RAPPORT ANNUEL - Amazon S3 ANNUAL... · Affaires mondiales Canada. Juillet 2017 Des jeunes leaders du Canada et de la Bolivie se réunissent pour le 71e Séminaire international afin

RAPPORT ANNUEL2017/2018 RÉÉCRIRE LE SCÉNARIO

2 | Rapport annuel 2017/2018

Margaret Biggs PrésidenteDr. David Turpin Président sortantDr. Chris Whitaker Vice-présidentDr. J. Colin Dodds TrésorierPriyanka Kochhar Membre régionale, AtlantiqueErika Massoud Membre régionale, QuébecAditya Rao Membre régional, OntarioBrandy Robertson Membre régionale, Manitoba/Saskatchewan/Nunavut

Waqas Yousafzai Membre régional, Alberta/Colombie-Britannique/Yukon/Territoires du Nord-OuestDr. Don Wright Membre à titre individuelDr. Nicole Lacasse Membre à titre individuelProf. Sonia Laszlo Membre à titre individuelHervé Pilon Membre à titre individuelDr. Roseann O’Reilly Runte Membre à titre individuelStephen Wallace Membre à titre individuelPaul Turcot Membre à titre individuel

CONSEIL D’ADMINISTRATIONDE L’EUMC

Contreplat : Atelier sur les compétences inter-personnelles au collège communautaire de Hai Phong au Vietnam. © Le Anh Tuan

Première de couverture : Élève d’une école primaire pour les filles dans le camp de réfugié-e-s de Kakuma, au Kenya.

© Lorenzo Moscia.

3 | Réécrire le scénario

LETTRE DE LA PRÉSIDENTE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DU DIRECTEUR GÉNÉRALChères amies, chers amis,L’un des plus grands atouts liés au fait de travailler avec les jeunes est qu’elles/ils nous permettent de rester à l’avant-garde des conversations. Nous savons que les jeunes sont plus enclin-e-s à remettre en question le statu quo, puisqu’elles/ils apportent de nouvelles idées et de nouvelles perspectives.Cette énergie et cette inventivité propres aux jeunes continuent d’inspirer l’EUMC à poursuivre l’innovation dans ses programmes et à remettre en question les hypothèses traditionnelles du développement international afin de trouver de nouvelles solutions et d’atteindre de meilleurs résultats pour l’éducation, les opportunités économiques et l’autonomisation des jeunes.En 2017/2018, l’EUMC a mobilisé de nouveaux partenaires, mis à l’essai de nouvelles approches et renforcé de nouvelles perspectives au sein de ses programmes dans 29 pays à travers le monde. Les pages qui suivent présentent quelques exemples de ce travail, notamment au Kenya, où nous avons collaboré avec les écoles, les corps enseignants et les élèves pour examiner davantage d’approches inclusives pour l’éducation des filles. Vous apprendrez comment, au Sri Lanka, nous avons travaillé avec des vidéastes, des stations de radio et d’autres fournisseurs de médias pour remettre en question les idées reçues et les présomptions qui empêchent les jeunes d’obtenir des emplois gratifiants et de réaliser leur plein potentiel économique. Vous découvrirez aussi comment, ici au Canada, nous avons travaillé avec les jeunes pour leur fournir les plates-formes sur lesquelles elles/ils peuvent faire valoir les changements auxquels elles/ils aspirent le plus pour un monde plus inclusif, équitable et durable, et pour favoriser la création de milieux plus accueillants pour les personnes réfugiées et récemment arrivées au Canada.Au cours de l’année écoulée, nous avons également analysé nos propres convictions et hypothèses en mettant à jour notre Politique relative au genre, à l’âge et à la diversité. Cette politique ambitieuse, qui nous engage à améliorer l’approche inclusive que nous adoptons dans notre travail, aidera l’EUMC à améliorer ses politiques relatives aux programmes et ses pratiques afin de mieux promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale pour toutes et tous les jeunes.Grâce à votre soutien au cours de l’année passée, nous avons fait de grands progrès pour aider les jeunes à s’épanouir pleinement à l’école, sur le marché du travail et dans leurs communautés. À travers le monde, nous avons écouté les jeunes exprimer ce dont elles/ils ont besoin pour bâtir un avenir durable et équitable pour elles/eux-mêmes et leurs pairs. En tant que membre de la communauté de l’EUMC, vous nous avez aidé-e-s à répondre aux besoins exprimés en mettant votre temps, vos compétences et vos ressources à contribution pour faire une différence. Nous vous en remercions.

Chris Eaton Margaret Biggs Directeur général Présidente du conseil d’administration


Nous aspirons à un monde plus inclusif, équitable et durable pour les jeunes. C’est un monde dans lequel tous les jeunes, en particulier les femmes et les réfugié-e-s, sont en mesure de garantir une bonne qualité de vie pour elles/eux-mêmes, leurs familles et leurs communautés.

L’EUMC a travaillé dans 29 pays en 2017/2018.Barbade Burkina Faso Bolivie Botswana Canada Colombie République démocratique du Congo Dominique Ghana Guatemala Guinée, Guyane Haïti Irak

Jamaïque Jordanie Kenya Liban Malawi Mali Mongolie Mozambique Népal Pérou Sainte Lucie Sénégal Sri Lanka Tanzanie Vietnam

NOUS ŒUVRONS POUR RÉALISER NOTRE VISION EN OFFRANT AUX JEUNES :

LES OPPORTUNITÉS ÉCONOMIQUES

L’ÉDUCATION L’AUTONOMISATION


NOTRE VISION EST CELLE D’UN

POUR LES JEUNES.MONDE MEILLEUR

Page 4 (en haut) : Des jeunes inscrit-e-s à des programmes de formations professionnelles au Sri Lanka. © Lorenzo Moscia.


2017/2018

APERÇU DE NOTRE TRAVAIL

EXPANSION DU PROGRAMME D’ÉTUDIANTES ET D’ÉTUDIANTS RÉFUGIÉS

personnes directement atteintes par nos interventions en 2017/2018

+ de 250 000

personnes directement atteintes par nos interventions au cours

des cinq dernières années

+ de 600 000

étudiant-e-s ont été bénévoles sur les campus canadiens au sein des comités

locaux de l’EUMC

1 165journées de volontariat réalisées par des Canadien-ne-s dans le cadre de

nos programmes à l’étranger

76 955

personnes indirectement atteintes par nos interventions au cours des

cinq dernières années

7,3 MILLIONS


MERCI À NOS VOLONTAIRES !

83 1303 9campus parrainent

activement des étudiant-e-s au Canada

étudiant-e-s ont été réinstallé-e-s au Canada

dans le cadre du PÉR

campus ont accueilli un-e premier-e étudiant-e en

septembre dernier

nouveaux campus se sont engagés à commencer le parrainage en 2018/2019

87 % de jeunes62 % de filles et

de femmes

AUTONOMISATION

57 % de jeunes51 % de filles et

de femmes

OPPORTUNITÉS ÉCONOMIQUES

100 % de jeunes99 % de filles et de

jeunes femmes

ÉDUCATION


2017-2018

FAITS SAILLANTSAvril 2017

Une nouvelle cohorte de jeunes filles réfugiées accède à un soutien essentiel à l’éducation au Kenya. Dans le même temps, l’initiative de l’EUMC pour l’éducation des filles dans les camps de réfugié-e-s et les communautés d’accueil au Kenya, financée par UK-Aid, est renouvelée pour une deuxième phase.

Juin 2017 Fatuma, une ancienne

membre d’un comité local de l’EUMC, co-présente l’appel des jeunes à l’action lors de la réunion du conseil d’administration du Partenariat mondial pour éducation au Canada.

L’EUMC organise un forum régional à Accra, au Ghana, réunissant 150 représentant-e-s de gouvernements, de communautés, d’organisations de la société civile et d’industries minières du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée et du Canada pour partager leurs expériences et pratiques exemplaires en matière de développement économique local inclusif et durable. Cette initiative est financée par Affaires mondiales Canada.

Juillet 2017 Des jeunes leaders du

Canada et de la Bolivie se réunissent pour le 71e Séminaire international afin d’étudier le potentiel et les défis du tourisme communautaire durable. Cet événement est coordonné par le programme Uniterra, financé par Affaires mondiales Canada et mis en œuvre conjointement par le CECI et l’EUMC.

Août 2017 L’EUMC lance une nouvelle

initiative d’autonomisation économique financée par Affaires mondiales Canada pour les jeunes d’Irak, en partenariat avec le CLIC.

Plus de 100 étudiant-e-s se réunissent à Ottawa-Gatineau pour participer à la rencontre annuelle de leadership des jeunes de l’EUMC, où elles/ils approfondissent leurs connaissances et leurs compétences en tant que citoyen-ne-s du monde engagé-e-s.

Septembre 2017 226 étudiant-e-s sont

accueilli-e-s au Canada dans le cadre du Programme d’étudiantes et d’étudiants réfugiés, du Programme canadien de bourses de la Francophonie et d’autres initiatives de bourses d’études pour le développement international.

L’EUMC dépasse son objectif de 100 millions de dollars canadiens de produits agricoles et agroalimentaires transformés commercialisés par le biais de notre travail qui améliore les liens entre les agricultrices-teurs et productrices-teurs et les marchés à forte valeur dans les Caraïbes. Cette initiative est financée par Affaires mondiales Canada.

Octobre 2017 Afin de réparer les dégâts

causés par l’ouragan Maria, l’EUMC et ses donatrices-teurs se mobilisent pour reconstruire les moyens de subsistance des agricultrices-teurs de la Dominique, avec le financement

d’Affaires mondiales Canada.

L’EUMC atteint 12 millions d’affichages grâce à sa campagne de marketing social sur l’emploi des jeunes dans le secteur de la technologie et dans les métiers au Sri Lanka. Cette initiative est financée par Affaires mondiales Canada.

Novembre 2017 Filippo Grandi, Haut

Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, se joint à l’EUMC à Gatineau, Québec, pour une soirée de célébration en l’honneur du Programme d’étudiantes et d’étudiants réfugiés.

Dix représentant-e-s du gouvernement et du milieu des affaires de Dornod, en Mongolie, se rendent à Yellowknife pour discuter des approches à adopter pour gérer le secteur de l’exploitation des ressources de manière socialement et économiquement durable. Cette initiative est financée par Affaires mondiales Canada et mise en œuvre conjointement par l’EUMC et SACO.

Janvier 2018 Un nombre record de 700

personnes participent au 7e Forum international annuel du CECI et de l’EUMC.

Mars 2018 L’EUMC lance un projet pilote

du Programme d’étudiantes et d’étudiants réfugiés en Tanzanie, et sélectionne cinq étudiants du camp de réfugié-e-s de Nyarugusu qui se réinstalleront au Canada pour continuer leurs études postsecondaires.


ÉDUCATIONÉcrit par : Stephanie McBride, conseillère en éducationTous les enfants et tous les jeunes ont droit à l’éducation. Non seulement l’éducation améliore l’employabilité des jeunes et leur capacité à générer un revenu, mais elle peut aussi mener à un avenir plus sain et plus paisible pour toutes et tous.Le besoin dans le domaine de l’éducation n’a jamais été aussi grand. 263 millions d’enfants et de jeunes dans le monde ne sont pas scolarisé-e-s. Beaucoup d’autres sont en classe, mais n’apprennent pas ; on estime à 600 millions le nombre d’enfants en âge d’aller à l’école qui n’ont pas les compétences de base en mathématiques et en lecture (UNESCO). Certains jeunes risquent davantage d’être laissé-e-s pour compte en matière d’éducation. Dans les pays à faible revenu, seule une jeune femme sur trois termine ses études secondaires de premier cycle (Banque mondiale). Et globalement, les réfugié-e-s ont cinq fois moins de chances d’aller à l’école que les autres enfants (HCR).Le défi qui nous attend est de taille. Échouer à répondre aux besoins dans le domaine de l’éducation, c’est mettre l’avenir des jeunes en péril. L’inaction n’est pas une option. Pourquoi n’avons-nous pas été en mesure de réaliser les progrès rapides nécessaires pour assurer une éducation de qualité pour toutes et tous ? Le secteur du développement international n’a jamais été aussi novateur. De nouvelles technologies et de nouvelles approches permettent des interventions plus efficaces, plus efficientes et plus à même d’atteindre une certaine ampleur. Pourtant,

nous luttons toujours pour surmonter certains défis persistants dans les systèmes éducatifs traditionnels, tels que les coûts élevés pour garantir un développement professionnel de qualité aux enseignant-e-s dans les zones rurales. On constate l’émergence de perturbateurs positifs dans le secteur de l’éducation, en provenance des domaines de la technologie, de la finance et des affaires. Pourtant, les éducatrices-teurs restent souvent en marge de ces innovations. Généralement, les enseignant-e-s deviennent les utilisatrices-teurs ultimes de produits mis au point par des spécialistes des technologies dans un bureau éloigné, au lieu d’être elles/eux-mêmes considéré-e-s comme les moteurs de l’innovation. L’avenir de millions de personnes est en jeu. Nous devons donc aller de l’avant pour faire en sorte que les protagonistes du milieu de l’éducation innovent afin de répondre à la crise de l’apprentissage à une échelle proportionnelle à l’ampleur des défis.C’est pourquoi l’approche de l’EUMC en matière d’éducation combine des modèles éprouvés, comme une formation solide des enseignant-e-s et une forte mobilisation communautaire, avec de nouvelles possibilités, méthodes et technologies. Cette approche complémentaire nous permet de limiter les risques associés à l’intégration de l’innovation dans le milieu de l’éducation tout en obtenant de meilleurs résultats, plus rapidement.

Page 7 (en haut) : Élève dans le camp de réfugié-e-s de Dadaab, au Kenya. © Lorenzo Moscia.


NOUVEAUX PARTENAIRES DANS LE DOMAINE DE L’ÉDUCATION DÉVELOPPER LES TUTORATS VIRTUELS POUR LES FILLES MARGINALISÉES AU KENYA

Au Kenya, nous nous sommes associé-e-s à une entreprise sociale primée basée à Nairobi, Eneza Education, afin d’offrir des services de tutorat virtuel par SMS à 500 filles qui se préparaient à passer les examens du Kenya Certificate of Primary Education dans les camps de réfugié-e-s de Kakuma et Dadaab et dans les communautés d’accueil avoisinantes. Grâce à des leçons et à des évaluations adaptées à ce qui est enseigné en classe, les filles ont pu obtenir un soutien supplémentaire en dehors de l’école, par téléphone, sur les sujets qui leur posaient le plus de difficultés. Au moment de la rédaction du présent rapport, 303 élèves s’étaient déjà inscrites à ce service, répondant collectivement à plus de 3 581 questionnaires par SMS.

En mettant ce soutien supplémentaire à leur portée, Eneza Education aide les filles et les autres jeunes élèves à améliorer leurs résultats scolaires, ainsi que leur confiance en soi pour s’engager de manière plus significative en classe. Mais la confiance en soi n’est qu’une partie de la solution. En continuant d’offrir notre modèle éprouvé de formation inclusive sensible au genre, nous avons également fourni aux éducatrices-teurs les connaissances et les ressources dont elles/ils ont besoin pour favoriser cet engagement en classe et ainsi améliorer la durabilité et la réussite.Ce travail a été rendu possible grâce au financement du Girls’ Education Challenge du gouvernement britannique.

NOUVELLES POSSIBILITÉS D’ÉDUCATION EXAMINER LE POTENTIEL DE L’INVESTISSEMENT À IMPACT SOCIAL DANS LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION EN AFRIQUE DE L’ESTEneza Education n’est qu’une des nombreuses entreprises émergentes dans le secteur florissant des technologies de l’éducation en Afrique de l’Est qui pourraient changer la donne pour les jeunes

marginalisé-e-s. En Afrique subsaharienne, on estime qu’il manque 39 milliards de dollars par an pour répondre aux besoins d’éducation d’une population de jeunes en pleine croissance (UNESCO).

Page 8 (les deux photos) : Élève dans le camp de réfugié-e-s de Dadaab, au Kenya. © Lorenzo Moscia.


Les entreprises sociales, comme Eneza Education, et d’autres entreprises contribuent à combler ce fossé. Pourtant, le manque d’investissements accessibles et de possibilités de mentorat empêche de nombreuses jeunes entreprises d’atteindre une ampleur à laquelle elles pourraient avoir un impact transformateur sur les résultats d’apprentissage de millions d’enfants et de jeunes qui sont laissé-e-s pour compte. Au début de 2018, l’EUMC a financé une étude de faisabilité sur l’investissement à impact social pour aider le secteur de l’éducation en Afrique de l’Est à

prendre son envol.Nous avons constaté que, si le financement du secteur de l’éducation est relativement dynamique au Kenya, il n’en va pas de même dans les autres pays de la région. Le financement actuel est également concentré au sein d’entreprises qui ont déjà une taille importante, ce qui réduit considérablement les avantages potentiels de solutions novatrices pour répondre aux défis quantitatifs, qualitatifs et d’inclusion dans le domaine de l’éducation. Notre rapport identifie certaines des lacunes principales et le rôle important que les bailleurs de fonds pourraient jouer pour soutenir le marché de l’investissement à impact social pour l’éducation en Afrique de l’Est. Nous chercherons à appliquer ce que nous avons appris lors de cette étude pour faire progresser l’investissement dans le secteur de l’éducation dans le cadre de nos programmes au cours des années à venir. Le rapport complet peut être consulté sur notre site Web, à l’adresse https://wusc.ca/fr/category/recherche-publications/.

NOUVELLES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉDUCATION MISE À L’ESSAI DE TRANSFERTS CONDITIONNELS EN ESPÈCES POUR SOUTENIR LA SCOLARISATION DES FILLESAu début de l’année 2017, le travail de l’EUMC pour l’éducation des filles réfugiées au Kenya a été renouvelé pour une deuxième phase de financement de cinq ans par le Girls’ Education Challenge du gouvernement britannique. En entamant cette nouvelle phase, l’EUMC s’est engagée à appliquer les leçons apprises de notre précédent programme pour adapter et faire évoluer notre approche et continuer à améliorer nos résultats.L’un des plus grands défis rencontrés au cours des cinq premières années a été la difficulté à réduire les obstacles en matière d’accès à l’éducation pour les filles marginalisées en raison de leur genre, mais aussi d’autres facteurs identitaires

(âge, pauvreté ou capacité). Atteindre les personnes les plus marginalisées est particulièrement difficile dans le cas des réfugié-e-s et des communautés d’accueil où l’ensemble de la population est très vulnérable. Pour surmonter ce problème dans le cadre de cette nouvelle phase, nous avons

Page 9 (en bas) : Élèves à l’école primaire dans le camp de réfugié-e-s de Kakuma, au Kenya. © Lorenzo Moscia

Page 9 (en haut) : Élèves à l’école pour fille FAWE, au Ghana. © Cassandre Blier


décidé de mettre à l’essai les transferts conditionnels de fonds. Ces transferts en espèces sont alloués aux filles qui se heurtent à des obstacles supplémentaires les empêchant d’accéder à l’éducation, comme celles qui appartiennent à des ménages ayant à leur tête une femme ou un enfant. Ils sont conçus pour aider ces familles à surmonter les coûts associés à la scolarisation, dans le but d’améliorer les faibles taux de scolarisation des filles. Ce modèle s’est avéré efficace dans le cadre de nombreuses autres initiatives humanitaires

et de développement international, bien qu’elles soient moins courantes dans le cas des réfugié-e-s.Notre objectif au cours des cinq prochaines années est de soutenir 3 000 filles par an, avec des transferts mensuels d’environ 25 $ CAN. Ce modèle novateur est complété par nos programmes éprouvés de mobilisation communautaire continue qui font la promotion de la valeur de l’éducation pour les filles et encouragent les parents à investir dans l’avenir de leurs filles.

Page 10: Table ronde sur l’accès à l’enseignement supérieur et à l’emploi pour les jeunes réfugié-e-s et déplacé-e-s © Dimitri Rousseau

AMÉLIORER L’ACCÈS À L’ÉDUCATION POSTSECONDAIRE CHEZ LES JEUNES RÉFUGIÉ-E-SEn novembre 2017, l’EUMC, en collaboration avec l’Université Carleton et le Centre for Refugee Studies de l’Université York, a réuni des représentant-e-s d’établissements d’enseignement postsecondaire canadiens et d’autres intervenant-e-s pour étudier comment il serait possible d’améliorer l’accès des jeunes réfugié-e-s et déplacé-e-s à l’éducation postsecondaire et à l’emploi, grâce aux nouvelles méthodes et technologies hybrides novatrices.

À l’échelle mondiale, seulement 1 % des jeunes réfugié-e-s ont accès à l’éducation postsecondaire. Les solutions pour combler cette lacune urgente comprennent depuis longtemps le Programme d’étudiantes et d’étudiants réfugiés de l’EUMC, qui combine l’enseignement postsecondaire et des possibilités de réinstallation. Ce programme a un impact qui change la vie des étudiant-e-s qui sont placé-e-s dans nos établissements partenaires à travers le Canada. Cependant, le programme ne soutient actuellement que 130 étudiant-e-s par année.

Les spécialistes du développement international et les établissements d’enseignement postsecondaire reconnaissent que de nouveaux partenariats et les nouvelles technologies peuvent permettre d’atteindre

les jeunes réfugié-e-s là où elles/ils se trouvent en leur offrant des possibilités d’éducation postsecondaire. En jumelant les voies d’accès à l’éducation et à la réinstallation – comme c’est le cas avec le PÉR – à des solutions plus nombreuses et meilleures dans les camps, nous pouvons élargir les possibilités d’éducation postsecondaire qui s’offrent aux jeunes réfugié-e-s.

Cette table ronde a donné lieu à un rapport de l’EUMC, État des lieux : Innovations numériques et hybrides pour un accès accru à l’éducation postsecondaire pour les jeunes réfugié-e-s, qui présente et examine ces pratiques prometteuses afin d’établir un programme ambitieux pour accroître l’accès à l’éducation postsecondaire des jeunes réfugié-e-s dans les pays d’asile.

L’APPRENTISSAGE NUMÉRIQUE ET HYBRIDE


OPPORTUNITÉS ÉCONOMIQUESÉcrit par : Ariane Ryan, conseillère en économie inclusive

Dans de nombreux pays où l’EUMC exerce ses activités, il n’est pas nécessaire de chercher très loin pour trouver des secteurs économiques qui connaissent une croissance rapide. La mondialisation, les migrations et la classe moyenne grandissante à l’échelle mondiale sont autant de facteurs clés dans la création de nouvelles opportunités, en particulier dans les métiers ou dans le secteur de la technologie. Par exemple, l’urbanisation rapide du Ghana a considérablement accru la demande de meilleures infrastructures et de logements abordables. La Banque mondiale estime que le secteur de la construction ghanéen aura besoin de 250 000 travailleuses-eurs qualifié-e-s supplémentaires d’ici 2020. Pendant ce temps, au Sri Lanka, le nombre de touristes internationaux visitant le pays a augmenté de 7 % rien qu’en 2017 (Sri Lanka Tourism Development Authority). Les jeunes à travers le monde constituent aujourd’hui le groupe démographique de jeunes le plus important jamais enregistré. Elles/ils amènent de nouvelles idées, une ambition sans limites et un regard enthousiaste sur le monde. Les industries et les entreprises ont beaucoup à gagner en intégrant des jeunes au marché du travail lorsqu’elles/ils peuvent répondre aux besoins croissants en ressources humaines. Malgré cela, le chômage des jeunes reste élevé dans le monde entier. On estime que 70,9 millions de jeunes âgé-e-s de 15 à 24 ans sont sans emploi, ce qui représente 35 %

de la population sans emploi dans le monde en 2017 (OIT). Aussi alarmant que ce chiffre puisse paraître, il ne tient même pas compte des jeunes qui ont un emploi, mais qui travaillent dans des conditions dangereuses ou qui sont constamment sous-employé-e-s.Dans de nombreux pays, le problème tient en partie à la difficulté qu’éprouvent les fournisseurs de services d’enseignement et de formation professionnelle technique à suivre l’évolution rapide des opportunités réelles sur le marché du travail. Cela signifie que de nombreuses-eux jeunes n’ont pas accès aux compétences techniques nécessaires pour trouver un emploi. Les programmes de l’EUMC pour les opportunités économiques se concentrent sur l’amélioration de la qualité et de la pertinence des programmes vis-à-vis des marchés et des institutions de formation des jeunes dans des pays comme le Sri Lanka et la Jordanie pour aider à combler cette lacune.

Page 11 (en haut) : Des jeunes mettent leurs connaissances en pratique au Sri Lanka. © Lorenzo Moscia.

Page 11 (en bas) : Une couturière élargit son commerce aux vêtements pour hommes au Ghana. © 5Fifty Limited.


NOUVELLES PERSPECTIVES SUR LES OPPORTUNITÉS ÉCONOMIQUESCHANGER LES ATTITUDES À L’ÉGARD DE L’EMPLOI DES JEUNES PAR LE BIAIS DU MARKETING SOCIALAujourd’hui, une grande partie de notre travail dans le domaine des opportunités économiques consiste à réécrire le scénario des perceptions. Nous cherchons à influencer à la fois l’offre et la demande en matière d’emploi, en aidant les jeunes et leurs familles à reconnaître la valeur des carrières dans les métiers et dans le secteur de la technologie, tout en aidant les employeurs à comprendre la valeur associée au recrutement de jeunes employé-e-s diversifié-e-s.L’une des façons dont nous relevons ce défi est par le recours à des campagnes locales et nationales de marketing social. Le marketing social adopte les approches axées sur changement de comportement du marketing traditionnel et les applique aux causes sociales. En 2017/2018, le programme de coopération volontaire Uniterra (une initiative conjointe du CECI et de l’EUMC, financée par Affaires mondiales Canada) s’est associé à Radios rurales internationales pour réaliser des projets de marketing social dans cinq pays d’Afrique subsaharienne (Sénégal, Burkina Faso, Malawi, Ghana et Tanzanie). Ensemble, nous avons mis en œuvre des campagnes radiophoniques interactives qui ont activement engagé les communautés cibles de manière à améliorer leurs chances d’accroître leurs revenus et de renforcer leurs moyens de subsistance.Les campagnes radiophoniques ont permis de mieux faire connaître les obstacles et les possibilités spécifiques auxquels font face les femmes qui travaillent dans les secteurs de la construction résidentielle et de l’agriculture. Le contenu a été conçu pour fournir de l’information sur des sujets allant des lois de contrôle de la qualité, en passant par la gestion durable et le marketing. Un total de 85 semaines d’épisodes ont été réalisées par 21 radiodiffuseuses-eurs (dont sept femmes) dans sept stations de radio. Ces radiodiffuseuses-

eurs ont répondu à 12 742 interactions avec des auditrices-teurs sous forme d’appels, de messages vocaux et de SMS.Toujours en 2017/2018, l’EUMC a achevé sa campagne de marketing social au Sri Lanka qui visait à améliorer les perspectives de carrière dans les métiers et dans le secteur de la technologie. La campagne a mis en évidence la possibilité d’obtenir des salaires élevés et une reconnaissance professionnelle dans ces postes spécialisés en misant sur la puissance et la portée du marketing social pour faire passer le message aux jeunes et à leurs familles à travers le pays. La campagne a été considérée comme un succès par nos partenaires locaux, avec plus de 12,2 millions d’affichages à ce jour. En 2017, elle a remporté le prix du Festival of Media Asia Pacific dans la catégorie à but non lucratif. Plus encore, on lui attribue le mérite d’avoir favorisé une augmentation du nombre de demandes de formation professionnelle, avec plus de candidat-e-s que de places disponibles.

Page 12 : Jeunes inscrit-e-s en formation professionnelle au Sri Lanka. © Lorenzo Moscia.

Page 13 : Agricultrice participant à un voyage d’étude sur la culture des oignons et des pommes de terre en Jamaïque. © Lais Vieira


AUTONOMISATIONÉcrit par : Emily Wiseman, conseillère en égalité des genres et autonomisation

En tant qu’organisme canadien à but non lucratif bien établi qui se consacre au soutien des jeunes à l’étranger, l’EUMC cherche à mettre son expérience et sa voix au service de certains des plus grands défis auxquels les jeunes sont confronté-e-s de nos jours. Pourtant, aucune voix n’est plus puissante que celle des jeunes elles/eux-mêmes.En 2017, le monde entier a été témoin du pouvoir des jeunes voix, dont beaucoup étaient derrière le mouvement en ligne #MoiAussi. Cette campagne virale qui s’est répandue dans plusieurs pays visait à mettre fin au harcèlement sexuel et aux agressions sexuelles et a été reconnue comme une source d’inspiration et de changements positifs pour de nombreuses cultures organisationnelles.

Les nouvelles technologies, comme les médias sociaux, ont permis aux jeunes, en particulier aux jeunes femmes, de s’exprimer sur les enjeux les plus importants pour elles/eux. Les jeunes ont prouvé à maintes reprises qu’elles/ils sont des leaders dynamiques du changement, capables d’encourager les autres à se joindre à elles/eux pour revendiquer leurs droits, renforcer leurs communautés et protéger leur environnement.C’est pourquoi l’EUMC continue de soutenir les plateformes et les mouvements qui amplifient les voix des jeunes, en particulier des jeunes femmes et des jeunes réfugié-e-s. Nous sommes fier-e-s de souligner ci-dessous quelques-unes des façons dont nous avons fait progresser cette mission en 2017/2018.


FAIRE RESSORTIR LA VOIX DES JEUNESAMPLIFIER LA VOIX DES JEUNES ET DES FEMMES DANS LE SECTEUR AGRICOLEDans les Caraïbes, l’EUMC a investi des ressources pour aider les jeunes et des femmes travaillant dans le secteur agricole à surmonter les obstacles qui limitent leur accès à une prospérité économique équitable. Nous avons organisé des consultations à la Barbade, Dominique, en Guyane, en Jamaïque à Sainte-Lucie pour que les jeunes et les femmes agricultrices-teurs, productrices-teurs, transformatrices-teurs et entrepreneuses-eurs dans le secteur agro-alimentaire puissent discuter de leur vision quant à leur participation au milieu agricole, abordant notamment les défis auxquels elles/ils sont confronté-e-s et les possibilités qui se présentent à elles/eux.Ensemble, elles/ils ont identifié les rôles que les individus pourraient jouer dans la réalisation de cette vision, ainsi que le rôle des administrations publiques et des organisations non gouvernementales comme l’EUMC. Il s’agit notamment de servir de modèles à d’autres jeunes et à d’autres femmes travaillant dans

le secteur de l’agriculture et d’élaborer des programmes de formation et de soutien qui tiennent davantage compte des jeunes et qui sont sensibles au genre. Ces consultations ont été suivies d’occasions mentorat conçues pour permettre aux participant-e-s de prendre part activement aux prochains forums multilatéraux qui se tiendront dans leur région.À la suite des consultations, l’EUMC a adapté ses programmes pour répondre aux idées générées lors des forums de jeunes et de femmes. Par exemple, nous avons développé un nouveau programme de formation adapté au contexte local. Nous avons offert cette formation à l’interne au personnel et aux volontaires, qui ont ensuite été déployé-e-s pour former les agent-e-s de vulgarisation agricole dans leurs bureaux régionaux. Au total, 91 personnes ont participé à ces formations, après quoi les agent-e-s de vulgarisation ont constaté une augmentation durable de la participation des agricultrices.

DES JEUNES CANADIEN-NE-S ENCOURAGENT LE CHANGEMENT DANS LEURS COMMUNAUTÉSAu Canada, l’EUMC offre aux jeunes une plateforme unique en son genre qui leur permet de contribuer significativement au développement mondial. Plus de 1 000 étudiant-e-s au Canada mobilisent leurs campus et leurs communautés chaque année grâce à leur implication dans les comités locaux de l’EUMC. Elles/ils aident les Canadien-ne-s à mieux comprendre les enjeux liés au développement international et aux migrations forcées, tout en favorisant des communautés plus accueillantes pour les personnes réfugiées et récemment installées. En 2017/2018, l’EUMC a aidé ces étudiant-e-s à élaborer et à diffuser leurs messages de changement au moyen de cinq formations en personne, de neuf webinaires et d’un soutien continu durant l’année. Au total, nos comités locaux ont tenu 385 événements à travers le pays, touchant 41 500 de leurs pairs, ami-e-s et famille. Ces événements étaient variés et créatifs,

allant de conférences à des ateliers de danse en passant par des projections de films et bien plus encore! Au Manitoba, le comité local de l’Université de Winnipeg a organisé un défilé de mode éthique en partenariat avec des entreprises locales. L’objectif était de sensibiliser à l’impact des choix de consommation et de discuter de la réalité des coulisses de l’industrie de la mode en présentant des alternatives durables et éthiques. Le comité local de l’Université St Francis Xavier, en Nouvelle-Écosse, a quant à lui organisé un « Ted Talk » sur le pouvoir et le potentiel de l’éducation.Le prix du comité local de l’EUMC de l’année 2017 a été décerné à l’Université Trent. Au cours de l’année écoulée, ce groupe d’étudiant-e-s s’est mobilisé pour créer de nouveaux partenariats et augmenter la durabilité de leur comité sur le campus. En collaborant avec d’autres groupes d’étudiant-e-s, comme l’Association des étudiant-e-s autochtones, les


Page 15 : Participante à un voyage d’étude sur la culture des oignons et des pommes de terre en Jamaïque. © Lais Vieira

LE 71E SÉMINAIRE INTERNATIONAL SUR LE TOURISME DURABLE En juillet 2017, 21 jeunes leaders du Canada et de la Bolivie se sont réuni-e-s à La Paz, en Bolivie, pour le Séminaire international sur le tourisme communautaire durable.

Aujourd’hui, le secteur du tourisme représente moins de 7 % du PIB de la Bolivie. Cependant, le pays a beaucoup à offrir aux voyageuses-eurs potentiel-le-s. L’incroyable diversité des paysages et la richesse de la culture bolivienne pourraient être mises à profit pour créer de nouvelles opportunités économiques pour les Bolivien-ne-s.

Au moyen d’ateliers et de travaux de terrain, les séminaristes ont cherché à mieux comprendre comment les communautés de Chalcaltaya et Llaullini, toutes deux situées dans la zone rurale de La Paz, pourraient accroître leur attrait et tirer davantage parti du tourisme durable. Actuellement, les moyens de subsistance de ces communautés dépendent de l’élevage et d’emplois dans les industries

d’énergies fossiles.

Après quatre semaines de travail intensif et collaboratif, les 21 jeunes leaders ont présenté leur analyse des lacunes et des opportunités dans le secteur du tourisme aux communautés et aux autorités locales. Leurs recommandations comprenaient des améliorations à apporter dans plusieurs domaines : la gestion des déchets, la communication et le marketing, l’inclusion des jeunes, les infrastructures et le transport, la formation professionnelle des fournisseurs de services touristiques, les partenariats organisationnels et communautaires. Ces recommandations seront soigneusement étudiées et mises en œuvre au cours des mois et des années à venir, en collaboration avec les partenaires locaux du programme Uniterra.

Le Séminaire international de 2017 a offert aux jeunes une occasion unique d’entrer en contact avec des pairs d’une autre partie du monde, d’échanger des expériences, de développer leurs connaissances et leurs compétences et de se construire un réseau de personnes animées par les mêmes idées et engagées à l’échelle mondiale.

CONNECTER DES ÉTUDIANT-E-S DU CANADA ET DE LA BOLIVIE

membres de ce comité ont pu accroître leur impact lors des événements organisés pour la Journée internationale de la femme, tout en faisant le lien entre les enjeux mondiaux et locaux. Elles/Ils ont également travaillé en étroite collaboration avec l’administration de Trent pour officialiser des engagements financiers supplémentaires envers le Programme d’étudiantes et d’étudiants

réfugiés afin de couvrir les frais de logement, de scolarité et les programmes d’anglais langue seconde. Ces nouveaux partenariats leur ont non seulement permis d’améliorer leur soutien aux étudiant-e-s du PÉR, mais aussi de les mettre en contact avec de nouvelles possibilités d’emploi dans leur communauté.


Partenaire Uniterra Partenaire du Programme d’étudiantes et d’étudiants réfugiés / Comité local

Commanditaire du Forum international

PARTENAIRESPARTENAIRES STRATÉGIQUES Le CECI (Centre d’études et de coopération internationale) appuie les communautés en Afrique, en Asie et dans les Amériques pour combattre la pauvreté et l’exclusion par des projets de développement durable, depuis 1958.

Radios rurales internationales travaille en partenariat avec des stations de radio africaines pour fournir à des millions de familles d’agricultrices-teurs et des communautés rurales les services de communication dont elles/ils ont besoin pour acquérir des connaissances, amplifier leur voix et apporter des changements dans leurs foyers, leurs fermes et leurs communautés.

MEMBRES INSTITUTIONNELSCollège Algonquin

Université Acadia

Collège Bow Valley

Université Brandon

Université Brock

Collège Camosun

Université Carleton

Cégep de Trois-Rivières

Collège Montmorency

Université Dalhousie

Collège Durham

Institut de technologie et d’apprentissage avancé Humber

Collège universitaire Huron

Université Laurentienne

Manitoba Institute of Trades and Technology

Université McGill

Université McMaster

Université Memorial

Université Mount Allison

Université Mount Saint Vincent

Université Nipissing

Collège North Island

Collège communautaire Nova Scotia

Université Queen’s

Collège Red River

Université Ryerson

Université Saint Mary’s

Collège Sault

Université Simon Fraser

Université Thompson Rivers

Université Trent

Université de Saint-Boniface

Université Laval

Université de l’Alberta

Université de la Colombie-Britannique

Université de Guelph

Université du Manitoba

Université du Nord de la Colombie-Britannique

Institut universitaire de technologie de l’Ontario

Université d’Ottawa

Université de l’Île-du-Prince-Édouard

Université de Regina

Université de la Saskatchewan

Université de Toronto

Université de Victoria

Université de Waterloo

Université de Windsor

Université de l’Île de Vancouver

Université Western

Université Wilfrid Laurier

Université York


PARTENAIRES ET BAILLEURS DE FONDS L’EUMC est fière de recevoir du financement d’Affaires mondiales Canada.

AbbVie

Collège Alexander

Université Algoma

Asian Development Bank

Ashbury College

Université Bishop’s

Collège Brighton

Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI)

Banque africaine de développement

Service d’assistance canadienne aux organismes (SACO)

Canadian Leaders in International Consulting (CLIC)

Cégep de Lévis-Lauzon

Cégep Limoilou

Collège régional Champlain — Lennoxville

Collèges et instituts Canada

Université Concordia

The Cooperators

Corporate Renaissance Group

Cowan

DANIDA

Université Dalhousie — Campus agricole

Deloitte

E. T. Jackson & Associates

Eqwip Hubs

HEC Montréal

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

Centre de recherches pour le développement international (CRDI)

Jesuit Refugee Services (JRS)

King’s University College (London)

La Cité

La Banque mondiale

Université Lakehead

Université MacEwan

U.S. Department of State: Bureau of Population, Refugees, and Migration

Manitoba Council for International Cooperation (MCIC)

Ministère de la Formation et des Collèges et Universités

Kwantlen Polytechnic University

Gestion financière MD

North Island College

Collège Pearson

PharmaScience

Realized Worth

Collège Sheridan

Université St Francis Xavier

TFO Canada

Transat

UK Aid

UNHCR

Uniglobe CBO Travel

Université de Hearst

Université de Montréal

Université de Sherbrooke

Université du Québec à Montréal

Université du Québec en Outaouais

Universités Canada

Université de l’Alberta — Campus St-Jean

Emploi et Développement social Canada

Université la Colombie-Britannique — Okanagan

Université de Calgary

Université de la Vallée de Fraser

King’s College University (Halifax)

Université de Lethbridge

Université du Nouveau Brunswick — Saint-Jean

Université de Toronto — Collège Innis

Université de Toronto — Campus Mississauga

Université of Toronto— New College

Université of Toronto — Campus Scarborough

Université de Toronto — Collège Trinité

Université de Toronto — University College

Université de Toronto — Collège Victoria

Université de Winnipeg

Ville de Montréal

Université Wilfrid Laurier — Brantford

Windle International Kenya

White Ribbon

Université York — Collège Glendon

Collège Yukon


ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈREAu 31 mars 2018, avec informations comparatives de 2017.

ÉTAT CONSOLIDÉ DES RÉSULTATS ET DE L’ÉVOLUTION DES ACTIFS NETExercice clos le 31 mars 2018, avec informations comparatives de 2017

ÉTATS FINANCIERS

Vous pouvez consulter nos états financiers complets

et le rapport des vérificateurs indépendants en ligne

à l’adresse https://eumc.ca

2018 2017

Produits

Produits tirés de contrats

AMC/MAECD, direction générale du partenariat 6 737 755 $ 7 962 281 $

AMC/MAECD, ententes bilatérales et autres 17 800 055 15 353 869

Gouvernement du Botswana 4 024 289 4 263 888

UK Aid 5 866 047 6 319 871

Autre financement étranger

1 945 770 2 928 558

Fonds d’autres sources Canadiennes

2 724 176 2 402 599

Autres produits 118 005 82 781

Dons de services 6 082 405 4 576 087

45 298 502 $ 43 889 934 $

Charges

Charges liées aux projets

Dépenses directes 30 059 898 $ 30 806 851 $

Salaires et charges sociales

5 388 408 4 491 089

Frais d’administration

Salaires et charges sociales

1 825 289 1 568 104

Élaboration de programmes

384 900 406 456

Autres 998 762 1 283 448

Charges liées à la collecte de fonds 192 584 171 643

Dons de services 6 082 405 4 576 087

44 932 246 $ 43 303 678 $

Excédent des produits sur les charges avant l’élément ci-dessous

366 256 586 256

Coûts de départ et restructuration 287 728 349 833

Excédent des produits sur les charges 78 528 236 423

Solde au début de l’exercice 3 311 004 3 074 097

Apports reçus à titre de dotations et gains de placement

580 484

Solde à la fin de l’exercice 3 390 112 $ $ 3 311 004

2018 2017

Actif

Actif à court terme

Trésorerie et équivalents 7 745 325 $ 12 770 228 $

Comptes débiteurs liés à des projets 2 727 855 3 963 871

Avances à recevoir 983 117 1 367 674

Frais payés d’avance 276 949 165 588

11 733 246 18 267 361

Immobilisations corporelles et actifs incorporels 1 312 277 759 334

13 045 523 $ 19 026 695 $

Passif et actif net

Passif à court terme

Créditeurs et comptes à payer 2 230 909 $ 2 387 445 $

Avances sur contrats et autres 7 367 731 13 264 649

Produits reportés — Prix Lewis Perinbam 56 771 63 597

9 655 411 15 715 691

Actif net

Investi en immobilisations corporelles et en actifs incorporels

1 312 277 759 334

Actif net grevé d’affectations d’origine interne

2 009 915 2 484 330

Fonds de dotation 67 920 67 340

3 390 112 3 311 004

13 045 523 $ 19 026 695 $


Programmes 79 %

Dons de services 13.5 %

Frais d’administration & collecte de fonds 7.5 %

Gouvernement du Canada 55 %

UK Aid 13 %

Dons de services 13 %

Gouvernement du Botswana

9 %

Autre financement étranger

4 %

Collecte de fonds et autres sources canadiennes

6 %

REVENUS

DÉPENSES

Page 18/19 : Producteurs de cacao à Chazuta, au Pérou. © Valérie Paquette.

Quatrième de couverture : Élève à l’école primaire dans le camp de réfugié-e-s de Kakuma, au Kenya. © Lorenzo Moscia.


Entraide universitaire mondiale du Canada1404 rue Scott, Ottawa, OntarioCanada K1Y 4M8

1-613-798-7477 or 1-800-267-8699www.eumc.cafacebook.com/wusc.ca@WorldUniService@wusc_eumc

Vous pouvez contribuer à la création d’un monde meilleur pour les jeunes. Appelez-nous au 1-800-267-8699 poste 3666 ou visitez notre site Internet à www.eumc.ca pour savoir comment vous pouvez offrir, aux jeunes et à d’autres personnes marginalisées, la possibilité de changer leur destin grâce à l’éducation, aux opportunités économiques et à l’autonomisation.

Numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance : 11930 4848 RR0001

Documents

RAPPORT ANNUEL - Amazon S3 ANNUAL... · Affaires mondiales Canada. Juillet 2017 Des jeunes leaders du Canada et de la Bolivie se réunissent pour le 71e Séminaire international afin