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Communications affichées 5 Relation puissance pic - performance chez des rameurs élites, application dans le cadre de l’évaluation de terrain Muriel Bourdin 1 , Laurent Messonnier 1,2 , Jean-Philippe Hager 1 & Jean-René Lacour 1 1 Laboratoire de Physiologie de l’Exercice, Oullins 2 Laboratoire de Modélisation des Activités Physiques, Chambéry La consommation maximale d’oxygène ( VO 2 max ) et l’intensité d’exercice correspondant à une concentration en lactate sanguine de 4 mmol.l -1 ( VO 2La4) influencent significativement la perfor- mance en aviron (Secher, 1983). Ces paramètres sont déterminés lors d’une épreuve incrémentale conduisant à l’épuisement. Dans ce type d’épreuve, le dernier palier n’est pas toujours réalisé entière- ment. Snoeckx et coll. (1983) ont proposé de pondérer la puissance du dernier palier par sa durée. La puissance ainsi calculée est appelée puissance pic (Ppic). Il a été démontré que la vitesse de course pic (déterminée lors d’un test incrémental sur tapis roulant) était le paramètre le mieux corrélé à la per- formance en course de fond (Noakes, 1990). Hawley et Noakes (1992) sont parvenus aux mêmes conclusions dans une étude concernant les facteurs associés à la performance cycliste sur 20 km. L’accessibilité aux tests d’évaluation en laboratoire reste limitée. De ce fait, il est important de valider des indices d’aptitude globaux que l’on puisse déterminer sur le terrain. Les objectifs de cette étude sont 1) de tester l’hypothèse selon laquelle Ppic serait un indice global de la performance en aviron et 2) de déterminer les paramètres physiologiques influençant les variations de Ppic. Matériel et méthodes Le groupe étudié était constitué de 54 rameurs de niveau national à international (masse, 82,4 ± 8,3 kg ; taille, 186 ± 6,6 cm ; âge, 22,8 ± 3,7 ans). La performance moyenne du groupe sur 2000 m simulé sur ergomètre aviron (ConceptII, model C, Morrisville, VT, U.S.A.) est de 6 min 11,9 s ± 11,8 s soit une puissance moyenne (P2000) de 438,2 ± 42,2 W. VO 2 max et VO 2 La4 on été mesurés selon la mé- thode de spirométrie en circuit ouvert lors d’un test incrémental constitué de paliers de 3 min entre- coupés de période de repos de 30 s. La puissance du premier palier était de 150W pour les poids légers et de 200 W pour les poids lourds. Entre chaque palier, la puissance était augmentée de 50 W. Pendant chaque période de repos, un prélèvement sanguin a été réalisé afin de déterminer la concentration san- guine en lactate. La puissance maximale aérobie (PMA) correspondant à l’atteinte de VO 2 max a été déterminée. Le rendement brut moyen (R) correspondant aux puissances d’exercice pour lesquelles la part du métabo- lisme anaérobie est négligeable a été calculé. Ppic a été calculée selon la formule proposée par Snoeckx et coll. (1983) : Ppic = Pcom + T.Tpalier -1 .P, où Pcom est la puissance correspondant au dernier palier entièrement réalisé ; T, le temps de maintien du dernier palier réalisé ; Tpalier, le temps du palier déterminé par le protocole et P, l’incrément de puissance entre les deux derniers paliers. Pour supprimer l’influence de la masse sur les variations de VO 2 max , VO 2 max est exprimé en mlO 2 .kg -0,57 .min -1 ( VO 2 max .kg -0,57 , Bergh et coll., 1991). VO 2 La4 est exprimé en % de VO 2 max ( VO 2La4%). Résultats Tableau 1 : Relation entre les paramètres physiologiques et la performance en aviron (P2000). Tableau 2 : Influence des paramètres physiologiques sur les variations de Ppic Masse (kg) r = 0,65 ; P < 0,0001 VO 2 max .kg -0,57 r = 0,55 ; P < 0,0001 VO 2La4% r = 0,49 ; P < 0,0001 R r = 0,35 ; P < 0,01 Ppic (W) r = 0,92 ; P < 0,0001 Masse (kg) r = 0,56 ; P < 0,0001 VO 2 max .kg -0,57 r = 0,63 ; P < 0,0001 VO 2La4% r = 0,45 ; P < 0,0001 R r = 0,34 ; P < 0,01 ACAPS O3 - Toulouse 231

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Communications affichées 5

Relation puissance pic - performance chez des rameurs élites, application dans le cadre de l’évaluation de terrain

Muriel Bourdin1, Laurent Messonnier1,2, Jean-Philippe Hager1 & Jean-René Lacour1

1Laboratoire de Physiologie de l’Exercice, Oullins 2Laboratoire de Modélisation des Activités Physiques, Chambéry

La consommation maximale d’oxygène (VO2 max) et l’intensité d’exercice correspondant à une concentration en lactate sanguine de 4 mmol.l-1 (VO2La4) influencent significativement la perfor-mance en aviron (Secher, 1983). Ces paramètres sont déterminés lors d’une épreuve incrémentale conduisant à l’épuisement. Dans ce type d’épreuve, le dernier palier n’est pas toujours réalisé entière-ment. Snoeckx et coll. (1983) ont proposé de pondérer la puissance du dernier palier par sa durée. La puissance ainsi calculée est appelée puissance pic (Ppic). Il a été démontré que la vitesse de course pic (déterminée lors d’un test incrémental sur tapis roulant) était le paramètre le mieux corrélé à la per-formance en course de fond (Noakes, 1990). Hawley et Noakes (1992) sont parvenus aux mêmes conclusions dans une étude concernant les facteurs associés à la performance cycliste sur 20 km. L’accessibilité aux tests d’évaluation en laboratoire reste limitée. De ce fait, il est important de valider des indices d’aptitude globaux que l’on puisse déterminer sur le terrain. Les objectifs de cette étude sont 1) de tester l’hypothèse selon laquelle Ppic serait un indice global de la performance en aviron et 2) de déterminer les paramètres physiologiques influençant les variations de Ppic. Matériel et méthodes Le groupe étudié était constitué de 54 rameurs de niveau national à international (masse, 82,4 ± 8,3 kg ; taille, 186 ± 6,6 cm ; âge, 22,8 ± 3,7 ans). La performance moyenne du groupe sur 2000 m simulé sur ergomètre aviron (ConceptII, model C, Morrisville, VT, U.S.A.) est de 6 min 11,9 s ± 11,8 s soit une puissance moyenne (P2000) de 438,2 ± 42,2 W. VO2 max et VO2La4 on été mesurés selon la mé-thode de spirométrie en circuit ouvert lors d’un test incrémental constitué de paliers de 3 min entre-coupés de période de repos de 30 s. La puissance du premier palier était de 150W pour les poids légers et de 200 W pour les poids lourds. Entre chaque palier, la puissance était augmentée de 50 W. Pendant chaque période de repos, un prélèvement sanguin a été réalisé afin de déterminer la concentration san-guine en lactate.

La puissance maximale aérobie (PMA) correspondant à l’atteinte de VO2 max a été déterminée. Le rendement brut moyen (R) correspondant aux puissances d’exercice pour lesquelles la part du métabo-lisme anaérobie est négligeable a été calculé. Ppic a été calculée selon la formule proposée par Snoeckx et coll. (1983) : Ppic = Pcom + T.Tpalier-1.∆P, où Pcom est la puissance correspondant au dernier palier entièrement réalisé ; T, le temps de maintien du dernier palier réalisé ; Tpalier, le temps du palier déterminé par le protocole et ∆P, l’incrément de puissance entre les deux derniers paliers. Pour supprimer l’influence de la masse sur les variations de VO2 max, VO2 max est exprimé en mlO2.kg-0,57.min-1 ( VO2 max.kg-0,57, Bergh et coll., 1991). VO2La4 est exprimé en % de VO2 max (VO2La4%). Résultats

Tableau 1 : Relation entre les paramètres physiologiques et la performance en aviron (P2000).

Tableau 2 : Influence des paramètres physiologiques sur les variations de Ppic

Masse (kg) r = 0,65 ; P < 0,0001

VO2 max.kg-0,57 r = 0,55 ; P < 0,0001

VO2La4% r = 0,49 ; P < 0,0001

R r = 0,35 ; P < 0,01

Ppic (W) r = 0,92 ; P < 0,0001

Masse (kg) r = 0,56 ; P < 0,0001

VO2 max.kg-0,57 r = 0,63 ; P < 0,0001

VO2La4% r = 0,45 ; P < 0,0001

R r = 0,34 ; P < 0,01

ACAPS O3 - Toulouse 231

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Les valeurs moyennes de Ppic, VO2 max, VO2La4% et R sont respectivement : 422 ± 37,3 W, 5,41 ± 0,42 l.min-1, 90 ± 4,8 %, 18,5 ± 0,9 %. Le Tableau 1 décrit les relations obtenues entre les paramètres déterminés lors du test incrémental et P2000. Ppic est le paramètre le mieux corrélé avec P2000 (figure 1). Ppic représente 109,2 ± 6% de PMA. La différence entre Ppic et PMA exprimé en % de PMA est significativement corrélée avec VO2La4% (r = 0,44, P < 0,001). La masse, VO2 max.kg-0,57, VO2La4% et R sont significativement reliés à Ppic (Tableau 2). La régression multiple montre que les variations conjointes des paramètres cités ci-avant expliquent 82,8% des variations de Ppic (r = 0,91, P < 0,0001).

Ppic (W)

350

400

450

500

350 400 450 500

P2000 (W)

Figure 1 : Relation entre la puissance pic (Ppic) et la performance en aviron (P2000). La droite en pointillée représente la droite d’identité.

Equation de la droite de régression : P2000 = 0,81.Ppic + 68,2. Discussion Les résultats de cette étude mettent en évidence que Ppic est le paramètre le mieux corrélé à P2000. Ce résultat est en accord avec les études réalisées en course à pied (Noakes, 1990) et en cyclisme (Hawley et Noakes, 1992). Le principal déterminant de Ppic est l’aptitude aérobie. Néanmoins, Ppic représente 109,2% de PMA ce qui indique une sollicitation du métabolisme anaérobie. VO2La4% est relié à Ppic. De plus, VO2La4% influence significativement la différence entre Ppic et PMA (en % de PMA). VO2La4% étant lié à l’aptitude à éliminer le lactate (Messonnier, 1997), on peut émettre l’hypothèse qu’une bonne aptitude à éliminer le lactate (i.e. VO2La4% élevé) permet de soutenir des puissances supérieures à PMA. Le rendement permettant d’apprécier l’efficacité du geste d’un point technique et biomécanique influence également les variations de Ppic. On peut conclure qu’en intégrant les princi-paux facteurs de la performance en aviron, Ppic est un indice global d’aptitude en aviron. Ppic peut être facilement déterminé en condition de terrain par les entraîneurs pour évaluer l’aptitude d’un ra-meur et/ou contrôler l’efficacité d’un programme d’entraînement. Références Bergh, U., Sjödin, B., Forsberg, A., & Svedenhag, J. (1991). The relationship between body mass and

oxygen uptake during running in humans. Medicine and Science in Sports and Exercise, 23, 205-211.

Hawley, J.A., & Noakes, T.D. (1992). Peak power output predicts maximal oxygen uptake and per-formance time in trained cyclists. European Journal of Applied Physiology, 65, 79-83.

Messonnier, L., Freund, H., Bourdin, M., Belli, A., & Lacour, J.-R. (1997) Lactate exchange and re-moval abilities in rowing performance. Medicine and Science in Sports and Exercise, 29(3), 396-401.

Noakes, T.D., Myburgh, K.H., & Schall, R. (1990) Peak treadmill running velocity during the VO2max test predicts running performance. Journal of Sports Sciences, 8, 35-45.

Secher, N. (1983) The physiology of rowing. Journal of Sports Sciences, 1, 23-53. Snoeckx, L., Abeling, H., Lambregts, J., Schmitz, J., Verstappen, F., & Reneman, R. (1983) Cardiac

dimensions in athletes in relation to variations in their training program. European Journal of Applied Physiology, 52, 20-28.

ACAPS O3 - Toulouse 232

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Effet d’un programme d’entraînement en endurance avec et sans musculation sur la performance chez des cyclistes entraînés

Erwan Brondel & Stéphane Perrey

EA Efficience & Déficience Motrice, Faculté des sciences du sport, Montpellier

Depuis quelques années, de nombreux chercheurs et entraîneurs se sont intéressés à l’interaction entre développement de la force et de l’endurance sur la performance. Des gains concomitants dans ces deux paramètres peuvent être obtenus à l’issue d’un entraînement combiné chez des sujets entraînés (Hickson, Dvorak, Gorostiaga, Kurowski & Foster , 1988 ; Marcinik, Potts, Schlabach, Will, Dawson & Hurley, 1991), suggérant que le développement de la force et de la puissance musculaire des mem-bres inférieurs est compatible avec une amélioration des capacités aérobies des cyclistes. Cependant, ces études ont toujours ajouté un programme d'entraînement de force à celui d'endurance, et seule la performance en endurance (i.e., test de contre la montre) a été évaluée. Par conséquent, le but de cette étude était d'examiner les effets d'un programme d'entraînement en endurance avec une part de musculation substituée à des séances d'endurance sur la performance en endurance (test de contre la montre de 10 min, CLM10) et sur la performance d'un test court (test de Wingate 30 s, Win30) chez des cyclistes entraînés par rapport à un groupe contrôle (entraînement en endurance seul). Ces deux tests permettaient de juger des aptitudes aérobie et anaérobie des cyclistes. Méthode Sujets. 10 cyclistes de même niveau (catégorie régionale) ont pris part à cette étude volontairement après avoir pris connaissances des conditions de l'expérimentation, et ont été répartis aléatoirement dans deux groupes homogènes : groupe en endurance avec une part de musculation (EM, n=5, moyenne ± SD, âge 23,6 ± 2,5 ans, masse corporelle 68,1 ± 4,3 kg, % masse grasse 8,5 ± 3,1) et groupe en endurance (E, n=5, âge 25,0 ± 4,5 ans, masse corporelle, 67,3 ± 5,3 kg, % masse grasse 6,2 ± 1,9, P>0,05). Procédure expérimentale. 2 sessions de tests ont été réalisées avant (pré) et après (post) une période de 7 semaines d'entraînement en endurance sans musculation (groupe E) et avec musculation (groupe EM). Chaque session était composée de 3 tests distincts réalisés aléatoirement et séparés par au moins 24 h : 2 tests sur bicyclette ergométrique (test CLM10 et test Win30) et 1 test sur banc de musculation (détermination de la force maximale volontaire des membres inférieurs simultanément et isolément sur un mouvement d’extension de genoux bloqué à 120°). La perception de l'effort global ressenti était demandée à la fin de chaque test selon l'échelle de Borg (RPE). Pour les deux groupes, l'entraînement en endurance était divisé selon des zones de différences intensi-tés en utilisant la fréquence cardiaque (FC) maximale et était réalisé lors de sorties régulières sur route. Le volume d'entraînement des deux groupes était le même à la différence près que le groupe EM rem-plaçait des séances d'entraînement en endurance par des séances de musculation en salle. Spécifique-ment, le groupe EM accomplissait un cycle de 5 semaines avec 2 séances d’endurance sur vélo et 2 séances de musculation en salle par semaine pour le développement de la force maximale. Les exerci-ces de musculation étaient réalisés membre inférieur droit et gauche sur presse oblique, sur un banc avec extension de genoux, sur une machine à ischios, sous une barre guidée pour squat (2 jambes) et lors de montées sur pointes. La charge était comprise entre 75 et 95% d’une RM avec 3 à 6 répétitions par série. Pendant les deux dernières semaines, les séances de musculation en salle étaient remplacées par des séances de musculation sur home-trainer (intermittent 30 s-30 s jusqu’à 2 min-2 min à une intensité ± élevée à l'aide d'un braquet imposé). Le groupe E effectuait essentiellement des séances d’endurance (4 séances / semaine à 50-80% FC maximale). L’entraînement était individualisé dès la fin de la première période de tests. Un carnet d’entraînement a permis d'évaluer les charges d’entraînement (volume x intensité) durant toute la période de l’étude. Matériel et Méthode. Les tests CLM10 et Win30 étaient réalisés sur un ergocycle de type Monark modifié qui permettait de quantifier la puissance moyenne (Pmoy) et maximale (Pmax), la cadence de pédalage (RPM) et la force développée (F). Pour le test CLM10, l’intensité demandée au coureur était maximale en ayant comme consigne d'effectuer la plus grande Pmoy durant les 6 dernières minutes du test. A partir de la 4ième minute, la puissance, RPM et F étaient mesurés à 50 Hz pendant 16 s toutes les minutes. Au cours de ce test, FC était mesurée (Polar S710) puis moyennée toutes les 30 s. Pour le test Win30, l'intensité était supramaximal contre une force de freinage constante fixée à 100 g / kg de

ACAPS O3 - Toulouse 233

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masse corporelle. Trois indices étaient mesurés à 200 Hz : Pmax, la quantité de travail effectuée (W en kJ) et un indice de fatigue (IF) exprimant la diminution de la puissance mécanique sur 30 s. La force maximale isométrique était mesurée à un angle de 120 degrés (extension complète = 180°) pendant 4-5s à l’aide d’une jauge de contrainte pour les 2 membres inférieurs (FMI), membre inférieur droit (FD) et gauche (FG). La significativité des différences entre les tests pré- et post- entraînement au sein des groupes E et EM ainsi qu'entre les groupes était évaluée par une ANOVA à deux facteurs (groupe x entraînement) avec mesures répétées sur le facteur intra. Le seuil de significativité était fixé à P<0,05. Résultats / Discussion Les principaux résultats présentés dans le tableau 1 montrent qu'après une période d'entraînement de 7 semaines : (i) les deux groupes augmentaient significativement leur fréquence de pédalage tout en diminuant significativement la valeur moyenne de la force développée, d'où l'absence d'effet d'entraî-nement sur la puissance moyenne ; (ii) les aptitudes anaérobies, à savoir la capacité (W en kJ) et la puissance (Pmax en W ou W/kg) étaient significativement supérieures uniquement pour le groupe EM ; (iii) la force maximale volontaire pour le(s) membre(s) inférieur(s) droit et/ou gauche étaient significativement augmentée uniquement pour le groupe EM.

Tableau 1 - Paramètres mesurés (moyenne ± SD) lors du test CLM10, du test Win30 et des tests de force pour les 2 groupes de cyclistes.

Variable Groupe E (n=5) Groupe EM (n=5) Pré Post Pré Post

Interaction

Pmoy (W) 285 ± 27 286 ± 14 269 ± 50 276 ± 49 NS FCmoy (battements/min) 184,2 ± 6,8 182,7 ± 6,6 188,7 ± 6,6 186,3 ± 5,8 NS Fmoy (N) 30 ± 3 27 ± 1 * 31 ± 8 28 ± 6 * NS RPM 95 ± 8 108 ± 12 * 87 ± 10 101 ± 11* NS RPE 18,2 ± 1,3 17,0 ± 1,4 17,6 ± 1,1 17,0 ± 1,1 NS Pmax (W) 1491 ± 133 1400 ± 135 1463 ± 147 1620 ± 134 P < 0,05 Pmax (W/kg) 22,1 ± 1,4 20,6 ± 2,3 21,7 ± 3,3 23,8 ± 2,5 P < 0,05 W (kJ) 19,7 ± 1,3 19,9 ± 1,5 20,4 ± 1,2 21,7 ± 1,0 * P < 0,05 IF (%) 51 ± 10 58 ± 4 59 ± 9 53 ± 9 P < 0,05 RPE 16,4 ± 1,2 16,0 ± 1,3 15,6 ± 0,5 16,4 ± 0,9 NS FMI (kg) $ 129 ± 21 118 ± 30 117 ± 31 149 ± 03 P = 0,06 FD (kg) $ 80 ± 14 71 ± 11 79 ± 12 95 ± 12 P < 0,05 FG (kg) $ 78 ± 11 75 ± 01 78 ± 09 96 ± 14 P < 0,05 * Significativement différent de pré (P < 0,05) ; $ n=4 (groupe EM) et n=3 (groupe E) avec utilisation d'un modèle linéaire généralisé.

L'entraînement en musculation avec charges lourdes (75-95% de la RM avec 3-6 répétitions) permet-tait d'obtenir des gains de force maximale d'environ 20% en 7 semaines. Cet entraînement substitué à 2 séances d'endurance semble être efficace pour augmenter considérablement les aptitudes anaérobies (capacité et puissance) tout en préservant une performance aérobie (i.e., test CLM10). Conclusion Pour des cyclistes entraînés, des méthodes alternatives d'entraînement sont nécessaires lorsque les conditions environnementales sur route sont médiocres. Les présentes résultats indiquent que rempla-cer une partie de l'entraînement en endurance par un entraînement en musculation (développement de la force) est recommandé quand un gain rapide des aptitudes anaérobies (test de performance court) est exigé sans compromettre sa performance en endurance. Références Hickson, R.C., Dvorak, B.A., Gorostiaga, E.M, Kurowski, T.T., & Foster, C. (1988). Potential for

strength and endurance training to amplify endurance performance. Journal of Applied Physiol-ogy, 65, 2285-2290.

Marcinik, E.F., Potts, J., Schlabach, G., Will, S., Dawson, P., & Hurley, B.F. (1991). Effects of strength training on lactate threshold and endurance performance. Medicine and Science in Sports and Exercise, 23, 739-743.

ACAPS O3 - Toulouse 234

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Communications affichées 5

Adaptations métaboliques à l’entraînement en endurance chez le rat Anti-Obèse Lou/C

Karine Couturier1,3,5, Marie-Soleil Gauthier 1, Roland Favier3,4, Pierre Corriveau1,

Huy Ong2 & Jean-Marc Lavoie1 1Département de Kinésiologie, et de 2Pharmacologie, Université de Montréal, Montréal, Canada

3UMR 5123 CNRS, Université Claude Bernard, Lyon 1 4EMI 221 INSERM, LBFA, Université Joseph Fourier

5UFRSTAPS de Lyon, Université Claude Bernard, Lyon 1

Récemment nous avons rapporté que dans une situation de forte demande énergétique comme l’exercice, les rats "anti-obèses" Lou/C étaient capables de maintenir leur glycémie tout en préservant leurs réserves en glycogène hépatique. Le but de cette étude était de déterminer comment ces rats ré-sistants à l'obésité s'adaptaient à une situation chronique de forte demande énergétique comme l'entraî-nement. Pour cela 20 rats femelles Lou/C, âgés de 4 mois, soumis à un entraînement en endurance de 8 semaines ont été comparés à 20 rats femelles Wistar, de même âge, soumis aux mêmes conditions. L'entraînement consistait à courir, de façon continue, sur un tapis roulant, cinq fois par semaine, pen-dant 8 semaines. Un test de tolérance au glucose (0,5 g/kg) a été effectué au cours de la sixième se-maine de protocole. A la fin de la période de huit semaines d'entraînement, les dépôts adipeux, les variables hépatiques et plasmatiques reliées au métabolisme du glucose ainsi que les variables reliées au métabolisme des lipides ont été mesurées. Les concentrations en protéine de liaison du facteur de croissance analogue à l'insuline (IGFBP)-1 ont été mesurées et utilisées comme facteur de sensibilité hépatique à l'insuline. Le récepteur membranaire aux acides gras à longue chaîne, le CD36 hépatique, ainsi que l'adiponectine circulante, ont également été mesurés. La tolérance au glucose est plus importante chez les rats Lou/C comparés aux rats Wistar avant entraî-nement. Cette différence disparaît après l'entraînement. En effet, l'entraînement induit une améliora-tion de la tolérance au glucose qui n'est significative que dans le groupe de rats Wistar. De plus, les niveaux d'IGFBP-1 sont plus élevés chez les rats Lou/C comparés aux rats Wistar avant entraînement (193,7 ± 48,9 unités arbitraires vs 44,43 ± 14,3 respectivement; P < 0.01). Cette différence disparaît également après l'entraînement (124,8 ± 37,7 unités arbitraires vs 86,57 ± 28,6 respectivement; P > 0.05). L'adiposité chez les rats Lou/C sédentaires est plus faible comparée aux rats Wistar sédentaires (2,69 ± 0,21 g/100g de poids corporel vs 5,84 ± 0,47 respectivement; P < 0.01). L'entraînement induit une diminution des poids relatifs des dépôts adipeux semblables dans les deux souches de rats. En dépit de ces résultats, l'entraînement, chez les rats Lou/C, est associé avec une diminution (P < 0,01) en glycérol et en β-hydroxybutyrate plasmatiques alors que seules les concentrations en triglycérides sanguins sont diminuées chez les rats Wistar (P < 0,05). Les concentrations élevées d'adiponectine plasmatique mesurées chez les rats Lou/C sédentaires comparés aux Wistar dans les mêmes condi-tions, ne sont pas affectées par l'entraînement (14,1 ± 1,9 µg/ml vs 9,2 ± 0,6; P < 0.01 pour les rats Lou/C et Wistar sédentaires respectivement) (11,8 ± 1,5 µg/ml vs 9,9 ± 0,7; P > 0.05 pour les rats Lou/C et Wistar entraînés respectivement). Les niveaux de CD36 hépatique sont significativement augmentés suite à l'entraînement chez les rats Wistar (21,82 ± 3,15 unités arbitraires vs 44,29 ± 8,49; P < 0,05) alors que cela n'est pas le cas chez les rats Lou/C (28,1 ± 7,15 unités arbitraires vs 17,18 ± 3,95; P > 0,05). Le contenu en glycogène hépatique du foie est plus faible chez les rats Lou/C compa-rés aux rats Wistar (3,81 ± 0,23 g/100g vs 5 ± 0,36; P < 0.01 pour les rats Lou/C et Wistar sédentaires respectivement) et n'est augmenté, suite à l'entraînement, que dans le groupe de rats Lou/C (3,81 ± 0,23 g/100g vs 5,36 ± 0,28; P < 0.01). Les résultats obtenus montrent que les effets métaboliques bénéfiques de l'entraînement observés chez les rats Wistar ne sont pas retrouvés chez les rats Lou/C. L'exercice physique régulier chez les rats Lou/C semble, paradoxalement, amener ces animaux à une plus grande utilisation des glucides. Ces résultats devraient permettre d’expliquer les spécificités du rat Lou/C et devraient favoriser l’élaboration d’un certain nombre d’hypothèses permettant de comprendre pourquoi certains individus sont résistants à l’obésité. Remerciements : ce travail a été subventionné par le NSERC, le FCAR, la région Rhône-Alpes, et l'organisme Jacques-Cartier.

ACAPS O3 - Toulouse 235

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Validation d'un questionnaire d'indice d'activité physique et de tests d'épreuve maximale adaptés pour l'évaluation optimale

des capacités physiques de sujets paraplégiques

Déborah Le Foll-De Moro1, Nicolas. Tordi2, Marie-Pierre. Bougenot2, Evelyne Lonsdorfer-Wolf1 & Jean Lonsdorfer1

1Service des Explorations Fonctionnelles Respiratoires et de l'Exercice, Hospices Civils, Strasbourg 2Laboratoire des Sciences du Sport, Place Saint Jacques, Besançon

Alors que le reconditionnement à l'exercice est une nécessité pour les personnes blessées médullaires, aucun consensus dans les protocoles d'évaluation n'est observé dans la littérature [2-5]. De plus, le ni-veau de lésion, l'ancienneté de la lésion et le niveau d'Aptitude Physique (AP) des personnes blessés médullaires sont autant de paramètres occultés lors de l'élaboration des tests d'évaluation. Les travaux de la littérature n'ont pas encore proposé un guide pratique pouvant faciliter le travail du thérapeute dans le choix du protocole de test d'évaluation à l'exercice adapté. Nous proposons dans un premier temps de valider un questionnaire d'Indice d'Activité Physique (IAP), en vue de permettre une évalua-tion simple et précise des aptitudes physiques du blessé médullaire. Ce questionnaire a été construit à partir des données de la littérature identifiant les déterminants principaux de l’aptitude physique du blessé médullaire [6-7]. Dans un deuxième temps, à partir des recommandations établies pour l’entraînement des blessés médullaires [5] et de l’expérience acquise au sein de notre équipe [2-8], nous proposons la mise en place et la réalisation d'une gamme cohérente de tests d'évaluation en rapport avec cet IAP. Matériel et méthode Sujets. 19 sujets avec des lésions de la moelle épinière entre C7 et L1 ont participé à cette étude (15 hommes, 4 femmes, 39 ± 13 ans). 10 des sujets avaient une lésion récente (entre 73 jours et 169 jours), les 9 autres avaient une lésion ancienne (entre 1 an et 30 ans). Tous les sujets ont initialement répondu au questionnaire d'IAP et réalisé ensuite un test d'évaluation correspondant à l'indice. Parmi eux, 2 sujets ont réalisé le test correspondant à leur IAP et un autre test ne correspondant pas à cet indice. Questionnaire. Il comporte sept items: âge/sexe, niveau de lésion, ancienneté de la lésion, habitudes de vie, activité professionnelle, activité physique non sportive et activité physique sportive. Le maximum de point pouvant être obtenu est de 100, dont 10 points pour les 5 1er, 20 points pour le 6ème et 30 points pour le 7ème. L'IAP est la somme des scores obtenus à chacun des 7 items. Selon le score obtenu, le choix du test d'évaluation sera différent:

❶ IAP < 40 - Epreuve à charge constante de 15 watts pendant 15 minutes ❷ 40 ≤ IAP ≤ 59 - Epreuve progressive maximale de 5watts toutes les 2 minutes ❸ IAP ≥ 60 - Epreuve progressive maximale de 10 watts toutes les 2 minutes.

Protocole. Après avoir répondu au questionnaire, le sujet réalise l'épreuve d'effort choisie selon son IAP. Les sujets réalisent leur épreuve d'effort sur leur propre fauteuil placé sur un ergomètre VP 100 [4] à une vitesse préalablement déterminée comme étant une vitesse "d'aisance", mais au moins supérieure ou égale à 4 Km·h-1. Le test comporte 3 minutes de repos, suivi de l'épreuve à charge constante ou maximale, et elle se termine par 5 minutes de récupération passive. Les paramètres ventilatoires (VE, VO2, VCO2) sont mesurés tout au long du test à l'aide d'un ergospiromètre (Sensor Medics MSE USA), et moyennés toutes les 20 secondes. La Fréquence Cardiaque (Fc, batt·min-1) est enregistrée tout au long de l'épreuve (Cardiovits Schiller, Suisse). Le quotient respiratoire (QR) est calculé à partir de la relation VCO2/VO2. Le temps du test et la puissance maximale tolérée (PMT, watt) sont retenus. Résultats 1) Sur les 19 sujets, 10 ont un IAP compris entre 40 et 59, 9 ≥ à 60. 2) Les critères de maximalité des épreuves d'effort (QR ≥ 1.15, Fc max déterminée ≈ Fc max prédite et plateau de la VO2 max malgré l'augmentation de la charge) sont obtenus chez 17 sujets. 3) La durée moyenne du test d'évaluation est de 13 minutes 26 secondes (durée moyenne conseillée par les recommandations scientifiques: 8 à 16 minutes)

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4) La VO2 pic moyenne obtenue pour les sujets est de 21,14 ml·min-1·Kg-1 (13,4 ml·min-1·.Kg-1 à 36 ml·min-1·Kg-1) 5) Le coefficient de corrélation entre l'IAP et la VO2 pic des sujets est de r = 0,7117, (p < 0,01). 6) Les deux sujets ayant réalisés un test maximal correspondant au degré d'IAP inférieure à celui cal-culé par le questionnaire ont une VO2 pic sous estimée (8,5 ml·min-1·Kg-1 et 24,1 ml·min-1·Kg-1, soit respectivement 55% et 85% de la VO2 pic déterminée grâce au test correspondant à l'IAP)

Corrélation entre l'IAP et la VO2 pic

R2 = 0,7117

0

10

20

30

40

0 20 40 60 80 10IAP

VO2

pic

(ml/K

g/m

in)

0

Conclusion i) Le questionnaire d'IAP se révèle utile pour le choix d'une épreuve d'effort maximale répondant aux critères de standardisation (8 minutes ≤ durée moyenne ≤ 16minutes, QR ≥ 1.15, Fc max déterminée ≈ Fc max prédite, plateau de la VO2 max) établis pour les blessés médullaires. ii) Ce questionnaire permet de satisfaire une condition essentielle qui est l'individualisation du test d'évaluation. Bien souvent dans la littérature, cette nécessité d'individualisation n'est pas respectée ce qui peut conduire à des erreurs de diagnostique. Grâce à une estimation simple et fiable de la capacité physique de la personne blessée médullaire qui doit être testée, le thérapeute est guidé et peut choisir le test d'évaluation le plus approprié aux possibilités de son sujet. iii) Toutefois, il reste perfectible sur les items correspondants à l'évaluation des activités physiques sportives et non sportives, notamment selon le vécu antérieur au traumatisme pour les paraplégiques récents. iiii) A partir de ces tests d'évaluation optimale, des programmes d'entraînement personnalisé ont été proposés et sont actuellement en cours d'évaluation. References Burkett, L.N., Chisum, J., Stone, W., & Fernhall, B. (1990). Exercise capacity of untrained spinal cord

injured individuals and the relationship of peak oxygen uptake to level of injury. Paraplegia, 28, 512-21.

Bougenot, M.P., Tordi, N., Lonsdorfer-Wolf, E., Parrate, B., Lonsdorfer, J., & Rouillon, J.D. (Sous presse). Reconditionnement à l'exercice pour le blessé médullaire: revue de la littérature et re-commandations.

Dallmeijer, A.J., van der Woude, L.H., Hollander, P.A., & Angenot, E.L. (1999). Physical perform-ance in persons with spinal cord injuries after discharge from rehabilitation. Medicine & Science in Sports & Exercise, 31, 1111-7.

Devillard, X., Sauvignet, B., & coll. 1997Développement d'un ergomètre pour fauteuil roulant: outil de mesure des capacités du patient à la propulsion d'un fauteuil roulant et choix à la prescrip-tion. In Fauteuil roulant (pp. 134-142). Paris: Masson.

Hoffman, M.D. (1986). Cardiorespiratory fitness and training in quadriplegics and paraplegics. Sports Medicine, 3, 312-30.

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Noreau, L., & Shepard, R.J. (1992). Physical fitness and productive activity of paraplegics. Journal of Sports Medicine, Training, and Rehabilitation, 3, 165-181.

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Analyse objective et subjective des effets de l’entraînement chez des demi-fondeurs et des cyclistes

Emmanuelle Delattre1, Muriel Garcin1, Laurence Mille-Hamard1 & Véronique Billat2

1Faculté des Sciences du Sport et de l’Education Physique, Lille 2Centre de Médecine du Sport de la CCAS, Paris

Le développement d’un instrument de quantification et de contrôle de l’entraînement est devenu une préoccupation majeure du milieu sportif pour mieux gérer l’entraînement et parvenir à la haute per-formance. Le contrôle de l’entraînement est souvent réalisé à l’aide de différents indices tels que les variables physiologiques, les critères de l’intensité d’exercice (Hawley et al., 1997; Smith et al., 1999 et Hoogeveen, 2000) et/ou les variables psychologiques (Borg, 1970). Mais, peu d’auteurs se sont intéressés à une approche pluridisciplinaire des effets de l'entraînement. Foster (1999) a proposé une méthode de quantification à la fois objective et subjective de la charge d’entraînement. L’objet de cette étude est donc d'analyser les effets de 14 semaines d'entraînement sur la performance aérobie chez des demi-fondeurs (DF) et des adolescents cyclistes (CY) lors de tests de terrain, à partir d’une analyse à la fois objective et subjective du contenu de leur programme d’entraînement. Matériel et méthodes Sujets. Huit coureurs de demi-fond (19.2 ± 2.8 ans; 60.7 ± 7.0 kg ; 177.3 ± 7.8 cm) et sept cyclistes (17.1 ± 0.4 ans; 63.8 ± 4.1 kg ; 176.5 ± 3.6 cm) de niveau régional à national ont participé à cette étude. Protocole. Les sujets ont réalisé 2 tests exhaustifs (sur piste extérieure) séparés par 14 semaines d’entraînement en début de saison sportive. Pour les DF: test progressif par paliers de 1 minute sans récupération entre chaque palier et une incrémentation de la vitesse de 0.5 km.h-1. Pour les CY: le test progressif (réalisé sur bicyclette) est le même que pour les DF, il est adapté en terme de vitesse et d’incréments de vitesse (paliers de 1 minute et incrément de la puissance de 30 watts). Le test incré-menté a permis de mesurer la consommation maximale d’oxygène ( max) et de déterminer la vitesse associée à max (v max), le seuil d’in ntilatoire (exprimé en % max) et la vitesse associéeMesure des paramètres cardiorespiratoires. Les paramètres cardiorespiratoires sont mesurés à l'aide d'un analyseur portatif d'échanges gazeux (Cosmed K4b2, Italie). Les données sont enregistrées en continu et moyennées sur 5 secondes. Entraînement. L’entraînement n’était pas imposé mais contrôlé par les entraîneurs respectifs. Chaque sportif a rempli un cahier d’entraînement avec le contenu de chaque séance et la perception générale de l'effort durant la séance (selon l’échelle RPE: Rating scale of Perceived Exertion, Borg, 1970 modi-fiée par Foster, 1999). L’analyse du contenu de chaque séance d’entraînement nous a permis de calcu-ler le temps d’entraînement passé dans 4 zones d’intensité différentes (1: v < v SV, 2: v SV ≤ v < v max, 3: v = v max et 4: v > v max). La durée totale dans chaque zone détermine la charge objective du cycle d’entraînement. Les valeurs de charge d’entraînement, monotonie, contrainte et fitness déterminées selon les formules de Foster (1999) et Gazzano (2002) à partir du RPE et de la durée de l’entraînement définissent la charge subjective du cycle d’entraînement. Statistiques. Le contenu des cahiers d’entraînement (charge objective et charge subjective) a été étudié grâce au test t de Student. Les effets de l’entraînement sur v max et v SV ont été étudiés grâce à un t de Student apparié. Les effets de l’entraînement et du type de pratique sur les variables physiolo-giques ont été étudiés grâce à une analyse de la variance à 2 facteurs à mesures répétées (type de prati-que x entraînement) suivie d’un test de Tukey. Le seuil de signification a été fixé à p < 0.05. Résultats L’analyse de la charge objective montre que la majeure partie du travail est effectuée à v < v SV en demi-fond (89.1 %) comme en cyclisme (98.4 %). Par conséquent, la part accordée aux vitesses éle-vées (≥ v max) est peu importante (DF: 7.5 %; CY: 0.4 %). L’analyse de la charge subjective montre que les valeurs des indices (charge, contrainte, fitness) sont faibles. L’analyse des effets de

2OV&adaptation ve2OV& 2OV&

au SV (v SV). 2OV&

2OV& 2OV& 2OV&

2OV&

2OV&

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l’entraînement m é significative-ment v max et v SV. DiscusL’analy e la c ue les intensités d’entraînem nt et/ou anque de travail à

maximales et supra maximales (séan interval training: IT) préconisé par Hawley et

non spécifique (Tanaka,

oster (1998). Ils engendrent des indices de charge d’entraînement et de contrainte faibles

nseig comement) à ceux fournis par les critères de l’intensité

xer

mprove

82, 4

x /Tmax on max and performance in athletes. Medicine & Science in Sports & Exercise, 31(6), 892-

ontre qu’après 14 semaines d’entraînement, seuls les CY ont augment2OV&

sion se d

edes intensités

de F

c

896. Tanaka, H. (1994). Effects of cross-training. Transfer of training effects on 2OV& max between cy-

cling, running and swimming. Sports Medicine, 18(5), 330-339.

harge objective d’entraînement des DF et des CY montre q le vol ate un mume à ces intensités étaient insuffisants. On const

ces d’al. (1997), Smith et al. (1999) et Hoogeveen (2000) pour augmenter 2OV& max. Ce manque de travail à des allures sollicitant 2OV& max empêche nos sujets de progresser sur ce point. Cependant la quantité de travail plus importante réalisée au fil des années à une intensité proche de v SV leur a permis d’atteindre un haut pourcentage de 2OV& max au SV (93 % chez DF et CY). Pourtant, s’ils n’augmentent pas leur 2OV& max, leur marge de progression sera très faible. Chez les CY, une partie du travail a été effectuée à une intensité proche de v SV, ce qui explique l’augmentation de v SV conformément aux résultats de Londeree (1997) et Hoogeveen (2000). Le travail de préparation géné-rale en course à pied (séances d’IT à 100% v 2OV& max) chez les CY est probablement à l’origine de l’amélioration de v 2OV& max, considérée comme un effet de l’entraînement 1994). L’analyse subjective du contenu de l’entraînement des DF et des CY met aussi en évidence un manque de travail à des intensités élevées: le RPE et/ou la durée des séances sont insuffisants comparés aux valeurs(Foster, 1998). Conclusion Les entraînements proposés dans cette étude sont quantitativement et surtout qualitativement insuffi-sants pour amener ces sportifs au maximum de leurs capacités physiques. L’approche à la fois objec-tive et subjective du contenu de l’entraînement permet de contrôler et programmer cet entraînement sportif de manière plus individualisée pour parvenir à la haute performance. Les variables psychologi-ques apportent des re nements plémentaires (meilleure écoute des sensations de l’athlète, prédiction des signes annonciateurs du surentraînd’e ice et les variables physiologiques. Références Borg, G. (1970). Perceived exertion as an indicator of somatic stress. Scandinavian Journal of Reha-

bilitation Medicine, 2-3, 92-98. Foster, C. (1998). Monitoring training in athletes with reference to overtraining syndrome. Medicine &

Science in Sports & Exercise, 30(7), 1164-1168. Foster, C., & de Koning, J.J. (1999). Physiological perspectives in speed skating. In H. Gemser, J.J. de

Koning & G.J. van Ingen Schenau (Eds.), Handbook of Competitive Speed Skating (pp. 117-137). Lausanne: International Skating Union.

Gazzano, F. (2002). Quantification de la charge dans l’entraînement sportif. In D. Lehénaff et P. Fleu-rance (Coord.), La charge de travail en sport de haut niveau (pp. 295-304). Paris: Les cahiers de l’INSEP.

Hawley, J.A., Myburgh, K.H., Noakes, T.D., & Dennis, S.C. (1997). Training techniques to ifatigue resistance and enhance endurance performance. Journal of Sports Sciences, 15, 325-333.

Hoogeveen, A.R. (2000). The effect of endurance training on the ventilatory response to exercise in elite cyclists. European Journal of Applied Physiology, 5-51.

Londeree, B.R. (1997). Effect of training on lactate / ventilatory thresholds: a meta-analysis. Medicine & Science in Sports & Exercise, 29(6), 837-843.

Smith, T.P., McNaughton, L.R., & Marshall, K.J. (1999). Effects of 4-wk training using Vma

2OV&

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Effets de deux types de fatigue sur la composante lente de VO2

G. Deley1, G.Y. Millet2, F.Borrani3 & G.Lattier1 Laboratoire INSERM-ERITm 0207 Motricité & Plasticité, UFR STAPS Dijon

oxygretar

s fibnité

et 10 secondes de relâchement pendant 20 minutes, sur les extenseurs du genou des deux

lysée grâce à un modèle bi-exponentiel décrivant l’amplitude, la durée, le délai t la constante de temps de chaque phase de la cinétique [1].

rieure en EMS par rapport aux conditions CONTR et VOL 13 ± 209 s and 648 ± 156 respectively, P < 0,01).

sante ; rvaleurs ndition de contrôle (CONTR) et en volontaire (VOL). Valeurs moyennes (± écart-type).

τ A2' td2

1

2Laboratoire de physiologie de l'exercice, Université Jean Monnet, Saint-Etienne 3Laboratoire Sport, Performance et Santé, UFR STAPS Montpellier

Lors d’exercice à intensité sévère, la cinétique de consommation d’ ène est caractérisée par une composante lente, qui de ou empêche l’atteinte d’un état stable. Les mécanismes à l’origine de cette composante sont encore mal connus. Cependant, il a été suggéré que la composante lente pouvait être due à un recrutement progressif de res rapides. L’objectif de cette étude était de tester cette hypothèse en fatigant sélectivement les u s motrices lentes ou rapides. Méthodologie Neuf sujets ont réalisé trois efforts maximaux à une puissance correspondant à 80 % de leur puissance maximale aérobie : 1) précédé par un protocole fatigant en électrostimulation (EMS), 2) précédé par un protocole fatigant en contractions volontaires (VOL) 3) sans fatigue préalable (CONTR). Le proto-cole de fatigue alternait 10 secondes de contraction, à une intensité de 10 % du maximum volontaire (MVC), membres inférieurs. Des tests ont été réalisés avant et après le protocole de fatigue afin d’étudier les propriétés neuromusculaires volontaires et évoquées des muscles Vastus Lateralis et Vastus Medialis. La consommation d’oxygène a été enregistrée en cycle à cycle pendant chaque effort maximal pour être ensuite anad’apparition eRésultats Le principal résultat est qu’un exercice fatigant de 20 minutes avec des contractions volontaires ou induites électriquement à un même pourcentage de MVC, entraîne une réduction de force similaire (-13,3 ± 7,4% ; P < 0,01 ; Figure 1) mais a des effets différents sur la cinétique de VO2. En effet, l’amplitude de la composante lente enregistrée après l’EMS était significativement réduite et retardée par rapport à celle obtenue dans les conditions VOL et CONTR (P < 0,05, Table 1). La durée de l’effort maximal était significativement infé(477 ± 128, 6

A1' td1 1 τ2 r Model(L.min-1) (s) (s) (L.min-1) (s) (s)

EMS 2.48 (0.51) 11 (9) 33 (9) 0.49 (0.21) * 168 (21) * 163 (114) 0.88 (0.08)VOL 2.42 (0.48) 6 (7) 34 (6) 0.74 (0.25) 152 (22) 262 (197) 0.89 (0.04)

NTR 2.73 (0.57) 8 (9) 33 (9) 0.68 (0CO .23) 156 (16) 228 (134) 0.87 (0.09)

Table 1 : Paramètres estimés du modèle bi-exponentiel pour chaque condition expérimentale. A1’ et A2’ : amplitude de la composante primaire et de la composante lente ; td1 et td2 : délai d’apparition de chaque composante ; τ1 et τ2 : constante de temps de chaque compo-

: coefficient de corrélation du modèle. * : P < 0,05 : Valeurs d’électromyostimulation (EMS) significativement différentes des obtenues en co

180

**

100

120

140

MVC

(N

160m)

PRE POST

EMS VOL

e 1 : Contraction Maximale Volontaire (MVC) avant (PRE) et après (POST) le protocoleFigur fatigant en électromyostimulation (EMS) et en volontaire (VOL). ** : différence significative (P < 0.01). Valeurs moyennes (± écart-type).

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Communications affichées 5

Discussion - coIl a été démontré que pour de faibles niveaux de fo ment des fibres musculaires lors de la contraction volontaire dép nçait par celles de petite taille [2], a proportion plus import e utilisant les contractions v unités motrices. Dans cette étude, les exercices fatigants en EMS et VOL ont induit une réduction de force similaire

., & Molé, P.A. (1991). Journal of Applied Physiology, 71, 2099-2106.

nclusion rce, le recrute

endait de la taille des unités motrices et commelors que l’EMS recrute les zones musculaires superficielles qui comportent une ante de fibres de type II [3]. Ainsi, on peut considérer que les protocoles de fatigu

olontaires ou l’EMS sont susceptibles d’affecter différents pools d’

mais une composante lente retardée et avec une amplitude réduite après l’EMS. Puisqu’un exercice fatigant préférentiellement les fibres de type II [4]a induit une réduction de l’amplitude de la compo-sante lente, ces résultats sont cohérents avec l’hypothèse du recrutement progressif des fibres rapides pendant la composante lente de VO2. Références [1] Barstow, T.J[2] Hennemann, E., & Olson, C.B. (1965). Journal of Neurophysiology, 25, 581-598. [3] Lexell, J., et al. (1983). Acta Physiologica Scandinavica, 117, 115-122. [4] Vanderthommen, M., et al. (2003). Journal of Applied Physiology, 94, 1012-1024.

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Communications affichées 5

L’activité sportive chez l’adolescent parmi les causes de douleurs courantes ?

rre1, Cyril Garnier1, Ghislaine Lensel2 & François Xavier Lepoutre1

et les principaux sports responsables.

) scolarisés au et deux collèges

Valenciennes et chacun de

cents ont été questionnés : 12,56 ans d’âge moyen (10-15 ans) et 50,7% de garçons. Les parents et les adolescents ne connaissaient pas la date de l’enquête. Le questionnaire rédigé à partir de plusieurs travaux réalisés dans le monde (Hong Kong Society, 1988 ; Grimmer et al., 2000) était anonyme. Une population pilote (8-13 ans) a permis de s’assurer de la compréhension des questions. Le questionnaire final a été ainsi rempli par 97,4% de la population interrogée. Comme ce travail se base sur d’autres travaux, la plupart des questionnaires était des questions fermées. Les douleurs étaient celles ressenties dans les deux semaines précédent l’enquête. Une analyse par Khi2 a été utilisée. Résultats On observe une différence entre les sexes des effectifs d’adolescents souffrant de douleurs. 82,4% des filles souffrent contre 73,8% chez les garçons. La figure 1 ci-dessous détaille les localisations doulou-reuses décrites sachant que plusieurs réponses pouvaient être cochées. Les résultats obtenus ont été comparés à ceux d’autres études comme celle de Troussier et al.(1999) avec des populations de Gre-noble d’âges voisins (l’une plus âgée que celle interrogée ici et l’autre plus jeune). La population de Valenciennes interrogée présente des résultats intermédiaire entre ces deux populations.

Figure 1 : les localisations douloureuses de l’adolescent au cours des deux dernières semaines.

La figure 2 montre que les causes données par les adolescents à leurs douleurs sont d’abord le matériel scolaire (le port du cartable, poids des livres…) et le sport. Ce dernier correspondrait ainsi à 31% des réponses. Parmi les douleurs les plus fréquentes, celles ressenties au niveau de la face dorsale du tronc (cou, épaules, haut du dos, bas du dos) ont été particulièrement analysées. On n’observe aucune relation entre les douleurs au niveau de ces zones et la durée de l’activité sportive (χ2 à 5%). En revanche, au risque de 0.1, le type de sport agirait sur ces douleurs. La gymnastique, le football, le handball et la

Yannick Delpie1L.A.M.I.H UMR 8530 Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis

2L.E.M.H. Université de Lille2

Par la croissance et la maturation, le passage de l’enfant à l’adulte affecte tout l’organisme : les critè-res biomécaniques adultes peuvent différer de ceux de l’enfant et de l’adolescent. Normalement la croissance est indolore. Les douleurs sont donc des signes de problèmes et l’activité physique, particu-lièrement développée chez l’enfant et l’adolescent (Monod & Flandrois, 1997), peut mettre en avant ces conséquences algiques. Les buts de cette étude sont de rechercher les causes des douleurs que subit un adolescent, d’y déter-miner le degrés d’implication du sportMatériel et méthode La population choisie correspond à des adolescents du valenciennois (nord de la Francesein de 4 collèges choisis arbitrairement (un collège rural, un collège citadin privé citadins publiques) ; des conventions ont été signées entre l’université deces collèges. Toute la population interrogée était volontaire, les parents étant d’accords. 1002 adoles-

0.0

10.0

20.0

30.0

40.0

tete

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haut

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ACAPS O3 - Toulouse 242

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Communications affichées 5

danse hand-balleurs et 8.0% des danseurs sont touchés.

Figure 2 : Les causes des douleurs chez l’adolescent.

i les douleurs décrites ques, de telles causes psychosociales pourraient être envisagées (Merlijn et al., 2003) et le ent des parents face à de telles douleurs (Edwards et al.,1985) ou à l’activité sportive pour-

379-384. scent low

ong Kong its rela-tion on sp university

ovacs, F.,.

PaincMeeken rience of

erlijn, V. sschier, J. (2003). Ps -43.

onod

Degau-demaris, R s in schoolchil-

induiraient le plus de douleurs : 21.9% des gymnastes, 10.0% des footballeurs, 10.3% des

tombé matériel scolaire

sport

inconnuestress/fatigue

croissancerègles

Discussion L’activité sportive est très développée chez l’enfant et l’adolescent. Les risques de douleurs pour ces tranches d’âge seraient importants. Il semble exister une relation entre les douleurs au niveau de la face dorsale du tronc et le type de sport. Le bas du dos serait une zone hautement sensible pour les douleurs dues aux pratiques sportives (McMeeken et al.,2001). Parmi les adolescents australiens inter-rogés, les danseurs et les gymnastes présenteraient des douleurs plus fréquentes et d’amplitudes plus importantes que la population contrôle. Kovacs et al.(2003) montrent des résultats similaires entre les douleurs du bas du dos (Low Back Pain) chez une population de jeunes espagnols. Cependant, d’après notre étude, les LBP ne seraient pas les seules occasionnées par l’activité sportive. Il faut toutefois prendre garde au milieu psychosocial dans lequel baigne l’adolescent. En effet, ssont chronicomportemraient influencer les réponses des adolescents. Il serait donc opportun d’interroger parallèlement les parents. Références Edwards, P., Zeixhner, A., Kuczmiweczyk, A., & Boczkowski, J. (1985). Familial pain models: the

relationship between family history of pain and current pain experience. Pain, 21, Grimmer, K.A., & Williams, M.T. (2000). Gender-age environmental associated of adole

back pain. Applied Ergonomics, 31, 343-360. society for child health and development (1988). The weight of school bags and

inal deformity. Report of research, The department of orthopedic surgery, of Hong Kong, the Duchess of Kent children’s hospital.

Gestoso, M., Gil del Real, M., Lopez, J., Muffragi, N., & Méndez, J. (2003). Risks factors for non-specific low back pain in schoolchildren and their parents: a population based study

, 103(3), 259-268. , J., Tully, E., Stillman, B., Nattrass, C., Bygott, I.L., & Story, I. (2001). The expe

back pain in young Australians. Manual Therapy, 6, 213-220. , Hunfeld, J., Van der Wouden, J., Hazebroek-Kampschreur, A., Koes, B., & Pa

ychosocial factors associated with chronic pain in adolescents, Pain,101, 33, H., & Flandrois, R. (1997). Préface. Physiologie du sport-bases physiologiques des activités

physiques et sportives. Paris: Masson. Troussier, B., Marchou-Lopez, S., Pironneau, S., Alais, E., Grison, J., Prel, G., Pequegnot, C.,

H

K

M

M

M

., & Phelip, X. (1999). Back pain and spinal alignment abnormalitiedren. Revue du Rhumatisme. English Edition, 66, 370-80.

ACAPS O3 - Toulouse 243

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Communications affichées 5

Doit-on différencier l’incrémentation des protocoles chez les sujets âgés sédentaires vs entraînés ?

1, P. Mucci2, C. Nourry2, J.-M. Grosbois3, Gh. Lensel1

1Laboratoire d’Etudes de la Motricité Humaine, Faculté des Sciences du Sport et de l’Education Physique, Lille 2 rsité des Sciences du Sport et d ’Education Physique, Unive

3Centre Hospitalier Germon Gauthier, Béthune

de seuils ventilatoires est utilisée dans l’ ntraînement quelque soit le niveau d’ Le premier seuil ven latoire (SV1) est habituel

des sujets âgés [3], tandis que le second (SV2) est utilisé par les sujets jeunes entraînés ins, Maharam et al. (1999) [8] ont dém ntré que l’améliora

sujets âgés entraînés nécessitait une intensité d’en aîneme

F. Deruelle & C. Fabre1

2LAMAPS, Unive rsité d’Artois Liévin

La notion activité phy-sique et l’âge des sujets. lement employé dans l’entraînement[1]. Néanmo tion des performances chez les

nt aussi élevée que pour les jeunes entraî-nés. Il apparaît donc essentiel t SV2 dans le but d’optimiser

sation de l’intensité de l’exercice selon le niveau d’activité physique du sujet âgé. La di-versité incrémentale des protocoles employés en laboratoire est censée ne pas influer la mesure des

fications dans l’apparition de SV1, SV2 et/ou VO2max. cette étude a été de calculer si des différences apparaissaient dans les mesures des seuils

un exe :3’),

et séd

L’étud

res. C ur ergocycle. Pour les 2 protocoles, la puissance était augmentée de 30

culés, en double aveugle, selon la méthode des équivalents ventilatoires 12 .

a été u

latoireles de plus élevée (P<0.01) pour des paliers d’1’, quelque soit l’intensité de l’exercice, pour les 2 populations. La ventilation était significative-ment plus basse au SV2 ainsi qu’à l’exercice maximal avec les paliers de 3’, chez les sujets entraînés (76.6 ± 7.1 l.min-1 vs 84.2 ± 11.5 l.min-1 (P<0.01) au SV2 ; 105.3 ± 16.0 l.min-1 vs 116.1 ± 16.7 l.min-1 à l’exercice maximal, P<0.01). La dyspnée mesurée à l’exercice maximal était significativement moins élevée pour des paliers de 3’ chez les sujets entraînés (6.9 ± 1.5 vs 5.8 ± 1.3 ; P< 0.05). La lac-tatémie maximale était significativement supérieure pour les paliers d’1’, uniquement chez les sujets entraînés (9.3± 2.6 mmol.l-1 vs 7.6 ± 3.2 mmol.l-1; P< 0.05). La durée de l’exercice était significative-

e l

eti

otr

de déterminer avec précision le SV1 el’individuali

seuils ventilatoires [13] ou la VO2max [14]. Cependant, avec le vieillissement, la réduction de la com-pliance thoracique [5] entraînerait une fréquence respiratoire plus élevée pour une ventilation donnée [6], ayant pour conséquence une augmentation du travail des muscles respiratoires ce qui pourrait avoir une incidence sur la performance des sujets [4] lors d’un exercice incrémental exhaustif. De plus, chez les sujets âgés sains par rapport aux jeunes, la réponse ventilatoire pour un exercice donné, est supérieure au-dessus ou au-dessous du seuil anaérobie [11]. L’ensemble de ces paramètres pourrait altérer les réponses cardiorespiratoires et affecter la mesure du SV1, SV2, et VO2max, lors de la com-paraison de protocoles de durées totales différentes. De plus, les sujets âgés entraînés présentent un seuil de réponse au CO2 plus élevé que les sédentaires [9], et leur limite ventilatoire est également atteinte à l’exercice maximal [7]. Par conséquent, en fonction du niveau d’activité physique des sujets âgés, les réponses ventilatoires seraient susceptibles de varier d’un protocole à l’autre et d’engendrer des modiL’objectif deventilatoires et/ou VO2max ainsi que des réponses cardiorespiratoires à ces différents niveaux, entre

rcice incrémental exhaustif court (paliers d’une minute :1’) et long (paliers de trois minutes dans le but d’optimiser l’individualisation de l’intensité d’entraînement chez des sujets âgés entraînés

entaires. Méthodologie

e a porté sur 19 sujets entraînés (cyclotouristes, 9100±700 km/an) et 8 sédentaires âgés respec-tivement de 63.1 ± 3.2 ans, et 65.5 ± 2.3 ans. Avant l’épreuve, les sujets réalisaient une spirométrie forcée traçant la courbe débit-volume afin de détecter d’éventuelles anomalies ou maladies pulmonai-

haque test était réalisé sW et 15 W par palier, chez les sujets entraînés et sédentaires, respectivement. SV1 et SV2 étaient cal-

[ ]

Les résultats ont été exprimés par leur moyenne±écart-type. Un t de Student pour échantillons appariés tilisé pour l’analyse statistique dans chaque population.

Résultats Pour chaque groupe, la fréquence cardiaque, la VO2, au SV1, SV2 et VO2max ainsi que le seuil venti-

exprimé en pourcentage de VO2max (%VO2max), ne sont pas significativement différent entre ux protocoles. La puissance était toujours significativement

ACAPS O3 - Toulouse 244

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Communications affichées 5

ment supérieure pou it atteint à 73% de VO2max chez les sédenta our les 2 tests. Discussion Les résultats C, VO2, et %VO2max, entre les deux pr opulation, en accord avec ll’ 2 -dant, la puissance apparaît p fréquence cardiaque pour

le work on exercise performance. Journal of Applied Physiology, 89, 131-138. ., Pache, J.C., Nicod, L.P. (1999). Physiological changes in respiratory function associated

. European Respiratory Journal, 13, 197-205.

on response to CO2 and

er, J., Kiessling, K.H., Larsson, L., Karlson, J., & Aniansson, A. (1978). Skeletal muscle me-tabolism and ultrastructure in relation to age in sedentary men. Acta Physiologica Scandinavica, 104,

r des paliers de 3’ chez les 2 populations. Enfin, SV2 étaires, et à 83% en moyenne chez les sujets entraînés, p

ont montré qu’il n’y avait pas de différence significative au niveau de la Fotocoles, au SV1, SV2 et VO max, dans chaque p2

[ ]a littérature chez le sujet jeune 13,14 . Il est donc possible d’utiliser les paliers d’1’ ou 3’ pour définir intensité cible suivant le ni r mesurer VO max. Cepenveau d’activité physique du sujet, ainsi que pou

rotocole dépendant. Il est préférable d’utiliser laindividualiser l’entraînement. L’étude de la ventilation et de la dyspnée, chez les sujets entraînés, a mon-tré que l’utilisation des paliers d’1’ rendait l’exercice plus contraignant au SV2 et à l’exercice maximal au niveau ventilatoire. Ce résultat est appuyé par une sensation plus dyspnéique à l’exercice maximal. Par conséquent, les paliers de 3’ apparaîtraient plus confortables sur le plan ventilatoire que ceux d’1’, pour les sujets entraînés. Chez les 2 populations, le choix du protocole ne modifie pas la mesure des seuils ventilatoires exprimée en pourcentage de VO2max. Quelque soit le niveau d’activité physique du sujet, le SV1 apparaît à environ 60% de VO2max. Cependant le SV2 a été mesuré en moyenne à 73% de VO2max pour les sédentaires et 83% chez les entraînés. Chez les sujets âgés entraînés, ces résultats pour-raient être expliqués par la modification du métabolisme oxydatif [2] illustrée par l’augmentation du pourcentage de fibres lentes et du maintien de l’activité enzymatique aérobie grâce à l’entraînement [10]. En conclusion, bien que les sujets entraînés présentent un SV2 plus élevé en pourcentage de VO2max que les sédentaires, les deux protocoles peuvent être utilisés pour la détermination des seuils ventilatoires ainsi que de VO2max, dans chaque population. Cependant, pour les sujets entraînés, il semblerait que l’utilisation de paliers long (3’), soit plus confortable sur la plan ventilatoire. Références [1] Ahmaïdi, S., Hardy, J.M., Varray, A., Collomp, K., Mercier, J., & Prefaut, C. (1993). Respiratory gas

exchange indices used to detect the blood lactate accumulation threshold during an incremental ex-ercise test in young athletes. European Journal of Applied Physiology, 66, 31-36.

[2] Berch, U., Thorstensson, A., Sjödin, B., Hulten, B., Piehl, K., & Karlsson, J. (1978). Maximal oxygen uptake and muscle fiber types in trained and untrained humans. Medicine & Science in Sports & Ex-ercise, 10, 141-154.

[3] Fabre, C., Massé-Biron, J., Ahmaidi, S., Adam, B., & Préfaut, C. (1997). Effectiveness of individual-ized aerobic training at the ventilatory threshold in the elderly. Journal of Gerontology, 52, B260-B266.

[4] Harms, C.A., Wetter, T.J., St. Croix, C.M., Pegelow, D.F., & Dempsey J.A. (2000). Effects of respira-tory musc

[5] Janssens, J.Pwith ageing

[6] Johnson, B.D., Reddan, W.G., Seow, K.C., & Dempsey, J.A. (1991). Mechanical constraints on exer-cise hyperpnea in a fit aging population. American Review of Respiratory Diseases, 143, 968-77.

[7] Johnson, B.D., Weisman, I.M., Zeballos, R.J., & Beck, K.C. (1999). Emerging concepts in the evalua-tion of ventilatory limitation during exercise. Chest, 116, 488-503.

[8] Maharam, L.G., Bauman, P.A., Kalman, D., Skolnik, H., & Perle, S.M. (1999). Masters athletes: factors affecting performance. Sports Medicine, 28, 273-85.

[9] Mucci, P., Prioux, J., Hayot, M., Ramonatxo, M., & Préfaut, C. (1998). Ventilatiexercise-induced hypoxemia in master athletes. European Journal of Applied Physiology, 77, 343-51.

[10] Orland

249-261. [11] Prioux, J., Ramonatxo, M., Hayot, M., Mucci, P., & Prefaut, C. (2000). Effect of ageing on the ventila-

tory response and lactate kinetics during incremental exercise in man. European Journal of Applied Physiology, 81, 100-7.

[12] Wasserman, K., Whipp, B.J., Koyal, S.N., & Beaver, W.L. (1973). Anaerobic threshold and respira-tory gas exchange during exercise. Journal of Applied Physiology, 35, 236-43.

[13]Weston, S.B., Gray, A.B., Schneider, D.A., & Gass, G.C. (2002). Effect of ramp slope on ventilation thresholds and VO2peak in male cyclists. International Journal of Sports Medicine, 23, 22-7.

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ACAPS O3 - Toulouse 245

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Communications affichées 5

Comparaison des exigences physiques et énergétiques en rugby à XV et en rugby à VII

1 2

s qui sont représentés dans es de rugby. Les 4 types de postes ont été : les troisièmes lignes (notés TL), les demis de

arrièreofficie

vidéo

sion d

l'aide illeurs, les

FCma ax) et « aérobie » (<75% FCmax), telles

Nous r les 5 types de postes dans les deux sports,

test posignification a été fixé à 0,05.

Comparaison de la durée de l’exercice et de sa composition

y VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII XV vs VII

J-P. Doutreloux & T. Janeczek 1LARAPS, Université P. Sabatier, Toulouse

2Fédération Française de Rugby, Haut-niveau / Rugby à VII

Le rugby à VII est un sport dont les règles du jeu sont à peu de points près, identiques au rugby à XV. Le jeu se déroule sur le même terrain, mais avec seulement 7 joueurs par équipe. La principale diffé-rence entre les deux sports concerne la durée des rencontres composée de deux mi-temps de 7 minutes en rugby à VII, contre deux mi-temps de 40 minutes en rugby à XV. En vue de la prochaine coupe du monde de rugby à VII, il paraissait intéressant de savoir si du point de vue physique et énergétique le rugby à XV permet de préparer ces joueurs à l’exercice du rugby à VII. Dans ce travail, nous avons, à partir du croisement d’informations biologiques et d’informations issues de bandes vidéo, comparé l’intensité et la composition des exercices réalisés par les joueurs dans les deux sports, afin de fournir des informations utiles pour l’élaboration de contenus de préparation phy-sique et énergétique spécifiques au rugby à VII. Matériel et méthode 40 joueurs de rugby (moyenne ± SD : masse 83,4 ± 8 kg ; taille 183 ± 4 cm ; âge 22 ± 3 ans) ont été étudiés au cours de 5 matchs de niveau national en rugby à XV (championnat de France élite 1, ses-sion 2001, n = 20), et au cours de 5 matchs de niveau international en rugby à VII ( Tournoi de Hong-Kong 2001, n = 20 ). Cinq joueurs ont été étudiés dans quatre types de posteles deux formmêlée (notés DM), les trois-quarts intérieurs (notés DO + TQC) et les trois quarts extérieurs (ailiers et

s, notés TQA + AR). Cinq joueurs de chaque groupe a été étudié sur l’ensemble d'une rencontre lle.

Les enregistrements vidéos ont été réalisés à l'aide de 2 caméras (Sony, vidéo S). Les enregistrements des rencontres ont été analysés à l’aide de deux logiciels. Le premier d’entre eux correspond à

un système d’analyse des matchs. Le second logiciel est focalisé sur l’analyse de l’exercice de chaque joueur à partir de 3 groupes d’actions (les types de déplacements et de repos, les tâches de transmis-

u ballon et les tâches de combat). La fréquence cardiaque a été enregistrée en continu par intervalle de 5 secondes durant tout le match à

de cardio-fréquence-mètres (Vantage NV, Polar Electro, Kempele, Finlande). Par avaleurs de FC recueillies ont été réparties (nombre de battements) en 4 zones : maximale (>95%

x), élevée (85-95% FCmax), « au seuil » (75-85% FCmque proposées par Woolford & Angove (1991). Enfin, nous avons mis au point une application informatique permettant d’extraire les données cardia-ques et de les positionner en face de chacune des actions réalisées par les joueurs afin d’étudier l’évolution du rendement énergétique du joueur au cours des matchs.

avons utilisé l'analyse de variance afin de comparepour l’ensemble des variables étudiées. Lorsque des différences significatives ont été observées, un

st-hoc de Bonferonni et Dunn a été utilisé pour identifier les différences inter-postes. Le seuil de

Principaux Résultats

L’ensemble des données est rassemblé dans les tableaux 1, 2, 3 et 4. Effet Poste Effet Poste Effet Sport

Rugby XV RugbTL(a) DM (b) TQC + DO © TQA + AR (d)

Récupérations / ReposFréquence (n/min.) 2,21 ± 0,20 2,00 ± 0,15 2,82 ± 0,32 2,10 ± 0,10 3,20 ± 0,30 2,20 ± 0,20 3,83 ± 0,30 2,10 ± 0,15 *** N.S. ***

d aDurée (% durée match) 57,50 ± 7,0050,00 ± 4,0077,50 ± 12,555,00 ± 6,1088,00 ± 12,053,00 ± 8,5093,50 ± 15,057,00 ± 7,50 *** N.S. ***

b, c, d a a aoyenne (s.) 25,11 ± Durée m 4,5015,00 ± 2,8027,23 ± 8,0012,00 ± 3,0027,66 ± 8,4012,00 ± 3,5027,12 ± 8,6012,00 ± 2,50 N.S. N.S. ***

TransmFréquen ± 0,05 *** N.S. ***

b a b b

ission ballon maince (n/min.) 0,12 ± 0,05 1,00 ± 0,10 0,80 ± 0,10 1,20 ± 0,20 0,11 ± 0,02 1,20 ± 0,05 0,06 ± 0,02 1,10

ACAPS O3 - Toulouse 246

Page 17: Relation puissance pic - performance chez des rameurs ...anneclairepannier.free.fr/files/programmation/relation pic perf.pdf · reliés à Ppic (Tableau 2). La régression multiple

Communications affichées 5

Fréquence (n/min.) 0,11 ± 0,03 1,00 ± 0,20 0,15 ± 0,02 0,90 ± 0,10 0,37 ± 0,01 1,00 ± 0,10 0,31 ± 0,03 1,00 ± 0,05 *** N.S. ***c, d c, d a, b a, b

Durée (% durée match) 0,60 ± 0,02 4,70 ± 0,05 1,00 ± 0,08 6,20 ± 0,10 2,10 ± 0,02 7,50 ± 0,08 1,20 ± 0,01 7,80 ± 0,04 *** N.S. ***c, d c, d a, b a, b

Durée moyenne (s.) 2,40 ± 0,10 2,50 ± 0,20 3,00 ± 0,10 2,50 ± 0,10 3,20 ± 0,20 3,70 ± 0,30 4,00 ± 0,20 5,00 ± 0,20 *** *** N.S.d a

Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII RugbyTL(a) DM (b) TQC + DO ©

Tableaux 1 à 4 : Comparaison des fréquence relative des actions (exprimées en nombre par minute et en pourcentage de la durée des rencontres), et de leur durée moyenne en fonction du poste occupé en rugby à VII et en rugby à XV.

lative, la nature et la fréquence des actions à réaliser diffèrent d’un rugby à l’autre. De plus,

ans cette étude montrent que l’exercice réalisé pour un même poste en rugby à t de vue énergétique, les exigences du jeu onnement énergétique, ne préparent pas

efficacement les trois-quarts aux exercices à réaliser en rugby à VII.

Effet Poste Effet Poste Effet SportRugby XV Rugby VII XV vs VII

Courses de soutienFréquence (n/min.) 1,40 ± 0,40 2,00 ± ± 0,15 2,50 ± 0,25 ** N.S. ***

d aDurée (% durée match) 15,8 ± 2,00 25,40 ± 3,

La durée re

Effet Poste Effet Poste Effet SportRugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII XV vs VII

Composition de l'exercice% course/durée exercice 55 ± 3 76 ± 4,5 90 ± 7 82 ± 4 89 ± 6 85 ± 3,8 95 ± 4,5 90 ± 3,5 *** N.S. N.S.

b, c, d a a a% combat/durée exercice 45 ± 2 24 ± 2 10 ± 1 18 ± 2 11 ± 1 15 ± 2 5 ± 1 10 ± 1,5 *** N.S. N.S.

b, c, d a a a

TL(a) DM (b) TQC + DO © TQA + AR (d)

Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII Rugby XV Rugby VIITL(a) DM (b) TQC + DO © TQA + AR (d)

0,30 1,47 ± 0,80 2,00 ± 0,3 1,72 ± 0,35 3,00 ± 0,25 1,810

0015,53 ± 4,0028,40 ± 2,0017,42 ± 1,8026,30 ± 2,4016,20 ± 3,6027,40 ± 3,20 N.S. N.S. ***

Durée moyenne (s.) 6,50 ± 0,20 6, 5 6,30 ± 0,35 N.S. N.S. N.S.

Sprints

40 ± 0,15 6,80 ± 0,25 6,30 ± 0,15 7,10 ± 0,40 6,70 ± 0,35 7,50 ± 0,4

Effet Poste Effet Poste Effet Sport XV Rugby VII Rugby XV Rugby VII XV vs VII

Tâches de combatFréquence (n/min.) 1,70 ± 0,30 1,00 ± 0,10 0,25 ± 0,09 0,75 ± 0,09 0,30 ± 0,04 0,80 ± 0,03 0,20 ± 0,03 0,60 ± 0,04 *** N.S. ***

b, c, d a a aDurée (% durée match) 13,75 ± 2,4017,00 ± 3,001,87 ± 0,20 7,00 ± 0,20 2,50 ± 0,15 6,50 ± 0,25 1,75 ± 0,15 5,00 ± 0,25 *** * *

b, c, d b, c, d a a a a a aDurée moyenne (s.) 4,85 ± 0,05 4,20 ± 0,05 5,25 ± 0,08 4,50 ± 0,03 5,00 ± 0,03 4,50 ± 0,1 5,00 ± 0,2 4,30 ± 0,09 N.S. N.S. N.S.

TQA + AR (d)

s’il existe des différences inter-postes importantes en rugby à XV, elles n’existent pas entre les postes en rugby à VII. Fréquence cardiaque Tableau 5 : Comparaison des charges cardiaques en fonction du poste en rugby à XV et en rugby à VII. Seules les moyennes sont présen-tées pour une meilleure lisibilité.

Effet SportRugby XV (a) Rugby VII (b) Rugby XV (a) Rugby VII (b) Rugby XV (a) Rugby VII (b) Rugby XV (a) Rugby VII (b) XV vs VII

% de la FC max< 95% (% durée match) 19,50 ± 2,00 15,30 ± 4,10 1,70 ± 0,30 15,70 ± 3,00 0,50 ± 0,01 16,70 ± 4,20 0,00± 0,30 16,10 ± 2,00 ***

b a b a b a95-85% (% durée match) 52,20 ± 5,50 63,90 ± 6,80 40,50 ± 5,20 67,4 ± 7,60 34,00 ± 5,40 68,90 ± 6,40 34,00 ± 3,50 68,50 ± 7,30 ***

b

TL DM TQC + DO TQA + AR

Les données du tableau 5 montrent que la répartition des FC diffère d’un rugby à l’autre, d’un poste à l’autre en rugby àXV, mais pas en rugby à VII. L’intensité de l’exercice est similaire pour le TL, par contre elle est beaucoup plus grande pour les autres postes en rugby à VII . Conclusion

a b a b a

a b a

84-75% (% durée match) 22,3 ± 7,20 16,1 ± 3,15 31,30 ± 4,80 10,15 ± 2,10 38,80± 3,70 10,00 ± 2,50 33,70 ± 4,30 11,00 ± 1,40 ***b a b a b a

>75% (% durée match) 6,00 ± 1,00 5,00 ± 1,00 21,10 ± 2,50 6,65 ± 1,45 21,50 ± 2,50 4,40 ± 0,50 29,80 ± 2,15 4,40 ± 0,30 ***b a b

Les résultats présentés dVII et en rugby à XV est significativement différent. Du poinde rugby à XV, et par conséquent les modalités du conditi

Référence Woolford S., & Angove M. (1991). A comparison of training techniques and game intensities for na-

tional level netball players. Sports Coach, 14, 18-21.

ACAPS O3 - Toulouse 247

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Communications affichées 5

Assessment of the validity of the power output measured with an Axiom ergo-trainer during a time-trial

S. Duc, V. Villerius, W. Bertucci & F.Grappe

Laboratoire de Mécanique Appliquée, U.M.R. C.N.R.S. 6604 Université de Franche Comté, Besançon

Time-trial tests (TT) are generally used in laboratory to evaluate the endurance performance of com-petitive cyclists. Paton et al (2001) reported that the SRM crank was the best device for the measure-ment of power output in cycling. The aim of this study was to compare the power output measurement

ences between the Axiom and SRM power output (Bland and Altman, 1986). The statistical difference

14.6 W. The regression analyse 2

e interval (CI) for the mean ifferences power output measurement lay between 20.8 and 34.50 with 75% of data lay outside this

between an Axiom ergo-trainer (Elite, Italy) and a SRM crank during a TT. Material and methods Twenty male competitive cyclists (age: 24 ± 2 years, height: 178 ± 3 cm, body mass: 70 ± 2 kg) rang-ing from regional to national level participated in the study. The subjects performed a 10 min self-paced TT on a Axiom ergo-trainer. The resistance of the Axiom electromagnetic brake, which corre-sponded to a slope of 3%, was the same during the TT. Each cyclist bicycle was equipped with a SRM crank (Schoberer Rad Messtechnik, ± 0.5 % accuracy). The SRM sampled (1 Hz) and stored the power output and the pedalling rate (rpm) throughout the TT. The validity of the SRM has been previously shown by Martin et al. (1998). The power output of the Axiom ergo-trainer was measured during 30 s each minute. Bias, limits of agreement and 95% confidence interval (95% CI) were estimated to quantify the differ-

of power output between the Axiom and SRM devices during the TT was performed using ANOVA two-ways (time and measurement system) repeated measures (p<0.05). Results The power output of the Axiom increased significantly during the TT (p<0.001) whereas the power output of the SRM crank was unchanged (p = 0.80) (fig 1).The power output recorded during the TT was higher using the Axiom ergo-trainer compared with the SRM crank : 328 ± 19.8 vs 300 ± 23.6 W. The mean bias for power output between Axiom and SRM was 27 ±indicates a significant correlation (r = 0.65 ; p< 0.05) between the Axiom and SRM power output.However, Bland and Altman’s analysis indicate that the 95 % confidencdinterval (Fig. 2).

350

280290300310320330340

Pow

er o

utpu

t (W

)

2702 3 4 5 6 7 8 9 10

Time (min)

Axiom SRM

f the power output of the two devices measurements (Axiom ergo-trainer and SRM crank) during the TT. Fig 1: Evolution o

ACAPS O3 - Toulouse 248

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Communications affichées 5

-10

0

10

20

30

40

60

250 270 290 310 330 350 370Moy PO Axiom PO SRM

PO A

xiom

- PO

S)

Fig 2: Comparison between Axiom and SRM devices using Bland and Altman analysis. Discussion and conclusion The major finding of this study was the high variability of the power output between the Axiom ergo-trainer and the SRM crank, showed by the result of the Band Altman’s analysis. The mean power out-put of TT measured with the Axiom was 9 ± 5.1% over-estimated compared to the SRM crank power output. The continuous increase with time of the Axiom power output could be explained by a de-crease of the resistance of the electromagnetic brake which could be attributed to a possible tempera-ture elevation of electronic components. In conclusion, the present study shown that the Axiom ergo-trainer was not a valid device to measure power output during a time-trial. References Bland, & Altman (1986). Statistical methods for assessing agreement between two methods of clinical

measurement. Lancet I Martin, et al. (1998). Validation of mathematical model for road cycling power. Journal of Applied

Biomechanics, 14, 276-291 Paton, et al. (2001) Tests of cycling performance. Sports Medicine, 31, 489-496

70

50

RM

(W

ACAPS O3 - Toulouse 249

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Communications affichées 5

Masse mu e tennis :

Gaële Ducher, Christelle J amou & Daniel Courteix L

re masse maigre et masse dominant uniquement (r = 0,76, p<0,05). La relation entre masse maigre et

masse osseuse a été démontrée sur le corps entier (Courteix et coll., 1998). Elle a rarement été étudiée

été recrutés pour cette étude. Aucun des sujets ne suivait de traitement mé-

parer les deux membres supé-mprenait l’avant-bras et la main. Tous les paramètres ont été mesurés sur une région allant du

non dominant. La même analyse a été utilisée pour comparer les droites de régres-ion des hommes et des femmes.

Résultats Les joueurs étaient plus âgés que les joueuses (26,7 ± 6,9 contre 21,5 ± 1,8 ans, p<0,01). Des différen-ces significatives (p<0,01) ont été observées entre les deux groupes concernant le poids (75,1 ± 8,4 contre 58,9 ± 5,2 kg) et la taille (178,7 ± 5,7 contre 165,9 ± 4,9 cm). Le nombre d’années de pratique vécues par les joueurs était également supérieur à celui des joueuses (18,6 ± 7,1 et 13,3 ± 2,6 ans, res-pectivement, p<0,01). Par contre, l’âge de début de pratique des joueurs et des joueuses n’était pas différent. MM était supérieure dans l’avant-bras dominant (+14,3 ± 7,4% chez les hommes, +15,5 ± 4,8% chez les femmes, p<0,0001). De même, une différence significative était observée concernant CMO, au bénéfice du côté dominant (+17,3 ± 10,0% chez les hommes, +21,9 ± 11,9% chez les femmes, p<0,0001). La longueur de l’avant-bras dominant était également supérieure à celle de l’avant-bras non dominant (p<0,0001). MM et CMO étaient plus élevés chez les joueurs que chez les joueuses, quel que soit l’avant-bras considéré (p<0,05). Ces différences persistaient lorsque l’on tenait compte de l’ancienneté de pratique ou de la taille des sujets. Une corrélation était observée entre MM et CMO des avant-bras (r = 0,91, p<0,0001). Cette corrélation diminuait mais restait significative lorsque l’on tenait compte de la longueur des avant-bras (r = 0,76, p<0,0001). MM était également corrélée à la

ntre MM et MO (ou DMO) restaient significatives lorsque l’on considérait soit l’avant-bras dominant, soit

l’avant-bras non dominant. Cependant, CMO normalisé à MM était supérieur du côté dominant (p<0,01). Le même résultat était obtenu en considérant DMO normalisée à MM.

sculaire et masse osseuse de l’avant-bras chez les joueurs dcomparaison entre hommes et femmes

affré, Alexandre Arlettaz, Claude-Laurent Benh

aboratoire de la Performance Motrice, UFR STAPS d’OrléansInserm ERIT-M 0101, CHR d’Orléans

La pratique du tennis, activité sportive de type asymétrique, sollicite préférentiellement le membre supérieur dominant. Plusieurs auteurs ont noté que la masse maigre était supérieure dans le bras domi-nant (Calbet et coll., 1998), de même que le contenu minéral et la densité minérale osseuse (Kannus et coll., 1994). Calbet et coll. (1998) ont également trouvé une corrélation entosseuse du bras, du côté

chez des joueurs de tennis, qui plus est sur les membres supérieurs, soumis à des contraintes mécani-ques répétées du côté dominant. Les objectifs de cette étude étaient : 1) d’étudier les relations entre masse musculaire et masse osseuse sur les avant-bras dominant et non dominant chez des joueurs de tennis, 2) de comparer ces relations entre hommes et femmes. Matériels et méthodes Cinquante-quatre joueurs (30 hommes et 24 femmes), d’âge moyen 24,4 ± 5,9 ans, pratiquant le tennis depuis 16,2 ± 6,1 ans, ont dicamenteux susceptible d’agir sur le métabolisme osseux. La masse maigre (MM, en g), le contenu minéral osseux (CMO, en g) et la densité minérale osseuse (DMO, en g/cm²) ont été mesurés par absorptiométrie biphotonique à rayons X (Delphi QDR Series, Hologic Inc., Waltham, MA, USA). La région d’intérêt choisie pour comrieurs cobord supérieur de l’olécrane aux extrémités des doigts. Cette région a été définie à partir de l’analyse obtenue sur le corps entier. La masse maigre de l’avant-bras peut être considérée comme une bonne estimation de la masse musculaire sur cette région d’intérêt, car la masse maigre du corps entier est constituée majoritairement de masse musculaire. Les groupes Hommes et Femmes ont été comparés par une analyse de variance sur séries indépendan-tes. Le degré de liaison entre deux variables a été exprimé à l’aide du coefficient de corrélation de Pearson. Une analyse de covariance a été réalisée afin de comparer les droites de régression obtenues côtés dominant et s

DMO des avant-bras (r = 0,73, p<0,0001) sur l’ensemble des sujets. Les corrélations eC

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Communications affichées 5

R² = 0,69p<0,0001

R² = 0,58p<0,0001

20

40

60

80

100

120

140

160

500 1000 1500 2000

Masse Maigre (g)

Contenu Minéral O sseux (g)

HommesFemmes

Figure 1: Relation entre Masse Maigre et Contenu Minéral O sseux des avant-bras dominant et non dominant.

La figure 1 présente les droitL’analyse de covariance a ré

es de régression entre MM et CMO chez les joueurs et chez les joueuses. vélé que les pentes des droites de régression entre MM et CMO ne sont

troitement corrélés. MM et mesurés sur la même région d’intérêt, méthode qui a sans doute contribué à la forte cor-

effet direct pourrait aque impact entre la

balle et la raquette. MM et CMO étaient supérieurs chez les hommes, quel que soit l’avant-bras consi-déré. Cette différence ne semble pas s’expliquer par les différences d’ancienneté de pratique ou de taille entre hommes et femmes. Cependant, CMO normalisé à MM était plus élevé chez les joueuses, et ce du côté dominant seulement. Ce résultat suggère que l’effet du tennis sur le tissu osseux serait de plus grande amplitude chez les joueuses. Le rôle potentiel des œstrogènes sur la relation os/muscle a été évoqué par plusieurs auteurs. Les œstrogènes pourraient augmenter la sensibilité du tissu osseux aux contraintes mécaniques exercées par les muscles (Ferretti et coll., 1998 ; Schiessl et coll., 1998). Une seconde hypothèse serait que la masse musculaire, plus importante chez les hommes, amortirait les vibrations mécaniques transmises lors de chaque impact balle / raquette. Références Calbet, J.A., Moysi, J.S., Dorado, C., & Rodriguez, L.P. (1998). Bone mineral content and density in pro-

fessional tennis players. Calcified Tissue International, 62(6), 491-496. Courteix, D., Lespessailles, E., Loiseau-peres, S., Obert, P., Ferry, B., & Benhamou, C.L. (1998). Lean

Tissue Mass is a better predictor of bone mineral content and density than body weight in prepuber-tal girls. Revue du Rhumatisme (Engl. Ed.), 65(5), 328-336.

Ferretti, J.L., Capozza, R.F., Cointry, G.R., Garcia, S.L., Plotkin, H., Alvarez Filgueira, M.L., & Zanchetta, J.R. (1998). Gender-related differences in the relationship between densitometric values of whole-body bone mineral content and lean body mass in humans between 2 and 87 years of age. Bone, 22(6), 683-690.

Frost, H.M. (1999). Muscle, bone, and the Utah paradigm: a 1999 overview. Medicine and Science in Sports and Exercise, 32(5), 911-917.

Kannus, P., Haapasalo, H., Sievanen, H., Oja, P., & Vuori, I. (1994). The site-specific effects of long-term unilateral activity on bone mineral density and content. Bone, 15(3), 279-284.

Schiessl, H., Frost, H.M., & Jee, W.S.S. (1998). Estrogen and bone-muscle strength and mass relationships. Bone, 22(1), 1-6.

pas différentes entre hommes et femmes. Par contre, CMO normalisé à MM est inférieur chez les hommes (p<0,05). Cette différence persiste lorsque l’on examine uniquement les données concernant l’avant-bras dominant. Elle disparaît sur l’avant-bras non dominant. Discussion Les résultats de cette étude confirment que la pratique du tennis entraîne une asymétrie à la fois mus-culaire et osseuse au niveau des membres supérieurs. MM et CMO étaient éCMO ont étérélation observée entre ces deux paramètres. Mais la corrélation restait significative en tenant compte de la longueur de l’avant-bras. Ce résultat semble confirmer l’hypothèse selon laquelle les contractions musculaires induisent des contraintes mécaniques favorisant la minéralisation osseuse (Frost, 1999). CMO ajusté à MM est supérieur du côté dominant. Cette observation suggère que le tennis induit une augmentation de CMO indépendamment de l’hypertrophie musculaire. Cet s’exercer via les vibrations mécaniques transmises aux structures osseuses à ch

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Communications affichées 5

L'e nt

Stéphane Dufour1, Eliane Lampert1, Evelyne Lonsdorfer-Wolf1, Stéphane Doutreleau1,

1Service de Phys et de l'Exercice, Département , Strasbourg

2UFR SFA, Laboratoire LIGE, Université d'Evry

en EXC, avec u e augmentation de la

) conduisant à un débit cardiaq ) plus élevé (Tho n, 1971)

obtenir un mode de pédalage imposant un

ergocycle EXC comme un moyen effi-cace pour développer la masse et la force musculaire (Lastayo et al., 2000, Lastayo et al., 1999), avec

Matériel et Méthodes 8 sujets sains se sont portés volontaires pour participer à cette étude. Leur âge, taille et poids étaient de

cle (Ergocard, Médi-Soft) et le obtenu par impédancemétrie (Physio-Flow, Manatec) à

xercice triangulaire excentrique: intérêt dans la programmation de l'entraîneme

Véronique Billat2 & Ruddy Richard1

iologie Clinique et des Explorations Fonctionnelles Respiratoires de Physiologie, EA 3072, Hôpital Civil

Les actions musculaires excentriques (EXC) font actuellement l'objet d'un grand intérêt, puisqu'elles permettent de développer des forces musculaires très importantes pour un faible coût énergétique. En

effet, à puissance mécanique de pédalage égale, la consommation d'oxygène ( 2.OV ) est environ 5 fois

plus faible en EXC qu'en concentrique (CON) (Perrey et al., 2001). La contrainte hémodynamique est

également réduite, avec des valeurs de débit cardiaque (.

Q ) et de fréquence cardiaque (FC) significati-

vement inférieures en EXC (Thomson, 1971). Par contre, lorsque la comparaison est réalisée à 2.OV

identique, les contraintes hémodynamiques sont supérieures n

msoue (.

Q . Dès lors, fréquence cardiaque (FC

une FC identique dans les deux modes d'exercice ne témoigne pas d'une 2.OV identique.

A l'aide d'ergocycles spécialement adaptés, il est possible d'allongement forcé du muscle malgré son activation, engendrant ainsi des actions musculaires EXC. A ce jour, les études qui ont cherché à évaluer les avantages des programmes d'entraînement en bicy-clette EXC versus CON, ont utilisé la FC pour égaliser l'intensité d'exercice indépendamment du type d'action musculaire (Lastayo et al., 2000), sans prendre en compte les spécificités des ajustements cardiorespiratoires à l'exercice EXC. De plus, ces ajustements n'ont jamais été rapporté à l'exercice triangulaire EXC alors que pour les exercices CON, ce type de test est classiquement utilisé pour cali-brer et individualiser les charges d'entraînement. Puisque des résultats prometteurs présentent l'entraînement en

des applications tant dans le milieu sportif qu'en pathologie ou en rééducation, il paraît essentiel d'en maîtriser certaines adaptations spécifiques. Le but de cette étude est donc de décrire les ajustements cardiorespiratoires à l'exercice triangulaire EXC, afin d'en juger l'intérêt dans l'optimisation des char-ges d'entraînement.

28±7 ans, 180±5 cm et 71±8 kg respectivement. Tous les sujets ont réalisé 2 tests triangulaires: l'un en mode CON et l'autre en mode EXC. Après un premier palier de 50W maintenu 3 min, la puissance mécanique développée était augmentée de 50W toutes les 3 min. Les tests EXC n'ont pas été poursuivi au delà des puissances atteintes en mode CON. Pendant les tests, les échanges gazeux étaient mesurés

cycle à cy.

Qpartir de la mesure de la FC et du volume d'éjection systolique (VES). Résultats A puissance mécanique comparable (287 ± 44W), les exercices EXC se caractérisent par une sollicita-tion cardiorespiratoire inférieure aux exercices CON. Ainsi, au pic d'exercice, l'ensemble des paramè-tres étudié sont inférieurs en EXC (Tableau 1). Par contre, à puissance métabolique d'exercice donnée, la puissance mécanique développée et la contrainte hémodynamique sont plus importantes en EXC

(Tableau 2). Ainsi, pour une 2.OV identique (1.1 ± 0.1 L/min), le

.Q est de 28% plus élevé, essentiel-

lement dû à une FC supérieure de 18% en EXC, sans modifications significatives du VES.

ACAPS O3 - Toulouse 252

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Communications affichées 5

Variables CON EXC Pic CON Pic EXC Variables

nique, W 287 ± 44 287 ± 44 2.OV , L/min 1.07

3.62 ± 0.45 1.17 ± 0.14 *Puissance mécanique,

W 50

22.4 ± 3.0 13.6 ± 2.6 * .

Q , L/min 10

180 ± 18 119 ± 23 * FC, bpm 95

124.3 ± 17.8

117.7 ± 24.1 VES, ml 107.

Les exercices triangulaires EXC permettent d'établir de manière individuelle la correspondance des FC cices de pédalages CON et EXC. La prise en compte de cette spéc

Puissance méca ± 0.12 1.08 + 0.14

2.OV

.Q

, L/min ± 0 262 ± 52 *

, L/min .0 ± 1.5 12.5 ± 1.8 *

FC, bpm ± 15 111 ± 22 *

VES, ml 1 ± 19.8 111.5 ± 23.6

Conclusion

entre les exer ificité dans l'élabora-tion des programmes d'entraînement en bicycle EXC devrait permettre d'en optimiser les bénéfices en

nce métabolique, le est gmenté en EXC (+28%). Certainement multifactorielle, l'origine de cet ajustement spéci-

it comporter des facteurs hormonaux, nerveux et thermiques (Thomson, 1971) qui restent

nd for oxygen. American al of Physiology, 276(2 Pt 2), R611-R615.

minimisant les risques de sous/surentraînement.

Ainsi, comparativement aux exercices CON, l'obtention d'une même 2.OV (1 L/min), requiert d'aug-

menter la FC d'environ 18% en EXC. En conséquence, à ce niveau de.

puissa Qégalement aufique pourraà déterminer. Dans ce contexte, conserver une même valeur de FC dans les 2 types d'exercices revient à imposer une

2.OV inférieure en EXC. Cette démarche ayant été utilisée dans les études récentes sur l'entraînement

EXC, leurs résultats pourtant prometteurs semblent sous-estimés. Les réels bénéfices apportés par l'exposition chronique à des exercices de pédalage EXC demeurent à ce jour inconnus et nécessitent donc des études complémentaires. Références Perrey, S., Betik, A., Candau, R., Rouillon, J.D., & Hughson, R.L. (2001).Comparison of oxygen up-

take kinetics during concentric and eccentric cycle exercise. Journal of Applied Physiology, 91(5), 2135-42.

Thomson, D.A. (1971).Cardiac output during positive and negative work. Scandinavian Journal of Clinical and Laboratory Investigation, 27(3), 193-200.

Lastayo, P.C., Pierotti, D.J., Pifer, J., Hoppeler, H., & Lindstedt, S. L. (2000).Eccentric ergometry: increases in locomotor muscle size and strength at low training intensities. American Journal of Physiology. Regulatory, Integrative and Comparative Physiology, 278(5), R1282-R1288.

Lastayo, P.C., Reich, T.E., Urquhart, M., Hoppeler, H., & Lindstedt, S. L. (1999).Chronic eccentric exercise: improvements in muscle strength can occur with little demaJourn

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Communications affichées 5

Effets du type de récupération sur la performance lors de courses intermittentes à haute intensité

Grégory erthoin1

2 Laboratoire d’Analys ortives, UFR STAPS Université d’Artois

(Bi

étaient entrecoupés de 4-min de récupération, la performance était supérieure dans le cas d'une récupé-

corécupération passive. Le but de cette étude est alors de comparer les effets du type de récupération

de la vitesse

la VMA. Trois minutes après chaque exercice, des

Dupont1, Nicolas Blondel2 & Serge B

1Laboratoire d'Etudes de la Motricité Humaine EA 3608, Faculté des Sciences du Sport et de l'Education Physique, Université de Lille 2

es Multidisciplinaires des Activités Physiques et Sp

Lors d’exercices intermittents, il est recommandé de récupérer activement entre les répétitions pour éliminer plus rapidement le lactate et augmenter le temps limite de l’exercice llat 2001 ; Billat et al., 2001). Ainsi Signorile et al. (1993) ont montré que, lors de la répétition de huit sprints de 6-s en-trecoupés de 30-s de récupération, la performance était supérieure lorsque la récupération était active plutôt que passive. De même, Bogdanis et al. (1996) ont observé que lorsque deux tests de Wingate

ration passive. Par conséquent, nous faisons l’hypothèse que des courses intermittentes de 15-s à haute intensité, entrecoupées de périodes de 15-s de récupération active, permettront aux sujets de maintenir un temps limite de course (tlim) plus long que lorsque ces urses sont entrecoupées de périodes de

(active versus passive) sur le temps limite lors de courses intermittentes de 15-s à 120%maximale aérobie (VMA). Matériel et méthodes Douze sujets sportifs (dont l’âge, la taille et la masse sont respectivement de 24± 4 ans, 177±5 cm et 72±8 kg) ont réalisé trois exercices jusqu’à épuisement : un test incrémental, puis dans un ordre aléa-toire, deux courses intermittentes de 15-s entrecoupées de périodes de récupération de 15-s qui étaient active ou passive. Le test incrémental a permis de déterminer la VMA et la consommation maximale d'oxygène (VO2max). L’intensité des courses intermittentes était fixée à 120% de la VMA ; la récupé-ration active consistait en une course à 50% deprélèvements sanguins étaient effectués pour mesurer les concentrations de lactate [la]. La VO2 re-quise nette était calculée pour les deux courses intermittentes, selon la méthode proposée par di Pram-pero et Ferretti (1999) :

VO2 = (VO2moyenne − 3,5) +3× la[ ]

. t lim

Résultats La VMA, la VO2max et les [la] déterminés lors du test incrémental étaient respectivement de 17,2±1,8 km.h-1, 57,8±7,1 ml.kg-1.min-1, et 11.6±1.7 mmol.l-1. Le temps limite de course était significativement plus long (p<0,001) lorsque les courses intermittentes étaient entrecoupées de récupération passive (745±171 s) plutôt que de récupération active (445±79 s). La VO2 nette requise était significativement plus élevée lorsque la récupération était active plutôt que passive (59,9±9,6 ml.kg-1.min-1 versus 48,9±6,9 ml.kg .min , respectivement ; p<0,001). Discussion et conclusion

-1 -1

e formulée peut être rejetée puisque le tlim était plus long lorsque les exercices intermit-t entrecoupés de récupération passive plutôt que de récupération active. Ce résultat peut

mog

e.

L’hypothèstents étaiens’expliquer par une demande énergétique inférieure lorsque la récupération était passive. En effet, la VO2 requise nette était inférieure lorsque les courses intermittentes étaient entrecoupées de récupéra-tion passive. De plus, nous pouvons faire l’hypothèse que l’énergie nécessaire pour courir lors des courtes périodes de récupération active provoque une moindre disponibilité en oxygène pour ré-oxygéner la myoglobine, l’hé lobine et pour resynthétiser la phosphorylcréatine. Par conséquent, lors de courses intermittentes brèves entrecoupées de courtes périodes de récupération, la récupération passive permet de maintenir l’exercice plus longuement que lorsque la récupération est activ

ACAPS O3 - Toulouse 254

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Communications affichées 5

Références Billat, V.L. (2001). Interval r p ce: a scientific and empirical practice. Special rec-

ommendations for middle- and long-distance running. Part I: Aerobic interval training.. Sports 31

Billat, V.L., Slawinski, J., Bocquet, V., Chassaing, P., D sztein, J.P. (2001). Very short (15 s – 15 s) interval-training around the critical velocity allows mid d rmaintain VO2max for 14 minutes. International Journal of Sports Medicine, 22, 201-208.

Bogdanis, G.C., Nevill, M.E , H.K.A., Graham, Louis, G. (19 tsrecovery on power output during repeated maximal sprint cycling. European Journal of Applied

ology, 74(5), 461di , P.E., & Ferretti, G. (1999). cs of anaerobic muscle me

of older and recent conc , 118, 103-115. ignorile, J.F., Ingalls, C., & Tremblay, L.M. (1993). The effects of active and passive recovery on

erm, high-intensity power output. Canadian Journal of Applied Physiology, 18(1), 31-42.

training fo erforman

Medicine, 31(1), 13- . emarle, A., & Koral

dle-age unners to

., Lakomy C.M., & 96). Effec of active

Physi -469. Prampero The energeti tabolism: a reappraisal

epts. Respiration PhysiologyS

short-t

ACAPS O3 - Toulouse 255

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Communications affichées 5

Suivi longitudinal de rugbymen de haut niveau

Julien Finaud1, Edith Filaire1, Gérard Lac1, Hubert Vidalin2, Pierre Chatron3 & André Robert1

1Lab M),

Centre Méd ont-Ferrand

L’accumulation des charges d’entraînement et de c étition peut entraîner des périodes de fatigue au

u cours d’une saison ceci permettant le dosage de paramètres hématologi-endocriniens. Parallèlement à cela, les résultats de l’équipe en compétition

sanguins. T1 T2 T3 T4

oratoire de Physiologie de la Performance Motrice (LPPUniversité Blaise Pascal, Clermont-Ferrand

2 ical, Association Sportive Montferrandaise, Clerm3Laboratoires Monier-Chatron, Clermont-Ferrand

omp

cours d’une saison sportive se traduisant par des variations de certains paramètres biologiques et psychologiques (Petibois et al., 2002). Même si un certain nombre d’études se sont intéressé à des paramètres aussi bien métaboliques qu’hormonaux, majoritairement dans les sports d’endurance (Flynn et al., 1994), aucun consensus n'apparaît. De plus, à notre connaissance, peu de travaux existent dans les sports de type intermittent. L’objectif de cette étude a donc été d’évaluer l’évolution de paramètres biologiques classiquement utilisés dans le suivi biologique chez des joueurs de rugby de haut niveau. Matériels et méthodes La population comprenait 17 joueurs de rugby professionnels. 4 prélèvements sanguins (T1 = fin de période intensive, T2 = fin de saison, T3 = début de saison, et T4 = T1 + 12 mois) espacés d’une durée de 3 mois ont été réalisés aques, biochimiques et (pourcentage de victoires) ont été relevés ainsi que les temps de jeu en compétition de chaque joueur. Résultats Les paramètres biologiques correspondent aux normes du laboratoire. Une baisse de la CK, de la myoglobine, des transaminases (SGOT ASAT), de l’aldolase ainsi qu’une augmentation du nombre d’hématies, de l’hématocrite et du rapport testostérone / cortisol a été obser-vé uniquement en T2 (Tableau 1). Les résultats sportifs étaient meilleurs en T2 alors que la quantité de compétition était la plus faible (Tableau 2). Tableau 1 – Résultats des dosages

Hématies M/mm3 4,96 + 0,23 5,14 + 0,24 ** 4,98 + 0,26 ‡‡ 4,92 + 0,30 ‡‡‡ Hémoglobine g/100ml 14,75 + 0,84 15,26 + 0,70 * 14,96 + 0,84 14,96 + 0,84

% 43,0 + 2,0 45,3 + 2,0 *** 44,4 + 2,1 ** ‡ 43,83 + 2,35 ‡‡ £ HématocriteUrée mmol/l 6,30 + 1,28 6,32 + 1,45 6,34 + 1,47 6,18 + 1,34 Créatinine mcmol/l 93,24 + 9,48 86,69 + 8,77 *** 93,96 + 10,11 ‡‡‡ 92,41 + 11,34 ‡‡‡ Acide urique mcmol/l 379,5 + 67,1 354,5 + 72,6 * 354,9 + 71,3 * 366,1 + 57,4 Ferritine ng/ml 132,2 + 62,7 119,2 + 54,8 * 142,3 + 71,1 ‡ 164,3 + 64,1 * ‡‡‡CK UI/l 572,4 + 524,8 200,4 + 133,5 * 562,3 + 448,6 ‡ 389,2 + 229,5 ‡‡ Myoglobine mg/l 60,91 + 32,41 40,22 + 13,93 * 51,09 + 22,92 43,06 + 9,80 * SGOT UI/L 36,13 + 11,5 29,00 + 9,33 ** 34,07 + 9,54 ‡ 36,20 + 12,27 ‡‡

7,67 +Aldolase UI/l 2,42 4,75 + 1,56 *** 7,65 + 2,46 ‡‡ 9,33 + 2,80 ‡‡‡ Testostérone UI/l 6,44 + 1,44 6,46 + 1,40 6,10 + 1,54 5,62 + 1,48 **‡‡£ Cortisol mcg/l 175,5 + 31,7 145,3 + 37,5 * 147,2 + 28,4 ** 154,4 + 37,4 Rapport T/C x 100 3,79 + 1,12 4,83 + 1,88 * 4,24 + 1,20 * 3,78 + 1,09 ‡‡ * diff T1 * p < 0,05 ** p < 0,01 *** p < 0,001 ‡ diff T2 ‡ p < 0,05 ‡‡ p < 0,01 *** p < 0,001 £ diff T3 £ p < 0,05 ££ p < 0,01 £££ p < 0,001 Tableau 2 – Résultats sportifs et quantité de compétition des sujets. T1 T2 T3 T4 Victoires (%) 52,9 57,2 37,5 38,5 Quantité de compétition (mn) 855,8 + 384,3 470,5 + 258,3*** 504,1 + 301,1*** 615,8 + 293,1** * diff T1 * p < 0,05 ** p < 0,01 *** p < 0,001 ‡ diff T2 ‡ p < 0,05 ‡‡ p < 0,01 *** p < 0,001 £ diff T3 £ p < 0,05 ££ p < 0,01 £££ p < 0,001

ACAPS O3 - Toulouse 256

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Communications affichées 5

Discussion et conclusion

sultats montrent qu’en T2, les bilans biologiques présentent des valeurs plus faibles pour les ètres liés à l’inflammatio

Ces réparam n et aux lésions cellulaires et des valeurs plus importantes pour les pa-

Lac, 1Ainsi, es au

Référ

, 21-7.

Sports Medicine, 20(2), 109-113. Petibois, C., Cazorla, G., & Poortmans, J.-R. (2002). Biochemical aspects of overtraining in endurance

sports : a review. Sports Medicine, 32(13), 867-878.

ramètres identifiés par certains auteurs comme représentatif d’un état de forme optimal (Passelergue et 999). cette étude montre qu’il existe des variations significatives au niveau des bilans biologiqu

cours d’une saison sportive, celles-ci seraient fonction de la charge d’entraînement et de compétition. ences

Flynn, M.G., Pizza, F.X., & Boone J.B. (1995). Indices of training stress during competitive running and swimming seasons. International Journal of Sports Medicine, 15

Passelergue, P., & Lac, G. (1999). Saliva cortisol, testosterone and T/C ratio variations during a wres-tling competition and during the post-competitive recovery period. International Journal of

ACAPS O3 - Toulouse 257

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Communications affichées 5

Validation d’un t de haut-niveau

2UF Biologie U Grenoble

L’évaluation à l’exercice ur évaluer les effets de l’entraînement, et d’autre part pour permettre la dé nition des intensités d’entraînement. Il a été mon-

niveau (Rundell, 1995). De plus, les relations entre les différents

mprenant 4 tours de 2,7 km pour les hommes et 1,8 km pour les femmes sur un terrain

ration) puis à l’automne (fin de inée correspondant à 70% (tour

t aux sujets de respecter les consignes d’intensité au cours es tours 1 à 3. La lactatémie a été déterminée au départ et immédiatement à l’arrivée de chacun des

s après la fin du tour 4 (SGI « Microzym-L », Toulouse, France). ésultats

xercice é es po tou x p C obtenu 10 m éra nif

mne qu’au printe ). La ne étn automne q s p = 0

mesurées asse qu’ la f (p=0,004) ainsi inu tion ur

ne corrélation significa erf que coureur au cours de la saison de rnale (classem par tion Ski

tour 4 mesurée l n a ; p pa,07).

protocole rec n ski met d esure c imilaires à celles rencontrées lors de l’entraînement des

de h . btenue entre ces deux paramètres autorise, en fonction du de e aptées aux séances d’entraînement en ski de fond (Eisen-

de déplacement, des niveaux de [La] pour une FC onnée, ainsi que des paramètres de récupération indiquent que le test réalisé est sensible aux effets de entraînement réalisé au cours de la période de préparation. De plus, la élation obtenue re les

s en période de compétition et la vitesse m tour 4 mesurée à la fin de riode e te ind eau de performance

.

est de terrain adapté à la pratique du ski de fond

Patrice Flore1, Samuel Vergès1, Michel Guinot2, Hélène Richard1 & Anne Favre-Juvin2 1Laboratoire HP2, Université Joseph Fourier et Médecine du Sport, Laboratoire EFCR, CH

du skieur de fond est nécessaire d’une part po

fitré qu’un test triangulaire en course à pied tel que classiquement réalisé en laboratoire pour le suivi médico-sportif des skieurs de fond présentait une sensibilité insuffisante pour l’évaluation du niveau de performance de skieurs de haut-paramètres métaboliques (fréquence cardiaque (FC) / lactatémie ([La]) en particulier) obtenues lors de ce type de test diffèrent de celles mesurées au cours d’un test de terrain spécifique (protocole rectangu-laire en ski à roulettes) (Vergès et coll., 2003). Ainsi, les données recueillies lors d’une évaluationclassique en laboratoire ne peuvent être utilisées pour la définition des différentes intensités d’entraînement sur le terrain. Objectif Définir et valider un test de terrain permettant une évaluation sensible des effets de l’entraînement et de la performance ainsi qu’une programmation précise des intensités d’entraînement dans le cadre de la pratique du ski de fond de haut-niveau. Méthode 20 skieurs de fond (18 ± 1 ans ; 12 hommes et 8 femmes) de niveau national ont réalisé un test en ski àroulettes covallonné à deux reprises, au printemps (début de la période de prépapériode de préparation). Chaque tour était réalisé à une intensité déterm1), 80% (tour 2), 90% (tour 3) de la FC maximale et à la vitesse maximale (tour 4). Une période de 15 minutes de récupération passive était respectée après chaque tour. La FC était enregistrée en continue durant tout le protocole par un cardiofréquencemètre (POLAR Accurex Plus, Polar Electro Oy, Kem-pele, Finland), celui-ci permettant égalemendtours, ainsi que 5, 10 et 15 minuteRLes FC moyennes d’e

e, les Ftaient similaires t

ur chacun des rs u entre les de é reriodes (Figu1). En revanch

to après 5 e inutes de récup

v ention étaient sigde nt

icativement plus ait e-basses à l’au mps (p=0,04 itesse moy déplaceme significativ

ment plus élevée e u’au printemp our les tours 2 (p 0,033) et 4 (p=0, 07) uniquement. Les valeurs de [La] étaient plus b s à l’automne au printemps à in des tours 1(p=0,0006) et 2 qu’après 10 m tes de récupéra (p=0,013) (Fig e 2). Nous avons trouvé u tive entre la p ormance de chacompétition hive ent national points, Fédéra Française de ) et la vitessemoyenne du ors du test e utomne (r=0,57 =0,007), mais s au printemps (r=0,41 ; p=0Discussion La réalisation d’un tangulaire e à roulettes per ’obtenir la m simultanée dela FC et de la [La] dans des onditions sskieurs fond de aut-niveau La relation oniveau [La], la définition d FC cibles adman et coll., 1989). La modification des vitessesdl’ corr entpoints obtenu oyenne du la péde préparation montre que l st fournit des ications sur le niv attendu en com-pétition

ACAPS O3 - Toulouse 258

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Communications affichées 5

Conclusion terrain en ski à roulettes permet de compléter le suivi médico-sportif classi-

Références Eisenman, P.A., Johson, S.C., Bainbridge, C.N., & Zupan, M.F. 1989 Applied physiology of cross-

country skiing. Sports Medicine, 8(2), 67-79. Rundell, K.W. (1995). Treadmill roller ski test predicts biathlon roller ski race results of elite U.S.

biathlon women. Medicine & Science in Sports & Exercise, 27(12), 1677-1685. Vergès, S., Flore, P., & Favre-Juvin, A. (2003). Blood lactate concentration/heart rate relationship:

Laboratory running test versus field roller skiing test. International Journal of Sports Medicine (sous presse).

Figure 1 : FC moyenne mesurée lors de chacun des 4 tours et en

La réalisation d’un test de que des skieurs de fond de haut-niveau en constituant un outil simple et efficace d’évaluation de la performance et d’aide à la programmation de l’entraînement.

période de récupération au printemps et en automne.Figure 2 : [La] mesurée lors de chacun des 4 tours et en période de récupération au printemps et en automne.

130

1 2 3 4 +5’ +10’ +15’

100 110 120

241

*

140 150 8160 170 ■ Automne

1012

Lact

ate

(mM

ol.

■ Automne180 190

L-Paliers FC

(bp

m)

(bat

t.min

-

1 )

O Printemps

Paliers 1 2 3 4

6

14

)

+5’ +10’ +15’

O Printemps

**

*

*

16 18 20 22 24 26 28 30 20

40

60

80

100

120

140

160

Poin

ts F

FS

Vitesse Tour 4 Automne

Figure 3 : Vitesse moyenne de déplacement lors de chacun des 4 tours et en période de récupération au printemps et en automne.

Figure 4 : Corrélation entre le classement national (points FFS) et la vitesse moyenne de déplacement du tour 4 en automne.

1 2 3 412

14

16

18

20

22

24

Vite

sse

(km

.h-1

)

Paliers

■ AutomneO Printemps

*

*

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Communications affichées 5

Con

Laboratoire Musculaire

e de faciliter la compréhension de ce geste sportif. ogie

es joueurs effectuent 4 tirs en appui après réception d’une tirs sont validés s’ils atteignent une cible de 50cm sur 50cm située à 9m du tireur.

tributions des rotations à la vitesse de la balle au lâcher lors du tir au handball

Laetitia Fradet, Armel Crétual & Paul Delamarche de Physiologie et Biomécanique de l’Exercice

Université de Rennes 2, UFRAPS, Rennes

Le tir au handball a fait l’objet d’un nombre assez limité d’études. Celles-ci ont toutefois permis de mettre en évidence l’importance de certaines rotations telles la rotation interne de l’humérus ou la flexion du tronc (Chagneau et coll. 1992). Plusieurs études relatives à d’autres tirs à bras cassé ont cherché à évaluer la part des vitesses angulaires dans la vitesse finale du projectile (Springins et coll. 1994, Elliott et coll. 1995, Feltner et Nelson 1996, Marshall et Elliott 2000). Les contributions des vitesses angulaires indiquent leur part relative dans la création de la vitesse de la balle. L’analyse de ces contributions permet de mieux appréhender les mécanismes à l’origine de la vitesse du projectile. Il apparaît alors qu’en fonction de l’activité, les rotations n’ont pas toute la même importance dans la création de la vitesse du projectile au lâcher. Procéder à l’analyse des contributions des rotations lors du tir au handball doit permettrMéthodolTrois groupes de sujets sont étudiés. Le premier est constitué de 7 jeunes joueurs de section sport-étude, le second de 6 joueurs de l’équipe de France Espoir et le dernier de 7 joueurs évoluant en pre-mière division nationale à l’US Créteil. Cpasse. Les Pendant l’expérimentation, des marqueurs sont placés sur les repères anatomiques des tireurs. Les trajectoires des marqueurs sont obtenues par un système optoélectronique Vicon 370 composé de 7 caméras infrarouge cadencées à 60Hz. La vitesse du ballon est mesurée grâce à un radar à main. Les angles aux articulations sont calculés à l’aide d’une méthode issue de celle de Feltner et Nelson (1996). Les rotations qui sont considérées sont pour le bras : l’abduction, l’adduction horizontale, la rotation interne de l’humérus. Pour l’avant-bras, il s’agit de la flexion. Enfin, pour le tronc, les rota-tions étudiées sont la flexion, l’inclinaison médiale puis les rotations internes des hanches et des épau-les. Ces angles sont dérivés numériquement pour obtenir les vitesses angulaires. Les contributions des rotations exprimées en pourcentage résultent alors du calcul suivant :

[ ]rr VbRBuC tir /).(*100 ω∧=

où R correspond au centre de la rotation, B, au centre du ballon, tiru représente la direction du tir, ω la vitesse angulaire de la rotation concernée et Vb la vitesse du ballon après le lâcher. Le gain de vi-tesse due à la flexion de la main et des doigts est évalué de manière indirecte par la soustraction de la vitesse linéaire du poignet à celle du ballon. Résultats Les résultats sont visibles dans le tableau 1 pour les rotations du bras et dans le tableau 2 pour celles du tronc. En tenant compte de l’erreur maximale sur le calcul des contributions, pour les rotations du bras, on peut constater que la plus grande contribution dans la vitesse de la balle est due aux rotations de la main et des do

r r

igts. Cette contribution, évaluée de manière indirecte, est proche de 50%. On peut constater que cette contribution exprimée en pourcentage de la vitesse de la balle au lâcher est statisti-

s faible pour le groupe de D1 par rapport aux deux autres groupes. quement pluLa contribution de la rotation interne de l’humérus est la seconde rotation qui contribue le plus à la vitesse de la balle au lâcher. Concernant la troisième rotation intervenant le plus, il apparaît une diffé-rence entre les groupes. Ainsi, si pour le groupe SSE c’est l’extension de l’avant-bras qui contribue le plus, pour les groupes FE et D1, il s’agit de l’adduction horizontale du bras. L’adduction finale du bras semble avoir un léger effet de diminution de la vitesse de la balle. La vi-tesse obtenue par la course qui est évaluée ici par l’intermédiaire de la valeur V hanche intervient pour environ 6% à la vitesse de la balle. Cette contribution de la course est cependant significativement plus faible pour le groupe D1.

ACAPS O3 - Toulouse 260

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Communications affichées 5

Tableau 1 : contributions des rotations du bras à la vitesse de balle au lâcher exprimées en pourcentage de la vitesse de la balle au lâcher.

% vitesse balle SSE FE D1 adduction 0.0 ± 1.8 -0.7 ± 2.4 -0.9 ± 2.4 adduction horizontale 2.3 ± 2.1 */D1 5.2 5.6 ± 3.2 ± 4.2

± 3.2± 2.4± 1.59 ± 6

à néglig

rotation humérus 9.4 ± 1.9 8.4 11.4 ± 2.5 extension avant-bras 6.2 ± 2.6 */FE 2.2 3.9 ± 5.2

nche 5.6 ± 2. 5.9 3.2 ± 1.1 */SSE, **/FE in+doigts 52 ± 5. 52. 43.7 ± 7.1 */

.05, ** p<0.01

contributions des rotations du tronc ne sont pas er puisque, par exemple, la rotation des les intervient pour une valeur comprise entre 8 et 11% de la vitesse de la balle. La contribution dexion du tronc est quant à elle extrêmement variable puisqu’elle est comprise entre 3 ettion des groupes. Par ailleurs, c te contribution est significativement plus importante pour le pe D1 relativement aux deux autres groupes. L’inclinaison latérale, à l’instar de l’abduc

bras, te à d inu la vTableau 2: contributions des ées en po enta la s

% vrot 1.5 ± 3.

V ha 6 V ma 9 .7 SSE, */FE * p<0

Les épau e

14% en

tion du

la flfonc etgrou

nd im er itesse de la balle au lâcher. rotations du tronc à la vitesse de balle au lâcher exprim urc ge de vites e de balle

itesse de balle SSE FE hanches 2.2 ± 2.8

D1 1 2.7 ± 2.3

flexion 3.3 ± 6.9 5.4 ± 5.6 13.6 ± 6.0 */SSE, */FE clinaison latérale -1.9 ± 2.6 -1.1 ± 1.8 -0.4 ± 4.0

s 11.4 ± 3.5 10.1 ± 3.6 7.8 ± 4.4 inrotation épaule* p<0.05, ** p<0.01

ACAPS O3 - Toul

au, F., Delamarche, P., & Levasseu M. (1992). Stroboscopic computerized determination of eral rotation in overarm throwing Medicine, 26(1), 59-62.

B., Marshall, R., & Noffal G. (1995). Cont b segment rotations during the Journal of Applied Biomechanics, 11, 433-442.

, M.E., & Nelson, S.T. (1996). Three dimensional kinematics of the throwing arm during penalty throw in water polo. Journal of Applied Biomechanics, 12, 359-382. ll, R.N., & El tt, B.C. (2000). Long-axis the missing link in proximal-to-distal seg-

mental sequencing. Journal of Sports Sciences, 1 47-254. Springings, E., Marshall, R., Elliott, B., & Jennings, L. (1994). A three-dimensional kinematic method

for determining the effecti segm otations in producing racquet head speed. iomechanics, 2 .

dans lcalcul indirect inclut non seulement la vitesse due à la flexion de la main et des doigts mais également le gain de vitesse dû à l’augmentation de la longueur, par l’intermédiaire de la main, séparant la balle des centres de rotation. A l’avenir, il serait nécessaire de dissocier ces deux phénomènes en se focali-sant sur le mouvement de la main et des doigts. Ceci devrait permettre de préciser le rôle de chacune des rotations permises par la main et les doigts. On peut également constater qu’en fonction du groupe, les rotations ont une part plus ou moins impor-tante. Il serait intéressant par la suite de déterminer les différences inter-individuelles en fonction de la vitesse de balle au lâcher. Références

the

Discussion Cette étude a permis de mettre en évidence la part importante de la flexion de la main et des doigts

a création de la vitesse de balle même si ceci a été évalué indirectement. Cependant, ce type de

C

El

Fe

Marsha

hagnehum

liott,power serve in tennis.

ltner

r, . British Journal of Sports

ributions of upper lim

rotation:8, 2

lio

veness of arm 7(3), 245-254

ent rJournal of B

261 ouse

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Communications affichées 5

Détermination de la performance de longue durée à partir des différentes modélisations de la vitesse critique

1Laboratoire d’E niversité Lille 2 2Centre d’Investigations Cliniques (C 9301 – INSERM), CHRU de Lille

osantes) DA / (V – VC)) – (CDA / (Vmax – VC) (Modèle à 3 composantes)

e synthéti-que de 200 m (Stade Couvert Régional de Liévin). Il s’agit de couvrir la plus grande distance possible en 6, 9 et 12 minutes. Chaque test commence par un échauffement standard d'environ 20 minutes or-

d’

piste d’athlétisme synthétique de 200 m au stade couvert Liévin. Il s’agit de courir un 30 m le plus vite possible avec 20 m d’élan. L’échauffement

endant une heure, afin de faire les comparaisons avec la performance réelle.

rtés ajustés selon la procédure de Greenhouse et Geisser lorsque nécessaire. Les comparaisons multiples sont réalisées au moyen du test post-hoc de Tukey. Le coefficient de cor-rélation des produits des moments de Pearson est calculé entre le résultat au test de performance et la performance prédite au moyen des modèles développés d’une part, et chacune des vitesse critiques

F.X. Gamelin1, J. Coquart1, H. Vodougnon2, L. Léger3, & L. Bosquet1

tudes de la Motricité Humaine, EA 3608, UIC

3Laboratoire de physiologie de l’exercice, Université de Montréal

La vitesse critique (VC) est un concept théorique qui suppose l’existence d’une vitesse à laquelle ou en dessous de laquelle l’épuisement n’apparaît pas chez l’individu (Hughson et al. 1984). Ce concept se base sur la relation entre le temps et la vitesse ou la distance. Plusieurs modèles permettent d’estimer la VC (Housh et al. 2001) :

• Dlim = CDA + VC . tlim (Modèle linéaire 1) • V = (1/tlim).CDA + VC (Modèle linéaire 2) • tlim = CDA / (V – VC) (Modèle à 2 comp• tlim = (C• V = VC + (Vmax – VC).exp (-t/ґ) (Modèle exponentiel)

(Dlim : Distance limite ; tlim : temps limite ; CDA : capacité de distance anaérobie ; V : vitesse ; Vmax : vitesse maximale, ґ : constante de temps) L’objectif de cette étude est de comparer les VC estimées à partir des différents modèles puis d’identifier celle qui est la mieux corrélée à la performance. Enfin, il s’agit d’identifier le modèle qui permet d’obtenir la prédiction la mieux corrélée et la plus proche de la performance sur une heure. Méthode Douze coureurs de demi fond recrutés dans la région Nord Pas de Calais ont été inclus dans cette étude. Ils ont réalisé 4 tests répartis de façon aléatoire séparés d’au moins 48 heures, et ont participé à une compétition d’athlétisme. Tests à durée constante Trois tests à durée constante sont réalisés selon un ordre aléatoire sur une piste d’athlétism

ganisé comme suit : 10 minutes de course à allure libre, 5 minutes étirements, 4 accélérations de 100 m séparées par 1 minute de récupération. Test de vitesse maximale Le test de vitesse maximal est réalisé sur une régional deest standardisé selon un protocole identique à celui des tests à durée constante. Test de performance Le test de performance est une épreuve d’une heure organisée par les expérimentateurs. Cette compéti-tion est réalisée sur une piste d’athlétisme synthétique de 400 m. Il est demandé aux sujets de courir la plus grande distance possible pendant cette durée. Traitement des données La vitesse critique est calculée selon les 5 méthodes présentées en introduction à partir des résultats obtenus aux tests à durée constante et au test de vitesse maximale. Les équations obtenues sont aussi utilisées pour estimer la vitesse moyenne que les sujets peuvent maintenir p

Une fois la normalité de la distribution vérifiée (test Shapiro-Wilk), une ANOVA à mesures répétées est utilisée pour comparer les vitesses critiques. La sphéricité est vérifiée au moyen du test de Mau-chley et les degrés de libe

ACAPS O3 - Toulouse 262

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Communications affichées 5

d’autre part. Les limites d’agrément sont calculées selon la méthode de Bland et Altman (1986). Un

leur des vitesses cr corrélation entre la sur une heure (V60), a vitesse prédite (VP) et V60, biais e rément.

rent d . ficative, p<

VC élation entVC & V60

lation entre & V60

Biais ± limites d’agrément

risque α de 0.05 est retenu pour tous les tests. Résultats Tableau 1 : Vadur une heure

itiques (VC) , t limites d’ag

VC et la vitesse corrélation entre l

‡ significativement diffé e l’ensemble des VC* corrélation signi

0,05.

Modèle (m.s-1) corr

re corré

VP (ms-1) linéaire 1 4,4 0,90* 91* 2 ± 0,35‡ 0, 0,22 ± 0,32 * linéaire 2 4,44 ± 0,35 0,91* 0,92* 0,24 ± 0,31*

omposantes 4,39 ± 0,36 0,87* 0,89* 0,20 ± 0,34 2 c3 composantes 4,29 ± 0,39 0,80* 0,85* 0,13 ± 0,43 exponentiel 4,75 ± 0,32‡ 0,93* 0,93* 0,48 ± 0,27*

Discussion et conclusion L’utilisation de plusieurs modèles d’estimation de la VC aboutit à des valeurs différentes. Cependant, l’ensemble des VC est corrélé avec la performance. La meilleure corrélation étant obtenue pour la VC estimée à partir du modèle exponentiel. Bien qu’elles soient toutes corrélées à la performance, les prédictions issues de chaque modèle n’ont

uffisant r être d’un quelcon apport à l’entraîneur lorsqu’il s’agit de prédire la e sur des épreuves de longue durée.

i l’utilisation des d’estimation d e permet pas de p sur peut ê pour classer l us entre eux ou e l’évolution de

performa

land, J.M., & Altman, D.G. (1986). Statistical methods for assessing agreement between two meth- clinical measurement. Lancet, 1, 307-310 Cramer, J.T., Bull, A.J., Johnson, G.O., & Housh, D.J. (2001) The effect of mathematical

pas la précision s e pou que performancAinsi, s modèles e la VC n rédire la performanceune heure, la VC tre utilisée es individ pour suivrleur capacité de nce. Références B

ods ofHoush, T.J.,

modeling on critical velocity. European Journal of Applied Physiology, 84, 469-475. Hughson, R.L., Orok, C.J., & Staudt, L.E. (1984) A high treadmill running test to asses endurance

running potential. International Journal of Sports and Medicine, 5, 23-25.

ACAPS O3 - Toulouse 263

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Communications affichées 5

Comparaison des différentes méthodes de détermination du seuil lactique

1 2F.X. Gamelin1, Matthieu Jocaille , R Matra , H. Vodougnon3, L. Léger4 & L. Bosquet1 1La 2

Méthodes Dou crutés ans la égion Nord Pas de Calais ont été inclus dans cette étud I o létisme. Tests progressif Le test progressif est réalisé sur un tapis roulant (Gymrol 2500, Techmachine). La vitesse initiale est 12 k .h termine

ors des 20 dernières secondes de chaque palier, puis 1, 2, 3,

éti-lisée sur une piste d’athlétisme synthétique de 400 m. Il est demandé aux sujets de courir la

lon 8 méthodes publiées dans la littérature scientifique. 985)

partir de l’équation : lactatémie = [ln (tan 45/bc)] / c ètres de la modélisation exponentielle de la relation lactatémie – vitesse.

ramètres de la modélisation exponentielle de la relation lactatémie – vitesse.

et cette même relation modélisée selon un modèle

artie inférieure de la courbe.

nboratoire d’Etudes de la Motricité Humaine (EA 3608), Université Lille

2Service des Explorations Fonctionnelles Respiratoires, CHRU de Lille 3Centre d’Investigations Cliniques (CIC 9301 – INSERM), CHRU de Lille

4Laboratoire de physiologie de l’exercice, Université de Montréal

Le seuil lactique est une mesure de routine dans l’évaluation physiologique du sportif. Alors qu’un seuil devrait être unique, il existe de nombreuses méthodes pour l’estimer. Le but de cette étude est de comparer les différentes méthodes entre elles, et de vérifier leur corrélation avec la performance dans les épreuves de longue durée.

ze coureurs de demi fond re d re. ls nt réalisé un test progressif en laboratoire et ont participé à une compétition d’ath

m -1 et augmente de 1 km.h-1 toutes les deux minutes jusqu’à épuisement. L’épreuve sequand le sujet n’est plus capable de maintenir la vitesse demandée. Un échantillon de sang de 1 ml est prélevé au moyen d’un cathéter veineux l4, 5 et 10 minutes après l’arrêt de l’exercice, afin de doser la lactatémie (ABL 725, Radiometer). Test de performance Le test de performance est une épreuve d’une heure organisée par les expérimentateurs. Cette comption est réaplus grande distance possible pendant cette durée. Traitement des données Le seuil anaérobie est calculé seLog-Log (Beaver et al., 1Le SA est déterminé graphiquement à partir de la relation : log (lactatémie) = a + b log (vitesse) Tangente à 45 degrés (Keul et al., 1979 ) et à 51 degrés (Simon et al., 1981) La cinétique lactatémie – vitesse est modélisée à partir de l’équation : lactatémie = a + b.exp (c.vitesse)

Le SA est déterminé mathématiquement à où a, b et c sont les paramConcentrations fixes (4 mmol.l-1 ; 1 mmol.l-1 au dessus de la concentration de repos) Le SA est déterminé mathématiquement à partir de l’équation : lactatémie = (ln (4 – a) – ln b) / c où a, b et c sont les paDistance max (Cheng et al., 1992) Le SA est déterminé graphiquement. Il représente la distance maximale entre la droite formée par les deux extrémités de la courbe lactatémie – vitesse

èmepolynomial de 3 ordre. Bissectrices (Bunc et al., 1985) Le SA est déterminé graphiquement. La relation lactatémie – vitesse est modélisée selon l’équation proposée au point 3.2. Le SA représente l’intersection entre cette courbe modélisée et la bissectrice des tangentes qui passent par la partie supérieure et la pLe Seuil Anaérobie Individuel (Stegmann et al., 1981) Le SA est déterminé graphiquement. Il représente la tangente entre la courbe lactatémie – vitesse et la courbe de récupération lorsque la lactatémie est revenue à son niveau du dernier palier.

ACAPS O3 - Toulouse 264

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Communications affichées 5

Analyse statistique La normalité de la distribution n’étant pas vérifiée (test Shapiro-Wilk), une ANOVA de Friedman est

r comparer les SA. Les comparaisons multiples sont réalisées au moyen d’un test de Wil-

risque α de 0.05 est retenu pour tous les tests. RéLes seuils lactiques m n

t spon mprises entremale atteinte lors du test progressif (VTP ; p<0. es corrélatio formance l’épreuve ont pré dans la figu

Fig ur.

utilisée poucoxon pour données appariées. Le coefficient de corrélation de Spearman est calculé entre le résultatau test de performance et chaque SA. Un

sultats esurés selo les différentes méthodes proposées dans la littérature sont représen-

tés sur la figure 1. Les vi esses auxquelles ils corre dent sont co 77 et 87% de la vi-tesse maxi 001). L ns avec la perau cours de de l’heure s sentées re 2.

Y=(0,127)+(0, 0,371)*X0054)*exp(( )

ure 1 :Modélisation exponentielle de la lactatémie avec les valeurs des différents seuils anaérobies pour un même coure

Vitesse (km.h-1)

0,0

0,2

0,4

0,6

0,8

log-lo

g

D-max

4mmol

Bissec

trice

tan 45

°

tan51

°

Stegman

n

Coe

ffici

ent d

e co

rrél

atio

n

* * * *

1,0

Figure 2 : Corrélations entre le seuil anaérobie calculé selon les différentes méthodes et la performance sur une heure. * = p< 0.05

Conclusion Cette étude montre que les différentes méthodes de détermination du seuil lactique proposées dans la littérature donnent des résultats divergents. Les valeurs calculées ne sont pas toujours corrélées entre elles, et toutes ne sont pas corrélées à la performance. Outre la validité du concept même de seuil, qui en théorie devrait être unique, cela remet en cause toute la démarche qui consiste à prescrire les inten-sités d’entraînement à partir du dit seuil lactique, puisque selon la méthode il représente une intensité relative qui peut varier de 10% de VTP environ.

15,5 16,0 16,5 17,0 17,5 18,0 18,5 19,01

6 VMA = 21 km

2

3Log-log Stegmann .

4

Lact

ate

sang

uin

(mm

ol.L

45° B+1mM D-max

51° 4mmol

l bl d ..

.

5

-1)

Seuils lactiques compris entre: 75% et 90% de VAM

Bissectrice

.h-1

.

ACAPS O3 - Toulouse 265

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Communications affichées 5

L’activité du système nerveux autonome est déterminante dans la performance en natation sportive

Marti ey1,

1Lab nd

orme et la performance chez des sportifs de haut-niveau1. Les fluctua-ité autonome sont en adéquation avec la succession de charges de travail et de récupéra-

2

t t son suivi est l’une des bases de la personnalisation de l’entraînement. Ce travail

édi-es étaient volontaires et ont signé avec leurs parents un consentement de partici-

nt les prises de performances et de manière bi- 3 semaines d’entraînement intensif et des 2 semaines d’affûtage qui ont ximale aérobie (400 m nage libre) a été déterminée en compétition avant

s 2 semaines n des charges de travail hebdomadaire à l’entraînement était individua-

ffort, la fréquence gestuelle et la distance nagée par cycle de bras ont été contrôlés à chaque prise de per-

critères

O-VA à 2 facteurs, individus et s aines, lors d’analyses sur le groupe. Résultats

Les 7 nageurs(euses) (4 garçons, 3 filles, âge 16.6±0.5 ans; taille 169.3±5.9 cm, poids 59.3±6.5 kg, anner) ont participé à tous les entraînements et se sont livré(e)s à

n Garet1, Nicolas Tournaire2, Vincent Pichot1, Frédéric Roche1, David Duvern

Jean-René Lacour3, & Jean Claude Barthélémy1 . Physiologie, GIPE2S, PPEH, Saint-Étienne ; 2UFRSTAPS Clermont-Ferra

3Lab. Physiologie, GIPE2S, Lyon

L’exploration de l’activité du système nerveux autonome (SNA) par la variabilité de la fréquence car-diaque (VFC) est une méthode d’analyse, précise, non invasive, et d’utilisation simple, qui a été pro-posée comme moyen de contrôle de l’impact d’un entraînement isolé, aussi bien que d’un programme d’entraînement, sur l’état de ftions d’activtion structurant l’entraînement et il a été proposé que la VFC est associée à V°O2pic . De plus, il a été montré chez des sportifs endurants que le niveau de VFC est associé à la performance sportive 1. Ce-pendant ces résultats de groupes s’attardent peu sur les individualités ; or la réponse à l’entraînemenest individuelle es’est proposé d’évaluer l’intérêt potentiel de l’utilisation de la VFC comme outil individuel de contrôle des effets d’un entraînement sur la performance dans une population de nageurs adolescents. Population. Sept nageurs(euses) de niveau (inter-)régional ont participé à l’expérimentation. Tous nageaient 9h par semaine pendant la saison en cours et avaient un vécu moyen de 6.4±0.9 années d’entraînement. Aucun n’avait de pathologie cardiaque et/ou neurologique ni ne consommait de mcaments. Tous et toutpation. L’étude a été approuvée par un comité d’éthique local. Matériel et méthode. Les enregistrements nocturnes de fréquence cardiaque instantanée (Polar® S810) ont été effectués sur 8h les nuits précédahebdomadaire au cours desuivi. La performance ma(P1), après les 3 semaines d’entraînement intensif (P2) puis en compétition après led’affûtage (P3). La quantificatiolisée (∑ volume*intensité*perception de l’effort), et la fréquence cardiaque, la perception de l’e

formance. Les indices standard de VFC calculés (analyses temporelle et temps-fréquence) répondent auxdéfinis par le Task Force of the European Society of Cardiology et la North American Society of Pa-cing and Electrophysiology 3. Les résultats ont été analysés individuellement et en utilisant une AN

em

Population

IMC 20.7±1.5 kg.m-2, stade 4 de T

ACAPS O3 - Toulouse 266

l’intégralité du protocole. Aucune différence significative n’a été notée concernant la stature, l’indice de masse corporel ou les stades de puberté entre les filles et les garçons.

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Communications affichées 5

Charges de travail, perception de l’effort et VFC

chez 5 indivi-nstatait une diminution constante chez un individu (S2) et une augmentation constante chez ).

ctivité du système nerveux parasym-pathique étaient les plus élevées (P3 pour 5 individus et P1 pour 2 individus) et les plus faibles (P2 pour 6 individus et P3 pour 1 individu ; fig.2). Ces réponses individuelles expliquent le manque de significa-tivité au niveau du groupe. Le gain relatif de performance (P3-P1) était associé au gain en activité auto-nome globale (R=0.78), à l’exception d’un individu (S5) qui avait réalisé une contre-performance en P1. Les variations de fréquence gestuelle et de distance nagée par cycles suivaient l’évolution des per-formances.

Les charges de travail autant que la perception d’effort augmentaient de la semaine 1 à 3 puis dimi-nuaient jusqu’à la semaine 5 (P de 0.018 à <0.0001 ; fig.1). Cette évolution au niveau du groupe était retrouvée chez tous les individus. La VFC globale et les indices parasympathiques évoluaient indivi-duellement, diminuant de la semaine 1 à 3 puis augmentant ensuite jusqu’à la semaine 5dus. On coun autre (S1

VFC et performance Toutes les performances étaient maximales. Les meilleures et les plus mauvaises performances étaient respectivement réalisées quand l’activité autonome globale et l’a

Di impact des charges de travail à l’entraînement chez des nageurs adolescents. Une activité autonome globale élevée incluant une activité parasympathique importante parait déterminante de la performance maxi-male aérobie en natation. La relation entre le niveau d’activité du SNA et la performance est en adé-quation avec des études transversales et longitudinales antérieures rapportant une relation positive entre le niveau de VFC et V°O2pic 2 ainsi qu’une association entre les gains de VFC et de V°O2pic 4. V°O2pic n’étant pas mesuré dans cette étude, l’épreuve de 400 m nage libre a été utilisé comme test de terrain de la vitesse maximale aérobie et la performance chronométrique moyenne, proche de 5 minu-tes, plaide en faveur d’un effort de type puissance maximale aérobie 5. L’utilisation de la VFC comme outil de contrôle et de suivi individuel de l’état de forme en réponse à l’entraînement revêt un intérêt majeur dans l’optimisation des charges de travail imposées à l’organisme et dans la prévention du surmenage ou surentraînement. Un suivi sur une saison sportive entière apparaît comme une étape importante pour confirmer ces associations sur le long terme et mieux comprendre l’influence relative des performances récentes et du niveau moyen de performance de la saison. Références [1] ce

. Medicine and Science in Sports and Exercise, 32(10), 1729-36. 88). Endurance training increases vagal control heart rate. In C.O. Dotson & J.H.

nd Exercise, 34(10), 1660-6. [5] Berthon, P. et coll. (1997). A 5-min running field test as a measurement of maximal aerobic velocity.

European Journal of Applied Physiology and Occupational Physiology, 75(3), 233-8.

scussion. La VFC semble être un outil utile et sensible de contrôle et de suivi individuel de l’

Pichot, V. et coll. (2000). Relation between heart rate variability and training load in middle-distanrunners

[2] Kenney, W.L. (19Humphrey (Eds.), Exercise physiology: current selected research (pp. 59-65). New York.

[3] Task force of the European Society of Cardiology and the North American Society of Pacing and Elec-trophysiology. (1996). Heart rate variability. Standards of Measurement, physiological interpreta-tion, and clinical use. Circulation, 93, 1043-1065.

[4] Pichot, V. et coll. (2002). Autonomic adaptations to intensive and overload training periods: a labora-tory study. Medicine and Science in Sports a

ACAPS O3 - Toulouse 267

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Communications affichées 5

Relations entraînement – performance : Modélisation onte-Carlo

1Faculté des sc aux 2, Pessac

Univers deaux

et analyse statistique par la méthode de M

Léo Gerville-Réache1,2, Sébastien Orazio1 & Laurent Arsac1 iences du Sport, Université Victor Segalen Borde

2Laboratoire de statistique mathématique et ses applications (EA 2961) ité Victor Segalen Bordeaux 2, Bor

La modélisation de la relation entre charge d'entraînement et performance est l'objet de nombreuses études depuis une vingtaine d'années. Depuis 1975, cette modélisation est réalisée avec le modèle de Banister et al. qui propose de mesurer charge et performance réelles et d'estimer le profil d'aptitude et de fatigue du sportif. Sous sa forme discrète, le modèle s'écrit :

t

t

j

jtj

t

j

jtjt ewkewkPP εττ +−+= ∑∑

=

−−−

=

−−1

1

/)(2

1

1

/)(10

21 = ttt FAP ε+−+0

où: P0 est la performance initiale, At est l'aptitude (état de forme) du sportif à l'instant t, Ft l'état de fatigue au même moment et w la charge d'entraînement. Logiquement, la performance Pt est exprimée par la différence entre aptitude et fatigue. On montre facilement que le modèle de Banister peut s’écrire de la manière suivante :

+−+=+=+=

−−

−−

tttt

tFtFt

tAtAt

FAPPwIFMFwIAMA

ε0

11

11

avec : )/1exp( 1τ−=AM , )/1exp( 11 τ−= kI A , )/1exp( 2τ−=FM et )/1exp( 22 τ−= kIF . Ainsi, le modèle

A Aême charge d'entraînement w en t-1 a un impact deux fois plus grand sur l'aptitude en t.

ours du temps (fig1) à partir du cret suivant :

c'est sa seule charge de travail. De J à J une charge arbitraire de 1000 serait réalisée chaque jour en plus d' quotidienne serait une mesure de e bonne estimation de l’espérance, de la variance,

de Banister appartient à une famille de modèles bien connue des économètres : autorégressifs avec covariable(s) (ARX). La particularité, ici, est que le modèle est un système d’ARX. En effet, l’aptitude (At) est un ARX linéaire, la fatigue (Ft) est un ARX linéaire et la performance (Pt) est une combinaison linéaire de ces deux ARX. Cette nouvelle formulation permet une approche bien plus simple du modèle de relation entraînement-performance : A, et F à un instant t dépendent respectivement de A et F à t-1 et de la charge d'entraî-nement (w) à 1−t . On peut ainsi interpréter MA et MF comme des mémoires, IA et IF comme des im-pacts. Par exemple, si M =0,8, le sportif conserve en t 80% de l'aptitude en t-1; si I =0,02 plutôt que 0,01, une mSimulations numériques Afin de mesurer le problème de spécification de ce modèle, la simulation numérique est une solution simple et rapide. Nous simulons une série de 31 performances au cmodèle con

+−+=

+= −−

)9;0(10002,06,0 11

NFAPwFF

ttt

ttt

Dans cette simulation (fig 1), du jour 0 au jour 9, le sportif aurait réalisé 1 performance chaque jour;

+= −− 01,08,0 11 wAA ttt

10 14une mesure de la performance; de nouveau entre J15 et J30, la seule charge

performance. Cette simulation est répétée 1000 fois afin d’obtenir unet de la dépendance entre les 5 estimateurs.

ACAPS O3 - Toulouse 268

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Communications affichées 5

120,00M odèle estim ée M odèle théo

Perform ance sim ulée

90,00

100,00

110,00

Conclusion

-61.

80,

Résultats La figure 2 indique que les dépendances deux à deux ent e les paramètres sont fortes et atypiques. On propose de pallier le problème de spécification en évitant l'estimation du paramètre de l’impact de l’aptitude, IA; pour cela IA est supposé connu et égal à 1. Ainsi, l’impact de la fatigue; IF est estimé relativement à IA. Cette modification ne perturbe pas la diversité des courbes que peut produire le mo-dèle de Banister. Les estimateurs sont alors de bien meilleure qualité comme le montre la figure 3.

Figure 1. Simulation d’une série de performances mesurées pendant 30 jours

000 5 10 15 20 25 30

rique

r

MA

IA

MF

IF

P0

MA

MF

IF

P0

Figure 2. Matrice de nuages de points des 5 estimateurs Figure 3. Matrice de nuages de points des 4 estimateurs conservés (IA=1)

L'utilisation du modèle de Banister dans les études récentes nécessite l'estimation de 5 paramètres: P0, IA, IF, MA, MF. Compte-tenu de l'évolution des performances réelles mesurées, qui servent de référen-ces pour l'ajustement du modèle, ces paramètres sont trop nombreux pour être bien estimés individuel-lement (fig 2). En fixant IA=1, l'estimation porte alors sur 4 paramètres seulement et les estimateurs sont de bien meilleure qualité (fig 3). Il va sans dire que transformer le modèle en y ajoutant des para-mètres supplémentaires (>5) serait une bien mauvaise démarche. Références Banister, E.W., Calvert, T.W., Savage, M.V., & Bach, T., (1975). A system model of training for ath-

letic performance », Australian Journal of Sports Medicine, 7, 57Banister, E.W., Carter, J.B. & Zarkadas, P.C., (1999). Training theory and taper: validation in triathlon

athletes, European Journal of Applied Physiology, 79, 182-191. Mujika, I., Busso, T., Lacoste, L., Barale, F., Geyssant, A., & Chatard, J. C., (1994). Modeled re-

sponses to training and taper in competitive swimmers, Medecine and Science in Sports and Ex-ercise, 11, 23-29.

ACAPS O3 - Toulouse 269

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Communications affichées 5

Effets du niveau de p

1UPR llier

3 Laboratoire d nt, Marseille

le cycle étirement-raccourcissement (C.E.R) (Komi., 1984). Il s’agit d’un régime de contraction où l’efficacité musculaire est supérieure par rapport à un régime concentrique isolé. Les éléments concernant le mode d’action segmentaire (Elliott et al., 1986) et les patterns d’activation électrique des muscles des membres supérieurs asso-

précises. A notre connaissance, aucune étude ne met claire-ivation muscu-

laire) afin de décrire et d’expliquer les coordinations motrices lors des différentes phases du mouve-ment. Le but principal de ce travail est de déterminer la nature de l’action des membres inférieurs dans la séquence gestuelle d’un service et de les comparer entre différents niveaux d’habileté. L’hypothèse testée était la suivante : l’organisation musculaire du joueur de tennis expert maximalise le stoc-kage/restitution de l’énergie élastique et permet une contribution optimale des membres inférieurs

réalisation d’un service. En d’autres termes, l’efficacité du service, e.g. la h

gistrement des forces et moments exercés au sol par l’intermédiaire de la

es par le Biopac (MP 100A-CE, Biopac Systems, Santa Barbara, CA). L’acquisition et le traitement s’effectuaient par le logiciel Acqknowledge 3.7.2. L’évaluation de la vitesse maximale de la balle (Stalker ATS, Minneapolis, USA) et de la hauteur de frappe par enregis-trement vidéo complétaient l’analyse. Les différences entre les groupes dans les deux conditions ont été testées avec une ANOVA à 2 facteurs (groupe x mesure) avec mesure répétée.

entre les groupes. Concernant la Vballe , alors qu’il n’y avait pas de différence significative au niveau des SB entre les intermédiaires et les experts (126,4 ± 16,5 vs. 134,8 ± 6,6 km.h-1), la situation SL révélait une potentialisation de la performance chez le joueur élite (148,1 ± 14,1 vs. 162,7 ± 11,3 km.h-1 ; p < 0,01). Il existait une inte-raction mesure x groupe significative au niveau de Himpact (F = 6,9 ; p < 0,01) : entre la situation SB et SL, le groupe expert augmentait davantage leur Himpact (82,3 ± 3,1 vs. 88,8 ± 2,6 cm ; p < 0,001) par rapport aux autres groupes (Figure 1). La différence de FZmax entre les conditions SB et SL était aug-mentée de manière plus importante chez le groupe expert (Figure 2).

ratique sur le cycle étirement - raccourcissement des muscles des membres inférieurs au service en tennis

O. Girard1, G.P. Millet2, D. Gonzalez3 & J.P. Micallef1

ES 701 “Physiologie des interactions” Hôpital Arnaud de Villeneuve, Montpe2Faculté des Sciences du Sport, Montpellier

'Aérodynamique et de Biomécanique du Mouveme

Le service correspond à la mise en jeu de la balle. Il sollicite l’ensemble des segments corporels pour former une chaîne cinétique (Elliott et al., 2000). La combinaison d’actions excentriques et concentri-ques renvoit à des modèles connus concernant l’action des membres supérieurs au service (Elliott et al., 1999) et forme une fonction musculaire naturelle appelée

ciés (Van Gheluwe et al., 1986) impliqués dans la réalisation d’un service en tennis sont maintenant bien connus. En revanche, à ce jour, l’influence des membres inférieurs sur l’efficacité de ce mouve-ment n’a jamais fait l’objet de recherches ment en relation les caractéristiques des mouvements et les tracés EMG (témoin de l’act

dans la auteur de l’impact entre la raquette et la balle (Himpact), la vitesse maximale de la balle (Vballe) et la force maximale exer-cée dans la direction verticale (FZmax), sont davantage augmentées chez le joueur expert dans une si-tuation permettant l’utilisation des membres inférieurs. Méthodes Trente-deux sujets (âge : 21,5 ± 3,8 ans ; taille : 179,8 ± 7,0 cm ; poids : 74,0 ± 9,6 kg) étaient répartis en trois groupes de niveau (débutant, intermédiaire, expert). Chaque sujet effectuait des squat jumps (SJ), countermouvement jumps (CMJ) et multi-rebonds verticaux (MV) sur une plate-forme de force afin d’évaluer ses qualités neuromusculaires d’explosivité : puissance et raideur. Le sujet devait en-suite réaliser cinq services sans (SB; Service Bloqué) vs. avec (SL; Service Libre) contribution desmembres inférieurs. L’enreplate-forme de force était synchronisé avec celui de l’accélération de la raquette et l’EMG (Bagnoli 8-EMG system, Delsys, Boston, MA) des muscles vastus lateralis, vastus medialis et gastrocnemius medialis des deux jamb

Résultats La puissance développée était supérieure pour le CMJ par rapport au SJ chez les groupes débutant (59,5 ± 10,1 vs. 49,2 ± 8,8 W.kg-1 ; p < 0,001), intermédiaire (61,2 ± 5,9 vs. 50,5 ± 6,3 W.kg-1 ; p < 0,001) et expert (63,8 ± 5,5 vs. 52,2 ± 6,1 W.kg-1 ; p < 0,001). En revanche, l’amélioration de la per-formance ainsi que la raideur neuromusculaire n’étaient pas différentes

ACAPS O3 - Toulouse 270

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Communications affichées 5

Fin

igure 1 et 2 - de pratique (débutant, termédiair

scles des l de cette situation Les va-

aux données ues neu-

et non

rts

’amélioration de la coordination et de la continuité dans l’augmentation des forces sont iscriminant du niveau de performance (Elliott et al., 1986) qui participent davantage à

Elliottrt Biomechanics, 2, 260-71.

Komi, P.V. (1984). Physiological and biomechanical correlates of muscle function: effects of muscle structure and stretch-shortening cycle on force and speed. Exercise Sport Science Reviews, 12, 81-121.

Van Gheluwe, B., et al. (1986). Muscle action and ground reaction forces in tennis. International Journal of Sport Biomechanics, 2(2): 88-99.

Himpact (gauche) et FZmax (droite) dans deux conditions expérimentales (SB vs. SL) selon le niveau e et expert)

* 1200,0

1500,0

1800,0

Fz m

ax (N

)

Service Bloqué

Service Libre

* * ***

*** *

Discussion u regard des résultats partiels, l’hypothèse d’une meilleure contribution du C.E.R des muembres inférieurs lors du service chez les joueurs experts est confirmée. Le résultat principa

tude est que dans une situation permettant l’utilisation libre des jambes par rapport à une ontrôle, les joueurs élites augmentent davantage leur Himpact par rapport aux autres groupes.urs de puissance et de raideur ainsi que les différences entre les tests sont comparables e Bosco et al. (1983). Etant donné que les différents groupes de niveaux ont des caractéristiqmusculaires identiques, une meilleure action des jambes dans la réalisation d’un service perm

eulement d’augmenter Himpact, Vballe et FZmax mais également de différencier des niveaux de pratique.es max entronstitue une piste d’explication à cette optimisation e de C.E.R dans cette population.

AmécledrosL variations plus importantes concernant FZ e les deux conditions chez les tennismen expe

du phénomèncNéanmoins, ldes critères dl’amélioration de Himpact chez le joueur élite que la seule utilisation du C.E.R. Les membres inférieurs sont le point de départ d’une chaîne cinétique complexe qui rend compte de l’interdépendance des différents segments impliqués dans la réalisation de ce geste. En conclusion, le joueur expert est capable d’utiliser plus efficacement l’action de ses membres infé-rieurs afin d’optimiser le stockage - restitution de l’énergie élastique pour améliorer sa performance. Références Bosco, C., et al. (1983). A simple method for measurement of mechanical power in jumping. Euro-

pean Journal of Applied Physiology, 50, 273-82. Elliott, B.C., et al. (1999). Internal rotation of the upper-arm segment during a stretch-shorten cycle

movement. Journal of Applied Biomechanics, 15, 381-95. Elliott, B.C., et al. (2000). The biomechanics of tennis. In P. Renstrom (Ed.), The IOC Handbook on

Tennis Medicine, Oxford: Blackwell Science, (in publication). , B.C., et al. (1986). A three-dimensional cinematographic analysis of the tennis serve. Interna-tional Journal of Spo

600,0

Expert

Niveaux de pratique

70,0

Expert

Niveaux de pratique

900,0

Service Bloqué

Service Libre

75,0

80,0

85,0

90,0

95,0

Hau

teur

de

frap

pe (c

m)

***

ACAPS O3 - Toulouse 271

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Communications affichées 5

Rapport cortisol/cortisone urinaire : nouveau marqueur hormonal de la charge d’entraînement chez les triathlètes

C. Gouarné1, M. Duclos1

1L

UPRES 1274, Université Rennes2

Masse grasse VO max

C. Groussard2, P. Delamarche2, A. Gratas-Delamarche2 &aboratoire neurogénétique du stress, UMR1243, INSERMU471, Université Bordeaux2,

Institut Francois Magendie, Bordeaux 2Laboratoire de physiologie et de biomécanique de l’exercice musculaire,

L’exercice musculaire constitue un stimulus puissant de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Ainsi deux heures de course à pied à 65% de VO2max conduisent à une augmentation franche de la cortisolémie per et post exercice [1]. Si la sécrétion des glucocorticoïdes a déjà été largement étudiée chez le sportif lors d’un exercice, nous connaissons encore mal la sécrétion de ces hormones lors d’une phase de récupération essentielle pour la performance, la phase nocturne. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécrétion nocturne des glucocorticoïdes en fonction de la charge d’entraînement chez des triathlètes. Méthodes Des prélèvements d’urines nocturnes et de salive au réveil (7h) et trente minutes après le réveil (7h30) ont été effectués chez une population de 11 triathlètes de niveau régional, et chez 9 sujets sédentaires (population témoin). Les prélèvements ont été réalisés en novembre, période de reprise de l’entraînement pour les triathlètes (travail de type foncier) et en mars (période d’entraînement spécifi-que et intense préparant aux compétitions estivales). Les glucocorticoïdes urinaires ont été mesurés par chromatographie liquide de haute pression, et le cortisol salivaire par dosage radioimmunologique. Résultats Les données anthropométriques des sujets sont présentées dans le Tableau 1.

Tableau 1

Age (années) Poids (kg) Taille (cm) (%) 2

(ml/min/kg) Triathlètes (n=11) 25.9±2.1 69.9±2.2 1.78±0.01 14.0±1.0 60.3±1.8 Sédentaires (n=9) 25.1±1.4 67.9±2.3 1.78±0.02 15.5±1.1 39.6±1.03

Au réveil, la concentration de cortisol salivaire (à 7h et à 7h30) ne varie pas entre novembre et mars que ce soit chez les sédentaires ou chez les triathlètes, et il n’y a pas de différence entre les deux popu-lations. Lors de la période nocturne, l’excrétion urinaire de cortisol est augmentée au mois de mars par rapport au mois de novembre chez les triathlètes (9.1 ± 1.6 µg/mg de créatinine/9h vs. 12.6 ± 2.3 µg/mg de créatinine/9h, novembre vs. mars, p<0.05). A l’inverse, chez les sujets sédentaires on observe aucune variation entre ces deux périodes. Cette augmentation du cortisol libre urinaire induit probablement une augmentation de l’occupation des récepteurs aux glucocorticoïdes (GR) durant la nuit. Bien que le cortisol ait un rôle majeur au niveau des processus anti-inflammatoires, on peut s’interroger sur les

boliques d’une sécrétion augmentée lors de la période nocturne. En effet, la nuit est une

înement des triathlètes (r = 0.47, p<0.05)(Figure 1), la charge d’entraînement étant mesurée selon la formule proposée par Banister et

effets métaphase essentielle permettant l’anabolisme protéique, et comme les effets cataboliques des glucocorti-coïdes sont médiés par les GR, on peut penser que cette augmentation du cortisol libre urinaire pour-rait s’avérer délétère au niveau musculaire s’il n’y pas de modifications de sensibilité hormone-récepteur. Un autre mécanisme de protection vis à vis de l’excès de cortisol est l’inactivation intracel-lulaire du cortisol en cortisone [2], mais cette inactivation intracellulaire n’est pas mis en évidence chez nos triathlètes. En effet, nos résultats objectivent une production de cortisone identique entre novembre et mars chez les triathlètes, alors que leur excrétion nocturne de cortisol est augmentée en mars. Ainsi le rapport cortisol/cortisone augmente nettement entre novembre et mars chez les triathlè-tes (0.38 ± 0.10 vs. 0.70 ± 0.13, respectivement, p<0.005) alors que ce rapport reste stable chez les sédentaires (0.40 ± 0.05 vs. 0.43 ± 0.09, respectivement, p>0.05). Le ratio cortisol/cortisone est corrélé positivement à la charge d’entra 2

ACAPS O3 - Toulouse 272

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Communications affichées 5

coll.2. Une étude précédente réalisée dans notre laboratoire retrouve également cette corrélation sur

s, M., & Guezennec, Y.C. (2003). Suivi

une population de nageurs [3].

Charge d'entraînement (unité abitraire)

0 200 400 600 800 1000 1200

Cor

tisol

/Cor

tison

e

0,0

0,2

0,4

0,6

0,8

1,0

1,2

1,4 r2 = 0.47

p< 0.05

1,6

Figure 1 Conclusion L’augmentation de la charge d’entraînement chez des sujets triathlètes de bon niveau se traduit par une augmentation du ratio cortisol/cortisone urinaire et ceci en l’absence de tout signe de surentraînement (pas de diminution des performances de VO2max entre novembre et mars). Le ratio cortisol/cortisone urinaire semble être bon marqueur endocrinien de la charge d’entraînement. Références [1] Banister, E.W., & Hamilton, C.L. (1985). Variations in iron status with fatigue modelled from

training in female distance runners. European Journal of Applied Physiology, 54, 16-23 [2] Duclos, M., Gouarné, C., & Bonnemaison, D. (2003). Acute and chronic effects on exercise on

tissue sensitivity to glucocorticoïds. Journal of Applied Physiology, 94(3), 869-75 [3] Seckl, J.R., & Walker, B.R. (2001). Minirereview : 11β-hydroxysteroid dehydrogenase type 1- a

tissue- specific amplifier of glucocorticoïd action. Endocrinolgy, 142, 1371-1376 [4] Chatard, J.C., Atlaoui, D., Pichot, V., Gouarné, C., Duclo

de l’entraînement du nageur de haut niveau par questionnaire de fatigue, dosage hormonaux, et variabilité de la fréquence cardiaque. Science et Sport, Sous Presse.

2

Charge d’entraînement = Nombre séances / sem * Durée séance en min * FC Moy (bpm) – FCR (bpm) FC Max (bpm) – FCR (bpm)

FC Moy : Fréquence cardiaque moyenne lors de la séance FCR : Fréquence cardiaque de repos FC Max : Fréquence cardiaque maximale

ACAPS O3 - Toulouse 273

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Communications affichées 5

Influence de SaO2 sur FC pic en hypoxie aiguë chez des sujets entraînés

Olivier E. Grataloup, Josiane Castells & Henri Benoit Labora tienne

Les répercussions de l’altitude s t de nombreuses recherches qui intéressent à l de l’hypoxie chronique sur la fréquence cardiaq en connu, les données de la litté-rature concernant la baisse de FC Pic en hypoxie aiguë sont très contradictoires.

pic (∆FC pic) est dépendante du niveau de SaO2. Les résultats observés chez des sujets outissent également à la même conclusion : lors d’exercices réalisés à une altitude élevée

ée chez les sujets entraînés par rapport aux sujets sédentaires pour des altitudes faibles . 1996) ; ainsi si SaO détermine la baisse de FC pic en hypoxie aiguë, alors les sujets en-

aux sujets sédentaires à 3000m.

éthodes

ujets. 9 sujets masculins sains très entraînés à l’endu max. > 6 /min/kg) - ce Ils ont lablem n conse crit app le if de n des dans la Région Rhône-Alpes Loire. L’âg et

le poids moyens de ces sujets étaient respectivement de 23,7 ± 4,71 ans, 180 ± 3,59 cm et 67,6 ± 3,09

trique (Monark, 829E, Varberg, Sweden). Le premier test fut accom li en normoxie, et le second en

Enfin pendant la période de repos et 3 minutes après l’arrêt de l’exercice, 40µl de sang ont été préle-

toire de Physiologie, G.I.P. Exercice, Sport et Santé. Université Jean Monnet. Saint E

ur l’organisme font actuellement l’objea fois les physiologistes et les entraîneurs (athlètes-entraîneurs). Si l’effet

ue pic (FC Pic) est relativement bi

En effet, il a été admis pendant très longtemps que FC pic n’était pas modifiée en hypoxie aiguë (Cerretelli 1980). Or récemment, différentes études ont montré lors d’exercices réalisés à des altitudes élevées, une baisse significative de FC Pic (Lundby et al. 2001, Benoit et al. 1995). Dans la même optique, notre équipe a révélé plus récemment une corrélation entre la baisse de FC pic en hypoxie aiguë et le niveau de SaO2 (correspondant à FC pic) chez des sédentaires (mesures effectuées à des altitudes équivalentes de 3000, 3800, 4800 et 5400 m) (Benoit et al. 2003). Il semble donc que la baisse de FCentraînés ab(5400m), les sujets entraînés présentent une plus grande chute de FC pic associée à une désaturation artérielle en O2 plus importante par rapport aux sujets sédentaires. Enfin pour une altitude plus faible (3000m), les sujets sédentaires ne présentent pas de modification significative de FC pic, ce qui pour-rait s’expliquer par une désaturation faible (Benoit et al. 2003). Dans cette optique nous nous proposons d’étudier l’impact d’une hypoxie aiguë modérée (≈3000m) sur FC pic chez des sujets entraînés. En effet il a été montré que la désaturation artérielle en O2 est plus marqu(Gore et al 2traînés devraient présenter une plus importante chute de FC pic par rapport

M

S rance ( 2OV& 0 ml ont volontairement participé à protocole. tous préa ent signé u ntement é rouvé parComité Consultat Protectio Personnes e, la taille

kg.

Epreuve. Tous les sujets ont réalisé deux tests d’exercice amenant à OV& max. sur bicyclette ergomé-2

phypoxie normobarique (FIO2 = 0,15). Pendant les épreuves les sujets n’avaient pas connaissance des conditions du test (simple aveugle). La charge fut progressivement et continuellement augmentée (0,333 W/min/kg) jusqu’à épuisement. Les valeurs pics des différents paramètres sélectionnés ont été considérées comme maximales si et seulement si 3 des 4 critères présentés ci-dessous furent atteints : 1) arrêt de l’effort malgré les encouragements, 2) identification d’un plateau de 2OV& (augmentation de

2OV& pendant les 90 dernières secondes, inférieure ou égale à la moitié de l’augmentation obtenue jusqu’aux 90 dernières secondes) malgré l’augmentation de la charge, 3) une concentration en lactate sanguin 3 minutes après l’arrêt de l’exercice ≥9mmol/l et 4) un quotient respiratoire ≥1,10. En accord avec l’hypothèse de travail, nous avons choisi d’exclure le critère de la fréquence cardiaque maximale théorique (220 – l’age ± 10%). Analyses. Le débit ventilatoire ainsi que les fractions expirées et inspirées instantanées en O2 et CO2 ont été analysés cycle à cycle par l’intermédiaire d’un système d’analyse automatique (Medgraphics, CPX/D system). La fréquence cardiaque a été enregistrée continuellement via un électrocardiogramme (Marquette Hellige). La saturation artérielle en O2 a été mesurée par un oxymètre de pouls placé au niveau du lobe de l’oreille (Satelite, Datex, Helsinki, Finland).

vés, afin de mesurer la concentration en lactate sanguin.

ACAPS O3 - Toulouse 274

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Communications affichées 5

Analyse statistique. Les données sont présentées par la moyenne ± l’écart type (S.D.). Les différences de valeurs entre la normoxie et l’hypoxie ont été analysées par l’intermédiaire d’un test de Student.

es tests possédant une P-value <0,05 ont été considérés comme étant statistiquement significatifs. Résultats Moyennes ± S.D. des différents para

L

mètres maximaux sélectionnés durant les épreuves en normoxie et hypoxie.

Sujets entraînés Exercice maximal sur rampe (n=9)

es Normoxie Hy185,9±7,6 181,

93±3 794319,7±278,8 3560,0

391,6±25,1 34112,2±2,6 11

niveau de signification : **p<0,01, ***p<0,001

ontrent une baisse significative de 2OV& max. (-17,6%) à 3000m athlètes est plus importante que celle observée chez and O'Kroy 1993).

Paramètr poxie FC pic (bpm) 3±8,7** SaO (%) ±6***

max. (ml/min) ±222 *** Puissance maximale (W) ±32*** Lactate (mmol/l) ,8±2

2

2OV&

Différences entre normoxie et hypoxie : Discussion

Les résultats m . Cette diminution de l’aptitude aérobie chez des des sujets sédentaires (Benoit et al. 2003, Martin

étude est la baisse significative de la fréquence cardiaque pic en

rraient ainsi expliquer la s ample de max. chez les sujets entraînés.

thèse

erret Exchange. New York, Aca-demic Press.

Gore, C.J., Hahn, A.G., Scroop, G.C., Watson, D.B., Norton, K.I., Wood, R.J., Campbell, D.P., & Emonson, D.L. (1996) Increased arterial desaturation in trained cyclists during maximal exer-cise at 580 m altitude. Journal of Applied Physiology 80: 2204-10.

Lundby, C., Araoz, M., & van Hall, G. (2001) Peak heart rate decreases with increasing severity of acute hypoxia. High Altitude Medicine & Biology, 2, 369-76.

Martin, D., & O'Kroy, J. (1993) Effects of acute hypoxia on the VO2 max of trained and untrained subjects. Journal of Sports Sciences, 11, 37-42.

Toutefois le principal résultat de cette hypoxie aiguë modérée (≈3000m) chez des sujets à haut 2OV& max. En effet cette baisse significative de FC pic (- 4,5 bpm) n’avait pas été observée chez des sujets sédentaires par Benoit et al. (2003) ; de plus cette baisse chez les athlètes est associée à une réduction plus importante de SaO2 (-14% vs -11%). La baisse plus importante de SaO2 et de FC pic en hypoxie aiguë pou

2OV&réduction pluCes résultats confirment donc les résultats de Benoit et al. (2003) à 5400 m et par la même notre hypo-

à savoir que le niveau de SaO à 2OV& max. pourrait influencer FC pic en hypoxie aiguë. 2

Références Benoit, H., Busso, T., Castells, J., Denis, C., & Geyssant, A. (1995) Influence of hypoxic ventilatory

response on arterial O2 saturation during maximal exercise in acute hypoxia. European Journal of Applied Physiology and Occupational Physiology, 72, 101-5.

Benoit, H., Busso, T., Castells, J., Geyssant, A., & Denis, C. (2003) Decrease in peak heart rate with acute hypoxia in relation to sea level VO2max. European Journal of Applied Physiology, 26, 26. elli, P. (Ed.) (1980) Gas exchange at high altitude. Pulmonary Gas C

ACAPS O3 - Toulouse 275

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Communications affichées 5

U e Léger-Lambert et Léger-foot dans l’évaluation du footballeur

Laboratoire de Recherches “EA 3300 : APS et Conduites motrices : Adaptations et Réadaptations”,

tballeur. La présence

indirecte du dernier palier atteint, le nombre et la nature des fautes techniques réalisées sur le par-

méth

valeurs sont exprimées par leur moyenne et leur écart-type. Les comparaisons entre les groupes aria

en dd’un poids de 67,6 ± 3 kg et d’une taille de 175,9 ± 5,9 cm ont été testés sur les trois épreuves.

indirecte s’appuie sur le numéro du palier atteint en fin d’effort lors

tilisation des méthodes directe et indirecte pour comparer les tests navett

H. Jullien, V. Amiard, C. Manouvrier & S. Ahmaidi

Faculté des Sciences du Sport, Université de Picardie Jules Verne, Amiens

La création du test technico-physiologique Léger-foot (H. Jullien et col, 2000) a mis en évidence le besoin pour les joueurs testés d’être évalué dans la motricité spécifique du fooindispensable du ballon inhérente à la logique interne de l’activité, conforte le chercheur dans la voie de recherche des conditions du test les plus appropriées aux particularismes techniques de l’activité sportive (Cazorla et Farhi, 1998). Le but de cette évaluation est de mesurer objectivement et simulta-nément les paramètres techniques et physiologiques du footballeur dans une même épreuve. La mé-thode directe sur le terrain fournira les valeurs des paramètres physiologiques du sujet que nous com-parerons à ceux de la méthode indirecte de terrain appliquée au test Léger-Lambert et au test Léger-foot. L’hypothèse de ce travail est de mettre en évidence la différence de la dépense énergétique (due au ballon) entre ces deux tests (Bangsbö, 1994). Méthode A la fin de chaque test, l’athlète indique sur une échelle de Borg (1982) le degré de pénibilité de la tâche accomplie. Les tests de terrain sont réalisés sur une surface en herbe. Méthode directe Les paramètres enregistrés sont la fréquence cardiaque maximale (Fc), la consommation maximale d’oxygène (VO2 max), la vitesse maximale aérobie (VMA), les débits d’air expiré et la fraction d’oxygène consommée, la valeur de la perception subjective de la difficulté de l’effort par l’échelle de Borg. MéthodeLe numéro cours du Léger-foot et l’ensemble des paramètres prélevés en ode directe. Le coût énergétique a été calculé d’une part en utilisant la formule (C=PxV) de Riché (1994) et d’autre part celle (5,1+ 6,829V+5,1V2) de Cazorla et Col (1990). Statistiques Les selon la nature du test effectué furent réalisées par une analyse de v nce (ANOVA). Le seuil de significativité a été fixé à p≤ 0,05. Résultats A titre d’exemple, le tableau présente les valeurs des paramètres prélevés lors des mesures directes aux tests Léger-Lambert (LL) et Léger-foot (LF). Dix adolescents scolarisés dans une section sport-études football, d’un âge moy e 17,1 ± 0,7 ans,

Matériel Chaque joueur testé lors de chaque épreuve est équipé d’un cardio- fréquencemètre de type Polar, d’un podomètre digi Sports. Lors des épreuves directes sur le terrain, le sujet est équipé d’une unité récep-trice (Cosmed K4). La méthodedes deux tests et de sa correspondance dans les abaques de Léger aux valeurs de VMA, de VO2 max.

ACAPS O3 - Toulouse 276

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Communications affichées 5

N°de palier VO2 max

(ml.kg-1.min-1) Fc max

(puls.min-1) VMA

(km.h-1) Dépense énergé-

tique (kcal) Echelle de

Borg Sujets

LL LF LL LF LL LF LL LF LL LF LL LF 1 11 6,5 64,62 81,88 190 182 13,5 11,3 110 49 93 85 2 9,5 3,5 56,72 56,11 175 174 12,8 9,8 72 38 92 86 3 12 7 77,56 81,58 200 197 14 64 86 72

9,5 6 66,53 68,49 191 189 63 78 11 4,5 65,31 55,96 200 3,5 10,3 90 69 82

,5 5 60,1 61,49 187 3,3 10,5 97 52 10 4 68,48 69,25 189 1 13 10 99 25 78

8 6 73,83 67,11 201 11 95 72 9 12 5 56,62 56,15 189 176 14 10,8 117 42 78 76

49,52 69,47 191 ,5 10,3 92 65 5,2 63,9 66,4 191 3,2 10,6

± 0,5 94

± 13,3 49

± 13,9 ,6

± 10,180,9 ± 9,8

11,5 74 4 12,8 11 94 68 5 182 1 946 10 182 1 49 78 7 76 82

11,5 5,

191 13,8 49 74

10 9 4,5 191 11 44 74 X et δ 10,6± 182,9 1 ,7 74

1,0 ± 1,1 ± 8,4 ± 7,3 ± 8 ± 9,5 ± 0,7 Discussion et conclusion

aliers atteints. Pour qu’il y ait correspondance entre le

de ses capacités athlétiques.

BangbCazor on aérobie en laboratoire et sur le

Jullien V., & Ahmaidi, S. (2000). Le test navette de 20 m adapté au football: un indica-

Léger

Le léger-foot permet le calcul d’une dépense énergétique représentative de l’activité football. VO2 et dépense énergétique obtenus au LL et au LF sont pratiquement identiques dans les 2 méthodes. Il existe cependant une différence au niveau des ppalier atteint au LL et celui du LF, il faut multiplier par 1,75 la valeur de ce dernier, et par 1,25 la VMA obtenue. Ces coefficients multiplicateurs permettent lors du LF par méthode indirecte d’utiliser les abaques de Léger et d’obtenir par ce test spécifique les valeurs réelles des paramètres physiologi-ques du sujet. La prise en compte du nombre et de la nature des fautes techniques relevées durant le parcours nous permettra de moduler les résultats obtenus. La perspective de ce travail est de corréler les valeurs physiologiques avec le nombre et la nature des fautes techniques réalisées afin de discriminer plus finement la valeur technique d’un joueur

Références ö, J. (1994). Energy demands in competition soccer. Journal of Sports Sciences. 5-12. la, G., Léger, L., & Marini, J.F. (1990). Evaluation de la fonctiterrain. Evaluation en Activité Physique et en Sport. Actes du Colloque International de la Guadeloupe (pp. 77-102).

Cazorla, G., & Fahri, A. (1998). Exigences physiques et physiologiques. Revue EPS, 273, 60-66. , H., Amiard,teur du potentiel physiologique et des habiletés techniques du joueur. Revue STAPS, 52, 7-18. , L., & Lambert, A. (1981). A maximal multistage 20m shuttle run test to predict VO2 max. Eu-ropean Journal of Applied Physiology, 49, 1-12.

Riché, D. (1994). Guide nutritionnel des sports d’endurance (pp. 5-17). Paris: Vigot.

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Communications affichées 5

Elaboration d’un simulateur de windsurf : Analyse de l l’équilibre

en planche à voile

1U e, Laboratoire d’Etudes de la Motricité Humaine (LEMH), Lille

de force Kistler et un système d’acquisition électro-que. La deuxième étape fut la mise en place d’un protocole expérimental pour répondre à la que de l’influence du diamètre du wishbone sur la technique de windsurfers en analysant les

cole

ctéristiques cinétiques du centre de pression et donc de visualiser les techniques de maintient tique. La seconde étape se décompose en 6 passages sur le simulateur ( figure 1),

2 mm) déterminés par questionnaire auprès de pratiquants.

liplanchiste va devoir adopter 4 positions de mains différentes (2 positions par main : supination ou pronation), et ceci de manière

éviter les effets d’ordre.

Figure 1. Vue en perspective du simulateur terrestre de planche à voile.

’activité électromyographique des muscles de l’avant-bras et de

Barbara Leszczynski1, Cédric Marthe2 & Philippe Campillo1

niversité de Lille 2, Faculté des Sciences du Sport et de l’Éducation Physiqu

2Hautes Etudes Industrielles, Lille

Dans le petit monde des windsurfers, une phrase revient sans cesse : « …mais je tétanise… », en effet, un des facteurs limitant la performance en windsurf est l’apparition de douleurs musculaires au niveau des avant-bras (Loquet, 1983). Un autre aspect de la pratique de ce sport, est l’instabilité et la recher-che permanente d’équilibre par le pratiquant. En effet, pour être performant, le windsurfer doit être en symbiose avec sa planche, et donc s’adapter à tous les mouvements et les contraintes dus aux vagues et aux vents. Dans un premier temps, l’étude est centrée sur la réalisation d’un simulateur de windsurf, depuis l’utilisation simultanée de trois instruments de mesures : un portique de musculation type Bere-nice à commande électronique, une plate-forme myographiproblématibouffées de signaux électromyographique, les caractéristiques du centre de pression et les données du Berenice. Méthode et protoL’étude a été réalisée sur 5 windsurfers volontaires (Age 22,4±2,7 ans ; masse 68,8±7,2 kg ; taille 1,74±0,12 m) de niveau régional sensiblement égal et s’est déroulée en deux étapes. Un test de postu-rologie a été réalisé (3 fois 15’’ selon les modalités yeux ouverts et yeux fermés). Il permet d’analyser les carade l’équilibre en staun passage correspondant à une force de vent et un diamètre de wishbone, sachant qu’il y a deux for-ces de vent (15 et 25 Kg) et trois diamètres de wishbone (28 mm, 30 mm et 3

Lors d’un passage sur le simulateur, d’une durée de 2 minutes, le vé

aléatoire pour

ACAPS O3 - Toulouse 278

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Communications affichées 5

Résultats et Discussion ctif d e co ns un temps, à élaborer lid

simulateur terrestre de pla n labo envi t des c tes s’exerçant sur le windsurfer les plus proches possibles de la réalité. Dans un deuxième temps, nos

jectifs ét t de ttr i u si des s w ne, lus om ur l’activ des scles des a r ot ent les fléchisseurs des doigts, mai alem t étudier la ture l’éq d . analyse d bou é h m e que la p n l us économiq obtenue, st pour éhe ion sh e su tio les deux m s (fig s 2 e . Cepen-nt cette p ensio ne p u en lisée les dsur en enc estionna ité dé t n fi on tte ition nom e de ains -ndrerait d eco éra e in ers d’o iser leurs performances.

ui ne ud if t w e, avo égagé de m e ficative (P<0.01) et è c di i r onfort musculaire de navigation (figure 4). Ceci a un intérêt non seulement pour les utilisateurs mais galement pour les constructeurs et les designers de matériel qui y trouveront des informations aidant

Références Gagey, P.M., Bizzo, G, Ouakine, M, & Weber, B. (1999). Deux modèles mécaniques de stabilisation postu-

rale : la tactique du centre de gravité et la tactique du centre de pression. http://www. perso.club-internet.fr/pmgagey/TactiqueDuPied.htm.

Loquet, H. (1983). Etude électromyographique sur simulateur de la pratique de la planche à voile. Thèse de doctorat en médecine non publiée. Université de Lille, Lille.

Meurgey, B. (1994). Electromyographie globale et individualisation de l’entraînement. Science et Sports, 9, 19-25.

L’obje e notre étud nsistait danche à

premier et vérifier la varonnement e

ité de notreontrain voile, e recréant en ratoire un

ob aien me e en év dence ne po tion main sur le ishbo la p écon iquepo ité mu vant-b as, n amm s ég end’ pos et uilibre u windsurferL’ es ffées lectromyograp iques ontr ositio a pl ue l’e une pr ns du wi bone d type pina n pour ain ure t 3)da réh n semble as être partic lièrem t uti par win fers référ e auqu ire éd en but d’é ude. U e con rmati de ce pos éco iqu s m enge es r nsid tions d la part des w dsurf afin ptimEn ce q concer l’ét e d des f sérent diamè res de ishbon nous ns d anièr signi-

que le plus p it diam tre, ’est-à- re celu de 28 mm pe mettait un plus grand céleurs choix d’innovation. Les résultats restent à approfondir notamment pour analyser les techniques de rééquilibration utilisées par le windsurfer selon les niveaux de pratique et différents modèles d’interprétations (Gagey, Bizzo, Ouakine & Weber, 1999).

Taille et préhension du wishbone où l'activité

musculaire est la plus faible (%)

60 70

Taille et préhension du wishbone où l'activité musculaire est la plus faible (%)

50

30 40 50

S;S P;P S;P P;S

Diamètre du wishbone (mm)

01020

0 10 20

28 30 32

Type de préhension du wishbone (main avant; main arrière en prsupination (S)

Type de préhension du wishbone (main avant; main arrière en pronation (P) ou supination (S)

3040

6070

28 30 32 S;S P;P S;P P;S

Diamètre du wishbone (mm)

onation (P) ou

Diamètre du wishbone correspondant aux plus faibles f ivariations du déplacement du centre de pression (%)

Figure 2. Résultats de l’étude électromyographique, force 15 kg. Figure 3. Résultats de l’étude électromyographique, force 15 kgAvant-bras arrière.

.

354045i ( %)

202530

028 30 32 28 30 32

Diamètre du wishbone (mm)- Force 15 Kg

Diamètre du wishbone (mm)- Force 25 Kg

Figure 4. Résultats de l’étude posturologique, sujet en stabilisation.

51015

ACAPS O3 - Toulouse 279

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Communications affichées 5

Différences métabol V.O en natation

S. Lib illet Faculté des Sciences du Sport, Montpellier

La vitesse a course à pied pour des distan emi-marathon (21,1 Km ; Billat et al. 1999) et est la vit des entraînements d’endurance en

raction de travail, les athlètes évolueront plus ou moins longtemps à des valeurs proches de leur

ngueur de cycle, vitesse, temps/50m, RPE (Echelle de Borg ), VO2, VE, FC. Les différences entre les 2 séances d’IT étaient testées par une ANOVA mesures répétées.

2 es dans les trois séances (V.O2 pic) n’étaient pas différentes (52,3 ±

9,9 ; 52, ± 4,3 ; 51,1 ± 3,7 pour respectivement le 5 x 200m , 8 x 100 et 16 x 50) (Tableau 1). ableau 1. aractéristiques des sujets

e second résultat est que les durées passées à des valeurs supérieurs à 95% V.O2max ou FCmax n’étaient pas

ifférentes entre les deux séances d’IT. 95% (Figure 1).

igure 1. Durée passée à > 95% V.

O2max et de FCmax lors des deux sessions d’IT (8x100 r 30s et 16x50 r15s à vV.

O2 max).

nsommation maximale d’O2 (V.

O2max ), fréquence cardiaque maximale relevée lors de l’épreuve d’effort (FCmax), pics de V.

O2 relevés lors des

100 et 16x50 (V.

O2Pic), Vitesse de nage relevée lors du dernier palier de l’épreuve d’effort (vV.

O2max max).

iques entre deux séances d’Interval Training à v 2max

icz, B. Roels & G. P. M

ssociée à. .

ormance en VO2max (vVO2max) est un des principaux déterminants de la perfces allant du d 90) jusqu’au semi-fond (1500m ; Lacour et al. 19

esse de référence dans l’élaboration vue de l’amélioration de la performance de l’athlète (Hill et Rowell 1996). L’entraînement intermittent (IT) est reconnue comme étant une méthode permettant d’améliorer la puissance aérobie des athlètes d’endurance (Astrand et al.1960 ; Billat et al. 2001 ; Millet et al. 2003). En natation, les réponses physiologiques lors de séances d’IT sont encore mal connues à ce jour. Jusqu’à

présent, les mesures de V.O2 ont été effectuées soit en situation de nage ‘attachée’ (Magel et al., 1975), soit

en rétro-extrapolant les valeurs de V.O2 de récupération post-exercice (Montpetit et al., 1981), soit dans un

‘flume’ (Demarie et al., 2001), soit en utilisant des chariots suivant le déplacement du nageur (Chatard et al., 1990). Depuis peu, un dispositif permet d’utiliser un appareil de mesure en cycle-à-cycle en situation de nage (Aquatrainer®, Cosmed, Rome, Italie). Le but de notre étude était de comparer deux types de travail d’IT en natation. Notre hypothèse était que suivant la f.

VO2max. Méthode Dix triathlètes de niveau régional ont participé à cette étude. Les athlètes ont effectué en crawl dans une

piscine de 50 m : 1/ un test progressif maximal de 5 x 200 m ; 2/ deux séances d’IT à vV.O2max : 8 x 100 m r

=30 s vs. 16 x 50 m r=15 s. Les échanges gazeux étaient mesurées par le K4b2 couplé à l’Aquatrainer. Les distances et récupération étaient identiques dans les 2 séances d’IT. Les vitesses de nages étaient imposées à l’aide d’un système audio (Aquapacer, Bristol, Angleterre). Les paramètres pris en compte lors des diffé-

rentes épreuves étaient : fréquence et lo.

Résultats

Les valeurs maximales de V.O enregistré

4T C

Ages Poids VO2max FCmax VO2 Pic 8x100 VO2 Pic 16x50 vVO2max

SUJETS Année Kg ml.min.Kg-1 bpm ml.min.Kg-1 ml.min.Kg-1 m.s-1

Moy 22,8 72,3 52,3 175 52,4 51,0 1,21SD ±4,1 ±6,6 ±6,9 ±9,5 ±4,3 ±3,7 ±0,06

N=10

Co

8x

Ld

F

050

200250300350400

>95% VO2max >95% FCmax

Dur

ée (s

)

8x100 r30s

100150 16x50 r15s

ACAPS O3 - Toulouse 280

millet
C’est de l’ordre de la ‘methode’
millet
c’est bcp trop vague. Il faut formuler clairement une hypothèse/ : que l’IT avec les fractions d’effort longues s’accompagnera d’une durée à ~V02max plus longue qu’avec des fractions courtes.
millet
Il faut refaire le tableau \(SEM, Ages avec s… forme… mettre le titre à la norme.. aucun interet de la mettre dans un carré séparé..
millet
90 ou 95% \(texte ou figure ?\)
millet
sec = s.. minute = min !!
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Communications affichées 5

Discussion Que ce soit sur des fractions de 50 ou de 100m (41,3 ± 2,1 vs 82,6 ± 4,2 s ), des valeurs maximales sont

atteintes et les durées passées à >85, >90 et >95% de V.O2max sont identiques malgré les fractions d'effort

différentes. Inversement, en course à pied, Millet et al. (2003) ont montré une différence de durée passée à

>90% V.O2max entre des séances d'IT ayant des fractions de 30 s et de 1 min; les séances avec des fractions

longues induisant une durée plus importante. Dema.

rie et al. 2001 ont suggéré que la cinétique de VO2 était

rs aient

coût mécanique total en natation (W) était la résultante de plusieurs facteurs :

emble donc pouvoir être un facteur pouvant influencer la rapidité de la

inétique de VO2. De plus Di Prampero et al. (1986) ont montré que des nageurs avec un niveau technique

levé avait des valeurs de V.O2 plus basse que des nageurs de niveaux techniques plus faibles pour des dis-

nces nagées identiques.

n conclusion, les réponses de V.O2 en natation ne sont pas différentes entre des séances d'IT avec des frac-

ons d'effort de 50 ou de 100 m. Ceci suggère que les paramètres temporels de la cinétique de V.O2, en

articulier ceux de la phase primaire, seraient différents de ceux rapportés en course à pied sur le même

pe de séances. En perspective, l'analyse in situ de la cinétique de V.O2 en natation est à envisager.

éférences strand, I., et al. (1960). Circulatory and respiratory adaptations to severe muscular work. Acta Physi-

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acour, J., et al. (1990). The en nal of Applied Physiol-ccupational Physiology, 60, 38-43.

Millet sity of intermittent training in runners with differing VO2

Montp e backward extrapolation of the O2

Toussa . (1988). Propelling efficiency of front-crawl swimming. Journal of Applied Physiology, 65, 2506-2512.

Toussaint, H., et al. (1990). The mechanical efficiency of front crawl swimming. Medicine & Science in Sports & Exercise, 22, 402-408.

différente en natation par rapport aux autres locomotions terrestres : l'amplitude de la composante lente de

V.O2 était plus prononcée en natation qu'en cyclisme ou en course à pied. Néanmoins, à ce jour, les méca-

nismes sous-jacents des différences observées restent indéterminées. Les séances d'IT de cette étude ayant

été réalises à vV.O2max il est probable que la phase primaire ait été très rapide; donc que les nageu

.atteint très rapidement des valeurs proches de VO2max. Ceci permettrait donc d'expliquer qu'il n'y ait pas de différence significative entre les différentes fractions d'effort. En natation, d'autres facteurs (e.g. l'efficacité propulsive; résistances actives à l'avancement…) ont une influence majeure sur les réponses physiologiques (Chatard et al. 1990, Toussaint et al. 1988). Toussaint et al. (1990) ont montré que leles résistances de traînée (Wd) et l'ensemble de l'énergie dépensée pour produire une action sur l'eau (Wk) : W = Wd + Wk Le niveau technique des nageurs s

.c

éta

E

tip

tyRA

low component in cycling and running in triath-Billat, V., et al. (1999). The role of cadence on the VO

C

D

d

H

ergetics of middle-distance running. European JourLogy and O

Magel, J., et al. (1975). Specificity of swim training on maximal oxygen uptake. Journal of Applied Physi-ology, 38, 151-5.

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ACAPS O3 - Toulouse 281

millet
tu devrais te relire.. la phase primaire est avant la CL.. on parle de la constante de temps de la CL ou de son amplitude.
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Communications affichées 5

Analyse du métabolisme osseux au cours d’une saison de triathlon

L. Maïmoun1-2, O. G 3 4 5 hon6, J.P. Micallef6, D. Ma ossi7

1Groupe de Recherche Interdisciplinaire Sur le Métabolisme Osseux (GRISMO), Montpellier

2Centre Propara, Montpellier

, Montpellier

emaines plus tard (Tableau 1). La densité minérale osseuse

phosphatase alcaline osseuse (PAO), ostéocalcine] et de la résorption osseuse [C-télopeptide ne de type I urinaire]. De plus, les hormones sexuelles, calciotropes et somatotropes étaient

aussi analysées. Après 32 semaines, une augmentation significative de DMO était observée au niveau

qu’un ent de l’activité de formation osseuse ait été observé. Aucune variation des concentrations

s pouvant altérer le métabolisme osseux n’était mise en évidence.

Tableau 1 : Caractéristiques des triathlètes

aly , J. Manetta , O. Coste , E. Perucriano-Goulart7, I. Couret7, C. Sultan8 & M. R

3Laboratoire Acte, UFR-STAPS, Université Antilles-Guyane, Pointe-à-Pitre 4Service Central de Physiologie Clinique (CERAMM), CHU Lapeyronie, Montpellier 5Laboratoire de Physiologie des Interactions, Service Central de Physiologie Clinique,

CHU Arnaud de Villeneuve, Montpellier 6INSERM, Montpellier

7Service de Médecine Nucléaire, CHU Lapeyronie8Service d'Hormonologie du Développement et de la Reproduction,

CHU Lapeyronie et Unité d'Endocrinologie Pédiatrique, CHU Arnaud de Villeneuve, Montpellier

Cette étude longitudinale avait pour but d’évaluer les effets d’une saison de triathlon sur le métabo-lisme osseux et sur le statut hormonal. Sept triathlètes compétiteurs hommes (âge moyen 19,3 ans, rangs 18-20) pratiquant cette discipline depuis 5,0 ± 0,3 ans ont été évalués deux fois durant la saison: au début de la phase d’entraînement et 32 s(DMO) globale et régionale étaient déterminées par absorptiométrie biphotonique à rayon-X, tandis que le remodelage osseux était estimé par l’analyse de marqueurs biochimiques spécifiques de la for-mation [du collagè

de la colonne lombaire (1,9%; p=0,031) et du crâne (3,1%; p=0,048), tandis qu’aucune variation n’était mise en évidence pour le corps total, l’extrémité supérieure du fémur proximal ou le radius (Tableau 2). En ce qui concerne les marqueurs biochimiques osseux (Tableau 3), seule la concentra-tion de PAO était modifiée (-23,2%; p=0,031). Les concentrations de 1.25 (OH)2D3, IGF-1 et l’index d’IGF-1 libre (IGF-1/IGFBP-3) augmentaient respectivement de 18,3% (p=0,047), 29% (p=0,048), 33% (p=0,011), tandis que les concentrations de PTH, testostérone, IGFBP-3 et cortisol restaient in-changées. En conclusion, une saison de triathlon affecte peu la DMO globale et régionale, bienralentissemhormonale

Données Etat de base 32 semaines d’entraînement

Poids (kg) 67,9 (4,7) 68,0 (5,7) IMC (kg*m-2) 21,8 (1,6) 21,7 (1,5) Masse grasse (%) 11,2 (2,3) 11,1 (1,8) Masse maigre (kg) 57,5 (4,5) 57,7 (4,7) VO2max (ml*kg-1*min-1) 62,7 (2,5) 62,0 (3,0)

Les données sont présentées par la moyenne (écart-type). Index de masse corporelle (IMC).

ACAPS O3 - Toulouse 282

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Communications affichées 5

Tableau 2. Densité minérale osseuse (DMO ; g.cm-2)

Site de mesure Etat de base 32 semaines

P

d’entraînement

Corps entier 1,180 (0,089) 1,189 (0,077) 0,218 ESFP 1,118 (0,057) 1,112 (0,060) 0,625

Col du fémur 1,040 (0,064) 1,065 (0,068) 0,562

Radius 0,596 (0,029) 0,599 (0,030) 0,296

Trochanter 0,885 (0,095) 0,879 (0,094) 0,998 Intertrochanter 1,259 (0,086) 1,264 (0,074) 0,687

Colonne lombaire 1,055 (0,116) 1,075 (0,128) 0,031

Crane 1,875 (0,340) 1,933 (0,335) 0,048 Les données sont présentées par la moyenne (écart-type). Extrémité supérieure du fémur proximal (ESFP)

ètres biologiques Etat de base 32 semaines P Valeurs de

Table 3. Hormones calciotropes sexuelles, somatotropes et marqueurs du remodelage osseux

Param d’entraînement références

Hormones 1.25(OH)

2D3 (pg.ml-1) 39,7 (7,0) 47,0 (10,0) 0,047 20-66

Parathormone (pg.ml-1) 20,2 (3,2) 16,7 (4,9) 0,343 10-55 Testostérone (nmol. ) 18,6 (4,8) 17,8 (2,1) 0,999 11-35 IGF-1 (ng.ml ) 444,4 (64,6) 573,4 (75,8) 0,048 100-500

IGF1/IGFBP3 0,15 (0,01) 0,20 (0,03) 0,011 -

l-1

-1

IGFBP3 (ng.ml-1) 2850,2 (245,9) 2930,2 (211,4) 0,187 2000-4500

Cortisol (nmol.l-1) 420,5 (158,9) 501,0 (74,6) 0,625 276-607 Marqueurs du remodelage

CTX (µg.mmol-1Cr) 260,1 (52,1) 309,4 (70,9) 0,187 71-279-1

OC (ng.ml ) 25,8 (7,8) 27,1 (5,9) 0,843 5-20

O (ng.ml-1) 23,7 (8,7) 18,2 (9,7) 0,031 4-15 PA

nées sont présentées par la moyenne (écart-type). 1.25Les don (OH) vitamin D (1.25(OH) D), ostéocalcine (OC), phosphatase alcaline

2 2osseuse (PAO), C-telopeptide du collagène de type I urinaire(CTX), créatinine (C).

ACAPS O3 - Toulouse 283

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Communications affichées 5

Les ef ques et la qualité du sommeil en condition extrême : exemple du travail régulier de nuit

Le but d sur la résistance et la persistance du nsi que sur la qualité du som-meil chez des ouvriers travaillant réguliLa situation cont de l'homme va à l -va et

nregistrements des ryth-mes biologiques de la T° et de la qualité du sommeil ont été de nouveau mis en place. Cependant, dans la recherche en Chronobiologie, la représentation des rythmes ne semble pas encore proposer d’analyses fiables. Ainsi, écise et détaillée a été utilisée afin de déterminer les périodes du e la T°. Di es d'ana les ont été utili-sées dans la recherche des périodes dont le Spectre verse métrique com-plémentaire a permis es effets de l'entraînem f et sa répe ur le sommeil. Résultats – discussiNos résultats pré test posantes d e la T° sont atténués lors du travail de nuit et que les sujets fficultés p mir". A la suite de la période d’entraînement, de nomb uses différences sont enregistrées. Les sujets ont

ut d’abord nettem stance de fluc-ation de la T°: l’amplitude reste importante, la période se stabilise et la modélisation des rythmes et

e meilleure qualité. On constate aussi que l’heure de l’acrophase de T° intervient non plus en début de poste (vers 23 heures en pré-entraînement) mais vers 04 heures du matin suite au programme

’entraînement. Ainsi, alors que les sujets s’endormaient sur une fluctuation montante de T° avant la période d’entraînement, ils se couchent avec une fluctuation de T° qui descend jusqu’à la batyphase en post test. Il semble donc que l’activité physique, en apportant un synchroniseur supplémentaire per-mette une synchronisation sur un rythme davantage nocturne. Le caractère stable et persistant du rythme de T° des sportifs, observé dans d’autres conditions, semble se confirmer (Meney et al., 1998). On remarque aussi que le reflet actimétrique du sommeil devient plus qualitatif à la suite du pro-gramme d’entraînement et ceci quel que soit le jour de la semaine. Il n’est pas impossible que le

fets d’un programme d’entraînement sportif sur les rythmes biologi

Benoit Mauvieux1, Bruno Sesboue2 & Damien Davenne1

1Centre de Recherches en Activités Physiques et Sportives (CRAPS, UPRES EA 2131) UFR STAPS, Caen

2Institut Régional de Médecine du Sport (IRMS), CHU de Caen

e cette étude est de mettre en évidence les effets d’un programme d’entraînement sportifrythme circadien de la température (T°) ai

èrement de nuit. radictoire qu'exerce le travail de nuit sur le fonctionnement biologique

'encontre de sa spécificité diurne (Weibel et al., 1999). Notre étude ne remet pas en question le trail de nuit, ce n’est pas le rôle des STAPS. Elle tente simplement d’apporter une solution naturelle

non médicamenteuse par l’entraînement sportif pour faciliter l’adaptation de l’homme à un environ-nement extrême sur son fonctionnement biologique. Les études sur le travail de nuit montrent que la plupart des fonctions biologiques sont affectés : la période circadienne varie en deçà et au-delà de 24 heures, amplitudes, qualité du sommeil et sécrétions hormonales sont diminués…(Reinberg et al., 1988). L’absence de synchroniseur externe rend en effet difficile le fonctionnement de l’horloge interne. Ainsi, il existe une désynchronisation entre l’environnement extérieur et ces rythmes biologiques (Benoit et al., 1988). D’autre part, l’entraînement sportif accentue les amplitudes de la plupart des fonctions, les périodes sont plus difficilement perturbées dans le cas de situations extrêmes (travail de nuit, jet-lag, privation de sommeil) et les rythmes biologiques montrent une plus grande stabilité (Reilly et al., 1997). Méthode Pour répondre à nos hypothèses, des sujets sédentaires travaillant la nuit au sein du groupe PSA Peu-geot Citroën Automobiles ont été retenus pour cette étude. Après une session d’évaluation du rythme de la T°, de la qualité actimétrique du sommeil pendant un cycle complet de travail de nuit et à un test d’effort pour déterminer le niveau initial d’aptitude physique ( 2OV& max.), les sujets ont participé pen-dant 12 semaines à un programme d’entraînement sportif (natation et aqua-gym, course à pied, bike & run, ergocycle à ramer et musculation). Suite à ce programme, test d’effort, e

une réflexion méthodologique pr rythme d erses méthod

Elliptique Inlyses spectra

. Une étude acti d'évaluer l ent sporti rcussion son montrent que les com u rythme dmontrent de grandes di our "bien dor

v

retotu

ent amélioré leur condition physique. On remarque aussi une persi

d

d

ACAPS O3 - Toulouse 284

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Communications affichées 5

rythme de la T° soit, en plus de la théorie de la restauration, directement impliqué dans cette améliora-tion (Lille et al., 1981). Cependant, il est encore assez difficile d’expliquer les mécanismes directement responsables de ces modifications. Chez les animaux, les études montrent que l'activit ut augmenter et entraî-ner le système tion des rythmes t ré du rythme semble de plus que la période du rythme circadien varie avec l'augmentation du taux d'hormones lors de l'acti-

des rythmes circadiens ont n li ractéristiq som-

me ne corrélation possible exist au d ergétique raîne-me autre part, avec l'améliorat ture biologique litude

iode proche de 24h). Des é parti téressées aux effets de ythmes circadiens. Ces trava t à l' plusieurs es. La

e repose sur un modèle génétique qui p s car des rythm adiens iques de l'exercice sur le

ommeil et les rythmes résultent d'une meilleure capacité de transport et d'utilisation de l'oxygène, cilitant un meilleur fonctionnement des systèmes de neurotransmission. Une autre théorie indique

iques pendant l'activité physique sont responsables de l'amélioration de la qualité du sommeil. De plus, une augmentation de la T° cor-porelle p xercic un e ique se effec rès-midi, permet d'augm mmeil lent profond au c ivant et don r le rythm repos. Ces odifications seraient dues à une libération d n neuromédiateur (prosta-glandine) nt entre mmeil es). P urs, le t "use it or lose tion des erveuse saire à tien dment du s on repos timuli h et env menta me la lumière o ique. En fait, l' ique ystèm eux central en amé-liorant le synaptiqu ta du circ a T° (Van Som . RéféreBenoit, O . Régulati e des lle et meil. hysio-

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é physique peduire la période de synchronisa biologiques e . Il

vité physique.Les modifications

Ucertainement u en avec les ca ues du

il des sujets. e entre le nive e dépense én et l'entnt d'une part et d'

érion de la struc des rythmes s (amp

élevée, stabilité, pe sur les r

tudes se sont culièrement inl'exercic ux ont condui élaboration de théoripremièr ostule que le actéristiques es circsont programmées. Une hypothèse physiologique suggère que les effets bénéfsfaque l'augmentation de la T° corporelle et de ses corrélats physiolog

ar un bain chaud sans e e physique ou xercice physours de la nuit su

ul, tué dans l'apc d'amélioreenter le so e

e activité- m ’u, de substances induisa autre le so (interleukin ar aille concepit" suppose que l'activa cellules n s soit néces l'entre u fonctionne-ystème. Cette activati e sur des s ormonaux ironne ux comu l'activité phys activité phys activerait le s e nervs communications es et en augmen nt l'amplitude rythme adien de leren et al., 1999)

nces ., & Foret, J. (1988) on circadienn états de vei de som Neuropie Clinique, 1& Andlauer, P Rythmes c s, somme le et tr In Sch

Meney, I., Waterhouse, J., Atkinson, G., Reilly, T., & Davenne, D. (1998). The effect of one night’s sleep deprivation on temperature, mood, and physica

ACAPS O3 - Toulouse 285

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Communications affichées 5

Effets d’un tuba aquatrainer sur les paramètres de la cinétique de Vo2 lors d’épreuves à charge croissante et constante

® .

3

1Faculté des Sciences du Sport, Montpellier 2UPRES 70 ontpellier

3ISSEP,Lausanne, Suisse

, Italie) constitué d’un tuba inspiratoire, de

nses physiologiques lors de séances d’interval-

situatio sique avec un

Huit sujets homme (âge : 30 ± 7 ans ; taille : 178 ± 4 cm ; masse : 74 ± 4 kg) ont effectué, sur cyclo-(Ergoline, Bitz, Allemagne) et dans deux conditions randomisées (avec masque vs. avec

-cyc

re et la compo-

tement corrélées aux valeurs

Grégoire P. Millet , Davide Malatesta , Belle Roels , Fabio Borrani ,

Philippe Hellard4, Helmi Ben Saad2 & Christian Préfaut2 1 2 1

1 ‘Physiologie des interactions’ tal Arnaud de Villeneuve, M Hôpi

4Fédération Française de Natation

Depuis peu, un dispositif (Aquatrainer®, Cosmed, Romedouble-valves et d’un tube souple de 1,2 m, relié à la turbine d’un analyseur cycle-à-cycle portable (K4b2) permettant la mesure des gaz expirés, est disponible. L’Aquatrainer est la version la plus ré-cente d’un dispositif ayant été présenté comme 1/ n’augmentant pas significativement les résistances à l’avancement ; et 2/ constituant une méthode valide et reproductible de mesure de 2OV& en situation de nage (Toussaint et al. 1987). En natation, les répotraining (IT) et les paramètres de la cinétique de 2OV& , particulièrement ceux de la phase primaire, lors de transitions repos-exercice sont encore mal connus. De plus l’influence de l’Aquatrainer sur ces paramètres n’a jamais été testée. Les objectifs de cette étude étaient donc d’analyser, en laboratoire, si l’utilisation d’un tuba Aquatrainer modifiait les différentes variables ventilatoires mesurées par K4b2 ainsi que les paramètres de la cinétique de 2OV& , en les comparant à une n clasmasque. Méthodes

ergomètre tuba Aquatrainer), une épreuve incrémentale maximale (paliers de 30 W.min-1) pour détermination du premier seuil ventilatoire (SV1) et de max2OV& . Après une durée de récupération contrôlée (35 min), ils effectuaient une épreuve à charge constante de 8 min à la puissance associée à ∆25% [= SV1 + 0,25 x ( max2OV& -SV1)]. Les échanges gazeux étaient mesurés en cycle-à le par K4b2. Une Passing-Bablock régression a été effectuée sur les variables mesurées lors de l’épreuve incrémen-tale. Les paramètres de la cinétique de 2OV& lors de l’épreuve à ∆25% ont été déterminés par un mo-dèle avec deux fonctions mono-exponentielles, respectivement pour la phase primaisante lente, par une procédure itérative minimisant la somme des carrés des écarts entre 2OV& mesurée et 2OV& modélisée (Borrani et al. 2001). La ‘bootstrap méthode’ consistant à recalculer 1000 fois les paramètres à partir des data originaux afin d’apprécier la variabilité (CV, %) liée à la modélisation a été appliquée. Les différences entre les deux conditions étaient testées par une ANOVA à un facteur mesures répétées. Résultats

Avec l’Aquatrainer, EV& et 2OV& étaient légèrement inférieures et forobtenues avec le masque lors de l’épreuve incrémentale, (Figure 1).

Figure 1 – EV& et 2OV& mesurées avec le masque et l’Aquatrainer lors du test incrémental.

R2 = 0,929

40

60

80

100

120

140

160

Aqu

atra

iner

R2 = 0,932

2000

3000

4000

5000

6000

Aqu

atra

iner

EV& 2OV&

0

20

0

1000

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Masque Cosmed

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000Masque Cosmed

ACAPS O3 - Toulouse 286

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Communications affichées 5

Lors de l’épreuve à ∆25%, aucune différence significative n’a été observée entre les paramètres de la cinétique ou leur variabilité avec l’Aquatrainer vs. avec le masque (Tableau 1).

Tableau 1. Paramètres de la cinétique de 2OV& lors de l’épreuve constante à ∆25%

Phase primaire Composante lente td1

(s) τ1 (s)

A1 (ml.min-1.kg-1)

td2 (s)

τ2 (s)

A2 (ml.min-1.kg-1)

Aquatrainer 11,8 (8,6)

18,4 (6,0)

36,2 (4,2)

105,2 (46,8)

185,0 (138,5)

12,4 (6,1)

CV 67,7% 24,0% 3,4% 17,7% 100,6% 25,0% Masque 8,1

(6,7) 19,3 (8,3)

38,6 (4,4)

110,6 (35,4)

228,0 (116,3)

9,7 (5,8)

CV 88,8% 20,3% 2,5% 19,0% 75,0% 34,8% moyenne (écart-type). N= 8. td = délai, τ = constante de temps et A = amplitude. Le principal résultat de cette étude est que la valeur et la variabilité des paramètres (et en particulier, ceux temporels) de la cinétique de 2OV& lors d’un exercice constant et intense ne sont pas significati-vement modifiées par l’utilisation d’un tuba Aquatrainer. La phase primaire reflète l’ajustement de la fourniture d’énergie aérobie à la demande en O2 des muscles actifs. Dans la présente étude, la variabi-lité de τ1 (CV = 20,3% et 24,0%) n’était pas différente entre les deux conditions et était proche des valeurs rapportées précédemment : 20,4% (Borrani et al. 2001) ou 18,0% (Millet et al. 2003) dans des exercices de course à pied. La méthode employée (modèle bi-exponentiel ne prenant pas en compte la phase cardio-dynamique) a été rapportée comme la plus adaptée pour modéliser la cinétique de 2OV& lors de transitions repos-exercice (Bell et al. 2001). Il a été montré que τ1 pouvait être corrélé aux ré-ponses de 2OV& lors de séances d’IT en course à pied et permettrait de mieux individualiser ces séan-ces (Millet et al. 2003). Cette étude confirme aussi les résultats de Keskinen et al. (2000, 2002) montrant, avec l’Aquatrainer,

us-estimation des variables ventilatoires lors d’épreuves à charges croissantes. Cependant

: -1) et donc diminuaient en valeur relative lorsque l’intensité augmen-

n-

pectiv ble de comparer plusieurs séances d’IT en natation avec l’Aquatrainer avec

RéférBell C

ng the on-transient of exercise. Experimental Physiology, 86, 667-76.

Keski lve system for breath-by-breath

Keski measurements with two swimming snorkels assessed by gas exchange simulation system. IXth Biomechanics and Medicine in Swimming, St-Etienne, 2002, 95.

Millet G., et al. (in press). Effects of increased intensity of intermittent training in runners with differ-ing VO2 kinetics. European Journal of Applied Physiology.

Toussaint H.M., et al. (1987). Respiratory valve for oxygen uptake measurements during swimming. European Journal of Applied Physiology , 56, 363-6.

une légère soles différences étaient constantes en valeur absolue (e.g. différence moyenne : 2OV& : -174 ml.min-1;

-3,0 l.min-1 ; FR : -1,4 b.minEV&

b.mi

tait (Keskinen et al. 2000). Cette légère sous-estimation de 2OV& , 2COV& et EV& a aussi été montrée, en comparant les mesures effectuées avec et sans l’Aquatrainer par un système de simulation des échanges gazeux (GESS) dans une large fourchette de conditions (e.g. VT : 0,5-2,9 l ; FR : 10-60

1 ; FE02 : 16-18% ; FECO2 : 3-5%) (Keskinen et al. 2002). En conclusion, l’utilisation de l’Aquatrainer conduit à une légère sous-estimation mais ne modifie pas la cinétique de 2OV& . En pers-

e, il est envisageaune rigueur méthodologique satisfaisante, malgré des valeurs absolues légèrement sous-évaluées.

ences ., et al. (2001). A comparison of modelling techniques used to characterise oxygen uptake kinet-ics duri

Borrani F., et al. (2001). Is the 2OV& slow component dependent on progressive recruitment of fast-twitch fibers in trained runners? Journal of Applied Physiology, 90, 2212-20. nen K.L., et al. Comparative validity of a modified respiratory vagas analysis during swimming. 5th ECSS Congress, Jyvaskyla, 2000, 392. nen K.L., et al. Validity of breath-by-breath spirometric

ACAPS O3 - Toulouse 287

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Communications affichées 5

L’entr priétés

Stép 1 2 ert1 1 Labora

2

Le vieillissement du système card de la fonction diastolique cardia-que. Avec l’âge, la part du remplissage actif dans l plissage du ventricule gauche (VG) augmente

e âg

tte méthode, l’objectif de cette étude a été de vérifier si l’entraînement aérobie à long terme aisse des propriétés de relaxation du myocarde survenant avec l’âge.

aînement aérobie a long terme ne permet pas de limiter la baisse des prode relaxation du myocarde liée à l’âge

2hane Nottin , Long-Dang Nguyen , Mohamed Terbah & Philippe Ob

toire de physiologie des adaptations cardiovasculaires à l’exercice, Faculté des Sciences, Avignon

Service de cardiologie, Centre Hospitalier Régional, Orléans

iovasculaire entraîne une altération e rem

(Mantero et al., 1995), conséquence d’une diminution des propriétés de relaxation du myocarde (La-katta, 1993). Il a été mis en évidence que l’entraînement aérobie à long terme (réalisée régulièrement au cours de la vie) pouvait atténuer la baisse de fonction diastolique liée à l’âge. Une évaluation des flux transmitraux indique en effet que la part du remplissage passif dans le remplissage du VG est supérieure chez les séniors entraînés (50-65 ans) comparée à des sujets de mêm e (Fleg et al., 1994). Toutefois l’évaluation de la fonction diastolique par cette méthode est influencée par la pré-charge, elle-même conditionnée par l’entraînement aérobie, ce qui ne permet pas d’évaluer réellement les propriétés de relaxation du myocarde. On peut donc se demander si le remplissage passif supérieur chez les séniors entraînés reflète une plus grande capacité de relaxation du myocarde ou n’est le reflet que d’une précharge augmentée. Le Doppler tissulaire est un nouvel outil échocardiographique qui permet, à partir de la mesure des vitesses de déplacement du myocarde, d’évaluer les propriétés de relaxation du myocarde. Par utilisa-tion de celimitait la bMéthodologie 14 séniors entraînés en endurance aérobie (58,6+4,8 ans, s’entraînant 10,5+2,3 h/s depuis 22+5 ans), 14 sédentaires de même âge (55,9+4,1) et 15 jeunes hommes sédentaires (23,3+2,5) ont participé à l’étude. Pour chaque sujet, un bilan éc iographique de repos complet a été réalisé en position de décubitus latéral à l’aide d’un appareil de type HDI 5000 (Phillips Ultrasound System). Examen echocardiographique standard. L’ensemble des mesures a été réalisé se

hocard

lon les recommanda-

évaluées au niveau de l’anneau mitral, à partir d’une coupe apicale 4 puis 2 cavités. par Doppler tissulaire est caractérisée par une onde systolique (Sm) et deux ondes diastoli-

m t Am) exprimées en cm.s-1. La vitesse maximale de l’onde S (Peak Sm), a été considérée fo n sy

omme des indices de la fonction diastolique. Parmi ces indices, Peak E est considéré comme un bon indice des propriétés de relaxa-

tions de la société américaine de cardiologie. Des analyses en mode temps-mouvement, bidimention-nel et Doppler ont été réalisées afin d’évaluer la morphologie (diamètres internes, épaisseur des pa-rois) et la fonction diastolique (part du remplissage actif et passif) et systolique (fraction de raccour-cissement, volume d’éjection systolique) ventriculaire gauche. Examen par Doppler tissulaire. La mesure des vitesses de déplacement du myocarde a été réalisée à l’aide d’une sonde de fréquence 3.5-4.0 Mhz avec le système HDI 5000 configuré en position Doppler tissulaire. Les vitesses longitudinales de déplacement des parois septales, latérales, postérieures et antérieures ont été L’imagerieques (E ecomme un indice de la nctio stolique. Les vitesses maximales de Em et Am (Peak Em et Peak Am, respectivement) et le rapport Peak Em / Peak Am ont été considérés c

mion du m car Nagueh et al., 1997). Le ratio entre le Peak E trant

nyo de ( smitral et le Peak Em mesuré au

iveau de la paroi septale de l’anneau mitral a été utilisé comme un indice des pressions de remplis-ge ventric aire gauche. ésultats

Les résultats indiquent clairement que le vieillissement entraîne une baisse de la fonction diastolique se traduisant par une baisse de la part du remplissage passif ventriculaire gauche concomitante à une baisse des propriétés de relaxation du myocarde. Chez les séniors entraînés, le remplissage passif est

périeur (53,7±9,7 versus 68,3±13,1 cm.s-1, p<0,01) par rapport aux sédentaires de même âge. Par ontre, aucune différence n’est notée entre les deux groupes sur les vitesses maximales de déplace-ent des parois par Doppler tissulaire (tableau 1), impliquant que l’entraînement aérobie à long terme

ne contre pas la baisse des propriétés de relaxation du myocarde induite par le processus de vieillisse-

sa ulR

sucm

ACAPS O3 - Toulouse 288

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Communications affichées 5

ment. Le rapport peak E/ peak Em, utilisé comme un indice de pression de remplissage, est supérieur chez les séniors sédentaires comparé aux sédentaires de même âge.

Paroi Jeunes homes

séd

aires

Séniors entraînés

entaires Séniors sédent

Septale Latérale

14,219,3

,8,1

± ± ± ±

9,7 2,44,0

10,2

± ††† ± 4 ± †

±

9,811,12,10,3

± 1. †††

± 2,Inférieure Antérieure

1713

1,9 3,7 3,0 1,8

11

2.4†,3††

†† 2,6 †† 3,3

10

± 0

2,0††† ± 1, † † 6*

††0

vec les jeunes adultes p<Vitesses ma ment d ois pend ées en c

ion

†† : Différence significative a 0,01 ; * : différence significative avec les sédentaires de même âge

ximales de déplace es par ant le remplissage passif, exprim m.s-1. Discuss

traînement aérobie n’a pas permis de limi-

ce

duemplissage passif accru. Nous n’avons pas mesuré le volume sanguin chez les

ent edon

la précharge liée à

Kanstrup, I.L., Marving, J., & Hoilund-Carlsen, P.F. (1992). Acute plasma expansion: left ventricular ynamics and endocrine function during exercise. Journal of Applied Physiology, 73(5),

Lakat iological Reviews,

Mante cts from 20 to 80

Nague on of left

Palka, os, P. (1999). The effect of long-term training on age-related

Notre étude montre que chez les séniors cyclotouristes, l’enter la baisse de capacité de relaxation du myocarde induite par le vieillissement. A notre connaissance, aucune autre étude n’a été réalisée à jour concernant l’effet de l’entraînement aérobie à long terme sur les propriétés de relaxation évaluées par Doppler tissulaire. Palka et al.(1999) ont toutefois montré, par utilisation d’un outil échocardiographique indépendant de la précharge (le gradient de vitesses myocardiques), que l’entraînement à long terme limitait la baisse des capacités de relaxation du myo-carde induite par le vieillissement. Par ailleurs, des études conduites chez le rat âgé ont mis en évi-dence un effet bénéfique de l’entraînement aérobie à long terme. Ces différences de résultats entre notre étude et les études réalisées chez l’animal ne peuvent être élucidées et requièrent des investiga-tions complémentaires. Bien que la relaxation du myocarde ne soit pas affectée par l’entraînement dans notre étude, l’évaluation flux transmitral montre que les seniors entraînés ont une fonction diastolique amélio-rée, caractérisée par un rsujets de notre étude. Toutefois, Hagberg et al.(1998) montrent clairement que l’entraînement aérobie augmente le volume sanguin chez les seniors. Or l’augmentation de volume plasmatique augmente la précharge et le remplissage passif (Kanstrup et al., 1992). On peut raisonnablem stimer que, étant

née la charge d’entraînement importante réalisée par nos cyclotouristes, le remplissage passif supé-rieur est principalement expliqué par une augmentation de un accroissement du volume sanguin, puisque la relaxation du myocarde n’est pas améliorée. Références Fleg, J.L., et al. (1994). Cardiovascular responses to exhaustive upright cycle exercise in highly

trained older men. Journal of Applied Physiology, 77(3), 1500-6. Hagberg, J.M., et al. (1998). Expanded blood volumes contribute to the increased cardiovascular per-

formance of endurance-trained older men. Journal of Applied Physiology, 85(2), 484-9.

hemod1791-6.

ta, E.G. (1993). Cardiovascular regulatory mechanisms in advanced age. Phys73(2), 413-67. ro, A., et al. (1995). Left ventricular diastolic parameters in 288 normal subjeyears old. European Heart Journal, 16(1), 94-105. h, S.F., et al. (1997). Doppler tissue imaging: a noninvasive technique for evaluativentricular relaxation and estimation of filling pressures. Journal of the American College of Cardiology, 30(6), 1527-33. P., Lange, A., & Nihoyannopoulleft ventricular changes by Doppler myocardial velocity gradient. American Journal of Cardio-logy, 84(9), 1061-7.

ACAPS O3 - Toulouse 289

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Communications affichées 5

Stabilité du coût neuromusculaire au cours d'un exercice de course à pied de longue durée

Nicolas Place, Gaëlle Deley, Guillaume Y. Millet & Romuald Lepers

INSERM ERM-207 Motricité – Plasticité, Faculté des sciences du sport, Université de Bourgogne, Dijon

Au cours d'efforts prolongés (~2h) réalisés à intensité constante, il est souvent observé une dérive de la

si que la sensation de l'effort perçu (RPE= rate of perceived exertion, mesurée sur une échelle de 6 à 20) ont été mesurées à

iers au cours de l'exercice. La capacité de production de force maximale au niveau des

exercice, indiquant que les sujets avaient atteint

ent (p<0.05) de 4% lors de la dernière

consommation d'oxygène (VO2) (Lepers et al., 2000). La thermorégulation, l'augmentation de la lipo-lyse, voire une hausse de l'activité EMG des muscles impliqués dans le mouvement en sont les causes principales. L'augmentation de l'activité EMG en course à pied n'a cependant été que très peu étudiée; Hausswirth et al. (2000) ont par exemple mis en évidence une augmentation du "débit" d'EMG d'envi-ron 20% au niveau du muscle Vastus Lateralis lors d'un exercice de course à pied de 2h15. Cependant les modifications EMG lors d'exercices prolongés sous-maximaux d'une durée supérieure à 3h n'ont pas été explorées à ce jour. Le but de cette étude était de modéliser en laboratoire une épreuve de course à pied de longue durée (5h) afin d'analyser les relations possibles entre les variations de la VO2 et de l'activité EMG des mus-cles extenseurs et fléchisseurs du genou. Méthodes Huit sujets entraînés (triathlètes ou coureurs à pied) ont couru à vitesse constante pendant 5h sur tapis roulant à 55% de leur vitesse maximale aérobie (vitesse moyenne: 10,5 km.h-1). La VO2, la fréquence cardiaque (FC), l'activité électromyographique (RMS) des muscles Vastus Lateralis (VL), Rectus Fe-moris (RF) et Biceps Femoris (BF) pendant la course, la durée des foulées, ain

intervalles régulextenseurs du genou (CMV) a été mesurée avant et après l'effort afin de quantifier l'état de fatigue musculaire. Résultats La RPE était égale en moyenne à 17 ± 2 à la fin de l'un niveau élevé de fatigue subjective. La VO2 a augmenté linéairement pendant l'exercice (R² = 0.99), passant de 2,40 à 2,84 l.min-1 (+18 ± 11%, Fig. 1). La fréquence cardiaque a augmenté de 12 ± 6% (de 139 ± 11 à 156 ± 12 bpm). L'activité EMG des muscles VL, RF et BF n'a pas changé significativement au cours de l'exercice (Fig. 2), malgré une chute de la CMV de 30 ± 27% (p<0.001) à la fin des 5h de course. Par contre, la durée des foulées a diminué significativemheure d'exercice.

10

15

20

25

30

35

% R

MS

CM

V p

re

R2 = 0,992,0

2,2

2,4

2,6

2,8

3,0

VO

2 (l.m

in-1)

1h 2h

*****

Fig. 2: Activité EMG au cours de l'exercice de course à pieddes muscles VL, RF et BF, exprimée en % de la RMS obtenuelors de la contraction maximale volontaire avant exercice.

Fig. 1: Consommation moyenne d'oxygène au cours de l'exercice. ** P< 0.01, *** P< 0.001: différence significative avec 1h.

51H 2H 3H 4H 5H

VL RF BF

3h 4h 5h

ACAPS O3 - Toulouse 290

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Communications affichées 5

Discussion L'élévation du coût énergétique observée au cours des 5h de course n'est pas associée à une augmenta-

on de la RMS (coût neuromusculaire) des muscles VL, RF et BF. Malgré la fatigue musculaire objec-baiss romusc le pendant gé de

course pied. L différente de ce coût neuromusculaire entre notre étude et celle d'Hauss-nce et de durée entr xerci-

vs 75%). En effet, Hausswirth et al. (2000) l'hypothèse d'un on de e de décharge otrices et/ou d'un plus important des fibres rapides; s suggèrent plu tation des unités m un même m ermet-

neuromusculaire à plus faible intensité. Enfin, les changements du patron er d'un phéno-

ène d'adaptation à la fatigue neuromusculaire.

titivée par une e de la CMV, le coût neu ulaire est resté stab l'exercice prolon

à 'évolution wirth et al. (2000) peut être expliquée par les différe s d'intensité e les deux eces (55% avaient émis e augmentatila fréquenc des unités m recrutementnos donnée tôt une ro otrices au sein d' uscle qui ptrait une stabilité du coût locomoteur au cours de l'exercice prolongé (foulées plus fréquentes) pourraient résultmRéférences Hausswirth, C., Brisswalter, J., Vallier, J.M., Smith, D., Lepers, R. (2000). Evolution of Electromyog-

raphic Signal, Running Economy, and Perceived Exertion During Different Prolonged Exer-cises. International Journal of Sports Medicine, 21, 429-436.

Lepers, R., Hausswirth, C., Maffiuletti, N.A., Brisswalter, J., Van Hoecke, J. (2000). Evidence of neu-romuscular fatigue after prolonged cycling exercise. Medicine & Science in Sports & Exercise, 32(11), 1880-1886.

ACAPS O3 - Toulouse 291

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Communications affichées 5

IgA salivaires et risque infectieux chez des cyclistes

Aurélien Rouot1, Béatrice Mercier1, Françoise Castex2, Sébastien Libicz1,

a montré de corrélation entre les charges d'entraî-

0 semaines d'entraînement. Nos hypothèses étaient que les ns d'IgAs diminueraient au cours de la période d'entraînement et seraient inversement x charges d'entraînement ainsi qu'aux nombres d'épisodes infectieux.

ed immunosorbent assay) et ont permis de mesurer les concentrations d'IgA, d'IgA1 et olues et de calculer les débits correspondant (concentration absolue rapporté au flux sali-minutes). Les analyses statistiques ont reposées sur des ANOVA, des tests de Friedman et

Age Taille Poids VO2max PMA

Clément. Bigot1 & Grégoire Millet1 1Faculté des Sciences du Sport. 34090 Montpellier

2Faculté de pharmacie, Montpellier

Les athlètes d'endurance présentent une sensibilité accrue aux infections des voies respiratoires supé-rieures (URTI) (Heath et al. 1991,). En effet, si l'exercice modéré a un effet protecteur, l'entraînement intense augmente le risque infectieux chez ces athlètes (Nieman et al. 1994). Cette sensibilité accrue aux infections peut s'expliquer par un effet délétère de l'exercice sur le système immunitaire et plus particulièrement sur l'immunité des muqueuses. Les Immunoglobulines A salivai-res (IgAs) apparaissent être l'effecteur majeur de l'immunité des muqueuses et de nombreuses études rapportent des baisses de concentration d'IgAs qui semblent être d'autant plus importantes que l'exer-cice est intense. Cependant, aucune étude à ce jour n'nement et les taux d'IgAs. Le but de notre étude a été d'étudier les relations entre l'évolution des concentrations d'IgAs et ses sous-classes, des charges d'entraînement et les symptômes infectieux chez des cyclistes au cours d'une période de 2concentratiocorrélées auMéthode Six cyclistes de niveau régional ou national ont participé à cette étude. Leur entraînement a été indivi-dualisé et évalué grâce à la méthode de Mujika (1996), en unité arbitraire (des coefficients étaient at-tribués en fonction des puissances mesurées grâce au SRM professionnel Schorerer Rad Messtechnik et multipliées par la durée de l'exercice). Les prélèvements salivaires ont été effectués une fois par semaine au réveil pendant 3 minutes. Les dosages salivaires ont été réalisés par la méthode ELISA (enzyme linkd'IgA2 absvaire en 3 des corrélations de Bravey Pearson (logiciel SigmaStat). Résultats Les caractéristiques anthropométriques des sujets ainsi que leur consommation maximale d'oxygène (VO2max) et leur puissance maximale aérobie (PMA) sont présentées dans la figure 1.

Sujets (n=6) (ans) (cm) (kg) (ml/kg/min) (Watt)

Moyenne 21,3 181 69,2 73 395 Ecart type 2,6 7,2 7,2 5 35,1

Figure 1: Caractéristiques individuelles des sujets.

Au cours des 20 semaines d'entraînement les résultats de cette étude ont montré une baisse significa-tive (36%) des débits d'IgAs (p<.01) et une augmentation des charges d'entraînement (p<.05). Un seul sujet a montré des corrélations significatives entre la charge d'entraînement et les concentrations abso-lues en IgA, IgA1 et les débits d'IgA1. L'évolution des charges d'entraînement ainsi que l'évolution des débits d'IgAs au cours de la période d'entraînement sont présentées dans les figures 2 et 3 respective-ment. Le relevé des questionnaires individuels concernant les différents symptômes d' URTI a révélé que ible ndes

ombre d'infections n'a pas permis de réaliser 33% des sujets ont signalé des symptômes, le fa corrélations.

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Figure 2: Evolution des charges d'entraînement au cours des 20 semaines d'entraînement.

0

10

20

30

40

50

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

SemainesC

harg

e (U

A)

Figure 3: Evolution des débits d'IgAs au cours des 20 semaines d'entraînement. Discussion Peu d’études rapportent des résultats sur l'évolution des concentrations d'IgAs et de l'entraînement en cyclisme sur une longue période. Certaines études réalisées en laboratoire sur cycloergomètre (MacKinnon and Jenkins 1993) montrent une relation significative entre les concentrations d'IgAs et l’intensité de l’exercice (plus l’exercice est intense et plus la concentration des IgAs est faible) mais ne mettent pas en évidence d'effet significatif de l'entraînement sur ces variations, alors que l'étude de Halson et al. 2003 n'a pas révélé de réduction significative des IgAs chez les cyclistes au cours d'une période de surentraînement. Les résultats de notre étude montrent que l'augmentation des charges d'en-traînement en cyclisme est associée à une diminution des débits d'IgAs mais non corrélée significati-vement au nombre d'infection. Ces résultats sont différents de ceux de Gleeson et al. (1999) qui met-tent en évidence une diminution des IgAs corrélée au nombre d'infection chez des nageurs au cours de 7 mois d'entraînement. Si la diminution des concentrations d'IgAs peut être prédictive du risque infec-tieux chez les athlètes pratiquant des sports aquatiques (natation, triathlon, kayak…), d'autres études seraient nécessaires pour mettre en évidence cette prédiction chez les cyclistes. Références Gleeson, M., McDonald, W.A., Pyne, D.B., Cripps, A.W., Francis, J.L., Fricker, P.A., & Clancy, R.L.

(1999). Salivary IgA levels and infection risk in elite swimmers. Medicine & Science in Sports & Exercice, 31(1), 67-73.

Halson, S.L., Lancaster, G.I., Jeukendrup, A.E., & Gleeson, M. (2003). Immunological Responses to overreaching in cyclists. Medicine & Science in Sports & Exercice, 35(5), 854-861.

Heath, G.W., Ford, E.S., Craven, T.E., Macera, C.A., Jackson, K.L., & Pate, R.R., (1991). Exercise and the incidence on upper respiratory tract infection. Medicine & Science in Sports & Exercise, 23(2), 152-157.

Mujika, I., Chaard, J.C., Busso, T., Geyssant, A., Barale, F., & Lacoste, L. (1996). Use of swim-training profiles and performance data to enhance training effectiveness. Journal of Swimming Research, 11(1), 23-29.

Nieman, D.C. (1994). Exercise, infection, and immunity. International Journal of Sport Medicine, 15, 131-141.

MacKinnon, L.T., & Jenkins, D.G., (1993). Decreased salivary immunoglobulins after intense interval exercise before and after training. Medicine & Science in Sports & Exercice, 25(6), 678-83.

0

20

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

Semaines

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100

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n-1)

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70 *

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0020

40

60

FC max en jeu FC moyenne par set

0

64,1

81,5

70,3

20

40

60

VO2 pic en jeu VO2 moyen par set

% V

O2

max

de

l

0 · ·

·

Figure 1 : FC moyennesles deux modalités M1 e

94,5 8695,4 87,1

1

% F

CM

80

00

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modalité M2

100

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% et 95, t M2) ( M1 modalité

NS NS

89,280

abor

atoi

re

odalité M1 mo M2

NS

NS

A u lors d’une activité physique intense

Thomas Rupp1, n Lonsdorfer2 1EA 1342 e trasbourg

2Service des Explorations Fonctionnelles Respiratoires et de l’Exercice,

e de comptage des points

e évaluation et d’un nt plus efficace des joueurs à haut niveau.

atteintes en jeu ont équivalentes dans les deux modalités et se rapprochent de la FCMT des sujets (respectivement

94,5 4% de la FCMT pour M1 e figure 1).

par set et FC max atteintes en jeu, pour t M2, en pourcentage de la FCMT.

Figure 2 : VO2 moyen par set et VO2 pic atteints en jeu, pour les deux modalités M1 et M2, en pourcentage du VO2 max mesuré en laboratoire.

nalyse des réponses physiologiques en situation de je et intermittente de type badminton

pour deux modes de comptage des points

2, Laurence Rasseneur1, Guillaume Walther1,2 & Jean Sciences du Sport, UFR STAPS, S

Hôpitaux Universitaires de Strasbourg

L’objectif de cette étude a été d’analyser les répercussions d’un nouveau moden badminton sur les réponses physiologiques en phase de jeu. La saison 2001/2002 a eu cette particularité de fonctionner selon une nouvelle modalité de comptage des points lors des compétitions officielles. Dès lors les matchs se sont joués en 3 sets gagnants de 7 points et non plus en 2 sets gagnants de 15 points, en vue d’une reconnaissance médiatique renforcée via un meilleur contrôle des temps de jeu. Ces évolutions réglementaires étant susceptibles d’avoir des conséquences sur la structure du jeu mais aussi sur les sollicitations physiologiques, elles constituent, en France, ainsi que pour la Fédération Internationale de Badminton, une phase de test qu’il s’agit à présent d’analyser. En effet, si les composantes physiologiques nécessaires à la pratique sont loin d’être les seules à devoir être considérées, une compréhension plus approfondie des contraintes éner-gétiques en jeu peut néanmoins être la clé d’une détection, d’une sélection, d’unentraînemeProtocole expérimentalPour vérifier l’impact éventuel de cette modification réglementaire, 7 joueurs de badminton de niveau national, âgés de 13 à 17 ans (15 ± 1,3 ans) ont réalisé un test d’effort triangu-laire en laboratoire afin de déterminer leur VO2 max et leur FC max. Dans un second temps, pour cha-que sujet, le VO2 et la FC ont été enregistrés en match, à l’aide d’un système de mesure portable (Ae-rosport KB1-C) et d’un cardiofréquence-mètre selon deux modalités de comptage des points ; La mo-dalité M1, 2 sets gagnants de 15 points, représentant l’ancien système et la modalité M2, 3 sets ga-gnants de 7 points, représentant le nouveau système. D’autre part, les rencontres ont été filmées pour permettre une analyse des durées de jeu et des temps de jeu effectifs (laps de temps pendant lequel le volant est effectivement en jeu). Résultats Les FC moyennes par set sont comparables dans les deux modalités, 86% de la fréquence cardiaque maximale théorique (FCMT) pour M1 et 87,1% de la FCMT pour M2. Les FC max s

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Les VO2 moyens ent différents : 64,1% des VO2 max pic atteints (les plus hautes valeurs de VO2 mesurées surés en laboratoire contre 89,2% pour L’analyse des tem s rend compte de durées moyennes de set odalités. En M1, la durée moyenne de 13,09) minutes en moyenne cont minutes dans le cas de M2. Par ailleurs, la co match en M1 et M2 (respectivement 38,1% et 35,4% raître aucune différence

iscussion Le badm une évolution de la fré-

tchs, entre 85% et 95% de la FCMT d’aprè mdar et coll. en 1997 ( Par ailleurs, les FC moye laissent apparaître au-cune différence significati réglementations M1 et M2. Les beso épétés étant pris en charge

ton devra posséder une capacité anaérobie très déve-loppée. Cependant, notre t velopper la filière aérobie s’appuyant su s (de l’ordre de 60% à 70% de VO2 m dre de 50 ml/min/kg) restent

Monte, 1996, pour les-uels les VO2 en jeu (sur des sets de 15 points) atteindraient 90% des VO2 max de laboratoire. Notons

ux de Faccini et Dal Monte étaient jusqu’alors les seuls à avoir étudié la mesure du VO2

par trois). Les joueurs ntensités équivalentes mais moins longtemps.

orientpoints

Faccin

Majum

in. , Lille.

par set entre les deux réglementations ne sont pas statistiquem de laboratoire pour M1 et 70,3% pour M2. Les VO2

en jeu) correspondent, pour M1 à 81,5% des VO2 max meM2, ce qui reste non significatif (figure 2).

ps de jeu, permise par le suivi vidéo des rencontres nouet de matchs significativement différentes entre les deux m

set observée est de 11,08 (±4,37) minutes pour des matchs de 35,4 (±re des sets de 4,06 (±1,15) minutes et des matchs de 16 (±6,20)

mparaison des temps de jeu effectifs par ) ou par set (respectivement 42,4% et 45,1%) ne laisse appa

significative entre les deux systèmes de comptage des points. D

inton peut être considéré comme un sport de type intermittent, avec quence cardiaque qui se rapproche des valeurs maximales lors des ma

s notre étude (de l’ordre de 200 bpm), en accord avec les études de Maju82% à 100% de la FCMT) ou Pastene et coll. en 1998 (87% de la FCMT).

nnes par set et les FC max atteintes en jeu, relevées par notre équipe, neve de sollicitation de la fonction cardiaque entre les

ins d’énergie associés aux accès d’activité intense brefs mais rpar les processus anaérobies, le joueur de badmin

ravail rend également compte de la nécessité de dér des consommations d’oxygène moyennes par set non négligeable

ax). Les valeurs de VO2 mesurées dans cette étude (de l’ors de Faccini et Dal similaires quelque soit la modalité, et comparables à celle

qque les travaen situation réelle de jeu à l’aide de systèmes portables d’analyse des gaz expirés. Les pourcentages de temps de jeu effectif par set sont équivalents dans les deux modes de comptage des points (42,4% en M1 et 45,1% en M2) mais ces données sont significativement supérieures à cel-les de Docherty en 1982, pour qui le temps de jeu effectif n’atteint que 33,3% du temps de jeu total. En revanche, nos observations concordent avec celles de Faccini et Dal Monte, 1996, qui relèvent un temps de jeu effectif moyen par set de 47%. Par ailleurs, notre étude semble être, à notre connaissance, la première à mesurer les différences marquées existant entre les durées moyennes de set et de match pour les deux modalités de comptage des points M1 et M2. En conclusion, le passage de l’ancien système de comptage des points M1 (2 sets gagnants de 15 points) à une nouvelle réglementation M2 (3 sets gagnants de 7 points) ne semble pas avoir d’impact majeur sur les sollicitations et les réponses physiologiques spécifiques (VO2 et FC du moins) de l’activité à haut niveau. Cependant la structure du jeu subit des modifications non négligeables, à sa-voir une nette diminution des durées totales de set et de match (qui sont diviséesjouent à des iConcrètement, les contenus d’entraînement ne devraient donc pas nécessairement faire l’objet de ré-

ations ou de modifications profondes en raison d’une évolution du système de comptage des de ce type.

Références Docherty, D. (1982). A comparison of heart rate responses in racquet games. British Journal of Sports

Medicine, 16, 96-100. i, P., & Dal Monte, A. (1996). Physiologic demands of badminton match play. American Jour-nal of Sports Medicine, 24, 564-6. dar, P., Khanna, G.L., Malick, V., Sachdeva, S., Arif, M., & Mandal, M. (1997). Physiological

analysis to quantify training load in badminton. British Journal of Sports Medicine, 3, 342-5. Pastene, J., Germain-Pastene, M., & Million, R. (1998). Profil physiologique du badminton, mesures

sur le terra XVIIIème Congrès Société Française de Médecine du Sport

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ACAPS O3 - Toulouse 296

demi fond

J. Slawinski, X. Quillet & V. Billat Essonnes

En cours ur une distance don-née, renseigne sur les car ou d’un individu. Ainsi, la modélisa-tion de la courbe vitesse de course - temps de maintien de cette vitesse (tlim) permet de comprendre la

insi, sur la fatigue des vitesses de course chez

e e de res-

Lau- chez t, de-ison

temps

la relation vitesse – tlim obtenue respectivement chez

de vi-

rises stan-

up plus diverses et varient de 100 m à 1000 km. Pour comparer les deux ces, la relation vitesse – tlim est étudiée chez l’homme pour des tlim similaires à ceux du trotteur, -à-dire entre 1min 40 s et 5min (entre le 800 m et le 2000 m).

pe a compétition de trot attelé réunissant 12 participants

La figure 3 montre qu’il existe une relation linéa itesse de trot ou de course et le temps de maintien de cette vitesse pour des coureurs et des trotteurs de haut-niveau. La pente de cette relation n’est pas significativement différente entre l’homme et le cheval (respectivement ph = – 0,003 ± 0,002 m.s-2 et pc = – 0,004 ± 0,003 m.s-2 ; p = 0,54). L’ordonnée à l’origine (V) est 50% plus grande chez le cheval (respectivement Vh = 7,8 ± 0,4 m.s-1 et Vc = 14,2 ± 0,5 m.s-1).

Comparaison de la relation vitesse – tlim du coureur de et du trotteur de compétition

Département STAPS, Lab. des interactions gènes – environnement. Evry-Val d’

e à pied l’étude des records du monde ainsi que des records individuels, sactéristiques d’endurance d’une espèce,

contribution des différents métabolismes énergétiques à la performance (Billat et coll. 1999). Adès 1906 Kennelly avait élaboré une « ébauche de loi l’animal », la notion « d’animal » se référant dans cette étude à l’homme et au cheval. Selon ce modèlempirique, établit à partir de la simple relation entre la vitesse et le temps, doubler la distanccourse revenait à augmenter le temps de course de 118%. Kennelly mit également en évidence lasemblance de ces relations chez l’homme et chez le cheval (Bocquet et Billat 1999). Récemment,derdale et Hinchcliff (1999) montrent qu’il existe chez le cheval trotteur de compétition commel’homme une relation hyperbolique entre la vitesse de trot et le temps d’épuisement. Cependanpuis les travaux de Kennelly (1906), aucune étude ne s’est directement intéressée à la comparaentre l’homme et le cheval en ce qui concerne la relation entre la vitesse de déplacement et son limite. L’objectif de ce travail est donc de comparer l’homme et le cheval. Méthodes Cette étude repose sur la modélisation de la relation vitesse – tlim obtenue à partir des records tesse de l’homme et du cheval trotteur. Records du monde Les records du monde de vitesse au trot attelé ont été répertoriés. Les distances trottées sont compentre 1609 m parcouru en 1min 50,8 s et 4150 m parcouru en 5min 07,5 s. Chez l’homme, les dices de course sont beaucoespèc’est8ème Championnats d’Europe et prix d’Amérique 2003 La relation vitesse – tlim des participants au Prix d’Amérique 2003 et aux championnats d’Euroégalement été étudiée. Le Prix d’Amérique est unedont le temps moyen réalisé lors de l’épreuve est de 3 min 23,7 s ± 1 s. La population humaine est choisie parmi les différents participants aux épreuves de course organisées aux championnats d’Europe épreuve sélectionnée est celle dont le temps moyen réalisé en finale, est le plus proche de celui du Prix d’Amérique. L’épreuve choisie est le 1500 m puisque le tlim moyen de la finale est de 3 m n 37 ± 7,6 s. La population est donc composée des 12 finalistes de l’épreuve. Les records individuels de chaque participant (homme et cheval) sont répertoriés et la relation vitesse – tlim est tracée, pour des temps de course similaires. Résultats Records du monde L’analyse de la relation entre la vitesse de trot ou course et le temps de maintien de cette vitesse, montre que pour des temps de maintien compris entre 100 00 s cette rel 1 et 2).

érique

. L’

i

de et 3 ation est linéaire (figure

8ème Championnats d’Europe et prix d’Am 2003 ire entre la v

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Figure 1 : Relation vitesse de trot – temps établie à partir des records du monde.

Figure 2 : Relation vitesse de course – temps établie à partir des records du monde.

Figure 3 : Relation vitesse de trot (□) ou de course (•) et le temps. Ces relations sont établies à partir des records des trotteurs et des cou-reurs réalisés sur différentes distances.

Discussion Chez l’homme, comme chez le cheval, la relation entre la vitesse de course et le temps est de forme hyperbolique (Billat et coll. 1999 ; Lauderdale et Hinchcliff 1999). Les résultats obtenus dans le pré-sent travail montrent que pour des temps de courses compris entre 2 et 5 min cette relation n’est plus hyperbolique mais linéaire. La pente de ces relations étant similaire, la contribution des différents mé-tabolismes énergétiques à la performance est semblable chez les deux espèces. Cependant, si les temps d’épuisements sont similaires, la vitesse du trotteur est presque deux fois supérieure à la vitesse de l’homme. L’étude des records du monde montre que chez l’homme tous les points sont proches de la

de régression est grande chez le trotteur.

ondel, N., Berthoin, S. (1999). Determination of the velocity associated with the longest

courbe de régression. Chez le cheval, les records récents, comme celui de Victory Tilly sur 1609 m ou celui de Flambeau des pins sur 3180 m (premier et avant dernier point de la figure 1) sont au dessus de la courbe de régression. Inversement, les records sur 2225 et 2450 m sont largement en dessous de la courbe et pourraient être améliorés. En conclusion, la comparaison de la relation vitesse – tlim du coureur de demi fond et du trotteur mon-tre que la dispersion des performances autour de la courbeCette grande variabilité est principalement associée à la gestion des effets aérodynamiques et de la stratégie de course, propres aux courses de trot. Références Billat, V., Bl

time to exhaustion at maximal oxygen uptake. European Journal of Applied Physiology, 80, 159-161.

Bocquet, V., Billat, V. (1999). Modèle mathématiques et physiologiques de la performance humaine. Science et Sports, 14, 278-291.

Kennely, A. (1906). An approximative law of fatigue in the speeds of racing animals. Proceedings of the American Academy of Arts & Sciences, 42, 275-231

Lauderdale, M., Hinchcliff, K. (1999). Hyperbolic relationship between time-to-fatigue and workload. Equine Veterinary Journal. Supplement, 30, 586-90.

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Eff re et l’aptitude aérobie aximal progressif ;

perspectives pour le traitement des maladies de déconditionnement

Laboratoire EFCR & Laboratoire HP2, CHU de Grenoble, Université Joseph Fourier

ons mesuré chez 10 sujets la force maximale volontaire isométrique du quadriceps (FMV), la force dynamique correspondant à une répétition maximale (1RM), et les paramètres cardio-

st) un entraînement en force (6 x 10 extensions de jambe à 70%RM x 3 fois x 8 semaines. Pour un sujet donné, V'Emax correspond à la ventilation minute mesurée au

s forces musculaires et des paramètres métaboliques, obtenus avant et après

1RM (23%, P<0,001), de puissance maximale

et de l’entraînement en force du quadriceps sur la réponse ventilatoidéterminée au cours d’un test m

I. Vivodtzev, P. Flore, B. Wuyam & P. Lévy

La réduction de la masse musculaire contribue à l’intolérance à l’effort du sujet porteur de maladies responsables d’un déconditionnement musculaire (cardiopathie, insuffisance respiratoire, insuffisance rénale) [1,3,5,6,7,10]. Parmi les modalités de réhabilitation de ces patients, l’entraînement spécifique de la force a été récemment introduit et investigué [2,9]. Bien que les bénéfices d’un entraînement en force sur la qualité de vie soient reconnus, les effets de ces programmes n’ont pas été complètement évalués en particulier sur la dyspnée. Plusieurs études physiologiques suggèrent une relation entre une diminution de la force musculaire périphérique et l’augmentation de la demande ventilatoire par co-activation centrale [4,8]. Nous avons donc, dans le cadre d’une étude préliminaire chez le sujet sain sédentaire, étudié l’impact d’un entraînement en force du quadriceps sur la réponse ventilatoire au cours d’un exercice maximal progressif réalisé sur ergocycle. Méthodes Nous av

respiratoires et métaboliques obtenus au cours d’une épreuve maximale progressive sur ergocycle avant (Pré) et après (Posemaine) depalier maximal commun aux 2 tests réalisés (pré et post entraînement). Statistiques La comparaison del’entraînement, est réalisée à l’aide du test t de Student apparié. Compte tenu des différences de proto-coles liés aux différences anthropométriques des sujets, nous avons calculé l’aire sous la courbe de la ventilation en fonction de la puissance de travail (ASCV'E), pour chaque sujet. Les ASCV'E pré et post sont alors comparées par le test t de Student apparié. Résultats L’entraînement en force a induit des augmentations demécanique (7%, P<0,02), de V'O2max (4%, P<0,05) et de la puissance au seuil ventilatoire (14%, P<0,02) (tableau 1). A partir du palier 11 (190Watts), la ventilation obtenue en Post (ASCpost) est infé-rieure à celle obtenue en Pré (ASCpre) (p<0,03) (figure 1). Pour l’ensemble des sujets, V'Emax post est inférieure à V'Emax pré (p=0.05) (tableau 1). Enfin, les variations de V'Emax sont corrélées aux varia-tions du seuil ventilatoire (SV) (r2 = 0,55, p < 0,05). Tableau 1 : Effet de l’entraînement en force sur les paramètres cardio-vasculaires maximaux

V'O2max (ml/min/kg) Pmax (Watt) SV (%VO2max) V'Emax (L/mn)

pré post pré post pré post pré post

Moyenne 39,6±10 41,3±11* 224±68 239±73* 69±5 75±7* 102±33 96±3* V'O2max= Consommation d’oxygène maximale ; Pmax= Puissance maximale ; SV = Seuil ventilatoire ; V'Emax = Ventilation minute mesurée au palier maximal commun aux 2 tests de chaque sujet ; *Différence significative par rapport à pré (p<0,05)

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Figure 1 : Effet de l’entraînement sur V'E aux différents paliers d’intensité croissante

Conclusion

Un entraînement en force du quadriceps de 8 semaines améliore l’aptitude aérobie du sujet sédentaire sain, déterminée au cours d’un test d’effort maximal progressif sur ergocycle et diminue la ventilation à des intensités d’effort élevées. Compte tenu de son effet positif sur les caractéristiques aérobies et musculaires, et de la faible demande ventilatoire induite au cours de ce type d’effort, l’inclusion d’un tel programme pourrait être proposée aux patients dont la faiblesse musculaire a été documentée et pouvant présenter une limitation ventilatoire à l’effort. D’autre part, ce type d’entraînement pourrait

uant la demande ventilatoire à l’effort. Ce dernier point mérite confirma-on.

elicher,V.F., et al. (1995). Exercises standards: a statement for

, A.L., Killian, K.J., Summers, E., Jones, N.L. (1995). Muscle strength, symptom inten-

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e training in patients with chronic ob-

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0

500

1000

1500

2000

2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Aire sous la courbe de VE en fonction de la puissance de travail sur le test en rampe

AS

L/m

n.W

att)

Paliers

ASCpré ASCpost

améliorer la dyspnée en dimintiRéférences [1] American Association of Cardiovascular and Pulmonary Rehabilitation (1999). Guidelines for

Cardiac rehabilitation programs (3rd ed.). Champaign, IL: Human Kinetics Publishers. [2] Bernard, S.,Leblanc, P., Whittom, F., LeBlanc, P., Jobin, J., Belleau, R., Rérubé, C, Carrier, G., &

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