Contre la pauvreté, je choisis la SOLIDARITÉ !

www.vivre-ensemble.be

R A P P O R T D’ACTIVITÉS

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La crise, encore et toujours ! Une rengaine qui s’im-pose à nouveau dans le regard que nous jetons ici sur l’année 2013. C’est qu’il est impossible de passer à côté de cette réalité qui conditionne le quotidien de millions de gens dans le monde et en Belgique.

En 2013, les combats à mener contre la crise auront été multiples : la défense de la sécurité sociale contre les ayatollahs de l’austérité qui veulent « dégraisser » (ou les nationalistes qui veulent « scinder ») ; la lutte contre la précarité des milliers d’anonymes qui subissent dans leur vie quotidienne les conséquences de ces mesures d’austérité en continuant à espérer – sans trop y croire - des jours meilleurs. Parmi eux, au cœur des batail-lons des exclus et des précarisés, les seniors figurent en bonne place… Durant la campagne de l’Avent, nous avons rappelé cette réalité consternante : en Belgique, un senior sur cinq vit dans la pauvreté ! Une pauvreté souvent accentuée par une solitude écrasante. Et, par conséquent, pas toujours visible.

C’est que, pour préserver les enfants, l’estime de soi, la dignité..., cette pauvreté, les seniors préfèrent la ca-cher. Et les autres préfèrent souvent l’ignorer ! Mais, parfois, il faut sortir la pauvreté de l’ombre.

C’est ce que des dizaines d’associations et leurs mil-liers de bénévoles, soutenues par Vivre Ensemble en 2013, tentent de faire. Chaque jour, en œuvrant à tis-ser des liens entre les gens, entre les cultures, entre les générations, ces associations lèvent le voile sur la souffrance sociale qui accable nos aînés. Nous avons la conviction que la cohésion de toute une société repose sur ces initiatives, ferment d’une véritable civilisation.

En effet, dans des sociétés où la valeur des choses et des gens se mesure de plus en plus exclusivement à l’aune économique, les pauvres, les exclus et les vieux n’ont pas la cote. Au nom de nos valeurs et de notre conception de la dignité humaine, nous n’accepterons pas que des êtres humains deviennent un jour inutiles, bons pour la casse. Prenons garde à ce glissement des barrières morales et des repères éthiques et rap-pelons-nous l’avertissement de la philosophe Hannah Arendt dans les années ‘70 : « Si nous nous obstinons à concevoir notre monde en termes utilitaires, des masses de gens en seront constamment réduites à devenir su-perflues ». De l’utilitarisme au totalitarisme, il n’y a qu’un pas…

Encore une fois, nous remercions tous les volontaires et donateurs qui nous ont soutenus, durant cette an-née, dans notre mission.

Jean-Paul Chaballe Directeur Vivre Ensemble

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Action Vivre Ensemble soutient des associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Vivre Ensemble Education mène des campagnes de sensibilisation aux causes de la pauvreté. Nos deux asbl travaillent de concert pour combattre la pauvreté. Pour faciliter la lecture, nous parlerons ici de Vivre Ensemble.

Angelo Simonazzi Secrétaire général

L’équipe de Vivre Ensemble en 2013

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NOTRE APPUI AUX ASSOCIATIONS

Une maison d’accueil pour enfants et ados en difficulté, un potager partagé, une école de devoirs, un lieu d’accueil pour des personnes sans abri, un lieu où jouer, cuisiner, bricoler et faire du sport. 97 associations sélectionnées par Action Vivre Ensemble ont reçu un coup de pouce financier, en 2013, pour un montant de 426 371 euros (liste complète sur www.vivre-ensemble.be ou sur demande).

Ces projets soutenus par Action Vivre Ensemble apportent des réponses concrètes à des problèmes humains en mettant les personnes au centre de l’action. Action Vivre Ensemble organise chaque année, en décembre, durant l’Avent, une vaste collecte de fonds pour soutenir ces asbl.

Voici quelques exemples de réalisations concrètes soutenues en 2013.

L’OUVRE-BOÎTES

Créée en 1998 à la demande du Doyen de Nivelles, le Père Jean-Claude Ponette, l’Ouvre-Boîtes vient en aide aux personnes et/ou familles précari-sées matériellement et psychologiquement. Le public de l’Ouvre-Boîtes est intergénérationnel. En moyenne, 275 familles (à peu près 825 per-sonnes) sont prises en charge annuellement, au-tour d’une multitude de services : épicerie sociale et vestiboutique, services d’insertion, d’accom-pagnement social et administratif, service théra-

peutique et de prise en charge de victimes de violences

conjugales, espace de rencontre pour pa-

rents judiciarisés, etc. Tous ces ser-

vices ont pour objectif d’ai-

der à la réin-sertion de la personne.

Action Vivre Ensemble a aidé à la rénovation des locaux, et, en particulier, de l’espace convivial. Ces travaux ont été réalisés par des usagers fréquentant les ser-vices de l’Ouvre-Boîtes ainsi que par des personnes qui prestent des heures de travaux d’intérêt général, dans le cadre d’un partenariat entre l’Ouvre-Boîtes et le Ministère de la Justice. Deux bénévoles expérimentés dans la rénovation ont supervisé le projet.

« Je vis seule avec mon chat. A l’Ouvre-Boîtes, je me sens bien et je trouve de l’aide. J’apprends des choses, je sors de ma solitude. Je voudrais être encore jeune pour profiter de la vie ».

Lucienne

Accueillir dignement pour permettre

une meilleure réinsertion sociale.

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LA ROCHELLE LE JARDIN COMMUNAUTAIRE

Un ancien terrain de foot, transformé en potager, permet aux personnes fragilisées de Roux (Charleroi) de cultiver et de consommer des légumes mais aussi de se réinsérer dans la vie communautaire. 360 personnes bénéficient déjà des activités du jardin. Claudio Marini, coordinateur de l’association La Rochelle, insiste sur l’aspect coopératif du jardin : « Ici, des efforts et des moyens sont mis en commun (outils, semences…). Les par-celles sont cultivées collectivement et chacun partage son expérience et sa production ». L’année dernière, 900 kg de pommes de terre ont été récoltés et partagés.

En 2013, la totalité de la surface de cet ancien terrain de foot a été aména-gée en potager. Cela représente un véritable défi et un sérieux coût : ache-ter les semences et plantes, planter des arbres, attirer les insectes pour favoriser la pollinisation, enrichir la terre grâce au compost, creuser des mares, récolter les eaux de pluie pour l’arrosage…

Action Vivre Ensemble a soutenu ce projet car il permet une réelle par-ticipation des personnes précarisées à leur reconstruction personnelle et au projet collectif.

LE CLOS SAINTE-THÉRÈSE

« Que celui qui frappe ici sache qu’il arrive chez son frère », c’est par ces mots que l’on est accueilli au Clos Sainte-Thérèse, un abri de jour pour des personnes sans abri, à Bruxelles. Le Clos Sainte-Thérèse accueille, chaque année, plus de 800 per-sonnes qui viennent pour un repas chaud, une douche, une lessive, un endroit sûr où déposer leurs affaires (consigne), une visite chez le den-tiste ou, tout simplement, pour un peu de chaleur humaine, pour se reconstruire. Ici, une dizaine de personnes sans abri sont deve-nues des bénévoles. En échange du repas, elles peuvent apporter leur aide pour l’entretien, se sentir utiles, être valorisées.

Le Clos agit pour et avec ceux qui ont tout perdu. Grâce au Clos, ils peuvent se reconstruire un pro-jet de vie. Action Vivre Ensemble a soutenu ce pro-jet car il offre aux personnes sans abri une réelle chance de s’en sortir et une aide indispensable pour dire non à l’exclusion.

« Un potager pour s’en sortir ».

LA FOURMILIÈRE

A Gedinne, La Fourmilière est un lieu de rencontre et de créa-tion de lien social. Cette asso-ciation implantée en milieu rural depuis plusieurs années agit contre l’exclusion sociale et les inégalités que celle-ci provoque. La Fourmilière favorise la réinsertion so-ciale et professionnelle de personnes peu qualifiées, et propose formation et encadrement pour trois services : l’entretien du linge, le service brocante et la tenue d’un magasin de seconde main.

L’association accueille des enfants au sein de l’école de devoirs afin de lutter pour l’égalité des chances. Des bénévoles soutiennent ceux-ci dans leur apprentissage pour éviter l’échec scolaire et le décrochage.

La Fourmilière prône également le recyclage et la réu-tilisation de matériaux divers. Cette activité permet la création d’emplois mais aussi la possibilité pour tout un chacun de se vêtir et de s’équiper à moindre coût.

Action Vivre Ensemble a soutenu cette association no-tamment par l’aménagement de l’espace Pôle créati-vité pour y installer les objets et vêtements de récupé-ration donnés par la population locale.

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SERVICE D’ENTRAIDE FAMILIALE

Le Service d’Entraide Familiale (SEF), à Huy, est un lieu d’accueil, un lieu où la fragilité, celle des personnes sans abri, frappe au quotidien. Le SEF les accueille et les accompagne jusqu’à ce qu’elles puissent reprendre leur envol ailleurs. « De tous mes enfants, c’est le SEF le plus turbulent », disait le Père Pire qui a créé le SEF, il y a 30 ans. Même si les personnes qui vivent au SEF ont eu des parcours très douloureux, il y règne une véritable entraide.

Tous les bénévoles sont d’anciens hébergés qui ont réussi à rebâtir un projet d’avenir. Ils reviennent aider les autres à s’en sortir. Avec les boutiques de seconde main, le dé-pôt-meubles et la cuisine, le travail ne manque pas et chacun contribue à faire tourner les deux maisons d’accueil comme si c’était la sienne.

Le SEF a également dû investir dans les travaux d’entretien des locaux. Action Vivre Ensemble a soutenu ce projet en finançant la rénovation des chambres qu’il était grand temps de remeubler pour procurer à chacun un lieu de vie digne, agréable et correct.

« Ici, on m’a redonné confiance quand

plus personne ne voulait m’aider ».

Les idées « récup’

citoyen » pour lutter

contre la pauvreté

Dans le cadre de la sélection des projets opérée par Action Vivre Ensemble, plus de 120 visites de terrain sont réali-sées (en avril-mai-juin) auprès des associations par les membres volontaires des commissions de sélection et les coordinateurs régionaux. Une partie des volontaires de ces commissions sont engagés dans des actions avec un groupe local Vivre Ensemble Education.

Les contacts établis à ce moment permettent aux volontaires de connaître ces associations, leurs acti-vités, leurs dynamiques, leurs enjeux, leurs question-nements… Ils leur donnent l’occasion de connaître leurs responsables, leurs animateurs ou travailleurs sociaux ainsi que des bénéficiaires. Et ils permettent aussi de proposer une implication des associations dans des activités d’éducation permanente menées par les groupes locaux de Vivre Ensemble Education.

LA RENCONTRE D’ASSOCIATIONS DE TERRAIN

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Yambi Africa (Wavre) : « Notre demande était de se former au fonctionnement du logiciel comptable ‘Ciel’ pour la gestion comptable de notre asbl. La consultance a permis à notre comptable bénévole ainsi qu’à deux autres bénévoles de mieux comprendre le fonctionnement de ce logiciel, de débloquer certains pro-blèmes de compréhension et d’éviter les erreurs d’encodage. Les chèques PMA-consultance sont une aide précieuse pour les associations sans grands moyens ».

Banque Alimentaire de la Province de Liège (Liège) : « Nous souhaitions réviser nos statuts et remettre en ordre notre structure au niveau juridico-administratif. La consultance s’est bien passée et nous pouvons nous adresser aux consultants en cas de questions, nous nous sentons entourés et rassurés ! »

ACTA ASBL (Bruxelles) : « Grâce à l’aide en comp-tabilité que nous avons obtenue avec les chèques-consul-tance, nous maîtrisons mieux la gestion financière de notre association, cela jouera en notre faveur lorsque nous intro-duirons des demandes de subsides ».

LES ASSOCIATIONS : PONT ENTRE LES GÉNÉRATIONS

La campagne 2013 a mis l’accent sur cette réalité qu’un senior sur cinq vit dans la pauvreté. Une pauvreté qui s’alourdit souvent de solitude, ce qui la rend invisible. Peu d’associations soutenues par Vivre Ensemble travaillent exclusivement avec un public âgé. La plupart cherchent à mêler les générations car la rencontre des générations, c’est de la cohé-sion sociale et, donc, un rempart contre l’exclusion et la pauvreté. Parce que Vivre Ensemble signifie vraiment tous ensemble.

9 associations de lutte contre la pauvreté ont bénéfi-cié de chèques-consultance, en 2013, pour un montant total de 5345 euros.

Vivre Ensemble offre à de petites asbl de lutte contre la pauvreté la possibilité de se faire guider par des profes-sionnels de différents secteurs.

Les interventions ont eu lieu dans les domaines de la comptabilité (formation, accompagnement, mise à jour), l’accompagnement de projets (réflexion sur l’ave-nir de l’association, développement de nouvelles activi-tés...), le conseil juridique (création d’asbl, conformité à la nouvelle loi sur les asbl...) ou la recherche de fi-nancement et de subsides, etc.

CHÈQUES PMA-CONSULTANCE

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NOS ACTIVITÉS D’ÉDUCATION PERMANENTE

JOURNÉES D’ÉTUDE : NOTRE ENGAGEMENT EN VALEURS

Lors de ses journées d’étude, à l’automne 2013, Vivre Ensemble s’est intéressée aux valeurs sur lesquelles se fonde son action. En proposant à la cinquantaine de participants - permanents et volontaires proches - de réfléchir aux valeurs portées par Vivre Ensemble et son association sœur Entraide et Fraternité. L’association a fait appel à Myriam Tonus, théologienne et membre de la Commission éthique, théologique et pastorale de Vivre Ensemble et Entraide et Fraternité et Jean-Fran-çois Grégoire, prêtre et conseiller théologique à Vivre Ensemble et Entraide et Fraternité.

Dignité humaine, solidarité, justice économique et sociale, compas-sion…, autant de thèmes abordés pour réfléchir à ce qui nous mobi-lise dans notre action quotidienne.

Il est important de le faire quand on est engagé tous les jours dans de multiples actions et réflexions.

Parmi les autres activités proposées, un atelier sur la transition écologique. Jean-Yves Buron a aidé les parti-cipants à y voir clair dans ce concept un peu flou : né du constat qu’il nous faudra vivre dans une société où le pé-trole sera rare, il invite à réinventer un mode de vie plus communautaire, plus sobre en énergie, plus respectueux de l’environnement. Les «villes et villages en transition», ce sont des groupes de citoyens qui choisissent d’expé-rimenter, dès aujourd’hui, ce que pourrait être le vivre ensemble demain.

ANALYSER ET ÉTUDIER L’EXCLUSION SOCIALE

En 2013, Vivre Ensemble a publié quinze analyses qui prennent le pouls de l’actualité sociale. Tantôt elles dénoncent des situations injustes ou de mauvais fonctionnements de notre so-ciété, comme l’aggravation des inégalités, les travailleurs pauvres ou le racisme, tantôt elles font connaître des initiatives innovantes et prometteuses, comme une maison de repos intergénérationnelle ou des femmes en cours d’alphabétisation réalisant des émis-sions de radio.

En quelques pages, ces analyses permettent de découvrir et de comprendre, et de partager ces informations autour de soi. Elles sont volontairement rédigées dans un style accessible, disponibles à la fois sur notre site www.vivre-ensemble.be et en version papier.

La diffusion en est aussi assurée sur notre page Facebook et notre compte Twitter.

Elles sont aussi régulièrement au programme de l’émission Juste Terre ! que Vivre Ensemble anime toutes les deux semaines sur RCF, la Radio catholique francophone. Ces émissions peuvent être réécoutées sur notre site internet.

« Des textes courts, clairs, précis, simples tout en étant riches de

contenu et bien documentés. Ils permettent de me faire

une idée rapide sur un sujet ».

« Analyses pertinentes et éclairantes car

basées sur du vécu ».

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FORMATION VIP : VOLONTAIREMENT IMPLIQUÉS EN PAUVRETÉVivre Ensemble s’est impliquée dans la création d’un module de formation destiné aux volontaires engagés dans des associations et confrontés aux situations de pauvreté, précarité, exclusion sociale ou iso-lement.

Cette formation comporte deux journées. Elle a été élaborée, mise en place et testée par Vivre Ensemble, la Croix-Rouge de Belgique, le Réseau wallon de Lutte contre la Pauvreté, l’Association pour le Volontariat et la Plateforme francophone du volontariat. Elle vise à approfondir une série de questions clés : quels sont les mécanismes d’appauvrissement ? Quelles sont les idées re-çues ? Comment mon aide est-elle ressentie ? D’où viennent les incompréhensions ou malaises ? Com-ment décoder des situations difficiles ?

Face à des situations parfois difficiles à gérer au quotidien, la réflexion sur ces enjeux complexes pour accompagner au mieux les bénéficiaires est à encou-rager.

Vivre Ensemble a participé à la conception du module et a réalisé deux premières journées de formation, à Liège, en octobre.

LA PAUVRETÉ N’A PAS D’ÂGE

Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses… et de plus en plus âgées. 20% d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté. Se loger, se soigner, se déplacer, avoir des contacts sociaux…, tout est plus difficile et plus coûteux quand les effets de l’âge se font sentir.

Pauvres ou non, il ne fait pas bon être vieux ou vieille dans notre société : les aînés, une popu-lation improductive, un poids pour les finances publiques ?

Ce dossier évoque les diffi-cultés rencontrées par les plus âgés d’entre nous, mais il souligne aussi tout ce qu’ils peuvent apporter à la socié-té : le temps qu’ils consacrent aux autres, les valeurs qu’ils transmettent…

Il met aussi en lumière des initiatives novatrices, dans le

domaine du logement notamment.

Il rappelle que le respect de la dignité humaine n’ad-met pas de limite d’âge.

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

COUP DE PROJECTEUR Reconduction de la reconnaissance en éducation permanente

Durant le premier semestre de 2013, Vivre ensemble a achevé l’évaluation de son programme d’éducation perma-nente 2009-2013. De l’avis même de l’Inspection de la Communauté française, « le rapport général d’exécution est remarquablement constitué, bien étayé d’exemples, bien alimenté de réflexions, de références diverses et reflète un tra-vail d’évaluation approfondi et éminemment participatif ».

Suite à cette évaluation/programmation, la reconnaissance de Vivre Ensemble en éducation permanente a été re-conduite pour cinq ans. A côté des deux thématiques déjà traitées auparavant - celle des droits humains en lien avec la pauvreté et celle du rôle de l’acteur associatif dans la lutte contre la pauvreté-, Vivre Ensemble s’est engagée à travailler celle de la transition vers un autre modèle de société.

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Quatre petits contes - un par semaine de l’Avent - à lire séparément ou en suivant, quatre rencontres avec des personnes âgées qui bousculent les idées reçues et changent le regard des enfants sur leurs aînés.

Madame Franquinette a pris tout son temps pour confectionner les costumes de la fête de l’école, Mon-sieur Joniaux s’est fait prendre alors qu’il volait une boîte de sardines, Madame Lambert ressemble à une sorcière et connaît les plantes et les mots qui font du bien et Monsieur Dussart, qui vivait seul dans un petit logement social, est mort juste avant Noël.

Xavier Deutsch a, comme d’habitude, mis tout son talent dans ces histoires au détour desquelles les en-

fants - mais aussi les grands - se recon-naissent facilement.

A nouveau, ce conte a connu un grand succès et a permis aux enfants, grâce aussi aux pistes d’animation, de jeter un regard diffé-rent sur les aînés de notre société.

Pour la première fois, le conte de Vivre Ensemble a été diffusé dans quelques librairies. Une expérience qui sera renouvelée et élargie en 2014.

CAMPAGNE 2013 THÈME : « UN SENIOR SUR CINQ VIT DANS LA PAUVRETÉ »

Avec l’âge surviennent des difficultés, à des moments et des degrés dif-férents pour chacun(e).

Quand on vit dans la pauvreté, ces difficultés sont aggravées : les frais augmentent, mais pas les revenus ! Un senior sur 5 vit avec moins de 1000€ par mois !

Rapidité, productivité, divertissement, hyperactivité, règne de l’appa-rence… Les valeurs de notre société sont aux antipodes de celles que vivent les aînés, qui sont dès lors souvent vus comme « hors du coup ». On les considère souvent comme un poids humain et économique. Sauf au niveau commercial, car les plus fortunés d’entre eux représentent un « créneau » qui suscite l’intérêt par leur pouvoir d’achat.

Les aînés nous rappellent aussi que la dignité humaine est incondition-nelle et que nous sommes individuellement et collectivement respon-sables de son respect, jusqu’au bout de la vie.

La société doit permettre aux plus âgés de vivre dignement, notamment en assurant la pérennité de notre système de pension légale. La pension légale n’est pas vouée à la disparition à cause du « choc démographique » : la conserver et la revaloriser par rapport aux pensions complémentaires privées, accessibles uniquement aux plus favorisés, est une ques-tion de choix politiques.

QUATRE SAISONS : UN CONTE INTERGÉNÉRATIONNEL

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«Cette assemblée est très

importante, elle nous per-

met d’avoir une analyse sur

la thématique de la cam-

pagne et de pouvoir échan-

ger entre les ‘spécialistes’

et les acteurs de terrain».

Organiser des rencontres régionales avec les associations soutenues : c’est aussi le rôle de Vivre Ensemble. Res-ponsables et bénéficiaires d’associations de terrain, per-manents et volontaires de Vivre Ensemble se retrouvent durant une journée ou une soirée, pour échanger sur leurs pratiques et sur les enjeux de société liés à leur travail.

Ils ont débattu du thème de la pauvreté des personnes âgées, comme dans le Hainaut. D’autres se sont intéressés au mouvement de la Transition et à ses connexions pos-sibles avec les associations de lutte contre la pauvreté. Rien d’évident dans ce domaine mais rien d’impossible non plus !

Ces moments de rencontre hors du travail quotidien sont toujours appréciés tant par les associations que par les permanents et volontaires de Vivre Ensemble. La créativité et la convivialité, alliées à un

contenu intéressant, permettent à chaque participant de faire le plein de motivation et d’idées neuves pour continuer à construire une société plus juste.

Comment accompagner les personnes précarisées en ces temps de crises ? Le 6 décembre, une centaine de per-sonnes travaillant dans des associations se sont retrouvées à Bruxelles pour échanger sur leurs pratiques, les obstacles rencontrés dans leur travail quotidien et les solutions pos-sibles. Des ateliers abordaient cette problématique à partir de quatre portes d’entrée : l’aide alimentaire, l’accès à la citoyenneté pour les primo-arrivants, la médiation de dettes et l’accès à la santé. Ces thèmes concernent souvent les mêmes personnes : un primo-arrivant peine à accéder aux soins de santé et un bénéficiaire de colis alimentaires est peut-être en situation de surendettement. Le lien entre associations et CPAS a aussi été évoqué avec Dominique Decoux, présidente du CPAS de

Schaerbeek. Mgr Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, a salué l’initiative par sa présence et a exprimé le souhait de la voir se répéter à l’avenir.

Au final, une journée d’où les participants sont repartis mieux informés sur les initiatives existantes pour leur pu-

blic, avec un carnet d’adresses étoffé de quelques noms nou-veaux, gage de collaborations futures, au bénéfice des plus précarisés de notre société. « Parce qu’ils le valent bien ».

Plusieurs analyses publiées en 2013 font écho aux réflexions développées durant cette jour-née. A lire sur www.vivre-en-semble.be/analyses.

INITIATIVES EN RÉGIONS

«C’est intéressant de découvrir le panel des associations soutenues par Vivre Ensemble, de faire connaissance avec quelques respon-sables et d’échanger autour de nos projets et pratiques professionnelles. Quel bonheur de rencontrer les travailleurs de l’associatif !».

BRUXELLES : LES DÉFIS DE L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

LES ASSEMBLÉES ASSOCIATIVES

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Vivre Ensemble Hainaut a organisé, en partenariat avec les équipes de solidarité locales, plusieurs ciné-débats, autour de la projection du film Le prix du pain, réalisé par Yves Dorme.

Ce film souligne, par des témoignages, les difficultés liées à la précarité. Peu importe leur âge, leur sexe, leur situation familiale et professionnelle, le quotidien est alourdi par les difficultés liées au manque d’argent. Ce sont quatre portraits de la pauvreté dans notre pays en crise. Volonté, courage et force de se battre sont alors les seuls recours possibles.

Le film a suscité, à chaque fois, de nombreuses réactions : indi-gnation, tristesse, envie de mobilisation et compassion. Etienne Dispa (membre de la Ferme St-Achaire, soutenue par Vivre En-semble) a pu ajouter des expériences concrètes au débat riche et, comme souvent, inachevé…

De belles rencontres qui ont permis de sensibiliser et d’échanger sur le thème de la précarité.

MARCHÉ DE NOËL DE FLORENVILLE La 3e édition du Marché de Noël de Florenville, sous le chapeau de l’association Les Chamaillots, en charge de dynamiser la commune, a rassemblé près de 1000 personnes sur deux journées (7-8 décembre). Vivre Ensemble était présente pour une animation Vieillir, c’est…, en écho à la campagne de l’Avent.

Les badauds ont été invités à inscrire sur une ardoise leur vision de la vieillesse. Une action ludique et créative pour attirer l’attention sur le thème de la campagne : la vieillesse a, bien sûr, des inconvénients mais aussi de bons côtés tels que « raconter de jolies histoires », « prendre plus de temps pour ceux qu’on aime », « s’assagir »… Du plus petit au plus grand, nombreux ont été les passants à s’être prêtés au jeu…

Autant de réalités différentes vécues par les personnes âgées. Des signes d’espoirs aussi, dans notre société trop individualiste.

LE PRIX DU PAIN CINÉ-DÉBATS DANS LE HAINAUT

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A BRAINE-L’ALLEUD : TOUS UNIS FACE À LA CRISE !

Le 23 novembre, une soixantaine de personnes ont participé à la conférence réunissant, à Braine-l’Alleud, l’eurodé-puté écologiste Philippe Lamberts et Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de Lutte contre la Pau-vreté. L’expertise économique et les talents pédagogiques de Philippe Lamberts ont permis de décoder les tenants et aboutissants de la crise économique. Christine Mahy a, ensuite, décrit les conséquences de la crise sur le quotidien des personnes appauvries. Deux regards complémentaires pour permettre une meilleure compréhension des mobi-lisations à mettre en place en Belgique et en Europe, pour plus de justice sociale.

DEUX PIÈCES DE THÉÂTRE VIEILLESSE ENNEMIE ET UNE HISTOIRE À VIEILLIR DEBOUT

Sensibiliser les élèves à travers une vidéo et le témoignage de sœur Marie-Thérèse qui travaille avec les familles en difficulté, à La Bulle d’Air à Seraing, c’est ce que proposait Vivre Ensemble, à Liège, pour ouvrir le temps de l’Avent. Mis-sion réussie : en plus d’une vente de bics qui a rapporté 335 euros pour l’association La Bulle d’air, les élèves de 3e et 4e années ont organisé une après-midi récréative pour les enfants de Seraing pendant les vacances de Noël. Ainsi, le 27 décembre, ils ont animé des jeux, des activités de bricolage et appris des chansons aux enfants, avant un spectacle de magie qui a clôturé une belle journée riche de moments chaleureux !

LES ÉLÈVES DU COLLÈGE SAINT-LOUIS, À LIÈGE, ANIMENT DES ENFANTS DE SERAING

Dans le cadre de la campagne de Vivre Ensemble, deux pièces de théâtre ont été présentées à plusieurs occasions en région. Elles mettent en évidence la problématique de la pauvreté tou-chant les aînés. Pleines d’émotion et de sagesse, elles soulignent aussi l’importance des liens intergénérationnels.

Vivre Ensemble a fait appel à la Compagnie Ô théâtre et à la troupe des krakAdos qui se sont lancés dans l’aventure avec une belle énergie !

Sept représentations ont eu lieu dans la région de Namur-Luxembourg et une dans le Brabant wallon.

Théâtre Débat

NAMUR

Le samedi 16

novembre 2013 à 16h

Au Quai 22, Rue du Séminaire 22

Infos et réservations : 081/ 41 41 22

Les pauvretés des aînés… si on en parlait ?

Intervenants

asbl Le Bien Vieillir

Respect Seniors Eneo (Mouvement des aînés)

Service d ’accompagnement des aînés au CPAS de Namur

Jean - Pierre Haquin

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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Quoi de mieux qu’un marché de Noël pour sen-sibiliser le grand public et l’inviter à la solidari-té ? Permanents et volontaires se sont relayés au Bois du Cazier, dans le Hainaut, pour proposer aux passants de jouer à « la roue de l’infortune » et découvrir que la pauvreté est plus affaire d’injustice que de malchance. La vente d’objets artisanaux ont permis de récolter des fonds pour soutenir les projets de lutte contre la pauvreté.

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De nombreuses paroisses se mobilisent pour collecter des fonds lors de la campagne de l’Avent.

Divers appels de fonds ont été encartés dans la presse et envoyés à nos donateurs durant cette période.

RÉCOLTE DE FONDS

Cette année encore, Vivre Ensemble a parti-cipé au Salon du Testament, à Bruxelles, le 17 décembre. Ce troisième Salon a accueilli 3500 visiteurs enthousiasmés par les différentes acti-vités et conférences proposées. Vivre Ensemble a reçu de nombreuses personnes à son stand.

Le Salon du Testament, organisé par tes-tament.be, est le point d’orgue d’une cam-pagne média sur les legs et les organisa-tions sociales. L’objectif est de faire prendre conscience au grand public qu’on peut intro-duire une bonne cause dans son testament.

Le lendemain de Noël, 30 bénévoles de Vivre Ensemble ont signalé le parcours lors de la Manneken-Pis Corrida, une course nocturne dans le centre de Bruxelles. Cela a rapporté 2000 € à Vivre En-semble pour aider le centre de jour Chez Nous/Bij Ons, qui accueille des personnes sans abri de la capitale.

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CHARGES

Programme partenariat 426.371 € 66%

Programme de sensibilisation 46.260 € 7%

Communication et récoltes de fonds 126.387 € 19%

Coordination et administration 49.614 € 8%

TOTAL 648.632 €

PRODUITS

Paroisses, Écoles et Groupes 209.863 € 32%

Dons privés 403.817 € 61%

Subsides 11.500 € 2%

Legs 22.386 € 3%

Autres recettes 10.611 € 2%

TOTAL 658.177 €

ACTIF PASSIF

Immobilisations 93.919 € Fonds de réserve 434.345 €

Réalisables 499.961 € Subsides et provisions 4.095 €

Disponibles 318.345 € Dettes courantes 473.785 €

TOTAL 912.225 € TOTAL 912.225 €

Action Vivre Ensemble fait partie de l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds

Les recettes d’Action Vivre Ensemble ont fortement aug-menté en 2013 (+ 11,5 %) par rapport à l’année précédente, malgré le climat de crise économique qui perdure. Cette augmentation découle notamment de la bonne performance des paroisses, groupes et écoles. Ceux-ci se sont fortement mobilisés en menant des activités de sensibilisation et de récolte de fonds. C’est un excellent résultat pour notre association qui a pu ainsi continuer à soutenir un grand nombre de projets d’associations de terrain qui luttent contre la pauvreté et l’exclusion sociale en Wallonie, en région bruxelloise et en région germanophone.

L’augmentation des recettes a permis de consolider les acti-vités d’appui aux associations de terrain (66 % des dépenses) et de sensibilisation aux problématiques liées à la pauvreté et l’exclusion (7 %). Cette dernière activité est d’ailleurs re-prise, d’une façon beaucoup plus importante, par l’association sœur, Vivre Ensemble Education. Le restant des dépenses a été affecté aux activités de communication et de récolte de fonds (19 %) ainsi qu’aux frais administratifs (8%).

Merci à toutes les donatrices et à tous les donateurs, pa-roisses, groupes et écoles qui ont soutenu nos activités. Merci aussi au Fonds Sawa et au Fonds Nicolas Dehu. Ce sont de très précieux appuis.

COMPTES ACTION VIVRE ENSEMBLE*

* Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 14 juin 2014

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CHARGES

Programmes d’animation 308.793 € 80%

Frais de fonctionnement 76.190 € 20%

TOTAL 384.983 €

PRODUITS

Subsides publics 294.296 € 74%

Subsides privés 90.583 € 23%

Autres recettes 10.544 € 3%

TOTAL 395.423 €

ACTIF PASSIF

Réalisables 312.693 € Réserve 191.679 €

Disponibles 70.414 € Dettes 191.428 €

TOTAL 383.107 € TOTAL 383.107 €

Comme ces dernières années, l’exercice comptable 2013 de Vivre Ensemble Education s’est soldé par un résultat en équilibre. La situation financière de l’association reste stable grâce, notamment, à la bonne gestion des subsides en éducation permanente reçus de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ils représentent 74% des produits de l’associa-tion. Cette stabilité a permis à Vivre Ensemble Education de continuer, en toute sérénité, le travail d’éducation du

public belge sur les enjeux liés à la pauvreté croissante dans notre pays. Les dépenses consacrées à ce travail s’élèvent à 80% du total, le restant étant attribué aux frais de fonctionnement. Nous remercions la Fédération Wallonie-Bruxelles pour son appui financier récurrent.

COMPTES VIVRE ENSEMBLE EDUCATION*

* Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 14 juin 2014

Ed. responsable : Angelo Simonazzi - 32 rue du Gouvernement Provisoire - 1000 Bruxelles. Crédit-photos : Vivre Ensemble (sauf mention)

Action Vivre Ensemble : BE34 0682 0000 0990Attestation fiscale pour tout don de 40 € et plus.

CONTACTSSIEGE32 rue du Gouvernement Provisoire - 1000 BruxellesT 02 227 66 80 | F 02 217 32 59contact@vivre-ensemble.bewww.vivre-ensemble.be

BRABANT WALLON67 chaussée de Bruxelles - 1300 WavreT 010 23 52 64 | F 010 24 26 92 | GSM 0473 310 467brabant.wallon@entraide.be

BRUXELLES14 rue de la Linière - 1060 BruxellesT 02 533 29 58bruxelles@entraide.be

EUPENNeustraße 105 - 4700 EupenT+F 087 55 50 32info@miteinander.be

HAINAUT59 rue Lefèvre - 6030 Marchienne-au-PontT+F 071 32 77 42 | GSM 0473 310 746charleroi@entraide.be | tournai@entraide.be

LIEGE72 rue Chevaufosse - 4000 LiègeT 04 229 79 46 | GSM 0472 63 43 91 | GSM 0478 39 19 37paul.rixen@entraide.be | jeanyves.buron@entraide.be

NAMUR-LUXEMBOURG5 Place du Chapitre - 5000 NamurNamur : T 081 41 41 22 - namur@entraide.beLuxembourg : GSM 0476 987 311 - luxembourg@entraide.be

Merci, Mgr Jousten

Socialement engagé, convaincu qu’une vie de chrétien se vit avec la main ten-due vers les exclus, les victimes d’injustices, Mgr Aloïs Jousten, atteint par la limite d’âge, a quitté sa charge d’évêque de Liège en 2013.

Très ouvert aux préoccupations de justice sociale au sein de l’Église de Bel-gique, il a été et reste notre évêque référendaire au sein de la conférence épis-copale. Nous lui adressons nos plus sincères et vifs remerciements car nous trouvons auprès de lui une oreille attentive et une disponibilité entière.

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