RAPPORT ANNUEL D'ACTIVITEinfoterre.brgm.fr/rapports/84-SGN-069-SPG.pdf · 2008-09-12 · agence franÇaise pour la maÎtrise de l'energie a.fm.e. bureau de recherches gÉologiques

AGENCE FRANÇAISEPOUR LA MAÎTRISE DE L'ENERGIE

A . F M . E .

BUREAU DE RECHERCHESGÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

B.R.G.M.

RAPPORT ANNUEL D'ACTIVITE1983

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SERVICE PUBLIC GÉOTHERMIE

Rapport du B . R . G . M .

84 SGN 069 SPG

oAGENCE FRANÇAISE BUREAU DE RECHERCHES

POUR LA MAÎTRISE DE L'ÉNERGIE GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESA . E M . E . B.R.G.M.

RAPPORT ANNUEL D'ACTIVITÉ1983

SERVICE PUBLIC GÉOTHERMIE

Rapport du B . R . G . M .

84 SGN 069 SPGRéalisation : Département Applications Graphiques

RESUME

Le présent rapport rend compte de l'activité du Service Public

Géothermie lors de l'année 1983. Les principaux faits marquants sont :

- l'atteinte de pratiquement tous les objectifs fixés en début

d'année, malgré une mise en place étalée sur tout le premier

semestre.

- - un respect du budget imparti.

- la préparation de l'extension des missions confiées au S.P.G., à

savoir les pompes à chaleur, les microcentrales hydrauliques et le

stockage de chaleur.

S O M M A I R E

Pages

INTRODUCTION 1

I. CHRONOLOGIE 2

II. PROMOTION DE LA GEOTHERMIE 42.1. "GEOTHERMIE ACTUALITES" 4

2.1.1. REDACTION 4

2.1.2. EDITION 5

2.1.3. DIFFUSION 6

2.1.4. ACCUEIL 1

'r2.2. ACCUEILS DE DELEGATIONS - VISITES D'OPERATIONS 7

2.3. FORMATION 1

2.4. EDITION DE DOCUMENTS 8

2.5. CONFERENCES 8

2.6. MISSIONS 9

III. STOCKAGE DE L'INFORMATION 10

3.1. OPERATIONS GEOTHERMIQUES - RAPPORTS ET DIAGRAPHIES 10

3.1.1. INTRODUCTION 10

3.1.2. ACQUISITION DE LA DOCUMENTATION 10

3.1.2.1. Types de documents 10

3.1.2.2. Origine des documents 12

3.1.2.3. Modalités d'acquisition 13

3.1.2.4. Résultats 15

3.1.3. DOCUMENTS 18

3.1.3.1. Documents originaux 18

3.1.3.2. Microfiches 22

3.1.3.3. Digitalisation 25

3.1.4. INFORMATIONS 31

3.1.4.1. Banque des données 31

3.1.4.2. Fichier 34

3.1.4.2.1. Fiche signalétique "forage".. 343.1.4.2.2. Fiche de renseignements 37

3.1.5. CONCLUSION 42

3.2. BANQUE DES DONNEES - PARTIE INFORMATIQUE 44

3.3. BASES DE DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES 47

3.3.1. DOCUMENTATION 47

3.3.2. BASE DE DONNEES HAUTE ENERGIE 47

IV. PREPARATION DES MISSIONS NOUVELLES DU SPG 48

4.1. PREPARATION DES MISSIONS COMPLEMENTAIRES DU SPG 48

4.1.1. STOCKAGE THERMIQUE 48

4.1.2. MICROCENTRALES HYDRAULIQUES 48

4.1.3. POMPES A CHALEUR SUR NAPPES 48

4.2. MISSIONS PONCTUELLES CONFIEES PAR L'AFME 48

4.3. DIVERS 49

CONCLUSION GENERALE 50

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I - Programme des cours du stage de géothermie à Orsay

ANNEXE II - Forages géothermiques réalisés en France

ANNEXE III - Annexes aux conventions avec le maître d'ouvragepour l'obtention des documents et informationsgéologiques

ANNEXE IV - Etat d'avancement de la constitution d'une basede documentation et de la présentation desrésultats pour le Bassin Parisien

ANNEXE V - Tableau "DOCUMENTATION-INFORMATION"

ANNEXE VI - Organisation générale des fichiers informatisés

ANNEXE VII - Extraits du rapport "84 SGN 31 SPG"

-1 -

INTRODUCTION

Le 6 avril 1983 était signé un accord entre l'A.F.M.E et le

B.R.G.M., créant le Service Public Géothermie. Six missions principales

étaient confiées à ce service :

- la création et la gestion d'une banque de données basse énergie

- la création et la gestion d'une base de données basse énergie

- la création et la gestion d'une base de données haute énergie

- l'examen et analyse technique des projets et informations transmis

à l'A.F.M.E

- la création et la diffusion d'un périodique d'information

- la promotion de la géothermie,

une septième mission étant la préparation de l'extension du S.P.G

aux pompes à chaleur, microcentrales hydrauliques et stockage de chaleur.

Un premier chapitre de ce rapport présente chronologiquement les

faits marquants de 1983, les chapitres suivants reprennent les trois grands

thèmes des travaux réalisés cette année.

- 2 -

I - CHRONOLOGIE

JANVIER

FEVRIER

MARS

AVRIL

Mise en place

ou Sertie? Public

Elaboration dL contrat

Choix du personnel

IElaboration des

Dordereau> techniquespour ia banaue oe aonnées

Visite de la

Présidentede la République

Islandaise

lisite délégation

Université Uppsala

Télévision Allemande

Préparation de JIGA

Rédaction et compositionde la brochure

sur la géothermieavec Géocnaleui

Participation à J]GA

Elaboration des bordereauxexDloitBtion et économie

JUIN

JUILLET

AOUT

SEPTEMBRE

OCTOBRE

NOVEMBRE

DECEMBRE

Elaborationdu sommaire prévisionnel

Ou premier numerode Géothermie Actualités

Contacts auprèsdes réaacteurs

Dépouillement descossiers d'opérations

pour remplissageoes Doraereeux

Actualisation des opérs-.ionEpour le n° statistiquedes Annales des Mines

Visite délégation anglaisede Bournemouth Collecte de diagrapiies

et dossiers de fin de forage

Réoaction de le rubrique"Actualités" de la revue

Mise en forme des articlesde Géothermie Actualités

Première impression

IElaboration du fichier

des destinatairesde la revue

Essai de saisie

du bordereauAquifère profond

Rapport surles forages horizontaux

Elaboration des lexiques

pour la géothermieet les aquifères profonds

VisitedélégationHongroise

Envoi du numéro hore-sénede Géothermie Actualités

Préparatipn du

1er numéro deG.A. 1984

Mise en placed'un fichierHaute Energie

Mission crCE

au> U.S.A.

Inventaire des inventairespompes à cnaleur

Envoi de ia plaquette géotheriue

à aOD organismes

Budgetprévisionnel

1984

Participationè l'élaboration

de ¿a procédureAquapac

Mission Suèdesur les PAC

de forte puissanceutilisant des

açuifères oeu profonds

Staçe d'un

Lngenieur ¿chèque

Visitedélégationespagnole

Elaborationde panneauxgéothermie

Etude sur lesproolèmes

d1 interactiondans la zone de

Sarcelles

Traduction

de la plaquettegéothermieen anglais

SéminaireC.C.E.

à Munich

II

Cours de formationa la faculté

d'OrsayI

MicrocentralesPréparationdu Todèle

de aiagnostic

Visite

délégation

brésilienne

Visitedelegationphilippine

\-isitedélégationyougoslave

II - PROMOTION DE LA GEOTHERMIE

2.1 - "GEOTHERMIE - ACTUALITES"

2.1.1 - REDACTION

La partie rédactionnelle de Géothermie Actualités est composée de

deux grandes divisions. La première est entièrement rédigée par le S.P.G.

Elle traite essentiellement de l'actualité sous toutes ses formes :

- lancement d'études ou de projets

- avancement des opérations

- financement

- passage au Comité Technique de Géothermie

- visites de personnalités

- congrès, stages

- appels d'offres

- édition, etc...

Pour mener à bien cette partie, il a fallu mettre sur pied un

réseau de correspondants dans les sociétés où l'événement se déroule. Nous

avons en général reçu l'appui souhaité des organismes sollicités ; entre

autres, il faut noter le C F . C E , Géotherma, Géochaleur, S.N.E.A, les bureaux

d'étude surface en général, etc.. D'un point de vue relations internatio-

nales, il est clair que nous n'avons pu qu'effleurer cette partie. Nous avons

reçu un très bon accueil aux U.S.A lors de la mission CF.CE., et une

collaboration plus étroite devrait voir le jour avec deux magazines plus ou

moins analogues : Geothermal Resources Council Bulletin et Geo-Heat

Quarterly. Celle-ci devrait permettre de faire découvrir la géothermie

française, par l'intermédiaire d'échanges d'articles et d'informations, aux

américains et vice versa. Au niveau européen, les contacts avec la CE.E sont

excellents et les échanges vont prendre une périodicité régulière.

D'autres contacts ont été établis plus ponctuellement avec les

Suédois, les Néo-Zélandais, les Italiens, les Espagnols et les Grecs (voir

partie visite de délégations). Il est certain que de nombreux contacts

restent à établir avec des pays géothermiquement importants (Japon,

- 5 -

Islande...)) mais la priorité avait été donnée en toute logique à l'établis-

sement d'un réseau d'informateurs français.

La seconde partie de Géothermie Actualités est consacrée à des

articles de fond sur différents sujets. Ces articles n'engagent que leurs

auteurs respectifs. Il en existe six ou sept par numéro. Nous nous efforçons

de conserver une certaine homogénéité d'un numéro sur l'autre en traitant des

séries de thèmes, à savoir :

- une interview d'une personnalité connue dans le domaine de la

géothermie : J. Varet numéro de 1983, Mr. Goguel n° 1, Mr. Vathaire

n° 2 etc...

- le point sur une région ou un pays

- le point sur une ou plusieurs opérations côté Maître d'ouvrages et

utilisateurs (Coulommiers, Mont-de-Marsan, Orly...)

- un article plus axé sur le côté surface (réseau, télégestion

etc.. .)

- un article axé sur la recherche (fourni en général par l'I.M.R.G^

mais aussi par l'Ecole des Mines, une grande école ou une faculté)

- un article axé sur la haute énergie

- un article axé sur une technique particulière appliquée, adaptée ou

créée pour la géothermie.

Ces séries d'articles étant bien sûr non limitatives.

2.1.2 - EDITION

L'édition du numéro hors-série, récapitulant les événements des

3 premiers trimestres de 1983, s'est déroulée sans problème majeur. Le choix

s'est porté sur une composition en trois couleurs (noir + blanc + 1 couleur)

correspondant à un bon rapport qualité/prix.

- 6 -

Un comité de lecture mixte A.F.M.E - B.R.G.M a été instauré pour

les prochains numéros.

Le tirage du premier numéro a été réalisé à 3 000 exemplaires (le

tirage initial de 2 000 s'étant avéré insuffisant). Cependant, le tirage du

prochain numéro ne devrait pas atteindre cette valeur, dans la mesure où la

diffusion du numéro hors-série a été gratuite, à titre publicitaire. Le

tirage des prochains numéros devrait se stabiliser aux alentours de 1 500. La

mise au point technique de la maquette a aussi été réalisée par le S.P.G.

2.1.3 - DIFFUSION

Un premier envoi de dépliants amorçant la création de Géothermie-

Actualités a été fait au mois de mai 1983. L'envoi de la revue a été fait fin

novembre et début décembre.

L'établissement d'un fichier de destinataires a été relativement

long, puisqu'il a fallu le créer de toutes pièces. Cette partie ayant été

informatisée et la sortie des étiquettes-adresses automatisée, nous possédons

maintenant un outil tout à fait adapté. Ce fichier pourra servir d'ailleurs à

d'autres missions, telles que les envois de brochures pour J.I.G.A 1985 ou

toute autre manifestation intéressant la géothermie.

Le nombre d'abonnements reçus à ce jour n'est pas très important

(moins d'une centaine) mais, d'après les spécialistes, le travail de motiva-

tion des futurs abonnés doit se faire sur une période plus longue et en

"ciblant" de façon plus précise que ce qui a été fait. L'un des problèmes

épineux rencontré dans ce domaine est la non transmission, à l'intérieur

d'une société, à la personne intéressée par notre magazine. Un autre pro-

blème, sans doute plus facile à résoudre, est la longueur des abstracts en

anglais, qui pour le 1er numéro n'était pas assez conséquente pour motiver un

public anglophone.

- 7 -

2.1.4 - ACCUEIL

II a été globalement très positif. La principale remarque que nous

avons souvent entendue est que Géothermie-Actualités comble une lacune. Notre

principal travail va être de motiver suffisamment ce public potentiel pour

que les abonnements arrivent à un rythme plus soutenu.

2.2 - ACCUEILS DE DELEGATIONS-VISITES D'OPERATIONS

noter

Parmi les délégations accueillies par le S.P.G, nous pouvons

Une délégation yougoslave (Université de Belgrade)

Les journalistes des revues "Cà m'intéresse" et "l'Argonaute"

Centre de volcanologie Vulcain

Ministère des Mines et de l'Energie du Brésil

National Science & Technology Authority des Philippines

Institut de recherche tchèque de Bratislava

Délégation hongroise

Délégation anglaise de la ville de Bournemouth

Université d'Uppsala (Suède)

Télévision allemande à Coulommiers

Délégation de Lund (Suède)

Délégation islandaise incluant la Présidente de la République

Islandaise, Mme FINNBOGADOTTIR

mais aussi de nombreuses délégations françaises.

2.3 - FORMATION

Un cycle de formation permanente dans le domaine de la géothermie a

eu lieu à Orsay pendant le mois de novembre. Une trentaine de personnes ont

suivi 120 heures de cours (60 h consacrées à l'exploration, 60 h à l'exploi-

tation). Le S.P.G s'est particulièrement occupé de la partie exploitation

(cf. annexe I : programme des cours), au niveau des cours eux-mêmes et au

niveau de la coordination avec les autres intervenants (Facultés, Ecole des

Mines, E.D.F...).

Ces cours ont reçu un très bon accueil de la part des auditeurs,

composés pour moitié des étudiants de 3ème cycle et pour moitié de personnes

ayant déjà une expérience professionnelle composait cette 2ème catégorie. Le

travail important réalisé par les conférenciers devrait pouvoir être édité

sous forme de polycopié en 1984, pour éventuellement servir de base aux cours

ultérieurs. Ce cycle de formation est prévu à nouveau en 1984, au mois de

novembre.

2.4 - EDITION DES DOCUMENTS

Les rapports techniques seront traités dans un paragraphe ulté-

rieur. La principale activité du S.P.G dans ce domaine a été l'édition de la

plaquette géothermie "grand public" avec Géochaleur. Cette plaquette a

demandé un travail certain, la diffusion a été très large et les réactions du

public tout à fait favorables. Cette plaquette est diffusée gratuitement à

titre individuel et à titre payant pour les envois en nombre. En moyenne, le

S.P.G a envoyé 4 à 5 exemplaires par jour.

Un point à souligner à propos de cette brochure est que la qualité

du texte a pu être acquise grâce à une planification réalisée suffisamment

tôt et un comité de lecture de valeur (M. Goguel, Lavigne, Varet, Lott,

Peyronnet notamment). Ceci n'était pas le cas pour la réalisation des fiches

par opération pour J.I.G.A, où le manque de temps n'a pas permis des relec-

tures suffisamment attentives pour éviter quelques "coquilles". Ce style

d'expériences sera certainement très utile pour J.I.G.A 1985.

En dehors de la plaquette "la géothermie en France", le S.P.G a

participé à divers documents de moindre impact, tels l'édition d'une brochure

pour la visite de la présidente islandaise à Clichy-sous-Bois et la traduc-

tion de certaines fiches d'opérations et de la plaquette grand public.

2.5 - CONFERENCES

Le point fort à indéniablement été J.I.G.A 1983. Le S.P.G a parti-

cipé activement aux différentes phases de la conférence grâce à la prépara-

- 9 -

tion de documents, à l'élaboration de panneaux, à la visite des sites et à

diverses actions de soutien aux équipes de l'A.F.M.E et du G.E.P.

En 1983, le S.P.G a aussi participé à la conférence de la C.E.E à

Munich, là aussi au niveau exposition et conférence.

Sur un plan moins international, le S.P.G a animé une dizaine de

conférences, débats ou entretiens pour le compte de divers organismes

(Université de Jussieu, Ecole des Arts et Métiers, I.N.R.A, I.F.P, ambassades

etc...).

2.6 - MISSIONS

Deux missions importantes ont été réalisées en 1983.

L'une en Suède, dont l'intérêt était de connaître le degré d'avan-

cement des Suédois sur l'utilisation de grosses pompes à chaleur sur nappe

plus ou moins superficielle. Cette mission a donné lieu au rapport

83 SGN 724 SPG.

L'autre aux USA, et plus particulièrement en Californie, dont

l'intérêt était de connaître le degré de développement de la

géothermie basse-énergie dans cet état et d'analyser les oppor-

tunités éventuelles pour la géothermie française.

Cette mission, patronnée par le C F . C E et l'A.F.M.E, a donné lieu

au rapport 84 SGN 30 SPG.

- ID -

III - S T O C K A G E D E L ' I N F O R M A T I O N

3.1 - OPERATIONS GEOTHERMIQUES : RAPPORTS ET DIAGRAPHIES

3.1.1 - INTRODUCTION

L'article 1 de la convention signée entre l'A.F.M.E et le B.R.G.M

stipule la création et la gestion :

- d'une banque des données

- d'une base des données

en ce qui concerne la géothermie de basse énergie.

Cette mission a un double objectif :

- constituer un centre de documentation à partir de documents et de

données éparpillées jusqu'à présent chez les différents maîtres

d'oeuvres intervenant en géothermie ;

- Fournir à l'A.F.M.E un outil de travail pour faciliter la gestion

des ressources et la coordination des opérations (cf. chapitre 4).

Durant cette première année de fonctionnement, le Service Public

Géothermie s'est occupé, d'une part de l'acquisition des documents ou des

informations utiles, d'autre part de la présentation des données en fonction

de leur utilisation prévue.

3.1.2 - ACQUISITION DE LA DOCUMENTATION

3.1.2.1 - XYges_de_ documents

Les informations géothermiques existantes sont de type très varié

(recherche, étude, ingénierie,...) et se présentent sous de multiples formes

-11 -

(ouvrages généraux, rapports, bulletins,...)• Il est question ici des docu-

ments de fin de travaux d'opération dont sont issues les informations spéci-

fiques pour la "Banque des données" et qui sont nécessaires à l'élaboration

et à la gestion de nouveaux projets.

Spécifions encore que ces documents concernent :

- La géothermie de basse énergie, la limite inférieure étant fixée à

30°. En deçà, nous entrons dans le domaine de la "pompe à chaleur",

qui fait l'objet d'une autre mission du Service à partir de 1984.

Cette limite peut paraître arbitraire, mais il ne s'agit que d'un

cadre provisoire pour respecter une priorité ; une harmonisation

est déjà envisagée et ne posera pas de problème par la suite.

- Les travaux guelque soit leur stade final : ils s'appliquent aux

opérations en service, et apportent donc les informations sur le

sous-sol et l'utilisation en surface ; mais ils s'appliquent

également aux "échecs industriels", les informations du sous-sol

gardant toute leur valeur.

Les documents de fin de travaux sont constitués par :

- Le rapport de fin de forage, qui inclut les parties

. géologiques (avec le "log fondamental"),

. techniques (état du puits),

. essai de production,

. hydrochimie ;

- Les diagraphies différées :

. géologiques, qu'elles soient : . lithologiques,

. de porosité,

avec les diamétreurs associés et toutes indications néces-

saires à leur interprétation,

. de production (= débitmètre,...),

. thermométrie :

-12-

- Les documents de fin de travaux de surface, en ce qui concerne :

. les caractéristiques du réseau,

. l'utilisation ;

ce dernier type de document ne sera pas considéré ici, au stade

actuel de l'avancement des travaux.

3.1.2.2 - Orjgme_des_ documents

Les rapports de fin de forage et les diagraphies sont exécutés ou

contrôlés par les différents Maîtres d'Oeuvre, qui sont actuellement :

- B.R.G.M (département "Géothermie" ou Services Régionaux), qui a eu

à charge 42 opérations, dont 2k dans le Bassin Parisien ;

- Géotherma, pour 13 opérations ;

- S.N.E.A (DIENIC), pour 8 opérations ;

- Divers : C.E.P, S.T.G, Total.

La liste de ces opérations et leur localisation sont reportées en

annexe II.

Tous ces documents sont, naturellement, propriété du Maître

d'Ouvrage.

Les lieux de dépôt des documents considérés sont donc :

- chez le propriétaire (Maître d'Ouvrage) qui possède les moyens de

reproduction (mais pas le droit...).

Les documents sont, au moins partiellement, déposés :

- aux Directions Régionales de l'Industrie et de la Recherche

(D.R.I.R) conformément à la législation (article 131 et 132 du Code

Minier) en ce qui concerne les rapports sur les travaux du sous-

sol ;

- 13 -

- Au B.R.G.M, par l'intermédiaire du D.R.I.R., dans le cadre de

l'archivage national des données du sous-sol. Ces documents sont

conservés dans les Services Géologiques Régionaux du B.R.G.M. ;

mais ils concernent les rapports, et rarement les diagraphies ;

- Au Comité Technique de Géothermie (A.F.M.E.) pour le 1er ouvrage

exécuté, en dû de la subvention et de la couverture du risque

accordées pour ce sondage. Dans le cas des doublets de la région

parisienne, les rapports sur le 2e (voire le 3e et 4e) forage ne

sont pas transmis.

A partir de fin 1983, les documents relatifs au deuxième ouvrage

d'un doublet ainsi qu'au réseau devraient être recueillis, en réponse à la

deuxième subvention accordée.

3.1.2.3 -

Elles sont différentes selon que l'opération est antérieure à la

mise en place du Service Public Géothermie ou qu'elle est postérieure. Nous

considérerons ci-après 3 cas :

- Moyens existants antérieurement

Ce sont les documents archivés au B.R.G.M., et qui ont été transmis

par les D.R.I.R., comme nous venons de le voir, ainsi qu'à l'A.F.M.E.

Actuellement, 2 difficultés se présentent pour le S.P.G. à partir

de cette modalité :

1) La documentation est parfois insuffisante et souvent elle ne

concerne pas les diagraphies.

2) La procédure n'est pas toujours suivie. D'où des recherches souvent

longues pour combler les lacunes.

- Procédure prévue

Préparée dès janvier 1983 et mise en application à la fin 1983,

cette procédure est spécifiée dans les annexes des conventions passées entre

l'A.F.M.E. et le Maître d'Ouvrage, lors de la demande par celui-ci de la

subvention et de la couverture du risque.

Cette demande est formulée en 2 temps :

1) dans la convention relative au 1er forage

2) dans la convention relative au 2ème forage et au réseau de surface.

Ces spécifications sont présentées en annexe III où l'on trouvera :

- la liste des documents (an. III.1 et III.2).

- la liste des informations qui doivent paraître sur la coupe géolo-

gique et technique de synthèse (an. III.1.1 et III.2.1).

- la liste des diagraphies différées (an. III.1.2 et III.2.2).

- la liste des informations d'ordre hydraulique pour les calculs de

simulation pour la gestion de l'aquifère géothermique (an. III.1.3

et III.2.3).

- la liste des informations liées à l'exploitation, également pour

les calculs de simulation pour la gestion de la ressource en

fonction des exploitations existantes et envisagées (an. III.2.4).

- la liste des données technico-économiques, pour les besoins de

l'A.F.M.E (an. III.2.5).

Cette procédure est donc effective pour les opérations débutant à

la fin de 1983 (Cachan , Vigneux,. . . ) .

- Procédure complémentaire

D'autres moyens sont nécessaires pour acquérir toutes les informa-

tions concernant les ouvrages antérieurs à fin 1983 et dont le nombre dépasse

maintenant la centaine (une partie de ces informations peut être acquise par

la première procédure, mais il demeure des lacunes et surtout il manque des

diagraphies).

- 15 -

Aucun moyen légal ne nous permettant d'exiger de la part du Maître

d'Ouvrage la fourniture de ces informations, il nous reste donc l'appel au

bon sens et à la logique.

- Le bon sens, si l'on considère que la protection d'un volume

d'exploitation est liée aux moyens de gestion de la ressource, donc

à l'acquisition des données nécessaires.

- La logique, si l'on considère :

. d'une part, que les maîtres d'ouvrage ont reçu une aide du

Comité Géothermie (puis de l'A.F.M.E.), ce qui justifie un

"retour de service"

. d'autre part, que les maîtres d'ouvrage -et la géothermie en

général- ont bénéficié d'un acquit d'une importance considé-

rable de la part de la recherche pétrolière et qu'il serait

difficile de ne pas fournir, en sens inverse, le même service.

L'acquisition des données complémentaires peut donc se faire :

- auprès des Maîtres d'ouvrage : mais, dans la majorité des cas,

ceux-ci ne possèdent pas les moyens de transmettre les documents ni

les informations complètes.

- auprès du Maître d'oeuvre.

C'est cette dernière solution qui a été suivie dès l'été 1983.

3.1.2.4 - .Résultats

Les documents existants se rapportent à 67 opérations. Sachant

qu'elles comprennent 38 "doublets" dans le Bassin Parisien, parfois par

- 16 -

paire, c'est un total de 107 forages qui est à considérer pour la géothermie

en France.(1)

Nous trouverons en annexe II la liste de ces forages et leur

localisation.

L'état d'avancement de l'acquisition de cette documentation de base

est spécifiée sur ces mêmes annexes. Rappelons que, jusqu'à présent, ce

travail n'a porté que sur les informations du "sous-sol" ; celles relatives à

la surface ne sont encore collectées qu'épisodiquement en fonction des

circonstances.

La priorité a été accordée aux forages du Bassin Parisien et plus

particulièrement ceux qui captent le Dogger dans la région Parisienne, en

raison de la forte densité des forages et de la difficulté d'accorder les

volumes d'exploitation, ce qui nécessite déjà des études de gestion de la

ressource.

Si l'on tient compte de l'origine des documents, c'est-à-dire des

Maîtres-d'oeuvre, l'état d'avancement est le suivant :

- B.R.G.M. :

Le Service Public Géothermie (S.P.G.) résultant d'une convention

entre l'A.F.M.E. et le B.R.G.M., il est logique que nous ayons cherché à

remplir notre mission d'abord avec cet organisme.

Sur les 42 opérations dont le B.R.G.M. a assuré la maîtrise d'oeu-

vre, le S.P.G. a acquis 21 dossiers complets (dont 19 sur 24 dans le Bassin

Parisien).

(1) Notons cependant que 4 forages existaient au préalable en Aquitaine

(3 pour l'eau, 1 [Mios-Le-Teich) pour l'exploration pétrolière) et ont

été convertis ensuite pour la géothermie, auquel il faut ajouter le

forage minier de Gardanne, près d'Aix-en-Provence, à objectif purement

d1exploration.

- 17 -

Certains documents sont encore à compléter ou à récupérer, d'autres

demeureront vraisemblablement incomplets. L'Aquitaine et le Sud-Est n'ont

pratiquement pas encore été abordés.

- DIENIC (SNEA) :

Sur 8 opérations réalisées, 6 dossiers, très complets et riches en

diagraphies, ont été acquis, les envois se faisant actuellement de façon

régulière.

- Géotherma :

Sur les 13 opérations réalisées -dont 10 en région parisienne,

3 dossiers ont été constitués, plus 3 autres partiellement. Des discussions

sont actuellement en cours pour arriver à une meilleure couverture avec cette

société.

Autres :

La documentation relative à Carrières-sur-Seine (C.E.F., 1962) est

archivée à la D.H.Y.C.A (1)).

L'acquisition des documents sur Melun-L'Almont (S.T.G.(2), 1969) et

Villeneuve-la-Garenne (TOTAL, 1976), anciens, pose quelques problèmes.

(1) Direction des Hydrocarbures : Service de Conservation des Gisements à

Rueil-Malmaison.

(2) S.T.G. : Société Technique de Géothermie : aujourd'hui disparue.

- 18 -

3.1.3 - DOCUMENTS

Une fois les documents acquis, ceux-ci seront d'une part classés en

"archive", d'autre part transformés en vue d'une utilisation plus pratique ou

spécifique.

Pour chaque présentation, nous indiquerons successivement : l'ob-

jectif et sa justification, le mode d'opération et l'état d'avancement.

3.1.3.1 - Pp_c_uments orijjina_ux

Les documents sont donc la base de la recherche des informations et

des transformations. Mais ce travail accompli, ils ne sont pas relégués au

rang d'archives. Les documents originaux conservent un intérêt pratique en

vue de la consultation, du fait de :

- La rapidité et la clarté de lecture,

- La conservation de l'échelle originelle des diagraphies et de la

vue d'ensemble.

En effet, on constate que les demandes actuelles de documentation

sur le sous-sol, qui viennent principalement de sociétés pétrolières, se font

dans ce sens. En outre, rappelons que la D.H.Y.C.A fournit toujours ses

services sous cette forme.

Les documents sont classés au S.P.G. par ordre alphabétique d'opé-

ration. Leurs accès est contrôlé pour respecter le caractère de confiden-

tialité de certains d'entre eux.

Rappelons que les rapports, et parfois les diagraphies, sont

également classés dans les Services Géologiques Régionaux du B.R.G.M., par

indice de classement national.

Notons enfin que les logs fondamentaux, documents de synthèse, les

plus souvent demandés, sont recueillis sous forme de calque en vue de faci-

liter leur reproduction.

- 19 -

L'état d'avancement a déjà été exposé au chapitre 3.1.2.4. Les

cartes des pages suivantes illustrent cet état dans le cadre général.

- 20 -

BASE DE DOCUMENTATION

SUR LES FORAGES GEOTHERMIQUES

EN FRANCE

Région parisienneVoir page suivante

r N

BEAU VA! S Oi"Rou.n\ Q

CERGY

". I O

" • f s 7 - ^'¿S ö

FONTAINEBLEAUOrle*nt J~

" M £ L L E R A Y \

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Mulhouse

-4

y• '• ; L V O i

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}VALË1»ÇÇ-. -h

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^J

SÉTE

CAP D'AGDE

Documents acquis au 31.12.83 :

© Rapport de fin de travaux

Q Diagraphies

Zone hors bassin sédimentoire

Dossier complet

-21-

BASE DE DOCUMENTATION

SUR LES FORAGES GEOTHERMIQUES

DE LA REGION PARISIENNE

1/500 OOO10 fourni CREIL

CREIL-PLATEAU

GARGES-LES-GONESSE

VILLENEUVE-LA-GARENNE

Seme

LA C O U R N E U V E - S U D

LA C O U R N E U V E - N O R D

LE B L A N C - M E S N I L

AULNAY-SOUS-BOIS I

A U L N A Y - S O U S - B O I S H

SEVRANTREMBLAY-LES-GONESSE

(Corri ères -sur-Seine

LACELLE-ST-CLOUD

LAPORTE-ST-CLOUDf;Vr>»o<Urt

CLICHY-SOUS-

BEAUVAL

COLLINET

CHÂTENAY-MALABRY

BRUYÉRES-LE-CHATEL

LEMÉE-SUR-SEINE

Melun

crMELUN-L 'ALMONT

VAUX-LE-PENIL

Documents acquis au 31.12.83 :

© Rapport de fin de travaux

3 DiagraphiesDossier complet

) Forages en cours ou achevés depuis moins de trois mois

- 22 -

3.1.3.2 - .Mi.crûjkhes

Les microfiches sont destinées à être le document de consultation

des informations géothermiques. Elles concernent :

- Le (ou les) rapport de fin de travaux avec le log fondamental,

- Les diagraphies,

- Les rapports annexes éventuels (reprise de forage, essais,...)

(cf. extraits pages suivantes).

Les microfiches relatives aux forages géothermiques sont classées :

- dans la structure du B.R.G.M., par indice national. Notons cepen-

dant que le caractère de confidentialité qui peut toucher les

rapports est respecté.

- au sein du S.P.G., par ordre alphabétique des noms d'opérations ;

la consultation est contrôlée.

La consultation des microfiches a lieu dans les locaux du centre de

documentation du B.R.G.M.(l) du fait de la réunion géographique des deux

services.

Notons qu'il existe un fichier analogue, pour les diagraphies de

forages pétroliers, réalisé par la société GEOREX, et qui est commercialisé.

Ainsi, toute la documentation diagraphique des forages profonds est acces-

sible sous la même forme, laquelle offre l'avantage d'un très faible volume

de stockage.

L'état d'avancement est illustré sur la carte de la page qui suit ;

la priorité a été accordée à la région parisienne où le besoin d'informations

est le plus grand. On notera cependant des lacunes concernant :

- les forages de moins de 6 mois (temps de rédaction des rapports)

- Les forages exécutés sous la maîtrise d'oeuvre de la société

Géotherma, essentiellement dans la région parisienne (tractations

en cours).

(1) Département D.I.G. : Documentation et Information Géologique.

- 23 -MICROFICHIER

DES FORAGES GEOTHERMIQUES

EN FRANCE

Région parisienneVoir page suivante

BEAUVAIS o"'O ."'

rI0COULOMHIERS

O PROVINS

FONTAINEBLEAU0>le.ot U

CHÂTEAUROUX^

ORMO^NJEWÄÜTE

ERIAOECK

©LAMARRE

CAP OAGOE

Microfiche réalisée

Microfichage en cours

Zone hors bossin sédimenloire

Mis à jour au 31.12.83

- 24 -

MICROFICHIER

10 20 km

CREILCREIL-PLATEAU

L A C O U R N E U V E - N O R D

BLANC-MESNIL-NORDAULNAY-sous-BOIS I.AULNAY-sous-BOISHGARGES-les

GonessesLA COURNEUVE SUD

VILLENEUVELA GARENNE

Seine fi

(

SEVRANTREMBLAY-lës-Gonesses

CLICHY-»sous-BOIS

M S ' " - 5LAVILLETTE

MONTGERON

PORTE ST.CLOUD

LA CELLE-ST-CLOUD

CHATENAY-MALABRY

C.ACHAN

VIGNEUXtL-

RIS -ORANGIS

BRUYERES-le-Chôtel Q

LE-MEE- sur- Seine

MELUN - L'Almont

VAUX-Le-Pénil

• Microfiche réalisée

© Microfichage en cours

au 31.12.83

- 25 -

3.1.3.3 - Di£itan_s_atbn

Cette présentation des documents, qui paraît plus accessoire,

correspond cependant à un besoin et répond à une demande précise.

- Justification

En géothermie, comme en hydrogéologie plus généralement, le pro-

blème majeur est de déceler au stade prévisionnel les couches productrices

d'une formation aquifère par la seule méthode d'investigation existante : les

diagraphies.

Rappelons que les diagraphies dites "géologiques" que l'on trouve

abondamment dans la documentation pétrolière indiquent la porosité. Or, sur

les forages géothermiques, où le paramètre fondamental est la perméabilité,

les résultats obtenus par le débitmètre sont différents : l'épaisseur produc-

trice ne correspond qu'à une fraction de l'épaisseur poreuse(l). Les consé-

quences sont très importantes pour la conception des doublets géothermiques :

la rectification de cette hauteur "utile", vers 1980, a entraîné un accrois-

sement notable des distances entre les impacts des doublets géothermiques.

L'objectif est donc de trouver un log synthétique de perméabilité à

partir d'études comparatives complètes entre diagraphies, mesures pétro-

physiques sur échantillons, et analyse fine sédimentologique et diagénétique.

Pour ceci, les diagraphies doivent être utilisées dans des traitements

nécessitant l'emploi de l'informatique, ce qui nécessite la digitalisation

des diagraphies.

(1) Exemple pour le Dogger de la région parisienne :

épaisseur poreuse : 60 à 90 m

épaisseur productrice : de moins de 10 à 40 m

-26-

- Recherches actuelles

Un programme de recherche a été réalisé, d'abord sur un forage à

Aulnay-sous-Bois (GAY.l) par le B.R.G.M, avec la participation de l'I.F.P Les

résultats se sont révélés primordiaux dans la connaissance des réservoirs

géothermiques et pour les projets industriels.

Ce programme est en cours d'extension pour la région parisienne

pour ce même aquifère du Dogger, dans le cadre d'une collaboration entre

l'I.M.R.G (1) et la S.N.E.A (P).

Le travail de digitalisation de certaines diagraphies par le S.P.G.

trouve sa justification dans la mesure où il s'agit d'un outil de travail qui

peut être confié à tout organisme compétent sur demande de l'A.F.M.E, ou qui

peut même être vendu à certains organismes.

- Equivalent extérieur

La mémorisation des courbes de diagraphies est possible directement

sur le chantier par les sociétés de service (les unités C.S.U. de la compa-

gnie Schlumberger, par exemple). Les sociétés pétrolières le font pratique-

ment de façon systématique sur les forages d'exploration. Les courbes peuvent

ainsi être traitées, soit sur place, soit à la base de la société de service,

suivant des programmes précis qui répondent aux besoins des pétroliers.

Mais plusieurs problèmes se présentent pour la géothermie :

- pour des raisons économiques, la mémorisation numérique n'est pas

commandée ;

- les sociétés intervenantes pour les diagraphies sont très dispara-

tes (Schlumberger, Dresser-Arias, Sodecep, etc..) et les formats

numériques très hétérogènes.

(1) I.M.R.G. : Institut Mixte de Recherches Géothermiques (création entre

l'A.F.M.E. et le B.R.G.M.).

-21 -

- les problèmes posés en géothermie sont très spécifiques.

De ce fait, il n'est pas possible d'utiliser les moyens existants

de façon rationnelle.

- Réalisation

La digitalisation des diagraphies a été proposée pour 1'aquifère

du Dogger du Bassin Parisien. Les opérations concernant toutes des doublets

géothermiques, la digitalisation n'a été effectuée que sur un seul des deux

forages, pour lequel les diagraphies étaient disponibles ou pour lequel elles

étaient les plus représentatives.

La digitalisation concerne les :

- Rayonnement "Gamma"

- Logs de porosité : neutron

densité

sonique

- Logs électriques (de micro-résistivité)

- Débit-mètre

- Thermométrie

En outre, il est prévu de restituer ces diagraphies à la verticale,

bon nombre de forages étant inclinés -l'angle pouvant parfois atteindre 60'-

ce qui rend le traitement des diagraphies difficile (intervalles de corré-

lation, angle de recherche,...).

A partir de ces supports numériques, des documents analogiques

"standardisés" sont produits. Un exemple est présenté dans les pages qui

suivent.

- Etat d'avancement

La carte de la page suivante, ainsi que l'annexe IV, indiquent les

forages retenus pour cette opération.

- 28 -

DIGITALISATIDN

DE DIAGRAPHIES DU DOGGER

10 20 km

CERGY

C R E I LCREIL-PLATEAU

GARGES-lesGonesses

LA COURNEUVE SUD.

LA COURNEUVE-NORD

BLANC-MESNIL-NORDAULNAY-sous-BOIS IAULNAY-sous-BOISH

LE

SEVRANTREMBLAY-lés-Gonesses / - \

HOf^AL

PORTE ST.CLOUD

LA C E L L E - S T - C L O U D O


-AUVAL

COLLINET

CHATENAY-MALABRY

CACHAN

VIGN

RIS-ORANGIS

LE-MEE- sur- Seine

MELUN - L'Almont

VAUX- Le-Pénil

Forages aux diagraphies digitalisées (au 31.12.83)

+ hors région parisienne : CoulommiersEpernayReims-Murigny

CERGY-POINTOISE GCY-1Echelle: DOGGER

origine température: 55!00

I

» GR(API)

T

TT

:i

JG/S

FACIES

COTES FIGURES NO

-1375-

-1425-

-1475-

-1525-

-1575-

U DENSITE (g/cuf)-

30 NEUTRON (%)

1 90 SONIC (MS/F)-'2'7 00 DEBIMETRIE ()• 0 0 THERMOMETRIE (C)~-

i40100

5V

D U A L L A T E R O L O GM I C R O L O G

(Ohin/in) 200

— w

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L L D - -

-

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• • : .

- 30 -

II est à noter que :

Ces forages correspondent en leur presque totalité à ceux exécutés

sous la maîtrise d'oeuvre B.R.G.M., les diagraphies ayant été

recueillies le plus rapidement.

La très forte majorité des forages concernés correspondent à la

région nord-parisienne, considérée comme prioritaire pour la Banque

des données.

- Conclusion

S'il est prouvé prochainement que ces résultats trouvent une réelle

efficacité dans les programmes de recherche actuellement définis, ce travail

pourrait éventuellement être poursuivi, d'une part pour les ouvrages réalisés

par d'autres maîtres-d'oeuvre, d'autre part dans les secteurs plus éloignés

de la région parisienne.

- 31 -

3.1.4 - INFORMATIONS

Les informations issues des documents recueillis (cf. § 3.1.2) ou

consultés à l'extérieur, sont présentées sous plusieurs formes selon leur

utilisation :

- en banque des données

- en fiches signalétiques

- en information de presse (cf. chap. 2.1).

3.1.4.1 - Ba_ngue_ d_e_s__d_q.nnées

La mise des informations en banque de données répond à un double

objectif :

- de service public^ par la mise à disposition de toutes les données

brutes d'ordre géologique, qui peuvent ne pas être confidentielles,

auprès du public.

- d'outil de travail, pour les données spécifiques géothermiques,

strictement confidentielles, qui sont :

. les caractéristiques hydrauliques de l'aquifère,

. les caractéristiques d'exploitation.

et qui interviennent dans les études de simulation pour la gestion

des aquifères profonds.

Ce travail est présenté dans un rapport distinct (n° 83 SGN 807

S.P.G., par MC. Heinry) ; nous n'aborderons donc pas ici l'aspect technique

de la réalisation des trois bordereaux ainsi établis.

- 32 -

Notons cependant quelques remarques générales :

- Le bordereau "Aquifère Profond", où sont reportées toutes les

données brutes, est rattaché à la structure existante du B.R.G.M.

et a été conçu de telle sorte que l'on puisse inclure les données

de forages pétroliers(l). Ainsi, les études géologiques régionales

bénéficieront d'un système unique et homogène pour la collecte des

données.

- Les données spécifiques (caractéristiques hydrauliques et caracté-

ristiques d'exploitation) correspondant aux informations stipulées

dans les annexes jointes aux conventions entre l'A.F.M.E. et le

Maître d'ouvrage (cf. annexe III).

L'état d'avancement de cette mission figure sur la carte de la page

suivante. La priorité est accordée à l'agglomération Nord parisienne où le

grand nombre d'opérations (12 sur une surface de 20 x 10 km) pose des pro-

blèmes de gestion (espacements entre forages au niveau de 1'aquifère, durées

de fonctionnement des doublets). En effet, chaque étude de faisabilité

nécessite une modélisation mathématique des transferts hydrauliques et

thermiques par rapport aux autres opérations -existantes ou programmées- et

une étude sur une grande surface a déjà été demandée par l'A.F.M.E.(2).

L'élaboration de la banque des données est une opération complexe

et délicate de la mission du S.P.G., et plusieurs problèmes se sont posés,

parmis lesquels on peut retenir :

- la localisation trop souvent hasardeuse des forages ;

- l'absence d'homogénéité de certaines informations d'un rapport à

l'autre ;

- des lacunes ou des imprécisions dans certains types de mesures.

(1) Dans ce but, ce bordereau a été établi avec la collaboration de services

géologiques régionaux du B.R.G.M.

(2) Etude de la région de Sarcelles.

- 33 -

BANQUE DE DONNEES

GEOTHERMIQUES

PORTE ST.CLOUDv,

LA CELLE-ST-CLOUD©

CREILCREIL-PLATEAU

L A C O U R N E U V E - N O R DLE BLANC-MESNIL-NORD

AULNAY-sous-BOIS IAULNAY-sous-BOISEGARGES-les



SEVRANT R E M B LAY - lès - Gonesses

RIS -ORANGIS

CHATENAY-MALABRY

BRUYÉRES-le-Chôtel f)

L E - M E E - sur- Seine

MELUN - L'Almont

VAUX- Le-Pénil

C Dossier enregistré en banque de données

% + bordereau "aquifère profond"

I | Zone prioritaire pour la réalisationde bordereaux

'+ hors région parisienne : \- Coulommiers ¡- Fontainebleau

- 34 -

Ces difficultés ont entraîné :

- un avancement plus long que prévu,

- un risque d'erreurs qui demeureront indécelables.

3.1.4.2 - .Fichier

De nombreuses informations ne peuvent être introduites en banque de

données ; d'une part elles provoqueraient une surcharge -voire une multipli-

cation- des bordereaux, ce qui ne serait pas raisonnable, d'autre part cette

introduction n'a pas de justification valable sur le plan coût/utilisation.

Plusieurs autres arguments justifient l'établissement de ces

fiches :

- Leur aspect pratique, tant que le nombre d'opérations géothermiques

n'est pas trop élevé, pour la recherche de la fiche et la lecture

de l'information.

- La présentation homogène des informations à partir de documents

souvent différents.

- Une duplication rapide et peu coûteuse.

Deux types de fiches ont été conçus :

. une fiche signalétique des forages,

. une fiche de renseignements généraux et économiques sur

1'opération.

3.1.4.2.1 - Fiche signalétique "forage"

L'objectif est d'offrir une fiche équivalente à celle de la

D.H.Y.C.A., laquelle concerne les forages pétroliers.

Cette fiche comporte toutes les informations utiles sous une

présentation très brève (en s'adressant toutefois à des spécialistes dans le

milieu géologie et forage) :

- 35 -

- La localisation et la source des documents,

- La coupe géologique (lithologie et stratigraphie),

- L'état du puits,

- Les opérations réalisées,

- Les principaux résultats (non confidentiels).

Un exemple est donné à la page suivante.

Parmi les informations présentées, on remarque :

- Les coordonnées d'impact au niveau de l'aquifère, pour les forages

en déviation ; elles sont calculées habituellement à la cote du

sabot (base de la colonne) ; dans le doute, la cote est spécifiée.

Les coordonnées sont calculées en prenant comme origine les coor-

données de surface qui sont parfois approximatives.

La cote "origine" est spécifiée : sol (forages B.R.G.M., Géothenna)

ou table de rotation (forages S.N.E.A. - D.I.E.N.I.C. ou autres sociétés

pétrolières).

- Les correspondances indispensables entre les longueurs forées en

déviation et les profondeurs verticales.

- La lithologie succincte.

- Les repères stratigraphiques : nous n'avons pas cherché à établir

une synthèse parmi les divisions parfois disparates, ce qui aurait

entraîné des recherches trop longues et certainement discutables.

- La coupe technique du puits, avec :

. le diamètre de forage (F) en pouces, avec cotes ;

. le diamètre des tubes (ou envelope) (T), en pouces ;

. la cote de départ de la déviation éventuelle, avec valeur de

l'inclinaison (i).

Toutes les cotes indiquées sont les longueurs forées.

LA COURNEUVE - SUD 1 GLCS.Coordonnées

surface :

Longueurforée

Profondeurvanicele

|mt

138 .

507

645

705 •

830870

960985 '

1106

1253

1351

1445

1540

16041643

1800

„ . 603.468

» . 1136.366

. . . * 35 m

verticaly -

CoteNGF

r + 35

. - 103

- 472

- 610

- 670• - 703

L - 795- 835

-1071

-1218

u -1316

. -1410

1-1505

-1569-1608

-1765

Epaisseur(m|

145

369

133

6033 f

9240

90

121

147

98

94

95

64

39

157

Commune : LA CDURNEUVE

Département SEINE-SAINT-DENIS

Dates de forage : 2 5 . 1 0 . 8 0 - 2 7 . 1 1 . 8 0

Maître d'cauvre : B . R . G . M .

Maître d'ouvrage : O . P . H . L . M . de la ville de Paris

Stratigraphie

TERTIAIRE

SENONIEN

TURONIEN

CENOMANIENALBIEN

APTIEN

BARREMIEN

NEOCOMIEN

PURBECKIEN

PORTLANDIEN

KIHMERIDGIEN

SEQUANIEN

RAURACIEN

ARGOVIEN

OXFORDIEN

CALLOVIEN

BATHONIEN

Lithologie

calcaire, marne,

argile sableuse

craie blanche

àsilex

craie griset compacte

calcaire glauco., marne

argile "GAULT"sable grossier

passées d'argile

araile sableusesable et argile

lignite,pvnte, "wealdier

_^ calcaire, dolomie ,-

calcaire marneux

marne noire feuilletéemarno-calcaire

calcaire argileux

calcaire graveleux

marne noire et grisesilteuse

marne gréseuse,calcaire- •—.oolithes ferrugin.arqile '

calcaire oolithiqueet graveleux

calcaire micntique(bithume)

Coupe lechniQue

163

510

997

F = 23"T : 18"5/8

F z 17"l/2

T : 13"3/8

510

1648

1B00

F=12"l/A

T= 9"5/8

F=8"l/2

T-7"

F = 6"

Résultats : - Débit artésien : 65 m ' / h

- Essai air-lift : 102 m V h en 920 mn

- Pression statique : 175,8 kg/cm2 abs(cote sonde)

- Pression artésienne •« 8 b

- Température (cote sonde) : 58,1°C

- BHT (1800) : 57°C

- Salinité totale : 21.945 g/1

- Point de bulle : 3,6 b à 55°C

1 183-3B-118

PRODUCTION

Operations

f

j

O

y

a

450

1000^

t-

IB

ce

uICD

j

JOu

1650 i

QIL

sonde)p4

ï UJ ri

3 I —

1690-

loi J1800

air-lift

- 37 -

- Les différentes opérations qui peuvent être :

. les diagraphies, désignées par leur code habituel dans les

sociétés de service, et les cotes correspondantes (toujours en

longueur forée).

. les carottages mécaniques (Cl, C.2,...).

. les essais de production en spécifiant leur type (D.S.T., "Air

lift",...).

. les indications de pertes de boue en forage.

- Les principaux résultats d'intérêt public, qui permettent de juger

la valeur du forage du point de vue hydrogéologie.

Les informations sont indiquées par leur code habituel dans le

milieu géologie de forage.

L'état d'avancement est illustré sur les cartes des pages sui-

vantes. Les feuilles ont été composées pour les forages indiqués et l'édition

sous forme de fiches cartonnées au format 21 x 29,7 est en cours.

Les problèmes rencontrés dépendent toujours de la qualité des

rapports de fin de travaux qui sont trop souvent incomplets ou fantaisistes.

3.1.4.2.2 - Fiche de renseignements

Cette fiche est destinée à fournir les renseignements les plus

demandés, de type très varié, concernant une opération. On y trouve :

- Les informations générales sur le maître d'oeuvre, les intervenants

et les indications permettant de se reporter aux fiches de forage

ou à la banque des données ;

- Les caractéristiques d'exploitation ;

- Les renseignements concernant l'utilisation ;

- Les données énergétiques ;

- Les données économiques.

Un exemple de fiche est donné à la page suivante.

Fiche de renseignements

MONT-DE-MARSAN

Commune MONT-DE-MARSAN

llL'parten.ent LANDES (40)

II'I-.I 1 J :.ul i o n

Année : 1976

Maître d'ouvrage : forme juridiqueintitulé

Maître d'ouvrage délégué/conseiller

Mu i Ire d'œuvre sous-sol

Huître d'œuvre surface

Aquifère capté

Curages de production

" de réinjection

Pxp>l u i L jl] on

-"'Íiriéc de n.ise en service

Maître d 'ouvrage

Exploitant

Caractéristiques : - débit- température

Uri 1 i6,il i un

Type d'ut)1isation

Nombre d'équivalents- logements

Mode de chauffage

CombustibJe utilisé

Caractéristiques :

réseau

pompes à chaleurütockagefourniture eau chaude sanitaireclimatisation

lewpérature d'utilisation

Energie

Energie de référence

Energie substituée

Energie économisée

Lilian énergétique - géothermie- consom. cilo'ctr.

laux de couverture par géothermie

Puissance m a x . demandéePuissance m a x . géothermie

£COIKHII i *-

Aruiúu de référence

Investissements - sous-sol- surface

Coût de fonctinnnement annuelCoût solution du référence annuel

1 inancement : - f onds propresde Cogelec

- prêts

Toux de rentabilité interne

Cunt (lu KW/h

: Groupement d'Intérêt économique: COGETEC

; Société Nationale Elf-Aquitaine: Compagnie Générale de Chauffe: Sénonien inférieur - Turonien: désignation : - GMM1 indice : -

: désignation : - indice : -

1977

COGETECUTEC300 mVh en pompage

61°C (en tête de puits)

Chauffane hase aérienne, habitations, centre psychothérapique1 940

radiateurs, panneaux de solFuel (appoint, secours)

ouinonnonouinon59° pour chauffage - puis utilisations en cascade

1 875 Tep/an

1 500 Tep/an

2 000 Tep/an

]/i 000 MWh/anA 00 MWh/an

80%12 000 Kw10 000 KW

1976

3,8 MF3,5 MF

62é 000 F (en 1981): 2-970 n00 F (en 1981)

- 4,3 MF

- 2 MF Comité Technique de Géothermie- 2 MF Crédit National

: JuillPt. 1981 : 0,107 F

- 39 -

FICHES SIGNALETIQUES "FORAGE"

Région parisiennevoir page suivante

Si

• REIMS-MURIGNY. «•

CRONENBOURG

itCOULOMMIERSPROVINS

FONTAINEBLEAUO"«anf *

Ö KELLERAY \

CHÂTEAUROUX rV

LORMQNT^ - . "O'Copnr

BENAUGrERIAOECK

GAR DAN NE-

MAGÛELbUTE^""SETE

CAP O'AGDE

MIOS-LE-TEC

Fiche composée au 31.12.83 (en cours d'édition)

Zone hors bossin sédimentoire

FICHES SIGNALETIQUES "FORAGE1

CREILCREIL-PLATEAU

LA COURNEUVE-NORD

BLANC-MESNIL-NORDAULNAY-sous-BOIS IAULNAY.sous.BOISHGARGES-les


SEVRANTREMBLAY-lés-Gonesses S~\

CLICHY-LAVILLETTE "Tsous-BOIS

PORTE ST.CLOUDX^.

LA CELLE-ST-CLOUüO

CHATENAY-MALABRY

CACHAN >

RIS -ORANGIS

MONTGERON

BRUYERES-le- Chotel O MELUN - L'Almont

LE-MEE- sur- SeineVAUX- Le-Penil

Fiche composée au 31.12.83 (en cours d'édition)

La difficulté pour un tel type de fiche est de fixer une année de

référence. En effet, les données peuvent être hétérogènes entre elles durant

la phase étude-travaux puis évoluer ensuite dans le temps (utilisation,

données énergétiques et économiques). Pour la plupart des cas, il s'agira des

caractéristiques au moment de la première mise en service ; pour être précis,

il faudra par la suite mettre à jour ces fiches lors d'enquêtes.

Ce travail, d'apparence très simple, est pourtant très long et les

informations très difficiles à obtenir. Les fiches d'opérations réalisées

lors de J.I.G.A. 1983 témoignent de ces difficultés.

Ce travail est encore peu avancé, la priorité logique étant accor-

dée aux missions de collecte de documents et de banques de données.

- 42 -

3.1.5 - CONCLUSION

Les tâches correspondant à la constitution d'un centre de documen-

tation sur les opérations géothermiques en France sont donc très diversi-

fiées. Elles ont été accomplies suivant un ordre de priorité, en fonction de

2 critères :

- le type de mission : la banque des données, parallèlement à la

recherche des documents.

- la zone à traiter : l'agglomération-nord de Paris qui, en raison du

très grand nombre d'opérations existantes et projetées, pose des

problèmes de gestion.

Les documents de l'annexe IV indiquent l'avancement de ces travaux

dans le Bassin Parisien, et l'annexe V synthétise la procédure suivie.

Les principales remarques que l'on peut formuler, indépendemment de

ces techniques déjà évoquées, sont :

- Documents originaux : si la procédure semble bien établie pour les

forages à venir, l'acquisition restera vraisemblablement incomplète

pour les opérations anciennes. Les informations sont obtenues alors

directement auprès des différents intervenants.

- Microfichier : ils nécessitent l'acquisition des documents, d'où

même remarque que précédemment. Il est à noter que cette opération,

qui paraît pratique, ne correspond pas (encore ?) à une demande

importante.

- Digitalisation : c'est une opération ponctuelle qui peut éventuel-

lement être poursuivie, mais sur demande spécifique.

- Banque des données : elle est considérée comme mission prioritaire

et son application dans 1'agglomération-Nord de Paris devrait être

opérationnelle au début de 1984.

- Fichier : ce travail vient en second plan, malgré l'intérêt porté

déjà sur les fiches signalétiques. La fiche "renseignements", dont

le remplissage -très délicat- n'a pas encore été abordé systémati-

quement, nécessitera un travail d'enquête qui risque d'être long.

1983 a été une année de mise en route où ont été véritablement

abordés -ou même découverts- les problèmes pour la réalisation de cette

mission.

Pour 1984, l'aboutissement complet de ces missions devrait nécessi-

ter l'emploi de 2 personnes à plein temps :

Io) Banque des données : recherche et introduction des données.

2°) Documentation-informations : acquisition (y compris par missions),

poursuite du microfichier, établissement des fiches, ainsi que

réponses aux demandes de service public (consultation, duplication

de documents).

- 44 -

3.2 - BANQUE DES DONNEES - PARTIE INFORMATIQUE

Au moment où la banque géothermie basse énergie est mise en oeuvre

pour la gestion des opérations en France, on dispose d'un volume de données

informatisées déjà important sur les ouvrages souterrains dans les banques

des données du sous-sol du B.R.G.M. (Bureau de recherches géologiques et

minières) (cf. chapitre précédent).

Ces données sont de caractère général (localisation, maître

d'oeuvre, propriétaire exploitant, déclaration, date d'exécution, profondeur

travaux, documentation) ou thématiques (eau, hydrochimie, piézométrie,

géologie) ou encore géothermiques ; elles sont mises en mémoire dans des

fichiers pouvant être mis en relation les uns avec les autres grâce à un

certain nombre de "ponts" offrant la possibilité de sélectionner différents

critères en la combinant quelque soit le thème auquel ils appartiennent

(cf. annexe VI : organisation générale des fichiers informatisés).

Du fait que la documentation primaire sur les sondages géother-

miques doit être rassemblée en un dossier de collecte Code Minier et que les

données ci-avant définies sont susceptibles d'être déjà informatisées, il a

donc été décidé, tout naturellement, d'intégrer le fichier géothermique basse

énergie à la Banque des données du sous-sol.

Cette manière de procéder, d'une part, évite des duplications

inutiles, lourdes et onéreuses et, d'autre part, permet d'assurer la gestion

des données géothermiques par le logiciel de ladite Banque.

De ce fait, le fichier géothermique a pu être mis en service dès la

fin de l'année 1983 (le choix et la mise en oeuvre d'un logiciel nouveau

demandant des délais beaucoup plus longs que ceux tenus ainsi).

Maintenant, l'alimentation du fichier aquifère profond va dépendre

essentiellement de la collecte des données.

Ce fichier pourra accueillir non seulement les renseignements

relatifs aux aquifères profonds quelque soit le but des sondages (géothermie,

pétrolier, stockage souterrain etc...). Il fournira des éléments d'appré-

ciation quant aux objectifs d'exploitation, mais également sur 1'environ-

nement hydrogéologique des nappes susceptibles d'être exploitées pour l'éner-

gie géothermique, ainsi que dans le cadre de travaux d'inventaire. Il est

donc important que l'on mémorise un maximum de données de toute origine pour

que les résultats escomptés soient aussi représentatifs que possible.

Le fichier Aquifère Profond, ainsi que les fichiers déjà existants

sont accessibles par des terminaux situés à Orléans et dans les S.G.R. Ils

sont alimentés par des données brutes qui peuvent être communiquées à tout

utilisateur.

En ce qui concerne les données élaborées (calculées ou interpré-

tées) consignées dans les rapports de fin de sondage ou autres types de

rapport qui constituent le fonds documentaire du service public géothermie,

elles ne seront pas mises à disposition du public sans accord préalable du

maître d'oeuvre.

Etant donné le volume restreint de ces informations strictement

liées aux opérations géothermiques et le caractère de confidentialité de

certaines, on a jugé préférable de gérer sur micro-ordinateurs les données

relatives aux caractéristiques hydrauliques et celles relatives aux caracté-

ristiques d'exploitation.

2 fichiers sont créés :

- fichier caractéristiques hydrauliques

- fichier caractéristiques d'exploitation

II sera possible de faire des extractions à partir de la Banque et

de ces fichiers spécifiques, et par l'intermédiaire d'un programme de fusion

et de tri approprié d'obtenir des fichiers fusionnés à partir desquels on

pourra réaliser des sorties de données élaborées types modélisation, inter-

action (voir schéma "organisation générale des fichiers informatisés").

Ce système est appelé à devenir l'outil de travail des

organismes décideurs - comité géothermie - Service des Mines

" de recherche - I.M.R.G.

ou encore des bureaux d'études, pour leurs études de faisabilité en particu-

lier.

Cependant, le contenu et la valeur de cet outil dépend de la

qualité de la collecte.

Cette mission du S.P.G. étant relativement technique, les personnes

intéressées par la mise en place de la banque de données pourront se référer

au rapport 83 SGN 807 SPG ; une étude plus poussée dans le cadre présent

alourdirait par trop la compréhension globale.

- 47 -

3. 3 - BASES DE DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES

La partie rapport ayant été traitée au § 3.2, nous n'analyserons

ici que le côté base de données haute énergie et le côté centre de documen-

tation.

3.3.1 - DOCUMENTATION

Le S.P.G. s'est constitué un petit fond documentaire comportant une

centaine d'ouvrages de base et s'est abonné à une vingtaine de revues. Ces

revues et ces ouvrages sont nécessaires, d'une part pour diffuser certaines

connaissances et d'autre part, pour le dépouillement et éventuellement un

compte-rendu dans "Géothermie Actualités".

3.3.2 - BASE DE DONNEES HAUTE ENERGIE

Cette mission est la seule que le S.P.G. n'a pu remplir en tota-

lité. Son intérêt est réel mais son ordre de priorité ne venant qu'en

dernière position, elle a été quelque peu sacrifiée au profit de missions

plus urgentes. Cependant, nous avons eu des contacts avec divers organismes

C.N.R.S., CE.A., Alsthom, qui devraient aboutir courant 1984.

Une étude d'actualisation a cependant été réalisée (mais non encore

publiée) sur l'état de la haute énergie dans le monde.

La participation à une base de données internationale sur l'énergie

est actuellement à l'étude (cf. annexe VII).

- 48 -

IV - PREPARATION DES MISSIONS NOUVELLES DU S.P.G.

4.1 - PREPARATION DES MISSIONS COMPLEMENTAIRES DU S. P. G.

Bien que ces missions n'aient pas été officiellement au programme

de l'année 83 il a fallu, principalement pour les pompes à chaleur, anticiper

un peu sur notre mission pour que le passage se fasse le plus simplement

possible.

4.1.1 - STOCKAGE THERMIQUE

Le sujet n'a été qu'effleuré en archivant une documentation

d'ailleurs assez restreinte sur ce sujet.

4.1.2 - MICROCENTRALES HYDRAULIQUES

En 1983 l'essentiel du travail a été de définir ce que le S.P.G.

allait faire en 1984 dans ce domaine, à savoir les études de diagnostic et un

inventaire national stocké en banque de données.

4.1.3 - POMPES A CHALEUR SUR NAPPES

En 1983, nous avons participé à l'élaboration de la procédure

Aquapac et à la préparation de l'inventaire national.

4.2 - MISSIONS PONCTUELLES CONFIEES PAR L'A. F. M. E.

En dehors du détachement de trois personnes à temps plein auprès de

l'A.F.M.E. (Mme Gandolfo, Mr. Ferrandes et Barbier), le S.P.G. a réalisé

plusieurs études ponctuelles pour le compte du Comité Technique de Géother-

mie. A cette occasion, il est important de rappeler que, contrairement à

certaines critiques, le S.P.G. ne se substitue en aucun cas aux bureaux

d'études sous-sol ou surface. Le rôle que nous avons rempli jusqu'à présent a

- 49 -

été essentiellement celui de bureau de contrôle. Nous sommes intervenus

lorsqu'il fallait un organisme neutre capable d'analyser au niveau géother-

mique la situation en question.

Cela s'est produit à plusieurs reprises en 1983. Trois rapports ont

été édités, l'un sur le bilan des opérations en France (rapport

n° 83 SPG 01), l'un sur le forage horizontal (n° 83 SGN 743 SPG) et un autre

sur les interactions dans la zone de Sarcelles (n° 83 SGN 742 SPG). En dehors

de ces trois rapports, plusieurs missions très limitées dans le temps nous

ont été confiées directement pour l'A.F.M.E. (réception de délégations,

participation à des conférences, avis techniques sur des opérations, etc...).

4.3 - DIVERS

Une des missions essentielles du S.P.G. pour 1983, quoique non

mentionnée explicitement, mais ayant requis beaucoup de temps et d'énergie, a

tout simplement consisté en la mise en place de ce nouveau service. Les

problèmes d'embauché, de sélection du personnel, de locaux, de mobilier, de

gestion du personnel et des fonds sont souvent oubliés mais représentent tout

de même une facette importante de notre travail. Elle n'est pas forcément la

plus valorisante, mais elle est nécessaire pour la création et la bonne

marche du S.P.G.

- 50 -

CONCLUSION GENERALE

L'outil, créé par la Convention du 6 avril 1983, qu'est le Service

Public Géothermie, commence à être opérationnel. L'année 1983 a été une année

de montée en puissance. La plupart des objectifs initialement fixés ont été

atteints dans le respect du budget. Un certain nombre de missions, dont

l'intérêt est apparu en cours d'année ont aussi été atteints. L'année 1984

devrait être l'année de la confirmation et de la consolidation pour les

missions que l'on peut maintenant qualifier de traditionnelles (géothermie

classique) et une année d'initialisation pour les missions concernant les

pompes à chaleur et les microcentrales hydrauliques.

Nous remercions les personnes qui ont su nous accorder leur con-

fiance pour 1983 et nous espérons remplir au mieux les missions étendues qui

nous sont confiées pour 1984.

A N N E X E I

STAGE VE G E O T H E R M I E VU 7 . 7 7 . AU 2 . 1 2 . S 3

s

5 'c

A 1

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H O R A I R E S

h30- IOh30OhlO-lîhSO

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<h3O-l7h30

h30-l2h3O

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Uh3O-l7h30

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Mh30-l7h3O

9h3O-l2h3O

Uh30-17h

ihiû-IlhSO

l4h!O-l7hiO

9h30-l2h3l)

Mh30-I7h30

9h3l)-l2h30

MJi3(M7fi30

9h30-J2h30

Uh30-!7h30

9h3O-l2h3O

Uh3Ö-l7h3Ö

9h3l)-l7h30

!4hi0-nh}0

9h30-.7n3O

Uh30-I7h3û

9h3Ü-l2h3Ö

Mh3ú-I7h30

9h30->2h30

Uh3O-l7h

9h3O-l2h3O

UK30-I7K3O

9h30-l2h30

uhio.nhio

SUJETS ABOROES

OUVIMUM du ¿tagt¿nCAoduction l La gtoi.hti.mit

U ¿Lui de La CMIVJA

Lt *»*i«t c-uape-M

Lu mru.íut¿JUont dt La chaltuA

Lu cliamiM volcaniquu dl hmUt intAgit

La glothinmit du tout

La glothtnirU.1 du tout

Li iLux dt Le. chaLiu\ Uuite)

Lt ¡Lux dt La chaliuA lluilti

Lu champí voLcaSíiquU de haute ¿neAQit

Lu champí volcaniquu dl haiUt tniAgil

lu gtothinmomidiu

glophyiiqut lu.tcVu.ciXi)

giothinmit liLtc-Owmagnicllml)

lu AÎitAVoiiu dt boiie ¿nt\git

giophyliqut iiiimologit]

glophyiiqui |irugníX¿imel

Lu ilii/ivoi/a dt boni intAgii ilwitl)

lu lUtAvoOu di bcuit ¿niAgit [iwUt\

gtninnJUXu

pwbllmti tnfigliiquu dl L'hahiAaX.choix d'un liiitau de chaaHaqi oJiocif àLa gtoi.heAitu.1pxoduoUon d'EltUiUUil IM tX. BEI

pwducXicn d'£LICXAJJCA£1 Uai-Cel

M u d e de La {¡CLjltabiLLXi.Upicii thvuniqut

montagi lt atptcXi jwUÁcquu IX.(¿nancivii

¿tockagi dl La ch&ltuA

tonX*ju.n£u attnu.nu£\aXst.\iu tX juAJ.dj.quiipollution; tnvincnnlmlnX

économie

diagiAphiu

inagu

io^au Uu^Cel

Vil ¡LU B U HE

Vlidii S U. HE iiuiXl)

modtCLéaXsloni ili&ivoùu

modtliiniioni \l¿t\voÍAl {luiX.ll

COMO lion. Vtpôtt

cowujiion. VtpSti iiuiXi]

viijJLt d'un chaniitA dl ¿otage

\/<¿i£l d'une imiJLLLjXJZion

REF

1

1

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i

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12

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11

19

21)

NTERVEHANTS

MU ,P. MECHLER

G. MICHARP

R. BRÜUKüb

R. BROUSSE '

G. 'MERCIER

G. MICHARP

G. MICHARP

P. MECHLER

P. MECHLER

P. WESTERCAMP

J. PEMAWGE

G. MICHARP

P. MECHLER

P. MECHLER

P. PÜUCHAW

P. MECHLER

P. MECHLER

P. POUCHAN

P. POUCHAW

J.M C0UPERT

J. APNOT

M ALLARP

M ALLARP

M . VILLAUME

R. CHARMILL0N

P. IRIS

P. SCHERR

J . M LEJEUWE

Ph. MAGET

G. MARTIW

G. «ARTIW

H.FA8RIS/J.R PAU*

H.FABRIS

G. PE MARSILy

G. PE UARS1LY

HEHOH/GOYEHSCHE

HENON

Ph. MAGET

Ph. MAGET

ORGANISMES

UP5 XI. R . G . M .

tí.P VI

U.P VU

U.P. i XI

U.f.S XI

U . P . S XI

U.f VU

U.f VU

U.f VI

U . P VI

I . K . R . G

B . R . G . H .

U . P . VII

U.f. VJ

U.f. VI

U Sx III

U . P VI

U . P VI

U il III

U Bi III

S . P . G IBRGU-AFMEI

E . M .

E .P .F

E.P .F

O.E.T.

GEOCHALEUR

E . M .

Ppí lngírú.tAÁ.1E . R . G . H .

Ppí Ingeace/LÚB . R . G . M .S . P . G . j B R G M - A F M E

Vlpt. lnqtnivu.1

B . R . G . H .

B . R . G . M .

Vlpt. \nqlniuuj.B . R . G . M .

Vi.pt. \noi.niiAÀ.iB . R . G . H .

E . M .

E . M .

E.M/PFT JngtnitA.B . R . G . M .

E . M .

S . P . G . IBRGM-AF»

S . P . G . IBRG/^-AF»

|

í

A N N E X E II

FORAGES GEOTHERMIQUES REALISES EN FRANCE

(classement par région)

Légende :- Nombre de forages (nombres pairs : "doublets")

- Maître d1 œuvre sous-sol : BRGMGEOTHERMASNEASPEGDivers : CEP, STG, TOTAL

- Niveau géologique atteint (forage d'exploration)ou capté (forage d'exploitation)

TeCSCIJSDT

TertiaireCrétacé SupérieurCrétacé InférieurJurassique SupérieurJurassique moyen (Dogger)Trias

- (*) Forages à objectif non géothermique, récupéré par la suite(alimentation en eau, recherché pétrolière...)

Total des opérations : 65 (dont 37 en doublet, dans le Bassin Parisien)

Total des forages : 105 (dont 5 en récupération d'anciens forages)soit 100 forages spécifiquement géothermiques

FORAGES GEOTHERMIQUES EN FRANCE

DESIGNATION

Nom

BASSIN PARISIEN

Achères

Aulnay-Sous-Bois (RdV)

Aulnay-Sous-Bois (VGSj

Beauvais

Bondy

Bruyères-le-Châtel

Carrières-Sur-Seine

Cachan

Cergy

Châteauroux

Chatenay-Malabry

Clichy-Sous-Bois

Coulommiers

Creil

Creil-Plateau

Epernay

Evry

Fontainebleau

Garges-Les-Gonesse

Ivry

La Celle-St-Cloud

La Courneuve-Nord

La Courneuve-5ud

Le Blanc-Mesnil-Nord

Le Mée-Sur-Seine

Meaux-Beauval

Meaux-Collinet

Meaux-Hôpital

Melleray

Melun-1'Almont

Montgeron

Orly

Paris La Villette

Paris-Porte-St-Cloud

Sigle

GACH.1,2

GAY.1,1

GAY.3,4

GBVS.1,2

GBO.1,2

GBC.l

GCAR.l

GCY.1,2

GCHX.l

GCHM.1,2

GCL.1,2

GCO.1,2

CR GTH là 4

GCR.5,6

GEPE.1,2

GEV.1,2

GFO.1,2

GGAR.1,2

GIVR.1,2

GLC.1,2

GLCN.1,2

•GLCS.1,2

GLMN.1,2

GLM.1,2

GMX.5 à 8

GMX.1,2

GMX.3,4

GMY.1,2

GMA.1,2

GMO.1,2

GOR.1,2

GLAV.1,2

GPSC.1,2

NBRE DEFORAGES

2

2

2

2

2

1

l

(2)

2

1

2

2

2

4

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

4

2

2

2

22

2

2

2

MAITRE

D'OEUVRE

GEOT.

BRGM

BRGM

BRGM

GEOT.

BRGM

CEP

SPEG

BRGM

GEOT.

GEOT.

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

SNEA

BRGM

BRGM

BRGM

GEOT.

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

STG

GEOT.

GEOT.

BRGM

GEOT.

NIVEAU

GEOL.

D

D

DDD

CI

D

D

D

T

DD

D

D

D

D

D

D

D

D

D

D

D

D

D

D

DD

T

DD

D

D

D

OBSERVATIONS

Exploration Trias, captage Dogger

1962 - Rebouché

En achèvement

Exploration Trias

- 2 -

FORAGES GEOTHERMIP'JES EN FRANCE (suite)

DESIGNATION

Nom

Provins

Reims-Murigny

Ris-Orangis

Sevran

Tremblay-Les-Gonesse

Vaux-Le-Pénil

Vigneux

Villeneuve-La-Garenne

Sigle

GPR.l

GMU.l

GRO.1,2

GSA.1,1

GTRE.1,2

GVXP.1,2

GVS.1,2

GVG.1,2

NBRE DE

FORAGES

1

1

2

2

2

2

2

MAITRE

D'ŒUVRE

SNEA

BRGM

GEOT.

BRGM

BRGM

GEOT.

SNEA

TOTAL

NIVEAU

GEOL.

JS

JS

D

D

D

D

D

D

OBSERVATIONS

Abandonné

Abandonné ?

En cours (non compté)

81 forages sur 41 opérationsdont : 38 doublets

5 puits uniques

BASSIN AQUITAIN

Blagnac-piscine (*)

Blagnac-Ritouret

Bordeaux-Benauge

Bordeaux-Mériadeck

Dax

Jonzac

Lamazère

Lormont (*)

Mont-de-Marsan I

Mont-de-Marsan II

Mios-le-Teich (•)

Pessac Formanoir

Saint-Cricq (*)

Tarbes

GBL-A

GDX.l

GJNC.l

GLA.l

GMM.l

GMM.2

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

BRGM

SNEA

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

SNEA

SNEA

SNEA

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

Te

Te

esesesT

Te

esesesJS

esTe

Te

Initialement "eau'

Initialement "eau1

Forage pétrolier

Initialement "eau1

Abandonné

ALSACE

Cronenbourg GCR.l SNEA Abandonné

- 3 -

FORAGES GEOTHERMIQUES EN FRANCE (suite)

DESIGNATION

Nom

LIMAGNE

Beaumont

Croix-Neyrat

Sigle

NBRE DE

FORAGES

1

1

MAITRE

D'ŒUVRE

GEOT

GEOT

NIVEAU

GEOL.

Te

Te

Abandonné

Abandonné

OBSERVATIONS

SUD-EST

Avignon

Bourg-en-Bresse

Cap d'Agde

Gardanne (*)

Maguelone

Montpellier-Antigone

Montpellier-Bagatelle

Sète

Valence

GAV.l

GBEB.l

G.CA.l

GMAG.l

GA.l

GB.l

GSE.l

GVA.l

1

1

1

1

1

1

1

1

1

GEOT

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

SNEA

JS

JS

JS

Cl

Te

JS

JS

JS

JS

Abandonné

Abandonné

Objectif non trouvé

Reconnaissance sur forage minier

Objectif non trouvé

Abandonné

Abandonné

Abandonné

A N N E X E III

ANNEXES AUX CONVENTIONS AVEC LE MAITRE D'OUVRAGE

POUR L'OBTENTION DES DOCUMENTS ET INFORMATIONS GEOLOGIQUES

111.1. : Annexe à la convention pour le premier forage

111.2. : Annexe à la convention pour le deuxième forage + réseau

III.l.

ANNEXE A LA CONVENTION

POUR LE PREMIER FORAGE

- 1 -

DOCUMENTS A REMETTRE PAR LE MAITRE D'OUVRAGE

DANS LE CADRE DE LA CONVENTION AVEC L'AFME

Rapport_de fin de forage - Rapport technique,d'essais,d'analyse chimique

accompagné :

. du "log fondamental" à 1/500 sous forme de calque

. d'une fiche-résumé (coupe géologique et technique simplifiée aveccorrespondance des cotes déviées/verticales, liste des diagraphies,essais, carottages avec cotes correspondantes) (Cf. modèle p.2)

Diagraphies (tirages)

Cf. p.3

Résultats d'analyse physico-chimique du fluide :

. Composition en ions majeurs et salinité totale

. détermination du "point de bulle".

Une fiçhe_des caractéristiques hydrauliques pour les calculs de simulation

. Cf. p.4

NOM DU FORAGE S I G L E

Type

Coordonnées

aurface : x -

y -

». -

fond : x —

y ~

Longueurforea(m|

-

Profondeurverticale

(m|

Ci-

CoteN G F(m)

Epaisseur| m |

Indice national

C o m m u n s :

Département :

Dalag de (orage :

i, - rvjaltre d/ceuvre :

Maître d'ouvrage :

à : NGF

Stratigraphie Lithologie Coupe technique Opération«

- diagraphies(avec cotes)

- carottes

- essais

- 3 -

DIAGRAPHIES A FOURNIR AVEC LE RAPPORT GEOLOGIQUE

- Terrains situés au-dessus de l'aquifère (à 1/500) :

. Gamma ray (radioactivité naturelle) : depuis le sol si possible(selon compatibilité : diamètre de forage, niveau de la boue,...)

. Diagraphie de porosité, diamétreur, pour un forage d'un doublet, au moins

- Aquifère_capté (à 1/500 et 1/200) :

. Gamma ray

. Log de porosité (log de porosité composé, en cas de matrice complexe)

. Tout autre log géologique réalisé sur le premier puits suivant lesbesoins (résistivité, sonic, pendagemètre, ...)

. Diamétreur (effectué avec les logs précédents).

. Débitmètre avec thermométrie.

- 4 -

FICHE "CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES"

POUR LES CALCULS DE SIMULATION ET DE GESTION DE L'AQUIFERE

COORDONNEES Lambert du captage X, Y, Z : sommetbase

Inclinaison moyenne du captage (°)

FORAGE

Type : (production ou réinjection)Tubes (longueurs), diamètre intérieurCaptage (longueur), diamètre

MESURES

Epaisseur cumulée (dévié, vertical)PorositéSalinité totaleTempérature au toit du captageDébit de l'essai, débit artésienPression et cote sonde (NGF)

INTERPRETATION

Densité (à 20°)ViscositéCompressibilité totaleTransmissivité relativeTransmissivité intrinsèquePerméabilitéFacteur pariétal (ou rayon efficace)Pression statique relative

III.2.ANNEXE A LA CONVENTION

POUR LE DEUXIEME FORAGE + RESEAU

- 1 -

DOCUMENTS A REMETTRE PAR LE MAITRE D'OUVRAGE

DANS LE CADRE DE LA CONVENTION AVEC L'AFME

Rapport_de fin de forage (s'il est distinct du 1er forage)

. Rapport technique,géologique,d'essais,d'analyse chimique

accompagné :

. du "log fondamental" à 1/500 sous forme de calque,

. d'une fiche-résumé (coupe géologique et technique simplifiée aveccorrespondance des cotes déviées/verticales, liste des diagraphies,essais, carottages avec cotes correspondantes) (même modèle que pour lepremier forage ; Cf. p.2)

Diagraphies (tirages)

Cf. p.3

Résultats_d'analyse_physico-chimique_du fluide :

. Composition en ions majeurs et salinité totale

. Détermination du "point de bulle"

Fiche des caractéristiques hydrauliques pour les calculs_de simulation

Cf. p.4

Fiche des_caractéristiques_d'exploitation pour les calculs de_simulation

Cf. p.5

Fiche technico-économique

Cf. p.6

I

csl

I

Coordonnées

surface : x —

v -z, -

fond : x =

y "

Longueur

forée

(m|

Profondeur

verticale

(m)

Ci-

Cote

NGF

(m)

Epaisseur

(m|

Commune :

Département :

Date« de forage :

i, - Maître d oeuvra :

Maître d'ouvrage :

à : NGF

Stratigraphie Lithologie Coupe technique Opérations

- diagraphies

(avec cotes)

- carottes

- essais

- 3 -

DIAGRAPHIES A FOURNIR AVEC LE RAPPORT GEOLOGIQUE

- Terrains situés au-dessus de l'aquifère (à 1/500) :

. Gamma ray (radioactivité naturelle) : depuis le sol si possible(selon compatibilité : diamètre de forage, niveau de la boue,...)

. Diagraphie de porosité - diamétreur : seulement dans le cas où ellen'aurait pas été réalisée sur le premier forage.

- Aquifère_capté (1/500 et 1/200)

. Gamma ray

. Log de porosité

. Diamétreur (effectué avec le log précédent)

. Débitmètre avec thermométrie

- 4 -

FICHE "CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES"

POUR LES CALCULS DE SIMULATION ET DE GESTION DE L'AQUIFERE

COORDONNEES Lambert du captage X, Y, Z : - sommetbase

Inclinaison moyenne du captage (°)

FORAGE

Type : (production ou réinjection)Tubes (longueurs), diamètre intérieurCaptage (longueur), diamètre

MESURES

Epaisseur cumulée (dévié, vertical)PorositéSalinité totaleTempérature au toit du captageDébit de l'essai, débit artésienPression et cote sonde (NGF)

INTERPRETATION

Densité (à 20°)ViscositéCompressibilité totaleTransmissivité relativeTransmissivité intrinsèquePerméabilitéFacteur pariétal (ou rayon efficace)Pression statique relative

- 5

CARACTERISTIQUES "EXPLOITATION'

DESIGNATION

- Nom de la station- Coordonnées Lambert au niveau des captages

. Production

. Réinjection

- Ecartement du "doublet"

PERMIS D'EXPLOITATION

- N° du permis, date.

DONNEES D'EXPLOITATION

- Débit moyen annuel :

constant

saison froide (pendant n mois)

saison chaude

- Température de réinjection :

constante

ou modulé

ou moduléesaison froidesaison chaude

Cette rubrique comprend :

. Les valeurs initiales établies lors de la demande du permis d'exploitation ;

. Les valeurs réelles d'exploitation obtenues tous les ans.

- 6 -

CARACTERISTIQUES "TECHNICO-ECONOMIQUES"

UTILISATION

- Type d'utilisation (chauffage -et type de locaux à chauffer- serres,industrie, ...)

- Technique d'utilisation (radiateurs, planchers chauffants,...) ettempérature demandée

- Nombre de logements ou d'équivalents-logements

- Surface chauffée

- Caractéristiques du réseau, échangeur, pompes à chaleur, stockage,...

ECONOMIE

- Energie primaire :

. solution de référence (TEP/an), type

. solution géothermie (avec appoint + consommation d'électricité) (TEP/an)

. taux de couverture des besoins par la géothermie

. substitution en énergie primaire (TEP/an)

. économie en énergie primaire (TEP/an)

- Bilan énergétique :

. récupération géothermique : (MWh/an)

. consommation d'électricité : (MWh/an)

. puissance maximale demandée (KW)

. puissance maximale géothermie (KW)

- Bilan économique : (préciser l'année)

. investissement surface

. investissement sous-sol

. coût de fonctionnement annuel : solution de référencesolution géothermie

. économies d'exploitation annuelles

. taux de rentabilité interne

. coût du KWh

- Financement

. subventions

. prêts

A N N E X E IV

ETAT D'AVANCEMENT

DE LA CONSTITUTION D'UNE BASE DE DOCUMENTATION

ET DE LA PRESENTATION DES RESULTATS

POUR LE BASSIN PARISIEN

LégendeMaître d'œuvre : B : BRGM

G : Geotherma S.A.D : DIENIC (SNEA)

Autres : CEP, STG, TOTAL

Documents : X : acquis au Service Public Géothermie

Microfiches : X : achevées/ : en cours

Digitalisation : pour le Dogger, pour 1 forage par doublet

Banque des données : Cf. pour plus de détail le rapport 83 SGN 807 SPG

Fiches forages : / : composées ; en cours d'édition

(«THAI ION

ACIÏ Rrs

AIHNAY-SOIIS-IHIIS (Rnr.e des Vrnln)

AIHNAY-SnilS-IUIIS (Villrnpin/e-Crna Snulr)

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CARHIERrS-SUR-SEINT

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A N N E X E VI

ORGANISATION GENERALE DES FICHIERS INFORMATISES

ALIMENTATION BANQUE DE DONNEES BRUTES

C O L L E C T E C O D E M I N I E R

FICHIER ^SIGNALETIQUEj

identifiant dts Travaux

LOCALISATION

MAITRE D'OEUVREPROPRIETAIREDECLARATIONDATE D'EXECUTIONP R O F O N D E U R TRAVAUXDOCUMENTATION

COLLECTE AQU'FERE PROFONO

CODE NAPPEGEOLOGIE SOMMAIREET PROFONDEURDES AQUIFERES

identifiant

des nappes

Fichierre prof. EOMETRIE

DIAGRAPHIESCAROTTESESSAIS , TEST , PERTESCARACTERISTIQUES FLUIDEDANS l'AOUIFERE PROFOND

EXTRACTIONDE

DONNEES BRUTES

FichierFusion

Results t

C ARACTERISTIOUES

HYDRAULIQUES

SORTIES ELABOREES OE DONNEES TRAITEES

( modélisation interaction )

SUR DEMANDE :

Envoi listing

Envoi disquette

Transmission par réseau à

Bureau ingénéring

Organismes de recherche

( 1 M R G )

Organismes décideurs

( Service des mines

Comité géothermique )

ALIMENTATION FICHIERS THEMATIQUES

DONNEES ELABOREES

( t ) Sorties support informatique échanges possibles,

avec organisme muni d'outil informatique adéquat

(2) Sorties listing

( 3 ) Sorties graphiques ( cartes d'implantation ( d'isovaleurs

(4) Tri et / o u fusion de fichiers

( 5 ) Transmission reseau

A N N E X E VII

- 1 -

PROJET VE COLLABORATION

AUX BASES VE DONNEES VU CNRS ET VU CEA/VOE

La constitution d'une base de données sur la géothermie est

l'une des missions confiées au SPC

Cette mission a déjà fait l'objet de deux notes (voir annexes 1

et 2) dans lesquelles nous avons mis en évidence l'intérêt de collaborer

aux systèmes existants plutôt que de reconstituer nous-même une base propre.

Après avoir décrit les différents systèmes existants et les

publications qui en sont issues, nous nous proposons ici de faire le point

sur les différentes possibilités qui s'offrent à nous à la suite des contacts

que nous avons eus avec les organismes intéressés.

Ce sont principalement en France le CNRS (Systèmes Pascal et

Francis) et le CEA, par l'intermédiaire duquel, comme nous allons le voir,

nous pourrions avoir accès et participer à la base américaine "Energy Data

Base" qui est en fait la base la plus importante dans le domaine de la géo-

thermie.

- 2 -

1 - LES DIFFERENTS SYSTEMES EXISTANTS

1.1 - FRANCE

- Principales bases de données abordant les domaines énergétiqueset géothermiques :

Nomde la base

EDF-DOC

ENERGIRAP

FRANCIS

PASCAL-GEODE

Nb deréférences*

1438

1311

668

9985

Organismeproducteur

EDF

CEA

CNRS/CDSH

CNRS/COSTBRGM

Domainede la base

Electricité

Energie

Sciences humaineset sociales

Géologie, Scienceset Techniques

* Chiffre résultant d'une interrogation sur chaque base avec le mot"Geotherm".

- Principaux bulletins signalétiques comprenant régulièrement desréférences bibliographiques relatives à la géothermie.

Titre du bulletin

Bulletin signalétique du CNRSSection 225 "Tectonique Géophysiqueinterne"

Bulletin signalétique du CNRSSection 226 "Hydrologie, Géologiede l'inqénieur, formations super-ficielles"

Bulletin signalétique du CNRSSection 220 " Minéralogie, géo-chimie, géologie extraterrestre"

Bulletin signalétique du CNRSSection 730 "Combustibles, Enerqie"

Actualités, Combustibles, Energie

Economie de l'Energie

Organisme (s)producteur

BRGM, CNRS

BRGM, CNRS

BRGM, CNRS

CNRS, ATGCERCHAR, IFE,IFP, SCC, SNPA

IFE

CNRS/COSHIEJE, CEA, EDF,IFE, IFP...

Domaine

Géologie

Géologie

Géologie

Sciences etTechniques

Technique,Economie

EconomiePolitique éner-gétique

- 3 -

L'examen de ces différentes bases de données et bulletins signalé-tiques montre que d'une façon générale les aspects géologiques de la géo-thermie sont bien converts. Quelques lacunes apparaissent au niveau desaspects économiques ou techniques : certains périodiques étrangers ne sontpas analysés (Geothermal Hot line, Geothermal Resources Council, Geo-HeatCenter Quaterly Bulletin, Boletín Geothermia), il manque également des con-grès, mais c'est surtout l'absence de rapports français ou étrangers quel'on remarque.

Il faut noter aussi des difficultés lors de l'interrogation desdifférentes bases de données en raison de l'inadaptation des thésaurusà la question posée ; il serait nécessaire de mieux élaborer et diversifierle vocabulaire concernant la géothermie.

1.2 - AU NIVEAU INTERNATIONAL

- Principales bases de données étrangères comprenant des référencesdans le domaine de la géothermie :

Nom de la base

COMPENDEX

ENERGY DATA BASE

ENERGYLINE

GEOARCHIVE

GEOREF

INIS

INSPEC

Pays

USA

USA

USA

G.B

USA

Autriche

G.B

OrganismeProducteur

EngineeringIndex

U.S. DepartmentEnergy (DOE)

Environment In-formation Center

Geosystems

American Geolo-gical Institute

InternationalAtomic EnergyAgency

Institution ofElectric Engi-neers

Nb deRef*

2000

16400

1848

7065

9500

1090

1693

Domaine

Ingénierie

Energie

Energie

Géologie

Géologie

Nucléaire

ElectroniqueInformatiquePhysique

La base de données la plus riche dans le domaine de la géothermie,mais qui couvre aussi tous les types d'énergie est Energy Data Base (EDB).Elle est produite par le Centre d'Informations Techniques (Oak Ridge, Tennesse)du Département de l'Energie (DOE) situé à Washington. Cette base, lancée en1976 inclut tous les aspects concernant l'énergie : recherche fondamentale,ingénierie, environnement, législation, économie politique (annexe 4).

Les types de documents sélectionnés pour la base EDB sont lessuivants : articles de périodiques (9 000 titres, voir annexe 5), rapports,thèses, communications de congrès, brevets, normes, ouvrages.

- 4 -

On peut noter que, contrairement à ce qui se passe dans les basesfrançaises, les rapports et communications de congrès représentent une partimportante (40 V) de la littérature analysée.

Un bulletin bibliographique bi-mensuel, Geothermal Energy Technology,est issu de cette base (annexe 6).

1.3 - LE CONTRAT CEA/DOE

La France et les Etats-Unis ont récemment signé un accord concer-nant l'échange d'informations dans le domaine de l'énergie. Le CEA et le DOEen sont respectivement responsables pour chacun des deux pays (cet accorddevrait par la suite s'étendre à d'autres pays).

Ce contrat prévoit que chaque partenaire s'engage à fournir lesbandes magnétiques contenant les notices bibliographiques des documents surl'énergie publiés sur le territoire national. En France, les bandes fourniespar le DOE sont intégrées à la base du CEA, Energirap. Les documents signaléssont échangés sous forme de microfiches ; le CEA reçoit ainsi chaque annéeun millier de rapports américains.

En contre-partie, le CEA analyse 200 revues françaises publiantdes articles dans le domaine de l'énergie (voir annexe 7) en plus de ladocumentation non périodique.

2 - LES POSSIBILITES DE COOPERATION

Nous avons pu remarquer que de façon générale, aussi bien dansles bases françaises qu'américaines, les périodiques étaient bien dépouillés.Ce sont en fait les ouvrages et surtout la "littérature grise" (rapports,thèses, congrès...) qui intéresseraient le CEA et le CNRS.

2.1 - CNRS

Les contacts qui ont été pris avec le CNRS (voir annexe 2) montrentqu'un travail en commun serait possible, ce qui permettrait d'alimenter labase de données du CNRS/CDST (Pascal) et celle du CNRS/CDSH (Francis) et doncde participer aux bulletins signalétiques "Combustibles-Energie" et "Economiede l'Energie".

2.2 - CEA/DOE

Une collaboration à la base de données du DOE, qui apparaît commela plus exhaustive dans le domaine de la géothermie présenterait l'avantaged'une part d'avoir connaissance de l'état d'avancement des recherches et réa-lisations qui sont menées en Europe et aux Etats-Unis, et surtout celui d'avoiraccès à ces documents (à l'heure actuelle il est souvent très difficile d'ob-tenir des rapports américains directement). Cette base présente égalementl'avantage de s'intéresser à tous les aspects de l'énergie géothermique(recherche, ingénierie, économie).

- 5 -

Si cette solution devait être adoptée, il s'agirait pour le ServicePublic en Géothermie de sélectionner les différents rapports d'études nonconfidentiels de l'Institut Mixte de Recherches en Géothermie, du départementGéothermie, ou autres organismes, des ouvrages ou congrès publiés en France.

Chaque document fait l'objet d'une analyse et d'une indexationselon le thésaurus du DDE (voir annexes 8 et 9). En ce qui concerne la par-tie géothermie, il apparait que ce thésaurus est plus riche que ceux exis-tants dans les autres systèmes, notamment les systèmes français.

C'est le CEA qui se chargerait de l'indexation et du microfichagedes documents. Le SPG assurerait la sélection ainsi que la fourniture d'unexemplaire du document accompagné d'un résumé.

Cela représente une somme de travail relativement peu importanteen contre partie des avantages que nous pourrions tirer de cette collaboration.

Le CEA s'est déjà associé à l'Institut Français du Pétrole etest prêt à accueillir tout nouveau membre qui lui permettrait de couvrir lesdomaines de l'énergie dont il n'est pas spécialiste. C'est le cas de lagéothermie.

Ce travail réalisé pour le CEA/DOE, pourrait être transmis au CNRS(pour Pascal et Francis), ce qui permettrait d'alimenter les deux systèmesà la fois.

Cette collaboration pourrait aussi éventuellement déboucher surl'édition d'un bulletin signalétique sur la géothermie, faisant l'objetd'une édition propre ou intégrée à la revue "Géothermie Actualités".

Annexe 1

SERVICE PUBLIC GEOTHERMIE

JMC/MD

Orléans, le 16 mai 1983

Base de données géothermique : avancement de la mission

Dans le cadre de la mission de création et de gestiond'une base de données basse et haute énergie, il est apparu nécessairede faire le point sur ce qui existait déjà dans ce domaine et sur lespossibilités de participation aux bases existantes. Christine Thomaset Anne-Marie Pouget ont rencontré MM. Medioni et Gravesteijn sur cesujet. Il en est ressorti les conclusions suivantes.

1. - Bases françaises

II apparaît que les références bibliographiques en matièrede géothermie sont, à l'heure actuelle, très dispersées. Une cassureexiste entre les domaines économique, technique et géologique.

Economie : Références traitées par le Centre de Documentation enSciences Humaines (CD.S.H.) et accessibles par la basede données Francis.

Technique : Références traitées par le Centre de Documentation desSciences et des Techniques (CD.S.T.) et accessiblespar la base de données Pascal.

Géologique : Références traitées par le B.R.G.M. et le CN.R.S.accessibles par la base de données Pascal-Geode.

Ces références sont publiées périodiquement dans 3 bulletins

. Economie de l'énergie (CD.S.H.)

. Combustibles énergie (CD.S.T.)

. Bulletins signalétiques B.R.G.M. - CN.R.S.

Mise à part la partie strictement géologie, de grosseslacunes existent au niveau de la géothermie en général.

2. - Bases étrangères

II n'existe pas de bases de données exclusivement géothermiedans le monde. Par contre, plusieurs bases concernant l'énergie engénéral existent, notamment aux U.S.A.

Cependant, un inventaire reste à faire pour confirmation.

3. - Solutions possibles

Deux solutions sont envisageables :

- la création d'une base de données autonome.

- l'intégration de nouvelles références en collaborant auxsystèmes existants et en devenant fournisseur.

L'écueil de la première solution est de nécessiter quele B.R.G.M. soit un centre serveur (ce qui a été refusé jusqu'à présent)de plus, le nombre de contraintes est maximum.

La seconde approche permet au contraire un apprentissage endouceur, quitte à autonomiser par la suite une base purement géothermieen duplicant certaines parties.

Un autre avantage est d'être "accessible" par un grand nombrede personnes et de sociétés appartenant déjà aux réseaux existants.

4. - Proposition

Première phase(court terme)

Deuxième phase(moyen terme)

Troisième phase

rassembler les faits sur les systèmes déjà existantset prise de contacts avec les organismes concernés(CD.5.H., CD.S.T., ...)

s'intégrer à ces organismes, d'une part en leurfournissant des données et d'autre part en favori-sant le développement de la géothermie dans leurssystèmes. Préparation d'un thésaurus géothermie.

(éventuelle et à plus long terme)Individualiser d'une base purement "géothermie".

J.M. COUDERT

Destinataires : 3\l - CT - AMP

Annexe 2

SERVICE PUBLIC GEOTHERMIESPG N° 27/83

CT/MD

Orléans, le 7 octobre 1983

COMPTE RENDU DE REUNION

CD.S.H. LE 29.09.83

Participants : Mmes PRADOURABLAMOUTIERCURTET

Mr BAUDRYMelle POUGETMme THOMAS

CDSH (organisatrice de la réunion)IEJEEDFCDSTGTHSPG

Dans le cadre de la constitution d'une base de données en géothermieet à la suite de la réunion de mai dernier avec Messieurs MEDIONI etGRAVESTEIJN, nous avons rencontré quelques participants du réseau "économiede l'énergie" (voir ci-dessus).

Ce réseau est constitué d'un certain nombre d'organismes qui ontpour tâche de dépouiller la littérature sur l'énergie (aspect politique etéconomique principalement) ; les bordereaux sont centralisés et traités auCDSH. Ils alimentent la base de données "Francis" et servent à l'éditiond'un bulletin signalétique, "Economie de l'énergie".

Les références concernant la géothermie sont relativement peunombreuses au CDSH et ne font pas l'objet d'une rubrique particulièredans le bulletin. Ceci est dû principalement à deux raisons :

1 - II n'y a pas de spécialistes en géothermie dans le réseauet les participants actuels reconnaissent ne pas y avoirjusqu'à présent attaché une attention particulière.

2 - La majeure partie des références concernant la géothermien'est pas traitée par le CDSH qui n'aborde que l'aspectéconomique des sujets, mais par le CDST, autre centre duCNRS qui traite la littérature scientifique et technique.

Il serait donc intéressant de collaborer avec ces 2 centres.

Actuellement, des négociations sont en cours au CNRS pouruniformiser les traitements informatiques du CDST et du CDSH qui étaientjusqu'à présent incompatibles. Un accord CDST-CDSH devrait intervenirau début de 1984. Dans le cadre de cette restructuration, les personnesdu CDST et du CDSH sont fortement intéressées par notre proposition departicipation à leurs travaux. Mais il faut attendre début 1984.

SPG N° 27/83

Voici ce qu'impliquerait cette participation :

- Dépouillement systématique de certains périodiques et ouvrages ;

- Fourniture à la demande de prêts ou photocopies des documentsque nous signalons.

Ce qui intéresserait le plus les participants actuels seraitl'introduction dans les bases, par notre intermédiaire, de la littérature , >"souterraine", c'est-à-dire : rapports GTH, IMRG. thèses, rapports étrangersque le BRGM peut se procurer grâce à ses relations privilégiées avec certainsorganismes.

Ces références, qu'ils ont beaucoup de difficultés à se procurerhabituellement pourraient nous permettre de bénéficier de certains avantages,tels que l'édition d'un bulletin spécifique sur la géothermie, dont les moda-lités seraient alors à définir. Une étude de marché serait par ailleurs néces-saire afin de déterminer les acheteurs potentiels (ou peut-être pourrait-onajouter cette partie "bibliographique" à Géothermie-Actualités ?)

Il faut aussi penser que la collaboration à un tel réseau impliqueune certaine somme de travail, que nous n'avons pas encore quantifiée :dépouillement et analyse de la documentation, adaptation du thésaurusexistant à la géothermie, gestion et fourniture des demandes de prêts etde photocopies, participation aux réunions de réseau.

De nouveaux contacts avec le CNRS sont nécessaires pour avancercette mission, mais ceux-ci ne pourront avoir lieu qu'après l'accordCDST-CDSH début 1984.

A.M. POUGET

C. THOMAS

Diffusion : M. DESURMONTA. GERARDJ. GRAVESTEIJNR. MEDIONI3. VARET