vu l’aboutissement de 3 principaux axes.

• La gestion du Plan de Continuité d’Activité (PCA) avec :

- l’accompagnement des filiales dans la mise en place du PCA en accord avec la stratégie du Groupe : présentation de la démarche pour Maroc Leasing, accompagnement d’Upline pour la réalisation des tests et poursuite de l’encadrement des filiales d’ABI pour la mise en place du PCA Métier,

- la mise en place d’une nouvelle politique générale et de gouvernance du PCA avec la formalisation du corpus documentaire et la désignation et l’équipement du site de repli métier. La phase de test de ce site a été lancée pour le processus valeurs mobilières, donnant lieu à une coordination entre les différentes parties prenantes de l’activité (Métiers, Systèmes d’Information, Risques Opérationnels).

• Le renforcement de l’outil Groupe « Front Risk » de gestion des risques opérationnels via :

- L’industrialisation des reportings avec l’intégration et la mise en place du module Front Report,

- La poursuite de la généralisation de l’outil au sein des filiales spécialisées (Attawfik Micro Finance, Chaabi Bank, …) permettant à celles-ci de gérer de façon indépendante les cartographies des risques et de collecte des incidents.

• L’élaboration et la finalisation des cartographies de risques liées aux macro-processus Support Comptabilité et Logistique. La cartographie du macro-processus Ressources Humaines est en cours de finalisation.

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RAPPORT ANNUEL 2015

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II. DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES

II.1 - Risques de crédit

II.1.1 Stratégie risques

La maîtrise du risque de crédit constitue une composante majeure de la stratégie de développement du Groupe. Cette maîtrise passe par le renforcement du dispositif d’identification, de mesure et de suivi des risques à travers les axes ci-après :

• la maîtrise et la fiabilisation du processus de prise de risque de crédit ;

• le suivi permanent et rapproché des conditions d’utilisation des concours accordés ;

• une attention particulière portée à la qualité et à la fiabilité des données ;

• un système de reporting riche et une remontée d’informations périodique ;

• le renforcement des contrôles des conditions d’usage du système de notation des entreprises ;

• un suivi adapté des risques majeurs et de concentration ;

• une plus grande réactivité face aux signes précurseurs de défaut.

La stratégie du Groupe en matière de risque de crédit se traduit par une définition des objectifs par profil de risque et par niveau de risques sensibles, notamment pour les entreprises. Cela devrait engendrer une amélioration continue de la qualité du portefeuille du Groupe et de réduire le nombre et le volume des expositions sensibles de manière à atténuer l’impact des provisions sur bases collectives et les pertes potentielles.

II.1.2 Politiques et procédures

La politique générale de gestion du risque de crédit, adoptée par le Groupe et approuvée par ses organes d’administration et de gestion, a pour objet de définir un cadre global pour les activités générant les risques de crédit.

Ses principes sont appliqués pour assurer au Groupe un développement serein de ses activités. La politique de crédit s’articule autour des principes suivants :

• diversification des risques ;

• normalisation de la gestion des risques de crédit au niveau de l'ensemble des organismes du CPM ;

• sélection stricte des dossiers lors de l’octroi ;

• établissement d’un dossier pour toute opération de crédit et sa revue au moins une fois par an pour les entreprises ;

• notation des Entreprises et Professionnels et scoring

à l’octroi des crédits aux particuliers ;

• séparation entre les fonctions de vente de crédit et celles de l’appréciation et du contrôle des risques ;

• collégialité des décisions se traduisant par l’instauration des comités à tous les niveaux de la filière ;

• détection précoce des risques de défaillance des contreparties ;

• réactivité dans le recouvrement.

La mise en pratique de la politique de crédit repose sur un corpus réglementaire interne étoffé conforme aux meilleures pratiques en la matière. Celui-ci couvre l’intégralité du processus de gestion des risques de crédit, à travers des circulaires, des lettres circulaires et des normes fixant l’étendue et les conditions d’exercice des activités de maîtrise et du suivi des risques.

II.1.3 Processus de prise de risque

L’entrée en relation

Le Groupe fait de la connaissance du client une condition préalable à tout nouvel engagement. Cette exigence est couverte par la directive BAM du 1er avril 2005 portant sur les éléments d’informations devant être requis dans le cadre de l’instruction des dossiers de crédit. A ceux-là, s’ajoutent les dispositions liées aux risques de non-conformité qui exigent le respect des mêmes termes.

Conformément à ces exigences, la Banque a mis en place un ensemble de processus permettant d’assurer à la fois une bonne sélection des prospects, une connaissance approfondie des clients lors de l’entrée en relation et un suivi régulier pendant toute la durée de la relation commerciale.

L’instruction des dossiers de crédit

L’instruction des dossiers de crédit repose sur l’analyse et l’appréciation de :

• la solvabilité des contreparties et leur notation ;

• l’évolution du comportement bancaire du client ;

• l’analyse des types de concours demandés, leurs justifications économiques et leurs couvertures ;

• les conditions de remboursement des engagements présents et futurs ;

• la rentabilité globale des opérations effectuées avec le client.

Chaque demande de crédit obéit à des critères d’éligibilité explicités dans les circulaires y afférentes et suit un circuit décisionnel (agence, succursale/centre d’affaires, BPR et BCP) jusqu’à l’instance dont la compétence permet de statuer en dernier ressort sur le dossier. Afin d’assurer le

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RAPPORT ANNUEL 2015

GESTION DES RISQUES

double regard et une meilleure célérité dans la décision, la demande de crédit doit préalablement faire l’objet d’une étude de faisabilité au niveau de l’entité commerciale en charge du dossier et d’une deuxième lecture du risque au niveau de la fonction Contre-étude.

Organisation des circuits de décision

L’organisation des circuits de décision repose sur un schéma délégataire en adéquation avec la structure et l’organisation du Groupe. Ce schéma est décliné selon les trois niveaux suivants :

• pouvoirs délégués par le président du Comité Directeur en faveur des Comités BCP et des présidents de Directoire des Banques Populaires Régionales ;

• pouvoirs subdélégués par les présidents des BPR en faveur des centres d’affaires et succursales relevant de leurs périmètres ;

• pouvoirs subdélégués par les responsables des succursales aux responsables d’agences relevant de leurs entités.

Ces pouvoirs, qui sont exprimés selon plusieurs paramètres (nature de la demande, nature du crédit et sa maturité, notation du client…), sont inversement proportionnels au niveau des risques (plus le risque est élevé, moins la délégation est importante).

S’agissant des filiales du Groupe, les compétences sont définies en montant de risques. En cas de dépassement de seuil, un processus d’escalade est mis en place pour la prise de décision finale.

Le dispositif décisionnel de la Banque est basé sur les principes suivants :

• analyse des dossiers par les entités commerciales initiatrices des demandes et deuxième lecture de risque faite par les entités risques au niveau des BPR et de la BCP ;

• prévention du risque à travers un rôle plus déterminant de la fonction Contre-étude dans le filtrage des dossiers et dans la prise de décision ;

• exercice des pouvoirs dans le cadre de comités

traduisant la collégialité de la décision ;

• un schéma délégataire à plusieurs dimensions qui assure une adéquation entre le niveau du risque et celui requis pour la décision ;

• exclusion des pouvoirs des BPR des crédits au profit des apparentés, quels que soient leurs montants. Ces derniers sont soumis aux comités internes de crédit tenus au niveau de la BCP ;

• des limites de compétences établies par groupe de bénéficiaires liés ;

• la séparation des tâches entre les entités commerciales et celles chargées de l’évaluation, du suivi et de la gestion des risques liés au crédit, tant au niveau de la BCP qu’au niveau des BPR.

La prise de décision

Le processus de décision s’appuie sur :

• le désengorgement des comités à travers un filtrage en amont des dossiers par la contre-étude ;

• la prévention du risque à travers un rôle plus déterminant de la fonction Contre-étude. Son avis, signé et motivé, est obligatoire pour l’instruction de toute demande de crédit et il est déterminant dans la prise de décision ;

• la suprématie des Comités de crédit qui, moyennant motivation de leurs décisions, peuvent agréer des dossiers revêtus de l’avis défavorable ou réservé de la Contre-étude.

Le suivi de la relation

La notation du client ainsi que la revue du dossier de crédit est obligatoire au moins une fois par an et à chaque évènement significatif intervenu sur la situation du client. Cette revue est exigée quelle que soit la nature des concours accordés. Les business plans initiaux des contreparties bénéficiant uniquement de crédit moyen et long termes sont confrontés aux réalisations en vue de la mise en place de mesures correctives dans le cas de divergences importantes relevées.

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RAPPORT ANNUEL 2015

75

Le suivi rapproché de la relation se fait également par le biais de visites périodiques sur site ainsi que par la consultation de la documentation comptable annuelle et états de synthèse intermédiaires. Le réseau communique à la fonction Risque tout élément décelé, par lui, jugé alarmant sur la situation du client, et cela sans attendre la revue annuelle du dossier. De même, le fonctionnement du compte (dépassements répétitifs ou chroniques, difficulté d’honorer les engagements bancaires ou fournisseurs…) est suivi par les entités concernées, chacune dans son périmètre, dans le but d’un suivi permanent et rapproché des risques.

II.1.4 Dispositif de gestion des risques de crédit

Le dispositif de suivi et de gestion des risques de crédit est structuré autour des éléments suivants :

• une architecture de contrôle déployée au sein de toute la filière Crédit ;

• une évaluation et un suivi indépendants de la qualité des risques encourus ;

• un suivi particulier des risques majeurs et des risques de concentration ;

• un suivi permanent et rapproché des créances sensibles (dépassements sur les lignes de crédit, autorisations échues et non renouvelées, impayés, etc.) ;

• une filière Risques Crédit, à travers les fonctions Risques au sein des Banques Populaires Régionales et la Direction Générale Risques Groupe de la BCP.

La définition du défaut utilisée en gestion est conforme

à la réglementation en vigueur matérialisée par la circulaire 19/G/2002 de BAM définissant la classification des créances en souffrance. L’élargissement de cette définition au défaut bâlois a été réalisé dans le cadre d’un projet d’identification et d’historisation visant à préparer le passage aux méthodes internes.

L’évaluation et le suivi de la qualité des risques

L’évaluation et la gestion des risques de crédit sont assurées tant pour les contreparties individuelles (entreprises et particuliers) que pour celles liées aux portefeuilles.

Le système de notation

La Banque a mis en place un système de notation en ligne avec les exigences réglementaires en termes d'utilisation et d'usage. Ce système de notation couvre la clientèle des entreprises et professionnels, ainsi que les projets liés à la promotion immobilière. La clientèle des particuliers est assujettie au scoring à l’octroi applicable aux crédits à la consommation et aux crédits immobiliers.

Par ailleurs, la Banque est engagée dans un projet structurant visant la construction d'un système de notation Retail qui servira à fonder sa deuxième tranche encore nécessaire au passage aux approches notation interne. Pour les « Project Finance », la Banque envisage de couvrir cette catégorie d'exposition par un nouvel outil de notation compte tenu de l'ampleur que commence à prendre ce type de financement dans le portefeuille de la Banque.

Le système actuel de notation constitue le cœur du dispositif de gestion des risques de crédit. En effet, la

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RAPPORT ANNUEL 2015

GESTION DES RISQUES

notation est un élément essentiel dans l’appréciation du risque et l’approbation du crédit. De plus, une attention est accordée à la cohérence entre les décisions prises et le profil du risque dégagé par chaque note ainsi que ses composantes, en l’occurrence les différentes informations qualitatives et quantitatives que la grille comprend.

Le suivi des expositions est assuré à travers l’analyse du portefeuille noté et l’évolution de sa distribution. A cet effet, des rapports périodiques sont établis par la fonction Risk Management au niveau BCP et BPR, et sont destinés aux différents Comités dédiés au suivi des risques. Un suivi particulier est assuré, par ailleurs, pour les contreparties présentant une détérioration de la qualité du risque (notes G et H) qui font l’objet d’un examen au niveau des Comités Risques et/ou Engagements.

En 2015, la Banque a mis en place une nouvelle version de l'outil de notation de la promotion immobilière, via l’enrichissement de la base tiers par de nouveaux attributs, ainsi que l’évolution de score à l’octroi vers un modèle de notation périodique prenant en compte le cycle de vie du projet.

En outre et dans le cadre des travaux de maintenance continue de l’outil de notation des entreprises, le Groupe a défini une batterie de tests permettant de jauger la performance des modèles de notation en matière de discrimination, de prédiction de la défaillance et de stabilité. Ces tests, connus sous le nom de backtesting, sont opérés annuellement afin de s’assurer de la viabilité des modèles de notation et de mettre en place des actions correctives le cas échéant.

Le suivi des risques de concentration

La concentration individuelle des risques fait l’objet d’un suivi minutieux par la Banque pour, d’une part, obéir aux règles prudentielles imposées par l’exigence de la division des risques et, d’autre part, assurer la diversification des contreparties nécessaire à la dilution des risques. A ce titre, le Groupe a mis en place un processus d’examen des 100 premiers risques au sens contrepartie ou groupe de contreparties liées (environ 500 contreparties hors filiales). Ledit processus est dupliqué au niveau de chaque BPR.

Parallèlement, une attention particulière est accordée aux engagements dès que leur niveau dépasse 5% des fonds propres.

En outre, la Banque dispose d’un dispositif de gestion et de suivi du risque de concentration sectorielle s’articulant autour de règles et normes quantitatives et qualitatives. Ce suivi s’appuie sur des reportings périodiques, d’études sectorielles et de fiches de suivi. Quant au processus de suivi opérationnel des expositions par secteur, il repose sur des indicateurs et limites dont le non-respect entraîne l’application de mesures adaptées.

Par ailleurs, la Banque dispose d’importants outils lui permettant de cerner ses risques de concentration, dont un outil dédié à la gestion des groupes de contreparties liées, et une base de données des promoteurs et projets liés au secteur de la promotion immobilière.

Revue du portefeuille

Des revues périodiques de portefeuille par entité ou métier étoffent le processus de surveillance et permettent de mieux identifier les dossiers qui se dégradent, d’opérer le suivi des stratégies risques adoptées et de surveiller l’évolution des concentrations.

Ce système, qui constitue un élément essentiel de l'appréciation de la qualité des portefeuilles pour les instances de décision et de contrôle, s’appuie sur les paramètres d’usage en matière d’appréciation du risque de crédit (données propres aux secteurs, éléments qualitatifs et quantitatifs liés à la contrepartie et au groupe d’appartenance, etc.).

A travers l’analyse globale et simultanée du portefeuille aboutissant à une classification homogène des contreparties, une définition de limites individuelles est opérée. La convergence recherchée entre les avis de la ligne commerciale et des risques permet aux instances supérieures de disposer de la visibilité nécessaire à la prise de décision, notamment en ce qui concerne la politique commerciale à adopter (développement des relations, maintien, désengagements, etc.) vis-à-vis d’un secteur donné.

Suivi des risques sensibles

L’objectif du dispositif de suivi des risques sensibles est d’identifier le plus tôt possible les signaux de détérioration potentielle du portefeuille sain, afin de pouvoir le traiter promptement, alors que des actions de protection des intérêts de la Banque, peuvent encore être assez efficaces et peu onéreuses.

L'identification et le suivi de ces créances s’opèrent conjointement par les fonctions risques et les lignes métiers à cadence mensuelle.

Le mécanisme mis en place consiste à échanger en permanence, avec les gestionnaires de la relation, des informations sur l'état de la créance en vue d’entamer les négociations qui s’imposent pour sa régularisation éventuelle.

Les cas réapparus de façon récurrente et n’enregistrant pas une évolution favorable de la situation sont inscrits dans la « Watch List », après décision des comités compétents. Cette « Watch List » qui constitue l’aboutissement de toutes les actions de surveillance fait elle-même l’objet d’un dispositif de suivi, pour permettre à la Banque de préserver, dans le temps, son potentiel de recouvrement.

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RAPPORT ANNUEL 2015

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La « Watch List » constitue le cœur du dispositif de dimensionnement à la fois des provisions sur base collective (IFRS) et celles pour risques généraux (comptes sociaux). Cela permet de faire converger parfaitement le système de gestion des risques et celui de provisionnement.

Processus de surveillance et de gestion du Risque Pays

Le risque pays est le risque que les conditions économiques, financières, politiques, juridiques ou sociales d’un pays affectent les intérêts financiers de la Banque. Il ne constitue pas une nature de risques différente des risques “élémentaires” (crédit, marché, opérationnel) mais une agrégation des risques résultant de la vulnérabilité à un environnement politique, social, macroéconomique et financier spécifique.

Le dispositif de mesure et de surveillance des risques pays repose sur les principes suivants :

• une organisation dédiée capable d’opérer les choix importants et d’effectuer les arbitrages nécessaires (Comité de suivi des activités des Banques à l'international au niveau de la BCP, Comités de la Holding) ;

• une architecture de décision et de délégations de pouvoirs (filiale, holding, BCP) aussi bien en termes d’octroi de crédit que d’investissement ;

• des comités de portefeuille dédiés au suivi et à la surveillance des contreparties et secteurs sensibles de chaque filiale, avec un monitoring centralisé au niveau ABI et BCP ;

• enfin, une revue des risques pays lors des différents conseils d’administration et Comités d’Audit et Risques du Groupe.

Sur le plan méthodologique, la BCP s’est dotée d’un dispositif de gestion du risque pays basé sur un modèle de notation interne permettant de quantifier le risque sur les pays à partir de données et indicateurs économiques, financiers, politiques et réglementaires. Cette notation est déclinée selon quatre types de risques différents : le risque de défaut souverain, le risque de non-transfert, le risque corporate assimilé au risque de choc macroéconomique généralisé ainsi que le risque de système bancaire. Pour chacun de ces types de risque, des notations distinguent le risque à court terme (moins de 12 mois) et le risque à moyen terme (au-delà de 12 mois).

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RAPPORT ANNUEL 2015

GESTION DES RISQUES

II.1.5 Evolution des expositions et du profil de risque

Au-delà des aspects réglementaires, le risque de crédit, à fin décembre 2015, peut être évalué à la lumière de trois principaux indicateurs :

• la structure du portefeuille selon les différentes classes de risques (en nombre et en encours) ;• l’évolution de la concentration des risques par secteur et pour les cent premiers risques ;• le suivi des créances sensibles.

Portefeuille noté

L’usage de la notation couvre, au 31 décembre 2015, le portefeuille CPM éligible sur la base des critères retenus (contreparties à engagements à l’exception des sociétés financières ou immobilières à activité non récurrente, et les entreprises en création). L’encours global des clients notés s’élève à prés de 96 milliards de dirham (hors PNU) dont 74.3 milliards par décaissement.

Au 31 décembre 2015, la distribution du portefeuille noté se présente comme suit :

L’analyse du portefeuille du segment PME-GE affiche une distribution rassurante des risques. En effet, le portefeuille, en nombre et en encours, est concentré sur les notes se situant entre les classes A et E.

Les notes A, B et C concentrent 70% des entreprises GE notées en nombre, correspondant à 70% d’encours en décembre 2015. Pour les PME, les classes B, C, D représentent 64% en nombre et 55% en encours en décembre 2015.

L’analyse de la distribution des TPE/PRO fait ressortir une concentration sur les classes de notation B-E, ce qui révèle un niveau de risque maîtrisé pour ces deux segments.

Les classes B-E concentrent 87% des TPE/PRO avec 82% de l’encours total sur ce segment.

Distribution des GE en nombre et en encours

4%

21%

37%

32%

29%

17%19%

14%

8%11%

2%4%

0% 0% 0% 0%

HGFED

% Nombre

% Encours

CBA

Distribution des PME en nombre et en encours

% Nombre

% Encours

0%

6% 7% 8%

20% 20%

37%

27%30%

25%

5%8%

1%5%

0% 0%

HGFEDCBA

Distribution des TPE/PROen nombre et en encours

% Nombre

% Encours

1%

12%11%

22%18%

41%

38%

12%

15%

7%9%

5%

1%

6%

HGFEDCBA

1%1%

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RAPPORT ANNUEL 2015

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Distribution des 100 premiers risquesen nombre et en encours

% Nombre

% Encours

25%23%

27%

22%

15%

23%

15%

20%

13%

4%7%

5%

1% 0%

HGFEDCBA

0%0%

Commerce 9%

Promotion immobilière 11%

Industries diverses 2%

Transports et communication 3%

Autres 6%

Hôtels et restaurants 2%

Agriculture 1%

Industrie textile 0%

Activités financières 14%

Electricité, Gaz et Eau 11%

BTP 3%

Industries alimentaires 2%

Industries chimiques 1%Industries extractives 1%

Prêts à la consommation 9%

Industries (IMMEE) 2%

Répartition du portefeuille Entreprisepar secteur d’activité

Prêts Habitat 23%

Répartition du portefeuille Entreprisepar zone géographique

BP CENTRE SUD 5%

BP FES - TAZA 5%

BP MARRAKECH - BENI-MELLAL 6%

BP NADOR - AL HOCEIMA 2%

BP TANGER - TETOUAN 4%

BP RABAT - KENITRA 9%

BP EL JADIDA - SAFI 4%

BP LAAYOUNE 1%

BCP 55%

BP OUJDA 4%

BP MEKNES 4%

Concentration

En termes de concentration individuelle, les 100 premiers risques du CPM (hors engagements directs vis-à-vis des filiales) regroupent 500 contreparties et totalisent un encours de 88,6 milliards de DH (hors PNU), dont 74,2 milliards par décaissement.

En matière de concentration par secteur et par marché, la répartition du portefeuille se présente comme suit :

Le marché de l’entreprise représente 68% des engagements du CPM et celui des particuliers contribue à hauteur de 32% dont 71% sous forme de prêts hypothécaires.

Les crédits se rapportant aux activités financières, portés à hauteur de 59% sur les filiales du groupe, représentent 14% contre 12% à fin 2014. En ce qui concerne le secteur de l’Energie, sa contribution est portée à 11%, traduisant ainsi la politique de la Banque dans l’accompagnement de l’Etat Marocain au niveau du financement de ce secteur stratégique.

Pour le secteur de la Promotion Immobilière, son niveau de concentration a été réduit de 1,3 pts par rapport à l’année dernière pour se situer au-dessous de 11%.

Reflétant la concentration du tissu économique du Royaume, la répartition géographique du portefeuille reste dominée par une forte représentativité de la Banque Centrale Populaire et la Banque Populaire de Rabat-Kenitra, qui continuent de concentrer plus de 64% des emplois globaux.

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RAPPORT ANNUEL 2015

GESTION DES RISQUES

II.2. Risques de marchéLes risques de marché représentent les risques de perte ou d’exposition sur le portefeuille de négociation résultant d’une évolution défavorable des paramètres de marché (taux de change, taux d’intérêt, prix des titres de propriété, coûts des matières premières, volatilité des instruments financiers dérivés).

La Banque, établissement financier de premier plan et intervenant important en matière de produits financiers, est dotée d’un dispositif de gestion des risques de marché qui couvre l’ensemble des activités sur les opérations du portefeuille de négociation ou destinées à la couverture de ses éléments. Les risques de marché issus du portefeuille bancaire font l’objet d’un suivi et d’un encadrement adaptés dans le cadre de la gestion des risques structurels de taux et de liquidité.

II.2.1 Stratégie risques

En vue de sécuriser le développement des activités de marché, le Groupe a développé, dans le cadre de sa stratégie globale de gestion des risques, une culture de maîtrise et

de surveillance rigoureuse des risques de marché.

les principes directeurs de la stratégie risques du Groupe permettent de :

• maîtriser les risques sur les expositions ;

• sécuriser le développement des activités de marché du Groupe dans le cadre des orientations stratégiques du plan moyen terme et des dispositions réglementaires ;

• adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques pour l’ensemble des activités de marché.

Ces principes directeurs sont traduits en fonction du niveau de tolérance de la Banque face aux risques de marché. Ils sont déclinés à travers une politique de gestion prudente et un dispositif structuré.

II.2.2 Politiques et procédures

La politique de gestion des risques de marché définit le cadre global de la gestion des risques liés aux activités de marché. Elle intègre, au sein d’un dispositif cohérent, l’ensemble des outils/processus de gestion des risques ainsi que les principes et lignes directrices adoptés par la Banque pour orienter son exposition aux risques sur les activités de marché. Cette politique prend appui sur un corpus réglementaire interne comprenant un ensemble de circulaires, de procédures et de normes encadrant la prise de risques sur les activités de marché.

La politique de gestion des risques de marché met l’accent sur :

• les rôles et les responsabilités des organes de gouvernance et de gestion ainsi que les missions des entités opérationnelles impliquées dans la gestion des risques de marché ;

• la détermination et la revue des limites opérationnelles ;

• la revue des expositions et des risques ;

• la définition des méthodologies de mesure des risques et validation des modèles de valorisation ;

• les outils de suivi et de reporting.

Cette politique est déclinée à travers des circulaires et des dispositifs régissant les activités de marché, notamment :

• un dispositif de séparation des portefeuilles traduisant, les prérogatives des circulaires 26/G/2007 et 8/G/2010 relatives au calcul des exigences en fonds propres au titre des risques de marché en un dispositif formalisé de séparation des activités de négociation de celles à caractère bancaire ;

• un système de délégation de pouvoirs encadrant les attributions déléguées aux responsables des activités de marché en vue de :

› sécuriser les opérations et limiter les risques ;

› se conformer à la réglementation bancaire en matière de contrôle interne et de gestion prudentielle ;

› optimiser les circuits décisionnels ;

› améliorer la rentabilité.

• une politique de gestion des produits dérivés décrivant le processus de lancement, de suivi et de gestion d’un produit dérivé. Elle encadre ainsi les attributions déléguées aux différentes fonctions intervenant dans ce processus et les principales limites auxquelles cette activité est assujettie.

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RAPPORT ANNUEL 2015

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II.2.3. Dispositif de gestion des risques de marché

Acteurs et entités impliqués dans la gestion des risques de marché

Le processus de gestion des risques de marché implique l’intervention d’un certain nombre d’acteurs ainsi que les instances de gouvernance ad-hoc.

Les principaux acteurs du dispositif de gestion des risques de marché sont les suivants :

« La Banque des marchés » : constitue la première ligne d’autocontrôle. Ses responsables doivent :

• proposer une limite de risque pour chacun des portefeuilles sous gestion en fonction des objectifs de rendement et de la tolérance au risque. Ces limites de risque sont soumises par le Risk Management au Comité Placement pour validation ;

• soumettre, pour approbation, suivant un dispositif de délégations de pouvoirs régi par une circulaire interne, les transactions qui dépassent leur niveau de compétence.

« Le Middle Office » : réalise le contrôle de premier niveau et exerce quotidiennement des actions de suivi en toute indépendance par rapport aux opérationnels des activités de marché. Ses principales attributions consistent en :

• un suivi et contrôle des opérations de marché (mise à jour des données, suivi des positions, conformité des opérations, analyse et correction des écarts…) ;

• une analyse des résultats des activités de marché : rapprochement, réconciliation et suivi des profits et pertes (P&L)... ;

• un suivi des risques : surveillance des limites, analyse et suivi des opérations de couverture… ;

• une optimisation et développement des moyens de traitement (participation et accompagnement lors des développements des systèmes d’information, des nouveaux produits, des référentiels internes et des procédures de gestion…).

« Les risques financiers et de marché » : définit les méthodologies de mesure de risque, instruit les limites et assure le suivi de l’ensemble des risques de marché de la Banque. Cette fonction est en charge du contrôle de deuxième niveau. Ses principales missions consistent à :

• assurer un suivi des positions, des limites et des risques engendrés par les activités de marché ;

• définir les méthodologies de mesure des risques et de détermination des limites ;

• assurer le développement et l’optimisation des outils et systèmes de mesure des risques ;

• produire les reportings réglementaires et internes destinés aux différents comités et instances de gouvernance du Groupe.

« Les Risques de contrepartie et Surveillance des risques » : la gestion du risque de contrepartie relatif aux opérations de marché est encadrée par une circulaire spécifique impliquant l’ensemble des entités y compris les BPR. Chaque entité agit dans le cadre des délégations qui lui sont conférées sur la base des normes régissant le risque de crédit. Les fonctions ''Risques de Contrepartie'' et ''Surveillance des risques'' interviennent sur les aspects méthodologiques relatifs aux risques de contreparties en concevant et implémentant les normes du Groupe.

Dispositif de gestion des risques de marché

En vue d’encadrer les risques sur les activités de marché et d’en assurer la surveillance, la Banque est dotée d’un dispositif organisé autour de quatre axes :

• un système de délégation des pouvoirs définissant le processus de demande, de validation des limites et d’autorisation des dépassements ;

• une activité de pilotage et d’arbitrage entre les différentes activités de marché via le Comité Placement ;

• une activité de suivi et de surveillance des indicateurs de risque par les entités et les organes de contrôle des risques de marché ;

• un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des risques de marché.

Limites applicables

Le dispositif des limites est développé autour des principaux critères suivants :

• la limite de taille maximale du portefeuille de négociation obligataire, de change à terme, des options de change et des matières premières ;

• les limites de Duration et de sensibilité pour le portefeuille de négociation obligataire ;

• les limites de Stop-Loss par tranche de position relatives aux positions de change ouvertes et aux transactions intraday pour compte propre ;

• la limite courte de position de change ;

• les limites de position par devise ;

• les limites de sensibilité au risque de taux par time-buckets pour les opérations de change à terme, swaps de change et de trésorerie en devises ;

• les limites par indicateurs de sensibilité (Delta, Gama) pour le portefeuille des options de change.

Le dispositif des limites est basé sur une grille de délégation de pouvoirs fixant les limites par instrument, par marché et par intervenant. Le processus de proposition et de validation des limites est encadré par une circulaire interne.

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RAPPORT ANNUEL 2015

Système de suivi des indicateurs de risque

Le suivi des risques de marché est effectué quotidiennement par le Middle-Office et par le Risk Management. Le Comité de Gestion des Risques (CGR) s’assure, via un reporting trimestriel des niveaux d’exposition, des rendements, des risques adossés aux activités de marché, du respect des exigences réglementaires et de la conformité aux dispositifs de limites.

Le reporting présenté au CGR comprend également l’analyse de la sensibilité des portefeuilles et les simulations dans le cas de scenarios extrêmes tenant compte à la fois de la structure des portefeuilles et des corrélations entre les différents facteurs de risque.

Le système de reporting des risques au sein du GBP revêt deux formes :

• un système de reporting interne de gestion sur le processus de surveillance des risques, le contrôle interne et la conduite du projet Bâle II ;

• un système de reporting réglementaire périodique vers le superviseur et les autorités de tutelle,

Le système de reporting réglementaire est connu et standardisé pour toute la profession. Concernant le reporting interne, il porte notamment sur la communication des éléments suivants :

• le suivi des niveaux d’avancement des chantiers relatifs aux outils du système d’information des risques et des plans de convergence des filiales du Groupe ;

• des indicateurs de surveillance des risques par compartiment ;

• des chantiers de concertation et d’études d’impacts menés avec le superviseur et/ou avec la profession.

Outils de contrôle et de gestion des risques de marché

L’évaluation des risques de marché repose sur la combinaison de deux groupes de mesures : le calcul de la Value at Risk (VaR) d’une part, et l’utilisation des mesures de sensibilité et des scénarios de stress d’autre part, qui

permettent d’encadrer les risques potentiels.

La Banque a adopté une structure de gestion et de suivi des risques de marché qui inclut le recours à une approche VaR pour le portefeuille de négociation.

La VaR est définie comme étant la perte théorique maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donné. La Banque retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps d‘un jour, en s’appuyant sur deux ans d’historique de données. Cela permet de suivre, au jour le jour, les risques de marché pris par la Banque sur les activités de trading.

La méthode retenue pour le calcul de la VaR est celle d’un modèle historique basé sur les scénarios historiques des facteurs de risques inhérents au portefeuille trading. Ce modèle prend implicitement en compte les corrélations entre les différents facteurs de risques. Une VaR globale est calculée pour l’ensemble des activités de négociation et par nature d’instrument.

Consciente des limites du modèle de VaR, la Banque incorpore dans son dispositif de surveillance, des analyses et des limites de sensibilité. Ainsi, des impacts en termes de P&L à partir de scénarios standards ou de scénarios de stress sont estimés pour l’ensemble du portefeuille de négociation. Ces scénarios sont choisis parmi trois catégories, à savoir des scénarios historiquement avérés, des scénarios hypothétiques et des scénarios adverses.

Les principaux scénarios retenus sont :

• une variation des taux de +/-1 bp, +/-10 bps, +/- 25 bps, +/-50bps et +/- 100bps (indicateur global et par tranche de maturité) ;

• une variation extrême des taux de 200 bps ;

• une variation des cours de change de +/- 1%, 5% tenant compte de la corrélation entre l’EUR et l'USD dans la composition du panier MAD ;

• des variations extrêmes calculées sur la base d’un historique des taux, des cours des différentes devises et de l’indice MASI.

GESTION DES RISQUES

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RAPPORT ANNUEL 2015

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II.1.4. Evolution des expositions et du profil de risque

Le tableau ci-dessous présente la VaR globale des activités de négociation. Le risque des cours des actions, le risque de taux d’intérêt et le risque de change représentent les trois catégories de risque auxquelles la Banque est exposée.

Min Max Moyenne Fin décembre

VaR (millions DH) 36,7 60,1 50,8 54,8

VaR/MtM (bps) 13 23 15 13

La VaR globale (1 Jour à 99%) hors effet de corrélation du portefeuille global, à fin décembre 2015, est de 54,8 millions DH, soit 0,13% de la Valeur marchande du portefeuille.

La VaR est concentrée principalement sur le portefeuille obligataire et celui du change à terme et accessoirement sur les opérations de trésorerie devises et dérivés et sur les titres de propriété.

Cela est dû à la taille de ces portefeuilles, à la volatilité des facteurs de risques et à leurs poids par rapport aux autres éléments dans le portefeuille de négociation.

Compartiment de change

Les portefeuilles de change à terme et de swaps de change ont enregistré des fluctuations entre 64 millions et 3,3 milliards DH courant 2015.

La position de change nette a enregistré une augmentation par rapport à l’année 2014 pour atteindre 3,2 milliards de MAD au 31 décembre 2015. Cette évolution provient en partie de l’amélioration des positions de toutes les devises. Il est à noter qu’au cours de l’année 2015, Bank Al-Maghrib a procédé à un changement des pondérations de cotation du dirham de « 80% Euro - 20% Dollar » à « 60% Euro - 40% Dollar ».

Néanmoins, les limites réglementaires par rapport au niveau des fonds propres, pour la position globale et les positions par devise, ont été respectées au cours de l’exercice 2015.

La VaR pour l’activité trading de change a atteint 5,3 millions de MAD en fin d’année. Le compartiment change à terme représente le contributeur de VaR dans le portefeuille de change avec 4 millions de MAD.

Compartiment obligataire

Courant l’année 2015, les limites obligataires en encours de duration et sensibilité ont été rehaussées compte tenu d’une part, de la stratégie risque de la Banque, et

d'autre part, des caractéristique de la dette du trésor en circulation en 2015, et la volatilité accrue de la courbe des taux sur le long terme.

La VaR pour l’activité trading obligataire y compris le portefeuille OPCVM Obligataire en direct, à fin Décembre 2015, s’est élevée à 43,48 millions de MAD.

Compartiment actions et OPCVM

L’encours du portefeuille Actions et OPCVM s'affiche à 9,7milliards de MAD au 31 décembre 2015.

La VaR pour l’activité de trading sur les titres de propriétés Actions, à fin Décembre 2015, s’est située à 4,1 millions de MAD.

II.3. Risques structurels de taux et de liquiditéDans le cadre de ses activités, le Groupe est exposé à des risques structurels de taux et de liquidité issus des mécanismes de transformation des dépôts en crédit et de refinancement des activités bancaires. Ces risques sont considérés comme le cœur du métier. A ce titre, le Groupe attache une importance particulière à leur suivi et à leur contrôle.

II.3.1. Stratégie risques

La stratégie de gestion du risque global de taux et de liquidité obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit dans le processus de développement planifié et adopté par le Groupe.

Cette stratégie repose sur les principes directeurs suivants :

• orienter les activités de développement dans le cadre du Plan Moyen Terme en tenant compte du risque de taux et des possibilités de refinancement ;

• maintenir une structure stable et variée des dépôts avec une maîtrise du potentiel de croissance des engagements ;

• améliorer progressivement le gap global de taux en vue de maintenir l’équilibre des différentes activités en termes de profil de risque ;

• développer les actifs à taux variables pour immuniser la marge d’intérêt suite à une évolution à la hausse des taux d’intérêt.

II.3.2. Politiques et procédures

La politique globale des risques fait partie des plans de développement et du suivi des activités classiques de la Banque. Elle est approuvée périodiquement par les organes d’administration et de direction dans le cadre des comités et réunions habituels de gestion. Son fondement est traduit

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RAPPORT ANNUEL 2015

GESTION DES RISQUES

par des textes de réglementation interne à travers des circulaires et des normes cadrant l’étendue et les conditions d’exercice des activités de maîtrise et de suivi des risques.

Pour le cas spécifique des risques structurels, les organes de gouvernance sont directement impliqués dans la définition de la politique globale lors de la présentation de la note d’orientation stratégique adressée au Comité Directeur. Ces orientations permettent de fixer des objectifs en matière de

risques en accompagnement des plans de développement.

Le risque de liquidité a fait l’objet d’une politique formalisée qui présente les principales composantes du dispositif d’identification, de normalisation et de suivi du risque de liquidité aussi bien dans le cadre d’activités normales que dans le cadre d’un plan de relève en cas de survenance d’une crise de liquidité.

II.3.3. Dispositif de gestion du risque de liquidité

Risque de liquidité

Ce risque découle de la structure du bilan en raison des décalages entre les échéances réelles des éléments de l’actif et du passif, des besoins de financement des activités futures, du comportement des clients ou d’une éventuelle perturbation dans les marchés ou de la conjoncture économique.

La gestion du risque de liquidité vise à garantir au Groupe l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer ses engagements financiers lorsque ceux-ci deviennent exigibles. La gestion de ce risque se traduit par le maintien en permanence d’une réserve d’actifs liquides (principalement des bons du Trésor) et un approvisionnement en fonds stables et diversifiés.

La gestion de la liquidité s’appuie sur :

• le suivi du ratio réglementaire de liquidité, le LCR (Liquidity Coverage Ratio) et des ratios de liquidité définis en interne ;

• l’élaboration d’un échéancier de liquidité sur la base de scénarios dynamiques sur l’horizon du PMT ainsi que l’échéancier de liquidité statique donnant des indications sur la situation de la liquidité de la Banque

à moyen et long terme ;

• le suivi du portefeuille d’investissement et la projection des flux de trésorerie ;

• le maintien d’un éventail varié de sources de financement et le suivi de la concentration des dépôts par nature de produits et de contrepartie avec un suivi régulier de la concentration des 10 plus grands déposants ;

• le maintien des rapports privilégiés avec les investisseurs institutionnels et les grandes Corporate.

Les dépôts à vue de la clientèle (comptes courants et comptes d’épargne) constituent une part importante du financement global du Groupe, une part qui s’est révélée stable au fil des ans. En outre, le programme d’ouverture d’agences s’est prolongé en 2015 et compte se poursuivre tout au long de la période du PMT (2016-2018), contribuant à renforcer le rythme de collecte des dépôts de la clientèle.

Par ailleurs, le Groupe est un intervenant important sur les marchés monétaire et obligataire, par l’intermédiaire de ses activités de marché. Sa position lui permet de recourir, occasionnellement et à court terme auprès de BAM, des banques et d’autres institutions financières, aux opérations de pension.

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Risque global de taux

La gestion du Risque Global de Taux a pour but d’optimiser, de stabiliser la marge nette d’intérêt, et de préserver la valeur économique de la Banque. En effet, la marge d’intérêt peut se réduire suite à une variation défavorable des taux d’intérêt du marché. De même, la valeur économique de la Banque est susceptible d’évoluer en raison de la sensibilité de la valeur actuelle nette des flux de trésorerie des éléments du bilan à une variation des taux d’intérêt.

Le GBP est essentiellement concerné par le risque de refixing provenant des décalages dans les conditions de fixation des taux de son activité clientèle. Le risque de base (qui résulte d’une corrélation imparfaite dans l’ajustement des taux sur des produits différents) reste marginal étant donné la faible proportion des produits à taux variables et le nombre restreint d’indices de référence sur le marché marocain.

La mesure du Risque Global de Taux (RGT) est assez complexe, en raison de la nécessité de formuler des hypothèses relatives au comportement de la clientèle. En effet, les contrats de crédit contiennent des options implicites qui induisent une modification des caractéristiques des crédits telles que les remboursements anticipés, les changements de durée ou de rémunération (passage du taux fixe au taux variable et vice-versa). D’autre part, l’échéance effective des dépôts à vue est modélisée à partir d’un historique donnant lieu à des conventions d’écoulement.

Le processus d’évaluation et de calcul du niveau général du risque global de taux s’opère :

• une fois par trimestre à l’arrêté des états de synthèse du Groupe ;

• deux fois par an, en adossement au processus de planification (phase de la Note d’Orientations Stratégiques et phase de cadrage du plan financier à moyen terme), et ce en tant que dispositif de validation définitive du PM.

Ce dispositif de surveillance repose sur :

• une méthodologie d’évaluation basée sur l’approche des gaps (impasses). Cela se traduit par une classification des actifs et passifs selon leur profil d’échéance et de taux (fixe ou variable), en tenant compte des facteurs de durée résiduelle et de comportement futur (approche prévisionnelle sur un horizon triennal et selon les hypothèses du PMT) ;

• un système de reporting trimestriel à l’attention du Comité Gestion des Risques et de la Conformité sur les niveaux d’exposition au RGTL, les stress tests en termes d’impact sur le PNB, et les fonds propres et l’évolution prévisionnelle des ratios prudentiels ;

• un système de limites en termes d’impacts des RGT, par rapport au PNB et aux fonds propres, défini par le Comité Gestion des Risques & de la Conformité et validé par le Comité Directeur.

II.3.4. Evolution des expositions et du profil de risque

Risque de liquidité

Le total des actifs du CPM s’est établi à 280 milliards de dirhams à fin décembre 2015 contre 266 en décembre 2014, soit une augmentation de 5.2%. En décembre 2015 et par rapport à décembre 2014, les dépôts de la clientèle ont progressé plus vite que les crédits. De ce fait, la situation de liquidité du CPM s’est nettement améliorée compte tenu des évolutions suivantes :

• augmentation des dépôts à vue de la clientèle (à hauteur de 8,1 milliards de dirhams), des comptes d’épargne (+2,1 Mrd DH) et des DAT (+4,6 Mrd DH) ;

• amélioration de la liquidité en provenance du marché : hausse de 1,2 Mrd DH des emprunts financiers et baisse de 1 Mrd DH des bons du Trésor suite au non renouvellement des tombées du PTF investissement ;

• augmentation des capitaux propres due notamment à l’augmentation de capital de la BCP dédiée aux agents du CPM (à hauteur de 1,7 Mrd DH).

Ces excédents de liquidité ont permis de :

• financer la progression des crédits s’élevant à 2 milliards de dirhams ;

• ne plus avoir recours aux REPO sur le marché monétaire (-7,5 Mrd DH) notamment avec Bank Al-Maghrib.

Le reste de liquidité a été prêté sur le marché monétaire sous forme de prêts de trésorerie ou de Reverse REPO avec les établissements de crédit et la clientèle financière.

Les ressources du CPM collectées auprès de la clientèle ont augmenté de 7,8%, passant de 207,4 milliards de DH en décembre 2014 à 223,5 milliards de DH à fin décembre 2015. Cette hausse concerne les comptes sur carnet (+8,9%) et les dépôts à vue (+7,6%) alors que le refinancement, via le marché monétaire, a baissé (pensions BAM). Ainsi, la part des ressources rémunérées par rapport à la structure globale des ressources a connu une légère baisse entre 2014 et 2015.

Le coefficient de transformation du Groupe s’est situé à 86% en décembre 2015 contre 91% un an auparavant du fait du développement plus important des dépôts de la clientèle par rapport à l’activité de crédit.

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Risque global de taux

Au 30 juin 2015, le profil des actifs et des passifs à court terme est à peu près le même que celui à fin décembre 2014. Les principaux changements ayant un impact sur le risque de taux sont les suivants :

• la baisse des prêts de trésorerie en dirhams d’environ 800 millions de dirhams ;

• la hausse du portefeuille obligataire à hauteur de 3,7 milliards de dirhams ;

• la baisse de la durée résiduelle des dépôts à terme, qui est passée de 6,1 mois en décembre 2014 à 5,8 mois en juin 2015.

Ces opérations ont eu pour effet une baisse des actifs à court terme et une hausse des passifs à court terme, ce qui s’est traduit par une inversion du profil de risque. Ainsi, en cas de hausse des taux de 100 points de base, le bénéfice varie de -65 millions de dirhams contre +56 millions de dirhams en décembre 2014. Cependant, la sensibilité des bénéfices à une variation des taux reste bien en dessous des limites des objectifs de risque du Groupe.

A fin décembre 2015, le profil de risque est redevenu positif en raison de :

› la hausse des actifs à court terme avec principalement la hausse des pensions reçues (suite à une liquidité excédentaire) ;

› la baisse des actifs à court terme compte tenu du non renouvellement des pensions données ;

› dans une moindre mesure la baisse des engagements de financement à court terme (3,9 milliards) et la baisse des engagements de garantie de 5 milliards sur le court terme.

Le tableau suivant présente l’incidence potentielle d’une hausse des taux de 100 points de base, sur une période de 12 mois (court terme), sur le revenu net d’intérêt et sur la valeur économique de la Banque en 2014 et 2015. L’impact d’une telle variation représente moins de 2% du PNB et 1,5% des fonds propres.

Décembre 2014 Juin2015

Décembre2015

Impact sur le bénéfice (en millions de dirhams) 56 -65 132

par rapport au produit net bancaire 0,53% -0,59% 1,20%

Impact sur la valeur économique sur le CT (en millions de dirhams) -235 -241 -153

par rapport aux fonds propres réglementaires -0,95% -0,85% -0,54%

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II.4. Risques opérationnels

II.4.1- Stratégie Risques

Contrairement aux risques de marché et de crédit, les risques opérationnels sont subis. Afin de maîtriser ces risques, le GBP a mis en place une politique de gestion des risques opérationnels dont les principaux fondements sont les suivants :

• être en mesure de détecter le plus tôt possible les risques ou les incidents opérationnels pouvant avoir des conséquences financières et/ou sur l’image du Groupe ;

• analyser les risques (potentiels) et /ou les incidents (avérés), apprécier et/ou quantifier leurs impacts ;

• alerter les principaux responsables concernés par lesdits incidents ;

• disposer d’outils et d’indicateurs de pilotage à destination de la Direction Générale, du Management dirigeant, des métiers et des différents acteurs du dispositif afin que tous puissent apprécier leurs expositions aux risques opérationnels et les réduire (coût du risque) ;

• faire engager les actions préventives et correctives qui s’imposent pour réduire les impacts et la probabilité de survenance des incidents et éventuellement adapter les organisations et les SI.

II.4.2- Politiques et procédures

Les politiques et les procédures de gestion et de suivi des risques opérationnels sont formalisées en tenant compte des entités impliquées dans le processus d’évaluation de suivi et de contrôle des risques.

Compte tenu de la nature des risques opérationnels, les dispositions réglementaires internes impliquent un nombre important d’acteurs intervenant dans :

• l’identification et l’auto-évaluation des risques ;

• la collecte et le contrôle des incidents ;

• la sensibilisation et l’animation de la filière des risques opérationnels ;

• l’utilisation des cartographies des risques dans le cadre des activités de contrôle et d’audit.

Les principales circulaires internes qui régissent les risques opérationnels sont les suivantes :

• Politique de gestion des risques opérationnels Groupe : elle définit la politique générale de gestion de ces risques opérationnels aussi bien au sein du CPM, qu’au sein des filiales du Groupe ;

• Gestion des risques liés aux activités externalisées du GBP : elle définit la politique générale en matière

de gestion des risques opérationnels pour permettre d’externaliser une activité de la Banque, et les moyens à mettre en œuvre pour assurer un niveau de contrôle sur la gestion des risques liés aux prestataires ;

• Politique Générale et Gouvernance du Plan de Continuité d'Activité du Groupe: elle définit la politique de continuité d’activité adoptée par le Groupe afin de lui permettre d’honorer ses engagements envers ses clients et ses fournisseurs en cas de sinistre grave.

Selon la définition adoptée par Bank Al-Maghrib, les « risques opérationnels » sont des pertes résultant de carences ou de défauts attribuables à des procédures, à des personnels, à des systèmes internes ou à des événements extérieurs. Cette définition inclut le risque juridique mais exclut les risques stratégiques et de réputation. Néanmoins, la Direction des Risques Opérationnels recense les risques d’image lors des cartographies des risques et prévoit aussi, dans son outil de collecte d’incident lors de leur évaluation, la possibilité de préciser s’il y a un impact d’image associé à la perte brute.

La typologie des risques opérationnels suit la définition retenue par le comité de Bâle et correspond aux 7 catégories ci-dessous :

1. fraude interne ;

2. fraude externe ;

3. pratiques en matière d'emploi et sécurité sur le lieu du travail ;

4. clients, produits, pratiques commerciales et réglementation ;

5. dommage aux actifs corporels ;

6. dysfonctionnements de l'activité et des systèmes ;

7. exécution, livraison et gestion des processus.

Cette typologie est utilisée comme référence dans le dispositif de gestion des risques opérationnels (cartographie, collecte des incidents…) et permet à la Banque de connaître son profil de risque à tout moment.

Les zones de risques couvertes par ce dispositif correspondent à tous les risques opérationnels relatifs aux processus de la Banque avec un focus sur les processus opérationnels et supports les plus critiques. Ils sont évidemment recensés lors des revues régulières des cartographies des RO avec les métiers qui sont les garants de leur maîtrise.

II.4.3- Dispositif de gestion des risques opérationnels

Organisation de la filière risques opérationnels

L’organisation de la filière Risques Opérationnels au sein du Groupe s’articule autour de :

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• la fonction centrale au niveau du siège (BCP), chargée de la conception et du pilotage des outils méthodologiques et informatiques,

• un réseau animé de gestionnaires de risques dans leurs périmètres respectifs (BCP, BPR). Ils participent à la mise à jour de la cartographie des risques opérationnels et assurent la mise en place des plans d’actions pour le renforcement du dispositif de maîtrise des risques ;

• des correspondants désignés par métier dans le cadre du protocole de collecte des pertes et qui ont pour mission de recenser les pertes opérationnelles et de les « historiser » dans l’outil de gestion des risques ;

• des correspondants au niveau des filiales (contrôleurs internes ou autres), qui veillent à la mise en place de la méthodologie et des outils risques opérationnels en synergie avec le dispositif adopté au sein du Groupe.

Outils de gestion du risque opérationnel

Depuis plus de 6 ans, un outil informatique dédié permet à la BCP, à chaque Banque Régionale, ainsi qu’à la majorité des filiales, d’avoir une vue, en temps réel, des risques des différents macro-processus. Il permet par la même occasion de disposer d’une remontée, en temps réel, des incidents survenus dans chacun des processus de la Banque à l’aide d’un workflow dont les principaux acteurs sont les correspondants risques opérationnels au sein des services opérants. Ce sont leurs responsables qui valident l’incident, tandis que les gestionnaires risques sont garants de la cohérence de tout le dispositif. A ce titre, ils s’assurent du rattachement des incidents aux évènements de risque identifiés dans la cartographie des risques opérationnels, ainsi que la catégorie bâloise et la ligne métier associée.

Cet outil est suivi au niveau central par la BCP pour s’assurer de son évolution, de la possibilité d’en faire bénéficier un maximum de filiales, mais aussi afin d’obtenir une vue consolidée des risques opérationnels à l’échelle du Groupe.

L’année 2015 a été marquée par la poursuite du déploiement de cet outil dans les filiales spécialisées Chaabi Bank, Attawfiq Micro-Finance et par le lancement du projet au sein de Maroc Assistance Internationale et Média Finance. L'outil permet à chaque filiale de gérer sa propre carthographie et de collecter d'une manière indépendante les différents incidents.

De plus, les efforts de renforcement de l’outil Groupe « Front Risk » se sont poursuivis courant 2015. En effet, l’intégration des plans d’actions dans l’outil permet aux BPR et aux filiales d’avoir, d'une part, une visibilité et une flexibilité dans la gestion courante de leur cartographie et

d'autre part, de piloter les risques critiques.

En outre, l’industrialisation des reportings avec la mise en place du module « Front Report » facilite la remontée d’informations telles que les incidents par BPR, les risques critiques par macro-processus ou par processus majeurs…

Cartographie des risques opérationnels

L’année 2015 a connu la poursuite de la revue des cartographies des risques opérationnels des macro-processus majeurs de la Banque et qui a permis d’atteindre des objectifs en lien avec :

• la mise en place d’une démarche d’évaluation des risques plus qualitative permettant de se concentrer sur les plans d’action couvrant les risques les plus critiques ;

• l’harmonisation de l’évaluation des risques entre les Banques Populaires Régionales permettant une meilleure visibilité sur l’exposition au risque pour le Groupe ;

• la concentration des efforts des Banques Régionales dans l’identification des risques spécifiques et les propositions de plans d’action pouvant servir tout le Groupe ;

• la mise à jour de la cartographie des risques moins fastidieuse pour se concentrer sur les vrais enjeux relevés par les experts métiers.

Les cartographies des risques opérationnels des domaines support (Comptabilité et Logistique) ont été réalisées et validées courant le quatrième trimestre 2015. Les principaux plans d’action seront présentés début 2016 aux organes de gouvernance afin de mettre en place un planning de réalisation. La cartographie de l’activité des Ressources Humaines est en cours de finalisation.

Concernant les filiales, l’accompagnement à la réalisation de leur cartographie des risques opérationnels s’est poursuivi en 2015. En effet, la Direction Risques Opérationnels a présenté l’approche Groupe aux filiales Attawfiq Micro-Finance, Chaabi Bank, Maroc Assistance Internationale et Média Finance. Les travaux d’accompagnement via la réalisation d’un processus pilote démarreront dès le début de 2016 pour Attawfiq Micro-Finance, et courant l’année pour les autres filiales.

Pour rappel, la démarche de cartographie des risques se déroule selon les phases suivantes :

• Analyse détaillée du processus : analyse des dispositifs mis en place pour la gestion de l’activité en termes de procédures, d’acteurs, d’outils ;

• Identification des événements de risques : en partant des différents métiers de la Banque, l’identification des événements de risques se réalise à travers un

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balayage des principaux risques potentiels encourus dans l’exercice d’une activité. Ce recensement est affiné ensuite progressivement au fil des réunions avec les experts métiers ;

• Mesure et évaluation des événements de risques : pour chaque événement, le risque est évalué en termes de «probabilité d’occurrence» et d’«Impact/perte» encourus en cas de survenance à l’aide d’une grille de score adaptable aux BPR et aux filiales ;

• Appréciation des moyens de surveillance et de couverture des risques : il s’agit de l’évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle existants pour chaque événement de risque. Cette cotation est réalisée sur la base de deux critères : la pertinence du contrôle et son application.

Processus de collecte des incidents

Il existe un système de collecte des incidents risques opérationnels basé sur un mécanisme déclaratif à double regard accessible aux différents acteurs des processus opérationnels majeurs de la Banque.

Des Correspondants Risques Opérationnels (CRO) ont été désignés au sein des BPR et de la BCP, avec pour mission de déclarer tout incident répondant aux critères définis par la procédure de collecte indépendamment de l’entité de survenance.

Les CRO des différents métiers saisissent directement dans l’outil informatique dédié. Le workflow est prévu pour permettre aux responsables hiérarchiques de contrôler la pertinence des informations remontées par leurs collaborateurs et d’être avertis en temps réel des événements intervenus dans leur périmètre.

Etant basé sur un principe déclaratif, l’exercice connaît des insuffisances en matière d’exhaustivité et de régularité. Afin de remédier à cette situation, plusieurs actions ont été engagées. Elles concernent :

• le focus d’abord sur la déclaration des incidents ayant un impact financier important ;

• la formalisation d’un guide méthodologique détaillé sur la qualification et l’évaluation des incidents ;

• des rapprochements entre les incidents déclarés et les pertes comptables enregistrées ;

• des recoupements sont effectués également avec les fonctions en charge de la Qualité et du suivi des Affaires Juridiques ;

• l’utilisation d’autres outils internes comme celui de la résolution des incidents informatiques afin de collecter les incidents risques opérationnels associés aux dommages aux actifs et aux dysfonctionnements SI.

L’animation permanente des acteurs de ce processus a permis d’améliorer la qualité des déclarations et d’avoir une meilleure visibilité sur le profil de risque de la Banque.

De plus, l’outil de gestion des risques opérationnels Groupe a été élargi à plusieurs filiales, dont Chaabi Bank, Attawfiq Micro-Finance, Maroc Assistance Internationale ou encore Média Finance, qui y ont été formées afin de favoriser une collecte consolidée des incidents, tout en accordant une indépendance à l’administration locale.

Dispositif de suivi des activités externalisées

Conformément aux recommandations de la circulaire 29/G/2007 de BAM traitant des activités externalisées, le dispositif de suivi y afférent a été renforcé par la mise en application d’une méthode d’évaluation spécifique comportant les éléments principaux ci-dessous :

• un recensement et une localisation des prestations externalisées sur le périmètre CPM en séparant entre les prestations centralisées (monétique, éditique, confection des chéquiers…) et les prestations en régions (tri et conditionnement de billets, transport de fonds, gardiennage…) ;

• une analyse à l’aide de scores permettant de hiérarchiser les domaines par niveau de risque et les prestataires par niveau de maîtrise des risques ;

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• des visites effectuées par des équipes mixtes opérationnelles et risques pour évaluer le niveau de maîtrise des risques par le prestataire sur les volets qui lui ont été confiés par la Banque ;

• des plans d’action pour permettre une meilleure maîtrise des risques liés à l’externalisation (suivi de la santé financière de la société, communication sur leurs plans de continuité d’activité, sur la qualité du suivi de l’activité…).

Les travaux effectués en 2015 ont montré que les niveaux de criticité des activités externalisées ont connu de légers ajustements sans pour autant modifier sensiblement la zone de criticité. Seule l’activité « Recouvrement » a uniformisé la convention relative à son activité par l’intégration des clauses relatives à la confidentialité, des clauses PCA (plan de continuité d’activité), SLA (accords sur les niveaux de service), des clauses de visites et d’audit. Ainsi, l’activité est passée d’un niveau de criticité fort à un niveau moyennement critique.

La criticité de certaines activités a diminué grâce à l’homogénéité des contrats au niveau de toutes les régions. En effet, plusieurs nouveaux contrats ont été mis en application durant l’exercice 2015 intégrant les clauses relatives à la gestion des activités externalisées, et concernent le transport de fonds, le tri et le conditionnement des billets de banque, la confection des LCN, le gardiennage, le nettoyage…

Cette diminution est liée également à la hausse du nombre de prestataires ayant amélioré leur dispositif de PCA.

Sensibilisation aux risques opérationnels

Une campagne de sensibilisation aux risques opérationnels est réalisée pour toutes les fonctions de la Banque depuis l’agence au top management en adaptant le contenu des supports à la population. Par ailleurs, le domaine risques opérationnels est introduit dans les différents cycles de formation réalisés pour différentes filières dont celles dédiées aux agents commerciaux, aux directeurs d’agence, aux chargés de clientèle des particuliers et aux auditeurs.

Portée et nature des systèmes de reporting

Un système de reporting est élaboré pour les besoins de pilotage des activités risques opérationnels. Il est destiné d’une part au top management en interne, et d’autre part aux fins de communication externe et au régulateur central.

Reporting interne

Les deux instances qui sont le Comité de Gestion des Risques et les Comités Risques BPR sont les meilleurs canaux d’information et d’alerte où sont examinés les différents reportings internes qui permettent la diffusion de la culture et la maîtrise des risques.

• La proposition de revue ou d’évolution des processus : certains risques identifiés dans le cadre de la cartographie ou/et la collecte peuvent révéler des problèmes structurels et, de ce fait, exiger une revue structurelle des processus ou de l’organisation des métiers et pas seulement des actions correctives ponctuelles. Exemple : les risques inhérents aux activités de la salle de marché qui ont nécessité la séparation entre les opérations, les traitements et les contrôles par la mise en place des desks (Front, Middle et Back-office) ;

• La restitution de la revue des cartographies des risques.

En sus des comités cités ci-dessus, la commission de contrôle interne, permet de :

• traiter toute question liée à l’amélioration du dispositif de contrôle interne ;

• proposer et suivre tous les plans d’action provenant de dysfonctionnements repérés par la cartographie des risques, la collecte des incidents de pertes, les indicateurs de suivi…

• suivre l’état d’avancement des actions à effectuer suite aux recommandations faites par l’Inspection Générale ou les fonctions d’audit.

Reporting externe :

Le canevas réglementaire de reporting pour la collecte est adressé à Bank Al-Maghrib chaque semestre, et les incidents sont consolidés suivant le canevas à partir de la remontée effectuée par les correspondants des BPR. Un exercice complémentaire d’assainissement et de rapprochement avec les pertes comptables est opéré manuellement afin d’affiner la synthèse des pertes consolidées.

II.4.3. Evolution des expositions et du profil de risque

Le profil de risque du CPM en 2015 maintient une cadence uniforme en termes de nombre d’incidents déclarés, essentiellement concentrés sur des incidents usuels relevant des « erreurs d’exécution ».

En ce qui concerne la répartition des incidents en lignes métiers, la Banque de détail représente plus de 99% en montant en 2015 (contre près de 90% en 2014) et près de 90% en nombre en 2015 (contre plus de 86% en 2014).

En outre, la poursuite du déploiement de l’outil Groupe de gestion des risques opérationnels « Front Risk » au niveau des filiales a permis à Upline d’intégrer le processus de collecte des incidents au même titre que d’autres filiales. En termes de montant, celui-ci a baissé en 2015, du fait notamment de la diminution des montants des détournements survenus entre les deux années au niveau d’ABI.

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L’objectif de la surveillance du risque de solvabilité est de maintenir un niveau adéquat de fonds propres, correspondant au profil de risque du Groupe, afin de soutenir ses activités tout en contribuant à la création de valeur pour les actionnaires et les sociétaires.

Les fonds propres mettent en évidence le niveau de solvabilité et la capacité du GBP à couvrir les risques non avérés, tout en offrant aux déposants et aux créanciers la protection nécessaire. Le Groupe détient des capitaux suffisants qui lui procurent la flexibilité nécessaire pour renforcer son envergure tant par la croissance interne que par des acquisitions stratégiques. Ses ratios de fonds propres élevés sont attribuables principalement au report quasi-systématique des résultats dégagés.

Le processus d’évaluation de l’adéquation des fonds propres fait partie intégrante des analyses de cohérence de nos plans stratégiques qui interviennent au minimum une fois par an lors de l’examen des impacts du Plan Moyen Terme sur les fonds propres et les ratios prudentiels.

Depuis 2007, le Groupe calcule ses fonds propres selon les normes Bâle II. Par conséquent, en plus de couvrir les risques relatifs au Pilier I portant sur les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels, l’adéquation des fonds propres couvre également d’autres risques importants du Pilier II, notamment le risque de taux d’intérêt sur le portefeuille bancaire et le risque de concentration.

A partir de 2014, les nouvelles normes Bâle III concernant les fonds propres ont été adoptées par Bank Al-Maghrib. Cette nouvelle réglementation, en plus de maintenir des minimas élevés pour les ratios Tier1 et Tier2 (9% et 12% respectivement), instaure des critères d’éligibilité plus sévères, notamment pour les augmentations de capital financées par le Groupe, les participations croisées avec les établissements de crédit, les intérêts minoritaires… Néanmoins, le Groupe a été en mesure de respecter ces exigences en agissant de façon proactive pour se conformer aux standards réglementaires.

III. RATIOS PRUDENTIELS

III.1. Fonds propres Le Groupe calcule les fonds propres réglementaires sur la base des données consolidées en IFRS avec application des filtres prudentiels, conformément aux directives fixées en la matière par Bank Al-Maghrib.

En application de Bâle III, ses fonds propres ont atteint 33 950 millions de DH en décembre 2015 contre 32 106 millions de DH en décembre 2014, soit une progression de 5,7%.

Composition des Fonds Propres réglementaires (en MDH) Déc. 2015 Déc. 2014

FP DE BASE Capital social 1 731 1 731

Réserves et primes liées au capital 26 556 23 574

Capital non éligible - 1 964 - 367

Intérêts minoritaires 3 356 2 200

Ecart de conversion 66 113

Résultat net non distribué 1 866 2 034

Fonds spéciaux de garantie (part stable du FS) 2 500 2 500

Plus values latentes sur titres de placement 1 144 920

Actifs incorporels nets - 714 - 469

Ecart d'acquisition débiteur - 1 253 - 1 025 Retraitements prudentiels - 2 173 - 2 123 Autres déductions - 64 - 58 TOTAL FP DE BASE 31 051 29 030

FP COMPLEMENTAIRES Fonds spéciaux de garantie 142 219

Réserves latentes 336 333

Dettes subordonnées 1 515 1 750

Retraitements prudentiels 1 191 923

Déduction des participations - 281 - 150 TOTAL FP COMPLEMENTAIRES 2 899 3 075

TOTAL FONDS PROPRES 33 950 32 106

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RAPPORT ANNUEL 2015

Les fonds propres réglementaires sont constitués en majorité par les fonds propres de base (91%). Ces fonds propres de base (avant déductions) sont répartis comme suit :

Les réserves et primes liées au capital représentent la partie la plus importante des fonds propres de base en raison de notre politique de capitalisation et de distribution qui s’appuie sur notre dynamique interne et notre structure coopérative.

A noter que les fonds propres de base ont été renforcés par la part stable du fonds de soutien (2,5 milliards de DH) conformément aux nouvelles dispositions réglementaires.

Les fonds propres complémentaires qui s’élèvent à 3,1 milliards de DH, soit 9% du total des fonds propres, sont principalement constitués des éléments suivants :

• dette subordonnée à hauteur de 1,5 milliard DH ;

• fonds de soutien (hors part stable) à hauteur de 142 MDH ;

• retraitements prudentiels à hauteur de 1 191 MDH.

Répartition des fonds propres de base(avant déductions)

Réserves et primes liées au capital 70%

Fonds spéciaux de garantie ( par stable de FS ) 7%

Intérêts minoritaires éligibles 10%

Résultat net non distribué 5%

Capital social 5%

Plus values latentes sur titres de placement 3%

GESTION DES RISQUES

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RAPPORT ANNUEL 2015

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III.2 Ratio de solvabilitéLe ratio de solvabilité est un indicateur qui permet de mesurer la santé financière et la résilience d’un établissement bancaire. Il est calculé conformément aux circulaires et les directives édictées par Bank Al-Maghrib. Celles-ci reposent sur les règles en matière d’adéquation des fonds propres initiées par le Comité de Bâle.

Les normes Bâle II/III définissent deux principaux ratios d’adéquation des fonds propres comme suit :

• le ratio des fonds propres de base est défini comme étant le rapport entre les fonds propres de première catégorie réglementaires et les actifs pondérés en fonction des risques. Bank Al-Maghrib exige que les banques respectent un ratio de 9% pour leurs fonds propres de base.

• le ratio du total des fonds propres est défini comme étant le rapport entre le total des fonds propres réglementaires et les actifs pondérés en fonction des risques. Bank Al-Maghrib exige que les banques respectent un ratio de 12% pour le total de leurs fonds propres.

Sur Base Sociale, le ratio des fonds propres de première catégorie de la Banque et son ratio du total des fonds propres seraient, à fin décembre 2015, respectivement de 11,7% et 13,3%. Le ratio du total des fonds propres reste stable par rapport à décembre 2014 confirmant ainsi la solidité financière de la Banque.

La répartition des actifs pondérés se présente comme suit :

Risque de crédit 81%

Risque opérationnels 10%

Risque de marché 9%

Répartition des actifs pondérés

Pour les risques de crédit et de marché, l’approche adoptée est la méthode standard. Le risque de crédit demeure le grand consommateur des fonds propres. En effet, les actifs pondérés au titre du risque de crédit, ressortent autour de 167,6 milliards de DH, soit 81% du total des actifs pondérés. Au titre des risques de marché, les actifs pondérés sont de 18,2 milliards de DH au 31 décembre 2015 (soit une baisse de 3% par rapport au 31 décembre 2014). Ils concernent principalement le risque de taux d’intérêt (14,7 milliards de DH) puis le risque sur titres de propriété (2,1 milliards de DH) et le risque de change (1,4 milliards de DH). La diversification des actifs et l’adossement en termes de maturité fait en sorte que le risque de marché contribue faiblement dans la consommation des fonds propres.

Pour les risques opérationnels, l’approche adoptée est l’approche « indicateur de base ». Les actifs pondérés au titre des risques opérationnels sont de 20,2 milliards de DH au 31 décembre 2015.

A noter qu’il n’y a pas d’exigence en fonds propres additionnelle au titre du pilier II (risque de concentration, risque global de taux et de liquidité…) vu le respect des limites réglementaires.

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RAPPORT ANNUEL 2015

CONTRÔLE PERMANENT

Afin d’accompagner la dynamique de croissance et de transformation que connaît le Groupe et de répondre aux nouvelles dispositions réglementaires sur le Contrôle Interne régi par la circulaire « 4/W/2014 » de Bank-Al-Maghrib, l’année 2015 a connu le renforcement du contrôle permanent par la mise en place d’une filière dédiée et pilotée par une fonction centrale rattachée à la Direction Générale des Risques.

Principales réalisations

Le contrôle permanent vient s’insérer dans le schéma global du système de contrôle interne du Groupe rappelé ci-dessous :

Cette nouvelle approche a pour objectif de tendre vers plus de précision quant au niveau de maîtrise des activités du Groupe.

Ainsi, au-delà des tâches de contrôles opérationnels attribuées à chaque agent dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, un contrôle a posteriori, réalisé par des fonctions dédiées et indépendantes, vient donner l’assurance raisonnable quant à la maîtrise des processus selon le niveau d’acceptation des risques par l’organe exécutif, approuvé par l’organe délibérant.

Les plans d’action retenus pour répondre aux dysfonctionnements détectés auront pour objectif de favoriser un environnement propice à la réalisation des performances attendues par le plan stratégique Elan 2020.

Organisation de la filière Contrôle Permanent

Le Groupe a mis en place une charte de contrôle permanent reprenant les principes fondamentaux du dispositif de contrôle permanent des activités. Celle-ci a été diffusée à tous les niveaux de responsabilité.

Le Groupe s’est aussi employé à mettre en place des ajustements organisationnels adaptés aux enjeux d’indépendance et d’efficacité de la nouvelle filière de contrôle permanent. Il a ainsi été décidé :

• la création d’une entité centrale dénommée Division Contrôle Permanent au sein de la BCP, rattachée à la Direction Générale des Risques Groupe. Cette fonction a pour principales attributions de superviser et d’animer le fonctionnement de la filière Contrôle Permanent sur le périmètre Groupe, d’établir les normes et méthodes y afférentes, mais aussi de réaliser les contrôles à posteriori sur certains périmètres d’activités de la BCP ;

• l’élargissement, au sein des Banques Populaires Régionales, du périmètre d’intervention de la fonction initialement dédiée au contrôle a posteriori des engagements aux autres activités ;

• la création de nouvelles fonctions dédiées au contrôle a posteriori au sein de la filiale de traitement BP Shore Back-Office ;

Gouvernance & Acteurs

Dispositifs de surveillance &maîtrise des risques

Les niveaux de contrôles

Risques opérationnels

Risques de non conformité

Risques de crédits

Risques de marché

Autres risques financiers

Informations et communications

Niveau 1Contrôles permanents continus par lesattributaires des tâches opérationnels :

Auto-contrôle, contrôle des 4 yeux contrôle de supervision

Niveau 2Contrôles permanents

continus par des agentsdédiés exclusivement au contrôle

Niveau 3Contrôles

périodiques

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RAPPORT ANNUEL 2015

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• la création d’une fonction Contrôle Permanent au sein de la holding ABI, qui sert d’interface entre les fonctions de contrôle permanent de ses filiales bancaires subsahariennes et la fonction centrale à la BCP.

Il existe en outre un suivi particulier concernant l’avancement des chantiers de contrôle permanent aussi bien par les organes de direction dans les comités appropriés (comités de Gestion, comités Risques) que par les organes d’administration (comités d’Audit).

Normes et outils méthodologiques

En tant que fournisseur du référentiel technique et méthodologique, la Division Contrôle Permanent a veillé à normaliser le dispositif sur un périmètre pilote composé des activités opérationnelles suivantes :

• les moyens de paiement ;

• les engagements entreprises et particuliers ;

• les opérations internationales;

• la monétique ;

• les valeurs mobilières.

A ce titre, un référentiel de contrôle de niveau 1 et de niveau 2 a été élaboré. La démarche de formalisation s’est basée sur une analyse du corpus réglementaire interne, des cartographies des risques et des rapports d’audit, étayée par le résultat d’ateliers avec les experts métiers.

Notons que le référentiel de contrôle de niveau 1 est constitué de tous les contrôles opérationnels qui sont documentés et mis en œuvre au sein de chaque fonction, le but étant de garantir la régularité, la sécurité et la validité des opérations réalisées.

Le référentiel de contrôle de niveau 2 est l’ensemble des contrôles a posteriori qui visent à apporter l’assurance raisonnable que les contrôles de niveau 1 sont réalisés et adaptés aux risques. Chaque contrôle de niveau 2 fait l’objet d’une formalisation permettant d’identifier son périmètre, ses modalités techniques de mise en œuvre et la traçabilité de son exécution.

Afin de compléter le corpus du référentiel de contrôle, des fiches de définition de mission des entités de contrôle, des fiches de postes/ emploi, des processus de contrôle et des canevas de reportings ont été formalisés.

Des travaux de normalisation des sources d’échantillonnage et des démarches de contrôle ont été lancés.

Par ailleurs, un chantier a été initié auprès de la holding ABI afin d’arrimer le dispositif de contrôle permanent de ses filiales bancaires aux pratiques instaurées au sein du Groupe BCP.

Déploiement de la filière de contrôle permanent

Le Groupe a entrepris plusieurs actions au cours de l’année 2015 afin de répondre au mieux aux exigences du plan de déploiement du dispositif de contrôle permanent retenu par l’organe de direction et en rapport avec les domaines suivants :

• Moyens de paiement et monétique

Les travaux de contrôle sur les moyens de paiement ont été orientés essentiellement vers le contrôle des travaux de l’agence, les traitements des valeurs et des incidents de paiement.

A cet effet, un premier passage sur site des contrôleurs au niveau de toutes les agences du réseau pilote a permis de faire un diagnostic sur la réalisation des tâches de contrôle instituées au niveau du dispositif réglementaire interne.

Par la suite, il a été établi un plan de contrôle régulier à distance dont les résultats mensuels sont partagés avec les différentes strates du management, dans le cadre de comités d’animation, pour une amélioration continue de l’activité.

Pour le volet monétique, suite à la filialisation de ses traitements, le référentiel des contrôles a été finalisé et fera l’objet d’un déploiement selon un calendrier qui sera défini avec la filiale dans le courant de 2016.

• Opérations Internationales

Au terme de l’année 2015, le déploiement du dispositif de contrôle sur le domaine opérations internationales a permis de couvrir l’ensemble de l’activité de la Banque Populaire Régionale (BPR) pilote et de s’étendre progressivement à un périmètre plus large.

• Valeurs Mobilières

Au-delà des dispositions règlementaires imposées par le CDVM, le dispositif de contrôle permanent est venu accompagner le chantier de transformation SI qui borde l’activité valeurs mobilières.

Les contrôles clés positionnés, qui viennent seconder le contrôle dépositaire, ont permis de gérer cette transition dans la sécurité et la maîtrise de l’activité.

Le déploiement des travaux de contrôles a débuté au cours du deuxième semestre 2015 pour couvrir les volets suivants : OPCVM, bourses, tenue de compte et opérations sur titres.

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RAPPORT ANNUEL 2015

LE RESPECT DE LA CONFORMITÉ

SUIVI ET ANTICIPATION DES CHANGEMENTS RÉGLEMENTAIRESLe Groupe Banque Populaire a mis en place un dispositif de veille réglementaire lui permettant de garantir un suivi régulier des nouvelles lois et réglementations, ainsi que des modifications et amendements pouvant intervenir dans les textes applicables à ses activités.

A travers ce dispositif, la fonction Conformité assure, notamment :

• La surveillance continue de l’environnement législatif et réglementaire encadrant les activités du Groupe.

• L’information du management sur les nouveautés réglementaires, via le système d’alerte « Veille réglementaire ».

• La réalisation des études de veille sur les principaux textes de loi et de règlement en relation directe avec les activités du Groupe.

LA DÉONTOLOGIE ET L’ÉTHIQUELes valeurs de déontologie et d’éthique du Groupe ont fait l’objet de sensibilisation et de formation tout au long de l’exercice 2015 au profit des collaborateurs, y compris ceux des filiales subsahariennes. En plus du Code de Déontologie et d’Ethique GBP, la fonction Conformité a mis en place des codes de déontologie métiers (Salle des marchés, Banque privée, Banque d’affaires…).

Au-delà des valeurs fondamentales contenues dans le Code de Déontologie et d’Ethique GBP (intégrité, loyauté, professionnalisme, qualité, transparence, solidarité), la préservation du secret professionnel, la lutte contre la corruption, la lutte contre le harcèlement sexuel ainsi que la prévention des conflits d’intérêt et des délits d’initié

Le Groupe Banque Populaire a toujours inscrit son action dans le respect des dispositions légales et réglementaires qui lui sont applicables, ainsi que des normes professionnelles et déontologiques.

La fonction Conformité est le garant du respect des dispositions sus-mentionées par toutes les composantes du Groupe Banque Populaire. Elle contribue de manière active à la sécurisation de ses activités ainsi qu’à la préservation de son image et de sa réputation.

A cet égard, et en application de la charte de conformité, le périmètre d’action de la gestion de la conformité porte sur toutes les entités du Groupe. La politique du Groupe en la matière est organisée de façon centralisée selon les mêmes normes et les mêmes règles de gestion, qui sont adaptées à la spécificité, à la nature de l’activité et aux exigences réglementaires de chacune de ses entités.

La conformité réglementaire, la déontologie et l’éthique, le contrôle de gouvernance, la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, la protection des consommateurs et la protection des données personnelles sont autant d’axes prioritaires pour la fonction Conformité Groupe.

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RAPPORT ANNUEL 2015

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font partie d’un dispositif opérationnel dont le contrôle est assuré par les entités relais de la conformité au niveau de toutes les structures du Groupe.

Un comité d’éthique traite les questions de déontologie et d’éthique qui lui sont soumises par les organismes du Crédit Populaire du Maroc, les filiales et les fondations du Groupe et arrête la stratégie déontologique du Groupe.

LUTTE ANTI-BLANCHIMENT ET FINANCEMENT DU TERRORISME (LAB/FT)En application de sa politique LAB/FT et en conformité à la réglementation nationale et aux standards internationaux en la matière, les entités du Groupe veillent au respect des règles et principes définies par la fonction Conformité Groupe. Cette dernière définit le dispositif LAB/FT du Groupe (référentiel Interne, stratégie de surveillance, système d’information) et s’assure de sa déclinaison par l’ensemble des entités au Maroc et à l’étranger.

La politique LAB/FT du Groupe se décline en règles de gestion et en dispositifs opérationnels et mesures visant à prévenir et à gérer tout risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, et s’inscrit dans un processus de revue et d’adaptation périodique à l’évolution du contexte réglementaire et des activités du Groupe.

Pour l’exercice 2015, les principales évolutions et actions ont porté sur :

• la définition d’un nouveau modèle organisationnel de l’activité LAB/FT ;

• la refonte de la stratégie LAB/FT du Groupe (approche par les risques, mise en place d’une cartographie des risques LAB/FT, nouvelle politique de surveillance des opérations, etc.) ;

• la poursuite du développement du système d’information LAB/FT à travers la mise en place de nouvelles solutions (filtrage, profilage, dématérialisation des échanges avec l’UTRF, etc.) ;

• le renforcement et la mise à jour du référentiel interne du Groupe encadrant l’activité LAB/FT (politique LAB, circulaires et procédures…) ;

• la promotion de la culture de sécurité financière à travers des actions de formation et de sensibilisation.

• l’accompagnement des fonctions chargées de l’activité LAB/FT au sein des Banques Populaires Régionales, des filiales et Fondations ;

• l’assistance et l’accompagnement des différentes entités du Groupe dans la réalisation de leurs plans de développement, en conformité avec les règles de sécurité financière.

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Des moyens et plateformes mutualisés au cœur des enjeux stratégiques du Groupe

La Communication Groupe

Le Capital Humain, facteur de la performance du Groupe

Poursuite du déploiement de la politique RSE

FONCTIONS SUPPORT :

ACTIVITE 2015

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RAPPORT ANNUEL 2015

FONCTIONS SUPPORT : ACTIVITE 2015DES MOYENS ET PLATEFORMES MUTUALISÉS AU CŒUR DES ENJEUX STRATÉGIQUES DU GROUPE

Porteuse d’enjeux stratégiques significatifs, l’action du pôle Moyens et Plateformes mutualisés (MPM) s’inscrit dans le cadre de la nouvelle trajectoire stratégique du Groupe portée par le plan Elan 2020.

En ligne avec les aspirations stratégiques du Groupe, le pôle MPM poursuit quatre objectifs principaux :

• L’innovation et la création de valeur au service des différents métiers ;

• La rationalisation des processus et des infrastructures ;

• La sécurité, la disponibilité et l’intégrité des données ;

• La prise en charge dynamique des besoins du Groupe dans le cadre d’une approche agile et évolutive.

A ce titre, l’année 2015 a connu le lancement de grands chantiers visant à améliorer la compétitivité du Groupe et garantir une meilleure qualité de service à ses clients. Ainsi, plusieurs projets structurants ont été initiés, notamment autour du renforcement des systèmes d’information et de l’efficacité opérationnelle.

En effet, 2015 a été marquée par la réalisation de nombreux projets ayant trait à l’infrastructure du système d’information et plus particulièrement au Core Banking System visant notamment à harmoniser les plateformes du traitement à l’intérieur du Groupe.

Par ailleurs, l’année 2015 s’est conclue par la finalisation de projets diversifiés portant sur l’ensemble des activités de la Banque et qui reflètent la mobilisation des équipes et la consécration d’une vision ciblée et novatrice en termes d’amélioration des SI du Groupe et de son patrimoine applicatif. En effet, des réalisations significatives ont permis notamment :

• D’enrichir l’offre monétique ;

• D’enrichir l’offre de bancassurance ;

• De développer des services de e-valeurs.

D’autre part, les projets de renforcement des plateformes de distribution ont permis d’étoffer l’offre de la banque multicanale notamment à travers :

• La mise en place d’un système multicanal de paiement des vignettes (GAB, Chaâbi net, agence) ;

• L’enrichissement des produits de Chaâbi Net par l’intégration de nouveaux partenaires et l’ouverture du service de virement pour le compte sur carnet et le virement confrère.

Par ailleurs, le Groupe a lancé de nombreux projets de consolidation et de renforcement des différentes plateformes télécoms et online, ainsi que des Data Centers

dans le but de maximiser leur niveau de performance et de sécurité. Les initiatives menées dans ce domaine ont permis le lancement avec succès de plusieurs projets structurants tels que :

• La mise en place de la classification des données ;

• Le renforcement des outils de contrôle, d’accès et de filtrage.

En outre, des chantiers d’envergure ont été initiés afin d’optimiser les processus internes du Groupe ainsi que l’infrastructure les supportant. Aussi, le pôle MPM a déployé, en 2015, au niveau de la plateforme Workflow, des processus clés pour mieux servir l’efficacité opérationnelle des différents métiers. Par ailleurs plusieurs chantiers d’optimisation des processus ont été lancés visant essentiellement à :

• Optimiser les processus métier ;

• Améliorer les modes opératoires et les procédures de traitement ;

• Dématérialiser les échanges ;

• Automatiser les chaines de décision risques et le traitement Front to Back.

Enfin, dans un souci de cohérence technique et d’optimisation de l’exploitation des outils et infrastructures, le Groupe a lancé un projet d’approfondissement de la mutualisation des plateformes avec ses filiales. A ce titre, une task-force d’assistance a été mise en place pour accompagner les filiales en vue d’assurer un partage d’outils et de compétences.

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RAPPORT ANNUEL 2015

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FILIALES :

Le Pôle moyens et Plateforme mutualisés a pour mission de supporter les différentes structures du Groupe en apportant des moyens et des plateformes misent en commun pour un fonctionnement optimisé.

Le Groupe BP SHORE a pour mission de gérer les activités relatives à l’offshoring et l’outsourcing, aussi bien en interne du Groupe Banque Centrale Populaire qu’en externe. Son objectif est de contribuer à l’amélioration de la qualité des services, de la productivité, de la maîtrise des risques ainsi que la création de la valeur pour le Groupe.

Il est structuré en quatre entités à savoir :

- BP Shore GROUP (Holding) ;

- BP Shore BACK OFFICE ;

- BP Shore IMMO ;

- Payment Center for Africa « PCA ».

L’exercice 2015 a été caractérisé par la création de la société Payment Center For Africa «PCA» détenue à 100% par BP Shore Group, la prise de participation à hauteur de 20% dans le capital de BPS IMMO, le renforcement des activités Back Office et la poursuite de l’extension des périmètres couverts, la consolidation de la synergie entre la BPS IMMO et les BPR et l’enrichissement des processus de support et de gestion assurés par la holding pour le compte des entités du Groupe.

BP SHORE GROUP (HOLDING) L’activité de la Holding a été axée essentiellement sur la gestion des services et activités support, pilotage et audit mutualisées de ses filiales, ce qui a permis à ces dernières de se recentrer sur les aspects opérationnels de leurs cœurs de métiers.

L’année 2015 a été marquée par le renforcement des structures organisationnelles et la poursuite de l’automatisation des processus de support et de gestion et ce à travers :

- la réorganisation de la filière Ressources Humaines qui a permis de prendre en charge les traitements administratifs des ressources humaines d’entités autres que celles relatives au Groupe BP Shore, développant ainsi une nouvelle niche génératrice de valeur ajoutée pour le Groupe ;

- accompagnement de la BP SHORE BACK OFFICE pour la mise en place d’une démarche qualité en vue d’une certification ISO-9001.

BP SHORE BACK OFFICEA travers un périmètre couvrant la prise en charge des activités Flux domestiques, Crédits, Epargne et Compte et Trade Finance, l’année 2015 est marquée par une progression d’environ 7% des valeurs traitées et des actes liés à la prise en charge des dossiers de crédit.

Par ailleurs les actés pris en charge liés au Trade Financer ont augmenté de 17%.

BP SHORE IMMOL’année 2015 a été marquée par la réalisation et la prise en charge directe des opérations de construction ou d’aménagement de siège, de sites centraux ou d’agences, de centres de vacances.

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RAPPORT ANNUEL 2015

FONCTIONS SUPPORT : ACTIVITE 2015

L’activité d’archivage des documents prend de plus en plus une place de choix dans le paysage professionnel de plusieurs acteurs économiques, administrations …

Le Groupe Banque Centrale Populaire dispose depuis plusieurs années déjà d’une filiale spécialisée dénommée CHAABI DOC NET qui a pour principales missions :

- l’archivage et la conservation de tous documents, supports informatiques ou autres contenants d’information ;

- la Numérisation, l’indexation et le transfert physique, analogique ou numérique de tous documents ou support d’archivage ;

- l’étude, le conseil et la gestion des documents et d’espaces d’archivage ;

- l’exploitation de tous systèmes informatiques optimisant la gestion de la recherche des dossiers par les clients à distance.

Au titre de l’exercice 2015, les faits marquants ayant caractérisé la vie de Chaabi Doc Net peuvent être cités comme suit :

- la mise en place d’une politique de baisse tarifaire pour une meilleure compétitivité sur le marché ;

- la certification Qualité ISO 9001 Version 2008 attribuée par le cabinet Veritas.

- le renforcement du dispositif de sécurité sur l’ensemble des sites d’exploitation de la société ;

- la prise en charge de l'archivage de nouveaux clients, hors groupe, permettant d’élargir la base clientèle de la société.

Payement Center for Africa (PCA) se positionne comme leader dans le domaine des services monétiques à l’échelle du continent africain.

Acteur industriel monétique de premier rang sur le continent africain, PCA accompagne les établissements de crédit (banques, sociétés de crédit, institutions de microfinance) ainsi que les opérateurs télécom dans 3 principaux domaines :

- le processing de transactions ;

- le Back-Office ;

- le développement et l’intégration de solutions mobiles et internet.

Pour ce faire, cette filiale dispose d’une plateforme sécurisée à la pointe de la technologie, qui permet à ses clients de proposer, dans des délais très rapides, une offre riche, innovante, répondant aux meilleures pratiques internationales de l’industrie monétiques.

PCA accompagne aujourd’hui pas moins de vingt banques de renom dans 11 pays d’Afrique, avec plus de 1 900 GAB raccordés, 2 millions de clients mobiles, 4 millions de cartes monétiques et plus de 160 000 000 de transactions monétiques traitées annuellement.

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RAPPORT ANNUEL 2015

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COMMUNICATION GROUPE

L’année 2015 a été marquée, sur le plan de la communication institutionnelle, par la confirmation du positionnement du Groupe Banque Centrale Populaire en tant qu’acteur financier national et régional de tout premier plan, pleinement engagé dans des projets de développement et de dynamique d’économies en mouvement.

Durant cet exercice, le Groupe a continué à déployer sa campagne de communication institutionnelle « Je suis populaire » à travers l’habillage de l’espace Porte d’Anfa et de certaines façades des sièges des Banques Populaires Régionales, réaffirmant ainsi ses fondamentaux et sa vocation de banque universelle et de proximité.

Il a également soutenu l’organisation de grands évènements (économiques, culturels, sportifs) de portée à la fois nationale et internationale, et apporté un appui majeur aux différents organismes publics et privés opérant dans des domaines variés, et ce, parallèlement aux nombreuses actions que mènent ses différentes fondations en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE).

Les performances ont, quant à elles, fait l’objet d’une communication financière grand public mettant en valeur la place prépondérante du Groupe sur la scène bancaire marocaine et continentale, tandis que les annonces de

résultats annuels 2014 et semestriels 2015 ont été autant d’occasions indiquées pour mettre en exergue son rôle d’acteur majeur dans le développement national.

La présentation des résultats annuels a été marquée, pour la première fois dans le secteur bancaire marocain, par la distribution in situ du rapport d’activité 2014.

Cette publication précoce a été hautement appréciée par l’ensemble des acteurs financiers et médiatiques.

Du fait des changements continus des comportements des consommateurs de plus en plus présents et actifs sur Internet, la communication digitale s’est, quant à elle, inscrite dans l’accompagnement de cette dynamique en contribuant à optimiser la visibilité de la marque, à travers notamment la production de capsules humoristiques « Jazirat EL JEM » qui ont enregistré un franc succès auprès des internautes.

Les performances du Groupe, ses réalisations en matière de soutien aux économies des pays de présence, ainsi que sa place de plus

en plus prépondérante sur l’échiquier bancaire et financier africain, relayées et mises en valeur par une communication efficace, lui ont valu de nombreuses distinctions internationales, parmi lesquelles le trophée de la « Meilleure Banque Africaine », décerné lors de l’édition 2015 des African Banker Awards qui s’est tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

un nouvel elan

pour une croissance durable

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RAPPORT ANNUEL 2015

FONCTIONS SUPPORT : ACTIVITE 2015LE CAPITAL HUMAIN, FACTEUR DE PERFORMANCE Le Groupe construit sa performance sur la qualité de son capital humain. Facteur de compétitivité, celui-ci est un élément clé de notre modèle de croissance.

Attirer, développer et valoriser le capital humain, aussi bien sur le plan individuel que collectif, représentent des objectifs déterminants dans la stratégie RH du Groupe.

Profil du Capital HumainDurant les trois dernières années, à savoir de 2013 à fin 2015, l’effectif du CPM a enregistré un accroissement de 6,9%, soit un additionnel de 576 agents. Il est ainsi passé de 8 361 collaborateurs en 2013 à 8 937 en 2015. 25% de cet effectif – soit 2 218 agents – sont affectés au siège, 75% aux succursales et centres d’affaires, soit 6 719 agents.

CadresLa part des cadres représente près de 70% de l’effectif en 2015.

Effectif féminin La part de l’effectif féminin représente 48% des collaborateurs en 2015, dont 65% sont des cadres.

Les agents de sexe féminin relevant du front-office (agences et centres d’affaires) sont au nombre de 3 145, soit 74% de la population féminine, et 51% de l’effectif total du front-office. 288 d’entre-elles occupent des postes de directeurs d’agences ou de centres d’affaires.

Pyramide des âges

48 % des effectifs sont des femmesdont

65% des cadres et

11% des managers

8 937 collaborateurs

dont près de

70% des collaborateurs sont des cadres

L’âge moyen de l’effectif CPM est de près de 37 ans. Au niveau du front office, (agences et centres d’affaires), il est d’environ 34 ans.

La pyramide des âges est répartie comme suit :

50

25

35

45

55

55 +6 %

15 %

8 %

18 %

5 %

2 %

8 %

6 %

22 %

9 %

0510152025 10 15 20 25

ans

%%

Femmes Hommes

35 % des effectifs ont 30 ans et moins

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RAPPORT ANNUEL 2015

105

• La population ayant moins de 30 ans représente 32% de l’effectif, soit 2 839 agents. On note une concentration au niveau du front office (agences et centres d’affaires), avec un taux de 88 %.

Pyramide d’ancienneté :

• L’ancienneté moyenne de l’effectif CPM est de près de 12 ans. Au niveau du front-office (agences et centres d’affaires), elle se situe autour de 10 ans.

• La population ayant plus de 20 ans d’ancienneté représente 30% de l’effectif global, soit 2 662 agents.

En 2015, les nouvelles recrues de moins de 25 ans représentent plus de 60% de l’ensemble des recrutements, faisant de l’intégration des jeunes un véritable enjeu. En matière de prise en charge des jeunes recrues, des programmes spécifiques de formation fondamentale métiers dénommée « Cycle Générique Agence » ont été déroulés. La transmission des savoirs entre collaborateurs est également garantie grâce à un système d’accompagnement au sein même des agences du réseau des succursales.

Une politique de recrutement renforcéeL’effectif du CPM a enregistré un accroissement de 7% durant les 3 dernières années. En 2015, 613 nouveaux collaborateurs ont intégré le Groupe (dont 331 femmes), soit 54% des effectifs recrutés.

Dans le cadre de son Plan « Élan 2020 », le Groupe cherche à se doter d’expertises très pointues pour gagner en performance et en parts de marché principalement à l’international.

Par ailleurs, des actions de repérage et d’identification mais aussi de recrutement et d’accompagnement de compétences subsahariennes à destination des filiales du réseau Banque Atlantique ont été conduites.

L’égalité entre les hommes et les femmes fait de plus en plus l’objet d’une attention particulière en matière de politique de recrutement. Elle se traduit aussi en possibilité d’accès à des postes d’encadrement et de direction. 65% des effectifs-femmes sont représentés dans l’encadrement. Cette représentation est en progression continue depuis trois années.

Une politique d’intégration et de formation au service du développement des compétences

Femmes Hommes

50

0

4

8

12

16

2020 %10 %

5 %4 %

15 %16 %

6 %6 %

10 %7 %

0510152025 10 15 20 25

ans

%%

40 600J/H de formation

58 % des formations dans le domaine commercial

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RAPPORT ANNUEL 2015

FONCTIONS SUPPORT : ACTIVITE 2015

Parallèlement, un programme « Open-Accès » à l’adresse du réseau de détail de Casablanca a été lancé au profit de la promotion 2013-2014. L’objectif de ce programme est de développer le niveau de compétences en renforçant les connaissances acquises en agence : 328 collaborateurs ont participé à huit rencontres thématiques assurées par des animateurs internes.

Des opérations de coaching centrées sur le développement personnel ont également été organisées au profit d’une centaine de personnes. Afin d’identifier les potentiels d’évolution au regard des orientations futures, un assessment center a été organisé en faveur de 166 collaborateurs recrutés en 2012.

Le plan de formation du CPM durant l’exercice 2015 a connu une concentration à l’endroit des emplois de la filière commerciale. C’est ainsi que 58 % (soit 23 560 j/h) de l’effort formation déployé, concerne le domaine commercial.

Le plan de formation du CPM durant l’année 2015 a connu une concentration des efforts dans les formations relevant du domaine commercial.

Outre les cursus du cycle générique agence ciblant la préparation des acquis professionnels des emplois au niveau du réseau d’agences des succursales et des centres d’affaires, des programmes d’envergure de montée en compétence des acteurs de la filière « professionnels », à travers la formation des formateurs des Banques Populaires Régionales, ont été conduits. Un programme spécifique a également été déployé en accompagnement des administrateurs du Groupe à travers un cursus certifiant portant sur la gouvernance des institutions financières : le programme Hakama.

Parallèlement, de nouveaux outils et modes d’apprentissage basés sur l’intégration de capsules vidéo comme outils pédagogiques ont été initiés. Des capsules vidéo sur « la qualité de service » ont été ainsi produites pour accompagner l’animation du réseau.

L’Université d’Entreprise BCP Academy a poursuivi, en partenariat avec l’ESSEC, le programme de formation en mode e-learning dédié à 40 cadres.

Enfin et afin de mesurer l’efficience et la perception des acteurs de la formation (formateurs, participants et managers) de la qualité de l’offre formation, une enquête satisfaction formation a été menée en 2015. Le plan d’action qui en découle sera déployé à partir de 2016.

La politique de rémunérationNon indépendante de la performance, la politique salariale a toujours été essentielle pour le Groupe. Offrant une grande stabilité à ses collaborateurs, la politique de

la rémunération réfléchie mise en place permet de mettre en avant les valeurs et la stratégie du Groupe, de fédérer et d’impliquer les collaborateurs autour des axes de développement tracés.

En effet, à la fois équitable, compétitif, flexible et motivant, le système de rémunération du Groupe appuie sa politique sur des règles de rétribution basées non seulement sur les appréciations annuelles mais également sur le positionnement en interne et par rapport à l’environnement externe. Afin de garantir la cohésion des équipes, la valorisation de la performance s’appuie désormais sur les résultats individuels mais également et principalement sur les objectifs collectifs.

Enfin, l’actionnariat des salariés mis en place permet également d’associer les collaborateurs aux performances et à la stratégie du Groupe. L’opération d’augmentation de capital de la BCP réservée exclusivement au personnel du CPM s’est ainsi déroulée en décembre 2015. Cette opération a connu un franc succès et un fort engouement auprès de l’ensemble du personnel avec un taux de participation atteignant les 91%.

Politique sociale de proximitéEn matière de politique sociale, la priorité est de consolider les acquis sociaux et de les faire évoluer notamment par :

• le renforcement de la cohésion du Groupe à travers la mise en œuvre du plan de développement social,

• la poursuite de l’amélioration de notre système « Vie sociale »,

• la réalisation de nouveaux centres de vacances avec le développement du niveau de la qualité de existent ;

• le développement de l’animation de la vie sociale au profit des collaborateurs du Groupe, de leurs familles et des retraités,

Dialogue social performant En complément aux importantes actions sociales engagées en 2014 par le Groupe, qui consistent à assurer un mieux-être aux agents actifs ainsi qu’à leurs familles, étaient associées en 2015 les préoccupations suivantes :

• le maintien du dialogue social, garant de la cohésion et de la stabilité sociale au sein de la Banque et l’accompagnement des différents comités impliquant les partenaires sociaux,

• le développement des canaux de communication et d’assistance destinés aux agents retraités notamment dans leurs relations avec les services internes et les organismes sociaux.

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RAPPORT ANNUEL 2015

107

Le Groupe Banque Populaire poursuit le déploiement de sa politique de Responsabilité Sociale et environnementale (RSE) en s’appuyant sur les trois piliers de la stratégie nationale de développement durable à savoir, l’amélioration du cadre de vie des citoyens, le renforcement de la gestion durable des ressources naturelles et la promotion des activités économiques respectueuses de l’environnement. Pour ce faire, le Groupe œuvre dans le cadre d’enjeux et de thématiques de développement durable pertinents au regard de ses activités.

Le schéma ci-dessous recense l’ensemble des enjeux et thématiques de développement durable du Groupe Banque Populaire :

• Conditions de travail favorables à la santé et à l’épanouissement des collaborateurs

• Développement des compétences et carrières motivantes

• Mixité Femmes-Hommes dans les directions• Transfert des savoirs aux plus jeunes• Rémunération de la performance• Rétention des talents

• Ethique commerciale• Protection et satisfaction des clients• Inclusion financière des populations

défavorisées et des régions• Accompagnement au développement• Démocratisation des innovations• Qualité et Sécurité des produits• Offre de produits responsables

• Réduction de l’empreinte environnementale propre du Groupe

• Education à l’environnement• Financement des énergies renouvelables• Impact environnemental et social des

financements

ÊTRE UN EMPLOYEURRESPONSABLE

RÉPONDRE À TOUTESLES ATTENTES DE NOS CLIENTS

• Accès à l’éducation• Actions sociales auprès des

populations défavorisées• Mécénat culturel et sponsoring• Responsabilité vis-à-vis

des fournisseurs

ÊTRE SOLIDAIRE DENOS COMMUNAUTÉS

AGIR POURL’ENVIRONNEMENT

GOUVERNANCE&

CONFORMITÉ

Dans le cadre de ses enjeux RSE, et afin de mieux maitriser les impacts sociaux et environnementaux des financements, Le Groupe a mis en place à partir de 2014, un Système de Gestion Sociale et Environnemental (SGES). En 2015, le déploiement d’une application informatique dédiée au SGES au niveau du CPM, a permis de fluidifier les étapes de vérification de non exclusion, de catégorisation et d’analyse des risques environnementaux et sociaux avant le traitement des dossiers de financement par le Comité de Crédit, tout en facilitant le reporting. L’année 2015 a aussi vu la réalisation du premier bilan du Groupe Banque Centrale Populaire sur sa démarche de Responsabilité Sociale et Environnementale. Un premier Rapport RSE* portant sur les politiques et les actions menées et permettant de mettre en exergue l’ensemble des initiatives et des programmes déployés par le Groupe, à travers ses différentes composantes.Dans le sillage de cette politique, le Groupe Banque Populaire a pris part à la 21ème Conférence sur les changements climatiques (COP21) qui a eu lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Cet évènement, ayant réuni 195 pays ainsi que des acteurs économiques de divers horizons, avait pour objectif d’obtenir un engagement de la part de toutes les parties prenantes concernant le maintien du réchauffement mondial en deçà de 2°C. Par ailleurs, Une participation aux activités sectorielles, mais aussi des contributions propres au GBP sont prévues à l’occasion de la COP 22 qui se tiendra du 07 au 18 Novembre 2016 à Marrakech.

*Le Rapport RSE du Groupe Banque Centrale Populaire est disponible sur le site www.gbp.ma

POURSUITE DU DÉPLOIEMENT DE LA POLITIQUE RSE

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ETATS

FINANCIERS

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

1. CADRE GENERAL

1.1. BANQUE CENTRALE POPULAIRE

La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004.

La BCP assure un rôle central au sein du Groupe. Elle est investie de deux missions principales :

• Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ;

• Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales.

La BCP coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des Banques Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt commun pour le compte de ses organismes.

1.2. BANQUES POPULAIRES REGIONALES

Les Banques Populaires Régionales (BPR), au nombre de 10, sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance.

1.3. CREDIT POPULAIRE DU MAROC

Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc.

1.4. COMITE DIRECTEUR

Le Comité Directeur est l’instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. Ses principales attributions sont:

• Définir les orientations stratégiques du Groupe

• Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des organismes du CPM

• Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe

• Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde de leur équilibre financier.

1.5. MECANISME DE GARANTIE

Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d’une contribution fixée par le Comité Directeur.

1.6 FAITS MARQUANTS

La loi N 77-14 modifiant et complétant la loi 12-96 portant réforme du Crédit Populaire du Maroc a été publiée le 20 juillet 2015. La nouvelle loi prévoit des dispositions visant le renforcement de la cohésion de l’ensemble des composantes du CPM à travers notamment une nouvelle configuration du capital. Ainsi, suite à la promulgation de cette loi, la BCP a porté sa participation dans le capital de chaque BPR à hauteur de 52%.

Le Groupe Banque Populaire continue à renforcer sa position dans la zone UEMOA. Au cours de l’exercice 2015, la BCP a procédé à l’acquisition de 9,6% du capital d’ABI portant ainsi sa participation à 74,6%. Par ailleurs la BCP, à travers sa filiale ABI, a élargi son périmètre en intégrant quatre filiales d’assurances implantées en Côte d’Ivoire et au Togo.

La Banque Centrale Populaire a réalisé une augmentation de capital à hauteur de 5% en faveur du personnel pour un montant de 1,7 milliards de DH.

2. RESUME DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

2.1. CONTEXTE

Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du 1er janvier 2008 avec bilan d’ouverture et au 1 janvier 2007, conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 1 « Première application des normes d’information financière internationales », et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version et des interprétations des normes telles qu’elles ont été adoptées par l’International Accounting Standards Board (IASB).

L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.

2.2. NORMES COMPTABLES APPLIQUEES

2.2.1. PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés de la BCP. Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de consolidation de la BCP.

GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRECOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS AU 31 DECEMBRE 2015

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111

RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

Entreprises contrôlées : Filiales

Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par intégration globale. Le CPM contrôle une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le CPM détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.

Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent.

La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement exerçables ou convertibles.

2.2.1.1. Entreprises sous controle conjoint : Co-entreprises

Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le CPM possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle.

2.2.1.2. Entreprises sous influence notable : Associées

Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle.

Elle est présumée si le CPM détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le CPM y exerce une influence notable effective.

Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée.

L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ».

Si la quote-part du CPM dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le CPM cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le CPM a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’elle a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise.

2.2.1.3. Intérêts minoritaires

Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres.

2.2.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

2.2.2.1. Définition du périmètre

Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés :

• Le CPM doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

• L’une des limites suivantes est atteinte :− Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du

total bilan consolidé.− La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de

la situation nette consolidée.− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont

supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés.

Les titres de participation sur lesquelles la BCP n’a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant.

Il est à noter que le CPM a choisi la consolidation selon l’optique de la maison mère.

2.2.2.2. Exception

Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.

2.2.2.3. La consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil d’administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts.

Les exclusions du périmètre de consolidation :

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

2.2.2.4. Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respec tivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le Groupe Banque Populaire sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la « parent equity extension method », par laquelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill.

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

2.3. IMMOBILISATIONS

Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement.

Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple.

Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi.

2.3.1. COMPTABILISATION INITIALE

Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation.

Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.il est également possible d’opter pour la réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.

2.3.3. AMORTISSEMENT

Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien.

Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.

2.3.4. DEPRECIATION

Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation.

En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation.

Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

2.3.5. PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSION

Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Gains nets sur autres actifs ».

Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités »

2.3.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Approche par composants

Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles sont constituées de plusieurs composants qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité.

La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été effectuée suite à une expéritise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La répartition par composants s’applique de manière différente selon la nature des constructions.

Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d’elle une répartition moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement sur la durée d’utilité documentée en interne.

Evaluation

Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas été retenue.

Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par des experts externes.

2.4. CONTRATS DE LOCATION

Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.

2.4.1. LE GROUPE EST LE BAILLEUR

Les locations consenties par une société du Groupe sont analysées comme des contrats de location-financement (crédit-bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.1.1. Contrats de location financement

Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour l’achat d’un bien.

La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance.

Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat

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113

RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

de location-financement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat.

Les dépréciations constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances.

2.4.1.2. Contrats de location simple

Un contrat de location simple est un contrat par lequel, la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transférée au preneur.

Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

Les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location.

Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».

2.4.2. LE GROUPE EST LE PRENEUR

Les contrats de location pris par une société du Groupe sont analysés comme des contrats de location-financement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.2.1. Contrats de location financement

Un contrat de location-financement est considéré comme un bien acquis par le preneur et financé par emprunt.

L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat.

En contrepartie, une dette financière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur.

Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues pour compte propre, après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. La dette financière est comptabilisée au coût amorti.

2.4.2.2. Contrats de location simple

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de location.

2.5. PRETS ET CREANCES, ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE

2.5.1. PRETS ET CREANCES

La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits à la clientèle et les opérations interbancaires réalisées par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués.

Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables à l’opération ainsi, que certaines commissions perçues (frais de dossier, commissions de participation et d’engagement), considérés comme un ajustement du

rendement effectif du prêt.

Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit, calculée selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les commissions perçues sur des engagements de financement préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du crédit lors de son attribution. Les commissions perçues sur des engagements de financement dont, la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement.

2.5.2. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

Les engagements de financement sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément aux règles énoncées ci-dessus.

Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du bénéficiaire de l’engagement.

2.5.3. ENGAGEMENTS DE GARANTIES DONNEES

Les engagements de garantie sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission de garantie perçue. Ces commissions sont ensuite comptabilisées en résultat prorata temporis sur la période de garantie.

Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du débiteur.

2.6. DETERMINATION DE LA JUSTE VALEUR

2.6.1. PRINCIPES GENERAUX

Tous les instruments financiers sont évalués à la juste valeur, soit au bilan (actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat, y compris les dérivés, et actifs financiers disponibles à la vente), soit dans les notes aux états financiers pour les autres actifs et passifs financiers.

La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être échangé, un passif éteint, entre deux parties consentantes, informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel.

La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un tel marché existe ou, à défaut, celle déterminée en interne par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le maximum de données observables du marché en cohérence avec les méthodes utilisées par les acteurs du marché.

2.6.2. PRIX COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la juste valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options.

2.6.3. PRIX NON COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un marché actif, la valorisation est opérée par l’usage de modèles généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-Scholes pour les options).

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données observables du marché : prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des devises, volatilité implicite, prix des marchandises.

La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases prudentes. Elle est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit des instruments financiers.

2.6.4. MARGE DEGAGEE LORS DE LA NEGOCIATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers (day one profit) :

• Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché actif ou si le modèle de valorisation n’incorpore que des données observables du marché ;

• Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, lorsque toutes les données ne sont pas observables sur le marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

2.6.5. ACTIONS NON COTEES

La juste valeur des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et dans des conditions normales de marché. En l’absence d’une telle référence, la valorisation est opérée, soit à partir de techniques communément utilisées (actualisation des flux futurs de trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif net revenant au Groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.

Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million de dirhams ne font pas objet d’une réévaluation.

2.7. TITRES

Les titres détenus par le Groupe sont classés en trois catégories :• Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;• Actifs financiers disponibles à la vente ;• Placements détenus jusqu’à l’échéance.

2.7.1. ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT

La catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat comprend :

• Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ;• Les actifs financiers que le Groupe a choisi par option de

comptabiliser et d’évaluer à la juste valeur par résultat dès l’origine, car cette option permet une information plus pertinente.

Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, les frais des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, coupon couru inclus pour les titres à revenu fixe, sont comptabilisées en résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat ». De même, les dividendes des titres à revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées, sont comptabilisés dans ce poste. L’évaluation du risque de crédit sur ces titres est comprise dans leur juste valeur.

2.7.2. ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE

La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des deux autres catégories.

Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont significatifs.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, hors coupon courus pour les titres à revenu fixe, sont présentées dans le poste des capitaux propres « Gains ou pertes latents ou différés ».

Les règles d’évaluation des titres à revenus fixe ou variable non cotés sur un marché réglementé sont formalisées en interne et respectées d’un arrêté à l’autre.

Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu fixe de cette catégorie sont présentés dans le poste « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi.

2.7.3. PLACEMENTS DETENUS JUSQU’A L’ECHEANCE

La catégorie des « Placements détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe ou déterminable, à échéance fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition (y compris les frais de transaction s’ils présentent un caractère significatif) et la valeur de remboursement de ces titres. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

2.7.4. OPERATIONS DE PENSIONS ET PRETS / EMPRUNTS DE TITRES

Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de «Dettes» appropriée. Néanmoins, pour les opérations de pension initiées par les activités de transaction, le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de transaction, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés, à l’exception des cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans ce cas, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

2.7.5. DATE DE COMPTABILISATION ET DE DECOMPTABILISATION

Les titres sont comptabilisés au bilan à la date de règlement et de livraison. Durant ces délais, les conséquences des changements de juste valeur sont prises en compte en fonction de la catégorie dans laquelle ces titres seront classés. Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à l’extinction des droits du Groupe à recevoir les flux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré substantiellement tous les risques et avantages qui leur sont liés. Ils sont alors décomptabilisés et les plus ou moins-values de cession sont constatées en résultat sous le poste approprié.

2.7.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les options retenues pour la classification des différents portefeuilles de titres sont les suivantes :

Actifs Financiers à la juste valeur par résultat• Titres de transaction• Produits dérivésActifs financiers disponibles à la vente• Bons du trésor classés en titres de placement • Obligations marocaines non cotés• Titres d’OPCVM détenus (titrisation)• OPCVM et actions• Bons du trésor reclassés des titres d’investissementPlacements détenus jusqu’à l’échéance• Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en

AFS)• Bons du trésor habitat économique classés en titres de

placement.

2.8. OPERATIONS EN DEVISES

2.8.1. ACTIFS ET PASSIFS MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture.

Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres.

Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés en capitaux propres pour la partie efficace de la couverture et comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même périodicité que les résultats de l’opération couverte.

2.8.2. ACTIFS NON MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable) sont comptabilisés de la manière suivante :

Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la catégorie «Actifs financiers à la juste valeur par résultat»

Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente », à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une couverture de valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors constatés en résultat.

Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste valeur demeurent à leur cours de change historique.

2.9. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS

2.9.1. DEPRECIATION SUR PRETS ET CREANCES ET ASSIMILES

Périmètre : Prêts et créances, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et engagements de financement et de garantie.

Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte de valeur mesurable liée à un événement survenu postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse de l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille.

2.9.1.1. Dépréciation sur base individuelle

Les provisions relatives aux engagements de financement et de garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues. Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables notamment des garanties et des perspectives de recouvrement du principal et des intérêts.

La dépréciation est enregistrée dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ».

À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux jugés recouvrables.

2.9.1.2. Dépréciation sur base collective

Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes.

Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux différentes contreparties composant le portefeuille.

Cette analyse fournit également une estimation des pertes

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ».

En application des dispositions des normes IFRS, il est possible de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux conditions en vigueur au moment de l’arrêté.

2.9.2. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE

Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation durable résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition.

En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur un marché actif, une baisse prolongée ou significative du cours en deçà de son coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation.

Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est constatée en « Coût du risque » et peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation.

Une dépréciation sur un titre à revenu variable est constituée sous le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation reconnue en résultat.

2.9.3. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement significatives) :

Toutes les créances en souffrances qualifiées de « gros dossiers » sont revues au cas par cas pour déterminer les flux de recouvrement attendus sur un horizon de 5 années et calculer par conséquent la provision IFRS par différence entre le montant brute de la créance et la valeur actualisée de ces flux au TIE d’origine.

• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement non significatives):

Les créances en souffrances qualifiées de « petits dossiers » font l’objet d’une modélisation statistique (modélisation des flux de recouvrement historiques) par classe homogène de risque.

• Pour la provision collective :

Le Groupe a défini des critères d’identification des créances sensibles et a développé des modèles statistiques pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances sensibles en créances en souffrance.

2.10. DETTES REPRESENTEES PAR TITRE ET ACTIONS PROPRES

2.10.1. DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE

Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle

pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif financier au détenteur des titres.

Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions.

Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération.

2.10.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Selon la réglementation interne des BPR, celles-ci se réservent le droit inconditionnel de répondre favorablement aux demandes de remboursement des porteurs de parts sociales. Cette disposition a pour effet de ne pas reclasser une quote-part du capital des BPR en passifs financiers.

2.10.3. ACTIONS PROPRES

Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.

2.11. DERIVES ET DERIVES INCORPORÉS

Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.

2.11.1. PRINCIPE GENERAL

Les dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan dans les postes « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la valeur est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative.

Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

2.11.2. DERIVES ET COMPTABILITE DE COUVERTURE

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

• La couverture en juste valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux fixe.

• La couverture en flux de trésorerie est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variables et le risque de change des revenus futurs hautement probables en devises.

Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument et de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture.

Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

de sa mise en place et au minimum semestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place.

Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 et 125 %.

Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts.

Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires.

En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transactions et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.

2.11.3. DERIVES INCORPORES

Les dérivés incorporés à des instruments financiers composés sont séparés de la valeur de l’instrument hôte lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte.

Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés et le contrat hôte selon la catégorie dans laquelle il est classé.

Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation n’est effectuée.

2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICES

Les commissions sur prestations de services sont comptabilisées de la manière suivante :

• Commissions qui font partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier : commissions de dossier, commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont traitées comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste valeur par résultat).

• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt, abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur et à mesure que le service est rendu.

• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions de bourse, commissions d’encaissement, commissions de change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le service a été rendu.

2.13. AVANTAGES DU PERSONNEL

L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une

dégradation inacceptable des relations avec le personnel.

Typologie des avantages au personnel :

Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque Populaire sont classés en quatre catégories :

• Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la participation... l’abondement ;

• Les avantages à long terme qui comprennent notamment les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite ;

• Les indemnités de fin de contrat de travail ;

• Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment par la couverture médicale des retraités.

2.13.1. AVANTAGES A COURT TERME

Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie des avantages consentis.

2.13.2. AVANTAGES A LONG TERME

Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants.

Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement. En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme afférent à des services passés est comptabilisé immédiatement.

2.13.3. INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL

Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation.

2.13.4. AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOI

Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le Groupe et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.

Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un engagement à la charge du Groupe qui donne lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Le principal régime à prestations définies identifié par le Groupe est celui de la couverture médicale des retraités et de leur famille.

Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et financières.

Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par le Groupe et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement.

Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.

La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels.

A partir du 30/06/2013, et conformément à la norme IAS 19 révisée, le Groupe n’applique plus la méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements.

La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du produit attendu des placements.

Les calculs effectués par le Groupe sont régulièrement examinés par un actuaire indépendant.

2.13.5. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition a été imputé sur les capitaux propres.

Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de couverture médicale aux retraités et de départ volontaire anticipé ont été provisionnés pour la première fois.

Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de base des calculs ont été déterminées spécifiquement pour chaque régime.

Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations émise par l’Etat marocain, auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux de rendement des obligations des entreprises de premières catégories de maturité équivalente à la durée des régimes.

Les actifs de couverture du régime de couverture médicale sont investis exclusivement en bons du trésor émis par l’Etat marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui des ces dernières.

2.14. PROVISIONS AU PASSIF

Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments financiers et aux engagements sociaux concernent principalement les provisions pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.

2.14.1. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont été analysées, afin de s’assurer de leur éligibilité aux conditions prévues par les normes IFRS.

2.15. IMPOTS COURANT ET DIFFERE

2.15.1. IMPOT COURANT

La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe, sur la période à laquelle se rapportent les résultats.

2.15.2. IMPOT DIFFERE

Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l’exception :

• Des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ;

• Des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.

Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs, sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales pourront être imputées.

Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt, dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation.

Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de compensation.

Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de flux de trésorerie futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.

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119

RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

2.16. CAPITAUX PROPRES RECYCLABLES ET NON RECYCLABLES

Les ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.

Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires :

Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait du impacter le résultat, l’écart de valeur est définitivement gelé en capitaux propres, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres non recyclables.

Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres recyclables.

2.17. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, offices des chèques postaux, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit.

Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des flux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou co-entreprises consolidées, ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple.

Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors Titres de créances négociables).

2.18. ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ET ACTIVITES ABANDONNEES

Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ».

Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis.

En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat.

Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ».

2.19. INFORMATION SECTORIELLE

Le Groupe Banque Populaire est organisé autour de trois pôles d’activité principaux :

• Banque Maroc comprenant le Crédit populaire du Maroc, Média Finance, Chaabi International Bank Off Shore, Chaabi Capital Investissement (CCI), Upline Group, Maroc Assistance Internationale, Bank Al Amal, Attawfiq Micro Finance, BP Shore, FPCT Sakane et Infra Maroc Capital (IMC).

• Sociétés de financement spécialisées comprenant Vivalis, Maroc Leasing et Chaabi LLD.

• Banque de détail à l’international comprenant Chaabi Bank, Banque Populaire Marocco-Centrafricaine, Banque Populaire Marocco-Guinéenne et Atlantic Bank International

Chacun de ces métiers enregistre les charges et produits, ainsi que les actifs et passifs qui lui sont rattachés après élimination des transactions intragroupe.

2.20. UTILISATION D’ESTIMATIONS DANS LA PREPARATION DES ETATS FINANCIERS

La préparation des états financiers du Groupe exige de la Direction et des gestionnaires la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat, comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes associées.

Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents de celles-ci et avoir un effet significatif sur les états financiers. Ce qui est notamment le cas pour :

• Des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit ;

• De l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs ;

• Du calcul de la juste valeur des instruments financiers non cotés classés en « Actifs disponibles à la vente » ou en « Instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes aux états financiers ;

• Des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ;• De la détermination des provisions destinées à couvrir les

risques de pertes et charges.

2.21. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

2.21.1. FORMAT DES ETATS FINANCIERS

En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux modèles prescrits par Bank Al-Maghrib.

2.21.2. REGLES DE COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS

Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan, si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRECOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS AU 31 DECEMBRE 2015

BILAN IFRS CONSOLIDE

(en milliers de DH)

ACTIF IFRS 31/12/15 31/12/14

Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 9 666 234 7 707 057

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 25 335 277 22 299 294

Instruments dérivés de couverture

Actifs financiers disponibles à la vente 26 512 233 28 390 362

Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 19 798 216 11 689 460

Prêts et créances sur la clientèle 210 134 275 206 081 804

Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux

Placements détenus jusqu’à leur échéance 16 104 743 17 402 448

Actifs d’impôt exigible 730 719 817 624

Actifs d’impôt différé 480 251 287 558

Comptes de régularisation et autres actifs 8 913 120 4 833 927

Actifs non courants destinés à être cédés

Participations dans des entreprises mises en équivalence 43 186 54 121

Immeubles de placement

Immobilisations corporelles 9 120 136 8 502 909

Immobilisations incorporelles 737 025 537 754

Ecarts d’acquisition 1 253 301 1 025 418

TOTAL ACTIF IFRS 328 828 716 309 629 736

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

(en milliers de DH)

PASSIF IFRS 31/12/15 31/12/14

Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 550 175 69 716

Passifs financiers à la juste valeur par résultat 53 207

Instruments dérivés de couverture

Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 25 804 021 32 414 027

Dettes envers la clientèle 250 313 094 229 821 368

Dettes représentées par un titre

Titres de créance émis 224 113 269 924

Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux

Passifs d’impôt courant 1 100 045 1 126 644

Passifs d’impôt différé 436 310 996 122

Comptes de régularisation et autres passifs 5 720 565 5 643 327

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

Provisions techniques des contrats d’assurance 846 810 126 172

Provisions pour risques et charges 2 318 107 1 748 166

Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 2 642 489 2 719 018

Dettes subordonnées 2 675 911 2 637 424

Capital et réserves liées 19 775 674 17 344 131

Actions propres

Réserves consolidées 11 847 209 10 101 197

- Part du groupe(*) 3 699 622 3 294 220

- Part des minoritaires 8 147 587 6 806 977

Gains ou pertes latents ou différés 1 551 414 1 303 547

- Part du groupe(*) 1 230 798 1 333 413

- Part des minoritaires 320 616 -29 866

Résultat net de l’exercice 3 022 779 3 255 745

- Part du groupe(*) 2 511 387 2 195 480

- Part des minoritaires 511 392 1 060 265

TOTAL PASSIF IFRS 328 828 716 309 629 736

(*) Suite à la prise de participation majoritaire par la Banque Centrale Populaire dans le capital des Banques Populaires Régionales, la BCP consolide les BPRs par intégration globale.

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

COMPTE DE RESULTAT IFRS CONSOLIDE

(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Intérêts et produits assimilés 14 967 103 14 785 469

Intérêts et charges assimilés -4 477 642 -4 772 302

MARGE D’ INTERETS 10 489 461 10 013 167

Commissions perçues 2 183 458 2 242 500

Commissions servies -231 081 -325 597

MARGE SUR COMMISSIONS 1 952 377 1 916 903

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 752 478 2 158 220

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 609 147 232 599

RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 2 361 625 2 390 819

Produits des autres activités 1 112 544 715 022

Charges des autres activités -575 117 -289 351

PRODUIT NET BANCAIRE 15 340 891 14 746 560

Charges générales d’exploitation -6 666 521 -6 064 826

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles -835 096 -804 449

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION 7 839 274 7 877 285

Coût du risque -3 253 131 -3 027 408

RESULTAT D’EXPLOITATION 4 586 142 4 849 877

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -7 937 -2 050

Gains ou pertes nets sur autres actifs 105 771 16 059

Variations de valeurs des écarts d’acquisition

RESULTAT AVANT IMPOTS 4 683 976 4 863 886

Impôts sur les bénéfices -1 661 198 -1 608 141

RESULTAT NET 3 022 779 3 255 745

Résultat hors groupe 511 392 1 060 265

RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP(*) 2 511 387 2 195 480

Résultat par action (en dirham) 13,78 12,68

Résultat dilué par action (en dirham) 13,78 12,68

(*) Suite à la prise de participation majoritaire par la Banque Centrale Populaire dans le capital des Banques Populaires Régionales, la BCP consolide les BPRs par intégration globale.

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123

RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Résultat avant impôts 4 683 976 4 863 886

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 740 000 830 032

+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations 30 005 -472

+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 2 166 959 2 917 009

+/- Dotations nettes aux provisions 207 397 108 734

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 959 2 232

+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -1 490 243 -1 050 700

+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement

+/- Autres mouvements 176 877 231 655Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements 1 831 954 3 038 490

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés -18 372 328 5 247 931

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle 14 868 699 11 065 449

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 525 565 -11 826 468

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers -3 107 525 1 343 456

- Impôts versés -2 163 313 -1 774 917 Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles -8 248 902 4 055 451

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -1 732 972 11 957 827

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 129 551 -282 528

+/- Flux liés aux immeubles de placement

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -1 176 938 -1 694 669

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -1 047 387 -1 977 197

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 1 138 872 -398 496

+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement -199 670 -7 040 366

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 939 202 -7 438 862

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie 15 488 11 964

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -1 825 669 2 553 732

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 11 936 137 9 382 405

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 7 637 341 6 697 389

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 4 298 796 2 685 016

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 10 110 468 11 936 137

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 9 116 059 7 637 341

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 994 409 4 298 796

Variation de la trésorerie nette -1 825 669 2 553 732

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

ETAT DU RESULTAT NET ET DES GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Résultat net 3 022 779 3 255 745

Ecarts de conversion -24 010 -1 123

Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente 285 916 332 501

Réévaluation des instruments dérivés de couverture 37 101

Réévaluation des immobilisations

Ecarts actuariels sur les régimes à prestations définies 22 418 -60 528

Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence

Total gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 284 324 307 951

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 3 307 103 3 563 696

Part du groupe(*) 2 445 222 2 539 906

Part des minoritaires 861 881 1 023 790

(*) Suite à la prise de participation majoritaire par la Banque Centrale Populaire dans le capital des Banques Populaires Régionales, la BCP consolide les BPRs par intégration globale.

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RAPPORT FINANCIER

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564

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

3.1 ACTIFS ET INSTRUMENTS FINANCIERS DERIVES EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT

(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Portefeuille de

transactions

Portefeuille évalué en valeur de

marché sur option

TotalPortefeuille

de transactions

Portefeuille évalué en valeur de

marché sur option

Total

Titres de transaction 25 247 543 25 247 543 22 291 363 22 291 363

Bons du Trésor et valeurs assimilées 14 555 840 14 555 840 11 478 916 11 478 916

Autres titres de créance 293 931 293 931 26 198 26 198

Titres de propriété 10 397 772 10 397 772 10 786 249 10 786 249

Instruments financiers dérivés de transaction 87 734 87 734 7 931 7 931

Instruments dérivés de cours de change 87 734 87 734 7 931 7 931

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT

25 335 277 25 335 277 22 299 294 22 299 294

3.2 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Titres de créance négociables 12 154 130 16 502 802

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale 11 476 612 16 356 161

Autres titres de créance négociables 677 518 146 641

Obligations 3 997 725 2 362 020

Obligations d'Etat 3 105 012 2 151 862

Autres Obligations 892 713 210 158

Actions et autres titres à revenu variable 10 971 211 10 093 256

dont titres cotés 895 157 1 131 878

dont titres non cotés 10 076 054 8 961 378

TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE AVANT DEPRECIATION 27 123 066 28 958 078

dont gains et pertes latents 1 955 807 1 938 157

Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente 610 833 567 716

TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE, NETS DE DEPRECIATIONS 26 512 233 28 390 362

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127

RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

3.3 PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT

(en milliers de DH)

3.3.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit 31/12/15 31/12/14

Comptes à vue 4 320 857 5 684 840

Prêts 9 004 153 6 098 494

Opérations de pension 6 600 859 41 877

TOTAL DES PRETS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CREDITS AVANT DEPRECIATION 19 925 869 11 825 211

Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit 127 653 135 751

TOTAL DES PRETS ET DES CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDITS NETS DE DEPRECIATION 19 798 216 11 689 460

(en milliers de DH)

3.3.2. Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique 31/12/15 31/12/14

Maroc 16 713 207 8 877 152

Zone off shore 814 802 892 604

Afrique 1 766 968 1 455 388

Europe 630 892 600 068

TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT AVANT DEPRECIATION 19 925 869 11 825 212

Provisions pour dépréciation 127 653 135 752

TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT NETS DE DEPRECIATION 19 798 216 11 689 460

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

3.4 PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE(en milliers de DH)

3.4.1 Prêts consentis et Créances sur la Clientèle 31/12/15 31/12/14

Comptes ordinaires débiteurs 25 346 263 27 327 656

Prêts consentis à la clientèle 182 161 545 176 001 246

Opérations de pension 1 638 334 251 165

Opérations de location-financement 12 858 609 12 919 227

TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AVANT DEPRECIATION 222 004 751 216 499 294

Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle 11 870 476 10 417 490

TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE PROVISIONS POUR DEPRECIATION 210 134 275 206 081 804

(en milliers de DH)

3.4.2. Ventilation de prêts et créances sur la clientèle par zone géographique 31/12/15 31/12/14

Maroc 185 047 921 183 999 592

Zone off shore 2 007 792 1 534 698

Afrique 22 240 398 19 884 445

Europe 838 164 663 069

TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE 210 134 275 206 081 804

(en milliers de DH)

3.4.3 Détail des créances sur la clientèle 31/12/15 31/12/14

Encours sain 205 687 341 202 553 924

Encours en souffrance 16 317 410 13 945 370

Total encours 222 004 751 216 499 294

Provision individuelle 9 579 040 8 617 993

Provision collective 2 291 436 1 799 497

Total provisions 11 870 476 10 417 490

TOTAL PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE DEPRECIATIONS 210 134 275 206 081 804

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129

RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

3.5 PLACEMENTS DETENUS JUSQU’ A L’ECHEANCE(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Titres de créance négociables 15 199 944 16 270 076

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales 15 097 770 16 148 231

Autres titres de créance négociables 102 174 121 845

Obligations 904 799 1 132 372

Obligations d’Etat 135 656 279 191

Autres Obligations 769 143 853 181

TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS DETENUS JUSQU’A LEUR ECHEANCE 16 104 743 17 402 448

3.6 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Valeur brute comptable

Cumul des amortissements

et pertes de valeur

Valeur nette

comptable

Valeur brute

comptable

Cumul des amortissements

et pertes de valeur

Valeur nette comptable

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

15 418 937 6 298 801 9 120 136 14 242 463 5 739 554 8 502 909

Terrains et constructions 8 292 235 2 638 147 5 654 088 7 513 102 2 297 592 5 215 510

Equipement, Mobilier, Installations 3 181 834 2 071 335 1 110 499 3 169 948 2 024 840 1 145 108

Biens mobiliers donnés en location

Autres immobilisations 3 944 868 1 589 319 2 355 549 3 559 413 1 417 122 2 142 291

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

1 356 663 619 638 737 025 1 122 539 584 785 537 754

Droit au bail 302 458 302 458 285 971 285 971

Brevets et marque 11 858 11 858 11 373 11 373

Logiciels informatiques acquis 756 748 619 638 137 110 696 745 584 785 111 960

Logiciels informatiques produits par l'entrepriseAutres immobilisations incorporelles 285 599 285 599 128 450 128 450

TOTAL DES IMMOBILISATIONS

16 775 600 6 918 439 9 857 161 15 365 002 6 324 339 9 040 664

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

3.7 ECART D’ACQUISITION

(en milliers de DH)

31/12/14 Variation périmètre

Ecart de conversion

Autres mouvements 31/12/15

Valeur Brute 1 025 418 243 738 -15 855 1 253 301

Cumul des pertes de valeur

Valeur nette au bilan 1 025 418 243 738 -15 855 1 253 301

3.8 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Comptes à vue 3 326 448 1 386 044

Emprunts 20 878 945 20 299 104

Opérations de pension 1 598 628 10 728 879

TOTAL DES DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 25 804 021 32 414 027

3.9 DETTES ENVERS LA CLIENTELE(en milliers de DH)

3.9.1 Dettes envers la clientèle 31/12/15 31/12/14

Comptes ordinaires créditeurs 151 470 760 141 417 639

Comptes à terme 56 993 402 52 495 435

Comptes d'épargne à taux administré 30 319 848 27 698 664

Bons de caisse 3 913 925 2 052 165

Opérations de pension 850 257 1 133 218

Autres dettes envers la clientèle 6 764 902 5 024 247

TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE 250 313 094 229 821 368

(en milliers de DH)

3.9.2 ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique 31/12/15 31/12/14

Maroc 223 233 005 206 386 061

Zone Off Shore 485 806 443 122

Afrique 25 509 244 21 891 272

Europe 1 085 039 1 100 913

Total en principal 250 313 094 229 821 368

Dettes rattachées

Valeur au bilan 250 313 094 229 821 368

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131

RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

3.10 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES(en milliers de DH)

Montantau

31/12/14

Gains ou pertes latents

ou différésDotations Reprises Variation de

périmètreAutres

mouvementsMontant au

31/12/15

Provisions pour riques d'exécution des engagements par signature

159 425 357 522 10 684 28 860 535 123

Provisions pour engagements sociaux 884 457 -35 775 80 610 929 292

Autres provisions pour risques et charges

704 284 -9 071 184 844 102 338 75 973 853 692

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

1 748 166 -44 847 622 976 113 022 75 973 28 861 2 318 107

4.1 MARGE D’INTERET(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Produits Charges Net Produits Charges Net

OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 12 788 629 3 395 163 9 393 466 12 773 850 3 384 773 9 389 077

Comptes et prêts/emprunts 12 016 123 3 347 050 8 669 073 11 957 328 3 325 285 8 632 043

Opérations de pensions 20 312 19 988 324 6 155 10 395 -4 240

Opérations de location-financement 752 195 28 125 724 070 810 367 49 093 761 274

OPERATIONS INTERBANCAIRES 550 311 929 064 -378 753 557 732 1 063 810 -506 078

Comptes et prêts/emprunts 380 172 536 041 -155 869 422 035 502 240 -80 205

Opérations de pensions 170 139 393 023 -222 884 135 697 561 570 -425 873

Emprunts émis par le Groupe 146 505 -146 505 319 388 -319 388

Actifs disponibles à la vente 904 422 6 910 897 512 667 665 667 665

Actifs détenus jusqu’à échéance 723 741 723 741 786 222 4 331 781 891

TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTERETS OU ASSIMILES

14 967 103 4 477 642 10 489 461 14 785 469 4 772 302 10 013 167

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

4.2 COMMISSIONS NETTES

(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Produits Charges Net Produits Charges Net

Commissions sur titres 177 538 1 033 176 505 227 269 1 721 225 548

Produits nets sur moyen de paiement 414 419 36 594 377 825 355 903 55 053 300 850

Autres commissions 1 591 501 193 454 1 398 047 1 659 328 268 823 1 390 505

PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 2 183 458 231 081 1 952 377 2 242 500 325 597 1 916 903

4.3 COUT DU RISQUE(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

DOTATIONS AUX PROVISIONS 4 951 726 4 122 668

Provisions pour dépréciation des prêts et créances 4 298 180 3 835 689

Provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux) 2

Provisions engagements par signature 357 522 29 823

Autres provisions pour risques et charges 296 024 257 154

REPRISES DE PROVISIONS 2 645 100 1 604 291

Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 2 481 443 1 450 926

Reprises de provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux) 1 016

Reprises de provisions engagements par signature 10 684 6 359

Reprises des autres provisions pour risques et charges 152 973 145 990

VARIATION DES PROVISIONS 946 505 509 031

Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes)Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées 270 865 78 078

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées 737 588 510 395

Décote sur les produits restructurés

Récupérations sur prêts et créances amorties 61 948 79 442

Pertes sur engagement par signature

Autres pertes

COUT DU RISQUE 3 253 131 3 027 408

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133

RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

INFORMATION SECTORIELLE(en milliers de DH)

5.1 Bilan

BANQUE MAROC & BANQUE

OFF SHORE

SOCIETES DE FINANCEMENT SPECIALISEES

BANQUE DE DETAIL & ASSURANCE A

L’INTERNATIONAL ELIMINATIONS TOTAL

TOTAL BILAN 284 402 290 17 372 193 45 801 406 -18 747 173 328 828 716

dont

ELEMENTS D'ACTIFS

Actifs financiers disponibles à la vente 17 122 077 7 777 12 619 770 -3 237 390 26 512 233

Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés

32 884 530 135 827 2 840 591 -16 062 731 19 798 216

Prêts et créances sur la clientèle 170 860 386 16 410 767 23 078 695 -215 574 210 134 275

Placements détenus jusqu'à leur échéance 16 061 610 1 43 132 16 104 743

ELEMENTS DU PASSIF

Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés

15 700 377 13 325 861 12 928 962 -16 151 180 25 804 021

Dettes envers la clientèle 222 891 587 827 223 26 595 362 -1 078 250 313 094

CAPITAUX PROPRES 36 742 389 1 780 625 2 580 751 -2 264 201 38 839 564

(en milliers de DH)

5.2 Compte de résultat

BANQUE MAROC & BANQUE

OFF SHORE

SOCIETES DE FINANCEMENT SPECIALISEES

BANQUE DE DETAIL & ASSURANCE À

L’INTERNATIONAL ELIMINATIONS TOTAL

Marge d'intérêt 8 547 220 606 119 1 336 312 -190 10 489 461

Marge sur commissions 1 221 771 26 345 1 155 675 -451 413 1 952 377

Produit net bancaire 12 507 610 780 226 2 733 673 -680 619 15 340 891

Résultat Brut d'exploitation 6 566 048 456 010 817 215 7 839 274

Résultat d'exploitation 3 839 081 421 402 325 659 4 586 142

Résultat net 2 448 084 271 282 303 413 3 022 779 RESULTAT NET PART DU GROUPE 2 121 322 184 984 205 082 2 511 387

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

6. PERIMETRE DE CONSOLIDATION DU GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

PARTICIPATION % INTERET BCP

% CONTRÔLE

CAPITAL SOCIAL EN MILLIERS

METHODE DE CONSOLIDATION

BANQUE CENTRALE POPULAIRE 100,00% 100,00% 1 822 547 Top

BP CENTRE SUD 51,60% 100,00% 1 082 352 IG

BP EL JADIDA SAFI 54,74% 100,00% 901 771 IG

BP FES TAZA 52,75% 100,00% 1 123 122 IG

BP LAAYOUNE 52,71% 100,00% 583 861 IG

BP MARRAKECH BENI MELLAL 52,21% 100,00% 988 800 IG

BP MEKNES 52,53% 100,00% 838 303 IG

BP NADOR AL HOCEIMA 52,63% 100,00% 857 389 IG

BP OUJDA 52,47% 100,00% 748 844 IG

BP TANGER TETOUAN 52,44% 100,00% 993 758 IG

BP RABAT KENITRA 52,51% 100,00% 1 881 534 IG

CHAABI BANK (EN KEURO) 100,00% 100,00% 37 478 IG

BPMC (EN KCFA) 62,50% 62,50% 10 000 000 IG

MAI 77,43% 77,43% 50 000 IG

CCI 72,95% 72,95% 600 000 IG

IMC 45,60% 50,34% 34 240 IG

VIVALIS 74,96% 87,28% 177 000 IG

MEDIA FINANCE 89,95% 100,00% 206 403 IG

CHAABI LLD 83,76% 83,76% 31 450 IG

CIB ( EN KUSD) 80,37% 100,00% 2 200 IG

BPMG (EN KGNF) 77,25% 77,25% 100 784 480 IG

BANK AL AMAL 29,24% 35,97% 600 000 IG

ATTAWFIQ MICRO FINANCE 100,00% 100,00% IG

UPLINE GROUP 86,67% 100,00% 46 784 IG

UPLINE SECURITIES 86,67% 100,00% 30 000 IG

UPLINE CAPITAL MANAGEMENT 86,67% 100,00% 10 000 IG

UPLINE CORPORATE FINANCE 86,67% 100,00% 1 000 IG

UPLINE REAL ESTATE 86,67% 100,00% 2 000 IG

MAGHREB MANAGEMENT LTD 22,32% 25,75% 90 MEE

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

PARTICIPATION % INTERET BCP

% CONTRÔLE

CAPITAL SOCIAL EN MILLIERS

METHODE DE CONSOLIDATION

MAGHREB TITRISATION 20,80% 24,00% 5 000 MEE

UPLINE ALTERNATIVE INVESTMENTS 86,67% 100,00% 300 IG

UPLINE VENTURES 28,60% 33,00% 97 087 MEE

AL ISTITMAR CHAABI 86,67% 100,00% 44 635 IG

ICF AL WASSIT 86,67% 100,00% 29 355 IG

UPLINE COURTAGE 86,67% 100,00% 1 500 IG

UPLINE INVESTEMENT FUND 31,80% 36,00% 100 000 MEE

UPLINE GESTION 86,67% 100,00% 1 000 IG

UPLINE INVESTEMENT 86,67% 100,00% 1 000 IG

UPLINE MULTI INVESTEMENTS 86,67% 100,00% 300 IG

UPLINE REAL ESTATE INVESTEMENTS 86,67% 100,00% 300 IG

UPLINE INTEREST 78% 90,00% 300 IG

ZAHRA GARDEN 43,34% 50,00% 50 MEE

CHAABI MOUSSAHAMA 86,67% 100,00% 5 000 IG

ALHIF MANAGEMENT 34,67% 40,00% 5 000 MEE

EMERGENCE GESTION 28,89% 33,33% 300 MEE

MAROC LEASING 53,11% 53,11% 277 677 IG

BP SHORE 72,94% 100,00% 176 250 IG

FPCT SAKANE 49,00% 100,00% IG

ATLANTIC BANQUE INTERNATIONAL (En KCFA) 74,52% 100,00% 113 964 700 IG

ATLANTIQUE FINANCE (En KCFA) 74,45% 100,00% 360 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU BURKINA FASSO (En KCFA) 41,75% 100,00% 6 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU BENIN (En KCFA) 39,89% 100,00% 6 500 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DE LA COTE D'IVOIRE (En KCFA) 73,78% 100,00% 14 963 330 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU MALI (EN KCFA) 40,93% 100,00% 5 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU NIGER (EN KCFA) 57,84% 100,00% 7 500 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU SENEGAL (En KCFA) 49,65% 100,00% 13 570 053 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU TOGO (En KCFA) 62,81% 100,00% 8 752 876 IG

ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_IARD (EN KCFA) 33,53% 100,00% 1 666 670 IG

ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_VIE (EN KCFA) 48,93% 100,00% 2 320 190 IG

GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE VIE (En KCFA) 17,09% 100,00% 1 000 000 IG

GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE_IARD (EN KCFA) 26,08% 100,00% 3 500 000 IG

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE (GBCP)RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2015

Aux actionnaires de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.ACasablanca

RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES EXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2015

Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE et ses filiales, comprenant le bilan au 31 décembre 2015, ainsi que le compte de résultat, l’état du résultat global, l’état de variations des capitaux propres, le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de 38.839.564 KMAD dont un bénéfice net consolidé de 3.022.779 KMAD.

Responsabilité de la direction La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d’anomalie significative, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

Mazars Audit et Conseil101, Boulevard AbdelmoumenCasablanca, Maroc

Deloitte Audit288, Boulevard ZerktouniCasablanca, Maroc

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015

Casablanca, le 09 Mars 2016 Les Commissaires aux Comptes

Deloitte AuditFawzi BRITELAssocié

Mazars Audit et ConseilAbdou Souleye DIOP Associé

Responsabilité des auditeursNotre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.

Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèse À notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 2015, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS).

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

Les établissements de crédit sont tenus d'établir à la fin de chaque exercice comptable des états de synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de Leur situation financière, des risques assumés et de leurs résultats.Dans le cas où l'application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à obtenir des états de synthèse une image fidèle, l'établissement de crédit doit obligatoirement fournir dans l'état des informations complémentaires (ETIC) toutes indications permettant d’atteindre l'objectif de l'image fidèle.

A1.2 PRESENTATION :Les états financiers contiennent les comptes du siège social et les agences du réseau Casablanca.

A1.3 PRINCIPES GENERAUX :Les états financiers de la Banque Centrale Populaire respectent les principes comptables généraux applicables aux établissements de crédits. Ils sont présentés conformément au Plan Comptable des Etablissements de Crédit.

3.1 Créances et engagements par signature :• Présentation générale des créances

Les créances se présentent principalement en deux catégories ; les créances sur les établissements de crédits et les créances sur la clientèle ; elles sont ventilées selon leur durée initiale et leur objet économique.Les créances sont ventilées comme suit :

• Créances sur les établissements de crédit et assimilés à vue et à terme ;

• Crédits de trésorerie et de consommation, crédits à l’équipement, crédits immobiliers et autres crédits ;

• Créances acquises par affacturage.Les engagements par signature comptabilisés en hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de financement et à des engagements de garantie.Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (Etablissements de crédit, clientèle).Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

• Créances en souffrance sur la clientèleLes créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :

-20% pour les créances pré-douteuses ;-50% pour les créances douteuses ;-100% pour les créances compromises.

Les provisions relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actifs concernés.

• Dès le déclassement des créances saines en créances compromises, les intérêts ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produits à leur encaissement.

• Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupération des créances en souffrance sont jugées nulles.

• Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque celles-ci ont connu une évolution favorable (remboursement effectif ou restructuration de la créance avec un remboursement partiel ou total).

3.2 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle :Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

• Dettes à vue et à terme envers les établissements de crédit• Compte à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à

terme et autres comptes créditeurs.Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte du résultat.

3.3 Portefeuille titres :• Présentation générale

Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Etablissements de Crédit.Les titres sont classés d’une part, en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété), d’autre part, en fonction de l’intention (titres de transaction, titres d’investissement, titres de placement, titres de participations).

• Titres de transaction

Sont des titres acquis en vue de leur revente à brève échéance et dont le marché de négociation est jugé actif.Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat, frais de transaction exclus, coupon couru inclus. A chaque arrêté comptable, la différence résultant des variations de prix de marché est portée au compte de produits et charges.

• Titres de placement

Sont considérés comme des titres de placement, les titres à revenu fixe ou à revenu variable détenus dans une optique de placement pour une période indéterminée et que l’établissement peut être amené à céder à tout moment.Aucune condition n’est exigée pour classer les titres dans cette catégorieLes titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.A chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

• Titres d’investissement

Sont les titres à revenu fixe acquis avec l’intention de les détenir de façon durable, en principe jusqu’à la date de leur échéance.A leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés à leur prix d’acquisition frais inclus et coupon couru inclus.A chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quel que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont pas enregistrés.

BANQUE CENTRALE POPULAIRECOMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

139

• Titres de participation

Sont classés parmi ces valeurs, les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la banque, permettant ou non d’exercer une influence notable, un contrôle conjoint ou un contrôle exclusif sur la société émettrice.Ces titres sont ventilés selon les dispositions préconisées par le plan Comptable des Etablissements de Crédit en :

- Titres de participation- Titres de participations dans les entreprises liées- Titres de l’activité du portefeuille - Autres emplois assimiles

Seules les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, selon la valeur d’utilité de la participation à la constitution de provisions pour dépréciation.

• Pensions livrées

Les titres donnés en pension sont maintenus à l’actif du bilan et le montant encaissé représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres cédés continuent d’être évalués suivant les règles applicables à leur catégorie. Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif de la créance sur le cédant est enregistré à l’actif du bilan. Aucune provision n’est constatée en cas de dépréciation des titres reçus mais les intérêts courus sur la créance sont constatés.

3.4 Opérations libellées en devisesLes créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.La différence de change constatée sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernes.La différence de change sur les comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat.Les produits et les charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation.

3.5 Immobilisations incorporelles et corporellesLes immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées et sont

amorties sur les durées suivantes :

3.6. Charges à répartirLes charges à répartir enregistrent des dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.

3.7 Provisions Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non à des opérations bancaires.

• Les provisions pour risques et charges : sont constituées en cas d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue.

• Provisions pour risques généraux : Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision. Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.

• Les provisions réglementées : sont constituées en application des dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales.

3.8 Prise en compte des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges

• Intérêts

Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.

• CommissionsLes produits et charges qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.Les commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation.

3.9 Charges et produits non courantsIls représentent exclusivement les charges et les produits à caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.

NatureDurée d’amortissement

Droit au bail non amortissable

Brevets et marques Durée de protection des brevets

Immobilisations en recherche et développement

1 an

Logiciels informatiques 5 ans

NatureDurée d’amortissement

Terrain non amortissableImmeubles d’exploitation Mobilier de bureau 10 ansMatériel informatique 5 ansMatériel roulant 5 ansAgencements, aménagements et installations 10 ans

Parts des sociétés civiles non amortissables

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

BANQUE CENTRALE POPULAIRECOMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

BILAN

(en milliers de DH)

ACTIF 31/12/15 31/12/14

Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 2 945 799 2 261 158

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 35 472 240 23 925 503

A vue 8 655 445 4 336 303

A terme 26 816 795 19 589 200

Créances sur la clientèle 87 473 989 86 619 015

Crédits de trésorerie et à la consommation 30 986 635 33 748 401

Crédits à l'équipement 19 499 760 18 166 755

Crédits immobiliers 23 667 922 24 024 996

Autres crédits 13 319 672 10 678 863

Créances acquises par affacturage 1 580 174 2 310 802

Titres de transaction et de placement 30 806 706 29 980 994

Bons du Trésor et valeurs assimilées 16 672 823 17 365 678

Autres titres de créance 293 929 36 943

Titres de propriété 13 839 954 12 578 373

Autres actifs 2 234 175 1 872 918

Titres d'investissement 15 750 398 16 788 733

Bons du Trésor et valeurs assimilées 15 049 161 16 053 200

Autres titres de créance 701 237 735 533

Titres de participation et emplois assimilés 19 279 439 8 673 940

Créances subordonnées 636 195 797 513

Immobilisations données en crédit-bail et en location - -

Immobilisations incorporelles 322 102 208 472

Immobilisations corporelles 2 748 341 2 529 528

TOTAL DE L’ACTIF 199 249 558 175 968 576

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

141

(en milliers de DH)

PASSIF 31/12/15 31/12/14

Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 5 10

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 107 455 464 92 436 741

A vue 90 123 717 67 328 291

A terme 17 331 747 25 108 450

Dépôts de la clientèle 59 712 798 54 510 056

Comptes à vue créditeurs 32 546 978 31 673 865

Comptes d'épargne 4 954 875 4 504 047

Dépôts à terme 18 454 264 16 129 442

Autres comptes créditeurs 3 756 681 2 202 702

Titres de créance émis - -

Titres de créance négociables - -

Emprunts obligataires - -

Autres titres de créance émis - -

Autres passifs 2 704 524 2 262 635

Provisions pour risques et charges 2 573 762 2 416 048

Provisions réglementées - -

Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 2 641 317 2 717 317

Dettes subordonnées 2 555 814 2 556 019

Ecarts de réévaluation - -

Réserves et primes liées au capital 17 524 031 15 192 850

Capital 1 822 547 1 731 419

Actionnaires. Capital non versé (-) - -

Report à nouveau (+/-) 429 096 419 861

Résultats nets en instance d'affectation (+/-) - -

Résultat net de l'exercice (+/-) 1 830 200 1 725 620

TOTAL DU PASSIF 199 249 558 175 968 576

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES

(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 10 576 967 10 024 451

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 782 486 750 438

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 207 059 4 319 461

Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 923 737 880 286

Produits sur titres de propriété 402 373 412 772

Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Commissions sur prestations de service 424 234 444 098

Autres produits bancaires 3 837 078 3 217 396

CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 5 279 595 4 823 099

Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 2 450 800 2 568 664

Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 786 735 675 456

Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - 201 331

Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Autres charges bancaires 2 042 060 1 377 648

PRODUIT NET BANCAIRE 5 297 372 5 201 352

Produits d'exploitation non bancaire 2 039 063 1 409 690

Charges d'exploitation non bancaire 3 586 71 582

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 490 286 2 369 877

Charges de personnel 852 587 820 316

Impôts et taxes 81 882 40 662

Charges externes 1 281 535 1 216 819

Autres charges générales d'exploitation 70 402 64 098 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 203 880 227 982

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 2 343 056 1 864 590

Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 944 900 1 035 959

Pertes sur créances irrécouvrables 168 891 191 964

Autres dotations aux provisions 229 265 636 667

REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 918 439 499 478

Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 502 506 373 779

Récupérations sur créances amorties 18 168 20 487

Autres reprises de provisions 397 765 105 212

RESULTAT COURANT 3 417 946 2 804 471

Produits non courants 3 308 2 754

Charges non courantes 571 377 48 015

RESULTAT AVANT IMPOTS 2 849 877 2 759 210

Impôts sur les résultats 1 019 677 1 033 590

RESULTAT NET DE L'EXERCICE 1 830 200 1 725 620

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

143

ETAT DES SOLDES DE GESTION(en milliers de DH)

I-TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS 31/12/15 31/12/14

(+) Intérêts et produits assimilés 5 913 282 5 950 185

(-) Intérêts et charges assimilées 3 237 535 3 445 451

MARGE D’INTERET 2 675 747 2 504 734

(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Résultat des opérations de crédit-bail et de location - -

(+) Commissions perçues 424 332 445 325

(-) Commissions servies 30 930 98 227

MARGE SUR COMMISSIONS 393 402 347 098

(+) Résultat des opérations sur titres de transaction 964 470 1 533 997

(+) Résultat des opérations sur titres de placement 363 616 91 076

(+) Résultat des opérations de change 443 892 319 119

(+) Résultat des opérations sur produits dérivés 144 081 76 383

RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE 1 916 059 2 020 575

(+) Divers autres produits bancaires 406 374 416 480

(-) Diverses autres charges bancaires 94 210 87 535

PRODUIT NET BANCAIRE 5 297 372 5 201 352

(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 579 942 -88 416

(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 1 453 320 1 408 877

(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 3 586 71 582

(-) Charges générales d’exploitation 2 490 286 2 369 877

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION 4 836 762 4 080 354

(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -1 593 118 -833 657

(+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions 174 302 -442 226

RESULTAT COURANT 3 417 946 2 804 471

RESULTAT NON COURANT -568 069 -45 261

(-) Impôts sur les résultats 1 019 677 1 033 590

RESULTAT NET DE L’EXERCICE 1 830 200 1 725 620

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

II- CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 31/12/15 31/12/14

RESULTAT NET DE L’EXERCICE 1 830 200 1 725 620

(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 203 881 227 982

(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 22 866 91 001

(+) Dotations aux provisions pour risques généraux 176 405 496 424

(+) Dotations aux provisions réglementées - -

(+) Dotations non courantes - -

(-) Reprises de provisions 317 066 67 128

(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 109 904 112 362

(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 3 587 10

(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 585 743 813

(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières - -

(-) Reprises de subventions d’investissement reçues - -

(+) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 1 224 226 2 360 734

(-) Bénéfices distribués 908 995 822 424

(+) AUTOFINANCEMENT 315 231 1 538 310

HORS BILAN(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Engagements donnés 42 022 103 44 515 164

Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 1 624 403 1 406 628

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 24 077 877 24 258 681

Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 8 369 922 7 645 159

Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 7 949 901 11 204 696

Titres achetés à réméré - -

Autres titres à livrer - -

Engagements reçus 14 124 937 8 341 006

Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 7 056 3 700

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 13 982 067 8 306 386

Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 135 814 30 920

Titres vendus à réméré - -

Autres titres à recevoir - -

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

145

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 9 916 696 9 210 108

2. (+) Récupérations sur créances amorties 18 168 20 487

3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 1 270 724 1 299 269

4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (7 259 967) (6 072 568)

5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées (571 376) (48 015)

6. (-) Charges générales d'exploitation versées (2 286 406) (2 141 895)

7. (-) Impôts sur les résultats versés (1 019 677) (1 033 590)

I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges 68 162 1 233 796

Variations des :

8. (+/-) Créances sur les établissements de crédit et assimilés (11 546 737) (1 445 798)

9. (+/-) Créances sur la clientèle 207 668 (2 330 494)

10. (+/-) Titres de transaction et de placement 1 494 068 1 950 312

11. (+/-) Autres actifs (363 771) (385 217)

12. (+/-) Immobilisations données en crédit-bail et en location - -

13. (+/-) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 15 018 723 7 014 576

14. (+/-) Dépôts de la clientèle 5 140 918 3 244 678

15. (+/-) Titres de créance émis - (7 660 000)

16. (+/-) Autres passifs 441 889 (3 855 645)

II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation 10 392 758 (3 467 588)

III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I+II) 10 460 920 (2 233 792)

17. (+) Produit des cessions d'immobilisations financières 3 722 959 1 998 131

18. (+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 195 812 148 112

19. (-) Acquisition d'immobilisations financières (14 996 914) (658 499)

20. (-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles (625 817) (504 826)

21. (+) Intérêts perçus 866 412 1 001 003

22. (+) Dividendes perçus 402 373 357 185

IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D' INVESTISSEMENT (10 435 175) 2 341 106

23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus - 76 061

24. (+) Emission de dettes subordonnées - 1 000 000

25. (+) Emission d'actions 1 676 743 -

26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés - -

27. (-) Intérêts versés (108 847) (75 000)

28. (-) Dividendes versés (908 995) (822 424)

V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT 658 901 178 637

VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) 684 646 285 951

VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 2 261 148 1 975 197

VIII. TRESORERIE A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE 2 945 794 2 261 148

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES(en milliers de DH)

CREANCES

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banques au Maroc

Autres établissements

de crédit et assimilés au

Maroc

Etablissements de crédit à l'étranger

31/12/15 31/12/14

COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 2 945 799 396 717 61 555 1 490 329 4 894 400 5 483 617

VALEURS REÇUES EN PENSION - 6 905 711 - - 6 905 711 -

- au jour le jour - 5 600 114 - - 5 600 114 -

- à terme - 1 305 597 - - 1 305 597 -

PRETS DE TRESORERIE - 3 600 000 11 377 814 14 977 814 8 714 462

- au jour le jour - 1 100 000 - - 1 100 000 400 000

- à terme - 2 500 000 11 377 814 13 877 814 8 314 462

PRETS FINANCIERS - 1 149 768 9 639 130 - 10 788 898 10 962 916

AUTRES CREANCES - 724 959 2 418 725 379 203 168

INTERETS COURUS A RECEVOIR - 9 266 90 306 26 265 125 837 122 460

CREANCES EN SOUFFRANCE - - -

TOTAL 2 945 799 12 786 421 21 168 807 1 517 012 38 418 039 25 486 623

CREANCES SUR LA CLIENTELE(en milliers de DH)

CREANCES Secteur public

SECTEUR PRIVE31/12/15 31/12/14Entreprises

financièresEntreprises

non financières

Autre clientèle

CREDITS DE TRESORERIE 2 433 466 124 697 25 935 621 254 837 28 748 621 31 748 600

- Comptes à vue débiteurs 1 615 298 124 692 14 287 455 121 718 16 149 163 17 944 456 - Créances commerciales sur le Maroc 880 - 2 359 654 12 048 2 372 582 3 186 391

- Crédits à l'exportation - - 35 433 - 35 433 76 442

- Autres crédits de trésorerie 817 288 5 9 253 079 121 071 10 191 443 10 541 311

CREDITS A LA CONSOMMATION - - - 1 995 493 1 995 493 1 745 299

CREDITS A L'EQUIPEMENT 2 202 924 1 197 353 15 755 422 81 341 19 237 040 17 884 021

CREDITS IMMOBILIERS 11 350 - 11 681 969 11 791 090 23 484 409 23 820 279

AUTRES CREDITS 1 177 016 6 208 054 945 827 2 692 257 11 023 154 9 148 124

CREANCES ACQUISES PAR AFFACTU-RAGE 520 444 - 1 043 170 - 1 563 614 2 283 407

INTERETS COURUS A RECEVOIR 69 549 84 109 509 255 160 439 823 352 826 620

CREANCES EN SOUFFRANCE 137 95 1 930 187 248 061 2 178 480 1 473 467

- Créances pré-douteuses - - 33 337 77 526 110 863 111 789

- Créances douteuses 4 1 1 383 784 65 970 1 449 759 453 347

- Créances compromises 133 94 513 066 104 565 617 858 908 331

TOTAL 6 414 886 7 614 308 57 801 451 17 223 518 89 054 163 88 929 817

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

147

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENT ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT

(en milliers de DH)

Valeurcomptable brute Valeur actuelle Valeur de

remboursementPlus-values

latentesMoins-values

latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTION 25 247 539 25 247 539 13 994 373

Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 14 555 839 14 555 839 13 717 152

Obligations 293 929 293 929 277 221

Autres Titres De Créance - - -

Titres De Propriété 10 397 771 10 397 771

TITRES DE PLACEMENT 5 607 160 5 559 166 1 938 700 - 47 994 47 994

Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 2 116 983 2 116 983 1 938 700 - -

Obligations - -

Autres Titres De Créance - -

Titres De Propriété 3 490 177 3 442 183 - 47 994 47 994

TITRES D'INVESTISSEMENT 15 750 399 15 750 399 14 842 758

Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 15 049 161 15 049 161 14 161 200

Obligations 622 761 622 761 605 830

Autres Titres De Créance 78 477 78 477 75 728

TOTAL GENERAL 46 605 098 46 557 104 30 775 831 - 47 994 47 994

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENT ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT PAR CATEGORIE D’EMETTEUR

(en milliers de DH)

Etablissements

decrédit et assi-

milés

Emetteurspublics

EMETTEURS PRIVES

31/12/15 31/12/14Financiers Non

financiers

TITRES COTES 120 459 139 438 66 433 458 693 421 429 370 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimi-lées - - - -

Obligations - 139 438 433 179 572 617 279 045

Autres Titres De Créance - - -

Titres De Propriété 120 459 - 66 279 120 804 150 325

TITRES NON COTES 246 862 31 743 418 11 380 298 2 493 105 45 863 683 46 340 357

Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 31 721 983 31 721 983 33 418 816

Obligations 168 385 21 435 154 253 344 073 397 765

Autres Titres De Créance 78 477 78 477 95 727

Titres De Propriété - 11 380 298 2 338 852 13 719 150 12 428 049

TOTAL 367 321 31 882 856 11 380 364 2 926 563 46 557 104 46 769 727

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

DETAIL DES AUTRES ACTIFS(en milliers de DH)

RUBRIQUE 31/12/15 31/12/14

Instruments optionnels 12 741 40 607

Opérations diverses sur titres (débiteur) - -

Sommes réglées à récupérer auprès des émetteurs - -

Autres comptes de règlement relatif aux opérations sur titres - -

Débiteurs divers 1 322 060 1 193 967

- Sommes dues par l’Etat 134 609 124 258

- Sommes dues par les organismes de prévoyance 1 169 644

- Sommes diverses dues par le personnel 6 541 6 315

- Comptes clients de prestations non bancaire - -

- Divers autres débiteurs 1 179 741 1 062 750

Valeurs et emplois divers 15 553 17 257

- Valeurs et emplois divers 15 553 17 257

Comptes d’ajustement de hors bilan (débiteur) 40 108 25 878

Comptes d’écart sur devises et titres (débiteur) - -

Pertes potentielles sur opérations de couverture non dénouées - -

Pertes à étaler sur opérations de couvertures dénouées - -

Charges à répartir sur plusieurs exercices 110 589 133 536

Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (débiteur) - -

Produits à recevoir et charges constatées d’avance 182 950 234 662

- Produits à recevoir 175 521 230 044

- Charges constatées d’avance 7 429 4 618

Comptes transitoires ou d’attente débiteurs 550 174 227 011

Créances en souffrance sur opérations diverses - -

Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses - -

TOTAL 2 234 175 1 872 918

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

149

ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES

NATURE DES CHANGEMENTSJUSTIFICATION

DES CHANGEMENTS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE ,

LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I-Changement affectant les méthodes d' évaluation

II-Changement affectant les régles de présentation NEANT NEANT

ETAT DES DEROGATIONS

INDICATIONS DES DEROGATIONSJUSTIFICATION

DES DEROGATIONS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE ,

LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I-Dérogations aux principes comptables fondamentaux

II-Dérogations aux méthodes d'évaluation

III-Dérogations aux règles d'établissement et de présentation des états de synthèse

NEANT NEANT

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

TITRES DE PARTICIPATIONS ET EMPLOIS ASSIMILES(en milliers de DH)

Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur d’activité Capital Social

en milliersTaux de

participation

Valeur comptable

brute

Ecart de conversion

Provisionscumulées

Valeur comptable nette

Extrait des derniers états de synthèse de la sté émettrice PRODUITS

INSCRITS AU CPC

Date de clôture de l’exercice Situation nette Résultat net Devise

A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES 18 260 569 -52 463 272 107 18 040 925 300 334 CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB) Banque offshore 2 200 USD 70,00% 15 247 2 358 12 890 30-juin-15 30 144 6 404 USD 74 549 CHAABI BANK Banque 37 478 EUR 100,00% 418 920 -10 762 429 682 30-juin-15 46 992 527 EUR BPMC Banque 10 000 000 FCFA 62,50% 18 044 1 765 16 279 30-juin-15 9 664 729 -1 682 270 FCFA BPMG Banque 100 000 000 GNF 77,25% 142 094 124 141 970 30-juin-15 111 268 288 7 133 787 GNF 6 406 ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI) Holding 113 964 700 FCFA 74,60% 1 597 540 -45 948 1 643 488 31-déc-14 165 675 000 23 885 000 FCFA 77 553 MEDIAFINANCE Banque 206 403 60,00% 141 052 - - 141 052 30-juin-15 220 388 2 718 MAD VIVALIS SALAF Crédit à la consommation 177 000 64,06% 166 929 - - 166 929 30-juin-15 511 039 48 658 MAD 47 598 BP SHORE IMMO Immobilier/ Aménagement 150 000 51,00% 76 500 - - 76 500 30-juin-15 177 884 129 MAD CHAABI LLD Services Financiers 31 450 73,62% 23 152 - - 23 152 30-juin-15 41 601 2 915 MAD MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assurance 50 000 77,43% 71 267 - - 71 267 30-juin-15 226 862 30 177 MAD 20 132 DAR ADDAMANE Services Financiers 75 000 5,71% 4 319 - - 4 319 30-juin-15 228 872 -25 944 MAD STE H. PARTNERS GESTION Fonds d'invest 5 000 50,00% 2 500 - - 2 500 30-juin-15 12 171 2 676 MAD UPLINE GROUP Banque d'affaires 46 784 74,87% 760 375 - - 760 375 30-juin-15 405 376 19 412 MAD 47 171 GENEX PARTICIPATIONS services divers 1 250 100,00% 1 360 - 75 1 285 31-déc-14 1 285 -9 MAD SCI OASIS YVES Immobilier 15 99,67% 3 282 - - 3 282 31-déc-13 -1 483 -198 MAD SCI AL MASSIRA Immobilier 10 95,00% 1 - - 1 31-mars-15 -3 -13 MAD SCI OASIS PAPILLONS Immobilier 8 99,33% 814 - - 814 31-déc-14 -440 -23 MAD SCI OASIS JEAN Immobilier 15 99,67% 1 936 - - 1 936 31-déc-14 -103 -16 MAD CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds d'invest 600 000 49,00% 294 000 - 150 557 143 443 30-juin-15 280 323 -34 152 MAD BANQUE PARTICIPATIVE DU MAROC Banque 340 000 80,00% 272 000 - - 272 000 MAD BANQUE POPULAIRE PATRIMOINE Immobilier/ Aménagement 300 99,87% 300 - - 300 MAD AL AKARIA INVEST Immobilier/ Aménagement 300 99,87% 300 - - 300 MAD MAROC TRAITEMENT DE TRANSACTIONS (M2T) Services Paiements 15 000 54,74% 75 343 - - 75 343 MAD CHAABI DOC NET Gestion des archives 36 626 31,84% 11 439 - - 11 439 30-juin-15 52 624 2 838 MAD 1 516 BANK AL AMAL Banque 600 000 24,11% 144 070 - - 144 070 30-juin-15 852 014 7 996 MAD SIBA Immobilier 3 333 90,10% 59 200 - - 59 200 31-déc-14 10 056 176 MAD FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d'invest 400 000 60,00% 240 000 - 121 475 118 525 30-juin-15 172 842 7 209 MAD MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 - - 493 623 30-juin-15 808 658 38 621 MAD 22 120 SCI DAIT ROUMI II Immobilier 10 90,00% 9 - - 9 31-déc-10 80 -2 MAD BP SHORE GROUP Holding 5 000 52,00% 2 600 - - 2 600 30-juin-15 52 782 42 324 MAD ATLANTIC MICROFINANCE Holding 110 000 99,95% 110 000 - - 110 000 31-juil-15 33 675 -5 436 MAD INFRA MAROC CAPITAL (IMC) Fonds d'invest 34 240 41,34% 1 241 000 1 241 000 30-juin-15 2 449 640 -9 156 MAD BP CENTRE SUD Banque 1 082 352 51,60% 1 707 075 1 707 075 31-déc-15 4 581 447 252 183 MAD 328 BP EL JADIDA-SAFI Banque 901 771 54,74% 953 630 953 630 31-déc-15 2 010 884 113 022 MAD 1 859 BP FES-TAZA Banque 1 123 122 52,75% 1 016 186 1 016 186 31-déc-15 2 904 364 73 887 MAD 107 BP LAAYOUNE Banque 583 861 52,71% 515 799 515 799 31-déc-15 1 288 092 53 202 MAD 43 BP MARRAKECH-B MELLAL Banque 988 800 52,21% 950 718 950 718 31-déc-15 2 755 696 82 732 MAD 115 BP MEKNES Banque 838 303 52,53% 1 059 959 1 059 959 31-déc-15 2 671 510 54 849 MAD 4 BP NADOR-AL HOCEIMA Banque 857 389 52,63% 1 527 084 1 527 084 31-déc-15 4 961 031 147 704 MAD 336 BP OUJDA Banque 748 844 52,47% 1 220 009 1 220 009 31-déc-15 3 224 200 100 004 MAD 28 BP TANGER-TETOUAN Banque 993 758 52,44% 1 059 427 1 059 427 31-déc-15 3 025 887 65 666 MAD 395 BP RABAT-KENITRA Banque 1 881 534 52,51% 1 861 466 1 861 466 31-déc-15 4 312 694 233 779 MAD 75 B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 102 789 - 10 280 92 509 5 907 ATPS Services divers 300 100,00% 2 351 - - 2 351 MAD SOGEPOS Immobilier/ Aménagement 35 000 13,20% 4 622 - - 4 622 31-déc-14 50 447 5 640 MAD 707 CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services 98 200 13,24% 12 853 - - 12 853 31-déc-14 169 113 40 260 MAD 5 200 CABLANCA FINANCE CITY AUTORITY Financier 400 000 12,50% 50 000 - 7 785 42 215 31-déc-14 337 721 -32 251 MAD CASABLANCA TRANSPORTS Services 4 000 000 0,38% 15 000 - 2 411 12 589 31-déc-14 3 356 058 -184 528 MAD AUTRES 17 964 - 84 17 880 MAD C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 103 209 -2 434 - 105 643 - AWB MOROCCO MAURITANIE Holding 14 940 EUR 33,03% 53 209 -2 434 55 643 31-juil-15 14 605 -33 EUR UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT Enseignement 131 000 000 38,17% 50 000 - - 50 000 30-juin-15 45 771 3 746 MAD D) EMPLOIS ASSIMILES 1 098 252 20 710 37 181 1 040 361 60 883 UBAF Banque 250 727 EUR 4,99% 134 870 -6 007 140 878 31-déc-14 313 196 2 896 EUR BACB Banque 79 453 £.S 8,26% 71 885 9 963 61 922 31-déc-14 202 169 5 341 LS BACB Banque 120 980 19 950 101 030 $ UBAE Banque 159 861 EUR 4,66% 89 099 -3 969 93 068 31-déc-14 217 867 9 553 EUR BMICE Banque 150 000 USD 4,00% 59 405 2 451 56 954 $ AUTRES 622 013 -1 678 37 181 586 510 60 883 Total Général 19 564 819 -34 188 319 568 19 279 439 367 124

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

151

TITRES DE PARTICIPATIONS ET EMPLOIS ASSIMILES(en milliers de DH)

Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur d’activité Capital Social

en milliersTaux de

participation

Valeur comptable

brute

Ecart de conversion

Provisionscumulées

Valeur comptable nette

Extrait des derniers états de synthèse de la sté émettrice PRODUITS

INSCRITS AU CPC

Date de clôture de l’exercice Situation nette Résultat net Devise

A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES 18 260 569 -52 463 272 107 18 040 925 300 334 CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB) Banque offshore 2 200 USD 70,00% 15 247 2 358 12 890 30-juin-15 30 144 6 404 USD 74 549 CHAABI BANK Banque 37 478 EUR 100,00% 418 920 -10 762 429 682 30-juin-15 46 992 527 EUR BPMC Banque 10 000 000 FCFA 62,50% 18 044 1 765 16 279 30-juin-15 9 664 729 -1 682 270 FCFA BPMG Banque 100 000 000 GNF 77,25% 142 094 124 141 970 30-juin-15 111 268 288 7 133 787 GNF 6 406 ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI) Holding 113 964 700 FCFA 74,60% 1 597 540 -45 948 1 643 488 31-déc-14 165 675 000 23 885 000 FCFA 77 553 MEDIAFINANCE Banque 206 403 60,00% 141 052 - - 141 052 30-juin-15 220 388 2 718 MAD VIVALIS SALAF Crédit à la consommation 177 000 64,06% 166 929 - - 166 929 30-juin-15 511 039 48 658 MAD 47 598 BP SHORE IMMO Immobilier/ Aménagement 150 000 51,00% 76 500 - - 76 500 30-juin-15 177 884 129 MAD CHAABI LLD Services Financiers 31 450 73,62% 23 152 - - 23 152 30-juin-15 41 601 2 915 MAD MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assurance 50 000 77,43% 71 267 - - 71 267 30-juin-15 226 862 30 177 MAD 20 132 DAR ADDAMANE Services Financiers 75 000 5,71% 4 319 - - 4 319 30-juin-15 228 872 -25 944 MAD STE H. PARTNERS GESTION Fonds d'invest 5 000 50,00% 2 500 - - 2 500 30-juin-15 12 171 2 676 MAD UPLINE GROUP Banque d'affaires 46 784 74,87% 760 375 - - 760 375 30-juin-15 405 376 19 412 MAD 47 171 GENEX PARTICIPATIONS services divers 1 250 100,00% 1 360 - 75 1 285 31-déc-14 1 285 -9 MAD SCI OASIS YVES Immobilier 15 99,67% 3 282 - - 3 282 31-déc-13 -1 483 -198 MAD SCI AL MASSIRA Immobilier 10 95,00% 1 - - 1 31-mars-15 -3 -13 MAD SCI OASIS PAPILLONS Immobilier 8 99,33% 814 - - 814 31-déc-14 -440 -23 MAD SCI OASIS JEAN Immobilier 15 99,67% 1 936 - - 1 936 31-déc-14 -103 -16 MAD CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds d'invest 600 000 49,00% 294 000 - 150 557 143 443 30-juin-15 280 323 -34 152 MAD BANQUE PARTICIPATIVE DU MAROC Banque 340 000 80,00% 272 000 - - 272 000 MAD BANQUE POPULAIRE PATRIMOINE Immobilier/ Aménagement 300 99,87% 300 - - 300 MAD AL AKARIA INVEST Immobilier/ Aménagement 300 99,87% 300 - - 300 MAD MAROC TRAITEMENT DE TRANSACTIONS (M2T) Services Paiements 15 000 54,74% 75 343 - - 75 343 MAD CHAABI DOC NET Gestion des archives 36 626 31,84% 11 439 - - 11 439 30-juin-15 52 624 2 838 MAD 1 516 BANK AL AMAL Banque 600 000 24,11% 144 070 - - 144 070 30-juin-15 852 014 7 996 MAD SIBA Immobilier 3 333 90,10% 59 200 - - 59 200 31-déc-14 10 056 176 MAD FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d'invest 400 000 60,00% 240 000 - 121 475 118 525 30-juin-15 172 842 7 209 MAD MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 - - 493 623 30-juin-15 808 658 38 621 MAD 22 120 SCI DAIT ROUMI II Immobilier 10 90,00% 9 - - 9 31-déc-10 80 -2 MAD BP SHORE GROUP Holding 5 000 52,00% 2 600 - - 2 600 30-juin-15 52 782 42 324 MAD ATLANTIC MICROFINANCE Holding 110 000 99,95% 110 000 - - 110 000 31-juil-15 33 675 -5 436 MAD INFRA MAROC CAPITAL (IMC) Fonds d'invest 34 240 41,34% 1 241 000 1 241 000 30-juin-15 2 449 640 -9 156 MAD BP CENTRE SUD Banque 1 082 352 51,60% 1 707 075 1 707 075 31-déc-15 4 581 447 252 183 MAD 328 BP EL JADIDA-SAFI Banque 901 771 54,74% 953 630 953 630 31-déc-15 2 010 884 113 022 MAD 1 859 BP FES-TAZA Banque 1 123 122 52,75% 1 016 186 1 016 186 31-déc-15 2 904 364 73 887 MAD 107 BP LAAYOUNE Banque 583 861 52,71% 515 799 515 799 31-déc-15 1 288 092 53 202 MAD 43 BP MARRAKECH-B MELLAL Banque 988 800 52,21% 950 718 950 718 31-déc-15 2 755 696 82 732 MAD 115 BP MEKNES Banque 838 303 52,53% 1 059 959 1 059 959 31-déc-15 2 671 510 54 849 MAD 4 BP NADOR-AL HOCEIMA Banque 857 389 52,63% 1 527 084 1 527 084 31-déc-15 4 961 031 147 704 MAD 336 BP OUJDA Banque 748 844 52,47% 1 220 009 1 220 009 31-déc-15 3 224 200 100 004 MAD 28 BP TANGER-TETOUAN Banque 993 758 52,44% 1 059 427 1 059 427 31-déc-15 3 025 887 65 666 MAD 395 BP RABAT-KENITRA Banque 1 881 534 52,51% 1 861 466 1 861 466 31-déc-15 4 312 694 233 779 MAD 75 B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 102 789 - 10 280 92 509 5 907 ATPS Services divers 300 100,00% 2 351 - - 2 351 MAD SOGEPOS Immobilier/ Aménagement 35 000 13,20% 4 622 - - 4 622 31-déc-14 50 447 5 640 MAD 707 CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services 98 200 13,24% 12 853 - - 12 853 31-déc-14 169 113 40 260 MAD 5 200 CABLANCA FINANCE CITY AUTORITY Financier 400 000 12,50% 50 000 - 7 785 42 215 31-déc-14 337 721 -32 251 MAD CASABLANCA TRANSPORTS Services 4 000 000 0,38% 15 000 - 2 411 12 589 31-déc-14 3 356 058 -184 528 MAD AUTRES 17 964 - 84 17 880 MAD C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 103 209 -2 434 - 105 643 - AWB MOROCCO MAURITANIE Holding 14 940 EUR 33,03% 53 209 -2 434 55 643 31-juil-15 14 605 -33 EUR UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT Enseignement 131 000 000 38,17% 50 000 - - 50 000 30-juin-15 45 771 3 746 MAD D) EMPLOIS ASSIMILES 1 098 252 20 710 37 181 1 040 361 60 883 UBAF Banque 250 727 EUR 4,99% 134 870 -6 007 140 878 31-déc-14 313 196 2 896 EUR BACB Banque 79 453 £.S 8,26% 71 885 9 963 61 922 31-déc-14 202 169 5 341 LS BACB Banque 120 980 19 950 101 030 $ UBAE Banque 159 861 EUR 4,66% 89 099 -3 969 93 068 31-déc-14 217 867 9 553 EUR BMICE Banque 150 000 USD 4,00% 59 405 2 451 56 954 $ AUTRES 622 013 -1 678 37 181 586 510 60 883 Total Général 19 564 819 -34 188 319 568 19 279 439 367 124

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

CREANCES SUBORDONNEES

(en milliers de DH)

MontantGlobal

APPARENTES

31/12/15 31/12/14Ets. De Cred.

& Assim.

EsesFinancières

Eses NonFinancières

AutresApparentes

Créances subordonnées 636 195 120 000 - - - 636 195 797 513

Titres subordonnés des établissements de crédit et assimilés

636 195 120 000 - - - 636 195 797 513

Titres subordonnés de la clientèle

Prêts subordonnés aux établissement de crédits et assimilés

Prêts subordonnés à la clientèle

Créances subordonnées en souffrance

Agios réservés sur créances subordonnées

(-) Provisions pour créances subordonnées en souffrance

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

153

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES(en milliers de DH)

IMMOBILISATIONSMontant brut au

début de l’exercice

Montant des acquisitions au cours de l’exercice

Montant des ces-sions ou

retraits au cours de l’exercice

Montant brut à la fin de l’excer-

cice

AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONSMontant net

à la fin de l’exercice

Montant des amortissements et/ou provisions

au début de l’exercice

Dotations au titre de l’exercice

Montant des amor-tissements sur immo-bilisations sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 565 972 150 130 16 782 699 319 357 500 32 934 13 216 377 218 322 102

Droit au bail 105 021 10 980 - 116 001 - - - - 116 001

Immobilisations en re-cherche et développement - - - - - - - - -

Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 460 951 139 150 16 782 583 319 357 500 32 934 13 216 377 218 206 101

Immobilisations incorpo-relles hors exploitation - - - - - - - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 4 291 267 476 176 99 588 4 667 855 1 761 738 170 946 13 171 1 919 514 2 748 341

IMMEUBLE D’EXPLOITATION 1 198 712 37 091 3 647 1 232 156 557 794 43 499 3 431 597 862 634 294

Terrain d’exploitation 189 596 3 864 - 193 459 - - - - 193 459

Immeubles d’exploitation bureaux 1 009 116 33 228 3 647 1 038 697 557 794 43 499 3 431 597 862 440 835

Immeubles d’exploitation logement de fonction - - - - - - - - -

MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 592 920 22 651 5 569 610 001 449 570 36 686 5 462 480 794 129 207

Mobilier de bureau d’exploitation 174 088 5 176 5 115 174 149 121 044 9 436 5 112 125 367 48 782

Matériel de bureau d’exploitation 28 964 2 998 13 31 949 22 550 1 272 13 23 808 8 141

Matériel informatique 292 375 13 918 222 306 070 251 529 17 921 118 269 332 36 738

Matériel roulant rattaché à l’exploitation 2 929 8 - 2 937 2 532 196 - 2 728 209

Autres matériels d’exploi-tation 94 564 551 218 94 896 51 915 7 862 218 59 559 35 337

AUTRES IMMOBILISA-TIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION

501 011 118 730 72 639 547 103 313 433 34 470 1 289 346 614 200 489

IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION

1 998 623 297 704 17 733 2 278 594 440 940 56 291 2 989 494 243 1 784 351

Terrain hors exploitation 939 390 155 954 14 385 1 080 959 - - - - 1 080 959

Immeubles hors exploitation 830 023 88 007 1 977 916 053 337 124 34 583 1 644 370 063 545 991

Mobilier et matériel hors exploitation 72 812 5 213 939 77 085 38 590 5 773 913 43 451 33 634

Autres immobilisations corporelles hors exploitation

156 399 48 530 432 204 497 65 226 15 935 432 80 730 123 767

TOTAL 4 857 238 626 306 116 370 5 367 174 2 119 238 203 880 26 387 2 296 731 3 070 443

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

CESSIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES(en milliers de DH)

Valeur comptable

brute

Cumul des amortissements

et/ou des provisions pour

dépréciation

Valeur comptable

nette

Produit de la cession

plus-value de cession

moins-value de cession

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 16 782 13 216 3 566 - - -3 566

- Droit au bail - - - - - -

- Immobilisations en recherche et développement - - - - - -

- Autres immobilisations incorporelles d'exploitation 16 782 13 216 3 566 - - -3 566

- Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 99 075 13 147 85 928 195 812 109 904 -20

- IMMEUBLE D'EXPLOITATION 3 407 3 407 - 71 71 -

Terrain d'exploitation - - - - - -

Immeubles d'exploitation bureaux 3 407 3 407 - 71 71 -

Immeubles d'exploitation logement de fonction - - - - - -

- MOBILIER ET MATERIEL D'EXPLOITATION 5 465 5 462 3 226 223 -

Mobilier de bureau d'exploitation 5 115 5 112 3 218 215 -

Matériel de bureau d'exploitation 13 13 - 0 0 -

Matériel informatique 118 118 - 3 3 -

Matériel roulant rattaché à l'exploitation - - - - - -

Autres matériels d'exploitation 218 218 - 5 5 -

- AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D'EXPLOITATION

72 470 1 289 71 180 134 726 63 545 -

- IMMOBILISATIONS CORPO-RELLES HORS EXPLOITATION 17 733 2 989 14 744 60 789 46 065 -20

Terrain hors exploitation 14 385 - 14 385 58 725 44 340 -

Immeubles hors exploitation 1 977 1 644 333 2 030 1 697 -

Mobilier et matériel hors exploitation 939 913 27 24 17 -20

Autres immobilisations corporelles hors exploitation 432 432 - 10 10 -

TOTAL 115 857 26 363 89 494 195 812 109 904 -3 587

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

155

DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES(en milliers de DH)

DETTES

Etablissements de crédit et assimilés au Maroc

Etablissementsde crédit

à l’étranger31/12/15 31/12/14Bank Al Maghrib,

Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banquesau Maroc

Autresétablissements

de crédit et assimilés au Maroc

COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS - 87 945 359 2 448 668 72 692 90 466 719 67 721 732

VALEURS DONNEES EN PENSION - - - - - 7 545 615

- au jour le jour - - - - - -

- à terme - - - - - 7 545 615

EMPRUNTS DE TRESORERIE 2 320 000 455 366 5 053 677 2 966 533 10 795 576 12 431 015

- au jour le jour - 455 366 237 226 - 692 592 700 000

- à terme 2 320 000 - 4 816 451 2 966 533 10 102 984 11 731 015

EMPRUNTS FINANCIERS 2 505 - 1 164 208 2 147 042 3 313 755 3 263 167

AUTRES DETTES 538 1 820 571 - - 1 821 109 556 913

INTERETS COURUS A PAYER 13 944 995 340 29 864 19 162 1 058 310 918 299

TOTAL 2 336 987 91 216 636 8 696 417 5 205 429 107 455 469 92 436 741

DEPOTS DE LA CLIENTELE(en milliers de DH)

DEPOTS Secteurpublic

SECTEUR PRIVE31/12/15 31/12/14Entreprises

financières Entreprises

non financières

Autreclientèle

COMPTES A VUE CREDITEURS 655 352 652 013 13 507 899 17 728 576 32 543 840 31 669 825

COMPTES D'EPARGNE - - - 4 929 260 4 929 260 4 470 994

DEPOTS A TERME 1 644 688 2 825 354 4 139 353 9 612 258 18 221 653 15 981 937

AUTRES COMPTES CREDITEURS 4 483 162 204 420 897 3 168 882 3 756 466 2 202 574

INTERETS COURUS A PAYER 21 059 36 140 54 168 150 212 261 579 184 725

TOTAL 2 325 582 3 675 711 18 122 317 35 589 188 59 712 798 54 510 055

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

DETAIL DES AUTRES PASSIFS(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Instruments optionnels vendus 14 402 41 714

Comptes de règlement d’opérations sur titres - -

Dettes sur titres - -

Versement à effectuer sur titres non libérés 120 494 46 113

Provisions pour service financier aux émetteurs - -

Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs - -

Créditeurs divers 1 520 152 1 163 778

- Sommes dues à l’Etat 403 969 564 540

- Sommes dues aux organismes de prévoyance 79 768 80 260

- Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 35 35

- Sommes dues au personnel - -

- Fournisseurs de biens et service 2 651 2 797

- Divers autres Créditeurs 1 033 729 516 146

Comptes d’ajustement de hors bilan 18 978 93 313

Comptes d’écart sur devises et titres 20 3 351

Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées - -

Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées - -

Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (créditeur) 170 019 358 273

Charges à payer et produits constatés d’avance 453 988 543 557

- Charges à payer 402 509 492 589

- Produits constatés d’avance 51 479 50 967

Comptes transitoires ou d’attente créditeurs 406 471 12 536

TOTAL 2 704 524 2 262 635

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

157

PROVISIONS(en milliers de DH)

31/12/14 Dotations Reprises Autres variations 31/12/15

PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF 3 938 988 1 690 049 525 277 27 215 5 076 545

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 128 820 - 6 000 - 122 820

Créances sur la clientèle 3 467 479 1 642 405 496 506 27 215 4 586 163

Titres de placement et d'investissement 28 922 24 778 5 705 - 47 995

Titres de participation et emplois assimilés 313 767 22 866 17 065 - 319 568

Immobilisations en crédit-bail et en location - - - - -

PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 2 416 048 508 895 380 701 -29 520 2 573 762

Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature 75 639 302 496 -29 520 407 654

Provisions pour risques de change 74 176 - 2 029 - 72 147

Provisions pour risques généraux 2 003 185 176 405 300 000 - 1 879 591

Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 33 845 33 845

Provisions pour autres risques et charges 229 203 29 993 78 672 180 525

Provisions réglementées

TOTAL GENERAL 6 355 036 2 198 943 905 978 -2 305 7 650 307

SUBVENTIONS, FONDS PUBLICS AFFECTES ET FONDS SPECIAUX DE GARANTIE

(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

SUBVENTIONS ET FONDS PUBLICS AFFECTES -

Subventions d’investissement reçues -

- Subventions d’investissement reçues -

- Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC -

Fonds publics affectés -

- Fonds publics affectés -

FONDS SPECIAUX DE GARANTIE 2 641 317 2 717 317

Fonds de garantie à caractère mutuel - -

- Fonds de garantie à caractère mutuel - -

- Autres fonds spéciaux de garantie - -

- Fonds de soutien CPM 2 641 317 2 717 317

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

TITRES DE CREANCES EMIS AU 31/12/2015(en milliers de DH)

NATURE DES TITRESCARACTERISTIQUES

31/12/15date de jouis-sance

date d’échéance

valeurnominale taux mode de

remboursement

Certificats de dépôt

Intérêts courus à payer

TOTAL

IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT-BAIL ET EN LOCATION SIMPLE AU 31/12/2015

IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT BAIL ET EN LOCATION SIMPLE NEANT

NEANT

DETTES SUBORDONNEES(en milliers de DH)

MONTANT GLOBAL

NON AP-PARENTE

APPARENTES

31/12/15 31/12/14ETS. DE CRED

& ASSIM

ESES FINAN-CIERES

ESES NON

FINAN-CIERES

AUTRES APPA-

RENTES

DETTES SUBORDONNEES 2 555 814 2 435 414 - 120 400 - - 2 555 814 2 556 019

DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE

2 500 000 2 379 600 - 120 400 - - 2 500 000 2 500 000

Titres subordonnés à durée déterminée - - - - - - - -

Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établisse-ments de crédit

129 200 129 200 - - - - 129 200 129 200

Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle

2 370 800 2 250 400 - 120 400 - - 2 370 800 2 370 800

DETTES SUBORDONNEES A DUREE INDETERMINEE

- - - - - - - -

Titres subordonnés à durée indéterminée - - - - - - - -

Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établisse-ments de crédit

- - - - - - - -

Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle

- - - - - - - -

INTERETS COURUS A PAYER 55 814 55 814 - - - - 55 814 56 019

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

159

CAPITAUX PROPRES(en milliers de DH)

Encours 31/12/14

Affectation du résultat

Autres variations

Encours 31/12/15

Réserves et primes liées au capital 15 192 850 745 566 1 585 615 17 524 031

Réserve légale 173 142 173 142

Autres réserves 5 538 777 745 566 6 284 343

Primes d'émission, de fusion et d'apport 9 480 931 1 585 615 11 066 546

Capital 1 731 419 - 91 128 1 822 547

Capital appelé 1 731 419 91 128 1 822 547

Capital non appelé -

Certificats d'investissement -

Fonds de dotations -

Actionnaires. Capital non versé -

Report à nouveau (+/-) 419 861 9 235 429 096

Résultats nets en instance d'affectation (+/-) -

Résultat net de l'exercice (+/-) 1 725 620 -1 725 620 1 830 200

Total 19 069 750 -970 819 1 676 743 21 605 874

VALEURS ET SURETES REÇUES ET DONNEES EN GARANTIE(en milliers de DH)

VALEURS ET SURETES REÇUES EN GARANTIES

Valeur comptable nette

Rubrique de l'actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les

engagements par signature donnés

Montants des créances et des

engagements par signature donnés

couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 154 799 - -

Autres titres 20 244 248 - -

Hypothèques 5 163 226

Autres valeurs et sûretés réelles 67 372 337 - -

TOTAL 92 934 610 - -

VALEURS ET SURETES DONNEES EN GARANTIES

Valeur comptable nette

Rubrique du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les

engagements par signature reçus

Montants des dettes ou des engagements par signature reçus

couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 399 000 - -

Autres titres - - -

Hypothèques -

Autres valeurs et sûretés réelles - - -

TOTAL 399 000 - -

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 42 797 629 44 626 848

Engagements de financement en faveur d'établissement de crédit et assimilés 1 624 403 1 406 628

Crédits documentaires import - -

Acceptations ou engagements de payer - -

Ouvertures de crédit confirmés 1 624 403 1 221 628

Engagements de substitution sur émission de titres - -

Engagements irrévocables de crédit-bail - -

Autres engagements de financement donnés - 185 000

Engagements de financement en faveur de la clientèle 24 077 878 24 258 681

Crédits documentaires import 6 833 577 11 512 122

Acceptations ou engagements de payer 1 766 772 2 071 052

Ouvertures de crédit confirmés 15 477 529 10 675 507

Engagements de substitution sur émission de titres - -

Engagements irrévocables de crédit-bail - -

Autres engagements de financement donnés - -

Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 8 369 922 7 645 159

Crédits documentaires export confirmés 951 472 1 920 426

Acceptations ou engagements de payer - -

Garanties de crédits données - -

Autres cautions, avals et garanties donnés 7 418 450 5 724 733

Engagements en souffrance - -

Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 8 725 426 11 316 380

Garanties de crédits données 1 197 325 229 736

Cautions et garanties en faveur de l'administration publique 3 100 435 2 647 617

Autres cautions et garanties données 3 652 141 8 327 343

Engagements en souffrance 775 525 111 684

Autres titres à livrer

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 14 124 937 8 341 005

Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 7 056 3 699

Ouvertures de crédit confirmés 7 056 3 699

Engagements de substitution sur émission de titres - -

Autres engagements de financement reçus - -

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 13 982 067 8 306 386

Garanties de crédits - -

Autres garanties reçues 13 982 067 8 306 386

Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 135 814 30 920

Garanties de crédits 135 814 30 920

Autres garanties reçues - -

Autres titres à recevoir

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

161

VENTILATION DES EMPLOIS ET DES RESSOURCES SUIVANT LA DUREE RESIDUELLE

(en milliers de DH)

D < 1 mois 1 mois < D <3mois 3 mois < D < 1 an 1 an < D< 5 ans D >5 ans TOTAL

ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés

5 715 192 4 393 051 7 622 395 6 249 991 1 991 681 25 972 310

Créances sur la clientèle 3 107 121 11 681 819 10 493 734 24 460 535 17 680 952 67 424 161

Titres de créance 665 094 1 156 356 6 373 990 11 487 182 22 898 885 42 581 507

Créances subordonnées 509 500 120 007 629 507

Crédit-bail et assimilés

TOTAL 9 487 407 17 231 226 24 490 119 42 707 208 42 691 525 136 607 485

PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 014 996 4 267 478 2 934 170 163 028 2 037 068 13 416 740

Dettes envers la clientèle 2 434 429 4 578 436 10 432 027 776 772 18 221 664

Titres de créance émis -

Emprunts subordonnés 1 500 000 1 000 000 2 500 000

TOTAL 6 449 425 8 845 914 14 866 197 939 800 3 037 068 34 138 404

VENTILATION DE L’ ACTIF, PASSIF ET HORS BILAN EN MONNAIES ETRANGERES(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

ACTIF

Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chèques postaux - 142 187

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 10 037 508 9 491 543

Créances sur la clientèle 4 787 554 4 346 079

Titres de transaction et de placement 780 803 449 828

Autres actifs 13 516 45 687

Titres d'investissement 107 830 109 695

Titres de participation et emplois assimilés 2 830 443 2 583 480

Créances subordonnées -

TOTAL ACTIF 18 557 654 17 168 498

PASSIF

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 11 837 792 8 979 618

Dépôts de la clientèle 2 071 191 1 044 628

Autres passifs 4 648 671 7 144 252

TOTAL PASSIF 18 557 654 17 168 498

HORS-BILAN

ENGAGEMENTS DONNES 8 312 605 13 654 836

ENGAGEMENTS RECUS 7 405 439 5 185 202

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

ENGAGEMENTS SUR TITRES(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

ENGAGEMENTS DONNES

Titres achetés à réméré

Titres à livrer

- Marché primaire

- Marché gris

- Marchés réglementés

- Marché gré à gré

- Autres

ENGAGEMENTS REÇUS

Titres vendus à réméré

Titres à recevoir

- Marché primaire

- Marché gris

- Marchés réglementés

- Marché gré à gré

- Autres

NEA

NT

NEA

NT

OPERATIONS DE CHANGE A TERME ET ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES

(en milliers de DH)

Opérations de couverture

31/12/15 31/12/14

OPERATIONS DE CHANGE A TERME 17 886 818 37 027 748

Devises à recevoir 6 238 780 15 798 427

Dirhams à livrer 1 730 094 1 249 890

Devises à livrer 7 135 448 17 237 043

Dirhams à recevoir 2 782 496 2 742 388

Dont swaps financiers de devises -

ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 166 089 249 775

Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt -

Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt - -

Engagements sur marchés réglementés de cours de change - -

Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 88 339 50 479

Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments -

Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments 77 750 199 296

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

163

MARGE D’INTERET(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

INTERETS PERCUS 5 913 282 5 950 185

* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 782 486 750 438

* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 207 059 4 319 461

* Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 923 737 880 286

INTERETS SERVIS 3 237 535 3 445 451

* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 2 450 800 2 568 664

* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 786 735 675 456

* Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - 201 331

MARGE D'INTERET 2 675 747 2 504 734

PRODUITS SUR TITRES DE PROPRIETE (en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT (DE PROPRIETE) 35 248 55 463

- Dividendes sur titres OPCVM - -

- Dividendes sur autres titres de propriété 16 267 34 709

- Autres produits sur titres de propriété 18 981 20 754

PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILES 367 124 357 309

- Dividendes sur titres de participation 5 907 15 815

- Dividendes sur participations liées 300 334 183 416

- Autres produits sur titres de propriété 60 883 158 078

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 490 286 2 369 877 CHARGES DE PERSONNEL 852 587 820 316 Salaires et appointements 265 354 253 156 Primes et Gratifications 343 720 330 211 Autres rémunérations du personnel 13 644 14 759 Charges d'assurances sociales 48 931 44 976 Charges de retraite 161 097 154 483 Charges de formation 18 805 20 981 Autres charges de personnel 1 036 1 750 IMPOTS ET TAXES 81 882 40 662 Taxe urbaine et taxe d'édilité 5 031 5 904 Patente 17 356 14 217 Taxes locales - - Droits d'enregistrement 39 508 - Timbres fiscaux et formules timbrées 79 41 Taxes sur les véhicules - 7 Autres impôts et taxes, droits assimilés 19 908 20 493 CHARGES EXTERIEURES 306 472 301 754 Loyers de crédit-bail 43 315 49 054 Loyers de location simple 34 773 43 947 Frais d'entretien et de réparation 159 783 135 676 Rémunérations du personnel intérimaire 344 339 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 39 121 43 480 Primes d'assurance 6 223 6 725 Frais d'actes et de contentieux 786 1 494 Frais électricité, eau, chauffage et combustible 22 127 21 039 CHARGES EXTERNES 975 063 915 064 Transport et déplacement 33 661 34 417 Mission et réception 6 479 7 387 Publicité, publication et relations publiques 109 941 109 617 Frais postaux & de télécommunication 94 170 86 201 Frais de recherche et de documentation 14 226 14 330 Frais de conseil et d'assemblée 1 200 928 Dons et cotisations 35 904 31 385 Fournitures de bureau et imprimés 12 261 10 668 Autres charges externes 667 221 620 131 AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION 70 402 64 098 Frais préliminaires - Frais d'acquisition d'immobilisation - Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 61 823 59 721 Pénalités et délits Rappels d'impôts autres qu'impôts sur les résultats Dons libéralités et lots Subventions d'investissement et d'exploitation accordées Charges générales d'exploitation des exercices antérieurs 8 579 4 377 Diverses autres charges générales d'exploitationDOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES 203 880 227 982

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

165

PASSAGE DU RESULTAT NET COMPTABLE AU RESULTAT NET FISCAL(en milliers de DH)

REINTEGRATIONS DEDUCTIONS

I - RESULTAT NET COMPTABLE 1 830 200

. Bénéfice net . Perte netteII - REINTEGRATIONS FISCALES 1 617 650 1- Courantes 1 024 123

- charges sur exercices préscrits 64 - TVA / crédits immobiliers au personnel 1 454 - excédents d'amortissements 38 - dons non déductibles 150 - abandons de créances 857 - assainissements non déductibles des petites créances 39 - dotation de prime fin de carrière 1 844 - impôts sur les sociétés 1 019 677 2- Non courantes 593 526

- amendes et pénalités de toutes nature et majorations non déductibles 291 - divers 593 235 III - DEDUCTIONS FISCALES 672 856 1- Courantes 372 856

Abattement sur les produits de participation 371 205 Reprise provisions ayant fait objet de réintegrations 1 651 2- Non courantes 300 000

Autres déductions 300 000 Subvention fonds de soutienTOTAL 3 447 850 672 856 IV - RESULTAT BRUT FISCAL

. Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 2 774 993 . Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1)

. Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1VI - RESULTAT NET FISCAL

. Bénéfice net fiscal ( A - C) 2 774 993 OU

. Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERESVIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER

. Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

COMMISSIONS REÇUES ET VERSEES(en milliers de DH)

COMMISSIONS 2015 COMMISSIONS 2014

E. CREDIT CLIENTELE E. CREDIT CLIENTELE

COMMISSIONS REÇUES 26 553 397 779 25 253 420 072

Commissions sur fonctionnement de compte - 34 616 - 40 713

Commissions sur moyens de paiement 26 455 141 765 24 026 131 725

Commissions sur opérations de titres - 6 707 - -

Commissions sur titres en gestion/en dépôt - 6 648 - 3 707

Commissions sur prestations de service sur crédit - 45 296 - 71 805

Produits sur activités de conseil et d'assistance - - - -

Autres produits sur prestations de service - 162 747 - 172 122

Commissions de placement sur le marché primaire - - - -

Commissions de garantie sur le marché primaire - - - -

Commissions sur produits dérivés 98 - 1 227 -

Commissions sur opérations de change virement - - - -

Commissions sur opérations de change billet - - - -

COMMISSIONS VERSEES - 30 930 98 227

Charges sur moyens de paiement - 5 104 - 7 990

Commissions sur achat et vente de titres - - - -

Commissions sur droits de garde de titres - - - -

Commissions et courtages sur opérations de marché - 257 - 4 547

Commissions sur engagements sur titres - - - -

Commissions sur produits dérivés - - - -

Commissions sur opérations de change virement - - - -

Commissions sur opérations de change billets - 16 779 - 82 261

Autres charges s/prestations de services - 8 790 - 3 429

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

167

RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

Gains sur titres de transaction 1 266 395 1 963 147

Pertes sur titres de transaction 301 925 429 150

RESULTAT SUR TITRES DE TRANSACTION 964 470 1 533 997

Plus-values de cession sur titres de placement 383 790 53 701

Reprises de provision sur dépréciation des titres de placement 5 705 71 743

Moins-values de cession sur titres de placement 1 101 29 403

Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 24 778 4 965

RESULTAT SUR TITRES DE PLACEMENT 363 616 91 076

Produits sur engagement sur titres

Charges sur engagement sur titres

RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR TITRES

Produits sur engagement sur produits dérivés 874 712 321 837

Charges sur engagement sur produits dérivés 730 631 245 454

RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 144 081 76 383

Produits sur opérations de change 1 302 377 802 032

Charges sur opérations de change 858 485 482 913

RESULTAT SUR OPERATIONS DE CHANGE 443 892 319 119

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

AUTRES PRODUITS ET CHARGES(en milliers de DH)

31/12/15 31/12/14

AUTRES PRODUITS BANCAIRES 3 837 078 3 217 396

Plus values sur cession de titres de placement 383 790 53 701

Commissions sur produits dérivés 98 1 227

Gains sur produits dérivés de cours de change 870 851 321 837

Produits sur opérations de change 1 302 377 802 033

Divers autres produits bancaires 1 274 257 1 966 855

Quote-part sur opérations bancaires faite en commun - -

Produits des exercices antérieurs 3 994 3 699

Divers autres produits bancaires 1 270 263 1 963 156

Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 5 705 71 743

AUTRES CHARGES BANCAIRES 2 042 060 1 377 648

Moins values sur cession de titres de placement 1 101 29 402

Charges sur moyens de paiement 5 104 7 990

Diverses charges sur titres de propriété - -

Frais d'émission des emprunts - -

Autres charges sur opérations sur titres 301 925 429 150

Pertes sur produits dérivés de cours de change 730 631 245 455

Autres charges sur prestations de services 9 047 7 976

Charges sur opérations de change 875 264 565 174

Diverses autres charges bancaires 94 210 87 535

Quote-part sur opérations d'exploitation bancaires - -

Cotisation au fonds de garantie des déposants 94 203 85 202

Produits rétrocédés - -

Charges des exercices antérieurs 7 2 333

Diverses autres charges bancaires - -

Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 24 778 4 966

PRODUITS D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 2 039 062 1 409 690

Produits sur valeurs et emplois assimilés - -

Plus-values de cession sur immobilisations financières 585 742 813

Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 109 904 112 362

Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même - -

Produits accessoires 1 330 692 1 293 264

Subventions reçues - -

Autres produits d'exploitation non bancaires 12 724 3 251

CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 3 587 71 582

Charges sur valeurs et emplois assimilés - -

Moins-values de cession sur immobilisations financières - - Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 3 587 10

Fonds de soutien CPM - 71 572

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

169

DETERMINATION DU RESULTAT COURANT APRES IMPOTS (en milliers de DH)

I.DETERMINATION DU RESULTAT MONTANTS

. Résultat courant d'après le compte de produits et charges (+ ou -) 3 417 947

. Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 4 446

. Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 372 856

. Résultat courant théoriquement imposable (=) 3 049 536

. Impôt théorique sur résultat courant (-) 1 128 328

. Résultat courant après impôts (=) 1 921 208

II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LE CODE DES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES

REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL DE LA BCP

Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse

Nombre de titres détenusPart du capital

détenue %Exercice précédent Exercice actuel

BANQUES POPULAIRES REGIONALES 90 149 952 93 083 115 51,07%

TRESORERIE GENERALE RABAT 1 1

PERSONNEL 3 019 241 10 897 674 5,98%

OCP 7 289 626 2 408 548 1,32%

SFI 8 657 096 8 657 096 4,75%

DIVERS 64 026 007 67 208 222 36,88%

Total 173 141 923 182 254 656 100,00%

DETAIL DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

NATURE

SOLDE AU DÉBUT DE

L'EXERCICE 1

OPÉRATIONS COMPTABLES

DE L'EXERCICE 2

DÉCLARATIONS TVA DE

L'EXERCICE 3

SOLDE FIN D'EXERCICE

(1+2-3=4)

A. TVA collectée

B. TVA à récupérer

. Sur charges

. Sur immobilisations

C. TVA dûe ou crédit deTVA = (A-B)

EN RAISON DE L'UNICITE FISCALE LE TABLEAU EST

DISPONIBLE AU NIVEAU CPM

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUE AU COURS DE L’EXERCICE(en milliers de DH)

MONTANTS MONTANTS

A. ORIGINE DES RESULTATS AFFECTÉS Décision de l’A.G.O du 21/05/2015

B. AFFECTATION DES RESULTATS

Report à nouveau 419 861 Réserve légale

Résultats nets en instance d'affectation

Autres réserves 745 566

Résultat net de l'exercice 1 725 620 Dividendes 908 995

Prélèvements sur les bénéfices Autres affectations 61 824

Autres prélèvements Report à nouveau 429 096

TOTAL A 2 145 481 TOTAL B 2 145 481

RESULTATS ET AUTRES ELEMENTS DES TROIS DERNIERS EXERCICES (en milliers de DH)

Exercice 2015 Exercice 2014 Exercice 2013

CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 26 803 005 24 343 086 22 354 741

OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE

1- Produit net bancaire 5 297 372 5 201 352 4 243 982

2- Résultat avant impôts 2 849 877 2 759 210 2 412 761

3- Impôts sur les résultats 1 019 677 1 033 590 727 490

4- Bénéfices distribués 908 995 822 424 822 424

5- Résultats non distribués ( mis en réserve ou en instance d'affectation) 745 566 793 176 514 547

RESULTAT PAR TITRE (en dirhams)

Résultat net par action 10 10 10

Bénéfice distribué par action année N-1 5 5 5

PERSONNEL

Montants des rémunérations brutes de l'exercice 852 587 820 316 798 462

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice 2 581 2 536 2 455

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

171

COMPTES DE LA CLIENTELE(en nombre)

COMPTES DE LA CLIENTELE 31/12/15 31/12/14

Comptes courants 41 572 39 818

Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 121 717 117 064

Autres comptes chèques 570 998 527 267

Comptes d'affacturage 198 172

Comptes d'épargne 168 777 144 916

Comptes à terme 11 969 11 582

Bons de caisse 8 9

Autres comptes de dépôts 24 263 23 953

RESEAU (en nombre)

RESEAU 31/12/2015 31/12/2014

Guichets permanents 263 248

Guichets périodiques

Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque

295 279

Succursales et agences à l'étranger 44 42

Bureaux de représentation à l'étranger 6 5

DATATION ET EVENEMENTS POSTERIEURSI- DATATION

• Date de clôture de l’exercice : 31/12/2015

• Date d’établissement des états de synthèse : MARS 2016

II- EVÉNEMENTS POSTÉRIEURS AU 31/12/2015 NEANT

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

EFFECTIFS(en nombre)

31/12/2015 31/12/2014

Effectifs rémunérés 2 581 2 536

Effectifs utilisés 2 581 2 536

Effectifs équivalent plein temps 2 581 2 536

Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 344 1 347

Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps) 1 237 1 189

Cadres (équivalent plein temps) 1 946 1 865

Employés (équivalent plein temps) 635 671

dont effectifs employés à l'étranger 23 24

TITRES ET AUTRES ACTIFS GERES OU EN DEPOTS

(en milliers de DH)

NOMBRE DE COMPTES MONTANTS

31/12/15 31/12/14 31/12/15 31/12/14

Titres dont l'établissement est dépositaire 4529 3822 147 879 920 130 550 903

Titres gérés en vertu d'un mandat de gestion 9 6 5 641 196 4 583 637

Titres d'OPCVM dont l'établissement est dépositaire 38 36 31 535 004 26 886 680

Titres d'OPCVM gérés en vertu d'un mandat de gestion NEANT NEANT NEANT NEANT

Autres actifs dont l'établissement est dépositaire NEANT NEANT NEANT NEANT

Autres actifs gérés en vertu d'un mandat de gestion NEANT NEANT NEANT NEANT

ETAT DU CHIFFRE D’ AFFAIRES(en milliers de DH)

31/12/15 30/06/15 31/12/14

CHIFFRE D'AFFAIRES 10 576 967 5 934 760 10 024 451

ETAT DES CREANCES EN SOUFFRANCE ET DES PROVISIONS CORRESPONDANTES

(en milliers de DH)

MONTANT AU 31/12/15

Par décaissement Par signature

CREANCES 6 887 464 775 525

PROVISIONS 4 708 983 407 654

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RAPPORT FINANCIER

COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015

173

Casablanca, le 09 Mars 2016 Les Commissaires aux Comptes

Deloitte AuditFawzi BRITELAssocié

Mazars Audit et ConseilAbdou Souleye DIOP Associé

Mazars Audit et Conseil101, Boulevard AbdelmoumenCasablanca, Maroc

Deloitte Audit288, Boulevard ZerktouniCasablanca, Maroc

BANQUE CENTRALE POPULAIRE (BCP) S.ARAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2015

Aux actionnaires de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.ACasablanca

RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTESEXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2015Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE, comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2015. Ces états de synthèse font ressortir des capitaux propres et assimilés de 26.803.005 KMAD dont un bénéfice net de 1.830.200 KMAD.

Responsabilité de la direction La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

Responsabilité des auditeursNotre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états de synthèse.Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèse Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE au 31 décembre 2015 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.

Vérifications et informations spécifiquesNous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la Banque.Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée par la loi 78-12, nous portons à votre connaissance les principales prises de participation effectuées par la BANQUE CENTRALE POPULAIRE au cours de l’exercice 2015 :

• BP Régionale Centre Sud : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 51,60% ;

• BP Régionale El Jadida : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 54,74% ;

• BP Régionale Fès : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 52,75% ;

• BP Régionale Laâyoune : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 52,71% ;

• BP Régionale Marrakech : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 52,21% ;

• BP Régionale Meknès : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 52,53% ;

• BP Régionale Nador : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 52,63% ;

• BP Régionale Oujda : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 52,47% ;

• BP Régionale Tanger : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 52,44% ;

• BP Régionale Rabat : Prise de participation à travers la souscription à des parts sociales privilégiées représentant 52% du capital de la BPR. A fin 2015, la participation de la BCP est de 52,51% ;

• Atlantic Bank International (ABI) : Prise de participation complémentaire représentant 9,6% de son capital social portant ainsi le taux de participation à 74,60%.

• Maroc Traitement de Transactions (M2T) : Prise de participation de 54,74% de son capital social ;• Création de la société Africa Transaction Processing & services Group (ATPS) détenue à 100% ;• Création de la société Al Akaria Invest détenue à 99,87% ;• Création de la société Banque Populaire Patrimoine détenue à 99,87% ;• Création de la société Banque Participative Du Maroc détenue à 80,00%.

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