Rapport Annuel UniHA 2014

Rapport annuel 2014

Nos concitoyens nous confient leur bien le plus précieux, leur santé.

Rapport d’activité 2014 - UniHA 1

Sommaire

Editorial du Président

L'essentiel d'UniHAUn réseau coopératif d'hôpitaux publicsDes filières d'achat décentralisées2014 en chiffres

Faits marquants 2014Les achats, de nouveaux leviers stratégiques

Performance 2014Portefeuille et gains sur achat

Pilotage & ServicesPiloter son adhésion aux marchés UniHAPiloter la performance au service de chaque établissement

UniHA a dix ans

Les filières d'achat

AppuiLes Plans d'Actions Achat

Gouvernance

Finances du réseau UniHA

La dynamique de professionnalisation

Abréviations, glossaire

Contacts

Page

3

5

9

18

23

27

32

62

66

68

70

71

74

UniHA remercie le CHU de Lille pour les photos fournies qui illustrent en grande partie ce rapport d'activité.

UniHA


Jean-Olivier ArnaudPrésident

Depuis 2005, la communauté hospitalière a pris le pari gagnant d’une stratégie de mutualisation de ses achats, ancrée sur les expertises des établisse-ments de santé.

En dix ans, le montant cumulé des gains sur achat dépasse 900 M€. UniHA est devenu le premier contributeur aux objectifs du programme PHARE.Le groupement a démontré sa maturité et sa ca-pacité à innover accumulant des gains sur achat croissants sans se détourner de l’exigence de la qualité des produits et services.

2014 a confirmé cette exigence.Plusieurs marchés sont remis en concurrence dont le plus important d’entre eux, celui des médica-ments anti-cancéreux. Un nouveau portefeuille achat de 651,5 M€, 57 adhérents et 11,6 M€ de gains sur achat. Le professionnalisme des équipes UniHA se concrétise par la confiance des adhérents massivement présents à cette procédure.Dans d’autres domaines, le groupement rassemble au-delà de son cercle. En janvier, nous installons la Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière (CAIH). Elle rassemble plus de 500 établissements autour d’un contrat avec un géant de l’informa-tique. En décembre, est publié un Appel d’Offres associant fourniture d’électricité et performance énergétique. Il couvre des besoins comparables à ceux d’une métropole de 1,5 million d’habitants.

Notre groupement va surmonter de nouveaux défis. Nous lançons un nouveau plan pluriannuel de développement de nos filières d’achat et de

professionnalisation. Le premier sujet qui se pré-sente est celui des médicaments biosimilaires. Il est nécessaire d’y conjuguer expertises, compé-tences et talents de conviction. Il sera piloté à la fois avec les équipes de pharmaciens et les équipes médicales pour saisir toutes les opportunités de prix et de bon usage.

2015 ouvre une nouvelle période où UniHA rend possible, soutient et formalise les obser-vatoires et les clubs utilisateurs qui permettent de construire le meilleur usage. Nous sommes convenus avec l’Etablissement Français du Sang de créer un observatoire des prescriptions de produits sanguins labiles et analyses de biologie associées. Nous travaillerons dans le même esprit sur le marché de dispositifs médicaux implan-tables en cardiologie. Sa publication est attendue fin 2015.

Les filières d’achat UniHA apportent de nouvelles valeurs ajoutées. L’accord-cadre pour la désigna-tion des Commissaires aux comptes démontre notre capacité à anticiper. Les achats projet qui associent équipements et travail sur les organisa-tions vont se multiplier comme pour le projet sur l'automatisation du circuit du médicament.

L’engagement des 58 membres dans notre réseau, la gouvernance installée en 2009, démontrent nos capacités collectives à conduire des projets ambi-tieux de modernisation et de transformation du système de santé.

Editorial

UniHA : dix années d’innovation et de professionnalisation en achat hospitalier

"Chacun des membres

contribue à la performance

collective d'UniHA"


RéunionGuadeloupe

Martinique

Un réseau coopératif d'hôpitaux publics pour coordonner ensemble leurs achats

L'essentiel d'UniHA

Amiens AngersBesançonBordeauxBrestCaenClermont-FerrandDijonFort de FranceGrenobleLilleLimogesHC LyonAP-Hôpitaux de MarseilleMetz-ThionvilleMontpellierNancyNantesNiceNîmesOrléansAP-Hôpitaux de ParisPoitiersPointe à PitreReimsRennesRéunionRouenSaint-EtienneStrasbourgToulouseTours

Aix en ProvenceAvignonBayonneL’hôpital Nord Franche ComtéCarcassonne :Plateforme Médico-LogistiqueDieppeElbeufEpinalEure SeineLa Roche sur Yon - VendéeLe HavreLe MansLensLibourneLorientGH Région de Mulhouse etSud-AlsaceParis - Sainte-AnnePerpignanPontoiseQuimperRoubaixSaint-QuentinToulonTroyesValenciennesVillejuif Paul Guiraud

Centres Hospitaliers Universitaires

Centres Hospitaliers


Des filières d’achat décentraliséesUniHA est le réseau décentralisé des achats hospitaliers.Un hôpital reçoit mandat du groupement pour conduire les achats d'une filière au nom de la commu-nauté.Chaque établissement coordonnateur construit son expertise achat autour de quatre axes :• Un coordonnateur, responsable hospitalier à temps partagé entre ses responsabilités locales et la

mission UniHA. Les coordonnateurs mobilisent toutes les compétences des métiers de l'hôpital.• Une compétence achat formée à l'initiative d'UniHA ou directement recrutée.• Des compétences en gestion administrative et logistique des procédures de mise en concurrence.• Un groupe expert composé de professionnels hospitaliers qui entourent le coordonnateur pour la

définition de la stratégie achat et la sélection des produits et services.

L'essentiel d'UniHA


58 hôpitaux-membres

1er

acheteurpublic français

Portefeuille achat

2,434 Mrds€

Gains sur achat

84,33 M€

Plus de

500fournisseurs

15filièresd'achat

315marchés

actifs

Création en

2005

25coordonnateurs

de filières

2 200hospitaliersen réseau

2014 en chiffres

UniHA continue ainsi

de développer son offre

mobilisant les progrès

de la médecine et de

la technologie.


Les achats, de nouveaux leviers stratégiques

Relation fournisseur, achat projet et achat d'innovation sont les cibles du nouveau mouvement de professionnalisation du groupement UniHA.

Ces leviers viennent en relais des stratégies achat qui ont construit les succès des pre-mières années.

Quatre initiatives portées par les équipes UniHA témoignent, ci-après, du mouvement engagé.

Faits marquants 2014

Achatinnovation

Massification

Gestion desrisques

Relationfournisseur

Resserrement des références

Levierlogistique

Achatprojet

Coût complet TCO


Fin juin 2014, UniHA choisit les scanners et IRM de deux fournisseurs au terme d’un Appel d’Offres ouvert. Ce marché propose aux établissements une offre complète de scanners et d’IRM, assortis de nombreuses options et à des conditions quali-tatives et économiques performantes.

Le dossier a été conduit grâce aux travaux d’un comité d’experts hospitaliers associant radiolo-gues, directeurs, cadres manipulateurs, radio-physiciens, ingénieurs biomédicaux et acheteurs. Le comité d’experts a travaillé en comparant des images cliniques réalisées selon des protocoles précis.L’ Appel d’Offres est passé en centrale d’achat plutôt qu’en groupement de commandes. Elle apporte une plus grande flexibilité.

Le cahier des charges incluait les fonctionnalités les plus récentes en matière de qualité et de sécu-rité pour les patients et les utilisateurs. Il a pré-conisé la mise en place de mesures d’accompa-

gnement sans précédent pour un marché UniHA. Les établissements hospitaliers peuvent person-naliser les configurations, notamment en combi-nant serveurs, stations de post-traitements et un grand nombre d’options, tout en choisissant par-mi différentes modalités de financement (achat, location longue durée ou crédit-bail).

Les offres intègrent des prestations inédites en maintenance, formation, évolutivité des ma-chines et possibilités d’optimiser leur exploita-tion.

UniHA continue ainsi de développer son offre, mobilisant les progrès de la médecine et la tech-nologie pour maintenir le niveau d’expertise de la radiologie française.


IRM et scanner Des équipements mais pas seulement...


"Trois radiologues ont analysé objectivement la qualité des images fournies par l’ensemble des constructeurs ayant répondu à l’Appel d’Offres concernant les équipements en scanographes et IRM. La décision de scinder le marché en deux lots relevait d’une logique économique, mais la proposition d’UniHA d’associer les radiologues a permis de concilier les approches économique et médicale.

Nous avons adopté une méthode d’analyse médicale la plus objective et la plus rigoureuse possible. Indépendante de toute considération économique, elle s'est attachée à la qualité intrin-sèque des images fournies, avec dans la mesure

du possible une étude comparative fondée sur des critères intégrant les paramètres d’acquisition.

La dynamique du groupe a permis d’éclairer cha-cun sur l’importance des enjeux. Un véritable dia-logue s’est institué entre ingénieurs biomédicaux, physiciens, manipulateurs et radiologues au cours des différentes phases du processus de choix, mais aussi entre les fournisseurs et les experts lors des réunions de présentation des offres qui furent de grande qualité.

C’est ainsi qu’un consensus s’est établi, en gardant à l’esprit de choisir des machines performantes et fiables."

Pr Jean-Paul Beregi CHU de Nîmes

L'utilisateur, maître du choix

Pr Benoît Dupas CHU de Nantes

Dr Tudor Haivas CH de Saint-Lô

La parole aux radiologues


Resserrement des références et bon usage

Françoise Petiteau-MoreauCoordonnateur filière Produits de Santé CHU de Bordeaux

Entretien


Quelles ont été les principales évolutions en 2014 sur le segment des médicaments ?

"D’abord, le resserrement des références. Celui-ci répond à un double intérêt : massifier les besoins, augmenter les gains après avis des groupes ex-perts. Ce mouvement permet aussi de sécuriser les dispensations des produits de santé. La multiplica-tion des dosages ou des produits équivalents en-gendre des erreurs médicamenteuses, des mésus-ages donc de la iatrogénie."

En matière de gestion des risques, de tout ordre, quels sont les progrès ?

"Les pharmaciens hospitaliers sont les "gardiens des poisons" (pharmakos en grec voulant dire à la fois médicament et poison). Nous sommes également gestionnaires des risques, notam-ment médicamenteux, de l’approvisionnement à l’administration aux patients. L’anticipation des ruptures d’approvisionnement fait partie des tâches des coordonnateurs de segments. Nous mettons en place de nouvelles stratégies et de nou-

veaux outils : sourcing fournisseur, audit qualité, nouvelle relation fournisseurs, suivi d’exécution, utilisation du dossier pharmaceutique - ruptures élaborées par l’Ordre des Pharmaciens."

Comment s'organise le travail des pharmaciens avec les prescripteurs ?

"La proximité avec le prescripteur complète cette approche. Les prescripteurs et les soignants col-laborent sur la réflexion en coût complet (TCO) et le bon usage des produits de santé. C’est une des forces des achats coopératifs. L’arrivée des biosimilaires d’anticorps monoclonaux obligera le renforcement des liens avec les professionnels de santé. Au-delà de notre devoir d’information des prescripteurs, les coordonnateurs devront expli-quer les nouveaux paradigmes, à la fois techniques et économiques, différents de ceux des médica-ments génériques. Le CHU de Bordeaux portera en 2015 une procédure majeure avec des biosimi-laires curatifs. L’accent portera sur l'accompagne-ment des prescripteurs, pharmaciens hospitaliers et directions.


L’Etablissement Français du Sang est le premier "fournisseur" hospitalier par l'importance de son chiffre d'affaires avec les établissements de santé. Depuis plusieurs années UniHA souhaitait mettre en place un partenariat spécifique, en raison du volume d’affaires avec le monde hospitalier. Son principe est acté entre les Présidents des deux institutions. Il est assorti d'un programmme de travail conjoint, décliné en 3 actions :• Des négociations conduites localement entre l'EFS et les membres UniHA

sur l'impact de l'interdiction des remises sur les actes de biologie.• L'installation d'un observatoire pour la promotion des bonnes pratiques de

prescription des produits sanguins labiles et des actes de biologie qui y sont associés. Le produit "sang" est un produit rare et fragile. Il commande une attention partagée sur ses conditions d'utilisation.

• Une réflexion opérationnelle sur les améliorations possibles dans les échanges d'informations entre les deux ensembles, notamment par la pro-motion de la dématérialisation.

En fin d'année 2014, le premier axe est couvert.

Un partenariat avecl’Etablissement Français du Sang

Relation fournisseur


Les pharmacies sont en pleine mutation, profi-tant d'opportunités technologiques et de réorga-nisations propices à renforcer leur efficacité, au service du patient.La mise en place de solutions automatisées dé-gage des gains de productivité et construit une meilleure sécurité dans la gestion des flux de médicaments. Des retours d’expériences positifs

confirment l’intérêt de déployer l'automatisation du stockage et de la préparation des doses uni-taires au sein des pharmacies. Ainsi le CHU de Nancy a pu redéployer l’équivalent de trois per-sonnes à temps plein sur d’autres activités.On parle ici d’achat-projet, parce que l'achat des équipements et le projet de réorganisation sont conduits de concert.

"Les activités logistiques ont peu de valeur ajou-tée et comportent toujours des risques d’erreur. L’automatisation s’impose enfin comme une al-ternative de plus en plus crédible à la prépara-tion manuelle des piluliers. L'offre existe, les coûts d'acquisition de ces équipements sont en baisse et la technicité est au rendez-vous. C’est une source d’économie considérable, principalement en temps passé à la délivrance nominative qui accaparait nos préparateurs. L’installation d’un automate pourra bientôt leur permettre de se rapprocher des unités de soins. Demain, les préparateurs pourront sé-

curiser la délivrance du médicament en étant beau-coup plus proches du personnel infirmier. Quant aux pharmaciens, la manière dont ils établissent les bilans médicamenteux et les analyses pharma-ceutiques est en plein changement. A Nîmes, ils sont en relation directe avec les patients comme avec les équipes médicales. La nouvelle organisa-tion de la logistique pharmaceutique a permis de redéployer dans les services de soins, 12 pharma-ciens. Les gains économiques du projet ont facilité, par ailleurs, le recrutement de 5 pharmaciens en complément."

Pharmaciens et préparateurs au plus près des unités de soins


Circuit du médicamentEn route vers l'achat projet

Jean-Marie KinowskiCoordonnateur filière Produits de Santé CHU de Nîmes

Entretien


Les 25 et 26 mars 2014, à Arras, UniHA organisait les 2èmes Journées "Leviers & Innovations en Achats Hospitaliers". Le thème principal était, cette année, l'innovation. De la rupture innovante en passant par la question du management de l'innovation, un temps important de cette manifestation était réservé aux conditions de mobilisation de l'innovation dans le secteur de la santé. Des témoignages d'entreprises du secteur de la santé ont illustré l'intérêt pour les acheteurs à investir ce levier.

Des sentinelles de l’innovation dans chaque région

Avec le soutien du Ministère de la Santé, UniHA met en place un réseau de profession-nels de santé en charge de la détection des innovations en santé. Ces professionnels seront les sentinelles de l’innovation en santé. Représentatifs des différents métiers de l’hôpital, ils sont répartis sur l’ensemble du territoire et formés au management de l’innovation.

Innovation et achat

UniHA y implique directement, non seulement les acheteurs et pharmaciens qui constituaient jusqu’à présent ses forces vives, mais aussi les ingénieurs biomédicaux et les médecins, mobilisant leur expertise pour évaluer les produits et services que proposent les entreprises. UniHA cherche ainsi à développer son offre.


Entreprises innovantes : trouver ses premiers clients grâce à la centrale d’achat UniHA

UniHA prend l'engagement d'accompagner des entrepreneurs innovants vers leur premier marché hospi-talier. Le décret du 26 septembre 2014 crée les conditions nouvelles d'initiatives de cette nature. UniHA veut promouvoir les innovations qui apportent meilleur service médical rendu aux patients et gains organisationnels.

Un nouveau partenariat UniHA-UGAP

UniHA et l’UGAP annoncent un partenariat comprenant un engagement réciproque à par-tager et à diffuser l’innovation issue des entreprises et du monde de la recherche. Les deux premiers acheteurs publics coordonneront leurs réseaux complémentaires sur ces champs en croisant leurs informations, savoir-faire et compétences.

Le partenariat d’innovation

Les organisations achat les plus matures rapportent la place essentielle à la détection des innovations. Elles construisent des partenariats d'innovation pour ajuster produits et services aux contraintes de leur secteur.UniHA doit également investir ce champ, en complément du travail de qualité accompli par les équipes hospitalo-universitaires en ce domaine.Le décret du 26 septembre 2014 permet maintenant de construire une relation de moyen terme, du stade de la recherche-développement jusqu'à celui de la commercialisation.



Chaque jour, UniHA

produit 230 000 €

de gains sur achat.


Portefeuille et gains sur achat

2 750

2 500

2 250

2 000

1 750

1 500

1 250

1 000

750

500

250

0

180,0

160,0

140,0

120,0

100,0

80,0

60,0

40,0

20,0

0,0

M€ TTC M€ TTC

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

803

1 362

1 5211 586

1 8851 982

2 434

18,0

31,040,0

43,1

63,1

80,684,33

Portefeuille achatGains sur achat

Performance 2014


Périmètre d'achat traitableC'est le montant total des achats réalisés par un hôpital ou un groupement d'hôpi-taux. Le périmètre annuel d'achat traitable UniHA (hors investissement) est estimé à 9,5 Mrds€ TTC.

Portefeuille achatC’est le volume des achats pris en charge par un acheteur. Sont considérés comme pris en charge les achats couverts par un contrat, de la notification à son terme. Les montants sont rapportés à une durée annuelle.

Gains sur achatC’est la différence entre le prix unitaire de l’ancien contrat et celui du nouveau contrat, croisée avec les quantités prévi-sionnelles au moment de la conclusion du contrat. On peut également déterminer un gain sur achat en se comparant avec les conditions faites à un autre hôpital pour des produits et services identiques.

Gains budgétairesCe sont les gains sur achat qui auront un impact direct et visible dans le budget de l’établissement.

Performance achatC’est le rapport entre le gain sur achat et le périmètre d’achat traitable. En 2014, la performance achat d’UniHA est proche de 1 %.

UniHA dépasse une nouvelle fois son objectif de portefeuille achat et atteint celui de ses gains.

On note une certaine stabilisation de la progression des gains sur achat. En ef-fet, on enregistre un essoufflement de la performance des filières qui ont conduit de multiples Appels d'Offres.

Ainsi, les médicaments représentent un peu plus de 63 % du portefeuille, leur poids dans le volume des gains est de 33 %.

UniHA conduit aussi des actions trans-verses. Cette année elles ont pris le relais de la stabilité rapportée plus haut. Ces actions représentent près de 40 % des gains pour 10 % seulement, du portefeuille : Plan Actions Achat, CAIH, UGAP, Etablissement Français du Sang.

En 2014, le réseau UniHA a ache-té pour 2,434 Mrds€ et généré 84,33 M€ de gains sur achat.


Portefeuille et gains sur achat par filière

1547,35

10,73

36,80 36,59

60,03

11,3727,97

8,611,50

198,10 23,92

40,74

40,47

Performance 2014

CEUS

Biologie

RH&PIMédicaments

Fonction Linge

CAIH

Restauration

Déchets NTIC & SIH

DP2A

Energie

Bureau &Bureautique

IngénierieBiomédicale

HPC UGAPServicesDispositifsMédicaux

Portefeuille M€ TTC


CEUS

BiologieRH&PIMédicaments

Fonction Linge CAIH

Restauration

Déchets

NTIC & SIHDP2A

Energie

Bureau &Bureautique

IngénierieBiomédicale

HPC

UGAP

ServicesDispositifsMédicaux

EFS

PAA

28,09

3,82

0,202,44

0,560,62

2,09

0,97

3,00

17,547,62

0,94

5,24

1,72

2,69

3,37

1,06

Gains M€ TTC

En 2017, les hôpitaux

devront chaque année

capitaliser des gains sur

achat équivalents à 3 %

de leur périmètre achat

traitable.


Pilotage & Services

Biologie

Energie

RH & PI

Ingénierie Biomédicale

Fonction Linge

Consommables &Equipements des

Unités de SoinsNTIC & SIH Services

Médicaments

Restauration

Dispositifs Médicaux

DématérialisationAchats & Approvisionnements

Bureau & Bureautique

Hygiène &Protection du Corps

Déchets100%

90%80%

70%60%50%

40%

30%

10%

0%

20%

En 2017, les établissements de santé devront chaque année capitaliser des gains sur achat à hauteur de 3 % de leur périmètre achat traitable. Ces objec-tifs de gain sur achat sont opposables aux établissements de santé. Ils sont déclinés par les Agences Régionales de Santé. Une part des objectifs (de la moitié au deux tiers) est couverte par les résultats de groupements. Pour UniHA, il faut porter le montant de ses gains sur achat à un rythme annuel de 100 à 110 M€.

UniHA s'organise pour faci-liter le pilotage des achats dans les établissements.

Les premiers services per-mettront aux établissements du réseau de piloter leur ad-hésion aux marchés groupés, puis progressivement d'en mesurer, à périodicité rap-prochée, leur effet.

A ce titre, des espaces de tra-vail collaboratifs seront mis en place en 2015.

Piloter son adhésion aux marchés UniHA

Piloter pour atteindre les objectifs de PHARE II


Quelle est la mission du pôle ?

"Nous devons consolider, fiabiliser, valider et organiser l’ensemble des informations que les filières UniHA produisent régulièrement. En 2014, nous avons recensé plus 315 segments et 760 pro-cédures d’achat ! Il faut croiser ces valeurs avec les combinaisons d’adhésion des 58 membres UniHA, sans compter le grand nombre d'entreprises avec lesquelles travaillent les hôpitaux. Nous avons également la responsabilité de construire les es-paces numériques de travail qui répondent aux demandes des 2 200 hospitaliers qui concourent à la vie du réseau."

Quelles furent vos priorités pour l’année 2014 ?

"Plusieurs projets étaient déjà lancés, comme la mise en ligne du catalogue des médicaments référencés dans les marchés UniHA. Cet outil est actualisé en temps réel. C'est une vraie réussite. La première priorité était de construire un plan pluriannuel de mise à niveau des infrastructures de stockage des informations et de leur sécuri-sation. Des moyens financiers sont réservés pour réaliser cette transformation et pour moderniser les outils qui n’avaient pas évolué depuis la créa-tion d’UniHA. Le second axe de travail consiste à

créer un langage commun puis à consolider la re-montée des informations sur les marchés UniHA, d’une manière exhaustive et fiable. Un contrôleur de gestion est désormais recruté à temps plein. Les résultats UniHA font l’objet d’une démarche formelle de contrôle et d’audit par des représen-tants des membres. Ils rapportent directement à l’Assemblée Générale UniHA."

Quelles marges de progrès ?

• "Déployer, d’une part, les nouveaux espaces de travail collaboratifs (partage de docu-ments, workflow, nouveaux outils de commu-nication, modernisation des sites internet….),

• Construire, qualifier et industrialiser, d’autre part, la production d’outils de pilotage à différents niveaux : pour la globalité UniHA, pour les coordonnateurs de filières et pour les établissements.

Le pôle Services & Performance est également pilote du projet de rénovation du portail de dé-matérialisation des pièces de marché public pour la passation des procédures d’Appel d’Offres. La prochaine refonte du Code des Marchés Publics apporte des opportunités de simplification des procédures".

Méthodes et outils du réseau

Jean-Luc MerelliPôle Services & Performance

Entretien

Pilotage & Services

En 2014, UniHA installe le pôle Services & Performance. Jean-Luc Merelli assure la res-ponsabilité de cette nouvelle unité. Il est accompagné d’un pharmacien et d’un contrô-leur de gestion pour couvrir les premiers besoins du groupement.


UniHA


Vous êtes l’un des fondateurs d’UniHA, quelle était l’ambition initiale ?

"Avec Paul CASTEL, alors Président de la CNDG, nous étions quelques uns à promouvoir les straté-gies hospitalières de groupe. Nous avions l’intui-tion que les achats hospitaliers se prêtaient assez facilement à cet exercice et permettraient de ca-pitaliser rapidement les bénéfices de l’action.Une idée simple forgeait notre initiative. Chaque CHU dispose d’une expertise plus marquée dans un ou deux domaines d’achat.Si nous étions capables de coordonner et mutua-liser ce capital réparti sur le territoire, le réseau pourrait ainsi construire une organisation perfor-mante sur l’ensemble des segments d’achat. Nous anticipions également une contrainte économique

et financière croissante. La performance attendue était perçue comme l’une des opportunités pour préserver l’autonomie de gestion à laquelle les hospitaliers sont attachés."

Quels sont les principaux axes du projet entre-preneurial ?

"Le projet a été porté par la CNDG et concernait l’ensemble des 32 CHU. Très vite le constat est posé qu’il n’y a pas de grandes différences avec les pratiques, besoins et organisations achat des plus importants Centres Hospitaliers Généraux. C’est la raison pour laquelle le cercle des membres UniHA s’est progressivement élargi. Le principe fondateur est celui des contributions mutuelles des expertises présentes dans le réseau.

Philippe Domy Président de la Conférence Nationale des Directeurs Généraux de CHU

Directeur Général du CHU de Montpellier

Entretien

UniHA a 10 ans

En dix années d'investissement, le groupement UniHA est devenu la pre-mière organisation française d'achat public. Ses membres ont cumulé un peu plus de 900 M€ de gains sur achat. La professionnalisation a rythmé le développement du réseau. En miroir, les directions achat se sont installées. Une nouvelle valeur ajoutée s'impose dans les hôpitaux. Nous avons demandé à quatre acteurs et témoins de cette période de nous rapporter leur opinion sur ces transformations.

UniHA


Nous ne voulions pas une organisation centra-lisée régentant tous les domaines. Chacun des membres contribue à la performance collective, acceptant de piloter un segment d’achat ou d’en-tourer les établissements coordonnateurs.Nous avons rencontré quelques difficultés pour convaincre que personne ne renoncera à sa com-pétence. Chacun conserve son expertise au service de tous. De fait, la démarche a été assez rapide. La solidarité entre les différents professionnels concernés par l’achat s’est installée rapidement."

La dynamique a-t-elle été aussi rapide que pré-vu ?

"Je crois que l’initiative a étonné les observateurs du monde hospitalier qui ne croyaient pas à la réussite d’un projet de cette envergure.Les premiers succès ont provoqué un excès d’am-bition avec des objectifs qui devaient être atteints en 18 mois. UniHA mettra un an de plus. Les pou-voirs publics ont parfois fait preuve d’impatience. Différents groupes de pression se sont employés à saper l’initiative."

Quel regard portez-vous maintenant sur la fonc-tion achat à l’hôpital public ?

"L’initiative d’UniHA, les autres groupements qui œuvrent également dans cette voie puis les poli-

tiques publiques déployées par le Ministère de la Santé ont permis de conduire un mouvement im-portant de professionnalisation des achats. Nous sommes passés d’une période de gestionnaire de marchés publics à celle de la valeur ajoutée des acheteurs.

Il est maintenant admis que la fonction achat hos-pitalière doit satisfaire aux exigences suivantes : une veille de qualité pour saisir les opportunités du monde économique, une connaissance du marché pour en capter les innovations, une bonne maîtrise de la négociation pour conduire un tra-vail pertinent de resserrement des besoins pour valoriser le bon usage avec les prescripteurs.

Ce chemin est parcouru sans se détourner de la nécessaire conformité de nos Appels d’Offres. Nous disposons ainsi de nouveaux leviers d’effi-cience pour nos établissements. La confiance dans UniHA est croissante. Elle se traduit par une adhésion plus importante aux marchés du groupement et le soutien à l’extension du péri-mètre des achats groupés. J’ai le sentiment que le monde économique a compris le travail accompli et la progression opérée.

Dans la sphère publique, les hôpitaux ont montré la voie."

UniHA a 10 ans


UniHA

Quels regards les communautés hospitalières portent sur le développement de la fonction achat dans les établissements hospitaliers et sur UniHA en particulier ?

"Les communautés médicales hospitalières tra-vaillent en plein accord avec les pharmaciens des hôpitaux pour la sélection des fournisseurs et des produits de santé : les médicaments comme les dispositifs médicaux. Ces questions sont arbitrées par la Commission du Médicament et des Disposi-tifs Médicaux (CoMéDiMS) qui constitue l’endroit privilégié pour le choix des produits utilisés. Les hôpitaux avaient engagé depuis plusieurs années des processus de regroupement de leurs achats.En son temps, nous avions exprimé la crainte qu’un regroupement plus important dégrade la qualité des produits ou les conditions d’appro-visionnements. Après dix années de réalisation, nous n’avons pas constaté de déclarations de pharmacovigilance liées à un effet de sélection des produits par achats groupés. Cette observa-tion valide la pertinence de la démarche.Pendant cette période, les travaux d’harmonisa-tion des protocoles sous l’égide des CoMéDiMS

ont été accélérés. Cet engagement des commu-nautés médicales témoigne de l’intérêt qu’elles portent à ces questions dans leur établissement mais aussi dans la gouvernance du réseau UniHA."

Quelles sont les principales attentes que vous formulez pour les prochaines années ?

"Nous observons avec intérêt, chaque année, les effets bénéfiques des gains sur achat consolidés par les acheteurs dans les hôpitaux et à UniHA.Nous souhaitons qu’une partie de ces gains rende possible le financement des produits de santé innovants. C’est une préoccupation importante pour les CHU. L’accomplissement des missions d’enseignement, de recherche et de diffusion de l’innovation est essentielle pour le système de santé.Le second défi sur lequel je souhaite mettre l’ac-cent est celui du territoire. La loi de Santé posi-tionne les politiques achat comme un point de passage obligé des prochaines Communautés Hospitalières de Territoire. Nous serons attentifs pour retrouver les conditions de réussite que je viens de rappeler plus haut."

Pr Guy Moulin Président de la Conférence des Présidents de CME de CHU

Président de CME - Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille

Entretien


Quelle place occupent les achats dans le travail des pharmaciens hospitaliers ?

"Les missions des pharmaciens hospitaliers se sont considérablement élargies au cours des der-nières années. Ils sont positionnés à l’interface des services cliniques et administratifs.Ils doivent garantir à la fois le meilleur usage des produits de santé, tout en répondant aux problé-matiques économiques de l’établissement.Du fait de son expertise, le pharmacien a un rôle décisionnel dans le cadre des achats, permettant une cohérence des choix avec la politique géné-rale décidée en Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux (CoMéDiMS)."

Comment pouvez-vous caractériser les évolu-tions des dernières années dans le domaine des achats de produits de santé ?

"Face aux exigences de maîtrise de la dépense publique, les produits de santé n’ont pas échappé au mouvement de professionnalisation de la fonc-

tion achat à l'hôpital. Ces achats présentent un aspect stratégique de plus en plus important pour les établissements de santé du fait des objectifs d'efficience posés par les pouvoirs publics.

Pour professionnaliser cette activité et améliorer sa performance, le pharmacien impliqué dans cette mission a dû compléter son expertise métier par l’acquisition de techniques d'achat. Il doit sa-voir maîtriser et utiliser tous les leviers de l’achat pour réaliser un achat performant répondant à la fois à l’objectif de mieux acheter, aux attentes des prescripteurs tout en pérennisant la qualité des soins et en permettant le développement de l’innovation.

Parmi ces leviers, on trouve la mutualisation. Elle a permis, entre autre, le développement de réseaux et le partage d'expertises bénéfiques à l’amélioration des résultats."

Entretien

UniHA

Marie-Claude Durand Coordonnateur de filière Produits de SantéCHU de Toulouse

UniHA a 10 ans


Comment évolue la fonction achat à l’hôpital et dans des groupements comme UniHA ?

"La fonction achat est maintenant reconnue dans le monde hospitalier. Cela ne se résume plus à acheter en respectant le Code des Marchés Pu-blics, mais bien à définir une stratégie achat pour une meilleure performance économique. Les di-rections achat sont installées dans les hôpitaux et sont en lien direct avec la direction générale. Ceci permet de leur donner les moyens d’agir et d'être source de performance économique mais aussi de qualité des soins.

Les groupements d’achat ont toute leur légiti-mité. Ils permettent de globaliser les achats pour un meilleur prix, mais aussi d’accompagner les établissements dans la professionnalisation de l’achat. Ils proposent des démarches plus inno-vantes à leurs adhérents et surtout le transfert de compétences entre établissements."

Quelles sont pour vous les marges de progres-sion ?

"Les achats dits de massification sont déjà bien maîtrisés. Il reste à développer les achats de solu-tions innovantes , c’est-à-dire ne plus penser "pro-duit" mais "solution". Cette logique est déjà entre-prise dans des filières comme la filière NTIC & SIH. Elle doit continuer à se développer sur les autres domaines d’achat comme par exemple l'ingénierie biomédicale, les services, le transport.

Il nous faut prolonger le travail de conviction des différentes composantes hospitalières : du corps médical aux directions financières, en passant par les directions des ressources humaines et de la logistique. On attend aussi des groupements qu'ils construisent une offre de marchés de prestations intellectuelles pour faciliter les transformations du parcours patient."

Elisabeth CholletAcheteur filière Services

CHU de Nantes

Entretien


Consommables& Equipementsdes Unités de Soins

NTIC & SIH

Energie

Restauration


Biologie

Médicaments


Dématérialisation Achats& Approvisionnements

Déchets

Hygiène &Protection du Corps Fonction Linge

RH & Prestations Intellectuelles

Services

Bureau &Bureautique

Filières d'achat


Consommables & Equipements des Unités de SoinsNouvelles Technologies de l'Information et de la Communication& Système d'Information HospitalierEnergieRestaurationIngénierie BiomédicaleBiologieProduits de Santé : MédicamentsProduits de Santé : Dispositifs MédicauxDématérialisation Achats & ApprovisionnementsHygiène & Protection du Corps - DéchetsFonction LingeRessources Humaines & Prestations Intellectuelles ServicesBureau & BureautiqueCentrale d'achat

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Page

Sommaire


Portefeuille achat : 23,92

Gains sur achat : 0,94

2014 en M€ TTC

De gauche à droiteVéronique BERTRAND - David MARQUAIRE

Domitille FOREST - Anthony MAURO

crédit photo - Hospices Civils de Lyon

Coordonnateur

La filière Consommables & Equipements des Unités de Soins élargit les collaborations achat en mobili-sant de nouveaux coordonnateurs de segments. Ain-si le Centre Hospitalier de Toulon a piloté un marché de dispositifs médicaux : poches d'aspiration.

De même, sur le plan technique, l’enjeu est de tou-jours maintenir un bon niveau de qualité sur des pro-duits standards, en s'appuyant sur un niveau d'exi-gence élevé et une gestion rapprochée de la relation fournisseur.Elle doit aussi maintenir un bon niveau de perfor-mance pour les remises en concurrence des seg-ments déjà traités.

La complémentarité groupements de commandes - centrale d'achat apporte un réel service aux adhé-rents.

La perspective de nouveaux marchés guide le déve-loppement de la filière.

Porteur de segmentCH Toulon

Consommables &Equipements des

Unités de Soins

Maintenir la performance et développer de nouveaux services


Ce marché concilie performance économique et technique en termes de ges-tion des stocks.

Son périmètre achat porte sur les matériels de rangement de diverses natures. Il intègre également une prestation d’accompagnement et d’assistance à la détermination du besoin, allant au-delà du conseil commercial pour proposer jusqu’à de véritables études logistiques. Cette phase d’anticipation comprend aussi des préconisations de dotations et de rythmes de réapprovisionnement, la détermination des plannings de commande et livraison, la formation des utilisa-teurs. Cette demande large permet de documenter le retour sur investissement (ROI) par des projets initialement perçus comme coûteux mais porteurs de gains organisationnels.

Le nombre d’adhérents à ce marché s’est significativement élevé, passant de 22 à 29 adhérents. L’économie réalisée se monte à 11 % de la dépense prévision-nelle. En termes de services, les adhérents bénéficient d’un catalogue de pres-tations et de produits importants particulièrement adaptés à leurs différentes contraintes organisationnelles. Ce marché est proposé en centrale d’achat.

Mobiliers modulaires et logistiques : la gestion de stock fait la différence


2014 comprend de nombreuses notifications, comme, la sécurité des systèmes d'information (CHU de Lille), les éléments actifs de réseau (CHU de Caen), le matériel micro-informatique spécialisé (Hospices Civils de Lyon), la virtualisation des serveurs (CHU de Nice), le système d'information des centres des infections ostéo-articulaires (Assistance Publiques-Hôpitaux de Marseille), les ultra-portables (CHU de Montpellier).Cette année, la filière engage un plan pluriannuel d'optimisation des achats de logiciels métiers. Deux projets sont arrêtés.Le premier est celui du dossier informatisé de réa-nimation et de connexion aux équipements biomé-dicaux. Le CH de Libourne assure sa coordination. Il s'appuie sur un groupe expert pluridisciplinaire asso-ciant, médecins, soignants, ingénieurs biomédicaux et en système d'information.Le second consiste en une revue de contrats de maintenance de logiciels métiers. Le rapprochement des clauses contractuelles marquent des différences de couverture et de coûts significatifs.

Dans un horizon de court-moyen terme, la filière se prépare à construire une offre de marchés groupés, pour accompagner les nouveaux parcours patients et les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT).



2014 en M€ TTC

Porteurs de segmentsCHU Amiens

CHU BordeauxCHU Caen

CHU Clermont-FerrandCHRU Lille

Hospices Civils de LyonCHU Montpellier

CHU NiceCHU Rouen

De gauche à droiteSerge CRÉTIEN - Philippe MAYER

Thierry BLANCHARD

crédit photo - AP-HM

Coordonnateur

Nouvelles Technologies del’Information et de la Communication

& Système d'Information Hospitalier

Elargir le portefeuille de la filière


Le Dossier Patient Informatisé (DPI) permet aux professionnels de santé qui prennent en charge le patient, de partager entre eux, les informations de santé utiles à la coordination des soins. Pour créer ex nihilo un DPI, la filière NTIC & SIH UniHA a effectué un achat hautement sensible. Sensible non seulement parce que le DPI est essentiel dans le parcours de soins des patients, mais aussi parce que sa réus-site imposait l’appropriation - donc la satisfaction immédiate - des utilisa-teurs, qu’ils soient médecins, chirur-giens, anesthésistes et soignants. L’AP-HM a retenu la solution propo-sée par une PME française, aXigate. La caractéristique la plus marquante du produit est d’être "une solution 100 % web", comme l’explique le Pr Pierre Champsaur, Chef du Service de Radiologie et Imagerie Médicale Hôpital Sainte Marguerite de l'AP-HM, Médecin Délégué au Système d'Infor-mation pour la CME Maître d'Ouvrage.

"Le progiciel est construit sur les fon-damentaux du web. C’est l’avenir, tout particulièrement pour l’informatique hospitalière. Le déploiement peut se faire sur l’ensemble des postes, avec

pour seule contrainte de disposer d’un navigateur web. Aucun téléchar-gement exigé, aucune contrainte de taille, d’espace disque, de processeur... L’utilisateur pourra aussi progressive-ment en disposer sur des supports tels que tablettes et smartphones."

Au sein de l’AP-HM, le déploiement a été très rapide, avec une implication très forte des utilisateurs comme des services informatiques. "L’accueil a été d’emblée unanime. Tout les hospi-taliers se sont appropriés ce DPI. S’en servir est aussi simple que surfer sur le web, ce qui en fait l’outil du quotidien. Enfin, nous bénéficions de la réactivité d’aXigate, une PME qui s’investit corps et âme dans le projet", témoigne le Pr Pascal-Alexandre Thomas, Chef de Service de Chirurgie Thoracique et des Maladies de l'Œsophage de l'AP-HM.

Dernière originalité : le modèle écono-mique retenu est celui d'un paiement à l'usage.

Pour faciliter l’accès à ce marché, le DPI est proposé en centrale d’achat UniHA.

Le Dossier Patient Informatisé à l’AP-HM"L’accueil a été d’emblée unanime"


crédit photo - CHR Metz-Thionville



2014 en M€ TTC

Les dépenses d'énergie représentent 2 % du budget annuel d’un établissement hospitalier et 40 % du coût total de la vie du bâtiment.

En 2014, la filière Energie concentre ses efforts sur les marchés de fourniture d'énergie.Le groupement de commandes de gaz naturel instal-lé début 2013 a notifié un nouvel accord-cadre pour ses 91 adhérents. Aux 12 M€ de gains achat initiaux sont venus s'ajouter 1,3 M€ supplémentaires.

Sur ce modèle, le CHU de Bordeaux met en œuvre un groupement de commandes de fourniture d'électri-cité. L' Appel d'Offres est publié en fin d'année 2014.

A l'issue de ces deux importants projets, la filière se déploie vers des achats projet de performance éner-gétique et d'optimisation de la maintenance appli-quée aux infrastructures énergétiques.

De gauche à droiteOlivier de MIRAS - Justine LANGLOIS

Eric DUBINI

crédit photo - CHU Bordeaux

Coordonnateurs

De gauche à droite Vincent CHARROIN - Lilian CHEYNEL

crédit photo - Hospices Civls de Lyon

Noémie SAINT-HILARY

Energie

Des groupements de commandes d’une ampleur jamais égalée dans le secteur public


Le 15 décembre 2014, le groupement de commandes "achat d’énergie élec-trique et modulation des consomma-tions" publie son Appel d'Offres. 250 établissements l’ont rejoint. Il totalise un volume de consommation supé-rieur à plus de 3 TWh/an, équivalent à celui d'une année pour une métropole de 1,5 million d’habitants.

Le premier accord-cadre, concerne les lots d’électricité. Les premiers mar-chés subséquents seront lancés à par-tir d’avril 2015 pour un début d’exécu-tion en octobre ou novembre.

Les 250 adhérents au groupement sont membres UniHA, de la Fédé-ration Hospitalière de France (FHF), de la Fédération des Etablissements Hospitaliers & d'Aide à la Personne (FEHAP), du Groupement d’Achat

Mutualiste (GAM), de l’Etablissement Français du Sang (EFS) et du Ministère de la Défense. Les membres UniHA qui n’ont pas encore eu la possibilité de rejoindre le groupement pourront le faire par la suite par la centrale d’achat.

Plusieurs avancées rendent cet Appel d’Offres particulièrement innovant : • le big data, avec un logiciel ex-

pert, capable de collecter et de traiter un nombre considérable de données de consommation et de puissance électrique ;

• le smart grid : les établissements adhérant au groupement bénéfi-cieront de prestations de services associées, notamment la possi-bilité de valoriser leurs capacités d’effacement dans des conditions sécurisées.

Electricité : 3 TWh/an, un volume égal à celui d’une métropole




2014 en M€ TTC

La filière Restauration se caractérise par un fort taux d'adhésion à des marchés groupés régulièrement remis en concurrence.

Elle cherche à mobiliser de nouveaux leviers de gain en relais à celui de la massification.Le premier d'entre eux est celui de la commande, dont la qualité permet automatisation et numérisa-tion. La filière se rapproche des équipes montpellié-raines travaillant sur la dématérialisation des rela-tions avec les fournisseurs.Ces outils permettent également de piloter une fac-turation de produits à prix révisables.

L'achat en produits de restauration impose une attention continue à la qualité nutritionnelle des produits livrés dans les hôpitaux, sans compter les impératifs de sécurité sanitaire. Pour satisfaire, en temps réel, à ces objectifs, la filière peut mobiliser des prestations d'analyses bactériologiques et nutri-tionnelles.

De gauche à droiteFlorence LAVANDIER - Chantal LOVATI

Elisabeth MERTENS - Camille SIMON Elise DAVID - Jean-Marc-DAVID

crédit photo - CHU Tours

Coordonnateurs

De gauche à droiteLionel PAILHÉ - Sophie CAILLÉ

Patrick RENOU - Gwénaëlle HERY Pierre MADIOT - Jean-Marc DAVID

crédit photo - CHU Angers

Restauration

Qualité nutritionnelle et sécuritésanitaire au cœur de la démarche achat


En arrière plan de gauche à droite Virginie OGIER - Hubert SERPOLAY

Au premier plan de gauche à droiteNicolas BÉGAINT - Bertrand LEPAGE



2014 en M€ TTC

Le marché des équipements biomédicaux est carac-térisé par une très forte évolution technologique. Il reflète les évolutions de la médecine : miniaturi-sation, informatisation, connectivité. La filière doit prendre en compte ces caractéristiques pour assu-rer évolutivité à ses marchés et accession rapide aux technologies innovantes.

En 2014, la filière poursuit la politique d'élargisse-ment de son portefeuille achat. Cette dynamique permettrait de le voir doubler en 2017.

L'offre UniHA, en matière d'équipements biomédi-caux, se distingue par :• la mobilisation possible de nouvelles modalités

de financement (crédit bail, location évolutive...) ;• la captation des dernières innovations médi-

cales pour construire l'attractivité des hôpitaux publics et de leurs équipes médicales ;

• une association étroite des personnels médi-caux et soignants, en complément du capital d'expertise des ingénieurs biomédicaux du ré-seau UniHA.

Porteurs de segmentsCH Aix en Provence

CHU AmiensCHU Angers

CHU BordeauxCHU Dijon

CH le MansHospices Civils de Lyon

CHU LilleCHU Limoges

Assistance Publique-Hôpitaux de MarseilleCHU Strasbourg

crédit photo - CHU Rennes

Coordonnateur


Une position stratégique au cœur de l’évolution médicale




2014 en M€ TTC

Des changements techniques et organisationnels orientent les actions de cette filière.Au 1er novembre 2020, l’intégralité des examens de biologie médicale effectuée par un laboratoire devra être accréditée (du pré-analytique au post-analy-tique). Mettre en place ce processus d’accréditation commande la mise aux normes des locaux, l’acquisi-tion de nouveaux matériels, la collaboration de qua-liticiens (métrologie) et bien sûr le renforcement des procédures de contrôle. L’automatisation des actes permet d’effectuer un plus grand nombre d’analyses, de diminuer leur coût et de libérer du personnel qualifié pour la réalisation d'investigations de plus haute technicité.

La biologie moléculaire détecte les séquences géné-tiques d’ADN ou d’ARN caractéristiques d’une bacté-rie, d’un virus, d’une protéine ou d’une cellule. Elle constitue aujourd’hui le segment le plus dynamique du marché du diagnostic in vitro. Il progresse deux fois plus vite que les autres segments de ce même marché (+ 10 % contre + 5 %). Les innovations en ce domaine concrétisent l'avancée de la médecine sur les prédispositions génétiques et l'individualisation des traitements.

De gauche à droite Stéphan MARQUETEAU - Michel SOREL

Pierre TROMAS

crédit photo - CHU Poitiers

Coordonnateur

Porteurs de segmentsCHU Bordeaux

Hospices Civils de Lyon

Biologie

Accompagner et soutenir latransformation de la biologie médicale


Le dosage des gaz du sang permet d'apprécier la quantité d'oxygène et de gaz carbonique contenue dans le sang artériel, ainsi que son taux d'acidité. Cette analyse est très utilisée en pneumologie et en réanimation. Sur cette activité, la filière Biologie lance simultanément plusieurs types de procédures (captive et concurrentielle). La concomitance des marchés incite alors les soumissionnaires à présenter des offres attractives sur les contrats captifs (où les leviers achat sont par nature assez faibles).

Le périmètre d'achat est le suivant :• fourniture et installation d’analyseurs de laboratoire et délocalisés dans les

services d'hospitalisation ;• consommables et réactifs en coût patient rendu ;• formation, maintenance ;• connexions informatiques et middleware.

Quatre des principaux acteurs industriels répondent en "coût patient rendu" pour favoriser la démarche analytique au sein des établissements.La centrale d'achat est membre du groupement de commandes.

Gaz du sang : un marché innovant accessible en centrale d'achat


Produits de Santé

De gauche à droite Marion FRANQUE

Aline JAMMESMarie-Claude DURAND

Marion CASTEL-MOLIERES Marie-Line COUBERES

Jeanine LAFONT

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De gauche à droite Françoise THIRYIsabelle BRUNELNathalie FAURE

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De gauche à droite Caroline HADJADJ - Vincent PHILIP

Françoise PETITEAU - MOREAU Sami YANI - Aurélie ADJEDJ

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De gauche à droite Véronique BARDEY

Virginie SABATIER - Carine GIPPET

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De gauche à droite Fabienne LECOINTRE Christelle LABRANDE

Marc LAMBERT Christine DEBEURET

Aurélie BLAINEAU

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De gauche à droite Isabelle WALBECQ

Anne-Françoise GERMELydie BIZON

Sébastien NEUVILLE Clarisse CUAZ-PEROLIN

Coordonnateurs




2014 en M€ TTC

Médicaments Dérivés du SangTenir compte des contraintes de fabrication

Produits de SantéMédicaments

Nutrition parentéraleDes réponses individualisées ou standardisées

Les Hospices Civils de Lyon construisent une expertise dans l'achat des Médica-ments Dérivés du Sang (MDS) et demain, des plasma SD. En 2014, ils coordonnent un groupement de commandes pour l'achat des Médicaments Dérivés du Sang. Le marché fournisseur est étroit, structu-ré autour des règles qui orga-nisent la collecte du sang (don anonyme et gratuit en France). On observe, par ailleurs, une

augmentation générale des prix mondiaux de l'albumine. Les tarifs français sont souvent très inférieurs aux pratiques d'autres continents. La straté-gie achat retenue se cale sur les conditions de production de ces médicaments. La pro-duction de l'albumine com-mande la consommation d'une poche complète de sang. Elle est décomposée en différentes fractions protéiques. L'allotis-sement du marché prend en

compte cette réalité indus-trielle. En fin d'année, une dé-cision du Conseil d'Etat change la donne pour les plasmas. Pour une partie d'entre eux, l'Etablissement Français du Sang (EFS) perd son monopole. Le plasma SD devient médica-ment. Les hôpitaux devront conduire des mises en concur-rence pour satisfaire à cette nouvelle appréciation.

Il existe deux sources d’appro-visionnement en nutrition pa-rentérale. La première est celle de la nutrition parentérale individualisée "à la carte". Elle reste le plus souvent incon-tournable, sur la base d’une prescription nominative détail-lée et sous forme de prépara-tion magistrale produite sous la responsabilité des pharma-

cies hospitalières. La deuxième consiste à prescrire un soluté standard commercialisé par l’industrie. En pédiatrie, des solutés spécifiquement conçus pour le nouveau-né sont dispo-nibles depuis quelques années. Ils ne conviennent qu’à une partie des patients, néces-sitent d’être complémentés, mais présentent l’avantage

d’être disponibles immdédia-tement et de rester stables plus longtemps. Le marché passé par UniHA en 2014 tient compte de ces deux modalités, couvrant d’une part la tota-lité des besoins en nutriments séparés pour les préparations individualisées, d’autre part les mélanges standards indus-triels.


Antinéoplasiques, immunomodulateurs et traitements supports : l'Assistance Pu-blique-Hôpitaux de Marseille remet en concurrence le marché le plus important du groupement UniHA, pour une durée de trois ans. Le marché prend en compte de nouvelles molécules et intégrera de nou-veaux médicaments commercialisés au fil de l'eau.

« Depuis dix ans, des achats groupés de médicaments anticancéreux sont réali-sés par l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, sous l’égide d’UniHA. Aucune réclamation ou déclaration de pharmaco-vigilance, ayant trait à cette massification, n’a été enregistrée malgré un chiffre d'af-faires multiplié par cinq et un doublement du nombre d'établissements adhérents à la procédure achat UniHA.

Depuis 2011, nous avons dû faire face à d’incessantes ruptures d’approvisionne-ment. Grâce à notre engagement et à l’aide de l’Agence Nationale de Sécurité du Médi-

cament (ANSM), aucun patient n’a subi de retard d’initialisation et/ou de continuité de traitement.

L’offre "génériques" a permis de disposer de gammes de produits à valeur ajoutée optimisée : études de stabilité augmentées, nouveaux dosages, formes prêtes à l’emploi. Les médicaments biosimilaires constituent une nouvelle opportunité. Ils sont intégrés à nos Appels d'Offres depuis 2013. Les pre-miers résultats sont très encourageants. Le corps médical les a acceptés, chacun des CoMéDiMS de nos adhérents ayant validé la démarche.

Nous avons étendu l’offre des médicaments biosimilaires aux facteurs de croissance des "lignées rouges" (érythropoïétine). D’une manière générale, en cancérologie, les mé-dicaments biosimilaires apparaîtront sur le marché français courant 2016 ou 2017.

Le prochain défi est celui des thérapies ci-blées et personnalisées."

Marc Lambert Coordonnateur filière Produits de Santé Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille

Marché des médicaments anticancéreux

La parole à

Portefeuille achat651,5 M€ TTC

Gains sur achat11,5 M€ TTC

Nombre d'adhérents57


Le catalogue des médicaments référencés par UniHA en ligne

Depuis le début de l'année 2014, l'ensemble des hospitaliers du groupement UniHA a accès au catalogue des médicaments référencés dans les marchés UniHA.La base de données est actualisée à chaque notification de marché.Elle permet aux pharmaciens hospitaliers du réseau UniHA de connaître en temps réel, le contrat de chaque médicament, son lot et de prendre contact sans tarder avec le coordon-nateur qui gère le segment. La disponibilité en centrale d'achat est également indiquée.

Services aux pharmaciens hospitaliers

Allonger la durée des marchés pour sécuriser les usagessans tourner le dos aux opportunités du marché

Chaque semaine apporte aux acheteurs en pro-duits de santé, une nouvelle opportunité, soit un gain sur achat, soit un nouveau conditionnement.La veille et l'encouragement à la réactivité in-citent à d'incessantes modifications du livret thérapeutique. A contrario pour les hospitaliers, la stabilité du livret thérapeuthique est la plus grande des sagesses. Elle évite les erreurs de prescription et de dispensation que peuvent pro-voquer les changements incessants de produits et de conditionnement.

Comment réconcilier ces intérêts contradictoires ?En regroupant les marchés et en allongeant leur durée pour les produits dont on sait qu'ils n'ap-partiennent pas à un secteur hyper-concurren-tiel. C'est le travail engagé depuis quelques an-nées par les coordonnateurs de la filière Produits de Santé - Médicaments.L'autre voie retenue est l'importance réservée aux critères ergonomiques des emballages et conditionnements.


Les trousses de drapage opératoire comprennent divers éléments de drapage (champs chirurgicaux en non tissé). Ils peuvent être associés à d’autres composants (poches de recueil, aiguilles…) visant à assurer la protection optimale du patient et contri-buent à la maîtrise du risque infectieux.

La composition des trousses varie selon les besoins de chaque intervention chirurgicale (cardiovascu-laire, chirurgie générale, obstétrique,…). L’ordre de cette composition suit une séquence d’utilisation par temps opératoire. La conception des champs (découpe, pliage) assure une mise en place rapide et sécurisée.

Les trousses de drapage opératoire sont des dispo-sitifs médicaux stériles conformes aux termes de la Directive 93/42/CEE.

Les champs chirurgicaux doivent être conformes à la norme EN 13795. Elle permet d’évaluer leurs

caractéristiques (résistance à la pénétration micro-bienne, résistance à la pénétration des liquides, re-largage particulaire…) et d’établir leurs exigences de performance (valeurs seuils) en fonction des conditions de l’intervention chirurgicale : durée, quantité de liquides émis.

Ces éléments vont permettre d’apprécier les ca-ractéristiques d’un produit. La nature des compo-sants en non tissé varie suivant le type de fibres : naturelle (cellulose), de transformation (viscose), synthétique (polyamide, polyester, polypropylène) et la technique de fabrication retenus.

Les trousses de drapage qui regroupent en un même conditionnement stérile, l’ensemble des composants nécessaires à l’intervention chirurgi-cale, apportent sécurité à la prise en charge des patients, l’optimisation des flux et réduction des déchets.

Les trousses de drapage opératoire



2014 en M€ TTCProduits de Santé



"L’achat de trousses de spécialités est un achat complexe, car il est étroitement lié aux opéra-teurs. Les établissements adhérents se montrent très attachés aux protocoles qu’ils ont personnel-lement conçus. C’est pourquoi les fournisseurs proposent des "custom packs", une offre person-nalisée. Ce sont des trousses contenant du dra-page et de l’instrumentation, aboutissant à une variabilité exponentielle des pratiques. L’enjeu

principal de ce segment restant l’élargissement du périmètre, le groupe expert a fait le choix de rester dans une approche qui suscite plus facile-ment l’adaptation au changement en privilégiant les trousses de compositions basiques, sans pour autant ignorer l’intérêt d’usage du "custom pack". La centrale d’achat UniHA a été positionnée sur l’ensemble de l’offre, ce qui constitue aussi un vec-teur d’adhésion."

L’exemple d’un achat complexe

Clarisse Cuaz-PérolinPharmacien filière Produits de Santé

CHU de Lille

La parole à




2014 en M€ TTC

La filière Dématérialisation du Processus Achats & Approvisionnements (DP2A) conduit les projets de dématérialisation de toute la chaîne des dépenses de l'hôpital : de la gestion de l'achat en passant par les approvisionnements jusqu'au paiement par le Trésor Public. Elle travaille à rendre ce processus fluide, performant, intégré dans le Système d'Infor-mation de l'Hôpital.

Depuis 2013, la filière déploie un Portail d'Appro-visionnement Dématérialisé (PAD), auquel ont ad-héré 14 membres du réseau UniHA. Son action se concentre sur l'élargissement des commandes dé-matérialisées.

En 2014, elle initie le projet du rapprochement dé-matérialisé et automatisé des pièces comptables utiles au paiement du fournisseur.

De gauche à droite Joël GOSSE - Laëtitia DUCOURNAU

Pierre-Jean DOMENGES - Caroline BLANC

crédit photo - CHU Montpellier

Coordonnateur

DématérialisationAchats &

Approvisionnements

Le déploiement du Portail d’Approvisionnement Dématérialisé


La simplification de la commande publique entre en jeu

Le décret du 26 septembre 2014 promulgue diverses dis-positions dont celle du Mar-ché Public Simplifié (MPS).Une prochaine étape est at-tendue dès les premiers mois 2015, avec la transcription du Document Unique de Marché Européen (DUME).

L’impact organisationnel est fort pour l’ensemble des éta-blissements autant que pour les fournisseurs de plate-formes.

En matière de dématérialisation du processus d’ap-provisionnement, UniHA accueille en septembre 2014 Laëtitia Ducournau.

"Mon accompagnement consiste à construire la performance, centraliser, analyser et suivre les de-mandes d’évolution, favoriser le partage des bonnes pratiques et les échanges inter-établissement, orga-niser des ateliers de formation (nouvelles fonctionna-lités, fonctionnalités non maîtrisées…).

Auprès des établissements, ce sont des actions de communication. Je suis également chargée de suivre la performance des fournisseurs, de leur expliquer la démarche PAD et les potentialités de la solution dématérialisée."

La filière DP2A apporte un sou-tien direct aux établissements

Laëtitia DucournauChef de projet PADCHU de Montpellier

La parole à


Déchets



2014 en M€ TTC

La filière Hygiène & Protection du Corps englobe les achats de textiles à usage unique, les produits d'hy-giène corporelle et les matériels et produits pour l'hygiène des locaux. En 2014, le CHU de Nancy mène une politique d'ouverture sur les grou-pements régionaux en vue de ren-forcer sa position sur son marché de fournisseurs.Acheter durablement et offrir aux adhérents des moyens adaptés à leurs besoins concernent ici 148 ad-hérents et membres associés.

De gauche à droite Stéphanie GEYER - Jean-Marc BARATTE

Hors photo Mickaël DUWOYE - Nelly CLIPFEL

crédit photo - CHU Nancy

Coordonnateur

Hygiène &Protection du Corps



2014 en M€ TTC

Les hôpitaux publics et privés fran-çais produisent chaque année 700 000 tonnes de déchets par an, soit 3,5 % de la production natio-nale. Le périmètre de dépense des déchets est de 600 M€, dont 238 M€ pour les DASRI (Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux).


Stratégie d'achat nationaleet déclinaison territoriale

On oppose souvent les démarches achat selon qu’elles épousent une dimension nationale, régionale ou locale.

Le CHU de Nancy réconcilie ces oppo-sitions formelles pour les deux filières qu’il coordonne : Hygiène & Protec-tion du Corps et Déchets.Le travail de la filière avec les groupe-ments territoriaux permet de mobili-ser le levier de la massification pour l'achat de produits et services homo-gènes. Pour les déchets, la dimension territoriale facilite l’optimisation des coûts d’enlèvement. Le territoire d’ac-tions épouse rarement les frontières de la région administrative.

L’acheteur doit être à l’écoute du marché. Les industriels des produits d’hygiène comme les entreprises de traitement des déchets sont des en-sembles économiques de dimension

nationale pour les plus petites. La stra-tégie achat sera adaptée à la concen-tration des acteurs économiques. La mutualisation des initiatives hospita-lières prend ainsi tout son sens, réé-quilibrant la relation économique. Elle permet également l’émergence d’une expertise pour des achats complexes. L’investissement initial est réparti sur un échantillon large dans le cadre de la démultiplication des procédures.

La sécurité est également au rendez-vous s'il est possible de construire un rapprochement des pratiques d'éta-blissement. La proximité des acteurs facilite le cheminement sur l'usage.

Ces démarches illustrent parfaitement ce que pourrait être demain un travail de mutualisation dans le cadre des Groupements Hospitaliers de Terri-toire (GHT).




2014 en M€ TTC

Contrairement aux exercices antérieurs, l'année 2014 est marquée par la stabilité des cours du coton et du polyester.Les fluctuations de prix enregistrées cette année sont les conséquences des réglementations doua-nières ou de l'évolution des conditions d'emploi dans les pays émergents. Quel que soit le contexte mondial, ces facteurs imposent aujourd’hui d’utiliser d'autres moyens que la massification pour dégager des gains au bénéfice de cette filière, dont le taux d'adhésion est proche de 85 %.

Le CHU de Saint-Etienne, qui la coordonne, s’em-ploie alors à proposer des conditions d’achat et des organisations logistiques attractives pour les fournisseurs et adapter concomittament nos condi-tions d'approvisionnement en les rationnalisant. Cette démarche permet également de se prémunir d'allongements des délais de livraison, d'une dégra-dation de la qualité des produits délivrés, voire des ruptures d’approvisionnement.

La filière identifie des axes d’innovation possibles, comme la recherche de nouveaux produits propo-sant des textiles innovants.

De gauche à droite Laurence VETARD - Vincent BERNE

René REYNAUD

crédit photo - CHU Saint-Etienne

Coordonnateur

Fonction Linge

S’organiser au plus près des fournisseurs




2014 en M€ TTC

Un accord-cadre sur la préparation et l’accompagne-ment à la certification des comptes, puis un autre sur la désignation du commissariat aux comptes, constituent les éléments marquants de l'initiative portée par UniHA pour assurer à ses membres les meilleures conditions de recours à ces prestations de services. C’était indispen-sable pour les établissements hospitaliers qui doivent désigner leur commissaire aux comptes au plus tard le 30 juin 2015.

En 2012, la filière propose aux membres UniHA un ac-compagnement pour la préparation de cette échéance. 36 établissements saisissent cette opportunité. En 2014, un premier accord-cadre est conclu, permettant aux neuf premiers établissements de se conformer aux nouvelles obligations.

En 2014, un second accord-cadre référence dix cabinets de commisaires aux comptes habilités à répondre aux sollicitations du plus grand nombre. La filière travaille à cette première sélection. Elle accompagne chacun des hôpitaux pour les remises en concurrence, dans le cadre du marché subséquent. Une "boîte à outils" est propo-sée aux membres, comprenant notamment, lettre type de consultation, grille de pondération des critères, fiche d'identité de l'établissement, cadre de réponse finan-cière, grille d'analyse des offres.

crédit photo - CHU Troyes

Centre hospitalierTROYES

Coordonnateur

De gauche à droite Julia le GOUGUEC - Julie LÉTANG

Porteurs de segmentsCHU Clermont-Ferrand

CHU MontpellierCHU NantesCHU Nîmes

CH Paris Sainte-AnneCHU Reims


Commissaires aux comptes : une aide rapide et concrète aux établissements


"L’approche des équipes UniHA sur la préparation et l’accompagne-ment à la certification des comptes, puis la désignation des commis-saires aux comptes, a été très aidante pour tous les établissements, notamment pour les CHU concernés par la première vague de certifi-cation. Dans un calendrier contraint, le groupe de travail conduit par UniHA a su rassembler les énergies, tout d’abord autour du premier de ces deux marchés (préparation et accompagnement).

Ce premier marché a été conçu pour s’adapter parfaitement aux at-tentes qui étaient sensiblement différentes selon les degrés d’avan-cement des établissements dans la démarche de certification des comptes. Il comprenait tout d’abord une phase d’audit, puis l’éla-boration et le suivi d’un plan d’actions proposant si nécessaire des actions de formation. Enfin une certification "à blanc" pouvait être réalisée.A partir de 2014, il convenait de passer à la certification. Un nouveau marché a porté sur le choix des commissaires aux comptes en 2014. Un comité de sélection a retenu les meilleurs cabinets nationaux, les plus aptes à travailler pour les hôpitaux publics.

Au CHU de Besançon, le cabinet que nous avons sélectionné nous donne ainsi entière satisfaction après plus de six mois d’échanges avec l’équipe de commissaires aux comptes retenue. Nos travaux ont notamment porté sur la manière dont le CHU a mis en place son contrôle interne et sur les vérifications de la balance d’entrée de l’exercice 2014 (immobilisations, provisions)."

Jean-Michel Scherrer Directeur Administratif et FinancierCHU de Besançon

La parole à

Du sur-mesure pour la certification et lescommissaires aux comptes


Services

De l’amélioration des pratiques internes à la relation fournisseurs



2014 en M€ TTC

La spécificité de la filière Services est l’hétérogé-néité des activités qu’elle recouvre. L’achat de ser-vices entraîne toujours une intégration du projet en amont avec l’implication d’un responsable projet ca-pable de porter le dossier au sein de l’établissement. La filière travaille en étroite collaboration avec la fi-lière RH & Prestations Intellectuelles, les démarches étant très similaires.Elles reposent notamment sur l’amélioration des pratiques internes : des processus plus efficaces, une bonne utilisation des contrats, l’harmonisation des pratiques... A cet égard, deux exemples témoignent du travail accompli en 2014 :

• un partenariat avec la Société Hospitalière d'As-surances Mutuelles (SHAM), principale société d’assurance des établissements hospitaliers.Une rencontre est organisée entre SHAM et les membres UniHA. Elle permet d'ajuster le taux de couverture des risques.

• les services de maintenance technique ont été sensibilisés aux techniques d’achat pour faire évoluer les modalités de passation de com-mandes.

crédit photo - CHU Nantes

Coordonnateur

De gauche à droite Laëtitia RUBEAUX - Perrine le MÉHAUTÉ

Jean VERGER - Élisabeth CHOLLET

Porteurs de segmentsCHU Montpellier

CHU Reims




2014 en M€ TTC

En 2014, la filière notifie deux nouveaux marchés portant l’un sur les papiers techniques (nouveau marché) et l’autre sur les machines à affranchir (remise en concurrence du marché). Avec ces deux dernières réalisations, la filière couvre presque la totalité des besoins des adhérents, d'autant qu'elle témoigne d'un fort taux d'adhésion.En 2015, elle complètera le dispositif avec les achats et mises à disposition de "matériels d'impression à haut volume" en centrale d'achat.

Pour l'avenir, la filière investit les achats de presta-tions de dématérialisation.

De même, mission lui a été confiée de travailler sur l'organisation des secrétariats médicaux. L'objectif est de recenser toutes les offres du monde écono-mique qui permettront de combiner amélioration des conditions de travail et des relations avec le patient.

crédit photo - Hospices Civils de Lyon

Coordonnateur

De gauche à droite Jean-Yves VADOT - Domitille FOREST

Vincent CHARROINHors photo

Grégory LECAILLON

Porteur de segmentsAssistance Publique - Hôpitaux de Paris

Bureau & Bureautique

De l’amélioration des pratiques internes à la relation fournisseur


Le marché groupé conclu en 2014 porte sur 5 300 photocopieurs multifonc-tions, coordonné par les Hospices Civils de Lyon. Il illustre (par-delà des gains potentiels de 40 %) la notion "d’achat projet".

Dans un contexte de forte concurrence, la consultation a trouvé des leviers de manœuvre en jouant d’abord sur l’allongement de la durée de location. Celle-ci est calibrée pour bénéficier des périodes pendant lesquelles, le nombre d'interventions en maintenance est le plus réduit.

Un autre critère s’est révélé important, la diminution des photocopieurs imprimant en grand format A3, combinée à l’intégration supplémentaire de matériels de format standard A4.Cette dernière exigence a obligé les fournisseurs de photocopieurs à s'allier avec des fabricants d'imprimantes dont les produits sont plus performants pour les impressions A4.

Un montage original pour les photocopieurs multifonctions


Une vocation désormais confirmée au sein d’UniHA

Centrale d'achat

Présente sur presque toutes les filières, elle cède les mar-chés aux adhérents qui le souhaitent en cours de procédure.Fin 2014, la centrale d'achat compte une centaine de mar-chés à son catalogue, dont la liste est consultable sur le site www.uniha.org.

L’offre comprend un marché d’IRM scanner à des conditions qualitatives et économiques inédites. Un marché de désigna-tion du commissaire aux comptes et un marché de fourni-ture de programme de contrôles externes de la qualité pour les laboratoires de biologie médicale qui permettent aux adhérents de remplir les obligations légales à venir.

UniHA évalue à 15 M€ le chiffre d’affaires facturé en 2014 de la centrale d'achat, grâce à son activité.

De gauche à droite Aude BARBIER - Yola EMIEUX

Consommables& Equipementsdes Unités de Soins

NTIC & SIH

Energie

Restauration


Biologie

Médicaments


Dématérialisation Achats& Approvisionnements

Déchets

Hygiène &Protection du Corps Fonction Linge


Services

Bureau &Bureautique 2012 2013 2014

Nb total de marchés

Nb de marchés en tant qu'adjudicateur

Nb de conventionssignées

9

3

118

35

9

159

94

22

327

La centrale d’achat apporte désormais un service continu à l’ensemble des membres du groupement UniHA. Sa montée en charge depuis 2012, année de sa création, est particuliè-rement sensible.


AppuiGouvernance

Finances du réseau UniHADynamique de professionnalisation


Les Plans d'Actions Achat

UniHA s’est doté d’une équipe interne pour ac-compagner ses membres dans le déploiement des Plans d’Actions Achat (PAA).

Sa mission principale est de construire des axes d’optimisation de la fonction achat pour dégager des gains de 2 à 3 % du périmètre achat.

Tous les segments d’achat peuvent être étudiés, mais seuls les segments identifiés comme priori-taires font l’objet de pistes d’amélioration.

Le plan identifie une cinquantaine d’actions en-suite mises en œuvre par l’établissement.

Un suivi au long cours assure l’ancrage de la dé-marche dans la durée.

"La démarche a permis de capitaliser au moins 5 M€ de gains sur achat en deux ans, dont 4,4 M€ pour la seule année 2014", témoignent Emma-nuelle Spadone et Lucie Gineste. Une méthodo-logie reproductible d'établissement en établis-sement se décline. Elle repose sur une double exigence :• un engagement fort du management de

l'établissement au plus haut niveau (direc-tion comme présidence de la Commission Médicale d'Etablissement) ;

• une association étroite de tous les métiers de l'hôpital, notamment les médecins et les personnels soignants.

Une équipe dédiée au siège UniHA

De gauche à droiteEmmanuelle SPADONE & Lucie GINESTE

Appui

Il était naturel qu'un jour la solidarité des membres du groupement prenne la forme d'une entraide mutuelle pour démultiplier compétences et exper-tises achat. Plans d'Actions Achat et accompagnement des hôpitaux ultra-marins illustrent cette dynamique. Ces projets sont opérationnels depuis 2013 avec le soutien du Ministère de la Santé, dans le cadre du programme PHARE.


Pour quelles raisons votre établissement s’est-il engagé dans la démarche PAA ?

"Plusieurs raisons expliquent l’engagement du CH de Li-bourne dans cet accompagnement. Le CH est depuis long-temps adhérent à UniHA. Il est habitué à une politique d’optimisation de sa pratique achat. Nous avons retenu les objectifs du programme PHARE comme support à la professionnalisation des achats et à la dynamique inscrite au projet d'établissement 2014-2018."

Après cet accompagnement, quelles pistes retenues au PAA citeriez-vous ?

"Plusieurs pistes étaient déjà dans les tuyaux : l’adhésion aux marchés UniHA pour l’approvisionnement en gaz na-turel ou pour le marché DASRI. De nouvelles actions se sont dessinées suite au travail effectué au sein des ate-liers, comme la renégociation du marché de location des appareils de traitement des plaies à pression négative, le lancement d’un nouveau marché pour des copieurs haut volume, la révision de plusieurs contrats de maintenance informatique, l’instauration d’un coût patient dans les prochains marchés de réactifs de laboratoire ou encore l’acquisition de paracétamol injectable.

Une fois le Plan d’Actions Achat élaboré, l’accompagne-ment de l’équipe UniHA reste décisive pour faire le bilan d’étape des actions engagées, et ne pas laisser retomber la dynamique créée."

Patrick Hubert Directeur des Services Economiques

CH de Libourne

Entretien

Le Plan d’Actions Achat en marche !

Neuf centres hospitaliers engagés dans la démarche :

Aix-en-Provence,Eure-Seine,Le Havre,Le Mans,Libourne,GH de la Région de Mulhouse et Sud-Alsace,Perpignan,Saint-Quentin,Toulon.

crédit photo - CH Libourne


L'éloignement ultra-marin est la cause de nombreuses particula-rités au titre des marchés achat.

Les CHU de la Guadeloupe, Martinique et Réunion, sont membres UniHA depuis sa fon-dation.

Ils ont progressivement adhéré aux marchés UniHA selon leur rythme et les opportunités qui se présentaient à eux. Depuis plusieurs années, les produits à acheminer dans les différents CHU sont concentrés chez un transitaire chargé des expédi-tions. La fiscalité (octroi de mer) est aussi une particularité qui modifie la conduite des achats sous ces latittudes.

Avec le concours de la DGOS, un programme de soutien de ces établissements est mis en place pour y construire un plan stra-tégique de déploiement de la fonction, puis consolider le plus grand nombre d'opportunités.

L'accompagnement a pris la forme d'une phase de diagnos-tic étalée d'avril à septembre 2014.

S'en est suivi un premier sémi-naire tenu à Carcassonne en octobre 2014, avec le concours des équipes achat du CHU de Toulouse et des Hospices Civils de Lyon.

Ces deux établissements et les filières d'achat viendront, selon le moment et les sujets, appuyer les actions de professionnalisa-tion des hôpitaux ultra-marins.

Pour 2015, deux priorités sont identifiée :• la concrétisation d'actions

achat à gains rapides,• des actions de développe-

ment des compétences en achat.

En 2014, UniHA s’engage également dans un appui aux établissements hospitaliers ultra-marins

Les Plans d'Actions Achat

Appui


"En poste depuis quelques mois, l’une de mes principales mis-sions est de structurer une direction des achats. L’organisation du CHU est encore trop tournée vers une vision exclusivement comptable. Notre établissement doit renforcer son analyse des besoins avec l'élaboration d'une véritable cartographie achat. Nous devons travailler aussi sur la sécurisation des approvi-sionnements et évidemment les prix d’achat.

C’est dans ce cadre que le partenariat avec UniHA a été décidé. Notre CHU est membre du groupement, mais son éloignement l’a tenu à l’écart de nombreux marchés groupés. Dès mainte-nant, nous avons commencé à adhérer aux marchés UniHA. Nous engrangeons les premiers gains sur les produits d'épicerie sèche. D'autres suivront avec les prochaines adhésions.

Il faut maintenant apprendre à "penser achat" et développer de nouveaux réflexes internes. L’appui du groupement facili-tera la mise en place de réflexes durables."

Lydie Balas Directrice Achat, Logistique & Biomédical

CHU de Pointe à Pitre

Entretien

Apprendre à "penser achat"

crédit photo - CHU Pointe à Pitre


La gouvernance d’UniHA est représenta-tive des établissements membres ainsi que des métiers qui composent le réseau. Deux Assemblées Générales sont réunies chaque année. Outre les délibérations habituelles sur les situations financières, ces Assemblées Générales examinent les différents projets d'achat groupé. Elles délivrent un mandat de coordination aux établissements du réseau qui pilotent les Appels d'Offres pour le compte de chacun des membres. Les coordonnateurs de fi-lières y puisent leur légitimité à agir.

Un Comité de Direction pluridisciplinairePrésidentJean-Olivier Arnaud Directeur Général - CHRU de LilleVice-présidentsOlivier Jonquet Président de CME - CHU de MontpellierPhilippe Jahan Directeur - CH de ValenciennesMembres Jean-François Caillat Directeur Général Adjoint - CHU d’AngersPhilippe Cuingnet Président de CME -CH de ValenciennesEvelyne Duplissy Pharmacien responsable des achats - CH de PerpignanMarc Lambert Coordonnateur de filière "Produits de Santé" - AP-H MarseilleHélios Llanas Directeur des Ressources Matérielles et Investissements- CHU de BordeauxPhilippe Pin Coordonnateur de filière "HISB" - HC LyonGilles Schmidt Directeur des Ressources Matérielles - CHI d’Eure-SeineSandra Wisniewski Pharmacien responsable des achats - CHU de StrasbourgLaurent Zaderatzky Directeur Adjoint en Charge des Ressources Physiques - CH de LensLa Direction d’UniHA Bruno Carrière - Directeur Général - Julie Bourgueil - Directrice Générale Adjointe

crédit photo - UniHA

Le modèle coopératif

Le Comité de Direction

Gouvernance


UniHA, la FHF, la FEHAP, UniCancer et l’EFS installent une nouvelle Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière (CAIH)

En 2011, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a conclu pour le compte d’UniHA un accord-cadre avec Microsoft. Il permet la continuité de fonctionnement des postes de travail et serveurs installés, utilisant des logiciels de l'entreprise. En trois ans, cet accord a produit des gains sur achat importants. L'accord-cadre remporte un succès large qui dépasse le seul cadre du réseau UniHA.

UniHA et l’AP-HM décident de transférer le pilotage de ce contrat à une structure dédiée qui prend la forme d'une association (CAIH). Elle est créée en janvier 2014.

L'accord-cadre prône un modèle économique original (une rede-vance par poste de travail), permettant un accès limité au catalogue des produits Microsoft. Il mobilise un niveau de maintenance, sans équivalent, en lien direct avec les impératifs de la continuité des soins hospitaliers.

Il prévoit des développements informatiques particuliers, comme celui de la messagerie sécurisée. L'engagement de CAIH en ce do-maine facilite le respect des prescriptions des pouvoirs publics sur les échanges sécurisés entre professionnels de santé.

Des actions de formation et de développement des compétences complètent le dispositif.

Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière

UniHA et l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille décident de créer la Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière.

L’A

CHAT COOPÉRATIF DES HÔPITAUX P

UB

LIC

S


En 2014, les ressources directement liées aux projets d’achat groupé représentent 88 % des recettes de l’année.Elles se décomposent en contributions des membres (75 % des recettes totales) et des adhérents des groupements de com-mandes de fourniture de gaz naturel et d’électricité.

La contribution des membres d’UniHA s’or-ganise selon deux modalités :• une partie proportionnelle aux vo-

lumes achat des établissements membres d’UniHA,

• une partie dépendante de l’adhésion aux marchés de l’année.

Les autres ressources d’UniHA proviennent des financements attribués par le Ministère de la Santé. L'essentiel du soutien financier porte sur les missions d'appui (Plan d'Actions Achat, hô-pitaux ultra-marins). Une partie de la sub-vention permet, enfin, de lancer de nou-veaux projets : HéliSMUR, innovations...

Le solde est constitué de recettes diverses (indemnités journalières, reprise sur provi-sions).

Les ressources d’UniHA proviennent presque exclusivement de ses membres.

Finances du réseau UniHA

En 2014, le montant des dépenses d’UniHA aura été de 6,274 M€ contre un niveau de recettes de 6,246 M€. L’exercice comptable est clos avec un déficit de 27 824 €.

75%

13%

6%6%

Ressources membresGroupement Energie Autres recettes

Subvention Ministère

Structure recettes UniHA en 2014


La structure de dépenses du GCS UniHA est conforme à la place centrale des compétences et des ressources humaines dans la conduite des projets achat.

Ce seul poste de dépenses représente 72 % des dépenses totales de l’année.

Au 31 décembre 2014, l'effectif salarié UniHA est de 42 personnes. 16 personnes travaillent au siège.

L'essentiel des collaborateurs UniHA est réparti dans les établissements coordonnateurs de pro-jets achat. S'ajoutent aux salariés UniHA, les per-sonnels mis à disposition : coordonnateurs et acheteurs, personnels des hôpitaux membres du réseau et mis à disposition d'UniHA.

L’appui direct aux projets d’achat groupé com-prend pour la part la plus importante les frais de conseils (Assistance Maîtrise d’Ouvrage tech-nique et conseil juridique).

La dernière catégorie correspond aux frais divers de gestion.

12%

16%

72%

Charges salarialesAppui direct projets achat Frais de gestion

Décomposition dépenses UniHA en 2014

72 % des dépenses pour valoriser les compétences du réseau UniHA.


Marie-Claude Durand, Pharmacien, témoigne de la formation qu’elle a suivie dans le cadre d’un accord associant UniHA au CNEH, organisme de conseil, audit et formation pour l'hôpital et les établissements de santé :"En tant que praticien hospitalier nous possédons une formation scientifique et une expérience qui nous apporte la compétence technique nécessaire à l’achat des produits de santé. Pour optimiser

notre performance achat, il est important de com-pléter cette connaissance technique par des outils et méthodes propres à l’univers des achats.

La formation "achats stratégiques" proposée par le CNEH permet d’acquérir une "boîte à outils", complément nécessaire pour mener à bien nos stratégies achat."

La dynamique de professionnalisation

Marie-Claude Durand Coordonnateur de filière Produits de Santé CHU de Toulouse

La parole à

Au cours des cinq dernières années, UniHA a placé la professionnalisation de ses équipes comme condition de réussite de son développement. En 2014, un budget supérieur à 70 000 € est réservé aux actions de formation. Pour la première fois elle concerne les coordonnateurs. La politique de formation UniHA repose aussi sur le concept d’entreprise apprenante, propice à favo-riser la montée en compétence de chacun.

S’approprier les outils et méthodes propres à l’univers des achats


Abréviations

Glossaire


Liste des abréviations

ARS Agence Régionale de SantéCAIH Centrale d'Achat d'Informatique HospitalièreCEUS Consommables & Equipements des Unités de SoinsCH Centre Hospitalier CHT Communauté Hospitalière de TerritoireCHU Centre Hospitalier UniversitaireCME Commission Médicale d'EtablissementCNDG Conférence Nationale des Directeurs GénérauxCODIR Comité de DirectionCoMéDiMS Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux StérilesDAM Direction des Affaires MédicalesDASRI Déchets d'Activité de Soins à Risques InfectieuxDGOS Direction Générale de l’Offre de SoinsDMI Dispositif Médical ImplantableDMP Dossier Médical PersonnelDP2A Dématérialisation du Processus Achats & ApprovisionnementsDSIO Directeurs des Systèmes d’Information et de l’OrganisationEHESP Ecoles des Hautes Etudes en Santé PubliqueEFS Établissements Français du Sang FEHAP Fédération des Etablissements Hospitaliers et d'Aide à la PersonneFHF Fédération Hospitalière de France GCS Groupement de Coopération SanitaireGHT Groupement Hospitalier de TerritoireHPC Hygiène & Protection du CorpsIRM Imagerie par Résonance MagnétiqueLeem Les Entreprises du MédicamentNS Non SignificatifNTIC & SIH Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication & Système d'Information HospitalierPAA Plan Actions AchatPAD Portail d’Approvisionnement Dématérialisé PHARE Performance Hospitalière pour des Achats Responsables (Programme)PI Prestations IntellectuellesPDS Produits de SantéRH&PI Ressources Humaines & Prestations IntellectuellesSIH Système d’Information HospitalierTPN Thérapie par Pression NégativeSAP Systems, Applications and ProductsTTC Toutes Taxes ComprisesUGAP Union des Groupements d’Achats Publics


Glossaire

Adhérent Etablissement membre du GCS UniHA et adhérent au groupement de commandes.

Benchmark Comparaison des conditions d'achat pour des fournitures et services comparables.

Besoins adhérents Produits et quantités déclarées par l’établissement adhérent au coordonnateur du groupement de commandes avant publication d'un Appel d'Offres (recensement des besoins).

Coordonnateur Personnel hospitalier en temps partagé entre ses responsabilités professionnelles en établissement et la coordination de la filière d'achat groupé qui lui est confiée.

Filière Famille d'achat homogène issue de la cartographie des achats hospitaliers. La filière est pilotée par un coordonnateur assisté d'acheteurs ou pharmaciens adjoints.

Groupe expert Ensemble des professionnels hospitaliers travaillant dans les établissements membres d’UniHA et apportant leur contribution à la conduite d’un marché groupé.

Membres Etablissements hospitaliers (CHU ou CH) ayant signé la Convention Constitutive du GCS UniHA.

Membres associés Etablissements hospitaliers admis à bénéficier des services et marchés UniHA, après avoir été parrainés par un membre en raison d'un lien particulier (Communauté Hospitalière de Territoire, Groupement de Coopération Sanitaire commun, Convention de Direction com- mune...).

Segment Sous-famille d’achat de la filière, correspond à un ensemble homogène de produits, équipement et/ou services.


Siège socialGCS UniHA

9 Rue des Tuiliers69003 Lyon

Tél. 04 81 07 01 50

Bureaux de Saint-AvertinGCS UniHA

25 Rue des Granges Galand37550 Saint-AvertinTél. 04 82 53 90 20

De gauche à droite : Cindy CAPPELLE - Thomas GUÉGAN-LEGEAY - Angélica LERASLE - Gautier CAUMONT - Julie BOURGUEIL - Jean-Luc MERELLI

De gauche à droite en arrière plan : Emmanuelle SPADONE - Martine PHILIBERT - Antoine GARRIGUE - Chantal CASSAGNAVERE - Nicolas RIDOUX - Bruno CARRIERE -Aude BARBIERDe gauche à droite au premier plan :Marie-Pascale CORTE-DECOUZ - Lucie GINESTE - Sybille JANSSOONE -Yola EMIEUX

Contacts


Notes


L’A

CHAT COOPÉRATIF DES HÔPITAUX P

UB

LIC

S

http://fournisseurs.uniha.org/

Siège social : 9 Rue des Tuiliers - 69003 LyonTél. 04 81 07 01 50 C

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Documents

Rapport Annuel UniHA 2014