Rapport de mission - Direction régionale du Cirad · avicole (projet n°10 de l’Irad dans le cadre du Programme d’Appui à la Recherche) du programme « Contrat de Désendettement

RAPPORT DE MISSION Contrat de Désendettement et de Développement Programme d’Appui à la Recherche – 2013

PROJET IRAD N° 9

Amélioration de la productivité

des volailles et de la qualité

de leurs produits au Cameroun

Mission d'expertise scientifique du 11 au 19 avril 2013

Denis Bastianelli, Cirad, Montpellier, France

Dieudonné Poné Kamdem, consultant, Bamenda, Cameroun

Ce rapport a été élaboré dans le cadre du Contrat de Désendettement

et de Développement - Programme d'Appui à la Recherche

par Denis Bastianelli et Dieudonné Poné Kamdem.

Mission d'expertise du 11 au 19 avril 2013.

Projet Irad n°9 : Amélioration de la productivité des volailles

et de la qualité de leurs produits au Cameroun.

© Cirad, Direction régionale en Afrique Centrale, 2013.

Projet Irad n° 9 - Amélioration de la productivité des volailles et de la qualité de leurs produits au Cameroun. Mission 11-19

avril 2013. D. Bastianelli (Cirad), D. Poné Kamdem (consultant). 3

Sommaire

RESUME ............................................................................................................................... 4

SUMMARY ............................................................................................................................ 4

CONTEXTE DE LA MISSION ............................................................................................... 5

1. ATOUTS ET CONTRAINTES DES FILIERES AVICOLES ............................................... 6

2. OBJECTIFS GENERAUX ET SPECIFIQUES DU PROJET ............................................. 7

Objectif général ..................................................................................................................................... 7

Objectifs spécifiques ............................................................................................................................ 7

Bénéficiaires .......................................................................................................................................... 7

Bénéficiaires primaires ................................................................................................................. 7

Bénéficiaires secondaires ............................................................................................................ 7

3. PROPOSITION DE THEMATIQUES DE RECHERCHE .................................................... 8

Volet 1. Alimentation ............................................................................................................................. 8

Volet 2. Santé ......................................................................................................................................... 9

Volet 3. Référentiel technique en aviculture ....................................................................................... 9

4. MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME DE RECHERCHE .............................................. 10

Volet 1. Alimentation ........................................................................................................................... 10

Action 1.1. Ressources alimentaires pour l’alimentation animale ......................................... 10

Action 1.2. Stratégies de formulation des aliments ................................................................. 10

Action 1.3. Test d’innovations en alimentation ........................................................................ 11

Volet 2. Santé ....................................................................................................................................... 11

Action 2.1. Contamination des poussins .................................................................................. 11

Action 2.2. Validation des protocoles vaccinaux ..................................................................... 11

Volet 3. Référentiel technique pour l’aviculture ............................................................................... 12

Action 3.1. Observatoire des performances ............................................................................. 12

Action 3.2. Elaboration d’une grille technique pour les élevages avicoles .......................... 12

5. CONTRAINTES ET OPPORTUNITES POUR LA REALISATION D’UN PROJET EN

AVICULTURE ..................................................................................................................... 13

Ressources humaines à l’Irad ............................................................................................................ 13

Equipements ........................................................................................................................................ 13

Partenariats .......................................................................................................................................... 14

6. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES ............................................................................ 15

7. REMERCIEMENTS ......................................................................................................... 16

8. ANNEXES ....................................................................................................................... 17

Annexe 1. Programme de la mission ................................................................................................. 18

Annexe 2. Relevé des concertations avec les acteurs .................................................................... 19

Annexe 3. Liste des Acronymes ........................................................................................................ 23



Résumé

La mission d’appui à l’Irad avait pour objectif de proposer une actualisation de la partie

avicole (projet n°10 de l’Irad dans le cadre du Programme d’Appui à la Recherche) du

programme « Contrat de Désendettement et de Développement » (C2D). Les acteurs de la

filière avicole ont été rencontrés lors d’une réunion de concertation en début de mission puis

au cours d’entretiens et visites à Yaoundé et dans l’Ouest. Les acteurs ont quasi-

unanimement demandé une réorientation du projet sur l’aviculture intensive, et sur la

production de résultats concrets et opérationnels. Les thèmes prioritaires sont l’alimentation

et la santé des animaux. Le programme proposé est le suivant :

Volet 1. Alimentation.

Action 1.1. Ressources alimentaires pour l’alimentation animale.

Action 1.2. Stratégies de formulation des aliments.

Action 1.3. Test d’innovations en alimentation.

Volet 2. Santé.

Action 2.1. Contamination des poussins.

Action 2.2. Validation des protocoles vaccinaux.

Volet 3. Référentiel technique en aviculture.

Action 3.1. Observatoire des performances.

Action 3.2. Elaboration d’une grille technique pour les élevages avicoles.

En outre des recommandations pour lutter contre l’érosion des ressources humaines et des

compétences dans la recherche avicole ont été formulées. Les éléments de réflexion

présentés lors de cette mission ont été repris dans le projet C2D de l’Irad.

Summary

This advisory mission aimed at proposing an update of the poultry part (theme 10 of the

research support project) of C2D program. The stakeholders of the poultry production sector

were met during a consultation meeting at the beginning of the mission and then during visits

and meetings in Yaoundé and in western Cameroon. The stakeholders asked for a re-

orientation of the project towards intensive poultry production, with concrete and operational

results. The priority themes are poultry feeding and raw materials, and animal health. The

proposed program is the following.

Volet 1. Feeding.

Action 1.1. Feed resources for animal feeding.

Action 1.2. Strategies for feed formulation.

Action 1.3. Test of innovations in feed sector.

Volet 2. Animal health.

Action 2.1. Chicks contamination.

Action 2.2. Validation of vaccination protocols.

Volet 3. Technical referential for poultry breeding in Cameroon.

Action 3.1. Monitoring performances.

Action 3.2. Development of a technical grid for poultry farms.

Also the mission recommended taking care of the human resources and skills in poultry

research. The recommendations of the mission were used in the project proposed by Irad to

C2D.



Contexte de la mission

Cette mission, qui s’est déroulée du 11 au 19 avril 2013, a été réalisée à la demande de

l’Irad, dans le cadre du Programme d’Appui à la Recherche (PAR) du C2D. Elle avait pour

objectif d’aider à la finalisation du projet n°10 C2D/PAR de l’Irad : « Amélioration de la

productivité des volailles et de la qualité de leurs produits au Cameroun ».

Il s’agissait notamment de voir comment prendre en compte dans le projet les attentes des

acteurs de la filière avicole (producteurs, fabricants d’aliments, interprofession, projets de

développement etc…). La mission a pu s’appuyer sur les travaux de la réunion de

concertation entre les acteurs de la filière avicole organisée par l’Irad le 12 avril 2013, à

laquelle les missionnaires ont pu participer.

La mission a dû prendre en compte un certain nombre d’éléments nouveaux par rapport au

projet initial :

Une remise à plat des thématiques prioritaires au cours de la réunion de concertation. Un

certain nombre d’actions prévues initialement n’ont pas été retenues comme prioritaires

par la profession. D’autre part les participants ont clairement demandé à l’Irad de se

focaliser sur les productions intensives.

Une date de fin du projet fixée à juin 2015, ce qui laisse une durée effective de

réalisation du programme de deux ans dans le meilleur des cas.

Une réduction significative du budget imparti.

Ces éléments amènent à redéfinir le projet, tant dans son contenu et son ampleur, que dans

son calendrier de réalisation. La mission s’est donc employée :

A affiner le diagnostic des attentes des professionnels.

A définir le rôle possible de la recherche – et de l’Irad en particulier – dans l’élaboration

de solutions aux problèmes posés.

A proposer des actions concrètes, réalisables dans un terme de deux ans, permettant de

répondre aux demandes majeures des professionnels.

La quasi-totalité de nos interlocuteurs a insisté sur le besoin de solutions concrètes aux

questions posées. Pour autant, nous ne pensons pas que le rôle d’un institut de recherche

soit une action productive directe (production de poussins, gestion d’un abattoir) ou une

implication massive dans la vulgarisation directe (de 1er niveau) comme cela a parfois été

proposé. Nous nous sommes donc attachés à définir un programme de recherche concret,

mais relevant véritablement de la recherche, cœur de métier de l’Irad. Les chercheurs

doivent ensuite veiller à la vulgarisation des acquis, mais en relation avec les organismes

officiels, coopératifs, associatifs ou privés afin de démultiplier les bénéficiaires et de laisser

chacun dans son domaine de compétences.

La durée des projets C2D/PAR de l’Irad étant de facto ramenée à deux ans, il importe de

mener à bien un programme condensé dans le temps, sans afficher des ambitions

démesurées qui ne pourraient qu’aboutir à des constats d’échec. Il convient également de

profiter d’une dynamique autour de la recherche avicole pour poursuivre le diagnostic sur la

demande des acteurs des filières, affiner le bilan des acquis et préparer ainsi une

prospective pouvant déboucher en interne sur une restructuration des priorités Irad, et en

externe sur la soumission de projets, dont une éventuelle phase 2 du programme C2D/PAR.



1. Atouts et contraintes des filières

avicoles

La mission n’avait pas pour objectif de mener une étude des filières avicoles. Ce travail

n’aurait du reste pas pu être mené dans le temps et avec les moyens impartis.

Toutefois, la synthèse des demandes des acteurs dessine un bilan des atouts et contraintes

des productions avicoles au Cameroun. Un relevé des principales réflexions des acteurs

rencontrés figure en annexe 3.

Atouts

Le marché est demandeur de produits avicoles, et en expansion.

Des possibilités d’exportation (œuf surtout) existent avec des circuits déjà

efficaces (Tchad, Soudan …).

La zone de production est large : le développement des filières avicoles est

important à l’Ouest, au Nord-Ouest et dans le Littoral, mais un potentiel

également fort existe dans le Centre.

Existence de fournisseurs d’intrants : aliments, poussins, moulins …

Un savoir-faire local (matériels et bâtiments) existe.

L’appui des pouvoirs publics est significatif : la filière est considérée comme

prioritaire et les importations sont limitées.

Des filières organisées émergent ; l’interprofession est organisée.

Contraintes

La qualité des intrants est variable (aliments, poussins), surtout pour les éleveurs

de taille modeste qui ne peuvent pas peser sur les fournisseurs.

Le coût des matières premières est élevé. L’approvisionnement en matières

premières est partiellement lié aux importations. La qualité des ressources

notamment locales est variable.

Fluctuations du marché (saisonnier) et des coûts de production (aliment,

poussin).

Manque de régulation publique et de contrôle sur la qualité de l’aliment, les

implantations, les aspects sanitaires etc.

Difficultés de commercialisation du poulet de chair en circuit « vif », et manque

d’infrastructures pour développer le circuit « mort » (abattoirs, chaîne du froid).

Recherche publique en questionnement, ressources humaines limitées en

recherche avicole.



2. Objectifs généraux et spécifiques

du projet

Nb. Le titre original du projet « Amélioration de la productivité des volailles et de la qualité de

leurs produits au Cameroun » pourrait être revu pour tenir compte de l’évolution de son

contenu ; notamment la thématique de la qualité des produits n’a pas été retenue comme

prioritaire par nos interlocuteurs.

Objectif général Contribuer à l’amélioration durable de la production et de la compétitivité de la filière avicole

au Cameroun, par la mise à disposition de connaissances, références et méthodes.

Objectifs spécifiques

OS1. Amélioration de la qualité des aliments par la production et la synthèse d’informations

sur la qualité des matières premières et l’étude de stratégies de formulation.

OS2. Amélioration de la santé des animaux par l’étude de la qualité sanitaire des poussins et

l’évaluation des pratiques vaccinales.

OS3. Amélioration du diagnostic technique et de la prise de décisions stratégiques au niveau

de l’exploitation et de la filière, par la mise en place de référentiels technico-économiques et

l’étude des facteurs de variations des performances.

Bénéficiaires

Bénéficiaires primaires Eleveurs : production propre d’aliments plus adaptée, références techniques

connues, santé animale améliorée.

Fabricants d’aliments : référentiel mis à jour, nouvelles ressources identifiées.

Bénéficiaires secondaires Consommateurs : approvisionnement plus régulier, produits de meilleure qualité et

mieux standardisés.



3. Proposition de thématiques de

recherche

Comme il a été vu plus haut, la demande des professionnels se focalise essentiellement sur

l’alimentation et la santé. Nous proposons logiquement de faire de ces deux thématiques des

volets distincts, et nous recommandons d’y adjoindre un volet centré sur la création de

références techniques fiables.

Dans chacun des volets, nous suggérons de définir une première phase à court terme (6

mois) concernant essentiellement la synthèse de données, et pouvant être initiée dès le

début de la mise en œuvre du projet. Les résultats de cette phase pourront être rapidement

présentés aux partenaires, permettant d’une part de lancer une première

communication/vulgarisation, et d’autre part de bénéficier de retours de leur part.

Volet 1. Alimentation

La demande principale est l’amélioration de la disponibilité en matières premières. Nous

recommandons de commencer par une synthèse aussi exhaustive que possible des

données présentes dans la littérature publiée, la littérature grise (mémoires, rapports)

disponibles à l’Irad et dans les universités (notamment Dschang), et dans les données

étrangères (abondants travaux du Nigéria, tables d’alimentation tchadiennes…). Cette

synthèse portera sur le recensement des ressources raisonnablement accessibles pour

l’alimentation animale, et leurs caractéristiques nutritionnelles.

Après cette synthèse, un certain nombre d’analyses complémentaires pourraient être

réalisées pour décrire les matières premières mal connues ou étudier la variabilité des

ressources communes (ex. maïs, soja, manioc, notamment les variétés sélectionnées et

proposées par les généticiens de l’Irad). Les analyses de laboratoire pourraient être

complétées par des essais de digestibilité in vivo. Des méthodes rapides de terrain pour

l’évaluation des matières premières pourraient être mises au point.

La formulation des aliments pourrait faire l’objet d’études de modélisation, pour étudier les

stratégies optimales dans des contextes variés de disponibilité et de prix de matières

premières. Ces études de simulation permettraient à la fois de former des chercheurs à ces

méthodes, et d’autre part de créer des cas-types pouvant être vulgarisés. Une enquête sur

les pratiques de formulation chez les fabricants et les particuliers servirait de point de départ.

A noter qu’une étude commandée par le Programme d’appui à la compétitivité agricole

(Paca) (Meffeja, 2011) peut être utilement consultée.

Enfin les stratégies nutritionnelles identifiées pourraient être testées par des essais

zootechniques à Nkolbisson et à Mankon.



Volet 2. Santé

La santé a été mentionnée par les professionnels à propos de la qualité des poussins, et des

protocoles de prophylaxie notamment vaccinale. La position de l’Irad et ses compétences

doivent être précisées sur ce domaine, mais si les analyses elles même peuvent être sous

traitées, la gestion de l’étude peut être réalisée par des chercheurs spécialistes de la filière,

sous la haute supervision du Dr Awa par exemple.

Le problème de la qualité sanitaire des poussins est important, et concerne notamment leur

contamination par Mycoplasma gallisepticum et Salmonella gallinarum. Des normes, ou une

charte de qualité des couvoirs, passeraient par la certification de l’absence de ces infections

pouvant causer des dommages en aval de la filière. Des études dans les élevages de

reproducteurs et dans les couvoirs et sur les poussins permettraient un état des lieux. Les

résultats éventuellement existants au Laboratoire national vétérinaire (Lanavet) doivent être

exploités.

Dans les élevages de bon niveau technique, les plans de prophylaxie semblent dans

l’ensemble donner satisfaction. Il n’en est pas de même dans les élevages plus modestes, et

il serait intéressant de connaître les protocoles employés et de diagnostiquer les causes

d’échec. Des analyses sérologiques (Newcastle, Gumboro, Bronchite infectieuse)

permettraient de contrôler le succès des vaccinations. Un appui à l’élaboration de protocoles

vaccinaux adaptés, dès le couvoir, serait appréciable pour la filière.

Volet 3. Référentiel technique en aviculture

L’objectif est de disposer d’un référentiel technique (technico-économique) dans les

conditions camerounaises. Ce référentiel comporte des données de pratiques et de

performances. Il sert de base à des études et enquêtes permettant d’identifier les facteurs

limitants de la productivité (technique et économique) et le potentiel d’amélioration. Ce travail

sera effectué essentiellement par des enquêtes et mesures en élevage.

L’analyse des performances des élevages permettra de définir les priorités de futurs

projets/programmes de recherche.



4. Mise en œuvre du programme

de recherche

Cette partie propose une déclinaison en actions de recherche des thématiques abordées ci-

dessus.

Volet 1. Alimentation

Action 1.1. Ressources alimentaires pour l’alimentation animale

Activités Moyens Dates Produits

Synthèse de travaux de

recensement et de valeur

nutritive des ressources

Recherche documentaire

Déplacements M0-M6

Synthèse

atelier M6

Collecte et analyse

d’échantillons de matières

premières (in vitro, in vivo)

Analyses labo (Mankon)

Essais de digestibilité

(Mankon, Nkolbisson)

M6-M18

M12-M18

Base de

données M18

Mise au point de méthodes

simples d’analyse (farine

de poisson)

Laboratoire (Mankon ou

Nkolbisson) M6-M10 Méthode terrain

Production de tables

d’alimentation Synthèse générale M22

Tables

d’alimentation

Action 1.2. Stratégies de formulation des aliments


Simulation de stratégies de

formulation dans différents

contextes de prix et matières

premières (MP)

Logiciel, formation M0-M6

Synthèse atelier

M6, formules

cas types

Exploration du prix d’intérêt de

matières premières alternatives,

de l’effet de la variabilité et de

stratégies de diminution du

risque de formulation

Logiciel, formation M3-M9

Atelier M6,

communications

techniques

Test in vivo de formules

alimentaires contrastées

Essais zootechniques

Mankon et Nkolbisson

(possibilité de

duplication des sites)

M6-M15 Bilan technico-

économique



Action 1.3. Test d’innovations en alimentation


Evaluation de l’intérêt de la

granulation dans les formules

« Chair » au Cameroun

Fabrication Mankon

Essais zootechniques

Mankon et/ou

Nkolbisson

M12-M20

Recommandation

techniques et

économiques

Evaluation de l’apport de

ressources améliorées :

évaluations variétales de maïs,

manioc ; évaluation technologique

de soja (traité)

Mesures de bilan

énergétique et

digestibilité

M15-M22 Etude technico-

économique

Volet 2. Santé

Action 2.1. Contamination des poussins


Synthèse de travaux publiés ou

effectués par le Lanavet sur la

qualité des poussins et les infections

à Salmonella et Mycoplasma

Recherche

documentaire M0-M6

Synthèse atelier

M6

Etude de la contamination des

poussins

Prélèvements (repro,

poussins, élevages)

Analyses (Lanavet ou

Irad ?)

M6-M18

Publication,

communications

techniques,

proposition

certification

couvoirs

Action 2.2. Validation des protocoles vaccinaux


Synthèse bibliographique sur

vaccinations dans les pays de la

zone

Recherche

documentaire M0-M6

Synthèse atelier

M6

Recueil des protocoles vaccinaux

recommandés par les différents

intervenants (vétérinaires, labos,

couvoirs, vulgarisation)

Enquête M0-M6 Synthèse atelier

M6

Couverture vaccinale des volailles

(ND, BI, Gumboro)

Etude sérologique sur 1

an

Prélèvements, suivis,

analyses Lanavet ou

Irad

M6-M18

Publication,

protocoles

recommandés



Volet 3. Référentiel technique pour l’aviculture

Action 3.1. Observatoire des performances


Synthèse de travaux publiés par

Irad et partenaires

Recherche

documentaire M0-M6

Synthèse atelier

M6

Identification des réseaux disposant

d’informations techniques (Irad

Mankon, Planopac ouest, Ipavic …)

M0-M6 Synthèse atelier

M6

Enquêtes/mesures terrain, suivi de

performances

Suivi de terrain dans

plusieurs régions

Déplacements

étudiants

M6-M18 Données perfs

vs typologie

Action 3.2. Elaboration d’une grille technique pour les élevages

avicoles


Synthèse sur les recommandations

techniques

Recherche

documentaire M0-M6

Synthèse atelier

M6

Diagnostic des pratiques d’élevage

Enquêtes terrain dans

plusieurs régions

Déplacements

étudiants

M6-M18

Priorités pour la

vulgarisation

Priorités pour la

recherche



5. Contraintes et opportunités pour la

réalisation d’un projet en aviculture

Certains éléments conditionnent la définition et le succès du projet.

Ressources humaines à l’Irad

Le point le plus crucial est celui des ressources humaines et compétences pouvant être

affectées au projet. Le projet C2D/PAR « Volailles » initial (version août 2012) affichait la

participation de onze chercheurs Irad. Cependant plusieurs d’entre eux sont aujourd’hui soit

retraités, soit occupés par des fonctions diverses à l’Irad ou hors Irad, qui ne leur permettent

pas une participation active et concrète au projet. De la liste initiale on ne peut

raisonnablement compter que sur l’engagement de trois à quatre participants, ce qui est

notoirement insuffisant pour les ambitions affichées. Des solutions combinant l’appel à des

personnels retraités, la contractualisation de jeunes chercheurs, la cotraitance avec d’autres

structures (Lanavet, universités) ou la sous traitance doivent être proposées. Ces solutions

représenteront nécessairement une partie non négligeable du coût du projet.

De manière plus générale, la mission insiste sur l’urgence et l’importance d’une réflexion sur

l’érosion des compétences dans le domaine de la recherche avicole au Cameroun.

L’identification de jeunes chercheurs motivés à fort potentiel, et leur formation scientifique

serait une réussite majeure de ce projet. A cet effet nous recommandons d’encourager des

actions de formation dans ce projet, en les ciblant sur de jeunes chercheurs appelés à

s’engager durablement dans le domaine.

Equipements

La recherche en aviculture, et notamment en alimentation qui est une thématique prioritaire,

nécessite des installations : d’une part des bâtiments d’élevage pour des essais

zootechniques, et d’autre part des laboratoires d’analyse. Dans le cadre d’un projet

condensé dans le temps comme celui-ci, il n’est pas question de créer des installations

expérimentales. La priorité est d’optimiser l’utilisation de celles qui existent, et le cas échéant

de mettre en évidence le manque d’installations complémentaires pour le futur.

Pour les essais zootechniques, des poulaillers existent à Nkolbisson et à la station de

Mankon. Dans les deux cas, une remise en état est nécessaire en ce qui concerne

les petits équipements, le nettoyage et la biosécurité. Des essais de croissance, voire

de ponte peuvent être envisagés dans les deux sites, après une phase de

réactivation (6 mois, à engager dès le début du projet).



Pour les laboratoires d’alimentation, la situation est contrastée entre les deux

stations. A Mankon, un laboratoire équipé est disponible, avec des personnels

qualifiés. Des équipements récents permettent de réaliser la plupart des analyses de

base (protéines, minéraux, fibres, matières grasses…). Certains appareils ne sont

toutefois pas utilisés faute de compétences spécifiques : une formation (sur place)

serait nécessaire pour la manipulation de certains appareils (calorimètre) et la mise

en place d’un contrôle qualité. A Nkolbisson, le laboratoire d’alimentation animale n’a

plus d’équipement et il n’est donc pas envisageable à court terme de remettre en

route une activité analytique. Cependant, sur le même site, d’autres laboratoires

comme celui des sols ou la technologie alimentaire pratiquent une partie des

analyses nécessaires : il est donc possible de pallier l’absence de laboratoire propre

par un conventionnement avec ces structures, avec éventuellement la mise à

disposition de la main d’œuvre nécessaire, et possiblement l’achat d’équipements

complémentaires (ex. analyse de fibres).

Pour d’éventuelles analyses dans le domaine vétérinaire, le laboratoire de Mankon

serait probablement à même de réaliser une partie des analyses. A court terme

cependant une cotraitance avec le Lanavet paraît plus facile à mettre en place.

Partenariats

Les partenariats existants ou possibles sont une force pour l’Irad dans le domaine de

l’aviculture. Il existe des structures compétentes pour la vulgarisation agricole et des

structures coopératives/interprofessionnelles bien organisées. L’ancrage terrain des

chercheurs de l’Irad et de leurs partenaires permet le recueil d’informations.

Des partenariats peuvent exister avec les structures privées. Dans un contexte de

développement et de professionnalisation de l’aviculture, des entreprises privées

(notamment alimentation) peuvent voir un grand intérêt à s’associer à l’Irad pour faire des

essais en station concernant la comparaison d’aliments, ou le test de solutions nutritionnelles

particulières. C’est probablement en montrant de premiers résultats rigoureux et

démonstratifs que l’Irad pourra se positionner en partenaire crédible pour ces structures

privées, potentiellement pourvoyeuses de moyens matériels.



6. Conclusions et perspectives

La réunion de concertation du 12 avril, avec les acteurs de la filière avicole, a coïncidé avec

le démarrage de cette mission. Cette réunion, et les entretiens particuliers qui l’ont suivie, ont

été très riches en enseignements sur les besoins et priorités des acteurs de la filière. A côté

de revendications d’ordre politique (contrôle et homologation des médicaments) ou purement

privé (abattoirs), un certain nombre de sujets ont été identifiés, pour lesquels la recherche

agricole peut contribuer à générer, synthétiser et diffuser de l’information et des

connaissances.

Ce processus de concertation est fécond et interpelle la recherche pour générer des

résultats applicables, et contribuer à leur diffusion. Il semble particulièrement important de

pérenniser ce dialogue, afin de maximiser le profit du présent projet, et de préparer sa suite

au travers de la programmation scientifique Irad et/ou la soumission de nouveaux projets.

Il est ainsi recommandé de créer un comité de pilotage du projet, qui regrouperait l’équipe

Irad, sa hiérarchie, et certains acteurs clés de la filière. Réuni périodiquement, ce comité

serait l’occasion de faire le point sur les résultats obtenus et les actions envisagées.

La réussite du projet dépend en très grande partie des ressources humaines qui y seront

affectées. Ce projet est l’occasion de recenser et renforcer les capacités dans le domaine de

la recherche avicole. Tout effort qui pourra être mis sur la formation de jeunes chercheurs à

fort potentiel sera positif pour l’Irad et pour l’avenir des filières avicoles. A l’issue de cette

première phase du projet, la seconde phase du C2D devra également mettre l’accent sur la

formation de jeunes chercheurs, qu’il convient d’identifier dès à présent et de former par la

recherche.



7. Remerciements

Les missionnaires remercient l’ensemble des intervenants qui ont permis cette mission et

assuré son bon déroulement, notamment :

L’Irad pour l’organisation de la réunion du 12 avril, et la disponibilité de ses

chercheurs. La richesse du document initial a permis d’initier les réflexions et le

débat.

Tous les interlocuteurs professionnels et institutionnels qui nous ont reçus dans un

calendrier serré et éclairés sur les défis de la filière avicole. Leur ouverture et leur

franchise ont permis de se forger une image réaliste des problématiques de la filière

dans un temps malheureusement limité.

La direction régionale du Cirad (P. Grimaud) et notamment Vérane Pagani pour son

aide inestimable à l’organisation de la mission.



8. Annexes

1. Programme de la mission.

2. Relevé des demandes et suggestions des différents acteurs et partenaires

rencontrés.

3. Liste des acronymes et abréviations.



Annexe 1. Programme de la mission

Date Noms des interlocuteurs

vendredi

12/04/13 9h00-17h00. Atelier de concertation projet C2D « Volailles ». Mvolyé

samedi

13/04/13

9h. Carbap : Dr Ngou Ngoupayou J.D. (Carbap, Njombé)

10h. Ipavic : M. Ottou Fouda J.P. (Secrétaire Permanent)

14h. Nkam provenderie, Yaoundé.

lundi

15/04/13

9h00. Irad : Dr Mouen J. (DG Adjoint) ; Irad Aviculture Nkolbisson : Dr Tchakounté

Jeannette, Dr Bella Manga ; Irad Laboratoire d’analyses des sols, plantes, engrais et

eaux (LASPEE), laboratoire de technologie alimentaire

11h00. Lanavet Yaoundé : Dr Wade Abel

13h00. Saild : M. Tsokgna (Dir. études et services)

15h00. Minresi (S.E. C2D/PAR) : M. Elouga Nicobert, M. Nkoutchou Jean

16h30. Acefa : M. Mbooh Bassia (Responsable Suivi-évaluation)

mardi

16/04/13

6h00. Départ pour Bafoussam

10h00. Planopac Ouest (Bafoussam) : Mme Peuefo Elisabeth (présidente), M.

Kamdoum Blaise (chargé du volet aviculture)

11h30. Visite d’une ferme et d’une provenderie à Bafoussam.

17h00. Université de Dschang - Fasa : Pr. Teguia Alexis.

mercredi

17/04/13

7h00. départ pour Bamenda

Irad station de Mankon : Dr Fotsa J.C. (chef station), Dr Ruby Fomunyam (vice doyenne

Bamenda University of Science & Technology)

Irad : visite des installations expérimentales de la station de Mankon

11h00. Visite de 3 fermes (AKAM : M. Ndonwi Sylvanus, KSEB : M. Sitcheu Elie, M.

Pokem Jean Bertin)

15h00. retour sur Yaoundé

jeudi

18/04/13

9h00. Débriefing des visites (Poné / Bastianelli)

15h00. Minepia : Mme Tefinag Eleonore (C/S ressources génétiques) et M. Ngolong.

18h00. Minepia (par téléphone) : Direction des Pâturages, Pr. Pamo T. Etienne

vendredi

19/04/13

9h00. Rédaction de l’aide-mémoire de mission, préparation de la réunion de restitution.

14h30. Cirad : réunion de restitution de la mission, en présence de représentants Irad

(DGA) et partenaires



Annexe 2. Relevé des concertations avec les acteurs

Relevé des remarques et suggestions faites par les acteurs de la filière lors du brainstorming

en atelier du 12/04/13 et lors des visites de terrain (Centre, Ouest et Nord-Ouest) faites les

13, 15, 16, 17 et 18/04/13 ; et de la séance de restitution du 19/04/2013.

Institutions Suggestions Préoccupations ou

attentes

Cirad

Projet doit être construit sur des bases objectives

permettant de bien définir les objectifs réalisables dans le

temps imparti

L’impact maximum est

recherché

C2D/PAR 1ère

génération prendra fin en juin 2015

Les résultats positifs

permettront de

formuler un projet pour

un probable

financement lors de la

2ème

génération du

C2D

C2D/PAR

Les fonds sont disponibles à la CAA et attendent

seulement leur utilisation après l’approbation du projet et

de ses activités connexes. Le délai de juin 2015 reste

impératif

Urgence est signalée !

Ipavic

Irad doit avoir les moyens financiers pour appuyer le

secteur volaille

Si le budget est réduit,

alors certaines

activités importantes

du projet en souffriront

et, partant l’impact

global sur le

développement de la

filière

Envisager le développement des souches adaptées aux

diverses zones agroécologiques pour une production

autonome des poussins d’un jour

Les fermes sont

seulement à mesure

d’élever les parentaux

d’origine diverses

La provende doit pouvoir être mesurée par son impact sur

l’efficacité alimentaire (kg aliment /kg carcasse)

Il faudra trouver des procédés rapides pour évaluer la

qualité des matières premières vendues sur le marché

Les provenderies n’ont

pas les moyens

techniques

L’opérationnalité du projet doit permettre une concertation

régulière (sous forme de plate-forme !)

Suive-évaluation

interne qui mettrait

plus de pression sur

les acteurs de la mise

en œuvre du projet

La production des poussins d’un jour pour œuf de

consommation reste non économique car la demande est

irrégulière. Plusieurs producteurs importent ces poussins

ou ont recours aux accouveurs pour importer des œufs

fécondés. Plusieurs couvoirs opèrent à 60 % de leur

capacité



Minepia

Il y a beaucoup à faire dans l’aviculture traditionnelle où ils

mènent des actions sur la vaccination contre les épizooties

(peste, pullorose, etc.)

Le sous-secteur

élevage traditionnel

n’est pas pris en

compte dans la 1ère

génération du

C2D/PAR

Le secteur intensif bénéficie en outre des programmes

d’appui (PRFA, Padav, Paca, etc.)

Acefa

Il faut connaître l’enveloppe budgétaire pour mieux cerner

les actions à mener efficacement

Les capacités des producteurs à tous les niveaux ont

besoin d’être renforcées par formation et aussi par des

tests et actions communes avec des fermes pilotes

Intégrer une plateforme de concertation entre les acteurs

du projet

Des contrats seront

signés avec les

acteurs lors de la mise

en œuvre du projet

accepté

Faire des poulets découpés et accessibles aux petits

consommateurs

Faire des études de faisabilité d’abattage industriel local

des poulets

Le projet doit commettre des actions visant à donner des

orientations pour la 2ème génération du C2D/PAR et aussi

inclure le volet compétitivité de la filière, même si le succès

de cette phase y fait allusion

Planopac

Les performances techniques sont essentielles et ils

arrivent à produire le poulet de 2-2,5kg en 38-40 jours

Présence sur le territoire national avec des filières

diversifiées (céréales, tubercules, élevage, sylviculture,

halieutique, etc.)

Le problème de l’aliment se situe sur le coût et la qualité

du poulet et non sur le coût de la provende. Presque

chaque producteur dispose des formules alimentaires

(obtenues chez les vendeurs de concentrés) et font

fabriquer leurs provendes à la carte pour une main-

d’œuvre de 3 FCFA le kg

L’analyse bromatologique des aliments coûte trop cher

(5000 FCFA par nutriment à la Fasa, par exemple) et les

résultats arrivent trop tard (au moins un mois d’attente !)

Le secteur privé peut acquérir facilement les machines

pour l’abattoir. C’est l’organisation de la production qui fait

encore problème pour l’optimisation d’un abattoir

L’Etat devrait appliquer les lois et interdire que les

poulaillers s’installent sans respect de la distance de

séparation requise

La maladie de Marek a sévi à l’Ouest sur les poules de

ponte avec les poussins de SOCAVB et Alivet.

Africa Hope

Le marché d’aliments (provende) doit être sécurisé par une

certification des produits selon des normes et standards

appropriés



Saild

Les produits locaux doivent être valorisés dans

l’alimentation animale (soja grillé, germe de maïs, etc.)

Un comité de pilotage doit inclure aussi les

consommateurs des produits avicoles

La composante « tests en milieu paysan » doit avoir une

place importante dans la valorisation des résultats

Il faut aussi s’approprier l’usage de la pharmacopée

traditionnelle dans la santé animale

Autres

intervenants

y compris

ceux

rencontrés

sur le

terrain

Les besoins priorisés des acteurs doivent être bien

identifiés afin de permettre à l’Irad de mieux formuler des

solutions de développement réalisables en temps et en

efficacité

Les orientations des experts ont permis de circonscrire les

contraintes relevées en deux priorités : alimentation et

santé.

La politique du gouvernement (document de la SDSR

publié en 2005) doit être au centre du projet

Lutter contre la

pauvreté et éviter les

remous sociaux liés à

la faim

Le problème de santé reste complexe et mérite d’être

approfondi par des enquêtes ciblées afin de mieux

identifier les actions faisables

Les accouveurs

doivent s’assurer de

l’état épidémiologique

des parentaux qu’ils

importent

Les programmes de prophylaxie sont pour la plupart

importés et faiblement adaptés à nos bassins de

production.

Il faudrait aussi trouver des dispositifs rapides de

diagnostic en ferme

L’absence d’homologation des produits vétérinaires fait

que tout y passe y compris le faux.

Le producteur est

souvent victime par le

niveau élevé des

mortalités

Il faudrait valoriser ceux des résultats de recherche qui

fourniront le plus d’impact sur le développement de la

filière

Toujours faire l’état des lieux sur des acquis scientifiques

(revue bibliographique)

Compléter la revue avec des enquêtes ciblées sur le

terrain

Synthèse des

connaissances

existantes à hautes

valeurs d’impact

L’Irad doit aider les pouvoirs publics à faire la certification

sur la qualité des matières premières et les médicaments

Il y a une absence criarde des statistiques de base sur la

filière pour permettre une intervention plus spécifique

Les couvoirs existants fonctionnent à un taux de 60 % de

leur capacité réelle (600.000 poussins produits par

semaine) mais la demande est irrégulière

Les principaux bassins avicoles du Cameroun sont par

ordre de grandeur pour volaille chair : Littoral, Centre,

Ouest et Nord-Ouest; et pour volaille ponte : Ouest, Littoral

et Centre et Nord-Ouest.



La région de l’Ouest affiche le plus grand risque sanitaire

du pays et mérite qu’on y apporte une attention particulière

au regard de son niveau de production.

Les cadres règlementaire et législatif sont légèrement

respectés ou appliqués par l’Etat : absence ou peu de

contrôle sur la qualité des matières premières et

provendes, les poulets et œufs, les médicaments vendus

sur le marché

Il est remarqué que ceux des provendiers qui consomment

leurs propres aliments font aussi des aliments de bonne

qualité

En dehors de la SPC/Agrocam tous les autres couvoirs

affichent une incertitude sur la qualité sanitaire et les

performances zootechniques des poussins vendus

Le souci de privilégier l’hygiène et salubrité ainsi que la

biosécurité dans les fermes avicoles s’impose.

Eviter l’usage des matières premières dénaturées comme

le maïs charançonné, moisi ou infecté de mycotoxine

Le problème de résidu des antibiotiques risque de poser

un problème de santé humaine

Les producteurs ont des formules individuelles et

fabriquent leur provende à la carte en payant soit 3

FCFA/kg (Bafoussam) ou 5 FCFA/kg (Yaoundé)

La qualité des poussins résiderait sur plusieurs facteurs

identifiés par le producteur :

Pas de provision de 2 % pour compenser les morts et

autres déchets

Pas de sélection des mauvais poussins avant livraison

(notamment dans les périodes de pénurie –

septembre)

Les œufs incubés ne sont guère calibrés

Pas de tests sur la présence des salmonelloses et

mycoplasmoses

Vaccinations contre la maladie de Marek ne sont pas

certifiées

Faible performance zootechnique

Forte mortalité en démarrage

Souche non conforme à l’annonce faite par les

couvoirs

Hétérogénéité des poussins dans les performances



Annexe 3. Liste des Acronymes

Acefa, Amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales

Alivet, Importation et distribution de produits vétérinaires et d’équipements d’élevage

AHC, African Hope Challenge

C2D/PAR, Contrat de Désendettement et de Développement. Programme d’Appui à la

Recherche

CAA, Caisse autonome d’amortissement

Carbap, Centre africain de recherche agronomique sur bananiers et plantains

Cirad, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le

développement

DGA, Directeur général adjoint

DSRP, Document de stratégie de réduction de la pauvreté au Cameroun

Dr, Docteur

Fasa, Faculté d’agronomie et des sciences agricoles

Ipavic, Interprofession avicole du Cameroun

Irad, Institut de recherche agricole pour le développement

Lanavet, Laboratoire national vétérinaire

LASPEE, Laboratoire d’analyses des sols, plantes, engrais et eaux

Minepia, Ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales

Minresi, Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation

MP, Matières premières

Paca, Programme d’appui à la compétitivité agricole

Padav, Programme d’appui au développement de l’aviculture villageoise

Planopac, Plate-forme nationale des organisations de professionnelles agro-sylvo-pastorales

du Cameroun

Pr., Professeur

PRFA, Programme de relance de la filière avicole

Saild, Service d’appui aux initiatives locales de développement

SDCE, Stratégie de développement pour la croissance et l’emploi

SDSR, Stratégie de développement du secteur rural

SE, Secrétariat exécutif

SOCAVB, Société de commercialisation d’aliments volaille

SPC, Société des provenderies du Cameroun

Direction régionale Afrique centrale

Rue Joseph Elig Essono Balla

Yaoundé, Cameroun

Tél. : +237 22 21 25 41

www.cirad.fr

Documents

Rapport de mission - Direction régionale du Cirad · avicole (projet n°10 de l’Irad dans le cadre du Programme d’Appui à la Recherche) du programme « Contrat de Désendettement