Rapport d’études - besson- · PDF fileAnthony Besson - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble - 2007 ... les matériaux étaient ... construction de structures

Anthony Besson - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble - 2007 -----------------------------Rapport d’étude de fin de licence d’architecture-------------------------

Rapport d’études Licence d’architecture


Première année Formation au projet, approche spatiale (JP. Durant) Palais de filateurs

L’exercice était de dessiner sur calque en axonométrie et à l’encre tous les niveaux du palais des filateurs de Le corbusier. Malgré l’aspect totalement inintéressant de cet exercice, il m’a initié au soin et à l’exigence que demande le dessin et j’ai découvert à cette occasion la sensation de frustration quand il faut se décider à arrêter de travailler après une nuit de labeur pour aller rendre un exercice non fini. Cuneo

Il s’agit là de représenter en maquette un bâtiment de Cuneo en Italie. Cette maquette en carton est constituée en assemblage de couches. C’est un exercice qui demande de la réflexion avant de commencer le travail, il permet aussi de s’essayer au travail en groupe ou tout du moins de s’entre aider. Les quatre espaces

Premier exercice de conception, il s’agit d’imaginer l’intérieur d’un bâtiment composé de 4 espaces. On commence enfin à entrevoir l’architecture comme on l’attendait, on se rend compte des difficultés qu’induit la conception d’un espace à vivre. Villa Savoye

Un exercice d’analyse des espaces interne de la villa Savoye de Le Corbusier qui s’effectue par 2 et dont le rendu est une maquette radicale. On doit analyser le travail d’un autre architecte sans trop le juger, il s’agit de retrouver les intentions de l’architecte et de voir le fonctionnement de l’espace qu’il a créé et comme le travaille se fait en groupe, une sorte de petit débat constructif s’installe. Projet approche constructive : la matière et l’enveloppe (P. Doat)

Cubes en papier Un des premiers travaux qu’il nous a été donné à faire. Réaliser une structure en papier

où on reconnaît un cube sans que ça ressemble à un cube. Le but de cet exercice était de nous montrer qu’il n’est pas nécessaire de faire une forme pour en utiliser son potentiel formel et qu’il est intéressant de savoir ce qui la défini pour se l’approprier. Structure en sable

Le principe est de concevoir et réaliser une structure en sable, c’est un travail en groupe de 5 ou 6 dans les ateliers prototypes de l’école. Cet exercice m’a montré les problèmes du travail en groupes important dus aux divergences entre les personnes. J’ai également découvert que certaines personnes étaient d’un tempérament leader et d’autres sont plutôt suiveur. Les bétons

Il fallait inventer de nouveaux bétons avec des liants différents, en groupe nous avons décidé des différents types de liant à chercher (végétal, alimentaire…) avant de nous mettre en route pour les trouver puis de réaliser les bétons. Ayant gagné la confiance de mon groupe dans l’exercice du sable, j’ai pu agir et m’amuser à trouver des « ingrédients » bien différents et originaux. Nous avons réalisé entre autre le « béton tartare » et le « béton coquillettes »


Les chapeaux Il s’agissait de faire par groupe des chapeaux en papier s’en est suivi un défilé des

chapeaux portés par leurs concepteurs. Exercice intéressant qui nous oblige à aborder les notions d’équilibre et d’esthétique.

Habiller la brique Il s’agissait d’habiller une brique à l’aide d’éléments végétaux, nous avions carte

blanche sur le résultat. Cet exercice était l’un des premiers à être plus de l’ordre de l’artistique, il m’a fait découvrir l’aspect subjectif que peut avoir l’art mais aussi l’architecture, il nous a montré qu’il n’y avait pas de règles précises pour le beau.

Œufs Le but de l’exercice était la création d’une protection pour un œuf lors d’une chute des

toits de l’école, les matériaux étaient libres. Outre l’aspect « mécanique des matériaux » que nous a fait aborder cet exercice, le plus intéressant fut de constater la diversité des idées qui en résultait parfois géniale et parfois farfelue. Cet exercice m’a montré que parfois de bonnes idées deviennent géniales lorsqu’elles sont combinées.

Statique Exercices de statique consistant en la réalisation de ponts en bois supportant une

charge maximale et de cubes contreventé à l’aide d’un minimum de papier. Exercices permettant d’aborder les notions de base de statique, ayant fait de la mécanique au lycée, ces exercices ne m’ont pas apportés grand-chose de nouveau. Grands ateliers (P. Rollet)

Durant ce séjour de plusieurs jours aux grands ateliers, nous avons expérimenté grandeur réelle la construction de structures en bois et en cartons. Nous avons conçu un labyrinthe parsemé de portes, et le visiteur/cobaye muni d’un habit structure ne peut passer que certaines portes.

Cet exercice nous a permis d’avoir une première approche des matériaux et de travailler en groupe pour organiser le chantier. La conception prend une autre dimension quand les concepteurs sont aussi les constructeurs.

Les petits exercices du début d’année m’ont beaucoup amusés, je n’avais pas

l’impression d’être en cours mais plutôt de jouer de manière très ludique. C’est tout à fait ce que j’aurai aimé faire avant sans y avoir pensé.

Aujourd’hui j’ai pu constater à quel point ces exercices nous montraient ce qu’étaient les études d’architecture, à savoir de la réflexion, de l’expérimentation, un peu d’amusement et de l’imagination. L’approche ludique de ces exercices m’a permis de découvrir, de m’initier à la pratique de l’architecture.

Les matières de formation au projet m’ont initiés à toutes les pratiques de la conception et de l’expérimentation du projet, petit à petit et au fur et à mesure de l’année, j’ai découvert sans m’en rendre compte tout ce qui fait un projet d’architecture.


Sciences humaines et sociales (C. Verdillon)

Je ne connaissais pas la sociologie auparavant et je ne m’attendais pas à découvrir cette discipline en école d’architecture. Mais je dois dire que j’ai adoré, en réalité j’ai toujours fait de la sociologie dans ma vie auparavant, j’aime regarder comment les gens vivent peut être parce que je me dit que si j’arrive à comprendre la sociologie d’un groupe de personne je peut plus facilement améliorer leur vie et leur quotidiens au travers par exemple d’un projet d’architecture. Architecture : histoire, théorie et société P. Thépot

J’ai plus appréhendé ce cours comme un cours de dessin que comme un cours d’histoire de l’architecture, pourtant je me rend compte aujourd’hui que j’ai appris dans ce cours les bases des architectures du passé sans vraiment m’en rendre compte. Aujourd’hui je pense que je serais plus attentif aux contenus de ce cours que je ne l’ai été en première année.

B. Queysanne

Voilà un cours auquel je n’ai vraiment pas été attentif, son aspect très théorique faisait que je n’arrivais pas à rester attentif très longtemps. Néanmoins assistant régulièrement aux cours, j’ai réussi à retenir l’essentiel.

F. Véry

Comme le cours de Bruno Queysanne, ce cours théorique ne m’a pas trop intéressé et j’ai eu beaucoup de mal à suivre pendant une grande partie de l’année. Aujourd’hui je pense que le contenu de ce cours m’intéresserait beaucoup plus et je serai plus apte à en supporter la « lourdeur » théorique.

P. Potier

J’ai trouvé ces cours très intéressant et l’enseignant arrivait à retenir mon attention tout au long du cours. L’histoire du métier d’architecte et la place de l’architecture dans la société sont des choses que j’ai découvertes et dévorées dans ce cours. Ce dont je me souviens le plus c’est que quand on sortait de ce cours on avait un peu l’impression qu’on nous préparait à être les maître du monde.

Ces enseignements théoriques sur l’histoire proche et lointaine de l’architecture ne m’ont pas vraiment intéressé lorsque j’étais en première année. Mais néanmoins j’en ai retenu l’essentiel et cela m’a permis de poursuivre mon apprentissage. Je pense que si je devais recommencer, j’essayerai d’être plus attentif car cette histoire fait partie d’une culture architecturale indispensable au processus de projetation.


Mathématique (S. Fagedet) Nous avons eu quelques cours de mathématiques pour revoir les notions essentielles

comme pythagore. Ayant un bac Scientifique ce cours m’était totalement inintéressant. Géométrie descriptive (JP. Souleau)

Malgré ma facilité pour cette discipline, la géométrie descriptive est une matière dont je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt si ce n’est de nous apprendre à être très soigneux dans nos dessins.

Ces deux matières plutôt mathématiques ne m’ont pas du tout intéressés en première année et je ne pense pas qu’elle m’intéresserait aujourd’hui car je n’en vois toujours pas l’utilité. Néanmoins je pense que ce désintéressement envers les matière scientifique viens de mes études passées et que certain autres élèves ont besoin de cette mise à niveau et ont du beaucoup apprendre durant ces cours. Peinture (F. Novarina)

Je ne pensai pas aimer peindre en arrivant et à vrai dire je ne pensai pas aimer ça un jour. Mais je me suis rendu compte qu’avec de la patience et en oubliant le perfectionnisme la peinture apporte quelque chose à ma vision de ce que j’ai peint, elle permet de faire ressortir des aspects particulier d’un sujet. Dessin (A. Chatelue)

Les cours de dessins m’ont permis de découvrir qu’il y a une infinité de façon de représenter quelque chose, tout comme il y a une infinité de façon de la voire. Art contemporain (S. Paviol)

Venant d’un milieu scientifique et ayant toujours eu un esprit cartésien, j’ai été en première année totalement hermétique à l’art contemporain en première année.

En première année je ne me suis pas vraiment intéressé à ces matières artistiques car je n’en voyais pas vraiment l’intérêt et surtout je ne les comprenais pas. Aujourd’hui j’aborderai de telles matières d’une manière différente car je me suis ouvert à l’art et j’aimerai en découvrir plus de facettes.


Deuxième année Projet Studio (P. Liveneau) 1 Atelier lumineux

Ce premier exercice de projet était la conception d’un atelier d’artiste à réaliser dans un tissu urbain existant.

Confronté pour la première fois à toutes les problématiques d’un projet : de lumière, d’espace, de circulation, d’ambiance, j’ai découvert durant cet exercice ma « personnalité architecturale » mais vers la fin de l’exercice, l’influence des enseignant m’a fait douter et mon projet a perdu un peu de son âme. C’est pour cet exercice que j’ai du pour la première fois présenter et défendre mon projet devant un jury et ce que j’en ai retenu à ce moment là c’est que j’ai offusqué un juré à vouloir expliquer mes choix, il a du me croire obstiné.

2 Les gestes architecturaux

Le deuxième exercice était séparé en 3 temps (Analyser, expérimenter, projeter) Analyse : Unité d’habitation de Marseille Nous avons analysé en petit groupe des ouvrages connus et nous devions en présenter

l’essentiel à l’ensemble des groupes. Pour notre part, nous avons analysé l’unité d’habitation de Marseille de Le Corbusier et nous avons été confronté à un choix difficile : après analyse, nous trouvions ce bâtiment vraiment inadapté à notre société actuelle et certain choix de l’architecte nous paraissait réellement faciles voir stupides mais s’agissant d’un architecte reconnu et (de notre point de vue à ce moment là) presque vénéré de nos enseignants, pouvions nous simples étudiant de deuxième année critiquer l’architecte ? Nous avons finalement décidé d’exposer également ce qui nous dérangeai mais sans trop de jugement de notre part. notre démarche a été un maximum d’objectivité pour montrer un avis subjectif. Cette analyse à été aussi l’occasion d’un vrai travail de maquette en groupe où nous avons créé une maquette de 1m20 de long et de 60cm de haut en travaillant la nuit. Cette maquette certes un peu démesuré pour l’importance de l’exercice nous a appris à travailler ensemble et à s’organiser pour se procurer les matériaux et pour se répartir le travail.


Gaia (gestes) La phase d’expérimentation s’est déroulée aux grands

ateliers où nous devions construire un petit espace à vivre suivant des gestes architecturaux précis.

Ayant déjà connus le travail aux Grands ateliers de l’isle d’abeau (GAIA), j’ai moins appris que la première fois mais j’ai en revanche compris que du choix d’un groupe peut dépendre la bonne évolution du projet et qu’un groupe trop passif subit l’influence de l’enseignant et n’avance pas.

Logements en bande

La phase de projetation consistait en la conception de petits logements en bande toujours selon les gestes architecturaux vu dans l’analyse et l’expérimentation.

Je n’ai pas réussi à m’approprier ce projet car je trouvais que cette histoire de gestes architecturaux devait être quelque chose de sous jacent au projet et non le moteur de ce projet. De fait j’ai cherché la forme à tout prix et en voulant convenir à ce que demandaient les enseignants, le projet n’avait pas d’âme propre.


3 Pavillon d’exposition L’objet de l’exercice était de concevoir un pavillon d’exposition où plusieurs œuvres

d’art seraient exposés. Une importance particulière devait être apporté à la structure de la couverture.

Contrairement à l’exercice précédent où suivre les conseils des enseignant m’avait fait concevoir un projet vide, j’ai décidé de penser celui là par moi même, de suivre ma propre idée. De ce fait on retrouve dans ce projet certains aspects du premier projet à savoir un volume multifonctionnel au milieu d’un espace épuré constituant une circulation mais ayant consacré trop de temps à la conception de la toiture, j’ai négligé le reste de l’exercice par manque de temps. 4 Une base nautique - Bassin des Lônes

Il fallait pour ce dernier exercice de l’année concevoir un aménagement lacustre (hangar à bateau, restaurant, vestiaires etc.) sur le bassin des Lônes à Pontcharra à partir de l’analyse du site.

J’ai eu beaucoup de mal à analyser ce site de manière personnel ou plutôt je n’ai pas réussi à retransmette mon analyse sensorielle du site. En revanche mon travail de conception l’intégrait et j’ai réussi dans cet exercice à prendre en compte les conseils qui m’étaient donné tout en gardant la direction que j’avais donnée au projet le tout avec une gestion raisonnable du temps accordé à chaque étape de la conception. En réalité je suis assez content du résultat mais le jury n’a pas vraiment saisi le projet. J’ai compris à ce moment là l’importance de l’oral et de la présentation du projet.


Studio (J.M. Huygen) 1 Pavillon d’exposition

L’énoncé de cet exercice est le même que celui fait dans le studio de Phillipe Liveneau mais la stratégie d’approche est assez différente. En effet, dans ce studio, j’établi tout d’abord un organigramme des relations entre les espaces et je fat une sorte d’analyse sociologique d’un visiteur de musée (point de vue, déplacements…)

En ressort dans ce projet un bâtiment composé d’espaces très différenciés conçu autour d’un parcours idéale de visite

Durant cet exercice, j’ai découvert une autre façon de faire un projet, une façon qui me convient plus et que j’avais déjà expérimenté sans en avoir conscience, à savoir un projet basé sur une analyse complète d’un lieu, d’un usage, ou d’un autre élément prépondérant dans le projet. Cf. Annexe 1 2 Club house à Charavines

Il nous fallait pour ce projet concevoir un “club house” ou plutôt une “maison du club” autour de l’étang de Charavines. Le projet devait comprendre un hangar à bateau, une salle commune de réunion et des vestiaires Une phase d’analyse précédait la mise en œuvre du projet.

Pour l’analyse, notre groupe a choisi d’étudier les usages réels du site et de montrer les différences avec les usages prévu dans l’aménagement actuel. Ensuite, j’ai établi un organigramme qui a guidé le projet. Malheureusement j’ai totalement changé d’orientation au dernier moment pour une raison qui m’échappe et je n’ai donc pas pu défendre convenablement le projet que j’ai présenté au jury.

Cet exercice m’a permis de me rendre compte de l’importance de « conserver le cap » et de ne pas se perdre en cours de projet car c’est risquer de ne plus avoir les bases solides de l’argumentation. Cf. annexe 2.


Construction Statique (N. Tixier)

Introduction à la statique de base indispensable à un projet raisonnable. Je connaissais déjà des notions de statique apprises au lycée dans mes cours de mécanique.

Les Td qui m’ont été donné à faire ont été très intéressants, ils consistaient à chercher des types de liaison en ville, de construire une structure statique aux GAIA et à étudier une structure existante. Construction (C. Blachot)

Tour d’horizon de la construction moderne (matériaux, méthodes, …). Ce cours est intéressant dans le sens où il nous permet de découvrir ce qui ce fait aujourd’hui comme matériaux de construction. Td de construction (A.M. Belli-Riz)

Nous avons étudié un bâtiment existant d’un point de vue constructif et structurel puis réalisé une maquette structurelle de ce bâtiment. Introduction à la structure (J.M. Huygen)

Cours où les notions de masse et d’ossature, de structure et d’enveloppes ont été abordés. Construction et environnement (V. Rigassi)

Dans ce cours, j’ai découvert comment les notions de soutenabilité, d’économie par les matériaux et des performances environnementales peuvent être intégrés à un processus de projet et quelles sont les mesures politiques prises en ce sens. Ambiance (G. Chelkoff)

Notions d’acoustique, d’ambiances lumineuses et thermiques abordés, ce cours était passionnant mais pour moi plus informatif qu’éducatif. Eclairage (Délétré)

Les cours d’éclairage m’ont permis de mieux appréhender la question de l’éclairage naturel dans le projet, par des exemples et surtout par des expérimentations, nous avons notamment pu voir quels effets pouvais avoir différents dispositifs d’éclairage naturel. Thermique (N. Tixier)

Cours de thermique où les notions élémentaires en matière de thermique nous ont été transmises à savoir les stratégies du chaud et du froid ou le comportement thermique d’un bâtiment.

Les cours de construction de 2ème année ont été pour moi une sorte d’aperçu de tous les éléments à prendre en compte dans un projet. Même si tous ces points n’ont été que survolés, j’ai pu à partir de là m’y intéresser, me renseigner et commencer à les intégrer à mes projets.


Anglais Les cours d’anglais à l’école d’architecture sont réellement fait pour des élèves

architecte. Je n’ai jamais réussi à apprendre convenablement l’anglais au collège ou au lycée, en revanche, j’ai trouvé les cours dispensé à l’école d’architecture très intéressent car traitant un domaine qui me plait : l’architecture. Ainsi les exercices de fin d’année ont été pour moi un réel amusement. En seconde année, j’ai présenté un projet d’école d’architecture sur le site de Bouchayer-Vialet et en troisième année, c’est un projet de tramway transformé en logement étudiant que j’ai pu présenter à la classe. Culture et architecture contemporaine (H. Prokop)

Cours sur l’étude de bâtiments et d’architectes contemporains, ce n’est pas un cours qui m’a passionné mais j’ai tout de même découverts quelques sources d’inspirations intéressantes. Analyse de la forme urbaine (P. Belliz-Riz)

Cours d’introduction à l’urbanisme par l’étude de plan urbain, de grands projets et d’histoires des villes. Je me suis découvert durant cette période une très grande attirance pour l’urbanisme notamment grâce aux Td d’urbanismes fait en parallèle de ce cours. Td : Lecture d’une ville (C. Maumi)

Pendant ces Td nous étudions l’histoire d’une ville au travers des traces qui ont été laissé dans les plans actuels. Il s’agissait en quelque sorte de faire de la sociologie de la ville, de comprendre l’évolution de celle-ci à travers le temps. Art plastique (A. Karolak)

Pour ce cours, j’avais fait une structure composée de pièces métalliques hétéroclites (vis, écrous, diodes, clous…) disposés au hasard autour d’un aimant suspendu. La démarche artistique était de parvenir à un équilibre artistique par le hasard de l’accroche des éléments lorsque l’aimant est plongé parmi eux. Le logement et l’habiter en question (A.M. Bardagot)

Ce cours très (trop ?) politisé consistait en l’études des logements et de nous montrer le rôle de la politique dans le travail d’un architecte. J’ai été peu intéressé par ce cours et n’en ai pas retiré beaucoup. Histoire de l’art (A. Faure)

Cours qui nous a enseigné l’histoire des courants artistiques, l’influence de ces courants sur la société et inversement. J’ai durant ce cours qui à priori ne me passionnait pas appris beaucoup de choses que j’ignorais sur les arts et j’ai étonnement retenu beaucoup de cet enseignement. Aménagement et politique de développement local (F. Du Boisbéranger)

De cet enseignement de politique j‘ai surtout retenu le Td qui nous était demandé : Nous avons choisi d’étudier un quartier d’Echirolles (Surieux) composés de logement sociaux équipé en énergie renouvelable (panneaux solaires et photovoltaïques). Apres un long travail de recherche et de prises de contact, nous avons présenté une vidéo commenté présentant le quartier et une interview d’un dirigeant de l’OPAC chargé du développement durable, des énergie renouvelable et des économies d’énergies dans le logement social.


Troisième année Studio (C. Nafa) L’île verte - St Eynard

A la différence du studio de deuxième année, celui de 3ème année est composé d’un seul exercice par semestre ce qui permet selon moi de pousser le projet bien plus loin qu’auparavant. Au départ j’avais choisi le studio de Christian Blachot mais le nombre d’élève demandant ce studio était excessif après un rapide tour des autres studio j’ai donc changé pour celui de Cherazade Nafa car il n’y avait que 6 personnes et que je me suis dit que ce serait sûrement intéressant de travailler en petit nombre. Même si nous nous sommes finalement retrouvé à 15, je ne regrette absolument pas mon choix. Ce studio était en fait plutôt tourné vers l’urbanisme et sans le savoir j’avais trouvé le studio qui me convenait le mieux.

Nous avons commencé par un long exercice d’analyse de tout un quartier, chacun ayant choisis d’analyser tel ou tel aspect du quartier, le regroupement de ces donnés nous donnais une connaissance complète du quartier. Apres ce travail qui nous a pris la moitié du semestre, nous avions deux exercice de projet à faire : un projet urbain répondant à une problématique révélé par l’analyse et un projet d’architecture en relation ou non avec le projet urbain.

J’ai choisi de requalifier une place urbain qui est à la fois entrée de ville, berge de l’Isère et avenue urbaine mais qui est source de conflits entre les différents usages qui y sont fait. Un travail de redéfinition topographique, de piétonisation ainsi qu’un travail sur l’identité du lieu a été fait et de ce projet urbain est né mon projet d’architecture. Le projet d’architecture que j’ai choisi était plutôt ambitieux, il s’agissait d’un bâtiment d’entrée de ville définissant une avenue urbaine et une place mi-urbaine mi-naturelle en relation direct avec les massifs environnants et avec la ville et abritant des logements, plusieurs commerces une station service et des garages le tout entre des rues d’altitudes différentes.

J’ai vraiment adoré travailler dans ce studio et il y a plusieurs raisons à cela : Tout d’abord, chacun travaillant sur une partie différente du quartier, nous nous mettions tous en relation afin de créer un projet global cohérent ce qui était très enrichissant sur le plan du dialogue, du débat et du compromis. Ensuite car le projet urbain étant issu de notre propre analyse, nous nous le sommes réellement approprié et nous sommes parvenu à des résultats très aboutis. De même, mon projet architectural répondant à un vrai besoin et faisant partie intégrante du projet urbain, l’intensité de mon implication n’en a été qu’augmenté. Enfin l’ambiance générale du à notre faible nombre était excellente et cela nous a permis de travailler ensemble de manière constructive.

Finalement ce studio m’a concerté dans mes enseignements précédents sur ma manière d’appréhender l’architecture. D’un coté une analyse poussée de ma part me permet de m’approprier complètement le projet, le rend plus facile, plus limpide, plus logique (augmentation des contraintes, resserrement des possibilités jusqu’à un projet qui s’impose de lui-même). D’un autre côté l’importance de l’aspect urbanistique du projet qui me permet d’avoir une vision d’ensemble d’une problématique et de trouver une solution optimale. Enfin, l’omniprésence de l’analyse sociologique en amont du projet qui définie une partie de celui-ci, qui donne une structure invisible, une trame au projet. Cf. Annexe 3


Studio (V. Rigassi) Réhabilitation du 102

Dans ce studio, il s’agissait de proposer un projet pour un ancien squatte artistique aujourd’hui conventionné dans le but de le sauvegarder et de le pérenniser. L’exercice comportait une grande part de discussion et de débat car il nous fallait correspondre à des attentes parfois contradictoires entre les occupants et la mairie. Finalement, ce fut par un travail d’analyse de la façon d’occuper le lieu que le projet s’est révélé. J’ai découvert durant cet exercice qu’il y avait bien des manières de comprendre le fonctionnement d’un groupe d’habitants par exemple à travers le jeu de rôle (expérimenté durant ce studio). Ce qui m’a le plus marqué durant ce semestre ce sont les difficultés qu’il peut y avoir à travailler en groupe. J’avais déjà travaillé en groupe auparavant et ça s’était toujours bien passé, en revanche, il y avait pendant cet exercice dans mon groupe un réel malaise et l’avancement de notre projet a été très laborieux. A posteriori, je dirait que le groupe était composé de 2 leaders (dont moi-même) et 3 suiveurs mais que les suiveurs ne permettait pas de départager les 2 idées contradictoires qu’avait les leaders et ceux-ci ne sont jamais parvenu à se mettre d’accord, le projet qui en résultait était toujours un peu « bâtard » ; mais je suis conscient de ne pas avoir encore suffisamment de recul pour analyser avec précision ce qui s’est passé. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans cet exercice c’est le fait de travailler avec des gens qui vivent un lieu, de pouvoir discuter avec eux de ce qu’ils souhaiteraient, de leurs faire des propositions et de regarder comment ils y réagissent. Ambiance Eclairage

Approfondissements des notions apprises auparavant notamment au travers d’un td où on a étudié l’éclairage naturel dans un projet de seconde année (l’atelier lumineux). Nous nous somme rendu compte que certains dispositifs lumineux mis en place à l’époque ne fonctionnaient en fait pas du tout et nous avons cherché à les remplacer par des solutions plus efficaces. Thermique

Nous avons vu plus en détails le comportement thermique des matériaux et des dispositifs architecturaux puis nous avons étudié le comportement thermique d’une habitation pour en déceler les faiblesses. Economie de la construction :

Petit td suivi tout au long du semestre qui nous permet de découvrir rapidement les aspects économiques de la construction. Peu utile à ce stade mais cela nous rappel que la question du coût fait parti du projet et qu’il faudra bientôt l’intégrer à nos projet.


Villes et territoires : Histoire des villes (C. Maumi)

Ce cours retraçant la construction et l’évolution de nombreuses villes à travers le monde montre les mécanismes qui sont en jeu dans l’expansion d’une ville, quels sont les différents types de villes, leurs points communs, leurs différences. J’ai trouvé ce cours très intéressant, on y apprend certaines logiques urbanistiques qui servent à mieux appréhender nos villes modernes, à mieux prévoir leur évolutions possibles et donc à mieux y concevoir des projet durables. Institution et droit de l’urbanisme (G. Novarina)

Difficile de retenir la masse d’information sur le droit de l’urbanisme qui est distillé dans ce cours mais on y retient tout de même l’essentiel et on voit surtout ce qui existe ce qui nous permet par la suite de faire des recherches personnelles spécifiques. La formule choisie par l’enseignant pour nous évalué était l’étude complète d’un PLU, bien que cela demande plus de temps et de travail qu’un examen écrit, c’est bien plus intéressant et cela nous permet en plus d’apprendre le contenu d’un PLU de nous confronter au quotidien d’un architecte qui doit rechercher des informations, prendre contact avec les administrations et connaître les règles d’urbanisme de la commune où il intervient. Stage Ouvrier (ST2)

Ce petit stage de 2 semaines permet de découvrir ce qu’est un chantier, de connaître les différents corps de métiers qui y interviennent et de voir les rapports qu’ils entretiennent. Il est intéressant de découvrir le chantier depuis le point de vue de l’ouvrier, de l’artisan et de voir quels rapports il y a entre celui-ci et l’architecte, de découvrir comment est vue l’architecte par les métiers du bâtiment. Stage de première pratique (ST2) (en cours lors de la rédaction de ce rapport d’étude)

Le stage de première pratique qui s’effectue chez un architecte ou en agence est un moyen exceptionnel de se confronter à la réalité du métier d’architecte. Pour ma part, effectué dans un petit cabinet, j’ai pu faire tout ce qu’un architecte a à faire, de la conception à la réunion de chantier en passant par le relevé et les démarches administratives. De plus je pense que c’est un bon moyen de commencer à remplir son carnet d’adresse et de se faire connaître des gens qui pourront par la suite nous aider à démarrer dans la vie active. Rapport d’étude

La rédaction de se rapport d’étude m’a permis de faire un point sur mes études en architecture, de prendre du recul sur mon travail, sur mon point de vue passé envers tel ou tel aspect de celles-ci. Par l’analyse année par année, exercice par exercice j’ai pu voir l’évolution de mon architecture mais aussi et surtout découvrir ce qui m’intéresse le plus dans l’architecture, quels sont mes penchants et ainsi m’interroger sur l’évolution future de mes études d’architecture en fonction de mes intérêts. J’ai également pris conscience de l’importance de conserver des traces de tout ce que j’ai pu faire car les éléments que je n’ai pas u retrouver me font défaut au moment de faire le point.


Bilan personnel :

La première année d’architecture est une année de découverte du très large panel de discipline que couvre l’architecture, de la construction à la sociologie en passant par le dessin et l’expérimentation, on a appris les bases de dessin et de construction de maquettes et on nous a initié à la pensée architecturale. C’est une année très « à l’école » dans le sens où c’est un fonctionnement plutôt scolaire mais ce n’est pas quelque chose qui m’a gêné à ce moment là car s’était en continuité avec le lycée. Aujourd’hui il me paraîtrai difficile de rester travailler enfermé dans une salle sans me nourrir de l’inspiration que l’on trouve à l’extérieur tout les jour. Durant l’année, les différents enseignements m’ont semblés très indépendants les uns des autres. J’ai négligé certaines disciplines à cause de mon désintéressement envers celles-ci. Je me rend compte aujourd’hui qu’elles faisaient partie d’un ensemble de connaissances nécessaire à la poursuite de l’apprentissage de l’architecture et que le fait de les avoir négligés m’avait handicapé par la suite. Cette première année d’architecture aura en tout cas été pour moi la mise en place d’un processus d’ouverture d’esprit à différents types de cultures et à des disciplines inconnue, processus qui est toujours à l’œuvre aujourd’hui.

La deuxième année est pour moi une année de formation au processus de projet, on utilise les outils appris l’année précédente au service d’un projet. Parallèlement, on est initiés aux matières annexes de l’architecture tel que la construction, l’urbanisme, l’art ou encore la politique. J’ai personnellement eu beaucoup de difficulté à ce niveau du cursus, difficultés que j’attribue au fait que je n’arrivais pas à mettre de coté les considérations réelles d’un projet (stabilité, vivabilité, pratique) au profit d’un concept architectural qui nous était demandé. En effet pour moi l’architecture est avant tout fait pour le monde réel, pour être vécu, ressenti et encore aujourd’hui j’aurai beaucoup de difficulté à faire un projet radical tel qu‘on nous le demande en seconde année. Durant le stage ouvrier, j’ai passé une demi journée dans le cabinet d’un architecte pour découvrir rapidement l’univers de l’architecture pratiqué et je doit dire que ces quelques heures m’on redonné le courage de continuer les études d’architecture qui à ce moment là ne correspondait pas à ce que j’en attendais.

La troisième année m’a réconcilié avec les études d’architectures, en effet, on nous a enfin demandé de réaliser des projet qui même si ils ne tenaient pas compte de beaucoup de contraintes (normes, réglementations, coûts) se rapprochaient beaucoup dans leur aboutissement de ce qui est demandé quotidiennement aux architectes. J’ai réellement pris du plaisir à concevoir pour les gens plutôt que pour l’esprit et je suis enfin content du résultat de mon travail. J’ai découvert également pendant cette année un degré supplémentaire de complexité du projet d’architecture et je sais qu’il me manque encore beaucoup de connaissance pour pouvoir mener un projet complet à son terme. Mon stage de première pratique m’a confirmé que j’étais capable désormais de faire de l’architecture mais il m’a permis aussi de voir à quel point il me manquait tous les aspects réels du fonctionnement du métier. Cette année aura pour moi été la mise en œuvre pratique de tout les acquis des années de licence, l’aboutissement de 3 ans de formations qui me permettent de faire un projet cohérent et soutenable.


En architecture comme dans ma vie, j’apporte beaucoup d’importance à l’analyse de la situation initiale et à l’étude des fonctionnements sociologique et des besoins conscients et inconscient, mon désir premier est d’améliorer le quotidien des gens au travers de l’architecture.

Au cours de mon avancement dans mes études d’architecture, ce caractère s’est développé et je me suis rendu compte que ce travail d’analyse rendait beaucoup plus facile le travail de conception par la suite. En effet, quand l’analyse est correctement réalisée et qu’elle est suffisamment approfondie, la solution au problème s’impose naturellement et le projet en découle directement. Pour autant, je pense avoir acquis une personnalité architecturale, un caractère qui se retrouve dans ce que je conçois, une architecture avant tout pensée pour être vécu où l’aspect pratique, la durabilité et la satisfaction sensible qu’on y perçois se mélangent. Je ne veux pas faire de l’architecture extrême privilégiant l’esthétique, l’utilitaire ou le standard, je veux faire une architecture englobant toutes ces notions qui sois ressenti comme un équilibre, une harmonie, quelque chose de satisfaisant à voir, à vivre, à utiliser. Mon architecture fait aussi une grande part à l’urbanisme et à l’intégration du projet dans son contexte jusqu’ influer sur celui-ci. Bibliographie des livres lus durant le cycle Licence : Le Corbusier – Vers une architecture Florent Champy – Sociologie de l’architecture Bruno Zevi – Apprendre à voir l’architecture Camillo Sitte - L'art de bâtir les villes Remerciements : Remerciements à Vincent Rigassi qui m’a encadré pour ce rapport d’étude ainsi qu’aux enseignants qui m’ont permis d’apprendre l’architecture de me constituer une culture architecturale qui me permettra de continuer à faire ce que j’aime.


Annexe 1 : Pavillon d’exposition L4


Annexe 2 : Club house à Charavines (Analyse et projet) L4


Annexe 3 : Projet d’architecture et projet urbain (+analyse) Ile verte L5


Documents

Rapport d’études - besson- · PDF fileAnthony Besson - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble - 2007 ... les matériaux étaient ... construction de structures