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RAPPORT sur les Potentialités de Gestion de connaissance, de Capitalisation et de Mise à Echelle dans le travail de la Composante 2 du Programme d’Appui au Sous Secteur de l’Irrigation de Proximité (PASSIP)/ Programme National d’Irrigation de Proximité (PNIP) Mali Février 2014 Dr. Thomas Jenisch Hubert Diabaté

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RAPPORT

sur les Potentialités deGestion de connaissance, de Capitalisation et de Mise à

Echelle dans le travail de la Composante 2

du Programme d’Appui au Sous Secteur de l’Irrigation de Proximité (PASSIP)/

Programme National d’Irrigation de Proximité(PNIP)

Mali

Février 2014

Dr. Thomas JenischHubert Diabaté

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"Ce qui est petit est beau, mais ce qui est grand est nécessaire." Devise attribuée au Comité du Bangladesh pour le progrès rural (BRAC)

"L'innovation ne peut pas en soi servir à grand-chose si elle ne fait pas l'objet d'une diffusion." Cadre stratégique du FIDA 2007-2010

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TABLE DE MATIERE

1. Introduction.............................................................................................................................................6

2. ContextE et Objectif de L’Etude...............................................................................................................8

2.1 Les orientations stratégiques de la composante 2.........................................................................9

2.2 L’objectif de l’étude.....................................................................................................................10

2.3 La Méthodologie et le cadrage du temps....................................................................................11

2.4 L’approche de travail de la composante 2...................................................................................11

3. Des résultats/Produits actuels de la composante 2...............................................................................15

3.1 Des curricula, des modules et des formations des acteurs..........................................................15

3.2 Eléments candidats à la capitalisation/gestion de connaissances/mise à échelle.......................17

3.3 Les acteurs et leurs centres d’intérêt...........................................................................................18

3.5 Jugement du statut de développement de la Gestion de Connaissance.....................................21

4. Synthèse des résultats...........................................................................................................................22

4.1 Les aspects de la pratique de la composante 2 retenus pour être capitalisé...............................22

4.2 Le défis de la composante 2 dans le différents processus...........................................................26

5. Le partage des connaissances dans la Composante 2 et les possibilités d’ amélioration......................27

5.1. Méthodes de partage des connaissances au sein des associations............................................29

5.2. Utiliser les technologies de l’information pour le partage des connaissances............................33

5.3. Documents d’information qui favorisent le partage des connaissances.....................................35

6. Synthèse des Recommandations...........................................................................................................37

6.1. Recommandations supplémentaires ( En dehors des elements de la Composante 2)................40

ANNEXES...................................................................................................................................................41

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Abréviations et sigles

AHA Aménagements Hydro agricoles

AOPP Association des Organisations Professionnelles Paysannes

BSSE Bureau de Statistiques Suivi et Évaluation

CCFAP Centre Communautaire de Formation Agro-Pastorale

CEFE Centre d’Étude et de Formation des Entreprises

CFAP Centre de Formation Agro-Pastorale

CNOP Coordination Nationale des Organisations Paysannes

CROCSAD Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement

CR Conseil Régional

CROCSAD Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement

CT Collectivité territoriale

DNGR Direction Nationale du Génie Rural

DRGR Direction Régionale du Génie Rural

DNA Direction Nationale de l’Agriculture

DNETP Direction Nationale de l’Enseignement Technique et Professionnel

DNESRS Direction Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

DNFP Direction Nationale de la Formation Professionnelle

ENI/ABT École Nationale d’Ingénieurs /Abdramane Baba Touré

FIBANI Formation Insertion dans le Bassin du Niger

GC Gestion de Connaissance

GIZ Gesellschaftfür Internationale Zusammenarbeit

IP Irrigation de Proximité

IPR/IFRA Institut Polytechnique Rural

MAO Matériel Appareillage et Outils

M/C Module/curricula

ONG Organisation Non Gouvernementale

PAFP Programme d’Appui à la Formation Professionnelle

PASSIP Programme d’Appui au Sous-secteur de l’Irrigation de Proximité

PNIP Programme National d’Irrigation de Proximité

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S&E Suivi et Évaluation

SIG Système d’Information Géographique

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1. INTRODUCTION

Nous baignons actuellement dans un flux inépuisable d'informations. L'une des principales difficultés que rencontrent les entreprises aujourd'hui réside dans le transfert des informations aux bonnes personnes et au bon moment. L'information acquise et accumulée par une organisation n'est ni conservée ni transmise correctement (on dit alors qu'elle n'est pas "pérennisée") :

• La quantité d'informations disponibles pour les membres d'une organisation est trop importante pour qu'ils puissent rapidement trouver les informations pertinentes et utiles.

• L'information est la principale richesse des organisations modernes, sous forme de compétences, de métier, de savoirs, de savoir-faire, de brevets, de stratégies, de technologies, ou autres.

• Dans le fonctionnement traditionnel d'une organisation, l'information utile (c'est-à-dire organisée) est essentiellement détenue par les employés de l'organisation, avec tous les aléas que cela peut comporter (ex : mutation, départ à la retraite, démission, licenciement, ou autres causes d'indisponibilité).

Le transfert de connaissances dans les domaines du développement organisationnel et de l’apprentissage organisationnel est le problème pratique de la transmission de données d’une partie de l’organisation à une autre (ou aux autres) partie(s). Comme le Knowledge Management, le transfert de connaissances cherche à organiser, créer, capturer ou distribuer des connaissances et assurer leur disponibilité pour les futurs utilisateurs.

Selon la définition de Wikipédia 2014 la gestion des connaissances (en anglais Knowledge Management) est l'ensemble des initiatives, des méthodes et des techniques permettant de percevoir, d'identifier, d'analyser, d'organiser, de mémoriser, et de partager des connaissances entre les membres des organisations, en particulier les savoirs créés par l'organisation ou l‘entreprise elle-même. (Wikipédia 2014).

La gestion des connaissances est considérée comme étant plus qu’un problème de communication. S’il s’agissait simplement de cela, un mémorandum, un e-mail ou une réunion suffiraient alors pour le transfert de connaissances. La réalité est en fait plus complexe : d’une part, les connaissances résident au sein des membres de l’organisation, des outils, des tâches et de leurs sous-réseaux ; d’autre part, la plupart des connaissances dans les organisations sont tacites ou difficiles à exprimer. Depuis les années 90, ce sujet est connu sous l’appellation de « Knowledge Management ».

Aussi pour les organisations de coopération internationale et de développement, la gestion de connaissances gagne de plus en plus en signification et en importance - en particulier dans les cas où les procédures, modèles et produits sont introduits et expérimentées avec succès et que ceci doivent aussi être appliqués dans d’autres projets ou les programmes, ou dans d’autres régions ou pays. Les avantages d'une telle manière d'agir sont évidents: Les modèles couronnés de succès n’ont pas besoin

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M ise á échelle (anglais: Scaling up) Dissém ination

Orientation externe: "pour

atteindre un nom bre plus

grand de gens"

Capitalisation

Orientation - externe: "m ise

à disposition de bonne pratique

pour d'autres institutions ou

acteurs"

Gestion de connaisance

Orientation - interne: " de partage des connaissances entre les m em bres d'une organisation"

d’être développés de nouveau. Leurs application donne plus de chance de succès et nécessite moins de ressources que les expériences totalement nouvelles. Particulièrement en raison de la déclaration de Paris de 2005, les organisations de coopération internationale sont obligées à une collaboration étroite aux buts communs des MDG.

En raison de cet état de fait - qui peine à s’imposer comme une réalité, -D’autres instruments supplémentaires ont été t créé, qui élargissent les objectifs de la gestion connaissances et l’un d’entre eux est la notion de "Capitalisation" .

D’après la FRAO/FIDA (2009), la capitalisation est « un processus dont l'objet est de constituer un capital à partir des informations ou connaissances disponibles dans une organisation (ou un pays) afin de les valoriser par leur mise à disposition auprès d'autres institutions ou acteurs» .( source :« Manuel des Bonnes Pratiques en Irrigation de Proximité », 2014)

Comme cela transparait dans la définition, la capitalisation d'informations ou de connaissances est contrairement à la gestion de connaissances, dirigée plutôt vers l’extérieur de l’organisation (en dehors). Cela signifie qu'il s'agit très concrètement de mettre les informations disponibles à la disposition « des autres ». Cela permet à l’organisation non seulement de rendre service mais aussi de montrer sa compétitivité.

Un autre instrument qui élargit les buts de la gestion de connaissances en lien avec la coopération internationale de développement, est la notion de "Mise á échelle" ou la "Dissémination". Cet instrument est utilisé depuis quelques années et est soutenu activement par un ancien président de la banque mondiale Mr Wolfensohn.

L’expression « Mise à échelle » veut dire : élargir, adapter et pérenniser les procédures, les programmes et les projets couronnés de succès dans d’autres lieux pour atteindre un nombre plus grand de gens au fil du temps. (Hartmann and Linn, 2008). Aussi pour la GIZ, l'approche "Scaling up" a depuis un certaine nombre d’années pris une importance extraordinaire et est devenu un des éléments du modèle du management de la GIZ .

La GIZ constate : « Quand de nouvelles routines sont apprises et mises à l’essai dans un projet et qu’elles font leurs preuves, on se demande automatiquement comment tirer profit de ces connaissances ou de ces expériences à plus grande échelle ou les transposer à un niveau plus large. Par conséquent, quand on met au point une

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innovation, il faudrait presque considérer sa mise à l’échelle (up-scaling) comme un critère « (GIZ, CW 2012).

Puisque tous ces instruments se fondent les uns dans les autres et poursuivent les mêmes buts, une séparation claire et absolue est à peine possible entre eux. Comme présenté dans le graphique (voir plus haut) les différents instruments sont des éléments „d'un grand tout“. Ils se fondent les uns dans les autres et s'imbriquent.

Une ligne directrice pour la liaison des « pierres de construction » n'existe pas à présent. Comme présenté dans la partie méthodologie, une approche spécifique a été développée pour cette étude. Elle est orientée sur l'application.

2. CONTEXTE ET OBJECTIF DE L’ETUDE

Le Programme d'Appui au sous-Secteur de l'Irrigation de Proximité (PASSIP) est un projet de la coopération Germano Malienne qui bénéficie d’un appui conjoint de la coopération allemande et de la coopération canadienne et qui œuvre à une bonne performance du monde paysan au Mali à travers son appui au « Programme National d'Irrigation de Proximité » (PNIP). La première phase du programme a démarré en juin 2008 pour une durée préalablement fixée à 2 ans. Elle sera prolongée jusqu’en décembre 2012. Avec les évènements politico institutionnels et sécuritaire du Mali qui vont énormément perturber cette phase, elle continue encore même si la deuxième phase est annoncée pour bientôt. La composante 2 du PASSIP a démarré ses activités le 1er mai 2011.

Le PASSIP est articulé en 3 composantes complémentaires qui sont :

Composante Objectif Domaine d’activité

Composante 1 Le sous-secteur de l’irrigation de proximité est mieux coordonné.

Appui au ministère de l’agriculture à travers la DNGR

Composante 2 Les services publics et les prestataires privés sont en mesure d’appuyer la mise en œuvre du PNIP

Renforcement de capacités des acteurs intermédiaires de l’IP au Mali

Composante 3 Les populations locales sont en mesure de produire davantage, mieux conserver, transformer et commercialiser les produits issus de l’IP (dans les zones d’intervention de la coopération Allemande)

Appui aux producteurs utilisant les AHA d’IP

Le renforcement des capacités reste une dimension importante du PASSIP. En effet les ressources humaines manquent en quantité et en qualité dans le sous-secteur de l’irrigation de proximité. Cette tache (de renforcement de capacité des acteurs intermédiaires de l’IP) a été confiée à la composante2. La composante 2 vient en appui à la Direction Nationale du Génie Rural (DNGR) pour :

- Elaborer le plan national de formation qui accompagnera la mise en œuvre du PNIP

- Elaborer un plan d’actions prioritaires afin d’améliorer à court terme la performance des acteurs déjà engagés dans l’irrigation de proximité.

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- Développer des standards professionnels et des critères de qualité pour les établissements de formation

- Elaborer des modules et des curricula de formation spécifiques à l’irrigation de proximité.

2.1 LES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DE LA COMPOSANTE 2

La composante travaille sur les orientations qui sont définies à travers ses objectifs, un groupe cible, des axes d’intervention et d’indicateurs. Ces différents éléments se présentent comme ci-dessous.

Objectifs : Les compétences des acteurs intermédiaires de mise en œuvre du PNIP sont

Améliorées

Groupes cibles : Les intermédiaires (les établissements de formation et les prestataires des Services publics et privés dans le sous-secteur de l’irrigation de proximité)

Axes d’intervention et indicateurs pour la phase actuelle

Niveau Axe d’intervention Indicateurs

Macro Appui à l’élaboration d’une stratégie nationale de formation dans le sous-secteur de l’irrigation de proximité

La stratégie de formation et de perfectionnement des services publics et des prestataires privés dans le sous-secteur de l’irrigation de proximité (appliquant les principes genre) est élaborée et sa mise en œuvre impulsée (source : document stratégique, plan de formation, attestation de cours).

Méso : L’élaboration de modules de formation spécifique à l’irrigation de proximité

Deux modules de formation spécifiques à l’irrigation proximité sont proposés par au moins un établissement de formation (source : programme de formation de l’établissement)

Micro : Appui au développement des standards professionnels et critère de qualité pour les établissements de formation et leurs enseignants.

Au moins 60% des prestataires bénéficiaires des formations « exploitation des aménagements hydro-agricoles de proximité » et « gestion de l’eau dans l’irrigation de proximité » appliquent les connaissances acquises dans leurs appui-conseil et services (source : contrôle par échantillonnage des services fournis par ces prestataires).

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2.2 L’OBJECTIF DE L’ÉTUDE

La consultation revêt deux aspects. Le premier porte sur la capitalisation des savoirs retenus et le deuxième sur leur gestion et leur diffusion ; cette dernière (la gestion) faisant référence à l’information sur les produits capitalisés, leur accessibilité ou diffusion et leur alimentation.

L’objectif général est d’identifier les acquis capitalisables de la composante 2 du PASSIP, et de définir les modalités pratiques de leur capitalisation de leur gestion dans un contexte de durabilité.

De manière spécifique il s’agit de:

Par rapport à la capitalisation :

établir le répertoire et catégoriser les savoirs de la composante 2 du PASSIP ;

capitaliser les bonnes pratiques retenues selon un canevas consensuel

analyser le contenu de la Base existante ;

échanger avec les acteurs, les partenaires de l’IP pour l’identification de leurs centres d’intérêt par rapport au type et à la nature des informations à retenir ;

à partir des critères de « Bonne pratique » et des centres d’intérêt des potentiels utilisateurs, identifier toutes les actions ou activités qui pourraient intégrer à long terme la Base DNGR;

Par rapport à la gestion, la diffusion :

définir un mécanisme d’information sur les produits capitalisés ;

définir les modalités d’accès, de diffusion des produits ;

décrire les modalités pratiques de l’alimentions du système d’information (mécanisme de collecte des données et leur intégration dans la base)

concevoir une base accès (modélisation) en lien avec la Base PNIP prenant en compte les informations ainsi capitalisées.

Le souci majeur du PASSIP reste la durabilité de toutes les actions concernant la gestion des savoirs identifiés dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités. . En effet, le plus dur n’est pas de concevoir une base, mais de la maintenir régulièrement à jour de façon durable.

La réflexion portera non seulement sur l’identification des informations à capitaliser, la conception d’une base, mais aussi à définir toutes les modalités de sa gestion durable. Le préalable à ce processus reste l’obtention de l’adhésion de la DNGR sur laquelle repose toute la stratégie. Elle en est le maître d’ouvrage et les consultants apporteront un appui méthodologique et technique pour l’aboutissement du processus.

La présente consultation s’inscrit dans ce contexte. Elle consiste d’une part à capitaliser le processus et les savoirs (processus et résultats) obtenus, et d’autre part, à mettre en place une stratégie de leur gestion par la conception d’une base informatique pouvant intégrer plus tard le système existant à la DNGR ou venir en complément.

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2.3 LA MÉTHODOLOGIE ET LE CADRAGE DU TEMPS

La consultation a consisté à plusieurs étapes: Les consultants ont travaillé avec la composante 2 du PASSIP pour harmoniser leur compréhension sur les TDR et demander des clarifications. Puis les consultants ont eu plusieurs séances de travail avec la DNGR pour non seulement connaître la base PNIP/DNGR, mais aussi pour recueillir leur centre d’intérêt par rapport aux apports complémentaires. Il était également nécessaire d’échanger avec les utilisateurs potentiels de la Base PNIP et prendre en compte leur point de vue.

L’étape suivant était caractérisée par:

L’identification et l’analyse des actions, des activités et des produits

L’analyse des processus d‘élaboration des produits

L’évaluation à l’aide de critères de qualité spécifiques (voir la liste dans le chapitre relevant)

La comparaison et le rapprochement de l’instrument existant avec l’instrument potentiel.

L’élaboration des recommandations générales et spécifiques

Un avantage remarquable dans le processus était la participation des consultants à l'atelier «Bilan des opérateurs de formation les 14 et15 février 2014. La participation à l'atelier a permis des échanges intenses avec des représentants de centres de formation de différentes régions. Cet atelier offrait aussi la possibilité de présenter les visées de la mission et de consacrer un temps de l’atelier pour le sujet de la mission. Ce temps de travail a été utilisé pour un travail en groupes. La méthodologie utilisée a été le "café mondial". Cette méthode de travail a permis une expression sur toutes les questions et par l’ensemble des participants.

Le temps consacré à la consultation s’étalait du 03 au 28 février. Au cours de cette période, plusieurs rencontres, entretiens et conférences ont lieu dans les bureaux de la Composante 2. Entre autres, deux (2) rencontres de plusieurs jours du Comité Technique. Ces rencontres étaient également utilisées pour éventuellement un recadrage des discussions vers les besoins de la composante. Les résultats provisoires de la mission ont pu être présentés et discutés à la fin de la mission avec la Conseillère Technique Principale (CTP).

2.4 L’APPROCHE DE TRAVAIL DE LA COMPOSANTE 2

L’approche de travail de la composante 2 de PASSIP est d’une originalité qui s’efforce d’intégrer les orientations nationales (décentralisation et déconcentration), la méthode ascendantes (construction de la base vers le sommet) et la participation active des acteurs concernés. Ci-dessous, trouvez une description de l’approche et une analyse qui en dégage des forces et défis.

La description de l’approche de travail n’est pas encore systématisée et documentée. Elle passe par les étapes qui suivent. La description qui suit est celle que nous avons établie en écoutant la composante 2 et ses partenaires. Elle comporte un certain nombre de points qui nous ont paru importants. Certains de

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Ballo, 04/04/14,
Est-ce que cette approche de travail ne doit pas être considérer comme un résultat
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ces points à leur tour peuvent faire l’objet d’une description plus détaillé. Les points qui ont retenu notre attention sont :

La mise en place de la commission technique nationale. Comme son nom l’indique, elle regroupe les compétences techniques de divers services. Cette composition est fonction des produits à développer et des aptitudes des structures à y contribuer qualitativement. L’équipe peut faire recours à des compétences spécifiques complémentaires. Cette commission réfléchit sur les produits à développer et donne ainsi une orientation stratégique aux livrables. Elle est vue comme une alternative en vue d’une plus grande responsabilisation des différentes structures dans le processus l’élaboration de la stratégie de formation, des plans (prioritaire et national) et modules de formation. La commission a bénéficié d’appui comme : l’initiation à la planification stratégique, l’appui pour une meilleure structuration du plan prioritaire de formation et l’appui pour la finalisation de la stratégie de formation.

La réalisation d’études de base nécessaires pour la conception des documents stratégiques comme : Étude d’approfondissement de l’état des lieux de la formation des acteurs intermédiaires de l’IP au Mali et l’étude sur l´état des lieux de l’offre des institutions de formation et des besoins en formation des acteurs dans le sous-secteur de l’IP

Le processus d’élaboration de documents stratégiques

La composante 2 devrait travailler à l’élaboration de documents d’orientation de la formation en IP au Mali. Ce processus implique la conception de 3 documents qui sont :

Le Plan prioritaire de formation des acteurs de l’IP qui décrit les actions d’urgence de renforcement de capacité dans le domaine de l’IP.

Le plan national de formation en IP où sont consignées les orientations majeures de la formation des acteurs de l’IP

La stratégie nationale de formation en IP qui décrit les orientations majeures de la formation des acteurs en IP.

Le résumé synthétique de la stratégie démarche de formation se présente comme suit :

Choix de l’opérateur de formation (par la DNGR, la DRGR, le CR et la composante2) qui est fait sur la base de critères comme : la réputation, la spécialisation, les capacités techniques, le personnel, les expériences professionnelles et l’intérêt à travailler conjointement avec la composante2. Les opérateurs ou centre de formation ont la responsabilité de la coordination des commissions de conception des modules. Ils reçoivent des appuis techniques et matériels pour être des centres de référence en matière de formation en IP.

L’atelier régional de choix des curricula prioritaires pour la région est fait avec le conseil régional comme acteur central. Il s’agit pour les acteurs locaux de choisir les modules qui correspondent le mieux aux orientations locales.

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La mise en place de l’équipe de concepteur/commission régionale de concepteur de modules. la composition de cette équipe est fonction des sujets à développer. Cependant, dans tous les cas, cette composition prend en compte les techniciens du domaine et les méthodologues (voir Tableau la page en bas).

La conception des modules par les concepteurs. Cette activité est menée de façon diverse selon les équipes mais dans tous les cas les équipes s’organisent en alternant des séances individuelles et des séances collectives. Le travail commence toujours par la définition d’un référentiel technique (compétence, objectifs d’apprentissage, thèmes, MAO, critères de performance, durée). La commission fait toujours une validation interne avant la validation régionale (voir le graphique page 14).

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Structures Sikasso Ségou Koulikoro Kayes

DRGR x x x X (2)

DRA x x x x

CRA x x

Centre de formation X CCFAP X CEFE X IPR X CFAP

Académie x x x x

CRRA x x

Conseil Régional x x x x

Université x

CAA x x

Projet programme X

DIREFOP x x x x

Total 9 78 78 9

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Démarrage :- Choix de curricula et de modules au niveau régional - développement des référentiels- Organisation de l’équipe

Rédaction ou adaptation des modules :- travail individuel- Travaux de groupe - Mise en commun

Validation interne Par l’ensemble de la commission régionale de conception

Mise à la disposition de l’autorité régionale pour validation (CR, CROCSAD, gouvernorat selon les régions) Validation par des experts locaux choisis en fonction du sujet

La validation technique des modules se fait par une commission de validation ad hoc. Selon les régions cette commission est placée sous présidence du gouverneur, du Conseil Régional, ou du CROCSAD. Des difficultés se font voir dans certains cas sur la qualité des personnes que les services envoient à ces sessions.

La sélection et la formation des formateurs régionaux. Des critères ont été élaborés pour choisir les formateurs régionaux. Les formations durent 3 jours. Ces formateurs régionaux qui sont toujours de catégorie « A », seront chargés après de former les acteurs intermédiaires.

La formation des acteurs intermédiaires. Les acteurs intermédiaires sont ceux au contact direct avec les producteurs. Ils rendent leur message dans les langues locales et très souvent sous forme de conseil à la production.

L’accréditation des curricula auprès de la DNFP ou auprès des écoles supérieures selon l’orientation des modules est l’acte qui donne une valeur officielle aux curricula et par conséquent l’accès de ces curricula aux écoles et universités.

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3. DES RÉSULTATS/PRODUITS ACTUELS DE LA COMPOSANTE 2

La composante 2 a travaillé à la réalisation de l’objectif que le PASSIP lui assigne ( Les compétences des acteurs intermédiaires de mise en œuvre du PNIP sont améliorées). Des produits sont disponibles : des curricula, des modules, des concepteurs, des centres de références en formation sur l’IP, des formateurs régionaux, des formateurs intermédiaires, etc. et aussi une base de donné qui fait l’économie de ces résultats.

3.1 DES CURRICULA, DES MODULES ET DES FORMATIONS DES ACTEURS

Le développement de curricula, de modules et l’organisation de formations divers sont les activités centrales de la composante 2. Ce sont ces activités qui lui valent aujourd’hui les appréciations positives dont elle bénéficie auprès de l’ensemble des acteurs de l’IP.

Le tableau ci-dessous donne une indication sur l’ampleur des résultats en la matière.

Activités Résultats

Formation des concepteurs de module

32 personnes formées dans 4 régions

Elaboration de curricula 4 curricula ont été décrits et font l’objet de développement par 4 opérateurs de formation.

Elaboration de modules 46 modules élaborés et validés formations de formateurs 62 formationsformations d’acteurs intermédiaires 69 formationsNombre de formateurs régionaux formés

Plus de 650 participations (les mêmes personnes suivent plusieurs formations)

Nombre d’acteurs intermédiaires formés

Plus de 1500 participations(les mêmes personnes suivent plusieurs formations)

QUATRE (4) CENTRES DE RÉFÉRENCES DE FORMATION EN IP

La composante a mis en place 4 centres de références en formation sur l’IP. Ce sont le CCFAP de Sikasso, CEFE de Ségou, le CFAP de Kayes et l’IPR/IFRA de Katibougou pour Koulikoro. Ces centres assurent la coordination des commissions de conception des modules. Les centres sont diverses orientations : Privé et publics, enseignement supérieur, secondaire et formation qualifiante.

Ces centres ont bénéficiés d’équipements divers leur permettant d’assurer un bon accompagnement de la conception des modules et de la formation. Aujourd’hui les centres ont tous de nouveaux modules qu’ils peuvent ajouter à leurs programmes de formation. Des équipements en matériels de démonstration et de déplacement sont prévus pour les centres.

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QUATRE (4) COMMISSIONS RÉGIONALES DE CONCEPTION DES MODULES DE FORMATION OPERATIONNELLES

Chacune des régions d’intervention actuelles (Kayes ; Koulikoro, Ségou et Sikasso) dispose de sa commission régionale de conception des modules de formation. A l’origine, ces commissions étaient des équipes mise en place pour la conception des modules dans le cadre de l’IP. Elles ont reçu des formations et développé une expertise dans le travail de conception de modules. Les équipes de conception des modules ont fait le choix de s’ériger en commission régionale de conception de modules de formation pour pouvoir répondre à d’autres besoins comme dans le cadre de la réalisation des schémas directeurs de formation dans les régions.

TROIS(3) DOCUMENTS STRATÉGIQUES NATIONAUX POUR L’IP AU MALI

Ces documents qui donnent les orientations en matière de renforcement des capacités en IP au Mali sont au nombre de trois :

Le plan prioritaire de formation des acteurs en IP dont le contenu se présente comme suit :

Choix de l’approche curriculaire et de l’approche par les compétences

Six objectifs pour trois axes de formation

13 curricula de formation, pour 107 modules de formation à élaborer

856 sessions de formation à réaliser en 3 ans

Trois curricula scolaires à améliorer

20 471 acteurs intermediaries à former

1 560 formateurs à former en IP

64 concepteurs de modules à former

2 Milliards de FCFA à mobiliser pour ces activités

Le plan national de formation en IP où sont consignées les orientations majeures de la formation des acteurs de l’IP.

Bilan dignostic de la formation en IP

Action de renforcement des capacités pour le court, moyne et long termes

Modalité de mise en œuvre

La stratégie de formation en IP avec un contenu comme suit :

un bilan diagnostic de la formation des acteurs intermédiaires en IP

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Six défis majeurs à relever à travers six objectifs en 10 ans

Huit axes d’intervention dans le domaine du renforcement des capacités

Approche curriculaire et approche par les compétences préconisées

Une responsabilisation accrue du niveau régional dans la mise en œuvre de la stratégie

Un principe d’accompagnement des acteurs sur base de demande

Une approche de co-financement des initiatives de renforcement des capacités des acteurs

Un principe d’équité

BASE DE DONNÉES DE LA COMPOSANTE 2

Pour avoir une mémoire des acquis de la composante 2, l’équipe a mis en place un tableau Excel qui renseigne sur :

- Les modules : élaboration, adaptation, validation, documents, dates, etc.

- Les formations : dates, rapport ; liste de participants, PowerPoint, nombre de participants etc.

Cette base est très pratique pour retrouver certaines informations (celle notés ci-dessus) cependant elle ne permet pas de trouver rapidement le nombre total de personnes formées (formateurs régionaux et intermédiaires), le nombre total de modules (élaborées et adaptés, validés)

La base de données ne permet pas de traiter des informations comme le nombre de personnes formées (certaines personnes participent à plusieurs formations)

Ce tableau allie aussi des informations statistiques importantes pour les décideurs et les concepteurs (qui peuvent être améliorées) et des documents de travail (rapports, modules, curricula) qui sont des supports de travail pour les praticiens. Cette base pourrait donc faire l’objet de deux outils distincts.

Il est important que la base de données soit en articulation avec le système de suivi évaluation du PASSIP (en construction) pour une durabilité.

3.2 ELÉMENTS CANDIDATS À LA CAPITALISATION/GESTION DE CONNAISSANCES/MISE À ÉCHELLE

Des informations ci-dessus, se dégagent une liste d’activités qui peut servir comme la base pour le « choix »des éléments à Capitaliser. Cette liste est présentée sous forme de tableau avec « des champs d'action » et la "dimension" de la Composante 2 et les éléments classifiés sous forme d’ "Approche" et „Produits“. Cette distinction est nécessaire pour distinguer les procédures et les modèles ou l’approche et les produits élaborés compte tenu de la manière de u Capitalisation ou des potentiels pour une "Mise a échelle". Il va de même t sur la distinction supplémentaire entre l’approche au niveau national et régional.

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Page 18: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

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Page 19: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

Eléments candidats à la capitalisation/gestion de connaissances/mise à échelle

Dimension Éléments

Approche

Au niveau national

Appropriation du processus d’élaboration et de mise en œuvre des plans et des modules en vue d’un meilleur transfert des acquis de la composante 2 par une commission technique nationale (voir Chapitre 5 « Note de cadrage.. »

Élaboration de documents stratégiques

Définition de module et curricula

Accréditation des curricula

Au niveau régional

Choix de centre/opérateurs régionaux de formation

Conseil régional comme maitre d’ouvrage

Commission régionale de conception des modules

Processus de renforcement des commissions de concepteurs

Démarche de travail au sein des commissions régionale pour la conception des modules

Validation technique régionale des modules

Formation des formateurs régionaux

Formation des acteurs intermédiaires

Formation des acteurs intermédiaires

Produits Les curricula/ modules

Etudes de Base pour définir les orientations

Plan prioritaire de formation des acteurs de l’IP

Plan national de formation des acteurs de l’IP

Stratégie nationale de formation des acteurs de l’IP

La base de données de la composante 2

Les éléments identifiés seront sont soumises à des critères spécifiques (cf. le chapitre 2.1.). L'un des critères est les champs d'intérêts des partenaires actuels ou des acteurs de l’IP. Ceux-ci sont décrits dans le chapitre suivant.

3.3 LES ACTEURS ET LEURS CENTRES D’INTÉRÊT

Les attentes et intérêts pour le modèle à développer et les produits jouent de manière décisive dans le succès d'un projet ou programme. Ces intérêts montrent à quels point à quels points les besoins

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Page 20: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

existent mais ne sont jusqu'à présent pas satisfait. C'est pourquoi, un élément essentiel de cet examen consistait à questionner sur les intérêts d'une grande partie des partenaires du programme.

Le tableau ci-dessous nous donne les principaux acteurs en jeu dans le travail de la composante 2, leur centre d’intérêt dans le travail de la composante ainsi que les modalités pour satisfaire leurs intérêts.

Acteurs Centre d’intérêtPASSIP GIZ Capitalisation du processus et des résultats

Mise à échelleGestion de connaissance

DNGR et démembrements

Conception et réalisation d’AHA fonctionnelsCoordination des actions de l’IP au MaliFournir les informations suffisantes et de qualité aux intervenants du sous-secteur de l’IP

DNA et démembrements

Informations sur les capacités techniques et opérationnelles des AHAInformations sur la mise en valeur des AHAInformation sur le renforcement de capacité des agents d’encadrement et des producteurs

Centres de formation

Développement d’expertises :- Informations sur les modules IP- Informations techniques sur l’IP- Informations sur les équipements IP

ENI et IPR Les Modules même- pour le modifier et adapter à leur besoin de la formation (création d’une nouvelle formation)

DNFP Les Modules même- pour le modifier et adapter à leur besoin de la formation (création d’une nouvelle école à Markala)

CT Informations sur les expertises en IPCNOPP, AOPP Les Modules même - pour le modifier et adapter à leur besoin de la formationAutre ONG et prestataires privés, projet/programmes

Information sur l’acquisition de modules et des expertises en IP (pour établir oui améliorera leur système de formation)

Paysans Informations pouvant leur permettre une augmentation de leur production et productivité

Dans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les intérêts de politique de développement interrégionaux sont aussi nommés. L'intérêt implicite de la GIZ est pris en compte avec succès dans le programme et avec cela l’atteinte des objectifs (cf. les indicateurs aussi dans le cap. 2.1.). Mais aussi l'intérêt de mettre les produits et modèles de développement dans un cadre plus grand. Cela est possible avec l'utilisation par d’autres PTF ou partenaires d'implémentation (dimension verticale dans le système de mise à échelle) ou purement l’élargissement géographique (dimension horizontal dans le système de mise à échelle). Déjà, des échanges techniques et pratiques concernant ces éléments existent avec un projet semblablement de la GIZ au Niger.

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Page 21: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

Les Modules / Curricula

L'approche de developement des modules /

curricula

L'approche de developement

d'un Plan National de Formation et

l'accompagnement du Processus

Le Plan National

de la Formation

CT

Centre de réference / Commission

régionale

Au premier plan des éléments transférables se trouvent l’approche de développement des modules mais aussi les modules (c.-à-d. le produit même). Comme autre élément à l'intérieur de la palette de performance de la Composante 2 qui peut avoir de l'intérêt pour les projets comparables on peut citer "L'approche de développement d'un Plan National de Formation et d'accompagnement du Processus". D’une envergure moindre, le produit lui-même, le „Plan National de la Formation“, peut être considéré, (c'est pourquoi, le cercle est plus petite), puisqu'il s'agit ici d'un élément très spécifique à la situation du Mali.

Graphique1: Importance de l’approche et des produits de la composante 2, des intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation

Le plus grand intérêt se manifeste pour les modules . Sans exception tous les acteurs interrogés dans le domaine d'IP montrent un grand intérêt pour ces modules élaborés sur une approche spécifique de la Composante 2. Toutes les institutions ont l’intention d’utiliser les modules comme base pour l’’enseignement à des niveaux différents (ENI et IPR dans la formation supérieure, à DNFP dans l'apprentissage, Swisscontact pour compléter leurs propres modules, CNOP pour la formation directe des paysans etc.).

Intérêts explicitement exprimés : DNA ENI / IPR DNFP CNOP

Intérêts potentiels: GIZ (mot clés : mise à échelle) Autre PTF au Mali et en général Autres pays et leurs structures

étatiques

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Page 22: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

3.4 LES CRITÈRES DE CHOIX DES ÉLÉMENTS À CAPITALISER

Comme mentionnée au début de cette étude des informations ou les manuels pour les sujets de Gestion de connaissance, de Capitalisation ou de Mise à échelle existent séparément, mais ces sujets étant imbriqués les uns dans les autres, il n’existe pas encore de documentation traitant de cette complexité . Comme la base à la discussion des éléments de la Composante 2 cités en haut dans le cadre de l'étude les critères suivants ont été appliqué.

Ces critères sont constitués de quatre (4) lots

Les Intérêts manifestés par les acteurs de la scène nationale

En effet au cours des entretiens, biens des acteurs ont exprimés explicitement leur intérêt à utiliser tel ou tel produits de la composante 2. Cela nous a apparu comme un critère évident pour retenir ces aspects aux fins de la capitalisation.

Intérêt potentiel dans l’optique de la « Capitalisation » - Utilisation des critères comme pour les « bonnes pratiques » (maturité, ampleur, durabilité, effets significatifs, relation cout/résultat (rentabilité))

Ces critères permettent de choisir des aspects de l’approche (ou même l’approche en entier) et des produits de la composante 2 qui pourraient faire l’objet d’intérêt pour des acteurs de l’IP. L’équipe a adopté les critères de choix des bonnes pratiques de la capitalisation déjà faite par le PASSIP dans le cadre de l’identification des bonnes pratiques de l’irrigation de proximité.

Intérêt potentiel sur l’optique de la « Mise á échelle » (basé sur les critères de mise à échelle comme la compétence du partenaire, ces ressources de financières -fond propre, PTF- , système S&E etc.

Nécessités dans l’optique de la Gestion de Connaissance

Le dernier critère que nous avons retenu nous porte à retenir les éléments qui présentent un intérêt dans la gestion de connaissance au sein de la composante 2 et du PASSIP.

L’ensemble de critères pur discuté l’éligibilité pour le processus des Capitalisations, Mise á échelle et de Gestion de Connaissance

3.5 JUGEMENT DU STATUT DE DÉVELOPPEMENT DE LA GESTION DE CONNAISSANCE

En tant que processus, la Gestion de connaissance – comme la bonne base pour les autres instruments-comprend régulièrement quatre étapes différentes:

1) collecte des connaissances,

2) partage des connaissances,

3) mise en œuvre ou application des connaissances,

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Page 23: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

4) contrôle et évaluation des activités de GC.

Ce processus se répète et s’améliore au fur et à mesure que la GC s’institutionnalise dans l’organisation.

Comme on dit, il n’existe pas de consensus sur la meilleure méthode à utiliser pour mesurer le succès de la GC. Idéalement, les activités de GC sont intimement liées aux processus organisationnels et aux activités de l’organisation, de sorte qu’il est difficile de déterminer si le succès d’une initiative en particulier est directement lié à la GC.

Une façon de vérifier la performance de l’association en matière de GC est d’avoir recours aux mêmes mesures que celles qui sont utilisées pour évaluer les performances de l’organisation. En mesurant les résultats reliés aux objectifs stratégiques ou en mesurant le succès d’un processus ou d’un projet en particulier, il peut être possible d’utiliser ces mesures pour évaluer le succès de la composante GC. Toutefois, dans ce cas, il se peut qu’il ne soit pas évident de déterminer si le succès est directement lié à la GC.

Une autre façon de mesurer le progrès au regard de la GC est de revenir au travail d’analyse des connaissances et d’analyser si des changements sont survenus sur le plan des réponses aux questions touchant les lacunes dans les connaissances et les besoins en connaissances. Déterminez si ces lacunes ont été comblées et comment. Établissez si, de ce fait, des changements positifs sont survenus dans le rendement de la P/P.

4. SYNTHÈSE DES RÉSULTATS

4.1 LES ASPECTS DE LA PRATIQUE DE LA COMPOSANTE 2 RETENUS POUR ÊTRE CAPITALISÉ

4.1.1. L’APPROCHE GLOBALE DE TRAVAIL DE LA COMPOSANTE (NATIONAL)

L’approche globale de travail de la composante 2 de PASSIP est d’une originalité qui s’efforce d’intégrer les orientations nationales (décentralisation et déconcentration), la méthode ascendantes (construction de la base vers le sommet) et la participation active des acteurs concernés.

L’approche de travail de la composante 2 est focalisée sur la décentralisation avec une forte responsabilisation des structures régionales - même si ces derniers ne sont pas encore rentrés pleinement dans leur rôle de maitre d’ouvrage. Cette approche permet de coller le mieux aux besoins des bénéficiaires des formations.

Certes, la "connaissance locale» sur l'échange est complétée dans le cadre du projet et par des conseillers internationaux autour de la connaissance nationale et internationale, mais en principe, la construction de la connaissance est dirigée du côté local. Il s'agit d'un Approche « down-bottom ».

A l'avenir l'approche pour le renforcement de capacité sera reliée étroitement au PNIP. Cela augmente en principe la probabilité de la persistance de cette mesure. Le Programme National d’Irrigation de

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Page 24: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

Composante 2

/ Region / Centre

PASSIP (Comp. 1 et

3) / PNIP

MDR / GIZ et autre

PTF / Pays Voisin

Proximité (PNIP) est un programme décennal de la Direction Nationale du Génie Rurale (DNGR). Ce programme qui se veut un « cadre fédérateur » des efforts des acteurs de l’irrigation de proximité offre les lignes directrices pour un effet de synergie dans le sous-secteur de l’Irrigation de Proximité (IP). L’ensemble des acteurs du secteur du développement rural se trouve donc concerné par le PNIP.

Avec cette base de stratégie l’approche remplie - au moins au niveau de la conception - un des principes de la Déclaration de Paris de 2005 qui exige, entre autre, une meilleure coordination des donneurs internationaux. Laa pleine fonctionnalité du PNIP donnera la possibilité à la DNGR de conduire environ 40 projets et de capitaliser très facilement avec cela les produits existants et de les reproduire dans des espaces plus grands (mise à échelle).

L’approche de travail de la composante 2 telle que décrite au point 1.2.1 pourrait faire l’objet de capitalisation parce qu’ayant été appliquée depuis plus de 2 ans et dans 4 régions du Mali avec des résultats appréciable. Cette approche peut aussi bien intéresser à l’interne (GIZ) que d’autres partenaires au Mali et ailleurs.

La commission technique : elle a permis d’élaborer des documents stratégiques d’une grande importance pour la formation dans le domaine de l’irrigation de proximité. Cette équipe assure également le lien avec le niveau stratégique national de prise de décision et aussi de l’appropriation du processus par les services techniques au niveau national. L’exemple de cette commission peut servir dans d’autres programmes au Mali et ailleurs. La commission peut également servir dans d’autres programmes du secteur du développement rural. Pour cela cette expérience doit être documentée et mis à disposition à travers un site web.

4.1.2. L’APPROCHE DE CONCEPTION DES MODULES (REGIONAL)

Cette approche qui a permis de concevoir des modules bien appréciés des acteurs, allie, participation, technicité, durabilité et efficacité. Malheureusement, elle n’est pas encore systématisée et documentée mais elle pourrait intéresser de nombreux intervenants dans d’autres domaines, d’autres pays etc. Cela suppose que l’approche soit disponible et accessible aux acteurs surtout sur un support internet (site web)

Le modules sont développés avec la participation de plusieurs organisations, jusqu’à présent au niveau régional. Ainsi les produits de la composante 2 peuvent se disséminer automatiquement – mais, cela n’est pas structuré et n’est surtout pas le seul chemin de capitalisation d’une telle expérience. Les autres possibilités de les valoriser par leur mise à disposition auprès d'autres institutions ou acteurs » ne sont pas encore identifiées s par la composante 2.

Un aspect de l’approche est constitué par la Commission régionale de conception des modules. Cette commission va constituer une ressource de compétence régionale en matière d’élaboration et de développement des curricula de formation dans la région. Il serait donc important de documenter la mise en place, le fonctionnement, les

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Page 25: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

taches, etc. de cette commission. De la faire connaitre aux acteurs de la formation de la région et aux décideurs.

Dans le travail de la composante 2 du PASSIP l’approche de mise à l’échelle est partie de l’approche générale au niveau des différentes régions du Mali. En effet le travail a tout d’abord commencé dans trois Région (Ségou, Sikasso et Koulikoro), puis laRégion du Kayes a été ajouté et la phase suivante prévoyait un élargissement à la région de Mopti.

Les formations des acteurs intermédiaires couvrent une gamme large et suffisamment représentative de participants pour que les formations atteignent les bénéficiaires (Services techniques de l’Etat, Programmes et projet, ONG, Bureau d’études, etc.)

Les experts de la composante2 ont très peu de présence dans les processus de conception présentement. Les commissions régionales de conception ont en effet gagné en maturité et en expertise. Les experts de composante se contentent d’appui au recrutement d’expertises spécialisées dont ne disposent pas les commissions.

Il est aussi à remarquer - et souligner comme signe particulier - que le développement des modules s’était poursuivi quasi normalement au moment de la crise malienne grâce à l'approche décentralisée.Le développement des Modules de la Composante 2 est déjà basé sur les principes de la gestion de connaissance. L’ approche utilise les méthodes pour la mise en valeur la connaissance « tacite » qui est déjà existante mais certainement que cela a besoin d’être amélioré. Cela se fait, entre autres , par le processus d’adaptations et d’amélioration des modules.

Mais, analyser, organiser, mémoriser, et partager des connaissances entre les membres des organisations sont actuellement des taches de la composante 2 et partiellement des centres et les structures régionales comme la DRGR et le Conseil régional.

4.1.3 LES MODULES DE FORMATION :

Ces modules servent à l’élaboration de curricula que des écoles supérieures (IPR, ENI) et des écoles secondaires (DNETP et les opérateurs de formations) veulent utiliser pour ouvrir de nouvelles filières de formation. Il faut aussi signaler que de nombreux acteurs (ONG, programmes d’irrigation de proximité, DNA, entrepreneurs, etc.) manifestent beaucoup d’intérêt pour utiliser les modules avec les bénéficiaires finaux sur le terrain. Les modules doivent être disponibles en des formes adaptées pour les besoins de chacun de ces acteurs.

L’utilisation des produits est très probable à différents niveaux :

ENI et IPR pour l’initiation de formations niveau ingénieur ;

CNOP pour des formations de paysans dans leurs activités courantes

DNFP pour une nouvelle école à Markala qui va former dans la filière d’irrigation et en plus la DNFP veut offrir une formation continue sur la thématique (avec les modules élaborés)

etc.

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Page 26: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

Selon l´ENI et l´IPR : Une haute employabilité des diplômés de la filière de l’irrigation de proximité est très probable.

4.1.4. LES DOCUMENTS STRATÉGIQUES DE LA FORMATION EN IRRIGATION DE PROXIMITÉ AU MALI (PLAN DE FORMATION, STRATÉGIE DE FORMATION, PLAN PRIORITAIRE DE FORMATION)

Ces documents n’ont pas encore une grande maturité dans leur application. Cependant, puisqu’ils s’imposent comme documents fédérateurs des questions de formation en irrigation de proximité au Mali, il est impératif de les faire connaitre aux acteurs de l’irrigation de proximité. A titre, ils devraient être disponibles en version électronique accessible sur un site web et aussi en copies dures imprimées pour les acteurs qui n’ont pas l’accès à l’internet.

4.1.5 LES ÉTUDES RÉALISÉES

Ces études ont orientées les concepteurs dans la mise en place des documents stratégiques et pourraient aussi inspirer d’autres intervenants. Il serait judicieux de mettre ces documents à la disposition des acteurs de la formation dans le domaine l’irrigation de proximité. La mise à disposition pourrait se faire sur un site web.

4.1.6 RÉPERTOIRE DES MODULES, DES FORMATEURS ET DES ACTEURS INTERMÉDIAIRES : CONSTITUTION D’UNE BASE DE DONNÉES

Une base de données Excel traitant des données statistiques sur la formation existe auprès de la composante 2 et des DRGR. Cette base comporte des informations divers et variées : modules, dates de validation, formations de formateurs effectuées, formations d’acteurs intermédiaires, les liste de participants, les rapports etc. Cette base de données peut être améliorée en faisant une séparation des documents (modules, curricula, rapports) qui peuvent servir aux praticiens et qui seront traité comme signalé plus haut ; des informations statistiques pour la prise de décision et la conception (validation, nombre de participants aux formations, nombre de modules, liste des modules, liste des curricula etc.)

4.2 LE DÉFIS DE LA COMPOSANTE 2 DANS LE DIFFÉRENTS PROCESSUS

L'approche de la Composante 2 est incontestablement perçue comme un succès au regard de la quantité et de la qualité des produits développés et compte tenu de l'intégration des acteurs.

Cependant, un examen du travail de la composante 2 nous permet de constater des aspects faiblesses et des défis:

- L’ancrage institutionnel du processus au niveau des conseils régionaux n’est pas encore acquis. Les Conseils régionaux considèrent que les activités du PNIP sont de bonnes choses pour eux mais ne perçoivent pas bien qu’ils en sont les maitres d’ouvrage. Cette situation actuelle doit faire l’objet d’une attention particulière.

- La responsabilisation des Conseils Régionaux pour l’avenir n’est pas encore opérationnelle comme le veut la conception de la stratégie. En effet les CR participent au processus comme les

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Page 27: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

autres acteurs (et même plus souvent) mais ne joue pas le rôle d’acteur central qui assure la maitrise d’ouvrage.

- Les échanges entre les opérateurs de formations ne sont pas très focalisés sur les questions stratégiques mais bien plus sur les questions opérationnelles. Il n’y a pas non plus un cadre formel ou informel pour ces échanges en dehors des rencontres bilan organisées par la composante 2 du PASSIP

- Les opérateurs de formation font des efforts pour avoir les acteurs de L´IP avec eux. Cependant on se rend compte au fil du temps qu´il est difficile de réunir dans un premier temps l’ensemble des acteurs de l´IP autour du processus. Il est donc important de faire avec ceux qui sont disponibles et les autres prendront le train en marche. Une démarche d´information sur le processus devrait être instaurée à cette fin.

- Le mécanisme d´amélioration continue des formations/ formateurs à long terme n´est pas assurée. Le PASSIP, à travers sa composante 2 fait le maximum pour avoir des formateurs d’un bon niveau cependant, il est impératif qu’un mécanisme qui va assurer une continuité de cette dynamique d’apprentissage s’installe.

- Le suivi post formation n’est pas encore installé dans les pratiques. Les documents sont déjà prêts pour l´activité mais l´application n´a pas encore commencée. Cette pratique pourrait améliorer les apprentissages en retrouvant les apprenants dans leur milieu de travail.

- Les accréditations des curricula ne sont pas encore faites et il n’y a pas une échéance fixée pour cela. Cependant la composante 2 semble avoir une stratégie pour faciliter cette accréditation.

- Un des grands défis de la phase suivante du PASSIP est la valorisation des acquis de la composante 2 dans le travail prochain de la composante3 qui a le mandat selon le partage des tâches au sein du PASSIP. Pour le moment il y a pas encore un concept pour rempli cette tache important de transfère de connaissance.

- Le PASSIP à travers sa composante 2 a beaucoup investi dans les commissions régionales de conception des modules. Ces commissions font aujourd´hui un travail important en quantité et en qualité. Il se trouve que la composante 3 va travailler seulement dans 2 régions sur les 4.

- Le site web du PNIP n´étant pas encore créé. La création et planifier depuis au moins 2011. Cet outil est évidement essentielle pour le system de S&E est pour le différents processus de Capitalisation et actuellement un contraint de développement pour la future du composante 2 et du PASSIP ou le PNIP même.

5. LE PARTAGE DES CONNAISSANCES DANS LA COMPOSANTE 2 ET LES POSSIBILITÉS D’ AMÉLIORATION

Le partage des connaissances reconnaît la valeur et l’importance de la formation à partir des pratiques des collègues et des pairs. Ce principe s’appuie sur la supposition suivante :

Si nous rassemblons tous nos connaissances et nos expériences et les mettons en commun, nous pourrons progresser plus rapidement et plus efficacement dans notre travail. En fait, la pratique du partage des connaissances pour apprendre des autres et enseigner ensuite a cours depuis des

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Page 28: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

millénaires, grâce à une tradition qui utilise tant l’oral que l’écrit. L’Afrique a l’heureuse coutume d’échanger oralement les connaissances, et cet échange existe encore dans de nombreuses régions, particulièrement rurales.

Dans le contexte de l’IP et de la décentralisation, le partage des connaissances est très important en raison des efforts relativement récents que de nombreux pays déploient pour la décentralisation et la déconcentration des services de l’Etat. De plus en plus, les Collectivités locales et les Services techniques décentralisés, comme la DRGR ou le conseil régional (CR), jouent un rôle essentiel dans le développement local des collectivités décentralisées.

Les structures locales peuvent à leur tour, tirer beaucoup du partage des expériences vécues et des leçons apprises des pratiques dont elles sont à l’origine (tant positives que négatives). Ces connaissances peuvent les aider à acquérir leur indépendance et leur permettre de mieux intégrer de bons modèles et pratiques de l’irrigation de proximité dans leur système, comme en matière d’élaboration, de l’approche participatives, transparentes et responsables, de planification, de mobilisation des ressources et de gestion, mais aussi de prestation de services accessibles et équitables pour les collectivités.

Jusqu’à présent les activités de la Composante 2 du PASSIP se concentrent surtout sur le renforcement des capacités des structures régionales. Prenant en considération les aspects de la décentralisation et de la valorisation de la connaissance sur place. C’est une approche cohérente et orientée sur des résultats adaptés. Selon les acteurs et les responsables de la composante 2 et nos propres observations, il y a des aspects à améliorer mais l’approche elle-même dans son ensemble a fait ses preuves. Sur la base de ce constat une modification de taille peut être envisagée pour la prochaine phase du projet. Notamment :

1. le perfectionnement de l’approche

2. faire des efforts pour l’utilisation a une échelle plus grande.

Un des aspects de la «préparation pour les taches dans l’avenir » est l’intégration de structures nationales (ce qui et fait par la Composante 1) et surtout le travail de la composante 3, laquelle sera responsable pour le transfert de connaissances générées par la composante 2 aux bénéficiaires finaux, les paysans qui vont établir et maintenir les terrains d’irrigation de proximité.

Les structures nationales jouent un rôle central dans la facilitation de la gestion des connaissances avec leurs membres, pour les aider à développer leurs capacités, leur apporter

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Page 29: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

un meilleur soutien et mieux représenter leurs intérêts à l’échelle nationale. L’aptitude des structures nationales à atteindre ce résultat devient donc une priorité qui contribue à leur efficacité et à leur pertinence. Les structures nationales sont également un important noyau de connaissances sur la décentralisation et l’IP en général et surtout concernant leur tâche de coordination des activités et les contributions de PTF.

Pour ces nouvelles taches il sera nécessaire d’utiliser des outils supplémentaires de gestion de connaissances, de capitalisation et de mise á l’échelle.

Les méthodes et les techniques de partage des connaissances dont il est question dans le présent rapport sont parmi celles les plus utilisées par les organisations de toutes sortes, y compris les organismes communautaires, dans les secteurs privés et publics.

Il faut noter qu’il ne s’agit que de lignes directrices; le domaine du partage des connaissances laisse beaucoup de place à l’innovation. Il suffit de lire la documentation de plus en plus volumineuse sur le partage des connaissances pour comprendre qu’il s’agit d’un domaine en évolution constante.

Nous, les auteurs de ce rapport, vous invitez à essayer diverses méthodes et, par-dessus tout, à les partager avec vos pairs dans le domaine de l’irrigation de proximité, tout en vous informant auprès d’eux sur leurs propres expériences.

5.1. MÉTHODES DE PARTAGE DES CONNAISSANCES AU SEIN DES ASSOCIATIONS

Les sections suivantes décrivent quelques-uns des moyens les plus courants qu’utilisent les organisations pour faciliter le partage des connaissances, à la fois à l’interne, auprès de leurs collègues, et à l’externe, auprès d’autres organisations.

Chaque méthode ou procédé comprend sa propre description, ainsi que le moment et la manière de l’utiliser. Lorsque c’est possible, des exemples précis sont fournis qui montrent comment les structures/associations nationales peuvent avoir recours à une méthode ou approche donnée afin de faciliter le partage des connaissances avec leurs membres et leurs organisations sœurs.

5.1.1. ATELIERS DE FORMATION ET SÉMINAIRES

Des ateliers de formation et des séminaires sont la base de gestion de connaissance et les piliers pour la composante 2 (voir la description de l’approche de la composante 2). Les séminaires sont importants pour une acquisition rapide des connaissances et des compétences. Les ateliers de formation deviennent particulièrement utiles lorsque les participants doivent acquérir une connaissance technique, mais ils peuvent également aider à sensibiliser les participants au sujet d’un enjeu.

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Page 30: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

Les ateliers de formation et les séminaires ont de plus en plus recours à un processus d’apprentissage dynamique au cours duquel les participants interagissent avec leurs pairs et partagent leurs connaissances. Les participants tirent profit des points de vue et des expériences des autres dans le processus de développement des modules. Il y a certainement une limite a cet niveau, mais cette approche, participative et basée sur la connaissance pratique peut minimiser cette faiblesse.

5.1.2. ANALYSE APRÈS ACTION (AAR)

Dans le système de Gestion de Connaissance, l’analyse après action est un processus simple, normalement utilisé par une équipe, afin de récupérer les leçons retenues des réussites et des échecs passés en vue d’améliorer le rendement futur. L’analyse après action fournit à une équipe l’occasion de réfléchir sur l’accomplissement d’un projet, d’une activité, d’un événement ou d’une tâche afin d’obtenir un meilleur résultat à l’avenir.

Cette étape du travail est aussi partie intégrante du Suivi et de l’évaluation dans le domaine de la coopération au développement international. De façon conséquente la composante 2 a déjà développé un système de suivi et évaluation des formations. Une part de ce système s’occupe d’évaluation directement après une formation et l’autre s’occupe l’évaluation des formations après une période de 6 à 12 mois pour récupérer l’information sur le niveau d’utilisation des connaissances acquises à travers la formation. Surtout la deuxième qu’on peut percevoir comme une méthode d’Analyse Après Action (AAR). A ce niveau l’auteur ne voit pas la nécessite de modifier quelque chose, une système approprier n’est pas encore éprouver mais déjà bien préparée (et en plus cohérent avec le système de S&E du PASSIP).

5.1.3. LES FOIRES DU SAVOIR

Essentiellement, les foires du savoir sont des expositions où l’on met en évidence des connaissances, des renseignements généraux, des pratiques exemplaires, des leçons apprises, des objets et des présentoirs liés à un ou plusieurs thèmes particuliers. Les foires du savoir ont un caractère indépendant, ouvert, flexible et exempt de hiérarchie et elles sont fondées sur les principes d’apprentissage et de partage. À une foire du savoir, les participants de catégories et de niveaux différents peuvent être au fait des nouveautés, interagir avec les autres et visualiser ce que d’autres ont entrepris.

Il existe plusieurs occasions pour les personnes travaillant au niveau de la structure régionale de contribuer et de participer à une foire du savoir. Les structures nationales (DNGR/MDR en collaboration avec PASSIP) peuvent organiser une foire du savoir comme événement parallèle à leur réunion générale annuelle (voir prochain chapitre). C’est l’occasion idéale pour les

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Page 31: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

structures régionales de partager des pratiques préconisées avec d’autres membres, et d’établir des contacts avec des membres concernant des enjeux qui revêtent une importance mutuelle. Les structures régionales ont également l’occasion de partager leurs connaissances à l’échelle du continent et globalement, en participant aux foires du savoir qui ont lieu au cours de conférences régionales, continentales et mondiales.

À titre d’exemple, l’Association des municipalités du Mali a organisé une exposition au cours de la Journée annuelle des communes, en novembre 2005. L’exposition a permis aux autorités locales, aux groupes communautaires, aux donateurs et aux ministères de mettre en évidence et de partager leur matériel et de répondre aux questions des délégués.

Les foires ne se limitent pas à l’échange de connaissance. Les foires habituellement permettent une exposition, c’est dire qu’il y a des fournisseurs et acheteurs des éléments ou des systèmes de l’irrigation de proximité. Habituellement la Chambre (Agriculture ou de Commerce) ont ds expériences d’organisation et préparation des expositions. L’avantage d’une coopération avec le Chambre est, entre autre, une coopération plus intensive qu’avant, l’élargissement du réseau des acteurs régionaux et nationaux et simplement d’avoir un partenaire qui est régulièrement en contact avec l’international.

Selon une discussion interne, une première foire peut être mise en place en 2015. Sur la base des discussions actuelles les localisations préférables sont les villes de Ségou ou de Sikasso. Les déplacements y seront facilités par la disponibilité de Bus au niveau des Centres.

5.1.4. RÉUNIONS GÉNÉRALES ANNUELLES

Une réunion générale annuelle (ou biannuelle) ou un congrès des acteurs dans le domaine de l’irrigation de proximité peuvent fournir l’unique occasion pour se rassembler au nom de groupes représentants les structures locales à l’échelle du pays. Cette occasion est l’un des meilleurs moments pour les acteurs pour prendre contact, et pour discuter de leurs plans stratégiques et d’échanger leurs expériences et leurs connaissances. La réunion générale est le forum idéal pour tenir divers événements de partage des connaissances parallèlement aux affaires régulièrement traitées lors d’une réunion générale annuelle.

Bien avant la réunion générale annuelle, les associations nationales devraient conjuguer leurs efforts pour déterminer les besoins et les intérêts des membres en matière de connaissances, afin que ces derniers soient en mesure de planifier adéquatement les activités de partage des connaissances. Il est important d’allouer du temps et des ressources à ces activités.

Pour la première fois, on peut bien combiner une conférence sur le sujet de l’IP avec une foire comme décrite en haut. La foire peut être réalisée parallèlement à une conférence avec une durée de 2 jours de conférence et un peu plus long pour la foire (du savoir). La conférence sera une très bonne occasion pour présenter l’approche de renforcement de la capacité de la

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Page 32: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

Composante 2, de présentation des modules, de l’approche du PASSIP en général, de faires des échanges avec les autres acteurs, mais aussi et surtout d’être visible et d’améliorer la coordination du secteur comme il est exprimé dans le PNIP comme étant un des objectifs les plus importants.

5.1.5. VISITES OU ÉCHANGES SUR LE TERRAIN

Les visites ou les échanges sur le terrain peuvent être un moyen utile pour les partenaires régionaux (Centre, Concepteur, Formateurs) de connaître ce que d’autres font et de décider quelles pratiques peuvent être adaptées à leur collectivité ou à leur municipalité.

Les structures nationales (avec le projet) peuvent aider à organiser ou même participer à des visites sur le terrain basées sur les besoins exprimés par les membres. Il peut s’avérer nécessaire d’obtenir un financement pour les déplacements et les dépenses liées aux échanges. Entre autre le financement d’un Bus par la Composante 2 est une activité favorable, qui facilite les déplacements en général et aussi dans le cas des visites sur le terrain.

Après la visite, les participants peuvent rédiger un résumé de l’événement et partager leurs points de vue avec leurs collègues concernant les points pouvant être adaptés à leur situation. Lorsqu’une décision est prise concernant un plan d’action, des activités pilotes peuvent être exécutées à petite échelle en vue d’évaluer l’idée et son éventuelle adaptation à la collectivité de la région. Le principe repose sur le renforcement des capacités de la collectivité à évaluer et à adapter les connaissances provenant de l’extérieur à sa propre situation et à ses valeurs. Un principe qui est même valable pour l’approche et l’objectif de la composante 2 en général.

5.1.6. COMMUNAUTÉS DE PRATIQUE

La communauté de pratique est un exemple de la façon dont des pairs peuvent apprendre les uns des autres. Une communauté de pratique est un réseau de personnes motivées par leur domaine de compétences et qui maintiennent des liens (physiquement ou au moyen d’Internet) afin d’apprendre à mieux exécuter leurs tâches. Les membres d’une communauté de pratique partagent un domaine commun de requête comme par exemple, les formations sur l’irrigation de proximité, qui est lié au travail quotidien. Ils partagent leurs connaissances en

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Page 33: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

décrivant des expériences et en offrant des études de cas, des outils et des documents liés aux intérêts et aux besoins de la communauté de pratique. Les groupes de formateurs qui sont formés par la composante 2 du PASSIP sont un exemple « par excellence ».

Pour ne pas perdre cet effort de « renforcement de capacité » l’avantage de créer un « toit » qui peut regrouper ces groupes de personnes sont évidemment : Les communautés de pratique travaillent efficacement lorsqu’il y a une communication régulière entre les membres et que ces derniers possèdent un sentiment d’appartenance. Ces communautés aident les personnes à collaborer et à apprendre les unes des autres. Pour y parvenir, les communautés de pratique ont besoin d’un coordonnateur, de temps et d’un endroit commun pour les ressources et pour tenir les événements communautaires.

Cet endroit peut être virtuel (un site Web) ou physique, lorsque les personnes impliquées sont en mesure de se rencontrer régulièrement.

À titre d’exemple, les Divisions de Formation de la DNGR et des autres services du MDR (via la C2 du PASSIP) peuvent mettre sur pied une communauté de pratique qui rassemblerait des formateurs. La communauté de pratique pourrait aborder la question de l’engagement des membres et examiner les défis posés par le travail avec des membres provenant des régions rurales ou éloignées. Il peut s’avérer difficile de trouver du temps et des ressources pour les rencontres virtuelles et d’allouer du temps au personnel pour remplir le rôle de coordination; et ces facteurs peuvent représenter des contraintes.

En raison de la nécessité pour la communauté de pratique de communiquer régulièrement, il est irréaliste d’envisager que les membres d’une association puissent s’engager au sein d’une communauté de pratique à moins qu’ils n’aient accès à l’Internet pour communiquer régulièrement à distance.

Il peut s’avérer plus adéquat pour les associations de faciliter le partage de connaissances parmi les membres au moyen d’autres méthodes décrites dans ce rapport (p. ex., l’aide par les pairs, les visites sur le terrain, les foires du savoir ou des événements de partage des connaissances parallèles à la réunion générale/recyclage annuelle).

5.2. UTILISER LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION POUR LE PARTAGE DES CONNAISSANCES

Les associations nationales peuvent mettre à profit les technologies de l’information telles que l’Internet, la radio communautaire et la vidéo pour communiquer avec leurs membres ainsi qu’avec leurs partenaires ou avec le groupes cibles/ bénéficiaires finaux. Pour ce dernier groupe il agit en même temps d’une façon de sensibilisation et de transfert de connaissance.

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Page 34: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

5.2.1. L’INTERNET

Les associations nationales peuvent exploiter des sites Web pour joindre leurs membres ainsi que d’autres institutions et organisations qui s’intéressent à l’irrigation de proximité.

Les sites Web sont utiles pour communiquer l’information au public, en particulier pour faire mieux connaître le PNIP et mettre les membres à jour des nouvelles et des événements qui pourraient les intéresser. Rédigés en langage simple et accessible, ils contiennent généralement le type d’information suivant :

• une description de la mission et des programmes (du PNIP, du PASSIP et de leurs composantes),

• les coordonnées permettant de joindre le bureau et son personnel,

• les dernières nouvelles concernant le déroulement du PNIP en général ou p.ex. des textes,

• le calendrier des événements (ateliers, assemblée générale annuelle, etc.),

• une description des partenaires,

• un centre de ressources comprenant des documents ou ressources qui pourraient intéresser les acteurs du PNIP (internes ou externes).

Il arrive que certaines associations veuillent héberger un réseau intranet pour le compte de leurs membres. Un réseau intranet permet aux membres ainsi qu’au personnel du programme de lire l’information qui leur est réservée. Là où les membres ont une connexion adéquate à l’Internet et sont rompus à

l’informatique, ils ont aussi la possibilité d’inscrire de l’information, de participer à des échanges en ligne et de communiquer l’un avec l’autre par courrier électronique.

Dans nombre de pays, comme ici au Mali, l’accès à l’Internet est encore difficile dans les collectivités rurales et éloignées. Et même si l’on dispose d’un ordinateur et d’un accès à l’Internet, certains obstacles peuvent nuire à leur utilisation. Il se peut, par exemple, que la connexion soit très lente ou encore que les employés ou les autorités locales ne connaissent pas très bien l’informatique. Le PASSIP et le PNIP devraient noter :

• lesquels des membres ont accès à l’Internet, lesquels ont les compétences nécessaires pour l’utiliser et avant tout, quels sont les intérêts et la volonté d’y avoir recours pour recevoir l’information.

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Page 35: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

• dans le cas où les membres semblent peu susceptibles d’y avoir recours, s’il est possible d’offrir une formation ou s’il existe d’autres moyens privilégiés par les membres pour recevoir de l’information.

5.2.2. LA RADIO OU LES FORUMS D’ÉCOUTE AUDIO ET LA TÉLÉ OU LES VIDÉOS

Le recours à la radio ou à l’audio est une façon intéressante de partager les connaissances, qui tire partie de la tradition d’échange oral des connaissances. Cette démarche peut aider à stimuler la participation des collectivités rurales (et éloignées) aux initiatives de sensibilisation aux objectifs du PNIP, des informations techniques et de bonnes pratiques etc. On peut avoir recours à la radio pour aider à renforcer les capacités au niveau de l’irrigation en général.

Le PNIP peut aussi avoir recours à l’audio pour faciliter le partage des connaissances entre les acteurs en enregistrant le déroulement des réunions ou des événements et en expédiant les cassettes audio aux membres qui n’ont pas pu être présents mais qui s’intéressent aux délibérations.

Dans le même ordre d’idées, les DRGR et CR peuvent atteindre le public en organisant des forums d’écoute axés sur des émissions radio dont le contenu porte sur des questions qui préoccupent la collectivité dans le domaine de l’irrigation de proximité. Il peut être plus économique pour les structures régionales d’organiser des forums d’écoute portant sur un contenu enregistré.

Par exemple, les structures régionales de la composante 2 (ou/et en coopération avec la composante 3) pourraient mettre au point une version audio d’un bulletin d’information pour renseigner les personnes moins alphabétisées sur les sujets d’actualité.

La télévision et la vidéo peuvent aussi constituer d’excellents moyens de sensibiliser la population aux enjeux, bien que le coût de l’enregistrement et de la diffusion puisse être prohibitif. Plutôt que de produire leurs propres vidéos ou émissions de télévision, les associations nationales ou les gouvernements locaux pourraient avoir accès à des vidéos produites par d’autres sources et ayant un intérêt pour leurs membres ou leur collectivité, et organiser des séances de projection.

5.3. DOCUMENTS D’INFORMATION QUI FAVORISENT LE PARTAGE DES CONNAISSANCES

5.3.1. BULLETINS D’INFORMATION

Les bulletins d’information constituent l’un des outils de communication les plus importants dont disposent les organismes de tous genres. Les associations nationales peuvent communiquer à leurs membres (ainsi qu’à d’autres parties intéressées) ce qui se passe et ce qui

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Page 36: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

est à prévoir au sein de l’association. Ils peuvent aussi contribuer au partage des connaissances en incluant des récits sur les pratiques exemplaires des membres dans chaque livraison. Dans le même ordre d’idées, les autorités locales peuvent mettre au point un bulletin à l’intention de leur collectivité qui aide à la sensibiliser aux questions qui la concernent.

Il faut garder à l’esprit que la production d’un bulletin peut être assez coûteuse et nécessiter un soutien financier de l’extérieur. Cela dit, même s’il n’est possible de publier un bulletin qu’occasionnellement, cela demeure un moyen efficace d’entretenir les liens entre les différentes structures, le projet et ses membres et d’informer ceux-ci des activités.

5.3.2. CAMPAGNES D’INFORMATION

Les campagnes d’information sont des échanges d’informations ciblées et intenses en rapport avec une question précise, pendant une période de temps déterminée. Elles aident à créer le climat social nécessaire au progrès et à l’adoption de nouvelles idées en rapport avec un thème précis. Elles font habituellement appel à une combinaison de moyens de communication tels que les messages d’intérêt public à la radio et à la télévision, les affiches, les brochures et le théâtre populaire. Par exemple, nombre de pays africains ont eu recours à des campagnes d’information pour sensibiliser la population au VIH et au Sida.

Le projet avec les gouvernements locaux pourraient lancer des campagnes d’information pour sensibiliser la population aux enjeux importants et encourager les gens à agir. Comme cela a déjà été fait par le PASSIP de novembre 2013 à Janvier 2014 à travers des ateliers d’information sur PNIPpour les acteurs œuvrant dans le secteur du développement rural. Pendant cette campagne une moyenne de 20 services étaient représentés à chaque atelier en plus de la DNGR et ses démembrements au niveau régional et local. Les services techniques de l’État, les collectivités territoriales (conseil régional, conseil de cercle et communes), les ONG, les opérateurs privés ainsi que les grands projets d’irrigation de proximité ont été présents. Au total le processus d’information a touché 220 acteurs.

Par exemple une campagne axée sur les enjeux qui encourage la participation de la population locale, notamment concernant de nouvelles activités de développement ou de nouveaux services dans le secteur de l’Irrigation de proximité.

5.3.3. CENTRES DE RESSOURCES OU CENTRES DE LA CONNAISSANCE

Le centre de ressources, ou centre de la connaissance, est essentiellement une version améliorée de la bibliothèque. Ce type de centre est axé sur le partage des connaissances et constitue en quelque sorte un dépôt d’information liée à un domaine donné. Habituellement,

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Page 37: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

les centres de la connaissance recueillent, organisent et diffusent la connaissance aussi bien que l’information.

Cela ne veut pas nécessairement dire que le centre de la connaissance accomplit lui-même toutes ces activités. Il crée plutôt un cadre et assure la direction, la coordination, l’orientation et l’expertise.

Dans le cas de l’approche de la composante 2 ce sont le Conseil régionale (CR) et naturellement le Centre de référence même qui sont responsables pour faciliter le partage des connaissances entre les acteurs. Elles sont les mieux placées pour coordonner les centres de la connaissance.

On pourrait encourager les formateurs et aussi les paysans à fournir des exemples de pratiques exemplaires et des leçons retenues, par l’entremise du centre de connaissance, pourrait organiser ces connaissances et les diffuser dans l’ensemble de son réseau. En outre, les structures nationales, p.ex. le PNIP via la DNGR ou la DNFP et d’autre, sont mieux placées pour recueillir les connaissances de l’extérieur du pays et les partager avec leurs membres.

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Page 38: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

6. SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS

Autant les entretiens avec les partenaires que l'analyse à travers les critères de qualité mentionnés dans le Chapitres 3.4. et 3.5. Indiquent distinctement, que beaucoup d'éléments de la Composante 2 montrent un potentiel considérable dans l'esprit de la capitalisation et de la mise à échelle. Il donc regrettable de ne pas poursuivre ces aspects avec plus d’intensité. Cela nécessite plus de travail imprévu. Pour la phase suivante, ces aspects devraient être pris en considération lors de la planification de travail autant que possible.

De cette façon une « rallonge» ou une « portée » encore plus grande et également des effets de synergie plus grands peuvent être obtenus. Une lisibilité des capacités de la Composante 2 pourrait être obtenue, et le but explicite d'une gestion de connaissance amélioré, ainsi que la procédure du Capitalisation et de la« mise à échelle. Par conséquent, la première recommandation sera:

- Consolidation des acquis : La composante 2 devrait de préférence mettre l´accent sur la consolidation des acquis dans les régions déjà couvertes - avant d´élargir sa base d´intervention et de

- Développer un « stratégie de sortir » y compris une augmentation de l’ancrage institutionnel surtout en niveau national

Selon l’information actuelle et la planification prévue pour la composante 2 il ne reste pas plus de deux ans et demi comme temps d’Implémentations. Prenant en compte cet aspect ce certainement pas trop tôt sur pour la réfection de assurer une durabilité de résultat de haute qualité du composante 2. Une part de cette stratégie sont les mesure en niveau des éléments produit par la composante. Ensuite suivent une batterie de propositions qui découlent de l'analyse de la situation existante :

Eléments à capitaliser

Comment capitaliser ?

L’APPROCHE ET LES PRODUITS AU NIVEAU NATIONAL

L’approche globale de travail de la composante 2 de PASSIP

- Etablir une documentation détaillée de l´approche

- Publier sur site web

- Présenter au groupe thématique de l´IP ; à la foire de savoir etc.

Les documents stratégiques de la formation en IP

- Faire une mise en forme

Faire une large diffusion des documents stratégiques de la formation en IP auprès des intervenants dans l’IP (Editer des copies dures, Publier sur site web)

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Page 39: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

La base de données de la composante

- La scinder en deux parties distinctes dont une sur les supports pratiques (modules, Powerpoint, rapports, liste, etc.) et l’autres sur les statistiques

- Aménager en sorte qu’on puisse y trouver des informations comme les totaux (personnes formées, modules, curricula, participants etc.)

- Créer un lien avec la cellule SIG/DNGR afin de pouvoir établir des cartes spécialisées (avec les concentrations des formations, des personnes formées, les disponibilités de ressources pédagogiques etc.)

- Mettre les informations sur le site web d’une institution de formation en développement rural (IPR ?)

- Préparation pour la remise de base de données de la composant et assurance de la continuation par la Cellule PNIP/DNGR

La commission technique

- Etablir une documentation détaillée sur la mise en place de la commission, son mandat, son fonctionnement, etc.

- Editer en copie dure

- Publier sur site web

Les études réalisées

- Faire une mise en forme

- Publier sur site web (base de données)

- Faire une large diffusion des documents stratégiques de la formation en IP auprès des intervenants dans l’IP

Suivi et Evaluation

- Portez attention pour opérationnaliser le suivi post formation le moment venu (programmation, réservation de ressource [stagiaire ?])

- Liaison avec le S&E de PASSIP et du PNIP (selon le résultat du Séminaire avec le Consultant de la GIZ)

L’APPROCHE ET LES PRODUITS AU NIVEAU REGIONAL

L’approche de conception des modules

- Etablir une documentation détaillée de l´approche

- Editer et publier des copies dures / Publier sur site web

- Amener à la foire du savoir (organisée en coopération avec le CRA/APCAM) (voir chapitre 5.1.3.)

- Faire des conférences (voir chapitre 5.1.4.)

- Présenter au groupe thématique de l´IP

Les modules - Intensifier ou établir les échanges avec les autres PTF (p.ex. Swisscontact pour mise en valeur les acquis des acteurs intermédiaires formés)

- Faire une mise en forme

- Editer en copie dure (faible distribution) / Publier sur site web (base de

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Page 40: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

données)

- Traduction des mots clés / extrait des module a la langue local

- Faire connaitre/sensibiliser les acteurs concernés par les validations techniques sur l’importance d’y envoyer des personnes ressources de qualité (possibilité aussi de définir certains critères à l’avance)

Les DRGR remontent l’information à la DNGR et éventuellement à l’acteur chargé de faire tourner la base de données

Les curricula Idem « les modules »

Centre de référence

- Création d´une plateforme d´échange pour améliorer la Gestion du savoir entre les centres au niveau de p.ex. les démarches efficaces, les outils efficaces

- Encourager les centres/opérateurs de formation afin qu’ils initient des débats stratégiques sur leur avenir/devenir (refinancement)

- Mise en place de la labellisation des centres de formation en IP

- Réfléchir à mettre à la disposition des acteurs intermédiaires, des supports qui leurs seront utiles sur le terrain (lexique de mots clés en langue locale, supports visuels divers, etc.

Harmonisation de la conception avec le DNGR

Formateurs régionaux / Concepteurs / Acteurs intermédiaires

- Etablir de communautés de pratique/ d´échange

- Visites ou échanges sur le terrain avec d’autres

- Avoir accès à des sources d´information (Bulletin du PNIP, Bureau de formateur dans les centres de référence ou au Conseil régional, Bibliothèque accessible [matériel pédagogique, vidéo, bande dessinée, série imagée, lexique de mots clés en langue locale)

- Approfondir les réflexions sur une dynamique d’amélioration continue des formations/formés à long terme

- Mise en place de l´habilitation des formateurs régionaux

Conseil régional - Prêter une attention particulière à la sensibilisation des Conseils Régionaux afin qu’ils se mettent dans leur rôle de maitre d’ouvrage pendant le processus.

- Harmonisation de la conception avec le DNGR, PASSIP à travers une communication stratégique (Bulletin du PNIP, Documents de stratégies)

La commission régionale de conception des modules

- Etablir une documentation détaillée sur la mise en place de la commission, son mandat, son fonctionnement, etc.

- Editer en copie dure

- Publier sur site web

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Page 41: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

- Informer les acteurs qui ne sont actuellement pas actifs dans le processus - Dans le cadre de l’utilisation des produits de la composante 2, il est préférable d’aller avec les acteurs actuellement intéressés tout en continuant à chercher l’adhésion des autres qui certainement prendront le train en marche.

6.1. RECOMMANDATIONS SUPPLÉMENTAIRES ( EN DEHORS DES ELEMENTS DE LA COMPOSANTE 2)

- Valorisation des acquis de la C2 auprès de producteurs – C2 à C3 : Un des grands défis de la phase suivante du PASSIP est la valorisation des acquis de la composante 2 dans le travail prochain de la composante 3, qui a le mandat, selon le partage des tâches au sein du PASSIP, de travailler avec les bénéficiaires finaux. Ce transfert se fera progressivement puisque la conception des modules est encore en cours. Cet état de fait enclin les deux composantes à établir un concept de transfert des acquis de la composante 2 et des données. Le concept doit prendre en compte le rôle des DRGR dans la mise en œuvre du PNIP. Le transfert des acquis de la composante 2 doit valoriser la responsabilité des DRGR dans le PNIP pour que les acquis indirects de la composante 2 dans le transfert des connaissances des acteurs intermédiaires aux bénéficiaires finaux soient pris en compte dans la composante 3.

- Valorisation des acquis de C2 auprès de producteur –Région non-couvert par C3 : Le PASSIP à travers sa composante 2 a beaucoup investi dans les commissions régionales de conception des modules. Ces commissions font aujourd´hui un travail important en quantité et en qualité. Il se trouve que la composante 3 va travailler seulement dans 2 régions sur les 4 couvertes par la composante 2. Le PASSIP doit prendre des dispositions pour que le capital acquis soit utilisé et valorisé dans les autres régions ou la composante 3 n´interviendra pas. Le PNIP offre une opportunité pour le PASSIP de palier à ce déficit. En effet, la capitalisation des acquis de la composante 2 permet de présenter les opportunités à exploiter par d´autres intervenants de l´IP dans les localités que la composante 3 ne couvrira pas.

- Domiciliation des données de la C2 sur un site web : La DNGR est la structure la mieux adaptée pour abriter les données de la composante 2. Cette domiciliation des données pourrait se faire au niveau du site web du PNIP. Cependant le site web du PNIP n´étant pas encore créé, il serait bon de domicilier les données au niveau de l´IPR de Katibougou et même de garder cette domiciliation comme une deuxième source quand le site du PNIP sera opérationnel.

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ANNEXES

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ANNEX 1 : TERME DE REFERENCE

Thème : Capitalisation et gestion du savoir en matière de renforcement des capacités en IP, en lien avec d’autres PTF.

1- Contexte :

Le Programme National de l’Irrigation de Proximité (PNIP) vise à l’échéance de dix ans, la création de zones de production agricole irriguées rentables, exploitables et gérables de façon autonome et durable par potentiellement trois millions de personnes à travers l’aménagement de 126 000 ha.

L’atteinte de cet objectif exige de disposer d’un capital humain qualifié. Cependant, les analyses sur les expériences dans le sous-secteur ont fait ressortir des faiblesses à plusieurs niveaux. Une partie de ces faiblesses est liée au manque d’équipement et de ressources financières et l’autre est imputable à l’insuffisance des ressources humaines en quantité et qualité.

Pour y remédier, le Programme d’Appui au Sous-Secteur de l’Irrigation de Proximité (PASSIP) s’est engagé par sa composante 2 « renforcement des capacités des acteurs intermédiaires de l’irrigation de proximité » à appuyer la DNGR pour l’élaboration d’un plan national de formation qui accompagnera la mise en œuvre du PNIP et d’un plan d’actions prioritaires afin d’améliorer à court terme la performance des acteurs déjà engagés dans l’irrigation de proximité.

Dans le cadre de ce mandat, un plan prioritaire de formation est élaboré et plusieurs activités ont été réalisées par la composante 2. Ainsi des équipes régionales de conception de modules ont été constituées dans les régions de Sikasso, Ségou, Koulikoro et Kayes. Elles ont fait un travail remarquable de conception des modules qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du plan prioritaire de formation. Actuellement une trentaine de modules répartis entre trois curricula ont été élaborés et touchent à plusieurs domaines :, la production et post production du riz, le processus d’animation en amont des AHA.

Au niveau national, des bases de données ont été mises en place dans les domaines de l’hydraulique (Base SIGMA), de la décentralisation (Base OISE), la Base CPS/SDR, la Base CPS/SEEUDE, la Base PNIP/DNRG. Elles donnent des informations sur les secteurs d’activité couverts. La difficulté majeure réside dans leur mise à jour régulière et permanente.

Au niveau des Conseils Régionaux de Sikasso, Ségou et Koulikoro, les DRGR avec l’appui de la composante 2 du PASSIP collectent des données relatives au renforcement des capacités qui sont stockées sur un fichier excel et leur gestion est régionale. Il contient des informations relatives aux modules.

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Actuellement, la composante 2 du PASSIP a réalisé plusieurs activités et dispose d’acquis, de savoirs qui pourraient servir à alimenter la Base du PNIP/DNGR. Les champs à explorer portent sur le processus de renforcement des capacités et les résultats. Pour les identifier, il est nécessaire d’engager une réflexion approfondie avec les acteurs, partenaires du PASSIP, qui fera un état des lieux de la Base du PNIP, passant en revue l’ensemble des acquis et des savoirs. Les données ainsi retenues seront capitalisées et pourraient intégrer la base du PNIP/DNGR à long terme. Nous savons que la sélection pour retenir l’essentiel n’est pas toujours évidente et nécessite l’intervention d’une expertise confirmée. Celle-ci doit extraire les informations pertinentes, fondées sur les préoccupations des utilisateurs et des acteurs ainsi que de les capitaliser. Leur éventuelle intégration dans la Base du PNIP/DNGR renforcera non seulement celle-ci par la disponibilité d’informations complémentaires, mais améliorera sensiblement la contribution de la DNGR à l’alimentation du site web une fois que celui-ci est opérationnel. Dans le cas contraire, elle constituera un nouvel outil d’information dont la gestion durable ne souffre d’aucune ambigüité.

Cette consultation revêt alors deux aspects. Le premier porte sur la capitalisation des savoirs retenus et le deuxième sur leur gestion et leur diffusion ; cette dernière (la gestion) faisant référence à l’information sur les produits capitalisés, leur accessibilité ou diffusion et leur alimentation.

Le souci majeur du PASSIP reste la durabilité de toutes les actions concernant la gestion des savoirs identifiés dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités. . En effet, le plus dur n’est pas de concevoir une base, mais de la maintenir régulièrement à jour de façon durable.

Par ailleurs, la DNGR et ses partenaires, dans le cadre de la mise en œuvre du PNIP, ont défini des critères à respecter pour classer une activité ou une expérience dans la catégorie de « Bonne Pratique ». Ces critères sont :la durée d’application ou la maturité de l’action, la répartition spatiale ou l’ampleur, les effets significatifs (efficacité), la durabilité de l’action, le coût unitaire et la rentabilité.

La capitalisation ne peut se faire que lorsque l’activité est retenue comme « Bonne pratique ». Le recensement de toutes les capitalisations de bonnes pratiques retenues donnera ainsi un manuel de «Bonnes pratiques ». Elle consiste à réaliser en quelque sorte une vérification, une certification, qui analyse les divers aspects de l’approche utilisée, des produits obtenus et de s’assurer qu’ils répondent aux critères retenus. Aussi, toutes les actions de renforcement des capacités retenues dans cette catégorie doivent être capitalisées selon un canevas bien précis qui est un préalable avant sa sa diffusion et son utilisation par d’autres.

La réflexion portera non seulement sur l’identification des informations à capitaliser, la conception d’une base, mais aussi à définir toutes les modalités de sa gestion durable. Le préalable à ce processus reste l’obtention de l’adhésion de la DNGR sur laquelle repose toute la

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Page 45: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

stratégie. Elle en est le maître d’ouvrage et les consultants apporteront un appui méthodologique et technique pour l’aboutissement du processus.

La présente consultation s’inscrit dans ce contexte. Elle consiste d’une part à capitaliser le processus et les savoirs (processus et résultats) obtenus, et d’autre part, à mettre en place une stratégie de leur gestion par la conception d’une base informatique pouvant intégrer plus tard le système existant à la DNGR ou venir en complément.

2- Les objectifs de la prestation :

2-1- Objectif général :

L’objectif général est d’identifier les acquis capitalisables de la composante 2 du PASSIP, et de définir les modalités pratiques de leur capitalisation de leur gestion dans un contexte de durabilité.

2-2- Objectifs spécifiques :

De manière spécifique il s’agit de:

Par rapport à la capitalisation :

établir le répertoire et catégoriser les savoirs de la composante 2 du PASSIP ;

capitaliser les bonnes pratiques retenues selon un canevas consensuel (élaboration du manuel de bonnes pratiques).

analyser le contenu de la Base existante ;

échanger avec les acteurs, les partenaires de l’IP pour l’identification de leurs centres d’intérêt par rapport au type et à la nature des informations à retenir ;

à partir des critères de « Bonne pratique » et des centres d’intérêt des potentiels utilisateurs, identifier toutes les actions ou activités qui pourraient intégrer à long terme la Base DNGR;

Par rapport à la gestion, la diffusion :

définir un mécanisme d’information sur les produits capitalisés ;

définir les modalités d’accès, de diffusion des produits ;

décrire les modalités pratiques de l’alimention du système d’information (mécanisme de collecte des données et leur intégration dans la base)

concevoir une base acces (modélisation) en lien avec la Base PNIP prenant en compte les informations ainsi capitalisées.

3- Résultats attendus.

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Page 46: Rapport... · Web viewDans le graphique 1 les intérêts exprimés et les intérêts supposés des agences d'implémentation sont représentés graphiquement. En plus de cela, les

A la fin de la prestation, un outil informatique contenant des informations pertinentes est disponible et les modalités de sa mise à jour permanente sont définies.

4- Localisation de l’intervention :

La prestation se déroulera principalement à Bamako et dans les régions de Sikasso, Ségou, Koulikoro.

5- Méthodologie :

Les consultants travailleront avec la composante 2 du PASSIP pour harmoniser leur compréhension sur les TDR et demanderont si nécessaire des clarifications.

Puis ils feront plusieurs séances de travail avec la DNGR pour non seulement connaître la base PNIP/DNGR, mais aussi pour recueillir leur centre d’intérêt par rapport à l’apport complémentaire. Il est également nécessaire d’échanger avec les utilisateurs potentiels de la Base PNIP et prendre en compte leur point de vue. Les consultants doivent identifier les actions ou activités à capitaliser puis les capitaliseront .être prises en compte dans la Base.

Sur la base des activités capitalisées, les consultants concevront au final un nouvel outil informatique et le présentera au PNIP et ses partenaires.

6- Période et durée de la prestation :

La prestation se déroulera au cours de la période allant de janvier à février 2014. La somme des jours ouvrés est estimée à 15 jours pour le consultant international et 25 jours pour le consultant national.

7- Présentation des offres :

Le consultant principal national présentera un dossier de soumission comprenant une offre technique et une offre financière. L’offre technique comporte le détail de la méthodologie, le CV des compétences à mobiliser

8- Profil des consultants :

Une équipe multidisciplinaire composée de :

- un expert en irrigation de proximité, avec une forte capacité d’analyse des situations IP ;

- un expert international, avec une expérience dans la capitalisation, la conception des bases et une connaissance de la GIZ.

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ANNEX 2 : QUELQUES ÉLÉMENTS DE L’ATELIER BILAN DES OPÉRATEURS DE FORMATION EN LIEN AVEC LA MISSION

Présentation des consultants sur le sujet

2 aspects dans notre travail : - Gestion des connaissances- Capitalisation : mise à l’échelle (dimension verticale et horizontale)

Les étapes de la gestion de connaissance- Collecte des connaissances- Partage des connaissances- Mise en œuvre/application des connaissances- Contrôle et évaluation des activités de gestion des connaissances

Questions /réponses pour la rencontre des opérateurs de formation à l’IPR Katibougou

1. Quoi capitaliser dans le travail déjà fait ? Justifier vos choix ?- Commission régionale de conception : cette commission va constituer une ressource de

compétence régionale en matière d’élaboration et y de développement des curricula de formation

- Les modules de formation : ces modules servent à l’élaboration de curricula- Répertoire des formateurs et des acteurs intermédiaires : constitution d’une base de données- Les acquis de la commission technique : production de documents ayant servi de source

d’inspiration pour les commissions régionales- Démarche méthodologique utilisées par les commissions régionale et la commission technique

(approche de formation et autres) : ces démarches ont permis d’obtenir des acquis de la commission technique et des commissions régionales.

2. Comment maintenir une amélioration continue du niveau des formateurs dans le processus (exemple : échanges d’informations, association des formateurs, recyclage des formateurs) ?

Les acteurs (formateurs) concernés sont :- Concepteurs- Formateurs régionaux- Acteurs intermédiaires

Actions transversales pour les acteurs de la formation en IP :- Identification des besoins de formation de chaque acteur dans le cadre de sa mission- Formations des différents acteurs selon leur besoins- Echanges d’expérience- Voyage d’études- Accès aux ressources pédagogiques- Etablir un dispositif de suivi évaluation des différents acteurs - Offrir des cadres/opportunités d’application aux centres/formateurs (au lieu d’aller chercher

des nouveaux)- Disposer de MAO pour la formation aux producteurs

Actions spécifiques :- Pour les concepteurs :

Formation qualifiante en ingénierie de la formationInformatiqueSavoir faire appel aux expertises externesFormation à l’illustration pédagogique

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- Pour les formateurs régionauxFormer à la préparation d’une formation sur la base de modules déjà conçusFormation à la conduite d’une formationTechnique d’animation de formationInformatiqueAndragogieElaborer un guide pédagogique pour les formateurs régionaux

- Pour les acteurs intermédiairesTenir compte de la capacité à traduire les modules en langue localeandragogie

3. Quels sont les centres d’intérêt des parties prenantes (y compris les paysans) et comment les satisfaire ?

Acteurs Centre d’intérêt Comment satisfaire ?

PASSIP GIZ Capitalisation du processus

Commettre des consultants

DNGR et démembrements

Concept et réalisation d’AHA fonctionnels

Renforcement de capacités

DNA et démembrements

Amélioration de la productivité agricole

Mise e valeur des AHA et renforcement de capacité des producteurs

Centres de formation Développement d’expertises

Renforcement des capacités et acquisition d’infrastructures et équipement

ONG et prestataires privés, projet/programmes

Acquisition de modules Implication dans le processus à travers le partenariat

Payer

CT Mise en œuvre de schémas directeurs

Paysans Traduction des modules en langue nationale, dépliants, posters, etc.Augmentation d eleur production et productivité

Application de nouvelles techniques

4. Quels sont vos besoins pour que les modules puissent atteindre les paysans (Ex matériel , mécanisme d’information, etc.)

- Traduire les concepts clés des modules en langues locales- Diversifier les supports (film, théâtre utile, bandes dessinées, boite à images, parcelles de

démonstration, etc.)- Utiliser les formateurs endogènes (paysans qui forment des paysans)- Visites inter paysan

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- Emission radio pour informer les paysans sur les opportunités de formation- Etablir/créer des partenariats entre les centres et op et entre centres et agro-dealers- Diffusion radio des modules

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ANNEX 3 : STRUCTURE DE LA 1ER RESTITUTION

Document de travail / Structure de la 1er Restitution

de la Mission sur

« La Capitalisation et de Gestion de Connaissance du Composante 2 / PASSIP »

Bamako, 18. Février 2014 – Bureau de PASSIP

Participants: Yaya, Rudi, Hubert, Dieter, Hilke et Thomas

But de mission:L’objectif général est d’identifier les acquis capitalisables de la composante 2 du PASSIP, et de définir les modalités pratiques de leur capitalisation et de leur gestion dans un contexte de durabilité.

Constats préliminaires:

Forces

- Il y a une forte demande des produits de la composante 2 (module, curricula et le manuel de bonnes pratiques…)

- L’utilisation des produits est très probable à différents niveaux (ENI, IPR,- installation de formation niveau ingénieur ; CNOP – Formation des paysans dans leur réseau (relation direct aux paysans via les 11 membres du système fédérale) (pas encore en collaboration avec PASSIP); DNFP – Création d’une nouvelle école à Markala – il est prévu une formation au niveau apprentissage dans la filière d’irrigation et en plus ils vont offrir une formation continue, etc.)

- Selon l´ENI et l´IPR : Une haute employabilité des diplômés est très probable (mot clé : Effet/Impact et Capitalisation)

- Démarche de développement du module / curricula bien élaborée et fonctionnelle (l’approche en général, en détail : participation des parties prenantes, etc. – avec une possibilité de transfert à d’autres Centres légèrement faisable)

- Mise á échelle / Scaling up (important comme approche intégrée de la GIZ) – respectée à tous les niveaux (horizontal – 4 Centres dans 4 Régions plus Mopti dans la prochaine

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Phase ; vertical – Swisscontact, Lux Dev, Coopérations Canadienne et autre PTF mais aussi un programme similaire de la GIZ au Niger .

- Visiblement la composante est sur la bonne voie dans la satisfaction des recommandations du CAP concernant la capitalisation.

Faiblesses

- La responsabilisation (DNGR, DRGR, CR) pour l’avenir n’est pas bien claire dans la pratique contrairement à la théorie et le concept.

- Le Site web du PNIP n’existe pas!!!!

- Les échanges entre intermédiaires (et autres niveaux comme formateur régionaux, concepteurs…) toujours pas bien structurés (au moins hors ateliers)

- Le mécanisme d´amélioration continue des formations / formateurs à long terme n´est pas assurée (recyclage? Création d’une association professionnelle / réseautage?)

- A clarifier : les besoins de formations au niveau national ?

- Accréditations des curricula pas encore faite et délai pas fixé (Processus de « Validation d’acquis de l’expérience (VAE) au niveau de la DNFP)

- Classification des modules pas claire (…orientation au groupe cible ? – ouvrier/travailleur, ingénieur)

- La présentation des Produits n´est pas encore standardisée

- Le transfert de savoir généré par la composante 2 au niveau des paysans n´est pas totalement sous contrôle ! Partage de tache entre ONG et système étatique pas clair ?

- Le potentiel de production du Système d’Information Géographique (SIG) de la DNGR n´est pas encore suffisamment valorisé :

Domaines / Problèmes à discuter – Formulations de recommandations au niveau des……..

- Stratégie pour responsabilisée la DNGR à long terme / Stratégie de sortie (Création d’un Cellule PNIP au niveau de DNGR?) –Rôle de la DNGR au niveau de la Coordination et tache du PASSIP / Comp. 2 Discussion avec Directeur Adjoint DNGR – Mercredi –(Exemple: administration des listes des formations et formateurs, actuellement gérée par la composante 2)

- Clarification des rôles entre les composantes du PASSIP concernant les mécanismes de Transfert des Connaissances acquises aux bénéficiaires finaux / paysans

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- Stratégie d’une communication élargie (voir Manuel de Dieter, Plan de communication de PNIP?). Unité de Communication comme partie de la cellule PNIP ?

o Entre les acteurs actuels (centre, concepteur, formateur)

o Entre les acteurs intéressés (CNOP….)

o Au niveau du public

- Droit d’auteur ? Mécanismes de règlement et de rémunération (et refinancement !) (autres Centres ? autres PTF ? Paysans ? )

- Stratégie d’intégration du système S&E (avec Dr. Nill)

Le Consultants : Dr. Thomas Jenisch et Hubert Diabaté

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ANNEX 4 : BIBLIOGRAPHIE

CCFAP-PASSIP Composante 2, RAPPORT DE FIN DE MANDAT Partenariat CCFAP/Zamblara – PASSIP/GIZ (Période : 06 février – 31 mai 2013), juin 2013

DNGR ET PASSIP COMPOSANTE2, stratégie de formation des acteurs intermédiaires de l’IP au Mali pour la mise en œuvre du Programme National d’Irrigation de Proximité (PNIP) version du 26/12/2012, décembre 2012

DNGR et PASSIP, Manuel de Suivi et Evaluation du Programme National d’Irrigation de Proximité (PNIP) Mali, Février 2011

DNGR et PASSIP, Plan prioritaire de formation des acteurs intermédiaires de l’Irrigation de Proximité (version finale) Pour la mise en œuvre du Programme National d’Irrigation de Proximité (PNIP) , avril 2012

DNGR et PASSIP, Programme National d’Irrigation de Proximité (PNIP) : Stratégie de communication, juillet 2011

Fédération Canadiennes des Municipalités, Gestion des Connaissances : Guide à l’intention des associations de gouvernements locaux, mars 2008

Fonds international de développement agricole (FIDA), La Lutte contre la pauvreté rurale à plus grand échelle examen au niveau de l’Institution de l’approche du FIDA. Économie Mondiale et Développement. Document de travail 43, Octobre 2010

GTZ, Capacity WORKS : Le modèle de gestion pour un développement durable, 2011

IPR/IFRA et PASSIP Composante 2, Rapport de formation des acteurs intermédiaires en irrigation de proximité, Katibougou, du 11 au 15 Mars 2013, avril2013

Olivier VAISMAN, la gestion de connaissance au service de l’organisation Version 1.7, août 2003

OXFAM (2004) : Manuel pour le partage des connaissances sur le développement et la transformation de la communauté, Kingo J.Mchombu, imprimé par DLR International au Canada pour le programme de Oxfam Horn of Africa Capacity Building, août 2004.

PASSIP Composante 2, Base de données de Suivi de la réalisation des Curricula et leurs modules 2012-2013, 2014

PASSIP COMPOSANTE 2, RAPPORT D’ACTIVITÉS DE LA COMPOSANTE 2 DU PASSIP Mai 2011 – Décembre 2012 (premier draft), janvier2013

PASSIP Composante 2, Rapport de l’atelier d’évaluation des activités de formation des acteurs intermédiaires de l’Irrigation de Proximité pendant la phase de prolongation (janvier-juin 2013), juillet 2013

PASSIP Composante 2, Rapport de l’atelier d’évaluation des activités de formation des acteurs intermédiaires de l’Irrigation de Proximité dans le cadre des accords tripartites, décembre 2013

PASSIP, Rapport sur le contrôle d’avancement du projet Programme d’Appui au sous-secteur de l’Irrigation de Proximité, PASSIP, août 2013

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ANNEX 5 : LISTE DES PARTENAIRES DES ENTRETIENS

Prénoms et Nom Structure FonctionYayaBallo  PASSIP composante 2  ConseillerDr Rudolf Koenig PASSIP composante 2 Chef de mission

Yves Brehm PASSIPcomposante 3 Conseiller

Dr Hilke Roeder PASSIP Conseillère technique principale

Soumaila Samaké  DNGR Directeur nationalDNGR Directeur national Adjoint de la DNGR

Mamadou B Touré BSSE Chef de division

Florence Dumont Cellule SIG DNGR Responsable Cellule SIG DNGR

Maméry Diakité PIR/IFRA Directeur General

Prof. DasséTogola DNA/division enseignement et formation agricole Chef de division

Demba Diallo DNA/ BSSE Chargé de programme

Dr Sory Diallo ENI/ABT Membre de la commission technique

Dr Mamadou Sanata Diarra ENI/ABT Directeur

Dr Daba Coulibaly ENI/ABT Responsable de la documentation et de l’information

Prof Yénimègué Albert Demebélé DNESRS Membre de la commission technique

Ibrahima Coulibaly CNOP Président

Jaccovetti Chantal CNOPChargée des questions foncières et agroécologie et accaparements des terres

SpoumanaKanta CNOP Coordinateur TechniqueLamineCoulibaly CNOP Chargé de communication

MamadouCoulibaly AOPP Niono Acteurintermédiaire

Oumar YacoubaMaïga DNFTP Directeur National

Abdoulaye Touré DNETP chef divison planification ; membre de la commission technique

Voir liste atelier de Katibougou

Les opérateurs de formation (IPR/IFRA ; CCFAP, CEFE, CFAP) Voir liste atelier de Katibougou

Maud Krafft Swisscontact DirectriceMonica Del Sarto Swisscontact Coordinatrice programme FIBANIIbrahim Maïga Swisscontact Coordinateur national PAFP

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ANNEX 6: CONSULTATION CAPITALISATION ET GESTION DU SAVOIR - CONSULTANTS DR. THOMAS JENISCH (TJ) ET M. HUBER DIABATÉ (HD)

Programme du 03 au 28 février 2014 (Version du 28.02.2014)

Date Objet / Structure Participants LieuLundi, 03.02. Arrivée Thomas Jenisch Aéroport BKOMardi, 04.02 Ordre du jour à définir/cadrage programme

Présentation PASSIPBriefing/Visite de courtoisie

TJ, HD et équipe C2CTP, Samaké, Diakité, RK

Bureau C2

Merc., 05.02. Echanges sur approche C2, résultats, indicateurs, perspectives TJ, HD, équipe C2 Bureau C2Jeudi, 06.02. Echanges sur approche C2, résultats, indicateurs, perspectives

Prép. des rencontres avec partenairesTJ, HD, équipe C2 Bureau C2

Vendr., 07.02.

Echanges consultants sur approche C2, idées clés à noterRencontres BSSE DNGR + cellule SIGPrép. des rencontres avec partenaires

TJ, HD, M. Maméry DIAKITE, Mme Florence DUMONT, TJ, HD, M. DEMBELE

Bureau C2DNGR

Samedi, 08.02.

Lecture documents/NotesEchanges sur approche C2, si nécessaire

TJ, HD Bureau C2

Dim., 09.02. Lecture documents / Analyse des différents éléments TJ Hotel

Lundi, 10.02. Rencontres DNA, BSSEENI/ABTDNESRS

M. Drissa TOGOLA, Dr Mamadou Sanata Diarra, Dr Sory Diallo et Dr Daba CoulibalyProf Yénimègué Albert Demebélé

DNAENI/ABTDNESRS

Mardi, 11.02. Rencontres CNOPEchanges AOPP

Représentants du CNOP - Ibrahima Coulibaly ;Mamadou Coulibaly

CNOP, Bureau C2

Merc., 12.02. Rencontres DNETP Oumar Yacouba Maïga et Abdoulaye Touré DNETPJeudi, 13.02. Départ pour katibougou TJ, HD Bureau C2Vendr.,14.02. Atelier á Katibougou avec les opérateurs de formation Voir liste atelier de Katibougou IPR/IFRA

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KatibougouSamedi, 15.02.

Atelier á Katibougou avec les opérateurs de formationRetour à Bamako

Voir liste atelier de Katibougou IPR/IFRA Katibougou

Dim., 16.02. Lecture documents / Conception du modèle TJ, HD HotelLundi, 17.02. Conception du modèle

Préparation du présentation à mi-parcours

TJ, HD avec l’équipe C2 Bureau C2

Mardi, 18.02. Contact et échange avec des acteurs régional à distanceSynthèse et présentation à mi-parcoursRencontre avec Dieter Nill

Représentants du PASSIP (HR, YB, FD, RK, YB)

Bureau PASSIP

Merc., 19.02. Entretien avec Directeur national adjoint DNGR Nom ? DNGRJeudi, 20.02. Analyse des différents résultats régionaux / Adaptation du modèle HD, TJ Bureau C2Vend., 21.02. Analyse des données de base du Composante 2 HD, TJ Bureau C2Samedi, 22.02.

Analyse des données de base du Composante 2/ Adaptation du modèle TJ, HD Bureau C2

Dim., 23.02. Notes/Elaboration rapport TJ Hotel

Lundi, 24.02. Cellule SIG HD et FD, TJ SIGMardi, 25.02. Synthèse des résultats TJ, HD Bureau C2Merc., 26.02. Préparation synthèse/ Préparation du présentation

Rencontre avec représentants de l’équipe Swisscontact Maud Krafft, Monica Del Sarto et Ibrahim Maïga

Bureau C2

Jeudi, 27.02. Préparation des recommandations préliminairesPrésentation des résultats à la Commission Technique (CT)

CT, YB et TJ, HD Bureau C2

Vendr., 28.02.

RestitutionDépart

CPT, FD, YB et TJ, HD Bureau C1 / DNGR

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ANNEX 7: PARTICIPANTS DE L’ATELIER Á KATIBOUGOU LES 14 ET 15/02/2014

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