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    Sommaire:

    1. Introduction ..p. 2

    2. Principe de fonctionnement du GSM ...p. 2

    2. 1. Le rseau GSM est un systme cellulaire numrique .p. 2

    2. 2. Elments constitutifs dun rseau tlphonique mobile ..p. 3

    2. 3. Antennes ..p. 5

    2. 4. Droulement dune conversation par GSM p. 6

    3. Les risques potentiels sur les humains .......p. 7

    3. 1. Introduction ....p. 7

    3. 2. Scurit envers les ondes lectromagntiques ...p. 9

    3. 3. Pathologies lies aux micro-ondes ..p. 10

    3. 4. Effet thermique des ondes lectromagntiques .p. 14

    3. 5. Les pacemakers et les GSM ....p. 15

    3. 6. Les ondes d'interfrences lectromagntiques dans les milieux hospitaliersp. 18

    3. 7. La scurit routire ....p. 18

    4. Essais d'explications physiologiques .p. 19

    4. 1. Effets des radiofrquences sur les fonctions du cerveau et sur lADN ...p. 20

    4. 2. Effets biologiques des radiofrquences constats spcifiquement sur certainsorganes .....p. 22

    4. 3. Effets des radiofrquences et des frquences des GSM sur le sommeil . p. 22

    4. 4. Les tissus cancreux absorbent-ils slectivement les rayonnements ? .p. 23

    5. Economies..p. 23

    6. Conclusions.p.23

    7. Bibliographie...p. 25

    8. Annexes..p. 26

    8. 1. Tableau rcapitulatif de l'a.s.b.l. Teslabel Coordination..p. 26

    8. 2. INTER-ENVIRONNEMENT WALLONIE...p. 27

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    1. Introduction:

    Les scientifiques du monde entier ont fait considrablement progresser en une trs courtepriode de temps les sciences, les technologies actuelles et les technologies futures. Lesrves technologiques des humains n'ont presque plus de limites. La mondialisation est

    devenue un mot la mode, mais un mot qui commence faire du plus en plus peur. Le mondetourne-t-il trop vite?

    Le GSM (pour Global System Mobile) est n de cette avance technologiqueextraordinaire, avance dont on ne pouvait au pralable prvoir les consquences sur laqualit et le mode de vie des hommes.

    Rentabilit oblige, les tlphones mobiles ont t mis sur le march par des normesentreprises sans que des tudes pralables de nuisances aient t faites. Les utilisateurs sontdonc les cobayes d'une exprience dont on ignore encore, faute de recul suffisant, lessquelles sur la sant.

    2. Principe de fonctionnement du GSM:

    2. 1. Le rseau GSM est un systme cellulaire numrique:

    Cellulaire: la zone est subdivise en cellules hexagonales; une cellule est la zone decouverture gographique d'une antenne. La taille de la cellule est donc dtermine par laporte de lantenne; celle-ci peut aller de quelques centaines de mtres un maximum de35 km. Chaque cellule se voit attribuer un nombre de canaux permettant le trafic des

    communications. Les canaux de frquence se situent aux environs de 900 MHz ou de 1800MHz en Belgique (et bientt 2100 MHz).

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    Numrique: Alors que la tlphonie analogique traditionnelle transmet la voix par unsignal lectronique variable, la tlphonie numrique convertit la voix en bits, impulsionslectroniques numrises. Cela signifie que toutes les communications sont converties en 1 et0, procd beaucoup plus fiable qui offre une qualit trs suprieure. Cette qualit decommunication est encore amliore par un nouveau systme de codage: lEnhanced FullRate. Cela a un double sens:

    La capacit du rseau est augmente de faon consquente, ce qui veut direque le taux dappels interrompus diminue;

    Les bruits de fond tels que train, voiture, les passants dans la rue sont filtrs etclaircis.

    2 .2. Elments constitutifs dun rseau tlphonique mobile:

    Avant tout, voyons comment fonctionne un rseau de tlphonie mobile.

    Pour tlphoner avec son GSM, diffrentes antennes sont mises en uvre :

    2. 2. 1. BTS: (Base Transceiver Station)

    Une BTS ou station de base est une unit qui contient chaque appareil radioncessaire (metteur rcepteur antenne) pour effectuer des connexions avec lesstations mobiles dune cellule. Les BTS effectuent entre autres une localisation dutlphone portable toutes les x laps de temps (= Location Update). Diffrents typesdantennes BTS sont illustres au point 2. 3.

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    2. 2. 2. BSC: (Base Station Controller)

    Diffrentes cellules BTS regroupes sont contrles et supervises par une BSC.Sa principale fonction est dassurer la continuit de lappel via un GSM. Lorsquunabonn se dplace dune cellule lautre, le signal doit tre galement transmis duneBTS lautre sans interruptions de la communication. Ce transfert est appel Handover.

    2. 2. 3. MSC: (Mobile Switch Center)

    Plusieurs BSC sont relies une antenne MSC. Ces antennes sont le cur durseau tlphonique dun fournisseur GSM. Elles assurent la gestion de lappel.Proximus possde 11 MSC en Belgique (situation en 12/97).

    Les MSC veillent entre autres :

    laboutissement, la transmission, le contrle et lachvement de lappel ;

    au Handover entre diffrentes MSC ; au lien entre le rseau GSM du fournisseur et le rseau public de tlphonie fixe ou

    dautres rseaux ; la collecte des donnes ncessaires la facturation et la comptabilit.

    2. 2. 4. TSC: (Transit Switches)

    En plus des MSC il existe 2 TSC qui servent dcharger les MSC en reprenantcertaines de ses tches (comme le Voice Mail Traffic, International Gateway, TransitTraffic,).

    2. 2. 5. quatre fichiers de donnes aident les MSC dans lexcution de leurs tches:

    a. Home Location Register: (HLR)

    Il contient les informations sur labonn : type dabonnement, services souscrits,localisation...

    b. Authentication Center: (AUC)

    Il contrle les codes et vrifie si la carte SIM nest pas bloque (par exemple en casde vol).

    c. Visitor Location Register: (VLR)

    Il contient toutes les donnes de tous les appelants dans une zone MSC dtermine un moment donn.

    d. Equipment Identity Register: (EIR)

    Il stocke des informations sur lappareil mobile. Il contient la liste noire des appareilsmobiles. Un code IMEI est donn et inscrit sur chaque GSM, ce code peut servir bloquer lappareil. Il existe un lien avec lEIR international Dublin, cet organisme estcapable de bloquer les GSM vols, perdus, appareils non agrs, grce au code IMEI.

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    Le schma suivant donne une image plus complte des diffrents lments dun rseaude tlphonie mobile:

    MS : Mobile Station BTS : Base Transceiver StationBSC : Base Station Controller MSC : Mobile Service switching CenterHLR : Home Location Register AUC : Authentication CenterEIR : Equipment Indentity Register VLR : Visitor Location RegisterGMSC :Gateway MSC OMC : Operation & Maintenance Center

    2. 3. Antennes:

    Pour obtenir une couverture optimale du relief, Le fournisseur GSM utilisediffrents types dantennes: les micro-antennes, les macro-antennes et les pico-antennes.

    2. 3. 1. Les macro-antennes:

    Elles possdent une porte suprieure aux micro-antennes et servent couvrirune zone extrieure relativement grande.Il en existe diffrents types :

    a) Antennes trisectorises:Emissions dondes radio dans un cercle de 120.

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    b) Antennes omnidirectionnelles:Emissions dondes radio dans un cercle de 360.

    c) Antennes bidirectionnelles:

    Emissions dondes radio dans un cercle de 180.

    2. 3. 2. Les micro-antennes:

    Elles servent couvrir les rues, rues pitonnires, artres principales, Elles ontune porte de 500 mtres au maximum

    2. 3. 3. Les pico-antennes:

    Elles sont utilises pour raliser une bonne couverture lintrieur dun btiment.

    2. 4. Droulement dune conversation par GSM:

    Mr X veut tlphoner Mme Y. Au moment o il allume son GSM, il doit introduire soncode PIN. Aprs lintroduction du bon code, le nom du fournisseur GSM apparat sur lcran dutlphone portable. Il a maintenant accs au rseau et peut composer le numro de sasecrtaire.

    Dans les diffrents fichiers de donnes, on vrifie si tout est 0K et sil ny a pas derestrictions (par exemple une carte bloque ou un appareil bloqu).A ce stade, le rseau attribue un canal (time slot) M. X et il peut engager laconversation. Pendant quil tlphone, M. X se dplace. Au fur et mesure quilsloigne de lantenne, le signal faiblit, donc le GSM doit mettre une puissance plusleve le signal radio. Cependant, le GSM de M. X coute en permanence toutes les

    stations de base environnantes et transmet constamment un rapport lantenne BSC.Ainsi, la BSC sait parfaitement quel moment le signal devient trop faible et quil fauteffectuer un handover une cellule voisine qui peut offrir un signal plus puissant.Ainsi, notre client peut poursuivre sa conversation sans interruption perceptible.

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    En cas dchec, lappelant reoit un dropped call, cest--dire une dconnexioninvolontaire. Dans ce cas et suivant le fournisseur GSM, une minute dappel estofferte, condition que M. X rappelle le mme numro dans la minute.

    3. Les risques potentiels sur les humains:

    3. 1. Introduction:

    Les tlphones portables mettent un signal sinusodal de frquence variant selon lefournisseur GSM (900 MHz, 1800 MHz, 1900 MHz). Pour les GSM mettant une frquencedite 900 MHz, ils utilisent en fait une bande de frquence comprise entre 890 et 915 MHzavec une puissance maximum de 2 W.

    Pour augmenter le nombre de canaux de communication, deux techniques sont utilisessimultanment:

    a) AMRT: le multiplexage temporel (Accs Multiple Rpartition dans le Temps)Une trame (ou priode de temps) de 4,615 ms est divise en 8 intervalles de temps

    gaux de 577 s. Chaque intervalle respectif de chaque trame constituera 1 canal. Onpeut ainsi faire passer 8 communications diffrentes.

    b) AMRF: le multiplexage frquentiel (Accs Multiple Rpartition de frquence)Les bandes utilises dans le sens fixe/mobile et mobile/fixe sont divises en 124

    sous-bandes, correspondant aux 124 frquences centrales des 124 canaux decommunications simultanes de 200 kHz de largeur chacun. Ce qui nous donne donc 1frquence centrale et 7 sous-porteuses diffrentes, dans un sens et dans l'autre, dtail

    qui a son importance. Cela veut dire en effet que l'infrastructure GSM fonctionne enralit en mode puls modul, puisque pour chaque canal de communication, nousutilisons en ralit un cycle de 8 frquences dans un sens et dans l'autre. Or, lesfrquences pulses reprsentent un danger pour la sant, et peuvent interfrer avec lespectre crbral.

    Un simple calcul permet de dterminer la frquence pulse module dans le signal 900MHz: comme la frquence est gale l'inverse de la priode de temps (=4,615ms)

    Pour rsumer, le GSM a 8 frquences diffrentes, que l'on peut qualifier de pulses,mises chacune 217 fois dans la mme seconde. Le GSM change donc environs 1733 fois defrquence par seconde.

    HzF 21746151 ==

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    Reprsentation graphique d'un signal GSM 900 MHz modul 217 Hz:

    Les reprsentations ci-dessous montrent clairement les signaux mis par les GSMdurant la phase de mise en fonctionnement, d'arrt et de sonnerie.

    La phase de sonnerie du GSM constitue la phase la plus hasardeuse en ce qui concerne lespersonnes possdant un pacemaker implant et qui portent leur GSM au niveau de celui-ci(notamment lorsqu'il est dans la poche intrieure d'une veste). Durant cette phase certains

    pacemakers sont totalement inhibs jusqu' ce que la source d'interfrence soit enleve. Cetteinhibition du pace commence 3 6 secondes avant que le GSM ne commence sonner.

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    3. 2. Scurit envers les ondes lectromagntiques:

    3. 2. 1. Estimations en densits de puissance des valeurs limites dexpositions autorises

    Quelles sont les doses d'irradiation ne pas dpasser ? La seule rponse dfinitivement

    sre cette question serait : des doses du mme ordre de grandeur que l'irradiation naturelle,laquelle atteint peine 0,25 W / cm2 (=micro Watt / cm2) pour l'ensemble du spectre jusqu'300 GHz, et pour l'intervalle 890 910 MHz (frquence du GSM) 1/2 milliardime demicroWatt / cm2 ( = 0,5.10-9 W / cm2)

    D'autre part, la dose la plus faible pour laquelle un problme physiologique srieux aitt mis en vidence (la chute nocturne de production de mlatonine) est 0,02 Watt / cm2. Ilsemble qu'il n'y ait pas de seuil en dessous duquel aucun effet indsirable ne serait craindre.Dans ces conditions, comme l'crit Neil Cherry (Universit Lincoln, Christchurch), mme lesplus faibles intensits de micro-ondes "vont s'accumuler avec le temps jusqu' galer etdpasser les doses qui ont produit des corrlations statistiques significatives avec de

    nombreux effets pathologiques".

    Au vu de ces diffrentes donnes, on pourra apprcier le sens du compromis dont faitpreuve Neil Cherry lorsqu'il propose dans ses recommandations : "les antennes relais nedevraient pas tre installes dans ou prs des coles, des jardins d'enfants, des centres desoin ou autres endroits o des enfants ou des femmes enceintes passent de longues priodesde temps. Elles devraient mme tre spares des coles et des habitations d'une distancetelle que l'intensit de micro-ondes n'y excde pas, en moyenne sur un an, 0,1 W/cm

    2".

    Signalons que la municipalit de San Francisco (Californie) a interdit l'installationd'antennes relais dans l'enceinte des tablissements scolaires sur son territoire. On a vu que

    la norme sovitique, la plus svre car tenant compte des effets non thermiques des micro-ondes, avait t fixe 5 W/cm2.

    A l'heure actuelle, les normes australiennes et no-zlandaises fixent 200 W / cm2

    pour le public et 1000 W/cm2 comme limite professionnelle.

    3. 2. 2. Estimation des distances de scurit respecter vis--vis des antennes relais:

    Dans ces conditions, quelles peuvent tre les distances de scurit vis--vis desantennes relais ? Le Professeur Neil Cherry, a publi le 17 avril 1995 un rapport extrmementbien document et intitul "Potential and actual adverse effects of cellsite microwave radiation"("Effets nocifs potentiels et prsents des rayonnements de radiofrquences et micro-ondesdes stations de tlphones cellulaires").

    Neil Cherry value cette distance 300 mtres des habitations, des coles et autresendroits o des enfants sjournent longuement.

    Le scientifique Don Maisch, dans une lettre date du 26 septembre 1996 et publiedans "EMFacts Information Service" (North Hobart, Tasmanie), considre que la distance de300 m, combine un niveau d'exposition maximale de 0,2 microwatt / cm2 constitue "un

    compromis raliste entre la ncessit de protger la sant publique et celle de disposer d'unrseau de tlphones mobiles exploitable". Mais il ajoute que "le fonctionnement de certainsquipements lectroniques trs sensibles peut tre perturb par les transmissions d'antennesrelais des distances de celles-ci dpassant les 600 m."

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    Il cite une dclaration de J. P. Vaughan, de "lAerojet General" (Sacramento County,California) faite le 24 mai 1991: "Les metteurs par antenne haut gain, dont on se sert enhaut des tours de tlphonie cellulaire, produisent, dans le champ du lobe principal del'antenne, des interfrences lectromagntiques de l'ordre de 200 mV/m une distance de2000 pieds de la tour (610 m). Ceci est suffisant pour interfrer avec les oprations ultra-

    prcises des instruments trs sensibles utiliss pour des mesures de prcision et dessystmes d'acquisition de donnes. Les installations de fabrication militaires, utilisant desacclromtres, de l'usinage de prcision digitalis, des oscillographes et des appareils demesure de signaux, peuvent tre affectes par de telles interfrences."

    A la suite de quoi, le "Butler Pennsylvania Council" a dict une ordonnance, en 1993,imposant une distance de 610 m entre les antennes relais et les habitations, les coles, etc.Les promoteurs de cette ordonnance considrent que, si les missions des antennes relaisinterfrent avec de dlicats instruments lectroniques, elles peuvent trs bien avoir de subtilseffets sur les personnes vivant ou sjournant en de de cette distance de 610 m.

    En annexe (page 26),nous pouvons trouver un tableau rcapitulatif de l'a.s.b.l. TeslabelCoordination, informant des distances limites respecter en fonction de la puissanced'mission et de la densit limite de scurit choisie.

    3. 3. Pathologies lies aux micro-ondes:

    Les effets pathologiques constats lors de l'exposition excessive aux micro-ondesutilises en tlcommunications sont nombreux et particulirement graves. Il s'agira deprciser par des chiffres, ce qu'on entend par "excessive". Les diffrents rapports ou tudespublis ce sujet concordent largement.

    Les radiotlphones sont-ils responsables de l'augmentation des tumeurs cancreusesdu cerveau en France ? En 1975, le nombre de cancers du systme nerveux central s'levait 1390 cas chez les hommes (en bleu sur la graphique ci-dessous) et 873 chez les femmes (enrouge). En 1995 on comptait 2665 cas chez les hommes et 1986 chez les femmes. 96% deces cancers sont des tumeurs de l'encphale ou des mninges crbrales. Simpleconcidence?

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    3. 3. 1. Rapport du CSIRO: (Commonwealth Scientific and Industrial ResearchOrganisation)

    Ce rapport exprime de relles inquitudes concernant les risques pour la santd'expositions long terme, mme de faibles niveaux d'intensit. Les effets constats sontessentiellement :

    l'aggravation de la prolifration cancreuse, spcialement de la leucmie, du cancerdu sein et des tumeurs au cerveau;la dgnrescence tissulaire de la rtine, de la corne et de l'iris de l'il(spcialement chez les personnes souffrant de glaucome);des modifications de la chimie du cerveau et du degr d'efficacit des drogues (dus une permabilit accrue ou dperdition de la barrire hmato-encphalique);une altration des fonctions d'apprentissage et de mmoire (ce qui rendparticulirement dsastreuse l'installation d'antennes relais au voisinage descoles...).

    Il faut noter ici que les enfants sont plus sensibles que les adultes aux effets perversdes radiofrquences, et cela d'autant plus qu'ils sont petits.

    Des niveaux extrmement bas d'irradiation par hyperfrquences (des milliers de foismoins que les "niveaux de scurit" mentionns dans les normes amricaines ouaustraliennes) ont provoqu des cancers et des anomalies congnitales chez des animauxd'exprimentation.

    Une irradiation pulse des niveaux aussi bas que 0,02 Watt/cm2 a montr qu'elleaffectait, au point de supprimer, l'augmentation dans le corps (qui a lieu normalement la nuit)des niveaux de mlatonine. Cette hormone a dans tout le corps un puissant effet de protection

    contre le cancer et il semble bien que sa suppression entrane une plus grande susceptibilit toute une srie de cancers, spcialement celui du sein.

    3. 3. 2. Les dclarations du Docteur A. Michrowski:

    Le Docteur A. Michrowski, prsident de l'Association Plantaire pour une EnergiePropre, base au Canada, a dclar, lors d'une runion qui s'est tenue Adlade (Australie),aprs des mesures (de l'ordre de 15 45 Watt / cm2) prises 250 m d'une antenne relais,que les intensits mesures taient "suffisamment leves pour affecter la numration desglobules rouges, la structure cellulaire, l'hmoglobine, le mtabolisme en gnral..." et qu'long terme (par effet cumulatif) elles pouvaient agir "sur le systme immunitaire et sur leniveau d'absorption des mdicaments..."..."D'aprs notre exprience, il est clair pour nous qu'ilest malavis de construire des antennes-relais l o sjourne longuement une populationhumaine, qu'il s'agisse d'coles ou tout simplement d'habitations".

    3. 3. 3. Ce que dit le Prof. Neil Cherry: (Universit Lincoln, Christchurch)

    Neil Cherry rend compte d'une mise au point du professeur Goldsmith (Isral) proposde la fameuse affaire de l'irradiation du personnel de l'ambassade amricaine Moscou. Cette

    irradiation existait sans doute depuis 1953. On s'en est rendu compte au dbut des annes 60.Citons ici Cyril M. Smith et Simon Best dans "L'homme lectromagntique" (Ed. Encre, Paris,p.213) : "D'aot 1963 mai 1975, la frquence a fluctu entre 2,56 et 4,1GHz, et l'intensittait stable environ 5 W / cm2 au point le plus expos du faisceau. Deux rayons

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    supplmentaires sont apparus, l'un en janvier 1973 et l'autre en aot 1975, et se sontmaintenus presque tous les jours, faisant parfois monter l'intensit 18 W / cm2. Lorsquel'cran protecteur a t install en fvrier 1976, celle-ci est descendue environ 2 W / cm 2,niveau auquel elle s'est maintenue jusqu' ce que toute radiation ait cess brusquement, enjanvier 1979, pour ne rapparatre que brivement en 1983. Puis quelque peu encore en mars1988. En supposant une prsence des employs dans l'ambassade de 40 heures par

    semaine, on peut conclure qu'ils ont subi une irradiation moyenne de 1 W / cm

    2

    allant parfoisjusqu' 4 W / cm2".

    Trois ambassadeurs successifs sont morts d'un cancer... mais le professeur Goldsmithfait remarquer que c'tait l'tat gnral du personnel de l'ambassade qui tait intressant observer. Ils prsentaient une augmentation statistiquement significative du nombre deglobules blancs, et de celui des monocytes (tripl!), et une chute du pourcentage desneutrophiles qui augmenta plus tard en mme temps que chutait le nombre de lymphocytes. Ily eut une augmentation des morts par cancer (15 sur les 31 femmes du personnel), y comprisdes leucmies, des cancers des voies gnitales chez les femmes, et aussi des cancers chezles enfants. Une proportion anormale de ceux-ci souffraient d'anmie. La prsence de cellules

    cancreuses fut observe chez les membres du personnel de cette ambassade dans uneproportion, par rapport la moyenne gnrale de la population amricaine, de 1,5 5.

    3. 3. 4. Y-a-t-il un syndrome pathologique des radiofrquences?

    Une chercheuse amricaine de Caroline du Nord, Johnson Liakouris, a rtudi lerapport de lEtude de Lilienfeld (Irradiation de lAmbassade des Etats Unis Moscou,mentionne ci-dessus) et a compar les symptmes observs sur le personnel delambassade ceux dcrits par les sovitiques sur des personnes exposes de faiblesintensits de radiofrquences micro-ondes. Elle estime que lon peut aujourdhui valablement

    identifier un syndrome pathologique des radiofrquences.

    Les chercheurs sovitiques dclarent quau dbut de lexposition, les symptmes sontrversibles mais que si lon maintient lexposition, au cours du temps, ils deviennentprogressivement irrversibles.

    Johnson Liakouris montre que dans lEtude de Lilienfeld, les experts nont passuffisamment examin les similitudes existant entre les donnes sovitiques et les symptmesobservs sur les personnels de lambassade amricaine.

    Ce syndrome comprend les symptmes suivants :

    des formes de psoriasis et deczma, des troubles cutans inflammatoires etallergiques;

    des troubles neurologiques lis au systme nerveux priphrique, parmi lesquelson peut citer: lirritabilit, la dpression nerveuse, la perte dapptit, les difficultsde concentration mentale, des problmes daccommodation visuelle;

    des affections des ganglions, chez les personne de sexe masculin; des troubles de la reproduction (problmes durant la grossesse, complications lors

    de laccouchement, affections puerprales); des tumeurs bnignes parmi les hommes et malignes parmi les femmes;

    Des modifications hmatologiques (leucocytes).

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    3. 3. 5. Ce qu'indique une tude de Doull et Curtain: (CSIRO)

    Une autre tude, trs significative et riche en rsultats, est celle prpare en janvier1994 par A.H. Doull (CSIRO Health and Safety Adviser) et Dr C. Curtain (CSIRO, HonoraryResearch Fellow). Cette tude, elle aussi, prsente l'affaire de l'ambassade amricaine Moscou et mentionne quelques dcouvertes des chercheurs sovitiques. Comme effets des

    champs lectromagntiques sur la sant, elle mentionne:

    des affaiblissements physiques et mentaux, des altrations gntiques, desdgradations de la capacit de travail ( 10 Watt / cm2 !),des augmentations des tumeurs du cerveau, des leucmies, des lsionstesticulaires,des diminutions de la fertilit, etc.

    Une corrlation a t trouve entre l'exposition paternelle aux radiations desradiofrquences et le mongolisme denfants ns de ces pres exposs.

    Les personnes exposes commencent par se plaindre de fatigue, d'irritabilit, d'anxitet de pertes de mmoire. Puis les symptmes deviennent plus srieux : faiblesse chronique,angine de poitrine, hypertension artrielle, dfaillances dans le contrle de l'quilibre hydriqueet de la temprature corporelle, de l'apptit, du sommeil et de l'quilibre endocrinien, avecfinalement l'apparition de maladies de cur.

    "Un technicien de New-York, aprs 13 ans de travail dans les quipements deradiofrquences, a subi une dtrioration considrable de son oue, de sa vue et de sacoordination motrice. Il est mort 3 ans plus tard l'issue d'une dgnrescence physique etmentale trs pnible".

    "Des tudes montrent que les personnes exposes aux micro-ondes ont trois fois plusde chances en moyenne de dvelopper un cancer, affectant surtout l'appareil digestif, la peau,et plus encore les systmes sanguin et lymphatique : le taux de leucmies est multipli parsept. Il y a une forte corrlation avec la dure d'exposition".

    "Une dose de micro-ondes de 0,5 Watt pntrant dans un il humain peut y causerune cataracte en un court laps de temps ..."

    3. 3. 6. Hypertension lie aux tlphones cellulaires GSM:

    Le Professeur S. Braune et son quipe, de lInstitut de Neurologie de lUniversit deFreiburg (Allemagne) a soumis sept hommes et trois femmes gs de 26 36 ans untlphone portable. Pendant 35 minutes, cinq fois par jour. Cette exprience, publie dans"The Lancet" (20/06/1998) a t ralise en double insu, tantt avec des tlphonesnmettant pas, tantt avec des tlphones actifs. Une lvation vidente de la tensionartrielle a t observe chez les personnes soumises aux tlphones actifs.

    3. 3. 7. Le GSM rendrait le cerveau moins tanche aux bactries et aux virus:

    Des travaux allemands et sudois souponnent qu'une exposition aux micro-ondescomprise entre 0,1 et 0,3 Watt par kilogramme de poids corporel augmente de 50% lapermabilit de la barrire hmato-mninge, systme biologique qui assure les changesioniques entre le tissu nerveux et la circulation sanguine crbrale. Afin de vrifier ces travaux,

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    trois ministres franais (Sant, Recherche et Technologie, Industrie) ont lanc, en octobre1999, un vaste programme de recherche, appel "Comobio", sous la direction du Laboratoirede physique des interactions ondes et matire (Bordeaux). De son ct, lOrganisationMondiale de la Sant (OMS) mne actuellement dans dix pays une enqute pidmiologiquedont on connatra les premiers rsultats dans trois ans.

    Si ces tudes confirment les travaux allemands et sudois, le cerveau serait bien lamerci de toutes sortes de virus et de bactries, comme cela a dj t tabli chez la sourispour le virus de lencphalite. La qualit des changes (glucose, acides amins, ions) auniveau du cerveau serait galement modifie, ce qui pourrait affecter le fonctionnement dusystme nerveux.

    Cependant, une note optimiste: les tlphones sans fil dappartement sont beaucoup moinspuissants que les mobiles et nont, ce jour, jamais t souponns de prsenter unquelconque danger.

    3. 4. Effet thermique des ondes lectromagntiques:

    Au milieu des annes 60, des tudes sovitiques puis amricaines avaient mis envidence un lien entre l'apparition de cancers chez les enfants et la proximit de rseauxlectriques haute tension. Cependant, en dpit du fait que les lignes haute tensionmettent aussi des ondes lectromagntiques, elles n'agissent pas de la mme faon que lesGSM sur l'organisme humain. En effet, les champs lectromagntiques des lignes hautetension sont trs basse frquence (50Hz) et traversent les tissus sans les rchauffer. Enrevanche, les champs magntiques produits par les GSM sont trs haute frquence(900,1800, 1900MHz), et par consquent, lgrement pntrants: de 2 3 cm selon les tissus.

    Aprs avoir travers la peau, les muscles du visage et les os du crne, ces ondesatteignent la rgion la plus superficielle (mais aussi la plus sensible) du cerveau: le cortex oucorce crbrale. De par la loi de Lavoisier (rien ne se cre, rien ne se perd, tout setransforme), l'nergie lectromagntique est transforme en chaleur, provoquant une lvationde la temprature du tissu crbral d'environ 1C.

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    Le principe de fonctionnement est le mme que pour un four micro-ondes: les ondeslectromagntiques font "bouger", une frquence leve, les molcules de l'eau. Cettefriction molculaire entrane invitablement un chauffement.

    Si l'on tlphone rgulirement et pendant de longues priodes, il n'est pas impossibleque l'effet thermique finisse par lser l'ADN cellulaire et provoquer des tumeurs cancreuses !

    En effet, l'ADN des chromosomes porte les gnes qui programment l'ensemble descaractristiques de la vie, il suffit qu'un d'entre eux soit ls pour que les mcanismes vitauxsoient perturbs.

    Pour qu'un cancer apparaisse, il faut que la dtrioration de l'ADN se situe au niveau dugne p53. Ce gne est dit "suppresseur de cancer" parce la protine p53 qu'il induit s'oppose la cancrisation d'une cellule quand celle-ci est agresse. Quand ce gne est ls, laprotine p53 est dficiente et ne provoque plus le gnome.

    De plus, les GSM de dernire gnration sont de plus en plus compact et lger. Les antennessont plus petites et intgres au tlphone, ce qui a pour consquence moins de chaleur saitse dissiper par l'antenne et l'chauffement local du cerveau est plus important.

    3. 5. Les pacemakers et les GSM :

    Une srie de tests in vivo ont t tablis pour vrifier si les radiations de champsmagntiques mis par des GSM pouvaient affecter le fonctionnement des pacemakersimplants sur des patients. Cette tude a t faite au Biomedical Engineering laboratory de

    Rome (Italie) en juin 1995.

    Les pacemakers ont t conus pour envoyer des stimulations cardiaques via deslectrodes fixes dans une ou des cavits cardiaques (ceci dpendant de la pathologie du

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    patient) lorsque les "pacemakers naturels" du cur ont un dysfonctionnement. La frquencedes stimulations cardiaques varie selon des paramtres physiques, paramtres qui sontrecueillis par des capteurs ou des transducteurs rpartis dans le corps du patient. Ceux ciconvertissent les paramtres en de trs faibles tensions lectriques pour transmettre lesinformations au stimulateur cardiaque.

    Les pacemakers de dernire gnration sont protgs des ondes lectromagntiquesextrieures par un bouclier en titane scell, par le filtrage des signaux d'entre, l'analysetemporelle (chaque impulsion ouvre une fentre de contrle afin de dterminer s'il s'agit d'uneimpulsion isole ou non; la suite de cette fentre, un nouvel intervalle d'attente est ouvert).Nanmoins certaines sources dondes peuvent encore affecter les fonctions du pacemaker.Des interfrences lectromagntiques peuvent avoir lieu au niveau de connecteurs invisiblessitus au sommet du pacemaker ou travers des fils attachs qui peuvent servir dantenne.Cest pourquoi les pacemakers ont t quips de circuits anti-bruits depuis le dbut desannes 1960. Quand un signal est reconnu comme interfrence, le pacemaker sautoconnecte en mode EMI asynchronous mode (mode asynchrone dinterfrencelectromagntique ou mode de rversion). Par exemple, sil effectue une stimulation une

    frquence cardiaque dtermine et quil dtecte une interfrence lectromagntique, lappareilva garder la frquence de stimulation en mmoire et faire battre le cur cette frquencejusqu ce que linterfrence disparaisse.Les pacemakers sont gnralement programms pour passer en mode asynchronedinterfrence lectromagntique en prsence dun signal dinterfrence suprieur environs 9Hertz. Quand des signaux variant entre 2 et 9 Hertz sont dtects, le stimulateur cardiaquepeut soit :

    refouler linterfrence, se synchroniser lui-mme avec le signal ou commuter en mode asynchrone

    dinterfrence lectromagntique (ceci dpendant des circuits anti-ondes

    lectromagntiques du pace et de la programmation de quelques paramtres).

    Des tudes prcdentes in vitro ont montr que les champs magntiques mis par desGSM standard europens peuvent altrer le fonctionnement du pace, mais ne peuvent pasendommager lappareil ou modifier les paramtres qui ont t programms.

    Il existe un code de 3 lettres pour classer les diffrents types de pacemakers:

    la premire lettre indique l'endroit de la stimulation; la seconde dsigne o a lieu la dtection de l'activit propre du cur; la troisime exprime le mode de rponse du pacemaker au signal dtect.

    Spcifications des lettres:D: double chambre (soit oreillette et ventricule), ou double systme;

    A: auriculaire;V: ventriculaire;I: inhibition du pace;

    Exemple: VAI: stimulation ventriculaire, dtection l'oreillette, mode de rponse: inhibition dupace (si stimulation cardiaque dtecte, inhibition du pacemaker)

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    Reprsentation d'un pacemaker implant de type VAI:

    Si une activit cardiaque suffisante est dtecte, le pace n'envoie pas d'impulsion. Si lesoreillettes, ou les ventricules, ou les deux ne se stimulent pas physiologiquement, le paceenvoie alors des stimulations lectriques dans les lectrodes implantes dans le musclecardiaque.

    Deux tlphones cellulaires europens de 2 Watt de puissance ont t tests, les essais

    ont t accomplis sur 101 pacemakers dont les patients implants venaient pour un contrlede routine. Pour ltude, lantenne du GSM tait en contact direct sur la peau du patient, justeau-dessus de limplant. 43 modles de 11 marques diffrentes de pacemakers ont t tests.Des interfrences ont t dtectes pour 26 pacemakers implants (26%):

    10 sur 101 blocages ou arrts d'impulsions pace;9 sur 46 dclenchements d'impulsions pace ventriculaires (pour des DDD et VDD),ce qui peut produire des palpitations, voire de la tachycardie.4 sur 52 ont envoy des stimulations asynchrones, c'est dire que le cyclecardiaque (stimulation auriculaire puis stimulation ventriculaire) a t interrompu;1 sur 52 arrts d'impulsions combines avec des stimulations asynchrones;2 sur 46 arrts d'impulsions combines avec des impulsions pace ventriculaires.

    Les interfrences lectromagntiques sur un pacemaker chambre unique sont moinsfrquentes: 6,8%.

    Dans certains cas, durant les essais, des pacemakers du mme modle se sontcomports diffremment lorsqu'ils ont subi un champ dinterfrence lectromagntique.La non-uniformit des rsultats peut tre cause par le lieu de l'implant qui peut varier, ladifficult de dfinir avec prcision l'emplacement du pace, ou par d'autres paramtres. Deplus, le signal GSM n'a pas une puissance constante, mais un signal rgul automatiquement

    toutes les 60 ms. La rgulation dpend des conditions de propagations et a pour but principalde minimiser les interfrences et de rduire la consommation de la batterie.

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    En conclusion, un modle de pacemaker ne peut tre totalement immunis contre deschamps dinterfrences lectromagntiques. Il est un fait certain que les GSM peuvent poserun risque potentiel pour des pacemakers implants chez des patients et qu'un bon nombre demodles peuvent tre affects par ce phnomne inquitant.

    Cependant, les pacemakers de toute dernire gnration utilisant une transmission

    d'informations par radiofrquence sont moins sensibles aux interfrences lectromagntiquesextrieures (grce des nouveaux systmes de filtrage). Il est recommand pour lespersonnes possdant un pacemaker implant, d'viter de tenir leur GSM proximit directe(c'est--dire une vingtaine de cm) du gnrateur de pulsations. Il est galement recommandde faire la conversation en tenant son combin du ct de l'oreille oppose au ct o setrouve ce gnrateur. Les porteurs d'un pacemaker ne bnficiant pas de filtres adquats sontinvits repasser au systme de tlphonie analogique plutt que digital, car un dangerexiste.

    3. 6. Les ondes d'interfrences lectromagntiques dans les milieux hospitaliers:

    L'habilit qu'ont les appareils mettant des ondes radio pour interfrer avec l'lectroniquedes appareils mdicaux est depuis longtemps reconnue. A la clinique du Gasthuisberg Leuven, le GSM a jet le trouble: en une heure, un pompe perfusion a inject chez unpatient la dose mdicamenteuse normalement prvue pour cinq heures. Heureusement sansconsquence fcheuses. Il est donc conseill de respecter une distance de scurit de 3 4mtres entre les appareils mdicaux lectroniques et les GSM d'une puissance de 2 Watt.

    Dans des conditions bien particulires, un GSM en communication pourrait influencer unappareil mdical spcifique (comportant des circuits lectroniques) dune ou de plusieursmanires:

    parasitage de signaux biolectriques;modification des consignes de lappareil: paramtres programms, alarmes;perturbations dans les communications des donnes;autres ?

    Les chiffres diffuss par lEmergency Care Research Institute (organisme amricain bienconnu pour ses comptences en matire de scurit des quipements mdicaux) avancentque depuis 1991, 61 incidents relatifs la perturbation dappareils mdicaux par interfrenceslectromagntiques ont t rapports cet organisme. Sur ces 61 incidents, 18 se sontproduits durant lusage clinique des appareils incrimins, les autres cas ayant t mis envidence lors dessais dimmunit en laboratoire lectrotechnique (tests dagration). Sur les18 incidents, 9 seulement impliquent des tlphones cellulaires. Le danger est donc loin d'trealarmant.

    Pour quil y ait interaction entre un GSM et un appareil lectronique, il doit y avoircompatibilit entre eux: lappareil perturbateur et lappareil perturb doivent tre "accords" enfrquence, dans une zone de susceptibilit commune. Il sagit donc de cas particuliers.

    Les appareils pouvant mettre des ondes d'interfrences magntiques sont nombreux: ily a bien sr le GSM, mais aussi les lecteurs de CD portables, les ordinateurs portables, les

    Talkies-Walkies (utiliss pour la scurit dans les hpitaux),Les plus grosses sources d'interfrences lectromagntiques dans les centres hospitalierssont les appareils mdicaux eux-mmes: radars en rhumatologie, bistouris lectriques en

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    salles d'oprations, Imagerie par Rsonance Magntique (IRM), Dans ces conditions, lasuppression totale du risque d'interfrence lectromagntique devient un case-tte.

    Les quipements mdicaux rpondent des exigences normatives de plus en plussvres, et notamment en matire de protection contre les interfrences lectromagntiques(domaine appel immunit lectromagntique). Ces normes suivent lvolution de

    lenvironnement technologique et des risques associs lutilisation des quipementsmdicaux, elles sont rgulirement revues et adaptes par des experts.

    Au cas o une interaction adverse influencerait un appareil mdical, leffet produit nestpas automatiquement consquent pour le patient. Les appareils vitaux sont videmment pluscritiques, mais aussi normalement mieux protgs.

    Il y a une autre raison pour interdire lutilisation des GSM dans les hpitaux : celle-ci estpurement conomique. Comme les hpitaux fixent le montant dune communication dans unechambre des prix fortement exagrs (par exemple 45Bef/min au lieu de 3 Bef/min enheures pleines), ils ne veulent pas perdre cet argent aussi facilement gagn cause de

    lemploi de tlphones portables par les patients. Les hpitaux arrivent payer leur proprefacture de tlphone et mme obtenir une bonification rien quavec les communicationstlphoniques des patients dans leurs chambres.

    En conclusion, on peut donc dire que si le risque potentiel dun accident mettant en causeun appareil mdical et un GSM nest pas nul, la probabilit dun tel cas reste nanmoins trsfaible sur le terrain. L'interdiction des GSM dans les hpitaux est une scurit supplmentairepour viter des sources de dysfonctionnement supplmentaires pour les appareils mdicaux.La qualit des soins pour les patients en sera donc augmente. Mais pour prendre cettedcision, les hpitaux ont sans doute pris largument conomique comme facteur important.

    3. 7. La scurit routire:

    Lors d'une conversation tlphonique dans un vhicule, les ondes lectromagntique"rebondissent" dans l'habitacle, ce qui est encore plus nfaste pour le corps humain. Le GSMdoit dlivrer un signal plus puissant pour qu'une bonne communication sans coupures ait lieu.

    Il n'y a pas que les effets des ondes lectromagntiques qui sont dangereux en voiture,des dangers indirects existent. Lors de la conduite d'un vhicule, un appel tlphonique peutavoir des rpercussions irrmdiables. Si un kit "mains libres" n'est pas install, il est plusdifficile de contrler son vhicule avec une seule main pour tout faire. De plus, unedconcentration du conducteur entrane l'augmentation de ses temps de rflexes si unesituation de danger survient. Malheureusement, il est difficile d'obtenir des statistiquesconcernant le nombre d'accidents ayant t causs par l'utilisation d'un tlphone cellulaire auvolant, mais il est vraisemblable que beaucoup de stupides accidents de ce genre auraient putre vits si les conducteurs se seraient arrts sur le ct pour tlphoner.

    4. Essais d'explications physiologiques:

    On a vu quel point l'ventualit de dvelopper un cancer a t souvent voque

    prcdemment. On pourrait donc penser que la pollution lectromagntique se situe l'originede certains cancers. Ceci n'est peut-tre pas exclure, mais n'est pas ncessairement vrai.On sait maintenant que de nombreux cancers, provoqus par les causes les plus diverses,passent inaperus, domins par un systme immunitaire encore suffisamment actif et vigilant.

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    La naissance d'un cancer signifie la production de cellules anormales. Le dveloppement dece cancer signifie leur prolifration. Celle-ci ne devient macroscopiquement vidente qu' partirdu moment o les dfenses immunitaires naturelles du sujet sont submerges. Le vraiproblme est de savoir pourquoi l'immunit a perdu ses capacits naturelles.

    Toute multiplication cellulaire, qu'elle soit naturelle ou pathologique, implique un

    ddoublement des chromosomes, opration haut risque mutagne, dont on connat demieux en mieux maintenant les mcanismes rgulateurs, correcteurs et stabilisateurs, d'unefantastique prcision, et pourtant imparfaits. Ce sont videmment les cellules qui se divisent leplus qui sont les plus sujettes des anomalies induites. C'est la raison pour laquelle la moelleosseuse ainsi que le systme nerveux au cours de son dveloppement, ftal d'abord puisdans la prime enfance, sont les cibles les plus vulnrables des pollutions les plus diverses eten particulier de celles dues aux ondes lectromagntiques. Et il en est de mme des cellulesreproductrices qui, de par leur nature mme, prsentent une telle vulnrabilit. Il n'est doncpas tonnant qu'il soit souvent question ici de cancers des testicules ou des voies gnitalesfminines.

    On sait que la membrane cellulaire, si mince soit elle, est l'objet d'une polarisationlectrique, de l'ordre de 70 mV, absolument essentielle la survie de la cellule. Il seraittonnant que l'intervention d'une fluctuation lectromagntique trs nergtique n'influencepas cette polarisation. Et il est maintenant clair que cette influence est dterminante.

    Dans beaucoup d'hpitaux sudois, la mthode d'mission d'nergie par un metteurpour obtenir un effet thermique concentr, afin de traiter des hypertrophies de la prostate (untrouble impliquant des difficults urinaires affectant tt ou tard la plupart des hommes gs)est communment applique. On a dcouvert qu'une frquence porteuse de 915 MHz fournitle meilleur effet thermique durant le traitement. La frquence d'utilisation des GSM serait-ellemal choisie?

    4. 1. Effets des radiofrquences sur les fonctions du cerveau et sur lADN:

    Le rapport d'avril 1995 de Neil Cherry a dj t abondamment cit. Voici encorel'essentiel d'un passage particulirement intressant. "J'ai t en mesure de prendre contact etde correspondre avec le docteur Lebrecht von Klitzing, professeur la facult de mdecine deLbeck (Allemagne). J'ai pu contrler ses affirmations concernant les modifications de tracqu'il a mesures dans l'EEG de ses tudiants lorsqu'ils taient exposs de trs faiblesniveaux d'irradiation par micro-ondes pulses."

    "Les niveaux d'intensit concerns n'atteignaient pas 1 W / cm2 dans le cerveau destudiants. Il utilisait une onde porteuse vibrant 150 MHz et module 217 Hz."

    Dans un article crit dans une revue allemande (Wohnung + Gesundheit), le docteurvon Klitzing fait remarquer que les rseaux actuels de tlphonie cellulaire digitalefonctionnent l'aide d'impulsions rgles sur 217 Hz environ. Il ajoute : "Les champs hautefrquence pulss basse frquence ont un effet, mme trs faible puissance, surl'lectroencphalogramme humain. Le systme de communication intercellulaire est-il perturbpar ces champs ? C'est possible. A ce stade, l'explication est inconnue"..." Quoi qu'il en soit, ily a des effets biologiques !"

    Les niveaux d'exposition dont se sert le docteur von Klitzing dans ses expriences delaboratoire sont quivalents ceux qui peuvent se mesurer tous les jours une distance de100 500 m d'un relais cellulaire de 50 Watt. Au cours d'une dmonstration utilisant un

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    tlphone cellulaire digital Erkrath, prs de Dsseldorf, le 14 mars 1994, le docteur vonKlitzing dclara : "Des effets biologiques apparaissent ds que la densit de puissance atteint0,1 Watt / cm2. Quand j'expose une personne un signal modul 217 Hz, typique d'unetransmission par tlphone cellulaire digital, l'EEG prsente un pic lev dans la rgion des10 Hz. L'EEG ne ragit qu'en prsence d'une pulsation rpte constamment et ne ragit pasquand celle-ci est variable. L'EEG manifeste des pics et des courbes, sous l'influence des

    transmissions digitales, qu'on n'a jamais vu auparavant. Des pics non reconnaissables. Ce quiest surprenant, c'est que ces pics persistent un certain temps aprs la fin de l'exposition... aumoins quelques heures, parfois quelques jours, et mme une semaine."... (Suivent quelquesconsidrations sur les prcautions prises par Neil Cherry pour s'assurer de l'exactitude destraductions de l'allemand et aussi de l'excellente rputation du docteur von Klitzing...). "Nousavons discut des hypothses possibles sur les processus physiques par lesquels le signalpuls peut pntrer l'intrieur de la structure la fois biologique et lectromagntique ducerveau. L'hypothse physique que nous discutons et testons actuellement est celle selonlaquelle les micro-ondes transportent de l'nergie jusque dans les tissus du cerveau o lafrquence de modulation entre en rsonance avec les rythmes alpha et beta du cerveau. Lesrsultats prsents dans le dernier article de von Klitzing vont dans le sens de cette

    hypothse..."

    Voici ce qu'indique le docteur von Klitzing dans un fax dat du 7 mars 1995 : " Je penseque vous tes sur la bonne voie (et c'est la mienne aussi) dans votre interprtation desinfluences subcellulaires dues aux tlcommunications par GSM. Non seulement l'EEG estaltr, mais nous constatons des changements dans la rponse des systmes immunitaires(lymphocytes ou cellules sanguines) ou dans la rgulation mtabolique des cultures decellules (cellules de levure)... Notre hypothse est que dans les chemins de la communicationintercellulaire, la priodicit des signaux haute frquence pulss basse frquence interfreavec "l'horloge interne" biologique".

    La question qui se pose alors est de savoir si cette nergie absorbe par l'ADN peutmener sa rupture. C'est bien le cas, et ce sujet, Neil Cherry cite, aprs Swicord, unpassage d'un article de "Microwave News", de nov.- dc. 1994, intitul : "Microwaves BreakDNA in Brain, Cellular Phone Industry skeptical". Voici ce passage : "Une irradiation par micro-ondes de faible niveau peut causer des ruptures d'ADN dans le cerveau d'animaux enlaboratoire, selon des tudes poursuivies aux USA et en Inde. Ces rsultats nouveaux, qui ontsuscit beaucoup d'intrt dans les milieux industriels concerns, suggrent que les micro-ondes puissent agir en tant qu'agent causal du cancer".

    Les docteurs Henry Lai et de Narendra Singh de l'Universit Washington Seattle onttrouv qu'une simple exposition deux heures des radiations de 2,45 GHz (celle des fours micro-ondes), des niveaux habituellement considrs comme inoffensifs, peut augmenter lenombre de ruptures d'un seul brin d'ADN dans les cellules du cerveau de rats. "Un ADNendommag est li un dbut de cancer : s'il y a une erreur dans le processus de rparation,cela peut conduire un problme. Nous avons encore un long chemin parcourir avant detirer des conclusions dfinitives", ajoute le docteur Lai, en faisant aussi remarquer que "desruptures d'ADN peuvent stimuler les mcanismes de rparation de cet ADN, ce qui pourraitconduire un effet bnfique".

    Une seconde tude sur des animaux, mene par une quipe sous la direction dudocteur Soma Sarkar de l'Institut de Mdecine Nuclaire et de Sciences Appliques de New

    Delhi (Inde), a trouv que dans le cerveau et les testicules de souris, l'ADN avait subi des"rarrangements" aprs exposition des micro-ondes la mme frquence etapproximativement la mme intensit que dans l'exprience de Lai et Singh. Sarkar et ses

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    collaborateurs concluent qu'une rvaluation du potentiel mutagne des micro-ondes "sembleimprative".

    4. 2. Effets biologiques des radiofrquences constats spcifiquement sur certainsorganes:

    L'tude de Doull et Curtain de janvier 1994, cite prcdemment, tente de faire le pointsur les possibilits d'explications physiologiques de l'effet des micro-ondes sur la sant.

    Elle dcrit les recherches sovitiques au sujet des effets non thermiques des micro-ondes, notamment sur le fonctionnement du cerveau humain. Les conclusions de cesrecherches rvlent la totale inadquation des normes amricaines : mme la plus svre (10 W / cm2) est encore considre par les Russes comme dangereuse pour l'tre humain.Les Russes ont tudi les effets sur le cerveau, sur le systme nerveux et sur les cellules engnral de longues expositions continues faible niveau. Il apparat de nouveau que lesradiations pulses conduisent des effets biologiques plus prononcs que les radiations

    continues. Les effets biologiques non thermiques, c'est--dire se produisant en dessous de1 mW/cm2 (= 1.000 W / cm2) (donc en dessous de la densit d'irradiation d'un utilisateur deGSM), mentionns par Doull et Curtain sont les suivants: vibrations molculaires; ractionsphotochimiques et phnomnes biolectriques affectant le cerveau, le systme immunitaire, lesystme reproducteur, le systme nerveux, le systme cardio-vasculaire, le mtabolisme dufer, l'hmatopose (formation des globules rouges du sang), etc, et mettant en jeu l'activitenzymatique aussi bien que la structure cellulaire elle-mme.

    En ce qui concerne les glandes endocrines, on constate que des intensits fortes (auniveau dit "thermique") suppriment la production des hormones hypophysaires (glande situesous l'encphale qui scrte de nombreuses hormones, dont l'hormone de croissance) et celle

    d'adrnaline, tandis que des intensits faibles (non thermiques) les augmentent. Quant lafonction thyrodienne, elle est stimule par une irradiation radiofrquences 3 mW/cm2. Lafonction sexuelle a dj t mentionne prcdemment.

    4. 3. Effets des radiofrquences et des frquences des GSM sur le sommeil:

    D'un dossier intitul "Fields of Conflict" (et disponible chez Emfacts Information Service,P.O.Box 96, North Hobart, Tasmania, 7002 Australia), nous pouvons retirer une autreinformation trs intressante.

    D'aprs des chercheurs de l'Universit de Mayence en Allemagne, l'exposition auxmicro-ondes mises en signaux digitaux par un tlphone portable raccourcit la dure dusommeil dit "REM" ("rapid eye movement": mouvements oculaires rapides), rduit le tempsqu'il faut pour s'endormir (en moyenne de 12,25 9,5 minutes) et modifie les ondes crbralesdurant le "REM". Cette exprience a t mene par les docteurs Klaus Mann et JoachimRoschke sur 12 hommes pendant 3 nuits conscutives (dont une seulement avec l'appareilactiv, sans que le sujet concern sache laquelle...). Le tlphone portable, dispos 60 cmde la tte des sujets, mettait en 900 MHz avec une puissance de pointe de 8 W et unepulsation rgle 217 Hz ; ses caractristiques correspondaient en tous points celles dusystme europen dit GSM. "Le sommeil "REM" joue un rle physiologique particulier quant

    au traitement des informations dans le cerveau, spcialement en ce qui concerne laconsolidation de nouvelles expriences"disent les chercheurs. "Donc, les effets observspeuvent ventuellement tre associs avec les altrations de la mmoire et des fonctionsd'apprentissage."

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    Mann et Roschke ont signal "Microwave News" qu'ils ont aussi tudi les effets demicro-ondes pulses sur des personnes veilles et qu'ils ont l'intention d'en tudier les effetssur la production nocturne de mlatonine.

    4. 4. Les tissus cancreux absorbent-ils slectivement les rayonnements?

    Une tude dirige par le Dr Joines a montr que la conductivit lectrique et laconstante dilectrique dans un tissu cancreux ne sont jamais les mmes que dans des tissussains. Ces grandeurs varient avec la frquence de l'irradiation lectromagntique applique.Du fait que tous les tissus cancreux ont une meilleure conductivit et une constantedilectrique plus leve que les tissus normaux, ils doivent absorber plus de puissance durayonnement lectromagntique ambiant que ne le font les autres tissus. De ce fait, despersonnes exposes un tel rayonnement accumulent plus d'nergie lectromagntique sielles ont un cancer. On peut penser que cet effet est responsable de l'accroissement de lamortalit par mlanome.

    "Il n'y a aucun doute que le cancer peut absorber de l'nergie slectivement."..."Il estdonc trs probable que l'nergie lectromagntique pourrait tre utilise par le cancer, parceque des niveaux appropris de celle-ci peuvent stimuler le taux de croissance des cellulesmalignes."

    5. Economie :

    Le GSM et tout ce qui lentoure est aujourdhui un enjeu conomique de premier plan.Actuellement, le chiffre daffaires du GSM dans le monde augmente chaque anne de 25 %.Des milliards de dollars sont en jeu. Aucun secteur natteint ce niveau et il ny a qu suivre

    l'volution de la dernire OPA (Offres Publiques dAchat) agressive du plus important groupede tlcommunication anglais sur le plus grand groupe allemand.

    6. Conclusions:

    De toutes les diffrentes exprimentations, il faut remarquer, dune part, qu'il est difficilede transposer sur des humains les rsultats acquis sur des animaux, et cela pour la simpleraison que les rapports entre les longueurs d'onde mises en jeu et la taille des organesconcerns peuvent tre diffrents. D'autre part, il est difficile de comparer les effets del'irradiation sur une cellule isole d'un organe ceux sur l'organe lui-mme in vivo, du fait desdiffrences de degr d'absorption des divers tissus, voire de l'ventuel effet d'cran de certainsd'entre eux.

    Les tudes ralises dmontrent souvent ce que dsirent les commanditaires deltude. Si ce n'est pas le cas, les financements de l'tude sont tout simplement supprims.Beaucoup dtudes sont commandes par les fabricants de GSM ou par les fournisseurs derseaux. Il est clair que les conclusions ne vont jamais lencontre du commanditaire ou queltude ralise va se concentrer sur des effets secondaires peu nocifs.

    Il y a cinq ans, les plus gros utilisateurs de tlphones portables taient des hommes

    d'affaires. Depuis, en Belgique par exemple, plus de 2,5 millions de GSM sont en circulation.Rien ne semble pouvoir arrter laugmentation du nombre dutilisateurs de GSM. En jouant surles tarifs, les prix des GSM et les actions publicitaires, les fournisseurs de rseaux influencentle public et crent des besoins.

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    Les GSM seraient ainsi utiliss par des enfants, des femmes enceintes ou des infirmes,qui pourraient tre extrmement vulnrables aux effets potentiellement nfastes desexpositions aux puissants champs lectromagntiques qui svissent proximit immdiatedes antennes mettrices.

    En Belgique, la lgislation est trs floue, voire inexistante, quant la situation des

    antennes mettrices par rapport aux normes de scurit. Beaucoup d'antennes sont installessur des toits d'immeubles habits, dans des coles (qui par ce biais touchent des loyers quiaugmentent leurs moyens) et dans des clochers d'glises. Seules quelques manifestations degroupes de pression semblent faire reculer les fournisseurs de rseaux (voir annexe 8. 2.).

    Ainsi, les dangers potentiels de l'exposition (surtout du cerveau) ces champspntreront dans beaucoup de foyers, atteignant peut-tre la majeure partie de la population.Si, dans les prochaines annes, l'exposition de celle-ci des champs lectromagntiquesexcessifs mne des effets nfastes sur la sant, tels que ceux dont on discute actuellement,l'impact conomique sur le systme de sant publique pourra tre de grande porte, toutautant que l'effet potentiel sur les individus et les familles.

    Mais pour le moment, la locomotive avec le sceau $ est lance trop grande vitesse.

    Aprs les espaces non fumeurs, un nouvel espace est n aujourd'hui: la zone"GSM free". Ces espaces ont t invents pour les gens qui ne veulent pas tre drang parune sonnerie de GSM, ou bien pour ceux qui ne veulent pas entendre leur voisin parler haute voix dans leur tlphone portable. Malheureusement, les zones "GSM free" sont assezrares.

    Rappelons les trois chiffres les plus significatifs de ce rapport:

    le rayonnement naturel total entre 890 et 910 MHz vaut peine 0,5.10 -9 W / cm2 ,c'est--dire 0,000.000.000.5 W / cm2;le seuil partir duquel on a pu constater, jusqu' prsent, des effets nfastes sur lecerveau d'une exposition des micro-ondes est peine suprieur 0,02 W / cm2 ;le niveau d'exposition d'un utilisateur de GSM se situe vers 2.000 W / cm2.

    Il est temps de ragiravant d'atteindre le point de non-retourmalheureusement, lesgains importants d'argent prennent la plupart du temps le dessus sur la sant. La crise de lavache folle en Angleterre ou de la dioxine en Belgique en sont des exemples rcents.

    Bref, ce nest pas demain que sarrtera la croissance du march du GSM.

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    7. Bibliographie:

    les GSM en accusation dans les hpitaux?, MOJET (Daniel).

    Stimulateurs cardiaques, dans INRS, n162 1er trimestre 1996, pp. 55 - 57.

    Les effets des tlphones cellulaires sur la sant,http://www.multimania.com/corruptn/10.htm

    Le GSM banni de l'hpital, dans La Nouvelle Gazette, 13/09/95.

    Do European GSM mobile cellular phones pose a potential risk to pacemaker patients?,dans PACE, vol.18 June 1995, pp. 1218 - 1224.

    Tricot (Anne), Proost (Peter), Proximus Belgacom Mobile: GSM BASICS for Call Center,28/09/99, 14 p.

    Portables: consommer avec modration, dans Science & Vie, n979 avril 1999,pp. 80 - 84.

    Portables: l'alerte sonne, dans Science & Vie, n987 dcembre 1999, p. 40.

    TESLABEL: http://www.multimania.com/teslabel/

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    8. Annexes:

    8. 1. Tableau rcapitulatif de l'a.s.b.l. Teslabel Coordination:

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    8. 2. Inter-environnement Wallonie:

    INTER-ENVIRONNEMENT WALLONIEAssociation sans but lucratif

    Fdration des associations d'environnement

    rue Marcq, 16 bld du Nord, 61000 Bruxelles 5000 Namur

    Tl. : 02/219.89.46 Tl.: 081/25.52.80Fax: 02/219.91.68 Fax: 081/22.63.09

    email:[email protected] email: [email protected]

    Namur, le 11 dcembre 1998

    Au Collge des Bourgmestre et Echevins.

    Mesdames, Messieurs

    Concerne: antennes GSM

    Inter-Environnement Wallonie souhaite par la prsente mener auprs des autorits publiques, unecampagne de sensibilisation propos des effets nocifs des ondes lectromagntiques hautesfrquences mises par des antennes relais GSM. Vous trouverez ci-joint un petit dossier que nousavons ralis et faisant le point de la situation en la matire.

    Ainsi la seule procdure actuellement en vigueur concernant le choix d'un site d'implantation d'antennese fait via un Permis d'urbanisme dlivr par le fonctionnaire dlgu de la Rgion aprs consultation

    de la commune.

    Il nous semble essentiel que la commune utilise ce droit d'avis dans un sujet aussi sensible entourd'autant d'incertitudes et pour lesquels les citoyens prouvent une relle inquitude. Les communes onten effet notamment pour mission de "faire jouir les habitants des avantages d'une bonne police,notamment de la propret, de la salubrit"1.

    Les recommandations europennes nous semblent fort laxistes au regard des dangers encoremconnus que font courir ces antennes aux riverains. Certains scientifiques de renom ont ainsi dclarqu'il semblait inadmissible de trouver des habitants exposs l'intrieur du champ proche de l'antenne.Dans notre dossier vous trouverez une formule permettant de calculer le primtre de scuritminimum l'intrieur duquel il faut viter la prsence d'habitants et plus forte raison des enfants oudes personnes sensibles.

    En esprant avoir pu vous tre de quelque utilit, nous vous prions d'agrer l'expression de notre hauteconsidration.

    Thrse Snoy, Jean Maertens,Secrtaire Gnrale Charg de mission

    1

    Art. 135, par. 2 de la nouvelle loi communale du 1.9.1994

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    INTER-ENVIRONNEMENT WALLONIEAssociation sans but lucratif

    Fdration des associations d'environnementrue Marcq, 16 bld du Nord, 6

    1000 Bruxelles 5000 Namur Tl. : 02/219.89.46 Tl.: 081/25.52.80Fax: 02/219.91.68 Fax: 081/22.63.09

    email:[email protected] email: [email protected]

    Namur, le 11 dcembre 1998

    Les effets sur la sant rsultant d'une exposition des ondeslectromagntiques telles que celles utilises en tlphonie mobile

    On retient deux types d'effets sur la sant, les effets thermiques et les effets non-thermiques.On ne retient souvent que les effets thermiques sur lutilisateur. Ils pourraient surtout se manifester lorsde lutilisation de lappareil mobile. Une utilisation prolonge (20 minutes) dun GSM pleine puissance(2 Watts) provoque une augmentation de la temprature dune partie du cerveau de un degr. Sansconnatre les consquences dun tel chauffement, les mdecins saccordent dire que ce phnomneest loin dtre anodin.En ce qui concerne les effets non-thermiques dune exposition prolonge un champlectromagntique provenant dantennes relais, on manque singulirement de recul temporel pourpouvoir juger in situ de ces effets sur les tres humains. La plupart des rsultats obtenus le sont suite des expriences tentes sur des animaux. La polmique existant autour de ces rsultats provient dufait que nous ne pouvons affirmer avec certitude quils pourront tre transposs lhomme. Retenonssimplement que les rsultats obtenus sur les animaux ou plus gnralement sur le vivant sont fortproccupants et font toujours lobjet de recherches. Il apparat clairement qu'il existe une sensibilisationdiffrente selon les individus. Il existe des personnes hypersensibles l'exposition d'ondes

    lectromagntiques et il semble galement avr que les enfants et les malades disposant d'unappareil cardio-respiratoire sont particulirement vulnrables.Citons entre autres dangers observs sur des animaux: la promotion du cancer (leucmie ou cancer),la dgnrescence tissulaire de la rtine, la modification de la chimie du cerveau et laltration dusystme immunitaire. Des retards dapprentissage ont galement t observs. Des rsultatsconcordants ont t obtenus par des chercheurs de diffrentes universits. 2

    Il nous semble que ces rsultats convergents sont suffisamment inquitants pour faire prvaloir leprincipe de prcaution en appliquant des rgles lmentaires de prudence.

    Quelles normes utiliser?

    Actuellement la Belgique suit les "pr-normes" europennes: densit de puissance maximale pourune exposition long terme de 4,5 Watt/m2 . Ces valeurs seuils sont fournies par des organismestransnationaux composs en grande partie de socits de tlcommunication. La Commissioneuropenne encourage les Etats Membres adopter cette valeur en leur laissant la possibilitd'adopter des valeurs plus restrictives.LItalie a rcemment dcid dadopter une norme dexposition de densit de puissance de 0,1 Watt/m2,soit 45 fois moins leve que celle recommande par la Commission europenne. La norme italienneprconise par lOMS en 1981 a t adopte par la Communaut Franaise de Belgique pour ce quiressort des btiments scolaires relevant de sa tutelle.

    A titre de repre la Commission europenne a impos une norme de 0,024 Watt/m2 pour lesquipements lectro-mdicaux dans sa directive de 1995.

    Nous conseillons aux autorits de se rfrer cette norme plutt quaux pr-standards europensen attendant de disposer des rsultats de lenqute OMS actuellement en cours. Notons avec le

    2

    In Tlphones Cellulaires, Danger ? , Roger Santini, ditions Marco Pietteur, Coll. Rsurgence, 1998

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    Professeur Vander Vorst, minent spcialiste belge de l'UCL, que les "pr-normes" europennes netiennent compte que des effets thermiques. Nulle part n'est fait mention d'effets non-thermiquesconscutifs d'une exposition prolonge des champs lectromagntiques de faible intensit qui ontpourtant montr - comme on l'a vu plus haut - qu'elle pourrait tre nocive.

    Champs proches, champs lointains?

    Le Professeur Vander Vorst insiste pour que l'on vite d'installer des antennes relais n'importe o, enne se rfrant qu'aux seuls pr-standards europens."Il y a lieu d'viter une personne humaine d'effectuer de longs sjours dans le champ proche d'une

    antenne. Il y a lieu d'viter des implantations imposant une telle situation."

    Le calcul de ce champ proche se fait de la manire suivante:

    2 x (taille de lantenne)_ = 2 x (2.6)_ = 41 mLongueur d'onde 0,33

    Pour une antenne de 2,6 mtres ce champ proche est de 41 m.

    Ces distances devraient tre des minima n'enfreindre en aucun cas.Ces normes devraient galement tenir compte dun facteur dincertitude ou de risque de rencontrer unindividu particulirement sensible ou disposant dun pacemaker (ce type d'appareil tant, commechacun sait, particulirement sensible aux ondes dhyperfrquences).

    Procdure actuelle

    Les seules autorisations ncessaires aujourd'hui pour installer une antenne GSM se limitent unPermis d'urbanisme dlivr par le fonctionnaire dlgu de la Rgion Wallonne. Les communes sontinvites mettre un avis ( titre consultatif). Cet avis motiv, peut faire suite une enqute publique.

    Aucune prescription part iculire n'est prvue pour les sites d'antennes. Le danger potentiel de

    l'antenne n'est jamais voqu dans cette procdure.

    Perception de la population et attitudes du pouvoir communal

    La question du danger des ondes lectromagntiques effraye de manire assez considrable lapopulation. Cette question mobilise les nergies et nombreux sont les comits de riverains qui se sontbattus contre l'installation de telles antennes.Les ractions des riverains semblent souvent assez irrationnelles:"Vous ne pouvez pas comprendre ce que c'est de dormir ct d'une antenne qui vous bombarde leventre d'ondes pulses!".

    "Mon mari et moi sommes maris depuis 20 ans; depuis l'installation de ces antennes nous nousdisputons trs frquemment."

    Les pouvoirs publics se retranchent souvent devant cette dmarche irrationnelle oubliant parfois ce quecette peur a de lgitime, voire de fonde. Il nous semble primordial de laisser ouverte la possibilitd'organiser un dbat public sur le sujet, en tentant de le maintenir dans un cadre positif et dpouill aumaximum de l'motivit habituellement observe.Concrtement cela devrait se traduire par une enqute publique systmatique en cas dinstallationdantennes relais.

    Exemple de la Ville de Namur

    La longueur donde de 0.33 est celle des oprateurs Proximus et Mobistar.

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    La Ville de Namur, devant le haut degr de technicit de ce dossier et les inquitudeslgitimes que la prolifration des antennes relais provoque auprs du public, a dcid desadjoindre les services de Professeurs duniversits et dtablir une dmarche systmatique

    pour chaque demande dinstallation dantennes.

    Les informations demandes aux oprateurs sont les suivantes:- Puissance maximum mise par lmetteur.- Dimension de lantenne proprement dite.

    - Diagramme de rayonnement de lantenne.- Limites du champ proche partir de lantenne.- Si des personnes peuvent se trouver dans ce champ proche, linstallateur doit fournir la valeurde ce champ proche en fonction de la distance lantenne.- Calcul de la densit de puissance lectromagntique (watts par mtre carr) ou du champlectrique (en volt par mtre) auxquels sont soumises les personnes.

    Chaque dossier est ensuite soumis un comit de concertation charg d'examiner chaque pointd'implantation. Ce comit est constitu de l'chevin de l'environnement, des oprateurs de tlphoniemobile, des reprsentants de l'urbanisme, du service co-conseil et des experts dsigns par la ville.

    ConclusionsIl est difficile de trancher quant la distance acceptable d'une antenne relais par rapport auxhabitations. Nous proposons d'viterles zones densment peuples en vitant d'exposer des riverains l'intrieur du champ proche de l'antenne (environ 50 mtres). D'autres part, nous proposons auxautorits d'adopter la norme de 0,02 W/m_ (directive europenne relative la protection desquipements lectro-mdicaux) avant de disposer de plus d'informations et en particulier les rsultatsde l'tude lance par l'OMS en 1996.D'une manire gnrale le principe ALARA ("As Low As Reasonably Achievable": aussi bas queraisonnablement possible) devrait tre retenu.Le principe de prcaution tel que nous l'entendons est de tenir compte d'un certain niveau d'incertitude,de parvenir le communiquer la population et de prendre les dcisions qui s'imposent pour palier aux

    risques que reprsente une exposition involontaire et impose, compte tenu des nombreusesincertitudes entourant ce dossier.

    Personne de contact IEW Bruxelles: Jean Maertens: 02/219.89.46 Fax: 02/219.91.68