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EEEEglisesremarquables

sur le

CCCChemin de SSSSaint-JJJJacquesen

AAAAlsace

Wissembourg

Abbatiale Saints-Pierre-et-PaulAbbatiale Saints-Pierre-et-PaulAbbatiale Saints-Pierre-et-PaulAbbatiale Saints-Pierre-et-Paul

Vraisemblablement fondée au 7ème siècle, l’abbaye bénédictine de Wissembourg relevait

jusqu’en 1801 du diocèse de Spire (Palatinat). L’église

actuelle fut construite au 13ème siècle, de la

construction de l’époque romane ne subsiste que la

tour. Dans le transept sud ont été conservées de très

belles fresques datant du 14ème siècle, montrant des

scènes de la Passion du Christ.

Une immense représentation de Saint-Christophe,

l’une des plus grandes de France, date également du

14ème ou 15ème siècle. Les vitraux datent de la même

époque. Le Musée de l’Oeuvre Notre-Dame de

Strasbourg conserve toutefois la “Tête du Christ”, fragment d’un vitrail de l’ancienne

construction romane qui date de 1070, vitrail considéré comme le plus ancien à

représentation figurative de France.

Le cloître gothique est en partie conservé, ainsi qu’une belle chapelle datant du 11ème

siècle.

Eglise Saint-JeanEglise Saint-JeanEglise Saint-JeanEglise Saint-Jean

L’église Saint-Jean, datant également des 14ème et 15ème siècles, abrite dans sa sacristie des

fresques de la même époque.

Abbatiale Saints-Pierre-et-Paul

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Abbatiale Saint-Jean-Baptiste

Abbatiale Sainte-Walburge

Eglise Saint-Georges

Eglise Saint-Nicolas

Surbourg

Abbatiale SAbbatiale SAbbatiale SAbbatiale Saint-Jean-Baptistet-Jean-Baptistet-Jean-Baptistet-Jean-Baptiste

L’abbaye de Surbourg, fondée vers 570 par Saint-Arbogast devenu évèque de Strasbourg,

est la plus ancienne d’Alsace. Telle qu’elle se présente de nos

jours l’église date du 11ème siècle et représente en grande partie

encore la basilique de l’époque romane. Au-dessus du portail

est scellée une pierre sculptée datant de l’époque carolingienne,

représentant trois fleurs. Dans le mur extérieur est encastré un

fragment de colonne romaine.

L’abbaye abritait durant des siècles les restes de Saint-Arbogast,

disparus en 1449.

Walbourg

Abbatiale Sainte-WalburgeAbbatiale Sainte-WalburgeAbbatiale Sainte-WalburgeAbbatiale Sainte-Walburge

L’ancien couvent bénédictin fut fondé en 1074, la

construction actuelle date en majeure partie du 15ème siècle.

Les trois vitraux de 1461 dans la partie centrale du choeur

sont l’oeuvre de l’atelier de Peter (Pierre) Hemmel d’Andlau.

Saint-Jacques est représenté dans le vitrail gauche du choeur

ainsi que dans les fresques murales, malheureusement très

abîmées. Une belle statue de la Vierge à l’enfant du 15ème

siècle orne le côté nord de la nef.

Haguenau

Eglise Saint-NicolasEglise Saint-NicolasEglise Saint-NicolasEglise Saint-Nicolas

Sa première construction remonte au temps des Hohenstaufen, le

bâtiment actuel date du 15ème siècle, avec toutefois de nombreux

remaniements jusqu’au 19ème siècle. Dans le porche on trouve une

représentation du Saint-Sépulcre datant du 14ème siècle. Le choeur

abrite les stalles baroques de l’ancienne abbaye cistercienne de

Neubourg, disparue, avec des représentations d’apôtres, parmi eux

Saint-Jacques.

Eglise Saint-GeorgesEglise Saint-GeorgesEglise Saint-GeorgesEglise Saint-Georges

Eglise romane des années 1225-1230, dont les Jésuites

remplacèrent en 1609 le toit plat par une voûte. Le choeur

gothique du 13ème siècle est l’oeuvre des bâtisseurs de la

cathédrale de Strasbourg. A noter un autel de Martin

Diebold de 1497 avec la représentation du Jugement

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La cathédrale vue du Barrage

Vauban

Saint-Pierre-le-Jeune, cloître

Dernier, et la chaire de 1500 dûe à Veit Wagner. Une petite chapelle latérale est dédiée à

Saint-Jacques, un vitrail d’origine récente montre une image de l’apôtre.

Strasbourg

Cathédrale Notre-DameCathédrale Notre-DameCathédrale Notre-DameCathédrale Notre-Dame

Le choeur et la nef latérale nord datent de la période romane (12ème siècle), la nef latérale

côté sud représente la transition entre période romane et gothique, tandis que la nef

centrale a été réalisée entièrement dans le style gothique des

cathédrales de France. Les vitraux datent en majeure partie

des 13ème et 14ème siècles. L’orgue Silbermann a subi de

nombreuses restaurations à la suite de dommages en partie dûs

aux guerres. La chaire a été spécialement construite en 1485

par Hans (Jean) Hammer pour le célèbre prédicateur Jean Geiler

de Kaysersberg. Dans le transept sud le pilier du Jugement

Dernier (ou pilier des anges) est une représentation unique

en son genre. Il se pourrait qu’il soit l’oeuvre du même

maître sculpteur que les figures de l’Ecclesia et de la Synagoga,

de part et d’autre du porteil sud, datent des années 1225-

1230. La façade ouest, en pur style gothique français, fut réalisée

entre 1277 et 1439. Ornant le portail de droite, le groupe des

Vierges Folles avec le Tentateur et les Vierges Sages avec le Christ font également partie des

sculptures les plus connues de la cathédrale.

Eglise Saint-Pierre-le-JeuneEglise Saint-Pierre-le-JeuneEglise Saint-Pierre-le-JeuneEglise Saint-Pierre-le-Jeune

L’église fut sans doute fondée au 7ème siècle par des moines

irlandais, elle se situait à l’époque bien en dehors de la ville.

La construction gothique actuelle date des années 1250-

1320. Un mur séparait longtemps le choeur de la nef

centrale, réservée à la communauté protestante, tandis

qu’une porte séparée donnait accès au choeur réservé lui au

culte catholique. Parmi les fresques ornant l’intérieur il faut

avant tout mentionner la Navicella, d’après une mosaïque de Giotto à Rome et le Cortège

des Nations vers la Croix. Séparant le choeur du reste du bâtiment, un admirable jubé a été

conservé intact. L’orgue Silbermann date de 1780. Adjacent à l’église, le seul cloître conservé à

Strasbourg représente un véritable joyau: style roman pur du 11ème siècle sur trois côtés, l’aile

ouest construite en style gothique du 14ème siècle.

Eglise Saint-ThomasEglise Saint-ThomasEglise Saint-ThomasEglise Saint-Thomas

L’église Saint-Thomas doit elle-aussi son origine à une fondation de moines irlandais au

6ème siècle. L’église paroissiale romane fut entièrement détruite en 1144 par incendie

provoqué par la foudre, incendie qui ravagea tout un quartier de la ville. La reconstruction

fut très lente et ne fut terminée qu’en 1521. Pas plus que trois ans plus tard l’église passe à

la Réformation; depuis elle est restée protestante sans interruption.

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Eglise Saint-Thomas, sarcophage d’Adeloch

Le Dompeter

Eglise des Jésuites

Eglise Saint-Laurent

sculpture du choeur

L’intérieur abrite le sarcophage de 1130 d’Adeloch,

évèque de Strasbourg au 9ème siècle, qui avait fait

reconstruire l’église après un incendie.

Dans le choeur se dresse le monument funéraire

du Maréchal Maurice de Saxe, fils illégitime de

d’August der Starke de Saxe, qui s’etait mis au

service du roi de France pour lequel il avait

remporté de grands succès militaires. En tant que

réformé il ne pouvait trouver de sépulture en

France catholique.

Durant ses années strasbourgeoises Albert Schweitzer a très souvent joué de l’orgue

Silbermann de l’église.

Avolsheim

DompeterDompeterDompeterDompeter

Le nom vient du latin Domus Petri, la maison de Pierre.

Le Dompeter est considéré comme la plus ancienn église

de toute l’Alsace. Le portail et les sculptures ornant le

narthex datent du 10ème siècle.

Molsheim

Eglise des Jésuites Eglise des Jésuites Eglise des Jésuites Eglise des Jésuites (Saint-Georges)

L’église fut construite en 1617 sous l’Archiduc Léopold d’Autriche, alors évèque de

Strasbourg, en gothique tardif. De 1605 à 1681 la ville de Molsheim est le centre de la

Contre-Réformation en Alsace, c’est également ici que trouva

refuge le chapitre de la cathédrale contraint de quitter

Strasbourg.

La chapelle latérale nord est ornée de peintures montrant

la vie d’Ignace de Loyola, fondateur de l’ordre des

Jésuites. La chapelle côté sud montre des scènes de la vie de

la Vierge.

A noter aussi la grande croix du porche, apportée à Molsheim par de moines chartreux,

dressée à l’origine à l’extérieur de l’église.

Dorlisheim

Eglise Saint-LaurentEglise Saint-LaurentEglise Saint-LaurentEglise Saint-Laurent

Construite au 12ème siècle, l’église est intéressante par

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Eglise Saints-Pierre-et-Paul

Le couvent du Mont Sainte-Odile

l’ornement figuratif de son porche et de l’extérieur de son choeur.

Rosheim

Eglise Saints-Pierre-et-PaulEglise Saints-Pierre-et-PaulEglise Saints-Pierre-et-PaulEglise Saints-Pierre-et-Paul

Véritable joyau de l’art roman en Alsace (seconde moitié du 12ème

siècle), l’église est remarquable par son ornement figuratif, à

l’extérieur comme à l’intérieur; à noter tout particulièrement le

chapiteau ceint d’une couronne de 21 têtes toutes différentes.

Chapelle Saint-JacquesChapelle Saint-JacquesChapelle Saint-JacquesChapelle Saint-Jacques

Chapelle moderne dédiée à Saint-Jacques au rez-de-chaussée de l’hôpital, au même

emplacement où se trouvait au 13ème siècle déjà un hospice pour pèlerins (entrée par la

cour).

Mont Sainte-Odile

Couvent du Mont Sainte-OdileCouvent du Mont Sainte-OdileCouvent du Mont Sainte-OdileCouvent du Mont Sainte-Odile

La montagne sacrée de l’Alsace est le lieu où Sainte-Odile fonda son couvent vers 680/690.

L’endroit était déjà habité bien avant, du temps des Celtes puis des Romains. Le Mur

Païen, rempart d’immenses blocs de pierre, fait le tour du sommet sur une bonne dizaine

de km et représente l’un des plus importants vestiges préhistoriques sur notre continent.

L’église actuelle date du 17ème siècle. Du milieu du 12ème siècle subsiste la chapelle de la

croix, l’ancienne salle capitulaire. La chapelle Sainte-Odile abrite le tombeau de la sainte,

les tableaux sur les murs racontent les principaux épisodes de sa vie. Sainte-Odile était

selon la légende le premier enfant d’un comte mérovingien. Etant une fille, venue aveugle

au monde, son père avait décidé de la faire

tuer. Mais sa mère confia l’enfant à une

nourrice qui réussit à le mettre en sécurité,

sans doute au couvent de Beaume-les-

Dames. C’est là qu’elle obtint la vue à la

suite de son baptème. Encore de nos

jours on prie Sainte- Odile pour les maladies des

yeux.

Les murs sont ornés de reproductions de pages

du “Hortus Deliciarum”. Oeuvre de

l’abbesse Herrade rédigé vers 1180, il s’agissait de l’un des manuscrits les plus précieux du

Moyen-Age, décrivant sur 325 feuilles l’ensemble de la théologie chrétienne. Lors de la

destruction de l’ancien couvent au 16ème siècle le manuscrit passa à Molsheim pour être

finalement conservé à la Bibliothèque de Strasbourg. C’est là que ce trésor fut

6Abbatiale Sainte-Richarde

Truttenhausen

Niedermunster

Chapelle Saint-Jacques

malheureusement détruit par incendie lors du bombardement par les troupes prussiennes

en 1870. Il ne nous restent que les copies de quelques pages confectionnées à l’époque.

A l’extérieur, la Chapelle des Larmes qui s’élève au-dessus de tombes mérovingiennes et la

Chapelle des Anges datent également du 12ème siècle. Les mosaïques dans les deux

chapelles ont été posées en 1937 et 1947.

Sur la terrasse panoramique on peut admirer une curiosité: le cadran solaire indiquant

l’heure pour 24 points différents de la planète (Madrid, Paris, Alexandrie, Ninive en

Mésopotamie, le Congo etc…). Ce monument, oeuvre de moines de l’ancienne abbaye

cistercienne de Neubourg près de Haguenau, disparue de nos jours, montre sur l’une des

faces l’heure de Santiago de Compostela.

Ancien couvent de NiedermunsterAncien couvent de NiedermunsterAncien couvent de NiedermunsterAncien couvent de Niedermunster

Egalement fondé par Sainte-Odile, ce couvent à mi-hauteur

devait accueillir les pèlerins malades qui ne pouvaient atteindre le

sommet de la montagne.

Ancienne chapelle Saint-JacquesAncienne chapelle Saint-JacquesAncienne chapelle Saint-JacquesAncienne chapelle Saint-Jacques

Il ne subsiste que les ruines de la chapelle du 12ème siècle,

construite sur l’emplacement d’une autre chapelle plus ancienne,

sans doute du 9ème. D’ici on aperçoit pour la dernière fois le

couvent de Sainte-Odile qui disparaît de vue après quelques pas.

Ancienne abbaye de TruttenhausenAncienne abbaye de TruttenhausenAncienne abbaye de TruttenhausenAncienne abbaye de Truttenhausen

Fondée par Herrade de Landsberg pour accueillir les pèlerins,

cette abbaye fut définitivement détruite en 1592 au cours des

guerres des paysans. Aujourd’hui propriété privée.

Barr

Eglise Saint-MartinEglise Saint-MartinEglise Saint-MartinEglise Saint-Martin

Le bâtiment a conservé une tour presque entièrement romane du 12ème siècle (sauf son

dernier étage).

Andlau

Abbatiale Sainte-Richarde Abbatiale Sainte-Richarde Abbatiale Sainte-Richarde Abbatiale Sainte-Richarde (Saints-Pierre-et-Paul)

Fondée en 880 par l’impératrice Richarde, épouse de

Charles le Gros, l’église fut plusieurs fois détruite puis

rebâtie. La plus ancienne partie, la crypte, date du 11ème

siècle. Devant la sculpture de l’ourse on voit une trappe

donnant accès à une cavité dans le sol, dans laquelle se

plaçaient autrefois les pèlerins espérant la guérison de

leurs maux de pied et autres problèmes de santé. Selon

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Eglise Saint-Georges

Chapelle Saint-Sébastien

Chapelle Baumgarten

la légende il s’agirait de l’endroit précis que l’ourse aurait indiqué à l’impératrice pour

qu’elle y fasse construire l’église. Elle fut canonisée en 1049 par le pape Leon IX, originaire

d’Alsace. Les restes de Sainte-Richarde sont conservés dans le reliquaire du 14ème siècle

dans le choeur de l’abbatiale.

Le portail principal et la frise côté nord et ouest font partie des oeuvres maîtresses de l’art

roman en Alsace. Dans le tympanon est représenté le Christ donnant la clé à Saint-Pierre

et le livre à Saint-Paul, sur le linteau des scènes de la Genèse, dont Adam et Eve chassés du

Paradis.

Les bas-reliefs de la frise montrent diverses scènes dont la chasse, un combat de guerriers

en armure, des animaux exotiques ou fabuleux.

Bernardvillé

Chapelle BaumgartenChapelle BaumgartenChapelle BaumgartenChapelle Baumgarten

Il ne reste presque rien de l’ancienne abbaye cistercienne

de Baumgarten fondée en 1125. La petite église actuelle dédiée

aux Saints Auxiliaires date des 15ème et 16ème siècles.

Dambach-la-Ville

Chapelle Saint-SébastienCette chapelle était à l’origine l’église paroissiale d’un village

aujourd’hui disparu, Oberkirch. Ses habitants l’avaient

abandonné au 13ème siècle déjà, se réfugiant dans Dambach-la-

Ville, fortifiée, pour se mettre à l’abri des guerres et autres

aggressions. Le clocher roman sert aujourd’hui d’habitation,

l’église elle-même date du 14ème siècle. L’autel baroque est

L’oeuvre des frères Winterhalder de la Forêt Noire.

Côté nord on trouve l’ossuaire renfermant sans doute les ossements du cimetière de

l’ancien village. Sur le mur l’inscription “Ce que vous êtes, nous l’étions, ce que nous

sommes, vous le deviendrez.” Une très belle croix se dresse à l’extérieur de la chapelle.

ScherwillerChapelle TaennelkreuzChapelle TaennelkreuzChapelle TaennelkreuzChapelle Taennelkreuz

Chapelle récente (19ème siècle) directement sur le chemin.

Châtenois

Eglise Saint-GeorgesEglise Saint-GeorgesEglise Saint-GeorgesEglise Saint-Georges

De l’extérieur le bâtiment se distingue avant tout par son

clocher roman aux tuiles multicolores. L’église elle-même, du

18ème siècle, renferme un Saint Sépulcre du 15ème , un retable

du 16ème de Hans Bongart et possède un orgue Silbermann.

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Reliquaire Saint-Jacques

Kintzheim

Eglise Saint-Martin et ruine du châteauEglise Saint-Martin et ruine du châteauEglise Saint-Martin et ruine du châteauEglise Saint-Martin et ruine du château

Adjacente au château existait une chapelle du 14ème siècle,

aujourd’hui en ruines, dédiée à Saint-Jacques.

L’église paroissiale du 19ème siècle renferme un reliquaire sous

forme de croix en cristal de roche, serti d’or et d’argent, dans lequel

serait conservée une dent de Saint-Jacques. L’autel de la nef

latérale, dédié à Saint-Jacques, est orné d’un tableau de 1838 de

l’Alsacien René Kuder montrant l’Apôtre prêchant dans un décor

local, devant des fidèles en tenue alsacienne, à l’arrière-plan le

château de Kintzheim.

Saint-Hippolyte

Eglise Saint-HippolyteEglise Saint-HippolyteEglise Saint-HippolyteEglise Saint-Hippolyte

Un reliquaire renferme les restes de Saint-Hippolyte. Cette église, de décoration intérieure

baroque, possède également un orgue Silbermann.

Rodern

Eglise Saint-GeorgesEglise Saint-GeorgesEglise Saint-GeorgesEglise Saint-Georges

Egalement de décoration intérieure baroque, l’église possède un autel latéral dédié à Saint-

Jacques orné d’un tableau représentant l’apôtre.

Ribeauvillé

Eglise Saint-GrégoireEglise Saint-GrégoireEglise Saint-GrégoireEglise Saint-Grégoire

Construite de 1260 à 1473 en style gothique, cette église possède elle-aussi un orgue des

frères Silbermann.

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Eglise Saint-Jacques

Saint-Jacquescourronnant

Couvent des Chanoines AugustinsCouvent des Chanoines AugustinsCouvent des Chanoines AugustinsCouvent des Chanoines Augustins

Ancienne collégiale des Chanoines Augustins du 14ème siècle dont la voûte est décorée de

peintures baroques.

Chapelle Sainte-CatherineChapelle Sainte-CatherineChapelle Sainte-CatherineChapelle Sainte-Catherine

Chapelle de l’ancien hospice du 15ème siècle, servant aujourd’hui de lieu d’exposition.

Hunawihr

Eglise Saint-JacquesEglise Saint-JacquesEglise Saint-JacquesEglise Saint-Jacques

Le mur d’enceinte (12ème siècle) de cette église fortifiée servait à protéger la population en

cas d’aggression. L’église actuelle a été construite du 14ème au 16ème siècle. Sainte-Huna, qui

a donné son nom au village, vivait au 7ème siècle

dans la région et se consacra à l’assistance aux

pauvres et malades. Hunawihr fut acquis en

1324 par les comtes de Wurttemberg. C’est le comte

Ulrich de Wurttemberg qui initia la demande de

canonisation, célébrée en 1520 en présence de milliers

de pèlerins. Le nom de Hunawihr se trouve déjà

mentionné dans un document du 12ème siècle.

Dans le choeur des vitraux du 19ème siècle montrent Saint-Jacques et Sainte-Huna. Sur le

mur à droite un tableau peint vers 1800 par Charles Corty de Ribeauvillé, montre Saint-

Jacques conduit au martyre, pardonnant à celui qui l’avait dénoncé.

Dans la chapelle Saint-Nicolas, située sous la tour, des fresques du 14ème siècle, décrivent la

vie du saint.

Kaysersberg

Eglise Sainte-CroixEglise Sainte-CroixEglise Sainte-CroixEglise Sainte-Croix

Le portail en style roman tardif s’orne d’une représentation du couronnement de la

Vierge. A l’intérieur, la poutre de gloire de la fin du 15ème siècle porte

un impressionnant Christ en croix de plus de 4 m de haut. Le retable

du maître autel est l’oeuvre principale du sculpteur colmarien Jean

Bongart de 1518, montrant la passion du Christ. La partie inférieure

montre les apôtres, parmi eux un Saint-Jacques dont le chapeau est

orné d’une très belle coquille.

Dans la nef latérale de droite se trouve l’une des représentations de

Saint-Jacques les plus connues en Alsace, de 1477/78: l’apôtre, assis sur

son trône, couronne deux pèlerins. Les figures des pèlerins ainsi que les couronnes ont

malheureusement disparu.

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Clocher de Nierdermorschwihr

Saint-Jacques

Le couvent Saint-Marc

Chapelle Saint-MichelChapelle Saint-MichelChapelle Saint-MichelChapelle Saint-Michel

Cette chapelle gothique de 1463 est située à l’arrière de l’église Sainte-Croix. La crypte

constitue un ossuaire.

Croix de Saint-JacquesCroix de Saint-JacquesCroix de Saint-JacquesCroix de Saint-Jacques

Egalement à l’arrière de l’église Sainte-Croix, derrière le petit cimetière se trouve la plus

ancienne croix de chemin de pèlerinage d’Alsace, datant de 1511. Il est possible qu’il

s’agisse également d’une oeuvre de Jean Bongart. Très endommagée par vandalisme, il

manque la statue de Saint-Jacques, à la base on peut encore clairement distinguer les

coquilles. Une copie du monument (avec la figure de Saint-Jacques) a été érigée à

l’emplacement d’origine, sur la route menant à Lapoutroie. D’ici partit un chemin

traversant le Col du Bonhomme pour se diriger vers Vézelay.

Niedermorschwihr

Eglise Saint-GallEglise Saint-GallEglise Saint-GallEglise Saint-Gall

L’église de Niedermorschwihr se remarque par son clocher

en vrille, dont un modèle en bois exposé à l’intérieur

permet d’admirer la complexité du travail des charpentiers.

Turckheim

Eglise Sainte-AnneEglise Sainte-AnneEglise Sainte-AnneEglise Sainte-Anne

A gauche du choeur se trouve un tableau montrant Saint-Jacques, en

bas à gauche à l’arrière-plan du tableau une petite représentation de

son martyre. La chapelle de la nef latérale sud date encore de l’époque

romane, un bénitier en forme de coquille provient de la même

époque.

Gueberschwihr

Couvent Saint-MarcCouvent Saint-MarcCouvent Saint-MarcCouvent Saint-Marc

Fondé en 676 sous le nom de Sigismundzell, le couvent fut détruit au 10ème siècle au cours

de l’invasion des Huns. Le pape Léon IX, originaire d’Eguisheim,

fit recontruire le site et s’y installer des moines Bénédictins,

consacrant en 1051 la nouvelle église à Saint-Marc. La vie

monastique prit fin avec la Révolution Française et ce n’est qu’en

1845 que la communauté des religieuses de Saint-Joseph revint s’y

installer.

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N.-D. de Schauenberg

Eglise Saint-Sébastien

Eglise Saint-Léger

Pfaffenheim

Notre-Dame de SchauenbergNotre-Dame de SchauenbergNotre-Dame de SchauenbergNotre-Dame de Schauenberg

Il existait tout d’abord à cet endroit vers 1440 un ermitage avec une chapelle dédiée à

Marie. Selon la légende, la comtesse de Hesse offrit une petite statue de la Vierge à

l’ermite, afin que ce dernier prie pour elle pour qu’elle

guérisse d’une grave maladie. Elle fut

miraculeusement sauvée, ce qui fit immédiatement venir

de très nombreux pèlerins au Schauenberg. Au 16ème et 17ème

siècle des moines Franciscains originaires de

Rouffach vinrent s’y installer, y construisant la

chapelle actuelle. La petite statue de la Vierge orne

aujourd’hui encore, protégée par une grille, l’autel sur

la gauche. Elle avait en effet été cachée par les habitants de Pfaffenheim afin de la mettre à

l’abri des excès de la Révolution. Sur les murs on peut admirer de nombreux ex-votos

remontant en partie aux siècles passés.

Quelques religieuses du couvent Saint-Marc se sont installées au Schauenberg.

Soultzmatt

Eglise Saint-SébastienEglise Saint-SébastienEglise Saint-SébastienEglise Saint-Sébastien

La tour romane date de 1130. La nef latérale nord est elle aussi une construction du 12ème

siècle, tandis que la nef côté sud avait été détruite et fut

reconstruite en 1496 en gothique tardif. De style Renaissance,

quelques stèles funéraires de nobles de Soultzmatt ont trouvé

leur place à l’intérieur du bâtiment. Avec son choeur baroque

l’église présente, sur une surface restreinte, un mélange de

styles qui montre pourtant une étonnante harmonie.

Dans une châsse en verre est conservée la statue de Notre-Dame de Schaefferthal.

Notre-Dame de Schaefferthal (Val du Pâtre)Notre-Dame de Schaefferthal (Val du Pâtre)Notre-Dame de Schaefferthal (Val du Pâtre)Notre-Dame de Schaefferthal (Val du Pâtre)

Ancien ermitage depuis 1339, la chapelle a été construite en 1511, puis aggrandie en 1594.

Quelques unes des fresques datent du 16ème siècle, en partie restaurées au 19ème. On voit la

représentation de plusieurs apôtres, parmi eux un beau Saint-Jacques. Sur le mur côté sud

un tableau raconte la légende de la chapelle.

Guebwiller

Eglise Saint-LégerEglise Saint-LégerEglise Saint-LégerEglise Saint-Léger

Eglise construite vers 1230 dans un style transitoire entre le

roman et le gothique. Le portail, encore entièrement roman,

montre le Christ, Marie à sa droite et un évèque (sans doute Saint-

12

N.-D. de Thierenbach

La collégiale Saint-Thiébaut

Léger) à sa gauche. L’intérieur présente par contre de premiers éléments gothiques.

Couvent des DominicainsCouvent des DominicainsCouvent des DominicainsCouvent des Dominicains

Le cloître en gothique tardif a été conservé. A l’intérieur de l’église de nombreuses

fresques montrent les apôtres, parmi eux Saint-Jacques, ainsi que la légende de Sainte-

Ursula.

Les bâtiments abritent aujourd’hui différents services administratifs de la ville et l’école de

musique.

Jungholtz

Notre-Dame de ThierenbachNotre-Dame de ThierenbachNotre-Dame de ThierenbachNotre-Dame de Thierenbach

Ancien couvent bénédictin, probablement fondé vers 730, qui vit son époque la plus

importante au Moyen- Age comme lieu de passage de très

nombreux pèlerins sur leur chemin vers Saint-Jacques de

Compostelle. L’église actuelle date de 1723, oeuvre du

bâtisseur Peter Thumb, originaire du Vorarlberg en Autriche.

Thierenbach est un important lieu de pèlerinage marial, la

Vierge Miraculeuse date de 1350. Les peintures murales à

l’intérieur sont pour l’essentiel l’oeuvre du peintre alsacien

Martin Feuerstein de Barr (1856-1931).

Thann

Eglise Saint-ThiébautEglise Saint-ThiébautEglise Saint-ThiébautEglise Saint-Thiébaut

La construction de la collégiale débuta fin du 13ème siècle, le choeur ainsi que la nef

principale furent achevées durant le premier tiers du 14ème siècle. Les vitraux, les stalles du

choeur et les statues d’apôtres datent encore de cette époque. L’un des vitraux côté nord

représente Saint-Jacques avec la famille des fondateurs: à gauche le père avec les quatre

fils, sur la droite la mère en compagnie des quatre filles de la

famille.

Dans la chapelle Saint- Thiébaut on trouve un autel décoré

d’une représentation de la légende à l’origine de la fondation

de l’église: Saint- Thiébaut, évèque de Gubbio, avait

promis à son serviteur qu’il recevrait sa bague après son

décès. Lorsque le serviteur voulut ôter cette bague,

une partie du doigt de l’évèque se détacha, relique que le

serviteur décida de cacher dans le creux de son bourdon

de pèlerin, avant de se mettre en route pour retourner dans

son pays natal, en Lorraine. Fatigué, il s’arrêta pour

passer la nuit au milieu d’une forêt de sapins. Le lendemain,

voulant repartir, il ne put reprendre son bourdon, qui était comme enraciné. Au même

13

Ruine de l’église Saint-Blaise

N.-D. des Bouleaux

Le couvent de Bellemagny

moment le châtelain vivant sur l’Engelsburg vit du haut de son château trois lumières

briller au-dessus de la forêt. Intrigué, il accourrut et ce n’est que lorsqu’il avait promis de

faire construire une église à cet endroit que le serviteur put à nouveau prendre son

bourdon pour continuer son chemin.

Le portail ouest de 1498 est particulièrement remarquable: deux petits tympans surmontés

d’un grand montrent plus de 500 figures représentant la création du monde, les prophètes,

des scènes de l’ancien et du nouveau testament, la vie de Marie et la passion du Christ.

Thann a de tous temps été ville de pèlerinage et point de passage des pèlerins sur la route

vers Compostelle. En témoignent encore la Rue Saint-Jacques et l’hospice pour pèlerins

qui existait autrefois au sein de la ville.

Leimbach

Ruine de l’église Saint-BlaiseRuine de l’église Saint-BlaiseRuine de l’église Saint-BlaiseRuine de l’église Saint-Blaise

Très beau site avec la ruine de l’église du 12ème siècle à

quelques pas du chemin.

Guewenheim

Chapelle Notre-Dame des BouleauxChapelle Notre-Dame des BouleauxChapelle Notre-Dame des BouleauxChapelle Notre-Dame des Bouleaux

Cette chapelle située en pleine forêt fut construite en 1866.

L’ancien bâtiment fut détruit au cours de la Guerre de Trente Ans

et disparut complètement à la Révolution. Les peintures sur le

mur extérieur montrent un laboureur retrouvant dans le sol la

statue de la Vierge, puis le conseil municipal prenant le décision

de reconstruire la chapelle.

Bellemagny

Couvent des BénédictinesCouvent des BénédictinesCouvent des BénédictinesCouvent des Bénédictines

Le couvent et la chapelle datent essentiellement du 19ème siècle. Y

sont installées les religieuses de l’Adoration Perpétuelle,

rattachées aux Bénédictines.

Texte Ursula Kopp Photos Heribert Kopp