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RAPPORT ANNUEL 2017 RAPPORT ANNUEL 2018

RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

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Page 1: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

RAPPORT ANNUEL 2017

RAPPORT ANNUEL 2018

Page 2: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

2RAPPORT ANNUEL 2018

SOMMAIRESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

1

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL

1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL

2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018

1. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par un financement soutenu des infrastructures2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécurité alimentaire et au développement durable2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie

du financement et des services 2.4. Approfondissement du processus de mobilisation de ressources2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA

1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général 1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solaire hors réseau1.3. Capacités techniques et offres de formations1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1.Insuffisances dans l’organisation institutionnelle2.2 Des incertitudes légales et règlementaires2.3.Des contraintes techniques considérables2.4 Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1.Les IPP en zone UEMOA3.2 L’entreprenariat dans le domaine de l’énergie solaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

4.1.Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

2

3

Page 3: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

3SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

RAPPORT ANNUEL 2018

MESSAGE DU PRÉSIDENT

En 2018, la Banque Ouest Africaine de

Développement (BOAD) a commémoré son 45ème an-

niversaire. A cette occasion, elle a organisé, à Lomé les

14 et 15 novembre, un forum sur le thème : «l’énergie solaire

dans l’économie des pays de l’UEMOA : état des lieux, enjeux

et politiques». La manifestation a été très instructive ; les en-

seignements et recommandations qui en ont résulté seront

mis à profit à travers les politiques et actions que les Etats

membres de la Banque, appuyés par leurs institutions et or-

ganes communautaires, auront à cœur de promouvoir avec

l’appui des partenaires.

La cérémonie d’ouverture du forum s’est tenue sous la pré-

sidence du Président en exercice de la Conférence des

Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, Son Excel-

lence M. Alassane OUATTARA, Chef de l’Etat de Côte

d’Ivoire. Cette manifestation a également enregistré la par-

ticipation de Son Excellence M. Komi Sélom Klassou,

Premier Ministre du Togo, représentant le Chef de l’Etat du

Togo. Je voudrais, dans ces lignes, réitérer mes vifs remer-

ciements à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouver-

nement, pour le fort soutien renouvelé, à cette occasion, à

l’endroit de la BOAD.

En 2018, les activités de la Banque se sont déroulées dans

un environnement économique et social favorable. Au sein

de l’UEMOA, en effet, le dynamisme économique amorcé

depuis 2012 s’est poursuivi au cours de l’exercice, avec un

taux de croissance de 6,6%. Celui-ci a été porté, tant par le

secteur tertiaire (activités bancaires, commerce), que par la

mise en œuvre des programmes nationaux ou régionaux de

développement, en particulier les programmes d’investisse-

ments agricoles et ceux de modernisation des infrastructures

à caractère structurant.

Dans ce contexte, la Banque a poursuivi son soutien aux

économies par la mise à disposition de financements d’un

montant global de 426,8 milliards FCFA. Les prêts et autres

concours ainsi consentis favoriseront la mise en œuvre de

projets d’investissement, dans des domaines divers, notam-

ment les infrastructures de transport, l’agriculture, l’énergie,

l’industrie et la promotion des PME / PMI. Les financements

de l’exercice portent le cumul des engagements nets de la

Banque à 5 311 milliards FCFA au 31 décembre 2018, pour

1 149 opérations, avec un taux de décaissement cumulé de

62,3%.

Page 4: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

4SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

RAPPORT ANNUEL 2018

MESSAGE DU PRÉSIDENT

En matière de mobilisation de ressources, la notation « in-

vestment grade », confirmée par les agences Moody’s et

Fitch Ratings, à l’issue de la revue annuelle 2018, donne à

la Banque un accès, dans de bonnes conditions, au marché

financier international. Néanmoins, l’institution continue

d’entretenir des relations fructueuses de coopération avec

les partenaires au développement. Dans ce cadre, deux

conventions bilatérales ont été signées, pour un montant

global de 45 millions de dollars US (25,4 milliards FCFA).

La Banque a poursuivi par ailleurs la mobilisation de res-

sources auprès des fonds environnementaux internationaux

(FEM, FA et FVC). Les ressources mobilisées dans ce cadre,

sous forme de dons, servent à la préparation ainsi qu’au

financement de projets sobres en carbone et résilients vis-à-

vis des effets du changement climatique.

Au plan interne, et s’agissant de gouvernance, de même que

de gestion des risques, l’année a notamment été marquée par

l’entrée en vigueur de la norme IFRS 9 ainsi que d’une nouvelle

calibration des modèles de notation interne des contreparties.

Par ailleurs, les travaux se poursuivent quant aux chantiers

d’élaboration du ‘’Risk apetite framework’’, du ‘’capital éco-

nomique’’ et d’un dispositif moderne de pilotage financier.

Pour finir, je voudrais renouveler l’expression de ma pro-

fonde gratitude aux hautes Autorités de l’UEMOA, pour le

soutien constant apporté à la BOAD. Je voudrais également

remercier vivement nos partenaires, pour leur confiance et

leurs appuis. Au personnel de la Banque, enfin, j’adresse

mes félicitations pour les résultats obtenus et mon encou-

ragement à poursuivre, sans relâche, les efforts au service

du développement des Etats membres.

CHRISTIAN ADOVELANDEPrésident de la BOAD

Page 5: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

5SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

5RAPPORT ANNUEL 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS

AFD : Agence Française de Développement

AIBD : Aéroport International Blaise Diagne

BAD : Banque Africaine de Développement

BADEA : Banque Arabe pour le Développement

Economique en Afrique

BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de

l'Ouest

BEI : Banque Européenne d’Investissement

BID : Banque Islamique de Développement

BIDC : Banque d’Investissement et de Développementde la CEDEAO

BOAD : Banque Ouest Africaine de Développement

BTP : Bâtiments, Travaux Publics

CCNUCC : Convention Cadre des Nations Unies sur lesChangements Climatiques

CEDEAO : Communauté Economique des Etats de

l’Afrique de l’Ouest

COP : Conférence des Parties

CPCS : Canadian Pacific Consulting Services

CRC : Centre Régional de Collaboration

FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine

FDC : Fonds de Développement et de Cohésion

FDE : Fonds de Développement Energie

FED : Fonds Européen de Développement

FEM : Fonds pour l’Environnement Mondial

FMI : Fonds Monétaire International

IAS/IFRS : International Accounting Standards /International Financial Reporting Standard

ICOR : Incremental Capital Output Ratio

IDH : Indice de Développement Humain

IPP : Producteur Indépendant d’Energie

IRED : Initiative Régionale pour l’Energie Durable

IRENA : International Renewable Energy Agency

KfW : Kreditanstalt für Wiederaufbau (Etablissement

de crédit pour la reconstruction, de droit public

allemand)

Mds FCFA : Milliards Francs CFA

OCDE : Organisation de Coopération et deDéveloppement Economiques

OMVS : Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve

Sénégal

PACITR : Programme d'Actions Communautaire desInfrastructures et du Transport Routier

PCD : Programme Communautaire de Développement

de la CEDEAO

PER : Programme Economique Régional

PIR : Programme Indicatif Régional

PMA : Pays les Moins Avancés

PME-PMI : Petites et Moyennes Entreprises - Petites et

Moyennes Industries

PPIAF : Fonds de Conseil en Infrastructure Publique-privée

PPP : Partenariat Public-Privé

PTF : Partenaire Technique et Financier

SAP : Systems, Applications and Products for dataprocessing

UE : Union Européenne

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

URDPPP : Unité Régionale de Développement de Projets enPartenariat Public-Privé

WAPP : West African Power Pool (Système d’Echanges

d’Energie Electrique Ouest Africain)

Page 6: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

6SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

RAPPORT ANNUEL 2018

TABLEAU SYNOPTIQUE ET LES FINANCEMENTS 2018

Date de création 14 novembre 1973 Démarrage des activités opérationnelles en 1976 Actionnaires - Etats membres de l’UEMOA : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire,

Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo - BCEAO (Banque centrale) - Actionnaires non régionaux : Allemagne, BAD, BEI, Belgique, France,

Inde, République Populaire de Chine, Royaume du Maroc Mission Promouvoir le développement équilibré des Etats membres et contribuer

à la réalisation de l'intégration économique de l’Afrique de l’Ouest Vision BOAD : une banque de développement forte, pour l’intégration et la

transformation économiques en Afrique de l’Ouest

Capital autorisé au 31/12/2018 1 155 milliards FCFA Capital souscrit au 31/12/2018 1 103,6 milliards FCFA Total bilan au 31/12/2018 2 568,2 milliards FCFAEffectif opérationnel de la Banque au 31/12/2018 295 agents Financements en 2018 43 opérations pour un total de 426,8 milliards FCFA,

sous forme de :

Prêts directs : 393,3 milliards FCFA, soit 92,1% Prêts indirects : 20,0 milliards FCFA soit 4,7% Participations : 13,5 milliards FCFA, soit 3,2%

Répartition des financements par catégorie d’emprunteurs :

Secteur non marchand : 246,7 milliards FCFA, soit 57,8% Secteur public marchand : 70,6 milliards FCFA, soit 16,5% Secteur privé : 109,5 milliards FCFA, soit 25,7%

Répartition des financements selon la catégorie

Projets nationaux : 388,1 milliards FCFA, soit 90,9% Projets régionaux : 38,7 milliards FCFA, soit 9,1%

Engagements nets cumulés, 1976 – 2018 5 311 milliards FCFA (soit 8,1 milliards d’euros) pour 1 149 opérations.

Page 7: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

7RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

2 janvierEntrée en vigueur de la norme IFRS 9 et calibration des modèles de notation interne

27 mars et 4 avril Maintien des ratings investmentgrade de la Banque

10-11 avril Organisation d’un atelier de lancement de lapréparation du projet régional d’appui à lagestion durable des déchets et de réductiondes émissions d’UPOPs ainsi que de mercuredans les Pays de l’UEMOA

27 juin Approbation du

Projet detransformation

agro-alimentaireau Togo (Région

de Kara)

9 janvierOrganisation d’un atelier régional sur la promotion de l’agriculture climato-intelligente

7 juin Participation, à Bruxelles, à uneconférence de haut niveau,organisée par l’UE, sur la créationd’emplois, la croissance et lacompétitivité en Afrique de l’Ouest

27 juin 109ème session ordinairedu CA de la BOAD

5 au 10 juillet Participation à la 7ème

réunion du Comité deHaut Niveau sur laSécurité Alimentaire etNutritionnelle (CHN-SAN)

27 août et 2 septembreLancement de 02concours BOAD : le 1er

sur «l’Empreinte BOAD»,et le 2ème pour les start-up opérant dans lesénergies renouvelablesdans l’UEMOA

18-19 septembreAtelier de restitution et de dissémination de l’étuderelative au renforcement des capacités pour ledéveloppement des PPP au sein de l’UEMOA

21 mars 108ème session ordinaire duCA de la BOAD

Page 8: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

8RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

20 novembre Atelier de validation du rapportd’évaluation du portefeuille de projets non marchands financés, de 2000 à 2015, par la BOAD au Togo

19 septembre 110ème session ordinairedu CA de la BOAD

20 septembreLancement officiel du Projet Banque mondiale /UEMOA de promotion du financement de l’habitatabordable dans l’UEMOA

2-3 octobre Journées Portes Ouvertes de la BOAD à Dakar (Sénégal)

13 novembre Inauguration de la Cité BOAD

14-15 novembre Commémoration du 45ème anniversaire de laBOAD et forum sur l’énergie solaire dansl’économie des pays de l’UEMOA

5-6 décembre Maintien de la certificationISO 27001 du Système deManagement de la Sécuritéde l’Information

17 décembre Participation à la réunion du Groupeconsultatif sur le financement de laphase II du Plan Sénégal Emergent (PSE)

19 décembre 111ème session ordinaire du CA de la BOAD

Page 9: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

9RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

2 janvier

Entrée en vigueur de la norme IFRS 9 et calibration des modèles de notation interne

En vue de se conformer aux standards internationaux,la Banque a adopté, à compter de janvier 2018, lanorme comptable IFRS 9. Cette démarche a notammentinduit une refonte de sa méthode de dépréciation desinstruments financiers. La dépréciation desdits instru-ments est désormais déterminée à partir des probabilitésde défaut associées à chaque contrepartie notée.

La Banque a par ailleurs procédé à une calibration de sesmodèles de notation interne, avec le passage de troismodèles de notation à six, d’une part, et d’autre partl’établissement d’un « masterscale interne » bâti en sefondant sur celui du Consortium Global Energing Mar-kets (GEMS). Celui-ci est un référentiel partagé par plu-sieurs banques multilatérales ou européennes dedéveloppement.

9 janvier

Organisation d’un atelier régional sur lapromotion de l’agriculture climato-intelligente

A cette date, la Banque a organisé, à son siège à Lomé(Togo), un atelier régional de validation de la propositioncomplète du projet de promotion de l’agriculture climato-intelligente en Afrique de l’Ouest.

Ce projet est le fruit d’une collaboration entre la Banqueet d’autres institutions ou organes sous-régionaux telsque la Commission de la CEDEAO et la Commission del’UEMOA.

Il sera déployé dans cinq pays (Bénin, Burkina, Ghana,Niger, Togo) et contribuera à la réalisation d’une crois-sance inclusive, à la sécurité alimentaire et à la mobilisa-tion de ressources concessionnelles ou de don, auprèsdes mécanismes financiers de la Convention Cadre desNations Unies sur les Changements Climatiques.

21 mars

108ème session ordinaire du CA de la BOAD

Le Conseil d’administration de la Banque Ouest Africainede développement s’est réuni à Dakar au Sénégal et a ap-prouvé de nouvelles opérations pour un montant total de190 milliards F CFA et une prise de participation pour unmontant de 5 milliards FCFA.

27 mars et 4 avril

Maintien des ratings investment grade de la Banque

La Banque a accueilli les missions annuelles de revue dedeux agences internationales de notation, à savoirMoody’s et Fitch Ratings. Au terme de leurs diligences,les deux agences ont confirmé les notes attribuées de-puis l’année 2015, à savoir Baa1 stable (pour Moody’s)et BBB stable (pour Fitch).

Page 10: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

10RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

10 -11 avril

Organisation d’un atelier de lancement de la pré-paration du projet régional d’appui à la gestion du-rable des déchets et de réduction des émissionsd’UPOPs ainsi que de mercure dans les Pays del’UEMOA

Il s’est tenu au siège de la Banque à Lomé, un atelier delancement de la préparation du projet en objet.

L’atelier s’inscrivait dans le cadre du respect des procéduresde formulation et de soumission de projets au Fonds pourl’Environnement Mondial. Quant au projet, il a pour objetde soutenir la promotion d’une économie circulaire, dansle domaine de la gestion des déchets solides (biomédicaux,électriques et électroniques, etc.) et la réduction des émis-sions de gaz à effet de serre liées à la mauvaise conserva-tion desdits déchets dans les pays cibles.

7 juin

Participation, à Bruxelles, à une conférence de hautniveau, organisée par l’UE, sur la création d’em-plois, la croissance et la compétitivité en Afriquede l’Ouest

En marge de la 5ème réunion du Comité d’Orientation Stra-tégique du PIR UE-Afrique de l’Ouest, tenue à Bruxelles, lePrésident de la BOAD a participé à la conférence de haut

niveau sur la création d’emplois, la croissance et la compé-titivité en Afrique de l’Ouest. Organisée conjointement parla Commission de l’Union Européenne et les Commissionsde la CEDEAO et de l'UEMOA, cette conférence a réuni denombreux représentants du secteur privé, de banques dedéveloppement, de même que des autorités gouverne-mentales des pays d’Afrique de l’Ouest. L’évènement avaitpour objet d’échanger sur la manière d’améliorer le climatdes investissements en appui au secteur privé, en vue defavoriser l'émergence de nouvelles opportunités d’affaireset d'emplois pour les jeunes.

27 juin

Approbation du Projet de transformation agro-alimentaire au Togo (Région de Kara)

Dans le cadre d’un programme d’implantation de 10 agro-poles au Togo, la Banque a cofinancé la mise en œuvre dela 1ère phase du projet de transformation agroalimentaireau Togo.

Le projet a pour objectif de créer, dans un périmètre res-treint et aménagé, un maximum de conditions écono-miques, juridiques et logistiques favorables pour que desinvestisseurs privés s’intéressent au secteur agricole et s’yinstallent.

Il porte, entre autres, sur l’aménagement d’un agroparc de46 ha, la construction de barrages, l’aménagement de

Page 11: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

11RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

zones d’activités agricoles planifiées, de bas-fonds, depistes, l’électrification de villages et la mise en place de cen-tres de transformation agricole.

27 juin

109ème session ordinaire du CA de la BOAD

La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) atenu la 109ème session ordinaire de son conseil d’adminis-tration à son siège à Lomé, au Togo. Les administrateurs yont approuvé onze (11) nouvelles opérations dont sept(07) prêts à moyen et long termes pour un montant totalde 90,8 milliards FCFA, une ligne de refinancement pourun montant de 10 milliards FCFA, un prêt à court termed’un montant de 5 milliards FCFA et deux prises de parti-cipation pour un montant de 6 milliards FCFA.

5 au 10 juillet

Participation à la 7ème réunion du Comité de HautNiveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle(CHN-SAN)

Le CHN-SAN, que préside le Chef de l’Etat du Niger, S.E.M. Issoufou MAHAMADOU, a tenu sa 7ème réunion le 10juillet à Niamey. La rencontre avait notamment pour ob-jectif de renouveler la concertation sur les voies adaptéespour la promotion de la sécurité alimentaire et de la trans-formation durable de l’agriculture dans l’espace UEMOA.

27 août et 2 septembre

Lancement de 02 concours BOAD : le 1er sur «l’Em-preinte BOAD», et le 2ème pour les start-up opérantdans les énergies renouvelables dans l’UEMOA

La BOAD a organisé les deux concours dans le cadre dela commémoration de son 45ème anniversaire. Le 1er adonné lieu à la sélection de photos portant sur des projetsfinancés par la BOAD dans ses Etats membres. Le 2ème

était orienté sur les initiatives et projets innovants promuspar des Start up évoluant dans le domaine des énergiesrenouvelables, notamment l’énergie solaire. Ce deuxièmeconcours visait une valorisation des compétences de dé-veloppeurs locaux et la promotion d’emplois verts.

Le grand prix de la photographie a été décerné à un Ma-lien, pour une photo de l’échangeur de Ségou au Mali.

Pour le concours de Start up, face aux atouts respectifsdes deux meilleurs dossiers, deux prix ont été décernés : le 1er à un Togolais, promoteur d’un projet degroupes électro-solaires KYA-SoP, et le 2ème à un Sénéga-lais, pour un “projet de pompe à eau solaire intelligente“,avec une plateforme digitale de formation et de commer-cialisation.

Les deux lauréats du 2ème concours bénéficieront par ail-leurs de l’accompagnement, sur 06 mois, d’un équipe-mentier danois, de même que d’une semaine deformation au Centre de l’entrepreneuriat de l’Universitétechnique du Danemark.

Page 12: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

12RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

18-19 septembre

Atelier de restitution et de dissémination del’étude relative au renforcement des capacités pourle développement des PPP au sein de l’UEMOA

L’Unité Régionale pour le Développement des PPP(URDPPP), en partenariat avec la Commission de l’UE-MOA et le PPIAF, a organisé les 18 et 19 septembre, ausiège de la BOAD à Lomé, un atelier de restitution et dedissémination de l’étude en objet, réalisée sur un finan-cement de la Banque mondiale.

Ont pris part à l’atelier, les représentants des différentesCellules ou Directions en charge des PPP dans les paysmembres de l’UEMOA, d’autres représentants des Etatsmembres, la Banque mondiale, le PPIAF, la BAD, la BIDC,l’AFD et l’OMVS.

L’étude en objet vise : i) un renforcement du cadre insti-tutionnel régional, pour la mise en œuvre des PPP dansl’espace de l’UEMOA, ii) un appui à l’harmonisation desstratégies de PPP au sein de l’UEMOA, iii) et, enfin, la fa-cilitation d’une plus grande fréquence, ainsi que de lamise en œuvre de projets PPP à l’échelle régionale oumême nationale.

19 septembre

110ème session ordinaire du CA de la BOAD

La 110ème réunion du Conseil d’administration de laBOAD s’est tenu à Abidjan en Côte d’ivoire. Au cours decette réunion, les administrateurs ont approuvé neuf(09) nouvelles opérations dont six (06) prêts à moyen etlong termes pour un montant total de 74 milliards FCFA,deux prêts à court terme d’un montant de 16 milliardsFCFA et une prise de participation pour un montant de2,5 milliards FCFA.

20 septembre

Lancement officiel du Projet Banque mondiale /UEMOA de promotion du financement de l’habitatabordable dans l’UEMOA

Le 20 septembre à Abidjan, le Président du Conseil desMinistres de l’UMOA, M. Romuald WADAGNI, Ministrede l’Economie et des Finances du Bénin, a procédé aulancement officiel du Projet en objet. Ont égalementparticipé à la manifestation, des Ministres de l’Union encharge des finances ou de l’habitat, des Chefs d’institu-tions de l’UEMOA, des représentants de PTF dont laBanque mondiale.

Page 13: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

13RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Le projet a pour objectif d'élargir l'accès au finance-ment du logement à long terme, dans l'UEMOA. Ilsera mis en oeuvre sur la base de prêts et d'actionsd’assistance technique (voir le rapport annuel BOAD2017).

2-3 octobre

Journées Portes Ouvertes de la BOAD à Dakar(Sénégal)

Les 2 et 3 octobre, la Banque a organisé des journéesPortes Ouvertes à Dakar, au Sénégal.

L’objet de la manifestation était de faire connaître da-vantage les produits et services de l’institution, de pro-mouvoir encore plus son image, et de renforcer le liende proximité avec le public cible de cet Etat membre.

La rencontre a successivement revêtu deux formes : i)d’abord celle d’un atelier d’information, à l’endroit desjournalistes et des collectivités territoriales, sur la stra-tégie et l’engagement de la BOAD en matière de fi-nance climat ; ii) ensuite celle d’une séance d’échangesavec les acteurs du secteur privé.

Globalement, elle a mobilisé plus de 100 participantsreprésentant l’administration publique, des institutionsfinancières nationales ou internationales, des orga-nismes publics ou privés, des entreprises, ainsi que desprofessionnels de médias.

13 novembre

Inauguration de la Cité BOAD

Le Président de la BOAD et le Ministre togolais del’Economie et des Finances ont inauguré, à Lomé, laCité BOAD construite par la Banque en faveur de son personnel, sur décision de son Conseil d’Administration.

La mise en œuvre de cet important projet immobiliers’inscrit dans le cadre de la politique d’émulation etde motivation du Personnel, de même que dans lecadre d’actions sociales visant à assurer un environ-nement de vie sécurisé aux agents. Elle relève égale-ment d’une dynamique d’accompagnement de lapolitique nationale de l’habitat et du développementurbain du pays hôte.

Réalisée à Baguida, à 14 km du centre-ville, sur unsite d’une superficie de 7,62 ha appartenant à laBanque, la Cité comprend : i) 134 villas entièrementsécurisées et connectées, ii) 3,50 km de voiries et ré-seaux divers (routes bitumées, caniveaux couverts,électricité et éclairage public, adduction d’eau pota-ble, connexion à la fibre optique), iii) des infrastruc-tures sportives et sociales (centre de loisirs) construitessur un terrain de 8 000 m² mis à disposition par la Ré-publique Togolaise, et iv) 1,26 km de voies limitrophesbitumées.

Page 14: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

14RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

14-15 novembre

Commémoration du 45ème anniversaire de laBOAD et forum sur l’énergie solaire dansl’économie des pays de l’UEMOA

La cérémonie d’ouverture de cette commémoration aété rehaussée par la présence de Son Excellence M. Alassane OUATTARA, Président de la République deCôte d’Ivoire, Président en exercice de la Conférence desChefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, de même que par celle de M. Komi Sélom KLASSOU, Premier Ministre du Togo, représentant le Chef del’Etat Togolais.

Les travaux du Forum ont été organisés autour detrois panels qui ont respectivement porté sur lesthèmes ci-après : i) faire décoller et développer l’éco-nomie du solaire en zone UEMOA, ii) finance climatet mobilisation de ressources, iii) témoignages croiséssur fond d’expérience.

Des conclusions issues de ce Forum font l’objet de lapartie thématique de ce rapport annuel.

20 novembre

Atelier de validation du rapport d’évaluation duportefeuille de projets non marchands financés,de 2000 à 2015, par la BOAD au Togo

Cet atelier, organisé au siège de la Banque, avaitpour objectifs de susciter des échanges autour desprincipales conclusions et recommandations formu-lées dans le rapport d’évaluation. Il s’est égalementagi de partager les expériences des participants surles problématiques soulevées par l’évaluation, et fi-nalement de convenir des conditions de validationdu rapport.

Au terme des échanges, les participants (une quaran-taine) se sont félicités de l’initiative d’une telle éva-luation et ont validé le rapport soumis.

5-6 décembre

Maintien de la certification ISO 27001 duSystème de Management de la Sécurité del’Information

La Banque a passé avec succès l’Audit de Surveillancen°2 de son Système de Management de la Sécurité del’Information, réalisé par l’Organisme de CertificationAFNOR. Ceci lui a permis de maintenir sa CertificationISO 27001, Version 2013.

Page 15: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

15RAPPORT ANNUEL 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

17 décembre

Participation à la réunion du Groupe consultatifsur le financement de la phase II du Plan SénégalEmergent (PSE)

Le 17 décembre à Paris, la Banque a participé à la réu-nion du Groupe consultatif pour le financement dela phase II du PSE. La manifestation a été organiséepar le Gouvernement du Sénégal, au Bureau régionalde la Banque mondiale.

La rencontre, qui visait une mobilisation des parte-naires du Sénégal, de même que celle d’autres inves-tisseurs publics ou privés, pour le financement de ladeuxième phase du PSE, a été couronnée de succès.

19 décembre

111ème session ordinaire du CA de la BOAD

3 projets ont été approuvés pour un montant de 15, 21 Milliards de FCFA lors de la 111ème réunion duconseil d’administration de la BOAD tenue à Dakar (Sé-négal) portant à 5 308,71 milliards FCFA, le cumul desengagements (toutes opérations confondues) de laBOAD depuis le début de ses activités.

Page 16: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

ENVIRONNEMENTÉCONOMIQUEET SOCIAL

1

Cultivateur à Molodo au Mali

La croissance del’économie mondiale estestimée à 3,7% en 2018

Le taux de croissance dela zone UEMOA s'estétabli à 6,6% en 2018

L’Union Africaine aspire, àtravers son agenda 2063 à« une Afrique prospèrefondée sur une croissanceinclusive et undéveloppement durable »

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL

2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENTÉCONOMIQUEET SOCIAL

1

Cultivateur à Molodo au Mali

La croissance del’économie mondiale estestimée à 3,7% en 2018

Le taux de croissance dela zone UEMOA s'estétabli à 6,6% en 2018

L’Union Africaine aspire, àtravers son agenda 2063 à« une Afrique prospèrefondée sur une croissanceinclusive et undéveloppement durable »

SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

Page 17: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

17RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALSOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL1

« En Afrique subsaharienne, la croissance s’établirait à 2,9% en 2018, tout comme en2017, en partie due à une amélioration des perspectives de croissance au Nigéria sousl’influence positive d’un redressement de la production et des cours du pétrole. »

Page 18: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

18RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALSOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

La croissance de l’économie mondiale est estimée à 3,7% en2018, contre 3,8% en 2017. Cette légère baisse résulte enpartie d’un ralentissement de l’activité, notamment en Alle-magne, en lien avec l’introduction de nouvelles normes anti-pollution dans l’industrie automobile, et en Italie, du fait desrisques souverains et financiers qui ont pesé sur la demandeintérieure. Les augmentations de droits de douane aux Etats-Unis et en Chine au cours de l’année 2018 ont également eudes impacts négatifs sur le niveau de l’activité mondiale.

Dans les pays avancés, la croissance devrait s’établir à 2,3%en 2018 contre 2,4% en 2017, en liaison avec la baisse de l’ac-tivité dans la zone euro, soit 2,4% en 2017 et 1,8% en 2018.Aux Etats-Unis, par contre, la croissance atteindrait 2,9% en2018 contre 2,2% en 2017.

Les pays émergents et en développement connaissent égale-ment une légère diminution de leur croissance, laquelle se si-tuerait à 4,6% en 2018 contre 4,7% en 2017, malgré uneaccélération de l’économie indienne (7,3% en 2018 contre6,7% en 2017). En Chine, la croissance a ralenti, passant de6,9% en 2017 à 6,6% en 2018, en lien notamment avec ledurcissement de la règlementation du secteur financier, le flé-chissement de la demande extérieure et les tensions commer-ciales avec les Etats-Unis.

En Afrique subsaharienne, la croissance s’établirait à 2,9% en2018, tout comme en 2017. Cette situation serait en partiedue à une amélioration des perspectives de croissance au Ni-géria (1,9% en 2018 contre 0,8% en 2017), sous l’influencepositive d’un redressement de la production et des cours dupétrole. En Afrique du Sud, cependant, la croissance ressortiraità 0,8% en 2018 contre 1,3% en 2017, en liaison avec le climatd’incertitude à l’approche des élections générales de 2019.

Page 19: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

19RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALSOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

0

1

2

3

4

5

2018201720162015

Afrique subsahariennePays émergents et en développement

Zone EuroPays avancésMonde

Sources : WEO (FMI, janvier 2019)

Graphique 1Evolution de l’activité économique sur la période 2015-2018

Page 20: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

20RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALSOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA2

« La zone UEMOA réalise depuis 2012 des performances économiques appréciables, dansun contexte de maitrise de l’évolution des prix, avec un taux de croissance annuel moyen

de 6,3%, sensiblement supérieur à celui de l’Afrique subsaharienne. »

Page 21: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

21RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALSOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

La zone UEMOA réalise depuis 2012 des performanceséconomiques appréciables, avec un taux de croissanceannuel moyen de 6,3%, sensiblement supérieur à celui

de l’Afrique subsaharienne, qui ressort à 3,3%. Cesperformances s’inscrivent dans un contexte de maitrisede l’évolution des prix (cf. graphique ci-après).

2.1. SITUATION ECONOMIQUE

Taux de croissance du PIB en volume

2018201720162015201420132012

Taux d'inflation annuel (glissement des indices moyens en %)

0

1

2

3

4

5

6

7

8

-0,5

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

Graphique 2

Evolution du taux de croissance et du taux d’inflation de la zone UEMOA

Source : Commission de l’UEMOA, Rapport d’exécution de la Surveillance Multilatérale, déc. 2018

Page 22: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

22RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALSOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Pour l’année 2018, le taux de croissance dans la zones’établirait à 6,6% comme en 2017. Une tendance haus-sière du taux de croissance est attendue dans tous lesÉtats membres et serait portée par une amélioration desperformances de tous les secteurs.

La bonne tenue du secteur primaire serait en rapport avecdes conditions climatiques favorables et la poursuite desefforts d’investissement dans le cadre de la mise enœuvre des programmes nationaux de développementagricole dans les Etats membres. Au niveau du secteursecondaire, l’activité serait stimulée par une bonne tenuedes Bâtiments et Travaux Publics, en liaison avec la pour-suite des travaux de construction d’infrastructures debase et les bons résultats obtenus dans les industries ex-tractives. Les performances du secteur tertiaire seraientnotamment portées par le commerce, les transports etles télécommunications.

Par pays, le taux de croissance en 2018 se présenteraitcomme suit : Bénin (6,8%), Burkina (6,7%), Côte d’Ivoire(7,7%), Guinée-Bissau (3,8%), Mali (5,1%), Niger(5,2%), Sénégal (6,8%) et Togo (4,8%).

La hausse des prix est restée modérée en 2018, au regardde l’évolution des cours des produits alimentaires sur lemarché international, du niveau des cours du pétrole etdes perspectives de production vivrière dans la région.

Pour 2019, les perspectives indiquent un taux de crois-sance qui se situerait à 7,0%, lègèrement au dessus dela performance de 2018 (+6,6%).

Page 23: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

23RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALSOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

En dépit d’une croissance soutenue sur sept années consécutives,de l’ordre de 6,3% en moyenne, la zone UEMOA, à l’instar denombreux pays africains, est confrontée à une persistance de lapauvreté, qui entrave le processus de développement durable.

Selon le rapport sur le développement humain 2018 du PNUD,au nombre des principaux facteurs explicatifs de la stagnationsusvisée, il y a la pénurie d’emplois de qualité en particulier pourles jeunes, les inégalités de tous genres, la croissance démogra-phique, un accès limité aux services sociaux de base (éducation,

santé, eau potable et assainissement, etc.) ainsi qu’aux moyensde production. Les Etats membres sont depuis 1990 classés parmiles pays à développement humain faible ; avec en 2017, un indicede développement humain1 (IDH) qui varie entre 0,354 pour leNiger et 0,515 pour le Bénin (cf. graphique ci-après), en dessousde la moyenne subsaharienne (0,537). Les pays qui ont un IDHplus élevé sont également ceux qui enregistrent un plus faible ni-veau de pauvreté multidimensionnelle, comme l’indique le gra-phique 3 (Bénin, Sénégal et Togo).

2.2. DEVELOPPEMENT HUMAIN

Source : Rapport sur le développement humain 2018 du PNUD

0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6

Bénin

Sénégal

Togo

Côyr d'Ivoire

Guinée Bissau

Mali

Burkina Faso

Niger 0,354

IPM

0,423

0,427

0,455

0,492

0,503

0,515

0,505

IDH

Graphique 3

Niveaux de l’IDH et de l’indice de pauvreté multidimensionnelle2 (IPM) en zone UEMOA

1 L'indice de développement humain est un indice composite, qui prend en compte trois dimensions fondamentales du développement humain, à savoir l’espérance de vie à la naissance ; l’accès à l’éducation et le revenu national brut par habitant.

2 L'indice mondial de pauvreté multidimensionnelle (IPM) identifie de multiples privations au niveau des ménages, en matière de santé, d'éducation et de niveau de vie.

Page 24: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

24RAPPORT ANNUEL 2018

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALSOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL1. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL2. ENVIRONNEMENT DANS L’UEMOA

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Consciente des défis auxquels font face les pays africains, l’UnionAfricaine aspire, à travers son agenda 2063, adopté en 2015, à« une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et undéveloppement durable ». C’est dans ce cadre qu’elle a produiten 2018, en collaboration avec l’OCDE, un rapport sur les dyna-miques du développement en Afrique, en vue de susciter un dia-logue sur les politiques et d’approfondir les réflexions.

Avec comme thème « Croissance, emploi et inégalités», le rap-port susvisé met en évidence la persistance des inégalités ainsique celle de la pénurie d’emplois de qualité sur le continent, mal-gré une croissance solide. Ce rapport propose par ailleurs de nou-velles stratégies de développement.

Le rapport indique que la croissance en zone UEMOA est soute-nue par la consommation privée et l’investissement public. Tou-tefois, la consommation privée reste fortement dépendante desimportations, l’offre locale de biens et services étant très limitéeet non accompagnée par un processus d’industrialisation et detransformation.

Le marché de l’emploi y est dominé par l’informel, qui regroupeen grande partie les activités instables et à faible productivité. Lesecteur agricole reste celui qui offre le plus d’emplois dansl’Union, suivi de celui des services.

Le chômage touche principalement les jeunes. Il s’explique nonseulement par des facteurs3 structurels et socio-politiques, maisaussi par une inadéquation des compétences avec les besoins dumarché, de même que par un faible niveau de formation.

S’agissant des inégalités, l’écart moyen entre l’IDH (0,46) et l’IDHI(0,30) traduit bien une perte en développement humain causée parles inégalités. Toutefois, les inégalités de revenus sont en légèrebaisse dans la zone UEMOA, puisque l’indice de GINI4 est passé enmoyenne de 0,43 sur la période 1990-1995 à 0,41 entre 2010 et2015. Les inégalités entre hommes et femmes, notamment en cequi concerne l’accès aux opportunités économiques et sociales, per-sistent, nonobstant les politiques mises en œuvre pour y faire face.

Pour assurer une croissance soutenue, durable et inclusive enzone UEMOA, il est proposé la mise en œuvre de stratégies dedéveloppement en trois axes principaux :

• Développer les liens zones urbaines - zones rurales, pourcréer des emplois en stimulant les économies locales par :

i) la définition et la mise en œuvre de stratégies industrielles fa-vorisant les activités liant les producteurs agricoles ruraux, lesproducteurs industriels et les consommateurs urbains, notam-ment dans le cadre de chaines de valeurs agroalimentaires,

ii) le renforcement des infrastructures et la création de corridors(nationaux et transfrontaliers),

iii) la sécurisation foncière et l’accès équitable aux terres, pour ré-duire les risques de conflits et ralentir l’exode rural des jeunes,

iv) de bonnes politiques de redistribution de la richesse.

• Mettre à niveau la capacité d’offre locale en produitsde consommation et services, grâce :

i) au regroupement d’entreprises,

ii) à des programmes de microfinance, de formation et d’appuià l’innovation, pour aider les microentreprises à améliorer leurproductivité et leurs revenus. Les politiques d’éducation de-vraient soutenir l’investissement dans le capital humain et in-tégrer une formation entrepreneuriale dans l’enseignementformel, afin d’éveiller l’esprit d’entreprise chez les jeunes.L’économie locale pourrait aussi s’améliorer, en changeant lastructure et la destination des exportations (dominées par desmatières premières), de même que des importations (dominéespar les biens de consommation finale).

• Améliorer les capacités des institutions, le cadre règle-mentaire des entreprises et la fiscalité, dans le but d’at-tirer des investissements : les États devraient continuer à créerun environnement favorable aux affaires, à l’investissement et àl’accumulation de capital (lutte contre la corruption, la fraude,l’évasion fiscale et le détournement de fonds publics).

3 Il s’agit de facteurs tels que : les obstacles à la création et au développement d’entreprises, lesdistorsions sur le marché du travail, l’instabilité politique, etc.

4 Indice qui permet d'apprécier les inégalités dans la distribution des richesses d’un territoire. Il estcompris entre zéro (situation d'égalité parfaite) et un (situation d'inégalité parfaite).

Page 25: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

RÉALISATIONSDE LA BOADEN 2018

2

Unité de production de la société Pharmivoire (Côte d'Ivoire)

RAPPORT ANNUEL 2018

426,8 milliards FCFA definancements ont étéconsentis par la Banqueen 2018

252,3 milliards FCFA ontété investis en 2018 dans le renforcement desinfrastructures de base

30% des engagementscumulés à fin 2018 ontété engagés en faveur de projets régionauxd’intégration économique

SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Page 26: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

26RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

TABLEAU D’ENSEMBLE1

En 2018, la Banque a consenti des financements d’un montant total de 426,8 milliards FCFA, dont 380 milliards FCFA sous forme de prêts à moyen

et long termes et 31 milliards FCFA de concours à court terme.

Page 27: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

27RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Approbations Nombre % (Mds FCFA) d’opérations Approbations

SECTEUR NON MARCHAND (a) 246,7 22 57,8

SECTEUR MARCHAND (b = i + ii) 180,1 21 42,2

public marchand (i) 70,6 8 16,5

privé (ii) 109,5 13 25,7

TOTAL (a+b) 426,8 43 100

Les financements directs, d’un montant de 393,3 mil-liards FCFA (soit 92% des approbations), contribueront àla réalisation de nouveaux projets d’investissement, enparticulier dans les transports, l’énergie électrique, l’eaupotable, l’assainissement, la sécurité alimentaire, l’indus-trie et les services.

Les lignes de refinancement représentent un montant de20 milliards FCFA, soit 4,7% des concours de l’année.Elles visent à renforcer les capacités productives des PME-PMI, à travers les institutions financières nationales.

Tableau 1

RÉPARTITION DES APPROBATIONS5 (court, moyen. et long termes) PAR SECTEUR EN 2018

5 Y compris les prises de participation

Suivant le secteur, les financements de l’année se répartissent comme suit :

Page 28: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

28RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

2015 2016 2017 2018201420132012201120102009

Graphique 4

RÉPARTITION DES APPROBATIONS PAR TYPEDE FINANCEMENT EN 2018 (en milliards FCFA)

Graphique 5

EVOLUTION DES ENGAGEMENTS NETS CUMULÉS DE LA BOAD (en milliards FCFA)

5%Lignes de refinancement20 Mds FCFA

3%Prises de Participations13,5 Mds FCFA

92%Prêts directs393,3 Mds FCFA

1483,3

1848,4

2223,6

2712,0

3292,3

3602,3

3878,5

4409,4

4 914,8

5310,9

Page 29: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

29RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Quatre participations, d’un montant total de 13,5 mil-liards FCFA, ont été prises en faveur de fonds d’investis-sement intervenant dans la région, à savoir CAURIS IV,AFIG II, ECP Africa IV et ADIWALE I. Par ailleurs, laBanque a pris une participation au capital de la BanqueRégionale des Marchés (BRM) Holding SA, en création,à hauteur de 326,4 millions FCFA, par le transfert partield’actions détenues dans le capital de la BRM.

Les nouveaux financements accordés portent le cumuldes engagements nets de la Banque à 5311 milliardsFCFA au 31 décembre 2018, pour 1 149 opérations.

Les financements cumulés en faveur de projets régio-naux d’intégration économique s’élèvent à 1601,8 mil-liards FCFA, soit 30,2% des engagements à findécembre 2018.

S’agissant de l’arrangement de financement, les de-mandes de levée de fonds ont conduit à la mobilisationd’un montant de 68 milliards FCFA au profit de mandants.

En ce qui concerne la préparation de projets, desconcours d’un montant de 2,3 milliards FCFA ont étéconsacrés à la réalisation d’études de faisabilité. Celaporte le cumul de cette catégorie de concours à 31,2milliards FCFA, à fin décembre 2018.

Les études visées ont pour objetd’assurer la préparation des projets,en vue de leur financement éven-tuel par la BOAD. Elles permettront,dans divers domaines, de porter àmaturité des projets, notammentdans les domaines de l’entreprena-riat artisanal, des aménagementshydroagricoles, du transport fluvial,de la protection et de la valorisationde ressources en eau.

Au cours du quinquennat 2013-2017, la Banque a accordé auxEtats membres de l’UEMOA desavances de fonds d’un montantglobal de 11,2 milliards FCFA, pourle financement de 41 études opéra-tionnelles, dans divers secteurs.

La situation des études visées ci-avantse présente comme suit : i) huit (08)études sont achevées, pour un mon-

tant total de 2,3 milliards FCFA ; ii) dix-sept (17) sont en cours de réalisation,pour un montant total de 3,6 milliardsFCFA ; iii) quatorze (14) études, d’unmontant total de 4,8 milliards FCFA,sont au stade de sélection des Consul-tants ; et iv) deux (02) études corres-pondant à un montant global de 440millions FCFA, sont en cours d’annu-lation, suite à leur financement par unautre bailleur.

ENCADRÉ 1

En 2018, en réponse à des requêtes pour avances de fonds d’études, la Banque a financé sept études de projetspublics, pour un montant total de 2,3 milliards FCFA. Ce type de financements octroyés aux différents Etats mem-bres, à un taux de 1,5%, a, en 2018 bénéficié, à six Etats : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, leNiger et le Sénégal.

Le financement d’études de projets

(à suivre page 30)

Page 30: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

30RAPPORT ANNUEL 2018

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Les études achevées ont permis depréparer : i) sept (07) projets effecti-vement financés par la BOAD, pourlesquels les avances de fonds précé-dentes ont été intégrées ou sont encours d’intégration dans les prêts-projets correspondants ; ii) un (01)projet financé en définitive par d’au-tres bailleurs de fonds et pour lequell’avance de fonds consentie feral’objet d’une demande de rembour-sement auprès de l’Emprunteur,conformément à la convention.

Sur une enveloppe globale de 11,2 milliards FCFA octroyée auxEtats entre 2013 et 2017 pour le fi-nancement des études opération-nelles, un montant total de 2,3 milliards FCFA a été récupéré àdate, au titre des études achevéeset intégrées à des prêts.

Les études financées par la Banqueau titre de l’exercice 2018 portent à13,5 milliards FCFA, le montant glo-bal consacré au financement desétudes sur les six (6) dernières an-nées d’activités de la Banque*.

En termes d’enseignements, les ac-tivités de suivi et d’évaluationconduites par la Banque révèlentque l’existence d’études de qualitéen amont du cycle de projet réduitles difficultés dans l’exécution desprojets et favorise la durabilité desinfrastructures.

La poursuite du financementd’études par la Banque, afin de ren-forcer la qualité de mise en œuvreet la durabilité des infrastructuress’avère ainsi comme une nécessité.Aussi, le Conseil des Ministres del’UMOA a-t-il renouvelé, en décem-bre 2018, la chaîne de dotation desix ans, afin de soutenir les activitésde la Banque dans le domaine.

*La dotation en ressources de cette catégorie d’activitésest basée sur des chaînes d’allocations renouvelées tousles 6 ans.

Entre 2013 et 2018,

13,5 milliards FCFA,ont été consacrésau financementdes études

de projets publics

ENCADRÉ 1 (SUITE)

Au 31 décembre 2018, les décaissements annuels se sontélevés à 292,5 milliards FCFA, contre 309,6 milliards FCFAen 2017.

A la même date, le cumul global des décaissements ressortait à 3308,0 milliards FCFA, correspondant à untaux de décaissement cumulé de 62,3% (décaissements cumulés / engagements cumulés).

Page 31: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

31RAPPORT ANNUEL 2018

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

REALISATIONS PARAXE STRATEGIQUE2

Suivant la nomenclature des axes d’intervention prévus dans le Plan stratégique 2015-2019, les réalisations de la Banque

au cours de l’année 2018 se présentent comme suit.

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32RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

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LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

A. DEVELOPPEMENT ET INTERCONNEXION D’INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

Dans le domaine des infrastructures de transport, laBanque a accordé des concours d’un montant total de38,7 milliards FCFA pour la réalisation de trois projets inté-grateurs de transport, au Mali, au Niger et au Burkina Faso.

• Dans le sous-secteur du transport routier, des finan-cements d’un montant de 35 milliards FCFA ont étéconsentis, d’une part au Mali, pour la constructiond’un échangeur, d’un viaduc, ainsi que pour l’amé-nagement de voiries dans la ville de Sikasso, et d’au-tre part au Niger, pour le bitumage de la voirie deZinder, qui constitue un maillon de la route transsa-harienne reliant Alger à Lagos.

Ces financements permettront la mise en place d’unlinéaire global de 18,4 km ; ils contribueront à un pro-grès dans l’intégration régionale, notamment par i) l’amélioration de la fluidité du trafic sur des axescommunautaires inscrits dans le PACITR, une compo-sante du PER II et ii) un développement des échangesintra-régionaux.

• Dans le sous-secteur portuaire, une contribution de3,7 milliards FCFA a été apportée pour l’extensiondu port sec de Bobo Dioulasso au Burkina Faso. Ceprojet permettra de soutenir la croissance des fluxd’échanges entre les pays de la sous-région et lesports maritimes.

2.1. ACCELERATION DE L’INTEGRATION REGIONALEPAR UN FINANCEMENT SOUTENU DES INFRASTRUCTURES

Dans le cadre de son appui aux efforts d’intégration des économies de l’Union, deux catégoriescomplémentaires d’actions sont généralement menées : le financement de projets régionaux et le suivid’activités régionales, en synergie avec les autres institutions ou organes communautaires.

Page 33: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

33RAPPORT ANNUEL 2018

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

B. SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DE STRATEGIES ET PROGRAMMES REGIONAUX

En collaboration avec les autres institutions ou organescommunautaires de l’Union, la Banque contribue à lamise en route puis au suivi de différents programmes re-tenus au niveau communautaire. Il s’agit de programmestels que : le PER II, l’IRED, le programme de sécurité ali-mentaire, le Programme Communautaire de Développe-ment (PCD) de la CEDEAO, le Programme IndicatifRégional (PIR) du 11ème FED et le Projet de Centres deSoins Spécialisés de Haut Niveau (PCSSHN) de l’UEMOA.

Au titre du PER II, la Banque participe au processus demise en place d’un fonds fiduciaire multidonateurs d’ap-pui au financement de projets inscrits au PER. Dans cecadre, la Banque a notamment proposé un projet de Dé-cision pour la création du Fonds. Le document transmisà d’autres membres du Comité de Pilotage ad hoc, esten cours d’examen en vue d’une finalisation et d’uneadoption des textes du fonds (Décision de création et do-cument de plaidoyer auprès des PTF). Par ailleurs, les di-ligences se poursuivent pour l’élaboration d’une nouvellephase du PER.

Certains projets du PER ont bénéficié d’une bonificationde taux d’intérêt, dans le cadre de l’Aide Budgétaire dela France (ABG) à l’UEMOA. La BOAD a finalisé les projetsd’Accords de don tripartite y relatifs (Commission-BOAD-

Etats membres), pour le Bénin, le Burkina, le Mali, le Sé-négal et le Togo. Toutes ces conventions tripartites ontété signées.

La Banque a également pris part à l’atelier de validationdu rapport provisoire de l’évaluation de l’aide budgétaireglobale française à l’UEMOA, tenu du 10 au 14 décembre2018 à Lomé (Togo). Une partie de cette aide a servi à labonification de prêts BOAD consentis aux Etats.

En rapport avec l’IRED, les actions de la Banque ont porté surla gestion du FDE, notamment la poursuite de l’exécutiondes projets financés par ce Fonds. A fin décembre 2018, leniveau des décaissements s’est établi à 132,1 milliards FCFA,soit 76,9% du montant total engagé.

Par ailleurs, la Banque a contribué à la préparation ainsiqu’à l’organisation des réunions du Comité Technique, duComité de Pilotage et du Conseil des Donateurs.

Au titre du programme de sécurité alimentaire, la Banquea participé à la 7ème réunion du Comité de Haut Niveau surla Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (CHN-SAN) dansl’espace UEMOA, que préside le Chef de l’Etat du Niger,S.E. M. Issoufou MAHAMADOU. Ladite réunion s’esttenue du 5 au 10 juillet 2018 à Niamey au Niger ; elle avaitpour objectif d’identifier des voies adaptées pour promou-voir la sécurité alimentaire ainsi que la transformation du-rable de l’agriculture dans l’espace UEMOA.

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34RAPPORT ANNUEL 2018

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TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Il en est notamment ressorti les recommandations ci-après : i) appuyer le mécanisme régional de suivi-évaluationet d'analyse des impacts des plans nationaux de réponses,en vue de mieux orienter la prise de décision dans le do-maine ; ii) promouvoir des cadres institutionnels et règle-mentaires d'encadrement et de coordination efficaces desinterventions dans le domaine de la sécurité alimentaire etnutritionnelle, puis de la résilience (code de bonnesconduites) ; iii) accompagner les Etats membres dans lamobilisation de ressources pour la mise en œuvre des PlansNationaux de Réponses et des Plans de Gestion de la Trans-humance ; iv) accompagner les Etats membres dans la mo-bilisation des ressources nécessaires pour intensifier la miseen œuvre de programmes structurants.

En ce qui concerne le Programme Communautaire de Dé-veloppement (PCD) de la CEDEAO, à la suite de l’adoptiondu Document régional de stratégie, la Conférence desChefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO avait ins-truit la Commission de la CEDEAO d’initier des actions per-mettant la mobilisation des ressources nécessaires aufinancement. A cet effet, le principe de l’organisation d’uneTable ronde avait été retenu.

Au titre du Programme indicatif régional (PIR) du 11ème

FED, la BOAD a pris part, en juin 2018 à Bruxelles, à la 5ème

réunion du Comité d’Orientation Stratégique (COS) du PIR-11ème FED. Au cours de la réunion, le COS a réaffirmé sa

volonté de voir les Banques de développement prendrepart à la gestion déléguée des fonds de l’UE, si elles ontsatisfait aux exigences tenant à «l’audit des 07 piliers».

Enfin, dans le cadre du Projet de Centres de Soins Spé-cialisés de Haut Niveau (PCSSHN) de l’UEMOA, laBanque et la Commission de l’UEMOA avaient retenu,lors d’une rencontre en date de janvier 2018, de mettreen place un cadre de concertation. Un projet de termesde référence afférent audit cadre a fait l’objet de partageentre les deux institutions. Les 25 et 26 octobre 2018, àLomé, les deux institutions ont en outre organisé unerencontre pour la formalisation du cadre de concertationet la définition d’une feuille de route visant la mise enœuvre du projet.

Pour ce qui est des ressources disponibles pour le finan-cement des études nécessaires à la réalisation du projetde CSSHN, deux sources ont été identifiées : le Fondsd’études de la BOAD et des ressources pouvant provenirdes partenaires. Pour le Fonds de la BOAD, il est envisagé,au titre de 2019, un montant global d’environ 2,3 mil-liards FCFA pour le programme annuel d’avances defonds pour études. Eu égard aux capacités limitées de ceFonds d’études, la BOAD s’est approchée de l’Agence Ja-ponaise de Coopération Internationale (JICA), qui s’inté-resse à ce type d’initiatives. Les concertations sepoursuivent.

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35RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

A. DEVELOPPEMENT D’INFRASTRUCTURES DE BASE

En vue d’un renforcement des infrastructures debase, des concours d’un montant total de 252,3 milliardsFCFA ont été mis en place. Ils serviront aux besoins ci-après : i) développer des aménagements hydroagricoles,de même que des voiries et l’assainissement, ii) favoriserl’électrification, tant urbaine que rurale, iii) accroître l’ac-cès des populations à l’eau potable, iv) mettre en placedes installations relevant de secteurs sociaux (habitat so-cial, éducation), v) dynamiser des économies locales.

En matière d’aménagements hydroagricoles, deuxprojets, d’un montant global de 25,5 milliards FCFA, ontété approuvés, respectivement en faveur de la Côte d’Ivoireet du Togo. Ils visent l’aménagement et la réhabilitationd’environ 11 546 ha de terres agricoles, pour une produc-tion vivrière additionnelle d’environ 12 600 tonnes, demême que la création de 6 barrages.

Les concours mis en place contribueront à la sécurité ali-mentaire et nutritionnelle, de même qu’à lutter contre lapauvreté dans les zones d’intervention. Il en est attendu :i) une augmentation de la production agrosylvopastorale

et halieutique, ii) un renforcement des capacités des ac-teurs, de même que iii) la création de 43 471 emplois di-rects ou indirects.

En matière de voiries urbaines, de routes inter-ur-baines et d‘assainissement, six projets ont été soutenus,pour un montant global de 99,5 milliards FCFA. Ils concer-nent respectivement : i) l’amélioration de la route Kédou-gou-Fouladou au Sénégal, ii) l’aménagement et lebitumage de la voirie urbaine de Zinder au Niger, iii) l’aménagement et le bitumage de la Boucle du Blouf auSénégal, iv) le Programme d'assainissement pluvial de Co-tonou au Bénin, v) le drainage du Parc Bangr Wéogo auBurkina Faso, (vi) le Programme d’aménagement et de ges-tion intégrée du Bassin Versant du Gourou en Côte d’Ivoire.

Les projets de routes ou de voiries visés ci-avant repré-sentent un linéaire total de 152 km. Ils contribueront àl’amélioration du cadre de vie, à celle des conditions detransport, de même qu’à un renforcement de l’état duréseau. Il s’en suivra une amélioration de la compétitivitédes zones concernées, avec leur désenclavement et uneplus grande valorisation de leurs potentialités écono-miques. Quant aux projets relatifs à l’assainissement, ils

2.2. SOUTIEN A LA CROISSANCE INCLUSIVE, A LA SECURITE ALIMENTAIRE ET AU DEVELOPPEMENT DURABLE

A l’instar de l’an passé, les financements de la Banque en faveur d’une croissance inclusive et durable ontété importants. En la matière, les interventions ont notamment porté sur le renforcement des infrastruc-tures de base et la promotion du développement durable.

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36RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

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TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

permettront la réalisation d’investissements nécessairespour atténuer durablement le phénomène d’inondationdans des villes de l’Union, et pour améliorer l’environ-nement urbain. Environ 13 410 mètres linéaires (ml) decollecteurs primaires seront construits.

En matière d’électrification urbaine et rurale, des fi-nancements d’un montant global de 22,9 milliards FCFAont été mis en place, pour la construction d’une centralethermique diesel de 15 MW à Bor en Guinée Bissau et laréhabilitation d’ouvrages de distribution d’énergie auBurkina Faso.

Ces projets visent à renforcer les capacités productives enmatière d’énergie et à améliorer le taux d’accès à l’électri-cité, dans les pays concernés. Ils devraient par ailleurs per-mettre de créer environ 7 600 emplois directs ou indirects.

Dans le domaine de l’amélioration de l’accès à l’eaupotable, des concours d’un montant global de 30 mil-liards FCFA ont été octroyés en faveur de deux projetsde renforcement de systèmes d’alimentation en eau po-table. L’objectif de ces projets, dont l’un est situé enCôte d’Ivoire et l’autre au Togo, est d’assurer de manièredurable un approvisionnement en eau potable de cer-taines populations relevant respectivement de la villed’Abidjan et de centres semi-urbains du Togo.

Dans d’autres secteurs sociaux (habitat social, pro-motion immobilière et éducation), trois projets ontété financés à hauteur de 44,4 milliards FCFA.

Au Bénin, il s’agit de la construction de 944 logementssociaux dans la commune d'Abomey-Calavi. Le projetcontribuera à une amélioration du cadre de vie d’environ7 300 personnes relevant de la population à revenus intermédiaires.

Au Sénégal, deux projets sont concernés : la réalisationde 500 salles de classe en remplacement d’abris provi-soires et la construction d’une tour multifonctions de 20niveaux. Ces projets renforceront d’une part, la qualité en matière d’éducation dans le pays et, d’autrepart, l’offre en espace de bureaux, au profit d’au moins 2 300 employés travaillant dans la ville de Dakar.

Dans le cadre d’une dynamisation des économies lo-cales, un montant de 30 milliards FCFA a été octroyé auBurkina Faso, pour le financement de son Programmed’appui au développement des économies locales. Le fi-nancement concerné permettra : i) la mise à dispositionde kits de développement local intégré, ii) l’arrangementd’une ligne de crédit de 25 milliards FCFA, pour un pro-gramme de crédits, iii) le renforcement des capacités de48 000 unités de productions informelles.

Page 37: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

37RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Assainissement et lutte contre les inondations dans les Etats membres de l’UEMOAAu nombre des catastrophes naturelles récurrentes en Zone UEMOA, qui contrarient les programmes de dévelop-pement et occasionnent des pertes importantes, tant dans le domaine public que sur les patrimoines privés, il y ales sécheresses d’une part et les inondations d’autre part. Les inondations suscitent souvent moins d’échos queles sécheresses ; elles n’en demeurent pas moins aussi dévastatrices et coûteuses. Une visualisation proposée parun réassureur à envergure internationale peut être résumée comme suit, en termes de risques par pays.

Par ailleurs, en 2012, une étude del’OMS indiquait que pour chaqueUSD (environ 570 FCFA) investi dansl’assainissement, il est obtenu en re-tour 5,5 USD (3 135 FCFA) prove-nant de la baisse des dépenses desanté, des gains de productivité etde la diminution du nombre desdécès prématurés.

L’assainissement est donc bien unfacteur de développement. Pourcette raison, il est inscrit dans lesobjectifs de développement dura-ble, notamment en rapport avecl’ODD 6. Dans la zone UEMOA, lespays sont régulièrement confrontésaux problèmes d’inondations quisurviennent en saisons des pluies,rendant ainsi les populations trèsvulnérables. Seulement 26% de cespopulations bénéficiaient d’un ser-vice d’assainissement élémentaireen 20156.

En droite ligne avec son objectif desoutien au développement durableet à la croissance inclusive, notam-ment par une contribution au ren-forcement des infrastructures de

base, la BOAD a, au cours de l’année2018, contribué au financement detrois projets d’assainissement, pourun montant global de près de 60 milliards FCFA. Les opérations

ENCADRÉ 2

(à suivre page 38)

Source : Données Swiss Re, Cotation selon l’index for Risk Management sponsorisée par Inter-Agency StandingCommittee (IASC)

Togo

Inondation

Sénégal

Niger

Mali

Guinée Bissau

Côte d’Ivoire

Burkina Faso

Bénin

0 10

Risque et coûts faibles

Risque et coûts élevés

4,3

4,8

7,4

7

2,6

7,5

6,6

5,1

3,3

5,6

4,6

5,1

2,1

1

6

0,5

Secheresse

6 Source : Rapport « Progrès en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène : mise à jour 2017 et estimations des ODD » de l’Organisation Mondiale de la Santé

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38RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

concernées sont celles-ci-après : i) le programme d'assainissementpluvial de la ville de Cotonou auBénin, ii) le programme d’aménage-ment et de gestion intégrée du Bas-sin Versant du Gourou en Côted’Ivoire, et iii) le projet de renforce-ment du réseau d’assainissementdes eaux pluviales de la ville de Oua-gadougou : drainage du Parc BangrWéogo au Burkina Faso.

Le programme d’assainissementpluvial de Cotonou a pour objet la construction d’environ13.410 mètres linéaires de collec-teurs primaires à Cotonou, dansonze (11) bassins versants répartisentre Cotonou Est et CotonouOuest, de même que le pavage dequelques sections de support desditscollecteurs.

Les investissements à réaliser visentà éviter durablement le phénomèned’inondation dans les bassins

versants concernés, et à améliorer l’environnement urbain, pour facili-ter la circulation des usagers et laconduite des activités économiquesdans les zones concernées. La contri-bution de la Banque à la réalisationde la tranche d’urgence du pro-gramme est de 20 Mds FCFA.

En Côte d’Ivoire, l’objectif duprogramme d’aménagementet de gestion intégrée du Bas-sin Versant du Gourou est decontribuer au renforcement ainsiqu’à la sécurisation du réseau d’as-sainissement du District d’Abidjan,en améliorant les conditions so-cioéconomiques et sanitaires despopulations des quatre (04) com-munes couvertes par le bassin duGourou, à savoir Abobo, Adjamé,Cocody et Plateau. La réalisation dece programme permettra de résou-dre les problèmes d’inondations ré-currents en plein cœur d’Abidjan, àtravers la mise en place d’un

système d’assainissement des eauxusées, de drainage des eaux plu-viales et la construction d’un réseaude voiries. La Banque a contribuéau financement de la premièrephase du programme pour unmontant de 29,5 Mds FCFA.

Concernant enfin le projet de renfor-cement du réseau d’assainissementdes eaux pluviales de la ville de Oua-gadougou, scindé en quatre (04)phases, la Banque avait déjà mis enplace deux (02) prêts d’un montanttotal de 18 Mds FCFA, en 2010 puis2012. La troisième phase, financée àhauteur de 10 Mds FCFA en 2018, apour objet l’aménagement de l’exu-toire à l’intérieur et en aval du ParcBangr Wéogo, par le recalibrage deplusieurs marigots. Elle permettra deréduire de manière significative l’ef-fet des inondations dans le parc urbain Bangr Wéogo, tout en renforçant la pérennisation des investissements déjà réalisés.

ENCADRÉ 2 (suite)

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39RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

B. DEVELOPPEMENT DURABLE

Différentes activités ont été poursuivies en vue de l’opé-rationnalisation de l’accréditation de la Banque auprèsdes mécanismes financiers de la CCNUCC.

Avec le Fonds d’Adaptation (FA), la BOAD a élaboréet soumis les documents complets de financement re-latifs aux opérations ci-après :

i) le projet régional de promotion de l’agriculture intelli-gente en Afrique de l’Ouest (14 millions USD), ceci, enpartenariat avec l’Agence Régionale pour l’Agriculture etl’Alimentation (ARAA) de la CEDEAO ;

ii) le projet de relèvement du niveau de résilience desacteurs vulnérables du secteur agricole de Mandouriau Togo (10 millions USD).

Le financement du 1er projet sous forme de don a étédéfinitivement approuvé par le Conseil d’administrationdu FA, en juillet 2018, pour le montant sus-annoncé. Laconvention de don entre la BOAD et le FA a été signéele 26 décembre 2018.

Avec le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM),deux projets ont été soumis à approbation, à la suite del’accréditation de la Banque obtenue en 2015. Il s’agit :

i) du projet d’hybridation des moteurs à gasoil de plate-formes multifonctionnelles avec des systèmes solairesau Togo, lequel a été approuvé en 2017 pour un finan-

cement sous forme de don d’un montant de 2,7 mil-lions USD. La convention de gestion de don du projeta été signée entre la Banque et l’Etat Togolais, le 12octobre 2018 ;

ii) du projet régional d’appui à la gestion durable des dé-chets et de réduction des émissions de POPs. Il est at-tendu pour ledit projet un financement d’un montantde 18,9 M USD, également sous forme de don. Lesétudes et la proposition complète de financement dece projet sont en cours d’élaboration, en vue d’unesoumission à approbation finale au cours du premiertrimestre 2019.

Au titre du Fonds Vert pour le Climat (FVC), la demandede subvention pour la préparation du projet de développe-ment et de mise à l’échelle de 1 500 ha d’aménagementshydro-agricoles, avec des pratiques résilientes au change-ment climatique au Niger, a été approuvée pour un mon-tant de 439 134 USD. En outre, deux projets ont étépréparés et soumis au financement du Fonds. Il s’agit : i) du projet d’électrification rurale solaire au Mali, pour unmontant total de 46,2 millions d’euros, et ii) du projet demécanisme régional de financement pour le climat, destinéà intensifier l’utilisation de l’énergie solaire dans les Pays lesMoins Avancés (PMA) d’Afrique Occidentale francophone,pour un montant total de 247 millions d’euros.

D’autres actions ont été également mises en œuvre aucours de l’exercice, en matière d’environnement et de fi-nance climat. Il s’agit de la participation de la Banque auxmanifestations ou rounds de négociations ci-après :

Page 40: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

40RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

i) un cycle de deux dialogues structurés du Fonds Vertpour le climat, d’une part avec l’Afrique, à Bamako(Mali), et d’autre part avec les PMA à Addis Abeba(Ethiopie).

La participation de la BOAD à ces rencontres visaitnotamment à renforcer l’engagement de la Banqueavec le Fonds et les Etats, et à faciliter les interactionssur les pipelines de projets potentiels aux niveaux na-tional et régional. Elle a en outre permis une meil-leure compréhension des priorités des différentesparties prenantes et de partager les points de vueainsi que les expériences d’autres partenaires en ma-tière de préparation et de mise en œuvre de projetsclimat.

ii) la 24ème COP sur les changements climatiques, tenueà Katowice en Pologne.

Par ailleurs, la dimension environnementale et sociale aété prise en compte dans l’évaluation des projets finan-cés, conformément aux orientations de la politique del’institution en la matière.

Parallèlement, le Centre Régional de Collaboration(CRC7), a appuyé les actions de la Banque, en matièrede développement de projets carbone et de finance cli-mat, de même pour la recherche d’une mobilisation deressources de la Finance climat.

Dans le cadre du développement de projets carbone etde la finance climat, le CRC a ainsi poursuivi son assis-tance au développement des Niveaux de Référence Nor-malisé (NRN), notamment par la mise à jour du facteurNon Renouvelable de la Biomasse au Bénin.

Dans le domaine de la mobilisation de ressources de lafinance climat, le CRC apporte son assistance aux paysde l’Union, pour le financement de projets disposantd’une composante climatique. Il a également contribuéà l’accréditation de la Banque en tant qu’observateur ausein de ‘’l’International Capital Market Associations’’,dans le cadre du projet d’émission d’obligations vertes.

Par ailleurs, le CRC a, en collaboration avec le Partena-riat Cadre de Nairobi, organisé la 1ère édition de la se-maine Africaine du Climat, en avril 2018, à Nairobi auKenya. Avec la Convention Cadre des Nations Unies surle Changement Climatique et l’ONG Jeunes Volontairespour l’Environnement (JVE), le Centre a signé un proto-cole d’accord pour la création d’une académie de for-mation de jeunes élites africaines sur les questions liéesaux changements climatiques, notamment sur les as-pects de négociations contenus dans les accords sur leschangements climatiques.

7 Structure hébergée par la BOAD, et émanant de la coopération avec la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

Page 41: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

41RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

A. PROMOTION DU PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE (PPP)

Dans le cadre de la promotion de projets en partenariat pu-blic-privé, l’URDPPP a mis en œuvre les principales actionsci-après : i) participation à des chantiers régionaux; ii) pré-paration d’une étude proposant des instruments financiersinnovants de facilitation du financement des PPP dans lazone UEMOA ; iii) renforcement des capacités des acteursimpliqués dans les PPP au niveau des États membres, iv) créa-tion d’une plateforme d’information et d’échanges, v) ins-truction et promotion de projets PPP, vi) organisation deréunions du Comité Consultatif sur les PPP (CO-PPP).

Au titre des chantiers régionaux, l’URDPPP a participé,en sa qualité de membre du Groupe de Travail PPP de laCommission de l’UEMOA (GT-PPP), aux réunions des Expertssectoriels ainsi qu’à celles des Ministres entrant dans le cadrede l’approbation des projets de Stratégie PPP et de Directivecommunautaire sur les PPP. En outre, elle a finalisé la pre-mière version de deux projets de Règlements portant d’unepart, ‘’cadre institutionnel et fonctionnement de l’Unité auniveau régional’’ et d’autre part, ‘’mise en œuvre des projetsPPP régionaux’’. Ces deux projets de Règlements ont faitl’objet de concertations inter-institutions communautaires,avant leur reversement à la Commission de l’UEMOA pourune soumission au Conseil des Ministres en 2019.

S’agissant par ailleurs de l’étude devant proposer des instru-ments financiers innovants de facilitation du financement

des PPP dans l’UEMOA, une consultation restreinte est encours. De même, un consultant a été recruté par la Banquepour la mise en place d’une plateforme d’information etd’échanges.

En ce qui concerne le renforcement des capacités desacteurs impliqués dans les PPP, des techniciens sectorielsévoluant dans les Cellules PPP du Mali et du Sénégal, ontbénéficié de formations qui ont porté des thèmes commeceux-ci-après : i) l’évaluation socio-économique des projets ;ii) l’analyse financière des projets ; iii) l’analyse quantitativepour la sélection du schéma de réalisation des projets et l’uti-lisation du modèle financier d’évaluation comparative ; iv) l’analyse qualitative des différents modes de réalisationdes projets.

En outre, l’URDPPP a participé, en tant que formateur, à lasession de formation organisée par l’École Régionale Supé-rieure de Magistrature (ERSUMA) et destinée aux acteurs PPPde l’espace OHADA.

Relativement à l’instruction et à la promotion de pro-jets PPP, les projets de ports secs à Kayes et Sikasso (Mali)ainsi que le Projet d’Appui à la Gestion de l’Environnementet des Ressources Naturelles (Sénégal) ont fait l’objet d’uneanalyse qualitative et quantitative. L’exercice a permis de réa-liser, d’une part, une présélection et d’autre part, une analysecomparative des modes de réalisation de ces projets.

2.3. ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES ET DES ETATS, DEVELOPPEMENT DE L’INGENIERIE DU FINANCEMENT ET DES SERVICES

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42RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

En outre, l’URDPPP a organisé un atelier de validation desétudes d’Avant-Projet Sommaire (APS) relatives au projetde Parkings Gros Porteurs de part et d’autre de la frontièreBénin - Togo (soit à Sanveecondji et à Hillacondji). Lesconclusions et recommandations de l’étude visée ont ététransmises aux autorités du Togo et du Bénin pour déci-sions à prendre avant la poursuite éventuelle du projet.

Dans le même temps, l’Unité a poursuivi les diligencesrelatives au projet de Centres de Soins Spécialisés deHaut Niveau, en participant aux travaux du Cadre de

Concertation mis en place entre la Banque et la Com-mission de l’UEMOA.

Enfin, l’URDPPP a organisé la septième session du Co-mité Consultatif sur les PPP (CO-PPP), celui-ci consti-tuant une plateforme d’échanges d’expériences enmatière de PPP dans l’Union. En marge de la rencontre,elle a, en partenariat avec la Commission de l’UEMOA, or-ganisé un atelier de restitution et de dissémination del’étude relative au renforcement des capacités pour le dé-veloppement des PPP dans l’UEMOA.

Pour la zone UEMOA, l’étude vise à :i) renforcer le cadre institutionnel ré-gional pour la mise en œuvre desPPP, ii) contribuer à l’harmonisationdes stratégies en matière de PPP, iii) faciliter le développement et lamise en œuvre de projets PPP àl’échelle régionale et nationale.

Trois composantes distinctes l’ontstructurée : i) Composante 1 :

Renforcement institutionnel ; ii) Composante 2 : Constitutiond’un portefeuille de projets PPP ; iii) Composante 3 : Stratégie de financement.

Les travaux sur la 1ère composanteprésentent l’évaluation des écartsentre le projet de directive régionaleet les textes nationaux régissant lesPPP. L’analyse de la pratique a permis

d’apprécier l’expérience et les com-pétences des institutions impliquéesdans la mise en œuvre des PPP danschaque pays et d’identifier les be-soins en renforcement de capacités.Le rapport de la composante recom-mande la définition d’un cadre insti-tutionnel de développement et demise en œuvre des projets régio-naux, ainsi que la mise en place d’uncadre juridique flexible adaptable

ENCADRÉ 3

(à suivre page 43)

Renforcement des capacités pour le développement des PPP dans l’UEMOA

Une étude relative à cette problématique a été réalisée sur financement de la Banque mondiale avec une partici-pation active de la BOAD.

Page 43: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

aux spécificités de chaque projet etcompatible avec les réglementationsnationales.

La 2ème composante a permis laconstitution d’un portefeuille de pro-jets susceptibles d’être développésen PPP dans l’UEMOA, d’une part etd’autre part l’identification de deuxprojets prioritaires. L’analyse menéen’a, cependant, permis d'identifierqu'un projet régional au sens de ladéfinition contenue dans le projet deDirective. Par ailleurs, le projetd’aménagement hydroélectrique deGourbassi au Mali, d’une puissancede 18 MW, qui est porté parl’OMVS, a fait l’objet d’une étude fi-nancière approfondie.

La 3ème composante étudie les mo-dalités de financement de PPP enzone UEMOA, afin d’élaborer des re-commandations pour la mobilisationde ressources adaptées à chaquephase de développement des pro-jets. Au-delà de la revue des sourcesde financements disponibles dans larégion, cette composante intègre, àce titre, une analyse détaillée des

instruments de financement pour lapréparation des projets.

Un certain nombre de recommanda-tions ont été formulées :

- aligner dans les différents pays, ladéfinition des PPP avec la définitionretenue au niveau régional ;

- améliorer la préparation des projets ;

- renforcer l’analyse de la soutenabi-lité budgétaire des projets PPP ;

- renforcer la comptabilisation desengagements des Etats ;

- former et accompagner technique-ment les différents Etats dans lastructuration de leurs projets ;

- prendre en charge les premièresphases de développement des pro-jets, de l’identification jusqu’à la réa-lisation de l’étude de faisabilité ;

- privilégier la mise en concurrence etgérer les offres spontanées, confor-mément à la stratégie régionale ;

- mobiliser des équipes dédiées, dis-posant d’une bonne expériencedes montages PPP ;

- capitaliser sur les ressources desInstitutions financières de déve-loppement, qui restent les princi-paux contributeurs aufinancement des infrastructuresen Afrique Subsaharienne ;

- solliciter des sources de finance-ment alternatives (Finance verte,ressources des pays émergents, no-tamment la finance islamique et lesfinancements asiatiques) ;

- recourir à des instruments de blen-ding finance adaptés au niveau de larentabilité et du risque de projets(apport de subvention à l’investisse-ment, mobilisation d’outils de garan-ties ou de couverture de risque) ;

- examiner la rentabilité de chaqueprojet, afin de définir un schéma definancement adapté.

ENCADRÉ 3 (SUITE)

43RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

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44RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

B. SOUTIEN AU DEVELOPPEMENT D’INDUSTRIES ET A L’EMERGENCE D’ENTREPRISES D’ENVERGURE RE-GIONALE

En matière de développement d’industries et d’émer-gence d’entreprises d’envergure régionale, quatre (04)prêts directs, d’un montant global de 57,5 milliards FCFA,ont été octroyés. Ils portent sur i) la réalisation de travauxconfortatifs de l’hôtel 2 février au Togo, ii) l’extensiond’une usine de production de beurre de karité au BurkinaFaso, iii) l’implantation d’une unité de production de ci-ment en Côte d’Ivoire, ainsi que sur iv) l’extension des ca-pacités de production d’une cimenterie au Sénégal.

En ce qui concerne les lignes de refinancement, trois(03) opérations d’un montant total de 20 milliards FCFA,ont été réalisées en faveur d’institutions financières del’Union. Elles permettront d’accroitre les capacités d’offrede produits adaptés aux PME-PMI. Par ailleurs, un prêtsubordonné de 6,5 milliards FCFA a été mis en place en fa-veur de NSIA Bank Bénin.

En termes de prises de participation, quatre opérationsont été enregistrées, pour un montant total de 13,5 milliardsFCFA. Ces opérations ont respectivement visé les fonds CAU-RIS IV, AFIG Funds II, ECP Africa Fund IV et ADIWALE I. Parailleurs, la Banque a pris une participation au capital de laBanque Régionale des Marchés (BRM) Holding SA, en créa-tion, à hauteur de 326,4 millions FCFA, par le transfert partield’actions détenues dans le capital de la BRM.

Relativement au court terme, cinq opérations ont éténégociées pour un montant total de 31 milliards FCFA. Ils’agit de :

- un prêt de 5 milliards FCFA, en faveur d’une sociétéd’Etat du Mali pour le financement de besoins d’exploi-tation dans le secteur du textile ;

- un prêt de 6 milliards FCFA au profit d’une société duBurkina Faso, pour l’importation de matières premières(clinker, calcaire et gypse), en vue de la production deciment ;

- une ligne de 10 milliards FCFA en faveur d’une banquedu Burkina, en vue de soutenir les activités d’importationd’intrants agricoles ;

- une ligne de 5 milliards en faveur d’une institution fi-nancière sénégalaise, pour le refinancement d’opéra-tions au titre de la campagne agricole 2018-2019 ;

- une ligne de 5 milliards FCFA en faveur d’une banquesénégalaise en vue de contribuer au financement de lacampagne arachidière.

Les financements à court terme bénéficient à des secteursstratégiques et l’essentiel est orienté vers l’agriculture,l’énergie et l’industrie.

Dans le domaine de l’arrangement de financements,68 milliards FCFA ont été mobilisés, notamment en faveurdes mandants visés ci-après : i) la Caisse des Dépôts etConsignation (CDC), pour la construction d’une tour mul-tifonctions de 20 niveaux à Dakar, ii) la société PFO AfricaCôte d’Ivoire, pour la construction d’une usine de traite-ment d’eau pour la ville d’Abidjan, iii) l’Etat du Sénégal,dans le cadre du projet de construction de voiries et ré-seaux divers, à Diamniadio.

Page 45: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

45RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Par ailleurs, des diligences sont en cours, pour la mobili-sation de financements d’un montant d’environ 270 mil-liards FCFA au profit de divers mandants : i) l’Etat duSénégal, pour le financement du projet de réalisation destravaux de voiries et réseaux divers du pôle urbain deDiamniadio ; ii) Eranove SA, pour la construction d’unecentrale thermique d’une capacité de 65 MW au Togo ;iii) Phoenix Properties Investment, pour la construction

d’un hôtel 4 étoiles à Abidjan, sous l’enseigne « RadissonRed » ; iv) la société MK construction et l’Etat de Côted’Ivoire, pour la réalisation des travaux de renforcementde l’axe routier Kanawolo – Korhogo ; v) l’Etat du Niger,pour des travaux complémentaires relatifs à l’échangeurHamani Diori et l’aménagement de la zone du marché deKatako.

Cumul financements court terme Financements court terme en 2018

33,9%Agriculture

101,2 Mds FCFA

28,9%Energie86,2 Mds FCFA

12%Finance

35,7 Mds FCFA

9,7%Transport29 Mds FCFA

15,5%Industrie46,2 Mds FCFA

80,6%Agriculture

et développementrural

25 Mds FCFA

19,4%Industrie6 Mds FCFA

Graphique 6

RÉPARTITION PAR DOMAINE DES FINANCEMENTS DE COURT TERME AU 31 DÉCEMBRE 2018 (EN MDS)

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46RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Soutien au développement de la production de ciment au Sénégal et en Côted’Ivoire

Au cours de l’exercice 2018, la BOAD a engagé un montant global de 50 milliards FCFA pour soutenir, en Côted’Ivoire et au Sénégal, la réalisation de deux projets cimentiers portant sur une capacité totale de plus de cinq(05) millions de tonnes et un coût global de 320,6 milliards FCFA.

Le premier des deux projets porte surl’extension des capacités de produc-tion de la société Les Ciments duSahel (CDS) SA, à Kirène au Sénégal.Il s’agit notamment d’installer unetroisième ligne intégrée et auto-nome de production de clinker et deciment d’une capacité de 2,7 mil-lions de tonnes de ciment par an. Lacontribution de la BOAD porte surun montant de 25 milliards FCFA. Ceprojet devrait permettre la créationd’environ 2 500 emplois au cours dela mise en œuvre et 4 200 emploisau cours de l’exploitation.

Le second projet consiste en l’im-plantation d’une unité de produc-tion de ciment par la société

Ciments de Côte d’Ivoire (CIMI-VOIRE), à Abidjan en Côte d’Ivoire.La capacité de broyage en clinkerde l’unité installée sera de 3 mil-lions de tonnes de ciment par an.La contribution de la Banque à sonfinancement porte sur un montantde 25 milliards FCFA. Cet autreprojet contribuera à la création de387 emplois au cours de la mise enœuvre et de 440 emplois au coursde l’exploitation.

A l’échelle des pays directementconcernés comme au plan régional,ces projets devraient permettre desatisfaire davantage un marché por-teur, et de substituer une productiondomestique et compétitive, à des

importations. La collaboration de laBOAD à leur réalisation confirmel’engagement de l’institution à œu-vrer davantage dans le secteur desinfrastructures et des BTP. En effet,dans la sous-région, le secteur visédoit faire face à de grands défis, tanten termes de construction et de miseà niveau d’infrastructures routières,qu’au plan de l’accès des popula-tions à des logements décents, dansle cadre de programmes immobiliersou de celui de logements individuelsprivés.

La réalisation des deux projets in-duira, par ailleurs, une améliorationdes recettes fiscales dans les deuxpays directement concernés.

ENCADRÉ 4

En matière d’assistance financière aux Etats mem-bres et à des institutions régionales, la BOAD a misà disposition des subventions d’un montant total de159,8 millions FCFA.

Les activités ayant bénéficié de ces appuis sont notam-ment : i) le renforcement des capacités, ii) l’organisationde réunions de comités de pilotage, d’ateliers de valida-tion de documents, de forums, ou encore iii) des travauxd’élaboration de documents de programmation.

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47RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Dans le cadre de la mobilisation de ressources, les princi-pales actions ont notamment porté, d’une part sur la mo-bilisation de lignes de crédit auprès de partenaires, etd’autre part sur l’affermissement de la coopération.

A. CONVENTIONS SIGNEES EN 2018

En ce qui concerne les lignes de crédit, deux conventionsont été signées avec la Banque Arabe pour le Développe-ment Economique en Afrique (BADEA). Il s’agit de cellesrelatives aux dossiers ci-après :

- le premier concours, d’un montant de 30 millions USD,soit 16,9 milliards FCFA et une durée d’un an, est exclu-sivement destiné au financement d’importations des paysmembres de l’UEMOA à partir des pays arabes ;

- le deuxième, d’un montant de 15 millions USD, soit 8,5milliards FCFA et une durée de 10 ans, est destiné au re-financement de projets relevant du secteur privé.

B. CONCOURS APPROUVES PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

Au cours de l’exercice, deux propositions de crédit ont étéapprouvées par le Conseil d’Administration. Il s’agit de :

- la proposition d’une ligne de crédit de la Banque de Dé-veloppement d’Autriche, d’un montant de 30 millions

d’euros, soit 19,7 milliards FCFA et une durée de 10 ans,destinée au financement de projets d’infrastructures etd’investissements productifs du secteur privé dans lespays de l’UEMOA ;

- la proposition d’une ligne de crédit de la Banque de Dé-veloppement de Biélorussie, d’un montant de 50 mil-lions d’euros, soit 32,8 milliards FCFA et une durée de10 ans, destinée au refinancement de projets, pour desbiens et services d’origine biélorusse.

C. MOBILISATION DE RESSOURCES SUR LES MARCHES DECAPITAUX

La Banque a mené des réflexions visant à explorer d’au-tres opportunités qu’offre le marché financier internatio-nal et à instaurer un mécanisme de remboursement deses eurobonds. Elle a travaillé à la mise en place d’un pro-gramme « Negotiable European Commercial Paper (NEU-CP) » qui consiste à émettre des titres courts sur lemarché monétaire français. Elle a également entrepris deséchanges avec des partenaires extérieurs émetteursd’obligations vertes, ainsi qu’avec certains acteurs dumarché financier régional, dans l’optique de la réalisationà moyen terme d’une émission d’obligations vertes.

Par ailleurs, pour mieux maîtriser les conditions de rem-boursement de ses eurobonds, la Banque a décidé decréer un fonds d’amortissement en son sein.

2.4. APPROFONDISSEMENT DU PROCESSUS DE MOBILISATION DE RESSOURCES

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48RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

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TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

D. RESSOURCES DE BONIFICATION

Depuis décembre 2015, la Banque a obtenu de sonConseil des Ministres, la mise en place d’un mécanismede bonification pour ses financements concessionnels. En2018, ce mécanisme a été abondé à hauteur de 28 mil-liards FCFA, portant le cumul des ressources de bonifica-tion à 81,2 milliards FCFA sur les trois dernières années(2016-2018).

E. COOPERATION ET PROMOTION DE PARTENARIATS

Divers échanges et diligences ont été conduits avec despartenaires traditionnels, au sujet de l’organisation pro-chaine de rencontres bilatérales thématiques. Ceci a étéle cas avec l’AFD, la KfW et la BADEA.

Par ailleurs, la Banque a engagé avec la KfW des discus-sons techniques sur deux dossiers opérationnels : celui dela mise en place d’un programme de prêts concessionnelsadaptés aux catastrophes naturelles (PACAN) d’une part,

et d’autre part la création d’un Fonds pour la transfor-mation digitale en Afrique de l’Ouest. Ces deux initiativesbénéficient d’une perspective d’appui du Gouvernementallemand.

En ce qui concerne le Fonds en particulier, l’un des objectifsvisés est d’aider les administrations des pays de l’Afriquede l’Ouest francophone à développer leurs systèmes infor-matiques, afin d’améliorer leur productivité ainsi que leursprestations au bénéfice des citoyens. Il est envisagé que laBanque soit un partenaire important dans la mise enœuvre du projet, de même que le gestionnaire du Fonds.Une mission d’identification auprès des Etats de l’Unionest visualisée pour le premier semestre 2019, en vue d’unepremière évaluation sommaire des besoins en matière dedigitalisation.

Par ailleurs, la Banque poursuit les diligences visant à se sou-mettre à l’audit des 7 piliers, dans le but d’être éligible à lagestion indirecte de financements de l’Union Européenne.

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49RAPPORT ANNUEL 2018

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TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

2.5. MISE EN PHASE DE LA GESTION ET DE LA GOUVERNANCE

A. SECURITE JURIDIQUE DES OPERATIONS

Dans le cadre de la sécurité juridique des opérations, lesactions ont notamment porté sur les points ci-après :

• une veille règlementaire, afin d’aligner les activitésde la Banque sur les référentiels normatifs applicablesaux institutions financières internationales ;

• une gestion des sûretés prises en couverture des fi-nancements, notamment par la poursuite de larevue globale et de l’évaluation des couverturesprises par la Banque dans les différents pays del’UEMOA ;

• des diligences juridiques en vue de l’assainissementdu portefeuille des prêts déclassés ;

• une relecture du dispositif de vérification de laconformité environnementale et sociale, ainsi quedu règlement des griefs de la BOAD, qui constituel’un des mécanismes de gestion structurée et conti-nue des risques ainsi que des impacts environne-mentaux et sociaux liés aux projets financés par laBanque.

Par ailleurs, dans l’optique d’une mise en conformité dudispositif de gestion des risques liés au blanchiment de ca-pitaux et au financement du terrorisme, avec les recom-mandations régionales et internationales en la matière,une version actualisée de la Politique de sécurité financièrede la Banque a été adoptée par son Conseil d’Administra-tion en décembre 2018.

B. ACTION MARKETING ET COMMUNICATION

Dans le domaine de la communication, la Banque a ac-tualisé sa stratégie de communication et de relations pu-bliques, en y intégrant un modus operandi de sa présencesur les réseaux sociaux. La nouvelle approche de commu-nication porte l’ambition « d’affirmer et de promouvoirrésolument le leadership de la BOAD » en matière de fi-nancement des grands projets de développement de lazone UEMOA.

En droite ligne de l’ambition susvisée, la Banque a élaboréet mis en œuvre un plan média articulé sur trois types desupports ; ceux ayant une large audience, ceux pouvantvenir en appoint et enfin ceux offrant des opportunités devisibilité. L’objectif est d’avoir une présence plus structuréede l’institution sur les différents espaces médiatiques, per-mettant ainsi d’intensifier et de mieux organiser la diffusionde l’information relative aussi bien aux activités qu’aux pro-duits ; ceci, tant en direction de la zone UEMOA qu’à des-tination des partenaires à international.

La présence médiatique a ainsi permis une participationeffective du Management de la Banque à des émissionsde forte notoriété, notamment « Réussite » de Canalplus, « Décryptage » d’Africa24, « Focus » de Africa-news. Il en est de même en matière de publication régu-lière de contenus rédactionnels dans des médiaspanafricains d’information tels que Jeune Afrique, Finan-cial Afrik, la Tribune Afrique, Ecofin, d’une part, et d’autrepart dans des magazines de bord de compagnies aé-riennes telles que Brussels Airlines, Ethiopian, Air Côted’Ivoire, Asky Airlines.

Page 50: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

50RAPPORT ANNUEL 2018

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TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

En outre, la Banque a réalisé des reportages mensuels,dans les 8 pays de l’Union, ainsi que des ‘’testimoniaux’’radios sur divers projets financés au Sénégal, en Côted’ivoire et au Togo ; ce qui a permis de donner la paroleaux bénéficiaires finaux des opérations, et de mettre enévidence l’impact de financements de la BOAD sur leurquotidien. La Banque a également procédé à la réalisa-tion d’un nouveau film institutionnel, avec des versionscourtes déclinées en spots radio et télé, sur ses secteursd’intervention et ses produits.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d'actionsdigital, elle a procédé à la réalisation d’un audit SEO(Search Engine Optimisation) en vue d’un meilleur réfé-rencement de son site internet. Elle a également mis l’ac-cent sur l’utilisation des réseaux sociaux (Facebook,Twitter, Youtube), pour étendre la portée de ses publica-tions vers de nouvelles cibles, susciter de l’engagementet recruter de l’audience sur ces pages.

Au titre des relations avec la presse et des activités de pro-motion hors média, la Banque a organisé des JournéesPortes Ouvertes à Dakar au Sénégal. Ceci s’est tenu sousla forme d’un atelier d’information à l’endroit des jour-nalistes et des collectivités territoriales, sur « la stratégieet l’engagement de la BOAD en matière de finance cli-mat». La manifestation a été suivie d’une rencontred’échanges avec les acteurs du secteur privé.

Concernant le marketing, la Banque a procédé à la re-lecture ainsi qu’à l’actualisation de la stratégie marketing,en vue d’améliorer son approche commerciale et la rela-tion client.

Par ailleurs, elle a poursuivi la promotion de ses produitset services, à travers la participation à des salons, fora etautres rencontres thématiques. Dans le cadre du renforce-ment de sa visibilité, des campagnes d’affichage sur desespaces publicitaires ainsi que dans des salons «business»de certains aéroports de l’UEMOA ont été initiées.

C. RESSOURCES HUMAINES

Les actions précédemment engagées dans le cadre de lamodernisation de la politique de gestion des ressourceshumaines ont été poursuivies. Ainsi, la mise en œuvre dudispositif de fixation d’objectifs et d’évaluation des per-formances du personnel a été renforcée. Il en a été demême des actions de formation individuelles ou collec-tives ciblées, celles-ci visant toutes un renforcement descapacités.

Au 31 décembre 2018, l’effectif global était de 308agents, dont 295 agents au titre de l’effectif opérationnel,10 agents en détachement et 3 agents en disponibilité.

L’évolution de l’effectif au titre de l’exercice 2018 s’ex-plique par la mise en œuvre du plan pluriannuel de ges-tion prévisionnelle des emplois et des compétences(GPEC). Ce plan, élaboré sur la base du plan stratégique2015-2019, prend en compte ; i) le renouvellement deseffectifs, ii) les besoins exprimés par les structures, iii) ainsique des besoins de compétences spécifiques nécessairespour la gestion de nouvelles activités.

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51RAPPORT ANNUEL 2018

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TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Ainsi, 34 entrées, dont 33 recrutements et un (01) retourde détachement, ont été enregistrées au cours de l’exer-cice, contre 15 départs tous motifs confondus, soit uneévolution de l’effectif opérationnel de 19 agents par rap-port à l’exercice 2017.

Par ailleurs, dans le cadre de son programme « Jeunes Gra-dués » visant à assurer la relève de ses effectifs, la Banquea recruté quatorze (14) jeunes diplômés de l’espace com-munautaire et de la diaspora, qui sont en stage profession-nel au sein des unités organisationnelles.

D. GESTION DU PATRIMOINE, SECURITE DES PERSONNES ET DES BIENS

Les actions engagées dans ce domaine ont porté sur l’amé-lioration du cadre de travail, la poursuite ou l’achèvementde certains programmes immobiliers, la mise en œuvre duprogramme d’efficacité énergétique.

Au niveau de l’amélioration du cadre de travail, deschangements sont intervenus, avec notamment : i) la ré-habilitation de différentes salles du siège et la création denouveaux postes de travail, ii) le revêtement du bâtiment

Catégories Effectif au Effectif au Effectif au 31.12.2016 31.12.2017 31.12.2018

PERSONNEL PROFESSIONNEL 153 164 170

PERSONNEL D’APPUI 119 112 125

TOTAL 272 276 295

Tableau 2

EFFECTIF OPÉRATIONNEL DE LA BOAD DE 2016 À 2018

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52RAPPORT ANNUEL 2018

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

du siège, iii) l’extension des systèmes de sécurité incendieet de contrôle d’accès, iv) la renovation du système de vi-déosurveillance, v) la poursuite de l’harmonisation dumobilier des bureaux du siège et des Missions résidentes.

Concernant le programme immobilier, les travaux deconstruction de 134 logements de la cité BOAD au profitdu personnel, de même que ceux relatifs au centre de loi-sirs, ont été achevés.

L’opérationnalisation du programme d’efficacitéénergétique s’est poursuivie avec le remplacement deslampes des bureaux par des lampes LED, dont la luminositéest conforme à la réglementation en vigueur.

E. SUIVI-EVALUATION DES OPERATIONS ET GESTION DUSAVOIR

En matière d’évaluation rétrospective de projets, laBanque a organisé l’atelier de validation de l’évaluationde portefeuille au Togo, laquelle portait sur dix-neuf (19)opérations réparties entre quatre (04) secteurs d’interven-tion. En outre, la Banque a démarré l’évaluation de por-tefeuille-pays au Bénin. Cette deuxième campagned’évaluation concerne seize (16) opérations, répartiesentre quatre (04) secteurs d’intervention, à savoir : i) ledéveloppement rural, ii) l’énergie, iii) les infrastructuresroutières et iv) l’adduction en eau potable.

L’objectif global de l’évaluation de portefeuilles-pays8 estd’apprécier les résultats de développement atteints parla Banque à travers les projets qu’elle a financés. Quantaux objectifs spécifiques, ils sont les suivants : i) analyserla performance des projets financés dans chacun des sec-teurs concernés ; ii) identifier les facteurs ayant affecté laperformance des projets ; iii) formuler des recommanda-tions relatives aux différentes interventions.

Concernant les évaluations d’impacts socio-écono-miques et les évaluations thématiques, l’institution apoursuivi, en collaboration avec l’International Initiativefor Impact Evaluation (3ie), les travaux d’évaluation d’im-pacts socio-économiques du projet de développementagricole de Matam, phase 2 «extension» au Sénégal, demême que ceux du projet d’aménagement hydro-agri-cole de M’Bahiakro en Côte d’Ivoire. Les secondes en-quêtes ainsi que les analyses ont été conduites.

S’agissant du suivi-évaluation des résultats de déve-loppement, l’institution a conduit les activités devantconcourir i) à mieux apprécier les impacts prospectifs dedix-neuf projets et ii) à mettre en place un système de col-lecte et d’analyse d’indicateurs de résultats de développe-ment. En outre, la Banque a fourni à divers partenaires(AFD, KFW, BAD, …) les valeurs d’indicateurs de résultatsde développement de projets financés.

8 Se rattache à un ensemble de projets/programmes d’un ou plusieurs secteurs d’intervention au sein d’une même zone géographique.

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53RAPPORT ANNUEL 2018

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

ENCADRÉ 5

Depuis le début des années 2010, les Etats de l’Union sont dans une dynamique de développement de leurs infrastructurescruciales, afin de réduire les déficits dans ce domaine et améliorer durablement les conditions de vie des populations.

Qualité des dépenses d’investissements publics dans les Etats membres de l’UEMOA (*)

A cet égard, certains Etats ambition-nent de porter leur taux d’investisse-ment, d’une moyenne actuelle del’ordre de 24,5% à 35% au moins, afinde situer durablement la croissanceréelle au-dessus du seuil des 7-8% re-quis pour créer des emplois et réduirela pauvreté9. Ceci explique l’ambitiondes plans de développement adoptésau cours de la décennie.

La BOAD, pour sa part, accompagneces efforts. Sur les dix dernières an-nées, elle a ainsi octroyé, en moyenne,420 milliards FCFA de concours annuels à ses Etats membres.

La Banque, à l’instar de la communautéfinancière internationale, ne perd cepen-dant pas de vue que les investissementsnécessaires à la réalisation des objectifssusvisés exigent des ressources d’em-prunts importantes, et que la soutena-bilité des conditions de remboursementqui en découlent mérite de l’attention.

Par ailleurs, la qualité finale des inves-tissements, de même que les effetsréels de ceux-ci sur la croissance consti-

tuent des sujets de préoccupation, tantpour les Etats eux-mêmes, que pour lesbailleurs de fonds. C’est pour contri-buer à la prise en charge de cette ques-tion que la Commission de l’UEMOA,en collaboration avec d’autres institu-tions communautaires (la BCEAO et laBOAD notamment), a commandité uneétude sur la qualité des dépenses d’in-vestissements publics des Etats mem-bres. L’étude devait en particulierexaminer les conditions structurellesqui doivent accompagner une aug-mentation des dépenses d’investisse-ments publics, pour favoriser unecroissance économique vigoureuse ausein de la zone. Quelques constats ou conclusions issus de cette étude se pré-sentent comme suit :

Etat des lieux des dépenses publiques en capital

i) Il existe une part importante de dé-penses courantes dans les dépensesqualifiées ‘’d’investissements’’ despays. C’est notamment le cas avec lesdépenses liées au fonctionnementdes Unités de gestion de projets ;

ii) le financement intérieur se renforcepar rapport au financement exté-rieur, dans tous les pays sauf en Gui-née Bissau où les ressourcesextérieures représentent 94% des in-vestissements, du fait d’un recoursdes Etats au marché (régional) descapitaux ;

iii) quatre secteurs concentrent l’essen-tiel des investissements : les infra-structures de soutien à laproduction, le développement rural,l’éducation et la santé ;

iv) le contenu des dépenses publiquesen capital n’est pas harmonisé àl’échelle de l’Union.

Analyse macro-économétrique surla qualité des dépenses d’investisse-ments publics

Il ressort des analyses que les investisse-ments, tant publics que privés, ont uneffet significatif et positif sur l’activitééconomique, dans la plupart des paysmembres. L’effet est mitigé pour cer-tains pays, en raison notamment

(à suivre page 54)

Page 54: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

d’effets d’éviction et/ou de la faiblequalité de gestion des dépenses d’in-vestissements publics.

En ce qui concerne les dépenses deformation du capital humain, elles représentent également une composante dont l’effet direct est po-sitif sur la croissance. Au regard del’ampleur des besoins, leur part restenéanmoins faible dans les investisse-ments publics.

Par ailleurs, les analyses montrent queles investissements sont moins effi-caces dans les pays de l’UEMOA quedans des pays de référence. Cela ré-vèle une stagnation, voire un recul de

la productivité marginale du capital surla période récente.

Ces analyses confirment les conclusionsd’autres études menées par la BCEAOet le FMI. L’étude du FMI visée in-dique, par exemple, qu’environ 40%de l’impact potentiel des investisse-ments publics est perdu.

Recommandations

Hormis la Côte d’Ivoire, qui atteint destaux de réalisation de 80% de son pro-gramme d’investissement prioritaire(PIP), les autres pays de l’Union enregis-trent des taux faibles. Ces derniers de-vraient mettre en place des mécanismes

pour lever les entraves à la bonne exé-cution des projets et programmes deleurs PIP. Un renforcement de la gestiondes dépenses publiques pourrait par ail-leurs améliorer leur efficience ainsi queleurs impacts sur la croissance.

En tout état de cause, tous les Etatsdevraient poursuivre leurs efforts d’in-vestissements, notamment dans les in-frastructures d’énergie et de transport,dans la mécanisation de l’agricultureet dans la formation de capital humainde qualité, afin de soutenir les chainesde valeurs, aussi bien dans l’industrie,l’agriculture que les services.

54RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

ENCADRÉ 5 (SUITE)

En matière de gestion du savoir, la Banque a poursuivil’opérationnalisation de ses outils de veille information-nelle, de visibilité et d’image. Dans ce cadre, elle a main-tenu la surveillance des sources d’informations pertinentes,collecté des savoirs utiles portant sur les centres d’intérêtde ses structures, et analysé les mentions relatives à sa ré-putation sur les réseaux internet et sociaux. Par ailleurs, ledispositif de veille a été consolidé par la mise en placed’une veille sur les contreparties de l’institution.

F. GOUVERNANCE, SYSTEME DE CONTROLE ET GESTION DES RISQUES

L’année 2018 a été marquée par un renforcement de lagouvernance de la Banque, et par la poursuite de la mo-dernisation des outils de gestion.

Audit interne et Contrôle financier : conformément auprogramme approuvé par le Comité d’Audit, des audits ontété réalisés sur les processus internes et sur les projets enexécution dans les Etats membres. Les recommandationsformulées permettent de renforcer le système de contrôleinterne, la maîtrise des risques et l’amélioration du processusd’exécution des projets.

Toutes les opérations d’acquisition de biens et services,ainsi que de décaissement de fonds, ont fait l’objet decontrôles de conformité et de régularité.

Par ailleurs, la mise à jour des outils d’audit interne a étépoursuivie, à la lumière de l’évolution des normes interna-tionales et des bonnes pratiques en la matière.

(*) Etude sur la qualité des dépenses d’investissementspublics dans les Etats membres de l’UEMOA

9 Source : Programme d’actions pour l’accélération de la croissance économique dans les pays membres de l’UEMOA adopté par le Conseil des Ministres de l’UEMOA le 3 juillet 1997.

Page 55: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

55RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Comité d’Audit de la Banque : le Comité d’Audit atenu ses trois réunions ordinaires au cours desquelles il aexaminé : i) les états financiers de l’exercice clos le 31décembre 2017 ; ii) l’état récapitulatif des requêtes definancement instruites par la Banque au cours de l’exer-cice 2017 ; iii) les états financiers intermédiaires de laBOAD au 30 juin 2018 avant leur arrêté par le Conseild’Administration ; iv) le résultat de l’appel d’offres pourla nomination du Commissaire aux Comptes de laBanque au titre des exercices 2019 à 2021 inclus ; v) lebilan des activités 2018 et le projet de programme d’ac-tivités de l’audit interne au titre de l’exercice 2019 ; vi) lasituation du portefeuille de la Banque au 30 septembre2018 ; vii) les états financiers intermédiaires de la Banqueau 30 septembre 2018 ; viii) l’état de suivi de ses recom-mandations et ix) l’état de suivi de la mise en œuvre desrecommandations du Commissaire aux comptes.

Le renforcement des outils de contrôle se poursuivra en2019. Dans le cadre de son programme d’assurance etd’amélioration continue (PAAQ), l’audit interne fera l’ob-jet d’une évaluation externe pour une amélioration de sesprestations.

Contrôle externe : le Cabinet PRICEWATERHOUSE-COOPERS (PWC), Commissaire aux Comptes, a exa-miné et certifié sans réserve, les comptes de l’exercice2017 de la Banque, du FDC et du FDE. Ces comptesont été approuvés par le Conseil des Ministres. Ledit ca-binet a également procédé à une revue limitée des étatsfinanciers intermédiaires au 30 juin 2018, conformé-ment à la norme IAS 34 du référentiel comptable IFRS.

Ethique, prévention et lutte contre la fraude et la cor-ruption : la Banque a poursuivi la consolidation du dispo-sitif de lutte contre la fraude et la corruption. Ceci s’est

matérialisé à travers i) un renforcement de l'effectif de laDivision Ethique, ii) l'animation de séances deformation/sensibilisation, à l'endroit du personnel, sur leditdispositif, iii) l’amélioration des outils de travail. La Divisionde l’Ethique a traité divers cas de conformité au Coded'éthique du personnel, ainsi que d’allégations de fraude,qui ont donné lieu à des recommandations d'améliorationdu dispositif de prévention.

Contrôle des marchés : il a concerné aussi bien les mar-chés financés dans le cadre des opérations de la Banque,que les acquisitions internes. Des sessions de formationont été organisées, sur les procédures de passation demarchés de la Banque, au profit des acteurs de la chaînede commande publique de deux Etats membres (Mali etNiger). La Côte d’Ivoire, le Togo et la Guinée Bissau bé-néficieront de la même formation en 2019, à la suite duBénin, du Sénégal et du Burkina Faso.

Gestion axée sur les résultats et les performances :les principaux piliers du système de gestion axée sur lesrésultats et les performances de la Banque, que sont l’ap-proche budget-programme, le contrôle budgétaire, l’éva-luation des performances, le réseau de tableaux de bordet la comptabilité analytique de gestion, ont été consoli-dés au cours de l’exercice.

Le système de gestion comptable analytique a connu unedynamisation au cours de la période, avec la productioneffective des rapports annuels 2016 et 2017.

Dans le cadre de l’amélioration continue du systèmed’information, une nouvelle application de gestion duréseau de Tableau de Bord a été développée, puis dé-ployée.

Page 56: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

56RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Au titre du suivi des performances globales de la Banque,des notes d’analyse trimestrielle des indicateurs clés de per-formances (KPI) ont été produites, de même que des notesde synthèse des évaluations de contrats de performancedes centres de responsabilité.

En matière de Gestion des risques, les activités de ges-tion des risques de crédit, de marché et risques opéra-tionnels, ont été poursuivies.

En vue d’une amélioration des pratiques actuelles, les mo-dèles de notation du portefeuille ont été calibrés suivantles Best practices, avec le développement de nouveaux mo-dèles pour le ‘’Project Finance’’, le portefeuille souverain etles prises de participation. La lecture du système de nota-tion a ainsi été rattachée à celle des agences de notationinternationale. Au niveau de la dépréciation des créances,la norme IFRS 9, entrée en vigueur, au plan international,en 2018, a été mise en œuvre.

G. MODERNISATION ET SECURISATION DU SYSTEMED’INFORMATION

Au cours de l’exercice, la Banque a poursuivi la moderni-sation et la sécurisation de son système d’information.

Au plan de la modernisation, elle a finalisé le projetd’interconnexion de ses Missions résidentes avec le Siège,par la mise en œuvre d’un réseau de communication in-terne basé sur la technologie VSAT. De nouveaux outilsde collaboration et de communication, tels que SKYPEFOR BUSINESS, ont été déployés. Les différentes plate-formes concernées permettent aux utilisateurs de laBanque d’optimiser de manière sécurisée les échangesentre eux ainsi qu’avec leurs correspondants extérieurs.

Par ailleurs, l’application de Gestion des Opérations Ban-caires a été revue et optimisée sur une plateforme tech-nologique plus moderne, de manière à préparer unpassage aisé vers SAP Banking. S’agissant justement deSAP, la stabilisation et l’appropriation, par les agents dela Banque, des modules déjà en exploitation, se sontpoursuivies. Il s’agit notamment des modules : Finance etContrôle de Gestion (FICO), Gestion des Ressources Hu-maines (HR) et Gestion des approvisionnements (MM).

Le déploiement d’un Module à forte valeur ajoutée pourla gestion du personnel, soit « Employer Self-Service / Ma-nagers Self-Service (ESS/MSS) », s’est poursuivi avec lamise en place de fonctionnalités telles que i) la publica-tion en ligne des bulletins de paie, et ii) la consultationen ligne d’informations sur le personnel.

Au plan de la sécurité, la Banque a assuré la veille tech-nologique, puis elle a fait former et certifier certains de sesagents aux normes ISO 27001 et ISO 27005. Toutes les di-ligences (test d’intrusion, audit de la sécurité du SI, etc.)ont été menées en vue du maintien de la certification ISO27001 du SMSI de l’institution.

H. GESTION FINANCIERE

Tarification et pilotage financier : le modèle de tarifi-cation mis en place au sein de l’institution assure une plusgrande flexibilité dans la tarification des opérations sou-mises au financement.

Par ailleurs, le chantier de pilotage financier lancé en 2017s’est poursuivi en 2018. Les évolutions attendues dans lecadre de ce projet, sont notamment i) une améliorationdu pilotage des risques bilanciels comme ceux du horsbilan, ii) un renforcement du reporting, associé au contrôlede la gestion financière.

Page 57: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

57RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

0

500

1000

1500

2000

100

150

200

250

300

Endettement Fonds propres Ratio d'endettement

20182017201620152014201320122011201020092008

237,8

260,2

168,5

181

197

212

145

155,8

225

261,9240

Graphique 7

Evolution des fonds propres, de l’endettement (Mds FCFA) et du ratio d’endettement

La première phase du projet portant sur la réalisationd’une étude de faisabilité a été achevée fin 2017. Ladeuxième phase relative à l’opérationnalisation du dis-positif de pilotage financier a démarré au cours du 1ersemestre 2018. Il est prévu que cette seconde phases’achève au plus tard courant 1er semestre 2020.

Situation financière : le total du bilan de la Banque estpassé de 2 573,5 milliards FCFA au 31 décembre 2017 à 2 568,2 milliards FCFA au 31 décembre 2018.

La situation financière de l’institution reste saine et est no-tamment marquée par une structure financière équilibrée.A fin décembre 2018, les fonds propres représentaient en-viron 27,6% du total du bilan et le rapport « encours desemprunts / fonds propres » (ratio d’endettement) ressortaità environ 240,9%, pour une norme statutaire de 300%.

Page 58: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

58RAPPORT ANNUEL 2018

RÉALISATIONS DE LA BOAD EN 2018SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 20181. TABLEAU D’ENSEMBLE

2. REALISATIONS PAR AXE STRATEGIQUE

2.1. Accélération de l’intégration régionale par unfinancement soutenu des infrastructures

2.2. Soutien à la croissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développement durable

2.3. Accompagnement des entreprises et des Etats, développement de l’ingénierie du financement etdes services

2.4. Approfondissement du processus de mobilisationde ressources

2.5. Mise en phase de la gestion et de la gouvernance

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Les éléments caractéristiques ci-après marquent notamment l’exploitation :

- une prépondérance des produits des prêts, lesquelsconstituent l'activité principale de la Banque (75,02%des produits budgétaires réalisés) ;

- un coût globalement maîtrisé des ressources d'emprunt(4,23% en moyenne, ressources de marché et res-sources concessionnelles réunies) ;

- un niveau de produit net bancaire qui s’établit à 54,3milliards FCFA au 31 décembre 2018 contre 37,4 mil-liards FCFA au 31 décembre 2017 ;

- une gestion prudente de la trésorerie, conformément àla politique de liquidité ;

- l’application d’une politique de provisionnement pru-dente et anticipatrice avec la mise en œuvre de la normeIFRS 9, fondée sur le principe de «pertes attendues».

Le taux brut de dégradation global du portefeuille est ressortià 2,21% à fin décembre 2018 contre 2,34% à fin décembre2017. La Banque entend poursuivre ses actions relatives ausuivi et à l’amélioration de la qualité du portefeuille.

L’exploitation continue d’enregistrer des résultats positifs,en dépit des pertes de marges ‘’embarquées’’ depuis plu-sieurs années, du fait de l’absence de ressources conces-sionnelles pérennes. Le bénéfice net à fin 2018 ressort à18,2 milliards FCFA contre 13,2 milliards FCFA au 31 dé-cembre 2017. Une partie de ce résultat contribuera àl’abondement du Mécanisme de bonification, mais unepart prépondérante sera affectée au renforcement desfonds propres.

La Banque continuera de veiller à la maîtrise de ses charges,afin de maintenir une offre de taux attractifs, conformesaux exigences du financement du développement.

Il convient de souligner par ailleurs que le ratio d’adéqua-tion des fonds propres (approche interne) s’établit à22,9%. Le niveau des fonds propres reste en adéquationavec celui des risques portés par l’institution.

Page 59: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

THÈME DE L’ANNÉEL’énergie solaire dans l’économie des pays de l’UEMOA : état des lieux, enjeux et perspectives

3THÈME DE L’ANNÉEL’énergie solaire dans l’économie des pays de l’UEMOA : état des lieux, enjeux et perspectives

3RAPPORT ANNUEL 2018

Les rayonnementssolaires sur le planhorizontal atteignent2200 kWh/m²/an dansl’UEMOA

Plus de 600 MW desolaire et d’éolienraccordés au réseau sontdécomptés dans la zone

Le développement dusolaire est contraint parl’organisation du secteurde l’électricité

SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

Page 60: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

60RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

60

Dans le cadre de la commémoration de son 45ème anniversaire,la BOAD a organisé, les 14 et 15 novembre 2018, un forum surle thème : « l’énergie solaire dans l’économie des pays del’UEMOA : état des lieux, enjeux et politiques ».

Le but visé à travers ce forum était de favoriser l’émergenced’une économie régionale des énergies renouvelables en gé-néral, et du solaire en particulier. Le choix du thème traduisaitpar ailleurs l’engagement de la Banque à contribuer à la miseen œuvre des objectifs de l’Initiative Régionale pour l’EnergieDurable (IRED), adoptée par la Conférence des Chefs d’Etat etde Gouvernement de l’UEMOA en 2009.

Au nombre desdits objectifs, il y a en effet celui de relever sen-siblement, au cours des prochaines années, le taux d’accès àl’électricité d’une part et, d’autre part, la part des énergies re-nouvelables dans le mix énergétique des pays membres del’Union.

Actuellement, le taux d’accès des populations de l’UEMOA àl’électricité est d’environ 40,1% en moyenne, et de 14,7% pource qui est des zones rurales. Ces taux s’avèrent même en des-sous des moyennes subsahariennes, à savoir 42,8% en général,et 24,8% pour les zones rurales.

L’énergie représente cependant un vecteur essentiel de crois-sance économique et d’amélioration de la qualité de vie. Lesconditions de sa production, celles de sa distribution ou de sonaccessibilité conditionnent de plus en plus la pertinence des am-bitions et politiques publiques visant un développement éco-nomique inclusif et durable. Cela contribue sans doute àexpliquer également pourquoi l’accès à l’énergie fait partie in-tégrante des Objectifs de développement durable.

L’énergie électrique fait partie des secteurs prioritaires d’inter-vention de la BOAD. La Banque s’y implique d’abord par le fi-nancement de projets, mais également par le biais de ladéfinition des stratégies régionales ; ceci, en synergie avec desorganes ou institutions communautaires tels que la Commissionde l’UEMOA, la BCEAO, le WAPP, la Communauté Electrique duBénin (CEB), et divers Partenaires techniques et financiers.

A fin décembre 2018, les engagements de la BOAD en faveurde projets d’énergie s’élevaient à 1069,5 milliards FCFA, pour133 projets. Dans cet ensemble, on décompte quinze (15)

projets d’énergies renouvelables, financés pour un montantglobal de 138,7 milliards FCFA, (soit 13% des concours del’institution dans le secteur de l’énergie), et plus spécialement7 projets d’énergie solaire, d’un montant global de 84 mil-liards FCFA. Sous le registre des énergies renouvelables, et del’énergie solaire en particulier, la BOAD a ainsi encore beau-coup à faire.

Le forum de novembre 2018 a notamment abouti à la conclu-sion que les Etats de l’UEMOA peuvent, avec le solaire, attein-dre rapidement des coûts de kWh très compétitifs, à l’instard’une évolution observée au plan international.

Dans des pays de plus en plus nombreux, en effet, le solaire re-présente désormais la source d’électricité la moins chère, et desexemples d’installations solaires existent dans tous les secteurs,avec une fiabilité prouvée, pour tous les niveaux de puissance,du Watt au GW, en passant par les kW et les MW. Quant à labaisse régulière du coût du solaire, elle est censée se poursuivre,et une nouvelle division par deux devrait être obtenue d’ici 2030.

Outre l’attrait d’un coût plus bas pour la production del’électricité, pourraient s’ajouter une dé-corrélation de cecoût par rapport aux prix des hydrocarbures, de même quedes avancées en termes d’indépendance énergétique. Par ail-leurs, une amélioration du taux d’énergie solaire, dans le mixénergétique des Etats, soulagerait les finances publiquesface aux déficits structurels des sociétés publiques de four-niture d’énergie électrique.

Une tendance comme celle susvisée pourrait même, à lalongue, générer une certaine attraction d’entreprises indus-trielles consommatrices d’énergie, vers des zones africaines àproduction d’énergie solaire à coûts réduits.

Cette seconde partie du rapport annuel de la BOAD combined’une part des éléments d’information issus d’une revue docu-mentaire réalisée pour les besoins du forum, et d’autre part despoints de vues recensés lors des échanges tenus au cours duditforum. Elle est constituée de quatre sections se rapportant suc-cessivement aux sous-thématiques ci-après : i) l’énergie solairedans l’écosystème de l’espace UEMOA, ii) les principaux obsta-cles au décollage de l’énergie solaire dans l’UEMOA, iii) les in-vestissements privés et la production, iv) les perspectives dedéveloppement du solaire dans la zone UEMOA.

Page 61: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

61RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

L’ENERGIE SOLAIREDANS L’ECOSYSTEMEDE L’ESPACE UEMOA

1

Le potentiel solaire de l’Afrique de l’ouest est très important. La zone de l’UEMOA, en particulier,

bénéficie de bonnes conditions d’ensoleillement.

Centrale solaire photovoltaïque au Sénégal

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62RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

1.1. APERÇU D’ORDRE GÉNÉRAL

Le potentiel solaire de l’Afrique de l’ouest est très impor-tant. La zone de l’UEMOA, en particulier, bénéficie debonnes conditions d’ensoleillement : les rayonnementssur le plan horizontal dépassent 2200 kWh/m²/an auNiger et varient souvent entre 1800 et 2100 kWh/m²/anau Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et au Nord duBénin. Toutefois, la ressource solaire est encore largementsous-exploitée dans l’ensemble de cette zone.

Il serait possible d’y atteindre à court terme des coûts trèscompétitifs, à l’instar des tendances internationales, avecdes prix du kWh estimés, dans certains pays européens,autour de 4 centimes d’euro, soit 25 FCFA. La technolo-gie solaire photovoltaïque offre ainsi une véritable oppor-tunité pour accroître l’accès des populations et desentreprises à une énergie propre et compétitive, en ré-seau ou hors réseau.

Source : Canadian Pacific Consulting Services (CPCS) sur la base de données IRENA 2017

0,0

0,2

0,4

20172016201520142013201220112010

Coût de l’électricité produite par énergie fossile

Coût moyen de l’électricité solaire

Coû

t au

kWh

(USD

201

6)

Graphique 1

Coût moyen de l’électricité solaire vs énergie fossile

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63RAPPORT ANNUEL 2018

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TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

La baisse régulière du coût du solaire devrait se poursui-vre, et une nouvelle division par deux devrait être obte-nue d’ici 2030. Par ailleurs, le coût du stockage apparaîtde plus en plus abordable, avec une baisse du prix desbatteries visualisée à environ 40% sur les cinq prochainesannées.

Le graphique ci-dessous montre que la baisse du prix del’énergie solaire est un accélérateur de son déploiementet de sa généralisation. Cette évolution est favorisée parla mise en œuvre de politiques publiques de soutien.

Graphique 2

Phase de développement du marché solaire et politiques de soutien correspondantes

Source : Agence Internationale de l’Energie.

Démarrage Décollage Généralisation

Prix de l’énergiesolaire

Benchmarkinternationaledes prix

Déploiement dusolaire

Phase de démarrage

- Les premiers projets privésapparaissent

- Un soutien public fort estnécessaire pour encourager lespremiers investisseurs

- Le cadre règlementaire(procédure d’autorisation, etc) estencore en cours de définition

Phase de décollage

- Le marché commence à sedévelopper rapidement

- Le rôle des acteurs publics est defavoriser la convergence vers lesprix internationaux

- Le cadre règlementaire s’amélioreet s’affine

Phase de généralisation

- Le marché atteint une taillesignificative

- Les prix sont en phase avec lesprix internationaux

- L’intégration au réseau devient lacontrainte majeure

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64RAPPORT ANNUEL 2018

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TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

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THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Les récentes expériences réussies, ou en cours dans lespays de l’UEMOA, devraient ainsi être encouragées etdupliquées. Au total, ce sont plus de 600 MW de so-laire et d’éolien raccordés au réseau, en cours de clo-sing ou de construction, que l’on décompte dans la

zone. Il reste toutefois impérieux de réduire les délaisde mise en œuvre des projets solaires de la zone (5 à 7ans) pour tendre vers des durées de l’ordre de 02 ans,en rapport avec les avancées technologiques.

Pays Nom du projet Type de projet Puissance installée Date de mise en serviceBurkina Faso Zagtouli 1 Public 33 MW 2017Burkina Faso Ziga Public 1.1 MW 2017Niger Malbaza Public 7 MW 2018Sénégal CICAD Public 2 MW 2014Sénégal Senergy II (Dagana, Bokhol) IPP 20 MW 2016Sénégal Malicounda IPP 22 MW 2016Sénégal Senergy (Santhiou, Mekhe) IPP 30 MW 2017Sénégal Ten Merina / Cheikh Anta Diop IPP 30 MW 2017Sénégal Sakal (Baralé Ndiaye, Louga) IPP 20 MW 2018Sénégal Energy ressources (Kahone) IPP 20 MW 2018

TOTAL 185 MW

Tableau 1

CENTRALES SOLAIRES EN EXPLOITATION À FIN 2018

Source : Recherche CPCS, 2iE

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THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Pays Nom du projet Type de projet Puissance installée Etat d’avancementBénin DEFISSOL Public 25MW Convention de financement

signée avec l’AFD & l’UEBénin Projets solaires dans le cadre IPP 45MW En cours de développement

du Compact MCC Burkina Faso Zagtouli 2 Public 17 MW DAO en cours de préparation.

Financement BEIBurkina Faso Koudougou Public 20 MW DAO en cours de préparation.

Financement BMBurkina Faso Kaya Public 10 MW DAO en cours de préparation.

Financement BMCôte d’Ivoire Korhogo Solaire IPP 25 MW En développement, le démarrage

de la construction a été annoncéCôte d’Ivoire Boundiali Public 37,5 MW Construction en cours.

Co-financement KfW/UE/Etat Ivoirien

Guinée Bissau Centrales de Bissau, Public 22 MW Financement accordé Gabu et Canchungo par la BOAD

Mali Kita / Akuo Energy IPP 50 MW En cours de développement.Mali Sikasso / Power Pro IPP 50 MW En cours de développement.Mali Ségou solaire (Scatec) IPP 33 MW En cours de développement.Mali Koutiala IPP 25 MW En cours de développementNiger Centrale hybride d’Agadez Public 13 MW Construction attendue en 2019Niger Gorou Banda Public 20 MW Convention de financement

signée fin 2018 (UE/AFD)Sénégal Kahone et Kaël (Scaling Solar) IPP 60 MW Contrat d’achat d’électricité

signé fin 2018Sénégal Diass Public 23 MW En construction

TOTAL 440 MW

Tableau 2

CENTRALES SOLAIRES EN COURS DE CONSTRUCTION OU À UN STADE AVANCÉ DE DÉVELOPPEMENT

Source : Recherche CPCS, 2iE

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LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

1.2. L’INTÉRÊT AMBIVALENT DES APPLICATIONS DU SOLAIRE HORS RÉSEAU

L’extension des réseaux existants s’avérant souvent coû-teuse, des systèmes décentralisés ont été développéspour assurer l’accès des populations des zones rurales àl’énergie électrique. Ces systèmes se fondent sur un dé-ploiement rapide de l’énergie solaire pour une accéléra-tion de l’inclusion énergétique.

Plusieurs solutions sont désormais proposées sur le mar-ché, de la mini-lampe solaire à l’installation solaire auto-nome de plusieurs kilowatts. Ces solutions tirentnotamment profit de la baisse des coûts des panneaux

solaires, des avancées technologiques au niveau des bat-teries (performance et longévité), du développementd’appareils électriques économes en énergie et du déve-loppement de solutions de commercialisation et de paie-ment adaptées (mobile money et modèle pay-as-you-go).Par exemple, les kits solaires distribués selon le modèlepay-as-you-go apportent une contribution significative àla progression de l’accès à l’électricité des populations dé-favorisées, notamment au Sénégal, au Burkina Faso, enCôte d’Ivoire et au Mali.

Pays Ventes de systèmes solaires autonomes au premier semestre 2018 (unités)Bénin 5 700Burkina Faso 23 000Côte d'Ivoire 17 000Mali 16 000Niger 4 000Sénégal 31 000Togo 4 500

Tableau 3

VENTES DE SYSTÈMES SOLAIRES AUTONOMES AU PREMIER SEMESTRE 2018 (UNITÉS)

Source : CPCS

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

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THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Il reste que l’un des défis majeurs est de pouvoir définirune règlementation équilibrée, suffisamment stricte pourprotéger les consommateurs contre les mauvaises pra-tiques, suffisamment flexible pour ne pas étouffer la dy-namique du marché, et suffisamment évolutiveégalement, pour s’adapter aux innovations à venir.

Au Sénégal, les mini-réseaux sont traités, au plan légal etrèglementaire, de la même manière que dans les casd’opérateurs de grande taille. Ils doivent signer un contratde concession de distribution avec le Ministère en chargede l’énergie, et obtenir une licence de vente d’énergieélectrique.

Le Bénin, par contre, a adopté le 3 octobre 2018 un «Décretportant réglementation de l’électrification hors-réseau».Selon ce texte, seuls les mini-réseaux de plus de 500kVA de-vront obtenir une concession, les systèmes de plus petitetaille n’ayant besoin que d’une simple autorisation.

Bien que le solaire hors réseau soit capable d’améliorerles conditions de vie des populations, il n’est pas compé-titif pour des usages nécessitant un peu de puissance, telsles moteurs. L’utilisation productive de l’électricité – arti-sanat, conservation ou transformation de produits agri-coles, menuiserie, soudure, etc. - est ainsi limitée dans leslocalités qui ne disposent que de systèmes hors réseauxou de mini-réseaux. Le hors réseau ne permet donc gé-néralement pas l’apparition d’activités génératrices de re-venus, qui impulseraient une dynamique dedéveloppement économique.

Le solaire, photovoltaïque ou thermique, connait de nom-breuses autres applications autonomes : fours solaires,sécheurs solaires, production de froid, production de cha-leur à usage industriel, etc. Toutefois, les applications lesplus convainquantes et pertinentes, dans le contexte despays de l’UEMOA, sont en particulier l’éclairage public,le pompage solaire et l’eau chaude solaire.

1.3. CAPACITÉS TECHNIQUES ET OFFRES DE FORMATIONS

Le marché de l’énergie solaire dans l’UEMOA estconfronté à deux difficultés majeures liées à la qualifica-tion de la main d’œuvre et à la qualité des équipementssur le marché.

Une étude10 commanditée par la SNV (Coopération Néer-landaise) au Burkina Faso a relevé un taux de défaillancede 71%, surtout sur les installations domestiques. Lamême étude a fait ressortir l’existence d’un lien entre laqualification et la qualité des installations. On a donc af-

faire, aussi bien à un défi de qualification des techniciensqu’à celui de qualité du matériel.

Pour y faire face, il est important de doter l’espace del’UEMOA d’une bonne expertise et d’une main d’œuvrequalifiée, en favorisant des transferts de technologies etde compétences. Il faudrait également une régulation dumarché à travers une réglementation appropriée (certifi-cation des installateurs) et la mise en place de dispositifsde contrôle de qualité.

10 Etude sur le lien entre la qualification et la qualité des prestations en énergies renouvelables au Burkina Faso, SNV, CEAS Burkina, OCADES, AGEREF, mars 2018

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DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

En définitive, l’offre de formation dans le domaine del’énergie solaire devrait être renforcée et diversifiée.Certes, il existe déjà quelques modules de formationsqualifiantes ou diplômantes, de divers ordres, mais de sé-rieux défis portent sur un équipement adéquat des cen-tres de formation (laboratoires pédagogiques, etc.). Il y a

également des soucis par rapport à la formation des for-mateurs, par rapport au besoin de renforcement desynergie d’actions entre les différents acteurs institution-nels intervenant dans la formation, de même qu’en ma-tière d’élaboration de référentiels pertinents quirépondent aux besoins.

Environ 90% de la production de modules solaires s’ef-fectue en Asie, la Chine étant en tête avec 66%. L’Eu-rope détient 6% du marché et les États-Unis 2%. EnAfrique, la capacité de fabrication locale reste limitée,mais plusieurs usines ont été lancées ces dernières an-nées au Kenya, au Sénégal, au Ghana, au Burkina Fasoet en Afrique du Sud.

La demande locale et régionale devrait avoir un impact important sur la rentabilité des usines, tout en

conditionnant d’éventuelles économies d’échelle néces-saires à une production de modules solaires à prixcompétitifs.

Bien qu’il soit difficile de faire la concurrence à la Chine,plusieurs usines d’assemblage africaines ont mis l’accentsur la qualité de leurs produits et profitent de la préfé-rence de certains acheteurs pour les modules réaliséspar des compagnies locales.

1.4. LA FABRICATION LOCALE D’ÉQUIPEMENTS SOLAIRES

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DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

PRINCIPAUX OBSTACLESAU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2« Des obstacles d’ordres institutionnel, règlementaire, légal, techniques et financier devrontêtre surmontés pour la poursuite de la dynamique engagée et pour un véritable décollage

du solaire dans les pays de l’UEMOA. »

Installation de panneaux solaires

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70RAPPORT ANNUEL 2018

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DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Plusieurs obstacles devront être surmontés pour la pour-suite de la dynamique engagée et pour un véritable dé-collage du solaire dans les pays de l’UEMOA. Lesdits

obstacles sont de plusieurs ordres : institutionnel, règle-mentaire, légal, techniques (ou liés à la nature même del’énergie solaire) et financier.

Le développement du solaire est contraint par l’organisa-tion du secteur de l’électricité. En Afrique de l’Ouest, lemodèle du monopole verticalement intégré a longtempsété la norme. Toutefois, une certaine ouverture est ob-servée depuis la fin des années 1990, avec l’apparition,aux côtés du monopole verticalement intégré, du modèlede production indépendante avec acheteur unique. Pourle premier, une seule entreprise, généralement publique,a le droit de produire, transporter et vendre l’électricité.Avec ce type d’organisation, seuls des projets publics

portés par la société nationale d’électricité peuvent voirle jour.

S’agissant du second, la production indépendante d’élec-tricité est autorisée, mais seule la société nationale peutacheter l’électricité produite.

Le tableau ci-dessous présente les différents modèlesd’organisation du secteur de l’électricité existants en zoneUEMOA.

2.1. INSUFFISANCES DANS L’ORGANISATION INSTITUTIONNELLE

Pays Type d'organisationBurkina Faso Monopole public verticalement intégréGuinée Bissau

Niger Producteur Indépendant d’Energie (PIE) + Acheteur unique en charge de la production, du transportet de la distribution. Marché non régulé

Côte d'Ivoire Mali PIE + Acheteur unique en charge de la production, du transport et de la distribution. Marché réguléSénégal Togo PIE + Acheteur unique en charge de la production, du transport et de la vente en grosBénin

Tableau 4

MODÈLE DU SECTEUR DE L’ÉLECTRICITÉ DANS L’UEMOA

Source : ERERA 2017

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71RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

L’insuffisance de coordination entre les différents acteursinstitutionnels, de même qu’un manque de précisiondans la définition du rôle de chacun, rendent difficile lamise en œuvre de projets privés qui sont, par ailleurs,confrontés au manque d’expérience dans le domaine dela technologie solaire. Ceci explique souvent les retardsobservés dans l’instruction des demandes et les temps dedéveloppement très longs des projets de grandes tailles.

Le manque d’encadrement institutionnel des projetsconstitue aussi un des plus importants freins. Il n’y a pas

une mise en cohérence du travail des différentes partiesprenantes (ministères, régulateurs, etc.). En outre, les né-gociations et les décisions prennent généralement dutemps : il faut en moyenne sept (07) ans pour développerun projet IPP solaire. Par exemple, les projets au Sénégalont débuté leur développement depuis les années 2008-2009, au Burkina Faso vers 2009-2010, au Mali en 2012.Ces temps de développement, qui sont trop longs, expli-quent notamment les taux de retours élevés attendus desinvestisseurs ainsi que les coûts de développement élevésdes projets.

Au cours des dernières années, la règlementation aconnu des progrès notables, avec l’introduction de la pro-duction indépendante. Néanmoins, elle reste encore im-parfaite.

Une absence de clarté dans les modalités de passationdes contrats de gré à gré est observée, entrainant descomplications sur le plan contractuel. En effet, le gré àgré reste le mode de transaction le plus utilisé dans lazone UEMOA, alors que les législations interdisent les né-gociations bilatérales entre les promoteurs privés et lesgouvernements. Il en est de même pour les Directives

communautaires relatives aux modalités de passation desmarchés publics, qui préconisent des appels d’offres.

Toutefois, des réglementations nationales autorisent descontrats de gré à gré, pour des cas spécifiques (notionsd’urgence, projet pilote, impératifs techniques) ; souvent,ces cas ne s’appliquent pas aux énergies renouvelables.En cas de gré à gré, les modalités doivent être décritesdans des décrets qui, malheureusement, ne sont pas tou-jours disponibles. Ce qui entraine de nombreux retardset surcoûts pour les projets de production indépendanted’électricité.

2.2. DES INCERTITUDES LÉGALES ET RÈGLEMENTAIRES

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MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Définition des cadres légal, règlementaire et institutionnel

C’est en général dans la loi que sont définis les principaux paramètres de l’organisation sectorielle.

Le cadre légal i) spécifie quelles sontles entités autorisées à produire del’électricité, et selon quelles modali-tés, ii) pose les principes d’éven-tuelles mesures de soutien oud’incitation pour la productiond’énergie solaire et iii) définit le rôledes institutions sectorielles (Minis-tère, régulateur, etc.).

Le cadre règlementaire précise i) lesconditions d’obtention des permis,licences, autorisations, contrats né-cessaires à la production d’énergierenouvelable, ii) les éventuelles me-sures de soutien financier pour lesénergies renouvelables (subventionsà l’investissement ou tarifs de rachatpréférentiel, par exemple) et iii) lesmodalités d’accès et de raccorde-ment au réseau pour les projetsd’énergie renouvelable, iv) les para-mètres techniques à respecter pourinjecter de l’électricité renouvelablesur le réseau national, en généraldans le cadre du Code Réseau.

Le décalage fréquent entre un prin-cipe posé par la loi, et sa traduction

dans la régulation, constitue un obs-tacle pour le développement desprojets solaires.

Le cadre institutionnel varie d’unpays à un autre, en fonction deschoix politiques et sectoriels natio-naux. En règle générale, on rencon-tre les acteurs suivants dans laplupart des pays de la zone UEMOA :le Ministère en charge de l’énergie,la Société nationale d’électricité,l’Autorité de Régulation, l’Agenced’Electrification Rurale, l’Agencepour les Energies Renouvelables. Lesautres acteurs sont notamment leMinistère des Finances (incitations fis-cales, garanties de paiement, sub-ventions, compensations), leMinistère de l’Environnement (permiset autorisations), l’Agence de Promo-tion des Investissements (soutien auxinvestisseurs), l’Agence de normalisa-tion (définition des normes et stan-dards pour le matériel solaire). Làencore, il peut exister un décalageentre les mandats de ces différentesinstitutions tels que fixés par la loi oupar leurs statuts, et la pratique réelle.

Ainsi, sur le plan institutionnel, l’ex-périence montre que les principauxdéfis pour un développeur privé deprojet solaire sont notamment :

• une bonne coordination des ac-tions des acteurs institutionnels etune clarté dans la définition deleurs rôles. Ce problème peut êtreréglé par la mise en place d’unGuichet Unique, qui devient l’in-terlocuteur unique du dévelop-peur, et coordonne ensuite lesprocédures des acteurs institution-nels impliqués ;

• le renforcement des capacités etdes ressources humaines des dif-férentes institutions, afin de ré-duire les délais dans l’instructiondes demandes ;

• Le renforcement de l’expériencespécifique au solaire des acteursinstitutionnels. Les premiers pro-jets solaires payent souvent le prixde l’apprentissage institutionnel.

ENCADRÉ 1

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Pour le solaire hors réseau, certaines particularités ducadre légal et règlementaire représentent aujourd’hui desobstacles au plein développement du marché. En effet,certains pays de l’Union (cas du Sénégal) traitent les mini-réseaux sur le plan légal et règlementaire de la mêmefaçon que face aux opérateurs de grande taille. Cette in-suffisance de flexibilité menace d’étouffer la dynamiquedu marché du solaire hors réseau.

L’assouplissement du cadre pour les mini-réseaux d’ini-tiative privée, un ciblage plus fin des subventions allouées à l’électrification rurale, et la généralisation desavantages fiscaux et douaniers, pourraient permettred’accélérer les progrès du solaire hors réseau.

• Saturation du réseau électrique

Etroitement dépendantes de l’ensoleillement, les cen-trales solaires fournissent de l’électricité au milieu de lajournée, alors que c’est le soir, à la tombée de la nuit, quela demande est la plus forte. La production d’énergie so-laire peut également connaitre des variations rapides enfonction de la météo : lorsque le ciel se couvre, d’autresmoyens de production d’électricité doivent être mobiliséspour compenser la perte de production au niveau descentrales solaires. Les limites observées sont donc aussibien du côté de la production que du côté du transportet de la distribution.

L’augmentation de la part du solaire dans le mix énergé-tique des pays de l’UEMOA est confrontée à la problé-matique d’une saturation fréquente des réseaux. En effet,les réseaux de l’UEMOA sont fragiles et de petite taille,et, souvent, déjà saturés. Des études de réseaux réaliséesindiquent la nécessité de renforcer les lignes afin d’attein-dre les objectifs fixés par l’Union en matière de mix

énergétique. Ainsi, si le développement du solaire peutapporter une réponse à la production, l’atteinte des ob-jectifs restera contrainte par les limites de transport del’énergie des zones de production vers les zones deconsommation.

• Contraintes de stockage de l’énergie solaire

Vu le caractère intermittent de l’énergie solaire, son inté-gration au réseau requiert l’ajout de batteries destockage. L’électricité produite dans la journée pourraainsi être consommée le soir. Le défi qui se pose aux paysde la zone est relatif à la gestion de cette intermittence,notamment à travers la recherche de batteries fiables,adaptées aux conditions climatiques de la zone. Au Sé-négal par exemple, des solutions sont en cours de dé-ploiement : l’ajout de batteries de stockage de plusieursdizaines de MW est envisagé pour lisser l’intermittencede la production solaire, tandis que le dispatching prévoitde se doter d’outils de prévision météo et de contrôle-commande pour gérer l’aléa météorologique.

2.3. DES CONTRAINTES TECHNIQUES CONSIDÉRABLES

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Les contraintes qui freinent la participation des banquescommerciales sont notamment : i) le profil risqué des en-trepreneurs, combiné au manque de mécanisme garan-tissant les crédits accordés aux PME et Start-up, ii) le coûtdu financement généralement élevé pour les opérateurs,iii) le manque de ressources de long terme pour le finan-cement des projets d’énergie solaire (10 à 20 ans).

En effet, un des plus grands risques présents dans le dé-veloppement de projets solaires raccordés au réseau enAfrique subsaharienne est le risque de non-paiement del’acheteur, particulièrement si l’acheteur est une sociéténationale d’électricité dont la santé financière est fra-gile. Pour leur part, si les PME et Start-up actives dansle solaire hors réseau (kits et lanternes solaires) repré-sentent une opportunité d’intervention pour lesbanques commerciales, leurs profils restent néanmoinsassez risqués. Aussi, les banques et les investisseurs exi-gent la mise en place de sûretés et de garanties finan-cières pour couvrir i) les défauts de paiement del’opérateur et ii) la clause de résiliation.

Bien que les pays présentent des profils similaires, il estétonnant de voir la diversité de structuration financière.En outre, les Etats ne sont souvent pas préparés pour lamise en place de ces garanties, aussi les négociationsprennent beaucoup de temps, entraînant des retards etun renchérissement du coût du kWh. Plusieurs méca-nismes peuvent être utilisés pour mitiger le risque et ré-duire ainsi le coût du financement :

- des garanties souveraines pour sécuriser des paiements(le Sénégal en a mis en place pour tous les IPPs) ;

- des garanties partielles de risque des institutions financières du développement (IFD) ;

- une assurance contre le risque politique, par des insti-tutions telles que le MIGA, la BEI, l’Agence pour l’As-surance du Commerce en Afrique (ACA) et l’OverseasPrivate Investment Corporation (OPIC).

La participation des IFD, qui apportent du financementconcessionnel (ou des ressources de dons) et de la cré-dibilité aux projets, est très utile pour minimiser le coûtde financement.

2.4. DIFFICULTÉS D’ACCÈS DES OPÉRATEURS AUX FINANCEMENTS

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

INVESTISSEMENT ETPRODUCTIONS PRIVES :rôles du secteur privé et des pouvoirs publics

3

« L’avènement du solaire comme source d’énergie propre et compétitive a coïncidé avec unvaste mouvement de libéralisation du secteur de l’électricité et une participation accrue du

secteur privé dans le développement des infrastructures. »

Chantier d’installationde panneaux solaires

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

L’avènement du solaire comme source d’énergie propreet compétitive a coïncidé avec un vaste mouvement delibéralisation du secteur de l’électricité et une participa-tion accrue du secteur privé dans le développement desinfrastructures.

De fait, l’essentiel de la capacité solaire installée dans lazone a été développé par les producteurs indépendantsd’électricité. Ils bénéficient de contrats de concession etde contrats d’achat d’électricité (CAE11) sur une longuedurée (15 à 20 ans). Lesdits contrats sont conclus, res-pectivement avec les Gouvernements et des sociétés na-tionales d’électricité, généralement acheteurs uniques (oudes miniers et industriels) et sont souvent assortis de ga-ranties de paiement (garanties souveraines et comptesséquestres).

En zone UEMOA, le 1er IPP a été lancé en Côte d’Ivoireavec la construction de la centrale thermique de Vridi,mais c’est au Sénégal qu’est apparu en 2016, le 1er IPPsolaire dans le cadre de la réalisation de la centrale de Bo-khol, d’une capacité de 20 MW. Depuis lors, de nom-breuses centrales se sont développées sous la forme IPP.

En Côte d’Ivoire, un projet de centrale solaire a été an-noncé en 2018, prévu au nord du pays à Boundiali, etdoté d’une puissance de 37,5 MW. Au Mali, l’IPP de Kita(50 MW), co-financé par la BOAD, vient d’atteindre le clo-sing financier en octobre 2018.

Au sein de l’UEMOA, les pouvoirs publics ont un rôle im-portant à jouer pour le décollage du solaire, à travers no-tamment la définition des modalités d’organisation dusecteur de l’électricité et la mise en place d’instrumentsde soutien au solaire (subventions, facilités fiscales oudouanières, garanties souveraines, etc.). Les modalitésd’organisation sont généralement fixées par les textes lé-gaux et règlementaires et ont un impact sur le dévelop-pement du secteur. Plusieurs modalités existent, mais ence qui concerne l’UEMOA, la plus dominante est celle quiautorise la production indépendante d’électricité et lavente à un acheteur unique qui dispose d’un monopolesur le transport et la distribution (généralement la sociéténationale d’électricité).

Au Sénégal, des réflexions sont en cours pour la mise enœuvre d’un modèle d’organisation du secteur basé surl’accès des tiers au réseau. Ce modèle consacrera la findu monopole de la SENELEC comme acheteur unique. Ildevrait permettre l’émergence de projets d’initiative en-tièrement privée, qui vendront leur électricité, non pas àla SENELEC, mais directement à des acheteurs privés, in-dustriels ou gros consommateurs. Théoriquement prévuepour 2019, la mise en place de ce modèle pourrait êtrereportée de quelques années, du fait de l’absence d’uncadre règlementaire spécifique.

3.1. LES IPP EN ZONE UEMOA

11 Un contrat d’achat d’électricité définit le tarif auquel l’électricité sera vendue, éventuellement assorti de clauses de révision de prix.

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

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THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Le développement des énergies renouvelables en Afriquede l’Ouest a favorisé l’émergence d’une véritable écono-mie de l’énergie solaire, avec notamment une floraisond’entreprises évoluant dans ce secteur. Outre les sociétésà responsabilité limitée et les sociétés anonymes, l’acteuniforme de l’OHADA offre l’opportunité de pouvoircréer des sociétés par actions simplifiées, ce qui devraitcontribuer au développement de start up dans le do-maine des énergies renouvelables, cette forme d’organi-sation répondant mieux aux attentes des start up entermes de flexibilité et de liberté contractuelle.

Le Bénin et le Sénégal semblent être les pays qui pré-sentent un dynamisme dans l’entrepreneuriat lié auxénergies renouvelables. Ce duo de tête est suivi de laCôte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Togo, du Mali et dela Guinée Bissau. Les PME et start up ainsi créées favo-risent le développement et la diversification des emplois,de même que l’innovation et la création de valeur (cf. encadré 2).

3.2. L’ENTREPRENARIAT DANS LE DOMAINE DE L’ÉNERGIE SOLAIRE

ENCADRÉ 2

Le Concours BOAD ouvert aux start-up de l’UEMOA, en vue de la sélection d’un projet innovant dans le domainedes énergies renouvelables, notamment en matière solaire, avait pour objet d’encourager l’innovation et de valo-riser les compétences des développeurs locaux africains, en particulier au sein de l’UEMOA.

Start-up innovantes primées lors du forum des 45 ans de la BOAD

Cent vingt-trois (123) candidaturesont été enregistrées. Les initiativesrecouvrent plusieurs formes d’éner-gies renouvelables : le biogaz, lesbiocarburants, l’énergie éolienne etl’énergie solaire photovoltaïque.

Le processus de sélection a étéconduit par le groupement CPCS-2iE. L’examen des différents dos-siers a permis de déceler le génie deplusieurs promoteurs et de releverle grand potentiel d’innovation

dont dispose l’espace UEMOA.Dans le but de garantir l’impartialitéet d’assurer un regard croisé surl’examen des dossiers, deux (2) jurysdifférents ont siégé à chacune destrois étapes du processus.

A l’issue du processus de sélection,deux (2) candidatures se sont distin-guées, à savoir : i) le projet«Groupes électrosolaires KYA-SoP »et le projet « Modernisation solaireet digitalisation de l’agriculture pay-

sanne : pompe à eau solaire intelli-gente et plateforme digitale de for-mation et de commercialisationpour l’Afrique subsaharienne».

Le projet « Groupes électrosolairesKYA-SoP » de KYA-Energy Grouppropose de passer d’un système cen-tralisé de fourniture d’électricité, oné-reux et avec des réseaux électriques,à un système décentralisé (individuelou communautaire), beaucoup plusaccessible financièrement, à l’aide

(à suivre page 78)

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SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

ENCADRÉ 2 (SUITE)

d’armoires mobiles hybrides standar-disées, à travers des groupes électro-solaires KYA-SoP®. Les groupesélectrosolaires KYA-SoP® sont proba-blement appelés à se positionner surle marché de l’accès aux servicesénergétiques, comme des produitssolaires à forte valeur ajoutée, quipeuvent impacter considérablementle vécu des populations.

Conçus, assemblés et commerciali-sés par KYA-Energy Group, unejeune entreprise togolaise à voca-tion sous régionale, créée en juillet2015 et basée à Lomé (Togo), lesgroupes électrosolaires KYA-SoPsont standardisés en (06) gammes,dont trois (03) pour les ménages,avec des puissances allant de 1kVAà 5kVA, et trois autres gammespour les PME/PMI, de puissances allant de 5kW à 10kW.

Dans le cadre du projet sous revue,l’ambition du promoteur est de pas-

ser à la semi-industrialisation desKYASoP, par la mise en place d’uneligne d’assemblage locale, pour uneproduction de 1000 unités de KYA-SoP dès la première année. Grâce àce projet, plus de 150 emplois di-rects et plusieurs dizaines d’emploisindirects pourront être créés. Plus de30 000 ménages auraient accès àl’électricité en moins de cinq (05) an-nées de production. Le projet permettra également d’éviter, sur lescinq premières années, l’émission de3 429 tonnes Eq-CO2, soit l’équiva-lent de 136 000 arbres plantés.

Quant au projet « Modernisationsolaire et digitalisation de l’agricul-ture paysanne : pompe à eau solaireintelligente et plateforme digitalede formation et de commercialisa-tion pour l’Afrique subsaharienne »,il est proposé par Nadji.Bi Sénégal,une start-up spécialisée dans le dé-veloppement et la production enAfrique de systèmes d’éclairage et

d’outils de production basés surl’énergie solaire, destinés à l’écono-mie rurale. Nadji.Bi Sénégal proposele développement d’une solution depompe solaire intelligente etconnectée, accompagnée d’un lo-giciel Android de gestion de la com-mercialisation en ligne.

L’objectif des promoteurs est debooster le développement de l’éco-nomie rurale en Afrique sub-saha-rienne, à travers une solutionintégrée et innovante. Celle-ci de-vrait permettre une utilisation effi-ciente de la ressource hydraulique,grâce à l’énergie solaire. Elle per-mettrait d’accroitre significative-ment les rendements agricoles, touten favorisant une commercialisationefficiente de la production, par lebiais d’une plateforme multiservicenumérique et adaptée aux struc-tures informelles.

Par ailleurs, les défis à relever dans le cadre de la promotiondes PME et start up, sont notamment : i) le renforcementdes fonds d’amorçage, d’innovation et de capital-risqueadaptés aux start up, ii) le renforcement des structures

d’accompagnement et des centres de formation en éner-gies renouvelables, iii) la régulation du marché du solaire(création d’une référence qualité au niveau des produitssolaires et d’une certification au niveau métiers).

Page 79: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

79RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

ENCADRÉ 3

Le financement des projets solaires privés est caractérisé par un investissement initial important, avec un rendementstable sur une longue période (15 à 25 ans). La structure de financement est généralement constituée de fondspropres (25-30%) et de dettes (70-75%). Les fonds propres12 proviennent des développeurs et des fonds d’inves-tissement, tandis que la dette émane de banques commerciales ou de banques de développement. Les fonds propres et la dette sont investis ou prêtés via une société de projet (« special purpose vehicle » en anglais)

Développeurs et fonds d’investissement spécialisés

Le développement des projets so-laires en Afrique peut prendre 2 à 8ans (études de faisabilité, négocia-tion de contrat d’achat). Les déve-loppeurs financent en général surfonds propres les stades précoces dedéveloppement, assumant ainsi unniveau de risque plus élevé. Enconséquence, ils exigent un retoursur investissements plus élevé. Cer-tains développeurs entrent au stadede la pré-construction, pour aider aufinancement de la construction.D’autres attendent que la construc-tion soit achevée pour acheter leprojet, permettant ainsi aux dévelop-peurs initiaux de sortir dudit projet.Les prêteurs interviennent à un stadeplus avancé du processus, là où lesflux financiers sont plus certains.

Lorsque le projet solaire est opéra-tionnel, il devient moins risqué à cestade. Le développeur peut donc re-

financer sa dette en renégociant lestermes, de sorte à obtenir un tauxde prêt plus favorable.

D’après l’Agence internationale del'énergie renouvelable (IRENA),entre 2013 et 2017, les dévelop-peurs de projets ont contribué enmoyenne à 40% des investisse-ments privés globaux en énergiesrenouvelables. Ces investissementssont attribuables aux développeursen Chine, au Japon, au Royaume-Uni et aux États-Unis. En 2016, les15 plus grands développeurs so-laires internationaux représentaient26.4 GW de capacité installée etplus de 40 GW annoncée. En 2015,les cinq plus grands développeursinternationaux (critère basé sur lacapacité installée ou en développe-ment) étaient : GCL New Energy,First Solar, Canadian Solar, Total(SunPower et Eren), et SunEdison.

La plupart de leurs investissements sefont dans les marchés maturescomme les États-Unis et le Japon.Mais les développeurs internationauxs’intéressent également aux grosprojets commerciaux dans les écono-mies émergentes. L’Amérique Latine,le Moyen Orient, l’Afrique du Nordet l’Afrique subsaharienne représen-taient 12% des projets opérationnelset 28% des projets en développe-ment d’énergies renouvelables.

De nombreux développeurs inter-nationaux sont présents enAfrique : Berkeley Energy, BiothermEnergy, EDF, Enel Green Power,Engie, Gigawatt Global, GreenwishPartners, JCM, Lekela Power,Neoen, ResponAbility, Scatec Solar,SolarReserve.

Les partenariats entre les dévelop-peurs internationaux et locaux sont

(à suivre page 80)12 Sommes investies par un investisseur en échange d’actions dans la société du projet.

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ENCADRÉ 3 (SUITE)

80RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

fréquents. Ils permettent aux déve-loppeurs internationaux d’acquérirdes connaissances du marché localet de partager le risque.

Au niveau mondial, les fonds d’in-vestissement ne jouent encorequ’un rôle mineur dans les énergiesrenouvelables. Ils représentent envi-ron 2% des investissements totauxdans ce type de projets, sur la pé-riode 2013-2017. En Afrique subsa-harienne, la participation des fondsd’investissements généralistes, dansles projets de centrales solaires, estencore limitée du fait du profil derisque élevé de ces projets.

Toutefois, certains fonds spécialisésfont le choix de se concentrer sur

les infrastructures, l’énergie, et lesénergies renouvelables, et ciblentparticulièrement l’Afrique subsaha-rienne. Ces fonds investissent sou-vent aux côtés des banques dedéveloppement et des dévelop-peurs, et prennent avantage desmécanismes tels que les subven-tions et les garanties.

Les fonds spécialisés, actifs dans ledéveloppement de projets solairesen Afrique subsaharienne, et à larecherche d’opportunités ainsi quede meilleurs retours sur investisse-ment, sont notamment : Meridiam,IFC Infraventures (fonds global dedéveloppement d’infrastructures deIFC), Access Infra Africa, Africa In-frastructure Investment Managers

(AIIM), Emerging Africa Infrastruc-ture Fund, Helios Private Equity,Africa50, Norfund, et le Fonds sou-verain d’investissements straté-giques (FONSIS) au Sénégal.

Dans l’espace UEMOA, de plus enplus de fonds dédiés se créent ; par-fois aussi les fonds existants rédui-sent leurs tickets, afin de toucherles start-up. C’est par exemple lecas de SINERGI au Niger et au Bur-kina Faso, de Teranga Capital au Sé-négal, d’Initiative Ouagadougou auBurkina Faso, du fonds d’amorçageAfric’Innov, en phases pilote et opé-rationnel au Burkina Faso, Niger, Sé-négal, Guinée et, au Bénin, dePartech Africa.

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81RAPPORT ANNUEL 2018

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MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

4Les pays de l’UEMOA présentent, certes, plusieurs faiblesses

et contraintes aux plans règlementaire, institutionnel et financier, mais ils disposentparallèlement de nombreux atouts pour un réel décollage du solaire.

Lauréats du concours photos et du concours Start up

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82RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Pays BÉNIN BURKINA CÔTE GUINÉE MALI NIGER SÉNÉGAL TOGO FASO D’IVOIRE BISSAU

Importante ressource solaire H H H H H H H H H H H H

Potentiel de croissance rapide H H H H H H H H H H H H H Hde la demandeCadre propice à la participation du secteur privé H H H H - H H - H H Hdans la production d’électricitéCompétitivité du solaire face aux autres sources H H H H H H H H H H H H Hd’électricité disponibles

Tableau 5

FORCES ET FAIBLESSES DES PAYS DE L’UEMOA POUR LE SOLAIRE

Source : CPCS

Forces ( HH : importante, H : modérée, - : absente)

Manque d’expérience en termes de participation privée ## ## - ## # ## - #dans la production d’électricité Manque d’expérience avec la technologie solaire, notamment ## - # - # ## - ##pour les projets de grande taille Petite taille du réseau électrique ## ## - ## # ## - ##Faiblesse financière de la société nationale d’électricité # # - ## ## ## - #Instabilité politique et/ou environnement des affaires - - - ## - ## - -globalement peu favorable

Faiblesses ( ## : importante, # : modérée, - : absente)

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83RAPPORT ANNUEL 2018

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

Plusieurs acteurs ont initié des projets ou programmes desoutien au solaire. Il est souhaitable, que dans la zoneUEMOA, les futures nouvelles actions soient, dans la me-sure du possible, coordonnées à celles déjà engagées. Lesplus importantes de ces initiatives, qui fondent de réelsespoirs de développement vertueux du solaire dans lazone sont résumées ci-après :

• La BOAD, bien qu’en phase d’ascension dans ce do-maine, a déjà investi 84 milliards FCFA. Elle entend met-tre un accent particulier sur la mise en œuvre desrecommandations issues du forum de novembre 2018.

• L’initiative « New Deal » pour l’énergie en Afrique : pré-vue sur la période 2015-2025, et portée par la BanqueAfricaine de Développement (BAfD), elle vise la promo-tion d’un accès universel à l’énergie sur le continentafricain, à l’horizon 2025. Les promoteurs du pro-gramme comptent mobiliser des capitaux privés, à tra-vers des mécanismes de financement innovants etfavorisant les Partenariats Public-Privé.

• Le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA) :il appuie des projets d’énergies renouvelables et d’effi-cacité énergétique de petite et moyenne taille enAfrique. Ce fonds fiduciaire multi-bailleurs (Danemark,Etats-Unis, Italie et Royaume-Uni), est administré par laBAD et apporte une solution à la difficulté d’accès aufinancement pour le développement initial des petitsprojets d’énergie renouvelable.

• Le programme Lighting Africa : il fait partie de la contri-bution du Groupe de la Banque mondiale à l’énergiedurable pour tous (SEforAll). Il est mis en œuvre en par-tenariat avec le programme d'assistance à la gestion dusecteur de l'énergie (ESMAP), le Fonds pour l'Environ-nement Mondial (FEM) et 16 Gouvernements. Cette ini-tiative s'est fixée pour objectif de permettre à plus de250 millions d'habitants d’Afrique subsaharienne, vi-vant sans électricité, d'avoir accès à un éclairage propre,abordable et de qualité, d'ici 2030, grâce à des sys-tèmes hors réseau propres.

• L’initiative Scaling Solar : elle regroupe une série de ser-vices du Groupe de la Banque mondiale, dans le cadred’un engagement unique visant à créer des marchés via-bles pour l’énergie solaire dans chaque pays client. Le pro-gramme vise à rendre opérationnels, dans un délai dedeux ans, les projets solaires connectés au réseau et fi-nancés par des fonds privés, à des tarifs concurrentiels.

• Le projet ROGEP (Regional Off-Grid Electrification Pro-ject) : il est promu par l’ECREEE et la Banque mondiale.Il a pour objet de favoriser l’accès à un service d’électri-fication de base à des ménages, des micro et petitesentreprises, ainsi qu’à des écoles et centres de santé lo-calisés dans 19 pays13 d’Afrique de l’Ouest et du Cen-tre. L’écosystème du projet est bâti sur des acteursprivés. En effet, des entreprises privées, spécialiséesdans l’énergie solaire et agréées, pourront bénéficier definancements pour acquérir des équipements et offrirdes solutions sur mesure à des utilisateurs finaux. Les

4.1. DES INITIATIVES POUR LA PROMOTION D’ÉNERGIE SOLAIRE

13 Benin, Burkina Faso, Tchad, République Centrafricaine, Cameroun, Côte d’Ivoire, Cap Vert, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Nigeria, Niger, Sénégal, Sierra Leone, et Togo.

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84RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

financements seront octroyés aux entreprises ou auxutilisateurs finaux par des banques locales de la zonedu projet. Dans ce cadre, la BOAD a été retenue pourservir d’intermédiaire financier entre la Banque mon-diale et des banques locales, lesquelles auraient à finan-cer les entreprises de fourniture de services.

• Le programme d'assistance à la gestion du secteur del'énergie (ESMAP) : il relève d’un partenariat entre leGroupe de la Banque mondiale et 18 autres acteurs.Il vise à aider les pays à revenus faibles ou intermé-diaires à réduire la pauvreté et à stimuler la croissancegrâce à des solutions énergétiques respectueuses del'environnement.

• L’initiative africaine pour les Energies renouvelables(AREI) : elle vise à favoriser l’installation d’une capacitéénergétique renouvelable à grande échelle sur le conti-nent africain, d’ici 2020. Ceci aurait un impact consi-dérable sur la réduction des émissions de gaz à effet deserre du continent. Cette initiative est menée par laCommission de l’Union africaine, l’Agence du nouveauPartenariat pour le développement de l’Afrique(NEPAD), le Groupe des négociateurs africains, laBanque Africaine de Développement, le Programmedes Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), ainsique l’Agence internationale pour les énergies renouve-lables (IRENA).

• L’Alliance solaire internationale (ASI) : elle repose surune volonté de fédérer les efforts des pays en dévelop-pement, pour attirer les investissements et les techno-logies dans ce secteur, et développer les usages del’énergie solaire dans les pays se situant entre les Tro-piques du Cancer et du Capricorne. Un objectif affichéest d’installer 1 000 GW de solaire et d’investir 1 000milliards de dollars dans ce secteur, d’ici 2030.

• Le WAPP : c’est un acteur majeur en ce qui concernel’intégration des réseaux électriques et le développe-ment des capacités renouvelables.

Par aileurs, de nombreux fonds climats offrent des finance-ments concessionnels ou des subventions et dons, pour lamise en œuvre de projets solaires en Afrique subsaharienne.C’est le cas avec le Climat Investment fund, le Fonds vertpour le climat, le IRENA/ADFD Project Facility, l’ECOWASRenewable Energy Facility, le Fonds pour l’EnvironnementMondial. La plupart de ces acteurs étaient présents lors duforum du 45ème anniversaire de la Banque.

En outre, les obligations vertes, qui constituent une dessolutions de financement pour des investissements liésau climat et à l'environnement (donc à l’énergie solaire),ont récemment été introduites en Afrique et la Banquemondiale appuie le CREPMF pour la mise en place d’uneréglementation des obligations vertes dans l’UEMOA. Cesnouveaux instruments permettront de desserer lescontraintes liées au financement et à la méfiance des investisseurs.

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85RAPPORT ANNUEL 2018

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

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THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

• Poursuivre la mise en place d’un cadre adaptéLa plupart des pays de la zone se sont dotés, ou sont entrain de se doter, d’un cadre légal propice à l’émergencede projets IPP solaires ; toutefois, la loi seule ne suffit pas.Des textes d’application sont également nécessaires, demême que les différentes régulations régissant la pra-tique. Il s’avère donc nécessaire de renforcer les capacitésdes administrations publiques en matière d’élaborationde politiques énergétiques et l’opérationnalisation desdécrets d’application, de même que dans le domaine dumontage juridique et financier des projets.

Au-delà du cadre légal et règlementaire, le cadre institu-tionnel peut également nécessiter des aménagements,que ce soit en termes de définition des mandats des ins-titutions impliquées dans le solaire, de facilitation de lacoordination, ou de renforcement des capacités.

• Dé-risquer l’investissement privéPour un investisseur privé, les phases initiales de dévelop-pement d’un projet sont aussi les plus risquées, notam-ment dans les marchés peu matures où l’expérience en

termes de projets solaires est encore réduite, ou inexis-tante. Les acteurs publics peuvent contribuer à réduire cerisque, grâce notamment à des mesures comme celles-ci-après : i) financement des études en amont (identifica-tion des sites, analyse de leur potentiel solaire) ; ii)facilitation des procédures d’obtention des permis et li-cences requis ; iii) gestion des procédures d’acquisitiondes terrains et d’indemnisation des personnes affectéeset iv) utilisation de contrats d’achat d’électricité stan-dards, connus à l’avance.

Pour mitiger le risque de non-paiement des sociétés na-tionales d’électricité, la mise en place de garanties sou-veraines est indispensable. Le gouvernement pourra parexemple offrir une garantie aux investisseurs d’une cen-trale solaire, pour le cas où la société nationale d’électri-cité ne serait plus capable d’honorer les paiements duspour la production de l’énergie solaire. Plus ces garantiessont mises en place tôt, et plus les termes sont connus àl’avance, plus le développement du projet aurait deschances d’être rapide.

4.2. QUELQUES RECOMMANDATIONS ET PISTES DE RÉFLEXION

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86RAPPORT ANNUEL 2018

L’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIE DES PAYS DE L’UEMOA SOMMAIRE

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FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA 1. L’ENERGIE SOLAIRE DANS L’ECOSYSTEME

DE L’ESPACE UEMOA

1.1. Aperçu d’ordre général

1.2. L’intérêt ambivalent des applications du solairehors réseau

1.3. Capacités techniques et offres de formations

1.4. La fabrication locale d’équipements solaires

2. PRINCIPAUX OBSTACLES AU DECOLLAGE DU SOLAIRE DANS L’UEMOA

2.1. Insuffisances dans l’organisation institutionnelle

2.2. Des incertitudes légales et règlementaires

2.3. Des contraintes techniques considérables

2.4. Difficultés d’accès des opérateurs aux financements

3. INVESTISSEMENT ET PRODUCTIONS PRIVES

3.1. Les IPP en zone UEMOA

3.2. L’entreprenariat dans le domaine de l’énergiesolaire

4. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SOLAIREDANS L’UEMOA

4.1. Des initiatives pour la promotion d’énergie solaire

4.2. Quelques recommandations et pistes de réflexions

• Renforcer l’infrastructure de transport d’énergie aux niveaux national et régional

Les systèmes électriques des pays de la zone UEMOA sontde très petite taille. Certains réseaux nationaux souffrentd’instabilité ou d’obsolescence. Cela signifie que la capa-cité d'absorption d’énergie renouvelable intermittentepeut se trouver saturée avec une seule centrale solaire de20 ou 30 MW. Ce qui pourrait réduire notablement l’at-tractivité pour les investisseurs internationaux.

Le renforcement de l’infrastructure de transport sera denature à lever cet obstacle. Ce renforcement passera parplusieurs éléments, dont : i) la réalisation d’interconnec-tions entre pays voisins ; ii) l’amélioration des centres dedispatching nationaux et l’harmonisation régionale desprocédures de dispatching ; iii) à terme, l’ajout de capa-cités de stockage couplées aux centrales solaires, ou si-tuées à des points névralgiques du réseau. Le WAPP estbien entendu l’organisation régionale pivot pour le ren-forcement de l’infrastructure de transport régional.

• Miser sur le renforcement des capacités Le renforcement des capacités locales s’avère primordialpour accélérer le développement du solaire. Les pouvoirspublics pourraient, sur la base d’analyses des besoins dumilieu, élaborer des référentiels pour s’assurer de la

disponibilité de formations pertinentes. Cet effort de for-mation devrait être continu, pour permettre la mise à ni-veau des différents acteurs (techniciens, consommateurs,institutionnels, etc.) aux dernières technologies.

L’innovation étant encore nécessaire pour tirer pleine-ment profit de cette ressource solaire en zone UEMOA,la création de laboratoires disposant d’équipements derecherche de pointe, ainsi que de matériels de tests spé-cialisés, est requise.

Le partage d’expérience au niveau régional contribueraaussi au renforcement des capacités. Les pays moinsavancés en termes de solaire, pourraient bénéficier departage d’expérience auprès des pays voisins plus avancés(visites de centrales solaires, partage de documentscontractuels types, etc.).

Les Banques multilatérales de développement et les Ins-titutions de financement du développement, en cofinan-çant des projets avec les banques commerciales,pourraient également participer au renforcement de ca-pacités de ces banques locales, en termes de compréhen-sion des caractéristiques des projets d’énergie solaire etd’évaluation des risques inhérents à ces projets.

Page 87: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

87RAPPORT ANNUEL 2018

LISTE DES ANNEXES

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

ANNEXE 1 : Présentation de la BOAD et de son organigramme au 31.12.2018

ANNEXE 2 : Organes délibérants de la BOAD au 31.12.2018

ANNEXE 3 : Principaux actes des Organes délibérants de la BOAD au cours de l’exercice 2018

ANNEXE 4 : Liste des financements approuvés par la BOAD au cours del'année 2018

ANNEXE 5 : Profil des projets financés au cours de l’année 2018

ANNEXE 6 : Liste des accords/contrats de prêts, garantie d’empruntsobligataires, prises de participation, arrangements et empruntssignés en 2018

ANNEXE 7 : Liste de projets régionaux financés par la Banque

ANNEXE 8 : Evolution des flux nets de ressources par pays au 31.12.2018

ANNEXE 9 : Répartition des engagements nets cumulés au 31.12.2018

ANNEXE 10 : Répartition des décaissements nets cumulés au 31.12.2018

ANNEXE 11 : Gouvernance de la BOAD

ANNEXE 12 : Personnel de la BOAD par collège, genre, processus et activité au 31.12.2018

ANNEXE 13 : Situation financière de la Banque au 31.12.2018

ANNEXE 14 : Principaux indicateurs macro-économiques de l’UEMOA

SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

Page 88: RAPPORT ANNUEL 2017 - BOAD

88RAPPORT ANNUEL 2018

SOMMAIRESOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

ANNEXESwww.rapportannuel2018-boad.org

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

SOMMAIRE

MESSAGE DU PRÉSIDENT

TABLEAU SYNOPTIQUE SUR LA BOAD ET LES FINANCEMENTS MIS EN PLACE EN 2018

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2018

SECTION UNENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

SECTION DEUXRÉALISATION DE LA BOAD EN 2018

THEME DE L’ANNÉEL’ÉNERGIE SOLAIRE DANS L’ÉCONOMIEDES PAYS DE L’UEMOA

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