Rebigue

Le chemin de Saint Jacques deRebigue à Mervilla

D’après Les Sorties du Lundi

Cette promenade,empruntant la voie du Sud du Chemin de Saint Jacques de Compostelle,nous amène de la Mairie de Rebigue à l’église de Mervilla.Lors de cette échappée dans la campagne environnante on observera la richesse du paysage agricole et on aimera le charme du chemin en sous-bois..

Rebigue: 450 Habitants,516 ha.

Lundi 25 Fevrier 2008

Itinéraire d’accès

Avenue de Suisse vers Vigoulet.

Au feu de Vigoulet,aller tout droit.

Traverser le Bois des Dames,après 1.1 km prendre à gauche vers Rebigue.

Parking place de la mairie ( 100 m à droite ).

Dessin de la promenade

Description de la promenade

Promenade de 6 km A / R.  Départ 

Emprunter la rue qui descend,au Nord du parking.An carrefour prendre à gauche pendant 200 mètres,et emprunter le chemin de terre qui passe au-dessus de la station d’épuration. Suivre ce chemin de terre,toujours tout droit,passer le ruisseau et prendre le 1er chemin à droite.Arriver au Hameau de Falcou,prendre la route goudronnée dans le prolongement du chemin de terre. Prendre la route goudronnée à gauche,à la sortie du hameau prendre le chemin de terre jusqu’à l’église de Mervilla. Retourner par le même chemin jusqu’à la route goudronnée,et la suivre jusqu’au panneau « deviation pour les VTT ».Tourner à gauche sur le chemin de terre qui descend pour rejoindre le chemin de terre « aller » pour revenir à la mairie de Rebigue.

Patrimoine et Histoire

   Le plus ancien texte connu mentionnant le nom de Rebigue date de 1226. Il désigne les limites du territoire de sauvegarde que le comte de Toulouse avait exempté du paiement de différentes

taxes et redevances. La seigneurie de Rebigue bordait, à l'extérieur, une partie de ce territoire quicomprenait Toulouse, ses faubourgs et ses environs.

Le petit fief de Rebigue, à l'écart des voies de communication terrestres ou fluviales, présentait pour principal intérêt sa proximité avec Toulouse. Ses seigneurs successifs, dont la liste depuis le milieu de 15ème siècle a pu être établie, résidaient habituellement dans la ville comtale. Plusieurs d'entre eux devaient à un aïeul marchand, devenu capitoul, leur accession à la noblesse. Après le

milieu du 17ème siècle, la plupart des seigneurs de Rebigue furent membres du Parlement. On compte parmi eux, quelques personnalités notoires dont Gaspard de Fieubet, conseiller au

Parlement de Paris, vicomte de Beauregard, seigneur de Castanet, Mervilla et Rebigue. Il y eut aussi Jean Jacques Martin d'Ayguesvives, président de chambre au Parlement de Toulouse, qui fut

jugé et guillotiné à Paris en juin 1794, avec d'autres membres du même Parlement. La communauté de Rebigue était représentée auprès du seigneur par deux consuls élus pour un an et assistés d'un groupe de conseillers. Rebigue n'était par une paroisse autonome, mais une annexe

de celle de Corronsac. Son église, récemment restaurée, ne manque pas de charme avec son clocher-mur et sa maçonnerie de briques et de galets. Dédiée à Saint-Lizier, elle reçut

solennellement en 1746, une relique de ce saint, transférée de Saint-Lizier-en-Couserans (Ariège). Situé au lieu-dit " Castelviel ", le château seigneurial fut abandonné vingt ans avant la Révolution et, malgré quelques travaux au 19ème siècle, il s'est inexorablement dégradé, perdant ses deux tours. Les restes de deux de ses murs ont été intégrés dans la maison d'habitation construite sur son emplacement. Comme le château, son moulin à vent qui s'élevait à proximité, a disparu. Le

moulin qui se dresse actuellement près du château d'eau, date du 19ème siècle. Il a malheureusement perdu ses ailes.