reconnaissance des sols et carte d'orientation geotechnique sur

MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DE L'EQUIPEMENT

DU LOGEMENT ET DU TOURISME

DEPARTEMENT DE L'AIN

DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'EQUIPEMENT

23, Rue Bourmayer 01000 BOURG-EN-BRESSE - Tél. (74) 21.42.32

RECONNAISSANCE DES SOLS ET CARTE D'ORIENTATION

GEOTECHNIQUE SUR CINQ SITES D'URBANISATION

NOUVELLE DANS L'AIN (01) ET L'ISERE (38)

LAGNIEU - AMBR0NAY - CHARVIEU-CHAVAGNIEU

SAINT-MAURICE-DE-GOURDANS ET MEXIMIEUX

par

J.-P. FLOTTE

avec la collaboration de J.-P. A S T E

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45018 ORLÉANS CEDEX - Tél. (38) 66.06.60

Service géologique régional JURA - ALPES

B. P. 6083 . 69604 V ILLEURBANNE / Croix-Luizet — Tél. (78) 52.26.67

74 SGN O29 JAL Lyon, Février 1974

R E S U M E

A la demande et pour le compte de la Direction Départementale de

l'Equipement de l'Ain, 23 rue Bourgmayer - O1OOO BOURG-EN-BRESSE - Tél. (74)

.21.42.32, le Service Géologique Régional Jura-Alpes du B.R.G.M., 43 Boulevard

du 11 Novembre, B.P. 6083 VILLEURBANNE, a procédé à l'élaboration des cartes

d'orientation géotechnique sur cinq sites d'urbanisation nouvelle dans l'Ain (01)

- AMBPONAY

- CHARVIEU-CHAVAGNIEU

- LAGNIEU

- SAINT-MAURICE-DE-GOURDANS

- MEXIMIEUX

Le présent rapport expose Ia méthodologie de l'étude et fournit en

annexe les documents annoncés accompagnés d'une notice recensant les principaux

problèmes d'aménagement.

Ingénieur responsable de l'étude

Ingénieur ayant réalisé les travaux de terrain et de

tracé

Dessinateur

Secrétaire

J.P. ASTE

J.P. FLOTTE

J.F. RIEUX

G. BARROUF,

TABLE DES MATIERES

1 - PR|SENTATIQN_DE_LÊTUDÈ_ET_L0CALISATION_GF,nGRAPHinUE 3

2 - DEFINITIQN_DES=OBJECTIFS=ET=MnYENS_MIS=EN=OF;üVRE $

3 - LES DOCUMENTS DE SYNTHESE =5ss= = s=s==—= =: = = r: = s: = =:=: = = = = = =: = =

31 - CARTE LITHOLOGIQUE AU 1/50.000 ET NOTICE 5J

32 - CARTE D'ORIENTATION GEOTECHNIQUR AU 1/10.000 ET NOTICES 1«>

•4 -. DgyMITAJigN=SyR=CHA^yE=Sm

• CONTRAINTES GEOTECHNIOUFS ' • .,========================= 174, _ SITE NORD-AMBRONAY . ,9

42 - SITE-EST-LAGNIEU 20

43 - SITE SUD - CHARVIEU-PONT DE CHAVAGNIEU 22

44 - SITE CENTRE - ST MAURICE DE GOURDANS 23

45 - SITE OUEST - MEXIMIEUX 2k

- 2 -

TABLE DES FIGURES

Figure Page

1 a - SDAU du Haut-Rhône 4

31 a - SDAU du Haut-Rhône 6

31 b - Légende de la carte lithologique au 1/50.000 8

31 c - Colonne lithostratigraphique synthétique du Bugey et de

.1'Ile Crémieu 9

32 a - Site d'Ambronay 12

32 b - Site de Charvieu-Chavagnieu 13

32 c - Site de ST Maurice de Gourdans 14

32 d - Site de Lagnieu . 15

32 e - Site de Meximieu 16

4a - Légende des cartes géotechniques au 1/1O.000 des 5 sites

à urbaniser 18

ANNEXES •

1 - Carte lithologique au 1/50.000 (1 exemplaire X- • )

2 - Notice de la carte gêotechnique au 1/50.000

3 - Cartes d'orientation géotechnique au 1/10.000 et zonages

géotechniques (1 exemplaire •#- )

4 - Notice des précédentes de la page 26 à 42.

1 — )f (cette carte en couleur n'a pu être établie qu'en un exemplaire. Unnégatif en couleur est cependant disponible au S.G.R. Jura-Alpes).

3 — X (ces cartes en couleur n'ont pu être établies qu'en un exemplaire. Nousdonnons cependant des tirages ordinaires en annexe).

- 3 -

1 - PBI|ENTATigN=DE_LÊTyDE_ET=LOÇALISATigN_GEgGRAPHigyE

A la demande de la Direction Départementale de l'Equipement de l'Ain,

23, Rue Bourgmayer à BOURG EN BRESSE (01), le Service Géologique Régional

JURA-ALPES du B.R.G.M. a préparé un rapport de synthèse de l'ensemble des

connaissances acquises fin 1973 sur les caractères lithologiques et géo-

techniques des sols de cinq sites d'urbanisation nouvelle.

Ces sites sont intégrés dans l'ensemble de la zone qui fait l'objet du

Schéma Directeur d'Aménagement Urbain de la plaine de l'Ain. Les documents

au 1/10 000 qui leur sont relatifs ont donc été complétés par une carte li-

• thologique au 1/50 000 couvrant la totalité du territoire concerné par le

schéma d'aménagement.

La localisation géographique est précisée sur la carte au 1/ 280.non de

la planche ci-après.

2 ~

L'objectif de la présente étude est limité : l'élaboration d'un schéma

d'aménagement exige la réalisation d'un certain nombre de cartes de contrain-

tes d'ordre écologique, géographique, économique, social... La carte au

1/50 000 et les cartes au 1/10 000 présentées ci-dessous doivent permettre

une meilleure appréhension des contraintes d'ordre géotechnique et ne pré-

tendent nullement apporter une solution aux problèmes posés par ces contrainte)

Les moyens mis en oeuvre restent donc légers : ils ne comportent pas

l'exécution de forages de reconnaissance ou celle d'essais sur les propriétés

des matériaux.

Ils consistent essentiellement en :

- l'utilisation de toutes les données existantes ä la banque du sous-sol

- l'interprétation de photos aériennes.

- une reconnaissance détaillée sur le terrain :

S I ) A U EDUJ DÜAHIT fl&

74 S(A 029 JAI.

« pour établir les corrélations entre les éléments précédents et la

morphologie.

< pour délimiter les zones homogènes

. pour recueillir des informations générales sur les divers aménage-

ments existants dans chaque zone (type de construction, fondations, stabili

tés de talus naturels ou artificiels, glissements de terrain).

3 " LSI=55^y=ISî§=2l=iïïïïLliS

31 - CARTE LITHOLOGIQUE AU 1/50 000 ET NOTICE

II ne parait pas souhaitable dans le cadre du présent document de

donner une description détaillée des différentes formations géologiques

régionales.

Morphologiquement se dégagent quatre grands ensembles dont les limites

sont schématisées sur la planche n°31 a.

- le plateau des Dombes et sa bordure orientale

~ la plaine du Rhône et de l'Ain.

- les ensembles "jurassiens" de l'Ile Crémieu d'une part, et du Bugey

d'autre part.

Les termes de la classification lithologique adoptée dans la notice

fournie en annexe, sont les suivants :

- terrains meubles superficiels : éboulis

blocs glissés

argiles de décalcification

tufs calcaires

limons des dombes

- terrains meubles consolidés en

profondeur : Alluvions récentes

alluvions anciennes

cones fluvio-glaciaires

moraines

S DAll DDUJ E M I T¿/M/T£î

- 7

- terrains meubles en profondeur : sables des Dombes

- terrains tendres : marnes gréseuses à lignite

marnes à gypse

• e t marno-calcaires

- terrains durs et cohérents : Calcaires et dolomies à intercalating

marneuses

calcaires et dolomies durs

La légende figure sur la planche 31 a -

La planche 31 b ci-dessous présente une colonne lithostratigraphique sysr

thétique du Bugey et de l'Ile Crémieu.

Sur la notice fournie en annexe, ces différents termes font l'objet d'u*

description plus précise et d'une localisation. Une rubrique est réservée aux

cipaux problèmes d'aménagement liés à la nature des terrains.

L'analyse de ce document et de la carte qui l'accompagne permet de pora

sur les quatre grands ensembles morphologiques précédemment définis, une appréciait::

d'ensemble relative aux problèmes liés à l'urbanisation.

La carte, en couleur, n'a malheureusement vu être établie qu'en un

plaire unique remis à la Direction de l'Equipement de Bourq. Un néqatif en co¡í*z*

est cependant disponible au S.G.R. JURA-ALPES.

Les difficultés d'urbanisation dans cette zone sont dues à la preseras

de matériaux compressibles (limons, argiles)» de matériaux hétérogènes aux qualrâ

inconstantes (moraines) et ,sur la bordure des Dombes, à des sables et argiles et

pente forte, (le site ouest Meximieux est compris dans cette zone).

b) La_p_laine_du Rhône_et_de l'Ain

Cet ensemble lithomorphologique est du point de vue géologique le pl-at

favorable à l'urbanisation, car les terrains y sont le plus souvent très porteas

et le relief presque inexistant, (quatre sites à urbaniser sur cinq sont situésù»:

cette zone).

-8-Fig W

LEGENDE DE LA CARTE LITHOLOGIQUE AU1/50 000 .

Terrains meubles superficiels

j"~ I Eboulis

| 1 Blocs glissés

I I Argile de décalcifi- I I Tufs calcaimcation

| | Limon des

Terrains meubles consolidés en profondeur

F"" I Alluvions récentes [ I Alluvions anciennes Moraines

*~* Cône de raccordement

Terrains meubles en profondeur

I <H'^ Sables des Dombes (1) Tufs intercalés à Meximieux et Pérouges

Terrains tendres

I I Marnes gréseuses à li- I I Marnes et marno-calcairesl I Marnes»;gnite

Terrains durs et cohérents

I I Calcaires et dolomies à intercalation argileuses I I Calcaires«' '

Contact anormal

\ pendage

Ñ verticali pendage

horizontal

Dolomies

Couches plissées

NB : Les marnes ont été autrefois cartees sous deux appellations différentes, k

tendance actuelle n'en fait plus qu'une seule et même formation, ce qui 4ha

leurs ce justifie sur le plan lithologique.

BRGM SGR JURA-ALPES 02.74 74 SGN 029 JAL

UULUNNt

1 1 . 1

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1B.R.G.M. S.G.R. JURA-ALPEI

300-

8Û0-

7ÛÙ-

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lue. OTiNinmiyut.

LiTHOLOGiE ET CRITERE

tAMMf ûit*V

AfÀJ?A/£l' £7 ¿4¿CJ3/0é

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MJJPAf£S £7 tJ¿£J/0£S

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REMARQUE* J

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J?fSO¿/£ Ù '£8U¿/¿£M£N7 I

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, /A/ÏTÀ£LE I

74 SGN 029 JAL '

- in-

Ce grand massif calcaire et marno-calcaire de structure tabulaire»;

termine à l'ouest par une falaise. Vers l'intérieur le relief se présente sous

forme de croupes calcaires parfois couronnées de matériel d'origine glaciaire-ï»

marnes dessinent de grandes combes. L'Ile Crémieu est peu favorable à l'urbanisa-

tion.

d) Le BugeY

Ce massif montagneux offre peu de place à l'aménagement; les villaf»

existants sont dans leur grande majorité au fond des vallées étroites qu ' emprunSar

les voies de communication, où les dangers de glissement et d'éboulement sont gianfe

32 - CARTES D'ORIENTATION GEOTECHNIOUE AU 1/10.000 ET NOTICES

Les cinq sites étudiés sont essentiellement situés dans la plaine du FJHK.

et de l'Ain.

La notice concerne donc presque exclusivement des matériaux meubles qui

font couramment l'objet d'études en mécanique des sols. Cinquante six sondages as

reconnaissance d'origines diverses mais inégalement répartis, sont disponibles sa

l'ensemble des sites étudiés et permettent de donner une appréciation sur lesss-

ractéristiques géotechniques des sols rencontrés. Bien que l'échelle soit plusgâs

les valeurs qui apparaissent dans la notice ne sont que des valeurs moyennes ̂ ai

demandent à être précisées dans le cas d'études ponctuelles. Une appréciation p&-

bale est cependant donnée sur l'aptitude des terrains à subir des terrassementsa

à supporter des fondations.

Au point de vue représentation graphique au 1/10.000, une technique

éprouvée dans le domaine de la cartographie géotechnique a été utilisée. Les t*in»

"à plat" correspondent aux formations superficielles. Les bandes verticales .cor-

respondent à la première couche sous jacente, les bandes horizontales à la denêane

Cela est illustré sur les planches 32 a - 32 b - 32 c - 32 d - 32 e - ci-dessus

A côté de chaque sondage, les cotes des différentes couches et leur -m&m.

sont indiquées.

Ici encore, les cartes en couleur n'ont vu être établies qu'en un exem-

plaire unique^ remis à la Direction de l'Equipement de Bourg. Des tirages ordirafcm

- 11 -

• • • / • • •

de ces cartes sont cependant donnés en annexe et permettent de fixer les contsœs

et la zonalitê gêotechnique. Les notices sont également en annexe.

Sur chacun de ces documents on trouve ainsi :

- une carte d'orientation géotechnique au 1/10.non

- une carte au 1/50.000 indiquant pour chaque site, la délimitatiis:

des zones homogènes du point de vue des contraintes "géotechniques".

- une coupe schématique approximative étahlie pour des raisons de

commodité de présentation à des échelles différentes.

. .- • - horizontale 1/25.000

- verticale 1/5.000

L'orientation générale de ces coupes est repérée sur le schéma a*

1/50.000 par deux flèches.

Les planches 32 a - à 32 e - ci-dessous, indiquent également poir

chaque document au 1/10.000, la correspondance entre les numéros de sondage iaä-

qués sur le plan, et l'indice de classement R.R.G.M.

La dernière planche 4 a correspond enfin aux légendes :

- de la carte au 1/10.000

- du zonage géotechnique au 1/50.000, zonage qui va

tifié ci-dessous.

Cd

S

en*

>f

CORRESPONDANCE ENTRE

o LA NUMEROTATION ADOPTEE POUR LES OUVRAGES<• DE RECONNAISSANCE

ETo L'INDICE DE CLASSEMENT B R G M

SITE D 'AMBRONAY|

SIGNIFICATION DES ECRITURES. RELATIVES A CHAQUE

OUVRAGE DE RECONNAISSANCE REPERTORIEVûA/ùAae {AVEC wo/CAr/o/i/r ù£t cores ff/

/"« rouf&e L z ¿/Mows' û « a/tAt/er s1,

\CQA/s'r/rt/AA/rs,<

i6m

• 0 jec/iev fft/rt/vn AU se/vr ¿Afue,/¿ eeurr'As//r e'wrefcAiAr/M/r A/re/itt/rn, ewcAriM/r A/reutt/rn ej/n UTJttt/v/oNt, Ù fA8£/ter £CÂOA/aft,oi/ t'Attut M/oeemt.iffrAW fegAcev tf/r*w txAiiarn

EXEMPLE DE TRADUCTION GRAPHIQUE D'UNE COUPE DONNEE

9ó

S* sur la carte au 10.000e

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2

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Référence code minier

675. 4. 37

675. 4. 34

'675. 4 12 a 33

675. 4 36

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CORRESPONDANCE ENTREo LA NUMEROTATION ADOPTEE POUR LES OUVRAGES

DE RECONNAISSANCEET

o L'INDICE DE CLASSEMENT B R G M

SITE DE CHARVIEU-CHAVAGNEUX

SIGNIFICATION DES ECRITURES RELATIVES A CHAQUE

OUVRAGE DE RECONNAISSANCE REPERTORIEvou&Ace (AVEC /A/o/CÂr/o/sr ùts cores £M imcr/fer)

/"« rouzae L z ¿/MONi' û « a*Av*i s,', un*A = Àfeues • M:

S'ECOA/OA/fffi,' |

Afûuec y* jfi/uv ¡"fr/re/vù AI/ ssivx ¿¿eçe, u peur s'AS/* a'/AtreteAiAnon/y AM/tntm A M T UT

JJiè"é!i'Sû '"""íír eeAMmeï,04/ ¿¿ecu* M/oie*t. eernuvi (wtACfv


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S* sur la carte au 10.000e Référence code minier

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699. 6. 19

699. 5. 30

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CORRESPONDANCE ENTREo LA NUMEROTATION ADOPTEE POUR LES OUVRAGES

DE RECONNAISSANCEET

o L'INDICE DE CLASSEMENT B R G MI SITE DE ST. MAURI CE DE G0URDAN5

SIGNIFICATION DES ÉCRITURES RELATIVES A CHAQUE

OUVRAGE DE RECONNAISSANCE REPERTORIEvovùAae favec MO/CAI/OHÎ ûet cores SM

/"« roueae L z

* M: Mje/jes

# Afí/ítv revreAri AU sevr IAPÍÍ, H peur sua/zr ù'MrejrcAiAnom- A/n/irerrr tAtn inJuvy/ott, Ù 'ASi/cer eiAc/A/eer,cu t'Aftiu Miûteut.eeerjuM? teeA&r\- ravr jtv txM/arjr

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N* sur la carte au 10.000

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12


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699.

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699.

699.

699.

699.

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699.

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2.

2.

2.

3.

2.

3.

3.

2.

2.

23

27

28

29

31

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7

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699. 2. 21


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o LA NUMEROTATION ADOPTEE POUR LES OUVRAGESDE RECONNAISSANCE

ETo L'INDICE DE CLASSEMENT B R G M

1 SITE DE LAGNIEU


OUVRAGE DE RECONNAISSANCE REPERTORIE(Avec Mû/CÀr/oA/e ù£s cores £N Mcr/fet)

/ "* rot/nae ¿z I/ÀJOHS'

M,

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* Ate/itr ren/re/ut At/ seivx ¿¿eue, ,t eeur r'Aa/f n'wreecjiArwvy Ate/uriner »A»n ¿erjÊ/a/v/oA/ï, a 'Aäe/ifi' £íAc/A/*ft ,at/1 'Aceite Mioeeve. efft&wf UJucei

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S* sur la carte au 10.000e

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675. , 7. 6

675. 7 . 3

699. 6. I

699. 4 . 4

699. 4 . 4

699. 4. 6

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o LA NUMEROTATION ADOPTEE POUR LES OUVRAGES

DE RECONNAISSANCE . •ET

' o L'INDICE DE CLASSEMENT B R G M .


OUVRAGE DE RECONNAISSANCE REPERTORIEsâA/ajue favec /HûtCAr/owr Û£S cores £

SITE DE MEXIMIEUX

N" sur la carte au 10.000

CO

o-N3VO

123u5678910II121314151617.1819202122232425

Indice

675.

675.675.

675.

675.

675.675.675.

675.

675.675.675.

675.699.

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699.

699.

699.

699.699.

699.

699.

675.

675.

675.

code

6.6.6.6.7.7.7.6.6.6.6.6.6.2.2.2.1.1 .

2.2.2.2.6.7.7.

minier

4567U15168910 -1II1222242511411526116117302730

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GEOTECHNIQUES

L'interprétation des cartes d'orientation géotechnique conduit pour chaque

site étudié, à une répartition au maximum cinq zones homogènes du point de vue des

problèmes gêotechniques posés.

Les figurés utilisés ainsi qu'une courte définition de chacune des zones, sont

donnés dans la légende du zonage au 1/50.000 de la planche 4 a ci-dessous.

• LEGENDE DES CARTES GEOTECHNIQUESAU 1/10000 DES 5 SITES A URBANISER

LEGENDE DU ZONAGE AU 1/50000

Eboulis

Argües de décalcification

Limons(seuls sont indiqués les limons des Dombes, mais en fait il existe 'une couche de limon sur toutes les formations de la plaine du Rhôneet de l'Ain).

Graves sableuses . . '

Graves argileuses

Sables

Zone

Zone

Zone

Zone

Zone

II '-'•"•• •—•

in ïr~Ezrî

IV

V î. -Il

Zone ne présentant pas, ou peu de problèmes pour l'urbanisation.

Zone 3 matériau hétérogène. Il s'agit de matériaux morainiques très hété-rogènes (argiles, sables, graviers, galets, blocs). Les renseignements don-nés par les sondages n'ont qu'une valeur ponctuelle, les changements rapi-des de faciès empêchent toutes extrapolations, d'où la nécessité d'une étu-de â l'échelle de la construction. Après reconnaissance il est possible qu'en fait la zone II soit le plus souvent assez favorable à l'implantationdes ouvrages classiques.

Zone à prédominance de matériaux compressibles pouvant poser simultanémentdes problèmes de force portante et de tassement. Une étude ponctuelle etindispensable sous chaque ouvrage.

Zone potentiellement instable. Elle comprend la bordure des Dombes, lesflancs des reliefs résiduels marainiques, les berges hautes, les bords desterrasses, les pentes du Jura. Zone à éviter, seuls certains secteurs pri-vilégiés peuvent éventuellement porter des constructions après qu'une étu-de ait confirmée que toutes les conditions de stabilité sont remplies.

Zone inondable.

ArgilesPrincipaux reliefs de côtes et de berges.

Calcaires et Doloniea

Calcaires et Dolomies S intercalationsargileuses

Marnes et Mamo calcaires

Principales lignes de reliefs

Contact anormal

-Il •

»? öS

n te» si» JAL

- 19 -

41 . SITE NORD - AMRRONAY

ZONE 1 - - Au pied des premiers reliefs du Bugev, de Douvre à Hauteri

puis vers Jujurieux s'étend une plaine où, sous une couverture limoneuse dont l'é-

paisseur reste à évaluer, affleurent des graves sableuses devenant argileuses en

profondeur (une exploitation à droite de la RN. 75 entre Coutelieu et Pont d'Ain,

donne une bonne idée des faciès).Un drainage peut être rendu nécessaire pour amé-

liorer la qualité des matériaux superficiels '• la couverture limoneuse n'est pas

un bon sol de fondation.

. .11 existe une certaine profondeur à partir de laquelle la matrice ar-

gileuse devenant importante, sa compressibilité peut poser des problèmes de tasse-

ments. Au dessus, les graves sableuses constituent un très bon sol de fondation.

La solution optimale consiste donc à fonder sous les limons et en

répartissant les charges de telle façon que les contraintes induites soient très

faibles au niveau où le matériau argileux devient prépondérant. Dès qu'une tell«

démarche s'avère impossible (bâtiments très lourds sur fondations profondes ou bâ-

timents très légers sur forte épaisseur de limon), une étude ponctuelle permettra

de trouver aisément la solution appropriée.

La profondeur de la nappe est comprise entre cinq et dix mètres dans.

la plaine, s'approfondissant localement (10 mètres et plus) entre Coutelieu, Am-

bronay et Bellaton.

ZONE II - Entre le ruisseau de l'Oiselon et le Hameau de Fauterive, le sol est

constitué d'un limon jaune (épaisseur 1 à 2 mètres). Une coupe est visible dans 1;

berge de l'Oiselon. Ce limon est un sol médiocre. La couche sous-jacente est san.s

doute en grande partie constituée de graves argileuses ou d'argiles dont la compr

sibilité est indéterminée.Les bâtiments légers pourront reposer sur des fondation

superficielles de types semelles filantes, s'appuyant sur les graves sablo-argi-

leuses hétérogènes, dont la compressibilité est difficile à évaluer. L'implantati

de bâtiments lourds implique un choix entre le radier (solution choisie pour une

implantation en cours) et les fondations profondes. La nappe est très peu profond

(moins de 5 mètres et il faut enfin tenir compte de la présence de matériaux an-

thropiques (déblais, dépôts de décharge).

Une étude ponctuelle parait indispensable dans tout type d'ouvrage.

- 20 -

ZONE III - Les reliefs s1étendant de Douvres ä Juiurieux sont constitués de

marnes à lignite recouvertes par une faible épaisseur de terre végétale. Ce matëri;

compressible et hétérogène (intercalations de sables et de lignites)constitue un

sol médiocre : portance limitée, tassements importants .Un exemple de solution est

fourni, localement, par la construction d'un collectif de quatre niveaux sur un

mètre de remblai. Une étude géotechnique préalable, surtout en ce qui concerne les

bâtiments lourds, est indispensable. Elle comporte une étude des pentes.

ZONE IV - A l'Est d'un axe Douvre-Jujurieux, la bordure du Jura constituée de

calcaires (avec ou sans alternance marneuse) avec à son pied une couche d'éboulis,

est' classée en zone IV (potentiellement instable) . Les danpers sont dus soit ä des

ëboulements rocheux (facilités par les aval-pendages) soit à des glissements dans

les éboulis. Cette zone est à éviter. Cependant on remarquera la présence dans

la région de constructions légères,bâties sur des pentes d'éboulis,ce qui reste

possible lorsque la pente n'est pas forte.

ZONE V - Au nord du ruisseau de l'Oiselon les terrains peuvent être recouvert

par les crues de l'Ain. L'Oiselon assure le drainage de cette zone et constitue

la limite de la zone inondable ou zone V.

42 - SITE EST LAGNIEU

ZONE 1 - Au Sud du lieu dit "Plaine Robert", une dizaine de mètres de graves

sableuses reposent sur des graves argileuses ou des argiles. Si l'épaisseur suf-

fisante des graves sableuses peut être vérifiée, et si les argiles sous-jacentes

ne sont pas trop compressibles, le sol sera apte à porter tous types d'ouvrages.

Cette surface peut être classée en zone I (très favorable), mais une reconnaissance

par sondages peu profonds est nécessaire. La nappe semble être au delà de huit

mètres de profondeur.

Les reliefs morainiques, les cônes et les terrasses fluvio-glaciaire

à l'Ouest de Lagnieu -sont constitués de matériaux, dont l'hétérogénéité révélée pj

les rares sondages exécutés à cet endroit empêche toute extrapolation, ce qui rene

indispensable une reconnaissance plus poussée. Une coupe donnant une idée du sous-

sol est visible dans une exploitation au bord de la RD 20 au sud-ouest de Prouliei

Au lieu dit Ruffieux (sud-ouest de Lagnieu \ sous une couche d'altération,affleu-

rent des calcaires. Sur la carte au 10.000°, ils sont portés comme deuxième coucK

- 21 -

dans une aire où il est possible de les rencontrer à moins de 20 mètres de profon-

deur. Au cas où des fondations pour constructions lourdes devraient s'appuyer sur

ces calcaires, il serait nécessaire de vérifier leur altération sous la couche de

limons ou de matériel glaciaire, leur lithologie exacte, leur structure, et la tec-

tonique (présence de la faille bordiere de l'"Ile Crémieu") . La plus grande partie

de cette surface est constituée sans doute de sols convenant à tous types de cons-

truction, mais une étude à l'échelle de la construction doit être faite, ce qui

implique la classification en zone II.

La position de la nappe est difficile à définir du fait même de l'hé-

térogénéité.

ZONE III - La ville de Lagnieu est bâtie sur des argiles à galets (moraines)

reposant sur des marnes gréseuses à lignite, comme le montre un sondage exécuté à

l'usine de verrerie. Ce matériel est compressible, ce qui conduit à adopter la clai

sification en zonelII.Des indications intéressantes devraient être fournies par un.

examen critique des types de fondation déjà utilisés, en particulier sous des bâ-

timents industriels lourds. (Exemple : usine ST Gobain).

Entre Lagnieu et le Rhône, dans les alluvions fluvio-glaciaires, la

nappe est entre huit et trois mètres de profondeur.

-ZONE III - Les sols de marais (asséchés ou non) et les zones humides près de

Chanves, Posafol et Lagnieu sont classés en zonelll(matériau compressible). Un sou-

dage dans le marais situé au nord de Chanves, montre un limon épais de î,6 m repo-

sant sur des sables argileux épais de 5 mètres; ce matériau est très compressible.

Il est probable que dans les autre marais, il existe sur plusieurs mètres des for-

mations identiques exigeant des fondations spéciales.

Les bords du Rhône au sud de la RD 20 ont un sol argileux et limoneu:

cette surface peu étendue est classée en zone III.

ZONE IV - A l'ouest de Lagnieu, les reliefs morainiques en pentes fortes sont

constitués d'un matériau susceptible de glisser ou d'avoir déia glissé. Le danger

est évident dans la première hypothèse. Dans la seconde, les caractéristiques mé-

caniques des terrains ne sont plus que des caractéristiques résiduelles. Ces pente

sont classées en zone iv (potentiellement instables). Elles ne peuvent convenir à 1

construction que si l'on s'est assuré que les conditions de stabilité sont réunie

- 22 -

Les pentes du Bupey à l'Est de Lagnieu sont recouvertes d'éboulis

dominés par des falaises calcaires. Les phénomènes d'éhoulement et de glissement

n'étant pas à écarter, ces pentes sont potentiellement dangereuses donc à classer

en zone IV La construction ne peut se concevoir que sur des pentes faibles et loir

de tout surplomb en falaise.

ZONE V - Les berges du Rhône étant inondables sont à classer en zone V.

A3 - SITE SUD. CHARVIEU-

ZONE II' - L e s moraines, les cônes et Íes alluvions fluvio-glaciaires d'Anthot

au nord à Jameyzieu au sud, sont recouverts d'un limon plus ou moins épais. Ils

sont constitués de graves plus ou moins argileuses et d'argiles. Des problèmes rie

drainage peuvent se poser dans les dépressions encadrées par des reliefs morainiqi

Au sud de Jameyzieu, il est possible de trouver sous quelques mètres d'alluvions

des calcaires; au cas où ils seraient utilisés comme sol porteur, il faudra vérifi

au préalable l'épaisseur de la couche altérée, la fracturation, la structure et 1¿

tectonique. La méconnaissance de l'épaisseur des graves sableuses (elles semblent

plus épaisses vers le sud), interdit de délimiter une zone 1 sur ce site. L'hété-

rogénéité des faciès demande une étude complémentaire.

ZONE III - Au lieu dit "Cinq Chemins" les coupes visibles dans les carrières

le long de la RD 55, permettent de voir que sous une couche limoneuse, affleurent

des graves peu épaisses reposant elle-même sur une formation d'argiles et de grave

argileuses. Cette zone est classée III .Le sol et le sous-sol sont compressibles et

les graves sableuses ne semblent pas être assez épaisses pour constituer un bon se

porteur.

Au nord de Tignieu - Jameyzieu sur le versant d'un relief morainiqi

affleurent les marnes gréseuses sous une couverture peu épaisse. Il faut connaître

leur compressibilité et tenir compte de la pente. Ce pied de relief est classé

en zone III.

Les bords de la Bourbre peuvent présenter sur plusieurs mètres de

profondeur, des matériaux compressibles comme ceux révélés par un sondage à Pont c

Chéruy où sous des limons affleurent des tourbes. Ces matériaux compressibles pose

des problèmes pour les fondations superficielles. Pour les fondations profondes, i

sol porteur peut être obtenu dans les graves sous jacentes. Les bords de la Rourbr

sont donc classés en zone III»

- 23 -

• *•/•••

Les marais de la Bessave, de l'Fchëre Merlan, et les bords du FhSne

au pied de la côtière de Villette d'Anthon, sont formés sur plusieurs mètres de

sables argileux et de tourbes. Au nord de Villette d'Anthon, le sol limoneux est

très humide, la nappe est sub-affleurente. Ces sites du fait de 1'hvdromorphie de

leurs sols, sont classés en zone III.

ZONE IV - Les reliefs résiduels morainiques en pentes fortes et la côtière au

desssous du Rhône, sont potentiellement instables. Cette zone classée IV se nr?te

peu à l'urbanisme.

ZONE V - Les berges du Rhône au nord de Villette et au pied de la côtière

d'Anthon, sont inondables d'où leur classification en zone V.

Dans la zone limitée au sud par le relief morainique de Tignieu-Jamevzie

et à l'ouest par la Bourbre, la nappe semble partout présente à moins de cinq mètr

de profondeur. Au sud de Tignieu-Jameyzieu, la nappe s'enfonce à plus de in mètres

II est probable que le long de la Bourbre la nappe est près de la surface. A l'oue

de la Bourbre et du Rhône, l'hétérogénéité du matériel fait que la profondeur de

la nappe est extrêmement variable.

44 - SITE CENTRE. ST MAURICE-DE-GOURDANS

ZONE 1 - A l'ouest d'un axe Pollet-Charnoz, sous une faible couverture limo-

neuse, les forages ont traversé une couche de graves sableuses suffisamment épaiss

pour servir de sol de fondation. Une vérification par sondages à la tarière devra:

confirmer ponctuellement cette hypothèse générale. Le problème du drainage est im-

portant dans cette zone relativement plate. Cette zone est classée 1 car elle sem-

ble favorable à tout type de constructions.

ZONE II La moraine située au nord-est de Pollet est limitée au sud par une

côte. Elle présente un faciès argileux vers Pollet, mais plus à l'est elle affleut

sous la forme de graves sableuses. Ces renseignements obtenus par sondage, n'ont

toutefois qu'une valeur ponctuelle. L'espace occupé par la moraine est classé en

zone II.

ZONE III - Au pied de la côtiëre qui va de Pollet à Charnoz, une faible couche

de graves sableuses repose sur un substratum très argileux. C'est le type même de

la zone III.

- 24 -

i / • • •

ZONE IV - La pente des reliefs morainiques, la côtière qui va de Pollet à

Charnoz, le relief s'allongeant selon une direction nord-nord est, sud sud-ouest

et qui correspond à la limite entre le cône fluvio-glaciaire et la terrasse,sont

des zones IV potentiellement instables. Il faut éviter toute surcharge à leur

sommet et tout affouillement à leur pied.

ZONE V - ^ e s bords de l'Ain sont en zone V. Ils sont inondables et ne se prê-

tent pas à l'urbanisation.

Au pied de la côtière qui va de Pollet à Charnoz, la profondeur de

la nappe est presque partout inférieure à 5 mètres. Sous le relief morainique, la

profondeur est très variable. A l'ouest de ce relief, la nappe s'enfonce peu à

peu sous la plaine de La Valbonne.

45 - SITE OUEST - MEXIMIEUX

ZONE 1 - Entre la RN 84 et les premiers reliefs des Bombes, affleurent des

graves sablo-limoneuses perméables. Cet espace très limité est classé en zone 1,

il se prolonge au delà de la RN 84 (camp de La Valbonne).

ZONE II - De Dagneux à Béligneux une moraine présente un faciès de graves

sableuses (d'après les sondages) mais ces renseignements n'ont qu'une valeur pone

tuelle. La moraine repose sur des marnes. Dans la mesure où il s'agit d'un maté-

riau en place, la zone est assez favorable à l'implantation de bâtiments légers

et sera classée II.

ZONE III - Le plateau des Dombes présente un relief vallonné, les limons re-

couvrent un matériel morainique, des sables ou des marnes. Les limons des Dombes

sont des sols médiocres. Les moraines, les sables et les argiles sont de qualités

très variables. C'est une zone III de qualité médiocre. Des études de détails doi

vent être entreprises pour chaque site de construction.

ZONE IV - La bordure des Dombes, les flancs des vallons et les pentes des

reliefs morainiques sont des lieux où la pente est forte, les matériaux sont ins-

tables et la couche superficielle limoneuse est mince . Cette zone qualifiée

de potentiellement instable est classée IV.

- 25 -

Au pied des Dombes, la profondeur de la nappe varie entre 5 et 10

mètres. Sur la bordure, a la limite des sables et des marnes, existe une ligne de

sources. Sur le plateau, des nappes de très faible extension, situées dans les

limons sont à une profondeur de 1 à 3 mètres. Dans le matériau glaciaire, des nappe

plus ou moins importantes en fonction de la composition de ce matériel, peuvent se

situer à des profondeurs très diverses.

NOTICE DE LA CARTE LITHOLOGIQUE AU J/5O OOO

FIGURES DESCRIPTION LOCALISATION

1- TERRAINS_MEUBLES_SyPERFIÇIELS

Eboulis et blocs glissés - A l'Est, dans les monts du Jura,sur les pentes et à la base des falaises calcaires, sur la bordu-re ouest de 1' "Ile Crémieu", ce sont des dépôts d'éléments angu-leux de calcaires de tailles variées et en général sans litage.Vers Cerdon, ils sont localement consolidés en brèches.

- Sur la bordure des Dombes, il s'a-git d'éboulis provenant de sables pliocenes et de moraines.

Argiles de décalcification Ce sont des argiles jaunes pro-venant de l'altération des calcaires du Jura.

Tufs calcaires II s'agit de dépôts formés par les carbonatesdes eaux de source, recouvrant localement les calcaires de1' "Ile Crémieu".

Limon des Dombes Limon argileux loessique jaune brun prove-nant du lessivage des moraines et recouvrant une grande partiedes Dombes. C'est un matériel fin mais il peut localement conte-nir des blocs morainiques. Epaisseur 1 à 3 mètres.

2- TERRAINS MEUBLES CONSOLIDES EN PROFONDEUR

Alluvions récentes Constituées de limons, de sables et degraviers déposés par les cours d'eaux, elles sont souvent dif-ficiles à distinguer des alluvions fluvio-glaciaires plus ancien-nes. Sous cette anpellation sont également compris les dépôts demarécages (sables argileux, tourbes).

PRINCIPAUX PROBLEMES D'AMENAGEMENT LIES ALA NATURE DES TERRAINS

Problèmes : possibilité de glissement, notam-ment lorsque le substratum est argileux (argi-les des Dombes et marnes du Jura). Le pied desversants et la base des falaises sont des zoneà éviter.

Problèmes : cette formation pelliculaire peutêtre affectée par le phénomène de solifluxion.

Problèmes : sol caverneux de qualité très mé-diocre

Problèmes :ces terrains sont généralement enzone inondable ou dans des sites où la nappéessub-affleurante, ils peuvent présenter des ni-veaux de très faibles propriétés mécaniques (limons,tourbes).Ils sont parfois de qualité mé-diocre et très compressible .Avant toute constn.tion une étude ponctuelle détaillée,géotechniqet hvdrogéologique est nécessaire,

iM

FIGURES DESCRIPTION LOCALISATION PRINCIPAUX PROBLÈMES D'AMÉNAGEMENT LIES, ALA NATURE DES TERRAINS

Alluvions anciennes et cône fluvio-glaciaire Sables gravierset galets provenant du lessivage des moraines par les eaux de ruis-sellement, ce qui a entrainë la disparition des argiles au moinsdans la partie superficieLle. Il ne s'agit donc que du passage la-téral d'une moraine parfois par l'intermédiaire d'un cône fluvio-glaciaire présentant un matériel bien lavé. Il n'est pas toujoursaisé de distinguer ces alluvions de celles plus récentes de l'Ainet du Rhône.

Moraines Formées de blocs, de galets et de graviers emballésdans une matrice sablo-argileuse, elles constituent une partiedes Dombes et se présentent sous la forme de reliefs résiduelsdans la plaine de l'Ain et du Rhône.

3- TERRAINJ=MEyBLJS_EN=PjgFONDEUR

Sables des Dombes Sables fin gris jaunâtres peu épais, affleu-rant sur la bordure des Dombes,ver s le Nord du SDAU ils peuventcontenir des blocs de grande taille (Neuville, Pont d'Ain, MontMargueron), à Meximieux et Përouges ils comportent des intercala-tions de tufs.

4- TERRAINS=TENDRES

Marnes gréseuses à lignite Ce sont des marnes contenant deslentilles de sables et des niveaux de lignite. L'épaisseur tota-le Deut atteindre 300 mètres.

Problèmes : en grande partie ce sont de bonssols de fondations, mais une étude ponctuellelégère reste indispensable du fait de l'hété-rogénéité.

Problèmes : sur les pentes fortes, les morai-nes peuvent être affectés par des glissementsou avoir subi des glissements. Ce sont, excep-tion faite des zones glissées de bons sols defondation, mais l'hétérogénéité des faciès né-cessite des études à l'échelle de l'ouvrageenvisagé.

Problèmes : des variations de compacité, laprésence d'une nappe et. la sensibilité aux ph«nomènes hydrauliques rendent nécessaire l'étude précise de chaque cas particulier.

Problèmes : le matériel marneux est un bon sode fondation,mais sables et lignite constituer!des niveaux de caractéristiques mécaniquesmoins bonnes augmentant la sensibilité auxglissements.

i

ho

FIGURES DESCRIPTION LOCALISATION 1 PRINCIPAUX PROBLEMES D'AMENAGEMENT LIES ALA NATURE DES TERRAINS

Marnes et marno-calcaires (Oxfordien sensus-Iato) ILs affleurentdans l"Ile Crémieu" et dans le Bugey où ils dessinent des talus etdes combes.

Marnes à gypse du Bugey Elles affleurent dans une zone trèsaccidentée et très plissée du Bugey.

5- TERRAINS_DURS_ET_ÇOHERENTS

Calcaires et Dolomies, Calcaires et Dolomies à intercalationsmarneuses

Ils constituent la presque totalité du Bugey et de l'"IleCrémieu" et peuvent se retrouver en rive droite du Rhône sous unecouverture plus ou moins importante d'alluvions.

Problèmes: sur les pentes accentuées c'est urmatériel instable, sensible au glissement surtout après de fortes pluies.Leurs mouvementsentraînent la ruine des falaises calcaires susjacentes (glissement-éboulement"catastrophiqude Montagnieu, au lieu dit"Les Granges" le6 Mai 1919).

Problèmes : Ce sont des terrains très sensibleau gonflement et à la dissolution.

Problèmes : Les intercalations marneuses favo-risent le glissement, la fracturation, lastructure et l'altération sont des facteursimportants à connaître. Le pendage est déter-minant dans les sites de fortes pentes ou s'iest lui-même fon. En règle générale on évit<ra les zones de reliefs accusés, et on veill«ra à ce que les constructions ne soient passituées "à cheval" sur des sols de portancevariable (calcaires et marnes en alternance)ce qui entraine des tassements différentiels,

00

NOTICE EXPLICATIVE DES CARTES D'ORIENTATION GEOTECHNIQUE AU 1/10.000 DES CINQ

SITES A URBANISER

LES EBOULIS kl - DESCRIPTION - LOCALISATION

Sur la bordure des Dombes, des éboulis. recouvrent en partie les pentes, ils proviennent des

sables pliocenes et des moraines. Sur la bordure occidentale du Bugey, le talus est formé en grande partie

d'ëboulis provenant des falaises calcaires.

B/ - CARACTERISTIQUES GEOTECHNIOUES

C/ - PROBLEME D'AMENAGEMENT

Les éboulis sont à considérer comme potentiellement instable^ les glissements sont favorisés

lorsque le substratum est argileux surtout après de fortes pluies, car ils sont alors gorgés d'eau.

D/ - APTITUDE AUX TERRASSEMENTS

Défavorable

E/ - APTITUDE A SUPPORTER DES FONDATIONS

Défavorable

Iho

NOTICE EXPLICATIVE DES CARTES D'ORIENTATION GEOTECHNIQUE AU 1/10.000 DES CINQ

SITES A URBANISER

LES ARGILES DE DECALCIFICATION A/ - DESCRIPTION - LOCALISATION

Sur la bordure du Bugey au nord-est de Douvres affleurent des argiles

jaunes provenant de la décalcification des calcaires.

B/ - CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES


Les argiles de décalcification constituent un sol potentiellement

instable, sensible à la solifluxion.


Défavorable


Défavorable.

oI

LEGENDE DES CARTES D'ORIENTATION GEOTECHNIQUES AU 10.000° DES CINQ

SITES A URBANISER

LES LIMONS A/ - DESCRIPTION - LOCALISATION

Ils recouvrent les Dbmbes mais aussi les graves de la plaine du Rhône et de l'Ain; cependant

nous n'avons porté sur la carte que ceux des Dombes.

Limon des_Dombes : C'est un limon argileux loessique fin, de couleur jaune brun provenant du

lessivage des moraines, dans lequel on peut trouver localement des blocs provenant des moraines, l'épaisseur

est de 1 à 3 mètres.


Classification LPC : Argiles neu plastiques (Ap).—ft — 1 O

Pratiquement imperméables, perméabilité 10 à 10 m/s.

Plasticité moyenne, LL = 29 à 54 , IP = 7 à 33

% d'éléments inférieurs à 80yi = 48 à 88 %

Essais pressiométriques E = 15 à 600 bar

PI = 2 à 25 bar

Caractéristiques roécaniq.ues_des iinîon§_IÉÇ.°uY.ra.!-lî: I Ë Ë Sï§Ye.§_§§bi.ÊU§e.:!Lâe._IlA.i!}

% en éléments inférieurs à 80 u = 44 à 64 %

Essais de compressibilité E = 30 à 45 bar

PI = 3,5 à 4 bar


Ce matériel est affecté par la solifluxion, il est peu apte à servir de sols de fondation.

Des nappes aquifères de faible extension peuvent s'y trouver et cette eau peut modifier les caractéristiques

mécaniques, qui par ailleurs sont très hétérogènes.


Les terrassements dans les limons des Dombes ne doivent pas poser de problèmes particuliers,

sauf peut-être en saison humide pour les passées les plus plastiques.

De toute façon l'épaisseur est rarement importante.


Les seules fondations pouvant intéresser ce sol, sont des fondations superficielles légères.

Pour des ouvrages lourds, les terrassements conduiront automatiquement sur les sols sous jacents.

Pour les fondations superficielles légères on s'affranchira du seul problème potentiel,

celui des tassements différentiels par une bonne répartition des charges, et par le soin apporté à l'exé-

cution des fondations : compactage du fond de fouille et protection contre les infiltrations. '

I

LEGENDE DES CARTES D'ORIENTATION GEOTECHNIQUE AU 10.000° DES CINQ

SITES A URBANISER

LES GRAVES SABLEUSES A/ - DESCRIPTION - LOCALISATION

II s'agit des alluvions fluvio-glaciaires récentes ou anciennes de l'Ain et du Rhône,

disposées en terrasses eraboitées. Elles proviennent, du dëmantellement des moraines par les eaux de ruis-

sellement. Les graves sableuses en surface deviennent argileuses en profondeur. L'épaisseur peut atteindre

plusieurs dizaines de mètres.


Perméabilité faible : îo" à 10 m/s

ES = 33 à 94 en surface, 13 à 17 en profondeur

% d'éléments inférieurs à 80 u = 4 à 34 %

Essais pressiométriques E = 25 à 650bar(moyenne 305)

PI = 4 à 25bar(moyenne 22)


Les graves sont recouvertes de 1 à 2 m de limons présentant des caractéristiques mécanique

faibles. Lorsque l'épaisseur des graves sableuses n'est pas faible, elles sont aptes à l'implantation de tous

types d'ouvrages.


Les terrassements ne poseront pas de problèmes particuliers au dessus de la nappe,

mais les talus en milieu pulvérulent grossier sont relativement plats et sensibles à une érosion superfi-

cielle aux endroits ou des ruissellements peuvent se concentrer, encore que la forte perméabilité rende

cette hypothèse peu probable.


Les fondations superficielles et semi profondes pourront travailler à des taux de

charge élevés (3 bars et plus) . Seuls les très grands massifs de fondation, impliquant des augmentations

de contrainte importante à grande profondeur, nécessiteront une reconnaissance approfondie pour s'assurer

de la nature du substratum.

I

LO

LEGENDE DES CARTES D'ORIENTATION GEOTECHNIQUES AU 10.000o DES CINQSITES A URBANISER

LES GRAVES ARGILEUSES A/ - DESCRIPTION - LOCALISATION

II s'agit du matériel constituant les moraines, composé de galets et de blacs emballés

dans une matrice sablo-argileuse. Les moraines à faciès argileux sont potentiellement instables i?ême sur

des pentes faibles. Sur les pentes fortes, le matériel morainique a sans doute subi des remaniements.

L'hétérogénéité du matériel empêche de distinguer les moraines en place de celles qui ne le sont pas.

Des nappes de faibles extensions peuvent se trouver dans les graves argileuses.


Perméabilité faible : faible plasticité 10 m/s.

LL 22, LP 5

% en éléments inférieurs à 80 a = 12 à 24 %

Essais pressiométriques : E = 100 à 650 PI • 15 à 25 bar pour les zones de pentes

E - 20 à 55 PI » 2 à 8 bar


C'est un matériau porteur, apte à recevoir la plupart des fondations mais au prix d'une

étude sérieuse.


Au point de vue terrassements, il s'agit d'un excellent matériel dont le seul défaut est

l'hétérogénéité et la présence toujours possible de très petites nappes.


En ce qui concerne les fondations, ce matériel leur fournit le plus souvent une force por-

tante largement suffisante, mais on est conduit à limiter le taux de travail admissible lorsque l'on

évalue les tassements prévisibles.

Cette circonstance est aggravée par la possibilité de trouver une lentille de matériau plus

compressible entre deux points de reconnaissance.


SITES A URBANISER

LES SABLES A/ - DESCRIPTION - LOCALISATION

Sur la bordure des Dombes affleurent des sables fin gris jaunâtres; leur superposition

sur des marnes imperméables en fait un aquifère.


Perméabilité faible : 10 à 10 m/s.

LL = 32, IP = 16 (souvent indéterminable du fait de la pauvreté en éléments fins)

% d'éléments inférieurs à 80u = 26 à 44 %

ES = 21

Essais pressiométriques : E = 10 à 380 bar

PI = 0,8 à 25 bar


Ces sables présentent des zones de faiblesse et leur comportement mécanique souffre de

la présence d'eau. Il est donc nécessaire d'avoir recours à des études de détail.


Les terrassements en milieu sableux et sous la nappe sont toujours délicats eti

/ w

conduisent à des talus forts plats et des ouvrages de protection (soutènement, rabattement,

drainage).


Pour les fondations il en est de même. Les problèmes hydrauliques sont primordiaux. La

force portante mobilisable est en général assez élevée, et les tassements même s'ils sont importants,

se font presque instantanément.

oo


SITES A URBANISER

LES MARNES A/ - DESCRIPTION - LOCALISATION

Marnes argileuses bleues compactes, imperméables, contenant des bancs de lignite

et des lentilles de sables.


Classification LPC : argiles peu plastiques (Ap), et plus rarement argiles plas-

tiques (At)_o —10

Pratiquement imperméables, perméabilité : 10 à 10 m/s.

IL = 30 à 64, IP = 12 à 42

% en éléments inférieurs à 80 u • 50 à 60 %

Résistance à la compression simple Rc -.1,3 à 13 bar (valeur moyenne 4,9)

Cohésion sur échantillons non consolidés et non drainés Cu - 1,2 à 3,7

Module pressiométrique E = 200 à 300 bar

Pression limite PI = 5,5 à 25 b a r


Exception faite des zones de faiblesses, c'est un bon sol de fondation, mais

I

il faut tenir compte de la pente, d'autre part les travaux de fouille peuvent modifier

les caractéristiques initiales, donc une étude préalable doit, être faite pour vérifier que les conditions

de stabilité sont réunies.


Les terrassements dans les marnes sont généralement assez faciles. Les talus peuvent être

maintenus assez raides. Deux problèmes essentiels se posent :

- l'évolution des caractéristiques mécaniques lors de l'ouverture des fouilles

- la sensibilité à l'eau (gonflement, tassement, diminution des caractéristiques mécaniques


Ces problèmes se retrouvent en fondations superficielles et conduisent à un certain nombre

de mesures préventives lors de l'exécution des fouilles de ces fondations : ouverture aussi courte que

possible, compactage, protection contre les agents atmosphériques.

Sous les charges lourdes (fondations profondes, semelles très chargées) des tassements

peuvent se produire lorsque l'on dépasse la charge de consolidation naturelle du matériau.

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LEGENDE DES CARTES D'ORIENTATION GEOTECHNIQUE AU 10.000° DES CINQ

SITES A URBANISER

MARNES ET MARNO-CALCAIRES A/ - DESCRIPTION - LOCALISATION

Ils affleurent dans les environs de Jujurieux, c'est un materiel ins-

table, pouvant être mis en mouvement lors de travaux, ce qui entraîne alors l'éboulement des

masses calcaires sus-jacentes.

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-e-


SITES A URBANISER

CALCAIRES ET DOLOMIES AVEC OU SANS ALTERNANCES ARGILEUSES

A/ - DESCRIPTION - LOCALISATION

Dans les environs de Jujurieux, le danger est celui de l'éboulement

commun à toutes les zones de montagne.

Dans les sites de Lagnieu, et de Charvieu - Pont de Chéruy, ils pourraient

être atteints localement (voir les cartes au 10.000) par les fondations pro'fondes, il faudra

alors étudier leur altération, leur fracturation, leur dureté, la tectoniquegénérale du sec-

teur.

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Documents

reconnaissance des sols et carte d'orientation geotechnique sur