60

Click here to load reader

Rapport Imacid Analyse Fin

  • Upload
    kawtar

  • View
    65

  • Download
    9

Embed Size (px)

DESCRIPTION

rapport imacid analyse financière

Citation preview

BTS CG

ROYAUM DU MAROC*********** Service comptabilit IDI/FA de

Rapport De Stage Du 15/05/2014 Au 14/06/2014Elabor par: Mlle. RAJAA KHATIBI Encadr par: Mr. ALLIBOUCH

Nous tenons remercier, en premier lieu, Monsieur Mohamed FATIH, Directeur financier de la socit INDO MAROC PHOSPHORE, qui nous a donn lopportunit deffectuer notre stage de perfectionnement dans une entreprise aussi prestigieuse que INDO MAROC PHOSPHORE, et ce, dans les meilleurs conditions.Nous remercions vivement nos matres de stage, Mme Siham MARAH et Melle Kaoutar TALBI, qui nont pas pargn defforts tout au long de notre sjour dans la socit.Nous remercions galement lensemble du personnel dINDO MAROC PHOSPHORE et du ple chimie Jorf Lasfar pour leur amabilit et disponibilit.Nous tenons remercier galement notre encadrant pdagogique, Mme Soumya KESSABI, dont laide et lorientation nous ont t trs bnfiques que a soit au stade du choix de la thmatique, de son traitement ou encore lors de llaboration du rapport de stage.Par ailleurs, nous souhaitons remercier lensemble du corps administratif et professoral de Brevet de Technicien Suprieur dELJADIDA qui na pas lsin sur les moyens pour que nos stages se droulent dans les conditions les plus optimales qui soient.Finalement, nous remercions tous ceux qui ont particip de loin ou de prs la ralisation de ce travail.

MERCI. Sommaire Introduction4Premire partie : Prsentation de lentreprise daccueil.5I- LOffice Chrifien des Phosphates. 1-Fiche signaltique...6 2-Historique...7 3-Rle conomique......8 5-Filiales et partenaires........de912II-La filiale INDO MAROC PHOSPHORE.......13 1-Le ple chimie Jorf Lasfar.........132-Fiche signaltique dIMACID...........143-Processus de production........15 4-Organigramme..........16 5-Dpartement administratif et gestion.............16et17 Seconde partie : Analyse financire dIMACID...............18 I. Analyse des soldes intermdiaires de gestion. 1-Tableau de formation du rsultat..22 2-Capacit dautofinancement...23II. le passage au bilan financier:1-Le bilan financier de lexercice 2011.......272-Le bilan financier de lexercice 2012.......283 -Le bilan financier de lexercice 2013......................................29III. Analyse de lquilibre financier.1-Fonds de roulement..302-Besoin en fonds de roulement..31 3-Trsorerie nette.32IV. Analyse par les ratios. 1-Ratios de structure. ..................33 2 -Ratios de gestion.....34 3-Ratios de rentabilit..37 Synthse ....39Annexes ..........................................................................................40Conclusion....52

APPEL IMPORTANTLes donnes exploites dans ce rapport sont de natureconfidentielle, la mise disposition de ces donnes pour le besoin dece travail relve de notre encouragement de lenseignement et de larecherche et eu gard la trs grande valeur que nous reconnaissons ces 2 stagiaires.Nous vous prions, Mesdames & Messieurs, membres du jury debien veiller la stricte confidentialit de ce travail.

Merci.

Dans le but de prendre contact avec ma prochaine mission, de tester mes possibilits dadaptation personnelle, ainsi de comprendre les principes et les modes de fonctionnement des diffrents mcanismes qui fait partie de mon domaine de comptabilit et gestion, jai effectu un stage dapplication lentreprise IMACID ( INDO MAROC PHOSPHRE SA ) ,filiale, parts gales ,des groupes marocain OCP et indiens BIRLA et TATA, sise Jorf Lasfar et dont lactivit est la fabrication et la commercialisation de lacide phosphorique 54% Clarifi qui a comme activit principale le contrle de gestion du lOCP SA sur le site de jorf lasfar. Dans ce rapport jessaierai de donner un aperu gnral sur ce service et dapplique les informations et les axes qui mont t trac dans le sujet de stage, ainsi dcouvrir un thme intressant.

Premire partie: Entreprise daccueil

Prsentation

Ce chapitre comprend une description de lentreprise OCP, son historique, ses activits ainsi un aperu gnrale sur le groupe OCP, ainsi que sa filiale Imacid.

1-Fiche signaltiqueRaison sociale:Groupe Office Chrifien des Phosphates

Forme juridique:Socit anonyme

Secteur activit:Extraction, valorisation et commercialisation et drivs.

Chiffre daffaireen 2011:58.562 milliard de dirhams

Effectif:20 000 collaborateurs.

Identification fiscale:n 02220794

Sige sociale:Angle route d'El Jadida et boulevard de la Grande Ceinture Casablanca.

Port dembarquement:Casablanca, Jorf Lasfar, Safi, Laayoune.

La date de cration:Dahir du 07 Aot 1920

Site de production:Phosphate: Khouribga, Bengrir, Youssoufia, Boucra Laayoune;Drivs: Safi, Jorf Lasfar.

Prsident directeur gnrale:Mr. Moustafa TERRAB

Les ports dexportCasablanca, Jorf Lasfar, Safi, Laayoune

2-HistoriqueAinsi que les grandes tapes dvolution et de dveloppement, par lesquelles le groupe OCP a pass, sont les suivantes: 1920 : Cration, le 7 aot, de lOffice Chrifien des Phosphates (OCP). 1931 : Dbut de lextraction en souterrain Youssoufia (ex-Louis Gentil). 1932 : Ouverture du centre minier de Youssoufia. Premires expditions du phosphate de Youssoufia vers le port de Casablanca. 1951 : Dmarrage de l'extraction en dcouverte Sidi-Daoui (Khouribga). Dbut du dveloppement des installations de schage et de calcination Khouribga. 1959 : Cration de la Socit Marocaine d'Etudes Spcialises et Industrielles (SMESI), en mai. 1960 : Cration de la Socit de Transport Runie (Star). 1965 : Cration de la socit Maroc Chimie. Dbut de la valorisation avec le dmarrage des installations de l'usine de Maroc Chimie, Safi. 1972 : Cration de la Socit Marocaine des Fertilisants (Fertima). 1973 : Cration de la Socit de Transports Rgionaux (SOTREG) en juillet, de Maroc Phosphore en aot et de Marphocan en octobre. 1975 : Cration du Groupe OCP (dcision de cration en juillet 1974 et mise en place en janvier 1975). Cration du Centre d'tudes et de Recherches des Phosphates Minraux (Cerphos), en octobre. 1976 : Exploitation du centre minier de Phosboucra. Lancement des deux nouvelles units de valorisation (Maroc Phosphore I et Maroc Chimie II, en novembre). 1978 : Cration de l'Union Industrielle de Montage (UIM), en janvier. 1979 : Ouverture du centre de production Benguerir. 1980: Lancement de la mine de Benguerir. 1981 : Dmarrage de Maroc Phosphore II. 1984: Lancement de la plate forme de Jorf Lasfar. 1986 : Dmarrage des diffrentes lignes d'acide sulfurique et d'acide phosphorique de Maroc Phosphore III-IV. 1998 : Dmarrage de la production dacide phosphorique purifi (Emaphos, Jorf Lasfar), le 31 janvier. Le Groupe OCP obtient le Prix national de la Qualit. 1999 : Dmarrage de la production dacide phosphorique de lusine dImacid Jorf Lasfar, le 1er novembre. 2004:Cration de la Socit "Pakistan Maroc Phosphore" S.A en Joint venture entre lOCP et Fauji Fertilizer Bin Qasim Limited (Pakistan). 2005:Dmarrage de lusine Lavage/Flottation Youssoufia. 2008: La Socit Anonyme OCP SA est ne le 22 janvier. Dmarrage de Pakistan Maroc Phosphore Jorf Lasfar. Dmarrage de l'usine projet OCP-Bunge Jorf Lasfar. 2009:Dmarrage de benge MAROC phosphore. 2010:partenariat avec Jacobs Enineering Inc. et cration de JESA, lancement de 4 units de productiondengrais Jorf lasfar. 2010-2011 : ouverture de 2bureaux de reprsentation au Brsil et en Argentine. 2011:Lancement dune unit de dessalement deau de mer Jorf lasfar. 2014: Signature dun partenariat stratgique dans le domaine des engrais.3-Rle conomiqueLOCP occupe une place de leader que ce soit lchelle nationale quinternationale. Il joue un rle primordial sur le plan conomique et social par la source des revenus quil prsente et le nombre dagents quil emploie. Il faut marquer que le groupe OCP et ses filiales bnficient de trois principaux privilges qui sont comme suit : Principal exportateur mondial de phosphates. Principal exportateur mondial de lacide phosphorique. Principal exportateur de phosphates sous touts formes.

Les rentres en devises : LOCP, grce ses exportations, assure lEtat environ le quart des rentres des devises au Maroc qui sont utilises pour le rglement de paiements extrieurs par lachat ltranger des produits et des biens dquipements dont il a besoin. Les organismes publics : LOCP contribue pour une large part dans le chiffre daffaires de plusieurs tablissements publics par le biais des achats de divers services et prestations tel que : LOffice National des Chemins de Fer. LOffice National de lElectricit. LOffice National dEau Potable.

La trsorerie de lEtat : LOCP est soumis aux lgislations en vigueur en ce qui concerne les taxes et impts et les droits de douanes .En plus de cela, les bnfices disponibles ajouts aux diffrents versements pour impts et taxes constituent une relle et importante contribution de lOffice aux entres budgtaires de lEtat. Les entreprises marocaines : Sur le plan de lconomie interne, lOCP est galement un grand acheteur de fournitures de matriels ncessaires son fonctionnement. La plupart des achats sont effectus auprs des fournisseurs nationaux pour encourager la fabrication au Maroc dune grande partie des biens dquipements. Pour faciliter cette politique, lOCP a cre un ensemble de filiales et dentreprises.

5-Filiales et partenaires Les filiales PHOSBOUCRAAExtraction et traitement du minerai de phosphateCre en 1962,PHOSBOUCRAAest une socit anonyme de droit marocain au capital social de 100 millions MAD entirement dtenue par OCP S.A depuis 2002. Son activit consiste en lextraction, le traitement, le transport et la commercialisation du minerai de phosphate.CERPHOSCentre de recherche spcialisCr en 1975, leCentre dtudes et de recherches des phosphates minraux(CERPHOS) est une socit anonyme dote dun capital social de 29 millions MAD dtenu 100 % par OCP S.A. CERPHOS est un centre de recherche spcialis dans les phosphates et produits drivs.SMESILe bras ingnierie et matrise duvre dOCPCre en 1959 et dote dun capital social de 20 millions de MAD, laSocit Marocaine dEtudes Spciales et Industriellesest une socit anonyme de droit marocain dtenue 100 % par OCP S.A. La SMESI est la socit dingnierie et de matrise duvre des grands projets dinvestissement du Groupe.SOTREGTransport du personnelSocit anonyme de droit marocain au capital social de 56 millions MAD dtenu 100 % par OCP S.A, la Socit de transports rgionaux, cre en 1973, est destine exclusivement assurer le transport du personnel du Groupe.IPSECration de nouveaux tablissements scolairesLInstitut de promotion socio-ducative(IPSE) est une association but non lucratif cre par OCP S.A en 1974. Sa raison dtre est la promotion de lenseignement et de lducation en faveur des enfants du personnel du Groupe. LIPSE compte 104 enseignants pour 1 906 enfants scolariss dans des coles prscolaires et primaires.LIPSE a lanc un programme de dveloppement important pour offrir un enseignement dexcellence au profit des enfants des agents OCP. Linstitut construit de nouveaux tablissements denseignement prscolaire et primaire, ainsi que des collges.Maroc Phosphore Totalement intgre dans lorganisation du Groupe OCP, cette entit est spcialise dans la production dacide phosphorique et dengrais Safi et Jorf Lasfar. Les partenaires La dynamique de partenariat Dans le cadre de sa stratgie de dveloppement linternational, le Groupe OCP a nou des partenariats durables avec ses clients. Cette coopration touche aussi bien les accords de livraison moyen et long terme que la construction dunits de production. Dans cette optique, des units bases au Maroc et ltranger sont en exploitation en joint-venture avec des partenaires. Dautres axes de collaboration sont actuellement ltude ou en cours de ralisation, notamment avec lIran, le Pakistan et le Brsil. Prayon (50 % OCP, 50 % SRIW-Belgique)

Le Groupe OCP a pris une participation dans la socit Prayon qui dispose de 2 sites de production en Belgique (Engis et Puurs). Les activits de Prayon couvrent notamment la fabrication et la vente dengrais, dacide phosphorique et autres produits chimiques, de pigments minraux, ainsi que la mise au point et la vente de produits techniques (acides phosphoriques, fluor, uranium, filtration, agitation) ; Emaphos (Euro-Maroc Phosphore)

1/3 OCP, 1/3 Prayon, 1/3 CFB): Ce projet a t men en collaboration avec des partenaires belges (Prayon) et allemands (Chemische Fabrik Budenheim). Il a dbouch sur la mise en service, en 1998 Jorf Lasfar, dun complexe moderne capable de produire 120.000 tonnes P2O5 dacide phosphorique purifi par an. Cet acide haute valeur ajoute est utilis tel quel ou via des sels drivs dans lindustrie alimentaire : limonades, levures, fromages, conservation des viandes et poissons, traitement de leau potable Il est galement utilis dans dautres industries : dtergents, alimentation animale, engrais foliaires, traitement des mtaux, textiles, ciments Imacid (1/3 OCP, 1/3 Chambal Fertiliser-Inde, 1/3 Tata Chemicals Ltd-Inde)Pour diversifier ses alliances stratgiques et scuriser une partie de ses exportations, le Groupe OCP sest rapproch de la socit indienne Chambal appartenant au Groupe priv Birla. En 1999, ce partenariat a permis le dmarrage, au sein du complexe industriel de Jorf Lasfar, dImacid, une usine dacide phosphorique dont la capacit de production annuelle a t porte 370.000 tonnes P2O5. Un tel volume ncessite 1,2 million de tonnes de phosphates de Khouribga et 330.000 tonnes de soufre. En mars 2005, un troisime actionnaire fut introduit dans le capital dImacid, Tata Chemicals Ltd, filiale du Groupe Indien Tata. La totalit de la production dImacid en acide phosphorique est ddie ces deux actionnaires indiens. Pakistan Maroc Phosphore S.A. (50% OCP, 25% FFBL, 12,5% Fauji Foundation, 12,5% FFCL) Capital social : 800 millions de dirhams Dmarrage : avril 2008 Capacit de production : 375.000 tonnes dacide phosphorique Localisation gographique : Jorf Lasfar (Maroc); Joint-venture OCP-Bunge (50% OCP, 50% Bunge) en novembre 2005 Dmarrage : mars 2009 Complexe intgr destin subvenir en priorit aux besoins de Bunge (Brsil) en engrais. Localisation gographique : Jorf Lasfar (Maroc). II-La filiale INDO MAROC PHOSPHORE1-Le ple chimie Jorf Lasfar Pour rpondre au march international et dvelopper une industrie locale des phosphates, le Groupe OCP sest dot ds 1965 de complexes chimiques. Ces units denvergure internationale sont spcialises dans la production d'acide phosphorique et dengrais drivs. Cette capacit est rpartie entre deux sites regroups au sein du Ple Chimie : Safi et Jorf Lasfar. Environ la moiti de la production est concentre puis exporte comme produit semi-fini (acide phosphorique marchand), tandis que lautre moiti est transforme localement en engrais solides. La majeure partie de ces engrais, o le DAP est largement prdominant, est expdie hors du Maroc. La part vendue aux clients locaux ne dpasse pas les 350.000 tonnes.

2-Fiche signaltique dIMACIDDnomination sociale

INDO MAROC PHOSPHORE (IMACID SA)

Sige sociale

2, Rue Al Abtal-Hay Erraha. Casablanca

Sites de production

Jorf Lasfar

Statut juridique

Socit anonyme de droit marocain

Capital social

620000000 Dirhams ; dtenu 33 ,33% par le groupe OCP, 33,33% par Chambal Fertilizer and Chemicals Ltd et 33,33% par TATA Chemicals.

Date de cration

20 Novembre 1997

Dbut de production

Novembre 1999

Activit

Production et commercialisation dacide phosphorique

Capacit de production

442000 tonnes de P2 O5

Superficie

112500m2

Cot du projet

2 milliards de DH

PhosphateStockPhosphate BroyAcide Phosphorique Soufre Liquide StockAcide SulfuriqueEnergieConsommationVenteAcide Phosphorique non clarifi non clarifiAcide Phosphorique 54%Acide Phosphorique clarifi non clarifiAcide Phosphorique 54%Vente3-Processus de production

Clarification

4-Organigramme5-Dpartement administratif et gestion Cette section assure les tches suivantes : Comptabilisation des charges et des immobilisations. Calcul des dotations aux amortissements et aux provisions. Etablissement des travaux dinventaire, de rgularisation, les oprations de fin dexercice. Suivi des comptes de charges et dimmobilisations. Etablissement des ordres de virement. Etablissement de la dclaration mensuelle de la TVA et les retenues la source. Rglement des fournisseurs par les moyens suivants : chque, ordre de virement, remise documentaire Suivi et comptabilisation des rglements des fournisseurs. Suivi du chiffre daffaires. Suivi des recettes relatives aux ventes des P2O5 et les ventes locales. Etablissement des attestations dexonration de la TVA. Etablissement des tats de rapprochement et suivi des banques. Suivi des emprunts. Suivi des charges financires.

Toutes ces tches sont lies lune lautre pour aboutir : Ltablissement des arrts mensuels (Bilan, CPC,). Ltablissement de la liasse fiscale et annexe en fin danne : ETIC, tableau de financement, dclaration des honoraires.

Section Gestion du patrimoine : Le patrimoine dIMACID est compos du stock (pices de rechanges) et des immobilisations. Cette section soccupe de : La gestion correcte du patrimoine dIMACID. Lenregistrement de tout vnement durant lhistoire de chaque immobilisation. La dtermination du prix moyen unitaire pondr. Le contrle et le suivi de la marchandise ds sa rception jusqu sa sortie. La participation ltablissement du bilan. Le suivi des entres et des sorties des immobilisations. Le stock est constitu par lensemble des pices de rechanges, fournitures, matires premires.

Section Contrle de gestion : Cette section est trs intressante pour le dpartement elle permet a lOCP dtre comptitif sur le march, grce a la maitrise des couts et le contrle de fonctionnement. Cette section est charge de : Calculer le prix de revient pour chaque mois. Elaborer le budget de fonctionnement prvisionnel en dbut de chaque anne. Assurer le suivi et le contrle du budget dinvestissement. Rgler les frais divers par des chques bancaires. Etablissement des factures clients.

Deuxime partie: prsentation de lanalyse financire dIMACID

Prsentation

Ce chapitre comprend une analyse du thme choisie cest lanalyse financier avec des exemples

Prsentation de lAnalyse financire dIMACIDLanalyse financire prend vritablement son essor aprs la Seconde Guerre mondiale. Avant 1945, loptique du risque bancaire reste privilgie. Dans une conomie o la concurrence est relativement rduite, les besoins des entreprises sont lis au financement des dcalages de trsorerie et sont fondamentalement ponctuels. Lactif, considr comme une garantie pour le crancier, est analys dans une optique liquidative. On se refuse prvoir ce qui est inscrit dans le prsent (cest--dire au bilan). Les concepts de fonds de roulement, de capacit dautofinancement apprhende comme capacit de remboursement et les ratios de liquidit et dautonomie financire rpondent ces proccupations. Dans les annes 1970 caractrises par des taux dintrt rels extrmement faibles et par une croissance des entreprises leve, le risque de sous-investissement li leffritement des positions concurrentielles prime sur le risque li lendettement. La vision dune entreprise faite de besoins et de ressources prime sur les concepts statiques dactif et de passif ; on tudie lentreprise en termes de flux et non plus selon une optique liquidative. Les outils danalyse tendent donc mettre en valeur la croissance de lentreprise : besoin en fonds de roulement, bilan fonctionnel centr sur le fonds de roulement et tableaux emplois-ressources. Un nouveau concept se dveloppe : lexcdent de trsorerie dexploitation. Ds le dbut des annes 1980, alors que les taux dintrt rels deviennent positifs et que le ralentissement de la croissance fait dcouvrir le risque conjoncturel, on assiste la monte du financement par les marchs de capitaux. Laccent est alors mis sur lanalyse du compte de rsultat, conduisant au bnfice par action et au cours boursier. Ces lments sont perus au travers dune approche globale des questions industrielles et commerciales de lentreprise, distincte des problmes de financement. Lexcdent brut dexploitation, le rsultat dexploitation, lactif conomique et la rentabilit conomique font leur apparition. Les concepts deffet de ciseau, de point mort et de levier priment. Les annes 1990 ont mis laccent sur lillusion produite par les conventions comptables, plaant la valeur actuelle des flux futurs au centre des questions danalyse financire. Toutes les dcisions financires sont dsormais analyses en termes de valeur. Le dveloppement des outils informatiques de simulation et la monte du rle des actionnaires convergent dailleurs dans cette direction. Les outils danalyse correspondant ces proccupations sont le flux de trsorerie disponible, le tableau de flux et le taux de rentabilit exig par les pourvoyeurs de fonds de lentreprise, autrement dit le cot moyen pondr du capital. Les excs de la fin des annes 1990 ont t facilits par un relchement de la pratique de lanalyse financire et, ce titre, lclatement de la bulle Internet a t trs pdagogique pour les actionnaires ; les cranciers ont pour beaucoup attendu la crise de 20072008 pour redcouvrir le risque de crdit trop vite oubli dans une conjoncture conomique favorable.

Le passage du bilan comptable au bilan financier.

Afin deffectuer des analyses pertinentes, les donnes comptables doivent tre traites de faon minimiser lcart entre elles et la ralit conomique et financire de lentreprise. En effet, les chiffres comptables ne traduisent pas forcment de vraies oprations, il se peut quelles soient des pratiques/stratagmes spcifiques telles que les provisions, les amortissements ou encore les oprations hors bilan. Aussi, dans lattente de lunification des pratiques comptables, llaboration des chiffres comptables diffre dune entreprise une autre en fonction de certains objectifs ; cest le cas notamment pour le choix du rgime damortissement dgressif ou linaire, lvaluation des stocks Par ailleurs, certains dirigeants (non propritaires) cherchent prsenter les rsultats les plus mme de servir leurs intrts. Ajoutons ceci le fait que les principes comptables (cot historique, sparation des exercices) sont inadapts pour les analystes qui cherchent essentiellement analyser la ralit conomique et financire. Ainsi, plusieurs retraitements et reclassements interviennent afin de rendre linformation comptable plus crdible ; le cas chant : - Le retraitement des Immobilisations en non valeurs de lactif immobilis et leur dduction des capitaux propres. Mme traitement pour le Compte de rgularisation actif. - Le retraitement des Titres et valeurs de placement de lactif circulant et leur transfert dans la trsorerie actif. - Elimination des Ecarts de conversion actif de lactif et leur dduction des provisions pour risques et charges. - Le reclassement des Dettes court terme dans le passif circulant.I-Analyse des soldes intermdiaires de gestion.

Calcule des tats des soldes de gestion201120122013

Ventes de marchandises

Achats revendus de marchandise

Marge brute sur ventes en ltat

Production de lexercice3455789114.932 089 925555,802 204 230 257,76

Ventes de biens et services produits3325027333.152 264 138 905,03 2 135 722 059,50

Variations stock de produit130761781.78-174 213 349,23 68 508 198,26

Immo. Prod. par lE/SE pour elle mme

Consommation de lexercice2940131524.381 940 142 774,86 1 959 095 211,16

Achats consomms de matires et fourniture2607199479.891 684 455 496,62 1 639 073 993,54

Autres charges externes332932044.49255 687 278,23320 021 217,62

Valeur ajoute515657 590.55149 782 780,94 245 135 046,60

Subvention d'exploitation___

Impts et taxes4 551 649,1013 132 824,803 945 421,00

Charges de personnel_84 381 347,25 87 672 138,82

EBE/IBE428 025 170,5452 268 608,90 153 517 486,78

Autres produits d'exploitation___

Autres charges d'exploitation48 592,2149 800,00 48 000,00

Reprises d'exploitation13 865 724,1117 259 085,05 28 474 475,66

Dotations d'exploitation64 213 707,2677 691 423,13 79 333 200,31

Rsultats d'exploitation377 628 595,17-8 213 529,18 102 610 762,12

Rsultat financier56 079 133,7527 636 486,79 6 193 800,08

Rsultat courant433 707 728,9219 422 957,61 108 804 562,21

Rsultat non courant19 421 001,851 354 703,01 -5 730 348,61

Impts sur les rsultats86 636 228,0011 519 703,00 19 927 750,00

Rsultats net de l'exercice366 492 502,779 257 957,6283 146 463,60

CAF413 050 815,9462 164 678,59 131 850 669,13

Distributions des bnfices61 999 800,00450 000 000,00 61 999 800,00

Autofinancement351 051 015,94-387 835 321,41 69 850 869,13

Commentaire La Marge commerciale: Cette dernire constitue un indicateur essentiel pour sonder lintensit de lactive dune tel entreprise commerciale mais ce nest pas le cas dIMACID est une entreprise industrielle ce qui donne une marge commerciale nulle. La production de lexercice: Cette indicateur est pertinente afin de mesurer lactivit dune entreprise industrielle est plus prcisment cest le cas dIMACID. Donc on constate que la production de 2013 connu une augmentation significative par rapport a lanne 2012 dun montant de 2.2 milliard, mais comparativement lanne 2011 la production a baisse de 1.25 milliard et on peut lie cette augmentation entre 2012 et 2013 avec laugmentation des prix de revient de lacide sulfurique qui est due a sa part la laugmentation des prix de matire premire. La consommation de lexercice: La consommation a connu une baisse successivement en 2011est de 2.94 milliard, 2012 est 1.94 milliard ainsi on a la mme tendance en 2013 cest 1.95 grce a la diminution des achats consomms de matires et fournitures nonobstant laccroissement importante des autres charges externe mme si on observe la conjoncture mondiale qui est caractrise par la hausse des prix des matires premires. La valeur ajoute: La valeur ajoute reprsente un indicateur de mesure des vritables richesses cre par lentreprise (PIB=VA), et qui constitue lindicateur le plus important pour gnrer des recettes cratrice de valeur pour lconomie Marocaine. Alors la valeur ajoute au titre de lanne 2011 est trs avantageux dun montant de 51.57 milliard, en sus cette dernire tait dcliner au cour de lexercice 2012 dun montant de 0.37 milliard, en dpit dune baisse inattendu en 2013 la valeur ajoute et encoure damlioration et est devenu 0.25 milliard. Lexcdent brut dexploitation: lEBE cest lindicateur de la performance conomique (industriel et commerciale) de lentreprise dans la mesure o il reprsente le rsultat prevenant du cycle dexploitation, et permet de mesurer le potentiel de trsorerie gnr par lexploitation. Nanmoins lEBE au titre de lexercice 2011 est de 0.43 milliard mais ce dernier connu une dgradation graduelle en 2012 devenu 0.05 milliard et en 2013 mut a 0.15 donc lindicateur dans cet exercice t volu mais lentement. Cette amlioration est due a la diminution des impts et taxes. Le rsultat dexploitation: cette dernire est lindicateur de la rentabilit de lactivit normale de lentreprise. Il mesure la performance industrielle ainsi commerciale de lentreprise indpendante de la politique de financement et des oprations non courant. Une hausse de 0.38 milliard marqu le passage du rsultat dexploitation de 2011, mais lexercice 2012 connu une dgradation inattendu de -0.008 milliard. En revanche lanne 2013 t accompagne par une augmentation de 0.10 milliard due essentiellement laccroissement du montant des reprise dexploitation en sus la diminution des dotations dexploitation. Le rsultat financier: cest lindicateur qui mesure la performance de la politique financier de lentreprise. Cest le rsultat qui relve de la gestion financier de lentreprise. Ce dernier t grev successivement dans lanne 2012 est de 0.028 milliard, ainsi en 2013 devenu 0.006 milliard. En outre que cette rduction due principalement au poids important des charges financier de 2012 qui sont de 30 130 704,35 et prcisment les charges dintrt dun montant de 109 365,57. Le rsultat courant: cest le rsultat des oprations normal et courant de lentreprise, exclusion faite des oprations non courant et de lincidence fiscale (lIS). Durant lanne 2011 le rsultat a t amlior dun montant de 0.43 milliard, cependant en 2012 une baisse de 0.02 milliard dfavorise le rsultat, et cette baisse est due essentiellement au rsultat dexploitation en 2012. Le rsultat non courant: cest le rsultat prevenant des oprations effectu par lentreprise et qui revte un caractre exceptionnelle. En 2011 les produits non courant sont suprieurs aux charges non courant ce qui donne un rsultat positif, la mme chose pour l'anne 2012 on a constate un rsultat favorable, toutefois lexercice 2013 marqu par un dcroissement de -0.006 milliard due a laugmentation des charges non courant. Le rsultat net de lexercice: Il traduit la part qui revient juridiquement aux actionnaires aprs la dduction de toutes les charges et de limpt sur les rsultats. Entre 2011 et 2012 on observe une diminution grave de 0.36 milliard, galement lanne 2013 est caractriser par un recule de 0.083 milliard est due a la diminution des deux rsultats (R. courant & R.non courant). La CAF: reprsente la part qui na pas distribuer aux tiers. autrement dit cest un surplus potentiel de trsorerie dgager par lactivit de lentreprise. La CAF a t diminuer en 2012 et 2013 par rapport a lanne 2011 qui transcrit un montant important de 0.41 milliard, on peut attacher cette dgradation a la diminution du rsultat net ainsi des produit de cession des immobilisations. Lautofinancement: constitue le surplus montaire gnr par lactivit de lentreprise et conserver durablement pour faire face ses besoins de financement. Lentreprise opte pour une politique de distribution du bnfice affectif qui influence ngativement lautofinancement de lentreprise.

II- le passage au bilan financier:1- Le bilan financier de lexercice 2011:Actif MontantPassifMontant

Actif plus d'un an 292 260 500,59 Passif plus dun an 1 350 721 681,91

Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 2 539,18 Capital social 619 998 000,00

Constructions 79 825 704,76 Rserve lgale 36 811 498,97

Installations techniques, matriel et outillage 186 547 908,40 Autres rserves 110 765 555,14

Matriel de transport 3 122 676,65 Report nouveau 216 654 125,03

Mobilier, matriel de bureau et amnagements divers 11 353 471,59 Rsultat net de l'exercice 366 492 502,77

Immobilisations corporelles en cours 11 353 471,59 Passif moins 'un an 869 559 888,13

Autres crances financires 54 728,42 Fournisseurs et comptes rattachs 798 742 764,71

Actif moins d'un an 1 202 706 059,08 Clients crditeurs, avances et acomptes 25 648 963,70

Matires et fournitures consommables 111 781 468,50 Etat 44 107 160,00

Produits intermdiaires et produits rsiduels 84 087 133,36 ECARTS DE CONVERSION - PASSIF 1 060 999,73

Produits finis 135 013 770,87 Trsorerie passif 24 560 602,02

Fournis, dbiteurs, avances et acomptes 179 172 227,64 Banques (solde crditeur) 24 560 602,02

Clients et comptes rattachs 539 919 145,49

Etat 152 732 313,21

Trsorerie Actif 749 875 612,39

Banques, T.G. et C.C.P. 141 554 784,30

Caisse, Rgies d'avances et accrditifs 7 316,83

TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT 608 313 511,26

Total gnrale 2 244 842 172,06 Total gnrale 2 244 842 172,06

Passif plus dun an60.17%Actif plus dun an13.02%

Actif moins dun an53.58

Passif moins dun an38.74%

Trsorerie passif1.09%Trsorerie actif33.40%

2 -Le bilan financier de lexercice 2012:

Actif immobilis61,02%Capitaux permanents27.93%Actif MontantPassifMontant

Actif plus d'un an 243690658.61 Passif plus dun an 909 979 639,53

Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 859.18 Capital social 619 998 000,00

Constructions 69872 135. 37 Rserve lgale 55 136 124,11

Installations techniques, matriel et outillage 170254 308.29 Autres rserves 110 765 555,14

Matriel de transport 959 412. 55 Report nouveau 114 822 002,66

Mobilier, matriel de bureau et amnagements divers 1 800 146. 66 Rsultat net de l'exercice 9 257 957,62

Immobilisations corporelles en cours 749 068. 14Passif moins 'un an 574 967 908,47

Autres crances financires 54 728,42 Fournisseurs et comptes rattachs 541 813 853,23

Actif moins d'un an 852165 461.77 Clients crditeurs, avances et acomptes 31 971 954,03

Matires et fournitures consommables 93 009 434.08 Etat 949 959,70

Produits intermdiaires et produits rsiduels 29158 716. 23ECARTS DE CONVERSION - PASSIF 232 141,51

Produits finis 9873 083. 06Trsorerie passif 77. 00

Fournis, dbiteurs, avances et acomptes 86939 021. 44 Banques (solde crditeur)77. 00

Clients et comptes rattachs 505016 401. 39

Etat 128 168 805,57

Trsorerie Actif 389 091 504,62

Banques, T.G. et C.C.P. 14 713 458,80

Caisse, Rgies d'avances et accrditifs 10 872,26

TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT 374 367 173,56

Total gnrale1484947625.00 Total gnrale1484947625. 00

Passif plus dun an61.28%Passif moins dun an38.72%Trsorerie passif0.001%Actif plus dun an16.41%Actif moins dun an57.39%Trsorerie actif26.20%

3 -Le bilan financier de lexercice 2013:

Actif immobilis61,02%Capitaux permanents27.93%

Actif MontantPassif Montant

Actif plus d'un an 229 824 796,50 Passif plus dun an 931 126 303,13

Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - Capital social 619 998 000,00

Autres immobilisations incorporelles 12 374 239,77

Constructions 59 569 359,61 Rserve lgale 55 599 021,99

Installations techniques, matriel et outillage 148 997 813,14 Autres rserves 110 765 555,14

Matriel de transport 613 999,84 Report nouveau 61 617 262,40

Mobilier, matriel de bureau et amnagements divers 1 453 174,59 Rsultat net de l'exercice 83 146 463,60

Immobilisations corporelles en cours 19 135 720,90 Passif moins 'un an 452 510 499,25

Autres crances financires 54 728,42 Fournisseurs et comptes rattachs 398 553 108,67

Actif moins d'un an 660 856 680,06 Clients crditeurs, avances et acomptes 29 106 042,87

Organismes sociaux 56 735,10

Matires et fournitures consommables 73 654 357,83 Etat 24 541 921,80

Produits intermdiaires et produits rsiduels 43 300 496,77 ECARTS DE CONVERSION - PASSIF 252 690,81

Produits finis 57 366 933,41 Trsorerie passif 12 374 239,76

Fournis, dbiteurs, avances et acomptes 97 239 306,12 Banques (solde crditeur) 12 374 239,76

Clients et comptes rattachs 224 400 258,51

Etat 164 895 327,43

Trsorerie Actif 480 581 163,05

Banques, T.G. et C.C.P. 141 269 398,24

Caisse, Rgies d'avances et accrditifs 4 777,91

TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT 339 306 986,90

Total gnrale 1 371 262 639,62 Total gnrale1 371 262 639,62

Actif plus dun an16.76%Passif plus dun an67.90%

Actif moins dun an48.19%Passif moins dun an33%

Trsorerie passif0.9%

Trsorerie actif30.05%

-Analyse de lquilibre financier.1-calcule de FRF, BFR & TN Le FRF:Le fonds de roulement correspond au montant des ressources stables, aprs financement de lactif immobilis, demeure disponible pour couvrir les besoins de financement du cycle dexploitation de lentreprise ou bien le BFG. Dans le diagnostique financier, donc il sagit dapprcier la situation dquilibre. Alors ce dernier se calcule comme suit:

FRF = Capitaux permanents- Actif immobilis

Lexercice 2011:FRF = (1 350 721 681,91 - 292 260 500,59)= 1058461 181, 32 Lexercice 2012:FRF = ( 909 979 639,53- 243690658.61 ) = 666288 980, 92 Lexercice 2013:FRF = (931 126 303,13- 229 824 796,50 ) = 701301 506, 63

Le BFR:Lebesoin en fonds de roulement(BFR) est la mesure des ressources financires qu'une entreprise doit mettre en uvre pour couvrir le besoin financier rsultant des dcalages desflux de trsoreriecorrespondant aux dcaissements (dpenses et recettes d'exploitation ncessaires la production) et aux encaissements (commercialisation des biens et services) lis son activit. On a trois principaux scnarios du BFR: Le BFR est positif : les emplois dexploitation sont suprieurs aux ressources dexploitation. Lentreprise doit financer ses besoins court terme soit laide de son excdent de ressources long terme(FRF) soit laide de ressources financires complmentaires (concours bancaires). Le BFR est nul : les emplois dexploitation de lentreprise sont gaux aux ressources dexploitation, lentreprise na pas de besoin dexploitation financer puisque passif circulant suffit financer lactif circulant. Le BFR est ngatif : les emplois dexploitation de lentreprise sont infrieurs aux ressources dexploitation, lentreprise na pas de besoin dexploitation financer puisque le passif circulant excde les besoins de financement de son actif dexploitation. Lentreprise a donc besoin dutiliser ses excdants de ressources long terme (FDR) pour financer dventuels besoins court terme.Il se calcul comme suit:

BFR = Actif circulant-passif circulant

Lexercice 2011:BFR = (1 202 706 059,08 -869 559 888,13 )= 333146 170, 95 Lexercice 2012:BFR = ( 852165 461.77- 574 967 908,47 )= 277197 553, 3 Lexercice 2013:BFR = (660 856 680,06- 452 510 499,25 ) = 208346 180, 81Le TN:Elle rsulte du dcalage entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement.Son calcul est:

TN = FRF- BFR

Lexercice 2011:TN= (1058461 181, 32- 333146 170, 95)= 725315 010, 37 Lexercice 2012:TN= (666288 980, 92- 277197 553, 3)= 389091 427, 62 Lexercice 2013:TN= (701301 506, 63 - 208346 180, 81)= 492955 325, 82 Commentaire: Les exercices 2011,2012 et 2013 sont caractris par la mme situation du FRF, BFR ainsi le TN ce qui signifier que la disposition de lentreprise Imacid est la suivante (FRF>0, BFR>0, TN>0). Donc cette situation quilibre est extrmement favorable car le FRF couvre le BFR, et permet en outre de dgager des liquidits.

IV- Analyse par les ratios. Encomptabilit, unratioest uncoefficient ou unpourcentagegnralement calcul entre deux masses fonctionnelles dubilan ou ducompte de rsultat. Les ratios servent mesurer larentabilit, la structure des cots, laproductivit, lasolvabilit, la liquidit, l'quilibre financier, etc.1-Ratios de situation:a. Ratios de situation (voir bilan financier):b. Ratios dendettement: Capacit de remboursement:Le ratio dendettement mesure le niveau de la dette d'uneentreprisepar rapport ses fonds propres.201120122013

Total actif2 244 842 172,06 1484947625.00 1 371 262 639,62

dettes260604 0245.482 347 594 449,62 2 263 246 014,09

Ratio258. 47258.37303.20

DETTES = Dettes long terme + Avances & acomptes reus sur commandes + Fournisseurs + Etat (passif)+ Trsorerie ngative Donc lactif de lentreprise couvre 3 fois les dettes pendant le troisime exercice, et 2 fois pour les deux premiers exercices. Capacit dendettementCe ratio exprime la capacit de recours au financement externe.201120122013

Capitaux propres 1 350 721 681,91 909 979 639,53 931 126 303,13

dettes260604 0245.482 347 594 449,62 2 263 246 014,09

Ratio52%39%

41%

On constate que Imacid a une forte capacit de recoure a dendettement puis que le ratio calculer connu un accroissement de lanne 2011 jusqu' 2013. Ratio dautonomie financire:Ce ratio nous permet de connatre la dpendance de lentreprise vis--vis le financement externe. Ce ratio doit tre suprieur 50%.201120122013

Capitaux propres 1 350 721 681,91 909 979 639,53 931 126 303,13

Capitaux permanents1 350 721 681,91 909 979 639,53 931 126 303,13

Ratio100%100%100%

A travers le calcul de ce ratio on peut dire que lentreprise Imacid dispose une grande autonomie financire puis que se finance par ses propres moyens. Ratio de remboursement de dettes longe terme:Il permet de mesurer la capacit de lentreprise de rembourser ses dettes longe terme travers la CAF.

201120122013

Dettes LTil ny a pasde dettes along termeil ny a pasde dettes along termeil ny a pasde dettes along terme

CAF

Ratio

Donc on constate que labsence des DLT et la disposition dune forte capacit dautofinancement permet a Imacid de financ ses investissement sans recours au DLT.c- Ratios de liquidit : Ratio de liquidit gnrale:Ce ratio gale au rapport de l'actif circulant( moins d'un an) l'exigible court terme, il permet de vrifier que les actifs moins d'un an sont plus importants que les dettes moins d'un an et permettent donc de les rembourser.201120122013

Actif circulant + Solde detrsorerie positif

1 952 581 671,47

1241256 966,39

1 141 437 843,12

Dettes CT + Solde detrsorerie ngatif 894 120 490,15

574 967 985,47

440 136 259,49

Ratio2.182.162.59

La valeur prise par ce ratio pour les trois annes est suprieur 1 car lentreprise possde un FRF positif. Ce qui signifier que Imacid est capable de faire face lintgralit de son endettement court terme laide de ses capitaux circulants.

Ratio de liquidit rduite:Egal au rapport de l'actif circulant( moins d'un an) hors stocks l'exigible court terme, il exprime la liquidit de l'entreprise en excluant les stocks. Il suppose d'une part qu'une partie de ceux-ci, correspondant la valeur minimale indispensable l'activit, reprsente une vritable immobilisation, d'autre part que le volant de stocks conserv par l'entreprise peut s'avrer insuffisamment liquide.201120122013

Actif circulant (hors stock) + Solde de trsorerie positif

1 621699 298,73

1109215733,02

967 116 055,11

Dettes CT + Solde detrsorerie ngatif 894 120 490,15

574 967 985,47

440 136 259,49

Ratio1.811.932.2

Ce ratio vient daffirmer les valeurs port par le ratio de liquidit gnrale. Ce qui signifie que lentreprise dispose de juste assez de liquidits pour s'acquitter d'un paiement imprvu.

Ratio de liquidit immdiate:201120122013

Solde de trsorerie positif

749 875 612,39 389 091 504,62 480 581 163,05

Dettes CT 894 120 490,15

574 967 985,47

440 136 259,49

Ratio83%68%109%

Le ratio de liquidit immdiate est un indicateur qui permet dapprcier partir de ses actifs de placement la capacit d'une entreprise faire face ses obligations financires court terme.

En 2011 la trsorerie est plthorique c'est--dire qu'il y a en banque et en caisse beaucoup d'argent pour faire face aux DCT, en 2012 la trsorerie est aise c'est--dire qu'il y a des avantages; la possibilit d'achat et l'incapacit de payer ses dettes quotidiennement, et en 2013 la trsorerie est importante pour rembourser les DCT.2-Ratios de gestion: Le dlai moyen de rotation des crdits clts:201120122013

Clts et compte rattach 539 919 145,49 505 016 401,39 224 400 258,51

CA (TTC) 3990032 799,782716966 686,042562866 471,4

Ratio49 jours67 jours32 jours

Cest le dlai moyen de recouvrement des clients. Il est de 49 jours en 2011, de 67 jours en 2012 et de 32 jours en 2013 suite laugmentation des ventes TTC rsultant de laugmentation des prix de matires premires et de revient Le dlai moyen de rotation des crdits frs:201120122013

frs et compte rattach179 172 227,64 86 939 021,44 97 239 306,12

Achats (TTC) 3128639 375,872021346 595,941966888 792,25

Ratio21 jours16 jours18 jours

IMACID rgle ses Frs en 2011 21 jours, en 2012 le dlai de rglement diminuer t de 16 jours, et en 2013 est de18 jours et le risque cest que le dlai de rotation clts est suprieur au dlai de rglement frs ce qui constitue une situation dfavorable pour lentreprise. 3-Ratios de rentabilit:

Ratios de rentabilit par rapport lactivit:201120122013

CAF413 050 815,9462 164 678,59 131 850 669,13

CA (HT) 3325027 333,152264138 905,032135722 059,5

Ratio12%3%6%

Pour chaque 100 dh des ventes ralise IMACID bnficier un montant qui est destin assurer le renouvellement des immobilisations et la croissance de l'entreprise est de 12 dh en 2011, 3dh en 2012 et 6 dh en 2013.

Le ratio de rentabilit par rapport aux capitaux investis:201120122013

Rsultat net366 492 502,779 257 957,6283 146 463,60

Capitaux propre 1 350 721 681,91 909 979 639,53 931 126 303,13

Ratio21%1%9%

La rentabilit financire est le rsultat revenant aux associs reprsente 21% en 2011 de leur capitaux propre quils sont apporte Imacid donc leurs rentabilit est leve en 2011 mais t en dgradation en 2012 et amliore en 2013. La rentabilit dexploitation:201120122013

EBE428 025 170,5452 268 608,90 153 517 486,78

CA (HT) 3325027 333,152264138 905,032135722 059,5

Ratio13%2%7%

La rentabilit dexploitation est favorable notamment pour lexercice 2011, en effet chaque 100 dh investie permet de gnrer13 dh dexcdent.

Synthse:

A travers lanalyse dun ensemble dindicateurs faite propos de lentreprise Imacid font tat dune bonne sant financire.Nanmoins, Imacid dispose entre autre, dun FRF positif pendant les trois exercices (2011; 2012 et 2013), qui donne Imacid une couverture de son BFR, en sus il permet de dgager une liquidit, ce dernier t plac comme excdent de trsorerie en SICAV mais noffre pas une grande rentabilit, ainsi que le placement des excdents importants de trsorerie doit dtre diversifi de telle faon loptimiser en termes de rentabilit et de scurit.On analyse la capacit de remboursement de lentreprise et on constate que le poids des dettes est faible, et les fonds propres de lentreprise lui permettent de rembourser ses dettes. Donc on observe que cette entreprise est solvable financirement, aussi Imacid dispose dune vritable autonomie financire qui lui prsente certaines avantages tel que lindpendance vis--vis des socits de financement ou de banque, llimination des charges dintrt et lui donne un large choix dinvestissement.

*Documents utiliss:

Conclusion

Au terme de ma priode de stage, jai t amene laborer ce rapport de stage qui est le fruit de cette exprience, qui tait enrichissante et instructive, elle ma permis galement de dvelopper mes comptences personnelles, apprendre et analyser lensemble des tches effectues et observes au sein des diffrentes sections du service.Ce stage ma aid aussi dvelopper et renforcer mes connaissances thoriques en les concrtisant par la pratique et favoriser le contact avec lenvironnement professionnel.

Page 3