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RAPPORT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

RAPPORT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015€¦ · Observatoire fiscal : CIID et mise à jour des bases fiscales (20 000 €) ... 2017, sauf volonté contraire de 25% des communes

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RAPPORT No.17/2015/CACL SEANCE PLENIERE DU JEUDI 29 JANVIER 2014 À 10H00 AU SIEGE SOCIAL DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU CENTRE LITTORAL

RAPPORT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

LE CONTEXTE ______________________________________________________________________ 6

LA SITUATION FINANCIERE DE LA CACL_________________________________________ 9

I. LA RETROSPECTIVE 2005 - 2013 _____________________________________________ 9

II. LA SITUATION PROVISOIRE 2014 ______________________ _____________________ 15

III. LES PREVISIONS 2015 _____________________________________________________ 16

III.1. LES BUDGETS ANNEXES _______________________________________________________________ 16

III.2. LE BUDGET PRINCIPAL ________________________________________________________________ 23

IV. LES ENJEUX DE RECETTES POUR 2015 ______________________________________ 25

IV.1. LA SURTAXE ASSAINISSEMENT _________________________________________________________ 25

IV.2. LE FINANCEMENT DU TRANSPORT _____________________________________________________ 27

IV.3. LA FISCALITE ENTREPRISE _____________________________________________________________ 30

LES GRANDES ORIENTATIONS EN MATIERE DE POLITIQUE PUBLIQUE _______ 33

I. MODERNISER LES INFRASTRUCTURES DE GESTION DE L’EAU ET OFFRIR A LA POPULATION UN SERVICE PUBLIC DE L’EAU DE QUALITE AU MEILLEUR COUT _______ 33

I.1. LA POLITIQUE EN MATIERE D’ASSAINISSEMENT __________________________________________ 33

I.2. LA POLITIQUE EN MATIERE D’EAU POTABLE _____________________________________________ 38

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II. CONSTRUIRE UN PROJET D’AGGLOMERATION POUR GARANTIR UN AMENAGEMENT COHERENT, DURABLE ET PARTAGE DU TERRITOIRE ________ ______________________ 41

II.1. LE PROJET D’AGGLOMERATION, UN PREALABLE NECESSAIRE _____________________________ 42

II.1.1. Qu’est-ce qu’un Projet d’Agglomération ? ______________________________________________ 42

II.1.2. Pourquoi mettre en place un projet d’Agglomération ? ________________________________ 42

II.1.3. Quelles opportunités pour l’agglomération ? ___________________________________________ 42

II.1.4. Comment s’y prendre ? _________________________________________________________________ 43

II.2. DE NOUVELLES COMPETENCES EN DEBAT… _____________________________________________ 45

II.3. CONSTITUER DES RESERVES FONCIERES POUR ANTICIPER LES OPERATIONS D’AVENIR ________ 46

III. L’AGGLO’BUS FAIT PEAU NEUVE _______________________ ____________________ 47

III.1. D’IMPORTANTS INVESTISSEMENTS POUR L’AVENIR REALISES EN 2014 ____________________ 47

III.1.1. Le transport urbain : un niveau de service encore trop décrié __________________________ 47

III.1.2. Le transport scolaire : un contexte financier tendu _____________________________________ 50

III.1.3. Le transport périurbain : la poursuite de l’amélioration du service en dépit d’un cadre contractuel inadapté ____________________________________________________________________________ 51

III.2. 2015 – UN SAUT QUALITATIF DE L’OFFRE DE TRANSPORT EN COMMUN ___________________ 52

III.2.1. La poursuite des réflexions pour l’attractivité du réseau de l’agglo _____________________ 52

III.2.2. Améliorer significativement le niveau d’offre en transport en commun sur le périmètre de l’agglomération _____________________________________________________________________________ 56

III.3. 2015 – LA PHASE PRE-OPERATIONNELLE DU PROJET DE BUS A HAUT NIVEAU DE SERVICE

(BHNS) EN SITE PROPRE DE L’AGGLOMERATION _________________________________________________ 57

IV. L’AFFIRMATION DE LA POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT ECON OMIQUE DE L’AGGLOMERATION ___________________________________ _______________________ 61

IV.1. LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE UNE MONTEE EN PUISSANCE PROGRESSIVE ______________ 61

IV.1.1. De la stratégie à la définition des projets _______________________________________________ 61

IV.1.2. Une stratégie estimée à 76 M€ sur 10 ans _____________________________________________ 62

IV.1.3. Le pilotage de la stratégie un facteur clé de la réussite ________________________________ 63

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IV.2. LES PROJETS A POURSUIVRE ___________________________________________________________ 63

IV.2.1. Le parc d’activités industrielles 290 K€ (budget 2014 reporté en 2015) ________________ 63

IV.2.2. La réflexion action « Grand Parc Collery-Terca » 250 K€ (budget 2014 reporté en 2015) 64

IV.2.3. La ZAE Maillard (accompagnement de la commune) ___________________________________ 64

IV.2.4. Ateliers relais construction en Guyane (680 K€ - budget 2014 reporté en 2015) _______ 64

IV.2.5. Structuration de l’offre commerciale (75 K€ budget 2014 à reporter) __________________ 64

IV.2.6. Le GAL (Groupe d’Action Locale) – 60 K€ en 2014 à reporter __________________________ 64

IV.3. LES PROJETS A INITIER EN 2015 POUR GARDER LE CAP FIXE PAR L’AGGLO __________________ 65

IV.3.1. L’Hôtel d’entreprises innovation (AMO 60 K€-Budget 2015) __________________________ 65

IV.3.2. La charte intercommunale d’engagement pour l’emploi et l’insertion (90 K€-Budget 2015) 65

IV.3.3. La charte construction responsable (90 K€ - Budget 2015) _____________________________ 65

IV.3.4. La plate-forme innovation construction (120 K€ - budget 2015) _______________________ 66

IV.3.5. Maison de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire : (120 K€ - Budget 2015) ______________ 66

IV.3.6. Mission d’assistance à maitrise d’ouvrage et réalisation des études pour les quatre projets de l’axe 3 : 200 K€ ______________________________________________________________________ 66

IV.3.7. Aménagement et valorisation de la pointe liberté : 120 K€_____________________________ 67

IV.3.8. Reconquête du quartier du port historique de Cayenne : 200 K€ ______________________ 67

IV.3.9. Création d’une corniche Guyanaise : 675 K€ ____________________________________________ 67

IV.4. PARTENARIAT ET COMMUNICATION ___________________________________________________ 68

IV.4.1. La poursuite du partenariat avec le groupe image BTP (5K€) ___________________________ 68

IV.4.2. Communication 10 000 € _______________________________________________________________ 68

IV.5. 2015, UN BUDGET DEDIE A LA COMPETENCE A LA HAUTEUR DES ENJEUX __________________ 68

V. LA FISCALITE : LEVIER FINANCIER INCONTOURNABLE POUR LE FINANCEMENT DE LA STRATEGIE ECONOMIQUE DE L’AGGLO ________________ ______________________ 69

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V.1. La participation au dispositif d’élargissement de l’assiette fiscale (60 000 € en 2014 à reporter) ________________________________________________________________________________________ 69

V.2. Observatoire fiscal : CIID et mise à jour des bases fiscales (20 000 €) __________________ 70

V.3. Participation de l’agglo à la révision des valeurs locatives des locaux professionnels __ 70

VI. LA COHESION SOCIALE : POLITIQUE DE LA VILLE ET EQUI LIBRE SOCIAL DE L’HABITAT _________________________________________ __________________________ 71

VI.1. CONCERNANT LA POLITIQUE DE LA VILLE : QUELLE PLACE POUR L’AGGLO ? _________________ 72

VI.2. CONCERNANT L’EQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT : BILAN A MI-PARCOURS DU PLH 60K€ __ 73

VI.3. CONVENTION PARTENARIALE AVEC LE CRPV (CENTRE DE RESSOURCES DE LA POLITIQUE DE LA

VILLE 30 K€ ___________________________________________________________________________________ 73

VI.4. POURSUITE DU PARTENARIAT AVEC LA MISSION LOCALE 100 K€ _________________________ 74

VI.5. LE CIMETIERE INTERCOMMUNAL : ______________________________________________________ 74

VII. CONTRIBUER A PRESERVER L’ENVIRONNEMENT EXCEPTIONNEL DU TERRITOIRE DE LA CACL ET SOUTENIR LES DYNAMIQUES ASSOCIATIVES DU TERRITOIRE ________ 75

VII.1. LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES DE LA CACL EN 2015 _______________________________ 75

VII.2. LES ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 ________________________________________________ 76

VII.2.1. Fonctionnement ________________________________________________________________________ 76

VII.2.2. Investissement __________________________________________________________________________ 79

VII.3. LE SOUTIEN DE LA CACL A LA DYNAMIQUE ASSOCIATIVE DU TERRITOIRE __________________ 82

VII.3.1. Projets éligibles _________________________________________________________________________ 83

VII.3.2. Attribution des subventions ____________________________________________________________ 83

VII.3.3. Les orientations budgétaires 2015 ______________________________________________________ 83

VIII. COMMUNIQUER POUR ECLAIRER LES HABITANTS ET LES PART ENAIRES ________ 85

VIII.1. 2015, MISE EN ŒUVRE CONCRETE ET METHODOLOGIQUE DU PLAN DE COMMUNICATION ___ 85

VIII.2. ORGANISATION DE LA COMMUNICATION AU SEIN DE L’AGGLO____________________________ 86

VIII.4 LES OUTILS _____________________________________________________________________________ 91

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VIII.5 PERSPECTIVES BUDGETAIRES 2015 __________________________________________________ 92

IX. LA DIRECTION DES AFFAIRES GENERALES : AU SERVICE DE S DIRECTIONS OPERATIONNELLES ___________________________________ _______________________ 93

IX.1. LE SERVICE MOYENS GENERAUX ET PATRIMOINE ________________________________________ 93

IX.2. LE PATRIMOINE MOBILIER _____________________________________________________________ 93

IX.3. LE PATRIMOINE IMMOBILIER __________________________________________________________ 94

LEXIQUE ___________________________________________________________________________ 96

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LE CONTEXTE

Chers collègues,

Les électeurs ont choisi, pour la première fois de manière directe, de nous confier la

responsabilité de l’intercommunalité pour les 6 années qui viennent. Vous m’avez, à

votre tour, élue à la Présidence de notre EPCI. Je vous en remercie et je prends toute la

mesure de la confiance et de la responsabilité que cela représente.

J’ai l’honneur de vous présenter notre premier rapport d’orientations budgétaires de la

mandature. Il est important car il doit tracer nos premières priorités et s’inscrire dans

une dynamique de travail, que je souhaite collective.

A ce titre, chaque commission a pu débattre des éléments de ce rapport la concernant.

Par ailleurs, j’ai lancé dans le cadre du conseil des maires un travail essentiel de réflexion

sur les complémentarités entre commune et Agglo, sur la programmation pluriannuelle

d’investissement, sur le pacte financier qui en découle et sur le schéma de mutualisation.

Autant de démarches, qui doivent nous permettre dans ce début de mandature, de fixer

un cap, dans un contexte qui sera très fortement marqué par les réductions des

dotations de l’Etat.

La baisse des dotations de l’Etat au profit des collectivités locales, se traduit à l’échelle na-tionale de la façon suivante :

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A l’échelle locale, on peut en déduire les baisses prévisionnelles suivantes, basées sur la réalité de l’effort demandé en 2014 (sans tenir compte des éventuelles compensations supplémen-taires au titre du FPIC et du fonds d’investissement) :

2014 2015 2016 2017

Cayenne - 553 500 € - 1 345 000 € - 2 690 000 € - 4 035 000 €

Matoury - 229 500 € - 560 000 € - 1 120 000 € - 1 680 000 €

Rémire-Montjoly - 121 700 € - 295 000 € - 590 000 € - 885 000 €

Macouria - 63 700 € - 155 000 € - 310 000 € - 465 000 €

Roura - 33 800 € - 82 000 € - 164 000 € - 246 000 €

Montsinéry-Tonnégrande

- 28 100 € - 68 000 € - 136 000 € - 204 000 €

CACL - 232 800 € - 566 000 € - 1 132 000 € - 1 698 000 €

TOTAL - 1 263 100 € - 3 071 000 € - 6 142 000 € - 9 213 000 €

Le bloc local (communes + CACL) perdrait donc plus de 9M€ de recettes de fonctionne-ment à l’échéance de 2017 ! Par ailleurs, dans le cadre de la réforme territoriale, les compétences des agglomérations sont élargies sur un certain nombre de champs. La loi du 27 Janvier 2014, sur la Modernisation de l’action publique territoriale et l’affirmation des métropoles (MAPTAM) organise la prise de compétence en matière de gestion des milieux aquatiques et de protection contre les inonda-tions (GEMAPI) et des polices spéciales (assainissement, environnement, voirie,…) La loi ALUR du 20 Février 2014 consacre la notion de PLU intercommunal (PLUi) avec une échéance en 2017, sauf volonté contraire de 25% des communes. Cet effet ciseau entre la croissance des compétences et projets intercommunaux et la baisse des dotations fait courir à notre EPCI un risque financier et politique grave, le pri-vant de sa capacité à investir pour le développement de nos territoires et donc de son rôle de « fer de lance » des politiques communales, par la définition d’un cadre commun favorable à l’équilibre de nos territoires.

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C’est pourquoi j’ai décidé de lancer avec le conseil des Maires une réflexion stratégique et prospective sur le projet pour la CACL sur la période 2015-2020. Pour la première fois, nous établirons ensemble une programmation pluriannuelle des investis-sements (PPI) et définirons le cadre d’un pacte financier et fiscal, qui permette de mettre en œuvre cette PPI. Ce travail s’accompagnera de la réflexion sur le schéma de mutualisation, pour trouver des ré-ponses adaptées à notre situation en termes de renforcement de l’efficacité des services. Cela passera par plus de travail ensemble, par une meilleure coordination des actions, des échanges d’expérience et des formes de regroupements que je souhaite innovantes et variées. Il nous faut travailler ensemble pour être plus forts pour faire face à cette situation de crise. Par ailleurs, nous conduirons avec les maires, l’association des maires de Guyane, les parlemen-taires et toutes les forces vives du territoire, un travail de lobbying au niveau national pour faire comprendre que les efforts budgétaires ne peuvent être consentis de la même façon par ceux qui manquent déjà de moyens pour faire face aux besoins. Au niveau des subventions à l’investissement, nous poursuivrons en 2015 notre effort de mobi-lisation optimale des reliquats de la période 2007-2013 et du FEI, et nous nous positionnerons très tôt et très fortement sur les nouveaux contrats (PO FEDER, FEADER, CPER,…). Enfin un chantier important de 2015 sera celui de la fiscalité : je souhaite que nous fassions des efforts renouvelés pour augmenter nos bases fiscales, afin de rendre l’impôt plus juste et de nous permettre de conserver des marges de manœuvre. L’ensemble de ces éléments conduiront en 2015 à devoir être prudents dans nos choix et à veiller à maîtriser nos dépenses de fonctionnement, afin d’assurer dans la durée un niveau de service de qualité au meilleur coût et à conserver des capacités d’investissement le plus élevées possibles.

C’est donc un contexte budgétaire difficile qui se présente à nous pour les années à venir.

Je regrette vivement que les efforts de maîtrise de la dette au niveau national, viennent

peser ainsi sur la situation de nos collectivités qui ont déjà du mal à faire face aux be-

soins. Je me battrai avec les autres élus pour faire valoir notre situation à chaque niveau.

Dans le même temps, j’ai mis en place une action stratégique et prospective collective,

qui doit nous permettre de reprendre l’initiative par rapport à cette situation et d’en li-

miter au maximum les effets.

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LA SITUATION FINANCIERE DE LA CACL

I. La rétrospective 2005 - 2013

Sur la période 2005 - 2013, l’évolution progressive des champs de compétence jusqu’à 2011 et la transformation en communauté d’agglomération en 2012 ont conduit à une très forte aug-mentation des recettes de fonctionnement consolidées de la CACL qui de 5,7 M€ en 2005 sont passées à 19,3 M€ en 2011 (+239 %) et culminent à 49,3 M€ en 2013 comme suit :

Le budget principal concentre toujours près de 90% des ressources (80% en 2013 contre 85 % en 2012) contre 8% pour les budgets d’eau potable et de transport (4,6 M€1) et 1,56 % pour le budget d’assainissement (0,82 M€).

1 Hors subvention du budget principal à la RCT

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La forte croissance des recettes sur la période résulte :

Jusqu’en 2011

���� Des transferts de compétence :

� « assainissement » en 2005 qui a permis d’instaurer une redevance de 0,25

€/m3 et procuré un produit de 507 K€ en 2005 (601 K€ en 2011 (+18,54 %)).

� « gestion des déchets ménagers » en 2007 avec pour corollaire, le recou-

vrement de la TEOM en 2008 (7 M€) et une DGF de 2,5 M€ en 2010 (723 K€

en 2 007),

���� De la renégociation du contrat d’affermage de l’eau potable en 2007 qui a permis une hausse de la surtaxe à 0,52 €/m3 et conduit à une progression du produit de 83 % entre 2005 (1,8 M€) et 2009 (3,3 M€),

���� De l’évolution favorable de l’assiette de la TEOM qui a augmenté en moyenne de 7,84%/an entre 2008 et 2011.

En 2012

���� Du changement de statut de la communauté de communes qui, en devenant commu-nauté d’agglomération à fiscalité mixte :

o Bénéficie d’une amélioration substantielle de sa DGF qui de 2,2 M€ en 2011 res-sort à 12,8 M€ en 2012,

o A en charge la collecte de la totalité de la fiscalité professionnelle (FPU) qui passe donc de 0,6 M€ (CCCL) à 8,5 M€ (CACL),

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o Intègre partiellement les ressources du syndicat mixte de transport de Cayenne (SMTC) et notamment sa fiscalité (versement transport et FIRT) pour 1,6 M€ ain-si que la vente de tickets pour 1,5 M€

En 2013

���� En sus des éléments précédents, de la participation du Conseil général au financement de la compétence transférée sur le transport scolaire (9,7 M€) ; A noter que le titre émis sur le conseil général n’a toujours pas été recouvré de même que la contribution du Département au financement des transports scolaires de septembre à décembre 2013.

Dans le même temps et pour les mêmes raisons, les dépenses de fonctionnement hors dota-tions aux amortissements sont passées de 3,4 M€ en 2005 à 12, 8 M€ en 2011 puis 50,6 M€ en 2013 (+33 % par rapport à 2012) qui se ventilent entre :

���� 40,3 M€ sur le budget principal (30,3 M€ en 2012) dont 11,3 M€ au titre de la gestion des déchets, 7,6 M€ sur le transport scolaire et 16,9 M€ au titre de l’allocation compen-satrice versée aux communes membres

���� 1,2 M€ (0,6 M€ en 2012) au titre de la gestion de l’eau potable, ���� 688 K€ (575 K€ en 2012) au titre de l’assainissement collectif des eaux usées, ���� 8,3 M€ (6,4 M€ en 2012) au titre de la régie communautaire de transport.

Le budget principal concentre 80% des dépenses de fonctionnement totales et le transport demeure toujours la compétence majeure (15,9 M€ en 2013 contre 12,3 M€ en 2012). Afin d’accompagner les différents transferts de compétences, les charges de personnel conso-lidées ont fortement progressé passant de 785 K€ en 2005 à 8,12 M€ en 2013 (4,9 M€ en 2012) compte tenu d’une part, de la prise en compte des agents de la RCT sur 12 mois contre 6 en 2012, et de la hausse de 44% de la masse salariale sur le budget principal (2,4 M€ en 2013 contre 1,7 M€ en 2012). De ce fait, la masse salariale représente 15.6% des dépenses globales contre 15% en 2012 (30% en 2005).

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Compte tenu de l’évolution des ressources et des charges, la CAF est en repli de 36% en 2013 (4,5 M€ contre 7,1 M€ en 2012). Elle couvre néanmoins les remboursements d’emprunts et permet à la collectivité de dégager une épargne nette de 4 M€ en baisse de 41% par rapport à 2012. En raison de la baisse de la CAF et de la mobilisation de 4 M€ d’emprunts sur le budget d’assainissement, le ratio de désendettement se détériore (6,15 années contre 3,21 années en 2012) mais demeure acceptable.

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La CAF du budget assainissement demeure faible (172 K€) et traduit la faiblesse des ressources de ce budget, surtout si on les rapporte aux besoins d’investissement. En section d’investissement, les dépenses d’investissement se sont repliées en 2013 (28,2 M€) à l’achèvement des travaux de la STEP et de l’usine de Matiti qui avaient généré des pics de dé-penses en 2011 (30 M€) et 2012 (36,6 M€).

-1 000 000,00

-

1 000 000,00

2 000 000,00

3 000 000,00

4 000 000,00

5 000 000,00

6 000 000,00

7 000 000,00

8 000 000,00

2 001 2 002 2 003 2 004 2 005 2 006 2 007 2 008 2 009 2 010 2 011 2 012 2 013

Tit

re d

e l

'ax

e

Evolution de la CAF

CAF AEP

CAF AEU

CAF BP

CAF RCT

CAF consolidée

-40,00

-35,00

-30,00

-25,00

-20,00

-15,00

-10,00

-5,00

-

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

40,00

45,00

50,00

55,00

60,00

65,00

70,00

2 001 2 002 2 003 2 004 2 005 2 006 2 007 2 008 2 009 2 010 2 011 2 012 2 013

An

es

EVOLUTION DES RATIOS DE DESENDETTEMENT

Ratio désendet. AEP

Ratio désendet. AEU

Ratio désendet. BP

Ratio désendet. RCT

Ratio désendet. CACL

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Compte tenu de l’important programme d’investissement mené et du recouvrement partiel des recettes de couverture (emprunts, subventions), le fonds de roulement global se repli de 13 M€ pour atteindre – 21 M€ en 2014.

Par le moyen des préfinancements des opérations, la trésorerie consolidée de la CACL se mon-tait fin 2013 à 12,1 M€.

En définitive, en dépit d’une légère dégradation, la situation financière de la CACL de-meure bonne. La maîtrise des charges de personnel et l’optimisation du coût des compé-tences transférées récemment deviennent des enjeux majeurs et constituent des préa-lables à de nouveaux transferts.

II. La situation provisoire 2014

Sur la base des situations provisoire à fin novembre des différents budgets, les comptes admi-nistratifs devraient apparaître comme suit :

- Le compte de l’AEP devrait faire ressortir des produits d’exploitation de 3,2 M€ pour des charges de 1,98 M€ dont 0,9 M€ de dotations aux amortissements, géné-rant un résultat provisoire de 1,22 M€.

En section d’investissement, les dépenses devraient s’élever à 6,3 M€ pour des re-cettes de 8,3 M€ conduisant à un solde d’investissement de 2 M€ soit une variation positive du fonds de roulement de 3,22 M€. Le fonds de roulement devrait donc passer de -19 M€ à -16,58 M€.

- Le compte de l’assainissement devrait faire apparaître des produits de 0,9 M€ pour des charges de 0,7 M€ conduisant à un excédent de 0,2 M€.

Le solde de la section d’investissement devrait ressortir à – 4 M€ conduisant à une variation négative du fonds de roulement de -3,8 M€ qui s’élèverait à – 12,7 M€.

- Le compte de la régie de transport devrait faire apparaître des produits d’exploitation de 9 M€ dont 6,8 M€ de subvention du budget principal et 1,7 M€ de vente de tickets pour des charges de 8,2 M€ conduisant à un excédent de 0,8 M€ (lié à la subvention d’équilibre pour permettre notamment les investissements).

Compte tenu des investissements effectués et des remboursements d’emprunts, la section d’investissement devrait enregistrer un déficit de 0,6 M€ conduisant à une légère augmentation du fonds de roulement (+0,2 M€) qui ressortirait en fin d’exercice à 1,4 M€.

- Le compte du budget principal devrait faire apparaître des recettes de fonctionne-ment de 50,4 M€ pour des dépenses de 49,5 M€ générant un excédent de 0,9 M€.

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Les dépenses d’investissement devraient s’élever à 9 M€ pour des recettes de 0,3 M€ conduisant à un déficit de 8,7 M€ et un repli du fonds de roulement de 7,8 M€ qui devrait atteindre 2 M€. Le fonds de roulement cumulé de la CACL devrait donc s’élever en fin d’exercice à -25,88 M€ en recul par rapport à 2 013 (-21,4 M€).

En définitive, la mobilisation des ressources de couverture, la maîtrise des dépenses et l’optimisation des recettes (VT, Compensation Conseil Général, vente de tickets, 4 taxes, etc.) liées aux transferts de compétence notamment sur le transport constituent un enjeu majeur pour l’amélioration de la situation financière de la CACL afin de lui permettre de mettre en œuvre ses autres champs de compétences (développement économique, poli-tique de l’habitat…).

III. Les prévisions 2015

III.1. Les budgets annexes

� L’assainissement collectif

L’année 2015 devrait être marquée :

� d’une part, par l’application, des tarifs liés aux nouveaux contrats d’exploitation sur le territoire ; contrats en vigueur depuis le 1er avril 2014. En 2015, cela devrait con-duire à une surtaxe moyenne de 0,1839 €/m3 sur Cayenne et 0,3565 €/m3 sur les autres communes contre 0,4 et 0.5 €/m3 en 2014. En 2013, l’unification du tarif à 1.3278 €/m3 appliqué aux anciens contrats, avait permis d’avoir une année 2014 plus faste.

Cet effet « prix » à la baisse, n’est pas compensé par l’effet « base » pourtant réel, résultant de l’augmentation du nombre d’abonnés, conséquence de la livraison de plusieurs opérations.

� Par la mise en place d’un fonds de progrès dans le nouveau contrat avec pour co-rollaire la baisse de certaines charges assumées, jusqu’ici par la CACL, pour le main-tien du patrimoine.

La capacité d’autofinancement du budget d’assainissement apparait donc largement insuffi-sante pour les indispensables investissements à réaliser sur le territoire communautaire. La réalité budgétaire rappelle de façon cruciale qu’il faudrait poursuivre les opérations « ren-tables » c’est-à-dire celles qui permettent d’élargir l’assiette des redevables. Ainsi, au regard du niveau des fonds propres à mobiliser pour 2015 (3.5 M€) par rapport aux disponibilités prévisionnelles (0.6 M€), il conviendra d’une part de prioriser les opérations mais aussi de déterminer le niveau de surtaxe permettant de faire face à ces priorités.

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Le besoin de fonds propres dépendra du niveau de subvention opération par opération, qu’il faudra maximiser pour parvenir à réaliser le programme le plus large possible. Des demandes au titre du programme d’investissement public seront faites, en sus des autorisations déjà ob-tenues de l’ONEMA et de celles à venir au FEDER. L’ensemble de ces éléments seront précisés lors du BP et du BS de 2015. Par grandes masses, le budget de l’assainissement collectif devrait se présenter comme suit, sans tenir compte de l’évolution du niveau de surtaxe à ce stade :

� Le service d’assainissement non collectif (SPANC)

Depuis juin 2013, le SPANC effectue des contrôles de vente, conception et réalisation des ou-vrages d’assainissement non collectif et facture ces prestations. Sur ces bases, un nouveau budget a été créé en 2014. Les recettes estimées en 2015 s’élèvent à 93 000 €.

Recettes Montant

Redevances 683 949,00

PAC ( Participation pour l 'assainissement collectif) 800 000,00

Total recettes 1 483 949,00

Dépenses Montant

Charges à caractère général 150 000,00

Charges de personnel 214 000,00

Charges financières 331 000,00

Capacité d'autofinancement 788 949,00

Total des dépenses 1 483 949,00

Recettes Montant

Capacité d'autofinancement 788 949,00

FCTVA 122 145,08

Total recettes d'investissement 911 094,08

Dépenses Montant

Remboursement des emprunts 180 000,00

FCTVA 122 145,08

Travaux à surtaxe constante (FCTVA déduite) 608 949,00

Total des dépenses 911 094,08

Total recettes 2 395 043,08

Total dépenses 2 395 043,08

Solde 0,00

Section d'exploitation

Section d'investissement

Total EU

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Ces recettes devraient permettre de couvrir les charges du service constituées du salaire de deux agents et de charges à caractère général.

Par grandes masses, ce budget devrait se présenter comme suit :

Recettes Montant

Redevances 93 000,00

Total recettes 93 000,00

Dépenses Montant

Charges à caractère général 31 000,00

Charges de personnel 62 000,00

Charges financières

Capacité d'autofinancement

Total des dépenses 93 000,00

Recettes Montant

Capacité d'autofinancement -

FCTVA -

Total recettes d'investissement -

Dépenses Montant

Remboursement des emprunts -

Travaux -

Total des dépenses -

Total recettes 93 000,00

Total dépenses 93 000,00

Solde -

Section d'exploitation

Section d'investissement

Total EU

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� Le service de l’eau potable

En 2015, la section de fonctionnement du budget d’eau potable se maintient par rapport à 2014, dans la mesure où les recettes d’exploitation sont essentiellement tirées de la surtaxe qui ne devrait pas augmenter.

Les frais financiers prévus visent à assurer le service des emprunts mobilisés pour la construc-tion de l’usine de Matiti.

L’usine de Matiti étant achevée, le schéma directeur initié en septembre 2013 devrait per-mettre d’élaborer une nouvelle programmation d’équipements à un horizon de 20 à 30 ans.

En 2015, la CAF prévisionnelle de même que le FCTVA qui pourrait être mobilisé, devrait per-mettre à la CACL de mener hors subvention, un programme de 2,4 M€.

Par grandes masses, le budget 2015 devrait globalement se présenter comme suit :

Recettes Montant

Produits des ventes 3 300 000,00

Autres prestations de service 140 000,00

Total recettes 3 440 000,00

Dépenses Montant

Charges à caractère général 500 000,00

Charges de personnel 440 000,00

Charges financières 400 000,00

Capacité d'autofinancement 2 100 000,00

Total des dépenses 3 440 000,00

Recettes Montant

Capacité d'autofinancement 2 100 000,00

FCTVA 371 000,00

Total recettes d'investissement 2 471 000,00

Dépenses Montant

Remboursement des emprunts 100 000,00

Travaux 2 371 000,00

Total des dépenses 2 471 000,00

Total recettes 5 911 000,00

Total dépenses 5 911 000,00

Solde -

Section d'exploitation

Section d'investissement

Total AEP

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� Le budget de la Régie communautaire de Transport

En 2015, la régie communautaire de transport prévoit une augmentation de son offre de ser-vice en heures de pointe sur l’ensemble des lignes urbaines ; cela devant se traduire par une amélioration de la qualité pour les usagers. Cette nouvelle offre devrait produire 1 515 000 kms commerciaux (contre 1 000 000 de km réalisés en 2014), cette nouvelle offre prévoit également l’abandon des lignes périurbaines au profit des DSP. Le calendrier de référence pris en compte est une année civile (01/01/2015 – 31/12/2015)2.

La mise en œuvre de cette offre et la mise en place de la nouvelle organisation de l’exploitation induisent des embauches sur le cœur de métier (environ 13 postes de conduc-teurs au total). Cette augmentation de l’effectif passant à 140 agents implique une augmenta-tion des charges. Afin de minimiser la durée d’augmentation de charges liée aux recrutements, il sera pour moitié fait recours aux emplois d’avenir et pour l’autre à des emplois en CDD de manière à laisser le temps de mener des réformes en profondeur (réaffectation de ressources sur le métier de conducteur ; départs en retraite non renouvelés ; abandon de certaines mis-sions etc.) ; suivant les résultats obtenus, il sera possible de procéder à des renouvellements en CDI d’une partie de ces embauches. Le calcul de la recette se fait sur une hypothèse d’une meilleure attractivité du réseau induisant une amélioration de l’indicateur nombre de voyages par kilomètre (v/k). Par ailleurs suivant les choix de tarification qui seront retenus, le résultat des ventes de titres de transport évoluera de 2 255 000 à 2 590 000 (contre 1 700 000 à fin 2014), la subvention du budget principal devrait s’élever entre 5,8 et 6,2 M€ pour le fonctionnement. Le coût de production kilométrique de la RCT reste très élevé compte tenu de l’ensemble des charges annexes au cœur de métier. Il y aura lieu en 2015, de maitriser les ratios sur les charges directes et de procéder à une restructuration afin de rapprocher la structure d’une en-treprise de transport classique. Le volet de la formation restera élevé afin de professionnaliser les agents en poste. La rationalisation et la maitrise des charges à caractère général restent les seules clés pour éviter une dérive des coûts de fonctionnement. L’acquisition de matériel mis à disposition par l’AOT permettra de réformer des bus suivant un programme de renouvellement (3 bus datant de 1999 et 2000 pour lesquels une remise en état nécessiterait environ 50 000 € chacun). Les travaux et acquisitions en investissements font l’objet d’un programme ambitieux de remise en route du site existant de manière à améliorer et rendre efficient l’activité sur le site ainsi que dans les services.

2 Selon la date effective de mise en œuvre de la nouvelle offre de la régie les données financières évolueront en conséquence.

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Par grande masse, le budget de la RCT devrait se présenter comme suit (Hypothèse 1 = con-servation de la tarification existante ; Hypothèse 2 = nouvelle tarification avec création de titres différenciés) :

Section de Fonctionnement

Recettes Montant

Ventes de titres 2 590 154

Publicité 80 000

Convention VdC 120 000

Subvention CACL 6 048 534

Total recettes 8 838 688

Dépenses Montant

Charges à caractère général 3 037 147

Charges de personnel 4 596 770

Charges financières 60 000

Capacité d'autofinancement 1 144 771

Total dépenses 8 838 688

Section d'Investissement

Recettes Montant

CAF 1 144 771

FCTVA 172 229

Total recettes 1 317 000

Dépenses Montant

Remb. Emprunts 220 000

Travaux et acquisition 1 097 000

Total dépenses 1 317 000

Total BP

Total Recettes 10 155 688

Total dépenses 10 155 688

Hypothèse 1 sans modification tarifaire des titres

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Section de Fonctionnement

Recettes Montant

Ventes de titres 2 255 339

Publicité 80 000

Convention VdC 120 000

Subvention CACL 6 383 348

Total recettes 8 838 688

Dépenses Montant

Charges à caractère général 3 037 147

Charges de personnel 4 596 770

Charges financières 60 000

Capacité d'autofinancement 1 144 771

Total dépenses 8 838 688

Section d'Investissement

Recettes Montant

CAF 1 144 771

FCTVA 172 229

Total recettes 1 317 000

Dépenses Montant

Remb. Emprunts 220 000

Travaux et acquisition 1 097 000

Total dépenses 1 317 000

Total BP

Total Recettes 10 155 688

Total dépenses 10 155 688

Hypothèse 2 avec modification tarifaire des titres

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III.2. Le budget principal

L’année 2015 sera marquée d’une part par la réduction des concours de l’Etat aux collectivités locales qui passera à 3,7 Mds par an de 2015 à 2017 soit 147% de plus que la réduction effec-tuée en 2 014. Les financements au titre des programmes opérationnels et du CPER 2014- 2020 devraient pouvoir être obtenus. Cependant, il est à craindre que les taux de co-financement soient for-tement revus à la baisse et que la CACL soit obliger d’augmenter de manière significative son apport personnel. La maîtrise des dépenses, la priorisation des investissements et l’augmentation de la CAF deviennent donc des enjeux majeurs. Sur ces bases, les recettes de fonctionnement 2015 sont estimées au même niveau que celles de 2014. Les charges devraient par contre progresser compte tenu :

- de l’amélioration souhaitée de la collecte des déchets (+2 M€), - de la relance des « DSP transports urbains » qui devraient entrainer des compensations financières,

La CAF prévue devrait donc se replier à 1,9 M€ et l’apport personnel (hors emprunts) de la CACL sur les investissements à réaliser ne devrait pas excéder 2,1 M€. Par grandes masses le budget principal devrait se présenter comme suit :

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Section de fonctionnement

Recettes Montant

Taxe d'enlèvement des ordures ménagères 10 025 000,00

Produit des contributions directes 13 450 000,00

Compensation fiscales 5 500 000,00

Dotation globale de fonctionnement 11 420 000,00

Produits plateforme de compostage et déchetterie 20 000,00

Redevance DIB 1 100 000,00

Compensation conseil général 9 672 000,00

Firt 1 656 000,00

Versement transport 2 157 000,00

Fpic 576 000,00

Total recettes 55 576 000,00

Dépenses Montant

Charges à caractère général 26 160 000,00

dont gestion des déchets 10 690 000,00

Transport 13 670 000,00

Autres 1 800 000,00

Charges de personnel 3 600 000,00

Autres charges de gestion courante 7 698 000,00

Dont subvention RCT 7 242 000,00

Autres 456 000,00

Attribution de compensation aux communes 16 100 000,00

Charges financières 60 000,00

Capacité d'autofinancement 1 958 000,00

Total des dépenses 55 576 000,00

Section d'investissement

Recettes Montant

Capacité d'autofinancement 1 958 000,00

FCTVA 331 000,00

Emprunts -

Total recettes d'investissement 2 289 000,00

Dépenses Montant

Remb. Des emprunts 174 000,00

Interventions en investissement 2 115 000,00

Total des dépenses 2 289 000,00

Total recettes 57 865 000,00

Total dépenses 57 865 000,00

Solde -

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Le niveau des charges à caractère générale, programmées par les services, dépasse actuelle-ment de plus de 200 000 € le niveau possible compte tenu des recettes attendues. Il y aura lieu au niveau du BP de réaliser des économies sur ces postes, et d’en conditionner certaines aux ressources dégagées pour le BS. En dépenses d’investissement, les orientations 2015, décrites dans la suite du document, sont en synthèse les suivantes :

Extension Maringouins et finalisation du centre de tri Lancement des études du TCSP Projet de territoire Lancement des projets de développement économique Moyens généraux (bâtiment, mobilier, véhicules…)

Le niveau de ressources dépendra du niveau de subventionnement et de la réalité des rentrées fiscales de la CACL. Il y aura lieu de prioriser les inscriptions budgétaires de nouvelles opérations, en tenant compte du caractère obligatoire de certaines d’entre elles pour le BP (extension Maringouins, centre de tri, lancement TCSP). Le travail sur la PPI et sur le pacte financier et fiscal permettra par ailleurs de disposer d’une plus grande lisibilité au moment du BS sur les capacités d’investissement pour les autres opérations (notamment en matière de développement économique).

IV. Les enjeux de recettes pour 2015

Dans le contexte budgétaire actuel, au-delà de la maîtrise des charges de fonctionnement, un enjeu fort de 2015 sera celui de la dynamisation des recettes pour maintenir une capacité à développer le territoire. Ce travail sera mené pour chaque compétence, et trouvera sa concréti-sation dans le cadre du pacte financier et fiscal, qui tracera la prospective financière 2015-2020 de la CACL.

IV.1. La surtaxe assainissement

Au regard des besoins affichés dans le SDA et par les communes, le niveau de ressource actuel du budget assainissement semble très insuffisant. Ainsi pour éclairer le débat, plusieurs scéna-rii ont été simulés pour illustrer le niveau d’investissement possible en fonction du niveau de surtaxe.

1°) En l’état actuel, sur la base du niveau de CAF de 608 979 € :

Besoin annuel en travaux 8 000 000 €

Subvention 70%

Reste à financer après subvention 2 400 000 €

FCTVA 371 568 €

Reste à financer après FCTVA 2 028 432 €

Capacité de financement à redevance constante (fctva déduit) 608 949 €

Soit travaux envisageables 2 409 609 €

Besoin supplémentaire 1 419 483 €

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2°) Sur la base d’une augmentation de la surtaxe nécessaire à couvrir l’ensemble des besoins exprimés par les maires et le SDA :

3°) Sur la base d’une augmentation de la surtaxe permettant de maintenir un minimum nécessaire de 8 000 000 € de travaux par an :

4°) Sur la base d’une augmentation de la surtaxe permettant de maintenir un niveau de travaux de l’ordre de 5 000 000 € en 2015 :

Ces simulations montrent que : 1. Compte tenu des tarifs applicables sur 2015 et sur la base des volumes contrac-tuels, une espérance de 2 400 000 € de travaux finançables sans emprunts est possible, soit sur la base d’un autofinancement de 610 000 € environ. 2. Si on fait le choix d’un programme ambitieux lié aux besoins affichés par les maires, il faut une hausse de 1.21 € de la surtaxe. Dans ce cas, on affiche 16 M€ de tra-vaux possibles par an et une augmentation de 91% du prix de l’assainissement. 3. Si on cherche à maintenir un rythme de 8 000 000 € de travaux par an, il faut augmenter la surtaxe de 0.50 €, soit 38%. Il devient possible d’accélérer le rythme des travaux sans recourir à l’emprunt, du simple fait de la dynamique de la surtaxe.

Scénario 4 - hausse du tarif de 1,21 € 91%

Capacité de financement supplémentaire générée 3 541 663 €

Capacité totale de financement 4 150 612 €

Montant annuel de travaux réalisable 16 423 954 €

Scénario 1 - hausse du tarif de 0,50 € 38%

Capacité de financement supplémentaire générée 1 463 497 €

Capacité totale de financement 2 072 446 €

Montant annuel de travaux réalisable 8 200 661 €

Scénario 2 - hausse du tarif de 0,30 € 23%

Capacité de financement supplémentaire générée 878 098 €

Capacité totale de financement 1 487 047 €

Montant annuel de travaux réalisable 5 884 240 €

Scénario 3 - hausse du tarif de 0,15 € 11%

Capacité de financement supplémentaire générée 439 049 €

Capacité totale de financement 1 047 998 €

Montant annuel de travaux réalisable 4 146 924 €

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Il convient de souligner, que dans ce scénario particulier, il existe des pistes d’optimisation liées aux travaux réalisés et à l’effet volume qui en découle. L’augmentation de la surtaxe permet d’envisager de nouveau le recours à l’emprunt et un meilleur étalement de la dépense. En effet, à titre d’exemple, une augmentation de la surtaxe permettrait dans le cadre d’un emprunt sur 15 ans, de 20 M€, de financer, avec FCTVA et subventions, près de 80 M€ de travaux sur la même durée de 15 ans et sans augmenter le prix de l’assainissement au-delà des 0.50 € consentis initialement.

IV.2. Le financement du transport

Lors de la prise de la compétence transport, la CACL a instauré par délibération

n°22/2012/CACL, un taux de versement transport3 (VT) à hauteur de 0,55% sur l’ensemble des

communes du périmètre de transports urbains (PTU).

Actuellement, le taux de versement transport est prélevé sur les entreprises publiques ou

privées de plus de 9 salariés, qui n’entrent pas dans le champs des exonérations prévues dans

le code général des collectivités territoriales, à un taux unique sur les six communes de la

CACL. La Loi de finance rectificative de 2014 a élargi le champs des exonérations du VT qui a

été fortement contesté par les autorités organisatrices de transport. En effet, les associations

de collectivités locales les plus concernées (GART, AdCF, ACUF, AMGVF) avaient alerté les

pouvoirs publics sur le risque de fragilisation du financement des politiques de transport et de

déplacements que faisait peser la modification du régime d’exonération existant (tendant à

ouvrir une « boîte de pandore »). A ce stade, les dispositions du code général des collectivités

territoriales antérieurement en vigueur à la loi de finance ont été rétablies. Toutefois, nous

devrons rester vigilants et être force de proposition lors des prochains débats.

Depuis sa mise en application en 2012 sur le PTU de la CACL, les recettes du versement

transport s’élèvent aux montants indiqués dans le tableau ci-dessous :

2012 2013 2014

Taux de VT 0,55%

Recettes (€) 1 963 140,91 1 525 399,94 3 157 000,93

En dépit de la hausse observée, le produit du VT ne couvre pas le déficit d’exploitation des

lignes urbaines exploitées par la RCT.

3 Le versement transport (VT) est une taxe destinée au financement :

� des dépenses d'investissement et de fonctionnement des transports publics urbains ;

� des opérations visant à améliorer l'intermodalité transports en commun et à vélo ;

� des dépenses d'investissement et de fonctionnement de toute action relevant des compétences des

autorités organisatrices de la mobilité.

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Fort de constat, la CACL a dû engager sur ses fonds propres les travaux d’amélioration du

réseau suivants :

� la création de deux lignes urabines en 2013 :

- ligne 6 : Rémire-Montjoly/Cayenne

- ligne E : Montsinéry-Tonnégrande/Cayenne

� l’acquisition de 8 bus en 2013 et 16 bus en 2014 pour améliorer la fréquence de

passage des bus et mettre en place de nouvelles dessertes fin 2014

� la construction de 25 abris bus en 2013 et 2014

� la sécurisation des points d’arrêt avec la mise en place d’une campagne de marquage

au sol au droit des points d’arrêt du réseau urbain

A fortiori, cette recette est insuffisante pour financer la refonte du réseau de transport pour

mieux desservir les habitants de l’ensemble des communes du périmètre de transport urbain.

Or, nous nous sommes engagés à créer un réseau de transport de qualité qui réponde, au

mieux, à la demande des usagers, pour que tous les habitants de la CACL puissent accéder à

un service de transport régulier afin de se déplacer pour travailler, se divertir, etc.

En effet, les enjeux pour la période 2015-2020 sont les suivants :

Un rééquilibrage de l’offre de service sur le territoire de l’agglomération :

� Un accroissement de la qualité de l’offre à Cayenne, en particulier sur la

régularité des horaires et sur l’adaptation de l’offre aux heures de pointe

� Un renforcement significatif de l’offre sur Matoury et Macouria qui sont des

secteurs en développement et dont la desserte aujourd’hui ne répond pas aux

besoins

� Une poursuite du renforcement de l’offre sur Rémire-Montjoly, Roura et

Montsinéry-Tonnégrande qui avait été opérée à VT constant

� La mise en place d’une offre adaptée pour les secteurs isolés de l’agglomération

(Cacao, Route de l’Est, etc.)

Une amélioration de la cohérence de l’offre et de l’articulation entre les différents

réseaux urbains, périurbains et scolaires pour juguler l’augmentation mécanique

du transport scolaire,

La mise en œuvre de la première phase du projet de Transport en Commun en Site

Propre (TCSP), à savoir les deux lignes de BHNS, sur le territoire de l’agglomération.

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En terme de prospective budgétaire, les évolutions du réseau devraient générer les dépenses

suivantes :

Afin de faire face à ces nouvelles dépenses, nous serons contraints de modifier le taux de

versement transport qui nous permettra de dégager des recettes supplémentaires pour le

financement de notre réseau de transport urbain. En parallèle, nous devrons réviser la politique

tarifaire afin de rendre le réseau plus attractif et plus accessible pour tous donc l’optique

d’accroître le nombre d’usagers.

La CACL comptant plus de 100 000 habitants et ayant un projet de Transport en Commun en

Site Propre (TCSP), elle peut lever un taux de VT plafonné à 1,75%. De plus, en sa qualité de

communauté d’agglomération, elle peut bénéficier d’une majoration de ce taux à hauteur de

0,05%, plafonnant le taux maximum applicable à 1,80%. A titre d’information, les taux

applicables dans des communautés d’agglomération ayant des projets de transport similaires

sont les suivants :

CACEM (Martinique) = 1,8%

Cap Excellence (Guadeloupe) = 1% (en cours de révision)

CINOR (Réunion) = 2%

Il faut préciser que si un tel taux de versement transport est appliqué, les travaux pour la mise

en œuvre du TCSP devront commencer dans un délai maximum de cinq ans à compter de la

date de majoration du taux du versement de transport, faute de quoi, le taux applicable à

compter de la sixième année sera ramené à 1,05 % au maximum.

Afin que le nouveaux taux soit applicable au 1er juillet 2015, nous devrons transmettre la

délibération de la CACL aux organismes de recouvrement avant le 1er mai 2015.

En conséquence, durant le premier trimestre 2015 nous devrons arrêter le nouveau taux de VT

sur notre territoire.

Contribution CACL (k€) 2 013 2 014 2 015 2 016 2 017 2 018 2 019 2 020

Urbain RCT 6 382 7 002 7 238 7 439 7 604 7 732 7 484 3 906

TCSP 0 0 0 0 0 0 0 3 048

DSP Périurbain ancien 500 500 800 0 0 0 0 0

DSP nouvelles Urbain + Périurbain

0 0 2 000 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000

Scolaire 9 600 9 600 9 420 9 200 9 000 8 873 8 358 8 000

16 482 17 102 19 458 20 639 20 604 20 606 19 843 18 954

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Les simulations sur les seules entreprises basées en Guyane font apparaître les gains suivants :

De sucroît, en sus de l’augmentation du taux de versement transport, il s’agira de contrôler

l’assiette afin de s’asurer que l’ensemble des entreprises ou administrations assujetties

s’acquitte de ses cotisations.

IV.3. La fiscalité entreprise

La mise en œuvre par l’agglo des projets projetés en 2015 en matière de développement éco-nomique repose sur l’accroissement des contributions fiscales provenant des entreprises. Pour mémoire, depuis 2012 la CFE et la TASCOM sont perçues par l’Agglo et reversées aux communes. En 2014, la CFE perçue par l’agglo était évaluée par la DRFIP à 8 427 090 € pour un montant reversé aux communes de 7 585 827 €. En l’absence de transfert de compétence, le montant des contributions des entreprises reversées aux communes restera identique en 2015. Cette redistribution au profit des communes laisse aujourd’hui peu de marge de manœuvre à l’agglo pour mettre en œuvre sa politique ambitieuse en matière de développement écono-mique. La stratégie retenue représente un besoin financier annuel estimé à plus de 3 M€ (1,8 M€ en 2015), pour répondre aux défis que sont la création d’emploi, d’activités, et le développement de filières porteuses. Il manque donc à l’Agglo plus de 2M€ pour prétendre exercer pleinement cette compétence obligatoire.

Taille des

entreprises

Nombre

d'entreprises

(*)

Nombre

moyen de

salariés/entre

prise

Total

Masse

salariale

/ SMIC

Taux de VT à

0,55%

Taux de VT à

1%

Taux de VT à

1,05%

Taux de VT à

1,25%

Taux de VT à

1,80%

10 à 19 salariés

201 15 2 915 4 212 560 23 169 42 126 44 232 52 657 75 826

20 à 49 salariés

107 35 3 692 5 335 620 29 346 53 356 56 024 66 695 96 041

50 à 99 salariés

33 75 2 459 3 553 467 19 544 35 535 37 311 44 418 63 962

100 à 199 salariés

22 150 3 289 4 753 855 26 146 47 539 49 915 59 423 85 569

200 à 249 salariés

4 225 898 1 297 951 7 139 12 980 13 628 16 224 23 363

250 à 499 salariés

9 375 3 371 4 871 653 26 794 48 717 51 152 60 896 87 690

500 à 999 salariés

1 750 750 1 083 312 5 958 10 833 11 375 13 541 19 500

1000 à 1999 salariés

1 1 500 1 500 2 167 347 11 920 21 673 22 757 27 092 39 012

2000 à 4999 salariés

2 3 500 6 999 10 116 215 55 639 101 162 106 220 126 453 182 092

TOTAL 380 6 621 25 870

TOTAL/MOIS (€) 37 391 981 205 656 373 920 392 616 467 400 673 056

TOTAL/AN (€) 448 703 767 2 467 871 4 487 038 4 711 390 5 608 797 8 076 668

(*) Hors associations et hors entreprises basées hors de Guyane

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En 2015, et dans les années à venir l’enjeu pour l’agglo repose sur sa capacité à optimiser et fiabiliser ses bases fiscales. Cette optimisation passe par :

La poursuite de la participation de l’agglo au dispositif d’élargissement et la fiabilisation de l’assiette fiscale conduit par la DRFIP :

� Sur les 18 239 établissements identifiés par l’INSEE sur le territoire, seuls 8 756 sont assujetties à la CFE soit si l’on considère les exonéra-tions on peut considérer que près de 4 011 établissements échappent à la CFE ce qui représente annuellement une perte pour l’agglo (calcu-lée sur la base de la contribution minimum) estimée à plus de 4 M€.

La poursuite du travail engagé par l’observatoire fiscal créé en 2013 afin d’accroitre ses ressources fiscales :

� Le renforcement des moyens de l’observatoire permettra à l’agglo de réaliser un recensement systématique de tous les locaux commerciaux situés sur son territoire et ainsi d’alimenter les CIID,

� D’étudier en prévision de la loi l’instauration de la taxe de séjour sur tout le territoire de la CACL (uniquement instaurée à Cayenne),

� D’étudier l’instauration du la Taxe Locale de Publicités Extérieures, � Etudier et estimer les recettes en cas d’instauration d’une TH (au niveau

communal et sur l’agglo) sur les nombreux locaux vacants du territoire, � Estimer le manque à gagner sur les bâtis en exonération permanente et

non imposables.

L’obtention du quorum lors des 2 CIID programmées en 2015 avec un double chantier :

� Les membres de la commission devront se prononcer sur les anomalies constatées par l’observatoire fiscal et sur la liste 41. En 2014, le travail mené par l’observatoire a permis aux membres de questionner la DRFIP sur l’absence d’évaluation représentant un manque à gagner de 400 K€. En l’absence de quorum, la DRFIP reste libre pour prendre en compte ou pas les anomalies.

� Suivre la réforme des évaluations des locaux commerciaux pour valida-tion des secteurs et des tarifs au m2, par groupe de locaux commerciaux. La CCID Les valeurs proposées et retenues devront anticiper les évolu-tions à la baisse ou à la hausse.

Les élus désignés par l’agglo à la Commission départementales de révision des valeurs loca-tives des locaux commerciaux seront les garants des nouvelles valeurs locatives qui seront dès 2016 basées sur l’état réel du marché et non plus sur les bases cadastrales. Le dernier enjeu est l’adressage. Il ne relève pas de la compétence de l’agglo. Toutefois, il revêt un caractère fondamental pour les services fiscaux chargé de taxer les entreprises et par con-séquence pour l’agglo. Une meilleure dénomination des voies permettra à la DRFIP de locali-ser les entreprises en faisant en lien entre la CFE et la taxe foncière.

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Chers collègues,

Voici donc en synthèse les orientations qui vous sont proposées pour 2015.

Dans les chapitres suivants, vous retrouverez ces enjeux de manière plus

détaillée, par grandes politiques publiques de la compétence de la CACL.

Dans le contexte budgétaire actuel, il nous faudra en 2015 renforcer notre

capacité d’anticipation financière et de maîtrise des dépenses. Cela passera

notamment par les recrutements d’effectifs prévus à l’organigramme, à

savoir le Directeur financier et le contrôleur de gestion.

Toutefois, cette discipline devra être subordonnée à notre projet politique.

C’est pourquoi ces orientations s’inscrivent dans une perspective

d’élaboration, au premier semestre avec les six communes, de notre projet

2015-2020, autour d’une programmation pluriannuelle d’investissements

et d’une prospective financière robuste, ambitieuse et juste.

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LES GRANDES ORIENTATIONS EN MATIERE DE POLITIQUE PUBLIQUE

I. Moderniser les infrastructures de gestion de l’eau et offrir à la population un service public de l’eau de qualité au meilleur coût

La CACL exerce pleinement ces deux compétences pour le compte des six communes du territoire depuis de nombreuses années maintenant. J’ai toujours veillé à un juste compromis entre exigence de respect des normes, niveau de qualité du service et coût pour l’usager, qui au travers du prix global de l’eau équilibre ces deux services. L’année 2015 marquera encore une nouvelle étape dans cette ambition, au travers des orientations décrites ci-après.

I.1. La politique en matière d’assainissement

En matière d’assainissement, l’année 2015 se pose comme une année particulière à plus d’un titre.

Le leitmotiv qui devra rester d’actualité, s’établit comme une passerelle entre les challenges initiés ces dernières années et le développement de la stratégie de l’Assainissement sur les années futures.

Au bas mot, 2015 apparait comme une année particulière sur les aspects budgétaires, avec en toile de fond, l’augmentation sensible et perceptible des usagers d’année en année, et la volonté poli-tique de maintenir un prix de l’eau acceptable pour les usagers. La surtaxe découlant des nouveaux contrats s’établit cette année à 0.2337 €/m3 contre 0.45 €/m3 en 2014, et 0.25 € avant l’unification du tarif à 1.32€/m 3 (avant 2013).

En l’état catuel et sans modification du niveau de surtaxe, le montant de la surtaxe stagnera sur les deux premières années du contrat avant d’être compensée par l’effet base à compter de fin 2016, mais dans des proportions insuffisantes face aux besoinsaffichés.

2015 apparait comme une année particulière, sur laquelle l’effet base ne compense pas encore l’effet prix. La dynamique du fichier client officialisée dans les contrats, conséquence de la défiscalisation, de l’aboutissement des ZAC, des travaux CACL, devrait être plus perceptible dès 2016. La mise à jour du fichier client sur les territoires de Matoury, Roura, Macouria, Montsinéry et Roura, reste encore trop lente, par rapport aux dates d’entrée des usagers dans leur logement.

S’agissant des nouveaux contrats d’exploitation en vigueur en 2015, ils permettent à la CACL au-delà du pur aspect entretiens et maintien du patrimoine affermé, de ne pas supporter les charges de trai-tement des boues des lagunes et de la Step Leblond, mais également de disposer d’un fond de tra-vaux permettant de programmer les petites interventions de maintien en l’état du patrimoine qui n’est pas à la charge des délégataires (environ 200 K€/an). De même, la CACL a négocié au démar-rage des contrats, la remise en état aux frais des fermiers, d’un certain nombre d’installations dé-suètes.

Il en découle pour les 12 années à venir, une reconfiguration des périmètres, une re définition des contrats, autorisant une exploitation plus précise et moins classique, laissant le maximum de charges se répercuter sur l’usager, tout en offrant aux futurs délégataires des marges d’action très appréciables compte tenu de l’explosion de l’habitat. Cette approche permet, en synthèse, à la CACL de diminuer ses charges de fonctionnement pour concentrer le gros de la surtaxe (bien qu’insuffisante) à l’investissement.

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S’agissant de l’investissement et des programmes de subvention, notamment dans le contexte d’arrivée d’un nouveau contrat de Plan et de nouveaux Programmes Opérationnels, la CACL devra, en 2015, jouer de finesse pour maintenir son autofinancement à 30% maximum et avoir un maximum de dossiers financés.

La CACL se projette donc dès 2015, sur une opérationnalité conditionnée par l’obtention d’une part de financements, mais aussi du niveau de subvention. Les dossiers techniques seront présentés en amont, permettant de négocier au mieux les montants pouvant être alloués. Pour exemple, sur le programme 2015, l’ONEMA propose d’ores et déjà un montant de subventions 4 148 000 € pour un montant de programme possible accepté, éligible à leurs niveaux, nécessaire de 12 634 000 €.

La part europe et contreparties locales est elle aussi déjà négociée pour un montant de 4 695 800 €, laissant un nécessaire autofinancement à la CACL pour un montant de l’ordre de 3 790 200 €, sur ces opérations financées.

Cela s’imagine sur la qualité des dossiers présentés et leur argumentaire mais aussi sur le suivi et la rigueur des opérations déjà financées qui doivent être une vitrine pour les services instructeurs et de ce qu’ils peuvent attendre de dossiers sans plus-values de travail à leur niveau. De façon spécifique à l’investissement, un mini SDA se profile sur Cayenne au travers des études sur les cités périphériques. Il nous faudra rester vigilant pour que ces opérations se financent au fur et à mesure dans les meilleures conditions. Ces travaux structurants sont une des solutions pour dynamiser for-tement le nombre de clients.

Les travaux qui en découleront seront une des clefs également de l’explosion de la surtaxe pour finaliser au mieux la période 2014-2020 et aborder 2020-2027.

En parallèle, cette dynamique enclenchée sur les secteurs les plus insalubres de Cayenne permettra de répondre aux mise en demeures réglementaires, tout en offrant un nouveau secteur viabilisé en assainissement pour le développement de l’urbanisme et du PDRU.

Il est nécessaire de rappeler à ce niveau la nécessité de maintenir le dispositif lié à la PAC (participa-tion pour l’assainissement collectif), qui potentiellement peut faire l’objet d’une recette de l’ordre de 800 000 € par an.

La question du maintien de la surtaxe ou de sa modification à la hausse est donc essentielle pour 2015 et pour les années à venir de la mandature.

Année particulière, par ailleurs, s’agissant de l’exploitation. 2015, sera en effet la première année d’une exploitation non plus par communes mais par logique de bassins versants, permettant de mieux maîtriser la cohérence de fonctionnement des systèmes.

Cohérence stratégique et technique pensée et en cours de précisions concrètes au travers de la mise en œuvre des nouveaux contrats qui ont démarré en avril 2014 pour s’arrêter en 2025.

La nouvelle STEP de Cayenne et son exploitation entrent dans le cadre de cette cohérence stratégique, notamment avec l’intégration de la gestion non seulement des boues de Leblond et l’épandage qui en découle, mais aussi de la prise en compte des boues de l’ensemble des lagunes dans les objectifs affichés des contrats. Ceci dans un cadre imposé de redevances répercutées sur l’usager.

L’exploitation, cela devient aussi en partie, la gestion des opérations des tiers qui entrent de plus en plus dans les prescriptions imposées au fil du temps par les services de la CACL (il faut modifier la phrase je n’ai rien compris). Instruction des dossiers, raccordement au réseau, rétrocession dans le patrimoine, mais surtout, volonté de faire respecter les prescriptions par les tiers, le tout concourant à une cohérence de fonctionnement. De fait l’exploitation cette année 2015, passe par une

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optimisation du fonctionnement du service pour répondre au mieux aux nouvelles demandes observées depuis 2013, pour lesquelles structurellement, le service n’est pas adapté, mais qui est une tendance classique dès lors qu’un service s’impose dans sa vision d’organisation du territoire.

L’exploitation reste aussi une priorité à développer sur le sujet du suivi du raccordement, non seulement pour finaliser les travaux que nous menons depuis 2004, mais aussi pour permettre la réduction des pollutions du milieu et conforter le traitement. Cette politique reste éminemment im-portante car elle est une vitrine quant à la salubrité véhiculée par les canaux type canal Laussat sur Cayenne, ou Canal Lacroix sur Rémire-Monjoly

Année particulière, enfin, s’agissant du SPANC, ou un premier budget annexe, indépendant de celui de l’assainissement collectif a été créé en 2014. Depuis juin 2013, en effet chaque acte réalisé est soumis à redevance, ce qui autorise compte tenu du nombre d’actes réalisés, une première autonomie financière du SPANC depuis sa création en 2006. La structure financière permet potentiellement de payer à temps complet 2 à 3 agents du SPANC, et d’assurer l’équilibre des charges du SPANC.

Tels sont chers collègues, les grands axes de ma politique assainissement que je vous propose de développer dans les orientations budgétaires qui suivent pour l’assainissement sur la CACL et pour l’année 2015. Il conviendra néanmoins de prioriser les opérations afin de déterminer celles qui pour-ront être effectivement menées dans le cadre des enveloppes budgétaires qui seront octroyées.

� Les Orientations budgétaires et stratégiques pour l’année 2015

Poursuite des programmes en cours :

� Ville de Roura :

- Mise en service de la Nouvelle lagune de Roura (2500 EH)

� Commune de Montsinéry –Tonnégrande :

- Poursuite de la mise en service de la lagune de Tonnégrande (1000 EH)

- Mise en service du réseau de collecte EU du bourg de Tonnégrande, achevé en décembre 2013

- Sensibilisation et action de suivi des raccordements au réseau neuf

� Ville de Macouria :

- Suivi de la mise en service du secteur Ste Agathe, avec le raccordement pro-gressif des promoteurs.

- Validation des dossiers de raccordement des tiers au réseau collectif de Ste Agathe

- Exploitation des ouvrages de la Zac de Soula

� Ville de Matoury :

- Poursuite du renforcement de la lagune du Larivot- phase 1– mise en série des bassins (passage 2100-10000 Eh) : Finalisation des études pour travaux 2015

- Travaux d’Autosurveillance des lagunes du bourg et du Larivot

� Ville de Cayenne :

- Poursuite études de collecte sur les cités périphériques

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- Suivi des dossiers de raccordement sur la Zac hibiscus et travaux de confortement des structures aval Zac Hibiscus

Besoins urgents identifiés pour 2015

� Ville de Roura:

- Divers petits travaux destinés à améliorer l’exploitation et le fonctionnement des ouvrages (réhabilitations partielles sur réseaux et poste de refoulement (essentiellement sur Cacao) ;

- Mise en œuvre des travaux obligatoire d’auto-surveillance sur la lagune de cacao

• Montant : 50 000 €

� Ville de Macouria :

- Raccordement des STEP de Soula 1 et 2 sur la lagune de Soula.

• Objectif : 710 000 €

- Renforcement du réseau de collecte de Maillard

• Objectif : 750 000 € -

- Réalisation de la STEP de Maillard

• Objectif : 900 000 €

- Réhabilitation du réseau EU de Tonate – phase 1

• Objectif : 1 500 000 €

- Divers petits travaux destinés à améliorer l’exploitation et le fonctionnement des ouvrages (réhabilitations partielles sur réseaux et poste de refoulement ;

- Structuration primaire EU Eucalyptus 1 et 2 –Etudes jusqu’au stade DCE

• Montant total Macouria : 3 960 000 €

Autofinancement : 1 117 000 €

� Ville de Matoury :

- Diverses demande de participation financières aux travaux assainissement ré-alisés dans le cadre des réaménagements de voirie (Copaya, PDRU sud bourg)

• Objectif 300 000 €

- Etude pour le confortement de la lagune de Concorde

• Objectif 150 000 €

- Moe Renforcement du réseau primaire sur concorde

• Objectif : 150 000€

- Renforcement réseau EU esplanade des sports (200m)

• Objectif : 90 000 €

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• Montant Total Matoury : 690 000 €

Autofinancement : 690 000 €

� Commune de Rémire – Montjoly :

� Collecte et traitement du pôle Lacroix – phase 2

• Objectif : 5 160 000 €

Autofinancement : 1 032 000 €

� Ville de Cayenne:

- Collecte cités périphériques BV Roseraie madeleine –phase 1

• Objectif : 2 080 000 €

o 810 000 €

- Collecte Cités périphériques : BV Cabassou- madeleine – ph 1

• 2 150 000 €

o 645 000 €

- Collecte Cités périphériques – cités populaires – ph1

• 2 260 000 €

o 678 000 €

• Montant total Cayenne : 6 490 000 €

Autofinancement : 1 947 000 €

Soit un objectif total d’opérations nouvelles potentielles pour 2015 de l’ordre de 4 836 000 € en autofinancement pour avancer et démarrer les opérations et permettre un objectif de travaux de l’ordre de 16 350 000 €, pour l’ensemble des besoins recensés.

� Pour le SPANC.

Sur les bases des données 2014, l’inscription budgétaire en recettes possibles est de 93 000 €.

Soit un total d’opérations nouvelles à programmer sur 2015 de l’ordre de 4 836 000€ en auto-financement, pour un objectif de travaux de l’ordre de 16 350 000 € et un financement oc-troyé à ce stade de 8 843 000 € et un autofinancement spécifique de 3 790 200 €. Les opérations nouvelles seront déclenchées en fonction des recettes réelles provenant de la PAC , de la surtaxe et des subventions mobilisables dans les plans de financement. Telles sont les orientations stratégiques et budgétaires que je souhaite mettre en œuvre s’agissant de la compétence assainissement eaux usées pour l’année 2015.

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I.2. La politique en matière d’eau potable

En matière d’alimentation en eau potable, 2015 sera l’année de mise en service de l’usine d’eau de Matiti. Du captage sur le Kourou, en passant par le transfert des eaux brutes à l’usine de Matiti, puis la des-serte jusqu’au réservoir du petit Matoury, tous les ouvrages réalisés pour environ 54 M€ seront fonc-tionnels permettant l’interconnexion avec l’usine d’eau de la comté. L’ensemble des indicateurs ci-dessous, du service public de l’eau potable montre l’effort important de la CACL pour renforcer le réseau, augmenter la production pour faire face à l’accroissement de la consommation et acter le doublement de la capacité de stockage.

1997 2013 Evol (%)

- Population 99 000 118 700 19,90%

- Abonnés 22 669 38 500 68,84 %

- Ressources (production en m3/an)

La Comté 6 557 871 11 000 000 67,74 % Le Rorota 1 367 954 1 020 690 -25,39% Roura 300 300 0,00% Cacao 400 400 0,00 % Matiti 8 000 000 NS

Total 7 926 525 20 021 390 152,59 %

- Réseaux (km) 647 1040 60,74%

- Stockage (m3) 17 070 29070 70,30%

Ainsi, en matière de production, la CACL passera donc de 38 millions de litres par jour à 62 millions de litres par jour (+63,16%), sécurisant la disponibilité en eau traitée, et assurant en parallèle la di-versification de la ressource. Si la production de masse peut désormais être considérée comme un objectif atteint, les besoins d’alimentation des écarts ou des secteurs ruraux restent encore une attente forte des maires comme des administrés. En la matière, le développement du territoire et l’étalement urbain non maîtrisés restent toujours des freins à une politique de desserte cohérente et rationnelle. Ainsi, sur les plans de l’alimentation des écarts, des extensions de réseau ou du renforcement de la desserte, la CACL tentera, au travers du Schéma Directeur d’Alimentation en Eau potable (SDAEP) de clarifier, de définir et d’accompagner le développement des communes et les volontés politiques des maires en définissant les besoins sur le court, moyen et long terme. Le SDAEP devra aboutir au 1er trimestre 2015, permettant d’asseoir le programme pluriannuel d’investissement, engageant la CACL et les communes sur une programmation contractuelle sur la mandature.

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Sur un plan purement budgétaire, une programmation de l’ordre de 2.4 M€ hors subvention sera possible en 2015. Compte tenu des opérations présentées en financement aux services instructeurs, des urgences sani-taires ou politiques identifiées, et de l’avancement technique des dossiers, la déclinaison des opéra-tions 2015 pourrait être la suivante :

Poursuite des opérations 2014

� CACL :

� Poursuite de l’élaboration du Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable

� Poursuite de la mise en œuvre de la convention d’application 2015-2017 BRGM- CACL, ( alimentation des écarts, surveillance des biseaux salés comté, Kourou, surveillance de la digue du Rorota, etc..).

� Ville de Matoury

� Finalisation des travaux d’AEP sur le renforcement de Cogneau - Lamirande ;

� Ville de Roura

- Alimentation AEP Favard

• Objectif : 405 000 €

o 100% autofinancement:

� Ville de Montsinéry – Tonnégrande

� Extension du réseau de Champs Virgile – phase 1

• Objectif : 300 000 €

o Autofinancement : 200 000 €

Besoins identifiés pour 2015

� Ville de Rémire – Montjoly

- Renforcement Attila Cabassou – phase 1 :

• Objectif 2M€

o autofinancement : 1M€

- AEP Ecoquartier de Rémire-Montjoly

- Renforcement de la digue du Rorota

� Ville de Cayenne

- Renforcement et restructuration du réseau AEP de la CACL au centre-ville de Cayenne

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� Ville de Macouria

- Extensions et renforcements sur Macouria : Elysée, Morne Macouria, Préfontaine, Zone Matiti (Bœuf couronné). Il s’agira de lancer les études de maîtrise d’œuvre permettant de préparer les travaux. Les travaux feront l’objet d’une programmation ultérieure.

� Commune de Montsinéry - Tonnegrande

- Extensions et renforcement sur le CD5, Quesnel. Il s’agira de lancer les études de maîtrise d’œuvre permettant de préparer les travaux. Les travaux feront l’objet d’un programme ultérieur.

� Commune de Matoury

- Diverses restructurations et renforcement pour optimiser le maillage du ré-seau.

En 2015, seront donc mises en œuvre les opérations qui ont déjà pu faire l’objet de subven-tions, ainsi que le lancement d’une ou deux opérations nouvelles en fonction des subventions FEDER. (Attila -Cabassou – Champs Virgiles). Les priorisations d’opération sont traitées dans le cadre du Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable pour être intégrées à la programmation pluriannuelle d’investissement (P.P.I ). Les maîtrise d’œuvre seront avancées au stade « Projet » et proposées au fur et à mesure en financement sur le nouveau PO.

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II. Construire un Projet d’Agglomération pour garantir un aménagement cohérent, durable et partagé du territoire

En 2013, le SCoT de la CACL a été évalué afin de mesurer sa mise en œuvre sur le territoire. L’évaluation a mis en exergue l’inopérance et l’absence d’appropriation de ce document de planifica-tion majeur.

Fort de ce constat, le conseil communautaire a validé par délibération No62/2014/CACL la mise en révision du SCoT avec pour objectifs de :

Créer l’identité de l’agglomération tout en affirmant les spécificités des communes membres,

Affirmer et articuler les politiques de l’agglomération avec les autres documents de planifica-

tion, les documents cadres, les plans et études (SAR, SMVM, PGTD, PIG, etc.),

Améliorer l’attractivité du territoire, faire de l’agglomération un territoire d’excellence : � Rééquilibrer le territoire de l’agglomération (en matière de développement économique, de

décentralisation des administrations, des équipements sportifs et culturels, etc.) afin de rap-procher l’économie du résidentiel pour un aménagement durable,

� Articuler développement économique, logement et transport, � Mailler le territoire de manière multimodale et dynamiser l’apparition d'un système de trans-

ports performant, structurant l’urbanisation, � Favoriser l’installation d’entreprises innovantes et faire émerger des zones d’activités d’intérêt

communautaire, � Faire de l’agglomération un territoire numérique afin de développer l’e-santé, e-

enseignement, e-sécurité, etc.

Apporter des réponses adaptées en matière de logement : � Définir les moyens de lutte efficaces contre l’habitat insalubre et indigne, � Définir des modes d’habiter en adéquation avec les aspirations et les modes de vie des habi-

tants, � Favoriser la revalorisation des quartiers centraux dégradés.

Protéger et valoriser l’environnement : � Sanctuariser les espaces à très haute valeur environnementale, � Valoriser les espaces naturels du littoral, � Réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Valoriser le patrimoine architectural et culturel pour une meilleure appropriation locale.

Compte tenu du bilan mitigé du SCoT en vigueur, en particulier sur l’appropriation et le partage des orientations stratégiques définies dans ce document, il a été décidé de conduire la révision du SCoT en appliquant une démarche « bottom up » en vue du développement durable du territoire.

Dans ce cadre, il semble primordial de définir, ensemble et au préalable de la révision du SCoT, ce qui fait sens commun, afin de bâtir une vision partagée du territoire à travers l’élaboration d’un pro-jet d’agglomération.

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II.1. Le Projet d’Agglomération, un préalable nécessaire

II.1.1. Qu’est-ce qu’un Projet d’Agglomération ?

Initié par la loi Voynet, le projet de territoire est un projet de développement et d'aménagement fondé sur une réflexion stratégique afin d’établir une vision partagée du territoire.

« Le projet de territoire constitue l’expression politique des collectivités locales de l’agglomération. Il

fixe les choix prioritaires du territoire et les axes majeurs de son aménagement, son développement

économique, social et environnemental à court, moyen et long termes. »

II.1.2. Pourquoi mettre en place un projet d’Agglomération ?

L’élaboration d’un projet de territoire n’est pas obligatoire et n’a pas de portée prescriptive mais a été menée de manière volontariste dans la majorité des communautés d’agglomération afin de défi-nir le cadre des politiques publiques, partager les ambitions des territoires avec la population et fixer le cap à moyen et long terme.

Les objectifs d’une démarche de projet d’agglomération visent à :

Renforcer les solidarités et développer la qualité du cadre de vie,

Forger des valeurs communes, grâce à une large participation des habitants et des profession-

nels,

Construire une identité territoriale,

Rendre le territoire attractif, compétitif,

S’inscrire dans une vision de développement intercommunal,

Apporter des réponses en adéquation avec les attentes des concitoyens,

Définir le fil conducteur des politiques publiques à porter dans les années à venir,

Créer une dynamique sur le territoire de la CACL par le biais de la participation des habitants,

Penser l’agglomération à l’horizon 2040.

II.1.3. Quelles opportunités pour l’agglomération ?

Sur le territoire de la CACL, des témoignages recueillis ont permis de démontrer l’intérêt d’initier une telle démarche sur le territoire de la CACL :

« On est encore dans la représentation du « moi, mon territoire, ma ville ». Il faut penser global pour

ne pas juste déplacer le problème d’une ville à l’autre. » Madame Ketty SAINT-CLAIR – Chef de l’unité

planification et aménagement du territoire à la DEAL.

« Il faut que les habitants se reconnaissent au niveau de l’agglomération, il faut créer ce lien afin

d’avoir une véritable identité du territoire. » Monsieur Gilles ADELSON – Maire de Macouria et 2ème

Vice-Président de la CACL.

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« Il y a un grand enjeu de cohésion sociale autour de la créolité et de l’intégration des différentes

communautés. » Monsieur Xavier CHANTRE – Directeur Général des Services à la CACL.

« A l’horizon 2040, nous n’avons pas le droit de tergiverser sur les urgences, car l’urgence est déjà

là. Il faudra que les Maires accompagnent l’agglomération tout en y trouvant leur compte. ». Bernard

PERDRIX – Ex- conseiller communautaire et conseiller municipal

« On doit partir des réalités du territoire pour construire les choses. Il faudra faire des choix de socié-

té. » Alain TIEN LIONG – Président du Conseil Général

« Il n’y a pas une définition ou un concept mais des concepts pour le projet d’agglomération. Ce projet

doit être partagé par les élus et la population et doit définir un bassin de vie, une communauté

d’intérêt voire de destin. ». Rodolphe ALEXANDRE – Président du Conseil Régional

« C’est une nécessité d’établir un projet d’agglomération. » Fabien CANVAY – Conseiller Général

« La parole des habitants est fondamentale pour la construction du projet d’agglomération car c’est un

projet collectif construit avec tous pour tous ». Marie-Laure PHINERA-HORTH – Maire de la Ville de

Cayenne et Présidente de la CACL.

« Le projet de territoire est une vision formée par et pour les habitants de façon collective pour pouvoir

se mettre en perspective non seulement pour eux mais également pour les générations à venir. Le ter-

ritoire doit être centré sur l’Homme. » Marc MONTHIEUX – Conseiller régional.

Le passage de Communauté de Commune en Communauté d’Agglomération permet à notre collec-tivité de mettre en œuvre des politiques plus transversales et plus cohérentes. Le projet d’agglomération de la CACL est un projet ambitieux qui permettra d’identifier les véritables enjeux du territoire et de mettre en place un plan d’actions en adéquation avec les besoins.

Par ailleurs, il permettra de renforcer l’attractivité et la solidarité du territoire grâce à un rééquili-brage spatial des services à la population et à une gouvernance associant les habitants, les conseil-lers municipaux et les délégués communautaires.

II.1.4. Comment s’y prendre ?

A travers des exemples de projet de territoire tels que les Projets de territoire de l’agglomération de Montbéliard « Dialogues avec mon territoire », de l’agglomération de Nantes « Ma ville demain, in-

ventons la métropole nantaise de 2030 » et de Lyon « Only Lyon »), il s’est avéré que le succès des démarches initiées a reposé sur une association forte des habitants et des professionnels.

Viser la participation citoyenne est devenue une nécessité pour optimiser la décision et l’efficacité de l’action publique.

Le concept de projet de territoire pour l’agglomération pourrait être le suivant :

« Le projet de territoire est une respiration collective pour comprendre, inventer et vivre

l’agglomération de demain »

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Il a été proposé de se concentrer essentiellement sur la parole de la population à travers plusieurs plans d’action, une démarche participative pour mobiliser la population afin de déboucher sur une vision partagée du territoire.

Etapes Objectifs

1 - Informer et donner envie ! Faire adhérer à la démarche de projet

2 - Comprendre les perceptions de l’agglo au-jourd’hui

Recueillir les perceptions et le vécu du terri-toire. Identifier les attentes et les préoccupations.

3 - Inventer, Rêver et Projeter ensemble l’agglo de demain

Initier un appel à idées et lancer une dé-marche prospective

4 - Agglo 2040, quelle identité et quelle force ? Définir la vision stratégique partagée à l’horizon 2040

L’élaboration d’un projet de territoire nécessite une totale adhésion des habitants, tout au long du processus, afin de construire un projet partagé, un véritable « projet de société » et d’affirmer une identité communautaire.

La CACL devra mettre en place une campagne offensive de concertation en amont auprès des élus d’une part, et de la société civile d’autre part. L’objectif sera, dans un premier temps, d’informer sur la notion de projet de territoire qui se déroulera sur l’agglomération afin de donner envie et dans un second temps, de porter et faire vivre le projet d’agglomération.

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Le budget prévisionnel à consacrer pour l’élaboration du projet de territoire en 2015 s’élève à un montant de 490 000€ décomposé comme suit :

II.2. De nouvelles compétences en débat…

La Loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR), promulguée le 24 mars 2014, a substantiellement renforcé le rôle des agglomérations dans les politiques d’urbanisme et a contraint les délais de mise en œuvre de ces différents documents. En effet, le gouvernement a considéré que la réalité du fonctionnement et de l’organisation des territoires fait de l’intercommunalité l’échelle pertinente pour coordonner les politiques d’urbanisme, d’habitat et de déplacements. Les enjeux ac-tuels exigent d’être pris en compte sur un territoire large, cohérent et équilibré : pour traiter les questions d’étalement urbain, de préservation de la biodiversité, d’économie des ressources ou de pénurie de logements, le niveau communal n’est plus le mieux approprié. Par ailleurs, l’intercommunalité, par la mutualisation des moyens et des compétences qu’elle permet, exprime et incarne la solidarité entre les territoires.

Ainsi, la loi ALUR rend obligatoire le transfert de la compétence pour élaborer un PLUi aux communautés de communes et communautés d’agglomération, dans un délai de trois ans après la publication de la loi, sauf opposition d’au moins un quart des communes membres représen-tant au moins 20% de la population.

En outre, la loi précise donc qu'à partir du 1er juillet 2015, les communes appartenant à un éta-blissement public de coopération intercommunale de plus de 10 000 habitants devront s'or-ganiser pour instruire leurs actes d'urbanisme. En effet, trente ans après les lois de décentralisa-tion, le législateur a estimé que la mise à disposition gracieuse des services de l'État, pour l’instruction des autorisations d’urbanisme pour le compte des communes, devait cesser.

Frais de communication

170 000€

Frais d'animations 50 000 €

Frais de prestations

intellectuelles 250 000 €

Frais de formation 20 000€

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Dans ce nouveau contexte et compte tenu des délais, la première partie de l’année 2015 sera consa-crée au débat sur le transfert de ces nouvelles compétences.

Ce débat devra être conduit concomitamment à celui sur l’élaboration du schéma de mutuali-sation. En effet, les établissements publics de coopération intercommunale peuvent être les gestionnaires d'un service mutualisé au profit des différentes communes mais la compétence reste aux maires qui sont décisionnaires sur la question des actes d'urbanisme. Ce débat con-cernera prioritairement les communes de Macouria, Montsinéry-Tonégrande et Roura qui avaient délégué l’instruction des permis de construire à l’Etat.

II.3. Constituer des réserves foncières pour anticiper les opérations d’avenir

Compte tenu de l’évolution démographique et de l’étalement de l’urbanisation, il devient urgent d’anticiper et de constituer des réserves foncières sur le territoire de l’agglomération.

Afin d’identifier les secteurs de réserves foncières, un comité de suivi foncier, composé d’élus et d’agents, pourra être constitué. En effet, l’objectif est de lister l’ensemble des besoins fonciers néces-saires à la mise en œuvre des politiques publiques conduites par la CACL (lagunes, déchetteries, pôles d’échanges, zones d’activités, zones d’aménagement communautaire, etc.).

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III. L’agglo’bus fait peau neuve

III.1. D’importants investissements pour l’avenir réalisés en 2014

III.1.1. Le transport urbain : un niveau de service encore trop décrié

� L’organisation de la RCT adaptée pour améliorer le niveau de service

L’année 2014 a été rythmée par des revendications émanant du personnel mais surtout des usagers.

En dépit de l’organisation mise en place en 2013, le niveau de service n’a pu être significativement amélioré. En effet, l’évaluation de la nouvelle organisation a fait apparaître que :

Les chefs de ligne ne sont pas spécialisés pour les missions qu’ils doivent assumer, La chaîne hiérarchique n’est pas toujours respectée pour des questions relationnelles, Les conducteurs se plaignent d’une absence d’encadrement.

Pour remédier à cela, des adaptations en matière d’organisation ont été validées en CTP. Le projet de réorganisation a fait disparaître la fonction de chef de ligne au profit de 4 métiers d’exploitation

Janvier - Mars 2015

Identification et validation des secteurs à enjeux (zones d'activités, périmètres OIN, équipements de la CACL, etc.)

Etude d'opportunité sur le conventionnement avec l'EPAG pour le portage foncier

Avril-Août 2015

Délibération validant les périmètres de réserve foncière et le phasage d'acquisition.

Signature des conventions de portage foncier ?

Septembre -Décembre

2015

Première phase d'acquisitions foncières.

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avec différentes missions pour chacun. L’objectif est de responsabiliser les hommes dans leurs fonc-tions. Les métiers sont les suivants :

Adjoint d’exploitation Responsable de secteur Régulateur Agent planning

Par ailleurs, onze chauffeurs ont été recrutés pour renforcer les effectifs et s’assurer du bon fonc-tionnement du réseau.

� D’importants investissements de matériels pour améliorer le service

4,2 M€ investis pour l’acquisition de 16 nouveaux bus

L’acquisition de ces nouveaux bus a permis : D’effectuer des renforts en régie aux heures de pointe afin d’augmenter la fréquence de pas-

sage et de réduire les temps d’attente aux arrêts, D’optimiser le réseau de transport scolaire en articulation avec le réseau de transport urbain

en organisant des renforts aux heures de pointe du scolaire le matin et le soir, De préparer la mise en place des nouvelles DSP urbaines qui seront exploitées avec des bus

urbains.

220 k€ pour la construction d’abris bus et l’aménagement du réseau ont été investis en 2014

En 2014, la campagne de création de nouveaux abris de bus sur le réseau de la CACL s’est poursui-vie.

Les travaux ont porté en priorité sur :

Le remplacement des abris de bus ayant atteint leur durée de vie ; L’installation d’abris de bus aux arrêts qui n’en étaient pas pourvus et qui accueillaient beau-

coup d’usagers. En effet, 19 nouveaux abris bus ont été posés, soit 28 nouveaux abris au total depuis 2013 dont :

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� La préparation de l’extension du réseau urbain

La procédure de désignation des futurs délégataires de service public a été initiée en mai 2014.

Toutefois, les négociations n’ont pas encore abouti, les candidats ayant été amenés à retravailler leurs offres afin de tenir compte des contraintes budgétaires nouvelles de la CACL. En effet, en l’absence de visibilité sur la baisse des dotations de l’Etat et dans l’attente de la révision du taux du versement transport, nous ne pouvions pas établir de manière certaine les crédits mobilisables pour le paiement des compensations de service public aux transporteurs.

Afin d’assurer la continuité de service public, les conventions de service public pour l’exploitation des lignes de transport à destination des communes de Rémire-Montjoly, Matoury et Macouria, dont l’échéance initiale était fixée au 31 décembre 2013, ont été reconduites au 31 décembre 2014 pour motif d’intérêt général.

Par ailleurs, cette période de transition a été mise à profit pour :

Définir le système de billettique sans contact qui permettra une meilleure mobilité sur le ré-seau agglo’bus ;

Planifier les aménagements des points durs du réseau pour favoriser le stationnement des bus urbains, en particulier le long des RN ;

Communiquer et concerter sur le nouveau taux du Versement Transport nécessaire au finan-cement du déficit des DSP.

Cayenne12

Matoury5

Roura5

Macouria3

Rémire-Montjoly

3

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III.1.2. Le transport scolaire : un contexte financier tendu

A ce jour, la CACL n’a toujours pas perçu la compensation financière due par le Département au titre du transfert de la compétence transport scolaire et ce, malgré l’arrêté préfectoral n°2060/SG-2D-1B/2013 du 19 novembre 2013, fixant le montant définitif de compensation accompagnant le transfert de la compétence « transport scolaire » du Conseil Général à la CACL. Le montant de la compensation s’élève à 9 672 000€. En somme, le Département nous est redevable de 19 344 000€ au titre des années scolaires 2012/2013 et 2013/2014.

Une procédure contentieuse a été introduite par le Département, pour dénoncer le montant de la compensation, dans laquelle s’implique également la CACL pour défendre ses intérêts propres.

En parallèle de cette procédure, le Département et la CACL négocient un protocole transitoire.

C’est dans ce contexte budgétaire tendu que le réseau de transport scolaire a été refondu. 175 lignes de transport scolaire ont été confiées à des transporteurs dont 160 lignes de transport scolaire ter-restre, 2 lignes de transport scolaire fluvial et 13 lignes de transports d'élèves en situation de handi-cap, impliquant des élèves du primaire et du secondaire.

Les principaux changements effectués ont été les suivants :

Lignes Primaires :

� Commune de Macouria : - Desserte propre aux écoles de Soula (Edmé Courat et son annexe)

� Commune de Matoury : - Desserte propre aux écoles de Stoupan d’une part et de Rochambeau d’autre part - Mutualisation de plusieurs lignes - Optimisation de la desserte de la commune (économie de 3 autocars)

� Commune de Rémire-Montjoly : - Ajout d’une nouvelle ligne pour le ramassage des élèves résidant sur la route de Suzi-ni et sur la route de Montjoly.

� Commune de Roura : - Ajout d’un autocar réalisant le trajet « bourg de Roura –> Ecoles de Cacao »

N.B. : Aucun changement sur les communes de Cayenne et Montsinéry-Tonnégrande

Lignes Secondaires :

� Communes de Macouria et de Montsinéry-Tonnégrande : Vers Cayenne

- Création de lignes directes vers les établissements Léon-Gontran Damas, Félix Eboué, Melkior et Garré, Max Joséphine et Jean-Marie Michotte. - Ajout de 3 autocars sur les trajets « Communes de Macouria -> Etablissements se-condaires de Cayenne, Rémire-Montjoly et Balata » Vers les collèges de Macouria

- Desserte dédiée du collège de Soula - Optimisation, conduisant à économie d’un autocar

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� Commune de Remire-Montjoly : - Création d’une plateforme de redéploiement - Mutualisation de lignes avec celles provenant de Cayenne ou Matoury - La ligne pour le lycée agricole de Matiti est mutualisée avec une autre à partir de Ba-lata (changement à Balata).

� Commune de Cayenne : - Suppression des lignes dédiées au profit des lignes de la RCT - Départ de certaines lignes de Rémire-Montjoly déplacé plus en amont sur Cayenne

� Commune de Matoury : - Création de lignes directes - Création de plusieurs plateformes de redéploiement

Sur la base des nouveaux marchés conclus en 2014, le montant prévisionnel pour l’exercice de la compétence transport scolaire s’élève à 9 670 000€ pour l’année scolaire 2014/2015.

Par ailleurs, des améliorations ont été apportées pour la phase des inscriptions au transport scolaire, notamment :

La délivrance des cartes de transport en temps réel contrairement aux années précédentes, La mise à disposition d’un gilet ou d’un brassard de sécurité, La dématérialisation des pièces justificatives à joindre au dossier d’inscription.

Afin de faciliter les contrôles des prestations de transport scolaire, une procédure de certification a été mise en place en partenariat avec les établissements de l’agglomération. En effet, ces certifica-tions du service fait étaient jusqu’alors opérées par les établissements scolaires à la demande de chaque transporteur.

Cette nouvelle méthode a permis :

D’avoir un interlocuteur unique pour les établissements, à savoir la CACL, au lieu de multiples transporteurs

D’établir une certification unique mensuelle par transporteur D’améliorer le service de transport scolaire grâce aux remarques, recommandations ou récla-

mations des établissements De mieux contrôler l’exécution des marchés

Enfin, pour faciliter la prise en charge des élèves, en particulier ceux du premier degré, des listes nominatives avec la photo des élèves ont été transmises à l’ensemble des transporteurs et ces listes sont mises à jour régulièrement.

III.1.3. Le transport périurbain : la poursuite de l’amélioration du service en dépit d’un cadre contractuel inadapté

Les conventions de service public pour l’exploitation des lignes de transport à destination des com-munes de Rémire-Montjoly, Matoury et Macouria, dont l’échéance initiale était fixée au 31 décembre 2013, ont été reconduites au 31 décembre 2014 pour motif d’intérêt général afin :

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D’assurer la continuité de service public compte tenu que les délégataires des nouvelles DSP n’ont pas pu être désignés et que de nouvelles questions sont apparues durant les phases de négociation,

De sécuriser les capacités contributives de la CACL au regard de l’évolution à la baisse des Do-tations Globales de Fonctionnement allouées par l’Etat.

Parallèlement, des procédures de marchés publics ont été lancées afin d’assurer la continuité du ser-vice public à compter du 1er janvier 2015 dans l’attente de la conclusion des nouvelles DSP.

On a observé une augmentation de la fréquentation du fait d’une meilleure régularité du service et d’une meilleure visibilité du réseau (habillage des minicars du périurbain).

Cependant, si la vente des tickets a considérablement augmenté et le nombre d’infractions a dimi-nué de manière significative, des améliorations restent à apporter sur l’ensemble du réseau pour le rendre plus lisible et attractif :

� Matérialisation des points d’arrêt, � Affichage des horaires aux points d’arrêt, � Aménagement « light » de la gare routière visant à mieux gérer les flux, les files

d’attente, etc., � Augmentation de la capacité des véhicules et des renforts aux heures de pointe, � Assermentation des contrôleurs.

En outre, les transporteurs illégaux continuent de générer de nombreux dysfonctionnements s’agissant notamment du manque à gagner sur les lignes exploitées en DSP.

III.2. 2015 – Un saut qualitatif de l’offre de transport en commun

III.2.1. La poursuite des réflexions pour l’attractivité du réseau de l’agglo

� L’élaboration du Plan de Déplacements Urbains (PDU) de la CACL

A travers le Plan de Déplacements Urbains, c’est une véritable politique de déplacement globale à l’échelle communautaire qui sera définie pour les 10 ans à venir, à la fois concernant les principes d’organisation du transport de personnes, mais également concernant le transport de marchandises, la circulation et le stationnement.

Les pré-objectifs suivants ont été définis pour le PDU :

En matière de protection de l’environnement, développement durable, santé, qualité de vie :

� Réaménager les espaces publics au profit des modes doux et TC � Création de zones 30, zones de rencontres ou rues piétonnes � Création de lieux d’échanges des modes de transports (voitures, vélos, transports ur-

bains) � Développer l’usage des transports collectifs � Hiérarchisation du réseau de transport (dessertes locales, lignes structurantes, etc…) � Développer l’offre en transport fluvial.

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En matière d’urbanisme :

� Hiérarchiser les voies � Développer le maillage routier local � Développer l’urbanisation en priorité dans les zones desservies en TC � Prise en compte du critère déplacement dans les opérations d’urbanisme et

d’aménagement.

En matière de développement économique :

� Organiser le stationnement � Création d’une offre de stationnement pour les courtes durées � Création de parkings ou de « dispositifs » de stationnement en entrée de ville � Organiser les livraisons pour améliorer le trafic � Accompagner les entreprises et les administrations pour faire évoluer les habitudes

de déplacements des salariés � Covoiturage (déplacements domicile-travail et déplacements professionnels), � Plan Déplacements Administrations (PDA), � Plan Déplacements Entreprises ou Inter-Entreprises (PDE –PDIE) � Télétravail.

En matière de cohésion sociale et territoriale :

� Proposer une offre en transport en commun assurant un maillage équilibré du terri-toire

� Développer et améliorer la grille tarifaire en renforçant la tarification sociale et soli-daire et en créant de nouveaux titres

� Créer une billettique unifiée pour favoriser l’intermodalité et la multimodalité.

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En 2015, il est prévu de réaliser les étapes suivantes :

Les autres étapes se poursuivront en 2016 :

Elaboration des propositions de programmation et des simulations financières, Evaluation de la cohérence du projet avec les objectifs, Evaluation environnementale : rédaction du rapport environnemental avec l’aide des services

de l’Etat, Arrêt de projet par délibération de l’AOTU, Consultations obligatoires des personnes publiques et consultations à la demande, Enquête publique, Approbation définitive du PDU de la CACL.

Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2016, toutes les collectivités devront avoir construit un dispositif fonctionnel permettant la mise en œuvre de la réforme du stationnement. D’ici là de nombreux tra-vaux devront être menés pour aboutir à cet objectif ambitieux. D’autant plus que dans l’article 62 de la loi MAPTAM, il est prévu la création d’un pouvoir de police administrative spéciale de la circula-tion et du stationnement.

La possibilité offerte par la loi de transférer la gestion de cette politique à l’échelon intercommunal devra faire l’objet d’un débat dans le cadre des travaux d’élaboration du PDU.

� L’élaboration du schéma directeur d’accessibilité

La loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la ci-toyenneté des personnes handicapées impose aux Autorités Organisatrices de Transports (AOT) de

Etape 0 –janvier-mars

2015 :

•Elaboration d’un pré-diagnostic de l’existant en matière de transport de voyageurs et de marchandises,

•Formalisation des objectifs qui devront être validés par le comité de pilotage et le conseil communautaire,

•Lancement de la consultation pour la sélection du bureau d’étude ou du groupement qui sera en charge de l’élaboration du PDU.

Etape 1 – avril-juillet 2015 :

•Diagnostic détaillé et analyse de l’existant en matière de transport de voyageurs et de marchandises,

•Détermination des enjeux en matière de déplacements sur le territoire de l’agglomération.

Etape 2 – août-décembre

2015 :

•Elaboration et comparaison des scénarii,•Choix d’un scénario et définition de la stratégie poursuivie.•Démarrage de la conception du projet de PDU. Il s’agira d’approfondir le scénario retenu en fonction des critères définis. Il comporte des propositions par niveaux d’action (infrastructure, organisation de l’offre, réglementation, régulation du trafic, tarification, communication) permettant d’appréhender l’ensemble des modes de déplacements, le stationnement, le transport et les livraisons de marchandises.

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mettre en place un schéma d’accessibilité des transports dans l’optique que les services de transport public de voyageurs puissent être accessibles avant le 13 février 2015.

L'ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014 relative à la mise en accessibilité des établisse-ments recevant du public, des transports publics, des bâtiments d'habitation et de la voirie pour les personnes handicapées permet de prolonger ce délai de 3 ans pour les services de transport avec la mise en place d'un Schéma Directeur d'Accessibilité - Agenda d'Accessibilité Programmée (SDA - Ad’AP).

Le SDA - Ad’AP a pour objectifs de :

Répondre aux attentes des personnes à mobilité réduite, Définir les modalités de la mise en accessibilité du réseau agglo’bus (points d’arrêts, matériels

roulants, correspondances et échanges entre les différentes lignes de transport public), Établir la programmation des investissements à réaliser et des mesures d’organisation à mettre

en œuvre pour la mise en accessibilité des services de transports collectifs, Préciser les dispositions à prendre pour assurer l’intermodalité avec les réseaux de transport

public des autres autorités organisatrices, Établir les éventuels cas de dérogation à la mise en accessibilité, et donc définir les services de

substitution qui seront à mettre en place après approbation du schéma et les principes d’organisation les concernant,

Prévoir les conditions de la mise à jour du schéma, dans les cas où des évolutions technolo-giques permettraient d’apporter des solutions aux impossibilités techniques avérées identi-fiées.

Compte tenu de la situation du handicap de notre département et du vaste chantier que constituent

les actions qu’il reste à mettre en œuvre, il est nécessaire d’œuvrer en faveur de l’autonomie des

personnes handicapées dans leurs démarches et leurs actions quotidiennes. L’objectif étant d’offrir à

la population un service de transport performant et accessible à tous.

Par ailleurs, la Commission Intercommunale pour l’Accessibilité aux Personnes Handicapées instau-

rée par délibération No.44/2013/CACL aura la charge de suivre l’élaboration de ce document de pla-

nification.

Le calendrier prévisionnel de cette opération est le suivant :

Janvier 2015 : Lancement de la

consultation

Mars - Mai 2015 :- Lancement de l'étude- Phase de Diagnostic

Juin - Août 2015 :Elaboration du plan

d'action et de la Programmation

Septembre 2015 :

- Elaboration du Schéma

- Dépôt du Schéma en Préfecture

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III.2.2. Améliorer significativement le niveau d’offre en transport en commun sur le péri-mètre de l’agglomération

Renforcer le transport urbain et structurer et développer le transport périurbain

Les évolutions du réseau qui sont envisagées répondent aux enjeux suivants :

Un rééquilibrage de l’offre de service sur le territoire de l’agglomération :

� Un accroissement de la qualité de l’offre à Cayenne, en particulier sur la régularité des horaires et sur l’adaptation de l’offre aux heures de pointe,

� Un renforcement significatif de l’offre sur Rémire-Montjoly, Matoury et Macouria qui sont secteurs en développement et dont la desserte aujourd’hui ne répond pas aux besoins,

� Une offre régulière pour les communes de Roura et de Montsinéry-Tonégrande, � Une offre adaptée pour les secteurs isolés de l’agglomération.

Une amélioration de la cohérence de l’offre et de l’articulation entre les différents réseaux ur-bains, périurbains et scolaires,

Une simplification et une amélioration de l’organisation juridique des contrats (réduction du nombre de contrats et allotissement selon une « logique transport »),

Une révision de la tarification dans l’objectif de réduire globalement le coût pour l’usager et de rendre ainsi le réseau de transport plus attractif.

Une dynamisation de l’activité de la Régie communautaire de transport (voir page 14).

Selon le niveau de service attendu, le réseau projeté en 2015, hors périmètre de la Régie Communautaire de Transport (RCT), impactera fortement le budget puisque la contribution de la CACL devrait passer de 500 000€ à 4 000 000€. En outre, nous devrons acquérir 3 nou-veaux bus afin de renforcer le parc de la RCT, soit un budget prévisionnel de 840 000€. Comme explicité précédemment, nous devrons nécessairement réviser le taux du versement transport sur notre territoire pour faire face à ces nouvelles dépenses.

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La mise en place du nouveau réseau devrait se dérouler comme suit :

III.3. 2015 – La phase pré-opérationnelle du projet de Bus à Haut Niveau de Service

(BHNS) en site propre de l’agglomération

Par délibérations No 66a/2013/CACL et No 86/2013/CACL, les élus de la CACL ont voté à l’unanimité

le projet de Transport en Commun en Site Propre (TCSP) que la collectivité porterait à l’appel à pro-

jets Transports Collectifs et Mobilité Durable lancé par l’Etat le 7 mai 2013.

Le dossier de candidature de l’agglo déposé le 13 septembre 2013 en Préfecture, présente la pre-

mière phase du projet de TCSP de la Guyane qui sera réalisé sur le territoire communautaire à

l’horizon 2020.

Le 18 décembre 2014, Ségolène ROYAL, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de

l’Energie, et Alain VIDALIES, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Pèche et de la Mer ont

Janvier - Juin 2015

•Passer des MAPA afin d'assurer la continuité de service, dans l'attente de la conclusion des nouvelles DSP

•Conclure les négociations avec le ou les délégataires

•Voter le nouveau taux du Versement Transport

•Aménager le réseau (matérialisation des points d'arrêts, construction d'abris bus, etc.)

•Communiquer sur les évolutions du réseau

•Mettre en place le nouveau système de billettique

Juillet-Août 2015

•Mettre en service le nouveau réseau et procéder aux éventuels ajustements

•Achever les aménagements du réseau

•Communiquer pour préparer la rentrée

Septembre -Décembre

2015

Inaugurer le nouveau réseau !

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rendu public les résultats de l’appel à projets Transports collectifs et Mobilité durable lancé par l’Etat

en 2013.

Le projet de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) de la CACL a été retenu dans le cadre de l’Appel à

Projets Transports Collectifs et Mobilité Durable.

Ainsi, la première phase du projet de BHNS de 10,7 kilomètres, évaluée à 125 millions d’euros dis-

pose désormais du soutien de l’Etat qui a alloué une subvention de 20,1 millions d’euros pour sa

mise en œuvre. Il est précisé que cette enveloppe tient compte des surcoûts en matière

d’infrastructures.

Première infrastructure de ce type en Guyane, ce projet représente la première phase d’un réseau de

BHNS de 20 kms, qui reliera Matoury et Rémire-Montjoly à la ville capitale Cayenne, et constituera

l’armature de base du réseau de transport. Il s’inscrit parfaitement dans les orientations définies dans

notre SCOT et reprises dans le Plan Global de Transport et de Déplacement (PGTD), élaboré par

l’Etat, la Région et le Département. Au-delà, il est indispensable à la structuration de l’agglomération

et à la rationalisation des coûts de notre réseau de transport collectif.

Aussi, ces 10,7 kilomètres de réseau de transport en site propre permettront dès 2020, de drainer

plus de 16 000 voyageurs /jour entre Maringouins et Mont-Lucas avec une fréquence de passage

toutes les dix minutes et toutes les cinq minutes sur le tronc commun. La capacité pourra être ren-

forcée avec une fréquence plus soutenue, toutes les 3 minutes, pouvant atteindre 60 000 voyageurs/

jour.

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Il s’agira en 2015 de poursuivre les études et de rentrer en phase pré-opérationnelle.

Le montant prévisionnel des dépenses est le suivant :

Les dossiers de demande de subvention des études susvisées ont été déposés auprès de la Région

et du Département.

Enfin, s’agissant des financements européens, une enveloppe de 40 millions d’euros sera allouée

dans la maquette FEDER 2014-2020.

BHNS de l'agglo Coût prévisionnel (€)

TCSP - Etudes de MOE - AVP 300 000 €

TCSP - Etude d'impacts 150 000 €

TCSP - Etudes géotechniques 100 000 €

TCSP - Travaux topographiques 50 000 €

TCSP - Acquisitions foncières PEM +

P+R700 000 €

TCSP - Divers et imprévus 100 000 €

Total 1 400 000 €

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Janvier - avril 2015

•Désignation des AMO technique/ juridique et financière

•Signature de la convention opérationnelle de portage foncier avec l'EPAG

•Partenariat avec la Ville de Cayenne sur le secteur Tigre-Maringouins

•Lancement des études pré-opérationnelles techniques (topographiques, géotechniques, etc.)

Avril-Août 2015

Comités techniques et de pilotage pour la validation des études

Septembre -Décembre

2015

Délibération sur le mode de réalisation du

BHNS (PPP, régie, convention de mandat,

etc.).

Lancement des études opérationnelles.

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IV. L’affirmation de la politique de développement économique de l’agglomération

IV.1. Le développement économique une montée en puissance progressive

IV.1.1. De la stratégie à la définition des projets

En 2014 l’agglo a validé son schéma pour le développement économique mais également cadré les projets de la stratégie. Au regard de son potentiel et des perspectives de développement à l’échelle de la façade Nord de l’Amérique du Sud, le niveau d’ambition fixé par la CACL est élevé : elle entend occuper une place incontournable du plateau des Guyanes.

La stratégie approuvée en février 2014 a vocation à réunir l’ensemble des conditions favorables à l’attractivité du territoire. Elle doit également permettre à des filières économiques de s’organiser et de se renforcer afin de dynamiser l’économie régionale.

Les principaux impacts attendus du schéma sont :

La création d’emplois

Le maintien du tissu économique existant

La création de nouvelles activités économiques

Le développement de la R&D et de l’innovation au service des PME

La captation de nouveaux flux économiques

La formation et l’insertion des jeunes

En 2014, le cadrage des projets des quatre axes qui composent la stratégie a donné lieu à un impor-tant travail de terrain, à de multiples rencontres avec l’ensemble des acteurs et des partenaires sus-ceptibles d’intervenir en appui de la CACL. Elle a également fait l’objet de prospectives concernant les éléments financiers de mise en œuvre ce qui permet aujourd’hui à l’Agglo d’être en mesure de prioriser ses projets au regard de leur maturité et de ses capacités d’investissement.

Les orientations opérationnelles des 4 axes de la stratégie se traduisent par un portefeuille compre-nant les projets suivants :

AXE 1 DEVELOPPER UNE OFFRE QUALITATIVE ET QUANTI-TATIVE D’IMMOBILIER D’ENTREPRISES

Incubateur/Pépinière/Hôtel généraliste

Hôtel d’entreprises innovation

Parc d’activités industrielles

Ecosite

Opérations d’acquisition foncières/immobilières

Grand Parc Collery Terca

ZAE Maillard

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AXE 2 SOUTENIR LE MARCHE DE LA CONSTRUCTION PAR LA RECHERCHE ET L’INNOVATION

Ateliers relais construction

Plateforme innovation construction en Guyane

Charte construction responsable

Charte emploi-insertion

AXE 3 ACCOMPAGNER L’ESSOR D’UNE FILIERE AGRO ALI-MENTAIRE GUYANAISE

Foncier agricole aménagé

Parcours des professionnels agricoles

Fruits et légumes frais en restauration scolaire

Filière aliments du bétail

Maison de l’agriculture et de l’agro-alimentaire

AXE 4 RENFORCER L’ATTRACTIVITE RESIDENTIELLE ET TOURISTIQUE DE L’AGGLOMERATION

Aménagement et valorisation de la pointe Liberté

Reconquête historique du port de Cayenne

Soutien à la création d’un hôtel palace

Charte emploi-insertion

Création d’une corniche Guyanaise

Offre de tourisme vert en rivière

Fonds d’intervention touristique

Schéma de développement des activités commerciales

IV.1.2. Une stratégie estimée à 76 M€ sur 10 ans

Le coût global de l’ensemble des projets est estimé à 76 M€. Il représente un budget pour l’agglo évaluée pour les 10 prochaines années à 22 M€. Ce budget se répartit entre des Etudes (11%) des investissements (70 %) et le fonctionnement des futurs équipements (19 %).

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De 0 € en 2011 le budget de l’agglo consacré à cette compétence obligatoire s’est élevé en 2014 à 636 K€ (fiscalité comprise). Toutefois, en comparaison avec des EPCI de même nature, ce montant demeure très insuffisant puisque qu’il s’élève à moins de 5 € par habitant en Guyane contre 37 € en moyenne dans l’hexagone. Or, au regard de la situation économique fragile, il est nécessaire que le Centre Littoral, premier pôle économique de la Guyane offre des perspectives économiques à la population en réalisant des in-vestissements à la hauteur des enjeux notamment ceux liés à l’emploi. Ainsi, il s’agit pour l’Agglo dans les années à venir de rester un pôle économique important à l’échelle régionale, d’augmenter l’attractivité de son territoire vis-à-vis des entreprises, des entrepre-neurs, et d’innover pour inscrire son territoire dans une dynamique de développement pérenne.

IV.1.3. Le pilotage de la stratégie un facteur clé de la réussite

Afin de mettre en œuvre la stratégie, la CACL constituera pour chaque projet une équipe opération-nelle resserrée. Par ailleurs, elle a d’ores et déjà désigné pour chacun des 4 axes les élus réfé-rents chargés de soutenir et de promouvoir les projets auprès des différents partenaires institution-nels et financiers. Ainsi ont été désignés pour :

� LES AXES 1 et 4 : Monsieur David RICHE, 3ème vice-président en charge du développement économique

� L’AXE 2 : Monsieur Gilles ADELSON, 2ème vice-président, membre de la commission développement économique

� L’AXE 3 : Monsieur Claude PLENET, conseiller communautaire, membre de la commission développe-ment économique

Si l’année 2014 a permis de passer de la stratégie à la définition des contours de chaque projet, l’année 2015 sera consacrée à la mise en œuvre des premiers projets de la stratégie.

IV.2. Les projets à poursuivre

IV.2.1. Le parc d’activités industrielles 290 K€ (budget 2014 reporté en 2015)

Dans son rôle d’aménageur et de développeur, la CACL proposera un site dédié pour concentrer les activités industrielles et permettre aux entreprises d’évoluer dans un cadre privilégié à même de ren-forcer leur développement et visibilité. Après approbation du budget prévisionnel nécessaire à la réalisation des études faisabilité de la zone (études techniques, urbaine, commerciale, programmation, etc.), l’année 2015 sera consacrée à la consultation et au choix de l’équipe opérationnelle en charge des études de dimensionnement de la zone et aux analyses quantitative et qualitative fines des attentes des prospects à l’installation. A l’issue des études l’agglo disposera des éléments sur les conditions de faisabilité administrative, technique et financière du projet dont le coût d’investissement est estimé à 27 M€.

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IV.2.2. La réflexion action « Grand Parc Collery-Terca » 250 K€ (budget 2014 reporté en 2015)

Premier espace économique et commercial de Guyane, les zones Collery et Terca subissent un déve-loppement disharmonieux et une dégradation de leurs équipements. En 2014, la validation du coût prévisionnel des études nécessaires à la définition des modalités d’intervention de l’agglo sur cet es-pace privé dont la zone de chalandise s’étend au-delà du territoire communautaire, autorise l’agglo à lancer début 2015 les premières études.

IV.2.3. La ZAE Maillard (accompagnement de la commune)

Espace à vocation économique de 20 ha situé sur la commune de Macouria, la zone de Maillard doit permettre de localiser des activités économiques afin de répondre aux besoins en termes d’emplois générés par l’augmentation des logements sur la commune. Sous réserve d’une décision de l’Agglomération sur le caractère intercommunal de la zone, la CACL poursuivra le travail d’assistance et d’accompagnement engagé auprès de la commune.

IV.2.4. Ateliers relais construction en Guyane (680 K€ - budget 2014 reporté en 2015)

Le projet consiste à mettre à disposition des entreprises une offre locative d’ateliers et d’espaces in-dustriels. La localisation du premier équipement de ce type en Guyane est pressentie sur la com-mune de Matoury, en particulier sur la future zone artisanale « Copaya ». La réalisation des études de faisabilité technique (MOE), administrative et financières sont estimées à 680 K€. Ce projet dont le coût est à ce stade estimé à 5,3 M€ (dont 933 K€ pour l’équipement des ateliers), s’il s’inscrit dans le cadre du PRU (Programme de Rénovation Urbaine) de Copaya pourra bénéficier, sous réserve d’un accord de la commune de Matoury sur le transfert de la maîtrise d’ouvrage, des financements de l’ANRU.

IV.2.5. Structuration de l’offre commerciale (75 K€ budget 2014 à reporter)

Il était proposé, conformément aux préconisations du SCOT, de lancer la réalisation d’un SDAC (Schéma de Développement des Activités Commerciales). La réalisation de ce schéma qui permettait d’établir un diagnostic de l’équipement commercial sur son territoire et préciser les zones types d’activités commerciales à développement. La réalisation de ce schéma qui a pour vocation d’organiser et de structurer l’offre commerciale faute de fonds FEDER a été cette année encore reportée. Le dossier de consultation des entreprises achevé depuis 2013 sera actualisé et lancé en 2015 sous réserve de l’obtention des crédits publics.

IV.2.6. Le GAL (Groupe d’Action Locale) – 60 K€ en 2014 à reporter

La création d’un GAL sur le territoire de la CACL permettra aux communes rurales de se développer en faisant porter par cette structure les projets de l’Agglo dont les thématiques sont soutenues par LEADER (ex : approvisionnement de la restauration par des productions locales…), de répondre aux orientations de la programmation 2014-2020 visant à favoriser les liens entre les unités urbaines et les territoires ruraux contigus (thématiques circuits courts, villes nourricières…..). Afin de répondre à l’appel à manifestation d’intérêt l’agglo a lancé une consultation et retenu le groupement PROTEIS et PROGEA pour l’accompagner dans l’élaboration de sa stratégie locale de développement et la constitution du GAL.

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Synthèse

Projet Budget Part Agglo Parc d’activités industrielles 290 000,00 58 000,00 Grand parc Collery/Terca 250 000,00 50 000,00 ZAE Maillard 0,00 0,00 Ateliers relais construction 680 000,00 68 000,00 Structuration de l’offre com-merciale

75 000,00 18 000,00

Groupe d’action local 60 000,00 60 000,00 Total 1 355 000,00 254 000,00

IV.3. Les projets à initier en 2015 pour garder le cap fixé par l’agglo

Un certain nombre de projets sont préidentifiés dans le cadre du schéma et de sa déclinaison. Il s’agira en 2015 d’initier les phases opérationnelles de certains d’entre eux, en fonction des res-sources disponibles notamment au travers des évolutions de la CFE.

IV.3.1. L’Hôtel d’entreprises innovation (AMO 60 K€-Budget 2015)

En 2015, l’objectif de l’agglo vis-à-vis de ce projet qui vise à combler le manque de structure d’accueil et d’accompagnement des entreprises est de maîtriser le foncier et de trouver un opérateur investisseur privé chargé de la réalisation et de la gestion de l’équipement. Pour se faire l’agglo se fera accompagner par une AMO dans sa recherche d’investisseurs, et la mise au point du contrat avec l’opérateur.

IV.3.2. La charte intercommunale d’engagement pour l’emploi et l’insertion (90 K€-Budget 2015)

La commande publique constituant un outil stratégique permettant de mener une action volonta-riste en faveur de l’emploi et de la formation, l’agglo proposera aux communes membres la signa-ture d’une charte dans laquelle elles s’engageront à inscrire dans leurs marchés publics une clause visant à promouvoir l’insertion par l’économique des demandeurs d’emploi résidant sur le territoire communautaire et en particulier ceux résidant dans les quartiers de la géographie prioritaire. Dès lors que les communes auront signé la charte, une convention de partenariat sera signée avec le PLIE de Guyane ou tout autre organisme pour la gestion, et le suivi des clauses des marchés de l’agglo et de ses communes membres. Le coût du suivi de la clause est estimé à 80 K€/an. En outre, cet enga-gement permettra à l’Agglo et à ses communes membres de se mettre en conformité avec l’article 13 de la loi du 31 juillet 2014 relative à l’Economie Sociale et Solidaire.

IV.3.3. La charte construction responsable (90 K€ - Budget 2015)

La CACL rédigera et diffusera une charte de recommandations et de bonnes pratiques à suivre après une large concertation avec les représentants socio-professionnels de la filière construction. Ces re-commandations porteront entre autre, sur l’optimisation énergétique des bâtiments, l’usage de pro-cédés constructifs et de matériaux adaptés. Pour être efficient ce projet devra être mené concomi-tamment avec le projet de plateforme innovation construction. La rédaction de la charte sera confiée

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à des experts dont la mission est estimée à 60 K€ avec un objectif d’application de la charte courant 4ème trimestre 2015.

IV.3.4. La plate-forme innovation construction (120 K€ - budget 2015)

La plateforme innovation vise à proposer aux entreprises des compétences et des équipements technologiques leur permettant de réaliser des essais (caractéristiques mécaniques des matériaux et des structures béton, bois, métal et structures légères), durabilité et vieillissement des matériaux en milieu naturel, etc.). Espace de 2 000 m² environ projeté sur le site du Pôle Universitaire Guyanais, il sera associé à un centre de ressources et un espace de formation continue. Il s’agira en 2015 de re-tenir l’équipe qui accompagnera l’agglo dans la préfiguration du projet.

IV.3.5. Maison de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire : (120 K€ - Budget 2015)

Ce projet vise à créer sur Matiti, à proximité du Lycée agricole, une Maison Régionale de l’Agriculture. Cet équipement accueillerait la Chambre d’Agriculture, des organismes de formation, de recherche, d’appui au développement du secteur agricole et les principales organisations profes-sionnelles.

L’Agglo et la Région seraient les co-pilotes d’un projet fédérateur alliant pédagogie et recherche dans le domaine agricole, visible à l’échelle régionale. L’agglomération n’a pas pour ambition de construire la maison de l’agriculture et de l’agroalimentaire mais de réaliser en partenariat avec la région les études d’opportunité et faisabilité dont le coût est estimé à 120 K€ et de militer pour que cet équipement s’implante sur son territoire.

IV.3.6. Mission d’assistance à maitrise d’ouvrage et réalisation des études pour les quatre projets de l’axe 3 : 200 K€

� Projet 1 : Foncier Agricole Aménagé :

Il s’agit pour la CACL de devenir propriétaire de terrains dédiés à l’agriculture pour planifier une offre de foncier agricole aménagé répartis sur les 3 communes rurales de l’agglomération destinée aux activités de production et de transformation agricoles et ainsi lever une grande partie des freins à la production agricole locale.

� Projet 2 : Parcours sécurisés des professionnels ag ricoles :

Il s’agit de mettre en place un « bouquet de services » complet d’accompagnement des candidats à l’installation qu’ils soient éligibles ou pas à la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA). L’accompagnement, modulé selon le profil du porteur de projet, couvre notamment la formalisation complète du projet du candidat (type de production : animale ou végétale, techniques de produc-tion, besoins en foncier,…), l’appui administratif dans les demandes de fonds européens,…

� Projet 3 : Fruits et légumes frais de Guyane en res tauration scolaire :

Le projet porte sur l’élaboration d’une charte, visant à recourir aux fruits et légumes du territoire pour constituer les repas des cantines scolaires. Grâce à l’appui de la restauration collective, outre les enjeux de santé publique, ce projet permettra d’organiser et de planifier des activités locales d’agro-

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transformations en mettant à disposition des agriculteurs de 1 à 3 ateliers de transformation de fruits et légumes mutualisés pour préparer les produits prêts à être consommés en cantine.

� Projet 4 : Filière Aliments du bétail :

Le projet vise à contribuer et à renforcer l’autonomie de la Guyane en matière d’intrants en aména-geant sur des zones définies, du foncier agricole destiné à l’accueil et au développement des grandes cultures (maïs, soja, sorgho) qui serviront à alimenter les animaux d’élevage (porcs, volailles, bovins, etc.).

En sus du GAL, l’axe 3 de la stratégie comprend 4 projets qui à l’exception du projet visant la filière animale doivent être menés concomitamment. L’année 2015, sera donc consacrée pour le projet 1 « foncier agricole » à identifier le foncier disponible et réaliser les études sur la qualité agronomique des sols. Pour le projet n°2 seront étudiés les conditions et le contenu des aides qui seront versées, le cas échéant, aux agriculteurs. Pour le projet 3, d’élaborer la charte de dimensionner et d’identifier les secteurs qui accueilleront les ateliers de transformation.

IV.3.7. Aménagement et valorisation de la pointe liberté : 120 K€

Le projet d’aménagement et la valorisation de la pointe Liberté » est un projet de la commune de Macouria. Toutefois à l’échelle de l’Agglo, il constitue un projet structurant de sa programmation touristique. Le projet a pour objectif de renforcer l’offre existante, permet d’équilibrer les flux touris-tiques entre l’Est et l’Ouest de l’île de Cayenne. Une première étude a été commanditée par la ville de Macouria et réalisée par le cabinet Emeraude. En 2015, l’agglo accompagnera la commune de Macouria dans la concrétisation de son projet qui propose entre autre de découvrir le littoral avec un sentier de promenade, et de découverte de la faune et de la flore du littoral.

IV.3.8. Reconquête du quartier du port historique de Cayenne : 200 K€

Le projet de reconquête du port de la ville de Cayenne vise à transformer le cœur historique de Cayenne en pôle d’attractivité touristique notamment en capitalisant sur les installations portuaires pour déployer une nouvelle offre nautique. La valorisation de la façade littorale et fluviale permettra à la ville et par conséquence à l’agglo de devenir la nouvelle vitrine du développement touristique guyanais. A ce jour, des réflexions existent mais aucune étude n’a été réalisée. Considérant le rôle structurant que peut avoir un projet de cette nature et de cette envergure pour le développement économique et touristique de l’Agglomération, la CACL et la ville de Cayenne assureront une co-maitrise d’ouvrage pour conduire les études préalables à la définition du projet.

IV.3.9. Création d’une corniche Guyanaise : 675 K€

Le projet consiste à développer au droit de la route des plages à Montjoly, une façade littorale at-tractive autour d’une thématique qui reste à définir et de ponctuer cette façade par des parcours, des équipements, des d’attractions (ex. : points de vue, plage aménagée, ponton de départ de pêche touristique, école de voile…) et des animations (ex. : parcours pédestre, piste cyclable, par-cours de santé, jeux de plage…). A ce jour, il n’existe pas de projet touristique global autour de cet axe structurant et à fort potentiel. La CACL dans son rôle de planificateur amorcera, en concertation avec la commune une réflexion sur le développement touristique de ce secteur. Les études de défini-tion du projet estimées à 675 K€ permettront après la réalisation d’un inventaire de proposer une

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programmation complète alliant les aménagements d’un parcours, la mise en valeur des sites re-marquables et une offre touristique. Les études permettront de proposer un mode de gouvernance adapté pour « manager » le projet.

IV.4. Partenariat et communication

IV.4.1. La poursuite du partenariat avec le groupe image BTP (5K€)

La CACL a adhéré au groupe image BTP. Le groupe image BTP qui regroupe le Conseil Régional, la CAPEB, le SETBA, le rectorat, les lycées de Balata, DAMAS, le RSA, la MLRG mène chaque année des actions visant à attirer les jeunes désireux de choisir la filière bâtiment qui constitue un axe majeur de la stratégie de l’Agglo. En 2015, la CACL participera aux actions répondant aux mieux aux objec-tifs de sa stratégie. Elle proposera notamment la création d’un le prix d’excellence « CACL » en lien avec l’innovation et/ou la recherche.

IV.4.2. Communication 10 000 €

En juillet 2014, l’agglo a procédé à une large diffusion auprès des acteurs du monde économique de sa Stratégie Intercommunale pour le Développement Economique de son territoire. Aujourd’hui, ce document est obsolète. Si le cap fixé n’a pas changé, les actions et les projets ont été affinés durant l’année 2014. Des projets sont apparus et d’autres de par leur peu d’écho auprès des partenaires, et leur difficile mise en œuvre ont évolués.

Bien que l’espace dédié au développement économique sur le site internet de l’agglo donne un aperçu des actions qui seront entreprises, il sera publié dès 2015 et chaque année, le bilan d’activité de l’agglo en matière de développement économique. Réalisé sous forme de plaquette à l’attention des partenaires (institutionnel, financier, entreprises) présentera l’état d’avancement des projets et les conditions dans lesquelles l’agglo exerce sa compétence. Le coût de la réalisation de la plaquette est estimé à 10 000 €. Comme pour le schéma, sa conception graphique sera confiée à un infogra-phiste.

IV.5. 2015, un budget dédié à la compétence à la hauteur des enjeux

Le coût cumulé des projets qui permet à l’agglo de passer de la stratégie/ des idées aux projets est estimé pour cette 2ère année de mise en œuvre de la stratégie à 1 840 K€ soit environ 14 €/habitants, pour une participation de l’agglo estimée, sous réserve de l’obtention des crédits pu-blics qui seront sollicités à 644 K€.

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AXE PROJET MONTANT Part Agglo 1 Hôtel innovation 60 000,00 12 000,00

2

Charte construction 90 000,00 18 000,00 Charte emploi insertion 90 000,00 90 000,00 Partenariat groupe Image BTP

5 000,00 5 000,00

Plateforme innovation 120 000,00 24 000,00 3 Maison de l’agriculture 120 000,00 60 000,00

4

AMO projets agricoles 350 000,00 70 000,00 Aménagement pointe Liberté 120 000,00 120 000,00 Reconquête du vieux port 200 000,00 100 000,00 Corniche Guyanaise 675 000,00 135 000,00

Divers Communication 10 000,00 10 000,00 TOTAL 1 840 000,00 644 000,00

Pour mémoire l’effort financier en matière d’investissement qui devra être consenti par l’Agglo re-présente jusqu’en 2020 une enveloppe moyenne de 3,1 M€.

V. La fiscalité : levier financier incontournable pour le financement de la stratégie économique de l’agglo

Une réduction des dotations de l’Etat à hauteur de 1,5 Md d’euros va être opérée en 2015 au niveau national. Cette réduction qui aura un impact direct sur la capacité de l’agglo à investir ne pourra pas être compensée par des effets-taux.

Afin que cette diminution ne constitue pas un risque pour la mise en œuvre de sa stratégie écono-mique qui contribuera à l’attractivité du territoire déjà sous doté en matière d’infrastructures et pé-nalisant pour l’emploi (sachant que les investissements publics contribue au maintien de l’emploi), il convient qu’un travail volontariste et sans commune mesure soit réalisé dès 2015 pour optimiser les recettes fiscales.

Les marges de manœuvre par l’Agglo en matière de fiscalité restent importantes si l’on considère à et à titre d’exemple que près de 50 % des entreprises installées sur le territoire de la commune de Cayenne échappent à la CFE (Contribution Foncière des Entreprises).

Ainsi, en matière de fiscalité, l’enjeu majeur pour l’agglo qui conditionne la mise en œuvre de ses projets économique, reste l’élargissement, la fiabilisation de l’assiette fiscale.

V.1. La participation au dispositif d’élargissement de l’assiette fiscale (60 000 € en 2014 à reporter)

En 2013 l’agglo a délibéré pour participer au dispositif d’élargissement et de fiabilisation des bases fiscales initié par la DRFIP et le Département pour une durée de trois ans. La participation de l’agglo correspondant à la prise en charge des contrats d’avenir de 4 agents s’élevait à 148 328 €.

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Pour mémoire, si le contrôle des situations fiscales reste de la compétence exclusive de l’administration fiscale, ce partenariat en application des dispositions de l’article L135 B du livre de procédure fiscale devait permettre à l’Agglo de relever et de communiquer aux services fiscaux des éléments factuels constatés par les agents enquêteurs à partir de la voie publique. Le dispositif aurait dû démarrer en janvier 2014 mais n’est opérationnel que depuis le 1er janvier 2015. Le succès du dispositif et par conséquent l’augmentation des recettes de l’agglo reste condi-tionné par la capacité de la DRFIP à traiter les dossiers qui lui seront transmis par les enquêteurs dé-ployés sur le territoire. La pérennité du dispositif est-elle conditionné par à la capacité des com-munes à optimiser l’adressage sur leur territoire.

V.2. Observatoire fiscal : CIID et mise à jour des bases fiscales (20 000 €)

Le travail de mise à jour de la base fiscale à partir des données qui lui seront communiquées par la DRFIP sera effectué comme l’année dernière par un prestataire qui aura également pour mission d’assister l’agglo dans l’organisation des deux CCID projetées en 2015. En 2014, la commission Intercommunale de Impôts Directs s’est réunie à deux reprises : en février et en novembre. Faute de quorum lors de la CIID de février, les services fiscaux n’ont pas souhaité prendre en compte les anomalies constatées par les commissaires. Cette position de la DRFIP vis-à-vis de l’agglo génèrera un manque à gagner financier pour l’agglo si les irrégularités identifiées ne sont pas traitées avant le 31 janvier 2015. En 2015, l’agglo devra engager un partenariat resserré avec la DRFIP pour prise en compte des ob-servations formulées par la CIID. Dans le cadre de sa mission d’optimisation des bases d’imposition permettant de rétablir l’équité fis-cale, l’observatoire fiscal de l’agglo qui est opérationnel depuis 2014 lancera des enquêtes par do-maines d’activité (ex : banque, distribution de carburant etc…), afin de vérifier que la valeur locative du foncier est identique à celle prise en référence pour le calcul de la CFE. Concernant les anomalies constatées en 2014 pour la TASCOM, un droit de reprise sur 3 ans sera formulé auprès de la DRFIP. Diverses pistes permettant d’optimiser les recettes fiscales seront examinées notamment :

- une analyse sur la vacance des locaux sur le territoire communautaire afin de connaitre le taux de vacance dans chaque commune et décider des actions à entreprendre au regard des résultats obtenus.

- Une étude d’opportunité sur l’instauration de la Taxe Locale des Publicités Extérieures (TLPE) - Une étude d’opportunité sur l’instauration de la Taxe de Séjour sur tout le territoire de la

CACL (seule la ville de Cayenne applique la taxe) en prévision de la loi de régionalisation. Le renforcement des effectifs permettra à l’observatoire d’établir un communiqué trimestriel à l’attention des élus, sur les travaux de l’observatoire.

V.3. Participation de l’agglo à la révision des valeurs locatives des locaux professionnels

La révision des valeurs locatives des locaux professionnels est prévue par l’article 34 de la loi n°2010-1658 du 29 décembre 2010 (loi de finances rectificative pour 2010), modifié par l’article 37 de la loi n°2012-958 du 16 août 2012.

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Les nouvelles modalités de calcul des valeurs locatives des locaux professionnels, avec une date de référence fixée au 1er janvier 2013, serviront de base au calcul de la taxe foncière et de la cotisation foncière des entreprises (CFE) à partir de 2015.

Initialement les élus désignés par l’agglo et retenus par l’association des maires devaient siéger dès janvier 2014 pour l’estimation des valeurs des locaux commerciaux. Considérant les changements d’exécutif intervenus, la première réunion se tiendra en janvier 2015.

En 2015, il appartiendra à l’agglo de suivre les propositions issues des réunions départementales pour valider les secteurs et les tarifs au m2 par groupe de locaux commerciaux. La CIID devra entéri-ner le travail de révision des valeurs locatives concernant les nouvelles VL (impact à la hausse ou à la baisse).

VI. La cohésion sociale : politique de la ville et équilibre social de l’habitat

Devenue Communauté d’Agglomération du Centre Littoral de la Guyane (CACL) le 1er janvier 2012, l’agglo s’est vu transférer deux nouvelles compétences obligatoires : la politique de la ville et l’équilibre social de l’habitat. Ce changement de statut lui laissait un délai de 2 ans pour délibérer sur l’intérêt communautaire de chacune des nouvelles compétences. Ainsi le 24 février 2014, l’agglo a défini l’intérêt communautaire de ces compétences comme suit :

En matière de la politique de la ville est d’intérêt communautaire :

� Pour les dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale :

o La participation au projet de territoire à l’échelle intercommunale telle que prévue par la loi de programmation pour la ville et la coordination des actions en matière d’insertion économique

o La mise en œuvre du volet intercommunal de ces dispositifs o Le soutien aux actions de la Mission Locale Régionale de Guyane

� Pour les dispositifs locaux, d’intérêt communautaire de prévention de la délinquance : o Le Conseil Intercommunal de prévention de la délinquance et les actions en faveur

d’une meilleure coordination à l’échelle intercommunale

En matière d’équilibre sociale de l’habitat est d’intérêt communautaire :

� Le PLH (Programme Local de l’Habitat � La politique du logement d’intérêt communautaire

o La mise en place d’un observatoire de l’habitat o La participation au CDH (Comité Départemental de l’Habitat) o La mise en place d’un observatoire foncier

� Actions et aides financières en faveur du logement social o Ma mise en place d’un volet logement social dans l’observatoire de l’habitat

� Réserves foncières pour la mise en œuvre de la politique communautaire d’équilibre social de l’habitat

o Actions d’identification et de constitution de réserves en partenariat avec l’EPF, dans le cadre de l’observatoire foncier

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� Actions par des opérations en faveur du logement des personnes défavorisées o La participation aux instances et actions permettant de mieux coordonner les poli-

tiques de logement des personnes défavorisées et de la lutte contre l’habitat insa-lubre

� Amélioration du parc bâti communautaire o La coordination à l’échelle communautaire des actions en matière d’amélioration du

parc bâti, en lien avec les partenaires institutionnels que sont notamment la DEAL, l’ANAH et le PACT.

Pour exercer pleinement ces nouvelles compétences, l’agglo bénéficie d’une mission d’assistance. Cette mission qui a permis à l’agglo de définir à minima l’intérêt communautaire dans l’attente de la définition de son projet de cohésion urbaine et sociale en cours de définition.

VI.1. Concernant la politique de la ville : quelle place pour l’agglo ?

L’exercice de cette compétence bouleverse très nettement le jeu des acteurs locaux. En effet, depuis plusieurs années, les communes ont fait de ce champ d’action un « domaine d’intervention de proximité » ; cette nouvelle compétence concerne un champ d’intervention nouveau qui doit être défini dans son périmètre, son contenu et son application. Il s’agira pour l’agglo de définir :

� Son positionnement par rapport aux communes (mise à disposition de son ingénierie pour permettre la bonne mise en œuvre des projets prévus et votés par les communes ; être un acteur déterminant pour des projets structurants, notamment ceux financés sur les fonds européens)

� Le pilotage des futurs contrats (l’agglo pourra entre autre être co-signataire des projets communaux dans leur ensemble ou co-signataire sur certaines thématiques ou certains projets de la commune)

� Les priorités d’interventions en lien avec les problématiques spécifiques repérées sur le territoire (l’habitat, le développement économique via un fléchage de certains projets le cadre de schéma intercommunal pour le développement économique, l’éducation, la santé et la prévention des comportements à risque…)

� Les quartiers considérés comme prioritaires ou de veille pour mettre en œuvre les priorités, notamment il y aura lieu d’étudier quel positionnement l’agglomération peut prendre sur les opérations d’habitat insalubre

� Les actions à mettre en œuvre et le budget dédié

Trois scénarios sont possibles :

• Scénario 1 : « À minima »

• Signature des contrats de ville au même titre que les partenaires signataires

• Stratégie : Communes

• Mise en œuvre opérationnelle : Communes

• Suivi évaluation : Communes qui rendent compte à l’ensemble des partenaires

• Scénario 2 : « Alternatif »

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• Contrats de ville communaux assortis d’un contrat cadre intercommunal mettant en cohérence les contrats communaux et permettant une prise en compte des communes hors du dispositif contractuel

• Stratégie : Communes et CACL

• Mise en œuvre opérationnelle : Communes

• Suivi évaluation : CACL au profit des communes et rendant compte aux signataires

• Scénario 3 : Compétence propre

• Contrat unique pleinement intégré au niveau intercommunal.

• Stratégie : CACL

• Mise en œuvre opérationnelle : CACL

• Suivi évaluation : CACL qui rend compte à l’ensemble des signataires

Si en 2014, l’avis émis par les membres de la commission cohésion social privilégie le scénario 2, cet avis devra être confirmé ou pas en conseil communautaire.

VI.2. Concernant l’équilibre social de l’habitat : bilan à mi-parcours du PLH 60k€

En 2011, l’agglo a approuvé son PLH après plus de 4 ans de travaux et de processus de validation administrative. Depuis son approbation, chaque année le constat au CDH est le même. Le PLH souffre de son manque de mise en œuvre. L’obligation faite par le CCH (Code de la Construction et de l’Habitat) d’un bilan à mi-parcours du PLH constitue pour l’agglo l’opportunité d’une remise à plat du PLH lui permettant de redéfinir sa stratégie puis les actions à mettre en œuvre.

L’exercice par l’agglo de cette compétence doit aboutir à proposer une réponse à la forte pression sur le foncier, relancer quantitativement et durablement une production de logements adaptés. Ain-si, il conviendra de réfléchir à des innovations et des expérimentations pour alléger la pression im-mobilière, mettre en place des dispositifs permettant de limiter la vacance, et suivre le PLH.

En outre, la loi ALUR renforce la place des EPCI dans la coordination locale des politiques de l’habitat. A ce titre, le PLH voit son champ d’intervention agrandi et sa politique partenariale renfor-cée. L’agglo devra élaborer un PPGDLSID (Plan Partenarial de Gestion de la Demande de Logement Social et d’Information des demandeurs).

La mise en œuvre de la compétence nécessite un renforcement des moyens humains pour enfin exercer cette compétence obligatoire.

VI.3. Convention partenariale avec le CRPV (centre de Ressources de la politique de la

ville 30 K€

Le CRPV est une association qui pour objet la promotion, l’accompagnement et qualification de l’action des acteurs du développement social sur le territoire de la Guyane. Elle s’adresse en particu-lier aux professionnels de la politique de la ville en collectant et en diffusant des informations, en apportant un soutien technique aux activités existantes, en suscitant l’analyse et la prospective en matière de développement social. La signature d’une convention partenariale avec le CRPV permet-

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tra de bénéficier de son expertise et de lui confier des missions en lien avec les thèmes des trois pi-liers de la politique de la ville.

VI.4. Poursuite du partenariat avec la mission locale 100 K€

Depuis 2013 dans l’attente de la mise en oeuvre de sa compétence politique de la ville en cours de définition, considérant le taux de croissance démographique la part que représente les 16-25 ans sur son territoire, leur taux de chômage et le nombre de jeunes qui sort du système scolaire sans em-ploi, la CACL accompagne à travers la signature d’une convention de partenariat avec la Mission Lo-cale Régionale de Guyane dans ses actions, d’accueil et d’accompagnement des jeunes. Elle veille également au déploiement de ses actions sur l’ensemble du territoire à travers l’ouverture de per-manences sur le territoire communautaire.

Ainsi en 2014, la MLRG a ouvert une nouvelle antenne sur la commune de Roura. Considérant d’une part le travail de déploiement opéré par la MLRG sur le territoire pour se rapprocher des jeunes et d’autre part le nombre en augmentation constante de jeunes accueilli ce partenariat devra se pour-suivre en 2015 avec pour objectif la création d’une antenne de la mission locale à Montsinéry-Tonnégrande.

VI.5. Le cimetière intercommunal :

En 2009, l’agglo a initié une étude visant à mettre en œuvre sa compétence optionnelle en matière d’équipement funéraire. Sachant que la commune de Matoury vient de livrer la 2ème tranche de son cimetière paysager et considérant la saturation des cimetières de Cayenne et de Rémire-Montjoly, il s’agira de préparer en 2015 la mise en oeuvre opérationnelle qui devra permettre de définir avec les six communes le besoin et intégrer une réflexion sur la création d’un crématorium intercommunal.

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VII. Contribuer à préserver l’environnement exceptionnel du territoire de la CACL et soutenir les dynamiques associatives du territoire

Collecter et traiter les déchets sur la CACL reste un enjeu majeur à la fois de recherche de satisfac-tion des habitants sur leurs attentes propres, mais aussi de maîtrise des coûts quant aux choix que nous aurons à faire. Le panorama stratégique de la gestion des déchets souhaitées en 2015 par la CACL, s’organise tant sur l’optimisation de la collecte et du traitement que sur les objectifs règle-mentaires à atteindre.

VII.1. Les Orientations Stratégiques de la CACL en 2015

Il n’est pas inutile de rappeler que le territoire de la CACL concentre quelques 70 % des déchets du département. Cela représente environ 75 000 tonnes de déchets par an, dont approximativement 40 000 t d’ordures ménagères, 15 000 t de déchets industriels banals, 10 000 t d’encombrants et 10 000 t de déchets verts. La production moyenne d’ordures ménagères par habitant est de l’ordre de 350 kg/an. Les études de MODECOM réalisées par l’ADEME en 2014 permettront de mieux connaitre la composition de nos déchets en 2015 et ainsi mieux orienter la politique de la CACL en matière de prévention-réduction des déchets et de poursuite de la collecte sélective, qu’elle soit en apport volontaire ou en porte à porte. Ainsi, dans les deux domaines plus particuliers de la gestion des déchets, on peut considérer que sur la CACL, la collecte des déchets s’est améliorée ces dix dernières années (augmentation de la des-serte et du tri), alors que globalement la situation du traitement de ces déchets reste préoccupante. En effet, les taux de production des déchets ménagers, parallèlement aux modes de consommation, se rapprochent de ceux observés dans l’hexagone. Or, le niveau des équipements de traitement est très insuffisant pour accueillir ces déchets dans des conditions respectueuses de l’environnement et de la salubrité publique. Par ailleurs, la dimension économique de la gestion des déchets au travers du recyclage et du réem-ploi est encore très largement sous exploitée. Plus particulièrement la mise en décharge reste l’unique mode de traitement actuel des déchets mé-nagers et industriels banals sur le territoire de la CACL. Pour autant, sur le territoire, une collecte et un traitement différenciés s’opèrent à la marge au tra-vers de la déchetterie intercommunale qui assure notamment le traitement des déchets ménagers spéciaux (batteries, piles, huiles de vidange) et des déchets d’équipements électriques et électro-niques (DEEE) ; de la plate-forme de compostage à Matoury qui permet de valoriser désormais plus de 16 000 tonnes de déchets verts par an, et de l’unité de broyage du verre avec une capacité de traitement de 2400 tonnes par an, Début 2015 sera attendue la position définitive du Préfet sur le projet d’Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) du Galion qui constituera l’exutoire principal pour le traitement des déchets de la CACL mais également ceux de la CCEG et éventuellement de la CCDS. Il convient d’ores et déjà de retenir qu’en cas d’avis défavorable de l’Etat, un certain nombre de né-gociations devront s’engager entre la CACL et l’Etat sur des compensations financières liées aux dé-penses déjà réalisées, aux indemnités de résiliation de contrat et aux frais à engager pour la re-cherche de nouveaux sites.

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Par ailleurs, faire le panorama stratégique de la gestion des déchets en 2015, impose de clarifier l’interface tri sélectif/ éco-organismes, pour un engagement plus fort des éco-organismes au plan local, à trouver des filières de valorisation qui pourraient éviter à la CACL de supporter les charges d’organisation et de transfert des matériaux ainsi que la prise en charge des contraintes liées aux matériaux triés. Stratégiquement, la CACL devra poursuivre le lobbying auprès de la préfecture pour aider à la défini-tion des filières locales permettant de bénéficier d’un soutien maximum des éco- organismes et s’assurer à terme d’une prise en charge des matériaux en sortie du centre de tri. Enfin en matière de prévention, stratégiquement, la CACL devra poursuivre son programme de ré-duction de la production des déchets ménagers lancé en 2007. Son objectif est de faciliter la collecte et le traitement des déchets à la charge de la collectivité en limitant la quantité ou la nocivité des déchets des ménages et des administrations. La Communauté d’Agglomération du Centre Littoral s’est ainsi engagée depuis 1 an à réduire de 7 % la quantité de déchets produits sur son territoire en 5 ans (. Si l’objectif peut être dur à atteindre, il convient de le fixer pour s’inscrire dans la dynamique réglementaire. En synthèse, de façon globale, après s’être attachée à optimiser les nouveaux marchés de collecte optimisés sur l’ensemble du territoire communautaire, la CACL procèdera à la passation de ces mar-chés et continuera à viser en 2 015 l’atteinte des objectifs qualité et sécurité de ses prestations et l’amélioration des conditions de traitement des déchets. Un certain nombre d’opérations devront être poursuivies courant 2015, et notamment :

���� L’Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) : o L’ISDND reste le dossier phare de la CACL encore à finaliser tant du point de vue du

site retenu, des avis et autorisations de l’Etat, et des financements dont pourrat béné-ficier le futur exploitant.

���� L’extension des capacités de stockage du site des Maringouins o Il s’agit d’une solution provisoire dans l’attente de l’ouverture de l’ISDND définitif ;

���� Le centre de tri des déchets recyclables o En cours de réalisation sur la commune de Rémire-Montjoly, le centre de tri sera ré-

ceptionné en 2015. Il s’accompagnera de la mise en place de la collecte sélective mul-ti-matériaux en porte à porte auprès de nos administrés ;

���� Les travaux de réalisation de la déchetterie de Cayenne ; o Permettant de poursuivre la collecte sélective des encombrants en apport volontaire

���� Les travaux de réalisation de la recyclerie-ressourcerie dédiée au développement des fi-lières de réemploi et de réparation.

���� Les études pour la poursuite du réseau de déchetteries seront poursuivies sur les autres communes (recherche de terrains et études de Maîtrise d’œuvre).

VII.2. Les orientations budgétaires 2015

VII.2.1. Fonctionnement

Les dépenses principales pour l’année 2015 sont celles liées à la collecte des déchets ménagers dont les marchés seront renouvelés courant 2015 et induiront une révision des dépenses, notamment avec la mise en place de la collecte sélective.

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Le traitement devient désormais un poste de dépenses majeur avec d’une part, les frais de mise en décharge du fait de la mise aux normes imposée par la règlementation et les enjeux de santé et en-vironnementaux, et d’autre part la TGAP qui était passée à 30 € la tonne depuis 2012 (Taxe Générale sur les Activités Polluantes). Je rappelle qu’une action forte ayant conduit au dépôt d’un amendement par les Sénateurs a été en-treprise auprès des administrations centrales et des parlementaires pour permettre une modulation de la TGAP pour la Guyane et Mayotte, qui n’ont pas encore atteint un taux suffisant de tri et de re-cyclage pour que celle-ci soit réellement incitative. Un amendement de la loi de finance rectificative de 2013 a permis d’intégrer une modulation de la TGAP ainsi ramenée à 10 € la tonne ce qui a permis d’intégrer en partie le cout d’extension des tra-vaux des Maringouins en maintenant un cout de traitement stabilisé. Les charges de traitement comprennent :

- les coûts d’exploitation liés au compostage des déchets verts, dont les tonnages sont en très forte hausse depuis le transfert de la compétence collecte,

- les coûts d’exploitation de la déchetterie. Le traitement du verre est désormais pris en charge par Eco-Emballages depuis septembre 2011 et n’est pas intégré au budget de la CACL. Les charges de fonctionnement comprendront en outre des provisions nécessaires pour les grosses réparations pour les équipements (plate-forme de compostage des déchets verts et déchetterie à Rémire-Montjoly). L’amortissement des travaux (respectivement des subventions) devra également être intégré en dé-pense de fonctionnement (respectivement recettes de fonctionnement). Comme chaque année, je vous propose également de subventionner des associations pour des ac-tions d’éducation et de sensibilisation à l’environnement. S’agissant des recettes de fonctionnement, il a été lancé en 2013 un travail sur la convergence des taux de TEOM vers un taux moyen de 14,5%, de manière à parvenir comme le prévoit la loi à un taux unifié d’ici quelques années. Une étude de prospective financière et technique de la compétence engagée en 2014 permettra en 2015 de définir les exigences en matière de service rendu et le mode de financement du service avec définition d’un nouveau taux de convergence. Les recettes provenant de la TEOM (Taxe d’Enlèvement sur les Ordures Ménagères), estimées à 10 025 000€, ne couvrent pas l’intégralité des dépenses de fonctionnement. Compte tenu de l’augmentation des charges de traitement, dans un objectif de maintien du taux de TEOM, il sera cette année à nouveau nécessaire de compléter les recettes provenant de la TEOM par le budget général. Les recettes de la redevance spéciale pourront toutefois venir soulager les dépenses de fonctionne-ment en 2015 avec 1 100 000 € attendus. Enfin des recettes « accessoires » provenant de l’apport de déchets par les professionnels à la dé-chetterie et à la plate-forme de compostage sont également à comptabiliser. Pour autant, des économies substantielles sont toutefois observables :

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- liées aux nouveaux marchés de collecte qui ont été mis en œuvre en 2010 (près de 500 000 € par an d’économie globale avec une amélioration des prestations)

- liées aux diminutions de charges de la déchetterie : contractualisation avec les éco-organismes (DEEE avec OCAD3E, piles avec Screlec, pneus et batteries avec l’ARDAG, LBC avec Recylum).

- Liées à la contractualisation avec les nouveaux Eco-organismes dédiées aux Déchets Dange-reux Diffus, déchets mobiliers, aux textiles, aux Déchets d’Activités de Soins à Risques Infec-tieux, aux papiers Folio permettront de lever des recettes complémentaires dédiées à l’aide au fonctionnement,

- à la communication, à la réalisation d’études de faisabilité ou à l’amélioration de la qualité du service.

Collecte des déchets ménagers et assimilés

Les dépenses principales pour l’année 2014 sont celles liées à la collecte des déchets ménagers. Après passation des nouveaux marchés une économie globale de 500 000 € a été réalisée en 2010 pour un service amélioré (collecte régulière des points difficiles, de l’habitat vertical, suivi GPS…). Le coût des dépenses prévisionnel est de 6 300 000 € pour l’année 2015 avec une augmentation liée à la passation des nouveaux marchés de collecte et mise en place de la collecte sélective.

� Collecte et traitement des bidons souillés d’huiles de vidange

La collecte des huiles de vidange est gratuite, par contre la CACL doit financer la collecte et le trai-tement des bidons souillés d’huile de vidange dans le cadre de l’opération « bornes à huile ». Pour cette année de fonctionnement les dépenses sont estimées à 20 000 €.

� Exploitation de la déchetterie à Rémire-Montjoly

Avec la forte augmentation de fréquentation de l’unique déchetterie du territoire, pour 2015, il fau-dra prévoir un coût d’exploitation pour la déchetterie de Rémire-Montjoly avoisinant 450 000 €/an. Les recettes attendues seront de 30 000 € (facturation des professionnels).

� Exploitation de la plate-forme de compostage des déchets verts

Le montant global du marché pour l’exploitation de la plateforme de compostage s’élève à 470 000 € /an. Les recettes attendues seront de 25 000 € (facturation des professionnels).

� Mise en décharge des déchets ménagers

Le montant global du marché pour la mise en décharge des déchets ménagers a augmenté significa-tivement en 2012 puis est resté stable en 2013 au regard des travaux d’extension réalisés en atten-dant l’ouverture de la future ISDND et des aménagement complémentaires prévus (accueil des ba-layeuses et séparation des DEEE). Au vu des derniers travaux d’extension et des matériels complé-mentaires mis en œuvre au niveau de l’exploitation, des subventions d’investissement et de la réduc-tion de la TGAP le contrat a été renégocié et il est prévu un montant à hauteur de 3 200 000 € par an (TGAP comprise),. Des travaux complémentaires seront à engager en 2015 pour faire face à la saturation de l’actuel ca-sier..

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� Fourrière animale pour chiens et chats

La fourrière provisoire pour chiens et chats située à Roura, « le Chenil de la forêt d’Emeraude » a doublé ses capacités d’accueil depuis 2011. Les dépenses liées au marché de service sont estimées à 250 000 €. Enfin, la part fonctionnement intègre également le soutien aux associations en matière d’activités pédagogiques, d’actions en faveur de l’environnement, de Mayouris de quartiers,…, pour un montant de 120 000€.

VII.2.2. Investissement

Pour l’année 2015, je vous propose les orientations suivantes :

� Extension de la décharge des maringouins

Compte tenu de l’incertitude de mise en œuvre de l’ISDND dans les délais initiaux, la proposition d’extension de la décharge actuelle, devra se concrétiser sur site pour satisfaire d’abord au besoin immédiat,(periode 2015-2016) et à moyen terme (2017-2019), dans l’attente d’une solution définitive sur un autre site. L’année 2015 devra ainsi permettre, étape par étapes, de gagner en souplesse de stockage, d’anticiper avec l’état sur les nombreuses contraintes réglementaires du site actuel, pour l’extension en phase 2 qui sera nécessaire à moyen terme.

Une première phase de travaux sera réalisée en 2015, avec une participation FEDER et Etat qui est indispensable pour permettre d’assumer les conséquences des délais pris sur l’instruction du dossier du Galion, pour tenir comtpe des évolutions de règlementation en matière de sécurité aérienne.

� Centre de tri (opération déjà budgétisée)

Les travaux de pré-terrassements de cet équipement ont été réalisés en 2013 et 2014. Les marchés de travaux lancés en 2014 permettent la livraison de cette infrastructure en 2015 avec un démarrage effectif de la collecte sélective des déchets recyclables secs (papiers, cartons, bouteilles et flacons plastiques et métaux issus des déchets ménagers).

Les fonds dédiés à cette opération ont déjà été budgétisés.

Cet équipement régional majeur permettra le développement de l’économie locale pour la mise en place de filière de valorisation des déchets (plastiques, papier/carton, métaux…). La minimisation des charges de fonctionnement sera recherchée, au travers des économies de mise en décharge, des né-gociations avec les éco-organismes et d’une recherche de subvention sur le FEDER au titre de l’allocation RUP, dont une part va au fonctionnement.

� Financement de la mise en place de la collecte sélective et du parc de bac dédié (opéra-

tion déjà budgétisée)

La mise en place de la collecte sélective des matériaux recyclables induit la mise en place d’un bac supplémentaire par foyer qui sera dédié aux emballages recyclables (1 600 000 €). Cette mise en place sera réalisée suite à une étude de conteneurisation. L’information et la sensibilisation des usa-gers sera appuyée par les ambassadeurs du tri qui devront être embauchés en fin d’année 2015.

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Le plan de financement prévisionnel est le suivant :

CACL 30 % 480 000 €

FEDER/ADEME 70 % 1 120 000 €

TOTAL 100 % 1 600 000 €

� Déchetteries (150 000€ déjà budgétisés)

Pour la création du réseau de déchetteries du territoire, les études de maîtrise d’œuvre seront pour-suivies. Elles seront complétées par l’étude d’une déchetterie mobile et l’intégration au futur ISDND d’une fonction de déchetterie. Il est à noter qu’au travers de ces études, il sera nécessaire d’évaluer la réduction induite au niveau des collectes d’encombrants et de déchet vert en porte à porte, et ce dans une perspective de maîtrise des charges de fonctionnement.

Le lancement des travaux ne sera possible que lorsque les équilibres en fonctionnement seront at-teints de manière certaine sur le long terme. Actuellement le fait de mettre en décharge après pas-sage en déchetterie est économiquement très pénalisant.

Les études de Moe sur 2 déchetteries pourraient être réalisées en 2015 sur les terrains cédés par les communes.

� Mise en place d’une opération de compostage domestique test (opération déjà budgéti-

sée)

Dans le cadre du programme local de prévention des déchets (axe 4 du programme de réduction des déchets), une opération test de compostage domestique est proposée afin de mesurer l’impact de cette pratique sur un circuit de collecte et auprès d’un foyer de population volontaire (300 foyers visés, soit 20% des foyers sur deux circuits de collecte). Cette action vise à cibler les usagers et les accompagner dans la mise en place du compostage et à en mesurer les incidences en terme de ton-nages évités. Une étude de faisabilité et d’accompagnement avec mise à disposition de broyeur léger permettra d’étendre le service rendu début 2015, notamment dans les zones rurales non desservies par la col-lecte en porte à porte des déchets verts. Le coût prévisionnel de l’opération est de 300 000 € (part CACL : 60 000 €).

Le plan de financement proposé est le suivant :

CACL 20 % 60 000 €

ADEME/FEDER 70 % 210 000 €

TOTAL 100 % 300 000 €

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� Plan de communication dédié à la collecte sélective

La collecte sélective va induire une modification de la gestion individuelle de nos déchets.

Si ce geste a été amorcé par la collecte du verre, cette opération va nécessiter un plan de communi-cation important aussi il est proposé le plan de financement prévisionnel suivant :

CACL 30 % 60 000 €

FEDER/ADEME 70 % 140 000 €

TOTAL 100 % 200 000 €

A noter que dans le cadre du conventionnement avec Eco-emballages dans le cadre du barême E, des

fonds dédiés à la communication et aux ambassadeurs du tri sont prévus et octroyés sur la base des

tonnes effectivement triées.

� Réalisation d’une structure ressourcerie/recyclerie (poursuite de l’opération déjà budgé-

tisée, ()

Comme suite à l’étude de faisabilité de recycleries / ressourceries en Guyane menée par le Départe-ment, il apparaît que la réalisation d’un tel équipement est une priorité en terme de développement durable sur notre territoire (protection de l’environnement, économie sociale et solidaire).

Afin d’appuyer des porteurs de projets dans le développement du réemploi et de la réparation, il est proposé la réalisation puis la mise à disposition de locaux adaptés à leur activité à un loyer adapté à ce type de structure. L’opération, à ce stade, est estimée à 1.5 M€. et consistera en la réalisation de 650 m² d’ateliers. Les études de Maitrise d’œuvre sont en cours et seront finalisées en 2015, pour des travaux qui pourront être menés à partir de 2016.

� Programme de réduction des déchets

De nombreuses opérations se poursuivent en 2015 pour limiter la production de déchets. La CACL a signé une convention de partenariat avec l’ADEME et s’engage annuellement au plan de finance-ment suivant :

CACL 44 % 101 586 €

ADEME 56 % 131 586 €

TOTAL 100 % 233 172 €

Les opérations de réduction comprennent notamment :

���� Axe 3 : Courriers non lus – opération « Stop Pub »

En 2012, 2013 et 2014, l’Agglo a imprimé et distribué 15 000 autocollants stop pub par an pour limi-ter les courriers non adressés. Compte tenu des demandes de plus en plus fréquentes d’autocollant stop pub, l’impression de 15 000 autocollant stop pub seront encore nécessaires pour l’année 2015.

� Axe 4 : Déchets organiques - Opération de promotion du compostage domestique � Axe 5 : Déchets sanitaires - Opération de promotion des couches lavables

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L’opération de promotion des couches lavables consiste en une aide à l’achat de 50% (pour un mon-tant maximum de 300 €) et par la mise en place d’une opération pilote pour l’utilisation des couches lavables en crèches sur laquelle il est proposé d’apporter une aide exceptionnelle à l’investissement du matériel dédié à cette opération.

���� Axe 5 : Le réemploi

Pour cet axe, la CACL prévoit l’organisation de manifestation sur le réemploi : la semaine du troc et le marché des jouets et jeux d’occasion sont des occasions idéales pour faire la promotion de la ré-cupération, valorisation et réutilisation des objets

VII.3. Le soutien de la CACL à la dynamique associative du territoire

La CACL est régulièrement sollicitée pour soutenir des actions et des projets associatifs. Dans un souci de cohérence, de transparence et de bonne gestion des fonds publics une procédure d’attribution des subventions a été rédigée.

Les subventions attribuées par la CACL sont destinées à soutenir, favoriser et promouvoir l’initiative des associations intervenant sur l’ensemble du territoire communautaire dans la perspective d’un développement durable, social, économique, environnemental et sociétal.

Ce règlement s’applique à l’ensemble des subventions versées aux associations du territoire de la CACL œuvrant dans le domaine de la valorisation de l’environnement, de la gestion de l’eau potable, de l’assainissement, de l’aménagement du territoire, du développement économique et des trans-ports.

���� N'entrent pas dans le cadre des subventions :

� les projets à caractère commercial ; � les travaux ou missions de recherche fondamentale.

���� La CACL sera particulièrement attentive aux éléments suivants :

� Impact de l’opération en termes de déchets évités ; (pour l’AEP ???) � Proposer si possibles des actions innovantes ; � Donner un rôle accru au citoyen et favoriser l'engagement en général ; � Mettre en avant une concertation, une dynamique entre plusieurs acteurs ; � Illustrer de façon concrète comment l'écologie apporte des solutions permettant de ré-

duire les inégalités ; � Mobilisation des différents acteurs en lien avec les compétences de la CACL et en lien

avec un service de proximité ; � Montrer la recherche d'efficacité optimale (opérationnelle, partenariale, financière, péren-

nisation).

Les subventions sont ouvertes à toute structure à but non lucratif, en situation financière saine, por-teuse d’un projet éligible au sens du règlement.

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VII.3.1. Projets éligibles

La demande de subvention devra être déposée au minimum quatre mois avant la réalisation du projet. Aucune subvention ne sera versée postérieurement au commencement de réalisation de l’opération et/ou l’action. Une structure ne peut présenter qu’un seul projet par séance d’attribution (4/an). Les projets qui se déroulent à l'étranger sans lien direct avec le territoire de la CACL ne s’inscrivent pas dans le cadre de l’attribution des subventions.

Chaque commission désigne les projets lauréats des projets en lien avec les compétences des ser-vices techniques.

Les commissions sont souveraines dans le choix des attributions de subvention et ne sont donc pas tenues de justifier leurs décisions.

VII.3.2. Attribution des subventions

���� La participation financière de la Communauté de l’Agglomération du Centre Littoral sera at-tribuée selon les critères suivants :

� Une enveloppe comprise en 500 euros et 5 000 euros. � Des subventions d’un montant supérieur pourront être attribuées à titre exceptionnel.

���� La CACL n’assume pas la totalité du financement d’un projet et peut demander de destiner les fonds à un volet particulier du projet.

Une convention rappelle les obligations réciproques de la structure porteuse du projet lauréat et de la CACL. Elle concerne les conditions de versement de la subvention, de la valorisation du projet et de l’utilisation de l’image de la CACL.

VII.3.3. Les orientations budgétaires 2015

Les actions de communications seront relayées par le milieu associatif sous forme de projets qu’ils soient pédagogiques, d’accompagnements ou pilotes. Les dépenses liées à des subventions en 2013 sont estimées à 200 000 €, ceci essentiellement au niveau du service environnement et du cabinet. Du fait de la nouvelle procédure et de l’extension de l’attribution des subventions à l’ensemble des compétences de la CACL, l’orientation budgétaire 2015 pour le montant dédié aux associations et porteurs de projets éligibles est estimé à 230 000 €. Tab 1 – Budget prévisionnel 2015 par services

Services Montant € Assainissement 10 000 € Eau potable 50 000 € Environnement / déchets 100 000 € Développement éco et cohésion sociale 30 000 € Relations publiques et protocole 40 000 €

Total 230 000 €

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Tab 2 – Plan de financement prévisionnel 2015 Financeurs Montant €

FEDER 30 000 € ADEME 50 000 € Partenaires exploitants 20 000 € CACL 120 000 €

Total 230 000 €

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VIII. Communiquer pour éclairer les habitants et les partenaires

Chez l’usager ou même dans la sphère institutionnelle on peut encore aujourd’hui entendre parler de « CCCL ». La transition en effet ne date que de 2 ans et l’agglo doit poursuivre de travail d’information sur son identité.

Bien que la communication soit en train de se structurer au sein de la CACL puisque le service a été créé en Avril 2014, on peut noter trois grands enjeux.

UN ENJEU CITOYEN

� Informer l’usager (celui qui vote) sur la mise en œuvre du projet politique et sur la gestion de l’argent public

� Faciliter l’accès à l’information

� « Concrétiser » l’agglo, favoriser la proximité en valorisant les services rendus à l’usager

UN ENJEU INSTITUTIONNEL et TERRITORIAL

� L’agglo doit exister à travers ses compétences mais aussi être mieux identifiable dans ses ac-tions en partenariat avec les communes.

� Favoriser la distinction de l’institution et de l’espace communautaires avec les collectivités environnantes

� Favoriser les échanges avec les communes, notamment sur communication de l’agglo et les supports d’informations (Site internet, magazines etc)

� Définir et redéfinir l’institution, son rôle, ses missions toujours en cohérence avec le projet de territoire et l’évolution des compétences

UN ENJEU POLITIQUE

� Les élus du territoire doivent s’approprier leur intercommunalité et être des relais dans leur action locale

VIII.1. 2015, Mise en œuvre concrète et méthodologique du plan de communication

1/ Poursuite de la mise en place du pôle communication avec une appréciation juste et équilibrée des moyens humains 2/ Réactualisation des axes de communication par compétences 3/Définition d’un budget communication

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• Fluidifier les informations avec les villes et communes de l'agglo (communiqués, séminaires etc)

• Renforcer les liens avec les autres communes

• Créer un réseau des communicants de l'agglo

•Tour de Guyane•Pagaies vertes•Journées Portes Ouvertes•Journées de l'eau•Autres manifestations sportives

•Communication des services

•Journées de l'eau•Marché aux jouets d'occasion

•Autres journées thématiques

•Edition (magazine...)•Campagne média/hors média

•Animation site internet et réseaux sociaux

Institutionnelle

Améliorer la notoriété et l'image

de l'institution

Opérationnelle

Dynamique de territoire

Définition du projet intercommunal

Identification de l'agglo par rapport aux

commune

Evennement(s)

Organisation ou accompagnement

des services

VIII.2. Organisation de la communication au sein de l’agglo

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1. COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE

Il s’agit de « faire parler » l’agglo : la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral est avant tout un service public avec un devoir de transparence. Il faut donc informer les usagers sur tout ce que fait la collectivité et plus concrètement justifier les dépenses. Quel que soit le canal de communication utilisé, l’objectif est d’améliorer notre notoriété (mieux connaître l’agglo) et notre image (faire aimer). Il s’agit également de préciser nos missions dans un contexte de transition ou les compétences de l’agglo évoluent. L’agglo devra avoir une politique d’information plus offensive en utilisant les supports les mieux appropriés pour toucher un large pu-blic (grands médias).

Principaux axes pour 2015

o Assurer la transmission des informations sur le site internet et les réseaux sociaux o Faire du site internet de la CACL une plateforme incontournable pour les usagers o Apporter une réponse aux demandes de plus en plus nombreuses qui passent par le standard

téléphonique de la CACL CIBLES PRINCIPALES

o Grand public sur l’ensemble du territoire o Les jeunes de l’agglo o Les agents et les élus des municipalités membres

CIBLE SECONDAIRES

o Les partenaires o Les leaders d’opinion

o Proposer un support de communication périodique aux usagers o Placer l’agglo dans le quotidien des foyers de l’agglo (le magazine est un support qui se garde

et qui passe de « main en main » o Améliorer la notoriété et l’image de la collectivité o Mieux informer sur nos missions, notre agenda et nos évènements

CIBLES PRINCIPALES

o Grand public sur l’ensemble du territoire o Les CSP + de l’agglo o Les séniors de l’agglo o Les agents et les élus des municipalités membres

Informatif Didactique

Ton

FAIRE VIVRE LE SITE INTERNET DE LA CACL

LANCER LE MAGAZINE DE L’AGGLO

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CIBLE SECONDAIRES o Les partenaires

2. COMMUNICATION OPERATIONNELLE Elle répond aux nécessités des services opérationnels de l’agglo (eau potable, déchets etc..) Dans ce cadre, le service communication accompagne les autres services dans la mise en œuvre de leurs actions de communication ; cela peut aller du lancement d’une campagne média/hors média à la l’organisation d’un évènement. La communication opérationnelle va répondre aux objectifs suivants pour l’ensemble des compé-tences exercées par la CACL :

� Informer quant à la réglementation liée aux différentes compétences � Parler des équipements et de l’exploitation des ouvrages � Montrer la qualité du service public � Sensibiliser la population etc

Principaux axes pour 2015

TRANSPORT o INFORMER SUR LES NOUVELLES LIGNES o SENSIBILISER SUR LA SECURITE o SEMAINE DE LA MOBILITE

ENVIRONNEMENT/DECHET

o CAMPAGNE SUR LA COLLECTE SELECTIVE o POURSUITE DE LA CAMPAGNE VERRE o GRAND MARCHE AUX JOUETS D’OCCASION o SEMAINE EUROPEENNE DE REDUCTION DES DECHETS

ASSAINISSEMENT

o CAMPAGNE DE RACCORDEMENT AUX RESEAUX D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF

o SENSIBILISER AU BON FONCTIONNEMENT DU RESEAU

EAU POTABLE

o ACCOMPAGNER LA MISE EN PLACE DE NOUVEAUX EQUIPE-MENTS

AMENAGEMENT o FAIRE ADHERER ET PARTICIPER AU PROJET DE TERRITOIRE

Informatif Pédagogique

Participatif

Ton

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CIBLES PRINCIPALES

o Tous les foyers du territoire

CIBLE SECONDAIRES o Les partenaires o Les établissements scolaires o Les leaders d’opinion

3. COMMUNICATION AU SERVICE DU TERRITOIRE

La communication doit également suivre le projet politique au niveau intercommunal sans pour au-tant négliger les dynamiques locales. Cet aspect doit ressortir dans la communication institutionnelle mais aussi dans les pratiques en favorisant la communication et la concertation avec les municipali-tés de la CACL : réunion de travail, séminaires etc… seront les outils qui vont permettre de rassem-bler et favoriser l’adhésion des partenaires qui sont tous des relais à leur niveau.

Principaux axes pour 2015 CIBLES PRINCIPALES

o Les communicants (Chargés de communication, Directeurs de la communication, Respon-sables des relations publiques, collaborateurs de cabinet)

CIBLE SECONDAIRES o Les élus de l’agglo o Les partenaires

4. COMMUNICATION EVENEMENTIELLE L’agglo a plusieurs grands RDV dans l’année tels que :

� Les pagaies vertes � Le Grand Prix de l’Environnement � Le Tour de Guyane (en partenariat) � Relais des journées mondiales (Journée Mondiale de l’Eau, Semaine de l’environnement etc) � Autres manifestations sportives et culturelles

CREER UNE DYNAMIQUE DES COMMUNICANTS DE L’AGGLO AVEC UN RESEAU D’ECHANGE

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Pour renforcer sa communication institutionnelle, une journée porte ouverte doit être lancée en 2015. Le service communication accompagne la Cabinet sur ces différents évènements.

Principaux axes pour 2015

5. COMMUNICATION INTERNE Mise en place d’outils de communication interne avec pour objectif d’améliorer la cohésion entre les agents CACL (RCT compris) et d’instaurer une « culture » CACL. C’est un enjeu majeur puisque plus de 200 agents constituent l’institution aujourd’hui; ce sont les premiers vecteurs de l’image de la CACL. Il s’agit aussi de faire un travail sur notre communication avec les élus. Travail à effectuer en lien étroit avec la Direction des Ressources humaines. La régie communautaire de transport a déjà entamé ce travail de diffusion de l’information en interne avec la sortie d’une lettre interne en 2014 à destination des agents de la régie.

Principaux axes pour 2015

o GRAND PRIX DE L’ENVIRONNEMENT o PAGAIES VERTES o JOURNEES PORTES OUVERTES DE L’AGGLO o PARTENAIRE OFFICIEL DU TOUR DE GUYANE o AUTRES MANIFESTATIONS SPORTIVES ET CULTURELLES

o LETTRE INTERNE DE LA CACL SIEGE o SEMINAIRE INTERNE A DESTINATION DES AGENTS

Informatif Pédagogique

Participatif

Ton

Informatif Pédagogique

Participatif

Ton

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VIII.4 LES OUTILS

Une communication

360°

AFFICHAGE

SITE INTERNET

TV, RADIO, CINEMA, PRESSE ECRITE

EVENEMENTS

EDITION

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VIII.5 PERSPECTIVES BUDGETAIRES 2015

Le budget de communication 2015 peut se répartir sur 3 enveloppes en réponse aux axes précités : Opérationnelle : ventilée sur les services Evènementielle : ventilée sur le cabinet Institutionnelle : enveloppe propre au service communication

BUDGET 2015

COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE/TERRITOIRE/INTERNE

1. Rapports d'activité 2. Newsletters 3. Séminaires internes 4. Séminaires des communicants 5. Définition de la stratégie 6. Magazine de l’agglo 7. Campagne sur les grands médias (2-3 dans l’année) 8. Production de film institutionnel 9. Community management 10. Communication dans la presse écrite

TOTAL

7 000 € 3 000 € 8 000 € 8 000 € 5 000 €

50 000 € 25 000 € 7 000 €

10 000 € 50 000 €

174 000 € COMMUNICATION OPERATIONNELLE ASSAINISSEMENT EAU POTABLE ENVIRONNEMENT/DECHET AMENAGEMENT DE L'ESPACE COMMUNAUTAIRE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TRANSPORT

TOTAL

65 000 € 90 000 €

210 000 € 110 000 € 60 000 € 90 000 €

625 000 € COMMUNICATION EVENEMENTIELLE (Cabinet) Grand prix de l’environnement Pagaies vertes Journées portes ouvertes de l’agglo Partenaire officiel du tour de guyane Autres manifestations sportives et culturelles

TOTAL

100 000 € 50 000 € 50 000 € 90 000 € 50 000 €

330 000 € Les montants seront déterminés dans le cadre du BP en fonction des capacités réelles 2015.

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IX. La Direction des Affaires Générales : au service des directions opérationnelles

La Direction des Affaires Générales, créée en mars 2014, est une direction transversale « au service des services », mais avec des objectifs d’optimisation des dépenses. Elle comprend le service Moyens Généraux et Patrimoine et le service Informatique.

IX.1. Le service Moyens Généraux et Patrimoine

Le service Moyens Généraux et Patrimoine de la CACL regroupe les différentes thématiques liées à la gestion interne des services de la collectivité, et notamment :

• La gestion du patrimoine mobilier concernant essentiellement les véhicules et le mobilier ; • La gestion du patrimoine immobilier qui correspond aux acquisitions et cessions immobi-

lières, à la maintenance et aux travaux sur le bâtiment appartenant à l’EPCI et à la gestion des charges courantes (eau, électricité, plomberie, peinture,….) ;

• Les moyens concourant au bon fonctionnement quotidien des services (entretien des locaux, gestion des fluides, commande de fournitures administratives, documentation, affranchisse-ment …) ;

Pour ce qui concerne la gestion du patrimoine immobilier, la CACL a mis en œuvre un programme d’extension du bâtiment qui consiste à la réalisation de travaux qui vise à la fois l’amélioration de l’accueil des usagers de service public et des conditions de travail de ses salariés. Ces opérations in-tègrent, des objectifs spécifiques sur les thématiques de l’efficacité énergétique et de l’accessibilité. Parallèlement, l’optimisation de nos occupations s’inscrit dans une stratégie globale de maîtrise des coûts de fonctionnement de nos implantations patrimoniales. Pour les dépenses de fonctionnement courantes, il est proposé de reconduire les budgets de 2014 en 2015, hormis pour les points spécifiques suivants pour lesquels une croissance des dé-penses est prévue.

IX.2. Le patrimoine mobilier

� Parc de véhicules

En 2013, le parc de véhicules de la CACL était de 20 véhicules, affectés aux différents services. Le sui-vi de l’entretien de l’ensemble des véhicules était assuré par les services eux-mêmes. Depuis la création du service en mars 2014, sa gestion a été confiée au service Moyens Généraux et Patrimoine afin de faire évoluer son organisation interne pour une meilleure réactivité visant l’organisation des opérations de maintenance préventive et réduire le coût de la maintenance. Les véhicules nécessitant un renouvellement de contrats ont été remplacés par des véhicules neufs, d’un contrat d’un an. Quatre nouveaux véhicules ont été loués, respectivement 3 pour le service Transport et 1 pour le service communication. Six véhicules ont été commandés via une centrale d’achat. Afin de rationaliser les dépenses, les véhicules en location seront progressivement remplacés par des véhicules en achat. Il est proposé de budgétiser une enveloppe de 160 000 € pour le remplacement d’une dizaine de véhicules en location, en fonction des disponibilités budgétaires.

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� Mobilier

La croissance de l’effectif entre 2012 et 2014 a nécessité la commande de plusieurs équipements mobiliers pour les services Transport, Moyens Généraux et Patrimoine, Assainissement. Selon les re-commandations du CHSCT, des équipements spécifiques (fauteuils ergonomiques, repose-pieds …) ont été également attribués. Il est nécessaire de prévoir 70 000 € supplémentaire pour l’acquisition du mobilier du bâtiment mo-dulaire et des autres services dont les effectifs sont amenés à évoluer.

IX.3. Le patrimoine immobilier

� Travaux et maintenance du patrimoine immobilier

Outre la réalisation d’un programme annuel de réparations, les principales opérations engagées en 2014 et qui seront poursuivies en 2015 sont :

• Les études de maîtrise d’œuvre relatives à la réalisation d’un bâtiment administratif modu-laire et sur l’extension du siège de la CACL ;

• La mise aux normes des ouvrages électriques ; • La réalisation d’une douche, de vestiaires et d’un cagibi pour le stockage des produits

d’entretien.

� Projet d’extension

Une mission d’assistante à maîtrise d’ouvrage a été contractualisée en mars 2014 afin de s’adapter aux évolutions des compétences (économie, habitat, politique de la ville …). En effet, ce sont autant de facteurs d’évolution des effectifs dans les années à venir. C’est pourquoi il s’est avéré nécessaire de réaménager le hall d’accueil et de créer un nouveau bâtiment en extension du siège existant.

� Charges de gestion patrimoniale

La stratégie globale de maîtrise des coûts de fonctionnement de nos implantations patrimoniales implique une évaluation permanente de nos charges de gestion patrimoniale (coûts de fonctionne-ment de nos bâtiments, taxes foncières, charges locatives, …). Une attention particulière est donc apportée aux charges liées aux consommations de fluides et d’énergie. Il serait opportun d’envisager un schéma directeur patrimonial afin de nous permettre d’apprécier précisément nos besoins patrimoniaux (40 000 € à budgétiser).

� Gestion des contrats d’assurance

Notre programme d’assurances (assurance responsabilité civile, dommages aux biens, protection ju-ridique, véhicules,) est renouvelé chaque année par tacite reconduction. La souscription de nouveaux contrats (bâtiments, véhicules, installations déchets, AEP, assainisse-ment…) doit être envisagée afin de diminuer légèrement nos coûts globaux d’assurance tout en maintenant le niveau de couverture de nos risques.

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Les postes de dépenses en fonctionnement (budget principal M14) qui devraient subir des modifica-tions sont :

Ligne de gestion Prévu en

2014 A prévoir

pour 2015 Remarques

ADM-61522 - Entretien de bâtiments 8 700 € 50 000 € Travaux de remise aux normes

ADM-6156 - Maintenance 79 700 € 100 000 € Maintenance courantes (peinture, électri-cité…)

ADM-616 - Primes d'assurances 13 890 € 20 000 € Harmonisation des contrats Nouveaux véhicules

ADM-6282 - Frais de gardiennage 151 500 € 250 000 € Tarification jour et nuit à distinguer

ADM-6283 - Frais de nettoyage des locaux 15 800 € 60 000 € Nouveau marché d’entretien

Les postes de dépenses en investissement sont les suivants :

Opération

Article A prévoir

2015 Observation

165 - nouveau bât. amovible 2031 - Frais d'études 40 000 €

165 - nouveau bât. amovible 2135 - Installations générales 40000 €

165 - nouveau bât. amovible 2184 - Mobilier 70 000 €

27 – Construction du siège 2031 - Frais d'études 30 000 € Etudes liées à l’aménagement du hall d’accueil

27 – Construction du siège 2313 - Immo en cours-construction

150 000 € Travaux d’aménagement du bâtiment (hall d’accueil, cloisons…)

Nouvelle opération Extension du siège

2031 - Frais d'études 200 000 € Lancement d’un concours de maîtrise d’œuvre + mission d’assistance

Nouvelle opération Schéma directeur du patri-

moine 2031 - Frais d'études 40 000 €

2182 - Matériel de transport 160 000 € Achat des nouveaux véhicules

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LEXIQUE

ADEME : Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

AFD : Agence Française de Développement

ANC : Autorité des Normes Comptables

AOTU : Autorité Organisatrice de Transport Urbain

ARDAG : Association pour le Recyclage des Déchets Automobiles en Guyane

AUDeG : Agence d'Urbanisme et de de Développement de la Guyane

BHNS : Bus à Haut Niveau de Service

CACL : Communauté d'agglomération du Centre Littoral

CAF : Capacité d'Auto Financement

CCCL : Communauté de Communes du Centre Littoral

CCIG : Chambre de Commerce et d’Industrie de la Guyane

CCOG : Communauté de Communes de l'Ouest Guyanais

CDC : Caisse des Dépôts et des Consignations

CDD : Contrat à Durée Déterminée

CDI : Contrat à Durée Indéterminée

CFE : Cotisation Foncière des Entreprises

CGCT : Code Général des Collectivités Territoriales

CGEDD : Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable

CGSS : Caisse Générale de Sécurité Sociale

CPER : Contrat de Projets État-Région

CRAM : Caisse Régionale d’Assurance Maladie

CVAE : Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises

DCE : Dossier de Consultation des Entreprises

DEEE : Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques

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DGF : Dotation Globale de Fonctionnement

DOM : Départements d'Outre-Mer

DSP : Délégation de Service Public

EPAG : Etablissement Public d'Aménagement en Guyane

FEADER : Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural

FEDER : Fonds Européen de DEveloppement Régional

FIRT : Fonds d'Investissement Routier et des Transports

FPIC : Fond de Péréquation Intercommunal et Communal

IFER : Imposition Forfaitaire sur les Entreprises en Réseau

ISDND : Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux

LBC : Lampe Basse Consommation

LOTI : Loi d'Orientation des Transports Intérieurs

MOE : Maîtrise d'Œuvre

OIN : Opération d'Intérêt National

PAC : Politique Agricole Commune

PDEDMA : Plans Départementaux d'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés

PDU : Plan de Déplacements Urbains

PGTD : Plan Global de Transports et de Déplacements

PLH : Programme Local de l'Habitat

PLU : Plan Local d'Urbanisme

PO : Programme Opérationnel

PRE : Programme Régional de l’Energie

RCT : Régie Communautaire de Transport

RD : Route Départementale

SAEIV : Systèmes d'Aide Exploitation et Information des Voyageurs

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SAR : Schéma d'Aménagement Régional

SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale

SDCI : Schéma Départemental de Coopération Intercommunale

SGDE : Société Guyanaise des Eaux

SIGUY : Société Immobilière de la Guyane

SMTC : Syndicat Mixte de Transport en Commun

SOGEA : filiale du groupe VINCI, spécialisée dans les travaux publics et le bâtiment.

SPANC : Service public d'Assainissement Non Collectif

SRU : Solidarité et Renouvellement Urbain

STEP : STation d'EPuration

TAFNB : Taxe Additionnelle au Foncier Non Bâti

TASCOM : TAxe sur les Surfaces COMmerciales

TCSP : Transport en Commun en Site Propre

TEOM : Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères

TGAP : Taxe Générale sur les Activités Polluantes

UE : Union Européenne

VT : Versement Transport

ZA : Zone Artisanale

ZAC : Zone d'Aménagement Concerté