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1 Trisson-Chieux Martin Jacq Guillaume Lycée polyvalent C. G. Pravaz 38480 Pont-de-Beauvoisin Réalisation de croquis à l'aide de Microsoft Word 2007 en classe de Première générale et Terminale bac pro Compte-rendu d'expérimentation dans le cadre des TRAAM 2011-2012 I - Présentation Nous avons accepté, dans le cadres des TRAAM de mener un projet répondant aux deux critères suivants : - Mise en œuvre de ressources numériques / outils innovants - Travail conjoint Lycée général/ Lycée professionnel pour rechercher des "passerelles" entres les programmes et des approches transposables dans les deux filières. Pour cela nous avons travaillé avec deux classes du lycée polyvalent Pravaz (Pont de Beauvoisin) : - une classe de 1 ère S (37 élèves) sous la responsabilité de Martin Trisson-Chieux - une classe de Terminale Bac pro (15 élèves), sous la responsabilité de Guillaume Jacq Nous avons décidé de travailler la maîtrise du croquis en géographie, à partir de l'exemple de la région Rhône-Alpes. Objectifs Les objectifs sont de deux ordres : 1- Maîtrise de la méthodologie de conception et de réalisation d'un croquis / d'un schéma 2- Acquisition de connaissances sur la région Rhône-Alpes (localisations, hiérarchies, dynamiques spatiales…) Approche Pour atteindre ces objectifs nous nous sommes interrogés sur la plus-value apportées par l'outil informatique. Les tentatives d'expérimentation de réalisation de croquis assistée par ordinateur ont été nombreuses (Cartes et croquis de Sylvain Genevois, CartOO…) et relativement peu concluantes pour une raison principale : Le manque de souplesse de outils informatique rend la tâche très fastidieuse et certaines opérations sont difficilement réalisables (superpositions, hachures, courbes…). Il était , certes, possible d'obtenir des résultats concluants, mais dans des délais incompatibles avec une mise en œuvre en classe ou à la maison. - Pourquoi relancer un tel projet aujourd'hui ? Deux constats nous ont incités à tenter à nouveau l'expérience cette année : 1 - les progrès considérables des élèves dans la maîtrise des outils informatiques (traitement de texte, mais aussi dessin, retouche photo…) 2 - La disponibilité de nouveaux outils de dessin vectoriel, et notamment des nouvelles fonctionnalités de dessin du logiciel Microsoft Word 2007 qui présente l'énorme avantage d'être disponible sur tous les postes du lycée (et souvent installé au domicile des élèves). Il propose des avancées notables en terme de dessin vectoriel : - bonne gestion des superpositions (ordre, transparence/hachures) - optimisation de l'outil de création de figurés de surface (création/suppression de points) - gestion des courbes de Bézier - large choix de nuances et de traitement graphique des objets (dégradés, ombres…) Après avoir nous même testé l'accessibilité et la stabilité des ces outils, nous avons jugé qu'il était envisageable de les expérimenter avec nos élèves.

Réalisation de croquis à l'aide de Microsoft Word 2007 en classe de

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Trisson-Chieux Martin Jacq Guillaume

Lycée polyvalent C. G. Pravaz 38480 Pont-de-Beauvoisin

Réalisation de croquis à l'aide de Microsoft Word 2007

en classe de Première générale et Terminale bac pro

Compte-rendu d'expérimentation dans le cadre des TRAAM 2011-2012

I - Présentation Nous avons accepté, dans le cadres des TRAAM de mener un projet répondant aux deux critères suivants : - Mise en œuvre de ressources numériques / outils innovants - Travail conjoint Lycée général/ Lycée professionnel pour rechercher des "passerelles" entres les programmes et des approches transposables dans les deux filières. Pour cela nous avons travaillé avec deux classes du lycée polyvalent Pravaz (Pont de Beauvoisin) : - une classe de 1ère S (37 élèves) sous la responsabilité de Martin Trisson-Chieux - une classe de Terminale Bac pro (15 élèves), sous la responsabilité de Guillaume Jacq Nous avons décidé de travailler la maîtrise du croquis en géographie, à partir de l'exemple de la région Rhône-Alpes.

Objectifs Les objectifs sont de deux ordres : 1- Maîtrise de la méthodologie de conception et de réalisation d'un croquis / d'un schéma 2- Acquisition de connaissances sur la région Rhône-Alpes (localisations, hiérarchies, dynamiques spatiales…)

Approche Pour atteindre ces objectifs nous nous sommes interrogés sur la plus-value apportées par l'outil informatique. Les tentatives d'expérimentation de réalisation de croquis assistée par ordinateur ont été nombreuses (Cartes et croquis de Sylvain Genevois, CartOO…) et relativement peu concluantes pour une raison principale : Le manque de souplesse de outils informatique rend la tâche très fastidieuse et certaines opérations sont difficilement réalisables (superpositions, hachures, courbes…). Il était, certes, possible d'obtenir des résultats concluants, mais dans des délais incompatibles avec une mise en œuvre en classe ou à la maison. - Pourquoi relancer un tel projet aujourd'hui ? Deux constats nous ont incités à tenter à nouveau l'expérience cette année : 1 - les progrès considérables des élèves dans la maîtrise des outils informatiques (traitement de texte, mais aussi dessin, retouche photo…) 2 - La disponibilité de nouveaux outils de dessin vectoriel, et notamment des nouvelles fonctionnalités de dessin du logiciel Microsoft Word 2007 qui présente l'énorme avantage d'être disponible sur tous les postes du lycée (et souvent installé au domicile des élèves). Il propose des avancées notables en terme de dessin vectoriel : - bonne gestion des superpositions (ordre, transparence/hachures) - optimisation de l'outil de création de figurés de surface (création/suppression de points) - gestion des courbes de Bézier

- large choix de nuances et de traitement graphique des objets (dégradés, ombres…) Après avoir nous même testé l'accessibilité et la stabilité des ces outils, nous avons jugé qu'il était envisageable de les expérimenter avec nos élèves.

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II-Mise en œuvre Le projet se déroule en deux étapes : - Première étape (environ une heure, en salle de classe avec vidéoprojecteur) présentation en classe des la philosophie du croquis en géographie et de ses outils principaux, en partant notamment des fiches-méthodes proposées dans les manuels scolaires, et en observant les nombreux exemples de cartes et de croquis présents dans ces mêmes manuels. Cette étape vise principalement à aider la élèves à distinguer une carte d'un croquis, ainsi qu'à les familiariser avec le vocabulaire et la technique cartographique. - Deuxième étape (Deux heures en salle informatique, un élève par poste) : Réalisation d'un croquis par les élèves en autonomie complète (le professeur n'intervient qu'en cas de difficulté technique mais n'oriente pas les choix de représentation cartographique ou de structuration de la légende). Pour cette deuxième étape les élèves disposent de plusieurs documents (voir annexes) : - Une fiche-méthode (papier) qui leur précise la démarche à suivre, sur laquelle figure un croquis vierge utilisable comme brouillon. - Un croquis à compléter (numérique) sous forme d'un document Word avec un fond de carte, un cadre de légende et une "banque de figurés" variés réutilisables par copier/coller modifiables (taille, couleur…) - Un ensemble de 7 documents variés sur la région Rhône-Alpes (en version numérique et papier) qui doivent leur permettre de réaliser le croquis. Pour cela ils doivent (normalement) mettre en œuvre plusieurs compétences : - Trier l'information à retenir (notamment pour les cartes) - synthétiser/simplifier des informations complexes (pour certaines cartes, pour les textes) - transposer en langage cartographique des informations textuelles ou statistiques - Trier/hiérarchiser des informations statistiques (pour le tableau de population) - Synthétiser/organiser les informations retenues dans une légende structurée - et, évidemment, localiser précisément les objets sur la carte Nous avons ensuite mis en place un protocole d'évaluation très précis nous permettant de hiérarchiser et comparer les résultats de nos élèves. (Voir annexes)

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III- Résultats et Analyse

Concernant l'appropriation des outils Le bilan est très positif. Conformément à nos attentes, le fait d'utiliser un logiciel connu rassure les élèves, même s'ils sont nombreux à s'étonner que nous leur proposions une activité de croquis avec un traitement de texte.

Les élèves maîtrisent quasiment tous le "copier/coller" (nous avons tous eu l'occasion de nous en plaindre dans d'autres circonstances…) et peuvent rapidement créer/modifier/dupliquer les figurés et les textes selon leurs envies. Ainsi, le choix de leur proposer une "banque de figuré" est indéniablement judicieux. Plus-value du numérique : elle est énorme dans ce domaine comparativement à une activité de croquis sur papier car :

- le croquis et la légende peuvent servir de brouillon (les élèves fixent les grande lignes de leur travail et l'affinent par la suite. les élèves peuvent ainsi modifier tous leurs choix cartographiques après-coup. - Les élèves sont donc rapidement "désinhibés" et se lancent immédiatement dans la réalisation du croquis - Le résultat de leur travail est généralement très propre, et souvent original (parfois trop…) - Les élèves se conseillent mutuellement à propos d'aspects techniques, sans pour autant faire choix

similaires. - Nous n'avons pas déploré de problème technique grave (plantages, pertes de données…)

Document 1 : exemple de production d'élève

Concernant l'investissement des élèves Le bilan est également très positif. Comme souvent pour les activités en autonomie en salle informatique, les élèves se sont lancés dans cet exercice avec une grande motivation. Le professeur peu s'effacer et devenir un simple conseiller technique durant les deux heures de l'expérimentation. Du coup, l'ambiance de classe est très agréable, les élèves sont actifs et sociables, même si on sent une pointe de stress à la fin de l'exercice. Les retours sont extrêmement positifs quand on les questionne, ils apprécient d'être mis en activité autonome mais cadrée. Ils regrettent juste le manque de temps pour finaliser leur travail.

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Plus-value du numérique : L'intérêt des élèves pour les activités en salle informatique est bien connu. Il est généralement porté par :

- la découverte d'un nouvel environnement de travail - L'utilisation d'un outil innovant et attrayant. Cependant ces deux arguments jouent relativement peu dans notre cas, car les élèves sont habitués à la salle informatique et connaissent déjà en grande partie l'outil proposé. C'est donc, probablement, l'intégration de l'outil numérique dans la démarche proposée qui leur a plu : Autonomie (cadrée…) + outil numérique abordable mais riche + objectif final accessible.

Concernant la maîtrise des démarches Dans ce domaine le bilan est plus mitigé. La réalisation de croquis est une activité complexe, elle l'était d'autant plus qu'il s'agissait ici de synthétiser les informations contenues dans les documents, et donc de découvrir la région tout en la représentant par un croquis. Points maîtrisés : La localisation des objets, la mise en forme des figurés (hiérarchisation, distinction…), la nomenclature. Points moyennement maîtrisés : L'équilibre général des tous les figurés (pertinence globale de la carte), le tri et la synthèse des informations contenues dans les documents. Points peu maîtrisés : La structuration générale de la légende (et notamment la formulation des parties, souvent trop neutre ou floue)

Concernant les différences entre première générale et Terminales bac pro Nous avons évalué de manière précise les résultats des deux classes à l'aide de nombreux critères : - Qualité générale des croquis :

Document 2 : Evaluation de la qualité des croquis et de leur légende

0 = non réalisé 1 = réalisation moyenne 2 = réalisation satisfaisante

Bilan : Les différences entre les deux sections sont assez importantes, particulièrement pour la légende, qui n'est pas du tout complétée par 6 élèves sur 15 alors qu'aucun élève de 1ère S ne laisse sa légende vide… Par contre la qualité du croquis (c.à.d. ici la carte…) est moins discriminante.

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- Nomenclature et nombre de figurés :

Document 2 : Nombre de noms de types de figurés sur les croquis

Bilan : Les résultats sont assez proches mais inversés. Les élèves de bac pro axent une grande partie de leur travail sur la localisation des lieux par la nomenclature (aucun élève ne mentionne moins de 5 noms) alors qu'ils sont plusieurs à délaisser ce point en 1ère S (7 élèves mentionnent moins de 5 noms, et 3 laissent leur carte muette). Le nombre de types de figurés est légèrement moindre en bac pro. -Type de figurés utilisés :

Document 3 : Répartition des types de figurés utilisés :

Bilan : Ces résultats sont relativement inattendus. En effet, ils montrent clairement que les élèves de bac pro se concentrent sur les figurés ponctuels en délaissant largement les figurés de surface (plus complexe à réaliser ?). A contrario, les élèves de 1ère S utilisent mieux la variété des figurés disponibles, et représentent en moyenne trois fois plus de figurés de surface.

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- Utilisation du brouillon papier :

Document 4 : Importance de l'utilisation du brouillon papier

(les élèves ne savaient pas que ce point serait mesuré)

Notation : 0 = vide 1 = utilisation limitée 2 = utilisation importante

Bilan : Encore un résultats inattendu : Les élèves de bac pro utilisent le brouillon papier de manière bien plus fréquente que les élèves de 1ère S.

- Utilisation des ressources documentaires :

Document 5 : Autoévaluation par les élèves de leur usage des différents documents proposés (Voir les documents en annexe)

Notation : 0 = aucune utilisation 1 = utilisation limitée 2 = utilisation importante

Bilan : Les résultats sont assez proches dans l'ensemble (il est à noter que les élèves n'avaient absolument pas l'obligation d'utiliser tous les documents) : - Document 0 : nous avions proposé la possibilité d'utiliser Googlemaps pour que les élèves localisent les axes de communication (peu présents dans les autres documents). Contrairement à nos attentes, cette ressource a été peu utilisée (comme quoi l'attrait d'une ressource en ligne n'est pas forcément supérieur à des documents plus classiques). Beaucoup d'élèves se sont donc contenté des quelques informations sur les axes d'échanges du document 1, ce qui explique la faiblesse du nombre de figurés linéaires.

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- Le document 1 (carte de Rhône-Alpes) est de très loin le plus utilisé. C'est déjà quasiment un croquis, à la différence qu'elle est très précise et très riche, elle induit donc un travail de tri important de la part des

élèves. Beaucoup de croquis sont très proches de cette carte. - Le document 2 (tableau statistique) est moyennement utilisé, il a surtout servi à valider la taille des figurés ponctuels, quelques rares élèves (en 1ère S) ont discrétisé les taux de croissance pour créer 3 catégories (ce qui était l'usage attendu). - Le document 3 (texte sur les transfrontaliers) a été peu utilisé. Environ un tiers des élèves, surtout en 1ère S, l'ont matérialisé par un figuré de surface. - Le document 6 était assez proche du document 3 par la démarche à mettre en oeuvre, mais il a été bizarrement peu utilisé, est-ce en raison du niveau de langue de ce texte ? - Les élèves ont déclaré avoir utilisé de manière à peu près équivalente les deux cartes thématiques (documents 5 et 7) mais ils n'ont pas pris le "risque" de transformer les figurés ponctuels du doc 7 en figuré de surface, se contentant de localiser les villes les plus industrielles. - Le document 4 était très (trop) précis, nous l'avions conçu comme un test (un piège ?) visant à mesurer la capacité de tri des élèves. La plupart d'entre eux ont eu la clairvoyance de le laisser de côté.

Concernant les critères de réussite ou d'échec Pour prolonger la réflexion, nous vous proposons un tableau synthétisant les résultats des élèves répartis en deux groupes (indépendamment de leur classe) : - ceux qui ont plutôt réussi (notes globale de 3 ou 4 sur 4). Exemple en annexe. - et ceux qui ont plutôt échoué (note globales de 1 ou 2 sur 4). Exemple en annexe. Il est à noter qu'aucun élève n'a obtenu 0 sur 4 (absence de production) La répartition détaillée des résultats est disponible dans le tableau en annexe.

Bilan : Les résultats sont intéressants et permettent de tirer plusieurs conclusions : - La richesse de la nomenclature est inversement proportionnelle à la note - La richesse et la variété des figurés est proportionnelle à la note (normal…) - L'usage du brouillon n'est pas vraiment corrélé à la note… (Un peu pour la légende) - Le niveau d'utilisation des documents n'est pas vraiment corrélé à la note… (Sauf doc 3 et 7 dans une certaine mesure)

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Conclusion

Cette expérimentation s'est avérée extrêmement riche et mériterait un approfondissement. Néanmoins, nous pouvons, d'ores et déjà, en tirer quelques constat et pistes de travail : Constats :

- Le "détournement" du logiciel Word pour un usage de croquis en autonomie par les élèves est assez satisfaisant, il permet la réalisation de croquis de grande qualité dans un temps raisonnable. La plus-value du numérique nous parait donc importante. - Cet exercice est pour l'instant dépendant de la disponibilité de ce logiciel (payant). Mais en contrepartie la grande diffusion de ce logiciel devrait inciter de nombreux collègues à franchir le pas vers ce type d'exercice. - Les élèves sont intéressés et motivés pour s'engager dans ce type de projet, l'ambiance de classe s'en trouve améliorée, et tous les élèves sont en activité durant les deux heures de l'exercice. - ce travail s'intègre sans aucune difficulté dans les programmes. - Les élèves de 1ère S et de Tle bac pro ne travaillent pas de la même manière, ces derniers manifestant un besoin plus important de se rassurer (par l'utilisation d'un brouillon, par le poids de la nomenclature) et par un moindre usage des outils cartographiques plus complexes (surfaces, transposition de textes en figurés). Cela traduit probablement un manque de confiance dont il faut tenir compte. - Cet exercice est sans aucun doute une bonne préparation à l'épreuve de croquis du baccalauréat, que ce soit en première S ou en Tle ES et L. - Les contraintes d'organisation restent assez lourdes (nécessité de diviser les classes en deux groupes au-delà de 18 élèves…) Pistes de travail - La durée optimale pour ce type de réalisation serait plutôt de 3 heures (au lieu de 2heures) car le besoin de parfaire la réalisation (propre aux outils informatiques…) se fait sentir. Ainsi, il semblerait judicieux de laisser la possibilité aux élèves de finaliser leur travail chez eux ou sur les postes disponibles au Lycée (CDI…) en autonomie complète. - Le dossier documentaire était dans doute trop riche pour une première approche de la région. Il faut adapter le nombre et la complexité des documents selon les attentes de l'exercice (privilégiant plutôt les connaissances ou les compétences…) - Ce travail serait sans doute plus judicieux en deux étapes : - l'une visant à la maîtrise de l'outil (construction d'un schéma simple?) - et l'autre visant à l'approfondissement des connaissances (croquis type bac). Les classes de bac pro seraient sans doute plus à l'aise si l'étape 2 leur était présentée de manière optionnelle. - Une transposition avec des outils gratuits est sans doute possible et doit être envisagée, notamment avec le logiciel libre Inkscape, même s'il présente d'autres contraintes (formats de fichiers, rareté, complexité…)

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Annexes

ANNEXE 1 : Fiche méthode (2 pages) p 10 ANNEXE 2 : documents distribués (5 pages) p 12 ANNEXE 3 : croquis à compléter (2 pages) p 17 ANNEXE 4 : Exemple de croquis insuffisant p 19 ANNEXE 5 : exemple de croquis satisfaisant (2 pages) p 20 ANNEXE 6 : Tableau détaillé des résultats p 22

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ANNEXE 1 : Fiche méthode (2 pages) NOM : Classe : date :

Vous disposez de 4 documents : Photocopies : - 7 documents en noir et blanc - Cette fiche-méthode (à rendre complétée) Numérique (dans votre espace HARP) : - Le fichier avec les 7 documents en couleur - Le document Word avec le fond de carte (à enregistrer une fois le croquis terminé)

Consigne : Vous devez réaliser un croquis répondant au sujet suivant (avec le logiciel Word) : Quelle est l'organisation spatiale de la région Rhône-Alpes ?

Vous procéderez en trois étapes : 1 - Recherche/sélection d'information Pour vous aider à connaître la région Rhône-Alpes, vous disposez de 7 documents (une version papier + une version numérique) et d'un accès à Googlemaps. Observez attentivement ces documents. Sélectionnez/triez les informations qui vous paraissent intéressantes pour répondre au sujet. 2 - Organisation de la légende/préparation du croquis au brouillon Vous devez impérativement structurer votre légende en 2 ou 3 parties ayant un titre clair. Pour cela répartissez sur une feuille de brouillon les informations que vous avez retenues dans ces parties, en fonction de thèmes qui vous paraissent cohérents. Vous devez nommer précisément chacun de vos figurés Préparez également sur le fond de carte ci-contre une ébauche de votre croquis au brouillon, afin d'en avoir une vue d'ensemble 3 - Réalisation du croquis Réalisez le croquis et sa légende avec Word à partir du document fourni, en vous aidant de la fiche méthode ci-dessous

Important : vous compléterez le tableau d'utilisation des documents ci-dessous Cochez les cases appropriées en fonction de l'utilisation que vous avez faite des différents documents proposés Aucune

utilisation Utilisation

limitée Utilisation importante

Google maps (en ligne)

Document 1 : Les espaces économiques de Rhône-Alpes

Document 2 : Evolution démographique des grandes aires urbaines de Rhône-

Alpes

Document 3 : Présentation de l'agglomération franco-valdo-genevoise

Document 4 : La grande gastronomie dans la région lyonnaise

Document 5 : Les ZRR en Rhône-Alpes

Document 6 : Saint-Etienne peine à trouver les voies de la reconversion

Document 7 : L'Emploi ouvrier en Rhône-Alpes

Savoir-faire : le croquis avec Word

Pour utiliser les objets de la banque de figurés : 1 - sélectionner l'objet (en cliquant dessus, les poignées doivent apparaître) 2 - le dupliquer par copier/coller (ctrl+C puis ctrl+V ou bien à l'aide du menu contextuel (clic droit)) 3 - modifier la couleur etc… (menu format ou bien clic droit > format de l'objet) 4 - modifier la taille (déplacer une poignée avec la touche MAJ enfoncée pour ne pas le déformer) 5 - modification de la forme : clic droit > modifier la forme pour déplacer les points Pour ajouter un point : positionner le curseur sur une ligne puis ctrl+clic Pour supprimer un point : positionner le curseur sur un point puis ctrl+clic 6 - le positionner sur le fond de carte Pour gérer la superposition des objets (notamment pour mettre les figurés de surface à l'arrière-plan) : - clic droit > ordre > mettre à l'arrière-plan etc … Pour regrouper plusieurs objets en un seul : - sélectionner plusieurs objets (en maintenant la touche ctrl enfoncée) - Clic droit > grouper

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Fond de carte à utiliser comme brouillon :

Légende (brouillon)

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ANNEXE 2 : documents distribués (5 pages) Documents d'aide à la réalisation du croquis

Document 0 : Source en ligne : l'application googlemaps : http://maps.google.fr

Document 1 : Les espaces économiques de Rhône-Alpes (source : Géographie 1ère, Brunet, Pierre-Elien, 2003)

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Document 2 : Evolution démographique des grandes aires urbaines de Rhône-Alpes

(source : INSEE)

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Document 3 : Présentation de l'agglomération franco-valdo-genevoise

Bassin de vie de 730 000 habitants, l'agglomération franco-valdo-genevoise se déploie autour du Lac Léman, cernée par deux chaînes de montagnes. Elle englobe, pour la partie suisse, la totalité du Canton de Genève (430 000 habitants pour ce seul Canton) ainsi qu'une petite partie du Canton de Vaud (district de Nyon), et, pour le côté français les communes du Genevois Haut-Savoyard et du Pays de Gex. Ces espaces transfrontaliers essentiellement urbains sont difficilement dissociables en raison de leurs liens historiques, culturels, linguistiques, de leur contiguïté géographique et des flux quotidiens de toute nature (emploi, commerce, santé, culture) d'une extrême densité. (…) Genève et son Canton ont connu depuis les années 1960 une forte expansion économique. Ils ont attiré un grand nombre de fonctionnaires internationaux et de personnels hautement qualifiés dans les secteurs de la banque et de la finance. Mais l'exiguïté du territoire suisse, la rareté des terrains constructibles et les multiples contraintes de la politique foncière et agricole helvétique ont rendu l'accès au logement de plus en plus difficile du côté suisse de la frontière. L'habitat n'a donc jamais cessé de se diffuser au profit des communes françaises limitrophes, qui ont été progressivement satellisées. (...) Les flux de travailleurs frontaliers sont dirigés essentiellement de la France vers la Suisse, avec plus de 80 000 passages par jour (dont 18 000 fonctionnaires internationaux et 20 000 Suisses résidant côté français). En raison de son site géographique contraint (Genève est située dans une cuvette encadrée par plusieurs massifs montagneux français), (…) et des prix du foncier et l’immobilier exorbitants, de nombreux Suisses (généralement des travailleurs frontaliers) s’installent dans les communes situées dans les départements de l’Ain et de la Haute-Savoie.

Source : http://www.espaces-transfrontaliers.org/territoire/terri_doc_ag_fvg.html oct. 2011

Document 4 : La grande gastronomie dans la région lyonnaise

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Document 5 : Les ZRR en Rhône-Alpes (Source : DATAR)

Les zones de revitalisation rurale (ZRR) regroupent des territoires ruraux qui rencontrent des difficultés particulières : faible densité démographique, handicap structurel sur le plan socio-économique. Le classement en ZRR permet aux entreprises de ces territoires de bénéficier d’avantages fiscaux conséquents, notamment lors de leur création.

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Document 6 : Saint-Etienne peine à trouver les voies de la reconversion

L'ouverture récente d'un magasin Ikea, la création d'un pôle de compétitivité sur la mécanique et l'installation d'un établissement public d'aménagement (EPA), à la mi-2006, ne suffisent pas pour l'instant à modifier l'image de Saint-Etienne, qui est la seule parmi les vingt premières villes françaises dont la population décroît. L'état du centre-ville témoigne de ce déclin. « L'étalement urbain a eu pour corollaire la paupérisation des quartiers centraux. Le recul démographique de la huitième agglomération française traduit la perte d'attractivité de ce territoire. Cette évolution menace non seulement la ville et l'agglomération stéphanoise, mais aussi fragilise l'équilibre de l'aire métropolitaine lyonnaise et freine le rayonnement européen de Lyon » : telles sont les conclusions de la mission d'expertise d'un grand projet d'urbanisme et de développement économique à Saint-Etienne, diligentée en mars 2004 par le gouvernement.(…) Le taux de chômage est légèrement supérieur à la moyenne nationale. Le déclin des industries des métaux, du textile et de l'armement a été compensé par une hausse des services. « Certains secteurs comme les textiles médicaux sont en bonne santé, d'autres comme le tertiaire supérieur sont insuffisamment développés. Les petites et moyennes industries sont souvent très petites et sans successeur. L'éloignement de grands donneurs d'ordres renforce leur isolement », note Pierre Héritier, membre du conseil de développement de Saint-Etienne Métropole. Le secteur mécanique (29 000 salariés) est composé de sous-traitants, dépendants en grande partie de l'industrie automobile. Il est « très vulnérable non seulement à la conjoncture mais surtout aux risques de délocalisation ».

Vincent Charbonnier, Le Monde, 20 septembre 2005.

Document 7 : L'Emploi ouvrier en Rhône-Alpes

(source : INSEE, http://www.statistiques-locales.insee.fr)

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ANNEXE 3 : croquis à compléter (2 pages)

L'organisation du territoire de Rhône-Alpes (légende en page 2 ci-dessous)

Banque de figurés (à copier/coller et modifier selon vos choix (voir mode d'emploi photocopié)) :

Ponctuels :

Linéaires : deux points courbe 2 points : courbe 4 points : polyligne :

de surface :

nomenclature :

PAYS Ville Autre Océan

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Légende : Partie 1 (titre à formuler) Insérer ici les figurés utilisés et leur description Partie 2 (titre à formuler) Insérer ici les figurés utilisés et leur description Partie 3 (titre à formuler) Insérer ici les figurés utilisés et leur description

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ANNEXE 4 : Exemple de croquis insuffisant

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ANNEXE 5 : exemple de croquis plutôt satisfaisant (2 pages)

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ANNEXE 6 : Tableau détaillé des résultats