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Lambert Wilson & Serge Planes Photographies Alexis Rosenfeld
Récifs coralliens cœur de l’océan
Pour partager les histoires de ces lieux de vie hors du commun, chaque auteur a choisi une série de photographies réalisées par Alexis Rosenfeld. Les récits de ces aventures sont contés à travers la sensibilité et la tendresse engagée de l’acteur-réalisateur Lambert Wilson, mais aussi à travers le regard précis et rigoureux du chercheur Serge Planes et enfin sous le prisme de l’émotion du moment vécu, d’Alexis Rosenfeld, plongeur professionnel & photographe.
Pour chacune des photos choisies, une légende scientifique en complément est proposée en fin d’ouvrage.
L’objectif de ce livre est de vous emmener dans les profondeurs de la vie sous-marine grâce à ces « trois regards pour l’océan », et de participer ainsi, à notre manière, à une prise de conscience. Nous vous invitons en effet à visiter un véritable « marqueur de notre planète », aussi beau que révélateur concernant la santé des écosystèmes.
Les chiffres sont impressionnants, vertigineux :
à eux seuLs, Les récifs coraLLiens contiennent 30 % de La biodiversité de nos océans
soit 1 espèce sur 3.
Récifs coralliens Cœur de l’océan
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particulièrement préoccupé pour les causes environnementales, l’acteur-réalisateur est
mobilisé depuis une vingtaine d’années aux cotés de l’ong greenpeace. en passant les étés
de son enfance entre sanary-sur-mer et bandol, il découvre le plaisir d’observer les fonds
marins, d’explorer, de contempler. incarner le rôle du commandant cousteau au cinéma fut
pour lui une véritable révélation. d’abord par l’apprentissage de la plongée sous- marine et
ensuite à travers la véritable rencontre avec cet autre monde sous la surface : l’océan.
« Les récifs coralliens étaient un peu abstraits pour moi. C’était beau mais scientifiquement
je n’étais absolument pas au courant. C’est vraiment grâce à la rencontre avec Serge Planes,
que j’ai découvert ce biome-là au plus beau, au plus riche, au plus dense. J’ai plongé avec
lui en Polynésie française. Toutes les photographies d’Alexis que j’avais vues, notamment à
Papeete lors d’une exposition, je les ai eues devant les yeux en vrai. Quand il y a eu l’idée de ce
livre, j’ai dit oui il faut montrer au public que les récifs coralliens sont des marqueurs comme il
existe des marqueurs pour les maladies des humains. Ce sont des marqueurs extrêmement
beaux et extrêmement parlant, qui indiquent la santé des écosystèmes et l’être humain doit
s’habituer à ouvrir les yeux sur les signes qu’ils nous envoient. »
Lambert Wilson
Lambert Wilson
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spécialiste mondial de l’étude des récifs coralliens, serge planes est directeur de recherche
au cnrs et professeur associé à l’ephe. il partage son temps entre la france, où se
trouve une partie des laboratoires du centre de recherches insulaires et observatoire
de l’environnement (criobe), la polynésie française, où se trouve la station de terrain
du criobe, mais aussi l’australie, la papouasie... partout où ses recherches le mènent à
la découverte des récifs coralliens. plongeur, écologue et généticien passionné, il a dirigé
le criobe pendant plus de 10 ans et cumule aujourd’hui les directions du Laboratoire
d’Excellence Corail et de l’Institut des récifs coralliens du Pacifique (IRCP).
« Cet ouvrage représente de mon point de vue l’opportunité de sensibiliser notre société aux
drames subis par notre planète et surtout de ne pas nous cacher derrière le « je ne savais pas »
ou le « je ne me rendais pas compte », ou encore le « si j’avais su ». Oui, nous savons !
Oui, nous détruisons notre Nature !! Oui, nous sommes responsables !!! À vouloir ne regarder
que le côté beau de notre planète et de notre Nature, on oublie qu’elle n’est pas éternelle, on
oublie qu’elle se fane et que nous devons en prendre soin pour la transmettre aussi belle à nos
enfants demain. Je voudrais que ce livre, qui mélange de belles photos de nos récifs coralliens
et des photos présentant aussi les dégradations dramatiques qu’ils subissent, puisse être pour
certains, peut être jusque dans les salons de notre société, un choc et qu’il sensibilise au futur
que nous voulons. »
serge planes
SergePlanes
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photographe et plongeur professionnel, alexis a découvert la plongée à l’âge de 8 ans.
il ne s’est alors plus jamais arrêté, faisant du monde sous-marin son univers. il enchaine
à longueur d’années voyages et expéditions en quête de nouvelles histoires à raconter.
son parcours lui a permis de partager la dernière expédition du commandant cousteau à
madagascar, de suivre une grande partie de l’épopée de la comex et de participer à des
aventures exceptionnelles telle que la découverte de l’épave de l’avion d’Antoine de Saint-
exupéry. alexis est publié par les grands médias, diffuse son travail en france à travers le
collectif divergence images et à l’international par l’intermédiaire de getty images.
« Je sélectionne une photographie soit parce qu’elle va raconter une histoire, soit parce j’ai une
histoire à raconter sur cette photographie. La notion du temps qui s’arrête lorsque j’entends le
« clic » me fait rentrer immédiatement dans une forme de passé. J’ai figé un instant et j’ai en
moi cette marque du temps. « Je me souviens ». Sur chacune de mes légendes, je commence
par ce « je me souviens ». Cette marque du temps m’a amené à changer ma position sur mon
métier. J’étais simplement photographe dans un monde féérique jusqu’au jour où j’ai compris
que l’irréversible existait. Que tous ces mots qui me semblaient lointains de « réchauffement »,
« acidification », « changements globaux » étaient en fait la réalité d’aujourd’hui et que mon
travail devait prendre un chemin plus engagé, que j’avais moi aussi un rôle à jouer. Nous avons
tous un rôle à jouer. »
alexis rosenfeld
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Élégant et moderne, nous avons recherché le plus bel écrin pour nos textes et photographies.
Papier de qualité ultra blanc pour le rendu des couleurs, format en longueur pour les photos panoramiques, feuillets cousus, reliure cartonnée, couverture rembordée avec marquage à chaud des typographies et des motifs de corail... Rien n’a été laissé au hasard.Nous avons sélectionné une imprimerie de renom, Escourbiac, spécialisée dans les livres d’art et engagée dans une démarche environnementale.192 pages
80 photographies
Format 31.5 x 21.5 cm à l’italienne.
Couverture
Habillage de couverture en Wibalin Natural, rembordé sur carton 30/10, marquage à chaud, Titre sur plat + embossage cuvette 27 x 15 cm pour
vignette-image.
Papier : couché demi-mat 170 g
Impression numérique : Quadri Recto + Pelliculage mat anti-rayure Recto
Intérieur
Papier : Magno Volume 150 g
Impression : Recto Verso Quadri
Gardes rapportées début et in (2 x 4 pages) Sans impression
Papier : Popset couleur 150 g
Reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé + Collage vignette image dans la cuvette
Tirage
3000 exemplaires + 250 exemplaires en coffret Luxe série limitée et numérotée
Fabrication en France chez l’imprimerie Escourbiac, disposant du label imprim’vert.
Tous les déchets sont retraités. Toutes les encres utilisées sont d’origine végétales.
Rationalisation des achats papiers en certification PEFC.
Prix public : 55€ TTC + frais d’envoi
une édition de prestige
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format panoramique
Être réincarné en Raie Manta, comme en Aigle Royal d’ailleurs. Voler, le rêve de l’homme,planer sans effort, sans bruit, sans prédateur, à part un rare requin qui nous croquerait unbout d’aile, mais nous fuirions plus vite que lui. Sans prédateur... sauf l’Homme, toujourslui, qui vend nos branchies sur les marchés chinois. Le monde, au-dessus de la surface del’eau, est bien habité des créatures les plus dangereuses...
Lambert Wilson
Lambert Wilson
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“ Être réincarné en Raie Manta, comme en Aigle Royal d’ailleurs. Voler, le rêve de l’homme, planer sans effort, sans bruit, sans prédateur, à part un rare requin qui
nous croquerait un bout d’aile, mais nous fuirions plus vite que lui. Sans prédateur... sauf l’Homme, toujours lui, qui vend nos branchies sur les marchés chinois.
Le monde, au-dessus de la surface de l’eau, est bien habité des créatures les plus dangereuses...“
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Blanc comme symbole de virginité pour l’homme, blanc comme symbole de mort annoncée pour le corail, l’homme essaie de comprendre sans cesse avec un oeil bien dubitatif.
Serge Planes
Serge Planes
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“ Blanc comme symbole de virginité pour l’homme, blanc comme symbole de mort annoncée pour le corail,
l’homme essaie de comprendre sans cesse avec un oeil bien dubitatif...“
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Alexis Rosenfeld
“ Je me souviens de ce jardin de corail caché derrière Taravai, petite île perdue à l’extrême Est de la Polynésie.
J’avais repéré le coin quelques jours avant et j’attendais la bonne heure pour que naisse cette ambiance lumineuse.
J’avais expressément demandé aux deux copains apnéistes qui m’accompagnaient, de bien rester derrière moi.
Lorsque j’ai vu Mahé rentrer dans le cadre, j’étais furieux, je criais dans mon détendeur, il n’entendait rien.
La seconde d’après, il descendait se placer involontairement, avec précision au bon endroit et me permettait de faire cette photo.“
Je me souviens de ce jardin de corail caché derrière Taravai, petite île perdue à l’extrêmeEst de la Polynésie. J’avais repéré le coin quelques jours avant et j’attendais la bonneheure pour que naisse cette ambiance lumineuse. J’avais expressément demandé auxdeux copains apnéistes qui m’accompagnaient, de bien rester derrière moi. Lorsque j’aivu Mahé rentrer dans le cadre, j’étais furieux, je criais dans mon détendeur, il n’entendaitrien. La seconde d’après, il descendait se placer involontairement, avec précision au bonendroit et me permettait de faire cette photo.
Alexis Rosenfeld
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double page
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Légende scientifique de chaque photo en fin de livre, en collaboration avec Cécile Berthe, IRCP (Institut des Récifs Coralliens du Pacifique)
leslégendes
Légendes
Le lagon de Mayotte, entièrement protégé par un parc marin depuis 2010, pourrait jouer un rôle clé dans la conservation des raies Manta du sud-ouest de l’océan Indien. On y observe principalement des raies Manta de récif Mobula lfredi, qui s’y rassemblent une certaine période de l’année pour s’alimenter en plancton. Les raies Manta augmentent leur capacité de filtration grâce aux deux cornes céphaliques à l’avant de leur tête, qui, une fois déroulées, facilitent la concentration d’eau vers l’intérieur de leur bouche.
Le biologiste Yann Lacube inspecte les arbres à coraux lors de l’événement de blanchissement corallien qui a touché l’archipel de la Société en avril 2019 en raison d’un réchauffement important de l’eau. Il travaille sur le programme du Dr. Laetitia Hédouin du CRIOBE (Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement), réalisé en collaboration avec le Dr Mary Hagedorn de la Smithsonian Institution, sur les coraux résistants au réchauffement climatique. Il observe ces coraux blanchis, tandis que d’autres sont morts et d’autres encore ne semblent pas avoir été impactés par le stress thermique. Les chercheurs vont ensuite analyser ces coraux au niveau génétique pour tenter d’expliquer ces différentes réactions face au réchauffement de l’eau.
Des formations coralliennes spectaculaires s’offrent à qui s’aventure en apnée dans les fonds marins du chenal de Taravai, dans l’archipel des Gambier. Les coraux du genre Acropora forment ici de véritables villes sous-marines, avec des immeubles à plusieurs étages offrant un habitat à de nombreuses espèces marines. On estime que les récifs coralliens de la planète, qui ne représentent que 0,2% de la surface des océans, abritent néanmoins près de 30% de la biodiversité de ces mêmes océans.
Début 2019, un événement de blanchissement corallien a touché les récifs de la côte nord de Moorea, majoritairement composés de coraux du genre Pocillopora. Ce phénomène se produit quand le corail subit un stress thermique : l’eau, plus chaude que d’habitude, entraîne une réaction chimique qui pousse le corail à se séparer de son algue symbiotique microscopique, la zooxanthelle. C’est cette algue qui lui donne sa couleur, mais également 80 à 90% de son énergie par la photosynthèse. Séparé de son algue, le corail perd sa couleur et est affamé. Le processus est réversible : si la température de l’eau redescend, le corail est capable de s’associer à nouveau avec des zooxanthelles, récupère couleur et énergie et survit à l’épisode de blanchissement. Les récifs de Moorea ont connu plusieurs épisodes depuis 1998. Mais leur fréquences et intensité augmentent.
Créé en 2010, le Parc naturel marin de Mayotte est le premier de ce statut à avoir été créé par la France en outre-mer. Les eaux mahoraises jouissent d’une biodiversité très riche.Il n’est pas rare de croiser de belles tortues vertes Chelonia mydas dans le lagon. Ces tortues, essentiellement herbivores, se nourrissent dans les herbiers. Cette image dévoile un accouplement de deux tortues vertes en pleine eau. Placé au-dessus de la femelle, le mâle s’accroche à la carapace de sa partenaire à l’aide des griffes qu’il porte sur ses nageoires, et qui jouent un rôle primordial au moment de la reproduction.
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Coffret Luxe série limitée et numérotéeHabillage de couverture en Wibalin Natural, rembordé sur carton 30/10, marquage à chaud, embossage de la photo en cuvette
éditionprestige
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En publiant ce livre, il nous semblait évident et important de participer à une action. 5% des ventes de cet ouvrage sont reversés à l’OBSERVATOIRE DES REQUINS DE POLYNESIE (ORP)
Plus d’informations sur : www.orp.pf Facebook : @observationrequinspolynesie Mail : [email protected]
Notre contribution
Fondé en 2011, l’Observatoire des Requins de Polynésie (ORP)
est une association de loi 1901 dont l’objectif principal est de
rassembler toutes les observations des différentes espèces de
requins et de raies présentes en Polynésie française, réalisées
par les usagers de la mer, passionnés, marins, pêcheurs,
plongeurs, etc. Depuis 8 ans, ce sont environ 16 000 fiches
d’observation qui ont été collectées.
Toutes les informations de ces observations sont compilées afin
d’estimer le stock des populations, cartographier la répartition
des espèces et suivre l’évolution de ces différentes populations
insulaires sur le long terme. Ce travail, réalisé en collaboration
avec le Centre de Recherches Insulaires et Observation de
l’Environnement (CRIOBE) et l’association Manta Trust, sert
à la fois aux scientifiques et aux passionnés qui souhaitent
rencontrer ces animaux dans les eaux polynésiennes.
Parallèlement à ce travail, l’ORP participe à la promotion de
l’image des requins de Polynésie au-delà du territoire, développe
des outils pédagogiques, sensibilise des responsables
politiques et le grand public à l’importance de ces animaux
pour la bonne santé de nos récifs coralliens.
orp.pf R EQ UINS DE POLY NÉSI E
ProductionTitre : Récifs coralliens, cœur de l’océan
Auteurs : Lambert WILSON, Serge PLANES, Alexis ROSENFELD
Photographies : Alexis ROSENFELD
Légendes scientifiques : Cécile BERTHE
ISBN : 978-2-9569357-0-4
Edition : Mangareva Production
Imprimerie : Escourbiac
Direction artistique : Florence DELAGE
Coordination : Charlotte BLAN
Relecture : Annie DELOUME
Relations Presse : en cours
Date de parution : début novembre 2019
Langue : Français
Contact [email protected]
Kit Média -> Cliquez ici
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Sélection photographique avec Lambert Wilson et Alexis Rosenfeld à la Maison des Océans, avec l’aimable accueil de l’Institut océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco
