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1 Lucien REBATET LA CORRUPTION DES ESPRITS L’article ci-dessous est paru dans le numéro spécial sur les juifs de l’hebdomadaire Je Suis Partout, en date du 17 février 1939, puis a été publié pour la première fois en 1999, dans un recueil qui comprenait aussi les articles du premier numéro spécial de JSP sur la question, datant du 15 avril 1938, et dont Rebatet avait, là aussi, été le principal rédacteur. Nous présentons quelques extraits de la préface de ce recueil de 224 pages, intitulé Les Juifs et l’anti- sémitisme. *** Lucien Rebatet, journaliste et écrivain, auteur du fameux pamphlet Les Décombres – le best-seller de l’Occupation – et d’une Histoire de la musique – qui fait toujours autorité – a connu quelques déboires après la défaite de l’Allemagne, du fait de son engagement politique. Il fut arrêté en Autriche le 8 mai 1945 sur mandat d’arrêt du juge Zoussman et condamné à mort le 23 novembre 1946 pour ses écrits. Gracié par Vincent Auriol le 12 avril 1947, en compagnie de Pierre-Antoine Cousteau, sa condamnation fut commuée en peine de travaux forcés à perpétuité. Le 16 juillet 1952, il fut finalement libéré, après sept ans et deux mois de prison. Son antisémitisme, comme celui de ses prédécesseurs, est avant tout la réaction de défense d’un “indigène” contre une agression extérieure. Grand critique d’art et homme d’une immense culture, il était naturellement sensible à la décadence culturelle et artistique de l’Europe soumise à l’influence des Hébreux. Lucien Rebatet est mort le 24 août 1972, ne reniant rien de ses idées. Son œuvre, au delà de l’engagement politique, fait honneur à la littérature française et à l’esprit français. *** Les Juifs, devant les antisémites, allèguent très haut leur apport au patrimoine commun des hommes. Il est certain que la nation juive manifeste plus de goût pour l’art et pour la pensée que pour la guerre et l’agriculture, ce qui est son droit. Mais l’histoire de cette pensée et de cet art juifs est singulièrement courte. Elle ne commence en fait qu’avec l’émancipation du XIX e siècle. De la destruction de Jérusalem à cette émancipation, Israël n’a donné à l’humanité qu’un seul homme : Spinoza. Les annales juives retiennent des noms de rabbins, de médecins, ceux de quelques poètes. Mais leur renommée, après Maïmonide et le haut Moyen

Rebatet Lucien Romain - La Corruption Des Esprits

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  • 1Lucien REBATET

    LA CORRUPTION DES ESPRITS

    Larticle ci-dessous est paru dans le numro spcial sur lesjuifs de lhebdomadaire Je Suis Partout, en date du 17 fvrier 1939,puis a t publi pour la premire fois en 1999, dans un recueil quicomprenait aussi les articles du premier numro spcial de JSP surla question, datant du 15 avril 1938, et dont Rebatet avait, l aussi,t le principal rdacteur. Nous prsentons quelques extraits de laprface de ce recueil de 224 pages, intitul Les Juifs et lanti-smitisme.

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    Lucien Rebatet, journaliste et crivain, auteur du fameuxpamphlet Les Dcombres le best-seller de lOccupation et duneHistoire de la musique qui fait toujours autorit a connuquelques dboires aprs la dfaite de lAllemagne, du fait de sonengagement politique.

    Il fut arrt en Autriche le 8 mai 1945 sur mandat darrt dujuge Zoussman et condamn mort le 23 novembre 1946 pour sescrits. Graci par Vincent Auriol le 12 avril 1947, en compagnie dePierre-Antoine Cousteau, sa condamnation fut commue en peinede travaux forcs perptuit. Le 16 juillet 1952, il fut finalementlibr, aprs sept ans et deux mois de prison.

    Son antismitisme, comme celui de ses prdcesseurs, est avanttout la raction de dfense dun indigne contre une agressionextrieure. Grand critique dart et homme dune immense culture, iltait naturellement sensible la dcadence culturelle et artistique delEurope soumise linfluence des Hbreux.

    Lucien Rebatet est mort le 24 aot 1972, ne reniant rien de sesides. Son uvre, au del de lengagement politique, fait honneur la littrature franaise et lesprit franais.

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    Les Juifs, devant les antismites, allguent trs haut leur apportau patrimoine commun des hommes. Il est certain que la nationjuive manifeste plus de got pour lart et pour la pense que pour laguerre et lagriculture, ce qui est son droit. Mais lhistoire de cettepense et de cet art juifs est singulirement courte. Elle necommence en fait quavec lmancipation du XIXe sicle.

    De la destruction de Jrusalem cette mancipation, Isral nadonn lhumanit quun seul homme : Spinoza. Les annales juivesretiennent des noms de rabbins, de mdecins, ceux de quelquespotes. Mais leur renomme, aprs Mamonide et le haut Moyen

  • 2Age, na gure franchi les murs du ghetto. Isral na pas eu plus depart que les Canaques lapoge du XIIIe et du XIVe sicle, laRenaissance, lpanouissement de lpoque classique, ladiffusion des humanits, aux grandes dcouvertes. Tous les grandssicles chrtiens du XIIe au XVIIIe sen sont dailleurs fort bienpass...

    Lmancipation a permis aux Juifs depuis un sicle et demilexercice de toutes leurs qualits spirituelles. Quelle place leur ont-elles valu ? A considrer lensemble de ces cent cinquante annes,la nation juive y apparat moyennement doue, pour employer unqualificatif platement universitaire. Prenons ses sommets. Elle a euMendelssohn, un joli musicien de second ordre, qui sest bienassimil Schubert et Weber. Elle a eu Henri Heine, un Mendelssohnde la posie, avec en plus une ironie corrosive et tout un arsenal depoisons rvolutionnaires. Elle a eu un beau peintre, Juif portugaisdu reste, Camille Pissarro, un philosophe digne de respect, M.Bergson, quelques grands inventeurs comme Henri Hertz, plusieursgrands mdecins comme Ehrlich, plusieurs grands chirurgiens.

    Le palmars est honorable, pour une nation de vingt vingt-cinq millions dhabitants. Il ny a pas lieu cependant de crier aumiracle. Les Juifs alignent bien entendu toute une kyrielle de noms.Mais ce sont ceux dimitateurs plus ou moins adroits, decommentateurs ou dinterprtes souvent excellents, oumalheureusement de corrupteurs redoutables. Le Juif imite bien,critique avec subtilit les uvres des autres peuples. Il met sur piedfort peu de crations originales, et surtout, il corrompt beaucoup.

    La peinture franaise et les JuifsIl ny a pas dart plastique juif, pas un seul monument juif.

    Pissarro est une exception. Il a grandi et vcu hors de toute juiverie,au milieu de ladmirable cole des impressionistes franais. EnAllemagne, Max Liebermann, autre Juif, na fait que suivrelourdement les principes de ces grands peintres de chez nous.

    On a vu cependant sortir de terre depuis une trentaine dannestoute une pliade de Juifs qui ont choisi la peinture et la sculpturepour sexprimer, et presque tous, Paris pour port dattache. Lagrande rtrospective de lArt Indpendant au Petit-Palais, en 1937,en comprenait une dizaine, parmi les plus connus : les peintresMarc Chagall, n Witebsk, en Russie ; Kam Soutine, n Smilovitchi, en Lithuanie ; Modigliani, n Livourne ; Kisling, n Cracovie ; Marcoussis, n Varsovie ; Max Ernst, n Bruhl, enAllemagne ; Pascin, n Widdin (Bulgarie), dun pre juif espagnolet dune mre juive serbe mais dorigine italienne, lev enAllemagne, naturalis amricain, tabli en 1905 Paris o il se tuail y a quelques annes ; les sculpteurs : Chana Orloff, n enUkraine ; Zadkine, n Smolensk ; Lipchitz, n Druskieniki(Pologne).

    Je puis parler deux en toute srnit. Jai t un des spectateurspassionns du Montparnasse daprs guerre. Jai vid des verres encompagnie de Pascin. Par horreur de lacadmisme, je puis assurer

  • 3que je me suis pench patiemment, attentivement, sur toutes lesfolies et les bizarreries de lpoque. Je ne me suis persuad que peu peu, contrecur, de toute la part de supercheries etdimpuissance quelle comprenait, et du rle quy jourent les Juifs.Cette premire juiverie de Montparnasse abonda en dons et enpersonnages singuliers : Modigliani, sa noblesse ingnue, sa grce ;Pascin, son prodigieux vagabondage et son rotisme obsdant ;Kisling, courageux combattant de la Lgion, ses accords de tondune acidit parfois amusante.

    Cependant tous ces Juifs, et tant dautres, se rejoignent dans lamme besogne involontaire de dsagrgation. Leur couleur est unedcomposition de la palette franaise, leur forme est disloque oufugitive. Le tarabiscotage intellectuel remplace chez euxlintelligence plastique. Leur pseudo-civilisation, son contact avecla vie, nest plus quune dformation arbitraire et se termine dans lacaricature. Rien de plus affreux que les moignons, les trononsvaguement assembls de Zadkine ou Lipchitz, que la monstrueusepourriture de ghetto que Soutine accumule coups de truelle.

    Rien de plus loign de ladmirable ligne des arts franais, deChartres Auguste Renoir. Les Juifs de l cole de Paris ontvcu de ses dpouilles. Ils nont rien imagin. Ils ont dmantibulCzanne, sing grossirement le gnial Van Gogh, transform enanarchie les audaces de Matisse. Quant au cubisme, cest le chrtienGuillaume Apollinaire qui fut son vritable inventeur.

    Par malheur, les Juifs leur tour ont exerc une espcedinfluence. La peinture franaise parat depuis une vingtainedannes en rgression. Les causes de cet tiolement ne sont passimples. La dcadence de lenseignement officiel, du got desgrands clients, lEtat et lEglise au premier rang, ont leur part deresponsabilit. Mais on ne peut oublier quen plein essor, lapeinture franaise, cet arbre magnifique de sve et de fruits, acommencer dprir depuis que le charanon juif sy est attaqu.

    Dans chaque salon, chaque exposition, nous voyons des artistesfranais sacrifier la dliquescence juive. Et le nombre desbarbouilleurs juifs ne cesse de grandir, dexposer, de rpandre lesplus pernicieux poncifs. Au hasard des derniers catalogues, onpourrait citer des centaines de noms.

    Une autre influence, plus dplorable encore, est celle desmarchands de tableaux. Ils ont runis de superbes collections. Maiscette intelligence se double chez eux de lternelle spculation.Deux fois sur trois un tableau est pour eux non seulement une bellechose, mais un titre qui peut monter. Une extravagante bourse juivede la peinture sest cre Paris. Depuis vingt ans, les grandsmarchands de tableaux de Paris se nomment ou se sont nommsGeorges Wildenstein, Juif militant, le Rothschild de la profession,Rosenberg, Georges Bernheim, Berthe Weil, Zak, Zborowski,Kaganovitch, Billiet-Worms, Jos-Hessel, Simonson, Andr Weil,Kleinberger, Seligmann, Birtchansky, etc, etc...

  • 4Ces marchands ont stock des toiles; pour faire grimper lesprix, ils ont organis des ventes fictives, plac des toilesinsignifiantes ou ridicules dans les muses avec laide des Juifsinstalls au Grand Conseil des Beaux-Arts et des rabatteurs de lacritique juive. Ils ont impos ainsi sur le march des mdiocrits,des laideurs qui ont fait prime, qui ont lanc les modes les plusabsurdes.

    Cette frnsie a eu le sort de toutes les entreprises juives. Laclientle sest fatigue, le krach sest produit, les cours se sonteffondrs. Mais la peinture franaise nest pas encore remise decette imbcile fivre. Bien des peintres aujourdhui dge mr ne serelveront jamais de lindustrie o le Juif les a pousss.

    La musique juiveToute la grande volution musicale du XIXe sicle sest faite en

    dehors des Juifs, avec Beethoven, Wagner, les Russes. Tous lesgrands crateurs de la musique contemporaine sont aryens : RichardStrauss, Debussy, Strawinsky, Maurice Ravel. Tous les artistes dontluvre se tient, par le mtier, par leur contenu national sontaryens : Enesco pour la Roumanie, Prokofieff pour la Russie,Bartok pour la Hongrie, Hindemith pour lAllemagne, Falla pourlEspagne sont des aryens.

    Ces hommes, de Tristan et Isolde, de Wagner, au Sacre duPrintemps, et lHistoire du Soldat, de Strawinsky, ont enrichi lelangage musical par des conqutes toujours plus audacieuses danslharmonie, le rythme, linstrumentation, mais des conquteslogiques, menes dune main ferme dans un but expressif et prcis.

    Les Juifs font grand cas dun des leurs, Gustav Mahler, qui futgalement un Wagnrien fervent. Mais Mahler est chaotique,htroclite, il ne reste plus chez lui lombre dun plan musical.

    Enfin, au dbut du sicle, un autre Juif est venu, lAutrichienArnold Schnberg. Il a dbut dans les traces de Wagner et deDebussy, imitant leur chromatisme. Mais bientt, il a bris tous lescadres musicaux, imagin une sorte de modulation continue,latonalit. Schnberg, avec ses adeptes viennois, a t le mauvaissorcier de toute la musique moderne. En dtruisant toute rgle, il aautoris les pires malfaons, encourag les laideurs les plussaugrenues, et les plus inutiles. Il a gar toute une gnration demusiciens. Et si Darius Milhaud ne procde pas directement de lui,comme par hasard, cet auteur infatigable de musiques malpropres etdbrailles est un Juif provenal.

    Le Juif Paul Dukas, venu avant Schnberg et le grand enjui-vement daprs guerre, avait le plus grand respect de son art. Ce futun Parnassien de la musique, un tincelant bijoutier. Mais sonapport personnel est faible. Sa musique froide et brillante na pas dechair. Elle parat dj le plus souvent ternie et dessche.

    Les Juifs ont produit par contre une magnifique pliadedinterprtes, de Joachim et Antoine Rubinstein Yehudi Menuhinet Horowitz, le plus grand pianiste daujourdhui. Cela tient avant

  • 5tout lagilit de leur mimtisme. Wagner le savait bien qui,rsolument antismite, choisit un chef dorchestre juif, HermannLvy, pour crer Parsifal Bayreuth. Les Hitlriens ne lont pasimit. Ils ont eu tort. Les interprtes juifs ont rendu la musiqueallemande des services qui mritaient au moins quelques excep-tions. Une admirable servante de lancienne musique telle queWanda Landowska doit tre honore comme elle le mrite. Mais lesJuifs, jusque dans ce domaine, profitent trop des qualits quon leurreconnat pour pousser impudemment, avec une rclame inoue,nimporte quel racle-boyau de ghetto. Il y a en moyenne cinqexhibitions de chefs, dinstrumentistes ou de chanteurs juifs Parischaque semaine. Cest presque toujours quatre de trop, pour lacause de la musique et celle des musiciens franais.

    La pense, lenseignement, les lettresMme dans ses plus hautes spculations, telle que luvre de

    Bergson, la philosophie juive a t plus dissolvante que cratrice.Pour certaines notations justes et ingnieuses, Freud a engendr toutun systme de gnralisations dj caduques, une cole demaniaques et de charlatans. La sociologie des Lvy-Bruhl et desDurckheim nest que linvention dun anticlricalisme saugrenu, larecherche essouffle dun culte de la socit opposer auxreligions, le totem contre la croix.

    Le corps enseignant franais, dans son ensemble, est moinsattaqu jusquici, que ne le fut celui de lAllemagne, encore que lenombre des Juifs y dborde presque partout le pourcentageadmissible. Les Juifs nont du reste gure besoin dembrasser lacarrire souvent ingrate et mal paye de professeur. Il leur suffitdavoir dlgu la tte de lenseignement franais, o il sembleinamovible, lun des pires dentre eux, le Juif Jean Zay.

    Les Juifs, jusqu prsent, nont jamais jou dans les lettresfranaises un rle comparable celui, si pernicieux, quils ont tenuen Allemagne, quils tiennent aux Etats-Unis. Le cas de MarcelProust mriterait toute une tude. Ce qui est dj prissable dansson uvre nest-il pas le fait du semi-judasme, nest-ce point parcela que ce grand crivain a exerc aprs sa mort cette influenceassez fcheuse qui nous a valu tant de pseudo-introspections ?

    Pour le thtre juif, avec ses fabrications sommaires, fausses, sachiennerie emphatique, il appartient dj au pass. Bernstein, certes,se suffit lui seul ! Mais Porto-Riche, Savoir sont morts, dautresont fini leur carrire, et on leur voit peu de remplaants. Le thtreest aujourdhui dun rapport trop prcaire. Les Juifs labandonnentpour la manne inpuisable du cinma. Ils ont entirement accaparle cinma franais. Mais sil y a Hollywood des Juifs de talents,ceux de nos studios sont des margoulins dune espce telle que lonse refuse ranger leur camelote sous la rubrique de lesprit.