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ISOLATION THERMIQUE DES RECOMMANDATIONS FIABLES POUR LES TOITURES Isoler juste, isoler bien, c’est ainsi que pourraient se résumer les Recommandations professionnelles pour l’isolation thermique des toitures-terrasses et toitures inclinées avec étanchéité, récemment publiées par la CSFE-FFB. Conçues pour répondre aux besoins des professionnels confrontés à des niveaux d’exigence de plus en plus élevés, elles apportent des solutions fiables et reconnues, mettant ainsi fin à certaines approches empiriques, potentiellement génératrices de pathologies. TEXTE : FRANCK GAUTHIER PHOTOS & ILLUSTRATIONS: AQC, CSFE-FFB Photo AQC 60 QUALITÉ CONSTRUCTION N° 137 MARS / AVRIL 2013 PATHOLOGIE RÉGLEMENTATION

RECOMMANDATIONS FIABLES POUR LES TOITURES

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Page 1: RECOMMANDATIONS FIABLES POUR LES TOITURES

ISOLATION THERMIQUE

DESRECOMMANDATIONSFIABLESPOUR LES TOITURES

Isoler juste, isoler bien, c’est ainsi que pourraient se résumerles Recommandations professionnelles pour l’isolation

thermique des toitures-terrasses et toitures inclinées avec étanchéité,récemment publiées par la CSFE-FFB. Conçues pour répondre aux besoins desprofessionnels confrontés à des niveaux d’exigence de plus en plus élevés,elles apportent des solutions fiables et reconnues, mettant ainsi fin à certainesapproches empiriques, potentiellement génératrices de pathologies.

TEXTE : FRANCK GAUTHIERPHOTOS & ILLUSTRATIONS : AQC, CSFE-FFB

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Lise Boussert, déléguée technique de laChambre syndicale française de l’étan-chéité de la Fédération française dubâtiment (CSFE-FFB) explique: «Grenellede l’environnement, RT 2012, BBC…, au-

jourd’hui des performances thermiques toujours plusélevées sont demandées aux bâtiments. Dans le casdes toitures-terrasses et des toitures inclinées avecétanchéité, cela implique le recours à des épaisseursd’isolant plus importantes dans les parties couranteset à un traitement plus soigné des ponts thermiquesque dans le passé. Seul problème : la plupart des Règles de l’art actuellement en vigueur datent desannées 1980, période où 5 cm d’isolant suffisaient.»«Maintenant, pour répondre aux nouvelles exigencesréglementaires, c’est plutôt vers 20 à 30 cm d’isolantqu’il faudrait s’orienter. En rénovation, cela peut poserquelques problèmes au niveau des hauteurs des re-liefs pour relevés, des costières de lanterneaux…Certes, les DTU seront révisés mais comme il s’agitd’un processus long et complexe, la CSFE a donc décidé de prendre les devants en entérinant ou es-sayant de clarifier ce qui se fait actuellement sur leschantiers. Tout en s’appuyant sur les Règles de l’artexistantes, ces Recommandations professionnellesvalident les bonnes pratiques constatées sur le terrainen attendant les modifications des DTU et en espé-rant que leurs nouvelles versions s’en inspireront»,ajoute Michel Piquet, directeur technique de Rec-ticel Insulation et animateur du groupe de travailde la CSFE ayant rédigé ces Recommandations. Publiées en mai 2012, ces Recommandations profes-sionnelles pour la conception de l’isolation thermiquedes toitures-terrasses et toitures inclinées avec étan-chéité (1) s’appliquent aux travaux neufs comme auxtravaux de réfection, en France européenne, en climatde plaine. Elles rappellent les Règles de l’art (DTU,Avis Techniques, Documents Techniques d’Application

[DTA], etc.) pour les parties courantes et donnent,nombreux schémas à l’appui, des exemples de so-lutions d’isolation des acrotères, pour les toituresinaccessibles, techniques et végétalisées, dans lecas d’éléments porteurs en béton.«Les dispositions concernant l’isolation des acrotèresviennent compléter les DTU qui ne donnaient que dessolutions partielles. Des solutions validées par la pro-fession sont maintenant disponibles pour répondre àl’isolation performante des bâtiments, notamment enisolation par l’extérieur des façades, procédé qui sedéveloppe sur le terrain. Autre avantage: tous lesmatériaux isolants sont dorénavant admis en toiture-terrasse alors que, traditionnellement, les entreprisesne pouvaient théoriquement employer que des isolantssoudables, de la laine minérale, de la perlite expan-sée ou du verre cellulaire, ce qui est très limitatif. CesRecommandations offrent un choix plus large pours’adapter aux différentes configurations. Lorsqu’uneforte isolation est demandée au niveau de l’acrotère,le polyuréthane apporte, par exemple, une solutionefficace avec une moindre épaisseur que d’autresmatériaux isolants », commente Gérard Persuy,chef de marché national étanchéité de Knauf.« Plutôt que chacun mette au point dans son coin desdispositions spécifiques pour combler les lacunes desRègles de l’art existantes, ces Recommandationsprofessionnelles viennent apporter des solutionscommunes, fiables et durables. Cela va, par exemple,mettre fin à certaines aberrations comme l’utilisationde la même épaisseur d’isolant pour les relevés d’étan-chéité qu’en partie courante, alors que c’est souventinutile», signale Henri Desgouilles, président de lacommission technique de la CSFE et directeurtechnique de Soprema. «De plus, utiliser la mêmeépaisseur d’isolant en partie courante et pour lesacrotères peut poser des problèmes de tenue du re-levé et de l’étanchéité. En effet, il est plutôt ���

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“Tous lesmatériauxisolants sontdorénavantadmis en toiture-terrasse alorsque, tradition-nellement,lesentreprisesne pouvaientthéoriquementemployer quedes isolantssoudables, de lalaine minérale,de la perliteexpansée ou duverre cellulaire,ce qui est trèslimitatif”

(1) Téléchargeable surwww.etancheite.com/etancheite/technique/textes-de-reference.html.

Isolant thermique imbibé d’eau sous étanchéité de toiture-terrasse, provoquant des condensations dans les logements sous terrasse.

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POUR EN SAVOIR PLUSTEXTES DE RÉFÉRENCE

• NF P10-203-1 (DTU 20.12)Maçonnerie des toitures etd’étanchéité – Gros œuvre enmaçonnerie des toituresdestinées à recevoir unrevêtement d’étanchéité(septembre 1993) + erratum(février 1994) + amendement A1(juillet 2000) + amendement A2(novembre 2007).

• NF P84-204 (DTU 43.1)Étanchéité des toitures-terrasses et toitures inclinéesavec éléments porteurs enmaçonnerie en climat de plaine(novembre 2004) + amendementA1 (septembre 2007).

• NF DTU 43.3 Mise en œuvredes toitures en tôles d’aciernervurées avec revêtementd’étanchéité (avril 2008).

• NF DTU 43.4 Toitures enéléments porteurs en bois etpanneaux dérivés du bois avecrevêtement d’étanchéité(octobre 2008).

• NF P84-208 (DTU 43.5)Réfection des ouvragesd’étanchéité des toitures-terrasses ou inclinées(novembre 2002) + amendementA1 (septembre 2007).

• Recommandationsprofessionnelles pour laconception de l’isolationthermique des toituresterrasses et toitures inclinéesavec étanchéité (mai 2012),téléchargeables surwww.etancheite.com/etancheite/technique/textes-de-reference.html.

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difficile de fixer 20 à 30 cm d’isolant sur l’acrotère, d’oùles questions qui se posent sur la pérennité d’une tellesolution», ajoute Lise Boussert.

Bien positionner le point de roséeCes Recommandations professionnelles partentdu principe que l’isolation thermique est mise enœuvre uniquement selon le principe de la toiturechaude (non ventilée), au-dessus de l’élément por-teur, sous le revêtement d’étanchéité ou au-dessusdans le cas de l’isolation inversée.Dans le cas d’éléments porteurs en tôle d’acier ner-vurée (TAN), un pare-vapeur peut être interposéentre l’élément porteur et l’isolant, selon l’hygro-métrie des locaux sous-jacents et le type de TAN. Dans le cas d’éléments porteurs en bois ou enpanneaux dérivés du bois, un pare-vapeur doit êtrepositionné au-dessus de l’élément porteur, sousl’isolation, dans le cas de locaux classés à faible,moyenne ou forte hygrométrie occasionnelle. Tousles matériaux situés en sous-face doivent être per-méables à la vapeur d’eau afin de permettre leséchanges hygrométriques entre le bois et l’am-biance intérieure. Dans le cas d’éléments porteursmaçonnés, un pare-vapeur est systématiquementmis en œuvre et placé sur l’élément porteur. « Avec la forte augmentation des épaisseurs d’isolantà mettre en œuvre, notamment en rénovation, la ten-tation peut être forte d’en placer une partie au-dessusde l’élément porteur mais aussi une partie en dessouspour optimiser l’espace, maîtriser les coûts, tout enrespectant apparemment les exigences en matièred’isolation thermique», signale Michel Piquet. «C’estd’autant plus tentant lorsqu’on sait qu’avec le béton ily aura, de toute façon, un faux-plafond, ou avec le bois,car il y a des espaces disponibles entre les solives…»,

ajoute Matthieu Biens, responsable du départementdéveloppement de Rockwool. «Mais ce serait oublierce que disent les Règles de l’art: l’isolant doit se trou-ver au-dessus de l’élément porteur, quelle que soit sanature. C’est ainsi que l’on a la certitude que le pointde rosée apparaîtra uniquement au-dessus de l’é-lément porteur ou du pare-vapeur, s’il existe. Et qu’iln’y aura pas de problèmes de condensation…», rap-pelle Lise Boussert. La norme NF DTU 43.4 Toitures en éléments porteursen bois et panneaux dérivés du bois avec revêtementd’étanchéité propose pourtant une seconde mé-thode: placer l’isolant en sous-face en prévoyantune lame d’air ventilée donnant sur l’extérieur. «Orcette ventilation naturelle s’avère insuffisante dans lapresque totalité des cas (pente faible, longueur desrampants importante, mauvais balayage), d’où l’ap-parition de pathologies liées à la condensation. Comme,en plus, la présence d’une lame d’air ventilée donnantsur l’extérieur est une solution peu performante surun plan thermique, cette solution est appelée à dis-paraître dans une prochaine version révisée de ceDTU», précise Lise Boussert.«Le problème aujourd’hui est que certains donneursd’ordres présentent, à l’appui de notes de calcul éma-nant de bureaux d’études spécialisés, des solutionsavec un isolant plaqué sous l’élément porteur, en par-ticulier dans le cas du bois, muni d’un pare-vapeuren sous-face. Sur le papier, la solution semble fonc-tionner, mais cela revient à considérer l’emploi d’unpare-vapeur idéal, mis en œuvre parfaitement et dontl’intégrité serait pérenne dans le temps. Or il y a unetrès grande différence entre la théorie et la pratique!En œuvre, la continuité du pare-vapeur n’est pas ga-rantie. Il est difficile de traiter tous les raccordements,en particulier au droit des points singuliers. Et ce, sans

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oublier que pendant la vie de l’ouvrage, des interven-tions diverses vont nécessairement endommager cepare-vapeur. Bref, cette solution n’est vraiment pasfiable et doit être évitée», précise Lise Boussert.«Avec les Recommandations professionnelles, lesentreprises disposent maintenant de documents écritspour proposer une autre solution technique qui, elle,sera fiable», souligne Gérard Persuy.Si 100 % de l’isolant est au-dessus de l’élément por-teur, il n’y aura pas de problème de condensation.Outre le respect des Règles de l’art, la pose del’isolant thermique au-dessus de l’élément porteurprotège le bâti contre les chocs thermiques etconstitue la meilleure solution pour réduire lesponts thermiques. Lorsqu’il n’est pas possible deplacer la totalité de l’isolant au-dessus de l’élémentporteur, les Recommandations professionnellesprévoient toutefois une solution alternative. «Enpremière approche, dans les cas courants (faible etmoyenne hygrométrie des locaux sous-jacents), unerépartition de l’isolant avec 2/3 de la résistance ther-mique totale au-dessus du pare-vapeur ou de l’élémentporteur et 1/3 au-dessous peut convenir. Avec une tellerépartition des épaisseurs d’isolant, le point de roséese situe au-dessus du pare-vapeur (ou de l’élémentporteur lorsqu’un pare-vapeur n’est pas obligatoire).Un calcul thermique de condensation sera tout de même

à effectuer, surtout dans le cas d’éléments porteursen bois ou panneaux dérivés du bois, pour répondreaux spécificités hygrothermiques du bâtiment et deson utilisation (mode de vie de ses occupants parexemple)», explique Henri Desgouilles.

Acrotères :limiter les ponts thermiquesCes Recommandations professionnelles proposentégalement des solutions pertinentes pour le trai-tement des ponts thermiques des relevés d’étanchéitéde toitures avec élément porteur en béton.«En décembre 2012, Rockwool a mené avec le cabi-net Pouget une étude qui démontre qu’il est possiblede réduire de 40 % les déperditions thermiques enisolant l’acrotère. En effet, pour une toiture carrée de400 m2 avec isolation en façade par l’extérieur, lesdéperditions – le U global toiture + acrotère – sont lesmêmes pour un R de 10 en partie courante sanstraitement d’acrotère et pour un R de 4,5 avec untraitement d’acrotère par laine de roche», expliqueMatthieu Biens. Ce gain, qui correspond à la diffé-rence entre le U avec ou sans traitement del’acrotère pour un même R en partie courante, va-rie évidemment selon la forme et la surface de latoiture. «L’isolation de l’acrotère peut permettre deréduire l’épaisseur de l’isolant en partie

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“Dans les cas courants (faible et moyenne hygrométrie des locauxsous-jacents), une répartition de l’isolant avec 2/3 de la résistancethermique totale au-dessus du pare-vapeur ou de l’élément porteuret 1/3 au-dessous peut convenir”

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POUR EN SAVOIR PLUSDOCUMENTATIONS• «Rappel des règles de l’art

pour l’isolation thermique desparties courantes des toituresavec étanchéité», fichepratique publiée dans le n° 35(septembre 2012) de la revueÉtanchéité Info téléchargeablesur www.etancheite.com/etancheite/mediatheque/ei/etancheiteinfo-35.html

• Les bonnes pratiques del’isolation: les lainesminérales, support d’étanchéitéen toiture-terrasse, publié parle Syndicat national des fabricantsd’isolants en laines minéralesmanufacturées (www.filmm.org).

SITES INTERNET

• www.etancheite.com:site de la Chambre syndicalefrançaise de l’étanchéité de laFédération française dubâtiment (CSFE-FFB).

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courante. En raisonnant en performance globale dubâtiment, cela pousse le marché vers la recherche desolutions optimales aussi bien du point de vue tech-nique que financier», ajoute Matthieu Biens.« L’idée classique qui consiste à utiliser la mêmeépaisseur d’isolant qu’en partie courante est géné-ralement fausse. Pour limiter les ponts thermiquesraisonnablement, une résistance thermique R de2 m2.K/W suffit, ce qui implique une moindre épais-seur. Un isolant thermique performant comme lepolyuréthane permet même d’obtenir cette valeuravec seulement 5 cm d’épaisseur», explique MichelPiquet. « Inutile de sur-isoler l’acrotère: les calculsprouvent que le gain en matière de réduction des dé-perditions liées aux ponts thermiques est insignifiantet, en plus, une forte épaisseur d’isolant peut poserdes problèmes de mise en œuvre et de pérennité»,ajoute Lise Boussert.De même, si l’acrotère est très haut, lorsque le re-levé sert de garde-corps par exemple, il est inutilede l’isoler sur toute sa hauteur. «S’il mesure moinsde 60 cm de haut à partir de l’isolant de la partie cou-rante, il sera isolé en totalité, y compris sur sa facesupérieure (apex). Sinon, il sera isolé seulementjusqu’à cette hauteur et son apex pourra rester nu»,précise Gérard Persuy. Grâce à ces Recommandations professionnelles,tous les isolants «soudables» ou aptes à recevoirun revêtement auto-adhésif, admis en partie cou-rante, sont utilisables en relevé, respectivementsous une membrane bitumineuse (laine miné-rale, perlite expansée, verre cellulaire, polyuréthane,polyisocyanurate…) ou une membrane synthétique(laine minérale, perlite expansée, verre cellulaire,polystyrène expansé, polyuréthane, polyisocyanu-rate…). De même, dans le cas d’une pose inversée,

le polystyrène extrudé posé en partie courante surle revêtement d’étanchéité s’emploie aussi en re-levé. La pose inversée en relevé peut aussi se fairedans le cas où la partie courante est réalisée avecun isolant support d’étanchéité. Attention toutefois, certaines limitations subsistentpour certains types de bâtiment pour des raisonsde sécurité incendie. Les matériaux inflammablessusceptibles de dégager des fumées toxiques encas d’incendie, par exemple, s’emploient uni-quement pour certains types de bâtiments et avecdes conditions de pose réglementées.« Il est possible d’utiliser un isolant en partie cou-rante et un autre en relevé grâce au principe ducompartimentage défini par ces Recommandationsprofessionnelles », signale Lise Boussert. « Cecompartimentage consiste à clairement séparer lapartie verticale de la partie horizontale pour éviter unecirculation d’eau parasite en horizontal en cas de dé-faillance de la partie verticale. Un principe qui sera pro-bablement retenu pour la rédaction des DTU, des AvisTechniques et DTA à venir…», prévoit Michel Piquet.Ces Recommandations professionnelles devraientêtre actualisées d’ici 2014 en détaillant les dispo-sitions s’appliquant également aux acrotères detoitures avec éléments porteurs en tôles d’aciernervurées ainsi qu’avec éléments porteurs en boisou panneaux à base de bois. « Cette mise à jourétait initialement prévue pour cette année mais,entre-temps, la CSFE a été sollicitée par le CSTB pour un travail sur le programme “Règles de l’ArtGrenelle Environnement 2012” qui doit aboutir enjuillet 2013. Les deux projets ayant des objectifscommuns, les travaux reprendront ensuite ens’inspirant de certaines de ses approches et/ouconclusions», commente Michel Piquet. ■